Vous êtes sur la page 1sur 39

REPUBLIQUE DE GUINEE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
INSTITUT SUPERIEUR DES MINES ET GEOLOGIE DE BOKE

DEPARTEMENT DES SERVICES GEOLOGIQUES

RAPPORT DE FIN DE CYCLE

Pour l’obtention du

Diplôme de Licence en Génie géologique

Présenté par

Lansana Keita
Matricule 16020011873
57ème promotion

Etudes géotechniques des latérites de la carrière de kenendei


Encadré par

Mr Diallo Moussa Enseignant chercheur / ISMGB Encadrant

Déposé le,………………………

Etudiant Encadrant Chef du Département

Dr MOHAMED SAMUEL
KEITA LANSANA Mr DIALLO MOUSSA
MORIAH CONTE
Résumé
De nos jours, la République de Guinée, en particulier la zone de Conakry fait l’objet de construction
de divers ouvrages dont entre autres les bâtiments, les chaussées, les ponts…
Cependant, la durabilité de ces ouvrages dépend d’une étude très rigoureuse et précise des sols qui
servent non seulement de support de construction, mais aussi de matériaux de construction de ceux-
ci. Ces études appelées « études géotechniques » nous permettront d’une part l’aménagement des
sites de construction (terrassement) en fonction des paramètres géotechniques et le d’autre part choix
rationnel des matériaux qui entre dans la construction des ouvrages. C’est dans ce cadre que je traite
ce thème intitulé « études géotechniques des latérites de la carrière de kenendei ».
L’objectif de ce présent rapport est la détermination des paramètres géotechniques des latérites de la
carrière de kenendei sur la base des études géotechniques au laboratoire du bâtiment et des travaux
publics.
Les méthodes utilisées pour atteindre l’objectif visé se résument au lever, à l’échantillonnage et aux
essais géotechniques. Ces essais peuvent s’effectuer sur place (essais in-situ) ou au laboratoire (essais
au labo).
Ces essais sont :
 Les essais d’identification qui sont entre autres la teneur en eau, l’essai granulométrie, les
limites d’Atterberg, le poids spécifique
 Les essais de compactage dont nous avons l’essai Proctor et l’essai CBR.
À la suite de cette étude nous avons trouvé les résultats ci-dessous :
La teneur en eau de notre sol est 3.19%. C’est un sol sablo-argileux faiblement plastique d’indice de
plasticité 25%, son optimum Proctor est 14.20% qui correspond à une densité sèche maximale égale
à 1.86.
Les résultats ainsi obtenus seront ensuite utilisés dans la construction des ouvrages ou dans les travaux
de terrassement selon des exigences indiquées dans les cahiers de charge.
Mots-clés : Ouvrage, Sol, Essai, Géotechnique, Terrassement.

i
Abstract
Nowadays, the Republic of Guinea, in particular the Conakry area, is the subject of construction of
various works including, among others, buildings, roads, bridges, etc.
However, the durability of these works depends on a very rigorous and precise study of the soils
which serve not only as a construction support, but also as building materials for them. These studies,
called "geotechnical studies", allow us, on the one hand, to develop the construction sites (earthworks)
according to the geotechnical parameters and the rational choice of the materials used in the
construction of the structures. It is in this context that I treat this theme entitled "geotechnical studies
of the laterites of the kenendei quarry".
The objective of this report is to determine the geotechnical parameters of the Kenendei quarry
laterites on the basis of geotechnical studies in the building and public works laboratory.
The methods used to achieve the objective are limited to surveying, sampling and geotechnical
testing, these tests can be carried out on site (in-situ tests) or in the laboratory (lab tests).
These tests are :
The identification tests which are among others the water content, the particle size test, the Atterberg
limits, the specific weight
The compaction tests of which we have the Proctor test and the CBR test.
As a result of this study we found the results below :
The water content of our soil is 3.19%, it is a weakly plastic sandy-clayey soil with a plasticity index
of 25%, its optimum Proctor is 14.20% which corresponds to a maximum dry density equal to 1.86.
The results thus obtained will then be used in the construction of the structures or in the earthworks
according to the requirements indicated in the specifications.

Keywords: Structure, Soil, Testing, Geotechnics, Earthwork.

ii
Remerciements
Toutes mes gratitudes, grâces et remerciements vont à « ALLAH » le tout puissant qui m'a donné la
force, la patience, le courage et la force pour élaborer ce travail.
C’est avec une profonde reconnaissance et considération particulière que je remercie mon encadreur
Mr Diallo Moussa pour ses forces, ses conseils, et sa sollicitude avec laquelle il a suivi et guidé ce
travail. Sans oublier aussi très vivement : Mr. Mamadi Condé, Mr Souleymane Conté et tous les
personnels du laboratoire du bâtiment et des travaux public LBTP de la Guinée qui m'ont bien aidé à
élaborer une partie importante de ce travail.
Je remercie la direction générale de l'institut supérieur des mines et géologie de Boké en particulier
le département des services géologiques à travers lui tous les professeurs qui m'ont encadré, initié
conseillé et orienté durant mon cycle universitaire. Nous remercions toutes les personnes qui de près
ou de loin, ont contribué à l’élaboration de ce travail. Toutes mes gratitudes vont à tous les enseignants
qui ont contribué à ma formation.
Avec une profonde reconnaissance, toute ma gratitude, grâce et remerciement vont aussi à ma mère
pour sa tendresse, son amour, ses encouragements, et surtout ses sacrifices, pour avoir sacrifier ses
plus belles années pour moi afin avoir un avenir meilleur.

iii
Dédicace
Au sens de gratitude et d’amour je dédie ce travail :

 À ma maman Bintou Kouyaté pour ses luttes, sa détermination et sa bravoure au sens de la


préparation de mon avenir.
 À mon père feu Ibrahim Kéita que je n’oublierai jamais, il sera toujours dans mon cœur.
 À mon oncle maternel Sékou Camara, mon cousin Frébory Kourouma et mon oncle paternel
Sidiki Keita dont je n'oublierai jamais leurs soutiens moraux et financiers.
 À mes frères Sidiki, N'Valy, Tidjane et Ibrahim.
 À tous mes amis de l'école primaire jusqu'à l'université et à tous les autres qui étaient là pour
moi
 À toute la 57èm promotion de l'ISMGB.

iv
I Table des matières
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................................... 1
CHAPITRE I : GENERALITES ET SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ......................................... 2
I.1 Cadre général et local du secteur d’étude ................................................................................. 2
I.2 Hydrographie ......................................................................................................................... 3
I.3 Climat .................................................................................................................................... 3
I.4 Faune et flore ......................................................................................................................... 3
I.5 Population.............................................................................................................................. 3
I.6 Contexte économique ............................................................................................................ 4
I.7 Contexte géologique .............................................................................................................. 4
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES ................................................................................ 5
II.1 Matériels ................................................................................................................................ 5
II.1.1 Le GPS (Global Positioning System)............................................................................. 5
II.1.2 La pelle manuelle ........................................................................................................... 5
II.1.3 La balance électronique ................................................................................................. 6
II.1.4 Les tares ......................................................................................................................... 6
II.1.5 L’étuve ........................................................................................................................... 6
II.1.6 La main .......................................................................................................................... 7
II.1.7 Le tamis .......................................................................................................................... 7
II.1.8 Le moule Proctor normal ............................................................................................... 7
II.1.9 La dame Proctor normal ................................................................................................. 8
II.1.10 La règle métallique......................................................................................................... 8
II.1.11 L’appareil de Casagrande............................................................................................... 8
II.2 Méthodes ............................................................................................................................. 10
II.2.1 Le lever ........................................................................................................................ 10
II.2.2 L’échantillonnage......................................................................................................... 10
II.2.3 Les essais...................................................................................................................... 10
Calcul des poids volumiques apparent ........................................................................................... 14
Les essais de portance (essai Proctor normal .............................................................................. 17
III CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS ................................................... 20
III.1 Les essais d’identification ................................................................................................... 20
III.1.1 Teneur en eau ............................................................................................................... 20
III.1.2 Essais poids volumique apparent ƴ ............................................................................ 20
III.1.3 Analyse granulométrique ............................................................................................. 21

v
III.1.4 Limites d’Atterberg ...................................................................................................... 23
III.2 Les essais de portance (Essai Proctor normal) .................................................................... 24
IV CONCLUSION GENERALE ................................................................................................. 26
V REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .................................................................................... 27
VI WEBOGRAPHIE.................................................................................................................... 27

vi
Liste des figures
Figure 1Carte géographique de la préfecture de Dubréka (Arcgis) ..................................................... 2
Figure 2: GPS Garmin(fr.m.wikipedia.org) ......................................................................................... 5
Figure 3: Pelle manuelle(ebay.net) ...................................................................................................... 5
Figure 4 Balance électronique(LBTP) ................................................................................................. 6
Figure 5 Les tares(LBTP) .................................................................................................................... 6
Figure 6: L’étuve(LBTP) ..................................................................................................................... 6
Figure 7: La main(LBTP) .................................................................................................................... 7
Figure 8 : tamis 0.08 mm(LBTP) ........................................................................................................ 7
Figure 9: Le moule est la dame Proctor normal (LBTP) ..................................................................... 8
Figure 10: La règle métallique (www. avecpassion.com) ................................................................... 8
Figure 11: L’appareil de Casagrande et ses accessoires(www.ebay.fr) ............................................... 9
Figure 12: Courbe granulométrique(LBTP) ...................................................................................... 22
Figure 13: Graphe de la limite de liquidité (LBTP) ........................................................................... 23
Figure 14 : courbe Proctor (LBTP) .................................................................................................... 25

vii
Liste des tableaux
Tableau 1: Mesures de la teneur en eau(LBTP) ................................................................................. 11
Tableau 2 : Résultats des mesures de l’essai poids volumique (LBTP) ............................................ 14
Tableau 3: Mesures de l’essai Proctor normal ................................................................................... 19
Tableau 4 :Résultats de l’essai teneur en eau l’essai(LBTP) ............................................................. 20
Tabelau 5: poids volumique apparent de la latérite de kenendei(LBTP) ........................................... 20
Tableau 6: Résultats des mesures de l’essai analyse granulométrique (LBTP) ................................. 21
Tableau 7 : Résultats des mesures de la limite de liquidité(LBTP) ................................................... 23
Tableau 8 : Limite de plasticité (LBTP) ............................................................................................ 24
Tableau 9: Résultats des mesures de l’essais Proctor normal (LBTP) .............................................. 24

viii
Liste des sigles et abréviations
d : densité
EN : Norme européenne
ISMGB : Institut Supérieur des Mines et Géologie de Boké
LBTP : Laboratoire du bâtiment et des travaux publics
LPC : Laboratoire central des ponts et chaussés
NF : Norme française
PE : Poids de l’eau
PNS : Poids net sec
PTH : Poids total humide
PTS : Poids total sec
V : Volume
W : teneur en eau
WL : Limite de liquidité
WP : Limite de plasticité
ƴ : Poids spécifique

ix
Présentation du service où a lieu le stage
Pour l’élaboration de ce document, il m’a fallu un stage d’un moi au laboratoire du bâtiment et des
travaux publics (LBTP) de Guinée sise Matam(Conakry , Guinée). C’est une institution publique
affiliée au ministère du transport et des infrastructures de Guinée.

Structure organisationnelle du Laboratoire des bâtiments travaux publics


Pour accomplir sa mission le laboratoire des bâtiments des travaux publics a été structurée comme
suit :
 Une cellule administrative et financière
 Un service sol et fondation
 Un service Matériaux et structure
Cellule administrative et financière
Le laboratoire des bâtiments et des travaux publics, est dirigé par un directeur nommé par décret sur
la proposition du Ministre en charge des Infrastructures et transport.
Le directeur du laboratoire dirige, coordonne, anime et contrôle les activités du service de laboratoire.
Le directeur de LBT est assisté par d’un directeur adjoint nommé par décret présidentiel sur la
proposition du ministre en charge des Infrastructures et transport. Il remplace le Directeur général en
cas d’absence et d’empêchement. Il est plus particulièrement chargé de :
 Assurer la gestion administrative des services de la direction ;
 Veiller à l’approvisionnement de la direction en matériels et équipements et à leur entretient ;
 Assurer la gestion et le suivit du personnel ;
 Piloter l’élaboration des rapports d’activité ;
 Veiller au tenu du secrétariat des réunions de la direction
Le laboratoire du bâtiment et des travaux publics est doté d’un compte spécial qui fait l’objet d’une
réglementation particulière.
Les crédits nécessaires sont ouverts dans les écritures du trésor.
L’utilisation de ses crédits se fait conformément aux règles en exécution dudit compte. Il est soumis
aux lois et règlements concernant le recrutement, les carrières et les rémunérations des personnels et
contractuel de la fonction publique.
Service sol et fondation
Ce service est chargé de :
 Effectuer toutes les recherches ; études, essais et contrôles des sols soumis à son analyse ainsi
que leur mise en œuvre ;
 Rechercher les technologies les plus appropriées en matière d’essai, d’étude et contrôle des
sols et de la qualité de leur mise œuvre et d’en évaluer les conditions d’adaptation au plan
local ;
 Mener des recherches en vue de la valorisation des matériaux locaux dans le BTP
 Soumettre des projets de rapport et de certificats à la signature du Directeur

x
Service matériaux et structure
Ce service est chargé de :
 Effectuer toutes les recherches essais, analyses et contrôles relatifs aux matériaux et à leurs
mises en œuvre dans le domaine de BTP
 Procéder aux tests des matériaux importés et des produits locaux
 Identifier et cataloguer les roches et matériaux utilisables dans le domaine Du BTP, du Génie
civil et des industries associées ;
 Rechercher les technologies mieux adaptées aux conditions locales pour l’étude et le contrôle
des matériaux ;
 Faires des recherches en vue de la promotion et de la valorisation des matériaux locaux
 Procéder à la certification des matériaux et des produits dérivés
Préparer et soumettre à la signature du directeur, tous les projets du rapport d’étude, d’expertise et de
certification

xi
INTRODUCTION GENERALE
Les projets de construction des ouvrages de génie civil sont devenus très répandu en République de
Guinée.
Mais est à remarquer que la plupart de ces ouvrages ne tiennent pas le plus longtemps possible comme
nous le souhaitons. Cela est dû en général à une mauvaise étude des sols et des matériaux de
construction de ces ouvrages. Les sols qui sont non seulement des supports des ouvrages mais aussi
des matériaux de construction de ces derniers doivent être étudier au préalable avant la construction
de n’importe quel ouvrage. Faut-il progresser avec la même allure ? Non.
En réalité la négligence des études géotechniques avant la construction d’un ouvrage peut engendrer
diverses pertes sur le plan socio-économique. L’effondrement des bâtiments par exemple peut
provoquer des pertes énormes en vies humaines, des pertes économiques, ainsi que des conflits
entre les entreprises de construction et les maîtres d’ouvrage. Cela constitue un phénomène auquel
il faut mettre fin pour le développement de notre nation. Comment mettre fin à cela ? C’est dans le
cadre de trouver des réponses à cette question que nous élaborons cette œuvre intitulée « études
géotechniques des latérites de la carrière de kenendei », pour l’obtention de mon diplôme de fin du
cycle universitaire.

Comment alors déterminer les caractéristiques géotechniques d’un sol ? Dans le corps de ce présent
rapport, nous trouverons une réponse suffisante à cette question.
L’objectif général est la détermination des paramètres géotechniques des latérites de la carrière de
kenendei. Pour atteindre cet objectif, nous nous sommes fixé les objectifs spécifiques suivants :

 Identifier la nature du sol ;


 Déterminer la portance.
C’est sur la base des essais géotechniques que nous allons atteindre ces objectifs.
Pour mieux structurer ce rapport, nous l’avons subdivisé en trois principaux chapitres :
 Chapitre I : généralités et synthèse bibliographique, cette partie du rapport annonce le contexte
géographique, géologique, environnemental de la zone d’étude, faire un état des lieux sur les
connaissances antérieures en étroite relation avec le thème, elle positionne également le thème
par rapport aux connaissances déjà publiées dans le domaine de géotechnique.
 Chapitre II : matériel et méthodes, dans ce chapitre, nous allons faire la description de tous
les matériels que nous avons utilisés ainsi que les méthodes employées pour l’obtention des
résultats attendus.
 Chapitre III : Résultats et interprétations : Il s’agit de présenter les résultats trouvés sous forme
de tableau ou autres formes ainsi que les différentes interprétations qui les accompagnent.
 Et enfin la conclusion qui fait la synthèse globale de l’œuvre.

1
CHAPITRE I : GENERALITES ET SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1 Cadre général et local du secteur d’étude
La République de Guinée, située sur la façade Atlantique ouest-africaine, s’organise en quatre
grandes régions naturelles (Haute-Guinée savanicole, Moyenne Guinée montagneuse, Guinée
Forestière, Guinée Maritime). La Région naturelle de Guinée Maritime occupe une bande d’environ
150 km de largeur entre les contreforts du plateau du Fouta-Djalon à l’Est et l’océan Atlantique à
l’Ouest. Cette région se caractérise par un climat très contrasté, puisque malgré l’existence d’une
saison sèche qui s’étend sur 5 mois (décembre à avril), la pluviométrie est supérieure à 2 000 mm/an,
allant jusqu’à 4 500 mm/an dans l’impluvium de Coyah. (F.Courtin et All, 2011)
Quant à la préfecture de Dubreka qui est notre zone d’étude, elle se situe entre 9º47’’03’’N et
13º31’03’’W avec une superficie 5676km². Elle est limitée au nord par Fria et télimelé, à l’ouest par
Boffa, à l’Est par Kindia et Coyah et au sud par Conakry et l’océan atlantique. Cette localisation est
illustrée dans la Figure 1

Figure 1Carte géographique de la préfecture de Dubréka (Arcgis)


La préfecture de Dubreka se situe en générale dans la baie de Sangaréah, zone de mangrove située
entre terre et mer, est Soumise à l’influence continentale des fleuves Konkouré, Bouramaya et
Soumba ainsi qu’à l’influence maritime orchestrée par le jeu des marées. Le Débit de ces fleuves peut
rapidement varier, car leurs bassins versants côtiers s’étendent sur une petite superficie, par
conséquent un changement ponctuel du régime des pluies suffit pour provoquer des modifications
sédimentaires importantes dans les estuaires (érosion ou dépôts). Cette lutte d’influence entre le
continent et l’océan s’exprime par un réseau de chenaux qui méandrent entre une végétation

2
halophile, les palétuviers (Cormier Salem, 1999). C’est ce milieu riche, varié, complexe, mais aussi
parfois hostile, que l’homme exploite depuis des centaines d’années.
La baie de Sangaréah abrite l’embouchure du Konkouré, principal fleuve littoral de la Guinée
Maritime ainsi que les embouchures de la Bouramaya et de la Soumba aux bassins versants réduits.
La configuration du littoral, alliée au régime hydrologique de ces fleuves, a permis la construction de
paysages complexes. Après la transgression Nouakchotienne, l’ennoiement des vallées, la
mobilisation des sédiments par les fleuves, ainsi que la dérive littorale, ont construit d’imposants
marais maritimes tropicaux sur lesquels la mangrove s'est implantée (F.Courtin et All, 2011)

Relief
Notre région d'étude possède un relief vaste et varié et se compose principalement de trois (3) zones
dont entre autres :
La plaine côtière bordée par l'Océan Atlantique et marquée par de larges estuaires ;
La zone de collines séparées par de petites vallées ;
La zone représentant le dernier contrefort du massif du Fouta Djallon dont le point culminant est le
mont Kakoulima avec une altitude de 1.011 m (Diallo M.C 2003)

I.2 Hydrographie
Sur le plan hydrographique, notre zone a un réseau hydrographique très intense. Les différents cours
d'eau prennent leur source sur le plateau du Fouta Djallon et se jettent dans l'Océan Atlantique. Les
cours d'eau les plus importants qui drainent la préfecture de Dubréka sont : le Badi, la Soumba et le
Konkouré. Ces cours d'eau au régime irrégulier sont, en général, périodiquement envahis par les eaux
marines à leurs estuaires (Baldé AG, 2005).

I.3 Climat
Le climat de la Région est de type Sub-guinéen, tropical humide, caractérisé par l'alternance de deux
saisons : une saison sèche allant de Novembre à Avril et une saison pluvieuse allant de Mai à Octobre.
La pluviométrie moyenne est de l'ordre de 3.425 mm/an (de 1950-2009). Le diagramme
pluviométrique montre une décroissance de la pluviométrie ces 21 dernières années par rapport à la
situation des deux décennies 50 et 60 (1950-1979), la moyenne passant de 3.666,57mm à 3.261,6
mm. La température annuelle moyenne (1989-2015) est de 27 °C avec un pic de 28 °C en 1998 (Diallo
MC, 2003)

I.4 Faune et flore


La faune de la région comprend principalement des singes, biches, rongeurs Oiseaux, reptiles,
scorpions, batraciens, etc…
La végétation naturelle s'étend de la bordure littorale au Nord de la préfecture, en mangrove à
palétuviers, forêt-savane, forêt claire. La commune de Tondon est pourvue de forêts primaires denses
dans les fonds des ravinements les plus encaissés. La forêt classée de Khabitaye est menacée par la
coupe abuse de bois, les feux de brousse et la production de charbon de bois.(Diakité, 1987)

I.5 Population
La population de Dubréka compte 328.418 habitants dont 167.264 femmes, soit une densité de 58
habitants/km. La commune urbaine compte à elle seule 167.498 habitants et contre 160.920 personnes

3
pour les six (6) communes rurales. Cette population est composée en majorité de Soussous, de Peulhs
et de Malinkés (Baldé, 2005)

I.6 Contexte économique


Les principales activités économiques de la commune urbaine de Dubréka sont essentiellement
l'agriculture, l'élevage, la pêche, le commerce, l'industrie et l'artisanat. Baldé, (2005)

I.7 Contexte géologique


Le site connaît l’affleurement des dépôts quaternaires, les formations résiduelles et des intrusions
magmatiques ultrabasiques en profondeur surmontée par les latérites.
Les dépôts quaternaires comprennent les sables littoraux, les vases marines et les argiles.
Quant aux dépôts résiduels, ils comprennent les carapaces latéritiques ferrugineuses tantôt en blocs
tantôt en étendue, les latéritique concrétionnées et le limon argileux surmontant la dunite altérée en
profondeur.
Au niveau des intrusions magmatiques, on peut noter en partie la présence des dunites et des dolérites.
(A.K. Cheick Sylla et Jean Y.Chargnon, 1995)

4
II CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
II.1 Matériels
Pour la collecte des informations et l’obtention des résultats des différentes mesures effectuées sur
les latérites de kenendei, les matériels ci-dessous ont été utilisés.

II.1.1 Le GPS (Global Positioning System)


C'est un système de positionnement par satellites appartenant au gouvernement fédéral des États-
Unis. Mis en place par le département de la Défense des États-Unis à des fins militaires à partir de
1973, le système avec vingt-quatre satellites est totalement opérationnel en 1995. Dans le cadre de
notre étude, appareil nous a permis de déterminer les coordonnées des points où nous avons effectué
des prélèvements d’échantillons pour des fins d’étude. La figure 2 est une représentation de GPS

Figure 2: GPS Garmin(fr.m.wikipedia.org)

II.1.2 La pelle manuelle


Cet outil représenté dans la figure 3 est à usage courant et a été utilisé dans le cadre de notre étude
pour l’échantillonnage, notamment le prélèvement, le malaxage et le quartage sur le terrain.

Figure 3: Pelle manuelle(ebay.net)

5
II.1.3 La balance électronique
Elle est utilisée pour la détermination de la masse lors des différentes pesées. La balance électronique
est représentée dans la figure 4

Figure 4 Balance électronique(LBTP)

II.1.4 Les tares


Ces matériels représentés sur la Figure 5 sont des petits récipients dans lesquels on met les
échantillons pour les peser ou les sécher.

Figure 5 Les tares(LBTP)

II.1.5 L’étuve
C’est un appareil à haute température utilisé pour le séchage des échantillons. Elle est illustrée sur la
Figure 6.

Figure 6: L’étuve(LBTP)

6
II.1.6 La main
C’est un petit outil que l’on utilise uniquement pour le malaxage et le prélèvement au laboratoire.
Elle se présente comme suit : voir Figure 7.

Figure 7: La main(LBTP)

II.1.7 Le tamis
Les tamis sont des matériels géotechniques de forme cylindrique dont le diamètre est en général plus
grand que la hauteur. Ils possèdent une base en forme de disque de faible épaisseur muni de plusieurs
trous de même diamètre qui servent à séparer les grains de diamètre différents. Le diamètre de ces
trous est le diamètre du tamis en question et ne laissent passer que les grains de diamètres inférieurs.
Figure 8 est celle d’un tamis 0.08 mm

Figure 8 : tamis 0.08 mm(LBTP)

II.1.8 Le moule Proctor normal


Fabriqués en acier cadmié pour une meilleure protection contre la corrosion, il est utilisé pour le
compactage des matériaux de construction. Il est composé de :

 Une embase carrée


 Un disque
 Un cylindre qui constitue le corps du moule
 Une hausse de remplissage

7
II.1.9 La dame Proctor normal
Elle permet de transmettre l’énergie de compactage au sol dans le moule en donnant à celui-ci un
nombre de coups bien défini. Le moule et la dame Proctor normal sont représentés sur la Figure 9.

Figure 9: Le moule est la dame Proctor normal (LBTP)

II.1.10 La règle métallique


Elle permet de raser la surface du moule remplie de sol en fin de trouver le volume exact de ce dernier
avant de le peser. Cela permet d’éviter les erreurs pendant le calcul des densités humides. La règle
métallique est illustrée sur la Figure 10.

Figure 10: La règle métallique (www. avecpassion.com)

II.1.11 L’appareil de Casagrande


C’est un matériel couramment utilisé en France se compose :
- d'un socle en bois bakélisé monté sur quatre pieds en caoutchouc,
- d'un support métallique portant la coupelle en laiton chromé et la manivelle actionnant la came qui
soulève de 10 mm la coupelle au-dessus du socle. Il est associé généralement à un à :

 Un outil de rainure, cet outil doit réaliser sur le fond de la coupelle


 Une rainure de 2 mm plus ou moins 0,05 de large d'après A. Casagrande.
 Un Spatules,
 Une truelle et un marbre pour le malaxage du mortier.

L’appareil de Casagrande et ses accessoires sont représentés sur la Figure 11.

8
Figure 11: L’appareil de Casagrande et ses accessoires(www.ebay.fr)

9
II.2 Méthodes
Selon les moyens et les techniques disponibles, plusieurs méthodes ont été utilisées pour l’obtention
des résultats fiable et précises. Ce sont entre autres :
La levée ;
L’échantillonnage ;
Les essais.

II.2.1 Le lever
En géosciences, le lever est l’ensemble des mesures effectuées sur le terrain en fin de tracer un plan.
Dans notre cas, il s’agit d’enregistrer les coordonnées géographiques des points où nous avons
effectués des différents prélèvements d’échantillons. Pour avoir une information large sur notre
carrière, nous avons implanté trois points de prélèvement en forme d’un triangle équilatéral dont les
points sont distants de 11m les uns des autres.

II.2.2 L’échantillonnage
C’est un ensemble d’opérations exécuté dans le but d’avoir un échantillon représentatif sur lequel on
effectuera nos différents essais géotechniques. Il comprend :

 Le prélèvement : il s’agit de creuser à des différents points levés à la carrière à l’aide de


la pelle manuelle.
 Le malaxage : Cette opération consiste à grouper et homogénéiser les échantillons
prélevés à des différents points afin d’avoir un seul échantillon homogène.
 Le quartage : C’est une opération qui consiste à réduire le poids de l’échantillon sachant
qu’on ne peut pas transporter tous ces tas au labo. Pour cela, après le malaxage il faut
diviser l’échantillon en quatre (4) partie égale et prendre les deux (2) diamétralement
opposées, répéter la même opération jusqu’à l’obtention du poids recommandé.
Nb : L’une des conditions pour la réalisation des essais géotechniques est la granulométrie
des échantillons. Ces derniers doivent avoir un diamètre inférieur à 200mm. Donc pendant
l’échantillonnage, il ne réduire les blocs dont les diamètres sont supérieurs à 200mm.

II.2.3 Les essais


Ce sont des opérations par lesquelles on détermine les propriétés mécano physique des sols ainsi que
leurs comportements face à un certain nombre de contraintes (charge, frottement, contact avec de
l’eau, chocs…).

 Dans le cadre de notre étude, nous avons effectué deux grands types d’essai :
 Les essais d’identification ;
 Les essais de compactage.

II.2.3.1 Les essais d’identification


Comme leurs noms l’indique, ces essais nous permettent de déterminer la nature du sol en se basant
sur leurs propriétés géotechniques. Ce sont :

II.2.3.1.1 La teneur en eau w


La teneur en eau d’un sol est le rapport du poids de l’eau libre présent dans un certain volume de sol,
au poids des éléments solides compris dans ce même volume. Elle se calcul par la relation suivante :

10
PE
w= ×100%
PNS
Où,
w est la teneur en eau
PE le poids de l’eau
PNS le poids nette sec
Elle est une caractéristique essentielle, jouant un rôle déterminant sur les propriétés
mécaniques. (NF p94-050)
 But : Détermination de la quantité d’eau contenue dans un sol.
 Domaines d’application : Travaux de terrassements et de compactages.
 Mode opératoire :
 Choisir trois tares et déterminer leurs différents poids, c’est le poids de la tare noté PT.
 Remplir ces tares et les peser, c’est le poids total humide noté PTH ;
 Faire entrer ces derniers dans l’étuve pendant 24h pour le séchage ;
 Leurs peser à nouveau, c’est le poids total sec que nous notons PTS
 Procéder maintenant au calcul de la teneur en eau en utilisant la formule de calcul.
Les différentes mesures que nous avons effectuées se trouvent dans le Tableau 1
Tableau 1: Mesures de la teneur en eau(LBTP)
NT S15 1 J18
PT 8 9 9
PTH 238 246 261
PTS 230 237 256

PNS=PTS-PT
AN :
Tare S15 PNS=230g-8g=222g
Tare 1 PNS=237g-9g=228g
Tare J18 PNS=256g-9g=247g
PE=PTH-PTS
AN :
Tare S15 PE=238g-230g=8g
Tare 1 PE=246g-237g=9g
Tare J18 PE=261g-256g=5g

PE
W= ×100%
PNS
AN :
Tare.S15

11
8
W1= 222 ×100%=3.6%
Tare 1
9
W2= ×100%=3.95%
228

5
Tare J18 W3= 247 ×100%=2.02%

La teneur moyenne en eau est :


W1+W2+W3
Wmoy=
3
AN :
3.60%+3.95%+2.02%
Wmoy= =3.19%
3
II.2.3.1.2 Analyse granulométrique
Cet essai intitulé analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages
pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant l’échantillon.
C’est la norme NF EN 933-1 qui précise dans quelles conditions et comment l’essai doit se dérouler,
et donne ainsi la façon d’interpréter les résultats.

II.2.3.1.2.1 Définitions
L’analyse granulométrique est un essai géotechnique qui nous permet d’identifier les sols, les classer
et même également les nommer. Il existe deux types d’analyses granulométriques : l’analyse
granulométrique à voie sèche et l’analyse granulométrique à voie humide.

II.2.3.1.2.2 But de l’essai


Il consiste à classer les différents grains qui constituent le sol en utilisant une série de tamis emboîtés
les uns sur les autres dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas. Ce
classement permet de nommer, selon les deux limites des dimensions des grains, le matériau analysé.
Le matériau est placé dans le tamis supérieur et le classement des grains s’obtient par vibration de
l’ensemble de la colonne des tamis. Cette vibration peut être mécanique ou manuelle. L’analyse
granulométrique permet ainsi de connaitre les différentes classes granulaires en fractionnant les
matériaux à l’aide des tamis.

II.2.3.1.2.3 Mode opératoire (Cas de la vois sèche)


-malaxer et réduire le sol jusqu’à 3kg
-laver sur un tamis de 0.08mm placé sous un tamis de 2 mm (pour éviter les dommages du tamis 0.08
par les gros grains.
- sécher les restants au tamis 0.08 dans l’étuve pendant 24h
-peser encore ces restants tout en tarant le récipient, c’est le poids net sec PNS
- placer les tamis successivement comme suit : fond-0,080-0.125-0,250-0,500-1,25-2,50-5-8-12,5-
16-20-25-32.
- faire vibrer les tamis manuellement, c’est le tamisage manuel

12
-Peser chaque refus à un tamis en cumulant avec le poids précédent et déterminer sa proportion dans
le sol en question, c’est les pourcentages des restants, puis calculer les pourcentages des passants
en ôtant 100 du pourcentage des restants. (Comité européen de normalisation, 2012)
- Tracer la courbe granulométrique dont les ouvertures des tamis en abscisse et les pourcentages des
passants en ordonné sur une feuille semi logarithmique. En analysant cette courbe, on peut déterminer
les paramètres suivants :
D
Le coefficient d’uniformité (Cu ) : Cu = D60
10

Cu <2, alors la granulométrie est uniforme.


(D30 )2
Le coefficient de courbure (Cc) : Cc = D
60×D10

Cc>2 : la granulométrie est étalée.

II.2.3.1.3 Poids volumique apparent ƴ


Cet essai nous permet de connaître le poids volumique d’un sol à l’état naturel. C’est-à-dire qu’on
ne tient pas compte des vides occupés par l’eau entre les différents grains. (NF EN 1936)
Par définition, le poids volumique apparent d’un sol est le rapport de son volume apparent par sa
masse.
PS
.ƴ = V .

Où, ƴ est le poids volumique apparent


V le volume de l’échantillon
PS le poids du sol
Mais le poids du sol est PS= PT-PR
D’où
PT − PR
ƴ =
V
Avec :PS le poids du sol
PT le poids total (sol+ récipient)
PR le poids du récipient
Mode opératoire : Pour être rassuré des résultats obtenus, il faut répéter l’essai au moins cinq (5)
fois. S’assurer qu’il n’y a pas un grand écart entre les résultats trouvés calculer la moyenne
arithmétique de ceux-ci. L’opération se passe comme suit :
 Choisir un récipient de volume connu et inchangeable ;
 Mentionner son volume noté V
 Déterminer son poids que nous notons PR
 Remplir avec le sol puis peser, le poids obtenu est noté PT
 Répéter l’opération puis procéder au calcul.
Dans le Tableau 2, se trouvent les mesures l’essai poids volumique

13
Tableau 2 : Résultats des mesures de l’essai poids volumique (LBTP)

V 962 cm3
PR 489g
PT1 1711g
PT2 1700g
PT3 1711g

Calcul des poids volumiques apparent


D’après formule,
PT-PR
ƴ=
V

Première mesure :

1711g-489g
ƴ1 = =1.27g/cm3
962cm3
Deuxième mesure :
1700g-489g
ƴ2 = =1.25g/cm3
962cm3
Troisième mesure :
1711g-489g
ƴ3 = =1.27g/cm3
962cm3
Le poids spécifique moyen de notre sol est :
ƴ1 +ƴ2+ƴ3
ƴ=
3
AN :
1.27 +1.25+1.27
ƴmoy = =1.26g/cm3
3
II.2.3.1.4 Limites d’Atterberg
II.2.3.1.4.1 Définition et but de l’essai
La consistance d’un sol peut varier dans de larges limites avec :
- la quantité d’eau interstitielle que contiennent ses pores,
- l’épaisseur des couches d’eau absorbée qui enrobent ses grains.
Les limites d’Atterberg sont des constantes physiques conventionnelles qui marquent les seuils entre :
- le passage d’un sol de l’état liquide a l’état plastique (limite de liquidité : WL),
- le passage d’un sol de l’état plastique a l’état solide (limite de plasticité : Wp). Ces limites ont pour
valeur la teneur en eau du sol à l’état de transition considéré, exprimée en pourcentage du poids du
matériau sec.
La différence Ip = WL – Wp qui définit l’étendue du domaine plastique, est particulièrement
importante, c’est l’indice de plasticité.

II.2.3.1.4.2 Principe de la méthode


L’essai s’effectue en deux phases :

14
a) Recherche de la limite de liquidité à l’aide de l’appareil de Casagrande.
b) Recherche de la limite de plasticité par formation de rouleaux de 3 mm de diamètre.

II.2.3.1.4.3 Préparation de l’échantillon


L’essai des Limites d’Atterberg se fait sur la fraction du matériau appelée mortier, qui passe au tamis
de 0,40 mm. L’échantillonnage se fait sur matériau non séché à l’étuve, une quantité suffisante de
matériau devant être tamisée pour obtenir 150 à 200 g de mortier.

II.2.3.1.4.4 Mode opératoire


II.2.3.1.5 Limite de liquidité
II.2.3.1.5.1 Réglage de la hauteur de chute de la coupelle
Ce réglage se fait à l’aide d’une cale en déplaçant la plaque coulissante de l’appareil de Casagrande
de telle sorte que la chute de la coupelle soit exactement de 10 mm lorsque la came commandée par
la manivelle est dans la position adéquate.

II.2.3.1.5.2 Préparation de la pâle


On s’efforcera de recueillir le mortier à une teneur en eau élevée pour pouvoir débuter l’essai de
limite de liquidité. Si le matériau est humide, mais trop consistant, on peut rajouter de l’eau. Si le
matériau est totalement sec, il faut le laisser imbiber pendant 12 heures au minimum. Pour obtenir
une pâte bien homogène et presque fluide, on malaxe vigoureusement la totalité du mortier à l’aide
de la truelle.

II.2.3.1.5.3 Réalisation de l’essai


On place environ 70 g de pâte répartie avec la spatule en plusieurs couches, de façon à former un
gâteau à peu près symétrique par rapport au plan de symétrie de la coupelle. L’épaisseur du matériau
au centre de la coupelle doit être de l’ordre de 15 à 20 mm A l’aide de l’outil à rainurer, tenu
perpendiculairement à surface de la coupelle, la partie biseautée de l’outil vers l’avant de l’appareil
on partage la pâte en deux. Là coupelle fixée sur l’appareil est ensuite soumise, à l’aide de la
manivelle à une série de chocs réguliers : deux coups par seconde. On note le nombre de chocs
nécessaires pour que les lèvres de la rainure se rejoignent sur une longueur de 1 cm appréciée à l’œil.
Le nombre de coups de fermeture doit être compris entre 15 et 35. Il est recommandé, pour confirmer
le nombre de chocs, de recommencer immédiatement l’essai comme décrit ci-dessus. Si les deux
essais successifs ne diffèrent pas de plus d’un choc, on prélève (à l’aide de la spatule) deux
échantillons de chaque côté des lèvres de la rainure et au voisinage de l’endroit où elles se sont
refermées. On place les échantillons dans des verres de montre qu’on pèse immédiatement, puis on
les porte à l’étuve jusqu’à dessiccation complète. L’opérateur se contrôlera lui-même en faisant un
deuxièrne point à une teneur en eau plus faible. Le nombre de chocs devra augmenter de 5 unités au
moins par rapport au premier essai. Avant tamisage le matériau doit être imbibé pendant au moins 12
heures. Cette imbibition peut être faite, soit dans des récipients faciles à nettoyer. Soit directement
dans le tamis placé dans un bac de dimensions légèrement supérieures.
Remarque : la fermeture de la rainure doit se produire par affaissement du terrain dans sa masse
(cisaillement) et non par glissement sur la paroi de la coupelle. La coupelle rugueuse a pour but
d’éviter ce glissement et doit être employée quand on ne réussit pas à obtenir la fermeture autrement,
par exemple pour les mortiers sableux. Entre chaque essai il faut nettoyer la coupelle. La coupelle
rugueuse doit être lavée essentiellement à l’éponge et à l’eau. L’utilisation d’une Spatule truelle,
etc… pour gratter le sol doit être proscrite.

15
Par définition : la limite de liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond à une fermeture
sur 1 cm des lèvres de la rainure après 25 chocs. Cette limite sépare l’état plastique à l’état liquide

II.2.3.1.6 Limite de plasticité


Par définition : la limite de plasticité d’un mortier est la teneur en eau exprimé en % du poids du
matériau sec du rouleau qui se brise au moment où son diamètre atteint 3 mm. Elle correspond à la
limite de l’état solide à l’état plastique.

II.2.3.1.6.1 Mode opératoire


L’essai de la limite de plasticité doit être menée avec les précautions suivantes :
- une cadence du mouvement de la main de 60 à 80 allers et retours par minute est recommandée,
- l’amincissement du rouleau doit se faire en une seule fois ; en particulier celui-ci ne doit jamais être
aminci en le coupant, à l’aide de la spatule, dans le sens de la longueur,
- le rouleau arrivé à 3 mm de diamètre doit avoir 10 à 15 cm de longueur et ne doit pas être creux,
- la limite de plasticité est atteinte lorsqu’en soulevant de 1 à 2 cm le rouleau de 3 mm en son milieu,
il se fissure,
- si le matériau contient trop d’eau, on reforme une boulette qu’on malaxe pour la sécher et on
recommence l’opération jusqu’à ce que la limite de plasticité soit atteinte,
- on prend alors le rouleau qu’on place dans un flacon taré à couvercle étanche ou dans un verre de
montre,
- on effectue un deuxième essai à partir d’une autre boulette du même mortier ; après rupture on place
le second rouleau dans un autre verre.
- on pèse les deux verres.
Remarque : si l’on utilise des verres de montre, il faut peser immédiatement après chaque essai.
Les deux verres contenant les rouleaux sont pesés à la balance de précision avant et après leur passage
à l’étuve. Chaque teneur en eau ainsi déterminée est donnée avec une décimale ; il ne faut pas que les
deux valeurs diffèrent entre elles de 2 % en plus ou en moins. Après avoir fait la moyenne de ces
résultats on arrondit le chiffre obtenu ù l’unité la plus voisine.

II.2.3.1.7 Indice de plasticité Ip


L’indice de plasticité se calcule après avoir déterminé les limites d’Atterberg. Mathématiquement,
Ip= WL-Wp.
Ip=0-5 sol non plastique.
Ip=5-12 sol faiblement plastique . (Laboratoire central des ponts et chaussés, 1987)
Ip=12-25 sol moyennement plastique
Ip=25-40 le sol est plastique.
Ip>40 le sol est très plastique.

16
II.2.3.1.7.1 Indice de liquidité IL
Il se calcule selon la formule :
w-wp
IL= avec w la teneur en eau
Ip

IL<0 le sol est très dur


0< IL ≤1 sol dur à très plastique
IL>1 le sol est fluide

II.2.3.1.7.2 Indice de consistance Ic


L’indice de consistance se détermine par la formule suivante :
wL-w
Ic=
Ip
Ic ≤1 le sol est liquide
0<Ic <1 le sol est plastique
Ic =1 le sol est plastique-solide
Ic >1 le sol est solide ou semi-solide

Les essais de portance (essai Proctor normal)


II.2.3.2 But de l’essai
Il existe une teneur en eau particulière w optimum notée wopt pour l’essai Proctor normal et wopt
pour l’essai Proctor modifié pour laquelle le compactage conduit à un poids volumique sec Jd . Le
poids volumique maximal correspond donc à un état de compacité maximum et à une capacité de
résistance maximum. L’essai Proctor permet de déterminer ces conditions particulières.

II.2.3.3 Principe
Le principe de l’essai consiste à humidifier un sol à plusieurs teneurs en eau et à la compacter selon
un procédé et une énergie conventionnelle. Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérée, on
détermine la masse volumique sèche du sol et on établit la courbe des variations de cette masse
volumique en fonction de la teneur en eau.
D’une manière générale, cette courbe appelée courbe Proctor présente une valeur maximale de la
masse volumique sèche, elle est obtenue pour une valeur particulière de la teneur en eau.
Ce sont ces 2 valeurs qui sont appelées caractéristiques de compactage Proctor normal.

II.2.3.4 Mode opératoire


Pour réaliser cet essai, il premièrement déterminer sa teneur en eau naturelle noté Wn. En suite étaler
le sol au soleil pour diminuer son humidité puis préparer cinq (5) tas de sol dont 3kg chacun. Pour
chaque tas, il faut :
-Déterminer les caractéristiques du cylindre du moule, notamment son volume V, son poids PM.
- Verser le tas de sol dans le bac et mouiller l’échantillon avec une eau de mouillage qui dépend de
la nature de l’échantillon, 6% ,4%, 10% par exemple.

17
-Malaxer très bien ce sol mouillé puis prélever au moins trois (3) tares pour déterminer la teneur en
eau, c’est la teneur en eau Proctor w à un point donné.
- ajouter une première couche puis compacter avec la dame Proctor normal à 25 coups. Il faut répéter
la même opération jusqu’à trois (3) couches.
- isoler le cylindre rempli de sol compacté puis peser, c’est le poids du moule rempli de sol ou poids
moule+ sol.
-Reprendre les mêmes opérations pour les quatre () autres tas. Pour passer d’un premier point à un
deuxième, il faut augmenter l’eau de mouillage de 2%
Pour chaque point, déterminer la densité humide la teneur en eau et la densité sèche puis tracer la
courbe Proctor (densité sèche en fonction de la teneur en eau).
Poids du sol humide
La densité humide se calcule selon la formule, dh= V

Où dh est la densité humide


PNH le poids net humide
V le volume du moule ;
dh×100
La densité sèche ds est alors ds= w+100 avec

ds la densité sèche
dh la densité humide
w la teneur en eau correspondante
La densité sèche maximal correspond à l’ordonnée du plus haut sommet de la courbe et l’optimum
Proctor correspond à sa projection sur l’axe des abscisses (teneur en eau). (Association française de
normalisation ( AFNOR), 2014). Les mesures de l’essai Proctor normal nous donne le Tableau 3.

18
Tableau 3: Mesures de l’essai Proctor normal

%d’eau ajoutée 10% 12% 14% 16% 18%

Poids du moule+sol 3804 3901 4018 4008 3977

Poids du moule 2444 2444 2444 2444 2444


Densité humide

Volume du moule 739 739 739 739 739

Poids du sol humide 1360 1457 1574 1564 1533

No de la tare 75 9 Z10 24 21 A25 N6 A5 54 36

Poids de la tare 40 39 9 9 9 9 8 9 40 25

Poids total humide 240 244 225 256 166 195 221 254 239 287

Poids total sec 222 225 201 229 147 171 191 220 208 248

Poids de l’eau 18 13 24 27 19 24 30 34 31 39
Teneur en eau

Poids net sec 182 186 192 220 158 162 183 211 168 223

Teneur en eau W % 9.39 10. 12.50 12.27 13.77 14.81 16.39 16.11 18.45 17.48
22

Calcules des densités :


Poids du sol humide
dh=
V
dh×100
ds=
w+100

Mais, 𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙 ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒 = 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 du moule + sol − poids du moule

Par exemple pour le premier point, 𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙 ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒 = 3804 − 2444

Poids du sol humide=1360g


Alors la densité humide dh est :
1360g
dh= =1.84g/cm3
739cm3
Dans ce cas la densité sèche sera :
1.84×100
ds= =1.67g/cm
10.06+100
Pour l’eau de mouillage égale à 10%, dh=1.84 et ds=1.67
On effectue les mêmes calculs pour les autres points.

19
III CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
Après avoir effectué les différents essais sur les échantillons des latérites en provenance de carrière
de kenendei, nous avons trouvé les résultats ci-dessous :

III.1 Les essais d’identification


Ces essais nous ont permis de déterminer la nature de notre sol sur le plan géotechnique.

III.1.1 Teneur en eau


Les résultats de l’essais teneur en eau sont consignés dans le Tableau 4.
Tableau 4 :Résultats de l’essai teneur en eau l’essai(LBTP)
NT S15 1 J18
PNS 222 228 247
PE 8 9 5
W% 3.60 3.95 2.02
Wmoy% 3.19

Wmoy=3.19%, alors la latérite de keneiden contient 3.19% de masse en eau.

III.1.2 Essais poids volumique apparent ƴ


Les résultats de cet essai sont consignés dans le Tableau 5.
Tabelau 5: poids volumique apparent de la latérite de kenendei(LBTP)

ƴ1 1.27 g/cm3
ƴ2 1.25 g/cm3
ƴ3 1.27 g/cm3
ƴ moy 1.26 g/cm3

On conclue que le poids volumique apparent de notre sol est 1.26 g/cm3.

20
III.1.3 Analyse granulométrique
Le Tableau 6 contient les résultats des mesures de l’essai analyse granulométrique.
Tableau 6: Résultats des mesures de l’essai analyse granulométrique (LBTP)
N°Ech:1
Provenance :Keneiden
Ouverture PNS :3000g
tamis en
mm
Poids cumulé Pourcentage :
(g) Restants Passants
100
88,9
76,4
50,8
38,1
32
25 0 0,00 100,00
20 10 0.33 99.67
16 17 0.56 99.44
12,5 28 0.93 99.07
8 56 1.86 98.14
5 93 3.1 96.9
2,5 173 5.76 94.24
1,25 372 12.4 87.6
0,5 800 26.66 73.34
0,25 1384 46.13 53.87
0,125 1783 59.43 40.57
0,08 1951 65.03 34.97

21
Cailloux Graviers Sables Silts

G M F G M F TF

100.00

90.00
pourceniages des passants

80.00

70.00

60.00

50.00

40.00

30.00

20.00

10.00

0.00 Ouveture des tamis


100.00 10.00 1.00 0.10 0.01 0.00

Figure 12: Courbe granulométrique(LBTP)

22
D’après l’analyse de la courbe, nous remarquons que notre sol contient 0.33 % de sa masse en
cailloux, 5.43% en gravier, plus 59.24% en sable et le reste en argile.
On conclue que notre latérite est sablo-argileuse.

III.1.4 Limites d’Atterberg


Lors de cet essai, nous avons trouvé les résultats suivants :
Limite de liquidité : voir Tableau 7.
Tableau 7 : Résultats des mesures de la limite de liquidité(LBTP)
Nombre de coups 30 26 22 18

No de la tare A15 Y12 K06 L2

PTH g 23.962 20.120 23.570 23.32

PTS g 23.062 19.302 22.778 22.56

PT g 22.061 17.603 21.158 21.03

PE g 0.900 0.818 0.792 0.760

PNS g 1.901 1.699 1.620 1.530

W% 47.33 48.14 48.89 49.67

Ces résultats nous donnent la Figure 13

50

49.5

49

48.5

48
Teneur en eau %

47.5

47
0 5 10 15 20 25 30 35

Nombre de coups

Figure 13: Graphe de la limite de liquidité (LBTP)


D’après le graphe, on constate que la limite de liquidité de notre sol est WL=48 %

23
Limite de plasticité
Les résultats des mesures de cet essai sont consignés dans le Tableau 8.
Tableau 8 : Limite de plasticité (LBTP)

No de la tare 29 42
PTH g 14.031 14.338
PTS g 13.343 13.659
PT g 10.420 10.741
PE g 0.688 0.679
PNS g 2.923 2.918
W% 23.53 23.26
Wmoy % 23.39

Alors, la limite de plasticité de notre sol est Wp=23%


L’indice de plasticité sera alors : Ip= WL-Wp= 48%-23%=25%
D’o ù l’indice de plasticité Ip=25%
Ip Є ]12 ;25] alors notre sol est moyennement plastique.
A la suite de ces essais d’identification, notre sol s’identifie comme suit :sol sablo-argileux,
moyennement plastique contenant 3.19% de son poids en eau avec un poids volumique de 1.26
g/cm3.

III.2 Les essais de portance (Essai Proctor normal)


Quant à cet essai, les résultats sont mentionnés dans le Tableau 9
Tableau 9: Résultats des mesures de l’essais Proctor normal (LBTP)

Eau de 10 12 14 16 18
mouillage(%)
Densité 1.84 1.97 2.13 2.12 2.07
humide
Densité sèche 1.67 1.75 1.86 1.82 1.75
Wmoy % 10.06 12.39 14.29 16.25 17.97

24
Les résultats trouvés dans ce tableau nous donnent la courbe Proctor sur la Figure 14.

1.9

1.85

1.8

1.75

1.7

1.65
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19

Figure 14 : courbe Proctor (LBTP)


D’après l’analyse du tableau, l’optimum Proctor de notre sol est Wopt= 14.20% et sa densité sèche
maximale est dsmax= 1.86g/cm3.
Pour le bon compactage notre sol lors de travaux de terrassement, il faut ajouter 12% de sa masse en
eau comme eau de mouillage.

25
IV CONCLUSION GENERALE
En somme, la détermination de quelques paramètres géotechniques de la latérite en provenance de la
carrière de Kenedein a été le résultat de plusieurs études basées sur les essais notamment les essais
d’identification et les essais de portance.
Les essais d’identification ont donné les résultats suivants :

 Teneur en eau : w=3.19%,


 Poids volumique apparent : ƴ=1.26g/cm3
 Limites d’Atterberg WL=48, WP=23 et Ip=25 d’où le sol est faiblement plastique.
 L’analyse granulométrique nous a indiqué que notre sol est un sol sablo-argileux.
Quant aux essais de portance, seul l’essai Proctor normal a été réalisé, les résultats de cet essai sont :

 Teneur en eau optimale : Wopt=14.20%.


 Densité sèche maximale : dsmax=1.86g /cm3.
Ces différents résultats seront utilisés dans la construction des ouvrages ou dans les travaux de
terrassement selon les prescriptions des cahiers de charge.
Espérant que ce document sera un guide de référence pour la future génération, je tiens à signaler
qu’il est comme toutes autres œuvres humaines, c’est à dire loin d’être parfait. Toutes les critiques et
suggestions seront les bienvenues pour la correction des différentes imperfections et l’amélioration
continue des idées avancées.

26
V REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

A.K. Cheick Sylla et Jean Y.Chargnon. (1995). Cartographie géotechnique de la ville de Conakry et
Environ.
AG, Baldé. (2005). Etude de l'acquifère des alluvions marines de la préfecture de Dubréka pour
l'alimentation de la population en eau potable. Institut supérieur des mine et géologie de Boké.
All, F. e. (2011). Peuplement,mobilité et paysage en zone de mangrove guinéenne.
Association française de normalisation ( AFNOR). (2014, Octobre). Norme NF P-94-093.
Association française de normalisation AFNOR. (1991, octobre). nfp94-050.
Comité européen de normalisation. (1936). NF EN 1936.
Comité européen de normalisation. (2012, Mai). Norme NF EN 933-1.
Cormier Salem. (1999). Dynamique et usage de la mangrove dans les pays des rivières du sud.
Diakité M. (1987). Biostratigraphie du devonien de la Guinéee Occidentale. Memoire de fin d'étude
superieur.
F.Courtin et All. (2011). Peuplement,mobilité et paysage en zone de mangrove.
Laboratoire central des ponts et chaussés. (1987). Méthode d'essai LPC. Paris.
MC Diallo. (2003). Etude hydrogéologique du littorale guinéen: application Dubreka-Coyah. Institut
superieur des mines et géologie de Boké.
normalisation, C. e. (2012). Norme NF EN 933-1 .

VI WEBOGRAPHIE
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System
https://www.pmfguinee.org/project/ferme-pilote-delevage-dhuitres/

27

Vous aimerez peut-être aussi