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Université Kasdi Merbah Ouargla

Faculté des Hydrocarbures des Energies Renouvelable


et des Sciences de la T erre et de l’Univers
l’Univers
Département des Sciences de la Terre et de l’Univers

Polycopie du module :

EXPLORATION DES HYDROCARBURES

Niveau Master : - Géologie Pétrolière


- Géologie des Hydrocarbures

Réalisé par : AMEUR ZAIMECHE Ouafi


Ameurzaimeche.ouafi@univ-ouargla.dz
Ouafigeology@gmail.com
SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE 1
CHAPITRE 1 : LES ETAPES DE L’EXPLORATION 5
1. Exploration à grande échelle 5
1.1 La télédétection 14
1.2 Les méthodes géophysiques de potentiels 14
1.2.1 .Gravimétrie 14
1.2.2. Magnétométrie 17
2. Exploration à petite échelle travaux préliminaires 24
2.1 Travaux de terrain 24
2.1.1 Géologie de surface en face l’affleurement, échantillonnage 24
2.1.2 Cartographie 24
2.1.3 Recherche des indices des hydrocarbures. 25
2.1.4 Génération des scénarios 25
2.2 Travaux du laboratoire 25
2.2.1 Géochimie : la fertilité de la matière organique 25
2.2.2 Sédimentologie 28
2.2.3 Pétrographique 28
2.2.4 Paléontologie 28
2.2.5 Evaluation de la potentialité pétrolière de la région 29
2.3 Cartographie de sub-surface (recherche des pièges) 30
2.2.1 Introduction à la sismiques 30
2.2.2 Les types de sismiques 30
2.2.3 Les étapes de sismiques: L’acquisition, traitement, sismique de puits 31
CHAPITRE 2 : ACQUISITION SISMIQUE 33
1. Généralités 33
2. Acquisition et
et mise en
en œuvre 33
3. Les sources sismiques 33
4. Traces sismiques 37
5. Sismique réflexion et sismique réfraction 38
6. Couverture multiple 41
7. Réception 43
8. Enregistrement 44
9. Bruits en sismique réflexion 44
10. Filtrage spatial 46
CHAPITRE 3 : TRAITEMENT DES DONNES SISMIQUE 48
1. Démultiplexage 48
2. Réechantillonnage 48
3. Egalisation dynamique 48
4. Editions 48
5. Corrections statiques 49
6. Correction dynamique 57
7. Analyses de vitesses 57
8. Le mute 59
9. La sommation 60
10. Les filtrages 60
11. La déconvolution 60
12. Correction statique résiduelle 60
13. Correction du pendage (DMO) 61
14. Migration 61
CHAPITRE 4 : SISMIQUE DE PUITS 67
1. Généralités sur la sismique de puits 67
2.Les
2. Les différentes techniques de sismique de puits 67
3.Définition
3. Définition et Principe d’un profil sismique vertical (PSV) 68
4.Les
4. Les différentes méthodes de PSV 68
5.Mise
5. Mise en œuvre et matériel d’acquisition 71
6.Choix
6. Choix des paramètres 74
7.Les
7. Les différents types d’ondes enregistrées 76
8.Les
8. Les évènements enregistres en sismique de puits 77
9.Les
9. Les différents bruits de la sismique de puits 79
10. Problèmes rencontrés dans l’établissement du PSV et leurs solutions 82
CHAPITRE 5 : INTERPRETAT
INTERPRETATION
ION DES DONNES SISMIQUES 84
1. Présentation des données utilisées 84
1.1 Le plan de position 84
1.2 Les données des puits 84
1.3 Les sections sismiques 84
2. Choix des horizons 85
3. Calage des horizons 85
4. Corrélation ET identification des failles 86
5. Chronométrage 89
6. Etablissement des cartes 89
CHAPITRE 6 : EVALUATION DU PROSPECT (PROSPECTION STRATEGIQUE) 93
1. Superposition des différentes cartes 93
1.1 Carte en isobathes 93
1.2 Carte d’iso richesse 93
1.3 Carte de température 94
1.4 Carte d’iso pâques de la roche mère 95
1.5 Zone kitchen 95
1.6 Carte de migration 95
1.7 Carte de prospect 96
2. Evaluation des risques géologiques 96
3. Prendre la décision de forer le premier puits d’exploration 97
3.1 Identification des objectifs (Target) 97
3.2. Proposition du programme de forage 98
3.3. Supervision de l’opération du forage (récolte de toutes les données) 99
4. Interprétation des résultats du premier
p remier puits d’exploration 99
4.1. Interprétation quick look 99
4.2. Interprétation sur les plans : géologie, structurale, géochimie, paléontologie 100
5. Notion sur l’économie 100
CONCLUSION GENERALE 102
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES FIGURES

Figure.1 : Photo représentative de la Télédétection 5


Figure 2 Source d'énergie ou d'illumination 6
Figure 3 : Interactions rayonnement-cible 8
Figure 4 : Détection passive et active 9
Figure.5 : Cartographie par image satellitaire d’un bassin sédimentaire 12
Figure. 6 : système gravimétrie 16
Figure. 7 : Carte d’anomalie de Bouguer
Bouguer régionale Offshore de l’Algérie
l’Algérie 16
Figure 8 : Géomagnétisme 18
Figure. 9 : Carte d’anomalie magnétique de l’Offshore de l’Algérie 23
Figure. 10 : Echantillonnage sur terrain 24
Figure. 11 : Cartographie du terrain 25
Figure. 12 : Type des hydrocarbures en fonction de température 26
Figure. 13 : Maturation des hydrocarbures (pyrolyse) 27
Figure. 14 : Colonne lithostratigraphique 28
Figure. 15 Texture des roches et contenue fossilifère 29
Figure. 16 : Modélisation géochimique dans le bassin sédimentaire 30
Figure. 17 : Mouvement des particules 30
Figure. 18 : Mise en œuvre en sismique réflexion. 33
Figure. 19 ; Signale dynamite 34
Figure. 20 ; Sweep 35
Figure. 21 ; Camion vibrosies 36
Figure. 22 : Signale Sweep 36
Figure. 23 : Trace sismique corrélée 38
Figure. 24 : Traces vibroseis 38
Figure. 25: Sismique réflexion 39
Figure. 26 : Rayon réfléchi et rayon réfracté 39
Figure. 27 : Coefficients de réflexion 40
Figure. 28: Onde réfractée et équation 40
Figure. 29: Film de sismique réflexion - tir au centre 41
Figure. 30: Film de sismique réflexion: tir en bout 41
Figure. 31: Couverture simple. 42
Figure. 32: Couverture multiple 42
Figure. 33: Géophone électrodynamique 43
Figure. 34: Enregistrement 44
Figure. 35: Section sismique brut avec du bruit 45
Figure. 36: Enregistrement de quelques bruits ambiants 46
Figure. 37: Les multiples 46
Figure. 38: Filtrage spatiale 47
Figure 39 : Mise en œuvre de carottage sismique 50
Figure 40 : dromochronique 51
Figure 41 : Correction statique 53
Figure 42 : Position de DP 53
Figure 43: DP horizontal 55
Figure 44 : DP incline 56
Figure 45 : DP en escalier 56
Figure 46 : Principe des corrections dynamiques 57
Figure 47 : Détermination de la vitesse optimale pour un réflecteur donné. 57
Figure 48 : Modèle géologique 62
Figure 49 : Section sismique 62
Figure 50 : Image sismique d’un anticlinal 62
Figure 51 : Image d’un point diffractant 63
Figure 52 : Image
Image d’une faille 63
Figure 53 : Front d’onde au temps T/2 dans la migration à vitesse constante 64
Figure 54 : Courbe de diffraction d’un point P dans un milieu à vitesse 64
Figure 55 : Point diffractant par l’arrêté d’une faille 66
Figure 56 : Section sismique prête d’être interprétée 66
Figure 57 : Profil sismique à offset nul 69
Figure 58 : Profil sismique oblique (PSO) 70
Figure 59 : Profil sismique à offset variable (walkaway) 71
Figure 60 : Système de réception 73
Figure 61 : Mise en œuvre d’un PSV 74
Figure 62 : mode de conversion 77
Figure 63 : Différents types d’ondes enregistrés 78
Figure 64: Evénements descendants. 78
Figure 65: Evénements montants 79
Figure 66 : les ondes de câble 79
Figure 67 : Exemple de PSV avec ondes de tube (document : Gaz de France – IFP). 80
Figure 68: Techniques de réduction de l’onde
l ’onde de boue 81
Figure 69 : Identification de failles et calcul du rejet 87
Figure.70 : Faille normal 88
Figure.71 : Faille inverse 88
Figure.72 : Calcul des différents rejets 88
Figure.73 : Séquence d’exploitation des données de la sismique réflexion 92
Figure 74. Exemple d’une carte isobathe 93
Figure 75. Exemple d’une carte isorichesse 94
Figure 76. Exemple d’une carte de température 94
Figure 77. Exemple d’une carte iso pâque de la roche mère 95
Figure 78. Exemple d’une carte de migration des hydrocarbures 95
Figure 79. Exemple d’une carte de prospect 96
Figure 80.Evaluation des risques géologiques 97
Figure 81 : Section sismique prévisionnelle 97
Figure 82 : •Proposition du programme de forage 98
Figure 83 : Surveillance des paramètres de forage 99
Figure 84 : Interprétation quick look 99
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE

La prospection pétrolière est fortement liée aux phénomènes géologiques. Ainsi,


avant 1'étape ultime qui est le forage pétrolier, plusieurs études sont nécessaires pour
minimiser les risques d'un puit sec. L'étude des structures géologiques de surface est
nécessaire pour déterminer les régions candidates à la prospection (images aériennes et
satellitaires, examens de roches). Cette opération est insuffisante pour forer. En effet, une
connaissance plus fine du contexte géologique sous-terrain de la région s'avère
indispensable pour une production dans des conditions optimales. Pour ce faire, le géologue
a recours à 1'exploration géophysique, qui consiste a effectuer des mesures de grandeurs
physiques du sous-sol. Le résultat de ces explorations est ensuite interprété en termes
géologiques. Pour cela, le géophysicien dispose de plusieurs méthodes, dont la gravimétrie,
la magnétométrie et la sismique, qui consiste a réalisé une véritable échographie du sous-
sol.
La sismique est la branche la plus développée de la géophysique, c’est un outil de
prospection puissant alliant une grande profondeur d’investigation à une bonne résolution.
Son coût est relativement plus élevé que celui des autres méthodes géophysiques, mais elle
demeure très compétitive par la précision de son diagnostic et la finesse de ses informations.
i nformations.
L’interprétation, dernière étape en sismique réflexion après celle de l’acquisition et
du traitement des données sismiques, est effectuée par des équipes mixtes de structurali stes,
de stratigraphes et de sismiciens. Ils cherchent à déterminer les structures géologiques, à
identifier les terrains traversés par l’onde sismique, à obtenir des indications sur les
paramètres pétrophysiques, la variation des faciès et la présence d’hydrocarbures.
L’interprétation s’appuie sur la stratigraphie sismique, la reconnaissance des milieux de
dépôts ainsi que la lithologie.
lit hologie.
Les accumulations d’hydrocarbures induisent, parfois, des effets particuliers et
intéressants sur les données sismiques qui peuvent être utiles pour les localiser en
subsurface. On désigne
désigne par détection
détection directe des hydrocarbures
hydrocarbures la reconnaissance
reconnaissance de tels
effets ; ces derniers sont appelés indicateurs directs des hydrocarbures.
hydrocarbures.
Compte tenu de coûts et d'enjeux pharaoniques, l'exploitation du pétrole ne se fait
pas au hasard, et la présence de pétrole ne garantit pas son exploitation. Afin de trouver du
pétrole dit "exploitable",
"exploitable", il faut d'abord localiser un piège, puis déterminer la quantité de
pétrole disponible : on se demande alors si forer un puits
puits pour l'extraire serait rentable.
rentable.
Il faut ainsi éviter tous forages inutiles, et repérer du mieux possible les endroits du sous -sol
contenant potentiellement
potentiellement du pétrole : c'est l'exploration pétrolière.
La première étape consiste à identifier les zones potentiellement pétrolifères en menant des
études géologiques. Il faut ensuite procéder à des études géophysiques indispensables, qui
permettent d'identifier les zones
zones où il y a de fortes chances
chances de trouver
trouver du pétrole.
Ces études ne garantissent en rien la présence de pétrole, la vérification des hypothèses
s'impose avant de procéder au forage.

2
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Ce document est préparé pour les étudiants de niveau de master géologie pétrolière
et géologie des hydrocarbures afin de réorganiser les informations acquises pendent la
graduation et les mettre en ordre, passant d’une étape vers autre, pour identifier s’est-il
existe un système pétrolier qui fonctionne dans le bassin explore ou non , alors l’importance
sur le plan économie, en fonction de l’interprétation de géologue, on continue l’exploration,
ou on s’arrête, si il y a une
une composante du système pétrolier est
est absente.
PRE SENTATI ON DU MO
MODULE
Intitulé de la matière : Exploration des hydrocarbures
hydrocarbures
Intitulé de l’UE : (UEF1)
Semestre : Semestre 1
Crédits : 04
Coefficients : 02
Nombre de cours : 16 cours
1. Objectifs de l’enseignement. Ce module permet à l'étudiant d'acquérir les notions et les
étapes d’exploration des hydrocarbures.
2. Connaissances préalables recommandées : C'est un module pluridisciplinaire qui
demande des connaissances des différents outils de la prospection des réservoirs des
hydrocarbures.

3. B i ogra
gr aphie

I nfo
nf or mations per sonne
sonnelles
lles
Nom: AMEUR ZAIMECHE.
Prénom: OUAFI.
E-mail: ouafigeology@gmail.com
ameurzaimeche.ouafi@univ-ouargla.dz
https://www.researchgate.net/profile/Ameur_Ouafi
orcid.org/0000-0003-1886-3034
C ursus Unive
Uni versi
rsita
taii re
Ce jour : Doctorant en Géologie de réservoirs
2015 : Ingénieur Spécialisé en Géosciences, Institut Algérien de Pétrole, IAP Boumerdes.
2014 : Magister en Géologie, Option : Géologie de Réservoirs, Département des sciences
de la terre et de l’univers - Université Kasdi Merbah – Ouargla -.

2012 : Ingénieur d’Etat en Géologie Minière - Université Badji Mokhtar –Annaba-.


E x pér i ence pr
pr ofessi
ofessioonnel
nnel

Enseignant-chercheur en Géologie de réservoir chargé de cour et TD, Faculté des


Hydrocarbures des Energies Renouvelables et des Sciences de la Terres et de l’Univers,
Université Kasdi Merbah Ouargla, UKMO.
Ingénieur Géologue d’études Groupement SonaHess, SONATRACH AMERADA HESS
Ingénieur Géologue dans une carrière d’agrégat et pierres décoratifs

3
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
4. Jour de réception :
Le jour de réception et d’encadrement sera chaque Lundi, du 14 h à 16 h , Salle des
enseignants Faculté des hydrocarbures des énergies renouvelables et des sciences de la
l a terre
et de l’univers.

5. Relation avec autres cours

La présente cour, c’est une cour de synthèse fait appel aux plusieurs disciplines de la
géologie fondamental (sédimentologie, géochimie, bassin sédimentaire, paléontologie,
géologie structurale, pétrographie,
pétrographie, forage et mudllogging)
mudllogging) et appliquées
appliquées (télédétection,
(télédétection,
gravimétrie, magnétométrie, diagraphie, sismique, statistique) et des techniques avancées,
softs, le jumelage entre eux pour ressortir les pièges des hydrocarbures.

6. Les compétences apprentissage


Les notions de géologie de terrain
Pouvoir d’interprét er les phénomènes géologiques, des cartes et reconstituer l’histoire
géologiques,
La maitrise de l’outil informatique, Logiciels de Calcule, cartographie automatique,……
La Géophysique : Gravimétrie, Magnétométrie, Sismique, Diagraphies.
Des notions sur l’économie et la chaine pétrolière, de l’exploration jusqu’au la
commercialisation.

7. Matériel de laboratoire

Laboratoire de sédimentologie, laboratoire de pétrographie, salle d’informatique


8. Modes d’évaluation
d’évaluation
Évaluation continu 40%, examen 60%.

E valuat continue : micro-interrogation + interrogation finale + Rapports de travaux


valuatii on continue
pratique + devoirs
devoirs de maison
L’examen final : question de cours + questions de synthèses + des exercices

9. Principe du fonctionnement de cour

Pour le déroulement de ce module premièrement il faut refaire les rappels sur les notions
théoriques des méthodes de télédétection et les méthodes géophysiques, et le mettre dans
l’ordre d’une exploration à grande échelles, puis une exploration à petite échelle, à la fin
une exploration tactique l’évaluation la proposition des scénarios si le système pétrolier se
fonctionne

4
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Chapitre I

LES ETAPES DE L’EXPLORATION

L objectif de ce chapitre est de voir les étapes de la


prospection, à grande échelle, la télédétection,


télédétect ion, les
méthodes géophysiques de potentiels, les travaux de
terrain, les travaux de laboratoire,
Les Etapes de l’Exploration

1. EXPLORATION A GRANDE ECHELLE


On cherche les hydrocarbures dans l’Onshore et dans l’Offshore , et pour étudier le bassin
sédimentaire on fait appel aux méthodes
méthodes à des différentes échelles d’observation pour
repérer les grandes anomalies à l’échelle planétaire, régionale et local, et de faire une feuille
de route pour un programme d’investigation et de recherche des pièges des hydrocarbures,
on premier temps on utilise la télédétection,
télédétection, et les méthodes
méthodes géophysiques
géophysiques de potentiels
gravimétrie et magnétométrie, alors il faut passer par des petites rappels sur les notions
théoriques et leur application dans le domaine de la recherche des hydrocarbures.
1.1. La télédétection
La télédétection spatiale permet d'observer
d'observer le système

Figure.1 : Photo représentative de la Télédétection


• Terre
• Océans
• Atmosphère
En s'appuyant
s'appuyant sur des méthodes d'acquisition
d'acquisition de l'information à distance basées sur
sur les
propriétés du rayonnement
rayonnement électromagnétique.
électromagnétique.
• Les capteurs satellitaires permettent de mesurer l'énergie réfléchie

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


5
Les Etapes de l’Exploration

• Les capteurs satellitaires permettent de mesurer l'énergie réfléchie et/ou émise par la
surface de la Terre, les océans ou par l'atmosphère et donc d'analyser
d'analyser et de suivre l'évolution
l 'évolution
de ces milieux au cours du temps.

Qu'est-ce que la télédétection ?


La télédétection est la technique qui, par l'acquisition d'images, permet d'obtenir de
l'information sur la surface de la Terre sans contact direct avec celle-ci. La télédétection
englobe tout le processus qui consiste à capter et à enregistrer l'énergie d'un rayonnement
électromagnétique émis ou réfléchi, à traiter et à analyser l'information, pour ensuite mettre
en application cette information. » Dans la plupart des cas, la télédétection implique une
interaction entre l'énergie incidente et les cibles. Le processus de la télédétection au moyen
de systèmes imageurs comporte les sept étapes que nous élaborons ci-après. Notons
cependant que la télédétection peut également impliquer l'énergie émise et utiliser des
capteurs non-imageurs.

Figure 2 Source d'énergie ou d'illumination

1. Source d'énergie ou d'illumination (A) -


À l'origine de tout processus de télédétection se trouve nécessairement une source d'énergie
pour illuminer la cible.
2. Rayonnement et atmosphère (B) - Durant son parcours entre la source d'énergie et la
cible, le rayonnement interagit avec l'atmosphère. Une seconde interaction se produit lors du
trajet entre la cible et le capteur

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


6
Les Etapes de l’Exploration

3. Interaction avec la cible (C) - Une fois parvenue à la cible, l'énergie interagit avec la
surface de celle-ci. La nature de cette interaction dépend des caractéristiques du
rayonnement et des propriétés de la surface.
4. Enregistrement de l'énergie par le capteur (D) - Une fois l'énergie diffusée ou émise par
la cible, elle doit être captée à distance (par un capteur qui n'est pas en contact avec la cible)
pour être enfin enregistrée.
enregistrée.
5. Transmission, réception et traitement (E) - L'énergie enregistrée par le capteur est
transmise, souvent par des moyens électroniques,
électroniques, à une station de réception où l'information
est transformée en images
i mages (numériques ou photographiques).
6. Interprétation et analyse (F) - Une interprétation visuelle et/ou numérique de l'image
traitée est ensuite nécessaire pour extraire l'information
l'information que l'on désire obtenir
obte nir sur la cible.
7. Application (G) - La dernière étape du processus consiste à utiliser l'information extraite
de l'image pour mieux comprendre la cible, pour nous en faire découvrir de nouveaux
aspects ou pour aider à résoudre un problème particulier.
Ces sept étapes couvrent le processus de la télédétection, du début à la fin. C'est dans
cetordre que tout au long de ce cours, nous vous invitons à construire,
con struire, étape par étape, votre
connaissance de la télédétection. Bon voyage !

1.1 Le rayonnement électromagnétique


Premièrement, une source d'énergie sous forme de rayonnement électromagnétique est
nécessaire pour illuminer la cible, à moins que la cible ne produise elle-même cette énergie.
Selon la théorie des ondes, tout rayonnement électromagnétique possède des propriétés
fondamentales et se comporte de façon prévisible. Le rayonnement électromagnétique est
composé d'un champ électrique (E) et d'un champ magnétique (M). Le champ électrique
varie en grandeur et est orienté de façon perpendiculaire à la direction de propagation du
rayonnement. Le champ magnétique est orienté de façon perpendiculaire au champ
électrique. Les deux champs se déplacent à la vitesse de la lumière (c).
Pour comprendre la télédétection, il est indispensable de saisir les deux composantes du
rayonnement électromagnétique
électromagnétique que sont la longueur d'onde et la fréquence.

1.2 Le spectre électromagnétique


Le spectre électromagnétique s'étend des courtes longueurs d'onde (dont font partie les
rayons gamma et les rayons X) aux grandes longueurs d'onde (micro-ondes et ondes radio).
La télédétection utilise plusieurs régions du spectre électromagnétique.

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


7
Les Etapes de l’Exploration

Les plus petites longueurs d'onde utilisées pour la télédétection se situent dans l'ultraviolet.
Ce rayonnement se situe au-delà du violet de la partie du spectre visible. Certains matériaux
de la surface terrestre, surtout des roches et minéraux, entrent en fluorescence ou émettent
de la lumière visible quand ils sont illuminés par un rayonnement ultraviolet.

1.3 Interactions avec l'atmosphère


Avant que le rayonnement utilisé pour la télédétection n'atteigne la surface de la Terre,
celui-ci doit traverser une certaine épaisseur d'atmosphère. Les particules et les gaz dans
l'atmosphère peuvent
peuvent dévier ou bloquer le rayonnement incident. Ces effets sont causés par
les mécanismes de diffusion et d'absorption. La diffusion se produit lors de l'interaction
entre le rayonnement incident et les particules ou les grosses molécules de gaz présentes
dans l'atmosphère. Les particules dévient le rayonnement de sa trajectoire initiale. Le niveau
de diffusion dépend de plusieurs facteurs comme la longueur d'onde,
d'onde, la densité de particules
et de molécules, et l'épaisseur de l'atmosphère que le rayonnement doit franchir

Interactions rayonnement-cible
Le rayonnement qui n'est pas absorbé ou diffusé dans l'atmosphère peut atteindre et
interagir avec la surface de la Terre. Lorsque l'énergie atteint la cible, la surface peut
absorber (A) l'énergie, la transmettre (T) ou réfléchir (R) l'énergie incidente. L'énergie
incidente totale interagira avec la surface selon l'une ou l'autre de ces trois modes
d'interaction ou selon leur combinaison. La proportion de chaque interaction dépendra de la
longueur d'onde de l'énergie,
l'énergie, ainsi que de la nature
na ture et des conditions de la surface.

Figure 3 : Interactions rayonnement-cible

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


8
Les Etapes de l’Exploration

1.4 Détection passive et active


Jusqu'à maintenant, dans ce chapitre, nous avons vu que le Soleil est une source d'énergie
ou de rayonnement pratique pour la télédétection. L'énergie du Soleil est soit réfléchie (la
portion visible) ou absorbée et retransmise (infrarouge thermique) par la cible Les
dispositifs de télédétection qui mesurent l'énergie disponible naturellement sont des capteurs
passifs. Le capteur passif peut seulement percevoir l'énergie réfléchie lorsque Soleil
illumine la Terre. Il n'y a donc pas d'énergie solaire réfléchie le soir, tandis que l'énergie
dégagée
dégagée naturellement (l'infrarouge thermique) peut être perçue le jour ou la nuit.

Figure 4 : Détection passive et active

Un capteur actif produit sa propre énergie pour illuminer la cible : il dégage un


rayonnement électromagnétique qui est dirigé vers la cible. Le rayonnement réfléchi par la
cible est alors perçu et mesuré par le capteur. Le capteur actif a l'avantage de pouvoir
prendre des mesures à n'importe quel moment de la journée ou de la saison. Les capteurs
actifs utilisent les longueurs d'onde qui ne sont pas produites en quantité suffisante par le
Soleil telles que les hyperfréquences ou pour mieux contrôler la façon dont une cible est
illuminée. Par contre, les capteurs actifs doivent produire une énorme quantité d'énergie
pour bien illuminer une cible. Le laser fluoromètre et le radar à synthèse d'ouverture (RSO)
sont des exemples de capteurs actifs.

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


9
Les Etapes de l’Exploration

1.5 Caractéristiques des images


L'énergie électromagnétique peut être perçue de façon photographique ou de façon
électronique. Le processus photographique utilise une réaction chimique sur une surface
sensible à la lumière pour capter et enregistrer les variations d'énergie. Il est important, en
télédétection, de distinguer les termes "image" et "photographie". Une image est une
représentation graphique, quels que soit la longueur d'onde ou le dispositif de télédétection
qui ont été utilisés pour capter et enregistrer l'énergie électromagnétique. Une photographie
désigne spécifiquement toute image captée et enregistrée sur une pellicule photographique.
photographique.
2. Les plates-formes
2.1 Les plateformes terrestres
Ce type de plate- forme est utilisé principalement à des fins d’expérimentation et
d’étalonnage.
- Bras télescopique d’expérimentation et d’étalonnage. Ordinairement on se sert d’un bras
Télescopique fixé à un camion ou un véhicule tout- terrain et à l’extrémité duquel le capteur
est installé.

2.2 Les plates-formes aéroportées


Sont principalement situées sur des avions à ailes fixes, des hélicoptères et des ballons.
L'utilisation des avions est fréquente pour avoir des couvertures aériennes détaillées de la
surface de la Terre.
Terre. Cependant, les avions ont
ont trois

2.3 Les plates-formes spatiales.


Dans l'espace, la télédétection est parfois effectuée à partir de la navette spatiale ou plus
fréquemment, à partir de satellites. Les satellites sont des objets qui sont en orbite autour de
la Terre. Par exemple, l’orbite autour de la Terre. Par exemple, la Lune est un satellite
naturel de la Terre. Grâce à leur orbite, les plates-formes spatiales permettent une
couverture répétitive et continue de la surface de la Terre. Le coût est souvent un facteur
déterminant dans le choix des différentes plates-formes.
plat es-formes.
Plateformes météorologique. Satellite NOAA AVHRR, Satellite GOES
Observation de la terre : Satellite Landsat, MSS (Multi spectral Scanner), Satellite Landsat
TM (Thermatic mapper)

Satellite Spot, Satellite d’observation marine , Nimbus-7

3. Transmission et réception et traitement des données.


On utilise trois méthodes
mét hodes de transmission des données :

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


10
Les Etapes de l’Exploration

A. Les données peuvent être transmises directement à une station de réception sur
Terre, si le satellite se situe dans le cercle de réception de la
l a station.
B. Si le satellite n'est pas dans le cercle de B. Si le satellite n'est pas dans le cercle de
réception d'une station, les données peuvent être stockées par un enregistreur à bord du
satellite.

C. Les données peuvent être aussi retransmises à la station de réception par des satellites de
communication qui sont en orbite géostationnaire autour de la Terre. Les données sont
transmises de satellite à satellite jusqu'à ce qu'on
qu'on puisse les retransmettre à la station.

4. Domaine d’application :
1.La surveillance de l ’atmosphère et le changement climatique
2.L’armé
3.L’agriculture, suivie les forêts, les incendies
i ncendies,,
4.Océanographie
5.Climatologie
6.Cartographie, la démographie ……..
7.La géologie : la
l a géomorphologie, cartographie, hydrogéologie, ….
5. Application dans géologie
La télédétection joue un grand rôle dans le développement de la recherche dans la géologie,
la cartographie du terrain, l’hydrogéologie, structurale, la recherche minière, et l’étude des
bassins sédimentaires,
sédimentaires,

Dans l’exploration des hydrocarbures, structure des bassins sédimentaires cartographie,


bathymétrie des fonds marin, recherche des structures favorables d’installer un système
pétrolier, la cartographie
cartographie des affleurements
affleurements des bassins
bassins sédimentaire.

d’application ;
Logiciel d’application

Les fameux logiciels qui travaillent sur la télédétection sont ; l’ArcGis,


ArcGis, ENVI, Le Mapinfo.

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


11
Les Etapes de l’Exploration

Figure.5 : Cartographie par image satellitaire d’un bassin sédimentaire


Une prospection directe des hydrocarbures ne semble pas a priori impossible. On pourrait
penser en effet que l'effet
l'effet de millions de tonnes de
de pétrole enfouies à quelques
quelques kilomètres de
profondeur seulement devrait être mesurable en surface au moins par l'une ou l'autre des
méthodes géophysiques : gravimétrie (il y a de grosses masses en jeu) ; méthodes
électriques (les hydrocarbures ont une forte résistivité) ; méthodes sismiques (les ondes
sismiques ne se propagent pas tout à fait à la même vitesse dans une roche imprégnée
d'huile et dans la même roche imprégnée d'eau). Les gisements de gaz devraient, eux aussi,
être facilement repérables, puisque le gaz a des propriétés très différentes de l'eau qui
imprègne normalement les roches poreuses. Il faut pourtant se rendre à l'évidence : aucune
de ces méthodes ne permet, pour le moment, de conclure à la présence ou à l'absence
d'hydrocarbures dans les roches.
La gravimétrie ne le permet pas, parce que les gisements se présentent beaucoup plus

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


12
Les Etapes de l’Exploration

sous la forme de feuilles ou de galettes sensiblement horizontales (par exemple, diamètre :


2 km ; épaisseur : 50 m) que sous la forme des « poches » dont on parle dans les manuels
scolaires. Or, les objets plats ne donnent guère d'anomalies gravimétriques que sur leurs
bords, et il s'en faut de beaucoup que celles-ci soient mesurables. La présence de gaz ou
d'huile dans les pores de la roche magasin ne produit pas, par rapport aux roches
avoisinantes, un contraste de densité suffisant, compte tenu de la faible épaisseur du
gisement. Les méthodes électriques ne sont pas non plus capables de reconnaître les roches
imprégnées d'hydrocarbures, car de nombreuses roches qui n'en contiennent pas ont des
résistivités du même ordre de grandeur que celles qui en sont saturées. La méthode de
polarisation provoquée a suscité quelques espoirs ; mais elle ne semble pas être assez
spécifique, ni avoir un pouvoir de résolution
r ésolution suffisant.

Enfin, la sismique ne permet pas actuellement de prouver la présence des hydrocarbures


dans une roche, car la vitesse de propagation dans les roches imprégnées n'a rien de
spécifique. Les réflexions des ondes sur ces mêmes roches ne se distinguent pas a priori de
celles qu'auraient produites les mêmes assises si elles avaient été stériles. On peut cependant
s'efforcer d'étudier les variations de vitesse de propagation des ondes le long d'une couche
selon son imprégnation, en gaz, par exemple, dans le gisement, en eau, ailleurs. Mais ce
principe est très difficilement applicable, car on ne sait pas faire des études de vitesse ayant
la finesse suffisante.
Aussi la prospection des hydrocarbures est-elle, très généralement, une prospection
indirecte. On fait d'abord toutes sortes de raisonnements proprement géologiques sur
l'opportunité de prospecter la région. Interviennent ensuite des méthodes de reconnaissance
(gravimétrie et magnétisme) permettant d'étudier les mouvements du socle cristallin, donc
d'estimer l'épaisseur des roches sédimentaires, seules en principe à pouvoir contenir des
gisements. Ensuite, on se livre à des travaux de sismique-réflexion dans les
l es zones reconnues
favorables à la suite des premières études ; la sismique donne une image des différentes
couches de la partie sédimentaire sous forme de coupes et de cartes. On cherche alors à
identifier les assises géologiques de ces coupes en s'appuyant sur ce que l'on connaît des
roches aux endroits où elles affleurent, ou aux endroits où on les a rencontrées dans des
puits. Interviennent alors des arguments structuraux ; il faut, en effet, que les couches qui
sont susceptibles d'être des magasins se trouvent dans une position telle que les
hydrocarbures aient pu s'y accumuler et s'y conserver. On cherche donc les « pièges »

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


13
Les Etapes de l’Exploration

classiques sur les coupes et les cartes sismiques ; on s'efforce de montrer qu'ils sont bien
fermés, et l'on évalue le volume qui pourrait être rempli d'hydrocarbures. Toutes les
conditions étant réunies, seul le forage d'un ou de plusieurs puits pourra finalement
confirmer la présence d'un gisement. Il restera à en estimer les caractéristiques afin de
préparer la décision
décision d'abandonner
d'abandonner ou d'exploiter.

1.2. LES METHODES GEOPHYSIQUES DE POTENTIELS


1.2.1. GRAVIMETRIE :
Rappel sur la théorie :
C’est une méthode géophysique de potentiel qui consiste a mesuré la variation du champ de
pesanteur dans le bassin sédimentaire, l’établissement
l ’établissement des cartes
carte s de l’anomalie de Bouguer
pour ressortir si il existe un défaut de masse qui présente un matériel léger ( les sels le
diapirisme) qui donne des information sur les structures des pièges existent dans le bassin,
si on trouve de anomalies positives ( qui présente un excès de masse sa représente des
intrusions magmatiques, un source de chaleur qui a des conséquence sur la roche mère , on
peut cartographier le sols et savoir le type de la croute si océanique ou continentale donne (
la typologie du système pétrolier que se manifeste dans le bassin, connaitre la structure
régionale, et repéré les grandes failles,. On sur l’épaisseur de la pile sédimentaire qui est par
la suite estimer le taux d’enfouissement de la roche mère et la genèse de la matière
organique et le type de produit (le huile, le gaz) alors le degré de la maturation de la roche.
La gravimétrie consiste à faire des mesures relatives d'intensité de la pesanteur à la surface
du sol ou de la mer et à analyser les anomalies pour en tirer des renseignements sur la
répartition des roches du sous-sol. On se base alors sur la loi de Newton :

m1 m0
F   K 2
; m1 F F m0
r

K - constante de la gravitation
gravitation universelle,

K = 66,6667.10 -9 cm3/g/s2, si l’une des masses est unitaire, la force d’attraction F devient
alors numériquement égale à l’accélération de la pesanteur g.
D’où sur la surface de la terre (qui est de masse M et de rayon moyen R)
KM
g  
2
,
R
le signe moins veut dire qu’il y a uniquement attraction entre les masses en jeu.

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


14
Les Etapes de l’Exploration

-2
L'unité de pesanteur utilisée en géophysique est le gal, qui vaut 10 m/s2. Les anomalies
intéressantes pour les prospecteurs peuvent avoir une amplitude de quelques dixièmes de
milligal à quelques milligals, les appareils ayant une sensibilité de un à cinq centièmes de
milligal. En mer, la mesure est rendue difficile par les mouvements du navire qui porte le
gravimètre, et la précision tombe à quelques milligals.

La pesanteur g en un lieu est la somme de plusieurs termes d'origines très différentes. La


partie de la pesanteur qui intéresse la prospection est celle qui est due aux masses
relativement peu profondes et proches du point de mesure, à l'exclusion toutefois des
masses superficielles. On opère donc, sur l'ensemble des valeurs mesurées de g, un certain
nombre de corrections destinées à compenser
compenser les effets produits par la rotation terrestre, par
l'aplatissement du globe, éventuellement par l'attraction de la Lune et du Soleil, enfin par
l'altitude et par la topographie. On retranche ensuite l'effet, dit régional, des masses plus
profondes que celles qui sont réputées intéressantes. On se trouve alors en face d'un
ensemble de valeurs qu'il s'agit d'interpréter.

Les résultats de mesure sont alors présentées sous forme de courbes ou de cartes
d’anomalies. Ces anomalies sont la différence entre les valeurs observées sur le terra in et
corrigées des effets d’altitudes , des masses des couches situées entre la surface de mesure
et celle de référence , de l’effet de l’attraction du relief et les valeurs théoriques évaluées
comme effet de cette surface de référence , effet variant en fonction des latitudes des points
de mesure. L’effet de la pesanteur réfé rence est ainsi donné :
pesa nteur sur la surface de référence

Où  - longitude du point d’observation sur une surface, dite géoïde et dont l’altitude est
z=0
La gravimétrie ne permet pas la définition
défi nition complète des masses du sous-sol : on sait en effet
que deux corps sphériques enterrés, qui auraient même centre et même masse, produiraient
exactement les mêmes anomalies de g à la surface de la Terre. À cette ambiguïté
fondamentale et irrémédiable s'ajoute le faible pouvoir de résolution.

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


15
Les Etapes de l’Exploration

Figure. 6 : système gravimétrie

On s'efforce de pallier ce défaut à l'aide de transformations appropriées des cartes


d’anomalies. L'interprétation d'une carte telle que b est affaire d'expérience et de flair,
encore que des calculs numériques puissent être utiles dans la recherche de structures
plausibles expliquant correctement les mesures.

Figure. 7 : Carte d’anomalie de Bouguer régionale


régionale Offshore de l’Algérie

La méthode gravimétrique n'est pas spécifique ; seuls les contrastes de densité entre roches
donnent lieu à des anomalies. Le sel, dont la densité est relativement faible, donnera des
contrastes négatifs avec les roches sédimentaires usuelles ; une roche métamorphique, au
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
16
Les Etapes de l’Exploration

contraire, se manifestera au contact des mêmes roches par un contraste positif ; d'où, en un
contexte géologique donné, des probabilités de présence, soit d'une structure salifère, soit
d'un bombement, d'une cuvette ou d'une faille du socle cristallin.

On utilise surtout la gravimétrie dans les phases préliminaires de la prospection des


hydrocarbures,
hydrocarbures, dans le but d'avoir à peu de frais une idée des mouvements du socle cristallin
ou de ceux d'une couche moins profonde, présentant un contraste suffisant avec les roches
environnantes. En prospection minière, la gravimétrie est peu employée. Elle peut toutefois
servir à localiser les gisements de chromite ou de minerai de fer, à étudier l'épaisseur des
alluvions dans des vallées assez larges. Elle est aussi utilisée en physique du globe en
liaison avec la sismique par réfraction. Elle sert également à détecter les cavités souterraines
très peu profondes ; il faut alors travailler
t ravailler à quelques millièmes de gal près.

1.2.2. MAGNETOMETRIE :

Rappel sur la théorie :


Etude du changement du champ magnétique terrestre dans le bassin par une levée
aéroportée, et après le traitement et la cartographie, qu’on peut repérer les zones qui
présentent des intrusions magmatique (riche en fer et magnésium) qui sont responsables
responsables sur
l’anomalie magnétique,

A la fin on superpose les deux cartes de l’anomalie de Bouguer et l’anomalie magnétique


pour ressortir des interprétation et de faire des décisions donnant la direction de la structure
et pour limiter la zone qui est l’objectif d’une exploration sismique et le choix de la
direction des profils sismiques, pour recouper la structure perpondicalement pour une
meilleure reconnaissance
reconnaissance ( la cartographie de réservoir)

Si la science du magnétisme dérive de l'observation des propriétés de la pierre d'aimant, le


géomagnétisme est né avec la boussole, qui révèle l'existence, partout sur le globe, d'un
champ magnétique naturel, analogue aux champs magnétiques que l'on sait produire au
laboratoire. Une bonne boussole donne l'orientation du champ dans le plan horizontal : l'axe
de l'aiguille, suivi dans le sens de la pointe sud vers la pointe nord, matérialise la direction
dite du nord magnétique, qui fait avec celle du nord géographique un angle D, la
déclinaison magnétique ; le plan vertical défini par l'axe de l'aiguille est dit méridien
magnétique. Mais le champ terrestre n'est pas horizontal ; sa direction est inclinée d'un
angle I, l'inclinaison magnétique ; si l'aiguille de la boussole est horizontale, c'est parce que
le constructeur l'a surchargée convenablement, du côté de la pointe sud en France. Le

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


17
Les Etapes de l’Exploration

intensité
tale
respectivement.

Figure. 8 : Géomagnétisme
Les géomagnéticiens expriment
expriment les angles D et I en degré, minute et dixième de minute ; ils
sont comptés positivement : D vers l'est et I vers le bas. Les autres éléments sont des
intensités de champ que l'on exprime en employant généralement un sous-multiple de
l'œrsted, le gamma, qui est le cent- millième d'œrsted. On peut passer dans le système légal
S.I. par la relation :

On voit facilement que la connaissance de trois éléments bien choisis suffit à définir le
, les valeurs approchées
des éléments
élément s magnétiques
magnétiq ues sont : D = 5 0 30´ (ou 50 30´ W, avec W pour ouest) ; I = + 64 0
30´ ; F = 0,47 Oe, d'où Z = + 0,42 Oe et H = 0,20 Oe. Il s'agit d'un ordre de grandeur, car, et
c'est un fait capital en géomagnétisme, en un lieu donné, les éléments du champ subissent
des variations incessantes, mais d'amplitude très faible, et, à un même instant, ces éléments
sont différents d'un lieu à un autre.
La méthode magnétique consiste à mesurer les valeurs que prennent, à la surface du sol, le
champ magnétique terrestre total ou l'une de ses composantes. La mesure des composantes
est lente, car les appareils doivent être installés avec soin en chacune des stations ; on
n'utilise donc ce procédé que pour de petites surfaces.

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18
Les Etapes de l’Exploration

Origines du champ magnétique


Une théorie complète de l'origine du champ moyen doit expliquer aussi sa variation
séculaire et, en plus, maintenant, le phénomène d'inversion considéré comme une
caractéristique très importante du champ. Depuis plus d'un siècle, de nombreuses théories
ont été bâties, dont plusieurs se réduisent à la recherche du mécanisme de production du
champ dipôle.

Une sphère uniformément aimantée produisant, à l'extérieur de sa surface, un champ


équivalent à celui d'un dipôle centré, telle est l'image qui s'est d'abord imposée pour la
Terre. L'accroissement de la température avec la profondeur entraînant, à quelques dizaines
de kilomètres, le dépassement des points de Curie connus, l'aimantation devait être localisée
dans une couronne sphérique limitée par la surface de la Terre et une surface isotherme
correspondant au point de Curie maximal des minéraux magnétiques (670 0C). De cette
hypothèse, il ne reste rien, sinon l'explication des anomalies locales et régionales
(correspondant à des surfaces petites à l'échelle du globe), qui sont bien dues à des
aimantations de roches et qui restent fixes alors que les anomalies mondiales (champ non
dipôle) dérivent.

D'autres théories ont fait appel à des causes électriques, par exemple à des courants de
conduction créés à l'intérieur du globe à son origine et s'éteignant lentement, ou à des
courants de convection dus à des charges électriques, entraînées par la rotation de la Terre,
et qui se trouveraient séparées en charges d'ailleurs énormes, positives vers l'intérieur et
négatives vers l'extérieur. D'autres théories encore se fondaient sur des phénomènes
nouveaux ; la plus récente, celle de Blackett (1947), qui a eu un succès énorme mais très
éphémère, invitait à considérer que tout astre possède un moment magnétique proportionnel
proportionnel
à son moment cinétique ; les deux moments ayant même axe et des sens liés, cette
hypothèse était en contradiction absolue avec le phénomène d'inversion.

Depuis quelques décennies, on en est venu à imaginer une circulation de courants


électriques dans le noyau que la sismologie nous présente fluide et bon conducteur, les
forces électromotrices étant dues à un « effet dynamo ». On admet l'existence dans ce noyau
de courants de convection, d'origine thermique, qui peuvent être une des sources d'énergie
nécessaires. Mais il faut expliquer le mécanisme créant les forces électromotrices par suite
de ces mouvements. Une dynamo ordinaire est hétérogène avec des conducteurs et des

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


19
Les Etapes de l’Exploration

isolants ; le noyau, au contraire, est continu ; il s'agit d'une dynamo homogène, très spéciale.
Le problème complet, qui est de magnétohydrodynamique en milieu dense et qui a donné
lieu à d'importants travaux, s'est montré jusqu'ici trop difficile.
diff icile. Seuls des problèmes partiels
ont été résolus, en liaison vague avec le problème véritable ; l'un d'eux a pu être traité
théoriquement et expérimentalement et a montré au moins la possibilité d'un effet dynamo
dans un milieu conducteur continu : il s'agit de deux sphères conductrices tournant dans un
milieu conducteur ; à partir d'un champ magnétique infime, accidentel, des courants
électriques peuvent être produits dans le milieu et il en résulte un champ magnétique
extérieur qui peut être intense. Un autre problème, plus éloigné encore du problème réel, a
aussi été traité, c'est celui d'un système de deux dynamos couplées (mais non homogènes) ;
le courant produit oscille irrégulièrement (ce qui rappelle les variations d'intensité du champ
terrestre), puis s'inverse, soit brièvement (c'est l'événement dans le phénomène d'inversion),
soit plus longtemps avec à nouveau des oscillations (ce qui serait l'équivalent de la période
inverse). Mais il ne s'agit là que d'analogies.
Les méthodes magnétiques se basent
basent sur la loi suivante :

m.m0
F    0 2
r

La mesure du champ total, en revanche, est rapide, car elle se fait à l'aide de
magnétomètres à résonance nucléaire, pratiquement insensibles à l'orientation et aux
mouvements de leur support : on peut les remorquer derrière des navires ou des avions (ou
hélicoptères).Le champ total T ainsi que ses composantes sont reliés par les expressions
suivantes :

J  T où  - susceptibilité magnétique ; J – aimantation

Le champ T est ainsi donné en fonction de ses composantes : T  H


2
 Z
2
où H et Z –
composantes horizontale et verticale du champ.
-9
Le champ et ses composantes se mesurent en gammas (1 g = 10 tesla). Les anomalies
peuvent atteindre le millier de gammas,
gammas, alors que la sensibilité
sensibilité des appareils peut
peut aller de un
demi-gamma à quelques gammas. Les variations naturelles du champ terrestre au cours du
temps, qui peuvent aller d'une vingtaine à plusieurs centaines de gammas, se superposent
aux anomalies créées par l'inégale répartition des masses magnétiques sous terre. Ces
variations sont heureusement les mêmes en tous les points de régions assez vastes. Il suffit
donc de les enregistrer en une station fixe et de les soustraire des mesures faites aux

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20
Les Etapes de l’Exploration

différents points de la zone à couvrir.


Partant de la connaissance de la répartition des éléments du champ moyen à la surface du
globe, on peut s'élever à une formule donnant le potentiel magnétique dont il dérive, en
fonction de la latitude, de la longitude et de la distance du point au centre de la Terre. La
technique de l'analyse sphérique harmonique a été génialement appliquée au champ
magnétique terrestre par Gauss.
Gauss. La formule est une somme de termes qu'il
qu 'il faut calculer un à
un, ce qui était un énorme travail, et Gauss s'était limité à 24 termes. Actuellement, une telle
analyse est faite sur ordinateur et, si l'établissement du programme reste laborieux, les
calculs sont très rapides ; on va couramment jusqu'à plusieurs centaine de termes. De ce
vaste ensemble qu'est l'analyse sphérique harmonique du champ magnétique terrestre
moyen d'une époque donnée, on ne retiendra que les conclusions principales, celles de
Gauss, confirmées par de nombreuses analyses
analyses ultérieures :
- Le champ moyen provient de causes situées à l'intérieur du globe, et la contribution du
champ de variation se trouve en moyenne nulle.
- Le premier terme du développement correspond à un champ extrêmement simple,
analogue à celui que donnerait un dipôle (c'est-à-dire un aimant de petit volume) situé au
centre de la Terre, et dont le moment magnétique M t serait dirigé suivant l'axe de rotation de
la Terre (dipôle centré axial). Un tel champ est évidemment de révolution, c'est-à-dire
identique en tous points d'un même cercle de latitude, et, j étant la colatitude d'un point
quelconque situé à la distance r du centre de la Terre, ses deux composantes H r, radiale (ce
qui revient à dire verticale), et H t, horizontale, dans le plan méridien du lieu, ont pour
valeurs :

Pour un tel champ, la déclinaison magnétique est donc nulle partout, et l'inclinaison I est
liée à la colatitude par la relation :

- Les trois premiers termes, pris ensemble, correspondent encore à un dipôle centré, de
moment M, mais dont la direction est oblique par rapport à l'axe de rotation terrestre ; c'est
le dipôle de Gauss caractérisé par la colatitude j 0 et la longitude f 0 du point appelé pôle de
Gauss, où l'axe du dipôle rencontre la surface du globe, et par la valeur M du moment
magnétique.
magnétiqu e. Actuellement,
Actue llement, le pôle
pôl e nord de Gauss ou « pôle géomagnétique
géomagnétiq ue » a pour
po ur
coordonnée s : j 0 = 11,50 et f0 = 690 ouest
coordonnées ouest ; il est situé vers l'extrémité nord-ouest du
Groenland ; le pôle géomagnétique sud est évidemment antipodal. Quant au moment, on

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


21
Les Etapes de l’Exploration

l'exprime généralement en donnant la valeur de M/R 3, R étant le rayon de la Terre ; cette


quantité, désignée par H 0, vaut 0,315 Oe = 25 A/m. Un tel champ a la même structure que le
précédent, mais
mai s il est incliné par rapport à l'axe du globe. Les relations
rel ations indiquées pour le
dipôle axial restent valables, mais j n'est plus la colatitude géographique, c'est
c'est maintenant ce
qu'on appelle la colatitude géomagnétique, distance angulaire du lieu considéré au pôle de
Gauss ; connaissant j 0, on calcule facilement j en un point donné P, en résolvant le triangle
sphérique ayant pour sommets P, le pôle géographique et le pôle de Gauss. Le grand cercle
normal à l'axe de Gauss est dit équateur géomagnétique ; il est incliné de 11,5 0 sur
l'équateur géographique.
géographique. Le champ y est minimal avec la valeur H 0 à la surface du globe, et
il est maximal sur l'axe de Gauss, avec la valeur 2 H 0 au pôle de Gauss.
La méthode magnétique souffre en gros des mêmes défauts que la méthode gravimétrique
en ce qui concerne le pouvoir de résolution. Dans le cas de matériaux ferromagnétiques (par
exemple la magnétite), l'interprétation est délicate, car l'aimantation a une direction
inconnue ; de plus, elle n'est pas nécessairement constante dans tout le volume responsable
de l'anomalie. En revanche, lorsque l'on sait avoir affaire à des matériaux paramagnétiques
(comme l'hématite ou la sidérose) ou diamagnétiques (comme le sel), l'aimantation est liée
assez simplement au champ terrestre. On peut estimer convenablement la position et la
forme des amas minéralisés dont l'aimantation est assez forte, c'est-à-dire essentiellement
ceux qui contiennent de la magnétite, de la pyrrhotite ou de l'ilménite.
À la surface de la Terre, en un lieu quelconque, on connaît le champ moyen actuel d'après
les cartes magnétiques récentes et, d'après ce qui précède, il est possible de calculer le
champ géomagnétique. Par définition, le « champ non dipôle » en ce lieu est le vecteur
différence entre les vecteurs champ réel et champ géomagnétique. Il est courant de
l'exprimer par sa composante verticale Z ND et sa composante horizontale ND (d'intensité

HND et d'azimut a). Ainsi, à Paris, on aurait Z ND = 6 970 g, HND = 4 140 g, a = 730
(compté du nord vers l'est). La même opération étant faite pour un grand nombre de points
de la surface du globe, on peut reporter sur une carte mondiale la valeur Z ND et le
vecteur ND en chacun de ces points. L'opération serait sans intérêt si ces grandeurs se
distribuaient au hasard ; or, il n'en est rien et l'on peut tracer des courbes iso-Z ND qui
s'emboîtent les unes dans les autres, formant de grandes régions à excès de Z(Z ND positif),
décroissant depuis une valeur centrale maximale (foyer), et d'autres régions analogues à
ND se placent assez régulièrement normalement à
ces lignes, convergeant vers les foyers positifs de Z ND et divergeant des foyers négatifs.
Tout se passe comme s'il s'agissait de grandes anomalies mondiales, que l'on schématiserait
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
22
Les Etapes de l’Exploration

assez bien au moyen d'une dizaine de dipôles radiaux, régionaux en quelque sorte, situés à
grande profondeur, par exemple à la limite noyau-manteau, les uns dirigés vers l'intérieur
(donnant les ZND positifs), les autres vers l'extérieur.

Il est intéressant de considérer l'ampleur du champ non dipôle : il ne constitue pas un petit
appoint au champ dipôle, mais il en est parfois une fraction importante. Par exemple, Z ND
atteint + 16 000 g (0,16 Oe), dans la grande zone positive qui s'étend sur l'Eurasie, et
15 000 g sur l'Atlantique, à l'ouest de l'Afrique centrale ; les valeurs de H ND peuvent
dépasser 10 000 g.

La méthode magnétique est employée non seulement pour la recherche des minerais
magnétiques, mais encore en prospection pétrolière pour l'étude préliminaire de la
profondeur du socle cristallin. Elle a reçu une application brillante en géophy
géophysique
sique dans
l'étude de l'expansion de la croûte océanique
océanique à partir du centre des dorsales.

Figure. 9 : Carte d’anomalie magnétique de l’Offshore


l’Offshore de l’Algérie

2. EXPLORATION A PETITE ECHELLE TRAVAUX PRELIMINAIRES


A la fin de toute la séquence d’investigation à grande échelle, il faut minimiser le rayon
d’investigation, sur les anomalies tracées, la superposition des différentes cartes,
d’anomalies de Bouguer et anomalie magnétique, pour ressortir les structures géologiques

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


23
Les Etapes de l’Exploration

existent dans le bassin et une cartographie à grande échelles de la natures de substratum du


bassin si océanique ou continentale,
continentale, donnez des explications
explications des anomalies, la tomographie,
tomographie,
la génération des scénarios possibles, mais elle ne suffit pas de s’arrêter sur les résultats des
méthodes géophysiques, on doit faire une exploration à petite échelle afin de confirmer ou
infirmer la présence des élément de systèmes pétrolier. Et pour superviser les résultats de la
télédétection, et les méthodes de potentiels.

2.1 TRAVAUX DE TERRAIN


 Géologie de surface en face l’affleurement, échantillonnage
Sur la lumière des résultats menés par l’étape précédentes,
précédentes, il faut sortir sur terrain avec des
notions antérieur tirés, c’est pour cela une équipes des géologues spécialistes (
sédimentologues,
sédimentologues, paléontologues, géochimistes, structuralistes) vont sur terrain pour établir
des scénarios probables, et de faire des travaux de surface, établissement des coupes
géologiques, établissement des colonnes litho stratigraphies du terrain, et prendre des
échantillons pour
pour passer
passer au laboratoire,
laboratoire, le géologue
géologue globaliste fait
fait un rapport avec la
analogie des bassin sédimentaire à travers le monde pour donner toutes les scénarios
possibles qui
qui peuvent se manifestent.
manifestent.

Figure. 10 : Echantillonnage
Echantillonnage sur terrain
 CARTOGRAPHIE
Faire la cartographie de surface l’extension et identification de la roche mère, son épaisseur
apparent, l’extension, prendre des échantillons, faire une étude sédimentologies.
sédimentologies. Chercher
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
24
Les Etapes de l’Exploration

toutes les éléments de système pétrolier, la roches réservoirs, la roche qui se trouve sur
terrain peut se traversée par un forage au centre du bassin, voir la couche couverture : sa
nature l’épaisseur l’étanchéité…….. Prendre des mesures
mesures de la direction
direction et le pendage
pendage des
couches pour savoir l’intensité des mouvements tectonique et le degré d’enfouissement de
la roche mère et la roche réservoir,
réservoir, indication sur la maturation
maturation et la diagenèse.
diagenèse. Repérée
toutes les fractures les réseaux des failles les fentes de tensions, la déformation des couches,
couches,
sa voir le régime tectonique subit le bassin ( compressif, d’extensif, décrochant) toute
pour savoir
l’héritage se fige sur l’affleurement,

Figure. 11 : Cartographie du terrain

 RECHERCHE DES INDICES DES HYDROCARBURES


HYDROCARBURES..
La mission et pour but d’identifier toutes les indices de la présence des hydrocarbures dans
la région, suivie des fractures qui peuvent données des indices de dyssmigration au surface,
le suivies des cordeaux
cordeaux qui peuvent
peuvent ramenés des indices de la présence
présence de
de la matière
organique comme à Oued Guitirini, le Katran qui coule le long du Oued ,à Guelma la
pe uvent donner des poc hes
présence du gaz dans des formation, suivie des puits d’eau qui peuvent
de huiles dysmigrés au surface, faire des questionnaire avec les habitants de la région qui
peuvent nous donnons
donnons des indices très utiles pour l’exploration.

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


25
Les Etapes de l’Exploration

2.2 TRAVAUX DU LABORATOIRE


 Géochimie : la fertilité de la matière organique.
Etablissement de la modélisation géochimique de la matière organique, le pyrolyse et le
rock eval, pour déterminer le type de la matière organique et estimer le degré de la
maturation et le type de hydrocarbures générés, par l’étude de la réflectance de la vitrinite,
ainsi la fertilité
fertili té du matière organique du concentration du carbone organique totale, (COT),

La modélisation de bassin vise à étudier l’évolution de la maturité thermique des roches


mères durant les
les temps géologiques.
géologiques. En outre, elle permet de générer
générer des informat
informations
ions
concernant la définition des aires génératrices d’hydrocarbures
d’hydrocarbures et les aires de drainage
drainage ainsi
que les époques (timing) d’expulsion . Type, qualité et stades de maturation de la matière
organique : l’analyse physico -chimique du kérogène.

Figure. 12 : Type des hydrocarbures en fonction de température

L'évolution de la matière organique en kérogène puis en hydrocarbure, c’est -à-dire, sa


maturation est le résultat d'un mécanisme physico-chimique complexe dont les principaux
facteurs sont: l'enfouissement (pression) et
et la température (gradient géothermique).
géothermique). A noter
que la température est certainement le paramètre le plus important pour la maturation de la
matière organique: si elle est trop faible, la conversion en huile ou gaz ne se fait pas, si elle
est trop forte l'huile et le gaz sont détruits. C'est à partir de températures de l'ordre de 50-
60°C que la matière organique mûrit et «cuit» pour donner naissance au pétrole et au gaz.
La composition chimique des huiles change avec l'augmentation de la température, comme
suit: huile lourde riche en composés polarisés, huile lourde riche en résines, huile

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


26
Les Etapes de l’Exploration

naphténiqfinalement l'huile paraffinique vers 150°c. A cette température la phase liquide


disparaît et l'huile passe d'abord à un gaz humide et puis en méthane pur.
La température dépend du gradient géothermique, donc la maturation' des hydrocarbures
h ydrocarbures est
un phénomène qui dépend
dépend de la température et de la profondeur.
profondeur. La profondeur
profondeur à laquelle
se fait la maturation s'appelle "la fenêtre à huiles" et cette profondeur est variable selon le
contexte géologique
géologique et varie entre 100 m et 5000 m comme valeurs limites
On peut distinguer, au cours de cette évolution, trois étapes successives, en fonction de la
de la tem pérature :
profondeur d’enfouissement et de l’augmentation de

Figure. 13 : Maturation des hydrocarbures (pyrolyse)

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


27
Les Etapes de l’Exploration

 SEDIMENTOLOGIE
Faire toute l’étude sédimentologie, les figures sédimentaires, la granulométrie la polarité
des roches, la stratigraphie séquentielle, le mode de dépôts, la reconstitution du
paléoenvironnement
paléoenvironnement

Figure. 14 : Colonne lithostratigraphique

Pétrographique et paléontologie

Les échantillons de chaque banc rencontré sur terrain doit passer par une étude
pétrographique détaillée, la texture de la roche, la diagénèse,
diagénèse, le degré de compaction, la
porosité primaire, la porosité
porosité secondaire,
secondaire, le mode dépôt,
dépôt, le contenu
contenu fossilifère,
Déterminer l’âge de la roche mère de la roche réservoir en étudiant le contenue fossilifère
dans la roche le macro fossile et la micro paléontologie pour la reconstitution du milieu,
ainsi une étude palynologique détaillé est nécessaire sur les pollens et les spores rencontrés
dans la région qui sont des meilleures indicateurs de milieux ont une bonne conservation
des changements.

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


28
Les Etapes de l’Exploration

Figure. 15 : Texture des roches et contenue fossilifère

 Evaluation de la potentialité pétrolière de la région

Les observations et les hypothèses tirées sur terrain avec les résultats de laboratoire
géochimique, sédimentologiques paléontologique……. Nous a permis de faire un bilan sur
le système pétrolier qui existe dans la région et faire une évaluation si il est atteint un seuil
favorable d’avoir des pot entialités important qui méritent une étude très détaillée ou on
s’arrête le dépense de l’argent pour rien, alors à chaque étape on donne un aspect
économique et on faire la corrélation et la comparaison avec des bassins voisins et travers le
monde (phase de documentation) pour prendre des décision et voir toutes les problèmes
possibles rencontrés dans la région (impact environnemental, socioéconomique,
socioéconomique,
juridique……) et le type si conventionnel ou non conventionnel.
conventionnel.

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


29
Les Etapes de l’Exploration

Figure. 16 : Modélisation géochimique dans le bassin sédimentaire

2.3 Cartographie de sub-surface (recherche des pièges).


 Introduction à la sismiques
La sismique est une méthode de prospection qui visualise les structures géologiques en
profondeur grâce à l’analyse
l’a nalyse des échos d’ondes sismiques. Il ne faut pas
pa s la confondre avec
la sismologie, qui est l’étude des ondes sismiques et des séismes pour eux -mêmes.
Les ondes sismiques étudiées peuvent avoir des causes naturelles (tremblement de terre) ou
artificielles (camion vibreur, explosif, canon à air, etc.) Dans tous les cas, elles suivent les
mêmes lois que les ondes lumineuses. Les deux grandes techniques de sismique sont donc :


Figure. 17 : Mouvement des particules

 Les types de sismiques

II.2-La sismique réflexion


La sismique réflexion sert à explorer le sous-sol en profondeur. Chaque ébranlement,
provoqué par une explosion ou par un " camion vibreur ", permet de repérer des "
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
30
Les Etapes de l’Exploration

réflecteurs " dans une zone étroite, à la verticale du point d'origine des ondes. Ces "
réflecteurs " sont des surfaces qui renvoient les ondes à cause d'un changement assez brutal
des propriétés physiques (densité, élasticité) du sous-sol, un peu à la manière dont une vitre
renvoie un reflet. Ces surfaces de discontinuité peuvent être des limites de couches
sédimentaires, ou des zones hétérogènes au sein d'une roche... Des capteurs (sismomètres)
disposés à la surface du sol, à proximité du point d'émission détectent les ondes qui
remontent en surface.
La sismique réfraction : cette technique e st basée sur l’exploitation des ondes réfractées
qui prennent naissance dans des conditions spécifiques (à partir d’un certain angle
d’incidence critique) et la position de source

 Les étapes de sismiques:

A. L’acquisition,
Basant sur les résultats de toutes les méthodes d’investigation et de travail de terrain et de
laboratoire on fait le choix de l’endroit, l’objectif géologique, la direction des profils
sismiques, la mise en œuvre, les types
t ypes de sources, la géométrie des nappes de géophones, le
contrôle de qualité, l’enregistrement, pour avoir des bandes magnétiques (échanti llonnage)
brute pour le faire passer
passer à une chaine
chaine de traitement avant l’interprétation

B. Traitement,
brutes n’ont pas être interprétables avant traités et filtrés
Les données brutes pour améliorer
l’image sismique, enlevés les bruits qui faussent les résultats par des traitement
mathématiques de traitement de signal , correction de l’altimétrie (le plan de référence),
correction statique (l’éffet de la zone altéré), dynamiques, migration,…….
A la fin de la chaine de traitement on aboutit
aboutit à une section sismique prête pour interpréter et
donné un aspect géologique.
géologique. (Voir dans le chapitre Traitement)

C. Interprétation
La dernière étape c’est l’interprétation c -a-d-on donne une interprétation géologique de
toute l’image sismique, alors on donne chaque couche leur profondeur réelles, on établit des
cartes structurales, des cartes d’isobathes au toit et au mur du réservoir, isopaques, on
identifie les failles, le rejet de la faille, l es pièges, ……. (Voir dans le chapitre
interprétation)

Sismique de puits

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


31
Les Etapes de l’Exploration

Cette technique différent des autres par sa mise en œuvre particulière car elle est réalisée
dans un puits. On peut distinguer trois types de sismique de puits : tirs en surface avec
récepteurs dans le puits (Profil Sismique Vertical), tirs en puits avec récepteur en surface, et
tir dans un puits avec récepteur dans un autre puits. On fait pour le calage des sections
sismiques, et l’éclairage proches du puits (Voir dans le chapitre sismique de puits)

CONCLUSION

A la fin de ce chapitre on fait un rapport détaillé sur l’exploration les résultats de la


télédétection, le repérage des zone les résultats de gravimétrie et magnétométrie qui donne
toutes les scénarios possible sur, la nature de substratum qui repose le bassin, le type des
anomalies qui traduise le phénomènes de diapirisme ou les intrusion magmatiques et ses
conséquences sur
sur le systèmes
systèmes pétrolier, alors on prévoie toutes
t outes les scénarios possibles, avec
la confirmation sur terrain et des travaux de laboratoire, et de faire un rapport détaillé de
toutes les étapes, a avec comparaison aux champs à travers le monde pour continuer
l’exploration ou on s’ arrête, alors il faut avoir des notions sur l’économie, si les résultats
sont encourageantes on passe à autre étapes d’exploration stratégiques si il y a un grand
risque d’un élément du système pétrolier ne fonctionne pas, on s’arrête l’exploration qui
rentres le risque géologique, ( le timing la migration avant l ’installation du pièges), le non
maturation de la matière organique, la destruction de la matière organique,) risque
d’étanchéité ( absence d’une roche couverture) à la fin on fait un programme d’une
compagnie sismique réflexion le choix de la direction des profils sismiques ,la géométrie
des ligne d’émission et de réception, et les paramètres de signal émis dans le sous -sol pour
ne meilleure reconnaissance et cartographie des objectifs géologiques ciblés, avec le moins
d’erreur pour une futur forage d’e xploration si il existe la fermeture sismiques (les pièges)

AMEUR ZAIMECHE Ouafi


32
Chapitre II

ACQUISITION SISMIQUE
SISMIQUE

L obj
’obj ectif
cti f de ce chap
chapi tre
tre Le géologue acquise une idée sur
le déroulement de la compagnie sismique de la mise en
œuvre passant par l’échantillonnage, la réception,
l’enregistrement le contrôle de qualité, savoir lire un film
sismique brut, être capable d’identifier les types des ondes
réfléchis sur le film sismique et les bruits.
Acquisition Sismique

1. GENERALITES

L’acquisition des données est la base de toutes les méthodes géophysiques plus
particulièrement de la sismique. L’acquisition en sismique consiste à émettre un signal et à
enregistrer sa réflexion après sa propagation dans le sous-sol. Les éléments suivants sont
nécessaires pour réaliser une compagne sismique.
 un câble qui est relié au laboratoire d’enregistrement.
 points de tir sous forme de nappe de tir.
 système de réception sous forme de nappe de géophone.

2. ACQUISITION ET MISE EN ŒUVRE


La mise en œuvre consiste à disposer sur une ligne sismique (un profil) un ensemble de
charges explosives ou de vibrateurs qui provoqueront des ébranlements qui seront
enregistrés par un ensemble de géophone ou traces (nappes de géophones ou capteurs)
disposées régulièrement le long du profil.

Schéma d acquisition

Ligne de tir
Nappe de tir

Ligne de
réception

Intertrace

Déport latéral Nappe de


réception

Figure. 18 : Mise en œuvre en sismique réflexion.


réfle xion.

3. LES SOURCES SISMIQUES :


L’ébranlement sismique est provoqué soit par :
3.1 Dynamite
les explosifs sont des substances ou un mélange de substance qui, soumis à une action
physique ou mécanique plus ou moins violente , est
e st susceptible de se décomposer dans un
temps très court en donnant naissance à un grand volume de gaz porté à haute température
et à une pression assez élevée. La dynamite fut largement utilisée comme source sismique
dès le début de la prospection sismique réflexion et réfraction , mais elle est de nos jours

33
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

utilisée de moins en moins à cause de ses nombreux inconvénients tels que son coût, sa
manipulation, le stockage, le transport , nécessité de faire des trous de tir etc…Mais elle
possède un spectre fréquentiel assez large .L’explosif peut être utilisé dans un trou foré, Elle
est la rare source sismique qui permet de fournir une signature de grande amplitude à la
surface du sol ou encore en l’air (charges suspendues).Lors de l’explosion de la dynamite
qui ne dure que quelques centaines de microsecondes, le front d’explosion se propage à
grande vitesse pouvant atteindre 7000 m/s. Elle engendre des pressions énormes qui
fracturent voir pulvériser les roches se trouvant autour de la dynamite, créant ainsi une
réelle cavité. Depuis la détonation jusqu’à la formation de la vraie cavité, la propagation de
l’énergie est purement non élastique. La propagation d’énergie continue de se propager en
élargissant la vraie cavité pour former une autre cavité plus grande .Cette dernière appelée
cavité équivalente est considérée comme élastique
Caractéristiques Bâton d’environ 500gr, de 40 cm de longueur 6 cm de section circulaire,
constitué principalement de nitroglycérine.

indiquée en sismique
A l’explo 3000-10000m/s
Trous for és pour optimiser l’énergie à propager
Signal dynamite
Impulsionnel (durée très courte)
- A bande fréquentielle large (en théorie)
- Il représente la forme idéale de la réflexion sur les données dynamite.

Figure. 19 ; Signale dynamite


Distances de sécurité
 L’explosion d’une charge de dynamite enterrée ou placée en plein air qui a le
spectre le plus large et qui fournit des enregistrements avec la meilleure résolution
verticale.

34
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

 Un vibrateur qui est une source de faible énergie produisant un signal dont on
connaît à l’avance la forme du spectre
Impulsionnel (durée très courte)
- A bande fréquentielle large (en théorie)
- Il représente la forme idéale de la réflexion sur les données dynamite
La Chute de Poids
Dans ce type de source sismique, on utilise l’énergie développée par la chute d’un
poids de 3000 kg,
kg, lâché du dessus du sol d’une hauteur de 3 mètres
.La chute de poids fournit une signature assez fournie en haute fréquence mais moins qu
celle de la dynamite. Le transfert de l’énergie sismique dans le sous-sol
sous -sol dépend
essentiellement de la nature de la couche superficielle. Ce procédé est utilisé en prospection
sismique haute résolution (faible profondeur) en raison de sa faible énergie
3.2. Vibroseis
La source vibroseismique (vibroseis) est une source sismique dont l’énergie émise n’est pas
impulsive. Ce procédé, très répandu en sismique terrestre est basé sur le principe de
produire à la surface du sol, en intervalles réguliers, des séries de vibrations d’une bande
bande de
fréquences choisie soigneusement. Le vibroseis est un mode d’exploitation sismique qui
permet de faire varier la bande de fréquences vibrée ; il est possible d’adopter les
fréquences paraissant les plus favorables au vu de l’analyse du spectre d’un
d’ un tir
conventionnel.
Le vibroseis émis des trains d’ondes de durée de temps fini et de fréquences
progressivement variables (appelés sweep) fig.19 .Le sweep
swee p est un signal source long qui a
pour expression mathématique de la forme :
S(t)=a(t).sin ((2∏(a=b)t)
La fréquence est une fonction linéaire du temps et les paramètres a et b permettent
d’émettre dans la gamme des fréquences souhaitées

Figure. 20 ; Sweep

35
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

Description

Figure. 21 ; Camion vibrosies

3.2.1 Le signal sweep


Signal source injecté dans le sol pour provoquer la vibration
- Constitué d’une gamme de fréquences générées à partir d’un générateur de sweeps selon
une configuration déterminée à l’avance.
Exemple Up-Sweep linéaire, [10Hz,90Hz], 8s, Taper cosinus de 0.5s

Figure. 22 : Signale Sweep

36
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

Swe
Sweeps linéa
linéai res et no
non-liné
n-linéa
ai res
 Sweep linéaire : Toutes les fréquences ont le même poids
 Sweep logarithmique : Favorise les hautes fréquences.
 Sweep exponentiel : Favorise les basses fréquences.
3.2.2 La corrélation en vibrosismique
L‘utilisation de la source vibroseismique sollicite une opération de traitement sismique
complémentaire .En effet, le signal sismique enregistré par l’utilisation du vibroseis possède
généralement une longue durée .Pour transformer ce signal vibroseismique en une
impulsion sismique brève (impulsionnelle) , il est nécessaire de le corréler avec le sweep –
Le signal envoyé dans le sol par un vibroseis est un train d’ onde dont la fréquence de
balayage est soigneusement contrôlée .Il n’est pas une brève impulsion mais un signal
généralement long c’est à-dire un signal modulé dont la fréquence varie avec le temps
Si S(t) est le sweep émis et k(t) la série des coeifficients de réflexion (reflectivité du sous-
sol) la trace vibroseismique enregistrée T(t) est le résultat de la convolution ( cas le
plussimple :
T(t)= S(t)*k(t)
Contracter le signal dans la trace-vibroseis pour arriver à une trace analogue à celle
obtenue en utilisant une source impulsive telle que la dynamite.
4. TRACES SISMIQUES

Le sous-sol est composé de couches géologiques séparées par des interfaces (surface de
discontinuité) sur lesquelles le signal incident émis par la source se réfléchit et se réfracte.
En sismique réflexion quand une onde élastique se déplaçant dans un premier milieu
d’indice (i) atteint, sous une incidence normale (très faible), l’interface que le sépare d’un
second milieu d’indice (i+1) une faible partie de l’énergie est réfléchie avec un angle de
réflexion égal à l’angle d’incidence. L’autre partie de l’énergie
l’én ergie est réfractée dans le second
milieu où elle donne naissance à une onde élastique qui s’y propage jusqu’à rencontrer une
seconde interface où, de nouveau il se produira une réflexion et une réfraction .Et il en est
ainsi jusqu’à dissipation totale de l’énergie sismique.
Chaque surface de discontinuité est définie par son coefficient de réflexion (compris entre
(-1 et 1) qui est égal au contraste du produit de la vitesse et de densité entre les deux milieux
séparant l’interface. L’amplitude et la polarité de
de l’onde réfléchie sont fonction du
coefficient de réflexion K défini par la relation

37
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

Figure. 23 : Trace sismique corrélée


Traces vibroseis

Figure. 24 : Traces vibroseis


5. SISMIQUE REFLEXION ET SISMIQUE REFRACTION
Hypothèses fondamentales
Le sous-sol est supposé:

38
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

5.1 Sismique réflexion


C’est
C’est une méthode d'exploration qui consiste à effectuer des ébranlements dans le sol et à
observer en surface les ondes réfléchies. La profondeur de pénétration varie de quelques
mètres à plusieurs dizaines de kilomètres et le pouvoir de résolution est généralement très
satisfaisant

Figure. 25: Sismique réflexion


5.1.1
5.1.1 R ayo
yon
n réfléc
réfléchi et
et rayo
rayon réfr
réfraacté
cté

Le rayon incident et le rayon réfléchi sont dans un même plan : le plan d'incidence. On
appelle plan d'incidence (interface géologique), le plan défini par le rayon
ra yon incident et la
normale à la surface réfléchissante

Figure. 26 : Rayon réfléchi et rayon réfracté

39
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

5.3 Coefficients de réflexion


Définition du coefficient de réflexion
Si on désigne par «Ai» l’amplitude du signal incident, l’amplitude du signal réfléchi
seraR.Ai ou R désigne le coefficient de réflexion.
ré flexion. Le signal sismique réfléchi possède
généralement une amplitude plus faible que le signal incident .Avec

Figure. 27 : Coefficients de réflexion


5.2 Sismique réfraction
5.2.1
5.2.1 A ngle d’incidence limite
La notion d'angle limite ou critique est utile pour identifier le mode de propagation.
Si l’angle d’incidence de l’onde est inférieur à l’angle limite, l’onde va se réfléchir sur
l’interface géologique.
Si l’angle d’incidence est supérieur à l’angle limite, l’onde va se propager le long de
l’interface.
Enfin si l’angle d’incidence est nul, on parle de propagation à incidence normale.
5.2.2
5.2.2 Ond
Onde réfrac
réfractée et équa
uatti on

x 2h0
t  cosl
V1 V0

Figure. 28: Onde réfractée et équation

40
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

Les premières arrivées

Les ondes réfléchis

Figure. 29: Film de sismique réflexion - tir au centre

Figure. 30: Film de sismique réflexion: tir en bout


6. COUVERTURE MULTIPLE
Afin d’améliorer la qualité des données après enregistrement, on réalise une émission (point
de tir) avec un dispositif (traces actives), qui permet, en réitérant cette émission par
déplacement, d’atteindre le même point miroir en subsurface, un nombre N de foi s. Ce
nombre N est appelée couverture.

41
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

On dit alors qu'on a une couverture d'ordre N si chaque point miroir est atteint par N rayons
matérialisant des trajets sismiques différents.
6.1 La couverture simple :
Elle est obtenue en déplaçant le dispositif d’une
d’une demi-longueur
demi-longueur et chaque point de
de tir est
enregistré une seule fois.

Tir 1 Tir 2 Tir 3


10 8 7 6 5 4 3 2 1

Figure. 31: Couverture simple.


multiple :
b- La couverture multiple
C’est une technique basée essentiellement sur la géométrie des rayons sismiques et a pour
effet l’amélioration du rapport signal sur bruit (S/B). Chaque point de réflexion (point
miroir) est « atteint » par plusieurs rayons sismiques issus de sources différentes et
enregistrés par des récepteurs différents. Les traces sismiques relatives à ce point miroir
seront corrigées (Corrections statiques et dynamiques) puis sommées pour donner une trace
de meilleure qualité (bruits aléatoires atténués, signal utile amélioré).
Les tirs doivent être réguliers (distance inter PT constante) ainsi que les récepteurs. Les
rayons sismiques sont supposés être dans un plan vertical. Dans ce cas l’ordre de couverture
est donné par la relation :
CM = n/ (2*d)
n = Nombre de récepteurs/Tir
d = Déplacement du Pt en nombre d’intertraces

Figure. 32: Couverture multiple

42
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

L’addition en couverture multiple apporte une amélioration notable du rapport S/B de n ,


n représente le degré de couverture, Ou par un vibrateur qu’est une source de faible énergie
qui produit un signal
signal dont on connaît à l’avance
l’avance la forme de spectre et consiste à mettre sur
terrain.
c- Diagramme d’exploitation (d’addition) :
Il montre les relations qui existent entre les points de tir et les points miroir communs et les
traces terrain, de tels diagrammes sont utilisés lors du traitement des enregistrements pour
trier les traces sismiques en fonction des objectifs recherchés ou pour faire l’arrangement
des traces sismiques.
7. RECEPTION
La réception se fait sur le terrain à l’aide d’une disposition géométrique préétablie d’un
ensemble de capteurs appelés géophones (nappe de réception). Cet ensemble représente un
récepteur en sismique réflexion, il est appelé trace sismique.

7.1. Géophone
Un géophone est un capteur de vibrations sismiques, transformant une oscillation
mécanique en un signal électrique oscillatoire.

Figure. 33: Géophone électrodynamique


Principe de fonctionnement du géophone

7.2. Equipement terrain


Sert à collecter le signal provenant des géophones, pour le transmettre vers le labo, après
filtrage amplification et numérisation.
Il est composé :
De supports de transmission (câbles).
D’unités d’acquisition de données,
données , et d’une
d’une unité d’enregistrement

43
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

8. ENREGISTREMENT
Ensemble de circuits logiques servant à la mise en format (disposition géométrique sur
support magnétique) des données numérisées, avant enregistrement sur ce support.
Il existe plusieurs formats d’écriture, entre autres:
Format SEG A , Format SEG B
Format SEG C , Format SEG D
Format SEG Y
La valeur de la tension échantillonnée est codée en binaire. Pour ce faire, le convertisseur
utilise la méthode des approximations successives.

Figure. 34: Enregistrement


9. BRUITS EN SISMIQUE REFLEXION
En sismique réflexion, le signal représente la réflexion simple (onde
(onde P, en général
général ).
Le bruit représente tout ce qui n’est pas signal.
On distingue :
9.1 Les bruits aléatoires
aléatoire s
Un bruit est dit
dit aléatoire lorsqu'il n'est
n'est pas prédictible dans le temps et dans l'espace à
partir d'autres événements. D'une trace à l'autre, en général, ce bruit ne présente aucune
cohérence.
On distingue :
- Bruits d’appareillage
- Bruits ambiants

44
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

Figure. 35: section sismique brut avec du bruit


Bruits d’appareillage
9.2. Les bruits organisés
Un bruit est dit organisé si d'un récepteur à l'autre son enregistrement présente une
cohérence sur une certaine distance.
Parmi ces bruits, on distingue :
1. Entraînements
2. Réflexions multiples
3. Diffractions
4. Réfractions
5. Onde aérienne (cas de la dynamite)
6. Ground - Roll
7. harmoniques (cas de la méthode vibroseis)
8. Bruit de flûte (sismique marine)
9. Effet bulle (sismique marine)

45
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

Figure. 35: Les différents bruits enregistrés sur les sections sismiques
Figure. 36: Enregistrement de quelques bruits ambiants
Les autres bruits : On distingue essentiellement:
Les réflexions multiples
Ce sont des arrivées d’énergie qui, au cours de leurs trajets, ont subi plusieurs réflexions.

Figure. 37: Les multiples


10. FILTRAGE SPATIAL
Le filtrage spatial ou en nombre d'ondes a pour objectif l ‘élimination du ground roll
Il est réalisé sur le terrain et en amont par une répartition judicieuse de nappes de réception
(les géophones constituant la trace) et d’émission (charges élémentaires de dynamite ou
points vibrés.

46
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Acquisition Sismique

Figure. 38: Filtrage spatiale


R1et R2 sont deux récepteurs placés en série et distants de d.
La direction de propagation étant quasi horizontale, le bruit arrive sur R2, déphasé par
rapport à R1. La direction de propagation étant quasi verticale, le signal arrive sur R2, en
phase avec R1.
Une fois la gamme de bruits organisés déterminée, il reste à construire les nappes de
réception et de tir à utiliser afin de pouvoir atténuer au mieux ces bruits.
Les géométries optimales de la trace et de la source, combinées, doivent donner une courbe
de réponse avec un premier lobe secondaire minimum et une longueur maximale entre lobes
primaires.
A la fin le géologue familiarise sur toute la chaine d’acquisition sismique

47
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Chapitre III
TRAITEMENT DES DONNES
SISMIQUE

L’objectif de ce chapitre : permette de connaitre les


séquences de traitement de signal avant l’interprétation
géologique des sections sismiques.
si smiques.
Traitement des données sismiques

Introduction
objectif la remise en forme de l’information sismique enregistrée
Le traitement a pour objectif sur
le terrain de manière à mettre en évidence les caractères géophysiques du sous sol, les
bandes magnétiques du terrain sont expédiées au centre de traitement informatique où elles
sont rejouées ; ces différentes phases sont :

1. DEMULTIPLEXAGE
Il consiste à réarranger les échantillons des signaux sismiques de manière à rassembler
séquentiellement la suite des échantillons correspondant à chaque détecteur dans une même
trace.

2. RE ECHANTILLONNAGE
Changement du pas d’échantillonnage, passé de 2 à 4 ms (gain de temps
temps machine

3. EGALISATION DYNAMIQUE
L’énergie des signaux est très variable en fonction du temps et de la distance émetteur -
récepteur sur tou t le profile, cette variation de l’énergie est du à plusieurs facteurs dont on
citera principalement : la divergence géométrique, l’absorption et la transmissivité .
La connaissance pour chaque échantillon du niveau du signal enregistré et de son gain
permet de récupérer l’amplitude vraie des signaux qui parviennent aux détecteurs , ces
signaux sont d’autant plus faibles que les miroirs sont plus profonds.
On essaie par fois de compenser séparément l’atténuation due à la divergence géométrique,
c’est- à dire la diminution d’amplitude due à la répartition de l’énergie sur les fronts en
expansion. Autres causes d’atténuation : si le milieu est homogène à vitesse constante et
sans absorption ; l’amplitude croit proportionnellement à 1/r, r étant la distance parcoure par
l’onde.
A la réception on s’efforcera de contre balance r ces effets par l’application d’une loi de gain

selon la loi de décroissance proposée par Newman g (t) s’écrit :


1 v1 (t )
g t  

t v
2
t 
Où t : est le temps de propagation
v
1
: La
La vitesse de propagation
propagation du son dans la première couche

48
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Ouafi
Traitement des données sismiques

t
1
   t dt
2 2
v t v mo yenne quadratique au temps t Avec vt  vitesse
: Vitesse moyenne
t 0

instantanée La vitesse dans le milieu est constante,


1 1
g t    où r est la distance
di stance parcoure
parcoure par l’onde sismique
vt  r

On peut é galement essayer de compenser l’atténuation dû e à l’absorption, c’est à dire


l’atténuation indépendante de l’expansion géométrique des fronts d’onde.
Il faut appliquer au signal sismique une loi de gain dont le spectre varie avec le temps, en
renforçant d’autant plus les hautes fréquences que les
les réflexions sont
sont plus profondes.
profondes. Ici
encore cette correction n’est appliquée que da ns les cas difficiles.

4. L’EDITION
L’édition indique les différentes opérations faites sur les enregistrements terrain, elle
comporte la mise de ces enregistrements
enregistrements terrain au format
format de traitement

5. CORRECTION STATIQUE :
Le but des corrections statique s est d’éliminer l'effet de la zone altérée sur le temps de
parcours des ondes
ondes sismiques.
sismiques.
L’effet de la zone altérée se résume aux :
 variations de la topographie.
 variations d’épaisseurs et des vitesses.

5.1 La zone altérée


La zone des couches superficielles du sol est caractérisée par une grande variation des
vitesses des ondes sismiques.
sismique s. Elle est connue sous le nom de (zone altérée) ou WZ
(Weathered Zone). Son épaisseur est très variable: plusieurs dizaines de mètres dans le cas
des dunes et moins d'un mètre lorsque des terrains durs affleurent à la surface du sol. Le
signal sismique qu'on recueille lors d'une campagne sismique traverse deux fois cette zone,
il est alors très perturbé.
5.2 Caractéristiques de la zone altérée (wz) :
Elle est caractérisée par :
-de faibles vitesses de propagation des ondes sismiques : 350  v 1600 m /s (Fresnay).
( Fresnay).
-un grand coefficient d’amortissement (l’amplitude d’une onde qui se propage dans La zone
altérée (wz) décroît rapidement).

49
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Traitement des données sismiques

- la présence d’ondes élastiques parasites dues ou non à l’explosion. Celles dues à


l’explosion (ground -roll) se propagent à la surface du sol ou à faible profondeur. Leurs
fréquences sont généralement’ basses (5-20 HZ) et les filtres permettent de les éliminer en
grande partie. Ces ondes parasites du ground-roll sont relativement plus importantes que les
autres quand le tir à lieu à l’intérieur de la zone altérée.

5.3 Etude de la zone altérée


Deux techniques sont alors utilisées: Techniques directes, indirectes
5.3.1. Carottage sismique
Le carottage VT est une méthode directe de détermination des vitesses et l'épaisseur de
couches constituantes la WZ. Il permet en effet de déterminer par un simple calcul les temps
verticaux dans les différentes couches et par simple lecture les vitesses et les épaisseurs.

Principe
On fore un trou à une profondeur donnée (quelque dizaines de mètres).On enregistre les
premières arrivées et dans le bureau de computage on pointe ces temps sur un graphe
F(p)=t. Ensuite, nous interprétons ce graphe pour déterminer les vitesses et les épaisseurs de
la WZ.

Mi se en œuvre
Après avoir foré le trou, on fait suspendre un câble contenant plusieurs sismogrammes
espacées de 5 mètres . Ce câble est lié à un petit laboratoire
laboratoire d’enregistrement, qui permet
d'enregistrer les temps de parcours
parcours aux différents sismogrammes, d’un
d’un signal provoqué
provoqué par
des tirs manuels en utilisant un marteau sur une plaque métallique effectués prés de la
gueule du trou (3 mètres).
- pour avoir
avoir un enregistrement
enregistrement chaque 2,5 mètres on fait tirer le câble vers le haut
haut à
distance de 2,5 mètres.

D
O E

Sismogramme
S
Figure 39 : Mise en œuvre de carottage sismique

50
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5.3.2 Exploitation des résultats


Dans le bureau on choisit les meilleures arrivées sur les films réceptionnés et on effectue
des opérations suivantes :
- pointage des arrivées premières.
- chronométrage des temps bruts.
- calcul du temps vertical par la formule suivante :
top.p
tv 1
(p 2  D 2) 2

tv : le temps vertical recherché.


top : le temps
t emps mesuré ou temps réel du parcours SE
P : la profondeur de1 ere sismogramme,
D : la distance entre l'emeteur et le centre du trou,
t rou,
Le temps vertical t v peut être écrit en fonction de P et D.
- construction des dromochroniq ues T v=f(p)

Temp(ms)

I2
I1

Profondeur (m)

Figure 40 : dromochronique

- A partir de cette dromochronique


dromochronique on peut
peut déterminer les vitesses
vitesses et les épaisseurs de la
(WZ).
- Pour déterminer la forme de la (WZ) sur tout le profile en reliant entre les différentes
limites des couches pour tous les trous, tout en suivant la forme du relief. la base de la WZ
est généralement horizontale. Les limites des couches sont déterminées par les différents
points de brisures.
brisures.
51
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Ouafi
Traitement des données sismiques

5.3.3 Les corrections statiques:


Comme on l'a déjà dit, la couche superficielle (la WZ) se caractérise par une altération
consécutive à cause des agents atmosphériques.
atmosphériques.
Ainsi cette zone a des vitesses très faibles, donc des temps de parcours relativement
longs.De plus ses vitesses peuvent étre rapidement variable d'un point à un autre, de même
que les épaisseurs et la topographie
t opographie de la surface sont très variables.
Par ailleurs cette zone est un siège de filtrage en fréquences, conduisant à des déformations
du signal sismique. Ce qui est un élément perturbateur dans l'appréciation des temps relatifs
aux profondeurs des réflecteurs sur le film
fi lm sismique.
En effet, les couches superficielles, souvent peu consolidées et ayant des vitesses faibles et
des épaisseurs très aléatoires, s’associent à l'altimétrie de la surface du sol pour perturber les
informations temporelles profondes.
Il est donc évident d'éliminer ces éffets.le procédé est simple et connu sous le nom de
corrections statiques. On choisit un plan de référence (DP). On réporte à ce plan les temps
bruts mesurés comme si sources
sources et récepteurs
récepteurs avaient étés
étés placés à son
son niveau .
Pour faire les corrections statiques il faut d'abord :
-calculer le temps (vertical) de parcours de l’onde sismique dans la zone altérée.
-éliminer le temps calculé et remplacer la zone qui a arraché par une zone de vitesse Vc
appelée (vitesse de comblement).
Donc on aura besoin
besoin des paramètres
paramètres suivants, reçus
reçus à partir de l'étude de la WZ et l'équipe
de Topographique:
Topographique:
- élévation des points de tirs et récepteurs.
- vitesse de propagation dans les différentes couches.
- vitesse de comblement, Vc (vitesse sous la base de la WZ).
- épaisseurs des différentes couches de la WZ.
- élévation de DP, ZDP.

5.4 Principe de calcul des corrections statiques :


En fait il y a deux corrections l’une relative au rayon descendant est appelée Cpt
(correction au point de tir) et l’autre relative au rayon ascendant est appelée Cr (correction
au point récepteur), la somme de deux corrections est appelée la correction totale, (Cst =
Cpt +Cr).
Le calcul des corrections statiques pour les sources et les récepteurs nécessite la
connaissance exacte
exacte des altitudes
altit udes :

52
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Traitement des données sismiques

- de l’émetteur et du récepteur.et du plan de référence DP.


Il faut aussi connaître :
- l’épaisseur des différentes couches de la zone altérée hi.
- les vitesses de ces couches V i.
Et enfin la vitesse dans le terrain consolidé situé sous la base de la zone altérée dite vitesse
de comblement Vc. (la vitesse de combl ement est prise constante pour toute l’étude).
D’après la figure (40), on remarque que pour un seul rayon (rayon descendant ou ascendant)
on a deux corrections à faire :- correction WZ :
n

Pour une
une WZ à ‘n’ couches : Cwz (1/Vi)hi (2.1)
i 1

- correction DP : Cdp   hdp / Vc (2.2)

hd p : est l’épaisseur entre le DP et la base de la WZ.

Figure 41 : Correction statique

Le signe (  ) représente la position du DP par rapport à la base de la WZ: (+) le DP est au-
dessus de la base WZ, (-) le DP est de dessous de la base de la WZ.

Figure 42 :position de DP

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5.4.1Correction à l’émetteur

Cpt   tEE   C WZ  C DP

Cpt   (1 / V ( z)  1 / Vc) dz  (ZE  ZDp) / Vc


0

D'où :

Cpt   h / Vo  (ZE  ZDp  h) / Vc (2.3)

5.4.2 Correction au récepteur :

CR   tRR   C WZ  C DP
h

CR    (1 / V ( z )  1 / Vc ) dz  ( ZR  ZDP) / VC
0

D'où :

CR   h / Vo  (ZR  ZDP  h) / Vc
(2.4)

Alors la correction statique totale pour une seule trace, serait la somme de deux termes :
Ctot
tot  Cpt(tir
tir )  CR(récep)
(2.5)

Lors du calcul des corrections statiques les erreurs commises sont dues à l’approximation
faite sur le trajet sismique ou à l’imprécision des paramètres de la wz (Vi, hi).

5.5. Types de corrections statiques


Il y a deux types
types des corrections statiques appelées
appelées statique terrain (les statiques
statiques de base),
base),
et les statiques résiduelles.
Les premières utilisent la connaissance de l’altimétrie et de la constitution des couches
superficielles de sous-sol.
Les corrections statiques résiduelles utilisent la corrélation entre traces le long d’hyperboles
de réflexion. Dans
Dans le calcul
calcul des résiduelles,
résiduelles, on ne peut pas corriger un retard supérieur
supérieur à la
demi longueur d’onde du signal.

5.5.1. Les corrections statiques de base


La connaissance
connaissance de l'altitude des sources et des géophones est la base pour les corrections
statiques de base, mais aussi on a besoin de connaitre les éppaisseurs et les vitesses de la
WZ à l’aplomb de ces points et les vitesses dans et sous la WZ.

54
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5.5.2. Les corrections statiques résiduelles


Les corrections statiques résiduelles s'imposent suite aux imperfections des corrections
statiques primaires. A ces imperfections s'ajoutent les résidus des corrections dynamiques
RNMO. Comme conséquence
conséquence de ces
ces erreurs, il y a les réflexions qui ne prennent plus
plus une
forme hyperbolique mais plutôt une forme se rapprochant de cette dernière en oscillant
autour d'une réelle hyperbole. Ces imperfections ont pour cause :
 La mauvaise estimation des épaisseurs et des vitesses de la couche
cou che altérée.
 Le mauvais pointé des arrivées premières.
 L'inefficacité du mode d'interpolation parfois.
Le but des corrections statiques résiduelles
résiduelles (CSR) est de :
 Optimiser le stack à l'intérieur d'un CDP et ceci par la mise en phase des signaux
avant addition sans pour cela modifier la position des horizons.
 Lisser les horizons supposés être réguliers.
 Améliorer les analyses de vitesses.

5.6 Choix du plan de référence (Datum Plan)


Le DP est un plan référence fictif utilisé pour mettre
mettre les points de tirs et de réception
réception sur le
même niveau. D’après les changements
changements des altimétries du
du terrain on choisit le plan de
référence.
On distingue généralement 03 types de DP :

5.6.1. DP horizontal
On utilise ce plan horizontal lorsque l’altimétrie où bien la topographie est calme
( pas de changement rapide de l’altimétrie du terrain).

Figure 43 : DP horizontal

55
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5.6.2. DP incline:
Lorsque les altitudes sont croissantes dans une direction déterminée, on utilise le plan
incliné.

Figure 44 : DP incline
5.6.3. DP en escalier
Le plan en escalier est utilisé lorsqu’ on a des variations importantes et brutales de
topographie. Les
Les DP horizontaux en escalier sont
sont choisis suivant la variation du relief. Lors
de la synthèse des résultats de la région, il faut ramener tous les temps à un DP unique (ou
DP régional).

Figure 45 : DP en escalier

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6. CORRECTIONS DYNAMIQUES
Les corrections dynamiques sont des corrections g éométriques qui corrigent l’obliquité des
trajets des ondes réfléchies. Tout se passe alors comme si l’on tirait et enregistrait aux
mêmes points (trajets verticaux).
L’hyperbole de réflexion devient horizontale. Les réflexions correspondant à différ ents
émetteurs et récepteurs deviennent en phase. Leur addition donne une trace très « énergique

E R E’ R’

t1 t2

h h
V V

M M
Figure 46 : Principe des corrections dynamiques

7. ANALYSE DE VITESSES
Le principe des analyses de vitesses est de rechercher l’équation de l’hyperbole qui passe,
au mieux à travers
tr avers les signaux correspondant
correspondant à une réflexion (primaire ou multiple)
En faisant varier la vitesse V pour un T 0 donné, on obtient plusieurs équations d’hyperboles
et en faisant l’addition (ou corrélation) des traces, la vitesse de correction est celle qui
donne la meilleure corrélation (ou bien une amplitude maximale).
La vitesse d’addition choisie est celle qui optimise l’amplitude de la trace somme (après
correction dynamique) (Figure 47) :

vitesse

Figure 47 : Détermination de la vitesse optimale


pour un réflecteur donné.
57
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7.1 Les différentes vitesses

a. La vitesse instantanée
La vitesse instantanée est définie comme la dérivé de la distance par rapport au temps,par
exemple pour une propagation verticale :
dz
V z  

dt

b. vitesse moyenne
Pour une onde qui se propage verticalement c’est la moyenne temporelle de la vitesse
instantanée mesurée dans les forages par les diagraphies acoustiques.
t
z 1
Vm 
t

t
V t dt
0

Si le modèle est constitué d’une succession de couches horizontales et ayant chacune une
épaisseur hi et une vitesse Vi alors la vitesse moyenne
moyenne V est donnée ainsi : m

n n

V t i i h i
z
i 1 i 1
Vm  n
 n

t
t i t i
i 1 i 1

c. Vitesse d’intervalle
Elle correspond à La vitesse réelle de l’onde de terrain donnée :
l’onde dans une tranche de

Vm 2 t 2  Vm1t1
Vi 

t2  t1

On peut déduire la vitesse d’intervalle Vi entre deux réflecteurs en utilisant la formule de


dix :
2 2
2 V RMS 2 t2  V RMS1 t1
Vi 

t2  t1

Si on considère un modèl e géologique constitué d’une succession de couches horizontale à


vitesse constantes, on a :

58
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 n
 2

 V t
2
i i 
VRMS   i 1
n

 
 
t
 i 1
i

C’est la vitesse quadratique moyenne qui permet de calculer avec une précision acceptable ;
les valeurs ΔΤ quand on dispose de données de vitesses.
d. Vitesse de stack (vitesse apparente)
Tirée des analyses de vitesses, elle donne la véritable valeur de ΔΤ, mais ne peut être mise
en équation, elle est liée aux trajectoires sismiques, qui nous sont inconnues, elle croit avec
la longueur du dispositif sismique
sismique utilisé, en aucun cas, elle ne doit être employée
employée pour la
correction temps-profondeur, qualitativement
qualitativement on peut noter que : Va  V RMS
RMS
 VM

e. La vitesse de migration
La vitesse est un paramètre important pour la migration elle doit être déterminée avec soin,
la vitesse de stack est en générale utilisée pour ce procédé, elle est tirée à partir des
analyses de vitesse, elle est surtout liée à la vitesse quadratique moyenne V RMS

VRMS
Vsta ck 

COS

8. MUTE
C’est la mise à zéro des échantillons dans une zone bien détermine, il est utilisé pour
supprimer une partie du signal non utile qui altére le rapport s/b, il est généralement utilise
pour éliminer ou minimiser
minimiser :
 Les premières arrivées réfractées.
 Les zones d’étirement provoquées par les corrections dynamiques.
 Le cône d’onde aérienne
 Le ground-roll très puissant
 Les traces bruitées au sens large et les traces mortes (traces non connectées au
labo)

59
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Traitement des données sismiques

9. SOMMATIONS
Ce traitement consiste à additionner l’ensemble des trace s appartenant à une même point
miroir après les corrections statiques et corrections dynamiques ; l’échantillon à l’instant T
est la
somme algébrique des échantillons correspondants
correspondants sur les traces appartenant au même point
miroir.

10. FILTRAGES
Il permet à l’atténuation de certains signaux parasites qui ont des caractéristiques
fréquentielles différentes de celles des signaux utiles.

11. DECONVOLUTION
DECONVOLUTION
Ce traitement désigne donc un filtrage
filtrage inverse
inverse destiné à supprimer les
les effets d’un autre
filtrage, il est appliqué aux traces sismiques pour pallier aux différents facteurs qui
modifient la forme
forme de l’ondelette émise, il existe
existe plusieurs
plusieurs méthodes de déconvolution,
chaque méthode s’ appuie sur un modèle sismique caractérisé par les hypothèses faite sur la
trace.
11.1 Déconvolution avant sommation
La déconvolution avant sommation a pour objet de compenser l’effet de filtrage terrain afin
de restaurer les hautes fréquences atténuées e t de comprimer l’impulsion émise par la
source pour la ramener à une impulsion brève à faible nombre d’oscillations.

11.2 Déconvolution après sommation


Elle a pour but essentiel d’éliminer les réflexions multiples insuffisamment atténuées par la
sommation en couverture multiple et augmenter le pouvoir de résolution.

12. CORRECTIONS STATIQUES RESIDUELLES


RE SIDUELLES
Les corrections statiques résiduelles, réalisées au niveau du centre de traitement ont pour
but de compenser les
l es erreurs des statiques terrains. Ces corrections consistent à additionner
à l’intérieur des points miroirs par la mise en phase des signaux avant addition et cela sans
modifier la position des horizons.
Leur application au niveau d’une séquence de traitement a pour objectif :
 le lissage d’un hori zon supposé régulier.
 l’amélioration des analyses de vitesse.
 I’optimisation du stack dans la trace somme.

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Traitement des données sismiques

Pour le calcul et l’application des corrections statiques résiduelles, les hypothès


h ypothèses
es de base
généralement faites sont :
 Les corrections statiques terrain, les corrections dynamiques et les mutes sont
appliqués.

13. CORRECTION DE PENDAGE (DMO) :


Elle supprime la dispersion des points miroir sur le réflecteur en collection point milieu
commun. Ainsi, elle rend les vitesses de sommation indépendantes du pendage et de ce fait
résoudre le problème des pendages incompatibles.
incompatibles.

14. MIGRATION
14.1. Définition de la migration :
Dans le cas d’un réflecteur horizontal, la section sismique mettra en relief une image directe
du sous sol, mais dans le cas d’un réfle cteur pente la réflexion enregistrée au point de la
surface sera représentée à l’aplomb de ce point alors qu’on réalité elle provient d’un autre
point miroir donc la migration est la procédure qui permet le repositionnement
repositionnement réel des
horizons en (x,z), en partant de leurs positions apparentes en (x,t).

14.2. But de la migration :


La migration a pour but, en général de :
 Mettre les événements en leurs vraies positions.
 Focaliser les hyperboles de diffraction à leurs sources.
 Eliminer les distorsions provoquées par les variations latérales de la vitesse.

14 .3. Base des algorithmes de la migration :


Tous les algorithmes de la migration sont basés d’une manière ou d’une autre sur la
résolution de l’équation de propagation de l’onde.
l ’onde.

14.4. L’image sismique de s principales formes géométriques avant migration :


14.4.1. Image d’une synclinale pincée :
La réflexion en provenance d’un miroir concave (synclinale) la courbure du miroir est plus
forte que celle de front d’onde, les rayons émanant de chacune des positions (II.1) de la
source réfléchie jusqu’à 3 points
points différents (tous a incidence normale)
normale) du miroir concave,
concave, la
coupe temps résultante montre une
une figure complexe de trois courbures du miroir.

61
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Ouafi
Traitement des données sismiques

Figure 48 : Modèle géologique

Figure 49 : Section sismique

14.4.2. Image sismique d’anticlinaux :


L’image sismique d’un anticlinal plus élargie, cas des réflecteurs b et c le sommet est
respecté mais les flancs ont des pendages plus faibles.

Figure 50 : Image sismique d’un anticlinal

62
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Traitement des données sismiques

14.4.3. Image d’un point diffractant (point isolé)

Hyperbole de diffraction

Figure 51 : Image d’un point diffractant

Si l’onde descendante, atteint un point diffractant l’énergie sera éparpillé dans toutes les
directions et donne naissance à une hyperbole de direction dans la section stack.
14.4.5. L’image d’une faille
Considérons un miroir qui s’interrompe brusquement sur la section stack CDP, ce miroir
semble se poursuivre par une hyperbole de diffraction.
Point diffractant

Hyperbole de diffractions image


d’une faille

Figure 52 : image d’une faille

14.4.5. Les différentes méthodes de la migration :


Il existe plusieurs techniques pour replacer les réflecteurs inclinées dans leurs positions
réelles on mentionne ici quelques méthodes appliquées qui sont basées sur l’équation
d’onde ou sur les techniques de la sommation le long d’hyperbole de diffraction.

14.4.6. La sommation le long des


des hyperboles de
de diffraction :
Cette méthode est basée sur principe de diffraction, ou l’on considère le réflecteur
sur le principe
comme une infinité de points diffraction.

63
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Traitement des données sismiques

VT/2

Figure 53 : Front d’onde au temps T/2 dans la migration à vitesse constante


p
Le front d’onde à T/2 est le lieu géométrique de tous les points de réflexions qui peuvent
peuvent
restituer le signal à la source avec le temps
temps double T. La relation entre X et Z est donnée
donnée
pour T constant :
(V.T/2)2 = Z2 + X2 = constant (1)
Cette relation décrit un cercle dans l’espace (X, Z) (réellement un ½ cercle, puisque Z>0
dans ce modèle). h
(S)

VT/2 Z
P
P’
P’

Figure 54 : Courbe de diffraction d’un point P dans un milieu à vitesse


• Selon le principe de Huygens,
Huygens, quand le point S est excité par un front
front d’onde, il émet de
l’énergie dans toutes les directions. Dans cette illustration donc une partie de l’énergie est
restituée au point S au temps T.
• Si le point S était ailleurs, le long de la surface, alors X et T seraient différents, mais Z
reste constant.

64
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Traitement des données sismiques

a- Les avantages de cette méthode :


 Cette méthode est rapide.
 Elle a une grande possibilité de restitutions des forts pendages.
 Elle permet aussi l’amélioration de la cohérence des événements horizontaux.

b- Les inconvénients :
 Modification des amplitudes relatives des différents évènements.
 Etirement ± important des signaux traités.
 Bruit de migration au voisinage des marqueurs.
 Mauvais résultat quant le S/B est faible.

I-2 -La diffraction


C’est un bruit qui se produit en présence d’une discontinuité : faille, biseau, réflecteur
discontinuité….qui irradie l’énergie dans tout es les directions, les diffractions n’obéissent
pas la à la loi de SNELL-DESCARTES.
SNELL-DESCARTES.
Le modèle présenté sur la représente l’arrêt d’une faille schématisée par le point D. qui se
comporte comme une nouvelle source sur un enregistrement sismique, le point diffractant
fait apparaître sur diverses trace un alignement de forme hyperbolique appelé figure de
diffraction afin de voir la différence avec une figure de réflexion, nous avons
avons représenté sur
sur
un même enregistrement les deux courbes. La courbure de diffract ion est à l’aplomb d’un
point diffractant à la limite d’un niveau réfléchissant et est toujours plus accentuée que celle
de la réflexion à ce niveau.
Les équations de la réflexion et de la diffraction, correspondant au modèle présenté sur la
(figure10), sont données respectivement par :
2
X
x      2 0 Équation de la réflexion
V 
2 2
0  X   
x       0  Équation de la diffraction
2 V   2 

65
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Traitement des données sismiques

Figure 55 : Point diffractant par l’arrêté d’une faille


2h
Avec 0  où T 0 représente le temps double vertical nécessaire pour parcourir la couche
V
d’épaisseur h, V la vitesse du milieu supposé homogène et isotrope et X l’offset.
Les diffractions jouent un rôle important en sismique réflexion, elles peuvent être classées
« momentanément » comme signaux utilisé dans la mesure où elles apportent des
informations supplémentaires sur la position des accidents de sub-surface (présence de
faille, biseau, surface de discordance…..)
Ces diffractions, malgré les renseignements qu’elles peuvent fournir, sont considérées
comme des bruits organisés lorsqu’elles ma squent des réflexions ou lorsqu’elles risquent
d’être interprétées comme réflexions. Il n’y aucun moyen de les atténuer.
Au traitement, l’addition en couverture multiple présente un certain pouvoir de réjection à
cause de la courbure de l’hyperbole de dif fraction comme dans le cas des multiples, la
migration reste cependant le seul moyen pour les atténuer.
Conclusion :
Après toute cette arsenal mathématique de traitement et analyse de signale pour améliorer la
performance de l’image, on aura une section sismique prête d’être interprétable avec une
meilleur résolution (voir figure 56)

Figure 56 : Section sismique prête d’être interprétée

66
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Ouafi
Chapitre IV

SISMIQUE DE PUITS

chapit re : le géologue peut manipuler la


L’objectif de ce chapitre
conversion temps profondeur, un seule temps (onde time),
conversion des tops géologie réel aux temps pour faire le
calage des sections sismiques à différentes méthodes (film
synthétique, PSV, profile oblique)
obli que)
Sismique de Puits

1. GENERALITES SUR LA SISMIQUE DE PUITS


La sismique de puits : cette technique différent des autres par sa mise en œuvre particulière
pa rticulière
car elle est réalisée dans un puits. On peut distinguer trois types de sismique de puits : tirs
en surface avec récepteurs dans le puits (Profil Sismique Vertical), tirs en puits avec
récepteur en surface, et tir dans un puits avec récepteur dans un autre puits. La technique
des tirs en surface comprend, le profil sismique vertical zéro offset, le profil sismique
vertical à offset, et la ballade sismique (walkaway).
Le profil sismique vertical (PSV) est une technique de la sismique de puits pour laquelle un
signal est émis à la surface du sol et enregistré par un ou plusieurs géophones situés
successivement à différentes profondeurs dans le puits,
2. LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE SISMIQUE DE PUI TS
Selon la disposition du couple sources- récepteurs, On distingue trois types de mise en
œuvre de la sismique de puits :
- Tir dans le puits avec récepteurs dans un autre puits.
- Tir dans le puits avec récepteurs en surface (reverse PSV).
- Tir en surface avec récepteurs dans le puits (PSV).

2-1. La sismique de puits à puits


Dans ce cas, l’émission du signal source est faite dans un puits tandis que l‘écoute (la
(la
réception) se fait dans un autre puits adjacent, la propagation des ondes émises est
extrêmement complexe du fait qu’il existe des trajets directes, des réflexions et des
réfractions ainsi que les multiples dans les couches au dessus et au dessous de la source et
du récepteur.
La sismique de puits à puits peut fournir des images des formations entre les puits sous
forme de sections en sismique réflexion. Elle est généralement utilisée dans le domaine
minier ou de génie civil.

2-2.Tirs en puits :
Dans ce type, l’émission du signal est fait dans le puits et la réception en surface du sous-sol
Le dispositif de réception est un ensemble des géophones disposés en ligne ou en nappe.
Cette mise en œuvre permet d’obtenir un ensemble de PSO en deux ou en trois dimensions
et en un temps minimal
minim al d’occupation de puits, ce qui est déterminant pour l’étude des
réservoirs.

2-3.Tir en surface :
On distingue cinq principales méthodes d’enregistrement PSV :

67
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

- Le PSV à offset nul ou PSV classique.


- Le PSV avec offset ou PSO (profil sismique oblique).
- Le PSV walkaway (ballade sismique ou ensemble de PSO)
- Le PSVwalkaway azimutal.
- Le PSV walkaround.

3. DEFINITION ET PRINCIPE D’UN PROFIL SISMIQUE VERTICAL (PSV)

Le profil sismique vertical (PSV) consiste à émettre un signal à la surface du sol et


enregistrer des arrivées sismiques dans un puits par un géophone situé à différentes
profondeurs. Le PSV sert fondamentalement à enregistrer et analyser l’ensemble du champ
d’ondes sismiques en fonction de la profondeur du sondage.C’est donc l’enregistrement que
l’on obtiendrait en descendant un dispositif sismographique dans un forage profond et en
tirant en surface. Les signaux réfléchis et transmis arrivent au géophone, sont détectés dans
le puits sous forme d’une superposition complexe d’ondes descendantes et ascend antes.

Et parmi les principales applications du profil sismique vertical on cite :


 La corrélation avec la profondeur de la sismique réflexion.
 La mesure des vitesses des ondes P et S
 La prévision des zones compactées
 L’identification des réflexions primaires et multiples
 L’estimation du pendage des réflecteurs
 La localisation des plans de faille
 La corrélation entre les arrivées réfléchies P et S
 L’obtention d’une sismique de détail au voisinage du puits
 L’identification des zones à forte perméabilité et des
des zones fracturées
 Les mesures d’anisotropie
Le PSV permet également d’accéder à certains paramètres lithologiques comme
l’impédance acoustique, le rapport Vp/Vs qui fournit le cœfficient de poisson et
l’atténuation.

4. LES DIFFERENTES METHODES DE PSV


4-1. Profil sismique à offset nul (PSV zéro offset)
Dans ce type de dispositif. La source est proche de la tête de puits (faible offset), le trajet de
l’onde est plus au moins vertical (faible angle d’incidence), et dans le cas d’un puits dévié.

68
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

La source occupe des positions variables de telle sorte à préserver le couple émetteur-
récepteur sur la même verticale. (Figure 56)
Hypothèses faites pour le cas d’un PSV zéro
zéro offset sont :
- Le sous-sol est constitué de roches homogènes et isotr opes.
- Le déport est faible (trajets verticaux).
- Les réflecteurs sont plans et horizontaux.
- On suppose que le puits est vertical.
- L’onde émise en surface atteint les réflecteurs sous une incidence
normale.
-On ne considère que les ondes de compression (ondes P).
D’après ces hypothèses, on peut noter que pour le cas d’un puits vertical, les points miroir
des ondes réfléchies enregistrées
enregistrées par toutes les positions de la sonde
sonde seront localisés
localisés sur la
verticale de puits.
Offset Offset
Puits Puits Sources

Géophones Géophones

Réflecteur
Cas d’un Puits vertical Cas d’un Puits dévié

profil sismique à offset nul


Figure II -1 : profil

Figure 57 : Profil sismique à offset nul


4-2. Profil sismique oblique (PSO)
Le profil sismique oblique (PSO) consiste à déporter la source par rapport au puits, le PSO
(offset PSV) est donc un PSV avec un offset plus important, pour que les hypothèses
d’incidence quasi verticale soient vérifiées, un choix sur l’offset sera effectué.

L’utilisation d’un offset important nous conduit à enregistrer les ondes de cisaillement (S),
qu’on peut exploiter pour calculer la vitesse. (Figure 57)

69
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

Offset

Puits Source

Géophones

Zone éclairée

Figur eI
eIII -2 : profil
profil s ismique oblique (PSO)

Figure 58 : Profil sismique oblique (PSO)


On note ces i mpor
mportante
tantess appli
applicati
cations
ons
 pouvoir de résolution latérale: les points miroirs couvrent une zone
zone d’extension
latérale égale à la demi-distance, puits-émetteur.
 permet un enregistrement d’onde P et S.
S.
 étude d’anisotropie de vitesse à l’aide de la composan te horizontale détectée.
 connaissance des événements sous le fond du puits.
 détail sur le plan de fluctuation et l’estimation/ou caractérisation du réservoir

4-3.Profil sismique à offset variable (walkaway)


La ballade sismique ou le walkaway est un ensemble de PSO ou de PSV à offset. La source
occupe plusieurs positions correspondant à des déports croissants par rapport à la tête de
puits. (Figure 58) Dans la mise en œuvre d’une ballade sismique le nombre de géophone
est généralement réduit par rapport à celui utilisé en PSV à offset nul (Classique).
Les résultats du profil sismique à offset variable sont deux sections (onde P et S) en
couverture multiple caractérisée par une haute résolution (très bon rapport signal / bruit).

70
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

Puits Offset

Sources

Géophones

Zone éclairée

Figure II -3 : la ballade sismique ( walkaway)

Figure 59 : Profil sismique à offset variable (walkaway)


Applications du walkaway :

 détermination des pendages.


 Localisation des failles.
 Etude stratigraphique des réservoirs.
 Prédiction des réflecteurs situés en dessous du puits.

4.4. Le PSV walkaway azimutal


C’est
C’est un PSV walkaway dans lequel on fait varier l’angle azimutal
azimutal tout autour du puits.
4.5. Le PSV walkaround
C’est un PSV à offset fixe tout autour du puits.

5. MISE EN ŒUVRE ET MATERIEL


M ATERIEL D’ACQUISITION

Après avoir effectué le calage du zéro a la table de rotation ou au sol, la mise en œuvre d’un
PSV consiste à faire descendre un géophone (sonde) dans le puits, et placer la source à un
offset donné en surface.
La source sismique peut générer des ondes de compression P ou de c isaillement S.
Les matériels utilisés dans la chaîne d’acquisition :
 Un puits.
 Un câble et un treuil.
 Une source sismique.

71
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Ouafi
Sismique de Puits

 Un système de réception.
 Une sonde signature.
 Un laboratoire d’enregistrement des données sismiques.

5-1. Le puits
Le puits peut avoir plusieurs milliers de mètres de profondeur. Il peut être parfaitement
cimenté et tubé avec un tubage unique sur toute la hauteur du puits ou non tubé.
Un puits parfaitement cimenté et tubé doit en principe rendre constant le couplage du
géophone de puits avec la formation.

5-2. Le câble
Le câble utilisé généralement est le câble classique à sept conducteurs utilisé par les
diagraphistes. Son rôle consiste à assurer la descente et la remontée de la sonde dans le puits
et à garantir la liaison électrique entre le système de réception et le laboratoire
d’enregistrement. Il permet aussi de mesurer la profondeur de la sonde dans le puits.

5-3.La source sismique


Etant donné que le but du PSV est le calage de la sismique de surface, Dans le cas où il
n’est pas possible d’utiliser la même source, d’autres sources sismiques peuvent alors être
utilisées, à savoir la dynamite, l’air gun , le water gun , la chute de poids, le vibrateur….etc.
Les sources utilisées lors de l’enregistrement PSV doivent avoir les caractéristiques
suivantes :
 Emettre une énergie suffisante pour avoir un bon rapport signal sur bruit au niveau de
l’objectif géologique le plus profond.
 Doit avoir un spectre large et plat pour obtenir une bonne résolution verticale.
 Source ponctuelle pour avoir une bonne résolution et la même signature pour tous les
tirs.
 Une signature avec un premier départ propre pour obtenir un pointé précis du temps de
la première arrivée.
 Cycle de tir court pour pouvoir sommer plusieurs tirs en une même cote en minimisant
le temps d’immobilisation de la sonde à une cote donnée.

5-4.Le système de réception


Le système de réception peut être un géophone ou un hydrophone. Il doit être conçu pour
minimiser les effets des ondes de tube et assurer le meilleur couplage avec la formation.

72
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

Il doit être couplé à la paroi du puits par un système d’ancrage qui lui permet de capter
fidèlement le mouvement des particules du sous sol dans une bande passante suffisamment
large (figure 59)

Inclinomètre Module Module


d’encrage électronique

Module Module Patins Connecteur


hydrophone géophone d’encrage Schlumberger

Figure 60 : Système de réception

5-5.La sonde signature


Une sonde signature est ancrée à un coté fixe dans un puits peu profond foré a proximité du
puits
puits où se fait l’enregistrement. Cette sonde sert à enregistrer la signature de la source à
chaque tir de façon à évaluer la répétitivité de la source, à compenser les dispersions de TB
(Time Break) et caler les amplitudes. La sonde peut être remplacée par trois géophones
monocomposantes, un vertical et deux autres horizontaux maintenus sous forme
trirectangulaire au voisinage de l’émission.

5-6. Le laboratoire d’enregistrement des données sismiques


Le laboratoire d’enregistrement doit avoir des performances comparables à celles du
laboratoire utilisé en sismique de surface.
Il doit avoir une grande dynamique d’enregistrement et permettre des pas d’échantillonnage
d’échantillonnage
en temps fins (inférieur à 1ms), tout en évitant le phénomène d’alliasing.
d’alliasing.

73
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Ouafi
Sismique de Puits

Treuil Laboratoire
Source

Câble

Système de
réception
Puits

Figure 61 : Mise en œuvre d’un PSV


6. CHOIX DES PARAMETRES

6.1.choix du pas d’échantillonnage


Le pas d’échantillonnage que ce soit en temps o u en profondeur doit être choisi de manière
à éviter le phénomène d’aliasing. Et ceci afin de respecter le théorème d’échantillonnage.
a.E chantillonnag
chantillonnagee tem
tempor
por el
Pour un bon choix de pas d’échantillonnage en temps. La relation suivante doit être
vérifiée :
1
t  (2 échantillons/période)
2 Fmax
max

On peut diminuer le pas d’échantillonnage :


1
t  (4 échantillons/période)
4 Fmax
max

t : pas d’échantillonnage temporel.


Fmax : Fréquence maximale du signal.

b. Echantillonnage en profondeur : (spatial)

74
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Ouafi
Sismique de Puits

Pour le pas d’échantillonnage spatial, la distance


distance minimale Z entre deux niveaux
d’enregistrement consécutifs doit être choisi en respectant le théorème d’échantillonnage.

 min V min
Z  avec min 
2 Fmax

D’où :
Vmin
Z 
2 Fmax
max

Z : pas d’échantillonnage
d’échantillonnage spatial.
Vmin : La Vitesse minimale entre deux côtes consécutives.
 min : La longueur d’onde
Fmax : Fréquence maximale du signal

6.2.Choix de l’offset
a. PSV à offset nul
L’offset est choisi de telle sorte que le couple émetteur-récepteur
éme tteur-récepteur soit sur la même verticale,
c’est à dire l’émetteur
l’émetteur placé le plus proche possible de la gueule de puits. Et dans le cas
d’un puits dévié, l’offset est choisi variable de façon à préserver le couple émetteur -
récepteur sur la même verticale.

b. Profil Sismique Oblique :(PSO)


Par l’utilisation d’une modélisation par lancer de rayons au préalable d’une étude, on peut
être sûr que la source et le récepteur seront dans leurs meilleures positions et que les
données enregistrées seront utiles pour atteindre les objectifs entrevus. La modélisation est
conçue à partir des données géophysiques disponibles; soniques, premières arrivées de PSV
zéro offset, sections sismiques, cartes structurale,
E n théo
théor i e, il n’y a aucune limitation au choix du dépor t de la source.
E n pr
pr ati que, le déport de la source est pris en fonction de l’objectif géologique à atteindre
de telle sorte que l’angle de propagation de l’onde incidence soit inférieur à 30°.

Pour l’obtention d’une image claire et facile à exploiter ceci nous amène à choisir l’offset D
Zmoy
DH 
de la source tel que : 2

Zmoy : est la profondeur moyenne des géophones de puits, pouvant être ra isonnablement

Zmoy 
H
prise égale a la demi-profondeur de l’objectifs ( 2)

75
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Ouafi
Sismique de Puits

D 3
Le déport sera : 4H

Le choix de l’offset est un point critique de la conception d’une acquisition PSO, un offset
plus important peut faire apparaître sur l’enregistrement des ondes réfractées ou guidées
pouvant ainsi aboutir à des images de qualité
qualité médiocre très difficiles à interpréter.

7. LES DIFFERENTS TYPES D’ONDES ENREGISTREES


Un enregistrement de sismique de puits comprend deux types d’ondes :
 Les ondes de volume.
 Les bruits (les ondes de câble
câ ble et les ondes de tube).

7-1) Les ondes de volume


L’étude des ondes de volume peut être faite en utilisant les temps de parcours. L’étude de
ces temps de parcours d’une onde émise à la surface, et enregistrée par un géophone placé
dans le puits, met en évidence des évènements principaux.
Les mêmes évènements seront enregistrés en ondes de compression P et en ondes de
cisaillement S. à part l’onde directe qui est une onde P seulement.

- Onde de compression P
Les particules de la roche oscillent dans la direction de propagation de l’onde sismique,
produisant des zones de compression et de dilatation

- Ondes de cisaillement S
Les particules de la roche oscillent
oscillent perpendiculairement à la direction de propagation de
l’onde, provoquant un cisaillement du
d u milieu de propagation.
L’onde de cisaillement est composée de :
Onde SV : polarisée verticalement.
verticaleme nt.

horizontalement .
Onde S H : polarisée horizontalement.

- Mode de conversion L’arrivée du front d’onde à l’interface qui sépare deux milieux
élastiques, caractérisés par des impédances acoustiques différentes, fait que son énergie se
devise en une partie qui se réfléchie et une autre qui se transmis dans le deuxième milieu.
Dans le cas d’un angle d’incidence important (supérieur à 30°), en plus des réflexions et des
transmissions
transmissions du signal sismique s’ajoutent, un phénomène appelé conversion des ondes
(figure 61) de la manière suivante :
- Une onde P donne naissance à une onde P et une onde S V.
- Une onde SV donne naissance à une onde S V et P

76
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Ouafi
Sismique de Puits

- Une onde S H donne naissance à une onde S H

Sv Sv
P Sh Sh
P Sv P

P P

Sh
Sv Sv

Figure 62 : mode de conversion


8. LES EVENEMENTS ENREGISTRES EN SISMIQUE DE PUI TS
L’étude des temps de parcours d’une onde émise à la surface du sol, et capté e par un
géophone de puits situé à différentes profondeurs, met en évidence les principaux
événements, on considère un modèle géologique tabulaire composé de deux couches planes
horizontales surmontant un substratum infini.
Le puits est supposé foré verticalement et la direction de propagation des ondes est
perpendiculaire aux couches.
On enregistre les mêmes événements en ondes P et en onde S, sauf l’onde directe qui est
seulement en onde P. (Figure 63)

8.1. Les ondes descendantes

8.1.1. L’onde directe: Cette onde atteint directement les différentes positions du géophone
par le haut.

8.1.2. Les multiples descendants : Ils sont créés par des marqueurs au dessus du géophone
de puits. Ces multiples atteignent le géophone
géophone par le
l e haut sismique situé.

8.2. Les ondes montantes

8.2.1. Les réflexions primaires : Elles


Elles atteignent la position du géophone après s’être
réfléchies sur les différents horizons
horizons du sous-sol. Ces ondes atteignent le géophone
géophone par le
bas.

8.2.2. Les multiples montants

77
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Ouafi
Sismique de Puits

Ils sont créés par des marqueurs sismiques situés au dessous du géophone de puits. Ces
multiples atteignent le géophone par le bas.
En résumé sur un enregistrement PSV, on rencontre :

a- Les événements montants


Ils regroupent les ondes réfléchies primaires et les multiples montants. Ils sont caractérisés
par des vitesses apparentes négatives. (Figure 62)

b-Les événements descendants

. .

Data
Ti

NIVEAU 4

NIVEAU 3 D
e
NIVEAU 2

NIVEAU 1

Arrivée directe
Multiple descendant
Reflexion primaire
Multi
Multi le mon
montan
tantt

Figure 63 : Différents types d’ondes enregistrés


Ils contiennent les arrivées directes et l’ensemble des multiples descendants. Ces
événements sont caractérisés par des vitesses apparentes positives. Ces événements étant
caractérisés par des vitesses apparentes de signe opposé. (Figure 64)

Multiple descendant Multiple descendant

Fi ure 64: Evénements descendants.

78
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

Onde
Onde réfléch
réfléchie
ie rimair
rimairee Multi
Multi le montan
montantt Multi
Multi le montan
montantt
Fi ure 65: Evénements montants

9. LES DIFFERENTS BRUITS DE LA SISMIQUE DE PUITS


Il existe deux
deux types d’ondes considérés comme des bruits dans l’enregistrement de la
sismique de puits.
9.1. Les ondes de câble
Ce sont des ondes qui sont provoquées par les vibrations du câble et générées par le vent, le
bruit des engins donne naissance à une onde qui excite le géophone de puits et provoque un
fort niveau de bruit sur le PSV.
L’onde de câble se propage avec une vitesse allant de 2500m/s jusqu'à 3500m/s, elle devient
très gênante dans le cas des puits à faibles profondeurs, forés dans des zones où la vitesse de
propagation de l’onde sismique est faible.
L’atténuation de ce type d’onde consiste à donner du mou au câble . (Figure 65)

• D onner du mou
mou au
au

• Ancra e de l’outil

Figure 66 : les ondes de câble

9.2. Les ondes de boue


Les ondes de surface sont la source principale des ondes de tube. Ces ondes de surface
générées par la source excitent (vibrent) la colonne de boue lorsqu’elles
l orsqu’elles atteignent le puits,

79
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

et donnent naissance aux ondes de tube qui,


qui, une fois créées, se propagent dans le puits vers
le haut et vers le bas, perturbant ainsi les enregistrements sismiques
Le PSV de la (figure 66) montre un fort niveau d’ondes de tube notées TW1 à TW6. Les
ondes de surface générées par la source créent un champ d’ondes de tube (TW1) qui se
réfléchit en fond de puits (TW2), et au toit d’une zone poreuse et perméable située à 440 m
de profondeur (TW3). TW3 se réfléchit de nouveau à la surface au contact fluide – air
(TW4). L’onde P descendante pénétrant la zone perméable à 440 m donne naissance à une
onde de tube (TW5) qui se réfléchit en fond de puits (TW6). On peut noter également des
ondes de tube secondaires à vitesse apparente lente dues à l’outil.

Figure 67 : Exemple de PSV avec ondes de tube (document : Gaz de France Ŕ IFP).

Les procédures généralement utilisées sur le terrain pour l’atténuation des ondes de tube
sont :
1. Augmenter l’offset : En effet, quand l’offset est grand, l’amplitude de l’onde de surface
à l’arrivée au puits est faible.
2. Atténuer les ondes de surface arrivant à la tête de puits : Pour cela une technique
consiste à abaisser le niveau de la colonne de boue de façon à ce que l’amplitude des
ondes de surface soit la plus faible possible. (Figure 67)

80
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

3. Empêcher le transfert de l'énergie des ondes de surface à la colonne de boue.


boue. Pour
Pour
détourner les ondes de surface du puits, on creuse entre la source et le puits une tranché
et on éloigne la source d’une distance égale à la demi longueur d’onde fondamentale des
ondes de surface. (Figure 67)

Lors du traitement, on peut utiliser un filtrage en fréquence ou un filtrage dans le domaine


F-K pour atténuer les ondes de tube.


2

2 Atténuation de l’onde de boue. (1) Atténuation de l’onde de tube en


abaissant la colonne de boue.

Figure 68: Techniques de réduction de l’onde de boue

9.3. Déroulement d’une opération de PSV


L’opération PSV à une cote donnée consiste à :
1. Effectuer le calage du zéro à la table de rotation ou à la surface du sol.
2. Contrôler la profondeur à laquelle se trouve la sonde.
3. Ancrer la sonde.
4. Donner du mou au câble.
5. Emettre le signal en surface et faire les mesures sismiques.
6. Ten
Tendre
dre le
le câb
câble
le..

7. Désancrer la sonde.
8. Positionner la sonde à la cote suivante et refaire les étapes précédentes.
Pour évaluer les variations de couplage et le rapport signal sur bruit, cette opération doit être
faite plusieurs fois à la même cote.
Elle doit être faite à quelques cotes à la descente de l’outil et en fond de puits pour évaluer

81
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

le rapport signal sur bruit en fonction de la profondeur, ce qui permet de régler ainsi les
paramètres d’acquisition. Ces cotes seront reprises à la remontée pour contrôler le calage en
profondeur.
Pour éviter le phénomène d’alliasing spatial, la distance verticale Z entre deux points de
mesure (échantillonnage spatial) doit être choisie comme suit :
V min
Z
F max
max

Où Vmin est la plus petite vitesse de propagation des ondes sismiques et F max la fréquence la
plus haute susceptible d’être enregistrée.

10. PROBLEMES RENCONTRES DANS L’ETABLISSEMENT DU PSV ET LEURS


SOLUTIONS

10.1. Variation de la forme du signal de la source


Rencontré généralement lors de l’utilisation d’une source explosive dont les variations sont
dues au non répétitivité de la source explosive.
Il est rare de pouvoir reproduire plus de 10 ou 12 fois une même forme de signal d’une
charge explosive.
explosive. Donc les réflexions n’auront pas la même forme d’onde sur les séries de
traces adjacentes. La qualité des données de vitesses filtrées correspondant à ces réflexions
sera détériorée, et on ne pourra rien déduire de ces variations en ce qui concerne les
propriétés physiques du milieu.

Solution
On peut concevoir un filtre de la configuration de ce signal en choisissant une onde standard
de ce même signal. Pour cela le filtre transforme la forme du signal observé sur le détecteur
de control en onde standard. On applique ensuite ce filtre à l’enregistrement du trou.

10.2) Les bruits


Le film PSV présente des bruits liés aux conditions d’enregistrement qui sont appelés bruits
de tube et qui sont des ondes d’interface qui se propagent dans la colonne de boue, on peut
rencontrer deux types de bruits :
- « Casing Break » Ils se propagent dans le tubage en acie r
- Bruits existant entre le trou et la roche
Solu
Solutti on
Pour atténuer ces bruits on augmente l’offset pour que les ondes rencontrent le puits sur un
parcours horizontal.

82
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Sismique de Puits

10.3) Faiblesse du signal


L’amplitude du signal à enregistrer des positions profondes est très influée par les
phénomènes causant du bruit, tel que la divergence sphérique, l’absorption, la transmission
et la WZ.
Pour remédier à cela deux techniques sont utilisées
utili sées :
- Sommation de plusieurs enregistrements de tirs à chaque niveau.
- Utilisation synchronisée de plusieurs sources de surface d’une manière à renforcer le
signal.
10-4) Réflexions multiples et leurs séparations
L’identification des
des multiples et de leur origine aide à l’interprétation. L’utilisation des
techniques spéciales de déconvolution permet la séparation entre multiples à périodes
différentes et à origines différentes.
La déconvolution des données PSV est appliquée pour récupérer les hautes fréquences
absorbées par la WZ et améliorer la résolution de la réflexion primaire.La séparation des
ondes montantes et descendantes étant possible et la période du multiple associé a chaque
réflexion étant connu, un opérateur peut être calculé pour effacer trace après trace ce
multiple de l’enregistrement PSV. Celui ci ne montrera que les réflexions primaires.
Le PSV déconvolué amoindri (atténue) les multiples et la corrélation sera plus précise.
10.5) Les avantages d’un PSV
Les avantages de PSV zéro offset :
 Le PSV zéro offset permet de donner une trace sismique qui, directement comparable à la
section sismique de surface passant sur le puits.
 L’absence du problème d’obliquité par ce que la direction de propagation des ondes est
verticale.
 Une bonne résolution verticale, du fait que l’enregistrement
l’enregistreme nt s’effectue à une grande
profondeur et le rayon de
de l’onde sismique traverse la zone qu
q u’une seule
seule fois
Les avantages de PSV à offset :
 Dans le PSV à offset le problème de l’onde de tube ne se pose pas, car l’offset est
important.
 Permet d’éteindre une haute résolution en matière de description des réservoirs.
 Permet de détecter les zones peu accidentées qu’on ne peut pas voir par la sismique de
surface, Vise avec une grande précision les zones à étudier à cause de son pouvoir de
résolution élevé.

83
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Chapitre V

INTERPRETATION DES
DONNES SISMIQUES

L’objectif de ce chapitre : à la fin de ce chapitre, le


géologue doit être capable de caler les sections sismiques
avec les films synthétiques et d’interpréter les sections
sismiques ainsi que l’établissement des différentes cartes.
Interprétation Sismique

1 PRESENTATION DES DONNEES UTILISEES


Dans une étude d’interprétation sismique, il est nécessaire de disposer des documents
suivants :
- Un plan de position.
- Les données des puits qui sont constituées des éléments suivants :
a/ Les fiches stratigraphiques.
b/ Les carottages sismiques.
c/ Les profils sismiques verticaux (VSP).
- Les sections sismiques.

1.1 Le plan de position


C’est un plan sur lequel figure :
- L’échelle utilisée
- Les profils sismiques et leur dénomination par année de réalisation.
- Les sites de forage existants et leur dénomination.
- Les coordonnées métriques (UTM) et géographiques de la région, (en degrés, minutes et
secondes). Le cas de Hessi Messoud ( Nord Sahhra 29)
1.2 Les données des puits
Elles sont représentées par les fiches stratigraphiques des différents puits, ainsi que les
carottages sismiques ou profils sismiques verticaux (VSP) correspondant à ces puits.

A/ L es fich
fi che
es strat
stratii gra
gr aphique
hiquess
La fiche stratigraphique est un document propre pour chaque puits, elle comporte une
description détaillée de sa lithologie, suivie des côtes de chaque formation traversée. Cela
nous permet de lire directement la profondeur des horizons qui nous intéressent.

B / Le
L e car
car otta
ottagge sism
sismii que
Il permet de convertir les profondeurs P lues sur la fiche stratigraphique, en temps T, grâce
à la courbe T=f(P), cela est considéré comme
comme l’outil principal offrant un accès aux sections
sismiques. Il comporte d’autres courbes telles que :
- La vitesse moyenne en fonction de la profondeur.
- La vitesse d’intervalle en fonction de la profondeur.
- La vitesse quadratique moyenne en fonction de la profondeur.

84
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Ouafi
Interprétation Sismique

C / L e pr ofi l sism
si smii que ver
ver ti ca
call « V SP »
C’est un outil de calage très performant,
performant , il correspond à une portion de profil sismique
obtenue à partir d’un enregistrement sismique vertical, à l’intérieur du puit et qui permet le
calage directement à partir de cette portion de sismique. Ce type de documents comporte
également un listing de données nécessaires pour le calage ainsi que pour la conversion des
temps en profondeur. Il s’agit de :
- Rapport des « Check Shots »
- Rapport du Sonic
- Rapport des vitesses
- Rapport des temps en fonction de la profondeur
- Rapport des profondeurs en fonction du temps.

1.3 Les sections sismiques


Pour le géophysicien interpréteur, la section sismique est le document de base permettant
d’effectuer la corrélation des horizons dans le but de réaliser des cartes en isovaleurs.
En d’autres
d’autres termes,
termes, c’est une coupe temps, qui est le reflet plus où moins fidèle de la
géologie du sous-sol,
sous-sol, d’où vient l’importance de la qualité des sections sismiques pour les
étapes à venir.
En général, la qualité des sections sismiques utilisées pour cette étude est de moyenne
qualité.

2 CHOIX DES HORIZONS


Le choix des horizons corrélés est défini à partir des objectifs pétroliers de la région et de la
qualité de la réponse sismique.
Par exemple, les horizons à cartographier choisis sont ;
Objectifs
Caractère
Continuité
3 CALAGE DES HORIZONS
Pour faire le calage des horizons, on utilise selon la disponibilité, le carottage d’un puits ou
le VSP, en suivant les étapes suivantes :
1.Déterminer les profondeurs relatives à chaque horizon à partir de la fiche stratigraphique,
ces profondeurs sont relevées généralement par rapport au niveau de la table de rotation,
d’altitude Zt.
2.Ramener
2.Ramener ces profondeurs au plan de référence du carottage sismique d’altitude Z DPC.

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Ouafi
Interprétation Sismique

3.Convertir ces profondeurs en temps simple (TS) à partir de la courbe du carottage T=f (P).
4.Ramener les temps simples bruts au plan de référence de la section sismique par laquelle
passe ce puits d’altitude ZDPS.
ZDPS. Cela en effectuant une correction statique CS à l’aide des
formules suivantes :
CS =( ZDPS - ZDPC)/ VC
TSC = TS + CS
Avec :
TSC : temps simple corrigé.
TS : temps simple brut.
VC : vitesse de comblement (vitesse du premier compact rencontré après la zone altérée).
CS : correction statique.
ZDPC : altitude du plan de référence du carottage sismique.
ZDPS : altitude du plan de référence de la section sismique.
5.Multiplier les temps simple corrigé par deux, vu que les temps sur la section sismique sont
des temps doubles (TD).
6.Reporter ces temps doubles sur la section sismique au niveau du puits pour chaque
horizon.
4 CORRELATION ET IDENTIFICATION DES FAILLES
Elle consiste à suivre le réflecteur correspondant à un horizon donné. Sur l’ensemble des
sections sismiques de la région d’étude, pour cela on prend en considération certains critères
qui sont :
- La continuité des réflecteurs.
- Le caractère de la réflexion.
La corrélation s’effectue sur les sections sismiques, en contrôlant maille par maille et
croisement par croisement. On reporte ensuite sur le plan de position les différentes failles
rencontrées en mentionnant leur nature, inverse ou normale ainsi que les points hauts et les
points bas. Ceci nous aidera à distinguer les zones
zones hautes des zones basses.
Dans tout le bassin d’Illizi, plus particulièrement dans le permis Alrar sud, le toit des grés
de l’Ordovicien est caractérisé par un fort contraste d’impédance acoustique, représenté par
un bon réflecteur sismique ceci facilite en général la corrélation, malgré quelques difficultés
rencontrées dans les zones fracturées, de part et d’autres des failles majeures.
Par contre, le toit du réservoir F6 a été plus ou moins difficile à suivre. Ceci est dû au
problème de la résolution sismique vertical qui diminue à cause de la diminution de

86
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Ouafi
Interprétation Sismique

l’épaisseur du F6. Les problèmes de changement de faciès et la complexité du modèle


structural, associés à ceux liés au traitement, peuvent générer aussi la disparition du
caractère et rendre la corrélation assez délicate, voire difficile.
Par ailleurs, le toit du dévonien F4 se caractérise par une faible amplitude voire même une
absence de réflexion par endroit ; Ceci par manque de variation verticale de lithologie ou
par présence d’une couche mince d’épaisseur inférieure à la limite de la détection sismique.
On identifie les failles par
 La chute et la dégradation du caractère sismique.
 La rupture brusque et momentanée de la continuité des réflexions.

Figure 69 : Identification de failles et calcul du rejet


Dans la figure ci-dessus le rejet est en (ms) 30 ms Temps double

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Ouafi
Interprétation Sismique

T est en temps simple donc Ts=15ms


Pour avoir ce même rejet en (m) on utilise la formule suivante :
P= V. T, Avec : P : profondeur en (m), V : vitesse moyenne (m/s), T : temps simple (s)
Vmoy a l’ordo = 2993m/s
Dans ce cas le rejet est de : P= 2993m/s. 0,015s = 45m
Le rejet décrit le mouvement relatif survenu entre le mur et le toit d’une faille. Dans le cas
de failles normales et inverses il est commun de s’intéresser à la composante verticale du
mouvement. Le rejet vertical se calcule d’après la mesure du rejet horizontal et la
connaissance du pendage des formations géologiques déplacées par la fail le

Rejet
de faille

Figure.70 : Faille normal Figure.71 : Faille inverse

figure.72 : Calcul des différents rejets


Pour calculer le rejet vertical (rv) :
rv= rejet horizontal (rh) × tan (pendage de la strate θ)
Pour calculer le rejet dans le sens du plan de faille (f) :
f= rejet vertical (rv)/ sin (pendage de la faille)
Pour calculer la compression ou l’étirement du terrain (e) :
e= rejet vertical (rv) / tan (pendage de la faille Ф)

88
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Ouafi
Interprétation Sismique

5 CHRONOMETRAGE
CHRONOMETRAGE
C’est une lecture des temps doubles au niveau de chaque horizon. Le chronométrage
manuel est réalisé à l’aide d’une règle graduée adéquate aux sections sismiques et cela afin
de réaliser une carte en isochrones.
6 ETABLISSEMENT DES CARTES
Le tracer des cartes en isovaleurs
isovaleurs est l’aboutissement des opérations de corrélation et de
chronométrage, après élimination des décalages aux croisements, ce dernier consiste à
joindre les points en isovaleurs (en temps, en vitesse ou en profondeur, respectivement
respecti vement pour
les cartes isochrones, isovitesses et isobathes).
Par la suite le tracé des cartes (contouring) se fait sur station de travail, en utilisant d’abord
le logiciel d’interprétation sismique«
sismique « PETREL» Ensuite, on est passé au logiciel de tracé
de cartes (SURFER )
A- Carte en isochrones :
Ces cartes sont la retranscription directe des sections sismiques sur un plan en deux
dimensions. Elles donnent la profondeur en temps double de chaque horizon par rapport au
plan de référence (DP) qui est dans notre cas à +500m.
Pour réaliser ces cartes on a effectué les étapes suivantes :
 importer le data chronométrés vers la station« IESX» sous un format spécifique
donnant le nom de la ligne sismique, le numéro du point vibrateur et la profondeur en temps
double lue sur la section sismique.
 recorréler les lignes sismiques en se basant sur l’interprétation manuelle qui a été
importée sur «IESX».
 reporter et redessiner le réseau de failles pour chaque horizon.
 corriger les misties (croisement ratés) par valeurs moyennées en utilisant la fonction
Misties de la station «IESX».
Après toutes ces étapes, on passe ensuite au logiciel de tracer « CPS 3 ». A l’aide de ce
logiciel on effectue les opérations suivantes :
 création d’un environnement de calcul (modeling) et choix du même environnement
pour la présentation (display),
 création d’une grille de calcul (Grid) pour chaque horizon. Le soft utilise la méthode
d’interpolation Convergent pour la création de cette grille,
 lissage des courbes en utilisant la fonction Smooth,

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Ouafi
Interprétation Sismique

 génération des courbes et application du dégradé de couleurs. Le pas choisi entre les
courbes est de 10 ms en temps double,
 application du réseau de failles adéquat sur la carte,
 sauvegarder les cartes obtenues.
B- Carte en isovitesses :
Ces cartes montrent la variation de la vitesse moyenne de chaque horizon dans la région
d’étude, obtenues en utilisant les données des puits.
1-à partir des fiches stratigraphiques, on prélève les profondeurs des horizons par rapport à
l’altitude de la table de rotation (Z t)
2-On ramène ces profondeurs au DP de la sismique selon la formule :
P/DP= P/Tr- ( ATr-ADP )

ATr : altitude de la table de rotation,


ADP : altitude du plan de référence de la sismique (A DP=+500m)
P/DP : la profondeur de l’horizon par rapport
r apport au DP.
P/Tr : la profondeur de l’horizon par rapport à la table de rotation.
3-on relève,
relève, sur les sections sismiques, à l’aplomb de chaque puits les profondeurs en temps
doubles correspondant à chaque horizon. Ces temps doubles sont donnés par rapport au DP.
4-on calcule les vitesses moyennes pour le toit des objectifs choisis, tout en veillant à faire
les conversions nécessaires, grâce a la formule suivante:
suivante:

Vm= (P/DP*2000)/Td

Vm : la vitesse moyenne exprimée en m/s


Td : le temps double exprimé en milliseconde (ms)
P/ DP : la profondeur par rapport au DP exprimée en m.
5- une fois ces vitesses calculées manuellement, il faut importer les valeurs aux puits sur
«CPS 3 » en introduisant les coordonnées géographiques de chaque puits, et la valeur de la
vitesse moyenne correspondante pour chaque horizon,
6- lancer la génération de courbes en isovitesses avec une équidistance de 10 m / s.
Les carte ainsi obtenues sont exprimées par rapport au DP de la sismique (A DP=+500m).
C-Carte
C- Carte en isobathes :
1er méthode
méthode :
Elles donnent l’image structurale en
e n profondeur au toit des objectifs choisis. Pour leur
réalisation on a multiplié les valeurs des temps simple par les vitesses moyennes
correspondant à chaque intersection d’une isochrone avec une isovitesses.
isovitesse s. Sur le logiciel

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Ouafi
Interprétation Sismique

«IESX», ceci se fait en utilisant la fonction « Gridding -Grid fonctions multiples ». Cette
fonction permet de multiplier la grille des isochrones par celle des isovitesses pour chaque
marqueur, pour obtenir une grille des isobathes.
Les cartes ainsi obtenues seront exprimées en mètres et référencées par rapport au
DP = + 500.
2eme méthode
méthode :
Cette méthode est basée sur l’établissement d’une loi de vitesse reliant les temps doubles
aux profondeurs en utilisant les données des puits, ceci afin de convertir les cartes en
isochrones directement en cartes en isobathes, sans passer par les cartes en isovitesses.
Les étapes entreprises pour la réalisation des cartes sont :
1-relever les profondeurs des marqueurs par rapport au DP, en chaque puits, sur les fiches
stratigraphiques,
2-relever leurs temps doubles correspondants, sur les emplacements des puits dans les
sections sismiques,
3-introduire ces données sur « Microsoft Excel » pour construire un nuage de points
donnant les profondeurs en fonction des temps doubles pour chaque horizon,
4-faire passer par ces points une droite de tendance.
5-ainsi
5-ainsi l’équation de cette droite sera la loi de vitesse qui servira pour la conversion des
temps doubles en profondeurs.
Les équations obtenues sont sous la forme suivante :
P= xTd - y
Td : temps en (ms)
P : profondeur en (m)
x, y : des constantes

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Interprétation Sismique

Collecte des données (puits et


sismique)

Analyse des donnés


Objectifs

Caractère Choix des horizons

Détermination des
Continuité profondeurs des horizons
à carter

Calage Conversion temps


Profondeur

Exploitation « PSV » et
« CS » pour la calibration
sur la ligne sismique

Suivi des horizons calés

Corrélation
Identification des failles

Relevé des temps doubles

Chronométrage Report des temps sur un


plan de position
Positionnement des
failles décelées

Correction des erreurs


Réalisation des aux croisements
cartes
Tracé des cartes en
isovaleurs :(temps-
vitesse, profondeur-
épaisseur
Fi ure 73 : Sé
Sé uence
ence d’ex
’ex loit
loita
ation
tion des données
données de la sism
sismii ue
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Ouafi
Chapitre VI

EVALUATION DU PROSPECT
(PROSPECTION STRATEGIQUE)

L’objectif de ce chapitre : à la fin de chapitre ; le géologue


doit être capable
capable à évaluer les potentialités de
de prospect, les
risques géologiques probables et de prendre la décision
pour l’exécution d’une opération pour forer le
l e premier puits
d’exploration avec des notions économiques
économiq ues de rentabilité
Evaluation du prospect

CHAPITRE VI : EVALUATION DU PROSPECT


(PROSPECTION STRATEGIQUE)

1.SUPERPOSITION DES DIFFERENTES CARTES


1.1.Carte en isobathes
Etablissement des cartes d’isobathe aux toits et aux murs des objectifs géologiques, pour le
voir comment la structure est déterminé les fermetures sismiques re présentent des dômes
favorables d’installer des pièges qui sont l’objectifs de recherche,

Figure 74.
74. Exemple d’une carte isobathe

1.2.Carte
1.2.Carte d’iso richesses
richesses

Etablissement des cartes d’iso richesse de la matière organique dans la roche mère et voir
les zones potentielles de générer les hydrocarbures

93
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

Figure 75.
75. Exemple d’une carte isorichesse
iso richesse

1.3.Carte de température

Etablissement des cartes de température maximale dans le bassin pour voir les zone ou
atteints les degré de maturation de la matière organique par la cartographie du substratum
on détermine les intrusions magmatiques qui sont responsables de la sources de la chaleurs
avec le gradient Géothermique

Figure 76.
76. Exemple d’une carte de température

94
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

1.4.Carte
1.4.Carte d’iso pâques de la roche mère

Cartographie de la roche mère et voir l’évolution de son l’épaisseur dans le bassin et la


quantité des hydrocarbures qui peut générer

Figure 77.
77. Exemple d’une carte iso pâque de la roche mère
1.5.Zone kitchen (la cuisine)

La superposition des cartes d’isobathes, d’isopaques et de la température maximale, on


ressortir les zones kitchens qui favorisent la génération des hydrocarbures et estimer la
quantité généré.

1.6.Carte de migration

A partir de la carte structurale régionale, et le régime tectonique du bassin , la classification


, on estime les chemins de migration des hydrocarbures de la roches mères vers les pièges,

Figure 78.
78. Exemple d’une carte de migration des hydrocarbures

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AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

1.7.Carte de prospect (fermeture sismique)


A la fin on superpose toutes les cartes pour avoir une carte de prospect qui probable un
système pétrolier se manifeste dedans.

Figure 79.
79. Exemple d’une carte de prospect

2. EVALUATION DES RISQUES GEOLOGIQUES


Malgré la présence de tous les composants du système pétrolier, il reste toujours les risques
quand doit prendre en considération avant de prendre la décision de forer le premier puits
d’exploration.
 La présence ou l’absence des du facies réservoir
rése rvoir et la porosité
 Etanchéité de la roche couverture
 Mécanisme des pièges
 Le degré de la maturation de roche mère, et son volume
 La migration effective, Timing, et rétention après accumulation
 Probabilités de trouver le gaz ou l’huile.

96
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

Figure 80.Evaluation des risques géologiques

3. PRENDRE LA DECISION DE FORER LE PREMIER PUITS D’EXPLORATION


3.1. Identification des objectifs (Target)
Suite à la combinaison des résultats de terrain, de laboratoire, et la corrélation avec les
champs voisins et la cartographie de sub surface, on va identifier l’objectif géologique sur
les sections sismiques et on identifie la profondeur du réservoir et sur la carte isobathe du
toit de réservoir on donne les coordonnées XY du premier puits d’exploration qui doit
trouver au sommet de la fermeture sismique,

Figure 81 : Section sismique prévisionnelle

97
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

3.2. Proposition du programme de forage


On propose un programme de forage fiable et optimale avec, combien de phase, on donne
une simulation programme prévisionnelle pour atteindre l’objectif géologique. Il faut avoir
les notions de l’économie évaluation du cout de forage, voir la rentabilité et la faisabilité.

Figure 82 : •Proposition du programme de forage

98
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

3.3. Supervision de l’opération du forage (récolte de toutes les données)


Voir les cours de Forage et mudllogging.

Figure 83 : Surveillance des paramètres de forage

4. INTERPRETATION DES RESULTATS DU PREMIER PUITS


D’EXPLORATION
4.1. Interprétation quick look

Sur chantier on fait l’interprétation quick look des résultats obtenues en temps réel, et les
résultats de diagraphies Wireline, le log si les résultats encourageantes on continue les
opérations plus poussés, si les résultats négatives on s’arrête de gaspiller de l’argent

Figure 84 : Interprétation quick look

99
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

4.2. Interprétation sur les plans


plans : géologie, structurale, géochimie, paléontologie
paléontologie
sédimentologie,
1. Les résultats obtenue pendent et lors de forage, infirmer ou confirmer les hypothèses
engagés en premier temps, sur le plan structurale, il faut une interprétation
structurale sur carottes, et l’imagerie pour voir le
l e régime tectonique et de
fracturation du réservoir, (la fracturation de la carotte, (reflètes la pression de
confinement)
2. Une étude sédimentologique pour voir le mode de dépôt du réservoir, pour avoir une
idée orientation des futurs puits de développement,
3. Les données géochimiques obtenues pendent le forage donnent une évaluation du
qualité de réservoir ( système de gaz ratio)
4. Etablissement une étude biostratigraphie du carotte pour ressortir le mode de dépôt,
5. Interprétation pétrographique, la diagenèse du réservoir, la fracturation estimation de
la porosité primaire et secondaire,
6. Voir l’épaisseur utile de réservoir une interprétation quick look des résultats Faire
une évaluation sur la typologie de fluide de réservoir, ( test de puits, DST) des essais
de puits, pour voir
voir la productivité
productivité de réservoir.
réservoir.
7. A la fin il faut établir un rapport bien détaillé de tous les paramètres de forage
master log, les diagraphies instantanées, Wireline, … avec la combinaison de travail
de laboratoire, analyse de carotte description, les résultats de puits, pour préparer un
plan de développement de réservoir, la délinéation du réservoir
réservoir
8. -La détermination qualitative et quantitative des constituants majeurs et mineurs
ainsi que les différents ciments ;
9. -La détermination de la granulométrie par estimation du grain le plus fréquent (-
L'appréciation de la morpho-scopie des grains ;
10. -Les types de contact entre les grains ;
11. -La caractérisation
caractéri sation du réseau poreux, L'identification des phénomènes diagénétiques

5. NOTIONS DUR L’ECO NOMIE PETROLIERE


2.1. Qu'est-ce que l'économie?
L'économie est une part importante de l'activité humaine; c'est la part des activités que les
hommes consacrent à la satisfaction de leurs besoins matériels. Le mot économie désigne
aussi la science qui analyse et explique cette activité, définit les lois et guide les hommes
appelés à prendre des décisions, c'est à dire à faire des choix. - soit à des biens réels:

100
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Evaluation du prospect

aliments pour les besoins d'alimentation, maisons et vélos pour les besoins de logement et
de déplacement, ainsi que les machines et les équipements qui permettent de satisfaire nos
besoins...
- soit à des services pour répondre à nos besoins en services: financiers (banques,
assurances..) services d'instruction et de formation (école, centre de formation...), service de
santé (dispensaire, médecin, hôpital...), services de transports, services de réparation et
d'entretien, services de loisirs, etc...
Le commerce est l'un des services les plus importants car il permet la rencontre des biens
produits et de la demande concernant ces biens.
Dans certains pays en développement, l'activité économique porte encore principalement
sur les biens matériels, pour la satisfaction des besoins élémentaires tels que l'autosuffisance
alimentaire par exemple. On parle alors d'économie à dominante agricole ou du premier
secteur; cependant le commerce joue un rôle de plus en plus important et dynamique.
Il faut aussi savoir que si l'économie se définit comme la part des activités des hommes
visant à la satisfaction de leurs besoins matériels, le champs de l'économie couvre en fait
toutes les activités humaines,
2.2. Qu'est-ce que l'économie de pétrolier ( domaine de géologie/ forage)
1. Evaluer un projet dans des entreprises productrices ou consommatrices d'énergie, et
dans les collectivités locales (fiabilité d’une opération de forage. (le cou et le prix de
revient en fonction des données, et le marché de pétrole mondial)
2. Manipuler les instruments financiers utilisés dans le secteur énergétique
3. Connaître la réglementation en matière énergétique et environnementale
4. Gérer un service énergie d'une collectivité locale
5. Réaliser un bilan énergétique et suivre la tarification énergétique
6. Négocier des contrats de fluides énergétiques
7.Gestion
7.Gestion de projets : étude de la rentabilité des projets énergétiques (amont, aval…),
Conclusion
La combinaison de toutes les résultats : de rapport fin forage, les résultats de test de puits,
l’interprétation des diagraphies, les résultats de laboratoire des échantillons, ……… on
établit un plan de développement de réservoir, le choix de l’implantation des futurs puits
afin de ne pas répéter les même problèmes rencontrés dans le premier puits, surtout les tops
géologiques, et afin d’assurer une meilleure reconnaissance de sous-sol, et un
développement optimale du champ.

101
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE

L’exploration des hydrocarbures c’est un domaine multidisciplinaire,


multidisciplinaire, dans ce présent
documents on a résumé les principaux étapes qui doit le géologue les savoir, des travaux à
grand échelle, petite échelle, toutes les scénarios possible, évaluation de prospect, des
risques géologies, existe et probables, prendre la décision finale pour donner les
Coordonnés XYZ du premier puits d’exploration,
Et l’interprétation des résultats du premier puits, qui sont la base pour faire un
programme et plan de développement du réservoir, qui suie ce module (Caractérisation et
développement du réservoirs, pétrolier,, à l’issu de ce module l’étudiant peut familiariser
entre les discipline de la géoscience géologie et géophysique,.
Avoir des notions
notio ns sur l’économie pour optimiser l’opération de forage, et l’interprétation
quick look des data récolté. Faire toutes les scénarios possible sur l’évènement
l’évènement affecté le
bassin, et rassembler les résultats des disciplines pour voir le système pétrolier comme se
fonctionne,
Aux débuts de l’exploration pétrolière, la prospection était très aléatoire. Sauf quand
le pétrole affleurait à la surface, les puits étaient généralement forés sur la base de vagues
présomptions, et les résultats étaient bien souvent décevants. Edwin Laurentine Drake
connu comme le "Colonel Drake" est le premier à forer un puits dans le but précis de
trouver du pétrole. Le 27 août 1859, il fait jaillir du pétrole à Titusville, en Pennsylvanie.
On se contentait alors de forer les pièges visibles en surface, mais on s’est très vite rendu
compte que cela ne suffisait plus... Or, beaucoup de structures sont masquées par des dépôts
de sédiments, et il est impossible de localiser à l'œil
l'œil nu les nombreux pièges situés sous la
mer...
De nos jours, pour trouver le pétrole brut sous la surface de la Terre, les géologues doivent
tout d'abord d'intéresser aux bassins sédimentaires dans lesquels le pétrole et le gaz ont pu
se former. Il y a de nombreux bassins sédimentaires à la surface de la terre : on en trouve
bien sûr en mer, mais
ma is également sur les
le s continents, dans des zones autrefois
autref ois recouvertes par
la mer.
Les géologues connaissent dors-et-déjà l'emplacement des bassins prolifiques,
zones riches en gaz/pétrole ainsi que les zones moins riches, voir stériles.
Ces bassins sédimentaires sont plus ou moins explorés : ceux connus depuis longtemps ont
déjà fait l’objet de nombreux forages et ont très peu de chances de recéler de nouveaux
gisements super-géants ou même de grande taille : on parle alors d' exploration mature.
C’est le cas par exemple de la mer du Nord, où les compagnies pétrolières cherchent à se
positionner sur des régions encore peu matures, espérant découvrir de gros volumes
d’hydrocarbures exploitables.
Il reste néanmoins du travail d’exploration
d ’exploration à faire même dans ces zones matures où
l'on recherche des gisements plus petits ou plus subtils (plus difficiles à voir ou imaginer).
On peut aussi forer à côté de gisements déjà découverts
Dès lors que les géologues ont repéré une zone exploitable, ils s'interrogent quant à
la configuration du sous-sol et des types de roches présentes : ils vont alors tenter de dresser
une carte géologique du sous-sol.

102
AMEUR ZAIMECHE Ouafi
Pour ce faire, ils étudient le relief et accordent une attention toute particulière aux indices de
pétrole et de bitume qui peuvent apporter des informations utiles sur la probabilité
d'accumulation de pétrole en profondeur. Ces observations s'accompagnent d'analyses
géochimiques des couches ayant pu jouer le rôle de roche mère, ainsi que de petits sondages
de reconnaissance.
Lorsque le relief est accidenté ou que la surface du sol est masquée par la végétation,
les géologues ont de plus en plus recours à la télédétection pour dresser les cartes
géologiques. Des clichés sont pris d'un avion ou d'un satellite pour pouvoir être analysés par
la suite. On travaille avec des longueurs d'onde différentes de celles de la lumière visible, ce
qui permet d'éliminer l'image de la végétation sur les prises de vue et de définir les grands
traits de l'architecture du bassin.
La carte géologique réalisée, les géologues ne peuvent pas visualiser les endroits contenant
du pétrole, mais peuvent repérer des roches pouvant potentiellement être des roches-mères.
Pour confirmer leurs hypothèses, il faut prélever et analyser
ana lyser la roche. Après avoir été
broyées, les roches prélevées sont brûlées pour doser le gaz carbonique émis, représentant le
carbone organique piégé dans l'échantillon. Pour être une roche-mère potentielle, il en faut
au minimum 1%.
Après avoir repéré un terrain favorable depuis la surface, il faut maintenant voir si la
structure du sous-sol l'est aussi. C'est alors au tour des géophysiciens de faire des études
pour imager le sous-sol.
Pour localiser les pièges potentiels, on fait tout d'abord appel à une sorte
"d’échographie du sous-sol"
sous -sol" : la sismique réflexion, permettant de donner une image du
sous-sol malheureusement floue donc pas fiable à 100%. D' autres études
géophysiques sont également menées avant forage afin d'essayer de confirmer la présence
d'hydrocarbures.
Enfin, il faut établir une synthèse des études de toutes ces données, en essayant de
ne rien oublier dans le raisonnement conduisant à affirmer qu'il y a de grandes chances de
trouver du pétrole ou du gaz à tel ou tel endroit.
La sismique réflexion,
réflexion, une véritable “méthode miracle”, s’est développée à partir
des années 1930, afin de localiser plus efficacement de nouveaux gisements de pétrole
prometteurs.
Les mesures de la gravimétrie ou de la variation du champ magnétique sont d'autres
techniques, complémentaires à la sismique, qui permettent de déterminer la géométrie du
sous-sol. La gravimétrie permet en particulier de modéliser les densités des couches. Nous
ne nous étendrons pas sur ces études dans ce TPE.
Vérification des hypothèses :A la fin des études sur une zone, géologues et
géophysiciens ont réalisé la carte géologique, ont établi l'imagerie 2D, 3D voir même 4D du
sous-sol, et ont défini un certain nombre de prospects. Pour chaque prospect, ils ont calculé
une fourchette de réserves potentielles (celles-ci ne peuvent pas être calculées
précisément) de pétrole et de gaz. Les réserves représentent la part de l’accumulation que
l'on va pouvoir extraire et ramener à la surface pour l’exploiter.
Actuellement, une campagne de prospection sur six est un succès : parmi six puits forés à
titre exploratoire, un seul est déclaré productif et peut servir à l'extraction de pétrole. Les
autres n'en contiennent pas ou trop peu pour être rentables aux vues du prix du baril.

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Un forage à titre exploratoire peut être réalisé : on creuse un puits pour vérifier s'il y a du
pétrole. Les installations mises en place sont temporaires et donc moins complètes que
pour un forage d'extraction, mais les mêmes méthodes sont utilisées.
utilisées.
Etant donné le coût très important de la réalisation d'un tel forage (au minimum 3 à 4
millions d’euros à terre et 20 à 60 millions d’euros en mer, voir plus de 100 millions d’euros
pour des forages très profonds ou dans des conditions difficiles), les
le s compagnies pétroliè res
pèsent bien le pour et le contre avant de prendre la décision de
de forer !
Après avoir mené différentes études géologiques et géophysiques, les experts ont
déterminé l'emplacement théorique d'un piège à pétrole, le prospect. Afin de confirmer les
théories, il faut à présent forer, c'est-à-dire percer en profondeur, afin de confirmer la
présence d'hydrocarbures
Avant d'implanter les installations de forage très coûteuses, il faut d'abord déterminer
l'endroit idéal où s'effectuera le forage. Pour ce faire, les installations sont implantées en
fonction de la topographie du terrain et des précieuses informations recueillies lors de
l'exploration. Dans le cas du forage vertical terrestre que nous étudierons, les installations se
situent directement au-dessus du gisement, à la verticale de l'épaisseur maximale de la
poche supposée contenir des hydrocarbures
La boue remontant à la surface est analysée par les géologues, à la recherche de
traces d'hydrocarbures. Lorsque les géologues pensent que le forage traverse un réservoir,
ils peuvent ordonner un carottage. Le train de tiges est alors remonté et l'outil de forage est
remplacé par un carottier. Le dispositif est redescendu et on fore à nouveau, mais cette fois
sans broyer la roche : le carottier découpe un cylindre de roche qui est conservé dans
l'outil. Dès que le carottier est plein, celui-ci est remonté à la surface. On en retire alors
une carotte de plusieurs mètres, qui n'est autre que l'échantillon cylindrique de roche
découpé.
Cette carotte est très utile : elle fournit des informations indispensables sur la
nature de la roche, l'inclinaison des couches, sa structure, sa perméabilité, porosité etc. Les
géologues peuvent alors déterminer si elle contient des hydrocarbures.
Les spécialistes procèdent également à d'autres tests : les diagraphies. Une sonde
électronique est descendue dans le puits et mesure précisément les paramètres physiques de
la roche traversée. Les mesures sont traitées par des ordinateurs, puis analysées par des
Ingénieurs spécialisés.
Lorsque le forage est un succès, il faut encore forer plusieurs puits pour bien
connaître le gisement. Si celui-ci s'avère prometteur, on peut alors envisager
une exploitation, correspondant à une production de pétrole.

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BIBLIOGRAPHIQUES
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