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Le forage d’eau :

Quelques notions
https://slideplayer.fr/sli
de/1182903/
Les principales étapes d'un forage.mp4

Cimentation
Bouchon
O Foration argile
Gravier filtre
O Crépines
Equipement
LA CREPINE JOHNSON
A FENTE CONTINUE
• ouvertures à partir de 0,10 mm

• pourcentage de vide élevé


permettant des débits très
importants

• profil non colmatant

Source : Johnsonscreens
LA CREPINE A NERVURES
REPOUSSES
• ouvertures à partir de 0,5 mm

• facilité d’utilisation

• robustesse de construction
autorisant des louvoiements,
manœuvres de poussée, passage
d’outils, surforage….

• pourcentage de vide adapté aux


aquifères les plus courants
LA CRéPINE A TROUS
OBLONGS ET à TROUS
RONDS
• bien adaptées aux formations
consolidées telles que craie ou
calcaire

• pourcentage de vide de 10 à 40%


pour les crépines à trous et de 3 à
5% pour les casings slottés.
Type Johnson Trous oblongs nervures repoussées Tours ronds

Les types des crépines en acier


Ouverture (slot) des crépines
❶ Captage de l’aquifère sans massif de filtrant (auto
(auto--développement) :
Conditions d’autodéveloppement

Si la courbe granulométrique de la formation aquifère sableuse remplie


les 2 conditions :

d10 ≥ 0.25 mm
et d60/d10 ≥ 2 (Allen HAZEN)

L'ouverture des crépines dépend de la granulométrie des terrains en


place. On choisira en général une ouverture comprise entre le d 50 % et
le d 30 % de la formation.
formation.
❷ Captage de l’aquifère de sable fin sans massif filtrant : Le massif de gravier
est nécessaire lorsque la courbe granulométrique présente 2 caractéristiques :

d10 < 0,25 mm


1 < Cu < 5
Si on capte l’aquifère sans massif de gravier la dimension des ouvertures de
crépine est définie par l’analyse des courbes granulométriques des terrains
pendant le forage de reconnaissance. L’épaisseur autour de la crépine sera
comprise entre 80 et 350 mm.mm. Le rôle : accroître la K et retenir les fines
fines..
La courbe granulométrique du gravier de diamètre D sera comprise entre D0 et
D100, elle est fonction de la courbe granulométrique de la formation aquifère.

❷a. Détermination de D en fonction de d :


- dans les formations multigranulométriques les conditions d'après TERZAGHI
sont :

1) D15/d85< 4 2) D15/d15 > 4 3) D40/D90 ≤ 2


La dernière règle correspond au Cu du gravier qui sera monogranulométrique.
La dimension d’ouvertures de la crépine est liée à la granulométrie du gravier
filtré : e = D85
- dans les formations multigranulométriques, JOHNSON USA préconise :

D100 = 7 d90 CU = D0/D100 = 2


d90 = 0,03 mm
Exemple d’appli. de la règle JOHNSON USA
D100 = 7 x 0,03 = 0,21 mm
D0 = 2 x 0,21 = 0,4 mm

Soit un gravier filtrant de 0,2 à 0,4 mm de diamètre. La dimension


d’ouvertures de crépine est liée à la granulométrie du gravier filtrant :

e = D100 = 7d90 = 0,21mm


- dans les formations multigranulométriques, JOHSON France :

D70 = 4 d70 formations monogranulométriques


D70 = 6d70 formations hétérogènes avec Cu (D40/D90) ≤ 2,5
La dimension d’ouvertures de la crépine est liée à la granulométrie du gravier
filtrant : e = D90 (Calculé à partir de la courbe granulométrique)

- Il existe d'autres règles notamment celle de TRUELSEN qui indique 3 cas :

a) Cu = d60/d10 <3 le gravier devra laisser passer 75 à 85 % de la


formation, soit : d75.
b) 3 < Cu < 5 le gravier devra laisser passer 90 à 95 % de la formation, soit
: d90.
c) Cu > 5 danger d'éboulements des gros éléments après élimination des
fins. On recherchera une formation de Cu au plus égal à 5 avec d'autres
échantillons.
ANALYSES GRANULOMETRIQUES sérieux BRGM
L’échantillon de sable destiné à l’analyse granulométrique,
préalablement pesé, est passé sur des tamis à mailles de + en + petites.
On pèse ensuite les reliquats des 2 tamis. Les résultats de ces mesures
portés sur des graphiques permettent de tracer 2 types de courbes :

- La courbe granulométrique,
- la courbe cumulative.

EXEMPLE DE TAMISAGE D’ECHANTILLON


Tamis mailles mm Poids retenu % Poids cumulé % Poids tamisé %
5 14 14 86
2 26 40 60
1 20 60 40
0,5 15 75 25
0,2 15 90 10
0,05 10 100 0
(exemple d’échantillon n°V, Fig. 1)
Pour la courbe cumulative utilisée en hydrogéologie, les résultats de
l’analyse sont reportés sur des diagrammes semi-logarithmiques.

Les diamètres des grains, qui correspondent aux dimensions


intérieures des mailles des tamis, en mm, sont portés en abscisses
logarithmiques en valeurs décroissantes à partir de l’origine. Les poids
cumulés des fractions ayant passé à travers les tamis, calculés en % du
poids total de l’échantillon, sont portés en ordonnées arithmétiques
(Fig. 1).
INTERPRETATION DES COURBES GRANUMETRIQUES &
CLASSIFICATION DES TERRAINS

Les formations aquifères peuvent être homogènes ou


hétérogènes « monogranulométriques - courbes I, II et III de la fig. 1 –
multigranulométriques – courbes IV et V.

Plus la granulométrie du sédiment est uniforme, plus la pente


est forte. À la limite l’uniformité parfaite correspondrait à une ligne
verticale. Une uniformité identique se traduit par des courbes de même
forme quel que soit le diamètre moyen des grains. La distance
horizontale séparant les courbes est égale au logarithme du rapport des
diamètres moyens des grains.

Un échantillon pourrait se caractériser par un calibre moyen


de 50%, exemple échantillon III : calibre 50% = 4,8 mm (abscisse
correspondant à l’ordonnée y = 50% sur la fig. 1).
Dans la pratique, on détermine
– un diamètre efficace d10, diamètre pour lequel sur la courbe
cumulative il y a 10%, en poids du sédiment, de grains inférieurs à ce
diamètre (90% sont retenus)
- Un coefficient d’uniformité Cu quotient des 2 diamètres d60 et d10 ou
d70 et d20. - Formations homogènes : monogranulométriques (I, II et III)
- Formations hétérogènes : multigranulométriques (IV et V)

I II III
IV V

Courbes granulométriques Types


d 60
Cu = D’après ALLEN HAZEN
d 10

d70
Cu = D’après TERZAGHI
d 20

On dit qu’un matériau est uniforme, si son coefficient


d’uniformité est inférieur à 2 ou 2,5 selon les auteurs.
COURBES GRANUMETRIQUES

d’après A. Benaissa (1993) : éléments de mécanique des sols

Exercice : Il s’agit de de construire la courbe granulométrique d’un


sable, c’est-à-dire la courbe donnant les tamisats (en % pondéral) en
fonction des ouvertures des passoires ou des mailles des tamis.
Iil suffit de remarquer (Fig. 1) que l’on a tamisat au tamis n = tamisat au
tamis (n-1) – refus au tamis n.

Soit Tn = Tn-1 - Rn Tamis (n-1)

Rn Tn-1 Tamis n
Tn

Fig. 1
La première passoire ne retenant aucune fraction du matériau, on a
évidemment : T1 = 3500 g
Le refus du premier tamis qui suit est de 217 g d’où :
T2 = 3500 – 217 = 3283 g
Puis T3 = 3283 – 868 = 2415 g
Et ainsi de suite.
On remplit donc le tableau et l’on trace la courbe en coordonnées
semi-logarithmique sur feuille normalisée (Fig. 2).
Ouverture des passoires Tamisat Tamisat
ou tamis (mm) Refus (g) (g) (%)
1 12.5 0 3500 100
2 5 217 3283 94
3 2 868 2415 69
4 1 1095 1320 37.7
5 0.5 809 511 14.6
6 0.2 444 7 1.92
7 0.1 39 28 0.8
Reste 0 28

Tableau
- Le coefficient d’uniformité, ou coefficient de Hazen est égal à :
Cu = d60 / d10
On lit sur la courbe granulométrique :
D10 = 0.37 mm (qui est le diamètre efficace)
D60 = 1.60 mm
Donc : Cu = 4.3
TRACÉ DE LA COURBE GRANULOMÉTRIQUE

Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisats cumulés sur


une feuille semi-logarithmique :

• en abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique

• en ordonnée : les pourcentages sur une échelle arithmétique.

• La courbe doit être tracée de manière continue.


Analyse Granulométrique
Quelques ‘astuces’ de terrain

Il est parfois difficile de faire la différence entre des couches


perméables ou imperméables.

Voici une petite astuce pour vous aider :

Prenez un échantillon représentatif du sol et faites en une boule en le


roulant entre vos mains. Faites ensuite tomber la boule sur le sol en
la lâchant d’une hauteur d’environ 1 mètre.
1. Si la boule est faite de particules non cohésives (non-collantes), elle
se brise complètement. Dans ce cas, le sol est perméable. Les
particules de sable ou de gravier seront nettement visibles.
2. Si la boule se brise seulement en partie, le sol contient des
morceaux de limon ou d’argile et du sable. Cette formation aura une
faible perméabilité.
3. Si la boule ne fait que se déformer ou reste ± de la même forme,
elle est composée d’argile, et peut être décrite comme imperméable.
La porosité
Les couches sédimentaires sont composées de nombreuses particules
comme le sable, le limon et l’argile. Entre ces particules, il y a beaucoup
d’espace libre, que l’on appelle pores. La porosité est une mesure du
pourcentage d’espace libre dans une formation.
Une porosité de 30% signifie que 30% du volume total de l’échantillon
est de l’espace libre, alors que les 70% restants sont occupés par les
particules. Les pores peuvent être remplis avec de l’eau.

La turbidité
La turbidité est un mot compliqué pour désigner le caractère trouble de
l’eau, causé par de très petites particules (appelées particules en
suspension), un peu comme de la fumée dans l’air. Les particules
d’argile et de limon sont très petites. Quand ces particules sont dans
l’eau, elles la rendent turbide, ou trouble. Si l’eau d’un forage est
extraite d’une couche d’argile ou de limon, certaines particules fines de
la formation peuvent être transportées par l’eau et se mettre en
suspension (se mélanger) dans l’eau. L’eau peut alors paraître trouble.

Bouteilles d’eau de turbidité faible à élevée


Un forage correctement développé ne doit pas s’ensabler. Pour cela,
la teneur de sable dans l’eau ne doit pas dépasser 1 cm3 par m3
d’eau. On s’en assurera en fin de développement ainsi qu’en fin
d’essai, au moyen du test suivant :
Prélever dans un seau 10 litres d’eau à la sortie de la pompe. La
faire tourbillonner dans le seau. Attendre l’arrêt de l’eau, et mesurer
le diamètre de la tâche de sable qui s’est rassemblée au fond.

Ce diamètre ne devrait pas excéder 0,5 centimètres. S’il dépasse 1


centimètre, il y a lieu de procéder à un nouveau développement du
forage.

10 L

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