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‫اﶺﻬﻮرﻳ ﺔ اﳉـﺰا ﺮﻳ ﺔ ا ﳝﻘﺮاﻃ ﺔ اﻟﺸﻌﺒ ﺔ‬

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche ‫وزارة اﻟﺘﻌﻠ ﻢ اﻟﻌﺎﻟـــﻲ و اﻟﺒﺤ ﺚ اﻟﻌﻠﻤـــﻲ‬
Scientifique
- ‫ اﻟﺒ ــــﺾ‬- ‫اﳌﺮﻛــﺰ اﳉﺎﻣﻌــﻲ ﻧﻮر اﻟ&ﺸﲑ‬
Centre Universitaire
Nour Bachir El Bayadh

Institut des Sciences


Département de Technologie

Polycopie de cours

Matière

Génie Parasismique

Spécialité: Génie Civil Niveau : Master 2


Option : Structures Semestre : 03

Présenté par

Dr. BELAL Tewfik


Programme

Chapitre I : Eléments de sismologie (2 semaines)

Chapitre II : Objectifs de la protection parasismique et méthodes de (1 Semaine)


dimensionnement

Chapitre III : Caractéristiques des bâtiments résistant aux séismes (2 Semaines)

Chapitre IV : Critères de classification (1 Semaine)

Chapitre V : Règles de calcul de la force sismique par Méthode statique équivalente (3 Semaines)

Chapitre VI : Méthode dynamique modale spectrale (3 Semaines)

Chapitre VII : Concept de ductilité et Dispositions constructives (2 Semaines)


Chapitre I
Eléments de sismologie
I.1 Introduction
L’étude des séismes (sismologie) est une branche de la géophysique qui a pour objectif de comprendre les
causes et les modalités des phénomènes sismiques ainsi que l’étude de la structure interne du globe
terrestre.

I.2 Les causes de tremblements de terre


Les plaques continentales et océaniques (épaisseur entre 10 Km et 100 Km) qui constituent la croûte
terrestre se déplace à la surface de la planète sous l’effet des courants thermiques animés par le magma
visqueux situé en profondeurs, ce phénomène est étudié sous le nom de : Tectonique des plaques.
Les déplacements relatifs de ces plaques génèrent localement des contraintes croissantes à l’intérieur des
roches qui les constituent (traction, compression, cisaillement…etc). Au-delà d’une contrainte
admissible, il y a rupture brutale du sous-sol rocheux, cette rupture est la cause directe du séisme.
Les ruptures se produisent essentiellement dans les zones situées à proximité des limites entre les plaques,
on appel ces endroits les Failles actives.

Figure I.1 : Les failles actives

I.2.1 les différents mécanismes des mouvements dans les failles actives
Selon le mouvement des plaques tectoniques, il existe quatre (04) types de mécanisme des failles actives :

a) L’expansion
L’expansion (le rift) est une déchirure de la croûte terrestre qui se matérialise par un fossé d’effondrement
parcouru par de nombreuses fissures éruptives (Figure I.2). Le rift est limité sur les côtés par des bords
1
surélevés provenant des fractures parallèles à son axe. Les rifts peuvent être continentaux (rift rhénan,
rifts est – africains) ou océaniques. Dans ce dernier cas, ils sont alors situés au sommet des dorsales
océaniques. Les rifts apparaissent à la suite d’un étirement de la croûte qui s’amincit (distension), finit par
se briser et s’affaisse à la suite du départ du magma sous-jacent. L’observation directe d’un rift permet
donc de découvrir des failles normales ou d’extension, caractéristiques des zones étirées de l’écorce et un
volcanisme basaltique avec des coulées tranquilles (volcanisme fissural ou tholéiitique).

Figure I.2 : Mécanisme d’expansion (thomasmboa, SVT PD Tome3)

b) La subduction
Lorsque deux plaques se rencontrent, elles se chevauchent et forment une zone de subduction. La plaque
plongeante entraîne avec elle le bord de l'autre, formant une fosse océanique. Le chevauchement a
également pour conséquence de plisser et de soulever la plaque supérieure, créant ainsi les montagnes.
Les contraintes de friction sont très souvent à l'origine de séismes profonds et d'un volcanisme de type
explosif (Figure I.3).

Figure I.3 : Mécanisme de Subduction (https://www.schoolmouv.fr)

2
c) La collision
La collision résulte de la convergence entre deux plaques océaniques. Dans ce genre de collision, une des
deux plaques (la plus dense, généralement la plus vieille) s'enfonce sous l'autre pour former une zone de
subduction (littéralement: conduire en-dessous). On enfonce du matériel moins dense dans du matériel
plus dense, du matériel moins chaud dans du matériel plus chaud. L'asthénosphère "digère" peu à peu la
plaque lithosphérique. Il se produit un phénomène de fusion partielle de la plaque engloutie. Le magma
résultant (liquide), moins dense que le milieu ambiant, monte vers la surface. Une grande partie de ce
magma reste emprisonnée dans la lithosphère, mais une partie est expulsée à la surface, produisant des
volcans sous la forme d'une série d'îles volcaniques (arc insulaire volcanique) sur le plancher océanique
(Figure I.4).

Figure I.4 : Mécanisme de Collision

d) Les failles transformantes


Lors de l'amincissement de la lithosphère continentale pré-rift, les failles se créent le long de zones de
plus grande fragilité (dans les plaques continentales) et se relaient de manière non-linéaire. Lors de
l'ouverture, les failles transformantes se créent entre chaque faille. De part la rotation, le tracé de chaque
faille suit un petit cercle centré sur le pôle eulérien. Dans le prolongement des failles transformantes, on
observe la trace du mouvement de rotation de chaque plaque. Les séismes superficiels sont localisés sur
les dorsales et le long des failles transformantes. En effet, seules les zones séparant deux axes de la
dorsale sont le siège de séismes en raison du mouvement inverse des deux plaques dans cette zone
(Figure I.5).

Figure I.5 : Mécanisme des failles transformantes


3
I.3 Les ondes sismiques
Lors d'un séisme, on désigne par épicentre la projection à la surface de la Terre de l'hypocentre (ou foyer),
le point où prend naissance la rupture. Le travail consistant à déterminer la position de l'épicentre du
séisme s'appelle localisation. Les ondes sismiques ont à parcourir le chemin le plus court pour atteindre
l'épicentre à la surface du sol. Elles perdent, de ce fait, très peu d'énergie en raison du peu de roches
qu'elles traversent. Comme elles ont plus d'énergie à l'épicentre, les dégâts provoqués sont plus
importants en cet endroit qu'ailleurs (Figure I.6).
Les ondes sismiques sont des actions appliquées à une structure par un tremblement de terre, ce sont des
mouvements qui ont des composantes verticales et horizontales, le mouvement horizontal est l’aspect le
plus important de l’action sismique parce qu’il est le plus important en amplitude et parce que les
constructions sont en général conçues pour reprendre l’action de la gravité, les composantes verticales des
tremblements de terre est habituellement de l’ordre de 50% des composantes horizontales, sauf au
voisinage de l’épicentre les composantes verticales peuvent être très importantes que les autres.

Figure I.6 : Les éléments d’un séisme (www.editions-ellipses.fr)

I.4 les systèmes de mesure des séismes


Les séismes peuvent êtres caractérisés de diverses façons :

I.4.1 La magnitude (échelle de RICHTER) :


Elle exprime la quantité totale d’énergie libérée au foyer et ne donne pas d’information direct quant à
l’action sismique appliquée à une construction à un endroit donné.
Cette échelle a été développée par CHARL FRANCIS RICHTER en 1935 et perfectionnée depuis.
L’échelle de RICHTER est une formule logarithmique résultant un nombre de 1 à 9 appelé Magnitude.
En fait, il n y a pas une limite maximum.
La magnitude connue la plus importante est de 9,5 sur l’échelle de RICHTER , enregistrée au séisme de
Chili en 1960.
La formule qui établit la magnitude locale (Mi) est donnée par :
= log − log
Avec :
: Magnitude sur l’échelle de RECHTER.
4
A: Amplitude maximale relevée par le sismographe.
0: Amplitude de référence (selon la zone sismique)
Le Tableau ci-après présente les effets des séismes à différentes magnitudes sur l’échelle de RICHTER.

Tableau I.1 : magnitudes sur l’échelle de RICHTER


Magnitude Description Fréquence
1 Micro séisme, non ressenti 8000/jour
2 Séisme généralement ressenti 1000/jour
3 Séisme qui cause rarement des dommages 49000/jour
4 Secousses des objets à l’intérieur des maisons, le séisme 6200/jour
cause des dommages
5 Dommages importantes aux édifices male conçus 800/jour
6 Séisme qui peut détruire les constructions dans un périmètre 120/an
de 180 km
7 Séisme qui cause des dommages sévères (Majeur) 18/an
8 Séisme qui cause des dommages très sévères 1/an
9 Séisme qui fait des dévaste à des milliers de km 1/ 20 ans

I.4.2 L’intensité (échelle de MERCALI remplacée par l’échelle de KARNIK)


Cette échelle décrit les effets sur les constructions à un endroit donné et associe à ces effets un nombre
(de 1 à 12), cette échelle a été développée par GIUSEPPE MERCALLI en 1883, Elle fut modifiée en
1956 par le sismologue américain Charles Francis Richter, et dénommée alors échelle de MERCALLI
modifiée (MM ou MMI). Elle fut finalement abandonnée à partir de 1964, remplacée par l'échelle
MEDVEDEV-SPONHEUER-KARNIK (MSK).

Tableau I.2 : Intensité sur l’échelle de KARNIK


Degré Dégâts observés
1 Seuls les sismographes très sensibles enregistrent les vibrations.
2 Secousses à peine perceptibles; quelques personnes au repos ressentent le séisme.
3 Vibrations comparables à celles provoquées par le passage d'un petit camion.
4 Vibrations comparables à celles provoquées par le passage d'un gros camion.
5 Séisme ressenti en plein air; les dormeurs se réveillent.
6 Les meubles sont déplacés.
7 Quelques lézardes apparaissent dans les édifices.
8 Les cheminées des maisons tombent.
9 Les maisons s'écroulent. Les canalisations souterraines sont cassées.
10 Destruction des ponts et des digues. Les rails de chemin de fer sont tordus.
11 Les constructions les plus solides sont détruites. Grands éboulements.
Les villes sont rasées. Bouleversements importants de la topographie. Fissures visibles
12
à la surface.

5
Chapitre II
Objectifs de la protection parasismique et méthodes de dimensionnement

II.1 Introduction
Les constructions sont généralement considérées comme parasismiques lorsqu’elles sont conformes aux
règles parasismiques en vigueur, l’expérience montre que l’application des règles parasismiques limite
d’une manière importante l’ampleur des dommages sismiques.
Les bâtiments conformes aux règles parasismiques ont rarement subis des dommages graves, d’où vienne
l’importance du respect des règles parasismiques.

II.2 Règles Générales De Conception


II.2.1 Choix du site
Pour le choix du site, une attention particulière doit être portée aux conditions défavorables ou
pénalisantes suivantes :
Présence de failles reconnues actives
Zones suspectes de liquéfaction
Terrains instables :
- Pentes instables, abords de falaises, rives et berges sujettes à affouillement
- Terrains tassant, gorgés d’eau, mal drainés ou inondables
- Terrains susceptibles de s’effondrer sous l’effet des secousses
- Présence de cavités souterraines
- Présence de remblais non compactés
Topographie superficielle accidentée :
- Crêtes, pitons rocheux
- Bords de vallées encaissées
- Abords de changements de pente importants
Présence d’alluvions d’épaisseur variable en pied de pente ou d’épaisseur importante en milieu de
vallées (susceptible d’amplification).
Présence de formations géologiques différentes
Le choix définitif du site sera arrêté sur la base des résultats d’investigations dont l’importance sera en
rapport avec celle de l’ouvrage projeté.
Le type et l’importance de ces investigations pourront être utilement orientés par les résultats d’études de
micro-zonage sismique là où elles existent.

II.2.2 Reconnaissances et études de sol


Exception faite pour les constructions en R+2 au maximum ou 11m de hauteur moyenne (type maison
individuelle ou bâtiment assimilé dont la surf ace totale des planchers n’excède pas 400m² ), Les
reconnaissances et études de sol sont obligatoires pour les ouvrages d’importance moyenne ou plus,
implantés en zones de sismicité moyenne à élevée.
Ces études sont en principe les mêmes que dans le cas des situations non sismiques mais doivent en outre,
permettre de classer le site et de détecter les zones liquéfiables et / ou instables.

6
Des reconnaissances et études complémentaires peuvent s’avérer nécessaires en présence notamment de
zones liquéfiables ou instables ainsi que pour la prise en compte éventuelle des propriétés dynamiques
des sols dans les calculs

II. 2.3 Implantation des ouvrages


Lors de l’implantation des ouvrages, il faudrait :
- éviter absolument la proximité immédiate d’une faille reconnue active pour les ouvrages importants et
ceux d’importance vitale. Si le tracé de la faille a été localisé à l’issue d’une étude de site préalable, les
ouvrages d’importance moyenne doivent faire l’objet d’un niveau de protection plus élevé et être
implantés en dehors d’une bande de 100 m de large minimum de part et d’autre de la trace de la faille.
Pour les ouvrages d’importance faible, la largeur de la bande à neutraliser est ramenée à 50 m, de part et
d’autre de la faille.
- éviter autant que possible, les terrains instables et les terrains à topographie accidentée ainsi que le bord
des falaises.
- éviter les sols liquéfiables, les sols fortement fracturés, les sols faiblement cimentés et les zones de
remblais.
Il est par ailleurs recommandé de :
- préférer les sols rocheux et les sols fermes aux sols meubles, de faible portance et donnant lieu à des
tassements excessifs et irréguliers.
- veiller à ce que la couche d’appui des fondations soit suffisamment épaisse et qu’elle ne repose pas elle-
même sur une couche instable.
- implanter autant que possible, les bâtiments élevés sur des sites rocheux ou sites de sols fermes de faible
épaisseur et les bâtiments bas sur des sites de sols fermes ou meubles relativement épais et ce pour éviter
les phénomènes de résonance.
- opter de préférence pour plusieurs blocs de bâtiments sur plates-formes horizontales lors de
l’implantation d’un programme important de constructions sur un terrain en pente. La pente des talus dont
la stabilité reste à vérifier ne doit pas dépasser 2/3.
- implanter un ouvrage d’un même côté d’une discontinuité telle que fracture, contact de formations
géologiques différentes, changement brusque de pente, sinon le scinder par des joints en blocs distincts,
implantés de part et d’autre de la discontinuité.

II.2.4 Infrastructure et fondations


L’infrastructure, constituée des éléments structuraux des sous-sols éventuels et le système de fondations
doivent former un ensemble résistant et rigide, prenant, si possible, appui à un minimum de profondeur
sur des formations en place compactes et homogènes, hors d’eau de préférence.
En outre, cet ensemble devra être capable de transmettre les charges sismiques horizontales en plus des
charges verticales, de limiter les tassements différentiels et d’empêcher les déplacements horizontaux
relatifs des points d’appui par solidarisation au moyen de longrines ou autre dispositif équivalent.
Les fondations sur remblais ou sols reconstitués ne sont pas admises, sauf justifications spéciales.
Le système de fondation doit être homogène (semelles superficielles, radier, pieux) avec un seul mode de
fondation par bloc de construction, délimité par des joints. Il doit autant que possible constituer une assise
horizontale unique sur toute l’emprise du bloc.

7
II.2.5 Superstructure
II.2.5.1. Régularité
Pour offrir une meilleure résistance aux séismes, les ouvrages doivent de préférence avoir, d’une part des
formes simples, d’autre part, une distribution aussi régulière que possible des masses et des rigidités tant
en plan qu’en élévation.
Le but recherché est d’assurer la meilleure répartition possible des sollicitations à travers la structure de
façon à faire participer tous les éléments à l’absorption et à la dissipation de l’énergie développée par
l’action sismique.

II.2.5.2. Les Joints


La disposition des joints sismiques peut coïncider avec les joints de dilatation ou de rupture. Ils doivent
assurer l’indépendance complète des blocs qu’ils délimitent et empêcher leur entrechoquement.
En cas de sol de fondation homogène, il n’est pas nécessaire de les poursuivre en fondation.
Les joints doivent être plans, sans décrochement et débarrassés de tout matériau ou corps étranger.
Ils sont disposés de façon :
- A limiter des longueurs de bâtiments trop importantes
- A séparer les blocs de bâtiments ou ouvrages accolés de géométrie et /ou de rigidités et de masses
inégales.
- A simplifier les formes en plan de bâtiments présentant des configurations complexes (forme en T, U, L,
H,...).

II.2.5.3 Matériaux et techniques de construction


Les présentes règles concernent essentiellement les structures réalisées, avec les matériaux suivants :
- Aciers de construction
- Béton armé
- Maçonneries diverses (briques, blocs de béton, pierre ) convenablement chaînées horizontalement
et verticalement par des éléments en béton armé coulés en place.
Le comportement des matériaux aux séismes ne peut-être dissocié du type de structure qu’ils constituent :
- Les matériaux avec un rapport résistance/masse volumique tel que celui de l’acier permettent de
réaliser des structures légères, résistantes et économiques.
- La rigidité des matériaux permet de limiter les problèmes de stabilité de forme.
- La ductilité est la capacité des matériaux à se déformer plastiquement lors d’efforts élevés sans
diminution significative de la résistance pendant plusieurs cycles de chargement.
- L’acier et le béton armé convenablement ferraillé ont une bonne ductilité.
- L’emploi de matériaux fragiles dont les résistances en traction et en cisaillement sont faibles
(béton non armé, maçonnerie non chaînée), est à proscrire pour la réalisation des éléments de
contreventement. Ils peuvent être utilisés par contre, pour certains éléments non structuraux, après
avoir vérifié que leur comportement est compatible avec les déformations de la structure sollicitée
ou en leur associant des matériaux capables de remédier à leurs insuffisances en matière de
résistance.
- Les assemblages qui assurent la transmission des efforts entre les éléments constructifs,
garantissant ainsi la continuité mécanique de la structure doivent être réalisés en acier ou en béton
armé coulé en place.

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- L’utilisation de la précontrainte pour les éléments de contreventement est interdite en zone
sismique. Par contre, l’utilisation d’éléments secondaires isostatiques en béton précontraint tels
que pannes, poutrelles de plancher, prédalles est permise.
- Les structures préfabriquées doivent :
- Satisfaire aux conditions générales de conception, de calcul, et d’exécution
- Faire l’objet d’agréments précisant les conditions d’utilisation en zones sismiques

II. 2.5.4 Systèmes structurels


Les ouvrages doivent en général comporter des contreventements dans au moins les deux directions
horizontales. Ces contreventements doivent être disposés de façon à :
- Reprendre une charge verticale suffisante pour assurer leur stabilité
- Assurer une transmission directe des forces aux fondations
- Minimiser les effets de torsion
Les éléments de contreventement devraient présenter une configuration régulière et former un système
continu et cohérent aussi monolithique que possible. Par ailleurs, ce système doit être suffisamment
redondant de façon à assurer une marge importante entre la limite d’élasticité et le seuil de rupture de la
structure. Une attention particulière doit être accordée à l’étude et à la réalisation de tous les assemblages,
en tenant compte des conséquences que peut avoir toute défaillance à ce niveau sur le comportement de la
structure.

II.2.5.5. Ductilité
La structure et ses éléments doivent avoir une ductilité suffisante pour pouvoir dissiper une grande part de
l’énergie induite par le mouvement sismique et conserver leur résistance de calcul sous déformations
imposées.
Le développement des rotules plastiques devrait se faire, en dehors des noeuds, de préférence dans les
éléments horizontaux (poutres, linteaux) plutôt que verticaux (poteaux, voile..) de façon à ne remettre en
cause ni le cheminement des forces verticales, ni la stabilité de la structure et/ou de ses éléments porteurs.
Quant aux éléments porteurs qui ne participent pas au contreventement ils doivent pouvoir conserver leur
capacité portante sous l’effet des déformations imposées.

II.2.5.6. Éléments non-structuraux


En plus de l’étude du système structurel, il y a lieu de tenir compte de la présence d’éléments non-
structuraux qui peuvent modifier considérablement le comportement de la structure et donner lieu à des
désordres importants.

II.2.6. Modélisation et méthodes de dimensionnement


Le choix des méthodes de calcul et la modélisation de la structure doivent avoir pour objectif de
reproduire au mieux le comportement réel de l’ouvrage.
Dans le cas des ouvrages qui relèvent du présent règlement, il est admis que les structures soumises à une
action sismique puissent subir des déformations dans le domaine post-élastique.
Il est fait alors recours à des méthodes de calcul linéaire équivalent, utilisant un modèle élastique de la
structure où l’action sismique est introduite sous forme de spectre de réponse.
Un coefficient de comportement unique associé à la structure permet alors :
- de déterminer les efforts de dimensionnement de la structure

9
- d’estimer les déformations inélastiques subies par la structure pour la vérification des critères
d’endommagement.
D’autres méthodes de calcul plus élaborées peuvent éventuellement être utilisées, sous réserve de
justification scientifique appropriée.

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Chapitre III
Caractéristiques des bâtiments résistants aux séisme

III.1 La forme en plan

a) Symétrie en plan

Les bâtiments exposés à une torsion d'axe vertical lors des séismes peuvent subir de graves dommages.
La forme des bâtiments peut être à l'origine d'une torsion lorsqu'elle conduit à des dimensions
horizontales (profondeurs) différentes au sein d'un même bâtiment. Les parties du bâtiment ayant une
profondeur plus faible que les parties voisines se déforment davantage sous l'action des forces
horizontales et vrillent autour des zones plus rigides (Figures III.1).

Figure III.1 : Torsion d’ensemble

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b) Simplicité du plan

Les bâtiments comportant des angles rentrants (hormis ceux qui résultent de la modénature des façades)
sont considérés comme irréguliers (Figure III.2). Ces angles sont à la jonction de deux parties ayant des
rigidités différentes dans une même direction horizontale. La différence des rigidités induit des
oscillations différentielles entraînant des concentrations de contraintes, qui sont le siège de dommages.
Afin de remédier à cette situation, trois démarches sont possibles :
- Opter pour des formes ne comportant pas d'angles rentrants;
- simplifier la forme en plan; fractionner le bâtiment en volumes simples par des joints
parasismiques.
Toutefois, le coût de ces joints est élevé et ils ne constituent qu'un remède à une situation peu favorable.
Pour les bâtiments élevés, la largeur requise pour les joints devient importante car les blocs adjacents ne
doivent pas s'entrechoquer. Dans ce cas, il vaut mieux opter pour des solutions qui ne nécessitent pas de
joints.
Les joints de simplification (parasismiques) doivent être :
- Vides de tous matériaux.
- Suffisamment larges pour éviter l’entrechoquement.
- Rectilignes, sans décrochements.

Figure III.2 : Simplification des formes en plan (Guide AFPS 2002)

c) Rapport longueur/largeur en plan

Pendant un séisme, le sol ne se déforme pas d'une façon uniforme d'un point à l'autre. En plus des
mouvements d'ensemble, on observe des déplacements différentiels. Sur une grande distance, ces

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déplacements peuvent être notables et soumettre les ouvrages à des sollicitations supplémentaires qui
favorisent l'apparition de dommages.

Il est donc souhaitable de ne pas dépasser un rapport de 1/3 entre la largeur et la longueur du bâtiment ou
de fractionner le bâtiment par des joints parasismiques respectant ces proportions (Figure III.3).

Figure III.3 : Influence du rapport longueur/largeur en plan (Guide AFPS 2002)

III.1 La forme en élévation


En élévation, la régularité des formes, la répartition homogène des masses et des rigidités sont tout aussi
importantes qu'en plan.

A) Symétrie et simplicité des formes en élévation

Les formes irrégulières en élévation donnent lieu à des oscillations différentielles. Les parties de bâtiment
de volume ou de hauteur distincts vont osciller selon des fréquences différentes et les éléments qui les
associent pourront être soumis à des efforts de sens contraire, qui sont souvent à l'origine de dommages
graves. En effet, les oscillations différentielles entraînent des concentrations de contraintes en pied des
retraits (angles rentrants) d'autant plus grandes que le retrait est important. L'inconvénient des retraits peut
être réduit en optant pour une variation progressive des dimensions ou par des joints parasismiques
lorsqu'ils sont envisageables (Figure III.4).

13
Figure III.4 : Simplification en élévation

B) Hauteur de la construction et position du centre de gravité

La hauteur des constructions n'est pas en soi un facteur aggravant leur vulnérabilité aux séismes. Le
problème se pose en terme de résonance du bâtiment avec son sol d'assise. Lorsque le bâtiment et le sol
vibrent à la même fréquence, les amplitudes d'oscillation augmentent rapidement et peuvent devenir
fatales à la construction. Il s'agit de l'un des phénomènes sismiques les plus destructeurs, qui se produit
lorsque les fréquences propres du bâtiment et du sol sont les mêmes ou très proches.
Il est toujours souhaitable que le concepteur des projets en zone sismique cherche à éviter la résonance de
son bâtiment avec le sol. En simplifiant, on peut dire que les bâtiments hauts et élancés ne devraient être
édifiés que sur les sols fermes et que les constructions basses s'accommodent des sols mous.
Par ailleurs, si la période propre d'un bâtiment projeté est proche de celle du sol (celle-ci peut être
déterminée par des essais géotechniques in situ ou en laboratoire), il est possible de la modifier.

Ainsi, pour raccourcir la période propre d'un bâtiment, on peut :


• Rigidifier le bâtiment :
- Augmenter la largeur ou le nombre des éléments de contreventement ; - opter pour un
contreventement en voiles de béton ;
- Réduire l'élancement géométrique de la construction (rapport hauteur/largeur dans la direction
étudiée) ;
- Réduire la hauteur du bâtiment ;
- Evaser (élargir) la base de la construction.
• Réduire la masse de la construction en optant pour une structure plus légère.

14
De même, les démarches visant à allonger la période propre consistent à:
• Réduire la rigidité du bâtiment :
- Opter pour un système porteur «flexible » (ossature en portiques sans remplissages ou façades
rigides, ...etc);
- Augmenter la hauteur du bâtiment ;
- Augmenter l'élancement géométrique du bâtiment.
• Recourir à l'isolation parasismique.

C) Eviter les Niveaux transparents


Les observations après les séismes ont montré que la présence de niveaux transparents ne comportant pas
de panneaux de contreventement est une cause très fréquente d'effondrement des bâtiments.
Les déplacements imposés par les tremblements de terre sont concentrés dans le niveau transparent car il
est plus flexible. Les poteaux subissent de grandes déformations latérales qui s'avèrent souvent fatales
lors des séismes d'une certaine importance. Leur rupture peut entraîner l'écrasement du niveau.
Ce problème se présente fréquemment dans les immeubles qui comportent des commerces ou des
parkings en rez-de-chaussée et qui nécessitent de larges ouvertures pour leurs besoins d'exploitation ou de
fonctionnement. La solution consiste à conférer à ces niveaux ouverts une rigidité comparable à celle des
autres niveaux (Figure III.5) :
- au moyen d'un contreventement en façade ;
- par des murs ou palées de stabilité métalliques en retrait de la façade, formant éventuellement un ou
plusieurs noyaux rigides ; -par une variation progressive de la rigidité du niveau transparent ;
- en réduisant la rigidité des autres niveaux (ex. en généralisant un système en portiques avec des façades
et cloisons non rigides).
Dans tous les cas, il est nécessaire de veiller à une répartition symétrique des éléments latéralement
rigides pour éviter d'exposer le bâtiment à une torsion d'ensemble.

Figure III.5 : Les niveaux transparents (Guide AFPS 2002)

15
D) Eviter les Niveaux décalés (éviter les Poteaux courts)
Les planchers portés par une ossature en poteaux et poutres et situés à des hauteurs différentes brident les
poteaux communs (Figure III.6). La capacité de ces poteaux à tolérer les déformations imposées est
faible. Ils peuvent périr par cisaillement (effet de poteau court). Les inconvénients liés aux niveaux
décalés peuvent être limités en intégrant les poteaux dans des voiles, en optant pour un système porteur à
voiles perpendiculaires à la pente, ou encore en dissociant les deux structures par un joint parasismique.

Figure III.6 : Les niveaux décalés (Guide AFPS 2002)

E) Uniformiser la rigidité avec la hauteur d’étage


Lorsque certains niveaux d'un bâtiment ont une hauteur d'étage plus grande que les niveaux courants, ils
sont exposés au même phénomène que les transparences car leur rigidité est plus faible ; les déformations
imposées par les tremblements de terre se produisent essentiellement dans ces niveaux, ce qui est, nous
l'avons vu, source de dommages graves (Figure III.7).
Il est donc souhaitable de rigidifier les niveaux de hauteur plus importante pour que la construction ait
une rigidité régulière sur toute sa hauteur. La rigidité pourra être obtenue par adjonction de murs ou de
palées de stabilité dans les niveaux concernés.

16
Figure III.7 : Bâtiment comportant un niveau ayant une hauteur plus grande que les autres niveaux. Les
différences de hauteur créent une flexibilité préjudiciable à la tenue du bâtiment sous séisme.

17
Chapitre IV
Critères de classification

Voir RPA 99/2003 (Pages: 11 - 23)

18
Chapitre V
Règle de calcul de la force sismique
Méthode statique équivalente

Voir RPA 99/2003 (Pages: 24 - 33)

19
Chapitre VI
Méthode dynamique modale spectrale

Voir RPA 99/2003 (Pages: 33 - 35)

20
Chapitre VII
Concept de ductilité et Dispositions constructives
VII.1 La Ductilité des structures
La ductilité est la capacité d’un matériau, d’une section, d’un élément ou d’une structure de subir avant
rupture des déformations irréversibles sans perte significative de résistance sous sollicitations alternées
(Figure VII.1).
La structure et ses éléments doivent avoir une ductilité suffisante pour pouvoir dissiper une grande part de
l’énergie induite par le mouvement sismique et conserver leur résistance de calcul sous déformations
imposées.
Le développement des rotules plastiques devrait se faire, en dehors des nœuds, de préférence dans les
éléments horizontaux (poutres, linteaux) plutôt que verticaux (poteaux, voile..) de façon à ne remettre en
cause ni le cheminement des forces verticales, ni la stabilité de la structure et/ou de ses éléments porteurs.
Quant aux éléments porteurs qui ne participent pas au contreventement ils doivent pouvoir conserver leur
capacité portante sous l’effet des déformations imposées.

Figure VII.1 : Concept de Ductilité (diagramme de contrainte-déformation)

VII.2 Justification de sécurité et disposition constructives

Les objectifs de sécurité de la structure soumise aux effets de l’action sismique sont réputés atteints si les
critères ci-après relatifs à la résistance, la ductilité, l’équilibre d’ensemble, la stabilité des fondations, les
joints sismiques, sont satisfaits simultanément. L’action sismique est considérée comme une action
accidentelle au sens de la philosophe de calcul aux Etats Limites. Les combinaisons d’actions à
considérer pour la détermination des sollicitations et des déformations de calcul sont :

• G + Q +E …………. (a)
• 0.8 G E …………….(b)

21
Pour les poteaux dans les ossatures auto-stables, la combinaison (b) est remplacée par la combinaison
suivante:
• G + Q + 1.2 E……….. (c)
G : charges permanentes
Q : charges d’exploitation non pondérées
E : action du séisme représentée par ses composantes horizontales.

Bien qu’aucune mention n’ait été faite des effets de l’accélération verticale due aux séismes, ces effets
sont inclus comme suit :
La combinaison (a) comprend la totalité de la charge d’exploitation ainsi que la charge sismique. Du fait
que cette charge d’exploitation est tout à fait improbable, une grande partie de celle-ci (environ 40 à 60%)
peut effectivement représenter l’effet des accélérations verticales des séismes.
La combinaison (b) tient compte de la réduction de la charge verticale qui se produira à cause des effets
de l’accélération verticale.
Dans les combinaisons précédentes, il y a lieu de tenir compte de la réversibilité des charges sismiques.
Pour les poteaux, la combinaison (c) a pour objet de leur fournir une meilleure résistance aux effets des
moments de renversement dus aux mouvements sismiques majeurs.

VII.2.1 Critère de la résistance


La condition de résistance suivante doit être satisfaite pour tous les éléments structuraux, leurs
assemblages ainsi que les éléments non structuraux critiques :

Sd ≤ Rd

Sd : sollicitation agissante de calcul résultant des combinaisons définies ci-dessus, incluant


éventuellement les effets du 2° ordre.
Rd : sollicitation résistante de calcul de l’élément, calculée en fonction des propriétés du matériau
constitutif.

VII.2.2 Le nombre des modes à considérés


a) Pour les structures représentées par des modèles plans dans deux directions orthogonales, le
nombre de modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions d’excitation doit être tel
que :
- la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90 % au moins de la
masse totale de la structure.
- ou que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse totale de la
structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
Le minimum de modes à retenir est de trois (03) dans chaque direction considérée.

b) Dans le cas où les conditions décrites ci-dessus ne peuvent pas être satisfaites à cause de
l’influence importante des modes de torsion, le nombre minimal de modes (K) à retenir doit être
tel que :
≥ √ ≤ .

N : Le nombre de niveau au-dessus du sol.


!" : est la période du mode K

22
VII.2.3 L’effort tranchant à la base
Cette vérification exige que la résultante des forces sismiques (Vd) obtenue par les combinaisons des
valeurs modales ne doive pas être inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques (VSE) déterminée
par la méthode statique équivalente, c’est-à-dire :

#$ ≥ . % . #&'

Si cette condition n’est pas vérifiée il faut augmenter les paramètres de réponse (forces, déplacements,
.% .#&'
#$
moments…etc) par Le rapport:

VII.2.4 L’effort normal réduit


Pour éviter ou limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d’ensembles dues aux séismes,
l’effort normal de compression est limité par la condition suivante :

#= ≤ .
$
( .) %

*+ : Effort normal de calcul exercé sur le poteau


Avec :

,- : La section du poteau
.-/0 : La résistance du béton à 28 jours.

Si cette condition n’est pas vérifiée pour un poteau, il faut augmenter les dimensions de ce poteau pour
qu’il vérifie la condition de l’effort normal réduit.

VII.2.5 Les déplacements horizontaux

Sous l’action des forces sismiques horizontales, la structure subira des déformations dans le plan
horizontal, les déplacements absolus sont calculés par :

1 = 2. 1 3

4" : Déplacement absolu de chaque niveau K

456 : Déplacement causé par la force sismique.


7: Coefficient de comportement.

Les déplacements relatifs des niveaux sont calculés par :

∆ =1 −1 9:

Le RPA 99/2003 stipule que les déplacements relatifs des niveaux ne doivent pas dépasser les 1% de la
hauteur libre de l’étage considéré.

∆ ≤ :%. <
=" : La hauteur du niveau K.

Si cette condition n’est pas vérifiée, on doit rigidifier la structure.

23
VII.2.6 Dimensionnement du nœud vis-à-vis des moments fléchissant (La rotule plastique)

Il convient de vérifier pour les portiques participant au système de contreventement et pour


chacune des orientations possibles de l'action sismique que la somme des moments résistants
ultimes des extrémités de poteaux ou montants aboutissant au nœud est au moins égale en valeur
absolue à la somme des valeurs absolues des moments résistants ultimes des extrémités des
poutres ou traverses affectés d'un coefficient majorer de 1.25 (voir Figure VII.2). Cette
disposition tend à faire en sorte que les rotules plastiques se forment dans les poutres plutôt que
dans les poteaux. Néanmoins, cette vérification est facultative pour les maisons individuelles et
les deux (2) derniers niveaux des bâtiments supérieurs à R+2.
Cette condition tend à faire en sorte que les rotules plastiques se forment dans les poutres plutôt
que dans les poteaux, notion de poteau fort - poutre faible.

|? | + |?& | ≥ :. A |?B | + |?' |

Figure VII.2 : Dimensionnement d'un nœud poutre-poteau

C, D, E
et F : sont les moment résistants
Pour le calcul du moment résistant, nous avons :
G.H .)
?2 = I
G = J: − . K. LM. $
H .)

L= I
,% .O.$.)OP
,%A .) %
)OP =
Q.IO

Si cette condition n’est pas vérifiée on doit augmenter la section du poteau.

VII.2.7 La période fondamentale de la structure (pour la MSE)

Les valeurs de T, calculées à partir des formules de Rayleigh ou de méthodes numériques ne doivent pas
dépasser celles estimées à partir des formules empiriques appropriées de plus de 30%, c’est-à-dire :

≤ :. .

24
La période empirique est donnée par les relations suivantes :
: =R . S K

, T. S
=
√U
= VWX : Y

Tandis que la période analytique est donnée par l’une des deux méthodes suivante (au choix):

• Formule de Rayleigh:
∑ BW . 1W
= Z[
]. ∑ )W . 1W

Avec : )W : Force horizontale au niveau i, qui résulte de l’effort V.

1W : déplacement horizontal causé par .^ .

• Formule simplifiée : = _1
Avec : 4C : déplacement horizontal au sommet du bâtiment

VII.2.8 La largeur des joints sismiques

Deux blocs voisins doivent être séparés par des joints sismiques dont la largeur minimale dmin satisfait la
condition suivante :

$VWX = :A VV + J1: + 1 M VV ≥ K VV

1: Y 1: : Déplacements maximaux des deux blocs, au niveau du sommet du bloc le moins élevé
incluant les composantes dues à la torsion et éventuellement celles dues à la rotation des fondations.

13 = 2. 1
Ils sont calculés avec la relation suivante :
3

Figure VII.3 : Largeur minimale des joints sismiques

Remarques : il existe d’autres types de vérifications citées dans le RPA 99/2003.


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