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INTRODUCTION A LA DYNAMIQUE
DES SOLS
Photos de couverture:
II
SOMMAIRE DU TOME I
Avant-Propos VIII
Introduction générale 1
III
4.3. Propagation des ondes à trois dimensions 110
IV
SOMMAIRE DU TOME II
Avant-Propos
V
PREFACE DU PROFESSEUR ALAIN PECKER
Alain PECKER
Professeur à l’ENPC, PDG de Géodynamique & Structures
VII
AVANT-PROPOS DU TOME I
_______________________________________________________
1 : Ecole Nationale des Ponts & Chaussées (France)
2 : Reconnaissance et Mécanique des Sols
3 : Laboratoire Central des Ponts & Chaussées (France)
4 : Centre National d’Etudes et de Recherches Intégrées au Bâtiment (Alger)
5 : Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique (Alger)
6 : Université des Sciences et Technologie Saâd Dahleb (Blida, Algérie)
X
Plusieurs personnes et organismes ont généreusement contribué au
support documentaire de ce livre, et ont ainsi permis le libre accès à une
documentation assez riche en dynamique des sols. Qu’ils en soient ici
profondément remerciés.
Enfin, l’auteur estime qu’un tel livre contribue modestement à la
compréhension des bases du comportement dynamique du sol, et souhaite
qu’il fournisse quelques éléments de réponse aux questions couramment
posées sur certains phénomènes dynamiques dans le sol, ainsi que sur le
calcul dynamique des ouvrages géotechniques.
Ali BOUAFIA
Université de Blida\Département de Génie Civil
B.P : 270 R.P. Blida 09000 Blida, Algérie.
E-mail : soildyn07@yahoo.fr
XI
PARAMETRES DE
COMPORTEMENT
DYNAMIQUE DU SOL
6.1. INTRODUCTION
11 22 33 2
m ( ) v (6.3)
3 3
203
peuvent caractériser le comportement général du sol, indépendamment du
chemin de la sollicitation.
En outre, la réponse du sol est non linéaire même à de faibles niveaux
de déformations, ce qui lui confère une rigidité variable en fonction de
ces déformations, et le modèle linéaire paraît ainsi inadapté pour décrire
un tel aspect.
Pour illustrer la non linéarité matérielle du sol à l’échelle du contact
intergranulaire, citons à ce titre la solution de contact de deux sphères
élastiques linéaires ayant un rayon R, un module d’Young E et un
coefficient de Poisson . Sous l’effet d’une charge verticale Q, comme le
schématise la figure 6.2, Hertz (1881) a montré que la zone de contact est
un cercle de rayon a tel que [3]:
3QR(1 2 )
a3 (6.4)
4E
a 2 3Q(1 2 )
d (6.5)
R 4 Ea
d a2
(6.6)
2R 2R 2
Q 4E 2
m (6.7)
a 2
3 (1 2 )
T Tu=Q.tgg (6.9)
3(2 )Qtg g
2/3
H 1 1 T (6.10)
8Ga Qtg g
Cette équation décrit aussi une relation non linéaire, schématisée par la
courbe de chargement de la figure 6.2. Le déplacement correspondant à la
limite d’équilibre en zone de contact, se manifeste lorsque la force T
atteint la force limite Tu, et est égal d’après l’équation précédente, à :
3(2 )Qtg g
H (6.11)
8Ga
207
6.2.2. Modèle de comportement viscoélastique
Tel que représenté au tableau 6.1, ce modèle tient compte aussi bien de
l’élasticité que de la viscosité. Un matériau est viscoélastique si, soumis à
un chargement constant, ses déformations dépendent du temps et si, après
déchargement total, ses déformations s’annulent complètement [6].
La viscosité, schématisée au tableau 6.1 par un piston jouant le rôle
d’amortisseur, implique une dépendance entre les contraintes et les
vitesses de déformation et fait intervenir le facteur temps dans l’étude de
la réponse à une sollicitation [1], [7].
Comme il sera montré par la suite, ce modèle décrit d’une part le
caractère dissipatif par viscosité et d’autre part le comportement non
linéaire du matériau. On parle de viscosité linéaire si le coefficient Cp du
piston est indépendant de la vitesse de déformations, et non linéaire dans
le cas contraire.
Le modèle de Kelvin-Voigt, basé sur la combinaison en parallèle d’un
ressort et d’un piston, permet d’expliquer l’élasticité non linéaire et la
recouvrance totale des déformations [7]. Un matériau manifeste une
recouvrance si après déchargement total, les déformations continuent à
diminuer jusqu’à une certaine valeur.
L’équilibre des forces dans le modèle se traduit par l’équation
différentielle suivante :
du
Q Ku C p (6.12)
dt
La solution en déplacements est comme suit :
K 1 t K
u (t ) u 0 exp (t t 0 ) exp (t t * ) Q(t * )dt * (6.13)
C C C
p p t0 p
208
On remarque que pour un temps t négligeable devant tr, et en supposant
un déplacement initial nul, le déplacement est réduit au terme Qt/C. Ce
résultat se retrouve de l’équation (6.12) en imposant K=0.
En outre, pour un temps très grand devant tr, le déplacement est à Q/K,
c'est-à-dire à celui du ressort en absence du piston (Cp=0).
Ainsi, au début du chargement le comportement du modèle est plutôt
visqueux et pour un temps infini, il devient purement élastique linéaire
[8]. La grandeur tr est appelée temps de réponse du matériau.
Notons que ce modèle ne permet pas de décrire la relaxation, c'est-à-
dire la diminution progressive de la charge pour une déformation initiale
maintenue constante.
Identiquement au modèle élastique, le modèle viscoélastique obéit au
principe de superposition des effets, c'est-à-dire que l’effet d’une série de
sollicitations est égal à la somme des effets provoqués par chacune des
sollicitations prise isolément.
En outre, on montre qu’on peut passer des équations du modèle
viscoélastique, par le biais de la transformation de Laplace, à d’autres
plus simples et analogues en forme à celles du modèle élastique linéaire
[6].
___________________________________________________________
Application 6.1. Considérer le modèle viscoélastique linéaire de
Maxwell, formé de l’association en série d’un ressort et d’un piston, et
soumis à un chargement statique sous forme d’une force Q0 .
1) Retrouver la formulation de la loi de comportement de ce modèle, telle
que mentionnée au tableau 6.1,
2) Intégrer cette loi et en déduire le déplacement u(t) en considérant un
déplacement initial u0 nul,
3) Ce modèle décrit-il la relaxation ?pourquoi ?
4) Même question pour le phénomène de fluage, c'est-à-dire l’augmen-
tation des déformations sous une charge constante dans le temps,
5) La recouvrance peut-elle être prédite par ce modèle ? Pourquoi ?
___________________________________________________________
Kelvin-Voigt :
du
Q Ku C p
dt
Viscoélasticité Maxwell : K, Cp
dQ du K
K Q
dt dt C p
Q=Ku si Q <Ql
u= si Q=Ql
Elastoplasticité K, Ql
u=0 si Q< Ql
u=f(Q, Ql, K) si Q=Ql
u=0 si Q< Ql
u=f(Q,Ql, Cp) si Q=Ql
Viscoplasticité K, Ql, Cp
du si Q< Q
Q Cp l
dt
u=f(Q,Ql,K) si Q=Ql
___________________________________________________________
Application 6.2. Un modèle viscoplastique linéaire formé de
l’association en parallèle d’un piston et d’un patin, comme le schématise
le tableau 6.1, est soumis à une force statique Q0 .
Retrouver la formulation de la loi de comportement de ce modèle, et
intégrer cette loi pour en déduire le déplacement u(t) en considérant un
déplacement initial u0 nul.
___________________________________________________________
211
Figure 6.5. Loi de comportement d’une infinité de modèles en parallèle
1
1 3 (6.15)
a b 1
1
a b 1 (6.16)
1 3
Tels que schématisés à la figure 6.6, a et b représentent respectivement
212
les inverses du module tangent initial Ei et du déviateur ultime (1-3)u :
1 1
a (6.17)
Ei ( 1 3 )
1 0 1
1 1
b (6.18)
1 3 u lim( 1 3 )
sin cos
( 1 3 ) f 2 3 2C (6.20)
1 sin 1 sin
n
Ei ref 3 (6.21)
ref
214
0.012
Argile brune de Mouzaia
Prof. 7.5-8.0 m Classe At
0.010 Essai triaxial CU+u
0.008 b
0.006
0.004
=75 kPa
3=150 kPa
0.002
a 3=300 kPa
0.000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5
1 %
Un autre exemple courant des lois non linéaires est celui de Romberg-
Osgood (1943) faisant intervenir 4 paramètres, et décrit sous la forme
généralisée suivante [13]:
K max u QR
Q R 1
K max u (6.22)
Q QrR 1
1
Qr
E
(6.25)
(1 2 )(1 )
E
G (6.26)
2(1 )
1 ui u j
ij ( ) (6.28)
2 x j xi
u i
ii (6.29)
xi
xz h . .z (6.30)
z (1 v ). .z (6.31)
σx =KE.z= KE.(1+δv).γ.z (6.32)
217
Figure 6.8. Schéma de réponse en déformations angulaires sous une
sollicitation sismique
219
que la figure 6.10 qui montre d’ailleurs qu’il diminue pratiquement
linéairement avec l’indice des vides selon la relation suivante :
220
75
70 max
K2 =96.1-71.4e R=98.8%
65
max
60
Coefficient K2
Ajustement linéaire
55
50
Seed & Idriss (1970)
45
40
35
30
0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0
Gmax
IG (6.35)
t
Log 2
t1
I G N G Gmax
1000
(6.36)
N G 0.027 I p (6.37)
t
Gmax 0.027 I p Gmax
1000
Log 2 (6.38)
t1
Gmax=KsCu (6.40)
224
Le facteur Ks varie entre 1500 à 3000 pour les argiles, et entre 150 à
160 pour les argiles organiques [17], [20].
En absence d’essais dynamiques appropriés, il est possible d’utiliser
les corrélations avec les essais in-situ courants pour estimer le module
Gmax. Les tableaux 6.4 et 6.5 présentent quelques unes de ces corrélations
dans les sols sableux et sols fins.
Le module de cisaillement normalisé G/Gmax augmente avec la
contrainte effective moyenne mais plus faiblement que dans les sables. Il
augmente également avec l’indice des vides, l’âge géologique, la
cimentation et l’indice de plasticité. Enfin, il diminue avec la
déformation angulaire, et varie peu avec OCR [16].
La figure 6.11 due à Dobry et Vucetic (1991) peut d’ailleurs être
utilisée pour étudier le module de cisaillement normalisé en fonction des
déformations angulaires.
Tableau 6.5. Corrélation de Gmax avec qc dans les sols fins [16], [18]
Essai Corrélation Référence Remarques
CPT Gmax=406(qc)0.695 /e1.13 Mayne & Rix (1993) Unités en kPa
227
Figure 6.15. Effet de la dégradation cyclique sur le module de cisaillement
normalisé [16]
it d s
0e Cp G s (6.41)
dt
En considérant des conditions initiales nulles, les déformations par
distorsion sont données par :
0
s (t ) e i (t ) 0s e i (t ) (6.42)
G (C p )
2 2
228
C p
tg 1 (6.44)
G
d s
Cp G s G * s (6.45)
dt
C p
G* G(1 i ) G(1 i ) (6.46)
G
2
d s d s d s d s
T T T
W (G )d (G
s
)( dt ) G dt (6.47)
0
dt 0
dt dt 0
dt
W C p 0s 2
(6.48)
C p
cons tan te 2 H (6.49)
G
0 1
0s (6.50)
G 1 4 2
H
2 H 02
W C p 0s 2
(6.52)
1 4 H2 G
231
On obtient ainsi une formulation indépendante de la fréquence
d’excitation. Comme le recommande Hardin (1965), l’équation 6.49 peut
être satisfaite en considérant dans le modèle de Kelvin-Voigt un piston à
coefficient Cp dépendant de la pulsation [22].
L’énergie W de déformation élastique maximum est celle stockée dans
le ressort de ce modèle. Elle représente sur la figure 6.9 l’aire de la
surface hachurée, telle que :
W
1
2
G 0s
2
(6.53)
W C p 0
s
2
2C p
(6.54)
W 1
2
G 0s 2
G
1 W C p
(6.55)
2 W G
2 tg s (6.56)
2
1 1 exp( 0.0145I p )
1.3 2
G G
0.586 1.547 1 (6.57)
3 2 Gmax Gmax
1 W
(6.58)
4 W
233
Figure 6.17. Variation du coefficient avec les déformations de distorsion [18]
g ( s ) Gmax s f ( s ) (6.62)
237
La fonction f(s) est une mesure de l’écart de la réponse du modèle par
rapport à celle du modèle élastique linéaire.
En cas de déchargement, on montre que la courbe cb est décrite par :
cs s
c Gmax ( s cs ) 2 f ( ) (6.63)
2
s cs
c 2 g
(6.64)
2
Il est à noter que ces deux règles sont limitées à la description d’un
chargement cyclique régulier. Elles ont été d’ailleurs généralisées par
Pyke (1979) et Vucetic (1990) au cas du chargement cyclique
quelconque, en ajoutant deux autres règles complémentaires [14:
3) Si la courbe de déchargement ou de rechargement dépassent la
déformation maximum précédente, elle se confondra avec la courbe g()
du premier de chargement jusqu’au prochain changement du sens de
chargement.
4) Si la courbe de déchargement ou de rechargement coupe une courbe
de chargement ou de déchargement d’un cycle précédent, elle se
confondra avec celle du cycle précédent.
La figure 6.20 illustre un exemple d’application de ces règles pour la
construction de la courbe de chargement en cas d’un chargement
irrégulier. La courbe g de premier chargement est notée par DCABEF.
238
Figure 6.20. Exemple de courbe de chargement cyclique irrégulier [16]
___________________________________________________________
Application 6.3. Un modèle élastoplastique parfait formé de
l’association en série d’un patin et d’un ressort, comme le schématise le
tableau 6.1, est soumis à une force alternée entre Ql et - Ql schématisée
par la figure 6.21. On supposé que sous la force Ql ou-Ql, le déplacement
varie de Ql/K, appelé déplacement de référence.
En appliquant les règles de Masing, on demande de :
1) Construire la courbe de chargement au cours d’un cycle
2) Calculer la pente sécante de la boucle
3) Calculer le coefficient d’amortissement.
Quelles sont tes Conclusions ?
s cs
s
c
c Gmax 1 J
s
(6.65)
n
c c
s cs 1 H
G n (6.66)
max
s Gmax (1 J ( s )) (6.67)
soit :
G
J ( s ) 1 (6.68)
Gmax
Gmax
H ( ) 1 (6.69)
G
240
Les fonctionnelles J et H dépendent directement du module de
cisaillement normalisé qui peut être déterminé expérimentalement à partir
des essais dynamiques, ou à défaut à partir des formules et courbes
empiriques vues précédemment, en fonction des paramètres
géotechniques du sol.
En considérant le modèle hyperbolique de Kondner-Zelasko, déjà vu
lors de l’étude du comportement statique, la courbe du premier
chargement s’écrit :
s s Gmax
(6.70)
1 s s
1 s
Gmax u r
u
rs (6.71)
Gmax
G 1
(6.72)
Gmax s
1 s
r
La combinaison des équations 6.68 et 6.72 permet de déduire la
fonctionnelle J pour le modèle hyperbolique comme suit :
s
rs
J ( s ) (6.73)
s
u
1 s
r
s cs
c r
s
(6.74)
u u s cs
1
2 rs
s cs
c r
s
(6.75)
u u s cs
1
2 rs
R 1
H ( ) (6.76)
u
c R
c (
s s
)Gmax (6.77)
c
2 r R1
242
La courbe de rechargement à partir du point (-cs, -c) devient [25]:
c R
c ( s s
)Gmax (6.78)
c
2 r R1
La figure 6.22 illustre une boucle de chargement cyclique alterné d’un
échantillon caractérisé par Gmax=50 MPa et une contrainte de référence
r=50 kPa, décrit par le modèle de Romberg-Osgood avec =1.8 et R=3.
L’amplitude de déformation par distorsion cs est de 0.2%, à qui
correspond une contrainte de cisaillement c de 42.95 kPa. La construct-
ion des courbes de premier chargement, de déchargement et de
rechargement s’est basée respectivement sur les équations (6.22), (6.77)
et (6.78). Cette boucle hystérétique est caractérisée par un module sécant
G correspondant à la pente de la droite liant les deux extrémités de la
boucle, soit de 21.47 MPa. Le module de cisaillement normalisé G/Gmax
est ainsi égal à 0.43.
Modèle de Romberg-Osgood
50 =1.8 R=3 r=50 kPa Gmax=50 MPa
Contrainte de cisaillement (kPa)
s
c=2.10
-3
c=42.95 kPa
c
40
30
20
10
0 o d
-10
-20
-30
-40
b
-50
-25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25
s -4)
Distorsion (x10
Figure 6.22.Exemple de courbe cyclique décrite par le modèle de Romberg-
Osgood
243
A partir de l’aire de la boucle et du triangle ocd, le coefficient
d’amortissement , déterminé à partir de l’équation (6.58), est de 27.3%.
Ces deux caractéristiques correspondent à une amplitude de
déformations de 0.2%, c'est-à-dire au domaine de grandes déformations
caractérisé par une dégradation de la rigidité et une amplification de
l’amortissement hystérétique.
A titre de comparaison entre les deux modèles vus ci-dessus, il est à
noter que le modèle hyperbolique fait dégager la notion de résistance en
grandes déformations, à travers l’asymptote horizontale à la courbe du
premier chargement, alors que le modèle de Romberg-Osgood ne le fait
pas. En outre, ce dernier permet d’obtenir des valeurs raisonnables du
coefficient d’amortissement alors que le premier en donne des valeurs
largement surestimées [14].
Le modèles de comportement non linéaire vus dans ce paragraphe
correspondent à une sollicitation unidimensionnelle qu’on rencontre
couramment en pratique géotechnique. Cependant, une modélisation des
sollicitations tridimensionnelles complexes nécessite le recours à des
modèles de comportement élastoplastiques sophistiqués, permettant une
prise en compte entre autres du changement de la courbe du premier
chargement suite à l’écrouissage ou l’amollissement, de la génération de
le pression interstitielle et donc la modification des contraintes effectives
au cours des cycles, des conditions générales de contraintes initiales et de
drainage, ainsi que du chemin de sollicitation [26].
Il existe une diversité de ces modèles de comportement bien décrits
dans la littérature géotechnique, et leur exposé sort du cadre de ce livre.
On pourra revenir aux références [14], [16] et [20] pour une lecture plus
détaillée.
La complexité de modélisation par de telles lois de comportement
nécessite leur implémentation dans des codes de calcul numérique tels
que ceux basés sur la méthode des éléments finis.
(b)
(c)
Figure 6.23. Schéma de l’appareil de torsion de la colonne résonante
246
Figure 6.25. Schéma de torsion cyclique de la colonne
1 2 u
u 2 (6.79)
Vs t 2
u(z,t)=R.(z,t) (6.80)
2 1 2
(6.81)
z 2 Vs2 t 2
(z,t)=f(t)g(z) (6.82)
z
( z, t ) B sin D sin(t ) 0 ( z ) sin(t ) (6.85)
Vs
2
GI p zL J 0 zL (6.86)
z t 2
L L Jp
tg (6.88)
Vs Vs J0
Gmax=Vs2 (6.89)
s=2 (6.90)
v ' (t ) 2 h ' (t )
p ' (t ) (6.92)
3
q(t )
sin 2 (6.93)
2
253
généralement plus rapides et enfin plus simples à réaliser que ceux au
laboratoire. De tels considérations expliquent l’essor considérable que
connaissent actuellement les essais dynamiques in-situ. Le principe
consiste généralement à créer une perturbation en un point donné du sol,
ce qui génère des ondes volumiques se propageant depuis la source
jusqu’à un point donné auquel le temps d’arrivée de l’onde est mesuré. La
distance entre la source et le point de mesure ou géophone est connue, ce
qui permet de déterminer la célérité d’onde.
Il est important de noter que la quantité d’énergie mise en jeu dans de
tels essais est faible, ce qui fait subir au sol de très faibles déformations,
généralement en deçà de 10-6. Il est ainsi justifié de considérer un modèle
de comportement élastique linéaire et les caractéristiques dynamiques
peuvent ainsi se déterminer comme suit :
V p2 2Vs2
E 2 Vs2 (1 ) (6.96)
2(V p2 Vs2 )
4
K v V p2 Vs2 (6.97)
3
257
l’analyse générale de la réponse sismique du site, une analyse du risque
de liquéfaction des couches de sable. Les paramètres dynamiques requis
dans de telles analyses ont été fournis par l’essai down-hole. Sur la figure
6.36, on remarque une chute du module de cisaillement à 320 MPa dans
la couche de sable lâche, de 9 à 12 m de profondeur. Le coefficient de
Poisson varie entre 0.25 et 0.30.
L’essai up-hole , comme le schématise la figure 6.37, consiste à créer
un impact en profondeur d’un forage et de mesurer les ondes reçus en
surface.
Essai d’impact en
surface
261