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Promotion 2018/2019
L’objectif de ce travail vise à étudier l’influence des classes granulaires des
sables sur les propriétés mécanique du béton ordinaire.
Cette étude à montré que les sables fins (0/3) augmentaient la résistance
mécanique qui est aussi assurent une bonne homogénéité du béton, donc
diminuent les vides dans celui-ci, et le rendent plus compact.
Mots-clés: Influence, Granulométries, Sables, Comportement mécanique, Béton
ﺗﮭﺪف ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ إﻟﻰ ﻣﻌﺮﻓﺔ ﻛﯿﻔــﯿﺔ ﺗﺄﺛﯿــﺮ أﺑﻌﺎد اﻟـــﺮﻣﻞ ﻋﻠﻰ ﺧﺼﺎﺋﺺ اﻟﺨﺮﺳﺎﻧﺔ اﻟﻌﺎدﯾﺔ و ﻣﻼﺣﻈﺔ
ﺗﺄﺛﯿــــﺮھﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﻘﺎوﻣﺔ اﻟﻤﯿﻜﺎﻧﯿﻜﯿﺔ ﻟﻠﺨﺮﺳﺎﻧﺔ.
ﻟﻘﺪ أﺛﺒﺘﺖ ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ أن اﻟـﺮﻣﻞ ﻣﻦ اﻟﺤﺠﻢ اﻟﺼﻐﯿﺮ ) (3/0ﻟﮫ ﺗﺄﺛﯿﺮ اﯾﺠﺎﺑﻲ ﻓﻲ ﺗﺤﺴﯿﻦ اﻟﻤﻘﺎوﻣﺔ ورﻓﻊ
ﻗﯿﻤﺘﮭﺎ وأﯾﻀﺎ ﻟﻜﻲ ﻧﺤﺼﻞ ﻋﻠﻰ ﺧﻠﯿﻂ ﻣﺘﺠﺎﻧﺲ ﺧﺎل ﻣــﻦ اﻟﻜﺮﯾﺎت اﻟﮭﻮاﺋﯿﺔ وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ اﻧﻌﺪام اﻟﻔﺮاﻏﺎت ﻓﻲ
ﺗﺮﻛﯿﺒﺔ اﻟـﺮﻣﻞ ﻓﯿﻨﺘﺞ ﻟﻨﺎ ﺧﺮﺳﺎﻧﺔ ذات ﻣﻘﺎوﻣﺔ ﻋﺎﻟﯿﺔ.
ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻔﺘﺎﺣﯿﺔ :ﺗﺄﺛـﯿـﺮ ,ﺣﺠﻢ اﻟﺤﺒﯿﺒﺎت ,اﻟــﺮﻣﻞ ,اﻟﺴﻠﻮك اﻟﻤﯿﻜﺎﻧﯿﻜﻲ ,اﻟﺨﺮﺳﺎﻧﺔ
Je remercie en premier lieu, le dieu tout puissant qui m’a donné la
volonté et le courage pour réaliser ce modeste travail.
A ma chère maman et à l’âme de mon papa, c’est grâce à eux que je suis
aujourd’hui ici présent, qui m’ont aidé à terminer ce modeste travail.
I.PARTIE THEORIQUE
Figure I.1: Constituants et ordre de grandeur des proportions des constituants d’un Béton
ordinaire......................................................................................................................................3
Figure I.2 : les minéraux principaux du clinker.........................................................................5
II.PARTIE PRATIQUE
I.PARTIE THEORIQUE
Image I.1 : la poudre du ciment portland...................................................................................6
II.PARTIE PRATIQUE
Images II.1: sable concassé grossier d’AFRI (AIN FAKROUN) et sable fin roulé de LIOUA
(BESKRA)................................................................................................................................23
Images II.2: gravier 8/15 et 15/25 de (Carrière Ain Fakroun)................................................26
Image II.3: Un sac de ciment..................................................................................................30
Images II.4: L’eau de gâchage.................................................................................................31
Image II.5: Malaxeur du béton................................................................................................39
Images II.6: Vérification de l’état des moules.........................................................................40
Images II.7: Préparation des quantités des constituants..........................................................40
Image II.8: Thermomètre numérique.......................................................................................41
Images II.9: Mesure de l’affaissement du béton au cône d’Abrams.......................................41
Image II.9: Moules remplis de béton......................................................................................42
Image II.10: Surfaçage des éprouvettes..................................................................................44
Image II.11: Machine d’essai de compression........................................................................44
Image II.12: Mise en place et centrage de l’éprouvette..........................................................45
Image II.13: Appareil de mesure.............................................................................................47
I.PARTIE THEORIQUE
Tableau I.1: Composition chimique du ciment.........................................................................4
Tableau I.2: Composition minéralogique du ciment.................................................................4
Tableau I.3: Exigences mécaniques définies en termes de valeur caractéristiques...................6
Tableau I.4: coefficient Los Angeles de quelques roches utilisées comme granulats...............9
Tableau I.5: coefficient MICRO DEVAL des roches utilisées comme granulats.....................9
Tableau I.6: La finesse des fuseaux admissibles.....................................................................11
Tableau I.7: Valeurs préconisées pour l’équivalent de sable..................................................12
Tableau I.8: Classes de résistance du béton............................................................................16
Tableau I.9: La plasticité désirée mesurée par l'affaissement au cône d'Abrams....................18
Tableau I.10: Valeurs approximatives du coefficient granulaire G. Ces valeurs supposent que
le serrage du béton sera effectué dans de bonnes conditions (par vibration en principe).........19
Tableau I.11: correction du dosage en eau selon le diamètre D de mélange granulaire.........19
Tableau I.12: Valeurs préconisées pour l’équivalent de sable................................................20
Tableau I.13: Valeur du terme correcteur K............................................................................21
Tableau I.14: Valeurs du coefficient de compacité γ..............................................................22
II.PARTIE PRATIQUE
Tableau II.1: Caractéristiques physiques du sable de dune 0/3 (Beskra)................................23
Tableau II.2: Analyse granulométrique du sable de dune (Beskra)........................................24
Tableau II.3: Caractéristiques physiques du sable 0/5 (Carrière Ain Fakroun)......................24
Tableau II.4: Analyse granulométrique du sable du sable 0/5 (Carrière Ain Fakroun)..........25
Tableau II.5: Caractéristiques physiques de gravier 8/15 (Carrière Ain Fakroun).................27
Tableau II.6: Analyse granulométrique du Gravier 8/15 (Carrière Ain Fakroun)..................27
Tableau II.7: Caractéristiques physiques de gravier 15/25 (Carrière Ain Fakroun)...............28
Tableau II.9: Caractéristiques physiques du ciment CEM II/A-L 42.5 N AIN TOUTA........30
Tableau II.10: Résistance à la compression et à la flexion pour prisme du ciment
« 40×40×160 »mm....................................................................................................................30
Tableau II.11: Composition chimique du ciment CEM II/A-L 42.5 N AIN TOUTA............30
Tableau II.12: Appréciation de la consistance en fonction de l’affaissement au cône...........33
Tableau II.13: Classes de consistance par mesure de l’affaissement......................................34
Tableau II.14: Composition de formulation 01 dans 1m3.......................................................34
Tableau II.15: Composition de formulation 02 dans 1m3.......................................................36
Tableau II.16: Composition de formulation 03 dans 1m3.......................................................37
Tableau II.17: Composition de la formulation 01 en fonction du volume des éprouvettes
cylindriques (16*32cm)............................................................................................................38
Tableau II.18: Composition de la formulation 02 en fonction du volume des éprouvettes
cylindriques (16*32cm)............................................................................................................39
Tableau II.19: Composition de la formulation 03 en fonction du volume des éprouvettes
cylindriques (16*32cm)............................................................................................................39
Tableau II.20: résultats d’affaissement au cône d’Abrams.....................................................41
Tableau II.21: Essais de compression à 7 jours......................................................................45
Tableau II.22: Essais de compression à 28 jours....................................................................46
Tableau II.23: Vitesse de propagation du son des composite.................................................48
‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
INTRODUCTION GENERALE :
Le béton est composé d'un mélange de deux constituants essentiels : les granulats et la pâte.
Les granulats se composent de sable et de gravier ou de pierres concassées. La pâte se
compose de liants (ciment portland avec ou sans ajouts cimentaires), d’eau et d’air. La pâte,
agissant comme une colle, durcit et forme une masse qui, du fait de la réaction chimique du
ciment avec l'eau (hydratation), prend la consistance d’une roche, pour former ce qu’on
appelle le béton.
Les granulats sont généralement divisés en deux catégories : les fines et les grosses. Les
granulats fins sont des sables naturels ou manufacturés dont la taille peut atteindre 5 mm. Les
gros granulats sont constitués de particules retenues sur le tamis de 5 mm et pouvant aller
jusqu’à 150 mm. La taille maximum du gros granulat la plus couramment utilisée est de 25
mm.
La pâte se compose habituellement de liants, d'eau et d'air emprisonné ou entraîné
intentionnellement. Elle constitue environ 25 % à 40 % du volume total du béton.
Comme les granulats représentent à peu près 60 % à 75 % du volume total, leur sélection joue
un rôle important. Composés de particules suffisamment fortes et résistantes vis à vis des
conditions auxquelles elles seront exposées, elles ne doivent pas contenir de matières
susceptibles de causer la détérioration du béton.
Étant donné que la qualité du béton dépend des granulats et de la pâte qui les unit, nous nous
proposons dans ce travail d’étudier l’influence des particules fines du sable de Biskra sur la
résistance mécanique du béton ordinaire. Pour cela, nous avons divisé notre travail en deux
parties :
Le deuxième partie « partie pratique » caractérise les matériaux utilisés et traite des résultats
obtenus et de leur interprétation.
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‘I’
Partie
Théorique
‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
L’invention de la chaux hydraulique par Louis Vicat en 1817, celle du ciment Portland par
Aspdin en Ecosse en 1824 et l’installation des premiers fours par Pavin de Lafarge au Teil en
France en 1830 préparent l’avènement du béton. [1]
A l’origine, le béton était constitué d’un mélange de trois matériaux : le ciment, les granulats
et l’eau. Dans la plupart des cas, le ciment était du ciment Portland obtenu par mélange
homogène d’argile et de calcaire, ou d’autres matériaux contenant de la chaux, de la silice, de
l’alumine et de l’oxyde de fer, cuit à la température de clinkérisation puis broyé. Par la suite,
de petites quantités d’adjuvants chimiques ont été ajoutées au mélange afin d’améliorer
certaines des propriétés du béton à l’état frais ou durci. Plus tard, d’autres matériaux de nature
inorganique ont été utilisés dans le béton, pour des raisons économiques dans la plupart des
cas. Ces substances inorganiques sont moins coûteuses que le ciment portland en raison de
leur disponibilité à l’état naturel.
Dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, les études relatives aux bétons à hautes
performances ont montré le rôle néfaste de l’excès d’eau dans les bétons. La réduction de
cette quantité d’eau, par l’emploi de défloculants et par correction de l’empilement granulaire
via les ultrafines, a conduit aux gains de résistance allant jusqu’à 200 MPa et de durabilité.
De nos jours, l’étendue des exigences possibles a augmenté de façon spectaculaire. Par
exemple, l’affaissement au cône d’Abrams varie de 0 pour les bétons de démoulage immédiat
à plus de 25 cm pour les bétons autoplaçants. De même, les résistances requises à 28 jours en
compression peuvent s’échelonner depuis des valeurs modestes, de l’ordre de 10 MPa pour
certains bétons de masse, à des valeurs très élevées, supérieures à 200 MPa et plus pour
certains produits spéciaux préfabriqués.
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Figure I.1: Constituants et ordre de grandeur des proportions des constituants d’un
Béton ordinaire. [3]
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Constituants principaux :
Les ciments courants ont pour constituant le clinker, auquel il peut être ajouté suivant leur
type :
· du calcaire
· du laitier de haut fourneau
· des cendres volantes
· des fines calcaires
· de la pouzzolane naturelle
· des schistes calcinés
· des fumées de silice
Dans le but de modifier certaines de leur propriétés et de proposer une gamme de produits
capables de résoudre les différentes problèmes qui se posent lors de la réalisation de certains
ouvrages, soit en raison des conditions d’environnement, soit pour de raisons de performances
mécaniques. [4]
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Le clinker, auquel on ajute quelques pourcentages de gypse, est ensuite finement broyé
(moins de 1/10e de mm) de manière a obtenir une poudre dont la masse volumique absolue
varie de 3.0 a 3.2 g/cm3. [4]
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Le reste des constituants sont des ajouts pouzzolaniques avec éventuellement un filler dans la
limite de 5 %. Les ajouts pouzzolaniques peuvent être des fumées de silice, des pouzzolanes
naturelles et des cendres volantes siliceuses.
Ø les ciments au laitier et aux cendres : CEM V
Ont les mêmes propriétés physiques que les CEM III mais pas les mêmes constituants.
Ils sont subdivisés en deux catégories selon leur teneur en laitier de haut fourneau et de
pouzzolanes naturelles ou de cendres es volantes siliceuses : les CEM V/A (de 18 à 30 %) et les
CEM V/B (de 31 à 50 %). [6]
v Désignation normalisée des ciments :
CEM II/A 42.5 N
Type de ciment /sous type Classe de Rc sous classe de Rc
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Extraction et Concassage de la
matière première (Calcaire et
Préparation du cru : Argile).
Dosage (80% calcaire, 20% Argile),
Broyage (0,2 mm),
Homogénéisation.
Le Cru
Refroidissement
· Gypse (5%).
· Addition éventuelles (calcaire, laitier, cendre, …
Le Ciment
I.2.2 .GRANULAT :
On appelle « granulats » les matériaux inertes, graviers ou cailloux qui entrent dans la
composition des bétons : c’est l’ensemble des grains compris entre 0 et 125mm dont l’origine
peut être naturelle, artificielle ou provenant du recyclage des matériaux qui sont quelque fois
encore appelés « agrégats »
Cependant, cette appellation est abandonnée depuis fort longtemps ; certains persistent à
l’utiliser ; l’appellation « agrégats » vieil usage tout à fait impropre, agrégats ; réunion de
substances diverses formant un tout non homogène.
Les granulats sont classés en plusieurs catégories avec des spécifications particulières pour
chacune d’elles. [4]
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
La courbe est qualifiée de serrée si la grosseur des granulats est voisine et d'étalée si les
grosseurs sont variées.
Elle est continue si les granulats sont tous représentés et discontinue si certaines classes de
dimension sont absentes.
2) La propreté : [11,12]
Les granulats ne doivent pas contenir plus de 2 à 5 % de fines argileuses, de matières
organiques ou d’autres impuretés.
3) La forme : [13]
Choisir des matériaux ni trop longs, ni trop plats la forme des grains appréciée par un
coefficient d’aplatissement qui caractérise le granulat en fonction de sa plus grande dimension
et de son épaisseur, une mauvaise forme nuit à la maniabilité, ce qui risque d'être compensé
par un accroissement du dosage en eau, et favorise la ségrégation et l'apparition de défauts
d'aspect.
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
A titre indicatif, on présente dans ce tableau les valeurs du coefficient Los Angeles de
quelques roches utilisées comme granulats.
Tableau I.4: coefficient Los Angeles de quelques roches utilisées comme granulats [9]
Nature du granulat LA
Quartzites 15
Granite 20
Silex 19
Calcaires 15 < LA < 100
Tableau I.5 : coefficient MICRO DEVAL des roches utilisées comme granulats [9]
I.2.3 .Sable :
On définit les sables comme étant la fraction des granulats pierreux dont les grains ont des
dimensions comprises entre 80μm et 05μm ; il s’agit d’une définition globale dont les bornes
varient d’une classification à une autre, ce ’est un matériau dont le diamètre maximal est
inférieur à 6.3mm et dont le passant à 80μm n’excède pas 30%
Dans le sens le plus courant, on entend par « sable » les éléments de dimension 0 à 5mm.les
fines. [16]
I.2.3.1.Origine des sables :
Les sables rencontrés sont le résultat d’une décomposition chimique ou d’une désintégration
mécanique des rochers, suivie par un processus de transport qui est à l’origine de leurs
caractéristiques physico-chimiques ; les sables ainsi disponibles sont le résultat d’un
processus souvent complexe d’érosion et de sédimentation.
Ils comportent, a des degrés divers une décomposition sur place, des différentes roches, suivie
d’un transport fluviatile et parfois éolien. [16]
I.2.3.2.Différents types des sables :
1) Sable d’origine naturelle :
Le sable est une roche sédimentaire, constituée principalement de quartz, provenant de la
désagrégation des roches sous l’action de divers agents d’érosion et de cours d’eau les plus
gros grains de sable se retrouvent ainsi le long des cours d’eau, aux bords des mers, ou dans
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
les régions désertiques. En milieu fluvial, les grains s’usent peu et restent donc gros et
anguleux. En milieu continental, l’usure des grains de sable par le vent et l’eau entraine une
modification de leur forme (ou morpho scopie) au cours des temps géologiques : les grains de
sable uses deviennent émousses et luisants (milieu littoral), ou l’altération des roches riches
en quartz (granites, gneiss) sous l’action de processus physiques (vent, eaux courantes) ou
chimiques (action dissolvante de l’eau) Les grains de sable qui se forment sont généralement
gros et anguleux, difficilement transportables par le vent et les ronds et mats (milieu éolien).
En s’arrondissant, les grains deviennent plus petits.
Les sables peuvent également se consolider et se cimenter ultérieurement pour donner
naissance à des grès (grès quartzeux, grès calcaires). Ce type de sables est principalement
constitue de quartz (silice), avec de faibles proportion de mica, de feldspath et de magnétite.
La couleur du sable est d’autant plus que la teneur en silice est levée. Les sables sont toujours
définis en fonction des constituants majoritaires :
On parle ainsi de sables quartzeux, feldspathiques, ferrugineux, micacé, calcaire, ou encore de
sabla coquillier. Toutefois, dans le langage courant, le sable est généralement associe au sable
quartzeux. [16]
2) Sables non alluvionnaires (sable de dune) :
Il s’agit essentiellement de sables anciens, c’est -à-dire de dépôts détritiques déposes à des
périodes géologiques variées, a des distances plus ou moins grandes des rivages. En en
fonction des conditions paléogéographiques, ces dépôts ont été plus ou moins brasses par les
courants et recouverts par d’autres formations sédimentaires et se retrouvent actuellement
émerges sur des étendues variables et des épaisseurs également très diverse. De façon
générale, ces dépôts constituent cependant des gisements beaucoup plus étendus et
généralement plus épais que les dépôts alluviaux.
La pluparts de ces sables ont actuellement des utilisations soit limitées (essentiellement
remblais et couchers de forme, parfois granulat pour couche de fondation), soit très
spécialisées (sables de verrerie et de fonderie, béton de type cellulaire). [16]
I.2.3.3. Les critères à demander et à retenir pour les sables à béton : [9]
L’expérience nous a permis de mettre en évidence un certain nombre d’éléments concernant
les critères à demander aux sables pour béton. Le sable est l’élément inerte essentiel rentrant
dans la composition des bétons ; il conditionne leur qualité.
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Figure I.5 : Fuseaux proposés pour la granulométrie des sables à béton [9]
-la partie central B (2.2<Mf<2.8) convient bien pour obtenir une ouvrabilité satisfaisante et
une bonne résistance avec des risques de ségrégation limités.
-la partie supérieur A (1.8<Mf<2.2) est à utiliser si l’on recherche particulièrement la facilité
de mise en ouvre au détriment probable de la résistance.
-la partie inferieur C (2.2<Mf<3.2) corresponde à des sable à utiliser pour la recherche des
résistances élevées, mais on aura en générale, une moins bonne ouvrabilité et des risques de
ségrégation.
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
I.2.4.Gravier :
Les graviers ont des origines semblables à celles des sables, ils proviennent de la
désagrégation des roches. La dimension maximale des agrégats est conditionnée, d’une part,
par la distance minimale à réaliser et, d’autre part, de la distance minimale entre les différents
armatures de l’ouvrage.
La fraction 3/8 est considérée comme sable concassé. [2]
I.2.5.Eau de gâchage :
l’eau est l’un des ingrédients des bétons , on pourrait même dire qu’il est le plus important
avec le ciment .En effet , l’eau que l’on introduit dans le béton lors du gâchage accomplit
deux fonctions : une fonction physique qui confère au béton les propriétés rhéologique d’un
liquide, et une fonction chimique qu’elle contribue au développement de réaction dite
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
:hydratation .pour le gâchage du mélange de béton on utilise de l’eau qui ne doit pas contenir
des composes risquant d’attaquer chimiquement le ciment ,les granulats et les autres ,et aussi
évité des les particules en suspensions dont la qualité qui pourrait modifier ses qualités
originaire.
Toutes les eaux ne peuvent pas être utilisées pour gâcher de béton parce qu’elles contiennent
dans certains cas un excès d’impuretés qui détériorent les propriétés du béton, notamment les
propriétés physique et mécanique (prise et résistance), les propriétés esthétiques (taches,
efflorescences), la durabilité (corrosion des armatures, stabilité de béton) ces impuretés
éventuellement contenue dans l’eau de gâchage, soit des composés chimiques qui peuvent être
actifs. [4]
I.2.5.2.Type de l’eau :
L’origine des eaux de gâchage peut être extrêmement variée .La plus disponible est aussi celle
qui sert de référence, c’est l’eau potable distribuée par le réseau de service public, les autres
eaux les plus utilisées sont les eaux de pompage en provenance de nappe de cours d’eau ou de
réservoir. [17]
Mélange homogène composé exclusivement des constituants de base ciment, granulat, eau,
avec un rapport E/C qui varie en fonction de la plasticité ainsi que de la résistance désirée.
Le béton ordinaire est caractérisé par sa résistance à la compression qui se situé entre
Le béton autoplaçants est un béton fluide, très déformable, homogène et stable qui se met
en place par gravitation et sans l’utilisation d’un moyen de vibration, il épouse parfaitement
les formes des coffrages les plus complexes, il ne doit pas subir de ségrégation et doit
présenter des qualités comparables à celles d’un béton vibré classique. Ils se caractérisent
en général par une formulation contenant au moins un adjuvant chimique et un ajout
minéral en proportions bien précises pour satisfaire les exigences en matière de maniabilité et
de stabilité. [18]
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Sont des bétons aux résistances mécaniques élevées au jeune âge et à 28 jours
(supérieure à 50 MPa), et un rapport pondéral E/C inférieur à 0.40. Leur propriété essentielle
est leur grande résistance en compression qui dépasse largement le cas des bétons ordinaires.
Ceci est obtenu grâce à leur faible porosité qui est diminuée en réduisant la quantité
d’eau de gâchage par l’emploi d’adjuvants plastifiants et super plastifiants réducteurs et
hauts réducteurs d’eau et en utilisant des ultrafines, telles que les fumées de silice qui
permettent de combler les vides entre les grains de ciment et d’améliorer l’ouvrabilité du
béton frais .[18]
Est un béton dans lequel sont incorporées des fibres synthétiques ou naturelles, ce qui
permet suivant l'ouvrage, de supprimer le treillis soudé traditionnel. Parmi les
caractéristiques du béton fibré, on peut citer : sa résistance à la traction, à la fissuration et au
choc.
Les fibres synthétiques peuvent être d’origine minérale (verre, carbone, métallique) ou
d’origine organique (polyamides, polypropylène, acrylique, kevlar, aramide).
[18]
Ayant une apparence très sèche et raide et un affaissement nul, constitué d’une
proportion importante de granulats avec une faible quantité de ciment d’où l’ajout des
minéraux (cendres volantes, fibres calcaires, résidus miniers etc.…). Il est utilisé pour la
construction de barrages en raison de sa faible chaleur d’hydratation initiale (béton de
masse) et aussi très utilisé au Canada dans la construction des routes. [18]
Sont des bétons dont le développement des résistances mécaniques est accéléré, ces bétons
permettent la réalisation de petits ouvrages de réparation ou des travaux sur des éléments
d’ouvrages demandant une remise en service rapide ainsi que le décoffrage, ou la mise en
précontrainte le plus rapidement en préfabrication. Le durcissement rapide des bétons est
obtenu soit par des adjuvants accélérateurs de durcissement, des ciments à durcissement
rapide, la diminution du rapport E/C ou bien par le traitement thermique. [18]
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La norme NF EN 206-1[19] définit les bétons légers comme ayant une masse volumique
après séchage entre 800 et 2100 kg/m3, parmi ces bétons on peut citer les bétons de
granulats légers. Ils sont utilisés dans le domaine du confort thermique d’une
habitation (isolation thermique) et même comme éléments porteurs de charges qui
permettent d’alléger la construction. [18]
C’est un béton dont la masse volumique apparente est supérieure à 2600 kg/m3 (norme [19],
les résistances mécaniques du béton lourd sont comparables à celle des bétons classiques et
même plus élevées compte tenu des faibles dosages en eau. [18]
Est un béton qui résiste à des températures élevées pouvant atteindre 1300°C, obtenue par le
mélange de ciment Alumineux et de granulats réfractaires (chamottes, corindon), ou
granulats isolants (Pouzzolane, vermiculite, argile expansée), le béton réfractaire sert à la
construction de cheminées et de sols d’usines sidérurgiques. [18]
Est un nouveau béton composé essentiellement de ciment, des fumées de silice, des fines
réactives constituées de quartz et de sable broyés à une grosseur inférieur à 500 µm, des
fibres métalliques d’une longueur de 13 mm environ. Le BPR est caractérisé par des
performances mécaniques élevées et une durabilité améliorée. La ductilité que l’ajout de
fibres métalliques confère au BPR le rend apte à être utilisé dans de nombreuses
applications sans aucune armature passive. Le BPR peut également être utilisé pour la
réalisation de structures précontraintes par pré ou post-tension. Les résistances en traction
et en compression sont très élevées voir mêmes supérieures à celles des aciers (350 MPa).
[18]
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Classe C12/15 C16/20 C20/25 C25/30 C30/37 C35/45 C40/50 C45/55 C50/60
fck, cyl 12 16 20 25 30 35 40 45 50
(MPa)
fck, cube 15 20 25 30 37 45 50 55 60
(MPa)
La composition d’un béton et le dosage de ses constituants sont fortement influencés par
l’emploi auquel est destiné le béton et par les moyens de mise en œuvre utilisés.
Les tunnels :
Pour les grands tunnels dont les exemples se multiplient dans le monde, le béton est, soit
coulé sur place, soit utilisé dans des voussoirs préfabriqués.
Les barrages :
Les grands barrages sont le plus souvent en béton permettant des implantations dans les sites
les plus difficiles.
Les routes :
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La chaussée béton prend une part de plus en plus importante dans les grandes voiries routières
et autoroutières, grâce au développement de techniques modernes : béton armé continu, dalle
épaisse traitement de surface.
I.4.3.Autres ouvrages :
Il faut également citer les ouvrages hors du commun : structures offshores ou centrales
nucléaires, dont les exigences requièrent des bétons aux caractéristiques mécaniques et à la
durabilité élevées. [5]
I.5.2.Les inconvénients :
Le système de construction se prête beaucoup moins à une architecture plus classique
et traditionnelle.
Ø Le placement d'un revêtement de façade lourd (brique, pierre naturelle...) entraîne des
coûts considérables, notamment pour les fondations plus épaisses et les linteaux de
fenêtre.
Ø L'intégration d'un grand nombre d'équipements techniques dans les panneaux
préfabriqués vous force à prendre des décisions dans la phase de création. Les
modifications au cours des travaux sont pratiquement impossibles sans payer très cher.
Ø Les adeptes d'architecture écologique apprécient moins, même si le béton est
entièrement recyclable. [16]
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Il faut souligner que le dosage en ciment est fonction du rapport E/C, du dosage en eau E
nécessaire pour une ouvrabilité satisfaisante. Ainsi l'abaque ci-après permet d'évaluer
approximativement C en fonction d’E/C et de l'ouvrabilité désirée qui est souvent fonction
des moyens de serrage du béton.
Il est à observer que plus l’ouvrabilité désirée est importante plus il faut d’eau et plus il faut
de ciment.
La quantité d’eau dépend également du diamètre des grains à humidifier, le dosage en eau
déterminer est indiqué pour mouiller tous les grains du mélange granulaire représentatif
maximal, EX :(D=25mm).
Pour les autres diamètres, il faut majorer ou minorer ce dosage selon le diamètre D.
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Une correction par l’ajout d’un sable fin, d’un plastifiant ou d’un entraîneur d’air, si par
exemple, le sable en question est trop grossier. (Module de finesse ≥ 3,0).
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Figure I.7: courbe théorique des mélanges granulaires en fonction des proportions
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
Ferme Vibration faible 0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840 0,845
Vibration normale 0,780 0,810 0,825 0,835 0,840 0,845 0,850
Vibration puissante 0,785 0,815 0,830 0,840 0,845 0,850 0,855
NOTA : Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés sinon, il conviendra
d’apporter les corrections suivantes :
- sable roulé et gravier concassé 0,01
- sable et gravier concassé 0,03
Pour un dosage en ciment C ≠ 350 KN/m3, on apportera le terme correctif suivant :
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‘ I ’ PARTIE THEORIQUE
I.6.3.6.Conclusion :
Dans cette partie nous constatant que la méthode de DREUX- GORISSE convienne très bien
pour une étude de recherche sur les caractéristiques d’un béton ordinaire à court terme et à
long terme en tenant compte de la qualité de ses constituants.
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‘ II ’
Partie
Pratique
‘II’ PARTIE PRATIQUE
II.1. Introduction :
Le terme agrégats, utilisé pour désigner les granulats, est impropre. En effet, un agrégat est un
assemblage hétérogène de substances ou éléments qui adhérent solidement entre eux grâce au
ciment qui les lie.
On désigne en général par granulats des graviers et des sables naturels, mais aussi des
matériaux granulaires produitss industriellement (p. ex. des granulats légers comme l’argile
expansée) ainsi que des matériaux recyclés, résultant de la démolition d’ouvrages. Le granulat
occupe environ les trois quarts du volume du béton et forme le squelette du béton. Les
propriétés du béton frais et celles du béton durci, comme la résistance à la compression et la
durabilité, dépendent des propriétés du granulat utilisé.
Sable fin roulé (0/3) de LIOUA (BESKRA) Sable grossier concassé (0/5) d’AFRI
d
Images II.1:: sable concassé grossier d’AFRI (AIN FAKROUN) et sable fin roulé de
LIOUA (BESKRA)
Après traitement des deux sables, on a obtenu les résultats des essais physiques et d’analyse
granulométrique suivants :
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
ü Le sable de dune est trop fin : (1.8< Mf <2.2) est à utiliser si l’on recherche
particuliérement la facilité de mise en œuvre au détriment probable de la résistance.
ü Pour le sable de dune 0/3 (Biskra) : 60% < ESP < 70% et selon la norme
(NF P 18-598) le sable utilisé est un sable légèrement argileux de propreté admissible
convenant pour des bétons de qualité courante quand on ne craint pas particulièrement
le retrait.
Le module de finesse :
∑ refus des tamis0.16, 0.315, 0.63, 1.25, 2.5, 5
M = = 1.84
100
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
Tableau II.4: Analyse granulométrique du sable du sable 0/5 (Carrière Ain Fakroun)
Selon NF P 18-560 Septembre 1990
Tamis Ouverture Retenu cumulé (gr) Retenu cumulé (%) Passant (%)
(mm)
6.3 25.2 1.2 98.8
5 64.5 3.2 96.8
4 142.3 7.1 92.9
3.15 256.2 12.8 87.2
2.5 370.4 18.5 81.5
2 519.4 25.9 74.1
1.6 682.4 34.12 65.9
1.25 867 43.3 56.7
1 1021.4 51 49
0.8 1146.3 57.3 42.7
0.63 1284.8 64.2 35.8
0.5 1391.7 69.5 30.5
0.4 1486.5 71.3 28.7
0.315 1562.8 78.1 21.9
0.250 1673.5 83.6 16.4
0.2 1785.3 89.26 10.74
0.16 1857.7 92.8 7.2
0.125 1911.8 95.59 4.4
0.1 1936.9 96.8 3.2
0.08 1953.2 97.6 2.4
Fond de Tamis 1966.3
Le module de finesse :
∑ refus des tamis0.16, 0.315, 0.63, 1.25, 2.5, 5
M = = 3.0
100
Remarque :
Selon le % des refus et le module de finesse qui est la moyenne des quatre essais, égale à 3,
on peut dire que le sable analysé est un sable trop grossier qui peut être utilisé dans des grands
bétons pour favoriser des résistances élevées, mais le béton ne sera pas bien ouvrable, donc un
risque de ségrégation existe, d’où la nécessité de faire une correction au sable en ajoutant des
fines à ce sable.
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
80
60
passant (%)
40
20
tamis (mm)
Figure II.1: A
Analyse granulométrique des sables
II.2.2. Gravier :
Les graviers utilisés : gravier 8/15 et 15/25 de « Ain Fakroun »
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
Remarque :
Plus le coefficient Los Angeles est petit, plus la roche est bonne, ce qui se traduit en résistance
du béton composé, car la dureté est synonyme de très grande résistance. Cependant,
l’ensemble des grains déduits des roches même avec un CL réduit assure un squelette de béton
très rigide.
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
80
passant (%)
60
40
20
10
16
20
25
0,08
0,1
0,125
0,16
0,2
0,25
0,315
0,4
0,5
0,63
0,8
1
1,25
1,6
2
2,5
3,15
4
5
6,3
8
12,5
31,5
tamis (mm)
80
passant (%)
60
40
20
0
0,125
0,315
0,08
0,1
0,16
0,2
0,25
0,4
0,5
0,63
0,8
1,25
1,6
2,5
3,15
6,3
10
12,5
16
20
25
31,5
1
4
5
tamis (mm)
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
II.2.3. CIMENT :
Le ciment utilisé dans ce travail est un ciment composé de
type CEM II/A-L 42.5 N de classe de résistance 42.5,
produit par la cimenterie d’AIN TOUTA (BATNA)
(BATNA),
Image II.3: Un
n sac de ciment
II.2.3.1.Caractéristiques
aractéristiques physiques:
Masse spécifique
La masse volumique absolue du ciment utilisé est : ρs = 3,1 g/cm3.
II.2.3.2.Caractéristiques mécaniques :
II.2.3.3.Caractéristiques
aractéristiques chimiques :
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
Image
Images II.4: L’eau de gâchage
Conclusion :
D’après les résultats obtenus nous constatons que les granulats caractérisés sont de bonne
qualité et peuvent être utilisé pour la confection du béton hydraulique.
II.3.L’élaboration
L’élaboration des trois formulations à étudier, faite suivant la méthode Dreux-
Dreux
Gorisse :
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
Le pourcentage du ciment nécessaire qu’on doit utiliser dans notre béton est :
Vc 112.9
C% = × 100 = × 100 = 11.29%
Vé 1000
4) Coefficient de compacité :
Solon le tableau I.13 : →Coefficient de compacité γ≈ 0.804
Le volume de gravier et de sable est donc:
VG+VS = V= 1000 γ - Vc
V=1000*0.804-112.9
V=691.1 L
5) La courbe de référence:
Après le tamisage des granulats on trace sur le même graphique les courbes granulométriques
des différents granulats. Ensuite on trace la courbe granulaire de référence OAB : le point 0
étant l'origine, le B (à l'ordonnée 100 %) correspond à la dimension Dmax du plus gros
granulat et le point A dit le point de brisure a les coordonnées ainsi définies en abscisse à
partir de Dmax :
§ Si Dmax > 20 mm, XA est située au milieu du "segment gravier" limité par le module
38 (5 mm) et le module correspondant à Dmax. et l'ordonnée (YA) est donnée par la
formule : YA = 50 - Ö Dmax + K
Avec K un terme correcteur qui dépend du dosage en ciment, de l'efficacité du serrage, de la
forme des granulats roulés ou concassés. (En particulier la forme du sable).
Dmax = 25
X = 11.25mm
Y = 50 − D +K+K +K
YA=50-Ö25 +1+0+0
YA= 46%
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tamis (mm)
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gravier
41%
sable grossier
sable 82.50%
28%
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
gravier
41% sable grossier
56%
sable
28%
sable fin
eau 44%
19% ciment
12%
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gravier
41%
eau
19% ciment sable fin
12% 00%
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100,00%
80,00%
60,00%
40,00%
20,00%
0,00%
formulation 01 formulation 02 formulation 03
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
Ø FORMULATION DEUX :
Ø FORMULATION TROIS :
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
Apres savoir détermine les proportions de chaque constituant on suit le mode opératoire
suivant :
ü Vérifier en premier le nombre et l’état des moules pour les essais.
Ces derniers doivent être graisses à l’aide d’une huile pour faciliter le décoffrage.
Images II.6: V
Vérification de l’état des moules
ü Placer les constituants par ordre : gravier15/25, gravier8/15, sable 0/5, sable 0/3, le ciment
dans le malaxeur pendant(01) min pour malaxage à sec.
ü Laisser le malaxeur et ajouter progressivement l’eau de gâchage.
D’après le malaxage, rempli les éprouvettes en deux/ trois couches avec vibration à l’aide
d’une table vibrante et déterminer les caractéristi
caractéristiques rhéologiques des bétons obtenus.
2018/2019 Page 41
‘II’ PARTIE PRATIQUE
II.4.1.1. La température :
Vu, l’influence de la température de fabrication du
béton sur les résistances à court et long terme et qui a
fait l’objet d’un grand nombre d’études au cours des
cinquante dernières années, nous avons mesuré la
température des bétons pour chaque que gâchée à l’aide
d’un thermomètre numérique, afin d’avoir une idée sur
la température du mélange du béton frais sortant du
malaxeur. Cette température de fabrication est en
générale égale à 22°C±1°C et ceci concernant toutes les
gâchées que nous avons réalisés.
II.4.1.2. L’affaissement :
La mise en œuvre du béton frais pour l’essai d’affaissement au cône d’Abrams est effectuée
d’après la norme Algérienne NA 431. La figure 5.3 présente une photo de cet essai permettant
d’avoir la consistance du béton.
Nous avons constaté de légères variations de la valeur de l’affaissement entre gâchées qui
peuvent être expliquées de plusieurs manières : une différence de manipulation pendant
l’essai d’affaissement pour chaque gâchée ; une légère variation de granulométrie des
constituants granulaires, une légère variation de température ou d’humidité.
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11
10
9
distance (cm)
8
7
6
5
4
3
2
1
0
formulation 01 formulation 02 formulation 03
Interprétation de résultats :
D’après la norme (NF P 18-451),, pour la formulation 2, l’affaissement (5cm ≤A≤ 9cm), donc
le béton réalisé est à l’état plastique et en est pas loin de l’affaissement souhaite.
Pour les formulations 1 et 3 l’affaissement A>9 cm et cela es estt due à la finesse du sable 0/5
qui est un sable gossier ; pauvre de particules fines qui absorbe l’eau.
En effet la correction du module de finesse du sable 0/5 0/5,, nous a permet d’obtenir
l’affaissement souhaité.
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
Image II.10
II.10: Surfaçage des éprouvettes
v Conduite de l’essai :
L’essai pour la détermination de la résistance à
la compression des éprouvettes, est exécuté
conformément aux prescriptions de la norme NA
427. La contrainte de rupture est donnée
directement par la machine d’essai (figure 5.7)
avec une précision de 0.5 MPa.
v Mise en charge :
Le contact de l’éprouvette au plateau supérieur comportant la rotule doit être uniforme. La
machine de compression doit subir une charge de manière continue et uniforme sans chocs de
sorte que l’on provoque un accroissement uniforme de contrainte de (0,6 ± 0,4 MPa) jusqu'à
la rupture de l’éprouvette.
Tableau II.21
II.21: Essais de compression à 7 jours
Compressions 7 jours Poids Poids Densité à Force Forces Résistances Résistances
(Kg) Moyennes l'état durci (KN) Moyennes (MPa) Moyennes
(Kg) (KN) (MPa)
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25
25,77
19,08
22,4
Resistance (MPa)
20
18,56
15 15,45
10
0 0
0j 7j 28j
le temps (jours)
Figure II.10: Courbe de résistance à la compression
2018/2019 Page 47
‘II’ PARTIE PRATIQUE
30
25
Resistance (MPa)
20
15
10
0
7j 28j
resistance de la comprission a 7 jours resistance de la comprission a 28 jours
II.5.Contrôle
Contrôle non destructif par ultrason (Essai d’auscultation dynamique) :
II.5.1.Introduction :
Connu sous le nom d’essai aux ultrasons, cet essai permet de déterminer la vitesse de
propagation d’ondes longitudinales (de compression) à travers un élément en béton. Le
principe de la méthode consiste à mesurer le temps mis par une onde à parcourir une distance
donnée.
II.5.2.Principe :
Le principe de la méthode consiste à mesurer le temps mis par une onde, d’où le nom de la
méthode (essai de vitesse de propagation d’ondes sonores) à parcourir une distance connue.
L’état du béton totalement inconnu peut se déterminer approximativement selon la vitesse
mesurée.
Image II.
II.13: Appareil de mesure
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
L’appareil elle est munie de deux palpeurs de fréquence 54KHz destinés pour le contrôle du
béton. Cet appareil nous indique le temps (T) de propagation des ondes à travers l’éprouvette
de longueur (L) et donne la vitesse de propagation (V) selon l’équation suivant :
V=(S/T)*106
V : vitesse de propagation.
S : distance entre les têtes en mètre.
T : temps en microseconde.
Cette méthode consiste à presser les deux têtes sur les faces de l’éprouvette nettoyées, en
utilisant une pâte de contacte qui facilite la transition du son, Avant de commencer le contrôle
de nos éprouvettes l’appareil PROCEQ doit être étalonné avec l’étalon montré ci ci-dessus.
dessus.
Images II.14
II.14: Essai non destructif ultrason
4800
4700 4658
4600 4565
4500
Vitesse (m/s)
4400
4290
4300
4200
4100
4000
3900
3800
formulation 01 formulation 02 formulation 03
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27,64
25,77
22,4
Conclusion :
· La vitesse de propagation et la résistance à la compression dans la 2eme formulation est
plus grande que celles de la 1ere et de la 3eme formulation.
· Dans les trois formulations, l’augmentation du pourcentage des fines améliorent les
résistances à la compression..
· L’absence ou la diminution des fines augmente les pores et les vvides
ides dans le béton, ce
qui influe négativement sur la vitesse de propagation, donc sur la qualité du béton.
· Une élévation de la vitesse de propagation du son dans le béton, témoigne de la bonne
qualité de ce béton.
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‘II’ PARTIE PRATIQUE
Conclusions générale :
L’objectif de notre travail permis de comprendre la formulation, la caractérisation des bétons
(à l'état frais et durci), l’influence de la granulométrie du sable fins sur le comportement
mécanique de béton ordinaire à l’état durci.
D'après les résultats obtenus, On peut conclure que :
ü La masse volumique du béton 02 est élevée par rapport au 01 et 03 ceci s’explique par
les différentes granulométries des sables.
ü Une bonne résistance à la compression pour la formulation 2 par rapport les autres
bétons. Ceci est du à la continuité des agrégats.
ü Pour un même dosage en ciment dans une composions de béton ordinaire, l’utilisation
de sable fins (sable de dune «Beskra») donne de résultats meilleure par apport au sable
de carrière.
ü La caractérisation des bétons par l’ultrason donne une idée sur l’homogénéité de la
structure interne du béton. Cela peut s’expliquer par l'existence du sable fin 0/3 mm,
car la distribution des fines du sable donne bon remplissage au squelette granulaire
qu’assure au béton une bonne compacité donnant une meilleure résistance mécanique.
Le béton de formulation 02 est plus compact des trois bétons donc la vitesse de
propagation est la plus élevée
ü La correction du module de finesse du sable grossie par le sable de dune nous ont
permet d’obtenir des mélanges de sable de qualité acceptable à utilisé dans un béton
ordinaire.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] CIM BETON, Les bétons ; formulation, fabrication et mise en œuvre, Paris 2006, Tome
2.
[2] CHANVILLARD ET D’ALOIA, liaison Lab., Ponts et Chaussées.., 1994.
[3] BOUKLI HACENE SIDI MOHAMED EL AMINE, contribution a l’étude de la
résistance caractéristique des bétons de la région de Tlemcen. Thèse de doctorat à
L’université aboubekr belkaid, Tlemcen, 2009.
[4] GEORGES DREUX, Nouveau guide du béton et de ces constituants, septième édition
EYROLLES ,1998.
[5] Cours 3éme années, Matériaux des constructions.
[6] NF EN 197-1 (Fév.2001) Ciment- compositions, spécifications et cratères de conformité
de ciments courants (indice de classement P15-101-1)
[7] NF EN 196-1 (Aout 1995) Méthodes d’essais des ciments- détermination des résistances
mécaniques (indice de classement P15-471).
[8] Ciments et Bétons, CIM BETON, B51.
[9] BENCHIKH.C, Thèse de magister. Influence des particules fines sur les caractéristiques
mécaniques et le retrait d’un béton ordinaire. Université A.Mira-BEJAIA.111p.
[10] NF P 18-560 (sep 1990) Granulats-analyse granulométrie par tamisage.
[11] NF P18-591 (sep 1990) Granulats-détermination de la propreté superficielle.
[12] NF P18-598 (Oct.1991) Granulats-équivalent de sable.
[13] NF P 18-561 (Oct.1978) Granulats-coefficient d’aplatissement.
[14] NF P18-572 (Oct.1978) Granulats-Mecro-Deval.
[15] NF P18-573 (Oct.1978) Granulats-Los Angeles.
[16] KATTAB.R, valorisation de sable de dune, Thèse de doctorat. ENP Alger 2007.
[17] FERGUENE.H, valorisation des granulats recyclée de déchet des carreaux faïence dans
la formulation des bétons autoplaçants, Thèse de master. Université M’hand Bougarra.
Boumerdes, Algérie ,74p.
[18] BOUTIBA.A, accélération du durcissement par énergies renouvelables du béton frais et
caractérisation du béton durci. Thèse de magister. Physique et mécanique des matériaux,
Université M’hand Bougarra, Boumerdes, Algérie ,136p.
[19] NF EN 106-1 (Fév.2002) Béton, spécification, performance, production et conformité
(indice de classement P18-325).
[20] NF P18-451 (déc.1981) Bétons-Essai d’affaissement.
Annexe A : Résultats du coefficient d’aplatissement des granulats (NF P 18-561)
∑ M
A= 100
∑ M
Avec : Mei = masse de la classe granulaire d/D.
M = masse passant à travers le tamis à fentes d’écartement E correspondant.
gi
Caractéristiques
Masse initiale M0 (g) 2999,8 3010,8
Masse âpres lavage m (g) 2977,9 2993,3
m’ =M0-m (g) 21,9 17,5
Propreté superficielle P (%) 0,73 % 0,58%
500 − m′
M = . 100
500
III.9.2.Présentation des résultats
Les résultats obtenus sont donnés par le tableau (III.17)