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Présenté par :
Samou Djemaa
BenyahiaDjemaa
qui nous avons favorablement aidé par ses conseils et ses orientations très
précieuses.
Merci également à l’ensemble des enseignants de la faculté des sciences de l’ingénierie
Merci à tous
الملخص
وظزا نرُفز انمُاد انمحهيح في مىطقً ادرار َ قظذ ذثميه ٌذي انمُاد في اطار انثىاء َانمساٌمح في ذخفيض
انركانيف انمزذثطح في اوجاس انمثاوي انعامح قمىا تذراسح ٌذي انمُاد انمحهيح انمُجُدج مجاوا في مىطقرىا الدراجٍا
.في اوجاس انمثاوي انقهيهح انركهفح
دراسرىا خظظد إليجاد انخظائض انميكاويكيح َانفيشيائيح تٍذف طىع نثىاخ انرزتح انمضغُطح َانثحث عه
انخظائض انذويا نٍذف اسرعمانٍا َانري ذرالئم مع انُسظ انخارجي انخاص تمىطقرىا َمه ٌىا قمىا تانرجارب
. انقاوُويح عهى خالئظ رمم َطيه ثم ضغطد تىسة مرفاَذح تكميح مه انماء
َفي االخيز ذحظهىا عهى ورائج مشجعح السرعمال ٌذي انمُاد انمحهيح في اطار انثىاياخ انظحزاَيح حيث ان
مه انطيه اظٍز ورائج جيذج75%َ مه انزمم25% انخهيظ دَ وسة
الكلمات المفتاحية
انمُاد انمحهيح _انطيه – نثىاخ انرزتح انمضغُطح –انخظائض انميكاويكيح
Abstract
The availability of local materials in the area of Adrar and inadvertently valuation of
these materials and to contribute to the reduction of construction costs, we studied this
material in terms of mechanical properties in order to make the compressed blocks of
soil in good mechanic characteristics and a good stability.
Our investigation was made with addition to the studded clay a local sand in varying
proportions of (from 25% to 40%). The quantity of mixing water was optimized. We
follow the piece to complete curves obtained in the same laboratory characteristics
were 25% sand and 75% clay figure given greater résistance.
Keywords
Local materials- clay _ the compressed blocks of soil_ mechanical properties
Résumé
I-1 Introduction…………………………………………………………………………… 3
I-2-De l‟universalité des architectures de terre …………………………………………. 4
I.2.1 Espace universalité ……………………………………………………………… 4
I.2.2 La terre en tant que matériau …………………………………………………… 5
I.2.3 Architecture de terre en Afrique ……………………………………………….. 5
I.2.4 Architecture de terre en Amérique ……………………………………………… 6
I.2.5 Architecture de terre en Asie …………………………………………………… 6
I.2.6 Architecture de terre en Europe ………………………………………………… 6
I.2.7 L‟Oasis Rouge „‟Timimoune‟‟ …………………………………………………. 7
I.2.8 L‟hôpital régionale dans la ville d‟Adrar ……………………………………… 7
I.3 Technique de construction en terre …………………………………………………. 8
I.3.1 Le Pisé …………………………………………………………………….. 8
I.3.2 L‟Adobe …………………………………………………………………….. 10
I.3.3 Le Torchis ……………………………………………………………………. 11
I.3.4 La bauge …………………………………………………………………….. 11
I.3.5 Le bloc de terre comprimée (BTC) ………………………………………….. 11
I.3.5.1 Production des blocs de terre comprimée ……………………………… 12
I.3.5.2 Les avantages et les inconvénients d‟utilisation des briques en terre …… 13
I.3.5.3 Diversités des produits de terre comprimée …………………………….. 15
I.3.5.4 La construction en bloc de terre comprimée dans le monde ………… 17
I.4 Rappelle sur le sol argileux ………………………………………………………… 18
I.4.1 Introduction …………………………………………………………………. 18
I.4.2 Définitions …………………………………………………………………… 18
I.4.3 Structure des argiles ………………………………………………………...… 18
I.4.4 Principe catégorie de minéraux argileux ………………………………………. 21
I.5 Conclusion ………………………………………………………………………….. 23
II.1 Introduction………………………………………………………………………… 25
II.2 caractérisation des matériaux ……………………………………………………… 25
II.2.1 Echantillonnage …………………………………………………………………. 25
II.2.1.1 Argile ……………………………………………………………………… 25
II.2.1.2 Sable ………………………………………………………………………. 25
II.2.1.3 l‟Eau …………………………………………………………………….. 26
II.3 caractérisation physico-chimique des matériaux ……………………………….. 26
II.3.1 L‟argile …………………………………………………. ……………….. 26
II.3.1.1 caractérisation physique ……………………………………………… 27
II.3.1.1.1 la masse volumique des grains solide ……………………………. 27
II.3.1.1.2 Analyse granulométrique par sédimentométrique ………………. 28
II.3.1.1.3 Les limite d‟Atterberg…………………………………………… 30
II.3.1.2 Caractéristique mécanique ……………………………………. ……. 37
II.3.1.2.1 Essai Proctor……………………………………………… …... 37
II.3.1.2.2 Essai oedométrique ……………………………………………. 39
II.3.1.3 caractérisation chimique ……………………………………………… 42
II.3.1.3.1 Essai au bleu de méthylène ……………………………………… 42
II.3.2 Sable ……………………………………………………………………… 43
II.3.2.1 Equivalent de sable …………………………………………… ….. 43
II.3.2.2 Analyse granulométrique …………………………………………. 45
II.3.2.3 la masse volumique (apparente et absolue)……………………….. 48
II.4 conclusion ………………………………………………………………………... 51
III.1Introduction …………………………………………………………………….. 53
III.2 Les procédés de stabilisation …………………………………………………... 53
III.2.1 La stabilisation mécanique. ………………………………………………... 53
III.2.2 La stabilisation physique………………………………………………….. 53
III.2.3 La stabilisation chimique ………………………………………………… 53
III.3.Optimisation de la teneur en eau ……………………………………………….. 54
III.3.1 Préparations des mélanges ……………………………………………….. 54
III.3.2 Confection des éprouvettes ………………………………………………. 54
III.3.3 Propriétés mécanique ……………………………………………………. 55
III.3.3.1 Essai de compression simple ………………………… ………………. 55
III.3.4 Codification des mélanges ………………………………………………. 56
III.3.5 Résultats et interprétations ……………………………………………….. 56
III.4 Présentation des résultats des écrasements ……………. ………………………… 58
III.5 Conclusion. …………………………………………………………………….. … 63
Conclusion générale…………………………………………………………………65
Références bibliographique
Les annexes
Chapitre I
Chapitre II
Figure II-1 Le gisement du sable des dunes d‟Adrar (Bouda El Mansour)………………………. 25
Figure II-2 Courbe d‟analyse granulométrique par Sédimentométrie……………………………. 30
Figure II-3 Courbe de la limite de liquidité …………………………………………………… 32
Figure II-4 Classification des sols fins sur le diagramme de Casagrande ………………………. 32
Figure II-5 Courbe Proctor et les défirent degré de saturation…………………………………… 39
Figure II-6 Courbe de compressibilité …………………………………………………………. .. 41
Figure II-7 Courbe d‟Analyse granulométrique …………………………………………………. 47
Chapitre III
Tableau I-1 Présente les avantages et les inconvénients des différentes techniques …................ 14
Tableau I-2 Comparaison des surfaces de murs réalisables en une journée par les trois
techniques…………………………………………………………………………… 15
Chapitre II
Chapitre III
Enfin, la conclusion générale est une synthèse des résultats obtenus décrits aux chapitres
précédents.
Chapitre I
Etude théorique et
bibliographique
I -1 Introduction
La terre crue est utilisée pour la construction de bâtiments depuis les temps les plus
reculés, comme en témoigne l'habitat traditionnel en de nombreux points de notre planète.
Après avoir été abandonnée et oubliée avec l'avènement des matériaux de construction
industriels, en particulier le béton et l'acier, elle fait aujourd'hui l'objet d'un regain d'intérêt
dans les pays en développement comme dans les pays industrialisés. Ce matériau, souvent
critiqué pour sa sensibilité à l'eau et son manque de durabilité, présente dans sa forme actuelle
de nombreux avantages pour la construction de logements durables, confortables et
économiques.[1]
Les premiers éléments de construction préfabriqués utilisés par l'homme étaient des briques
moulées en terre crue appelées "adobes". Les adobes possèdent une structure interne solide.
On peut les utiliser dans la réalisation de structures porteuses, pour les cloisons intérieures, la
réparation de toutes les techniques de construction en terre et le remplissage des colombages.
Les briques crues "extrudées" sont des briques destinées à être cuites, retirées de la chaîne de
production avant le passage au four. On les utilise uniquement en intérieur pour construire des
murs de refend, des cloisons et des parois non soumises à des efforts statiques. Comme les
adobes et les BTC, grâce à leur forte densité, elles servent d'accumulateur thermique : elles
absorbent l'énergie solaire pendant la journée et la restituent plus tard. Ces matériaux sont mis
en œuvre selon les techniques de maçonnerie traditionnelles. La fabrication des adobes, des
briques extrudées et du mortier de terre nécessite peu d'énergie et respecte l'environnement[.2]
Figure I.1 Distribution des constructions en terre dans le monde. [ 3]
Ce premier sous espace a pour objectif de montre que les architecteur de terre sont
universelles. Qu‟elles ne sont ni une spécificité algérienne, ni une spécificité africaine,
qu‟elles existent depuis toujours et sur tout les continent, et que leur ancienneté est la preuve
de leur durabilité et par conséquent de leur fiabilité.
*une maquette de la grande mosquée de Djenné qui est le plus grand édifice au monde bâti en
terre crue ;
*Un film d‟animation qui présent le relevé au scanner laser 3D d‟un monument historique
algérien bâti en terre, l‟oasis rouge de Timimoune, et de écrans tactiles qui permettent une
visite virtuelle de cet édifice. [ 4]
I.2.2 la terre en tant que matériau :
La terre , la matériau le plus abondant sur la planète a long tems été le matériau de
construction privilégie de l‟homme les recherches archéologiques ont démontré son
utilisation et sa diffusion planétaire a partir des foyer de civilisation et la majorité des régions
du monde ont conservé une culture vivante des architecture de terre jusqu'à des temps très
proche
la matériau terre est resté la matériau de construction le plus employé dans le monde jusqu'à a
la fin du 19émé siècle, au début du 20éme ;de nombreux facteurs poussent a la diminution
progressives de l‟emploi de ce matériau, a leur tète l‟industrialisation des modes des
production de l‟espace bâti généré par l‟urgent de reconstruction imposées par les deux
guerres mondiale
La cours effrénée et aveugle vers la modernisation qui s‟empare du monde a partir des années
1960 pousse à la standardisation de l‟architectures et induit une dévalorisation universelle des
architecture traditionnelle, au premier rang desquelles figurent les architectures de terre.
Il n‟en reste pas moins qu‟on estime qu‟on estime qu‟aujourd‟hui encore, un tiers de
humanité vit dans un habitat construit en terre.
Les architectures de terre ne sont pas, comme beaucoup auraient tendance à le croire
aujourd‟hui, une spécificité africaine ou du monde sous développé. Elles ont été et restent
présentes dans toutes les régions du monde .de l‟Europe à l‟Asie, de l‟Afrique aux Amériques
un imposant patrimoine bâti en terre garde la mémoire de la période faste de ces architectures
[4].p23
Photo I.1 Grande mosquée de Djenné, Mali Photo I.2 Mosquée yunis, Ghadames, Lybie
I.2.4 Architecteur de terre en Amérique
Photo I.3 Centre historique de Barichara , Colombie Photo I.4 Raquchi-cusco, Pérou
Photo I.6 Château, France (Thierry JOFFROY) Photo I.7 Gozo, Malte (Saverio MECCA)
I.2.7 L’Oasis Rouge ‘’Timimoun’’
Initialement constant par une mission coloniale pour des besoins strictement d‟intendance
militaire, ce remarquable édifice est l‟ouvre d‟un urbaniste du génie militaire français le
capitaine ATHENOUR, auquel on doit également la splendide et monumentale porte bâti en
1925 et qui jouxte la mairie de Timimoune : Bâb Essoudan
A l‟intérieure.les murs du vestibule ainsi que ceux du couloir sont entièrement décorés de
motifs géométrique ou en arabesques sculptés dans une pate d‟argile .ces bas-reliefs
décoration murales qui utilisent des motifs Berbères Zénètes typiques de la région du
Gourara ont été réalisés par un artisan local, Amirouche, surnommé Ban Salem.
Fermé de 1999 à 2001 pour travaux de restauration, le bâtiment est, depuis, affecté au centre
de rayonnement culturel de Timimoune .ce chef d‟ouvre architectural est avec Bâb Essoudan,
le dernier témoin du style néo-Soudanais. [4]
En 1943, l'architecte Michel Luyekx édifie en pisé un hôpital régional dans la ville D‟Adrar,
au Sahara algérien (photo I.9). Ce vaste ouvrage constitue le premier exemple majeur de
bâtiment public moderne en terre. [2]
Photo I.9. Hôpital régional dans la ville d'Adrar, au Sahara algérien
I.3.1 Le pisé : est une technique de construction en terre crue qui consiste à réaliser des murs
monolithique porteurs en compactant progressivement dans des branche ou coffrage des
couche superposées de terre .
Le compactage est réalisé manuellement par le maçon a l‟aide d‟un pilon appelé dame ou
passoir.[4]
Le mode de production du pisé est d'un principe assez simple : la terre est déversée dans un
coffrage puis compactée. Cette simplicité peut néanmoins être contrariée si l'on ne dispose pas
d'une bonne terre à pisé, si l'on compacte à une mauvaise teneur en eau, si les coffrages sont
mal conçus ou l'organisation générale de la production inadaptée. La période de production
du pisé est étroitement liée aux conditions météorologiques des zones climatiques. En effet,
sous climat tempéré ou continental, on évite de construire en pisé pendant les périodes de gel
(hiver) et les périodes de pointe de chaleur estivale.
I.3.2 Adobe : La brique d'adobe est un mélange d'argile, d'eau et de débris végétaux comme
de la paille, des copeaux de bois, de la sciure, du chanvre ou encore des poils d'animaux. Ils
sont coulées dans un cadre ouvert, un rectangle dont les dimensions est en général de
10x25x36 cm bien que l'on rencontre d'autres tailles. Le moule est retiré, et la brique est mise
à sécher au soleil pendant environ 15 jours , puis elles sont tournées sur leur tranche pour
terminer le séchage. les briques peuvent être placées à l'ombre pour éviter l'apparition de
fissures. [4]
On distingue deux principaux modes de production des adobes, l'un manuel et l'autre
mécanisé traduisant un mode de production traditionnel et un mode de production
industrialisé (modernisé).
• Mode artisanal et manuel de fabrication de briques ou de blocs dans des moules de bois ou
de métal,
Photo I.13 : Mode artisanal pour la Photo I.14 : Mode industrialisé pour la
fabrication de briques (Adobe) la fabrication de brique (Adobe)
I.3.3 Le torchis,
Le torchis est une technique de construction qui
consiste à réaliser des murs de remplissage en
terre crue sur des ossatures porteuses en bois. Ces
murs sont constitués en apposant un mélange de
terre argileuse et de fibres sur les deux faces de
panneaux ajourés , arrimés à la structure porteuse
en bois et constitués d‟un treillis de fines branches
de bois souple.[4]
Mode d’emploi
Redécouvrir les gestes et la manière d‟un matériau d‟exception…Aujourd‟hui encore le
torchis garnit ou recouvre entièrement de très nombreuses maisons construites selon le
principe du colombage. Pour entretenir et restaurer ce matériau fait d‟argile et de fibres,
écologique s‟il en est, il faut renouer avec une connaissance fine des composants naturels, et
la Maîtrise de gestes ancestraux. Cette deuxième édition fait le point sur les Solutions prêtes à
l‟emploi, pour l‟intérieur comme pour l‟extérieur, plus Simples mais toujours respectueuses
de l‟environnement. [7]
I. 3.4.Bauge:
Est une technique de construction qui consiste à
réaliser des murs monolithiques en Forman puis en
empilant des mottes de terre en couche horizontales
superposées. Cette technique permet de modeler des
murs porteurs sans l‟aide de moules ni de coffrage.
[4]
Photo I.17 La presse de BTC Photo I.18 serrés de (BTC) sécher au soleil
Les avantages
Les avantages du point de vue environnement sont :
- La terre absorbe et restitue l‟humidité.
- La terre régule la température par inertie thermique.
- La terre est un très bon isolant phonique.
Les Avantages écologiques sont :
- La terre utilise peu d‟eau en phase de transformation
- La terre est une ressource locale abondante et renouvelable.
- La terre à des vertus thérapeutiques, soigne les affections de la peau, détruit
- Les bactéries et les acariens.
- La construction en terre crue n‟utilise que 3% de l‟énergie employée dans une construction
en béton. [5 ] [6 ]
Le tableau I-1 suivant présenté les avantages et les inconvénients des déférents techniques
de construction de terre :
Tableau I.1- les avantages et les inconvénients des différentes techniques.
Avantages Inconvénients
très sensible à la pluie, a
l‟humidité et au mécanisme gel-
mur solide et autoporteur dégel
Formation pratique
le pisé très bon isolant phonique indispensable pou r les autos
constructrices
mauvais isolant pour les rebords
de fenêtre.
D'après les recommandations officielles, la résistance de tous ces murs est suffisante pour une
construction d'un seul niveau, en mur de 40 cm d'épaisseur.
Reste la question des temps de mise en oeuvre, qui diffèrent beaucoup selon la technique
utilisée.
Tableau I.2. Comparaison des surfaces de murs réalisables en une journée par les trois
techniques
Le pisé apparaît ainsi comme le procédé le plus rapide, mais il faut lui mettre en balance le
dernier point du tableau : difficulté et savoir-faire. Pour notre cas, on a retenu le procédé en
briques compressées. Quelque soit la technologie retenue, l'important est de définir des
solutions simples et de réaliser une construction durable et de qualité. . [2]
A. Blocs pleins
Ils sont principalement de forme prismatique (parallélépipèdes, cubes, hexagones multiples,
etc.). Leur usage est très varié.
C. Blocs alvéolaires
Ils présentent l'avantage d'être légers mais exigent des moules assez sophistiqués ainsi que des
pressions de compression plus forte que la normale.
D. Blocs à emboitements
Ils peuvent éventuellement permettre de se passer de mortier mais exigent des moules assez
sophistiqués et en général des pressions de compression plus ou moins élevées.
E. Blocs parasismiques
Leur forme améliore leur comportement parasismique ou permet une meilleure intégration de
systèmes structuraux parasismiques : chainage par exemple.
F. Blocs spéciaux
Les blocs sont fabriqués exceptionnellement pour une application spécifique
Plusieurs constructions ont été réalisées en blocs de terre comprimée à travers les quatre coins
du monde, profitant des avantages de cette technique moderne, que ce soit sur le plan
économique, écologique, esthétique, thermique et environnemental. On peut citer ici quelques
exemples fascinants :
Photo I.21 Maison palmier à Marrakech, Photo I.22 Domaine de la terre, l‟Isle d‟Abeau, F
Maroc
I.4.1 Introduction :
Les argiles sont utilisées par l‟homme depuis la nuit des temps . Leur emploi, par exemple
pour la fabrication de briques de terre crue, de pisé, de tablettes d‟argile ou de récipient a
contribué au même titre que l‟agriculture au développement des premières civilisations.
Aujourd‟hui elles sont employées aussi bien comme constituant mineur (peintures, matières
plastiques, cosmétiques, produits pharmaceutiques…) que comme matière première
majoritaire. Les matières premières argileuses naturelles sont généralement des mélanges
Hétérogènes de minéraux dont une partie au moins est constituée de phyllosilicate(s). Au
cours d‟un traitement thermique, ces matériaux subissent des transformation
physicochimiques qui entraînent à la fois une modification de la structure cristalline des
différentes phases (dés hydroxylation, amorphisation, cristallisation, transformation
allotropique, Décarbonatation, etc.) [8]
Désigne tout matériau naturel, composé de grains fins, qui passe à l‟état plastique en présence
de teneurs en eau appropriées et durcit par séchage ou par chauffage, la plasticité étant
l‟aptitude du matériau à acquérir et conserver toute forme possible au façonnage. Les
particules d‟argile sont des aluminosilicates plus ou moins hydratés dont la structure est
constituée d‟un empilement de feuillets. Ces minéraux argileux appartiennent en majorité au
groupe des phyllosilicates. Une matière première argileuse naturelle renferme aussi des
minéraux non argileux, dits accessoires, et/ou de la matière organique.
Les particules d'argile sont formées d'un empilement de feuillets qui sont constitués par
L‟association de deux unités structurales de base, ces feuillets sont formés par la juxtaposition
des couches structurales tétraédriques (silice) et octaédriques (aluminium). Les couches
structurales sont à leur tour formées d'unités structurales de base par empilement d'ions ou
d'hydroxydes en disposition hexagonale ou compacte
Le 2ème arrangement qui s'applique exclusivement aux ions oxygènes est obtenu à partir
du précédent en retirant une sphère sur deux tous les deux rangs, comme on peut le constater,
Chaque cavité est limitée par 6 sphères, on pourrait y situer un hexagone, on l'appelle parfois
un plan hexagonal (Figure I.2). En superposant un plan hexagonal et un plan compact on
obtient des tétraèdres et si on dispose de deux plans compacts on forme un octaèdre.
L'empilement des plans hexagonaux et des plans compacts, dont le nombre est constant et
qui forme le feuillet est la base de la constitution de la structure des minéraux argileux. Il
existe plusieurs grands groupes de minéraux argileux, parmi eux, trois sont définis par
l'épaisseur de leurs feuillets, chacun correspondant à l'empilement d'un nombre variable de
couches d'oxygènes et d'hydroxyles.
Les types à 7Å sont formés de trois plans, un hexagonal et deux compacts, ils
appartiennent à la série 1/1.
Les types à 10Å constitués également par deux plans compacts et deux plans
hexagonaux, ils appartiennent à la série 2/1.
Enfin, un groupe de minéraux de 14Å est constitué par un ensemble de quatre plans
d'hydroxyles compacts (deux couches tétraédriques et deux couches octaédriques). Cette
classification est couramment utilisée.
A une couche d‟octaèdre encadrée par deux couches tétraédriques, les feuillets
d‟équidistance 10 Å sont assez fortement liés les uns aux autres par des ions potassium(K+),
L‟équidistance est donc constante. Les propriétés sont intermédiaires entre celles de la
kaolinite et celles de la montmorillonite.
A une couche d‟octaèdre encadrée par deux couches tétraédriques, les feuillets, épais de 10 Å,
sont très faiblement liés les uns aux autres ; aussi des couches d‟eau peuvent se fixer entre les
feuillets, l‟épaisseur de ces couches pouvant atteindre 9 Å. Ce matériau est donc gonflant. La
montmorillonite peut exister sous la forme de cristaux isolés épais de 10 Å. Pour la
vermiculite, l‟absorption d‟eau est limitée à 2 couches de molécules d‟eau [8]. La formule
générale de la montmorillonite est la suivante
I.5 Conclusions
Cette étude bibliographique, nous a permis d‟étudier tous types de briques en terre existants
dans le domaine de construction à savoir : les briques cuites, les briques crues, ainsi que leurs
développements dans l‟histoire de la construction. Sur la base des différentes procédures des
fabrications
En effet, chaque type de brique peut présenter des avantages et des inconvénients. En se
basant sur les caractéristiques précédentes ; notre travail de recherche consiste à étudier le
brique de terre comprimer et stabilisée Quel que soit le secteur d‟utilisation, la brique donnes
de bons résultats et a des plusieurs avantage par rapport au béton.
Chapitre II
II.2.1.2 Sable
Le matériau utilisée dans notre étude est le sable de dune Bouda. le gisement se trouve
à 20 Km à l‟Ouest de la ville d‟Adrar (Route Nationale 6), voir figure II.1
II.3.1 L’Argile
II.3.1.1 Les caractéristiques physiques :
II.3.1.1.1 Poids volumique des grains solides : Norme NF P94-054
Définition :
Le poids volumiques des particules solides du sol (s) en g/cm3 est le rapport de la masse
de ces particules solides (Ws) par leur volume absolu (Vs).
Principe de la mesure :
Le poids spécifique des particules solides est obtenue par pesage le volume est mesuré
au pycnomètre. (Voir photo II.1)
Photo-II.1 Représentation de l’essai du poids volumique des grains solides
Le poids spécifique des grains solides (s ) est donné par la relation suivant :
𝒘𝒔 𝒘𝟑−𝒘𝟏 ∗ ɣ𝒘𝑻°𝑪 s
s = = Avec Gs=
𝑽𝑮𝒔 𝒘𝟐−𝒘𝟏−𝒘𝟒−𝒘𝟑 ɣ𝑾 à 𝟒°𝒄
Les résultats des essais des poids volumiques d‟agile et du sable de dune est résumé dans le
tableau suivant :
Tableau II.2. Résultat d‟essai poids spécifique des grains solide de sable et d‟argile
Le principe de l’essai
L‟essai est fondé sur la loi de Stockes ou la vitesse de sédimentation des particules en
suspension dans un milieu dépend de leurs diamètres.
Mode opératoire
L'analyse par sédimentation est un essai géotechnique qui complète l'analyse
granulométrique par tamisage. Les particules inférieures à 80 µm séparées du reste du sol par
tamisage sont mises en suspension dans de l'eau additionnée d'un défloculant. Les particules
sédimentent à différentes vitesses en relation avec leur taille. Au moyen d'un densimètre est
mesurée l'évolution dans le temps de la masse volumique de la solution et la profondeur
d'immersion de l'appareil. La distribution pondérale de la taille des particules est calculée à
partir de ces données.
Principe de calcule
Le pourcentage des particules qui sont en suspension est donné par la relation suivant
𝐕𝐒 𝛒𝐬
𝐏 = 𝟏𝟎𝟎 ∗ ∗ ∗ 𝛒𝐰 (𝐑𝐭 − 𝐑𝐁)
𝐦 𝛒𝐬 − 𝛒𝐰
Avec :
Le diamètre des particules qui sont en suspension est donné par la relation
𝐇𝐭
D =F×
𝐭
Le tableau II.4. Montre les détails des mesures et ainsi que les interprétations.
90
Pourcentage des particules P%
80
70
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001
A partir de la figure II.2, nous remarquons qu‟on est en présence d‟un sol fin
puisque de 80% des éléments ont un diamètre inférieures à 80µ, avec les éléments
inférieurs à 2 est 42%.
Définition
La limite de liquidité WL est la teneur en eau (exprimée en %) d‟un sol remanié
caractérisant la transition entre un état liquide (le sol est humide et déformable) et un état
plastique qui correspond à une fermeture en 25 chocs. Si l'on étudie expérimentalement la
relation qui lie le nombre de chocs N à la teneur en eau W(%)
Mode opératoire
Pour déterminer la limite de liquidité, on étend sur une coupelle une couche du
matériau dans laquelle on trace une rainure au moyen d'un instrument en forme de V
On imprimât la coupelle des chocs semblables en comptant le nombre de chocs
nécessaires pour fermer la rainure sur 1cm, on mesure alors la teneur en eau de la pâte.
Les résultats des limites de liquidité trouvés sont récapitulés dans le tableau suivant :
teneur en eau W%
82
81
80 teneur en eau %
79
78
77
76
0 10 20 30 40
Nomber de coupe
Définition
Par définition, la limite de plasticité WP est la teneur en eau d‟un sol remanié
caractérisant le transition entre un état plastique et un état solide.
Mode opératoire
Pour déterminer la limite de plasticité, on roule l'échantillon en forme de cylindre
qu'on amincit progressivement . La limite de plasticité est la teneur en eau du cylindre
qui se brise en petits tronçons de 1 à 2 cm de long au moment où son diamètre atteint
3 mm. ll faut donc réaliser des rouleaux de 3 mm de diamètre sans pouvoir faire de
rouleaux plus fins. On exécute en général deux essais pour déterminer cette limite.
chiffre de terre F 5 4
poids totale 28,4 17,2 19,2
humide (Sol +
terre)(g)
poids totale sec 28,1 16,8 18,7
(Sol+terre)(g)
poids de la 27 15,5 17,6
terre(g)
poids de eau(g) 0,3 0,4 0,5
poids sec (g) 1,1 1,3 1,1
teneur en eau 27,27 30,76 45,45
(g)
D‟après le tableau (II-6) en déduit que la limite de plasticité est la moyenne des trois
teneurs en eau Wp=34.49%.
Ip = 80 – 34.49= 45.81%
Suivant la valeur l‟indice de plasticité, les sols peuvent se classer comme suit, voir tableau
II.7 :
A l‟aide de tableau II.7 de comportement plastique cette Argile est le suivant les normes
est le sol très plastique.
Atterberg (1973) classifie la plasticité des argiles en trois niveaux comme montrés dans le
tableau II.8. suivant :
Pour déterminer les états des argiles utilisées, portant les résultats obtenus sur le
diagramme de Casagrande (Figure II.4) en fonction de la limite de liquidité et
l‟indice de plasticité.
Figure II.4 : Classification des sols fins sur le diagramme de Casagrande [8]
Avec :
At: argiles très plastiques.
Ap : argiles peu plastiques.
Lt : limons très plastiques. Argile Adrar
Lp : limons peu plastiques.
Nous remarquons d‟après la figure II.4 que l‟argile est de consistante très plastique
𝑾L−W
II.3.1.1.3.4 L’indice de consistance: IC = 𝑰𝒑
Avec :
Par rapport au tableau II.10, on peut connaître l‟activité de notre argile à une activité normale
Tableau II.11. : Activité des différents minéraux (Skempton, 1953 et Mitchell, 1976) [11]
Minéral Activité
Montmorillonite Na 4–7
Montmorillonite Ca 1,5
Calcite 0,2
Quartz 0
La limite de retrait représenteur en eau du passage de l‟état solide avec retrait à l‟état
solide sans retrait
La limite de retrait WR, est une valeur obtenue à partir d‟un échantillon dont la teneur en eau
initiale est proche de celle de la limite de liquidité. La limite de retrait dépend de la teneur en
eau initiale (voir photo II.5).
Photo II.5 : Mode opératoire d‟essai la limite de retrait
Essai Vh Vd WR % WR moy%
1 16,55 7,19 17,50
2 16,22 7,29 21,34 19,34
Les résultants sur la limite de consistance de sol sont regroupés dans le tableau II.13
but de l’essai :
déterminer la teneur en eau optimale et la densité sèche maximale.
trace la courbe de Proctor [(δd/δw)=f(w)]
principe de l’essai :
La courbe Proctor présente une valeur maximale de la masse volumique du matériau sec qui
et obtenue pour une valeur particulière de la teneure en eau. ce sont ces deux valeur qui sont
appelées caractéristiques optimales de compactage Proctor normale ou suivant l‟essai réalise.
Les résultats de l‟essai sont présentés dans le tableau suivant II.13 et la figure II.7
pourcentage de l‟eau 16 18 20 22 24
à réaliser
approximativement%
poids d‟eau ajouté à 480 540 600 660 720
chaque compactage
poids totale humide Pth 3790,9 3880,1 4053,8 3952,9 3933,2
poids du moule Pt 2371,9 2371,9 2371,9 2371,9 2371,9
poids du sol humide ph=pth-pt 1419 1508,2 1681,9 1581 1561,3
poids du sol sec ps=ph/(1+W%) 1223,27 1278,13 1401,58 1295,9 1259 ,11
poids volumique sec δd=ps /v 1,289 1,347 1,47 1,36 1,32
chiffre de tare 4 7 O F B
poids total humide Pth 114 ,3 121,5 78,6 77,5 81,8
poids total sec Pts 100,1 105 68,7 66,2 69,8
poids de la tare Pt 14,2 14,6 10,05 10,1 9,95
poids de l‟eau pw=pth-pts 14,2 16,5 9,9 11,3 12
poids du sol sec ps=pts-pt 85,9 90,8 48,6 46 59,85
teneur en eau % w=pw/ps 16,53 18,17 20,37 24,56 24,04
teneur en eau
moyenne % 20,37
Tableau II.14 : Résultats d‟essai Proctor normal à déférents degrés de saturation
La teneure en 16 18 20 22 24
eau
(δd/δw)(g/cm3 1,28 1,34 1,47 1,36 1,32
(δd/δw)Sr75% 1,67 1,60 1,53 1,47 1,41
(δd/δw)Sr80% 1,71 1,64 1,57 1,51 1,46
(δd/δw)Sr100% 1,83 1,77 1,71 1,65 1,60
2
1,8
1,6
La densité sèche
1,4
1,2 (δd/δw)(g/cm3
1
(δd/δw)Sr75%
0,8
0,6 (δd/δw)Sr80%
0,4 (δd/δw)Sr100%
0,2
0
0 20 40
La teneure en eau (%)
𝜹𝒉 = 𝒘/𝒗 𝜹𝒅 = 𝜹𝒉/𝟏 + 𝒘
A partir de la courbe on peut avoir les paramètres fondamentaux de cette essai (paramètres
de proctor), qui sont la teneur en eau optimale et le poids volumique sec maximum.
Définition
L‟essai œdométrique reproduit les conditions de déformation des sols dans le cas d‟un
massif à surface horizontale charge par une pression uniforme et ou le sol ne peut se déplacer
que verticalement .le principe de l‟odomètre a été inventé au début du XXe siècle et cet
appareil fait partie de l‟équipement de tous les laboratoires de mécanique des sols.
Mode opératoire
L‟échantillon de sol est placé dans une boîte cylindrique rigide de section circulaire
entre deux pierres poreuses assurant son drainage. Un piston permet d'appliquer sur
l'échantillon une contrainte verticale uniforme constante pendant un temps déterminé. On
mesure alors la variation de hauteur de l‟éprouvette de sol en fonction de la contrainte
appliquée. On recommence le processus à différents paliers de chargement de 24 h. A partir
de cet essai, on peut établir des courbes de compressibilité (indice des vides en fonction de la
contrainte) et de consolidation (variation relative de tassement en fonction du logarithme du
temps) utiles pour évaluer l‟amplitude des tassements et les durées de consolidation des sols.
La charge
∆H(mm) (Kg) σ(Kg/cm2) ∆e=∆H/Hs e=e0- ∆e log σ
-0,4
On remarque que Cc est comprise entre 0,10 et 0,25. C‟est une argile raide (Kaolinite).
II.3.1.3 Caractéristiques chimiques
But de l´essai :
L‟essai permet de mesurer la capacité des éléments fins à adsorber du bleu de
méthylène.
Le bleu de méthylène étant adsorbé préférentiellement par les argiles, les matières organiques
et les hydroxydes de fer, cette capacité rend compte globalement de l´activité de surface de
ces éléments.
On appelle «valeur de bleu» des fines, la quantité exprimée en grammes de bleu de méthylène
adsorbée par 10 g de fines.
Mode opératoire :
La valeur de bleu de méthylène d'un sol (VBS) mesure la capacité d'adsorption du sol
et elle est directement liée à la surface spécifique des particules constituant le sol. A la prise
d‟essai agitée dans de d‟eau, on injecte successivement des doses de 5 ml d‟une solution de
bleu de méthylène. Après chaque injection, une goutte est prélevée et déposée sur un papier
filtre. Le test devient positif lorsque l‟auréolé, d‟abord incolore, demeure bleue clair pendant
5 minutes. La valeur de bleu est la quantité de solution injectée rapportée par proportionnalité
directe fraction 0/50 mm du sol.
𝑽
La valeur du sol est (sans unité) : 𝑽𝑩 = 𝒎
La surface spécifique totale de la prise d‟essai est donnée par SST (m2 /g)=20,93*VB
Tableau II.18: Surface spécifique des particules argileuses (Fagel, 2005) [8]
D‟après la classification de Fagel (Tableau II.12) basée sur la surface spécifique totale,
l‟argile présentent un mélange entre la minérale vermiculite et Illite.
D‟après le tableau (II.19) on déduit que la nature de notre sol (argile A)est sol de nature
très argileux .
II.3.2 Le Sable
But de l'essai: L‟essai consiste à séparer les particules fines contenues dans
les éléments sableux plus grossiers.
Mode opératoire
Principe de calcul :
3 10.1 9 89.10
ES moyenne =77.08%
Tableau II.21 Interprétation d‟un essai d‟équivalent de sable
Donc 70%<ES moyenne<80% on observé que la classe de cette sable est sable propre a
faible pourcentage de fines argileux.
But de l’essai :
Mode opératoire
L´essai consiste à fractionner au moyen d´une série de tamis un matériau en plusieurs classes
granulaires de tailles décroissantes. Les dimensions de mailles et le nombre des tamis sont
choisis en fonction de la nature de l´échantillon et de la précision attendue. Les masses des
différents refus ou celles des différents tamisât sont rapportées à la masse initiale de matériau,
les pourcentages ainsi obtenus sont exploités, soit sous leur forme numérique, soit sous une
forme graphique (courbe granulométrique)
D60
Cu
D1 0
D10, D30, D60 représentent les diamètres correspondants respectivement aux tamisas cumulés
de 10% et 30% et 60%.
Le coefficient de courbure noté Cc et donné par la relation :
Cc
D 30 2
D10 D 60
Résultats et interprétations
90
80
70
Poids cumulé en %
60
50
40
30
20
10
0
100 10 1 0,1 0,01 0,001
Diametre équivalent en mm
La Classification LCPC :
Cu =2,8 Cc=0,96
Cu<6 et Cc<1
Selon la norme Française [NFP 18-540] le module de finesse est égal au 1/100e de la somme
des refus cumulés exprimée en pourcentages sur les tamis de la série suivante :0,80, 0,16 -
0,315 - 0,63 - 1,25 - 2,5 - 5 … mm.
MF=1/100*(Refus cumulés en % des tamis0, 80- 0,16 - 0,315 - 0,63 - 1,25 - 2,5 – 5 …)
MF=1,905
C'est la masse de l'unité de volume absolu d„un corps, c‟est-à-dire de la matière qui
constitué ce corps, sans tenir compte du volume des vides pouvant exister dans ou entre les
grains.
Mode opératoire
Cette méthode est très simple et très rapide et elle utilise du matériel très courant de
laboratoire (voire le Photo. II.11) :
Mode opératoire
On pèse un récipient de volume donnée soit M0 ;
Remplir le récipient par les granulats
Araser la couche supérieure du récipient à l‟aide d‟une règle
Peser le récipient plein soit M1
Principe de calcul :
𝑀1−𝑀0
La masse volumique apparente est donnée par la formule ρd =
𝑉
Tous les résultats obtenus des essais d‟identifications sont résumés dans le tableau II.25
Conception et stabilisation de
brique de terre comprimée
III.1 Introduction
Les caractéristiques de très nombreuses variétés de terre peuvent être améliorées grâce à
l‟ajout de stabilisants. La stabilisation consiste donc à modifier les caractéristiques d‟une
terre en vue de l‟améliorer. Elle induit des processus de modification qui agissent directement
sur le système terre–eau–air et permet l‟obtention des propriétés permanentes qui peuvent
convenir à une ou des applications particulières du matériau terre en construction.
Il est en effet possible d‟intervenir sur deux des principales caractéristiques d‟une terre qui
sont : la texture et la structure. Ces interventions visent notamment à agir sur la propriété
principale qui est la résistance mécanique. Le principal objectif que l‟on poursuit en
intervenant sur ces caractéristiques et ces propriété est l‟obtention de meilleures résistances a
la compression à l‟état sec et humide.
l‟ajout à une terre d‟autres matériaux (liants hydrauliques par exemple) ou de produits
chimiques, en modifie ses caractéristiques en générant des réactions physico-chimiques qui
peuvent entrainer la création d‟un matrice d‟enrobage ou de liaison des particule ou même
la formation d‟un autre matériau (réaction pouzzolanique entre l‟argile et la chaux par
exemple ) [10]
La teneur en eau a une action primordiale sur le comportement des matériaux. Pour tous
les matériaux testés, naturels ou reconstitués, surtout lorsqu'ils sont fins [1]
Pour obtenir une fabrication homogène, il est donc indispensable de déterminer cette teneur
en eau optimale pour chaque composition. Les éprouvettes sont fabriquées à l‟aide d‟une
presse mécanique à force imposée
prendre une quantité de matériau sec avec un taux de sable varié entre 25 et 40%
à une teneur en eau variée entre 4 et 14%.
fabriquer trois éprouvettes à l‟aide de la presse.
calculer la densité sèche de chaque éprouvette.
tracer le diagramme de la densité sèche en fonction de la teneur en eau.
Détermine la teneur en eau optimale (W opté) correspondant à la densité sèche
maximale (δd/δw)
𝑭
𝑹𝒄 = 𝒔
Les mélanges utilisés lors de cette étude sont codifiés dans cette mémoire afin de faciliter la
lecture
Les figures III-1 ;III-2 ;III-3 ;III-4 ;III-5 ;III-6 montrent la variation de la teneur en eau
(%)en fonction de la densité sèche en(g/cm3) de dosage de mélange E des déférents contraints
σ=1 ; 1,5 et 2 MPa
Le mélange (E)
2
densité sèche
1,5
Ϭ=1 Mpa
Ϭ=1,5 Mpa
Ϭ=2 Mpa
1
10 12,5 15 17,5 20 22,5 25
teneur en eau(%)
La valeur à retenir est la moyenne obtenir pour les trois essais W=20%
Le mélange (E1)
1,9
1,85
1,8
Densité sèche
1,75
1,7 1MPa
1,65 1,5MPa
1,6 2MPa
1,55
1,5
0 5 10 15
Teneur en eau(%)
La valeur a retenir est la moyenne obtenir pour les trois essais W=10%
Le mélange E2
2
1,8
1,6
La densité sèche
1,4
1,2
1MPa
1
0,8 1.5 Mpa
0,6 2 Mpa
0,4
0,2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
La valeur a retenir est la moyenne obtenir pour les trois essais est W= 8%
Le mélange E3
1,75
1,7
La densité sèche
1,65
1MPa
1,6
1,5MPa
1,55 2MPa
1,5
0 5 10 15
Teneure en eau (%)
La valeur à retenir est la moyenne obtenir pour les trois essais est W= 6%
Le mélange E4
2
1,8
1,6
La densité sèche
1,4
1,2
1 1MPa
0,8
0,6 1,5MPa
0,4
0,2 2MPa
0
0 5 10 15
Teneure en eau (%)
La valeur a retenir est la moyenne obtenir pour les trois essais est W= 8%
Commentaires
Les valeurs des contraintes ont été lues directement dans le graphe de la courbe
représentant les contraintes et les déformations, (voir les détailles en annexes).
Les valeurs obtenues pour chaque mélange sont représentées dans les figures suivantes :
Le mélange E
y = 1104,x + 0,008
14 R² = 0,986
12
Contraint σ (Mpa)
10
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030
Deformation ɛ
Le mélange E1
16
14
y = 1519,x - 3,036
Contraint σ (Mpa)
12 R² = 0,988
10
0
0 0,005 0,01 0,015 0,02 0,025 0,03 0,035 0,04
Deformation ɛ
4,5
4 y = 480,3x - 0,099
R² = 0,982
3,5
Contraint σ(Mpa)
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030 0,035
Deformation ɛ
Le mélange E3
3,5
3 y = 427,85x + 0,1389
R² = 0,9862
Contraint σ (Mpa)
2,5
1,5
0,5
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030 0,035
Deformation Ԑ
1,6
y = 455,3x - 0,005
1,4 R² = 0,970
1,2
Contrainte σ (Mpa)
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
-0,20,000 0,005 0,010 0,015 0,020
Déformation ɛ
D‟après les valeurs obtenues des résistances mécaniques nous avons constaté ce qui
suit :
VI. Conclusion :
.
Conclusion
générale
Conclusion générale
La terre crue est utilisée dans la construction depuis les temps les plus reculés, comme en
témoigne l'habitat traditionnel en de nombreux points de notre planète, vu son intérêt
économique et sa facilité d‟exploitation.
A travers le patrimoine mondial de construction en terre, nous avons dénombré plusieurs
techniques d‟utilisation de la terre pour la construction: l‟adobe, le pisé, le torchis, la terre-
paille, la bauge, la terre façonnée, la terre extrudée, la terre comprimée…etc.
Par rapport à l'histoire de la construction en terre, la technique du bloc de terre comprimée
(BTC) est une technique récente, qui est une évolution moderne du bloc de terre moulée, plus
communément dénommé bloc d'adobe. Comparé à l‟adobe, le BTC est très régulier en formes
et en dimensions, plus dense et présente une meilleure résistance à la compression et à l'eau.
Nous nous intéresserons dans cette thèse à l‟amélioration des performances du BTC en
exploitant les matériaux locaux: la terre et l‟argile. A partir de cette étude nous avons constaté
qu‟aucune brique ne peut présenter les choix parfaits du point de vue: Résistance mécanique,
isolation thermique, et durabilité, même visa vis du prix de revient (aspect économique).
En effet, chaque type de brique peut présenter les avantages et des inconvénients en se basant
sur les caractéristiques précédentes.
Dans notre travail nous avons choisi le sable comme un matériau de stabilisation pour la
conception d‟une brique de terre. Ensuite, nous avons essayé de présenter l‟influence de cet
ajout sur les caractéristiques mécaniques de la brique de terre.
Dans la partie expérimentale nous avons étudié les caractéristique des matériaux utilises qui
sont : le sable utilisé qui est un sable de dunes (bouda ) et qui se caractérise comme suit:
Bonne propreté Esp=77,08
Module de finesse MF=1,90
La granulométrie est très serrée
L‟argile utilisés est une argile d‟Adrar „‟Tililane‟‟ qui se caractérise comme suit :
L‟argile utilisée est de qualité très plastique IP=1,28 élevé, et son activité AC =1,28 actif
L‟eau de gâchage est une eau de robinet du laboratoire de génie civile d‟université d‟ADRAR.
[3] Richard Philippe wafer, 2010, „‟L‟adobe une solution durable pour la construction
d‟habitations écologiques dans une zone à forte activité sismique comme le chili „‟
thèse doctorat université Sherbrooke ,Québec, Canada
[4] Yasmine Tourki 2012, architecteurs de terre et d‟argile dans le monde » ouvrage P21
-23 –31-49
[8] Pierre PIALY ,2009 „‟ Étude de quelques matériaux argileux du site de Lembo
(Cameroun) : minéralogie, comportement au frittage et analyse des propriétés
d‟élasticité‟. thèse de doctorat, université de limoges
[11] Djouhri Mohamed ,2007, confection d‟un brique a base de sable de dune mémoire
de magister , université kasdi Merbah Ouargla
[12] Baouahab keltom et bousaid Wafa 2014 -2015 „‟Caractérisation physico-chimique des
gisements des argiles à la région d‟Adrar „‟ , mémoire de Master , université d‟Adrar
14
12
Contraint(Mpa)
10
8
y = 1104,x + 0,008
6
R² = 0,986
4
2
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030
Deformation Ԑ
Eprouvette 2
9
8
Contrainte(Mpa)
7
6 y = 774,4x - 0,272
R² = 0,997
5
4
3
2
1
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030 0,035 0,040 0,045
Deformation Ԑ
Eprouvette 03
12
10
8 y = 421,6x - 0,197
Contraint (Mpa)
R² = 0,977
6
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030 0,035
-2
Défotmation Ԑ
Courbe contraint –déformation de dosage E1 et écrasé a 1 jour
Eprouvette 01
16
14 y = 1519,x - 3,036
R² = 0,988
contraint (Mpa) 12
10
8
6
4
2
0
0 0,01 0,02 0,03 0,04
Deformation ɛ
Eprouvette 02
12
10
y = 1458,x - 0,976
contraint σ(Mpa)
8 R² = 0,986
6
4
2
0
-2 0 0,01 0,02 0,03 0,04
deformation Ԑ
Eprouvette 03
12
y = 624,0x - 0,446
10 R² = 0,985
contraint (Mpa)
0
0 0,005 0,01 0,015 0,02 0,025 0,03 0,035 0,04
-2
Deformation Ԑ
Courbe contraint –déformation de dosage E2 et écrasé a 1jour
Eprouvette 01
4
y = 345,3x + 0,434
3,5 R² = 0,987
Contraint (Mpa)
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
0,000 0,010 0,020 0,030 0,040 0,050
Deformation ɛ
Eprouvette 02
4,5
4 y = 480,3x - 0,099
Contraint(Mpa)
3,5 R² = 0,982
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030 0,035
Deformation ɛ
Eprouvette 03
3,5
y = 323,6x - 0,035
3 R² = 0,960
Contrainte (Mpa)
2,5
2
1,5
1
0,5
0
0,000 0,010 0,020 0,030 0,040 0,050
Deformation ɛ
Courbe contraint –déformation de dosage E3 et écrasé a 1 jour
Eprouvette 01
3
y = 440,7x + 0,089
R² = 0,981
2,5
conraint(Mpa)
2
1,5
0,5
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025
Deformation Ԑ
Eprouvette 02
3,5
3 y = 427,8x + 0,138
Contraint(Mpa)
R² = 0,986
2,5
2
1,5
1
0,5
0
0,000 0,010 0,020 0,030 0,040
Deformation Ԑ
Eprouvette 03
2,5
y = 170,5x + 0,009
2 R² = 0,972
contraint (Mpa)
1,5
0,5
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020 0,025 0,030
Déformation Ԑ
Courbe contraint –déformation de dosage E4 et écrasé a 1 jour
Eprouvette 01
1,6
y = 245,0x + 0,086
1,4
R² = 0,988
Contraint (Mpa)
1,2
1
0,8 Série1
0,6 Eti
0,4
Linéaire (Eti)
0,2
0
0,000 0,005 0,010 0,015 0,020
Déformation Ԑ
Eprouvette 02
1,6
1,4
Contraint (Mpa)
1,2
1 y = 455,3x - 0,005
0,8 R² = 0,970
0,6
0,4
0,2
0
-0,20,000 0,005 0,010 0,015 0,020
Déforrmation Ԑ
Eprouvette 03
1,6
1,4
1,2
Contraint (Mpa)
1 y = 349,7x - 0,049
R² = 0,985
0,8
0,6
0,4
0,2
0
-0,2 0 0,002 0,004 0,006 0,008 0,01 0,012 0,014
Déformation Ԑ