Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
net/publication/374554210
CITATIONS READS
0 89
1 author:
SEE PROFILE
All content following this page was uploaded by Antoine Koly Ouamouno on 09 October 2023.
AnnéeRemerciements
Universitaire 2021-2022
Remerciement
Tout d’abord, je tiens à exprimer mes vifs remerciements les plus sincères à Mr. BENAISSI Laklifa
pour m’avoir permis du début jusqu’à la fin d’effectuer ce stage au sein du Centrale Gypse de
Safi et la réalisation du rapport, ainsi que Mr. TOUMITE Abdeslam (le coordinateur de notre
master Valorisation des Ressources Minérales) pour l’assurance et d’avoir tout son soutien.
Une profonde reconnaissance à Mr. Mohamed BEN LAHCEN, responsable de laboratoire plâtre
qui est mon encadrant pour les sorties d’exploration sur les carrières, les expériences apprises
au laboratoire ainsi qu’avec Mr. Jamili YAZID, responsable HSE, Mr. Lahcen EL-AM, chef
technique, tous pour la réalisation de ce travail, leur soutien total, leurs instructions, leur
disponibilité pour répondre à toutes mes interrogations et les précieux conseils tout au long de
ce stage. J’adresse aussi mes vifs remerciements à Madame Jihane KHZAMI, responsable
administratif et dans l’ensemble à toutes les équipes évoluant au sein de l’usine.
2
Plan :
Remerciements ......................................................................................................................................... 1
Plan : ......................................................................................................................................................... 3
Liste des figures : ..................................................................................................................................... 5
Résumé ...................................................................................................................................................... 6
Chapitre 1 : Etude bibliographique sur l’impact du gypse sur la qualité du plâtre. ......................... 7
Introduction .............................................................................................................................................. 8
3
g. - Ensachage ............................................................................................................................. 27
Chapitre 4 : Etude des carrières exploitées fournissant du gypse à l’usine Centrale Gypse .......... 31
Introduction ............................................................................................................................................ 32
Faciès faisant l’objet d’exploitation du gypse dans le secteur d’étude : faciès du Jurassique
supérieur ................................................................................................................................................. 32
II. Nature, puissance et extension du Jurassique supérieur et Caractères généraux des Gypses 33
Chapitre 5 : L’impact de la nature de la formation du gypse sur la qualité du plâtre .................... 36
Introduction ............................................................................................................................................ 37
4
Liste des figures :
Figure 1: carte de la situation géographique ......................................................................................... 9
Figure 2: Carte de la situation géologique ........................................................................................... 13
Figure 3: Identification du Centrale Gypse ......................................................................................... 15
Figure 4: Implantation du Centrale Gypse.......................................................................................... 16
Figure 5: Propriétés du Plâtre .............................................................................................................. 24
Figure 6:Diagramme de flux de fabrication du Plâtre par voie sèche ............................................... 24
Figure 7:Carrière ................................................................................................................................... 25
Figure 8:Flow sheet concassage ............................................................................................................ 28
Figure 9:Flow sheet calcination ............................................................................................................ 28
Figure 10:Flow sheet broyage & formulation ..................................................................................... 29
Figure 11:Flow sheet expedition ........................................................................................................... 29
Figure 12:Localisation des différentes carrières ................................................................................. 32
Figure 13: Ces images montrent de façon respective les photos prises de chaque carrière: a) Carrière de
pave plâtre ; b) Carrière d’Arny minier ; c) Kondi plâtre et la carrière d’Abda plâtre qu’on pas pu visiter
par manque temps suffisant...................................................................................................................... 34
Figure 14:Coupe schématique montrant la formation des gypses au niveau des différentes
carrières .................................................................................................................................................. 35
Figure 15:Carte géologique du bassin d’Abda, montrant la localisation des forages (MAC1 et
DOT1) et des lignes sismiques. .............................................................................................................. 37
Figure 16:Corrélation sismostratigraphique des puits MAC1 et DOT1 (localisation sur la figure
ci-haut). ................................................................................................................................................... 39
Figure 17:Ligne sismique est–ouest DC4 (localisation sur la Fig. 15) ; a : interprétation ; b : tracé
migré. (gauche) ....................................................................................................................................... 39
Figure 18:Interprétation de la ligne sismique NE–SW, ED 345 (localisation sur la Fig. 15)........... 40
Figure 19:Cartes isopaques–temps et isobathes temps du toit des basaltes triasiques (espacement des
courbes : 100 ms). a : Unité sismique Tr-1, b : unité sismique Tr-2, c : unité sismique J-1, d : unité
sismique J-2, e : isobathes temps du toit des basaltes triasiques. ............................................................. 41
Figure 20:Carte des isobathes du Trias des bassins d’Abda et d’Essaouira. La faille de Chichaoua
est déduite des données magnétiques (d’après Hafid [7], pour le bassin d’Essaouira ..................... 42
Figure 21: Résultats d'analyse des échantillons par le spectromètre en % ...................................... 45
Figure 22: Diagrammes obtenus à travers les résultats d'analyses ................................................... 47
5
Résumé
La région de Safi constitue l’extrémité de la méridionale de la Meseta côtière atlantique
du Maroc. Dans ce secteur, le socle de la Meseta est recouvert des sédiments mésozoïques et
cénozoïques de plusieurs centaines mètres d’épaisseurs. Sur 20 à 25 km de largeur en moyenne,
l’arrière-pays de la zone correspond à la rasa plio-magrebienne qui recouvre un substratum
mésozoïque à niveaux gypseux, calcaires et marneux assez peu déformé par la tectonique,
(Weirsrock & Lunski, 1987).
Le gypse exploité dans notre cas est utilisé pour la production du plâtre et la fabrication
du ciment lorsqu’il est combiné avec du calcaire et clinker, il est utilisé comme adjuvant.
Cependant, la plus grande partie de la production est destinée à l’élaboration des différentes
sortes de plâtre
Cette zone constitue le bassin d’Abda (Maroc atlantique), et d’après les données de
sismique réflexion et des données de forages, l’interprétation montre qu’un soulèvement aurait
affecté le flanc oriental de ce bassin au Trias supérieur-Lias. L’analyse de ces séquences
sismiques met en évidence un épisode compressif local, qui a ainsi actualisé et/ou réactivé
d’anciennes failles du socle puis, déterminé la genèse d’une zone de dépôt en flexion de direction
subméridienne, compartimentée au cours du Jurassique correspondant aux dépôts des formations
gypsifères.
6
Chapitre 1 : Etude bibliographique sur l’impact du gypse sur la qualité
du plâtre.
7
Introduction
I. Aperçu sur le domaine mesetien
La région dans laquelle se trouve cette zone d’étude appartient au domaine mésétien. Ce
domaine (selon MICHARD A. 1976), dans son entier, correspond aussi bien à des plaines qu’à
des plateaux ou des chaînons et massif d’altitude générale modérée, disposés entre Atlantique, le
Moyen et le Haut Atlas et les premières collines rifaines.
Du point de vue structural, c’est la partie de la Meseta la moins déformée durant le cycle
alpin (atlantique), elle correspond à une plate-forme alpine subtabulaire constituée par :
❖ Un socle hercynien pénéplané, affleurant dans le Maroc central, le massif des Rehamna,
les Jbilet et le Môle Côtier ;
❖ Une couverture où domine le Trias supérieur, le Crétacé inférieur et l’Eocène inférieur
(avec quelques affleurements du jurassique) ;
❖ A la limite Ouest, comme une sorte de gradin doucement incliné vers l’océan Atlantique,
s’étend la Meseta Côtière ;
❖ Les plaines de la Meseta Côtière, les plus vastes, correspondent à des bassins où le socle
primaire supporte une couverture sédimentaire plus ou moins épaisse : Chaouia et surtout
Doukkala. Ce dernier correspondant au bassin de Safi.
Dans ce travail nous mettons l’accent les expériences de laboratoire et
particulièrement les études géologiques afin d’expliquer l’impact de la nature de la
formation du gypse sur la qualité du plâtre produit à l’usine
8
Figure 1: carte de la situation géographique
Panoramiquement, le paysage est formé de petites collines aux formes molles, entre
lesquelles on ne trouve pas de cours d’eau. D’autres part, les croûtes calcaires sont très rependues
et l’érosion fluviatile est peu masquée.
Les collines des Mouissates, domaine dont fait partie la zone d’étude (en particulier
Douar Ouled Taled, commune Sidi Tiji), s’étendent jusqu’à Youssoufia et prennent une couleur
blanchâtre due principalement à la présence massive de gypse à l’affleurement. La région de Safi
faisant partie du domaine de la Meseta marocaine (L.Gentil, 1918), le terme de la Meseta désigne
le substratum de la portion occidentale du pays, plissé à l’époque hercynienne puis érodé et
recouvert de sédiments secondaires et tertiaires.
Cette zone se caractérise par des séries sédimentaires allant du Jurassique supérieur jusqu’au
Quaternaire récent.
9
Du point de vue stratigraphique, on peut d’écrire la géologie de Safi comme suit :
1. Stratigraphie
a- Le socle :
Généralement le socle serait constitué par des terrains primaires : schistes et quartzites ; il
affleure au Nord-Est et à l’Est des Doukkala. Ailleurs, il est masqué par des dépôts postérieurs et
n’est donc connu que par sondage et les méthodes géophysiques.
b- La couverture :
Il s’agit d’une série subhorizontale où dominent les dépôts secondaires qui, sont parfois
masqués par de minces dépôts du Pliocène et du Quaternaire. Ces dépôts secondaires sont décrits
comme suit :
❖ La Jurassique :
Le jurassique est présent au Sud des Doukkala. En affleurement, il constitue notamment
les collines des Mouissates (GIGOUT M., 195.). Il est aussi présent sous le Pliocène en
affleurement dispersés dans la de Tleta M’barek et Jemaa Shaïm. Vers le Nord, les forages le
traversent d’une profondeur allant jusqu’à 70 mètres. Ce Jurassique formerait aussi la base des
falaises qui s’étendent au Nord la province de Safi. Il faut noter que seul le Jurassique supérieur
est représenté ; et sont principalement constitués par des calcaires et des marno-calcaires de
couleur vertes ou jaunâtres, contenant grandement de nombreux niveaux de gypses dont certains
forages de la région en témoignent en faveur d’une grande importance des faciès gypseux.
La puissance totale du Jurassique supérieur est peut atteindre jusqu’à 200 mètres. GIGOUT
M. 1951).
10
❖ Le Crétacé :
Généralement, le Crétacé constitue le substratum, presque continu, des terrains Plio-
quaternaires.
Dans cette région, basiquement dans la zone des carrières de gypses de Sidi Tiji, le Crétacé
inférieur fait nettement suite au Jurassique sans lacune apparente, tandis qu’il recouvre en
discordance, le Paléozoïque et le Stephano-Trias, dans tout le reste de la Meseta occidentale.
❖ Le Plio-Quaternaire
Le Pliocène recouvre totalement l’arrière-pays de Safi, sous une faible couverture de
Quaternaire et de croûte.
On peut rencontrer différents faciès lithologiques qui sont les suivants :
5GIGOUT., 1951)
- Conglomérats gossiers en masse vers Boulomane, non retrouvés ailleurs ; leur ciment
calcaire est abondant.
- Calcaires détritiques lumachelliques jaunes et très poreux en ciment de calcite et
hydroxydes de fer.
- Sables grossiers jaunes.
- Calcaires recristallisés très durs.
- Calcaires à grain fin sans fossiles ; faciès dunaire tendre et chargé en élément argileux.
- Marnes sableuses verdâtres.
Naturellement, la répartion horizontale et verticale de ces faciès est irrégulière et capricieuse.
Dans le Sahel, le faciès marin est moins épais (10 m). Les dunes par conséquent peuvent atteindre
70 m d’épaisseur au-dessus du substratum marin.
2. Tectonique
Du pont de vu géodynamique, c’est principalement la tectonique tertiaire, conséquence
d’ailleurs à la fois des mouvements orogéniques rifains et atlasiques, qui a donné sa structure à
la région.
On peut noter deux directions essentielles des plis :
❖ Une direction Nord-Sud, parfois superposée à des éléments tectoniques hercyniens.
❖ Une direction Sud-Ouest – Nord Est à Est- Ouest, correspond à l’orogenèse atlasique.
Signalons que toute cette tectonique est douce ; plis à grand rayon de courbure dans le socle ;
flexures à pendage faible ; failles qui n’intéressent que des secteurs très limités.
11
D’une façon générale, le massif hercynien des Jbilete est constitué de petites montagnes qui
s’ennoient sous le plateau jurassique des Mouissate, surplombant lui-même la plaine des Abda.
Les altitudes ne dépassent pas 800m dans les Mouissate et 1000m dans les Jblete.
Elles seraient constituées de schistes et grès, (excepté Jbel Irhoud qui est calcaire), du cambrien
et très probablement de l’Ordovicien, qui constituent le paléozoïque de la région.
Tectoniquement parlant, les Jbelet seraient l’édifice complexe résultant de la superposition des
orogenèses :
❖ Hercynien, post-viséenne qui donne naissance à un synclinorium dont l’axe Nord-Sud est
marqué par la série schisteuse de la partie centrale.
❖ Tertiaire, marquant suffisamment les Jbelete paléozoïques afin qu’elles se présentent
maintenant, comme une voûte orientée Est-Ouest, fermée d’une manière périclinale à ses
deux extrémités.
Des failles ayant des directions comprises entre l’Est Sud-Est et l’Est Nord-Est fracturent
ce socle. Les formations correspondantes à la couverture post-hercynienne ont été totalement
érodées, à l’exception de certains placage Stephano-triasiques continentaux, aux extrémités des
Jbitete. Le Quaternaire est ainsi représenté par des arènes, cailloutis et alluvions couvrant une
superficie assez réduite et d’une puissance généralement très faible.
• Les Mouissate
Les Mouissate sont totalement constituées par des formations du Jurassique supérieur qui
est naturellement transgressif sur le paléozoïque ou sur le Stéphano-Trias de l’extrémité
occidentale des Jblete. Cette zone correspond à la zone d’étude.
C’est une épaisse série de calcaires et marno-calcaires jaunâtres, avec des lits argileux et
des bancs gypseux très fréquents et très importants.
La puissance de la série est environ 200 m, des lentilles de gypse ont été traversées par des
sondages estimée d’une épaisseur de 100 m. D’une façon précise, ce présent gypse set
intercalé en bancs réguliers qui proviendrait d’un dépôt marin ou aussi lagunaire,
sans remaniement ni déformation.
D’autre part, il faut noter que le Jurassique a été affecté par la tectonique tertiaire qui, par
conséquent a soulevé les Jbilete tout en donnant lieu à quelque failles et flexures.
12
La karstification est le caractère qui marque les Mouissate, cette karstification est
s’explique principalement à la dissolution du gypse et donnant naissance des gouffres, dolines.
Par contre, elle affecte aussi faiblement les calcaires, (OUBIDAR, 1995).
13
Chapitre 2 : Etude du cas : Usine de plâtre Centrale Gypse
14
I. Aperçue générale du Centrale Gypse :
Filiale du Groupe El Hamouti opérant depuis 25 ans dans le domaine du développement
immobilier, touristique et agricole, Centrale Gypse est fondée afin d'étendre ses activités
également au domaine industriel.
Effectif
Siège Social 34, rue Arabie Saoudite, Angel n°6, quartier Ibn Sina-TEMARA
2. Implantation de l’usine
L’usine se situe à l'Est de La ville de Safi, au abord de la route, et plus précisément le long
de la route Khmis Nga, dans la commune de Sidi Tiji. L’usine Centrale Gypse a commencé sa
production en 2015.
Dotés des dernières technologies, l’usine a été réalisée avec des standards internationaux,
aussi bien en matière de processus et d’économie d’énergie, qu’en matière de protection de
l’environnement.
. Ainsi Centrale Gypse intervient sur le marché marocain et africain avec un gage de qualité
et d'écoute client.
15
Figure 4: Implantation du Centrale Gypse
Service d’approvisionnement :
Il permet l’approvisionnement de la matière première (Gypse). Ce gypse est extrait et
concassé dans différentes carrières dont certaines se situent à environ 2 km de l’usine et d’autres
moins puis, Cette matière (gypse) est acheminée par des camions vers l’usine où elle subit à un
contrôle de qualité avant d’être stockées.
Service de fabrication :
16
Service Commercial :
Le service le plus actif, il permet de fixer les objectifs de vente à une clientèle bien identifiée.
Leur travail se base sur la réception des bons de commande et des effets de commerce, la saisie
des commandes et des bons de livraison.
Service de finance-gestion :
Ce service a pour mission la gestion de la comptabilité générale et analytique dans le but
d’assurer une conformité à la réglementation et la législation. Pour se faire le service assure la
gestion des procédures comptables, fiscales et financières, la gestion des processus budgétaires, la
consolidation, le reporting, l’analyse des coûts ainsi que la gestion du patrimoine foncier avec le
siège.
Service d’achat :
Suivant la politique d’achat du groupe, ce service est responsable sur la gestion de stocks,
l’homologation des fournisseurs et le suivi des livrais
Service de sécurité :
Ce service encadre l’effectif de l’usine pour assurer une production en considérant un objectif de
zéro accident.
17
III. Les produits fabriqués par l’usine
1. Produits non formulés (Plâtres)
18
• MORTIER PROJETÉ MAKINA+ : (Enduit Plâtre Supérieur)
(PGC + additifs)
19
Chapitre 3 : Origine et Procédé de fabrication du Plâtre
20
LE GYPSE
Généralité
De façon globale le gypse est abondant dans la nature sous deux formes :
- Forme hydratée monoclinique avec deux (2) molécules d’eau par molécule de sulfate.
- Forme anhydre orthorhombique, c’est l’anhydrite.
Le gypse et l’anhydre sont des sulfates de calcium de formule chimique, à l’état pur :
Ils ont des présentations de formes, de structure, de cristallisations et de couleurs très variables,
selon leurs conditions de genèses et les impuretés qu’ils contiennent.
Cette roche évaporitique (gypse), résulte donc de l’évaporation de l’eau des lagunes marines
sursaturées.
Le gypse se rencontre presqu’à tous les niveaux de des ères géologiques par contre, les gisements
les plus importants correspondent à l’ère secondaire et tertiaire.
Le gypse est un minéral tendre à échelle de Mohs, qui compte 10 degrés (durété 1.5 à 2
selon la face cristalline), il est soluble dans l’eau et sa couleur est très variable : blanc, beige,
gris, jaune, rouge etc…, selon les impuretés.
21
Le gypse et l’anhydre sont inertes chimiquement l’état pur, mais se dissolvent légèrement
en chauffage dans les acides, les deux ont un pouvoir absorbant sous forme broyée.
Genèse :
En effet, le processus de formation des gisements sédimentaires de gypse et anhydrite
sont complexes et d’ailleurs, il n’existe peut-être pas de théorie globale de leur genèse, parce que
chaque cas est particulier et tout phénomène naturel dépendant des conditions locales, spécifiques
et variables.
Après leur dépôt, les sulfates initialement accumulés peuvent subir diverses modifications
diagenétiques, telles que :
22
Procédés de fabrication du plâtre
1. Définition du Plâtre
Le plâtre est un matériau de construction obtenu
à par déshydratation partielle d'une roche appelée
gypse. Mélangé avec de l'eau, il forme une pâte
qui fait prise en quelques minutes pour durcir
ensuite. Il est commercialisé sous forme de
poudre ou de plaque. Ses propriétés sont
nombreuses : isolation thermique, régulation de Figure 3: Plâtre
l'hygrométrie (humidité de l'air), isolation
acoustique et résistance au feu. [4]
Notons que l’industrie de gypse est basée sur deux (2) réactions simples :
Chaleur
CaSO4,1/2H2O + 3/2H2O CaSO4,2H2O
23
2. Les propriétés du plâtre
Le procédé de production du plâtre au sein de l’usine de Centrale Gypse comprend sept étapes,
c’est un procédé complexe qui exige un savoir-faire, une maîtrise des outils, des techniques de
production, des contrôles rigoureux continus de la qualité du produit, et un matériel performant.
24
3. Les étapes de fabrication de fabrication du Plâtre
Les matières premières sont extraites des parois rocheuses d’une carrière à ciel ouvert par
abattage à l’explosif ou à la pelle mécanique. La roche est reprise par des dumpers vers un atelier
de concassage. Pour produire de plâtre de qualités constantes, les matières premières doivent être
très soigneusement échantillonnées pour éviter le melange avec les argiles, de façon à obtenir un
gypse concassé parfaitement régulière dans le temps.
Figure 7:Carrière
25
d. - Calcination
Dans le four rotatif, la matière subite des transformations chimiques nécessaires à la
fabrication du produit semi-fini (plâtre), le four est utilisé pour chauffer la matière concassée à une
température aux environs de 120°C à 140°C, Le transfert de la chaleur est dû à l’échange entre
l’air chaud sortant de la chambre de combustion du four et la matière concassée en (co- courant),
ce qui permet de déshydratation thermique de gypse correspond au sulfate de calcium di-hydraté
(CaSO4 , 2H2O) pour obtenir la plâtre correspond au sulfate
de calcium semi-hydraté (CaSO4.𝟏 H2O) avec un dégagement de la vapeur.
𝟐
Pour avoir des produits ayant des caractéristiques différentes selon le domaine
d’utilisation, le producteur de plâtre joue sur deux paramètres, la finesse des graines et le
type des additives.
26
e. Broyage et séparation
La finesse des graines est contrôlée par deux systèmes ; le broyeur et le séparateur.
Grâce au broyeur on obtient le PGC
• PGC (Plâtre de Gros Construction): est caractérisé par une finesse de 10% > 800
μm.
f. - Formulation
Cette étape du procédé de fabrication est consacrée juste aux produits (Makina, Makina+,
Taloche Asri et Enduit Fino), chaque produit est composé par une matière de base qui peut être
soit le PMI ou le PGC et d’autres additives pour avoir des produits avec des spécifications différents
selon les exigences de chaque client.
g. - Ensachage
Les produits formulés ou non formulés sont transférés vers le système d’ensachage. La
machine ensacheuse HAVER à 8 becs, avec une capacité de 1635 sacs/h pour des sacs de différents
poids.
Après l’ensachage du produit, il est transporté par des convoyeurs vers le camion. Ensuite,
des opérateurs charge les camions manuellement.
27
Figure 8:Flow sheet concassage
28
Figure 10:Flow sheet broyage & formulation
29
Tests laboratoires
A chaque étape de production, la matière subit à des contrôles précis à
travers la réalisationdes tests au laboratoire dans le but d’obtenir à la fin des
produits de bonne qualité.
- Fluidité - TDP
- Refus - Eau Combinée
- Humidité
- Etalement - TDP
- Rétention - TFP
Table à secousse
F Thermobalance Vicat automatique
30
Chapitre 4 : Etude des carrières exploitées fournissant du gypse à
l’usine Centrale Gypse
31
Introduction
Les carrières exploitant le gypse utilisé par l’usine Centrale Gypse pour la fabrication du plâtre
sont toutes localisées dans la commune de Sidi Tiji à quelques distances de l’usine, plus
précisément dans le secteur Douar Ouled Taleb aux environs de la route Khmis Nga.
32
I. La base de Jurassique supérieur :
Généralement la base du Jurassique supérieur de Safi est rarement visible en affleurement ;
cependant, dans quelques rares endroits, elle apparait de la façon suivante :
Les gisements de Gypse se situent ainsi à des distances comprises approximativement entre 200
à quelques mètres en dessous du Jurassique.
Concernant l’étendue précise, les niveaux de Gypse ont presque partout une extension
horizontale très supérieur à leur puissance. Ces étendues dépassent très souvent plusieurs
kilomètres.
Basiquement, suivant les éléments actuellement disponibles, les puissances des gisements de
cette zone variant de 40 a100 m, s’offrent l’exploitation (moderne comme artisanale).
Ces carrières sont généralement appelées carrières de Mouissate, situées dans la commune de
Sid ETiji, aux abords de la route RP 12, (OUBIDAR, 1995).
33
Figure 13: Ces images montrent de façon respective les photos prises de chaque carrière: a)
Carrière de pave plâtre ; b) Carrière d’Arny minier ; c) Kondi plâtre et la carrière d’Abda
plâtre qu’on pas pu visiter par manque temps suffisant.
On remarque aussi que toutes ces carrières ont toutes presque des formations identiques
34
Figure 14:Coupe schématique montrant la formation des gypses au niveau des différentes carrières
35
Chapitre 5 : L’impact de la nature de la formation du gypse sur la
qualité du plâtre
36
Introduction
Pour expliquer ici l’impact de la formation du gypse sur la qualité du plâtre produit par
l’usine Centrale Gypse, nous allons nous basé sur deux phénomènes principaux :
I. Phénomènes tectoniques :
Il faut noter que notre zone d’étude fait entière partie du bassin côtier d’Abda qui, constitue
la jonction entre le bassin des Doukkala au nord et le bassin d’Essaouira au sud, ce bassin
occupe donc un couloir entre l’océan Atlantique et la flexure de la Meseta (voir figure)
Figure 15:Carte géologique du bassin d’Abda, montrant la localisation des forages (MAC1 et
DOT1) et des lignes sismiques.
Il agrège ou accueille, sur de grandes épaisseurs, des dépôts mésozoïques (secondaires), qui
recouvriraient en discordance angulaire les formations plissées et faillées du Paléozoïque
constituant le socle. En utilisant les données de la sismique-réflexion et de forage, les séquences
stratigraphiques et le style structural de la couverture Triasico-jurassique de ce bassin,
37
entièrement cachée sous une mince couverture crétacée et plio-quaternaire s’expliquent de la
façon suivante :
La stratigraphie de la région étudiée est fournie par les puits pétroliers MAC1 (X = 121,191 ; Y
= 155,867) et DOT1 (X = 147,297 ; Y = 193,425) (Fig. 15). Elle montre que le Paléozoïque du
bassin d’Abda est le prolongement vers l’ouest des formations hercyniennes qui affleurent au
niveau du massif des Rehamna et des Jbilet. Ainsi, le puits DOT1 a traversé sur plus de 2334
m des formations paléozoïques composées de calcaires, de grès et d’argiles dont l’âge s’étend
de l’Ordovicien au Permo-Carbonifère. Plus au sud, dans le puits MAC1, la corrélation
sismique a montré que l’intervalle silico-clastique allant de 3000 m à au moins 3700 m (terme
du forage), situé sous la discordance fini-paléozoïque, est d’âge probablement Permo-
Carbonifère, par analogie de faciès avec le puits DOT1. Le Trias est représenté par une épaisse
série (2130 m à MAC1 et 1240 m à DOT1), à dominance évaporitique, incluant des passées
marneuses et silteuses, ainsi qu’un niveau basaltique d’extension régionale, (Echarfaoui, Hafid,
Ait Salem, & Ait Fora, 2002).
38
Figure 16:Corrélation sismostratigraphique des puits MAC1 et DOT1 (localisation sur la figure
ci-haut).
Figure 17:Ligne sismique est–ouest DC4 (localisation sur la Fig. 15) ; a : interprétation ; b : tracé
migré. (gauche)
39
Ligne sismique ED 352 (localisation sur la Fig. 15) ; a : interprétation montrant des failles
inverses affectant les séquences Tr-1, Tr-2 et J-1 ; b : tracé migré. (droite)
Figure 18:Interprétation de la ligne sismique NE–SW, ED 345 (localisation sur la Fig. 15).
Ainsi, cet amincissement s’accompagne d’une géométrie particulière, dans laquelle les
réflexions convergent vers l’est en étant progressivement tronquées en top-lap par une série de
discordances progressives, dont les plus importantes sont d’extension régionale et délimitent
ces séquences (Figs. 17 a-b droite, et 18). Cette géométrie s’atténue progressivement au niveau
de la séquence J-2 et disparaît complètement au niveau de la séquence Cr, qui est ici caractérisée
par des horizons plats. Par ailleurs, l’halocinèse, qui ne joue qu’un faible rôle dans la
structuration du bassin, contrairement au cas du bassin d’Essaouira, où le sel a atteint le stade
de diapirs affleurants, est limitée au stade coussin. Il semble donc que cette zone ait subi une
forte flexuration, accompagnée parfois de failles inverses (Fig. 17), qui a débuté vers la fin du
dépôt de Tr-1 (Trias supérieur ?) et s’est poursuivie au cours du dépôt de Tr-2 et J-1 (Trias
supérieur–Oxfordien), puis a progressivement diminué lors du dépôt de J-2 (Oxfordien–
Séquanien). En effet, la carte structurale du toit du basalte (Fig. 19e) montre que ce dernier a
subi une importante érosion au niveau de la bordure orientale du bassin : sa limite d’érosion
dessine une ligne orientée sensiblement NE–SW, dont la géométrie rappelle celle de la bordure
occidentale des affleurements paléozoïques des Jebilet. Les cartes isopaques (épaisseur temps)
(Figs. 19a– 19d) montrent que le mécanisme à l’origine de cette flexuration est aussi
40
responsable de l’individualisation au niveau d’Abda, lors du dépôt des séquences triasico-
jurassiques, d’un bassin en flexion qui forme d’abord un dépocentre unique de direction NE–
SW (Fig. 19a), puis se compartimente progressivement en plusieurs petits dépocentres locaux,
globalement de même direction NE–SW (Figs. 19b et 19c). Au cours du Jurassique supérieur
(séquence J-2), la subsidence différentielle ayant contrôlé ce système de « microcuvettes » s’est
progressivement atténuée (Fig. 19d), (Echarfaoui, Hafid, Ait Salem, & Ait Fora, 2002).
D’après cette étude sismique il ressort que la bordure occidentale du bassin d’Abda correspond
à une zone flexurée, dans laquelle le socle paléozoïque forme un relief contre lequel se
biseautent les dépôts triasico-jurassiques. La convergence des réflexions vers l’est, associée à
des discordances progressives et à des troncatures d’érosion (Figs. 17, 18 et 19e), indique qu’un
soulèvement a affecté cette zone au cours de cette période. Ce soulèvement, parfois accompagné
41
de failles inverses (Figs. 18 et 19), a intimement contrôlé les modalités de dépôt dans le bassin
d’Abda.
Figure 20:Carte des isobathes du Trias des bassins d’Abda et d’Essaouira. La faille de Chichaoua
est déduite des données magnétiques (d’après Hafid [7], pour le bassin d’Essaouira
Cependant, ce bassin, qui constitue la jonction entre celui de Doukkala au nord et celui d’Essaouira au
sud, se distingue de ces derniers par l’absence presque totale de failles normales pendant la période
triasico- liasique, qui est celle du rifting atlantique, et par la présence de paléofailles inverses ayant
même âge. En effet, plusieurs hypothèses peuvent être avancées pour expliquer ces structures
compressives syn-rift. Le soulèvement du socle à la bordure orientale du bassin (socle Mouissat–Jebilet),
et plus généralement de l’ensemble du socle mesetien, ou « dorsale du massif hercynien central » à l’Est
de la flexure ou linéament de la Meseta, peut être considéré comme celui de l’épaulement du rift
atlantique. Cette interprétation classique ne rend pas compte, toutefois, des failles inverses observées
dans le bassin étudié au cours du rifting atlantique. Ces failles peuvent être également liées à des
mouvements de décrochement (failles transformantes) des accidents de Chemaïa, au nord, et de
Chichaoua, au sud, au sein d’un contexte transpressif entre les rifts atlantique et atlasique, créant ainsi
un relais compressif dans le bassin d’Abda, à la bordure occidentale du bloc des Jbilet, (Echarfaoui,
Hafid, Ait Salem, & Ait Fora, 2002).
42
Toutes ces interprétations poussent à dire qu’elles auraient été à la base de la présence des discontinuités
(poches de dissolutions et flexures verticales , fig.14), facilitants l’intercalation des marnes vertes avec
le gypse en certains niveaux, ce qui est donc anormale pour la qualité du plâtre
43
Résultats d'analyse d'echantillon CATRAD par le
spectromètre en %
SiO2; 1.27% Cr2O3; K2O; 0.17% Al2O3;
SrO; TiO2; 0.03%
0.00% Na2O; 0.26% 0.57%
0.01%
CaO; 30.39%
SO3; 41.11%
Fe2O3; 0.19%
MgO; 0.00%
Al2O3 CaO Fe2O3 MgO SO3 SiO2 SrO Cr2O3 K2O Na2O TiO2
CaO; 29.53%
SO3; 39.98%
Fe2O3;
0.34%
MgO; 0.00%
Al2O3 CaO Fe2O3 MgO SO3 SiO2 SrO Cr2O3 K2O Na2O TiO2
44
Résultats d'analyse d'echantillon Arny minier
platre par le spectromètre en %
K2O; Na2O;
Cr2O3; 0.00% Al2O3; 0.85%
0.21% 0.34%
SiO2; 1.76%
SrO; 0.00% TiO2; 0.04%
CaO; 30.00%
SO3; 38.92%
Fe2O3; 0.33%
MgO; 0.00%
Al2O3 CaO Fe2O3 MgO SO3 SiO2 SrO Cr2O3 K2O Na2O TiO2
CaO; 32.01%
SO3; 45.50%
Fe2O3; 0.02%
MgO; 0.00%
Al2O3 CaO Fe2O3 MgO SO3 SiO2 SrO Cr2O3 K2O Na2O TiO2
La pureté de gypse dépend le pourcentage de SO3 dans la roche en général, cette valeur doit
être supérieur à 32%, dans notre cas, toutes les valeurs supérieures à 32% mais cette supériorité
est simplement dépendante de l’endroit où l’échantillon a été pris car cela arrive rarement.
La pureté du gypse dépend aussi de la quantité des impuretés qui ne doivent pas dépasser une
certaine valeur, ces impuretés ici sont des argiles (silicate d’alumine SiO2, Al2O3, oxydes).
45
SiO2/SO3
2.00%
1.80%
1.60%
1.40%
1.20%
1.00% y = -0.0864x + 0.049
0.80%
0.60%
0.40%
0.20%
0.00%
38.00% 39.00% 40.00% 41.00% 42.00% 43.00% 44.00% 45.00% 46.00%
SiO2/CaO
2.00%
1.80%
1.60%
1.40%
1.20%
1.00% y = -0.1677x + 0.0644
0.80%
0.60%
0.40%
0.20%
0.00%
29.00% 29.50% 30.00% 30.50% 31.00% 31.50% 32.00% 32.50%
46
SiO2/Al2O3
2.00%
1.80%
1.60% y = 1.2101x + 0.0054
1.40%
1.20%
1.00%
0.80%
0.60%
0.40%
0.20%
0.00%
0.20% 0.30% 0.40% 0.50% 0.60% 0.70% 0.80% 0.90%
SiO2/Fe2O3
2.00%
1.80%
1.60%
y = 1.4763x + 0.01
1.40%
1.20%
1.00%
0.80%
0.60%
0.40%
0.20%
0.00%
0.00% 0.05% 0.10% 0.15% 0.20% 0.25% 0.30% 0.35% 0.40%
Le rapport des points représentatifs des échantillons étudiés dans le diagramme SiO2/Oxydes
montre que la répartition des points se fait selon une tendance plus ou moins linéaire, donc on
a une tendance géochimique, c’est une corrélation entre SiO2 et les autres oxydes
On constate d’une part que, lorsque SiO2 augmente Al2O3, Fe2O, K2O augmente, ce qui
explique une corrélation positive.
D’autre part lorsque SiO2 augmente, CaO, SO3 diminuent, ils sont incompatibles.
47
Solution
Au travers de toutes des études effectuées sur le terrain et au laboratoire, on peut proposer
des solutions ci-dessous pour plus améliorer la qualité du plâtre.
❖ Conseiller et expliquer au fournisseurs (exploitants) du gypse de veiller à ne pas
toucher les niveaux à excès de présence de marnes ;
❖ Les dire de toujours bien faire le décapage pour éviter le mélange parfois avec de l’argile
du niveau supérieure ;
❖ Fréquemment nettoyer l’espace d’exploitation une fois que quelques chargements de
bennes sont transportés, avant de creuser ou d’attaquer le niveau suivant ;
❖ Prêter totalement attention à la qualité du gypse de chaque niveau exploité.
Conclusion
Initialement, le but de ce travail était de déterminer l’impact de la nature des formations sur la
qualité du plâtre produit par l’usine Centrale Gypse de Safi. Ainsi mon stage au sein au sein de
cette usine m’a permis de découvrir le processus de fabrication du plâtre, et m’a donné la
possibilité de renforcer mes connaissances dans le domaine des études géologique de terrain
qui visaient à faire savoir ce qui était souvent à la base de la variation de la qualité du plâtre.
Au cours de cette étude, nous avons pu conclure que les formations constituant les dépôts du
Triasico-Jurassique ont été affectées par des phénomènes tectoniques puis, compartimentés par
des phénomènes sédimentaires.
L’intérêt de ce travail a été également le fait de savoir que l’impact du gypse sur la
qualité du plâtre d’après les analyses effectuées au laboratoire, dépend du pourcentage des
impuretés qui peuvent en exister.
48
IV. Références
Echarfaoui, H., Hafid, M., Ait Salem, A., & Ait Fora, A. (2002). Analyse sismo-
stratigraphique du bassin d'Abda (Maroc occidental), exemple de
structures invrses pendant le rifting atlantique.
GHALIA, E. K. (2021). Application des outils de la MSP pour .
Marteau, P. (1993). Mémento roches et minéraux industriels (Gypse et
anhydrite.
OUBIDAR, N. A. (1995). Recheches et étude des matériaux de construction dans
la province de Safi.
Weirsrock, A., & Lunski, S. (1987). Le karst post-pliocène de la région de Safi
(Maroc atlantique).
http://www.safi-
ville.com/geographie.php#:~:text=La%20Situation%20g%C3%A9ographique%
20de%20SAFI,%C3%A9tale%20sur%2074%20km2.
49