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OPTION : Géotechnique
Promotion 2018/2019
Résumé
Lors des travaux de génie civil, notamment les travaux routiers (remblais,
couches de forme, ou d'assises autoroutiers, routiers, ferroviaires,...etc.),
l'aménagement du territoire joue un rôle primordial, non seulement sur le budget
d'investissement mais aussi sur des impacts néfastes sur l'environnement naturel. En
outre, la nature géotechnique des terrains ou bien l’apparition des phénomènes
naturels, comme l’érosion par l’eau, les mouvements de terrain et les pentes, sont des
facteurs influençant la stabilité des terres.
A travers la géologie des terrains de notre pays, des sols peu convenables
présentant une plasticité élevée et une faible capacité de portance sont rencontrés
fréquemment, il a été donc nécessaire d’améliorer ces sols pour les rendre acceptables
pour la construction.
Le traitement à la chaux est une technique bien connue pour améliorer les
propriétés mécaniques des sols fins dans le génie civil (construction de routes,
construction ferroviaire et aéroport) en ajoutant une petite quantité de chaux dans le
sol. De nombreuses études montrent que le traitement à la chaux peut modifier
significativement les propriétés physiques et hydro-mécaniques des sols compactés
comme la réduction de potentiel du gonflement, l'augmentation de la résistance au
cisaillement, l'augmentation de module d'élasticité et la modification des propriétés de
compactage.
Dans ce travail, une étude expérimentale sur le traitement à la chaux des sols
fins ont été réalisée en effectuant une série d'essai, y compris analyse
granulométrique, limites d'Atterberg, essais de compactage Proctor, essais
œdométrique et essais de cisaillement direct à la boite de Casagrande.
دورا رئيسيًا ،ليس فقط على الميزانية االستثمارات ولكن أيضا على اآلثار
الحديدية ... ،إلخ) ،يلعب التخطيط ً
الضارة على البيئة الطبيعية .باإلضافة إلى ذلك ،فإن الطبيعة الجيوتقنية لألرض أو ظهور الظواهر الطبيعية ،
مثل تآكل المياه ،وحركات األراضي والمنحدرات ،هي عوامل تؤثر على استقرار األرض.
من خالل جيولوجيا التضاريس في بلدنا ،يتم في كثير من األحيان مواجهة التربة غير المناسبة ذات اللدونة
العالية وقدرة الرفع المنخفضة ،لذلك كان من الضروري تحسين هذه التربة لجعلها مقبولة للبناء.
تعتبر معالجة الجير تقنية معروفة لتحسين الخواص الميكانيكية للتربة الدقيقة في الهندسة المدنية (بناء الطرق،
وبناء السكك الحديدية والمطار) عن طريق إضافة كمية صغيرة من الجير إلى التربة .أظهرت العديد من
الدراسات أن معالجة الجير يمكن أن تعدل بشكل كبير الخواص الفيزيائية والميكانيكية للتربة المضغوطة مثل
تقليل احتمال التورم ،وزيادة قوة القص ،وزيادة معامل المرونة و تعديل خصائص الضغط.
في هذا العمل ،أجريت دراسة تجريبية على معالجة الجير للتربة الدقيقة من خالل إجراء سلسلة من االختبارات ،
بما في ذلك تحليل حجم الجسيمات ،وحدود ، Atterbergواختبارات ضغط ،Proctorواختبارات قياس السكر
Remerciement :
Tout d’abord, je tiens à remercier le bon Dieu le tout
Puissant de
M’avoir donné la force et le courage de mener à bien
ce modeste travail,
I. Introduction ………………………………………………………......38
II. Identification de La chaux utilisée ……………………...............38
III. Identification et Classification du sol étudié ………………......39
3.1. Expression des résultats …………………………………………39
3.2. Classification du sol selon le GTR ……………………….........41
3.3. Résultat d’essai Proctor sol naturel ………………………….....41
3.4. Résultat d’essai de cisaillement …………………………….....42
3.5. Résultat d’essai oedomètre ………………………………….....43
Partie 2 : Traitement du sol étudié ………………………………………........44
I. Préparation du Mélange (Sol-Chaux). [18] …………………………...44
II. Présentation et Interprétation des Résultats …………............44
2.1. Variation des Caractéristiques de Plasticité et de Consistance de sol en
fonction de la teneur en chaux …………………………………….44
2.2. Variation des caractéristiques de compactage du sol étudié ….......46
2.3. Variation des caractéristiques d’essai de cisaillement ……………48
2.4. Variation des caractéristiques d’oedomètre ……………………...50
III. Conclusion ……………………………………………………….…….52
Conclusion Générale………………………………………………… 63
CHAPITRE I :
Figure 1.1 : Feuillet en tétraèdre Structure du tétraèdre SiO4 ……………………...4
Figure 1.2 : Feuillet en Octaèdre [Grim-1959 et Lambe-1953]…………………….4
Figure 1.3: Structure de la Kaolinite………………………………………………..5
Figure 1.4 : Structure d’Illite………………………………………………………..6
Figure1.5 :Vue isométrique de la structure atomique de la montmorillonite
(Grim,1959) cité par [Robert et al -1991]…………………………………………...6
Figure 1.6 : Photographiques au microscope Electronique à balayage des argiles
[Mitchell et al -1992………………………………………………………………....7
Figure 1.7 : Manifestation du retrait- gonflement sur les murs[3]………………….9
Figure1.8 : Vue partielle d’un alignement de constructions ayant subi des
basculements à Boudraa Salah. [4] ………………………………………………....9
Figure 1.9 : Affaissement sur la route nationale n° 24, reliant Bejaia à Tizi-Ouzou
(au village de Tighremt) [5]………………………………………………………....9
Figure1.10 : Chantier d’un compactage dynamique profond……………………..10
Figure 1.11 : Le Vibrocompactage…………………………………………...……11
Figure 1.12 : Principe du pré chargement pour le contrôle des tassements
[Bell, 1993]………………………………………………………………………....11
Figure1.13 : Installation des drains………………………………………………..12
Figure1.14 : Chantier de traitement du sol à la chaux…………………………….13
Figure1.15 : Chantier de traitement du sol au ciment…………………………….13
Figure 1.16 : Courbe de Ph de la solution d’hydroxyde de calcium à 25°C………16
Figure 1.17 : Structure microscopique d'une argile non traitée et traitée à la chaux
(Little-1987)………………………………………………………………………..17
Figure1.18 : Effet du dosage en chaux sur les limites d'Atterberg de l'argile
(Rogers et Glendenning, 1996)……………………………………………………18
Figure 1.19 : Evolution de wL et wP d’un sol après l’ajout de chaux (GTS-
2000)………………………………………………………………………………..18
Figure 1.20 : Evolution de la valeur au bleu de méthylène en fonction du
pourcentage de chaux……………………………………………………………....19
Figure 1.21 : Influence du traitement à la chaux sur les courbes Proctor…………19
Figure 1.22 : Influence de la chaux sur les caractéristiques de compactage. Bulletin
CRR, Cité par AZZOUZ, 2006…………………………………………………….20
Figure 1.23: Gonflement en fonction du temps d’une argile non traitée et traitée à 3
et 6 % de chaux, Afès et Didier (2000) [7]…………………………………….…..22
CHAPITRE II :
Figure 2.1 : Détermination la Teneur en Eau…………………………………….24
Figure 2.2 : série des tamis………………………………………………………..24
Figure 2.3 : Définition des Limites d’Atterberg………………………………..….25
Figure 2.4 : Limite de Liquidité…………………………………………………….27
CHAPITRE III :
Figure 3.1 : Chaux Eteinte ………………………………………………………..38
Figure 3.2 : Sol Etudié……………………………………………………………39
Figure 3.3 : Classifications des sols basée sur la plasticité………………………..40
Figure 3.4 : Courbe de Compactage ……………………………………………....42
Figure 3.5 : Courbe Intrinsèque…………………………………………………...42
Figure 3.6 : Courbe de Compressibilité…………………………………………...43
Figure 3.7 : Préparation de mélange sol-chaux……………………………………44
Figure 3.8 : Variation de limite de Liquidité……………………………………...45
Figure 3.9 : Variation de limite de Plasticité……………………………………....45
Figure 3.10 : Variation de l’indice de Consistance………………………………..45
Figure 3.11 : Variation de l’indice de Plasticité…………………………………...46
Figure 3.12 : Influence de la Chaux sur Courbe de Compactage………………....47
Figure 3.13. : Variation de Wopt ………………………………………………..…47
CHAPITRE 02
Tableau 2.1 : Les déférentes Caractéristiques de la Chaux………. …………...……………..37
CHAPITRE 03
Tableau 3.1 : Composition Chimique et Caractéristiques Physiques de la Chaux
Eteinte…………………………………………………………………………………….......39
Tableau 3.5 : Tableau Synoptique de Classification des matériaux selon leur nature ......…...41
Tableau 3.6 : Les Valeurs de Compactage du sol naturel…………………………………….41
Tableau 3.7 : Qualificatif du sol en Fonction de la Cohésion non drainée…………………...42
Les sols fins, contiennent des proportions notables d’argiles et de limons, qui
influent sur ses propriétés géotechniques intrinsèques. Ces sols se déforment sous les
charges qui leur sont appliquées, avec des amplitudes qui peuvent aller de quelques
millimètres à quelques mètres, Ils gonflent et deviennent plastiques en présence
d’eau, se rétractent avec la sécheresse, et foisonnent sous l’effet du gel. Alors, ces
sols sont considérés comme mauvais ou médiocres et ne présentent pas, par
conséquent, les performances nécessaires pour supporter le trafic de chantier, la
chaussée et le trafic futur.
Par conséquent, il faudrait exiger le recours à des matériaux extérieurs aux
projets lorsque la qualité et les propriétés géotechniques des matériaux rencontrés sur
le site ne sont pas compatibles avec les performances demandées. Afin d'être
compatible avec les exiges du développement durable, il est impératif d'utiliser des
techniques de traitement des sols pour améliorer les sols médiocres locaux avant de
les réutiliser.
Le traitement des sols à la chaux est une technique largement utilisée dans le
domaine des terrassements (construction d’infrastructures routières, ferroviaires,
aéroportuaires, plates formes, etc.) depuis longtemps. Actuellement, cette technique
de est largement utilisée pour améliorer des propriétés mécaniques du sol sur
l'emprise du projet dans le monde. Le traitement des sols à la chaux est une technique
potentielle afin d'atteindre l'objectif « zéro emprunt, zéro dépôt » lors des travaux de
terrassement dans le cadre des projets d'infrastructures.
Le traitement des sols en place à la chaux consiste à incorporer au sein des
sols, cet agent de traitement chaux, avec éventuellement de l'eau et les mélanger sur
place avec pour objectif d’assécher le sol, d’en améliorer la maniabilité et, après la
mise en place et le compactage, d’atteindre la capacité portantes voulues. En outre, le
traitement des sols à la chaux permet de stabiliser des pentes de talus et de remblais.
On distingue des propriétés d’amélioration (court terme) et des propriétés de
stabilisation (à moyen et long terme), la stabilisation étant liée à des interactions entre
la chaux et les éléments silico-alumineux du sol.
Cette méthode de traitement des sols présente beaucoup d'avantages sur 3
aspects « techniques, économiques, écologiques et environnementaux » [Rou, 2004].
Technique : la technique permet l'exécution en remblais et en couches de forme en
réalisant une couche traitée homogène, durable et stable, en présentant des
caractéristiques mécaniques adaptées aux exigences de l'ouvrage. En outre, la
nouvelle structure sol - chaux permet de bine répartir des charges sur le support. Cette
technique assure également un bon comportement vis-à-vis des effets
environnementaux (cycles séchage humidification, gel-dégel et température chaude).
Économique : cette technique est réalisée à température ambiante. Elle utilise donc
peu d'énergie. De plus, la réutilisation des matériaux en place contribue fortement à
réduire le fonds d'investissement (mise en décharge, apport de granulats et coût de
leur transport) des ouvrages d'infrastructures.
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Écologique et environnemental : le travail à température ambiant avec la limitation
de transport réduit sensiblement la pollution atmosphérique. La réutilisation des
matériaux en place limite aussi l'exploitation des ressources naturelles non
renouvelables. Ce qui contribue significativement à préserver l'environnement.
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Chapitre I Recherche Bibliographie
II. Microstructures des sols : Une distinction doit être faite entre les notions de
texture et microstructure. Le terme de texture d’un sol est employé par [Itsvan , 1990]
dans le sens de l’étalement de la courbe granulométrique d’un sol. Ceci revient à relier
ce terme avec la notion de teneur en argile. La notion de microstructure correspond à
celle de la géologie c’est-à-dire d’un arrangement mutuel des particules de minéraux qui
constituent le sol.
2.1 Microstructure des Argiles : La cellule de base des minéraux argileux est appelé
cristallite elle est constituée d’un feuillet (layer) et d’un inter feuillet (inter layer) appelé
aussi espace inter foliaire. Chaque feuillet est lui-même formé de la superposition de
deux ou trois couches (Sheets) cristallisées [NF P 11-300, 1992] [1].
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Chapitre I Recherche Bibliographie
L’inter feuillet est constitué de fluide (d’eau) assurant une liaison électrochimiques
entre les feuillets. Il existe différents types de liaisons inter feuillets, liées notamment à
des phénomènes de substitutions iso morphiques à la surface des cristallites une
particule d’argile résulte de l’empilement face-à face de quelques cristallites
élémentaires, elle n’est formée parfois que d’une seule cristallite.
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Chapitre I Recherche Bibliographie
feuillets par l’intermédiaire des liaisons labiles de type hydrogène. La propriété de cette
liaison est de permettre la cohésion du cristal tout en laissant la possibilité de clivage
des différents feuillets.
Le Type de feuillet T O T (2:1): Formé d’une couche d’octaèdre O entourée de deux
couches de tétraèdre T. son épaisseur est de 10 Å. Les couches tétraédriques peuvent
soit contenir des atomes de silicium et d’oxygène, soit présenter une substitution
partielle des atomes de silicium par des atomes d’aluminium. Dans ce cas, les feuillets
présentent un déficit en charges positives (substitution Si4+ par Al3+). Par compensation,
des cations sont introduits au sein du réseau cristallin des phyllosilicates.
2.1.2 Principaux groupes de minéraux argileux : Les trois familles de minéraux argileux
les plus connues sont : la kaolinite, l’illite et la montmorillonite.
1- Les Argiles du groupe de la Kaolinite : Dans la kaolinite les couches d’octaèdres et
les couches de tétraèdres sont parallèles, et s’intercalent de telle façon que les atomes
supérieurs et inférieurs de chacune des couches appartiennent à un même plan. [2].
L’espacement de base entre les ions d’oxygène dans l’unité tétraédrique et les ions
hydroxyles dans l’unité octaédrique est presque identique, de ce fait les couches
tétraédriques et octaédriques peuvent s’associer et former ainsi le feuillet de kaolinite
avec pour formule générale : N (Al2 Si2 O5 (OH) 4).
Notons que l’épaisseur du feuillet élémentaire est d’environ 7Å mais les dimensions
dans les deux autres directions sont infinies. La structure de la Kaolinite est donnée dans
la figure suivante.
2- Les Argiles du groupe des Micas (les illites) : La structure du feuillet est en forme de
« sandwich », composée d’une couche octaédrique comprise entre deux couches
tétraédriques [3]. L’illite est un des minéraux argileux du groupe des micas le plus
répandu dans la nature. La structure de l’illite ressemble à celle de la montmorillonite.
La différence provient de ce que l’aluminium remplace à 20 % le silicium dans les
tétraèdres et que des atomes de potassium venant rétablir l’équilibre des charges rompu
par le remplacement, assurent la liaison des couches tétraédriques et octaédriques. Cette
liaison est suffisante pour empêcher l’eau de s’insérer à l’inter- couche et l’illite n’est
pas donc une argile très gonflante [2]. Les illites sont des particules de dimensions plus
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Chapitre I Recherche Bibliographie
petites que la kaolinite de diamètre équivalent moyen de 0,3 μm, et d’une épaisseur de
100Å. [3]
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2.2 Les Limons : Les limons, constitués de silt, de loess et de loehm, possèdent un
squelette siliceux à silico calcaire à grains fins. Leur taille est située entre celle des
sables et celle des argiles, la teneur en argile est variable. Ils sont peu perméables et
constituent des terres de culture fertiles. Leur assise est médiocre et donc à éviter pour
les fondations.
2.3 Les Marnes : Roche tendre composée en proportions variables d'argile et de calcaire
mêlés à du sable, qui a la propriété de se déliter et qui est utilisée selon sa composition
pour l'amendement des terres, la fabrication de ciments, de tuiles, de céramiques .On
considère, selon leur composition, trois grandes catégories :
➢ Les marnes argileuses qui contiennent 5 à 35 % de carbonate de calcium.
➢ Les marnes proprement dites et les calcaires marneux avec des taux
respectivement de à 65 % et 65 à 95 %.
Comme pour les argiles, les marnes argileuses présentent notamment l'inconvénient de
craqueler sur une certaine profondeur en cas de sécheresse. D’une façon générale, les
marnes sont une assise de fondations bonne à moyenne en l'absence de gypse. En
revanche, elles sont médiocres, voire dangereuses, lorsqu'elles sont très argileuses en
affleurement ou lorsqu'elles se situent au-dessus d'une masse de gypse, avec risque
déformation de fontis. On peut conclure que l’évolution des sols fins est dus à la
présence des minéraux argileux dans les sols tels que : les marnes, les argiles….etc. qui
manifestent une grande sensibilité à l’air (retrait, fissuration désagrégation progressive
des couche de sol) et une forte affinité pour l’eau (avec les conséquences classiques de
l’humidification : gonflement, déconsolidation, perte des caractéristique mécaniques).
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Figure 1.9 : Affaissement sur la route nationale n° 24, reliant Bejaia à Tizi-Ouzou
(au village de Tighremt) [6]
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Chapitre I Recherche Bibliographie
Les coûts élevés de la chaux et du ciment ont poussé les chercheurs à trouver d’autres
types de liants dans le but d’améliorer les sols instables à faible coût tout en respectant
l’environnement. Les cendres volantes sont intimement liées quant à leur processus de
stabilisation. Elles sont souvent utilisées conjointement avec la chaux dans les travaux
de stabilisation. Deux types de cendres volantes sont produits par la combustion du
charbon à savoir la cendre volante et la cendre basse. Les cendres basses relativement
grossières se récupèrent en bas de la fournaise tandis que les cendres volantes sont
séparées des gaz d’échappement par un dépoussiéreur électrostatique. Les cendres
volantes ont une composition très semblable à celle du ciment.
V. Conclusion : les facteurs qui interviennent dans le choix entre les différentes techniques
d’amélioration sont assez divers tels que les considérations économiques, les méthodes
d’amélioration mécaniques et hydromécaniques des sols sont couteuses et demandent un
savoir-faire élevé ce qui n’est toujours permis dans les pays en voie de développement
comme l’Algérie. De plus, les méthodes d’amélioration thermiques des sols restent elles
aussi efficaces mais dont l’emploi reste limité en raison de leurs coûts très élevés. Par
ailleurs, la méthode d’amélioration chimique des sols par addition de la chaux, du
ciment ou d’autres ajouts cimentaires reste la plus utilisée et la moins onéreuse. Cette
technique s’est développée très rapidement à travers le monde et qui est encore menée à
connaitre une importante croissance. Aisée à mettre en œuvre, économique et efficace,
elle permet surtout d’éviter de lourds travaux de terrassement destinés à rejeter les sols
inadéquats et à faire appel à des matériaux d’emprunt de bonne qualité. Les ajouts
cimentaires sont produits en Algérie.
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I. Brève Historique : Le traitement des sols plastiques à la chaux a une très longue
histoire. Cette technique apparait depuis l'Antiquité. Les Chinois et les Romains sont les
premières personnes utilisant cette forme d'amélioration des sols pour la construction de
la Grande Muraille de Chine et celle de grandes voies de communication [Mc Dowell,
1959].
Plus récemment, le premier test de la stabilisation des sols a été réalisé aux État-Unis en
1904 et la chaux a été premièrement utilisée comme un agent stabilisant dans la
construction pratique des autoroutes en 1924 [Clare and Cruchley-1957]. À cause de
l'expansion des routes, pendant les années trente, pour répondre au accroissement des
véhicules, l'utilisation du traitement des sols à la chaux a significativement augmentée.
À cette époque, la chaux a été, sous forme de coulis, rajoutée aux sols argileux, afin
d'améliorer des propriétés mécaniques ainsi que l'ouvrabilité de ce type de sol pour la
réalisation des revêtements durables, des fondations des ouvrages routiers. En Belgique,
à la fin des années soixante, le CRR (Centre de Recherche Routière) a réalisé des études
concernant cette technique lors de la construction du réseau autoroutier belge. Les
résultats obtenus ont permis des progrès dans notre connaissance et cette méthode
d'amélioration des sols a été adaptée aux sols humides d'Europe occidentale en utilisant
de la chaux vive pour réduire la teneur en eau. À l'aide de ce résultat, un volume
important de sols fins(> 10 millions de m3) ont été améliorés et stabilisés à cette époque
[Venstermans et al-2001]. Sur le marché français, où règne le sol plastique fin, la
technique a été fortement développée pendant les décennies suivantes. Elle a été
appliquée pour la construction de fondation routière en réutilisant ce type de sol,
éventuellement combiné à un traitement au ciment. Le résultat pratique obtenu était
merveilleux : 7 millions de tonnes de sol traité et la quantité beaucoup plus grande de
sols améliorés pour remblais lors de construction des ouvrages routiers.
Actuellement, la technique est utilisée non seulement dans la construction routière, mais
également des travaux nécessitant peu de mouvements de terres en raison de la
diminution croissante des possibilités de mise en décharge et d'utilisation des matériaux
extérieurs pour remblais. La réalisation de plates-formes industrielles et aires de
stationnement, la construction de complexes commerciaux et le comblement de
tranchées de collecteurs et d'égouts en sont des exemples.
Le traitement à la chaux doit donc répondre à la fois à des objectifs à court terme pour la
réalisation de la chaussée ou de la voie (nivellement, portance à court terme au moment
des travaux, protection du sol support et traficabilité) et à long terme vis-à-vis de
l’utilisation de l’ouvrage.
II. Traitement par ajout de Chaux : Les sols fins, contiennent des proportions notables
d’argiles et de limons, qui influent sur ses propriétés géotechniques intrinsèques. Ils
gonflent et deviennent plastiques en présence d’eau, se rétractent avec la sécheresse, et
foisonnent sous l’effet du gel. Alors, ces sols sont considérés comme mauvais ou
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3.2 Echange Cationique : Les cations Ca2+ en solution se substituent aux cations adsorbés
à la surface des argiles et dans leurs espaces interfoliaires (Little-1987). Cet échange se
produit car les ions de calcium divalents peuvent remplacer facilement des cations
monovalents, et des ions en plus forte concentration remplacent aisément ceux dont la
concentration est moindre. Généralement, les cations de plus grande valence remplacent
ceux dont la valence est plus faible, et les cations de grande taille remplacent ceux dont
la taille est plus petite mais de même valence. A concentrations égales.
3.3 Réaction Pouzzolanique : Cette réaction a lieu entre la chaux, l’eau et les silicates et
ou des aluminates des sols argileux pour donner dans le temps, des agents cimentaires
qui sont essentiellement les silicates de calcium hydratés ou les alumines de calcium
hydratés, similaires à ceux produits durant l’hydratation du ciment portland, TERREL et
al (1979).
Les silicates et les aluminates des sols argileux doivent pour ce faire être libérés de leurs
liaisons dans les motifs cristallins octaédriques et tétraédriques des minéraux argileux.
Ce ci est rendu possible par l'augmentation substantielle du pH du milieu, apportée par
la chaux qui autorise la dissolution des aluminates et silicates.
Ces réactions de cimentation provoquent les augmentations principales de la résistance
dans le mélange sol-chaux dans le temps. On observe aussi l’augmentation de la
cohésion, de l’indice CBR, l’amélioration de la perméabilité des argiles, la diminution
des variations volumiques pour les argiles gonflantes et le renforcement de la structure
due aux phénomènes de prise et de cristallisation.
3.4 Carbonatation : Il s’agit de la formation de carbonates de calcium quand les ions
hydroxyles sont au contact avec le CO2 (dioxyde de carbone) dissout dans l’eau
interstitielle:
𝑪𝑶𝟐 + 𝟐𝑶𝑯 -→ 𝑪𝑶𝟑 2-+ 𝑪𝒂 2+ → 𝑪𝒂𝑪𝑶𝟑
La carbonatation peut être considérée comme au détriment du traitement du sol, car elle
consomme une partie de la chaux pour former des carbonates de calcium (Thompson-
1966). Toutefois, la quantité de ce produit et les conditions nécessaires à sa formation
dans les sols traités à la chaux restent encore mal connues.
3.5 Floculation : L’ajout de chaux à des grains fins d’argiles cause une floculation et une
agglomération des particules. Ce phénomène a comme résultat un changement apparent
dans la texture, les petits grains se regroupent pour former d’autres grains de grande
taille. Donc, la floculation d’argile augmente la grosseur effective des grains et joue un
rôle important dans la stabilisation.
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Chapitre I Recherche Bibliographie
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dans une argile est important, plus le gonflement final pour un même temps de cure
diminue.
Figure 1.23 : Gonflement en fonction du temps d’une argile non traitée et traitée
à 3 et 6 % de chaux, Afès et Didier (2000) [8]
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Chapitre II Caractérisation des Matériaux
II. Prélèvement des échantillons : Le sol a été extrait à une profondeur d’environ 2 à
3m. Les prélèvements d’échantillons effectués par le biais d’une pelle mécanique.
Après l’extraction, le sol a été placé dans des sachets en plastique et transporté au
laboratoire pour préparation et exécution des essais géotechniques d’identification et de
caractérisation. Sa classification a été déterminée suivant les normes.
3.1.1. La Teneur En Eau Selon La Norme (NF P 94 050) [9]: Détermination la teneur en
eau pondérale des matériaux – méthode par étuvage. Objectif : Consiste à calculer le
rapport du poids d’eau que le sol contient au poids de ses éléments secs, après
dessiccation à l’étuve à 105° C (50°C) dans le cas des sols contenant des éléments
organique.
Appareillage :
▪ Une tare.
▪ Etuve (50° C, 105°C).
▪ Balance.
Mode Opératoire : L’échantillon de matériau humide est pesé puis placé
dans l’étuve à 105°C jusqu’à l’obtention d’une masse constante
(correspondant alors à la masse du matériau sec).
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Chapitre II Caractérisation des Matériaux
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Chapitre II Caractérisation des Matériaux
Mode Opératoire :
▪ On place le bac de sol à l’étuve à 50°C pendant 24h.
▪ Prélever 3 kg de matériau (la pris d’essai)
▪ Imbiber cette quantité dans l’eau pendant 24h
▪ Lavé le sol dans tamis 0.08 mm. Le passant utilisé pour la sédimentation et
le refus utilisé pour analyse granulométrique.
▪ Séché le refus dans l’étuve 24h et après séchage place dans la sérié des
tamis et on secoue à la main.
▪ On sort le matériau que l’on verse sur les tamis disposés comme dans
l’appareillage et on secoue à la main ou au vibreur de tamis, il y aura un
passage selon le diamètre des tamis. On enlève chaque tamis et mesure
partiels.
3.1.3. Détermination des Limites d’Atterberg (selon la norme NF P 94-051) [11]: La
consistance d’un sol peut varier dans de larges limites avec la quantité d’eau
interstitielle que contiennent ses pores et l’épaisseur des couches d’eau adsorbées qui
enrobent ses grains.
Les limites d’Atterberg sont des constantes physiques conventionnelles qui marquent les
seuils entre le passage d’un sol de l’état liquide à l’état plastique (limite de liquidité) et
le passage d’un sol de l’état plastique à l’état solide (limite de plasticité). Ces limites ont
pour valeur la teneur en eau du sol à l’état de transition considéré, exprimée en
pourcentage du poids du matériau sec. La différence entre la limite de liquidité et de
plasticité qui définit l’étendue du domaine plastique est particulièrement importante,
c’est l’indice de plasticité.
➢ Limite de liquidité (wL): teneur en eau relativement élevée à laquelle le sol
passe de l'état plastique à l'état liquide.( limite de liquidité à la coupelle).
➢ Limite de plasticité (wP): teneur en eau relativement faible à laquelle le sol
passe de l'état solide à l'état plastique.( limite de plasticité du rouleau). La
différence de teneur en eau entre les limites de liquidité et de plasticité
représente l'indice de plasticité du sol: Ip = wL – wP
L'indice de plasticité est couramment utilisé pour mesurer l'argilosité. Il représente la
plage de teneurs en eau d'un sol donné correspondant à un comportement plastique de
ce sol. Ainsi, si l'indice de plasticité du sol est élevé, le sol est dit argileux et ses
variations de volume peuvent être importantes en fonction de la modification de la
teneur en eau du sol. La relation entre la teneur en eau à l'état naturel et les limites de
liquidité et de plasticité traduit le comportement d'un sol.
PROMOTION 2019
25
Chapitre II Caractérisation des Matériaux
Préparation du sol :
▪ Imbiber dans un récipient d’eau à la température ambiante, pendant au
moins 24H, une masse de matériau.
▪ Tamiser par voie humide au tamis de 400 μm.
▪ Recueillir l’eau de lavage et le tamisât dans un bac.
▪ Siphonner le mélange sol-eau après une décantation au moins 12 Heures.
▪ Evaporer l’eau excédentaire à une température ne dépassant pas 50°C.
▪ Homogénéiser par malaxage à la truelle du mortier.
Mode Opératoire :
Détermination de la Limite de Liquidité à la coupelle
✓ Contrôler si le fonctionnement de l’appareil est bien.
✓ Malaxer la totalité du tamisât afin d’obtenir une pate homogène te presque
fluide.
✓ Mettre dans une coupelle propre et sèche, une masse du sol malaxé avec
l’eau
✓ Partager la pâte en deux au moyen de l’outil à rainurer.
✓ Fixer délicatement sur le support métallique de l’appareille de
CASAGRANDE.
✓ Actionner la came de façon à soumettre la coupelle à une série de choc à la
cadence de 2 coups/s.
PROMOTION 2019
26
Chapitre II Caractérisation des Matériaux
✓ Noter le nombre N des chocs nécessaires pour que les lèvres de la rainure
se rejoignent sur une longueur d’environ 1cm.
✓ Prélever environ de 5g de pate de chaque côté des lèvres de la rainure et au
voisinage de l’endroit où elles se sont refermée afin d’en déterminer la
teneur en eau. On note poids total humide.
✓ Placer le prélèvement dans une capsule de masse connue et pesé
immédiatement avant d’être introduit dans l’étuve pour dessiccations. On
note poids total sec.
✓ Effectuer au moins 4 fois la même opération complète sur la même pâte
mais avec une teneur en eau différente à chaque fois. On note teneur en
eau.
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27
Chapitre II Caractérisation des Matériaux
3.1.4. Valeur de bleu de méthylène :(selon la norme AFNOR (NF P 94068)[12] : La valeur
de bleu de méthylène (MB) est une autre mesure de l'argilosité. Ce paramètre représente
la quantité de bleu de méthylène nécessaire pour saturer une suspension de sol dans de
l'eau, soit, en d'autres termes, la quantité de bleu pouvant s'adsorber sur les particules du
sol. Etant donné que ce sont les particules argileuses (< 2 μm) qui ont la plus grande
capacité d'adsorber le bleu de méthylène, on a donc par cet essai une estimation globale
de la quantité et de l'activité des argiles contenues dans le sol.
Appareillage : Bicher. Éprouvette graduée. Agitateur. Papier filtre. Tige en
verre. Chronomètre. Balance. Tamis 5mm.
Préparation de l’échantillon.
▪ bleu de méthylène
▪ 500 ml d'eau distillée.
▪ 60g d’argile
Mode opératoire.
✓ On mélange 60g d’argile sèche et 500 ml l’eau distillée par l'agitateur
✓ On fixe la vitesse de l'agitateur en 700 tour/min pendant 5 min.
✓ On injecte dans le récipient, au moyen d’un éprouvette gradué, des doses
successives de bleu de méthylène qui déjà préparé.
✓ Chaque addition est suivie du test à la tâche, en prélevant à l'aide d'une tige
en verre une goutte, la goutte est disposée sur le papier filtre.
✓ Il se forme une tache composée d'un dépôt centrale colorée en bleu foncé
entourée d'une auréole, sur le papier filtre.
✓ Si au bout des 5 minutes on voit réapparaître l'auréole humide, on injecte
une autre dose de solution de bleu de méthylène.
✓ On procède ainsi jusqu'à ce que le test devienne positif.
✓ Note le volume total de solution de bleu de méthylène qui a été injecté.
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28
Chapitre II Caractérisation des Matériaux
Matériel Nécessaire :
▪ Moule Proctor normal
▪ Dame Proctor normal
▪ Règle à araser
▪ Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau
▪ Tamis 5 mm
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29
Chapitre II Caractérisation des Matériaux
▪ Truelle
▪ spatule
▪ pinceau
▪ Burette à huile
▪ Eprouvette graduée 150 ml environ
▪ Petits récipients (mesures des teneurs en eau)
▪ Balance portée 20 kg et Etuve 105°C.
Préparer le mélange du sol : Le matériau doit être mis dans l’étuve jusqu’à un
état hydrique jugé suffisamment sec pour commencer l’essai. une certaine
quantité d’eau est malaxé avec le matériau ; on mélange doucement avec une
pelle, après le mélange, le matériau est conservé dans une boîte ou un sac
hermétique au moins de 24 heures pour être homogénéifié, le mélange du
matériau constitue la phase la plus délicate de cet essai.
Mode Opératoire :
1- Lubrifier la paroi du moule : La paroi du moule doit être lubrifiée à huile, la
pour que l’on puisse retirer l’échantillon compacté plus facilement
2- Compactage : Introduire alors la quantité de matériau pour que la première
couche après compactage soit légèrement plus haute que le tiers de la hauteur
du moule, compacter cette couche avec la dame Proctor normal en appliquant
respectivement 25 coups par couche . Répéter l’opération autant de fois pour la
deuxième et la troisième couche.
Figure 2.7 : Modalités d'exécution pour les essais Proctor normal et modifié
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30
Chapitre II Caractérisation des Matériaux
PROMOTION 2019
31
Chapitre II Caractérisation des Matériaux
de Casagrande
Mode opératoire :
✓ Les vis de fixation de l’anneau dynamométrique doivent être desserrées.
✓ Assembler les 2 demi-boites puis placer le fond, une pierre drainante et ,une
plaque striée.
✓ Prélever avec la trousse coupante un échantillon de sol, le peser. Cette pesée
peut servir à calculer la masse volumique du sol.
✓ Placer l’échantillon dans la boite.
✓ Tasser légèrement l’échantillon avec le pilon (cette opération sera effectuée
si le sol a été prélevé en profondeur).
✓ Compléter le montage de la boite avec la plaque striée supérieure, la pierre
poreuse et le couvercle.
✓ Placer la boite dans le bâti, la demi-boite supérieure étant solidaire de
l’anneau dynamométrique de mesure de l’effort de cisaillement T.
✓ Amener le système de mise en charge verticale au droit de la boite visser le
doigt de mise en charge de manière à assurer le contact avec le couvercle.
✓ Placer une charge sur le plateau.
✓ abaisser le plateau pour libérer cette charge, alors commence la consolidation
du sol.
✓ Serrer les vis de fixation de l’anneau dynamométrique de manière à combler
les jeux.
✓ Retirer les vis d’assemblage de la boite.
✓ Mettre en route, l’essai commence. Il faut en général relever la valeur
indiquée par l’anneau dynamométrique toutes les 15 secondes.
✓ L’essai peut s’arrêter automatiquement.
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Chapitre II Caractérisation des Matériaux
PROMOTION 2019
33
Chapitre II Caractérisation des Matériaux
Appareillage.
Appareillage spécifique.
✓ L’appareil spécifique à l’essai (oedomètre) comprend :
✓ Le bâti permettant d’appliquer les contraintes de chargement sur l’éprouvette.
✓ La cellule oedométrique.
✓ La dispositif d’application de la charge.
✓ Le système de mesurage.
Matériel complémentaire.
✓ Une balance.
✓ Une enceinte thermique ou une étuve de dessiccation à température réglable
de 50°C à 105°C.
✓ Les outils nécessaires au découpage et à la préparation des éprouvettes.
✓ Un chronomètre donnant la seconde.
Mode opératoire.
✓ Préparation des plaques drainantes.
✓ Tailler les éprouvettes.
✓ Introduire l’éprouvette dans la cellule.
✓ Placer la boite dans le bâti.
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Chapitre II Caractérisation des Matériaux
PROMOTION 2019
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Chapitre II Caractérisation des Matériaux
PROMOTION 2019
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Chapitre II Caractérisation des Matériaux
4.3. Choix du type de chaux : Pour le traitement des sols, toutes les chaux pulvérulentes,
qu'elles soient vives ou éteintes conviennent. Toutefois, s'il est nécessaire d'assécher le
sol pour se rapprocher des conditions optimales de réemploi, le choix de l'utilisateur
s'orientera vers la chaux éteinte qui permet de diminuer la teneur en eau du sol.
PROMOTION 2019 37
Chapitre III Etude Expérimentale
II. Identification de La chaux utilisée : La chaux utilisée dans cette étude est
une chaux éteinte (hydratée) produite par la société INTERCHAUX au Tunisie
(Fig3.1)
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38
Chapitre III Etude Expérimentale
Essais Résultat
Teneur en eau Naturelle Wnat = 44.39%
Analyse Granulométrique Teneur en fines (<80 μm) = 72.9%
Les Limites d’Atterberge WL = 49.53%
Wp = 38.37%
Ip = 11.17%
Valeur de bleu de méthylène VBS = 0.083
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39
Chapitre III Etude Expérimentale
IP % Classification
0–5 Non Plastique (Ferme)
5 – 15 Peu Plastique
15 – 40 Plastique
IP > 40 Très Plastique
• Indice d’Activité : L’activité d’une argile est égale au rapport entre son indice de
plasticité et la fraction d’argile présente dans un sol donné.
Ac = (Indice de plasticité) /(la fraction d’argile) = 0.14
Activité Dénomination
0 <Ac <0.5 Incatif
0.5 <Ac <0.75 Peu actif
0.75< Ac <1.25 Normal
1.25< Ac< 2 Actif
2 <Ac Très acvtif
Tableau 3.4 : Classification selon Ac
La valeur calculée de l’activité d’argile 0.14, cette valeur montre que l’Argile est
inactive.
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40
Chapitre III Etude Expérimentale
3.2 Classification du sol selon le GTR : L’utilisation des terres en remblai est
d’abord directement liée à leur classification et à leur comportement lors de leur
mise en place. Le GTR 2000 (Guide des Terrassements Routiers, Réalisation des
remblais et des couches de forme) et la norme qui en découle NF- P 11-300 [17]
(Juillet 2000) proposent une classification des matériaux utilisables dans la
construction des remblais et des couches de forme d’infrastructures routières. Ils
permettent de définir la classe du matériau à partir des résultats précédant.
3.3. Résultat d’essai Proctor sol naturel : Les résultats obtenus (Voir AnnexeB)
donne une teneur en eau optimale de 24.40 % et une masse volumique sèche 1.49
t/m3.
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41
Chapitre III Etude Expérimentale
1.5
1.48
1.4
la contrainte de cisaillement
1.2
1
0.8
(bars)
PROMOTION 2019
42
Chapitre III Etude Expérimentale
0.2
0.18
0.16
0.14
0.12
e
0.1
0.08 sol naturel
0.06
0.04
0.02
0
0.01 0.1 1 10
log σ'v
Figure 3.6 : Courbe de Compressibilité
Pc (bar) Cc(%) Cg(%)
3.87 16.51 2.16
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43
Chapitre III Etude Expérimentale
PROMOTION 2019
44
Chapitre III Etude Expérimentale
58
57
56
55
54
Wl [%]
53
52
51
50
49
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
50
40
Wp [%]
30
20
10
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
Figure 3.9 : Variation de limite de plasticité
1.4
1.2
1
Ic [%]
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
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45
Chapitre III Etude Expérimentale
12
10
Ip [%]
6
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
Caractéristiques de compactage
T
a Désignation Teneur en eau optimale Poids volumique sec
b (%) (T/m3 )
l 0% chaux 24.40 1.49
e 2% chaux 26.98 1.46
a
u 4% Chaux 31.40 1.41
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46
Chapitre III Etude Expérimentale
1.5
1.48
35
30
Woptm [%]
25
20
15
10
5
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
PROMOTION 2019
47
Chapitre III Etude Expérimentale
1.5
la chaux [%]
1
0% chaux
0.8
0.6 2% chaux
0.4 4% chaux
0.2
0
0 1 2 3 4
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48
Chapitre III Etude Expérimentale
Caractéristiques de Cisaillement
20
Angle de frottement [°]
15
10
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
0.7
0.6
la cohésion [bars]
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
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49
Chapitre III Etude Expérimentale
1.8
1.6
1.4
1.2
0% chaux
1
2% chaux
e
0.8
4% chaux
0.6
0.4
0.2
0
0.01 0.1 1 10
log σ'v
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50
Chapitre III Etude Expérimentale
2.5
Cg[%]
1.5
0.5
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
18
16
14
12
Cc [%]
10
8
6
4
2
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
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51
Chapitre III Etude Expérimentale
PROMOTION 2019
52
Chapitre IV Etude Comparative
Argile très
10 plastique
5 limon peu
plastique
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
Figure 4.1 : Evolution d’Indice de Plasticité de deux types de sol en
fonction du pourcentage d’ajout de chaux
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53
Chapitre IV Etude Comparative
1.5
la densité sèche[ t/m³]
1.48
1.46
1.44
1.42
0% Chaux
1.4
1.38 2% Chaux
1.36 4% Chaux
1.34
1.32
0 10 20 30 40
la teneur en eau [%]
1.5
1.45
1.4 0% Chaux
2% Chaux
1.35
4% Chaux
1.3
1.25
0 10 20 30 40
La teneure en eau [%]
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54
Chapitre IV Etude Comparative
Des différences de comportement des deux sols après traitement sont observées,
l’optimum Proctor se plaçant différemment par rapport à l’optimum Proctor du
sol naturel dans chacun des cas : sol A1 et le sol A3 manifestent une diminution
de masse volumique sèche optimale et une augmentation de la teneur en eau
optimale à (2 et 4%) de traitement. La masse volumique sèche optimale du sol
argileux A1 a subit une légère diminution de 1.49 t/m3 pour atteindre une
valeur de 1.41 t/m3 à 4% de traitement par la chaux. Par contre la masse
volumique sèche optimale du sol A3 a marqué une importante diminution de
1.51 t/m3 pour atteindre une valeur de 1.39 t/m3 à 4% de traitement par la
chaux.
Alors que pour la teneur en eau optimale des deux sols on note plutôt une faible
évolution à la hausse de la teneur en eau optimale similaire pour les deux types
de sols A1 et A3.
1.52
1.5
la densité séche [t/m³]
1.48
1.46
1.4
1.38
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
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55
Chapitre IV Etude Comparative
35
25
20
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
1.8
1.6
1.4
1.2
cisaillement[bars]
la contrainte de
1
0.8 0% chaux
0.6 2% chaux
0.4 4% chaux
0.2
0
0 1 2 3 4
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56
Chapitre IV Etude Comparative
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57
Chapitre IV Etude Comparative
0.8 4% chaux
0.6
0.4
0.2
0
0.01 0.1 1 10
log σ'v
PROMOTION 2019
58
Chapitre IV Etude Comparative
1.6
1.4
1.2
1
0% Chaux
0.8
e
2% Chaux
0.6 4% Chaux
0.4
0.2
0
0.01 0.1 1 10
log σ'v
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59
Chapitre IV Etude Comparative
40
35
30
25
Cc [%]
20
Argile très pastique
15
10 Limon peu plastique
5
0
0 1 2 3 4 5
la chaux [%]
PROMOTION 2019
60
Chapitre IV Etude Comparative
1- L’évolution des limites d’Atterberg , révèlent des changements notables dans les
caractéristiques physiques des deux sols, qui se traduisent par une réduction de
l’indice de plasticité et augmentation d’indice de consistance en fonction du
pourcentage d’ajout de chaux (2% ,4%).
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61
Chapitre IV Etude Comparative
4- Les essais œdométrique ont été effectués sur les deux types de sol avec le même
pourcentage d’ajout de chaux.
Coefficient de gonflement Coefficient de compressibilité
« Cg » « Cc »
Sol de classe A1 De (0 à 2)% : ↓ 0.83 % De (0 à 2)% : ↓ 4.13%
De (0 à 4)% : ↓ 1.83 % De (0 à 4)% : ↓ 5.15%
Sol de classe A3 De (0 à 2)% : ↓ 6.31% De (0 à 2)% : ↓ 1.21%
De (0 à 4)% : ↓ 7.86 % De (0 à 4)% : ↓ 5.75%
Tableau 4.5: Pourcentage de changement de caractéristique œdométrique
des sols traités
La chaux réduit le gonflement et la compressibilité pour toutes les proportions
d’ajout utilisées pour les deus types de sol. Mais on peut dire que l’amélioration
par la chaux est plus efficace pour le sol A3 que A1
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62
Conclusion Générale
La stabilisation des sols fins a été étudiée par un grand nombre de chercheurs.
Beaucoup de méthodes et d’appareillages ont été mis au point, pour avoir des
solutions qui minimisent les problèmes de ces sols fin. Le choix des techniques de
stabilisation les plus utilisées dépend de plusieurs paramètres tels que : les
considérations économiques, la nature du sol à traiter, la durée de l’opération, la
disponibilité des matériaux à utiliser ainsi que les conditions d’environnement.
Une étude a été effectuée est basée sur l’effet de la chaux à deux
concentrations sur deux types de sols fin. L’objectif de ce travail était de rechercher
les caractéristiques physiques et mécaniques d’un matériau limoneux et argileux avant
et après traitement et de les valoriser. Sur la base des résultats obtenus sur nos sols et à
la lumière des interprétations de ces résultats, l’amélioration des caractéristiques des
sols traités par rapport à celles des sols non-traités a été démontrée :
I
N° de la tare FG B
P.H+tare 239.34 250.04
P.S +tare 185.50 193.00
P.tare 26.70 26.69
P . eau 53.84 57.04
P.sol sec 98.8 166.31
Teneur en eau (%) 54.49 34.29
Moyenne 44.39
II. 2% Chaux :
Détermination de la Densité sèche ɣd :
III. 4% Chaux :
Détermination de la Densité sèche ɣd :
Nombre d'essai Essai 01 Essai 02 Essai 03 Essai 04
pourcentage d'eau 28 30 32 34
ajouté (%)
poids d'eau ajouter 546 585 624 663
(g)
poids sol humide + 4034.7 4078.6 4099.5 4085.0
moule (g)
poids du moule (g) 2362.8 2362.8 2362.8 2362.8
poids sol humide (g) 1671.9 1724.8 1736.7 1722.2
Volume du moule 947.4 947.4 947.4 947.4
(cm3)
WL
Nombrede coupe 16 24 33
Nombre de la tare 22 29 w 39 f 23
P. sol humide +tare 15.215 15.905 14.166 15.058 14.834 13.192
(g)
P. sol sec + tare (g) 13.923 14.513 12.843 13.719 13.460 12.064
P. de la tare (g) 11.426 11.818 10.169 11.024 10.080 9.706
P. de l'eau (g) 1.292 1.392 1.323 1.339 1.374 1.128
P. de sol sec (g) 2.497 2.695 2.674 2.695 2.88 2.358
Teneur en eau (%) 51.74 51.65 49.25 49.8 47.71 47.48
W(%) 51.70 49.57 47.78
WL = 51.70
WL
Nombrede coupe 15 25 32
Nombre de la tare 1 2 3 9 3G 220
P. sol humide +tare 25.1 23.4 22.4 24.9 34.1 29.5
(g)
P. sol sec + tare (g) 20.4 19.3 17.8 20.1 27.7 24.6
P. de la tare (g) 12.2 12.0 9.3 11.2 15.9 15.3
P. de l'eau (g) 4.7 4.1 4.6 4.8 6.9 4.9
P. de sol sec (g) 8.2 7.3 8.5 8.9 11.8
Teneur en eau (%) 57.1 56.16 54.17 53.93 54.23
W(%) 56.74 54.05 53.36
WL = 54.71
La moyenne % 46.60
I. 0% Chaux :
N°de la P.H+tare P.S+tare P.tare P.eau P.S W(%)
tare (g) (g) (g) (g) (g) (g)
333 74.04 65.45 28.77 8.59 36.68 23.41
e 0.172 0.16 0.156 0.148 0.132 0.108 0.088 0.072 0.06 0.064 0.072 0.084
II. 2% Chaux :
N°de la P.H+tare P.S+tare P.tare P.eau P.S W(%)
tare (g) (g) (g) (g) (g) (g)
363 118.9 99.6 29.5 19.3 70.1 27.53
e 0.841 0.825 0.823 0.815 0.807 0.791 0.777 0.771 0.759 0.763 0.771 0.779
III. 4% Chaux :
N°de la P.H+tare P.S+tare P.tare P.eau P.S W(%)
tare (g) (g) (g) (g) (g) (g)
34 130.2 112.0 58 18.2 54.0 33.70
e 1.728 1.720 1.716 1.708 1.704 1.684 1.652 1.642 1.644 1.650 1.652 1.654
2% chaux
Contrainte normal (bars) 1 2 3
Contrainte de cisaillement 0.52 1.06 0.72
(bars)
4 % Chaux
Contrainte normal (bars) 1 2 3
Contrainte de cisaillement 1.46 2.31 1.80
(bars)