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BOURGEON Marie
GARAPON Charlotte
LEJUS Mathilde
LOUIS Cyrielle
SAUVAGE François
[RAPPORT]
PJM 2011 : Etude du comportement des brins d’un
câble électrique
[RAPPORT] 7 juin 2011
Sommaire
I. Remerciements ........................................................................................................ 4
II. Présentation ............................................................................................................. 4
1. Présentation de la société Mersen ..........................................................................4
2. Présentation générale du projet ..............................................................................4
3. Démarche ...............................................................................................................5
III. Caractérisation et comportement des matériaux ............................................... 6
1. Détermination des matériaux...................................................................................7
a. Câble électrique. ................................................................................................. 7
b. Plaquette support ............................................................................................... 8
c. Cage ..................................................................................................................13
2. Comportement mécanique des brins .....................................................................15
a. Lois utilisées ......................................................................................................15
b. Démarche ..........................................................................................................16
3. Détermination du module d’Young ........................................................................21
IV. Tribologie.............................................................................................................22
1. Description mathématique du frottement ...............................................................22
2. Test de l’anneau....................................................................................................23
a. Principe de base de l'essai de compression d'anneau .......................................23
b. Réalisation de nos essais ..................................................................................24
3. Tribomètre.............................................................................................................30
a. Principe .............................................................................................................31
b. Essais ................................................................................................................31
c. Exploitation des résultats ...................................................................................33
4. Comparaisons des résultats ..................................................................................40
V. Essais de serrage ...................................................................................................41
1. Démarche .............................................................................................................41
2. Visualisation du comportement pas à pas .............................................................41
a. Démarche ..........................................................................................................41
b. Exploitation des résultats ...................................................................................45
3. Visualisation du comportement au centre de la cage ............................................46
a. Démarche ..........................................................................................................46
b. Exploitation des résultats ...................................................................................47
VI. Simulation sous Forge 2009 ...............................................................................49
1. Mesures préliminaires ...........................................................................................49
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I. Remerciements
Nous tenons à remercier en premier lieu M. Gelet pour la confiance qu’il nous a accordé
dans ce projet, pour ses conseils, le support qu’il a pu nous apporter et le temps qu’il nous
a consacré notamment en nous faisant découvrir son entreprise.
Nous remercions aussi tous les techniciens et chercheurs qui nous ont épaulé et sans qui
nous n’aurions pu aller très loin dans notre projet. Merci donc à M. Christian Terrier,
Pierre-Michel Barbier, Dominique Cotton, Denis Lagadrillère, Jean-Claude Butaud et
Romain Fliti.
Merci aux fournisseurs Electrolium, ERI, et bien sûr Mersen pour leur disponibilité.
Enfin un grand merci à M. Nectoux sans qui ce projet n’aurait pu aboutir. Merci pour ses
conseils avisés, son temps et sa gentillesse.
II. Présentation
Entre autres, Mersen conçoit des portes-fusibles (Fig.1) pour répondre au besoin de la
protection électrique.
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Le projet métier, de 150 heures environ, avait pour but l’étude du comportement des brins
d’un câble électrique au moment du serrage dans un dispositif de connexion, cette étude
comprenant une partie expérimentale et une partie modélisation avec le logiciel FORGE
2009. Elle fait suite à une précédente étude portant sur la simulation 2D des déformations
des brins lors du serrage. Pour plus d’informations, se référer au rapport réalisé par M.
Nectoux en 2010.
Ce projet a été mené par une équipe de cinq étudiants en 2ème année aux Arts et Métiers
ParisTech avec de gauche à droite : Cyrielle Louis, Charlotte Garapon, Mathilde Lejus,
Marie Bourgeon et François Sauvage.
3. Démarche
Mersen fabrique et fournit des portes fusibles (cf fig 2 à 5) dont les trois fonctions
principales sont de porter le fusible, de le raccorder au circuit électrique et de sectionner
le circuit électrique. Les câbles dénudés sont accrochés au porte fusible au moyen d’un
système de serrage qui les écrase, permettant le passage du courant à l’intérieur du porte
fusible jusqu’à l’autre extrémité du câble et assurant un maintien suffisant pour que les
brins ne se décrochent pas.
son module d’élasticité afin de les utiliser lors des simulations sous le logiciel Forge pour
être au plus près de la réalité.
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a. Câble électrique.
Afin de déterminer le matériau des fils de cuivre électrique, on analyse à l’aide du MEB
(fig 6) la composition d’un brin du câble électrique. Le MEB permet une analyse en
surface du matériau. Ici on remarque à l’œil nu que le matériau est homogène (identique
en surface et à cœur)
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On remarque sur la figure 7 que seuls les pics de cuivre sont significatifs. Il s’agit d’un
cuivre non allié.
Il nous est impossible de déterminer le pourcentage exact de cuivre au MEB (le MEB
permet seulement une analyse qualitative).
Pour obtenir ce pourcentage précis, il faudrait faire une analyse chimique (environ 150€
par élément à déterminer) ou bien une analyse spectroscopie (Impossible car la surface
de nos échantillons est trop faible).
b. Plaquette support
On remarque visuellement que la plaquette support est constituée d’un matériau à cœur
(un alliage de cuivre) recouvert d’une très fine couche d’argent déposée afin d’améliorer
ses propriétés électriques. On constate que la tranche de la plaquette ne subit pas de
traitement de surface ; le traitement de surface précède alors l’opération de découpage /
pliage de la plaquette.
On observe donc sur la tranche (fig 8) de la plaquette support afin de déterminer les
matériaux à cœur et en surface ainsi que l’épaisseur de la couche déposée.
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Fig 9 : De même que précédemment, seuls les pics de cuivre sont significatifs. La
plaquette support est donc en cuivre non allié.
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On peut noter que ces cavités sont aussi visibles au microscope optique (figures 13).
Cavités
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On remarque (fig 14) que seuls les pics d’argent sont significatifs. Le dépôt sur la
plaquette est donc un dépôt d’argent. Les pics de cuivre observés correspondent au
matériau à cœur ; la couche d’argent étant très fine, le faisceau d’électrons la traverse
entièrement et atteint le cuivre présent à cœur d’où la présence de ces pics.
Afin de s’assurer que ce qu’on observe est bien la couche d’argent et non un produit issu
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c. Cage
Au vu de l’aspect extérieur de la cage, on suppose que celle-ci est constituée d’un
matériau à cœur (on suppose de l’acier) - afin de garantir ses propriétés mécaniques lors
de la mise en forme et du serrage - recouvert d’un dépôt d’alliage de zinc afin d’assurer
ses propriétés électriques.
On remarque que l’intégralité de la cage est uniforme en matériau ; le dépôt est réalisé
après la mise en forme de la cage. Afin d’observer le matériau nous sommes alors obligés
de réaliser une éprouvette après avoir coupé la cage en 2.
On remarque (fig 18) que les pics de fer sont très présents. A l’inverse on peut noter qu’il
n’y a que très peu de carbone. On peut donc qualifier notre matériau : il s’agit d’un acier
bas carbone non allié type C10 (on ne peut pas quantifier le pourcentage de carbone à
l’aide du MEB)
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On remarque (fig 19) que les pics de zinc sont significatifs. Le dépôt effectué est donc un
dépôt de zinc. Les pics de carbone et de fer proviennent de la couche inférieure en acier,
ceux de souffre et de chrome sont trop peu présents pour être significatif (pollution qui
peut être issue du nettoyage de l’éprouvette, du procédé de zingage ...)
On peut de plus remarquer que le zinc semble déposé en plusieurs fois, on peut voir les
différentes couches de dépôts.
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L’analyse au microscope optique (fig 21) nous permet de conforter nos résultats quant à
la caractérisation de l’acier. En effet, on constate qu’il y a très peu de perlite (représentée
en noire sur les photos) mais beaucoup de ferrite (en blanc) : il s’agit bien d’un acier bas
carbone.
a. Lois utilisées
σ0 =√ m+1
Ko ̇ m(1+ K ̅ n)
σ0 : Contrainte d’écoulement (en MPa)
K0 : Consistance du matériau (en MPa.s)
K : Constante (sans unité)
̅ : Taux de déformation plastique (sans unité)
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Le but est de déterminer le module d’élasticité et les coefficients n, m, K0, K pour définir la
loi rhéologique.
Le comportement du cuivre sera simulé par une loi élasto-plastique.
b. Démarche
On réalise des essais de traction sur les brins de cuivre, préalablement dégainés
et détorsadés (pour ne pas fausser les résultats, c’est-à-dire pour ne pas que les premiers
efforts servent à détordre le brin au lieu de l’étirer).
Nous avons réalisé des essais à différentes vitesses, en vérifiant une seconde fois
pour voir si les résultats se reproduisaient.
1 mm/min
2 mm/min
5 mm/min
10 mm/min
20 mm/min
Pour mettre en place notre brin (fig 22), nous avons été confrontés à quelques
difficultés. En effet, l’échantillon étant cylindrique, l’extensomètre utilisé d’habitude sur les
éprouvettes normalisées (plates) glissait. On ne pouvait donc pas mesurer l’allongement
correctement. Par la suite, un autre extensomètre a été mis à notre disposition et nous a
permis de réaliser nos essais et d’avoir des courbes d’effort F en Newtons en fonction de
l’allongement A% = * 100.
Nous avons choisi cependant vitesse de 20 mm/min afin de simuler les vitesses
réelles de déplacement : en faisant des essais de serrage nous avons trouvé une vitesse
de 0.34 mm/s, ce qui donne 20.4 mm/min. Néanmoins, ce choix est erroné car la vitesse
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Effort (N)
Déformation (%)
On remarque (fig 23) que les résultats se reproduisent plutôt bien. La répétabilité
de nos essais semble bonne : on a le même effort maximal et sensiblement la même
pente dans la partie élastique, correspondant au module d’Young.
Effort (N)
Déformation (%)
On remarque sur ce graphe (fig 24) que les essais à différentes vitesses donnent
globalement les mêmes efforts maximaux, et des pentes semblables pour la partie
élastique. En effet, la sensibilité à la vitesse de déformation est très peu marquée lorsque
l’on déforme à température ambiante. Le fait que les vitesses de déformation influencent
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très peu le résultat est donc intéressant car on n’est pas sûr de la vitesse à laquelle
l’électricien serrera la cage. A froid, les métaux sont généralement peu sensibles à la
vitesse de déformation, la viscosensibilité est plus importante à chaud.
Démonstration :
A% = * 100
S = section instantanée
S0 = section initiale
S=
σ0 = = ( )= )
Démonstration :
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Effort (N)
Déformation (%)
On réalise cette démarche (fig 25) pour chacun des essais réalisés afin de mettre en
lumière l’influence ou non de la vitesse de déformation sur les courbes. On se cale
ensuite sur les coefficients de la vitesse la plus élevée puisqu’ici faire une moyenne des
coefficients ne serait pas pertinent au vu de la variation des valeurs selon les cas. De plus
du point de vue physique c’est celle qui fourni les coefficients les plus vraisemblables par
rapport aux lois connues dans la bibliographie.
V = 20 mm/min essai 1
K0 62,9405051
K 2,15704886
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n 0,04565689
m 0
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K0 = 62,941 MPa
K = 2,157
n = 0,045
m=0
Effort (N)
Déformation (%)
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On isole cette partie linéaire sur un graphe et l’on ajoute avec Excel une courbe de
tendance linéaire. Le coefficient directeur de l’équation de cette droite moyenne
représente le module d’Young (fig 28).
σ0
ε0
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IV. Tribologie
La loi de Coulomb pour le frottement établit une relation basée sur l’idée intuitive que la
force tangentielle est proportionnelle à la contrainte normale soit τ= µ*σ
Une autre loi classique est celle de Tresca qui part du critère de plasticité de Tresca ou
critère du cisaillement maximum. Elle s’écrit τ = ̅ *τmax
Il est souvent difficile de choisir une loi et un coefficient de frottement car ces choix
dépendent des pressions de contact, des états de surface, de la présence ou non de
lubrifiant et peuvent varier d’un point à un autre de la surface mais également au cours du
temps. La loi de Coulomb est utilisée lorsque les pressions de contact ne sont pas trop
importantes, la loi de Tresca pour des pressions plus importantes.
En simulation numérique, on utilise le plus souvent des lois de Coulomb limitées Tresca.
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Dans la loi de Tresca, la valeur qui n’est jamais dépassée est inférieure à celle de
Coulomb puisqu’il s’agit de ̅ *σ0/√ (fig32)
2. Test de l’anneau
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Figure 33 (a à c) : Abaque et dimensions pour le test de l’anneau extrait des techniques de l’ingénieur
On procède de même à l’aide d’un anneau de cuivre entre 2 plaques de cuivre argenté
ainsi qu’entre 2 plaques d’acier zingué.
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Anneaux et presse.
Une première simulation approximative nous permet d’obtenir les dimensions de l’anneau
en fonction de la force à lui appliquer pour le déformer de façon significative. La presse
disponible dans nos ateliers fournissant un effort au maximum de 200 tonnes (fig 34) on
choisit les dimensions de l’anneau en conséquence (permettant une bonne interprétation
des résultats) :
On choisit donc un anneau de dimension : 𝝓ext =30mm ; 𝝓int =15mm ; h=10mm (fig 35)
Ces dimensions respectent le critère : = = généralement proposé dans la
littérature
2 tests cuivre/cuivre
2 tests cuivre/ cuivre argenté
2 tests cuivre / acier zingué
Essai 1
On choisit 2 plaques de cuivre d’épaisseur 0.5mm entre lesquelles on place notre anneau
de cuivre. On écrase de 2mm.
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Essai 2
Devant l’échec de notre premier essai nous choisissons d’utiliser des plaques de cuivre
plus épaisses (épaisseur 2mm).
Résultats : Les plaques se déforment moins du fait de leur plus grande épaisseur,
cependant de même que précédemment le test échoue.
Essai 3
D’après nos précédents essais nous pouvons en déduire que les problèmes de
déformation de la plaque sont dus à la trop faible dureté du matériau des plaques. Nous
choisissons donc d’utiliser des plaques en cuivre revêtu d’argent pour déterminer le
coefficient de frottements cuivre/ cuivre argenté. Ces plaques ont pour épaisseur 5.5 mm
Résultats : l’anneau s’enfonce dans la plaque, le test échoue lui aussi (fig 37).
Conclusion
Avec le matériel dont nous disposons actuellement il nous est impossible de faire le test
de l’anneau dans de bonnes conditions afin de déterminer les coefficients de frottement
cuivre/ cuivre et cuivre / argent. Deux perspectives s’offre alors à nous :
- réaliser des plaques en acier cuivré. Il faut alors trouver un fournisseur qui pourra
nous déposer une fine couche de cuivre sur une plaque d’acier. L’acier, plus dur que le
cuivre, on peut supposer que ce dernier ne se déformera pas sur l’anneau.
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Simulation
-1ère phase de simulation.
Au vue des résultats expérimentaux, nous sommes amenés à remettre en cause nos
simulations précédentes. Nous choisissons donc de modifier les conditions de contact
entre plaque et outil pour mettre un contact de frottement faible.
La simulation nous permet alors de retrouver les problèmes de déformations des plaques
décelés par nos essais (fig 38).
ère ème
1 phase 2 phase
Finalement nous avons choisi de faire fabriquer des outils en acier dur et de les faire
revêtir avec de l’Argent (1µm) et du Zinc (10µm) par l’entreprise Electrolium sous-traitant
de Mersen.
Nous avons donc repris les simulations en utilisant de capteurs sous Forge 2009 pour
suivre l’évolution du diamètre intérieur. Pour cela nous avons implanté un capteur sur un
nœud en position finale de simulation et à mi hauteur de l’anneau (Fig. 39). Ensuite Forge
sort un fichier .txt avec toutes les valeurs de position du capteur qui a suivi le nœud choisi
précédemment (capteur Lagrangien).
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En utilisant ces valeurs sous Excel nous avons obtenu des abaques (fig 40) utilisables
pour déterminer les coefficients de frottement lors de nos tests.
ΔDint/Dint
ΔH/H
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Lopin revêtu
Anneau de cuivre
Cale de réglage
de fin de course
Les résultats obtenus sont les suivants (fig 42) en orange les résultats cuivre/zinc et en
bleu clair les résultats cuivre/argent :
ΔDint/Dint
ΔH/H
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On choisit de ne comparer les résultats qu’avec les courbes de Tresca, les pressions de
contact étant très importantes, c’est cette loi qui est la plus adaptée à ce procédé
d’écrasement.
On obtient donc :
Ces résultats sont à comparer avec ceux obtenus par tribomètre. Les résultats semblant
les plus proches de la réalité seront ensuite implantés sous Forge 2009.
3. Tribomètre
Un tribomètre est un appareil utilisé pour mesurer en particulier le coefficient de
frottement de Coulomb µ entre deux surfaces en contact (fig 43). Voir annexe 2 pour la
notice d’utilisation du tribomètre.
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a. Principe
b. Essais
a) Doigt et échantillons
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P = 5 MPa
- Rayon de l’empreinte : r
Les résultats des mesures dépendent des conditions d’essais : charge appliquée,
état de surface des échantillons, durée de l’essai (nombre de cycles), couple de
matériaux en contact, distance de glissement, humidité ambiante et température.
a) Cuivre – Argent
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Dans un premier temps, nous avons décidé de ne faire que 5 essais pour le Cuivre-
Argent afin de préserver notre doigt pour les échantillons suivants. (fig 46 & 47)
L’un d’entre eux a échoué. Les autres donnent 4 résultats pour le coefficient de
frottement : 0.16 / 0.26 / 0.24 / 0.20 soit une moyenne de 0,22.
On remarque que l’on obtient qu’une fourchette de résultats. De plus nous ne sommes
pas allées jusqu’à l’arrachement du revêtement d’Argent, les résultats obtenus dans la
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1ère série d’essais étaient donc peut-être déterminés dans la partie transitoire.
Nous réalisons une nouvelle série de tests après avoir testé les autres pastilles. (fig 48)
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Zone 1 Zone 2
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Figure 50 : Pastille après la 2nde série d'essais : trace rouge du cuivre visible suite à l'arrachement
d'Argent
On réalise trois essais. Nous trouvons des coefficients de frottement plus élevés : 0.36 / 0
.32 / 0.26, soit une moyenne de 0.31.
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Au vu des résultats de la 2ème série d’essais, on peut remettre en cause les résultats plus
faibles de la première série ; le régime stabilisé n’était pas atteint.
b) Cuivre – Zinc
Zone 4 : il n’y a plus de Zinc, état de surface dégradé, arrachement, contact Cu/C10 (fig
52 et 53).
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Figure 52 : Pastille de C10 recouvert de Zinc après essais, on observe 2 empreintes avec leurs débris
de revêtement tout autour
On réalise deux essais, nous donnant à chaque fois 0.19 pour valeur de µ.
On remarque (fig 55) que les pics de zinc sont significatifs. Les débris sont donc bien du
Zinc, ce qui correspond à l’arrachement du revêtement. Les pics de Cuivre proviennent de
l’usure du doigt. Le carbone et de fer proviennent de la couche inférieure en acier.
c) Cuivre – Cuivre
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Les états de surfaces de nos pastilles ne sont pas exactement les mêmes qu’en réalité
(étirage à froid pour les câbles, usinage pour nos pastilles).
Bien que nos câbles frottent dans ce qui correspondrait au régime transitoire (ils ne
frottent pas sur des mètres, seulement quelques millimètres), nous avons retenu les
valeurs stabilisées des coefficients de frottement. La partie transitoire étant difficilement
exploitable car les états de surface sont différents (au début de l’essai, on arrache les pics
de rugosité).
Notre doigt s’est usé au fur et à mesure des essais (fig 59). Le contact augmentait au fur
et à mesure.
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e) Valeurs retenues
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On approxime la valeur de Tresca pour le Cu/Cu par approximation linéaire à partir des
valeurs trouvées pour Cu/Ag.
V. Essais de serrage
1. Démarche
Le but des essais est de pouvoir confronter les résultats (déplacement des brins lors du
serrage, surfaces de contact) obtenus dans la réalité avec ceux obtenus sous simulation.
En effet, l’objectif étant d’optimiser la cage, il est beaucoup plus simple d’en réaliser de
nouvelles de manière numérique que de manière réelle. Néanmoins, si la simulation ne
correspond pas à la réalité cela n’a aucun intérêt. Ces essais vont nous aider à vérifier le
calage de notre modèle numérique.
Au départ, le choix avait été de réaliser une maquette du système à une plus grande
échelle (entre 4 et 14 pour respecter les efforts admissibles pour la presse) afin de
pouvoir observer de manière plus simple les déformations et les déplacements des brins,
leur positionnement, etc.
Cependant, nous nous sommes rendu compte au fil de notre étude que ce choix
impliquait beaucoup d’approximations, de simplifications du modèle, rendant ce dernier
probablement peu pertinent par rapport à la réalité du système.
Finalement, au lieu de grossir le système pour mieux observer les résultats, nous avons
pensé à observer les résultats avec un binoculaire numérique ce qui permettait d’utiliser
les éléments existants.
Deux types d’essais ont été choisis pour des observations différentes :
a. Démarche
Démarche de l’expérience :
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Le câble dénudé est mis en prise dans la cage et son maintien est assuré. Une photo est
prise tous les quarts de tour de vis (serrage à la main) par un binoculaire numérique dans
la même position que précédemment.
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Quatre essais sont réalisés : deux en attaquant sur un brin et les deux autres sur un
creux.
7b1 8b1
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5c1 6c1
4c1
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Vous pouvez retrouver en annexes (CD) des animations de ces photos pas à pas.
Dans tous les cas, la disposition des brins est la suivante après serrage :
Cette position du brin central est sûrement influencée par l’attaque mais il ne semble pas
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qu’une position soit plus favorable qu’une autre. Nous avons donc choisi de ne pas
chercher à forcer une position précise du brin central.
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a. Démarche
Observer le comportement des brins au centre de la cage
Comparer avec les simulations numériques
Démarche :
Afin de pouvoir observer le comportement au centre de la cage sans altérer les résultats
(déplacement des éléments, détérioration…) après chaque serrage on enrobe les
échantillons dans de la résine puis on scie l’échantillon à différentes épaisseurs (fig 60).
Les surfaces sont ensuite polies et observée au binoculaire.
Ont été utilisés trois échantillons, coupés et polis à leur extrémité et en leur centre (fig
61) :
Centre
Extrémité
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Figure 61 : Positionnement centre/extrémité
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Aux extrémités (fig 65 à 67), les brins ne sont sensiblement pas déformés et très peu en
contact avec la cage et entre eux. Il n’y a aucun contact entre les côtés de la cage et les
brins et de très faibles entre le haut et le bas.
Mêmes remarques au centre (fig 62 à 64) où les dispositions et déformations sont
quasiment semblables à celles aux extrémités. Il y a cependant un meilleur écrasement et
donc plus de contact au centre.
On constate que les contacts avec le haut de la cage sont différents suivant la position
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dans la cage du fait des stries présentes sur la partie en cuivre argenté (bas de la cage) :
sur une bosse (fig 69 et 71) il y a souvent bon contact entre les brins et la cage mais sur
un creux (fig 68 et 70) il n’y a quasiment jamais de contact. Ainsi, la fonction de grippage
réduit les surfaces en contact.
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1. Mesures préliminaires
D=4.47 D=4.72
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Nous choisissons de maximiser la distance de serrage des brins afin d’être sûr
d’obtenir au moins ce serrage final sous Forge.
N’ayant pas pu déterminer cette vitesse de serrage, nous avons supposé qu’elle
était environ 10 fois plus élevée que la vitesse de vissage à la main soit environ 5mm/s.
Si nous avons le temps, nous comptons lancer deux simulations avec les deux
vitesses différentes pour observer l’influence de la vitesse de serrage sur le
comportement du montage.
Cette vitesse ne nous semble pas pour l’instant avoir une grande influence (voir
explication) et il serait difficile de la faire évoluer : on ne pourra pas forcer les utilisateurs à
effectuer ce montage sans visseuse.
Pour notre simulation, nous avons réalisé les calculs avec la version 2009 du
logiciel. Nous avons effectué un forgeage à froid d’éléments principalement non ferreux
(brins en cuivre, cage recouverte de nickel, plaque recouverte d'argent). Nous avons
préféré réaliser cette simulation en 3D afin d’observer les effets de la torsion des brins,
l’action de la gaine du câble sur les brins…
Cette simulation est complexe de part le nombre de pièces : outils rigides (une
gaine et une vis simulée par deux outils, l'un exerçant un effort descendant, l'autre
bloquant l'ensemble), outils déformables (plaque argentée), lopins (cage, 7 brins du
câble). Dans un premier temps, nous avons choisi de mailler les éléments le plus
grossièrement possible afin d'obtenir rapidement des résultats et d'optimiser le modèle
numérique par rapport à la réalité. Nous avons fini par lancer des calculs maillés
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beaucoup plus finement afin de rendre la simulation plus proche de la réalité et plus
précise (temps de calcul d'environ une semaine sur un PC avec Processeur 4 cœurs Intel
Core2Quad9550, 8GoRAM).
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a. Démarche, étapes
Le logiciel FORGE comprend un préprocesseur pour la préparation des données
(GLPre), des solveurs 2D et 3D pour le calcul et un post-processeur (GL-View-Inova) qui
permet une visualisation facile des résultats de simulation.
On s’intéresse tout d’abord à la simulation du serrage des brins de 16² sous Forge.
La simulation obtenue à la fin de la démarche est la suivante (fig 74) :
Cylindre
vis
Cage
Cylindre
poussoir
Plaque
Argentée
Brins
Câble
Le but de la simulation est de coller au plus près de la réalité afin de pouvoir, par
la suite, lancer des simulations optimisant le contact des brins avant de vérifier sur une
maquette.
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- 3DColdDeformableDie : outil
déformable
- 3DColdDie : outil rigide
- 3DColdBillet : lopin
- 3DManipulator : manipulateur
Lopin
Tableau 4 : Type d’objet en fonction des différents éléments
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Figure 83 : Gaine
Cylindre vis
- La vis a été modélisée par 2 cylindres
(figure 84) : un cylindre qui bloque le
haut de la cage et un deuxième
exerçant un effort vertical sur la plaque
argentée.
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Cette étape se fait dans la partie Meshing Settings (figure 77), elle permet de mailler les
objets et de modifier les paramètres de maillage.
Des boites de maillage plus fin ont été crées aux endroits nécessitant une plus grande
précision de calcul.
Il existe 2 types de maillages différents (tableau 5) :
o Maillage surfacique : utilisé pour mailler les outils rigides
o Maillage volumique : utilisé pour mailler les lopins et les outils déformables
Cylindre Cylindre
Cage Plaquette Brins Gaine
poussoir vis
Maillage
X X X
surfacique
Maillage
X X X
volumique
Tableau 5 : Maillage des différents éléments
- La cage a été maillée de façon grossière (figure 86) sauf au niveau des rainures,
aux endroits où la cage est en contact avec les brins (figure 85).
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Figure 87 : Plaque
maillée sous Forge
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- La vis est modélisée sous Forge par deux cylindres s’écartant l’un de l’autre. Ces
cylindres n’interviennent pas directement dans la simulation, ils sont donc maillés
de façon grossière.
Choix du matériau
Le choix du matériau est réalisé dans la partie Material File (figure 78) pour les lopins et
les outils. Les seuls matériaux nécessaires pour la simulation sont ceux des brins et de la
cage et ont été choisis en fonction des mesures effectuées précédemment.
Les brins sont en cuivre, nous avons fabriqué le fichier matériau à partir des
résultats obtenus par les expériences. Ce fichier (fig 91) est un fichier texte bloc
note regroupant les paramètres tels que : les coefficients de la loi rhéologique, le
module d’Young, le coefficient de Poisson, des données thermiques, etc…
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- La cage est en acier basique recouvert de zinc. Nous avons choisi un acier C15
déjà présent dans la bibliothèque de Forge. En effet la cage ne se déformant pas
beaucoup, un matériau équivalent à celui précisé sur les plans fournis par Mersen
convenait parfaitement.
Les coefficients d’échange thermique entre les différents objets sont renseignés
dans la partie thermal exchange file (figures 77 et 78). Ils ont été définis comme
étant adiabatiques entre toutes les pièces lors de la simulation d’écrasement des
brins. La température ambiante est maintenue constante à 20°C.
Les coefficients de friction entre les différents objets (figures 77 et 78) ont été
renseignés en fonction des mesures effectuées (tableau 6).
Cylindre Cylindre
Cage Plaquette Brins Gaine
poussoir vis
Tresca Cuivre Bilateral
Cage / / /
high Zinc sticking
Cuivre Bilateral
Plaquette / / /
argent sticking
Cuivre Tresca
Brins / /
cuivre high
Gaine / / /
Cylindre
/ /
poussoir
Cylindre
/
vis
Tableau 6 : Frottements entre les différents éléments
- Les coefficients
cuivre/cuivre, cuivre/argent et cuivre/zinc ont été déterminés par les expériences
précédentes.
- Les deux cylindres représentant la vis ont un frottement collant au niveau de leur
interface avec la cage et la plaque. Cela permet d’empêcher les autres objets non
contraints de se déplacer de manière non désirée.
Dans le cadre de la simulation, nous avons choisi le cylindre vis comme outil
bloquant (lower die). Le cylindre poussoir (upper die) se déplace et appuie sur la plaque
argentée qui appuie sur les brins du câble, entrainant une évolution de la disposition des
brins, leur déformation ainsi que celle de la cage.
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Nous avons aussi imposé le mouvement de la gaine via une presse appelée slave
die (outil esclave). Son mouvement a été défini comme étant la moitié du mouvement
descendant de la plaque argentée, cela afin de coller un maximum à la réalité.
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Exécution de la simulation
Le calcul est un calcul incrémental : le solveur recherche par une méthode itérative
et pour chaque incrément le champ de vitesse qui minimise la puissance nécessaire à la
déformation.
Les simulations lancées contenant toutes les bonnes conditions, les bons
coefficients et un maillage relativement fin mettent environ une semaine pour aboutir avec
les 4 processeurs disponibles sur le PC.
Post-processeur : GL-View-Inova
Une simulation préliminaire a donc été effectuée afin de torsader les brins du câble.
On constate que la disposition des brins est inversée par rapport à la réalité (fig 95). En
observant pas à pas le serrage on constate que cette différence vient du fait que dans la
simulation les brins à gauche et à droite descendent alors que dans la réalité ils
remontent (cf fig 96)
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Cette différence de comportement est surement due au fait que dans la simulation les
brins on été positionnés de manière parallèle alors que dans la réalité ils sont torsadés.
Ce paramètre semble donc essentiel à prendre en compte pour que le modèle rende
vraiment compte du comportement réel.
Nous avons calculé la torsion des brins dans un câble 16². Pour cela nous avons
regardé la longueur du câble pour laquelle un brin périphérique effectue un tour du brin
central (16 cm). Ces données ont été transmises au logiciel Forge.
Simulation
Hypothèses :
- Gaine principale :
o Soumise à l’action d’un manipulateur
o Contrainte en rotation
- Gaine bloquante :
o Considérée comme l’outil principal (MasterDie)
o Bloque la rotation
La gaine principale est contrainte en rotation tout en bloquant les brins à l’autre
extrémité. La torsion des brins dans la gaine est nulle. On suppose que cela n’influe pas
sur le comportement des brins dans la cage.
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Les brins et la gaine sont ensuite insérés dans la simulation à la place des brins
non torsadés. On passe donc d’un agencement des brins linéaire à un agencement des
brins torsadé, pour coller au plus près de la réalité (figure 98).
c. Résultats
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Nous regarderons les résultats pour une position finale de la plaque argentée de
1,3mm. L’effort correspondant appliqué par la vis est de 0,07 tonnes soit 70 kg.
Figure 99 : Evolution de l'effort exercé par la vis en fonction de la hauteur de la plaque argentée
Pour cette même hauteur de la plaquette, voici les contraintes de Von Mises (fig
100 et 101).
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Figure 100: déformations de Von Mises sur la cage
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cage où la rupture est la plus probable. Le logiciel permet aussi d’observer l’évolution de
cette rupture.
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d. Simulation thermique
Démarche
Une fois les simulations d’écrasement validées, il faut aller au cœur du problème à savoir
optimiser la cage pour éviter des surfaces de contact trop faibles entre les éléments
entraînant des risques de surchauffe.
Afin de pouvoir quantifier et comparer les conductions électriques entre les différents
éléments et dans différentes configurations on utilise des simulations thermiques. En effet
l’analogie entre propriétés thermiques et propriétés électriques étant facile nous avons
pensé à observer la diffusion de chaleur une fois l’écrasement réalisé, permettant ainsi
d’avoir une représentation de la conductivité.
On réalise différentes simulations pour les comparer entre elles et ainsi définir les critères
prépondérants à une bonne conduction électrique.
Pour cela il nous a fallu mettre en place une simulation thermique utilisant les résultats
des simulations d’écrasement. Il faut donc utiliser comme fichiers de maillage les fichiers
finaux de simulation d’écrasement compilés par l’ordinateur. Il est donc important de bien
mettre en donnée la simulation d’écrasement afin qu’elle se termine dans la configuration
voulu pour la simulation thermique. Les 4 processeurs du PC délivrant 4 fichiers, pour le
calcul ils ne sont pas utilisables pour les étapes autres que celle de fin, puisque le
calculateur les « recompile » en fin de calcul.
Ensuite, il faut définir des sets d’interface simulant le chauffage des brins. Les sets
d’interface se définissent comme suit (Figure 104) : tout d’abords ajouter un set avec
« Add » puis définir les valeurs que celui-ci contiendra avec « Values », (Figure 105) ici un
exemple chauffant le brin 1 à 1000°C, et enfin définir sa position dans l’espace avec
« Specify ».
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Une fois ces sets d’interface définis pour chaque élément devant être chauffé il convient
de définir un outil maître Temps. Pour cela il faut définir une presse et prendre le fichier
« Time.tkf » dans les choix proposé par Forge. Il suffit ensuite de définir le temps de
simulation désiré (Figure 105).
Il reste enfin à donner le pas de temps auquel le calculateur sauvegardera les incréments
et lancer la Simulation.
Simulation et résultats
La simulation thermique sur un modèle simplifié, par soucis de rapidité, nous a donné des
résultats très satisfaisants (Figure 106 et 107). Un calcul rapide qui permettra par la suite
de pouvoir rapidement apprécier l’efficacité des solutions.
Capteur
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Figure 12 Résultat de la thermique sous forge avec graphique donné par le capteur
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VII. Conclusions
Les résultats n’étant pas validés, nous ne pouvons pas constater les paramètres influents
permettant d’optimiser le système. Néanmoins, l’influence des matériaux n’est pas à
écarter et il faudrait donc éventuellement reconsidérer de nouveaux matériaux pour
certains éléments.
2. Simulations
On constate que malgré la torsion des brins, les résultats obtenus par simulation sont
toujours identiques en termes de position et différents de ceux constaté mors des essais.
En réalisant plusieurs essais, il est arrivé que l’on trouve la même configuration que celle
des simulations (4 brins en bas, 3 en haut). Nous ne pouvons donc pas vraiment conclure
quant à la validation de notre modèle numérique mais nous avons néanmoins choisis de
simuler les effets de la thermiques afin d’avoir une idée de l’évolution de la conduction et
de pouvoir éventuellement constater certains problèmes. Il peut être envisagé d’améliorer
le modèle numérique pour être au plus prêt de la réalité. Quand ce modèle sera
satisfaisant la simulation des effets thermiques et de l’arrachement des brins pourr être
envisagée.
Les résultats de la thermique sur des cas simples permettent bien d’observer l’évolution
de la température représentative du passage du courant en un point choisi (ce qui était
recherché). Ainsi nous pourrons, une fois le modèle validé, simuler la thermique sur ce
dernier afin d’obtenir les résultats souhaités à savoir le comportement électrique du
système.
3. Projet
Nous avons été très intéressés par ce projet, à la fois pédagogique et enrichissant en
matière de découverte du monde industriel.
Nous espérons vivement que ce projet aura une suite car beaucoup de pistes restent à
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VIII. Annexes
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Annexe 2 : Notice d’utilisation du tribomètre
Un tribomètre est un appareil utilisé pour mesurer en particulier le coefficient de
frottement entre deux surfaces en contact, µ (fig 1 & 2).
Doigt Pastille
Bras
Support de la
pastille
Système de
réglage du rayon Anneau d’assemblage
de l’empreinte
d) Calibration du tribomètre
Poulie
Goupille avec fil
Système de
fixation de la
poulie
Masse de 5N
Calibration du rayon
Il est important de connaître le rayon précisément car il intervient directement
dans le calcul du coefficient de frottement. En effet, la force tangentielle est
obtenue à partir du couple fourni par le moteur.
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Pour commencer un essai, lancer le logiciel InstrumX, cliquer sur « New », donner un
Anneau d’assemblage
Pastille échantillon
Broche
Pour visser l’anneau d’assemblage, une clé est à disposition afin de bloquer l’axe du
moteur en rotation.
On met en place le doigt, sans le serrer. On met le niveau sur le bras. Appuyer sur
« Bras nivellé ». Le bras se met automatiquement à l’horizontale. On visse le doigt. Il sera
ainsi rigoureusement perpendiculaire à la pastille.
On assure l’équilibrage du bras, afin que la force normale souhaitée lors du test
corresponde à la masse apposée au dessus du bras. A l’aide des deux masselottes, on
ajuste le centre de gravité. On règle leur position de sorte qu’une petite vibration ramène
le bras en arrière (fig 5).
On dépose sur le doigt un petit joint torique pour absorber les vibrations, puis une
masse connue au droit du doigt (attention au sens, cf fig 6). La force normale Fn sera
donc exactement connue.
Masselottes
Masse
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Masse
Joint torique
La réduction de diamètre permet de
concentrer l’effort au droit du doigt. Doigt
La masse
Le taux d’acquisition
Les caractéristiques des échantillons
La vitesse linéaire
Température et humidité
Distance à parcourir
Charge appliquée
Rayon de
l’empreinte
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