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Table des matières

1. Introduction ................................................................................................................................2
2. Recherche bibliographique ..........................................................................................................4
2.1. Le modèle élastique linéaire.................................................................................................4
2.2. Le modèle Mohr-Coulomb ...................................................................................................4
2.3. L'équation de Mohr-Coulomb ..............................................................................................4
 Seuil de dilatance ................................................................................................................5
2.4. Description des expériences .................................................................................................6
2.4.1. Essai dans la boite de cisaillement : ..............................................................................6
3. Modèle........................................................................................................................................7
3.1. Formule générale du modèle ................................................................................................7
3.2. Fonctions :...........................................................................................................................7
3.2.1. Fonction 𝒇 ...................................................................................................................7
3.2.2. Fonction 𝑷𝒅 .............................................................................................................. 10
3.2.3. Fonction 𝒈 ................................................................................................................. 10
3.2.4. Fonction 𝒉 ................................................................................................................. 13
3.3. Intégration numérique ........................................................................................................ 14
3.3.1. Influence du pas de temps .......................................................................................... 15
3.3.2. Méthode Runge kutta ................................................................................................. 16
3.4. L’inversion du système ...................................................................................................... 16
4. Conclusion ................................................................................................................................ 17
5. Bibliographie ............................................................................................................................ 18
ANNEXES – SIMULATIONS NUMERIQUES ................................................................................ 19
5.1. Les fonctions ..................................................................................................................... 19
Fonction 𝒇 − ............................................................................................................................. 19
Fonction 𝒇 − ............................................................................................................................. 19
Fonction 𝒈 +............................................................................................................................. 19
Fonction 𝒈 −............................................................................................................................. 20
Fonction 𝑷𝒅:............................................................................................................................. 21
Fontion 𝒉 + .............................................................................................................................. 21
Fontion 𝒉 − .............................................................................................................................. 22
5.2. Représentation graphique des fonctions ............................................................................. 22
Paramètres du matériau ............................................................................................................. 22
Courbe 𝝉 − 𝒖𝜸 .......................................................................................................................... 23
Tracer le courbe déplacement normale - déplacement tangentiel ................................................ 24
Parametre de fonction de pondération (dilatancy cut-off) ........................................................... 25
Courbe 𝒖𝒏 − 𝒖𝜸 ....................................................................................................................... 25

1. Introduction
Dans la réalisation de grands ouvrages dans le domaine du génie civil (centrales nucléaires, ouvrages
off-shore, barrages, etc.), les études dans le domaine des techniques de reconnaissance, de
caractérisation, et d'utilisation des propriétés mécaniques des sols jouent un rôle très important. Ces
étapes ont l’objectif d'augmenter la fiabilité et l'économie des méthodes actuelles de dimensionnement
des ouvrages. Celui-ci comprend des travaux dans de nombreuses directions. D’une part, il s’agit
d'améliorer les techniques et les méthodes d'interprétation des essais de géotechnique. D’autre part, il
est aussi nécessaire d’améliorer les modèles de comportement utilisés à partir de codes numériques,
pour simuler le comportement des ouvrages sous divers types de sollicitations mécaniques. En
particulier, dans le domaine des sollicitations cycliques telles que les séismes, il y a encore un
important besoin de recherche à la fois pour les lois de comportement et pour la détermination
expérimentale des caractéristiques et paramètres appropriés.
L'étude présentée dans ce projet comprend un travail sur les modèles de comportement (améliorations
possibles du modèle existant) et sur leur application à la sollicitation homogène (triaxial).
Ainsi, la première partie de mon étude consiste en une étude bibliographique destinée à faire le point
sur les éléments essentiels concernant la rhéologie des sables. Cette partie fait aussi le point sur les
autres modèles de comportement actuellement utilisés pour modéliser le comportement mécanique de
ces matériaux. On se concentre particulièrement sur les paramètres d'état pour rendre compte de
l'influence des conditions initiales du matériau sur son comportement.
La deuxième partie de l’étude propose une nouvelle modélisation du comportement mécanique de sol
dans le cadre élasto-plastique. L'objectif est de prendre en compte, avec les outils numériques, la
notion de paramètre d'état et l'influence combinée de la contrainte de consolidation initiale sur le
comportement de type contractante ou dilatance du sol.
Le développement de ces lois de comportement s’appuie sur les schémas théoriques de la mécanique
de sol (élasticité, plasticité) et sur les résultats d’études expérimentales en laboratoire et en place.
On s’appuiera en premier temps sur les expressions analytiques de fonctions décrivant la réponse de
l’interface à des sollicitations particulières.
En utilisant la fonction f, on représentera la relation entre les contraintes tangentielles et le cisaillement
lors du test dans la boite de cisaillement à contrainte normale constante. La fonction f+ correspond à
l’augmentation du chargement (cisaillement en même sens des premier déplacement) tandis que la
fonction f- correspond au déchargement (cisaillement dans le sens contraire).
Ensuite, la fonction g permettra de représenter la relation entre le déplacement normal et le
déplacement tangentiel lors du test de la boite de cisaillement à contrainte normale constante.
Enfin, la fonction h représente le déplacement normal en fonction du déplacement tangentiel lors
d’une compression à contrainte de cisaillement constant lors du l’essai de compression
Puis nous ferons une intégration numérique de ces différentes fonctions.
Enfin on développera un programme pour exprimer ce modèle afin de caractériser la loi de
comportement sous le chargement cyclique.
2. Recherche bibliographique
Dans l’étude géotechnique, le comportement mécanique des sols et des roches peut être modélisé à
différents degrés de précision. La loi de Hooke sur l’élasticité linéaire et isotrope peut être considérée
comme la relation contrainte-déformation la plus simple. Comme elle ne comporte que deux
paramètres d’entrée, le module d’Young, 𝐸, et le coefficient de Poisson, 𝜈, elle est généralement trop
grossière pour saisir les caractéristiques essentielles du comportement des sols et des roches. Le
modèle Mohr-Coulomb linéaire élastique parfaitement plastique peut être considéré comme une
approximation plus proche du comportement des sols. D’ailleurs, il existe plusieurs d’autres modèle
plus avancés impliquant des caractéristiques spécifiques telles que la dépendance de la rigidité à la
contrainte, l’état critique, le fluage, le gonflement et le retrait. On utilise ces modèles avancés pour
simuler plus réalistement le comportement des sols et des roches, obtenant ainsi des résultats plus
précis

2.1. Le modèle élastique linéaire


Le modèle élastique linéaire est le modèle le plus simple de la mécanique des sols. Il est basé sur la loi
de Hooke pour l’élasticité isotrope linéaire. Il implique deux paramètres élastiques de base étant le
module de Young E et le coefficient de Poisson ν. Pourtant, le comportement du sol est normalement
non linéaire et irréversible. Le modèle élastique linéaire est insuffisant pour représenter les
caractéristiques essentielles du sol. Bien que le modèle élastique linéaire ne soit pas adapté à la
modélisation du sol, il peut être utilisé pour modéliser des volumes rigides dans le sol, comme des
murs en béton ou des formations rocheuses intactes.

2.2. Le modèle Mohr-Coulomb


Le modèle de Mohr-Coulomb est un modèle linéaire élastique parfaitement plastique qui
implique cinq paramètres d’entrée, à savoir 𝐸 et 𝜈 pour l’élasticité du sol, 𝜑 et 𝑐 pour la
plasticité du sol et 𝜓 comme angle de dilatance. Ce modèle de Mohr-Coulomb représente une
approximation de premier ordre du comportement des sols ou des roches. Pourtant, ce modele
ne prend pas en compte les autres paramètres, comme la dépendance à la contrainte, ni la
dépendance au chemin de contrainte, ni la dépendance à la déformation de la rigidité ou la
rigidité anisotrope.

2.3. L'équation de Mohr-Coulomb


Le comportement des sols en termes de déformation sous contrainte, et de déformation dans le temps,
est important pour tout problème impliquant des mouvements de terrain. La plupart des relations pour
caractériser les propriétés de contrainte-déformation et de résistance des sols sont empiriques et basés
sur des descriptions phénoménologiques du comportement des sols. L'équation de Mohr-Coulomb est
depuis longtemps la plus utilisée pour la résistance. Elle décrit la relation entre les contraintes
normales et de cisaillement à la rupture. Le critère stipule que la rupture se produit lorsque la
contrainte de cisaillement sur un plan dépasse la résistance au cisaillement du matériau, qui est
déterminée par la cohésion et l'angle de frottement.

𝜏 = 𝐶 + 𝜎 tan 𝜑
Où 𝜏 la contrainte de cisaillement à la rupture sur le plan de rupture,
𝐶 l’interception de cohésion,
𝜎 la contrainte normale sur le plan de rupture,

𝜑 l’angle de frottement.
Cette équation s'applique pour 𝜎 défini comme une contrainte totale, et 𝐶 et 𝜑 sont des paramètres
liant la contrainte tangentielle à la contrainte normale.

 Cohésion (𝑪)
La cohésion du sol est la force qui lie les particules du sol entre elles. Elle représente la résistance au
cisaillement d’un échantillon de sol en l’absence de contrainte normale. Cette force existe sans aucune
contrainte de compression et est souvent mesurée sur des sites terrestres pour déterminer la cohésion
du sol avant la construction.

 Angle de frottement (𝝋)


L’angle de frottement est une mesure de la résistance au cisaillement d’un sol ou d’une roche. Il est
défini comme l’angle entre la force normale et la force résultante lorsque la rupture se produit en
réponse à une contrainte de cisaillement. L’angle de frottement est influencé par des facteurs tels que
la distribution granulométrique, l’angularité et l’interverrouillage des particules. Par exemple, un sable
angulaire et grossier a généralement un angle de frottement plus élevé qu’un sable fin et bien arrondi.
Les valeurs de cohésion et d'angle de frottement pour les roches et certains sols sont répertoriées dans
les tableaux ci-dessous.
Angle de Cohésion en
Matériel Matériel
frottement (°) kPa
Roche 30° Roche 10000
Sable 30° à 45° Limon 75

Gravier 35° Argile 10 à 200


Argile très
Limon 26° à 35° 0 à 48
douce
Argile 20° Argile molle 48 à 96
Argile
Sable meuble 30° à 35° 96 à 192
moyenne
Sable moyen 40° Argile dure 192 à 384

Sable dense 35° à 45° Argile très dure 384 à 766


Gravier
> 34° à 48° Argile dure > 766
sablonneux

 Angle de dilatance
L'angle de dilatance exprime la valeur de la déformation volumétrique plastique développée lors du
cisaillement plastique et est supposé constant lors de la déformation plastique. La valeur nulle de ψ
correspond au volume préservant la déformation en cisaillement.
Les argiles se caractérisent par une très faible dilatance (𝜓 ≈ 0). En ce qui concerne les sables, l'angle
de dilatance dépend de l'angle de frottement interne. Pour les sols pulvérulents (sable, gravier) avec un
angle de frottement interne φ > 30°, la valeur de l'angle de dilatance peut être estimée par ψ = φ - 30°.
Une valeur négative de l'angle de dilatance n'est acceptable que pour les sables peu meubles.

 Seuil de dilatance :
Après un cisaillement important, les matériaux dilatants arrivent dans un état de densité critique où la
dilatance a pris fin. Ce phénomène de comportement du sol peut être inclus dans notre modèle au
moyen d'une coupure de dilatance. Afin de spécifier ce comportement, le cisaillement cumulé initial,
𝑢𝛾𝑐𝑐𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 , et cisaillement cumulé maximal, 𝑢𝛾𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 , du matériau doivent être entrés comme paramètres
généraux. Dès que le changement de volume entraîne un cisaillement maximal, l'angle de dilatance
mobilisé, 𝜓, est remis à zéro.

Figure x : Dilatance d'un échantillon de sable dense en cisaillement simple (Source : Wikipedia.com)

2.4. Description des expériences


Le modèle permet de représenter les relations mécaniques des paramètres du sol lors des essais
triaxiaux. Par manque de temps, on n’a pas pu réaliser des essais pour vérifier la fidélité de notre
modèle. Par conséquent, on va expliquer les expériences à partir de la documentation pour avoir une
visualisation la plus proche possible de notre modèle dans l’objectif de caractériser les lois de
comportement des matériaux.

2.4.1. Essai dans la boite de cisaillement :

Pour les tests de cisaillement à Contrainte Normale Constante (CNC)


Le comportement en cisaillement de joints rocheux se caractérise le plus souvent en laboratoire avec
différents essais. Lors de tels essais, on fait soit bouger une des épontes le long de l’échantillon à une
vitesse V, soit les deux épontes bougent simultanément le long du joint, mais dans des sens opposés à
𝑉
une vitesse 2 . Ces essais sont en fait également contrôlés dans la direction normale au joint et donnent
ainsi différents essais de cisaillements. Dans tous les cas on relève les courbes (𝜏, 𝑢𝛾 ) et (𝑢𝑛 , 𝑢𝛾 ) .

Pour les tests de cisaillement à contrainte normale constante (CNC), la force normale est maintenue
constante au cours de l’essai : les deux épontes vont donc pouvoir avoir un déplacement relatif normal,
alors que la contrainte normale reste constante.

L’allure typique des courbes (𝜏, 𝑢𝛾 ) et (𝑢𝑛 , 𝑢𝛾 ) obtenues lors d’un tel essai CNC sont présentés ci-
après :
3. Modèle
3.1. Formule générale du modèle
Dans le cadre du projet d’étudier le comportement sol structure sous séisme réalisé par le laboratoire
GEOMAS, on propose un modèle de formule générale est la suivante :

𝑑𝑢𝛾 1 𝑑𝜏 1 2
[ ] = (𝑁 + + 𝑁 − ) [ ]+ (𝑁 + − 𝑁 − ) [ 𝑑𝜏 2 ]
𝑑𝑢𝑛 2 𝑑𝜎𝑛 2√𝑑𝜏 2 + 𝑑𝜎 2 𝑑𝜎𝑛
1 1
0 0
𝑘𝑡+ 𝑘𝑡−
+ −
Avec 𝑁 = [−𝑣 𝑛+ 1
] et 𝑁 = [−𝑣 𝑛− 1
]
𝑡 𝑡
𝑘𝑡+ +
𝑘𝑛 𝑘𝑡− −
𝑘𝑛

Le modèle consiste à calculer les incréments des déplacements dans les directions normale et
tangentielle à chaque pas de temps.
𝑁 + et 𝑁 − sont des matrices de pseudo-module qui correspondent au chemin de chargement et
déchargement. Ces matrices sont calculées à chaque pas de temps et donc dépendent aux paramètres
d’état.

Les éléments 𝑘𝑡±, 𝑣𝑡𝑛± et 𝑘𝑛± sont les modules sécants qui se déterminent par la dérivation des
fonctions f, g et h. Ces fonctions représentent la relation entre les paramètres de l’essai triaxial en
tenant constantes la contrainte normale (CNC) ou la contrainte tangentielle (CTC). L’application
numérique du modèle consiste à réaliser un programme avec la méthode d’Euler.

3.2. Fonctions :
On définit les paramètres suivants :
σ0 : la contrainte normale de préconsolidation du sol, exprimée en kPa. Elle représente la contrainte à
laquelle le sol a été soumis par le passé. Dans notre cas, nous avons choisi une valeur de 0 kPa
𝜑 : L'angle de frottement interne du sol, exprimé en degrés. Il représente la résistance au cisaillement
du sol. Nous avons choisi une valeur de 30 degrés, qui est une valeur courante pour les sols argileux.
𝜓0 : L'angle de dilatance du sol, exprimé en degrés. Il représente l'expansion ou la contraction
volumique du sol lorsqu'il est soumis à une contrainte de cisaillement.
𝜓max : L'angle de dilatance maximale du sol, exprimé en degrés. Il représente la dilatance maximale
du sol.

𝜎𝑟𝑒𝑓 : La contrainte de référence, exprimée en kPa. Elle représente la contrainte normale


correspondant à une densité relative de 1 pour le sol. Nous avons choisi une valeur de 100 kPa.

3.2.1. Fonction 𝒇

Cette fonction représente la relation contrainte-déformation dans le test de la boite de cisaillement à


contraint normale constante.
à 𝜎𝑛 = 𝑐𝑡𝑒 𝜏 = 𝑓 + (𝑢𝛾 , 𝜎𝑛 , 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑛𝑡) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢𝛾 > 0

𝜏 = 𝑓 − (𝑢𝛾 , 𝜎𝑛 , 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑛𝑡) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢𝛾 < 0

a) Fonction 𝒇+ :
Cette fonction correspond au chemin de chargement (augmentation de cisaillement).
La formule de la fonction est donnée par :
𝜏 𝑚𝑎𝑥 − 𝜏0
𝜏 = 𝑓 + (𝑢𝛾 , 𝜎𝑛 , 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑛𝑡) = 𝜏0 + (𝑢𝛾 − 𝑢𝛾0 )
𝐴 + 𝑢𝛾 − 𝑢𝛾0

Avec
𝜏 𝑚𝑎𝑥 = (𝐶 + 𝜎𝑛 𝑡𝑎𝑛𝜑)
𝜏 𝑚𝑎𝑥
Avec C la cohésion. 𝜑 l’angle de frottement. A est la valeur de 𝑢𝛾 pour lors d’une charge vierge.
2
Les variables indicées 0 sont les paramètres initiaux. Ces variables prennent leur valeur à chaque
changement de cycle dans la courbe (𝜏, 𝑢𝛾 ).

Le pseudo-nodule tangent se détermine par dérivation de la fonction ci-dessus :

𝜕𝑓 + 𝐴(τ𝑚𝑎𝑥 − τ0 )
𝑘𝑡+ = =
𝜕𝑢𝛾 (𝐴 + 𝑢 − 𝑢0 )2
γ γ

Le programme numérique représente la courbe (𝜏, 𝑢𝛾 ) du chemin CNC par la méthode d’Euler. A pas
de déplacement 𝑑𝑢𝛾 suffisamment petit, on calcule l’incrément 𝑑𝜏 à chaque position 𝛾. Les courbes
des différents courbes (𝜏, 𝑢𝛾 ) à différentes contraintes normales sont les suivantes :

b) Fonction 𝒇− :
De la même manière, la fonction 𝒇− correspond au chemin de déchargement (augmentation de
cisaillement).
La formule de la fonction est donnée par :
𝜏 𝑚𝑎𝑥 − 𝜏0
𝜏 = 𝑓 − (𝑢𝛾 , 𝜎𝑛 , 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑛𝑡) = 𝜏0 + (𝑢𝛾0 − 𝑢𝛾 )
𝐴 + 𝑢𝛾0 − 𝑢𝛾

Avec
𝜏 𝑚𝑎𝑥 = −(𝐶 + 𝜎𝑛 𝑡𝑎𝑛𝜑)
Alors

𝜕𝑓 − 𝐴(τ0 − τ𝑚𝑎𝑥 )
𝑘𝑡− = =
𝜕𝑢𝛾 (𝐴 + 𝑢0 − 𝑢 )2
γ γ

A partir de ces expressions, on peut tracer la courbe (𝜏, 𝑢𝛾 ) dans le chemin CNC. On impose le
déplacement tangentiel comme données d’entrée. On trouve une réponse cyclique comme dans la
courbe ci-dessus.
3.2.2. Fonction 𝑷𝒅

La fonction 𝑃𝑑 est la fonction de pondération de forme sigmoïdale. Elle permet de définir le seuil de
dilatance. En fait, elle annule la valeur de dilatance à un certain seuil de déplacement cumulé de
cisaillement. Elle est définie comme :
1
𝑛 𝑛 −1
𝑃𝑑 (𝑢𝛾𝑐𝑐 ) = [1 𝑐𝑐
+ (𝛼𝑢𝛾 ) ]

Avec 𝑢𝛾𝑐𝑐 le déplacement cumulé, qui augmente en ajoutant la valeur absolue de déplacement à chaque
pas de temps, quel que soit la direction de chargement ou déchargement :

A pas de temps i 𝑢𝛾𝑐𝑐 𝑖 = 𝑢𝛾𝑐𝑐 𝑖−1 + |𝑑𝑢𝛾 |

Figure (x)
Les paramètres 𝑎 et 𝑛 sont des paramètres de calibration, 𝑛 règle surtout la pente générale de la courbe
sigmoïdale et 𝑎 la valeur du premier changement de pente.
Ainsi, on a développé une sous-fonction permettant à l’utilisateur de donner en entrée les seuils de
cisaillement 𝑢𝛾𝑐𝑐95 et 𝑢𝛾𝑐𝑐05 tels que :

𝑃𝑑 (𝑢𝛾𝑐𝑐95 ) = 0.95 où l’angle de dilatance commence à diminuer.

𝑃𝑑 (𝑢𝛾𝑐𝑐05 ) = 0.05 où l’angle de dilatance s’annule.

Ces deux données entrées permettent de former un système de deux équations non linéaires. On le
résout ensuite par la méthode de Newton-Raphson pour déterminer le couple de paramètre (n,a). La
figure (x) donne l’exemple de la courbe 𝑃𝑑 avec les seuils 𝑢𝛾𝑐𝑐95 = 1 (𝑚𝑚) et 𝑢𝛾𝑐𝑐05 = 4 (𝑚𝑚).

3.2.3. Fonction 𝒈

La fonction g représente la relation entre le déplacement normal et le déplacement tangentiel dans le


test de la boite de cisaillement à contraint normale constante.

𝑢𝑛 = 𝑔+ (𝑢𝛾 , 𝜎𝑛 , 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑛𝑡) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢𝛾 > 0


𝑢𝑛 = 𝑔− (𝑢𝛾 , 𝜎𝑛 , 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑛𝑡) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢𝛾 < 0

La fonction 𝑔+ correspond à la phase de l’augmentation de charge, alors que 𝑔− correspond à la


réduction de charge (déchargement). Leur expression analytique est donné comme suivant :
c) Fonction 𝒈+
La fonction 𝒈+ est décrit implicitement
𝑢𝛾
𝑢𝑛 = ∫ −𝑡𝑎𝑛 𝜓 𝑑𝑢𝛾
𝑢𝛾0

𝜓𝑚𝑎𝑥 −𝜓𝑖𝑛𝑖
Avec 𝜓 = (𝜓 𝑖𝑛𝑖 + 𝐴𝐵𝑅+𝑢 0 (𝑢𝛾 − 𝑢𝛾0 )) 𝑃𝑑
𝛾 −𝑢𝛾

𝜎𝑛+𝐶 ⁄𝑡𝑎𝑛𝜑
Et 𝑅= 𝑟𝑒𝑓
𝜎𝑛 +𝐶 ⁄𝑡𝑎𝑛𝜑

𝜓 𝑖𝑛𝑖 est l’angle de dilatance initial et caractérise la pente initiale de la courbe (𝑢𝑛 , 𝑢𝛾 ).

𝜓 𝑚𝑎𝑥 est l’angle de dilatance final et caractérise la pente à grands déplacements dans la courbe.
A, B sont des constantes de calibration.
𝑃𝑑 est la fonction de pondération qui définit le seuil de dilatance (voir ci-dessus).
Le pseudo-module est alors :
𝑣𝑡+ = −𝑡𝑎𝑛 𝜓

 Application numérique
La figure ci-dessus montre différentes allures des courbes correspondant à différentes valeurs des
paramètre 𝜓 𝑖𝑛𝑖 et 𝜓 𝑚𝑎𝑥 imposé. En effet, pour les sols denses 𝜓 𝑚𝑎𝑥 >0 amène le déplacement normal
vers des valeurs négatives (dilatantes) après une phase initiale positive (contractante). Alors que pour
les sols lâches comme le sol mouillé ou sableux, 𝜓 𝑚𝑎𝑥 < 0 amène un déplacement normal toujours
positif (pas de dilatante).

d) Fonction 𝒈−
La fonction 𝑔− est similaire à la fonction 𝑔+ :
𝑢𝛾
𝑢𝑛 = ∫ −𝑡𝑎𝑛 𝜓 𝑑𝑢𝛾
𝑢𝛾0

𝜓𝑚𝑎𝑥 −𝜓𝑖𝑛𝑖
Avec 𝜓 = − (𝜓 𝑖𝑛𝑖 + 𝐴𝐵𝑅+𝑢 0 (𝑢𝛾 − 𝑢𝛾0 )) 𝑃𝑑
𝛾 −𝑢𝛾

𝜎𝑛+𝐶 ⁄𝑡𝑎𝑛𝜑
Et 𝑅= 𝑟𝑒𝑓
𝜎𝑛 +𝐶 ⁄𝑡𝑎𝑛𝜑

Donc

𝑣𝑡− = −𝑡𝑎𝑛 𝜓
En imposant un vecteur de déplacement tangentiel qui varie alternativement selon le temps, on trouve
la réponse en déformation normale comme sur la figure suivante.

3.2.4. Fonction 𝒉

La fonction h exprime la relation entre la contrainte normale et le déplacement normal lors du test de
compression à contrainte tangentielle constante (CTC).
Pour 𝜏 = 𝑐𝑡𝑒 :

𝜎𝑛 = ℎ + (𝑢𝑛 , 𝜏, 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑛𝑖 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢𝑛 < 0

𝜎𝑛 = ℎ − (𝑢𝑛 , 𝜏, 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑛𝑖 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑢𝑛 < 0


Dans un premier temps on garde une relation linéaire :

ℎ + = ℎ − = 𝑘𝑛 𝑢𝑛 𝑠𝑖 𝜎𝑛 > − 𝐶⁄𝑡𝑎𝑛𝜑

Sinon

ℎ + = ℎ − = 0 𝑠𝑖 𝜎𝑛 ≤ − 𝐶⁄𝑡𝑎𝑛𝜑
Figure x
La figure x montre la relation linéaire entre la contrainte normale et le déplacement normal en
choisissant 𝑘𝑛 = 1.

3.3. Intégration numérique


Après avoir déterminé les pseudo-modules à partir des fonctions précisées dans la partie 3.2, on les
implémente dans la matrice de pseudo-modules pour trouver les matrices 𝑁 + et 𝑁 − à chaque pas de
temps.
1 1
0 0
𝑘𝑡+ 𝑘𝑡−
+ −
𝑁 = [−𝑣 𝑛+ 1
] et 𝑁 = [−𝑣 𝑛− 1
]
𝑡 𝑡
𝑘𝑡+ +
𝑘𝑛 𝑘𝑡− −
𝑘𝑛

On peut réaliser le programme permettant de calculer l’incrément des déplacements selon cette
équation :
𝑑𝑢𝛾 1 𝑑𝜏 1 2
[ ] = (𝑁 + + 𝑁 − ) [ ]+ (𝑁 + − 𝑁 − ) [ 𝑑𝜏 2 ]
𝑑𝑢𝑛 2 𝑑𝜎𝑛 2√𝑑𝜏 2 + 𝑑𝜎 2 𝑑𝜎𝑛

Les données entrées constituent le vecteur des contraintes imposées (cisaillement et normale).
Dans un premier temps, pour le chemin monotone de cisaillement à contrainte normale constante, la
contrainte de cisaillement 𝜏 varie entre 0 à 4.7 kPa, avec :
𝑑𝑡 = 0.01𝑠, le pas de temps
𝑑𝜏 = 0.005 kPa,
𝑑𝜎 = 0
On obtient les courbes (𝜏, 𝛾) et (𝑢𝑛 , 𝛾) suivantes :

Figure x

La figure x montre que les courbes ont tendance à être similaires à celles que nous avons créées dans
la section 3.2. On peut remarquer que dans les derniers pas de temps, l'augmentation du déplacement
de cisaillement devient plus importante. La valeur de contrainte imposée doit également être pris en
compte pour éviter la divergence.

3.3.1. Influence du pas de temps

Cependant, en appliquant comme données d'entrée le vecteur de contrainte cyclique, on obtient les
vecteurs d’incrément de déplacement non convergents. Le fait que des pas de temps importants
conduisent à des pas de contraintes importants conduisent à des imprécisions dans le calcul de la
matrice des pseudo-modules. En particulier, pour le grand pas de temps (d’incréments de contraintes
de l’ordre 10−3 𝑘𝑃𝑎) mène au résultat divergent dans la relation déplacement normal – déplacement
tangentiel (𝑢𝑛 , 𝛾).

Figure x : L’influence du pas de temps sur le résultat de calcul


3.3.2. Méthode Runge kutta

Pour éliminer ce problème, on propose d’utiliser la méthode Runge-Kutta de l’ordre 4 (RK4) pour
augmenter la précision des matrices de pseudo module à chaque pas de temps. La méthode RK4 est
donnée par l'équation :

𝑦𝑛+1 = 𝑦𝑛 + (𝑘1 + 2𝑘2 + 2𝑘3 + 𝑘4 )
6

𝑘1 = 𝑓(𝑡𝑛 , 𝑦𝑛 )
ℎ ℎ
𝑘2 = 𝑓 (𝑡𝑛 + 2 , 𝑦𝑛 + 2 𝑘1 )

ℎ ℎ
𝑘3 = 𝑓 (𝑡𝑛 + 2 , 𝑦𝑛 + 2 𝑘2 )

𝑘4 = 𝑓 (𝑡𝑛 + ℎ, 𝑦𝑛 + ℎ𝑘2 )
Dans notre cas, h est le pas de « temps » (incrément de contraints) donc

h=[ ]

f(tn , yn ) = N± (τ, σ)

Figure : les courbes à 𝑑𝜏 imposé avec et sans la méthode RK4

La figure ci -dessus montre la différence entre les courbes (𝛾, 𝜏) et (𝑢𝑛 , 𝜏) avec l’incrément de contrainte uniforme et les
courbes corrigées dont les matrice N+ et N−sont recalculées à chaque pas de temp avec la méthode RK4

3.4. L’inversion du système

Dans le cadre de modèle fixé, l’utilisateur impose les incréments de déplacement comme étant les
données entrées. On retrouvera en sortie les vecteurs d’incrément de contrainte. Cette démarche se fait
par l’algorithme de Newton.

A faire
4. Conclusion

A faire
5. Bibliographie
Jean-Pierrre MAGNAN, P. M. (1997). Lois de comportement et modélisation des sols.
PLAXIS Material Models. (s.d.). Bentley Systems.
Robin, V. (2014). Loi de comportement et modélisation numérique des sols artificiellement structurés.
Université de Lorraine.
Saïtta, A. (1994). Modélisation élastoplastique du comportement mécanique des sols. Application à la
liquéfaction des sables et à la sollicitation d’expansion de cavité. Ecole Nationale des Ponts et
Chaussées.
Soga, J. K.-K. (2005). Fundamentals of Soil Behavior. JOHN WILEY & SONS, INC.
Takahashi, T. (2013). Analyse Numérique. Ecole des Mines de Nancy.
ANNEXES – SIMULATIONS NUMERIQUES
5.1. Les fonctions
Fonction 𝒇−

function ktp = dfp(u,s,props,varint)


%varint=[tau0,sigma0,gamma0,un0]
%props=[A,B,C,phi,n,psi0,psi_max,sigma_ref]
gamma=u(1);
sigma_0=s(2);
tau_0=varint(1);
gamma_0=varint(3);
C=props(3);
phi=props(4);
A=props(1);
%Fonction
tau_max = sigma_0 * tan(deg2rad(phi)) + C;
ktp=(tau_max - tau_0) * A / (A + gamma - gamma_0)^2;

Fonction 𝒇−

function ktm = dfm(u,s,props,varint)


%varint=[tau0,sigma0,gamma0,un0]
%props=[A,B,C,phi,n,psi0,psi_max,sigma_ref]
gamma=u(1);
sigma_0=s(2);
tau_0=varint(1);
gamma_0=varint(3);
C=props(3);
phi=props(4);
A=props(1);
% Fonction
tau_max =-sigma_0 * tan(deg2rad(phi)) - C;
ktm =(-tau_max + tau_0) * A / (A + gamma_0 - gamma)^2;

Fonction 𝒈+

function vtp = dgp(u,props,varint,param_Pd)


%varint=[tau0,sigma0,gamma0,un0]
%props=[A,B,C,phi,n,psi0,psi_max,sigma_ref]
gamma=u(1);
sigma_0=varint(2);
gamma_0=varint(3);
A=props(1);
B=props(2);
C=props(3);
phi=props(4);
psi_0=props(6);
psi_max=props(7);
sigma_ref=props(8);
gamma_cc=param_Pd(1);
n=param_Pd(2);
a=param_Pd(3);
% Fonction
R=(sigma_0+C*cot(deg2rad(phi)))/(sigma_ref+C*cot(deg2rad(phi)));
Pd=pond(gamma_cc,n,a);
ps= (psi_0+(psi_max-psi_0)*(gamma-gamma_0)/(A*B*R+gamma-gamma_0))*Pd;
vtp = -tan(ps);

Fonction 𝒈−

function vtm = dgm(u,props,varint,param_Pd)


%varint=[tau0,sigma0,gamma0,un0]
%props=[A,B,C,phi,n,psi0,psi_max,sigma_ref]
% Parametre
gamma=u(1);
sigma_0=varint(2);
gamma_0=varint(3);
A=props(1);
B=props(2);
C=props(3);
phi=props(4);
psi_0=props(6);
psi_max=props(7);
sigma_ref=props(8);
gamma_cc=param_Pd(1);
n=param_Pd(2);
a=param_Pd(3);
% Fonction
R=(sigma_0+C/tan(deg2rad(phi)))/(sigma_ref+C/tan(deg2rad(phi)));
Pd=pond(gamma_cc,n,a);
ps=(-psi_0-(psi_max-psi_0)*(gamma-gamma_0)/(A*B*R+gamma-gamma_0))*Pd;
vtm = -tan(ps);

Fonction 𝑷𝒅 :

function [n,a]=newton(u,v)
% Definir le system des equations
f = @(x) [ (1 + (x(2)*u)^x(1))^(1/x(1)-1) - 0.05 ;
(1 + (x(2)*v)^x(1))^(1/x(1)-1) - 0.95 ];

% Definir la matrice jacobienne


J = @(x) [ ((x(2)*u)^x(1)+1)^(1/x(1)-
1)*(((x(2)*u)^x(1)*log(x(2)*u)*(1/x(1)-1))/((x(2)*u)^x(1)+1)-
log((x(2)*u)^x(1)+1)/x(1)^2), -((x(1)-
1)*(u*x(2))^x(1)*((u*x(2))^x(1)+1)^(1/x(1)-2))/x(2);
((x(2)*v)^x(1)+1)^(1/x(1)-
1)*(((x(2)*v)^x(1)*log(x(2)*v)*(1/x(1)-1))/((x(2)*v)^x(1)+1)-
log((x(2)*v)^x(1)+1)/x(1)^2), -((x(1)-
1)*(v*x(2))^x(1)*((v*x(2))^x(1)+1)^(1/x(1)-2))/x(2)];
% Deviner la valeur initial de n et a
x = [2; 0.4];
% choix de tolerance et Nb max de l'iteration
tol = 1e-5;
max_iter = 1000;
% Initialiser compteur de l'iteration
iter = 0;
% Utiliser la méthode de Newton-Raphson
while norm(f(x)) > tol && iter < max_iter
x = x - J(x) \ f(x);
iter = iter + 1;
end
% Résultat
n=x(1);
a=x(2);
end

Fontion 𝒉+

function kn = dhp(s,props)
sigma_n=s(2);
C=props(3);
phi=props(4);
if sigma_n>(-C/tan(deg2rad(phi)))
kn=1;
else
kn=0;
end

Fontion 𝒉−

function kn = dhm(s,props)
sigma_n=s(2);
C=props(3);
phi=props(4);
if sigma_n>(-C/tan(deg2rad(phi)))
kn=1;
else
kn=0;
end

5.2. Représentation graphique des fonctions


Paramètres du matériau

phi = 30; % angle de frottement interne (en degrés)


C = 5; % cohésion (en kPa)
sigma_0 = 0; % contrainte verticale de référence (en kPa)
B=40000;
n=0;
psi_0=-0.2;
psi_max=1/180*pi; % en Rad % psi_max=-0 :Valeur psi max donne l'alure
croissant ou décroissant de la courbe u(gamma)
sigma_ref=20e3; % en kPa
% Paramètres du modèle
A = 0.001;
% Initialisation
tau_0 = 0;
gamma_0 = 0;
un_0=0;
Courbe 𝝉 − 𝒖𝜸

% Boucle de chargement
x1=[0 0.001 -0.001 0.0015 -0.0015 0.002 -0.002 0.003 -0.003 0.004 -0.004];
ns=length(x1)-1;
N=50;
gamma=zeros(1,ns*N);
for k=1:ns
gamma((k-1)*50+1:k*50)=linspace(x1(k),x1(k+1),50);
end
figure('Position',[100,300,1000,400])
subplot('Position',[0.05,0.1,0.4,0.3])
plot(gamma)
xlabel('step (N)');
ylabel('\gamma [mm]');
title('Déplacement tangentiel \gamma imposé');
xline(0);
yline(0);
un=zeros(size(gamma));
tau = zeros(size(gamma));

%vectorisation des parametres


varint = [tau_0,sigma_0,gamma_0,un_0];
props = [A,B,C,phi,n,psi_0,psi_max,sigma_ref];
u = [gamma(1),un(1)];
s = [tau_0,sigma_0];
dgamma = gamma(2) - gamma(1);
for i = 2:length(gamma)
if dgamma*(gamma(i) - gamma(i-1))<=0
varint(1) = tau(i);
varint(3)=gamma(i);
end
dsigma_n = 0;
dgamma = gamma(i) - gamma(i-1);
u(1) = gamma(i);
if dgamma > 0 % Chargement
tau(i) = tau(i-1) + dfp(u,s,props,varint) * dgamma;
else % Déchargement
tau(i) = tau(i-1) + dfm(u,s,props,varint) * dgamma;
end
% varint(1) = tau(i);
% varint(3)=gamma(i);
end
% Tracé de la courbe
subplot('Position',[0.05,0.55,0.4,0.4]);
plot(tau);
ylabel('\tau [kPa]');
xline(0);
yline(0);
title('Evolution de contrainte tangentiel');
subplot('Position',[0.55,0.1,0.4,0.8])
plot(gamma, tau);
xlabel('Déformation (\gamma)');
ylabel('Contrainte de cisaillement (\tau)');
title('Chemin de contrainte normale constante');
xline(0);
yline(0);
% Ajout de la contrainte horizontale

Tracer le courbe déplacement normale - déplacement tangentiel

gamma_max = 3; % Valeur maximale de gamma


% Boucle de chargement
x2=[0 2.5 1.5 3 2 4];
ns=length(x2)-1;
N=100;
gamma=zeros(1,ns*N);
for k=1:ns
gamma((k-1)*N+1:k*N)=linspace(x2(k),x2(k+1),N);
end
un=zeros(size(gamma));
tau = zeros(size(gamma));
%vectorisation des parametres
varint = [tau_0,sigma_0,gamma_0,un_0];
u = [gamma(1),un(1)];
s = [tau_0,sigma_0];

Parametre de fonction de pondération (dilatancy cut-off)

u95=1;
u05=4;
gamma_cc=gamma(1);
[m,a]=newton(u05,u95); %Trouver les parametres de la fonction Pd
param_Pd=[gamma_cc,m,a];

Courbe 𝒖𝒏 − 𝒖𝜸

for i = 2:length(gamma)
if dgamma*(gamma(i) - gamma(i-1))<0
varint(3)=gamma(i);
end
gamma_cc=gamma_cc+abs(dgamma);
param_Pd(1)=gamma_cc;
dsigma_n = 0;
dgamma = gamma(i) - gamma(i-1);
u(1) = gamma(i);
if dgamma > 0 % Chargement
un(i) = un(i-1) + dgp(u,props,varint,param_Pd) * dgamma;
else % Déchargement
un(i) = un(i-1) + dgm(u,props,varint,param_Pd) * dgamma;
end
end
figure('Position',[100,300,1000,400])
subplot('Position',[0.55,0.1,0.4,0.8])
plot(gamma, un,'LineWidth',2);
grid on
xlabel('Déformation (\gamma)');
ylabel('Déformation normale (\mu)');
title('Chemin de contrainte normale constante');
subplot('Position',[0.05,0.3,0.4,0.4])
plot(gamma)
ylabel('Déformation (\gamma)');
xlabel('pas de temps');
title('Déplacement tangentiel selon le temps');
5.2.1.1. Intégration numérique
clear

% Paramètres du matériau
phi = 30; % angle de frottement interne (en degrés)
C = 5; % cohésion (en kPa)
B=40000;
n=0;
psi_0=-0.2;
psi_max=1/180*pi; % en Rad % psi_max=-0; % Valeur psi max donne l'alure
croissant ou décroissant de la courbe u(gamma)
sigma_ref=20e3; % contrainte verticale de référence (en kPa)
A = 0.001;

% Fonction de Ponderation
u95=1;
u05=3;

% Initialisation
tau_0 = 0;
gamma_0 = 0;
sigma_0 = 0;
un_0 = 0;
%
%x1=[0 0.001 -0.001 0.0015 -0.0015 0.002 -0.002 0.003 -0.003 0.004 -0.004];
x1=[0 5];
ns=length(x1)-1;
% Paramètres de temps de chargement cyclique
freq = 1; % fréquence de chargement
nb_cycles = ns; % nombre de cycles , temps = nb_cycles*T=20*1/2=10s
dt = 0.001; % pas de temps
t = 0:dt:nb_cycles/freq-dt; % vecteur temps

% Stockage des variable de comportement


gamma = zeros(size(t));
un = zeros(size(t));
tau = zeros(size(t));
sgm = zeros(size(t)); % vecteur de contrainte

% Paramètres de chargement
for k=1:ns
tau((k-1)/(freq*dt)+1:k/(freq*dt))=linspace(x1(k),x1(k+1),1/(freq*dt));
end

%incrément des variable :


dgamma=0;
dun=0;
dtau=tau(2)-tau(1);
dsgm=0;

varint = [tau(1),sigma_0,gamma_0,un_0];
props = [A,B,C,phi,n,psi_0,psi_max,sigma_ref];
u=[gamma(1);un(1)];
s=[tau(1);sgm(1)];
du=[dgamma;dun];
ds=[dtau;dsgm];

gamma_cc=gamma(1);
[m,a]=newton(u05,u95); %Trouver les parametres de la fonction Pd
param_Pd=[gamma_cc,m,a];
check=zeros(2,length(t));
sign=[];
for i=2:length(t)
if dtau*(tau(i)-tau(i-1))<=0
varint=[tau(i),sigma_0,gamma(i),un_0];
% sign=[sign i];
end
Np=Nplus(props,varint,u,s,param_Pd);
Nm=Nmoins(props,varint,u,s,param_Pd);
du=1/2*(Np+Nm)*ds + 1/(2*sqrt(ds(1)^2+ds(2)^2))*(Np-
Nm)*[ds(1)^2;ds(2)^2];

dtau=tau(i)-tau(i-1);
check(:,i)=du;
u=u+du;
gamma(i)=u(1);
un(i)=u(2);
end

figure('Position',[100,300,550,300])
plot(t, tau,'.');
xlabel('Temps [s]')
ylabel('Contrainte cisaillement \tau [kPa]')
title('\fontsize{12}Variation de contrainte selon le temps')

figure('Position',[100,300,1000,400]);
subplot('Position',[0.05,0.1,0.4,0.8]);
plot(gamma, tau,'.');
xlabel('Cisaillement (\gamma) [mm]')
ylabel('Contrainte cisaillement \tau [kPa]')
xlim([0 0.015]);
title('\fontsize{15}Courbe \tau - \gamma')
subplot('Position',[0.55,0.1,0.4,0.8]);
plot(gamma, un,'.')
xlabel('Cisaillement (\gamma) [mm]');
ylabel('Déplacement normal u_n [mm]');
title('\fontsize{15}Courbe u_n - \gamma');

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