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Assises des vallées compressibles

Approches géologique et géotechnique


par Pierre ROSSI
Docteur en géologie. Responsable géotechnique de l’unité « Grands Travaux
de Terrassement (Razel) »
Ludovic GAVOIS
Directeur du service géotechnique (GTM Terrassement)
et Guy RAOUL
Ingénieur de l’École spéciale des travaux publics,
Ancien directeur de GTM Construction, coordinateur de ce dossier

1. Principaux phénomènes rencontrés ................................................... C 5 363 - 2


1.1 Problèmes de stabilité................................................................................. — 2
1.2 Évolution des ruptures ................................................................................ — 3
1.3 Problèmes de tassement............................................................................. — 3
1.4 Conséquences des désordres potentiels sur les ouvrages ...................... — 3
2. Familles de sols compressibles............................................................ — 3
2.1 Nature des sols à risques............................................................................ — 3
2.2 Environnement des dépôts des sols à risques.......................................... — 3
2.3 Séquences fluviatiles................................................................................... — 4
3. Reconnaissances et essais à envisager ............................................. — 4
3.1 Domaines d’application des essais ............................................................ — 4
3.2 Description des essais les plus usités........................................................ — 4
3.2.1 Essai de pénétration statique ............................................................ — 4
3.2.2 Essai pressiométrique Ménard.......................................................... — 5
3.2.3 Essai à l’appareil triaxial de révolution ............................................. — 7
3.2.4 Essai œdométrique............................................................................. — 15
Références bibliographiques ......................................................................... — 19

u fil des années, le développement des infrastructures de transport se


A poursuit et s’intensifie. Les projets sont ainsi confrontés à des difficultés
croissantes liées au contexte environnemental et géotechnique des nouveaux
sites traversés. Cela conduit les donneurs d’ordre à envisager, notamment, la
construction d’ouvrages dans des zones de franchissement de vallées compres-
sibles sensibles et susceptibles d’occasionner des désordres à court ou à long
terme. Il convient donc en fonction de la nature des ouvrages existants ou à
construire, de définir les risques auxquels ils sont exposés et de déterminer les
actions à mener pour assurer la maîtrise de ces risques.
Le présent dossier a pour objet de fournir les bases de compréhension des
sujétions posées par le franchissement des vallées compressibles et des
méthodologies permettant la résolution de ces sujétions, grâce au choix de dis-
positions constructives adaptées. Ce choix repose en premier lieu sur l’optimi-
sation du couple des facteurs coût et délai (temps de consolidation).
L’exposé s’appuie sur les éléments d’une approche concrète spécifique, telle
qu’elle est mise en œuvre dans le domaine des terrassements.
Le dossier ne revient pas sur les principes du comportement mécanique des
sols compressibles. Pour ces éléments, il convient de se référer aux dossiers
concernés des Techniques de l’Ingénieur et, s’il y a nécessité, d’approfondir la

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recherche, aux nombreux ouvrages techniques consacrés à ce sujet ou aux trai-


tés de mécanique des sols, cités dans la liste bibliographique.
À noter toutefois que nous avons pris le parti de ne décrire qu’un certain
nombre des essais parmi les plus représentatifs des comportements des sols
compressibles et qu’à cette occasion sont rappelées les approches scientifiques
de certains des phénomènes rencontrés.
Les concepts que nous aborderons de façon synthétique sont les suivants :
— les principaux phénomènes rencontrés, la nature des désordres potentiels
qu’ils peuvent engendrer et les conséquences sur les ouvrages qu’il s’agira de
prévenir ;
— les principales familles de sols à risques ;
— les reconnaissances et essais à envisager qu’il convient de mener pour la
détermination des dispositions constructives ;
— les dispositions de consolidation des sols proprement dites ;
— l’instrumentation nécessaire à la vérification de la consolidation des sols.
Le présent dossier est consacré au contexte géologique et à l’approche géo-
technique des phénomènes rencontrés. Le dossier qui suit, [C 5 364], traite le
choix des méthodes de consolidation et l’instrumentation.

1. Principaux phénomènes
rencontrés
Pour plus de renseignements, le lecteur pourra se reporter aux
références [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8].
Sol mou
Les sols compressibles en assise de remblais peuvent engendrer
deux principaux types de problèmes :
— des problèmes de stabilité avec des risques de ruptures du
sol support entraînant de lourds dommages à l’ouvrage ; Figure 1 – Schéma de rupture du remblai par poinçonnement du sol
— des problèmes de tassement aux effets plus lents mais tout de fondation
aussi néfastes.

1.1 Problèmes de stabilité


Les ruptures observées prennent généralement deux formes :
— la rupture par poinçonnement ;
— la rupture de type circulaire.

■ Rupture par poinçonnement Sol mou

L’ensemble du remblai s’affaisse en pénétrant le sol support tan-


dis que des bourrelets de terre se forment de part et d’autre des
a avec fissures de traction dans le remblai
talus en raison de la réaction par soulèvement du terrain naturel
(figure 1).

■ Rupture de type circulaire


Il s’agit du type de rupture le plus couramment rencontré
(figure 2) dans le domaine routier. Il se manifeste par un enfonce-
ment localisé du remblai, par opposition à l’affaissement généra-
lisé d’une rupture par poinçonnement.
Sol mou
Cet enfoncement est la conséquence d’un déplacement d’une
partie du remblai et du sol support le long d’une surface de rupture
dont la forme est assimilable à une courbe circulaire et la cinétique
b sans fissure de traction dans le remblai
à celle d’un mouvement rotationnel. Les désordres provoquent, en
tête du remblai, une ou plusieurs dénivelées abruptes ou « escar-
pements », dont l’amplitude peut atteindre plusieurs mètres. Figure 2 – Schémas de ruptures de type circulaire

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1.2 Évolution des ruptures Ces derniers peuvent être :


— des éléments externes au remblai comme des remblais
Les ruptures par poinçonnement ou glissement rotationnel sont contigus, murs de soutènements, bâtiments, culées d’ouvrages et
des événements rapides qui se produisent généralement en cours différentes fondations ;
de la construction des ouvrages. — des éléments internes au remblai comme des buses, cadres
fermés, canalisations, etc.
Cependant, il arrive que l’on assiste à des ruptures différées
(quelques mois, voire quelques années après les travaux de Les exemples les plus courants des conséquences des ruptures
construction) dues, dans la plupart des cas, à des nouveaux char- des sols sur des ouvrages avoisinants sont des ruptures de pieux
gements ou à des travaux de surcreusement en pied d’ouvrage. de fondations des ouvrages d’art, des déversements de culées ou
de murs de soutènement, des dégradations d’ouvrages enterrés,
etc.
1.3 Problèmes de tassement Les conséquences des effets dus aux tassements sont surtout
sensibles aux abords des ouvrages d’art, notamment dans le cas
Le tassement d’un sol est une déformation généralement lente de remblais d’accès après la réalisation de pieux de fondations des
de ce dernier sous le poids du remblai qui se traduit : appuis, surtout s’il y a des chargements successifs.
— au centre du remblai par un enfoncement vertical ; Les surcharges verticales proches de zones de pieux peuvent
— sous l’emprise du remblai, par un enfoncement vertical entraîner le phénomène bien connu de frottement négatif opéré
combiné à un déplacement latéral du sol de fondation ; par le sol qui se tasse le long du pieu en l’entraînant vers le bas.
— hors de l’emprise du remblai, par un déplacement latéral du Les mouvements horizontaux induisent des phénomènes de
sol de fondation jusqu’à une distance directement liée aux épais- flexion des pieux qui peuvent provoquer leur rupture ou le dépla-
seurs du remblai et du sol compressible. cement progressif des appuis susceptibles de créer des phénomènes
La figure 3 schématise les trois points énumérés précédemment. de butées (blocage des dilatations, fissurations, joints inopérants,
etc.).
Les déplacements verticaux peuvent être d’épaisseur métrique si
les sols mous sont très épais, alors que les déplacements horizon- Par ailleurs, la présence de sols compressibles en fond de vallée
taux sont généralement plus faibles et de l’ordre de dizaines de est un indicateur de sensibilité du milieu naturel. S’ils sont le siège
centimètres dans les cas les plus importants. d’un écoulement de nappe, il peut y avoir risque de réduction de
leur perméabilité sous leur consolidation propre avec constitution
La vitesse des tassements est très variable et fonction du degré d’un barrage souterrain freinant l’écoulement de la nappe et modi-
de consolidation des sols d’assise, degré de consolidation évalué fiant éventuellement son niveau. Dans ce cas, des études géo-
à l’aide de l’essai œdométrique exposé dans le paragraphe 3.2.4. Il techniques spécifiques doivent être lancées pour surveiller les
n’est pas rare de mesurer des tassements résiduels de plusieurs évolutions de ces paramètres.
centimètres sur des périodes de plusieurs années.

Tout l’art du géotechnicien consiste à faire la meilleure estima-


tion possible du temps de consolidation des sols d’assise et des 2. Familles de sols
tassements résiduels qu’ils induiront, pour garantir la stabilité à
long terme de l’ouvrage.
compressibles
2.1 Nature des sols à risques
1.4 Conséquences des désordres Les sols sont tous compressibles, c’est-à-dire qu’ils tassent
potentiels sur les ouvrages lorsqu’ils sont soumis à une charge. Dans ce paragraphe, nous ne
traiterons pas des sols qui tassent instantanément au fur et à
Les propos des paragraphes précédents montrent que les phéno- mesure de leur chargement comme par exemple des sols sableux
mènes de rupture ou de tassement des sols mous en assise de rem- granulaires plus ou moins secs, ou des sols consolidés dont le tas-
blais peuvent avoir des développements plus ou moins importants sement influera peu sur la stabilité de l’ouvrage.
et rapides qu’il convient de redouter et d’anticiper au mieux, notam- La liste non exhaustive ci-dessous énumère les matériaux à risques
ment lorsque ces remblais sont à proximité d’autres ouvrages. les plus répandus. Il s’agit de :
— tourbes (sols très organiques) ;
— vases (sols peu organiques) ;
— argiles molles, limons argileux ou lâches ;
— boues de lavage ou de décantation ;
Remblai
— remblais récents (dépôts anthropiques) ;
— sables lâches, loess, etc.

S 2.2 Environnement des dépôts des sols


à risques
D Sol mou y = f (L, s) y = (L)
La nature des matériaux compressibles cités dans le para-
graphe 2.1 est associée aux cinq principaux modes de transport et
de sédimentation énumérés ci-après :
L — les dépôts marins ;
— les dépôts deltaïques ;
— les formations glaciaires ;
Figure 3 – Schéma du tassement et du déplacement latéral du sol — les formations lacustres et palustres ;
de fondation — les séquences fluviatiles.

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Les dépôts les plus couramment rencontrés lors des franchisse- 3.2.1 Essai de pénétration statique
ments des vallées compressibles sont ceux qui correspondent aux
séquences fluviatiles. Dans les lignes qui suivent, nous en présen-
■ But
tons succinctement les principaux modes de mise en place.
Le pénétromètre statique permet :

2.3 Séquences fluviatiles — la détermination de la résistance à la pénétration d’un cône


par fonçage ;
Ces séquences sont essentiellement représentées par : — la détermination du frottement latéral mobilisé sur une lon-
— des cours d’eau à méandres ; gueur donnée et de pression interstitielle engendrée dans le sol.Il
— des chenaux anastomosés ; permet également de mesurer :
— des cônes alluviaux ; — l’effort total de pénétration ;
— des glacis et terrasses fluviatiles. — l’effort de frottement sur un manchon situé immédiatement
Ces derniers correspondent à la conjugaison du creusement des au-dessus du cône ;
vallées et d’une sédimentation fluviatile épisodique dans des — la pression interstitielle développée au niveau d’un filtre de
régions déprimées. Les facteurs qui induisent ce type de sédimen- même diamètre extérieur que la partie cylindrique du cône.
tation ont les différentes origines énoncées ci-dessous :
— anthropique, due à l’intervention de l’homme ; ■ Intérêt
— tectogénétique, qui correspond à un ralentissement ou un
arrêt du soulèvement épirogénique avec une érosion qui laisse la Avec ce pénétromètre, il est possible :
place à la sédimentation ; — de déterminer la succession des terrains ;
— climatique, sous la forme de fluctuations des paramètres
hydrauliques ; — d’estimer l’homogénéité du matériau ;
— eustatique, à proximité de la mer, par des variations du — d’établir les caractéristiques des sols traversés.
niveau marin.
■ Domaine d’application
Ce pénétromètre peut être utilisé pour tous les sols fins ou gre-
3. Reconnaissances et essais nus dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas
20 mm.
à envisager
■ Dispositifs
3.1 Domaines d’application des essais La gamme des matériels comporte des dispositifs allant des
pénétromètres manuels (figure 4), peu utilisés, ou portables sur
La présence de matériaux compressibles sur les chantiers de ter- châssis (figure 5), jusqu’à des pénétromètres montés sur chenillard
rassement nécessite la réalisation d’essais géotechniques spécifi- (figures 6 et 7), les plus utilisés, pour des capacités pouvant
ques in situ ou sur échantillons de sols prélevés, afin d’estimer au atteindre 200 kN. La description de la pointe d’un pénétromètre est
mieux l’influence des sols compressibles sur le futur ouvrage, donnée par la figure 8.
notamment pour ce qui concerne les tassements attendus et
admissibles de ces sols d’assise, les risques de rupture de
l’ouvrage proprement dit, ainsi que les désordres engendrés sur
les édifices avoisinants.
Les fiches descriptives des essais les plus usités, figurant dans
les tableaux 1 (p. 9) et 2 (p. 10), sont présentées au paragraphe 3.2. Crémaillère

Le tableau 1 fait la synthèse des principaux essais in situ à réa-


liser en corrélation avec les objectifs recherchés.
Le tableau 2 fait la synthèse des principaux essais en laboratoire Engrenage
à réaliser en les corrélant avec les objectifs recherchés, cités dans
le tableau 1.
Tête de pression
3.2 Description des essais les plus usités
Les différents essais font l’objet des normes de l’AFNOR citées
dans les tableaux 1 et 2, auxquelles il convient de se référer.

Les schémas et photographies figurant dans les fiches des-


criptives proviennent également de différents documents,
notamment :
— différentes revues du LCPC (Laboratoire Central des Ponts
et Chaussées : http://www.lcpc.fr), plus particulièrement les
Bulletins de liaison ;
— les catalogues de matériels et d’équipements de fournis- Vis hélicoïdale
pour ancrage Tube creux
seurs comme ELE (http://www.ele.com), CONTROLS (http://
www.controls.it), LINDQVIST INTERNATIONAL (http://www.lin-
dqvistinternational.com), CONTROLAB (http://www.contro- a fiché dans le sol b posé sur le sol
lab.fr)...
Figure 4 – Types de pénétromètres manuels en place

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Figure 5 – Pénétromètre portable de 50 kN, sur châssis Figure 6 – Pénétromètre statique de 100 kN, sur chenillard

Structure
de
Base fixe réaction
Système
Stockage d'enfoncement
Conditionneur
des
indicateur Système
données
de guidage

Système de repérage

Sol Tiges

Voir détail figure 8 Pointe

a matériel sur chantier b schéma de principe

Figure 7 – Pénétromètre statique monté sur chenillard

■ Mode opératoire ■ Interprétation


Après ancrage au sol de l’appareil de mesure, on effectue : Les courbes de résistance à la pénétration en fonction de la pro-
— un fonçage par vérin à crémaillère (figures 9 et 10) avec fondeur (avec R t résistance totale, R p résistance de pointe et F L
mesures simultanées tous les 20 cm au maximum de : frottement latéral) sont présentées à la figure 11.
• la profondeur,
• la résistance à la pénétration du cône,
• l’effort total de fonçage,
3.2.2 Essai pressiométrique Ménard
• l’effort de frottement latéral local,
■ But
• la pression interstitielle,
• l’inclinaison de la pointe (< 2 %) ; On mesure des pressions développées par le sol suite à un char-
— une mesure de R p tous les 20 cm et de F L tous les mètres. gement.

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dt Tiges

dp

Tube de garde

ᐉp
Corps de pointe

ei
Intervalle de logement du joint

ᐉs ds Manchon Pointe

Intervalle de logement du joint


he ei
Partie cylindrique
Cône
hc Partie conique
α
dc

Figure 8 – Schéma et photographies de la pointe d’un pénétromètre

Figure 9 – Tête de pression moderne : mâchoires qui sélectionnent


la partie de la pointe à enfoncer selon la mesure

■ Principe
On détermine la relation entre la pression appliquée sur le sol et
la pression exercée sur la paroi de la sonde tricellulaire enfoncée
dans le sol. Figure 10 – Crémaillère et dispositif de fonçage moderne

■ Dispositif
Le dispositif d’essai est illustré par les figures 12 et 13. ● Chargement
Il s’effectue par augmentation progressive par palier de durée ∆t
■ Mode opératoire et par pas de variation de pression ∆p identiques (figure 14).
● Phase préparatoire L’enveloppe des valeurs les plus utilisées est donnée ci-dessous :
Elle comprend :
∆t = 60 s
— la réalisation du forage ;
— l’introduction directe de la sonde. δt = 10 s

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0
Profondeur (m)

Pression p
Chargement du sol Déchargement
Frottement
Fre
rettement latéral
tement lat ral (FL)
latéra
Résistance
sistance totale (Rt )
5

10

p
sistance de pointe (Rp)
Résistance δt δt
15
0 50 100 150 200 250
0 Temp t
Résistance à la pénétration (bar)

Figure 11 – Courbes de résistance à la pénétration en fonction Figure 14 – Programme de chargement


de la profondeur

● Déchargement
Il s’effectue sans palier. On mesure le volume de liquide injecté
et de la pression interstitielle réellement exercée par la paroi
externe de la sonde sur le sol, cela correspond à la mesure de
Cote altimétrique Z

l’évolution de la déformation de la cavité pressiométrique en fonc-


tion de la pression appliquée sur le sol (figures 15 et 16).
Niveau du
Zc conditionneur ■ Interprétation
de pression
Le tracé de la courbe pressiométrique (figure 17) permet de
déterminer la phase pseudo-élastique.
Sonde Le module pressiométrique Ménard E M est donné par la relation :
Zs pressiométrique Terrain
naturel E M = 2 (1 + ν )[V s + (V 1 + V 2 /2)](p 2 – p 1)/(V 2 – V 1)

avec ν coefficient de Poisson (ν = 0,33),


Vs volume de la cellule centrale de mesure de la sonde,

Figure 12 – Schéma de l’installation in situ p2 , V 2 pression et volume correspondant à l’extrémité de la


plage pseudo-élastique,
p1 , V 1 pression et volume correspondant à l’origine de la
page pseudo-élastique.
Le tracé de la courbe de fluage (figure 18) permet de déterminer
la pression de fluage p f , qui correspond à l’abscisse de l’inter-
A-A
section des deux droites passant respectivement par les points
(p, ∆V 60/30) appartenant à la phase pseudo-élastique et à la phase
des grandes déformations.
Sol Sol
Détermination de la pression limite pressiométrique, c’est-à-dire
la pression qui entraîne le doublement du volume de la cellule
centrale.

Sonde
p
pressiométrique
3.2.3 Essai à l’appareil triaxial de révolution
3.2.3.1 Présentation générale

■ But
Cet essai permet de déterminer la résistance au cisaillement d’un
Forage sol.

■ Intérêt
Avec cette méthode, il est possible de faire :
— l’estimation du degré de compressibilité d’un sol en exploi-
A A tant les relations entre la pression interstitielle et les contraintes
totales, soit la détermination du facteur de Skempton ;
— la caractérisation de l’état de rupture ;
Figure 13 – Schéma d’un sondage pressiométrique — le calcul du coefficient de sécurité.

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centrale de mesure V (cm3)


Volume injecté dans la cellule
Contrôleur pression-volume

Stockage éventuel I II III


des données

Tubulure Système de mise


Conditionneur
de connexion en pression
indicateur
régulée et injection
V1
Système
de repérage
V1

Sol Sol 0
0 p1 p2 Pression p
I phase de mise en contact de la paroi de la sonde avec le sol
II phase pseudo-élastique
Forage Tige de manœuvre III phase des grands déplacement

Figure 17 – Courbe pressiométrique

Cellule de garde

Volume injecté dans la cellule


centrale de mesure ∆V 60/30
supérieure

Cellule centrale Sonde


de mesure pressiométrique

Cellule de garde
inférieure
0
0 pf Pression p
∆V 60/30 représente la variation du volume injecté
entre les temps t = 30 s et t = 60 s après le début
du palier de pression p.

Figure 18 – Courbe de fluage

■ Domaine d’application

Figure 15 – Schéma du pressiomètre


Cet appareil peut être utilisé pour tout type de sols naturels ou
artificiels, ou reconstitués en laboratoire, avec un degré de satura-
tion fonction des essais.

3.2.3.2 Principe

À l’aide d’une éprouvette de forme cylindrique soumise à une


pression hydrostatique et une déformation axiale, on détermine
des paramètres de cisaillement : cohésion et angle de frottement
interne.
On exploite des relations existant entre les paramètres de
cisaillement et la résistance au cisaillement.
On mesure la pression interstitielle opposée par un sol à l’appli-
cation de contraintes. (0)
Il est également possible :
— d’assurer un transfert de l’eau interstitielle expulsée ou absor-
bée par l’échantillon de sol ;
— de mesurer à volume constant la pression interstitielle dans
l’échantillon ;
— d’empêcher tout échange de liquide entre l’échantillon et
l’extérieur. (0)
Figure 16 – Photographie d’un contrôleur de pression Cela en fonction du type d’essai que l’on cherche à réaliser.

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Tableau 1 – Synthèse des principaux essais in situ


Nature de l’essai Principe Domaine d’application Intérêt-Observations

But de l’essai : détermination des propriétés du sol pour l’estimation de sa portance et de ses tassements
Essai de pénétration Détermination de la résistance Dans tous les sols fins et les sols Cet essai permet d’apprécier :
dynamique dynamique opposée par le sol sur g r e n u s d o n t l a d i m e n s i o n — la succession de différentes cou-
(norme NF P94-114 [16]) une pointe s’y enfonçant. m o y e n n e d e s é l é m e n t s n e ches de terrain ;
dépasse pas 60 mm. — l’homogénéité d’une couche ou la
présence d’anomalie ;
— la position d’une couche résis-
tante.
Cet essai peut servir à :
— orienter le choix des fondations ;
— évaluer un ordre de grandeur des
capacités portantes lorsqu’on dispose
d’informations complémentaires.
Essai de pénétration statique L’essai consiste à enfoncer verti- Dans tous les sols fins et les sols Cet essai permet d’apprécier :
(norme NF P94-113 [15]) : calement dans le sol, sans choc, ni grenus dont la dimension — la succession de différentes couches
§ 3.2.1 vibration, ni rotation à vitesse m o y e n n e d e s é l é m e n t s n e de terrain ;
constante imposée, une pointe dépasse pas 20 mm.
munie d’un cône en partie infé- — l’homogénéité d’une couche ou la
rieure, par l’intermédiaire d’un présence d’anomalie ;
train de tiges qui lui est solidaire. Il — certaines caractéristiques des sols
s’agit de mesurer la résistance à la traversés.
pénétration de ce cône.
On peut mesurer l’effort total de
pénétration, ainsi que l’effort de
frottement latéral local, sur un
manchon de frottement situé
immédiatement au-dessus du
cône.
Essai pressiométrique L’essai consiste à dilater radiale- Dans les sols naturels et les rem- Cet essai permet :
(norme NF P94-110-1 [13]) : ment une sonde cylindrique tricel- blais traités ou non par certains — d’apprécier la succession des diffé-
§ 3.2.2 lulaire placée dans le terrain, à procédés dans les sols indurés et rentes couches de terrain et éventuelle-
mesurer et à enregistrer les pres- les roches tendres, tant en site ter- ment leur nature ;
sions appliquées par la sonde et restre qu’en site aquatique.
les variations volumiques de cette — de dimensionner les fondations ;
dernière. On détermine ainsi la — d’évaluer les déplacements des
relation entre la pression appli- structures en fonction des sollicitations
quée et l’expansion de la sonde. auxquelles elles sont soumises ;
— d’estimer le tassement des sols,
grâce à la détermination de la valeur du
module pressiométrique.
Essai au piézocône L’essai consiste à enfoncer verti- Dans tous les sols fins et aux sols Cet essai permet d’apprécier :
(norme NF P94-119 [17]) calement dans le sol sans choc ni grenus dont la dimension maxi- — la stratigraphie ;
vibration à vitesse imposée une male des éléments ne dépasse pas — les propriétés mécaniques (résis-
pointe piézoconique par l’intermé- 20 mm à la condition qu’ils soient, tance de pointe, frottement latéral,
diaire d’un train de tiges qui lui est in situ, sous le niveau de la nappe.
solidaire. Il s’agit de mesurer, de potentiel de liquéfaction au séisme, effet
façon continue, la résistance appa- d’un compactage dynamique) ;
rente à la pénétration du cône qc et — les paramètres hydrauliques (pres-
la pression interstitielle de péné- sion interstitielle en phase de
tration u. On peut également consolidation, perméabilité).
mesurer l’effort total en tête q t ,
ainsi que l’effort de frottement
latéral local qs sur un manchon de
frottement situé immédiatement
au-dessus du cône.
But de l’essai : Détermination de la résistance du sol pour l’étude de la stabilité de l’ouvrage
Essai scissométrique L’essai consiste à introduire dans Dans tous les types de sols fins Cet essai permet :
(norme NF P94-112 [14]) le sol un moulinet et à lui trans- cohérents de résistance faible à — de mesurer en profondeur la
mettre un mouvement de rotation moyenne. cohésion apparente des terrains fins
selon un programme imposé. Ceci
permet d’établir la relation entre cohérents ;
la rotation du moulinet et la résis- — de définir l’aptitude des terrains à
tance au cisaillement opposée par recevoir certains types de construction
le sol. et à orienter le choix des fondations
d’ouvrages ;
— d’étudier la stabilité des pentes et
des remblais.

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Tableau 2 – Synthèse des principaux essais en laboratoire


Nature de l’essai Principe Domaine d’application Intérêt-Observations

But de l’essai : détermination de la résistance au cisaillement pour l’étude de la stabilité de l’ouvrage

Essai de cisaillement rectili- L’essai s’effectue sur une éprou- Cet essai s’applique dans des L’essai fournit les paramètres de résis-
g n e à l a b o î t e ( n o r m e vette de sol placé dans une boîte conditions drainées sur tous les tance au cisaillement rectiligne (cohé-
NF P94-071-1 [9]) de cisaillement constituée de types de sols naturels reconsti- sion et angle de frottement interne) des
deux demi-boîtes indépendantes. tués ou artificiels dont le D max est matériaux soumis à essai.
Le plan de séparation des deux inférieur à 8 mm.
demi-boîtes constitue un plan de
glissement correspondant au plan
de glissement de l’éprouvette.

Essai à l’appareil triaxial de L’essai s’effectue en imposant à Réalisation du cisaillement de L’essai permet :
révolution ( n o r m e l’éprouvette une déformation tous les types de sols naturels, — la détermination des paramètres
NF P94-074 [11]) : § 3.2.3 axiale à vitesse constante. artificiels ou reconstitués en labo- de cisaillement (cohésion et angle de
L’éprouvette est soumise à une ratoire, pour les essais (UU) non frottement interne) ;
pression hydrostatique imposée à consolidés non drainés, les essais
l’intérieur de l’enceinte par un (CU + u) consolidés non drainés — l’estimation du degré de compres-
liquide et à une déformation avec mesure de la pression inter- sibilité d’un sol en exploitant les rela-
axiale par déplacement relatif des stitielle et les essais (CD) tions entre la pression interstitielle et les
deux embases. consolidés drainés. contraintes totales (soit la détermina-
Au cours de l’essai, peuvent être tion du facteur de Skempton) ;
mesurés : — la caractérisation de l’état de
— la pression latérale hydro- rupture ;
statique imposée dans l’enceinte ; — le calcul du coefficient de sécurité.
— la force axiale à laquelle est
soumise l’éprouvette ;
— la variation de hauteur de
l’éprouvette (longueur axiale) ;
— le volume d’eau absorbé ou
expulsé par l’éprouvette ;
— la pression interstitielle.

Essai au scissomètre de L’essai réalisé au sein d’un échan- Cet essai s’applique aux prélève- Pour les sols très mous (CU < 20 kPa) il
laboratoire ( n o r m e tillon de sol consiste à introduire ments de sols fins naturels de est difficile de réaliser des éprouvettes
NF P94-072 [10]) dans l’échantillon un moulinet, à faible résistance au cisaillement et pour un essai de cisaillement à l’appa-
lui transmettre un mouvement de aux éprouvettes confectionnées reil triaxial.
rotation et à déduire, du moment en laboratoire à partir de maté- L’essai au scissomètre est réalisable sur
de torsion mesuré, la résistance riaux fins. le sol directement dans son étui de pré-
au cisaillement du matériau. lèvement.

But de l’essai : détermination du tassement et du degré de consolidation des sols

Essai œdométrique (norme L’essai s’effectue sur une éprou- Cet essai s’applique sur sols fins Cet essai permet de déterminer les
NF P94-090-1 [12]) : § 3.2.4 vette de matériau placé dans une et matériaux fins cohérents avec paramètres de compressibilité :
enceinte cylindrique rigide (œdo- chargements par paliers. — indice des vides du sol en place ;
mètre). Un dispositif applique sur — indice de compression et de
cette éprouvette un effort axial
vertical, l’éprouvette étant drainée recompression ;
en haut et en bas et maintenue — contrainte de préconsolidation ;
saturée pendant l’essai. La charge — les coefficients de consolidation
est appliquée par paliers mainte- en indiquant la méthode de calcul choi-
nus constants successivement sie.
croissants et décroissants suivant Cet essai permet aussi de déterminer la
un programme défini. Les varia- perméabilité.
tions de hauteur de l’éprouvette
sont mesurées pendant l’essai en
fonction de la durée d’application
de la charge.

■ Essai non consolidé, non drainé (UU) (figure 19a) ■ Essai consolidé, non drainé avec mesure de la pression
Sur sol saturé, la résistance au cisaillement est indépendante de interstitielle (CU + u)
la pression de confinement. On détermine la valeur moyenne de la
cohésion non drainée du sol c u avec ϕ u = 0. Sur sol saturé uniquement, l’essai est réalisé en deux phases :
Sur sol non saturé, sur des échantillons ayant la même teneur en — consolidation de l’éprouvette sous contrainte isotrope σc′ ;
eau initiale, on réalise l’essai avec des pressions de confinement — cisaillement non drainé avec mesure de u.
différentes. Une baisse de volume correspond à une augmentation
de la résistance au cisaillement. On détermine la cohésion appa- On détermine la cohésion c u et le paramètre λcu , c’est-à-dire le
rente c uu et l’angle de frottement interne apparent ϕ uu . facteur d’augmentation de la cohésion c u .

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(σ1 – σ3) (σ1 – σ3)


(σ1 – σ3)

Échantillon
Échantillon

Échantillon
Pression de
confinement σ3 σ3
σ3

u 0

a contrainte axiale b pas de drainage c drainage

Figure 19 – Essai à l’appareil triaxial de révolution

F
Dispositif d’application et de mesure
de la force axiale

Dispositif de mesure
Générateur
de la variation
de
de hauteur de
pression
l’éprouvette

Éprouvette
Capteur de sol Capteur
de de Volumètre
pression pression

Générateur
de
pression

F
Dispositif de chargement
Figure 20 – Schéma d’installation d’une cellule
triaxiale

■ Essai consolidé non drainé sans mesure de u (CU) ■ Les dispositifs de mesure sont présentés sur les figures 20, 21 et 22.
(figure 19b)
Sur sol saturé ou non, l’essai est réalisé en deux phases : 3.2.3.3 Mode opératoire
— consolidation de l’éprouvette sous contrainte isotrope ;
Préparation des éprouvettes
— cisaillement à drainage fermé.
On détermine c u et λ cu . Elles sont de forme cylindrique, à section circulaire :
∅ = 35 mm
■ Essai consolidé drainé (CD) (figure 19c )
1,9 × ∅ < h < 2,2 × ∅
L’essai est réalisé en deux phases :
— consolidation de l’éprouvette sous contrainte isotrope ; Mise en place éventuelle des drainages
— cisaillement à drainage ouvert. Pour les essais consolidés mais drainés ou non, un papier filtre
On détermine la cohésion c ′ et l’angle de frottement interne ϕ ′ est placé au contact des disques drainants et sur la surface latérale
effectifs. de l’éprouvette enroulés en spirale.

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Montage des éprouvettes dans la cellule (figures 23 et 24) :


— placer l’éprouvette sur le disque en papier filtre qui recouvre
le disque drainant de l’embase inférieure ;
— installer le deuxième disque drainant ;
— mettre en place si nécessaire les drains verticaux ;
— disposer autour de l’éprouvette une membrane ;
— refermer avec l’embase supérieure ;
— mettre en place l’enceinte cylindrique ;
— remplir la cellule de liquide ;
— appliquer le premier palier de pression dans la cellule.

Dispositif perme
permettant
permettan
tant
la pose de la membrane

Tube
ube de drainag
drainage

Valv
Valve
alve

Figure 21 – Cellule triaxiale en place

Embase
supérieure
sup rieure
Repère fixe par
F
rapport au piston

Disque
Capteur de Capteur de force axiale drainant Membrane
déplacement (solution alternative *) Joint
Join
oint
hermétique
herm tique Filtre
Piston
Figure 23 – Ensemble des éléments susceptibles d’être utilisés pour
Purge Injection d'huile le montage des éprouvettes de la cellule
éventuellement

Couvercle
Capteur de
force axiale
Enceinte
Rotule cylindrique
Colliers de
serrage
Embase
Éprouvette

supérieure
de sol

Disques
Liquide drainants
cellulaire
Membrane
Embase Couronne
inférieure Base

C1 C3
C4 C2

C1 circuit de mise en pression de la cellule

C2 , C3 , C4 circuit de drainage, de contre-pression et de mesure de


la pression interstitielle
(*) Solution alternative à la solution capteur situé à l’intérieur
de l’enceinte

Figure 22 – Schéma d’une cellule triaxiale Figure 24 – Cellule en place pour l’essai

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■ Essai UU 3) Cisaillement drainé.


1) Pression de confinement σ 3 = σ c . 4) Mesures :
2) Cisaillement non drainé à vitesse constante. — de la force axiale F i ;
3) Mesures : — du déplacement axial ∆H i ;
— de la force axiale F i ; — de la pression dans la cellule σ c ;
— du déplacement axial ∆H i ; — de la pression interstitielle u 0 ou de la contre-pression u cp si
— de la pression dans la cellule σ c . elle a été imposée ;
— de la variation de volume ∆V i .
4) Arrêt de l’essai :
5) Fermer les circuits de drainage.
— si la déformation a atteint 15 % ;
— si un pic du déviateur est observé ; 6) Vider la cellule.
— si le pourcentage de déformation dépasse de cinq points celui 7) Noter le type de rupture (homogène, plans de cisaillement, incli-
qui correspond au pic. naison du ou des plans de cisaillement par rapport à la verticale...).
5) Noter le type de rupture (homogène, plans de cisaillement, incli- 8) Faire un croquis ou une photographie de l’éprouvette.
naison du ou des plans de cisaillement par rapport à la verticale...).
9) Déterminer la teneur en eau de l’échantillon.
6) Faire un croquis ou une photographie de l’éprouvette.
7) Déterminer la teneur en eau de l’échantillon. 3.2.3.4 Interprétation
■ Essai CU + u ■ Essai UU
1) Saturation : 1) Calcul de la contrainte axiale :
— mise en place d’écoulement d’eau ascendant avec une pres-
sion inférieure à la pression de confinement à travers le disque σ 1 = F /A + σ c
drainant et l’éprouvette (nota 1) ;
avec F force axiale appliquée à l’éprouvette,
— après avoir fermé le circuit de drainage, appliquer une varia-
tion de pression cellulaire ∆σ c = 50 kPa ; A section transversale,
— noter ∆u. σ c pression de confinement.
Nota : la saturation des éprouvettes peut être améliorée grâce à la contre-pression par
compression et dissolution des bulles d’air. Cela consiste à transmettre à l’eau une pres- 2) Calcul de la contrainte radiale totale :
sion interstitielle.
σ3 = σc
2) Consolidation avec σ 3 = σ c
3) Calcul du déviateur :
Noter la variation de volume de liquide expulsé durant la phase q = σ1 – σ3
de consolidation ∆V s .
3) Cisaillement à vitesse constante. 4) Déformation axiale en pourcentage :
4) Mesures : ε 1 = ∆H /H 0
— de la force axiale F i ;
— du déplacement axial ∆H i ; avec H hauteur de l’éprouvette avant l’essai,
— de la pression dans la cellule σ c ; ∆H variation de la hauteur de l’éprouvette.
— de la pression interstitielle u i . 5) Tracé des courbes déviateur en fonction de la déformation
Ces mesures sont à effectuer tous les 0,25 % de déformation axiale (figure 25).
jusqu’à 1 %, tous les 0,5 % de déformation au-delà.
6) Tracé des cercles de Mohr des états de contrainte à la rupture
5) Arrêt de l’essai : (figure 26).
— si la déformation a atteint 15 % ;
— si un pic du déviateur est observé ; ■ Essai (CU + u)
— si le pourcentage de déformation dépasse de cinq points celui ● Interprétation de la saturation et de contre-pression
qui correspond au pic.
1) Détermination de ∆u en fonction du temps.
6) Noter le type de rupture (homogène, plans de cisaillement,
inclinaison du ou des plans de cisaillement par rapport à la verti- 2) Calcul du facteur de Skempton B, fonction de la porosité, du
cale...). rapport des modules de compressibilité volumique, du degré de
saturation et de la pression absolue :
7) Faire un croquis ou une photographie de l’éprouvette.
8) Déterminer la teneur en eau de l’échantillon. ∆u
B = ------------
∆ σc
■ Essai CD
Plus le sol est compressible plus B se rapproche de 1.
1) Saturation :
● Interprétation de la consolidation
— appliquer dans la cellule, le circuit de drainage étant fermé, la
pression σ c et une pression interstitielle u cp : 1) Tracé de la courbe volume de liquide expulsé en fonction du
temps de consolidation (figure 27).
σ c = 50 kPa u cp = 20 kPa
2) Détermination de la fin de la consolidation, soit t 100 .
— régler le circuit de contre-pression à la valeur u cp ;
3) Délimitation de la phase de consolidation et relevé du volume
— ouvrir le drainage ;
de liquide expulsé correspondant.
— attendre la stabilisation ;
— noter la pression interstitielle ou la valeur de la contre- ● Interprétation du cisaillement
pression ; 1) Calcul de la surpression interstitielle mesurée par rapport à la
— indiquer si il y a eu expulsion ou adsorption d’eau. contre-pression :
2) Consolidation avec σ 3 = σ c ∆u = u – ucp

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Déviateur q
t100 Temps de consolidation
ts (min0,5)

P
qmax

SC

C C1
qC
NC

Remanié
emanié
Remani

Fin conventionnelle
co ventionnelle de consolidatio
consolidation

Figure 27 – Détermination de la valeur t 100


Déformation axiale ε1

Déformation
volumique εV 2) Calcul de la contrainte axiale totale :
NC σ 1 = F /A + σc – ucp

3) Calcul de la contrainte axiale effective :


État
critique σ 1′ = σ 1 – ∆u

Déformation axiale ε1 4) Calcul de la contrainte radiale totale :


SC
σ 3 = σc – ucp

5) Calcul de la contrainte radiale effective :


σ 3′ = σ 3 – ∆u
NC état normalement consolidé
SC état surconsolidé (σ ’pi > σ ’c ) 6) Calcul du déviateur :
σ ’pi pression de préconsolidation isotrope q = σ1 · σ3

7) Calcul du rapport des contraintes principales effectives :


Figure 25 – Courbes résultat de l’essai UU
σ 1′ / σ 3′

8) Calcul de la déformation axiale en pourcentage :


τ
ε 1 = ∆H /H 0

9) Calcul des contraintes pour la représentation de Lambe :


cu
s ′ =  σ 1′ + σ 3′  / 2
0 (σ3) I (σ3) II (σ1) I (σ1) II (σ1) III t = ( σ 1 – σ 3 )/ 2
(σ3) III Contrainte σ
10) Tracé des courbes déviateur et surpression interstitielle en
a sol saturé fonction de la déformation axiale.
11) Tracé de t en fonction de s ′ (figure 28).
τ Dans le domaine normalement consolidé, le cisaillement se tra-
ϕuu duit par une pression interstitielle positive.
Dans le domaine surconsolidé, la tendance à la dilatance se tra-
duit par une faible génération de pression interstitielle pouvant
cuu devenir négative dans le cas des sols très surconsolidés.
0 (σ ) I 12) Calcul de la cohésion :
3 (σ3) III (σ1) III Contrainte σ
(σ3) II (σ1) II σ cu = q / 2
(σ1) I
13) Tracé de la courbe cu en fonction de la pression de
b sol non saturé consolidation σc′ (figure 29).
Dans le domaine normalement consolidé la droite est caractéri-
Figure 26 – Courbes dans le diagramme de Mohr sée par la pente λcu .

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t = ( σ1 – σ3 )/2

Domaine normalement consolidé B


θ‘
Domaine surconsolidé

∆u < 0 L4 P M4
L3
M3 M‘4
M ∆u > 0
M1 L1 2
L2 ∆u > 0
C
A 1
1
t ‘0
0 S S2 S3 S4 S
1

s = ( σ1 – σ3 )/2 s ‘ = ( σ ‘1 – σ ‘3 )/2 Figure 28 – Diagramme de Lambe d’un essai


(CU + u)

— détermination de t 100 ;
Domaine
surconsolidé
Domaine normalement consolidé — noter ∆Vs correspondant à la phase de cisaillement.
cu 2) Détermination de la pression interstitielle et de la contre-
pression, calcul de B.
3) Calcul de la contrainte axiale effective :
λcu σ 1′ = F /A + σ c – u

cu0 4) Calcul de la contrainte radiale effective :


σ 3′ = σ 3 – ∆u

5) Calcul du déviateur :
(σ ’c)1 σ ’pi (σ ’c)i (σ ’c )3 (σ ’c )4 σ ’c q = σ1 · σ3
(σ ’c )2
6) Calcul de la déformation axiale en pourcentage :
Figure 29 – Variation de la cohésion non drainée en fonction
de la pression de consolidation ε 1 = ∆H /H s
7) Calcul de la déformation volumique en pourcentage :
ε v = ∆V /Vs
P
Déviateur q

8) Calcul des contraintes pour la représentation de Lambe :


C
s ′ =  σ 1′ + σ 3′  / 2
t = ( σ 1 – σ 3 )/ 2

9) Tracé des courbes déviateur et déformation volumique en


fonction de la déformation axiale (figure 30).
10) Tracé du diagramme de Lambe (figure 31).
Dans le domaine surconsolidé, la linéarisation permet de définir
Déformation axiale ε1 les paramètres c ′ et ϕ ′.
u

En poursuivant l’essai après le maximum du déviateur des


contraintes, il est théoriquement possible d’obtenir l’amollisse-
ment de l’argile qui conduit à l’état critique.
C
u
P État critique
3.2.4 Essai œdométrique

3.2.4.1 Présentation générale


Déformation axiale ε1

Figure 30 – Courbes en fonction de la déformation d’une argile ■ But


surconsolidée On étudie la consolidation d’un échantillon de sol soumis à des
charges verticales, drainé dans cette direction et maintenu latérale-
ment par une paroi rigide. Cette étude peut être faite suivant des
■ Essai CD
configurations différentes (les plus fréquentes sont représentées
1) Tracé de la courbe volume de liquide expulsé en fonction du dans la figure 32) du drainage et de la pression interstitielle de
temps de consolidation, comme pour l’essai (CU + u) : l’échantillon testé.

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t = ( σ ’1 – σ ’3 )/2

Domaine normalement consolidé B


θ‘
Domaine surconsolidé

D
C

A
D
t0
0 σ ‘pi s ‘ = ( σ ‘1 – σ ‘3 )/2
Figure 31 – Diagramme de Lambe

Drainage Drainage

Anneau rigide
Anneau rigide Anneau rigide
Drain

0,55 R
Drainage
Pression interstitielle Drainage
Pression interstitielle

a b c

Figure 32 – But de l’essai œdométrique

■ Principe
On mesure la compression unidimensionnelle et verticale,
c’est-à-dire les tassements, d’un échantillon soumis, dans un
anneau rigide, à une contrainte effective croissante. Cela corres-
pond à la mesure des déformations et de l’indice des vides.

■ Domaine d’application
Cet essai est utilisé :
— avec des argiles peu structurées ;
— pour des éprouvettes de sol légèrement remanié.

■ Intérêt
Cet essai permet l’évaluation de l’importance et de la vitesse des
tassements résultant de la compression subie par la charge en
remblai à la surface d’un sol argileux, à travers la détermination
des paramètres de compressibilité et de perméabilité.
■ Dispositif
Les figures 33 et 34 présentent la cellule.

3.2.4.2 Mode opératoire


■ Phase préparatoire
1) Préparation de l’éprouvette, découpée dans un bloc de maté- Figure 33 – Photographie des différents éléments constituant
riau aux dimensions voulues (10 à 12 mm de hauteur, pour 70 mm la cellule de l’essai œdométrique
de diamètre).

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3.2.4.3 Interprétation des résultats

Vers bouteille de Mariotte ■ Étude de la consolidation


pour essai de perméabilité
à charge constante 1) Tracé de la courbe tassement en fonction du temps
ou vers tube pour essai
de perméabilité (figure 36).
à charge variable
2) Détermination du coefficient de consolidation vertical C et du
Éprouvette coefficient de compressibilité m :
I
0,197H 2
Robinet C = ------------------------- T
t
II d–d
m = ----------------c-
Capteur de pression interstitielle H∆ σ ′
I essai œdométrique conventionnel : drainage I
II essai de perméabilité : drainage II avec H hauteur de l’éprouvette (en mm),

Figure 34 – Schéma d’une cellule œdométrique T tassement.

Ces trois coefficients peuvent également être obtenus par l’inter-


prétation de courbes : tracé de la courbe tassement en fonction de
log t.

■ Étude de la compressibilité

1) Tracé de la courbe indice des vides en fonction de log σ ′


(figure 37).

Tassement

d0
Compression initiale
dc

Consolidation

d100

Compression
secondaire

t100 lg t

Figure 35 – Série d’œdomètres a courbe du tassement en fonction du temps

2) Saturation de la pierre poreuse du moule de l’œdomètre. Tassement


3) Pesée de l’ensemble bague-éprouvette.
d0
4) Mise en place de l’éprouvette dans le moule œdométrique, en
prenant soin de protéger de toute contamination par du papier filtre. dc

5) Conservation des débris de découpage pour effectuer une


mesure de teneur en eau. d 50

■ Chargement par paliers I


d 100
1) Application d’une charge croissante suivant une progression II
géométrique, par l’intermédiaire du piston, chaque charge étant
maintenue constante pendant une période de 24 heures (figure 35). t 50 t 100 lg t
2) Mesure du déplacement vertical en suivant des intervalles de
I et II pentes représentatives des tassements
temps précis : 0 ; 15 s ; 30 s ; 1 min ; 2 min ; 4 min ; 8 min ; 15 min ;
I tassement primaire
30 min ; 60 min ; 2 h ; 4 h ; 8 h ; 24 h.
II tassement secondaire
■ Déchargement
b interprétation de la courbe de consolidation
par la méthode du logarithme
■ Rechargement
Noter le déplacement vertical. Figure 36 – Courbe de tassement en fonction du temps

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Indice des vides


σ ’v (kPa)
10 102 103

Indice des vides e


e0 Cc1 Échantillon remanié 2 3 4 5 6 7 89 2 3 4 5 6 7 89
2,3
Courbe vierge
σ ’v 0 σ ’p

Échantillo
hantillon
Échantillon 2,1
tr s remanié
très remani Cc2

e
e – lgσ σ ’
1,9
ee–– lg
lg kk

Ckk
C
1,7

σ ’0 σ ’c lg σ ’
1,5
Figure 37 – Indice des vides en fonction de la contrainte verticale
et courbe vierge
1,3
Indice des vides e

σ ’p probable
σ ’v 0 1,1
min max 2 3 4 5 6 7 89 2 3 4 5 6 7 89
Cs 10–10 10–9 10–8
Perméabilité k (m/s)

Figure 39 – Relations indice des vides/contrainte, et indices


Cc
des vides/perméabilité

2) Détermination de la pression de préconsolidation et des coef-


ficients de compression :

∆e
C c = ------------------------
∆ ( lg σ ′ )
Contrainte verticale lg σ ’v
Les points anguleux étant peu marqués, on recherche la courbe
a cycle de chargement simple
vierge, c’est-à-dire sans influence de remaniement et de gonfle-
ment.
Indice des vides e

■ Étude du déchargement-rechargement
σ ’p
Cs
Après l’application de la pression de préconsolidation, Cs est
Cc défini comme la pente moyenne du cycle déchargement-recharge-
ment et σ ′ correspond à l’intersection du prolongement de cette
Cs branche normalement consolidée avec la droite de pente Cs pas-
sant par le point d’abscisse σ ′ = 5 kPa (figure 38).

■ Calcul de la perméabilité

L’équipement ajouté à la cellule œdométrique permet l’évalua-


tion de la perméabilité en fonction de la variation de l’indice des
vides, selon la formule :

aL 1 h1
Contrainte verticale lg σ ’v
k = 2,30 --------- -----------------------lg --------
-
A (t 2 – t 1) h 2
b cycle de chargement/rechargement

Le tracé de la courbe indice des vides en fonction de log k


Figure 38 – Détermination des paramètres de compressibilité
(figure 39) permet de déterminer le coefficient Ck .

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Références bibliographiques

[1] CASSAN (M.). – Les essais in situ en mécani- QUEROI (D.), VAUTRIN (J.) et sous la direc- éprouvettes – Essai (UU) non consolidé non
que des sols – Tome 1 Réalisation et interpré- tion de MAGNAN (J.-P.). – Remblais et fonda- drainé – Essai (Cu + U) consolidé non drainé
tation – Tome 2 Applications et méthodes de tions sur sols compressibles. Diffusion par avec mesure de pression interstitielle – Essai
calcul. Diffusion par les éditions Eyrolles les presses de l’École Nationale des Ponts et (CD) consolidé drainé.
(1978). Chaussées (édition de déc. 2002).
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DOCUMENTATION
10/10/2008

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