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Chapitre 2: Calcul plastique des structures

PartieI:Traction plastique

Jusqu’ici les éléments structuraux sont dimensionnés en supposant que le milieu est continu et
que le matériau obéit à la loi de Hooke. Néanmoins, les ingénieurs portent des critiques à cette
démarche du fait qu’elle ne considère qu’une toute petite partie de la courbe de traction
habituelle, en l’occurrence le segment OA et qui ne représente absolument pas le
comportement réel du matériau pour autant qu’il soit ductile.

Selon le dimensionnement élastique, la ruine d’une structure serait atteinte dès qu’en un seul
point de cette structure la contrainte atteindrait la valeur σe. Cette méthode néglige donc la
capacité d’adaptation élastoplastique des matériaux ductiles que l’expérience montre être très
importante et d’ailleurs très variable d’un matériau et d’une structure à l’autre. Elle est jugée
très insuffisante pour mesurer avec précision la résistance ultime des structures employées en
génie civil et, par suite, leur degré réel de sécurité.

Dans le cadre de ce cours, on va donc considérer le modèle élastique parfaitement plastique


caractérisé par un palier indéfini de plasticité avec une possibilité de déchargement élastique
(Fig.1). Il s’agit évidemment d’un modèle de comportement idéalisé mais qui reste mieux
représentatif du comportement réel que le modèle purement élastique.

Fig. 1 Loi élastique parfaitement plastique

Si l’on observe ce modèle, on remarque que le matériau peut se déformer de manière élastique
jusqu’à une valeur σe, qui correspond donc à la limite élastique du matériau (valeur qui nous
servait de comparaison jusqu’à présent pour confirmer ou infirmer l’état de ruine), s’ensuit
alors une déformation sous contrainte constante. C’est-à-dire que si l’on essaie d’augmenter
l’effort appliquée dans la structure, celle-ci continuera à se déformer mais sans augmentation
de contrainte. Ce palier de déformation à contrainte constante est considéré et appelé palier
plastique parfait. Il est considéré comme parfait car il peut se déformer à l’infini et ne connait
donc pas de limite. On sait cependant que tout matériau a une limite qui entrainera la ruine.
L’acier, par exemple, connait la ruine pour un allongement de 10% soit 10cm par mètre.
Rappelons-nous également que dans le génie civil on fait souvent l’hypothèse des petites
déformations, on aura donc peu de chance d’atteindre cette limite.

I.Traction plastique d’une pièce homogène :


Considérons une pièce formée d’un seul matériau, de section A. Dans ce cas, si on raisonne
en élasticité, il y a ruine du matériau si σ = σe , soit N = A σ = A σe = Ne .

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D’un autre côté, si on regarde le diagramme de la figure 1, il va y avoir un allongement
indéfini (et donc rupture) dès que σ = σe . L’effort normal plastique Npl coïncide donc avec
l’effort normal élastique maximal Ne et on aura :

Npl = Ne = A . σe (A étant la section droite de la pièce)

C’est la charge limite de la pièce en traction. Lorsqu’elle est atteinte la pièce s’allonge
indéfiniment. Ici, le dimensionnement plastique conduit à la même sécurité que le
dimensionnement élastique.

II.Traction plastique d’une pièce composée :


Considérons maintenant une pièce formée de deux matériaux juxtaposée soumise à la traction.

On conservera dans ce cas l’hypothèse de Navier-bernoulli qui admet que les sections droites
restent planes et normales à la fibre moyenne, ce qui induirait l’égalité suivante :
ε1 = ε2
Selon la méthode élastique, l’effort normal élastique maximal Ne est atteint dès que l’un des
matériaux arrive à sa limite d’élasticité, c'est-à-dire le matériau 1 dans l’exemple donné à la
figure 2.

Fig.2 Traction élastoplastique d’une pièce composée de deux matériaux

Dans ce cas : Ne = (A1 + A2/n) σe1 avec n= E1/E2

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A cet instant, la résistance du second matériau n’est pas encore épuisée. Si l’on accroit
l’allongement de la pièce, le matériau 1 s’étire sous une contrainte constante tandis que les
contraintes du matériau 2 continuent à croitre. On peut donc appliquer à la pièce un effort
normal N supérieur à Ne . La pièce est dite en état élastoplastique et cette situation s’achève
au moment où le second matériau se plastifie à son tour.
Dès cet instant, l’effort reste constant, la pièce s’allonge indéfiniment et est dite en état
plastique.
Cet état où les deux matériaux sont plastifiés correspond à la ruine, l’effort normal plastique
(charge limite) Npl de la pièce composée est donc :

Npl = A1 . σe1 + A2 . σe2

Il est utile de remarquer que le module d’élasticité n’influe pas sur le calcul de l’effort normal
plastique.
Regardons maintenant l’évolution de l’allongement u en fonction de l’effort normal N. Il est
présenté à la figure 3 qui présente trois phases et montre que le déplacement n’est pas
proportionnel à l’effort, et en conséquence le principe de superposition ne s’applique plus
(perte de linéarité matérielle).

Fig.3 Courbe allongement-effort normal


(1 : état élastique, 2 : état élastoplastique, 3 : état plastique)

III.Quelques propriétés importantes :

- Bénéfice dû à la plasticité :
Dans le problème précédent, prenons par exemple E1 = 3E2 (Acier-Aluminium), A1 = A2 et
σe1 = σe2 . Il vient alors

2𝐴 𝜎
Npl / Ne = (4⁄3)1𝐴 𝑒1𝜎 = 1,5
1 𝑒1

Ce rapport mesure le gain réalisé par plastification de la section droite, soit 50%. Ce gain est
fort variable et on verra qu’un autre gain peut être acquis grâce au comportement plastique
de la structure lorsqu’elle est hyperstatique.

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- Conception de la ruine :
La ruine d’une structure (état limite ultime) est maintenant basée sur sa charge limite, c'est-
à-dire en réalité sur l’état à partir duquel la structure peut subir de grands déplacements, en
théorie illimités, et par suite s’effondrer sous charge constante.
Dans la méthode élastique, le critère de ruine est plutôt basé sur les contraintes, donc sur la
résistance de la matière, ce qui n’est pas identique.

- Contraintes résiduelles :
Après avoir atteint dans la pièce composée précédente, déchargeons complètement cette
dernière. Ce déchargement est élastique linéaire et l’on doit respecter la loi des sections
planes, c'est-à-dire que la déformation est la même dans les deux matériaux. On voit sur la
figure 4 que le matériau 2 ne peut reprendre sa longueur initiale parce que le matériau 1 a
subi une déformation permanente et est trop long. Par conséquent, il subsiste une dilatation
permanente commune εper , ainsi que des contraintes résiduelles dans les matériaux, de
compression dans 1 et de traction dans 2. Ces contraintes résiduelles valent :

σres,1 = σe1 - Npl /(A1 + A2/n) avec n= E1/E2

σres,2 = σe2 - Npl /n(A1 + A2/n)


et on une résultante nulle (A1 σres,1 + A2 σres,2 = 0).

Fig.4 Déchargement

Si l’on charge à nouveau la pièce, elle se comporte maintenant élastiquement, car les
contraintes dans les deux matériaux suivent les lignes AA’ et BB’ dans la figure 4. On en
déduit la remarque particulièrement intéressante :
Une structure ne se comporte plastiquement qu’à sa première mise en charge, après quoi
elle se comporte élastiquement grâce aux contraintes résiduelles produites par la
déformation plastique initiale. Cet état limite obtenu en réalisant plusieurs cycles de
charges et de décharges est appelé l’adaptation.

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Partie II. Flexion plastique

La flexion plastique des poutres faites d’un matériau élastiqueparfaitement plastique et on


dégage les deux concepts fondamentaux qui sont à la base ducalcul plastique des
structures en poutres : celui de moment plastique et celui de rotuleplastique.

Les effets de l’effort normal et de l’effort tranchant sont négligés dans l’étude du
comportement des poutres fléchies. Cette hypothèse est justifiée dans le cas des poutres à
section pleine, il n’en est pas de même dans le cas des sections creuses (ex. poutre en tube).

L’hypothèse de Navier-Bernoulli reste toujours retenue, c'est-à-dire que les sections droites
restent planes et normales à la fibre moyenne. Elle se traduit par la relation :

ε=-y/r=-𝜓y

où la lettre 𝜓 désigne la courbure, c'est-à-dire 1 / r (Voir schéma de la figure 1).

Fig.1 Cinématique en flexion pure

En effet, il suffit d’écrire :

(r – y) / r = (1+ ε)/1 soit 1 - y / r = 1 + ε et ε = - y / r

I.SECTIONS DOUBLEMENT SYMETRIQUES :


En théorie élastique, l’axe neutre passe par le centre géométrique situé à mi-hauteur de la
section. Le moment élastique maximal Me est réalisé à l’instant où la contrainte dans les fibres
extrêmes atteint la limite d’élasticité σe , soit :

Me = (I / ymax ) σe

La courbure correspondante est la courbure élastique maximale :

𝜓e = Me /EI

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Lorsqu’on dépasse le moment Me, les fibres supérieures et inférieures de la poutre se
plastifient au fur et à mesure que le moment augmente, les zones plastifiées se propagent vers
l’axe de la pièce comme le montre la figure 2. La condition exprimant l’absence d’effort
normal s’écrit :

∫ 𝜎 𝑑𝐴 = 0
A

et, vu la symétrie de la section droite, cette condition exige que l’axe neutre reste à mi-hauteur
de la section droite.

Fig.2 Plastification par flexion

Durant cet état élastoplastique (fig.2 b et c), la hauteur de la partie centrale de la pièce, qui
reste seule élastique, diminue toujours davantage, la distance ye de l’interface élastique
plastique à l’axe neutre est donnée par :

ye = - εe / 𝜓 avec εe = σe / E

Cette distance ye décroit donc au fur et à mesure que la courbure 𝜓 augmente.

Théoriquement, pour une courbure infinie ye = 0 et on tend vers le diagramme birectangulaire


des contraintes (fig.2 d). La section droite est alors entièrement plastifiée et on atteint donc
l’état plastique (ruine). Le moment fléchissant correspondant est le plus grand moment que
peut supporter la poutre et s’appelle moment plastique Mpl .

Mpl = - ∫ 𝜎 𝑦 𝑑𝐴
A

où 𝜎 = - 𝜎e du côté des y >0 et 𝜎 = 𝜎e du côté des y <0, alors

Mpl = 𝜎e ∫|𝑦| 𝑑𝐴 = 2 𝜎e ∫|𝑦| 𝑑𝐴 = Z . 𝜎e


A A/2

Le moment plastique est proportionnel à une quantité géométrique, fonction de la forme de la


section droite, appelé module plastique.

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Exemple :
Soit la section droite rectangulaire (bxh)

Z = b h2 / 4

Le moment élastique Me = (b h2 / 6 ) σe

Le moment plastique Mpl = (b h2 / 4 ) σe

Le gain de résistance dû à la plastification vaut donc :

Mpl / Me = 6 / 4 = 1.5

II.SECTIONS A UN SEUL AXE DE SYMETRIE :


La construction emploie assez souvent des poutres dont la section n’a qu’un seul axe de
symétrie comme le T (figure 3). L’évolution de la répartition des contraintes sur une telle
section droite s’obtient aisément en considérant les deux situations extrêmes suivantes :

• tant que le diagramme des contraintes est élastique, l’axe neutre passe par le centre G
et le moment élastique maximal vaut :

Me = (I / ymax ) σe

• quand la section est complètement plastifiée, l’axe neutre se détermine par la condition
d’effort normal nul

∫ 𝜎 𝑑𝐴 = σe (A2 - A1) = 0
A

qui signifie que les aires des deux côtés de l’axe neutre plastique sont égales : dans le
cas de la figure 3, cet axe est situé nettement plus haut que l’axe neutre élastique.

Fig.3 Plastification progressive d’une section non symétrique


(n-n:axe neutre de flexion élastique sous l’action de M e , p-p:axe neutre de flexion plastique sous l’action de Mpl)

Entre ces deux états extrêmes et pour le cas de la figure 3, la plastification envahit
d’abord la section du côté de l’âme (fig.3 b) : ce digramme des contraintes se
maintient jusqu’à ce que la fibre supérieure atteigne la limite d’élasticité. Puis le
matériau commence à se plastifier au dessus de l’axe neutre, pendant que le moment
tend asymptotiquement vers sa valeur ultime Mpl (fig.3 c).

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De manière générale, l’axe neutre plastique d’une section quelconque à un axe de
symétrie est la droite normale à cet axe qui divise la section en deux parties de même
aire. Le module plastique correspondant vaut :
𝐴
Z = 2 (y1 + y2)

où y1 et y2 sont les distances à l’axe neutre plastique des centres géométriques des
deux moitiés, prises en valeur absolue (figure 4).

Fig.4 Axe neutre plastique (p-p)


d’une section à un seul axe de symétrie

III.LOI MOMENT COURBURE :


Lors de la flexion élastoplastique, on peut établir, à tout instant, une relation entre le moment
appliqué et la courbure produite : c’est la loi moment courbure (M, 𝜓). On la traduit en un
diagramme non dimensionnel montrant comment varie le rapport M /Me en fonction de 𝜓/ 𝜓e.
Cette loi dépend de la forme de la section droite, et on l’établit ci-après pour une section
rectangulaire (b x h) à titre d’illustration.

En état élastique, la loi est 𝜓 = M / EI, soit M = EI 𝜓. En non dimensionnel, on a donc :

M /Me = 𝜓 / 𝜓e (0≤ M /Me ≤ 1)

En état élastoplastique, la section est partiellement plastifiée (figure 5). Les résultantes
partielles des contraintes fournissent le moment élastoplastique :

M = σe b (h/2 – ye) (h/2 + ye) + ½ σe b ye 4/3 ye = σe b (h2/4 – ye2/3)

= σe b h2/4 (1 – 4/3 (ye/h)2 ) = M pl (1 – 4/3 (ye/h)2 )


où M pl = (b h2/4) σe est le moment plastique de la section rectangulaire.

Fig.5 Flexion élastoplastique d’une section rectangulaire

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Compte tenu de la relation déjà écrite au début de ce chapitre (ε = - y / r = - 𝜓 y ), lorsque
M = M e (début de la plastification), on a la relation suivante :

ε e = - 𝜓e (h/2)

Au cours de l’état élastoplastique, on se souvient de la relation ye = - εe / 𝜓, soit en


remplaçant εe par l’expression ci-dessus, on peut écrire :

ye = (𝜓e / 𝜓) . (h/2)

En introduisant cette relation dans l’expression de M on obtient en définitif la loi moment-


courbure sous la forme suivante :
1 𝜓
M /Me = (M pl /Me ) [1 − ( 𝑒 )2 ]
3 𝜓

valable dans l’intervalle (1≤ M /Me ≤ 1,5).

Enfin, en état plastique, la courbure tend vers l’infini et le moment vers le moment plastique
Mpl, d’où :

(𝜓 / 𝜓e) → ∞ ⇒ M /Me → (M pl /Me ) = 1,5

ce qui constitue une asymptote horizontale à la courbe.

La figure 6 montre la loi moment courbure pour diverses formes de sections droites. Toutes
ces courbes sont asymptotiques à l’horizontale d’ordonnées Mpl /Me . Ce rapport est appelée
facteur de forme de la section considérée.

Fig.6 Loi moment-courbure pour diverses formes de section droite

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IV.SECTIONS ÂME-SEMELLES BISYMETRIQUES :
Regardons maintenant la loi moment-courbure dans le cas particulier des sections âme-
semelles bisymétriques.
Deux cas sont à considérer :

• Les semelles sont partiellement plastiques et l’âme est élastique (fig. 7 a). Dans ce cas on a :
1 𝜓
M /Me = 𝜓 / 𝜓e (1 – bh2/6W) + (b h2/4W) [1 − ( 𝑒 )2 ]
3 𝜓

Avec W = (I / ymax )

• La plastification pénètre dans l’âme (fig.7 b). Dans ce cas on a :


M /Me = (M pl /Me ) – (tw h2 /12W) (𝜓e/𝜓)2
Ces deux équations permettent de tracer la loi (M /Me , 𝜓 / 𝜓e) pour n’importe quel type de
section droite.

(a) (b)
Fig.7 Plastification des sections âme-semelles bisymétriques

V.NOTION DE ROTULE PLASTIQUE :


Considérons une poutre simple chargée d’une force concentrée Q en son milieu (fig. 8 a-b).
Faisons croitre la force Q jusqu’à ce que le moment maximal QL/4 atteigne le moment
plastique Mpl et comparons les deux cas suivants :
• Loi moment-courbure réelle : dans ce cas les déformations plastiques s’étendent sur toute
la zone CD où le moment dépasse le moment élastique Me . Si le facteur de forme avoisine
la valeur 1,15 cette zone a pour longueur
b = (1- Me/ Mpl ) . L = 0,13 L environ
vu la forme de la loi moment-courbure, la courbure reste très faible tant dans les portions
élastiques AC et DB qu’au environs des extrémités C et D de la zone plastifiée. Par contre,
près du point E où le moment atteint son maximum, la courbure est extrêmement forte. Il
en résulte que la déformée AE’B de la poutre est due essentiellement à cette concentration
de la courbure.

• Loi moment-courbure simplifiée : dans ce cas les déformations plastiques tendent à se


concentrer dans la section E de moment maximal, la courbure reste faible sur toute la
longueur de la poutre, sauf en E où elle tend à devenir infinie, en accord avec la
modélisation par deux droites de la loi (M , 𝜓). La déformée de la poutre tend donc à
présenter un point anguleux en E’ et tout se passe comme si la poutre était formée de deux
tronçons articulés l’un sur l’autre au point E’.

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(a) (b)
Fig.8 Poutre simple sous force concentrée
(a) Loi moment-courbure réelle
(b) Loi moment-courbure modélisé par deux droites

Si l’on compare les deux cas précédents, on observe que les différences sont minimes, vu que
la zone des déformations importantes est très localisée. On peut donc admettre que la
modélisation de la loi (M , 𝜓), qui conduit à une concentration de la plastification et de la
forte courbure en une seule section, représente bien la réalité : la poutre, à l’état limite, se
compose de deux tronçons articulés au point de moment maximal Mpl .

En conclusion : Dans la section où le moment est maximal se forme une rotule à frottement
qui reste bloquée tant que M < Mpl et qui permet la rotation, relative, dite rotation plastique,
des deux tronçons de poutre dès que le moment atteint sa valeur plastique Mpl . Une telle
rotule s’appelle rotule plastique. La figure 9 montre l’aspect d’une rotule plastique obtenue
sous charge concentrée dans une poutrelle laminée. La zone plastifiée est effectivement très
localisée et les lignes dessinées par l’écaillage de la chaux ne sont pas étrangères au choix du
terme rotule plastique.

Fig.9 Rotule plastique

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