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UNIVERSITÉ HASSAN II

FACULTÉ DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES

BEN M’SICK – CASABLANCA

DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

THÈSE DE DOCTORAT D’ÉTAT

PRÉSENTÉE PAR :

Mohammed Saïd KARROUK

Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss

2003 NOAA11:19-03-1993
UNIVERSITÉ HASSAN II
FACULTÉ DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES

BEN M’SICK - CASABLANCA

DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

THÈSE DE DOCTORAT D’ÉTAT

PRÉSENTÉE PAR :

Mohammed Saïd KARROUK

2003

Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss


UNIVERSITÉ HASSAN II
FACULTÉ DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES

BEN M’SICK - CASABLANCA

DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

THÈSE DE DOCTORAT D’ÉTAT

PRÉSENTÉE PAR :

Mohammed Saïd KARROUK

Membres de jury :

• A. Laouina : Professeur à l’Université Mohammed V, Rabat Président


• J.P. Vigneau : Professeur à l’Université de Paris X, Nanterre Rapporteur
• G. Brasseur : Professeur à Max Planck Institut für Meteorologie, Hamburg Membre
• M. Chagdali : Professeur à l’Université Hassan II, Casablanca Membre
• A. Iraqi : Professeur à l’Université Hassan II, Casablanca Membre
• A. Saloui : Professeur à l’Université Hassan II, Mohammedia Membre

2003
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

TABLE DES MATIÈRES

TABLE DES MATIÈRES


Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

AVANTS PROPOS
Dédicace 12
Remerciements 13
Ce travail…. 16

INTRODUCTION GÉNÉRALE :
PROBLÉMATIQUES, CONCEPTS ET DÉFINITION DE L’ESPACE
CLIMATIQUE ET DE LA DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

I. Problématique de la recherche climatologique au Maroc 20


i.i. Les problèmes scientifiques 20
i.i.i. La position géoclimatique du Maroc et facteurs aérologiques macro 20
régionaux
i.i.ii. La position géographique et facteurs méso régionaux 21
i.i.iii. Géographie marocaine et facteurs régionaux 22
i.ii. Evolution de la climatologie au Maroc 24
i.ii.i. Evolution des relations homme-environnement climatique et 24
développement de la climatologie appliquée au Maroc
i.ii.ii. Recherche climatologique au Maroc 25
II. Climatologie dynamique : concepts, évolution et définition de l’espace climatique 27
Marocain
Chronologie des publications sur le climat du Maroc 32
Historique des sécheresses au Maroc 39
Sources du tableau chronologique des sécheresses au Maroc 45
Historique des barrages au Maroc 47

PREMIÈRE PARTIE :
CLIMATOLOGIE ÉNERGÉTIQUE

CHAPITRE I : VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE L’ESPACE 51


CLIMATIQUE MAROCAIN
Introduction 52
1.1. Le bilan énergétique global du système climatique 52
1.1.1. Un système équilibré 52
1.1.2. La constante solaire 53
1.1.3. L’albédo planétaire 53
1.1.4. Variation annuelle du bilan global 54
1.2. Les moyennes zonales et régionales 55
1.2.1. Les moyennes zonales 55
1.2.2. Les moyennes régionales 55
1.2.3. Bilans énergétiques à la surface, bilans atmosphériques 57
1.2.4. Les nuages et le bilan radiatif 58
1.3. La situation énergétique globale de l’espace climatique marocain 59
1.3.1. Le rayonnement ondes courtes 59
1.3.2. Le rayonnement ondes longues 60
1.3.3. L'albédo 61
1.3.4. Le rayonnement net 62
Conclusion 63

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Références du chapitre I 64
CHAPITRE II : RÉGIONALISATION RADIATIVE DE L’ESPACE CLIMATIQUE 67
MAROCAIN
Introduction 68
2.1. Variabilité du bilan radiatif moyen au Maroc 69
2.1.1. Le rayonnement ondes courtes 69
2.1.2. Le rayonnement ondes longues 69
2.1.3. Le rayonnement net 69
2.2. Modélisation du bilan radiatif de l’espace climatique marocain 70
2.2.1. Le rayonnement solaire 70
2.2.2. Le rayonnement effectif 72
2.2.3. Les bilans radiatifs nets 73
2.3. Définition et identification des régions radiatives au Maroc 74
2.3.1. Echantillonnage et discussion des régions radiatives 74
2.3.2. Provinces et régions radiatives 75
2.3.2.1. La province méditerranéenne 76
2.3.2.1.1. La région du Nord-Ouest Atlantique (Habt) 76
2.3.2.1.2. La région rifaine (Rif) 76
2.3.2.2. La province du Centre Nord 76
2.3.2.2.1. La région cisatlasique Nord (Chaouia) 76
2.3.2.2.2. La région transatlasique Nord (Moulouya) 76
2.3.2.3. La province du Centre Sud 76
2.3.2.3.1. La région cisatlasique Sud (Haouz) 77
2.3.2.3.2. La région transatlasique Sud (Tafilalet) 77
2.3.2.4. La province du Sahara Nord (Gaëda) 77
2.3.2.5. La province du Sahara Sud (Guerguer) 77
Conclusion 77
CHAPITRE III : VARIABILITE INTERANNUELLE DES BILANS RADIATIFS AU 78
MAROC
Introduction 79
3.1. Variation spatiale des bilans énergétiques ondes courtes moyens annuels au 79
Maroc
3.1.1. Le rayonnement global moyen annuel 79
3.1.2. Le rayonnement direct moyen annuel 79
3.1.3. Le rayonnement direct absorbé par le sol moyen annuel 80
3.1.4. Le rayonnement moyen annuel réfléchi par les nuages 80
3.1.5. Le rayonnement moyen annuel réfléchi par le sol 81
3.1.6. Le rayonnement réfléchi global moyen annuel 81
3.2. Variation spatiale de l’albédo moyen annuel au Maroc 82
3.2.1. L’albédo moyen annuel du sol 82
3.2.2. L’albédo moyen annuel des nuages 83
3.2.3. L’albédo global moyen annuel 83
3.3. Variation spatiale des bilans énergétiques ondes longues moyens annuels au 83
Maroc
3.3.1. Le rayonnement moyen annuel émis par le sol 83
3.3.2. Le rayonnement terrestre moyen annuel 84
3.3.3. Le rayonnement terrestre moyen annuel absorbé par l’atmosphère 84
3.3.4. Le rayonnement atmosphérique moyen annuel 85
3.3.5. Le rayonnement moyen annuel émis par les nuages 85
3.3.6. Le rayonnement émis global moyen annuel 85

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3.4. Variation spatiale du rayonnement net moyen annuel au Maroc 86


3.4.1. Le rayonnement terrestre net moyen annuel 86
3.4.2. Le rayonnement atmosphérique net moyen annuel 86
3.4.3. Le rayonnement net global moyen annuel 87
3.5. Variabilité spatio-temporelle interannuelle des bilans énergétiques moyens au 87
Maroc
3.5.1. Le bilan radiatif moyen annuel 1985 88
3.5.1.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes 88
3.5.1.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues 89
3.5.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues 1986 90
3.5.2.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes 91
3.5.2.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues 92
3.5.3. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes 1987 93
3.5.3.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes 94
3.5.3.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues 95
3.5.4. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes 1988 96
3.5.4.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes 97
3.5.4.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues 98
3.5.5. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues 1989 99
3.5.5.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes 100
3.5.5.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues 101
Conclusion 102
CHAPITRE IV : VARIABILITE INTERSAISONNIÈRE DES BILANS RADIATIFS AU 107
MAROC
Introduction : 108
4.1. Variation spatiale des bilans énergétiques ondes courtes moyens saisonniers au 108
Maroc
4.1.1. Le rayonnement global moyen saisonnier 108
4.1.1.1. En hiver 109
4.1.1.2. En été 109
4.1.1.3. En saisons intermédiaires 109
4.1.2. Le rayonnement direct moyen saisonnier 110
4.1.2.1. En hiver 110
4.1.2.2. En été 110
4.1.2.3. En saisons intermédiaires 110
4.1.3. Le rayonnement direct absorbé par le sol moyen saisonnier 111
4.1.3.1. En hiver 111
4.1.3.2. En été 111
4.1.3.3. En saisons intermédiaires 112
4.1.4. Le rayonnement moyen saisonnier réfléchi par les nuages 112
4.1.4.1. En hiver 112
4.1.4.2. En été 112
4.1.4.3. En saisons intermédiaires 113
4.1.5. Le rayonnement moyen saisonnier réfléchi par le sol 113
4.1.5.1. En hiver 113
4.1.5.2. En été 114
4.1.5.3. En saisons intermédiaires 114
4.1.6. Le rayonnement réfléchi global moyen saisonnier 115
4.1.6.1. En hiver 115
4.1.6.2. En été 115

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4.1.6.3. En saisons intermédiaires 115


4.2. Variation spatiale de l’albédo moyen saisonnier au Maroc 116
4.2.1. L’albédo moyen saisonnier du sol 116
4.2.1.1. En hiver 116
4.2.1.2. En été 116
4.2.1.3. En saisons intermédiaires 117
4.2.2. L’albédo moyen saisonnier des nuages 117
4.2.2.1. En hiver 117
4.2.2.2. En été 118
4.2.2.3. En saisons intermédiaires 118
4.2.3. L’albédo global moyen saisonnier 119
4.2.3.1. En hiver 119
4.2.3.2. En été 119
4.2.3.3. En saisons intermédiaires 120
4.3. Variation spatiale des bilans énergétiques ondes longues moyens saisonniers au 121
Maroc
4.3.1. Le rayonnement moyen saisonnier émis par le sol 121
4.3.1.1. En hiver 121
4.3.1.2. En été 121
4.3.1.3. En saisons intermédiaires 122
4.3.2. Le rayonnement terrestre moyen saisonnier 122
4.3.2.1. En hiver 122
4.3.2.2. En été 122
4.3.2.3. En saisons intermédiaires 123
4.3.3. Le rayonnement terrestre moyen saisonnier absorbé par l’atmosphère 123
4.3.3.1. En hiver 123
4.3.3.2. En été 124
4.3.3.3. En saisons intermédiaires 124
4.3.4. Le rayonnement atmosphérique moyen saisonnier 125
4.3.4.1. En hiver 125
4.3.4.2. En été 125
4.3.4.3. En saisons intermédiaires 125
4.3.5. Le rayonnement moyen saisonnier émis par les nuages 126
4.3.5.1. En hiver 126
4.3.5.2. En été 126
4.3.5.3. En saisons intermédiaires 126
4.3.6. Le rayonnement émis global moyen saisonnier 127
4.3.6.1. En hiver 127
4.3.6.2. En été 127
4.3.6.3. En saisons intermédiaires 127
4.4. Variation spatiale du rayonnement net moyen saisonnier au Maroc 128
4.4.1. Le rayonnement terrestre net moyen saisonnier 128
4.4.1.1. En hiver 128
4.4.1.2. En été 128
4.4.1.3. En saisons intermédiaires 129
4.4.2. Le rayonnement atmosphérique net moyen saisonnier 129
4.4.2.1. En hiver 129
4.4.2.2. En été 129
4.4.2.3. En saisons intermédiaires 130
4.4.3. Le rayonnement net global moyen saisonnier 130

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4.4.3.1. En hiver 130


4.4.3.2. En été 130
4.4.3.3. En saisons intermédiaires 131
4.5. Variabilité spatio-temporelle intersaisonnière des bilans énergétiques moyens 132
nets au Maroc
4.5.1. Variabilité spatio-temporelle du bilan radiatif en hiver 133
4.5.2. Variabilité spatio-temporelle du bilan radiatif en été 134
4.5.3. Variabilité spatio-temporelle du bilan radiatif au printemps 135
4.5.4. Variabilité spatio-temporelle du bilan radiatif en automne 136
Conclusion 137
ANNEXE I : LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE ET LES BILANS 139
ÉNERGÉTIQUES
1. Les processus radiatifs du système terre-atmosphère 140
2. Le bilan radiatif du système terre-atmosphère 140
3. Variation annuelle du bilan global du système terre-atmosphère 140
4. Bilan radiatif moyen zonal 140
5. Bilan radiatif moyen régional 141
6. Flux d’énergie dans le volume atmosphérique 141
7. Sensibilité du bilan radiatif à l’égard des nuages 141
8. La constante solaire 141
9. La radiation solaire extra-terrestre 141
10. Le rayonnement global 142
12. Le rayonnement diffus 142
13. Rayonnement diffus absorbé par l’atmosphère 142
14. Le rayonnement direct 142
15. Le rayonnement solaire réfléchi 142
16. l’albédo global du système terre-atmosphère 142
17. l’albédo atmosphérique 143
18. Rayonnement réfléchi du sol 143
19. Le rayonnement réfléchi par les nuages 143
20. Le rayonnement global absorbé par le système terre-atmosphère 143
21. Le rayonnement solaire direct absorbé par le sol 143
22. L’albédo propre du sol 143
23. Le rayonnement effectif 143
24. Le rayonnement émis par le sol 143
25. Le contre rayonnement atmosphérique 143
26. Le rayonnement terrestre 143
27. Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère 143
28. Le rayonnement atmosphérique 144
29. Le rayonnement atmosphérique absorbé par le sol 144
30. Le rayonnement net au sommet de l’atmosphère 144
31. Le rayonnement net terrestre 144
32. Le rayonnement net atmosphérique 145
33. Le taux de Bowen 145
34. La loi de Wien 145
35. Unités énergétiques 145
CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE 146
RÉFÉRENCES DE LA PREMIÈRE PARTIE 151

TABLE DES MATIÈRES 8


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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

DEUXIÈME PARTIE :
CLIMATOLOGIE AÉROLOGIQUE

CHAPITRE V : LES STRUCTURES ÉNERGÉTIQUES QUASI PERMANENTES DE LA 156


CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE GLOBALE : GENÈSE DE L’ESPACE
CLIMATIQUE MAROCAIN
Introduction 157
5.1. Les sources d'énergie 157
5.2. La circulation générale aux basses latitudes 158
5.3. La circulation générale aux latitudes moyennes 160
5.4. Bilans énergétiques et téléconnexions de la circulation atmosphérique au Maroc 161
Conclusion 162
CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS ET PRÉCIPITATIONS AU 165
MAROC
Introduction 166
6.1. Variabilté séculaire de la sécheresse et civilisation de l’eau au Maroc 166
6.1.1. Historique des sécheresses et de leurs effets au Maroc 166
6.1.2. Mosaïque climatique et précipitations au Maroc 167
6.2. Téléconnexions de la circulation atmosphérique globale et prédiction des 169
précipitations / sécheresses au Maroc
6.3. L’Oscillation Nord Atlantique et les précipitations au Maroc 170
6.3.1. Le mode spatial 172
6.3.2. Les caractéristiques temporelles 173
6.4. Les téléconnexions ENSO-NAO et les précipitations au Maroc 174
6.5. La méthode énergétique 177
6.6. Interactions atmosphère-océan et variabilité du climat du Maroc 180
6.6.1. Processus atmosphériques fondamentaux. 181
6.6.2. Interaction avec l'océan. 182
6.6.3. Interaction active océan-atmosphère. 184
Conclusion 185
CHAPITRE VII : LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SES IMPACTS AU MAROC 197
Introduction 198
7.1. Bilan énergétique et circulation atmosphérique 198
7.2. Changement climatique et circulation atmosphérique au Maroc 199
7.3. Changement climatique, sécheresses et désertification au Maroc 202
7.4. Conditions climatiques, sécheresses et désertification au Maroc 203
7.5. Evolution des bilans énergétiques et désertification au Maroc 204
7.5.1. Variabilité spatio-temporelle de l’albédo saisonnier moyen au Maroc 204
7.5.2. Variabilité spatio-temporelle de l’albédo interannuel moyen au Maroc 206
7.6. Changement climatique, prédiction du climat et sécurité alimentaire au Maroc 207
Conclusion 209
CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 211
Introduction 212
8.1. Caractéristiques du changement climatique au Maroc 212
8.2. Evolution de la pression au Maroc 214
8.3. Evolution des précipitations au Maroc 216
8.4. Evolution des températures au Maroc 225
8.5. Techniques et mesures d’adaptation envisageables 228
Conclusion 230

TABLE DES MATIÈRES 9


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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES 234


CONFIGURATIONS
I. EL NIÑO ET L’OSCILLATION AUSTRALE (ENSO) 236
1.1. Réponse de l’océan au forçage atmosphérique 240
1.2. Réponse de l’atmosphère au forçage océanique 241
1.3. La colère d’El Niño 1997-98 242
1.4. Prévoir El Niño 243
II. EL NIÑO ET L’ATLANTIQUE 243
III. LA CIRCULATION MÉRIDIENNE RENVERSÉE (MOC) 244
IV. LA NAO ET LA VARIABILITÉ TROPICALE ATLANTIQUE (TAV) 244
V. L’OSCILLATION ARCTIQUE (AO) 245
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE 246
RÉFÉRENCES LA DEUXIÈME PARTIE 249
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES 262
BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE 274

TABLE DES MATIÈRES 10


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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

AVANTS PROPOS

AVANTS PROPOS
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DÉDICACE

A ma femme Ibtissam, qui a su supporter les longues années de recherche


destinées à cette thèse.

A mes enfants Hynde, Mehdi et Sara qui ont grandi alors que leur papa était
coincé derrière l’ordinateur.

A mes parents.

A toutes ces très chères personnes, je dédie ce travail.

Quand est-ce qu’on C’est pour quand


va jouer papa ? cette thèse chéri ?

C’est pour tout de


suite mes trésors

AVANTS PROPOS 12
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REMERCIEMENTS

AVANTS PROPOS 13
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Je tiens à remercier toutes les personnes, physiques et morales, qui m’ont aidé par leurs
soutiens et leurs collaborations. Les collègues de la NASA ont mis à ma disposition les mesures du
rayonnement et celles du programme ERBE qui ont servi de base pour ce travail, ceux du
CNES/CLS-NASA n’ont fourni les mesures nécessires du satellite TOPEX-POSEIDON sur
lesquelles sont basés les principaux résultats de la circulation atmosphérique et des téléconnexions.
Ceux de la NOAA et du programme WOCE pour les renseignements océanographiques. Ceux du
CPC, du NCAR, du NCEP, du LDEO, de l’IRI, de l’ESA, de l’ECMWF, du HCCPR, du CRU pour
les divers renseignements qu’ils m’ont fourni et les discussions fructueuses que nous avons menées
ensemble à plusieurs reprises sur la dynamique des systèmes terrestres et les méthodes de
recherche.

La conception de la problématique de la thèse s’est fait en parfaite concertation avec le


professeur P. Pagney ; qu’il trouve ici mes remerciements et ma reconnaissance d’élève.

Le séjour de trois ans que j’ai passé au CLHYAP avec le professeur G. Escourrou m’a été
d’un grand apport scientifique et technique. J’aimerais exprimer mes sincères gratitudes ici à
madame le professeur.

Le regrété professeur A. El Gharbaoui était le premier marocain à avoir encougé les travaux
de climatologie que je mène sur le Maroc, et ce depuis les années quatre vingt lorsque j’étais
étudiant. Il n’a cessé de le faire jusqu’à sa disparition. J’aimerais lui exprimer ici mes hommages.

Monsieur le professeur J. P. Vigneau a couronné le parcours de cette thèse. Depuis qu’il a


pris la responsabilité du directeur de la thèse, il m’a montré à la fois la rigueur et la souplesse du
chercheur climatologue familier aux questions climatologiques du Maroc. Son esprit
d’encouragement et de valorisation des méthodes et des résultats de ce travail m’ont été d’un grand
réconfort. Je tiens à exprimer mes reconnaissances envers le professeur Vigneau, que je remercie
pour les diverses discussions que nous avons menées ensemble sur le climat du Maroc, pour le
temps qu’il m’a octroyé jusqu’à la fin de cette thèse ; ses remarques et suggestions étaient toujours
pertinentes.

Monsieur le professeur A. Iraqi était l’un des rares personnes qui a reconnu l’intérêt des
recherches climatologiques au Maroc vis-à-vis du développement du pays. Avec son esprit de
globaliste du développement durable, les nombreuses discussions qui nous ont réunies autour de la
recherche sur l’environnement et le développement m’ont été d’un grand intérêt pour l’orientation
de cette thèse. Je tiens à le remercié d’avoir accepté d’être membre de jury de cette thèse.

Malgré son agenda très chargé, et ses multiples responsabilités internationales, monsieur le
professeur G. Brasseur a accepté de me réserver une partie de son temps pour la lecture et le
jugement de cette thèse. Les encouragements qu’il m’a montrés aux diverses manifestations qui
nous ont assemblées m’ont été d’un grand appui moral. Je le remercie d’avoir accepté d’être
membre de jury de cette thèse.

Mes remerciements s’adressent aussi à monsieur le professeur A. Laouina qui a accepté de


présider le jury de ma thèse.

Monsieur le professeur A. Saloui, ancien ami et compagnon de discipline, avec qui des
discussions infinies et très approfondies sur les climats du Maroc ont été mené sans relâche. Je le
remercie d’être membre de jury de ma thèse.

AVANTS PROPOS 14
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Monsieur le professeur M. Chagdali a su exprimer l’esprit de collaboration entre les


chercheurs de notre université. Les travaux que nous avons menés ensemble sur la dynamique du
climat et de l’océan représentent une brèche importante dans l’interdisciplinarité des sciences de la
terre dans notre établissement. Je le remercie d’avoir accepté d’être membre de jury de ma thèse.

Enfin, mes remerciements d’adressent à tous les amis et collègues qui m’ont encouragé à
continuer dans la voie méthodologique de cette thèse au moment où le temps pressait de plus en
plus sur mon moral.

AVANTS PROPOS 15
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

CE TRAVAIL….

AVANTS PROPOS 16
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Les origines de ce travail remontent au début des années 1980 lorsque j’étais encore « jeune
chercheur » en doctorat à l’institut de géographie de Paris, grâce à la formation en DEA de
géographie physique professée sous la responsabilité du professeur P. Pagney, et qui était
réellement une formation de « Géographie Naturelle » qui intègre : la climatologie,
l’océanographie, la géomorphologie, et l’hydrologie continentale. Cette formation a été complétée
par des cours parallèles (DEA) de météorologie et d’océanographie dynamiques au département de
physique avec madame le professeur D. Cruette (Université de Paris VI), et en télédétection (DESS)
à l’école normale supérieure (Ulm) et l’IGN de Paris.

En thèse, et au fur et à mesure que le « jeune chercheur » se familiarise avec la recherche et


les chercheurs aux laboratoires : de géographie, de météorologie, d’océanographie, et de
télédétection, la notion de la dynamique du climat et de l’espace se développaient dans son esprit,
mais la tâche apparaissait très lourde et demandait énormément de temps et surtout de
l’investissement intellectuel.

En poste au Maroc depuis 1987, ces préoccupations scientifiques continuaient à se


développer, et grâce aux divers échanges et discussions avec le « maître » de la climatologie globale
française, le professeur P. Pagney, la notion de la « Climatologie Dynamique » mûrissait, et les
démarches pour une inscription en thèse d’Etat au Maroc commençaient depuis 1988.

Il a fallu attendre 1991 pour que cette inscription ait lieu à la faculté des Lettres et des
Sciences Humaines Ben M’Sick de Casablanca après plusieurs démarches administratives pendant
quatre ans ; puisqu’il était impossible de le faire à l’université de Rabat pour deux raisons : à la
faculté des Lettres et des Sciences Humaines l’inscription en géographie doit se faire en langue
arabe, et à la faculté des Sciences, l’inscription est réservée aux « scientifiques ». Les réponses
officielles de ces établissements ont été catégoriques.

A ce moment, le professeur Pagney, à qui je rends hommage aujourd’hui, était à la fin de ces
possibilités d’encadrements, et le professeur G. Escourrou a poursuivi le travail d’encadrement de la
thèse, avec le professeur A. El Gharbaoui, que Dieu ait son âme, comme co-directeur. Et
finalement, c’est le professeur J. P. Vigneau qui a assuré la direction de la phase finale du travail
depuis l’an 2000.

Pendant cette période, l’essentiel de la bibliographie internationale a été constitué, classée et


étudiée, et il fallait trouver les moyens pour réaliser le projet de la thèse.

Une aventure de trois ans en détachement en France chez le professeur G. Escourrou au


Laboratoire de Climatologie et d’Hydrologie Appliquées (CLHYAP) était décidée à la fin de 1993,
durant laquelle une mise à jour de la bibliographie et des connaissances a été accomplie, et des
entretiens, stages et visites aux Laboratoires de Météorologie Dynamique (LMD), d’Océanographie
Dynamique et de Climatologie (LODYC), et au Centre de Météorologie Spatiale (CMS) ont été
effectués. L’adoption de l’outil informatique (UNIX), incontournable pour la réalisation de la
recherche, a exigé une formation de six mois.

De retour au Maroc depuis la fin de 1996, une banque de données complète a été constituée,
les principaux résultats étaient déjà envisagés et le parcours de la thèse prenait sa forme finale. Il
fallait analyser ces résultats.

Aujourd’hui, c’est le travail de seize ans qui est accompli, mais qui n’est pas encore fini. Il
fallait arrêter.

AVANTS PROPOS 17
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Les principaux outils utilisés dans ce travail sont les suivants :

• L’informatique : outil de base de ce travail.


• Télédétection : outil incontournable pour l’étude de la climatologie dynamique.
• Traitement des données des satellites : ADEOS, AMI, AQUA, AVHRR, ERBS, ERS,
GOES-E, JASON, METEOR-3, METEOSAT, NIMBUS-7, NOAA, NSCAT, ORB-VIEW,
SAM-II, TERRA, TIRROS, TOMS, TOPEX-POSEIDON, …etc
• Traitement des données cartographiques océano-atmosphériques.
• Traitement des données météorologiques.
• Traitement des données dendrochronologiques.
• Modélisation des bilans énergétiques.
• Cartographie automatique.
• Graphiques descriptifs.
• Modèles conceptuels.

AVANTS PROPOS 18
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INTRODUCTION GÉNÉRALE

PROBLÉMATIQUES, CONCEPTS ET DÉFINITION DE L’ESPACE


CLIMATIQUE ET DE LA DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

INTRODUCTION GÉNÉRALE : PROBLÉMATIQUES, CONCEPTS ET DÉFINITION DE


L’ESPACE CLIMATIQUE ET DE LA DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
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I. PROBLÉMATIQUE DE LA RECHERCHE CLIMATOLOGIQUE AU MAROC :

La recherche climatologique au Maroc représente un intérêt capital pour le développement


du pays, vu la nature de son climat et son impact sur l’évolution des milieux naturels et sur les
diverses activités socio-économiques.

L’histoire de notre pays nous enseigne à travers ces différentes périodes que les instabilités
économiques et sociales ont souvent été liées à des événements climatiques tels que les sécheresses
(Fig. 1 A111 et tableau 1222).

Aujourd’hui, les choix économiques marocains ont été basés sur les richesses naturelles du
pays. Ainsi, une activité agricole et touristique a été développée à travers le pays visant à exploiter
la variété de ses paysages, et qui n’est pas autre chose qu’une variété climatique.

Cette variété s’étale sur toute la trame du climat subtropical, de l’humide montagnard à hiver
froid sur l’Atlas et le Rif, jusqu’au climat Saharien sec et chaud au Sud et à l’Est du pays, en
passant par le subhumide, le subaride, l’aride et le subsaharien.

Mais de cette variété climatique au Maroc, il ressort de nombreux problèmes liés à la fois à
cette diversité d’une part, et à ses relations avec le développement d’autre part.

Les problèmes que pose la recherche climatologique au Maroc pourraient être classés en
deux catégories principales, et qui sont : les problèmes scientifiques spécifiques au climat de la zone
de transition à laquelle appartient le Maroc, et les problèmes structuraux liés à l’évolution de la
climatologie au Maroc.

i.i. LES PROBLÈMES SCIENTIFIQUES DE L’ESPACE CLIMATIQUE


MAROCAIN :

On entend par problèmes scientifiques les divers facteurs qui constituent l’espace climatique
marocain. De ces facteurs, on distingue les principaux et qui sont : les facteurs aérologiques macro-
régionaux liés à la position planétaire vis-à-vis des diverses circulations atmosphériques Nord-
hémisphériques, et qui intéressent notre climat. Puis, les facteurs géographiques qui sont la
géographie marocaine, régionale et sous-régionale prise sous l’angle de vue climatologique, assortie
des différents espaces géographiques méso-régionaux qui influencent le climat du Maroc.
i.i.i. La position géoclimatique du Maroc et facteurs aérologiques macro
régionaux :
L’espace climatique marocain est assorti des grands déplacements hémisphériques qui
gèrent le complexe océano-atmosphérique en Atlantique Nord-équatorial. Ces grands mouvements
aéro-marins font apparaître deux systèmes de circulation : une circulation horizontale dite de
Walker dans la zone équatoriale, et une autre verticale dite de Hadley. Cette dernière effectue le
relais entre la zone équatoriale aux basses latitudes, et les zones extratropicales en moyennes et
hautes latitudes.

Le Maroc, pays à climat subtropical de l’extrême Nord-Ouest du continent africain se situe


entre le 21ème et le 36ème parallèles de latitude Nord (Fig. 1 B & 1 C), il appartient donc à la zone

111 Les figures renvoient à l’Atlas qui accompagne ce travail. La figure 1 A illustre les années sèches selon les indications
du tableau 1. Voir sources du tableau chronologique 1 des sécheresses au Maroc.
222 Voir tableau à la fin de cette introduction.

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des hautes pressions subtropicales où l’anticyclone des Açores persiste en permanence. Cette aire
anticyclonique est toujours accompagnée sur son flanc Nord dans la haute et la moyenne
troposphère par un flux aérien rapide appelé « courant jet d’Ouest ». A travers les saisons, l’axe de
l’anticyclone se déplace en latitude sur l’océan Atlantique à l’Ouest du Maroc, ce qui ramène ce
dernier à être, soit coiffé par l’anticyclone des Açores quand celui-ci est en position septentrionale,
ce qui nous donne une atmosphère stable et sèche, soit balayé par la marge méridionale du front
polaire surmonté par le courant jet d’altitude quand les poussées septentrionales et l’anticyclone
subtropical sont en position méridionale, ce qui se manifeste sur le Maroc par une atmosphère
perturbée et humide.

Il en résulte donc que, suivant la position du courant-jet par rapport au Maroc, notre pays est
soit sous l’emprise du système tropical sec quand le Jet-Stream est au Nord du Maroc, soit il est
sous la dominance du système polaire quand le jet et surtout le front polaire atteignent le Maroc.

Ces ambiances aérologiques du climat du Maroc, trouvent leurs origines dans les principales
zones fournisseuses d’énergie atmosphérique en Atlantique et au Pacifique oriental (zone de
convergence intertropicale, siège de l’oscillation océano-atmosphérique appelée ENSO), les zones
de puits énergétique en Atlantique Nord (zone polaire et subpolaire), et celles qui assurent le
transfert et la conversion de cette énergie au proche Atlantique vis-à-vis du Maroc (zone
subtropicale) : c’est l’échelle géoclimatique, ou encore macro-régionale.

D’ores et déjà, on comprend donc que le climat du Maroc est un climat dépendant, ce qui se
traduit par ses variétés d’une part, et surtout par la complexité de sa compréhension de l’autre,
puisque cette tâche doit être basée sur la compréhension détaillée des principaux mécanismes des
deux systèmes climatiques tropical et polaire ; c’est donc le principal problème de la zone
climatique de transition qui est celle du Maroc, position de carrefour pour les influences
aérologiques de la climatologie marocaine.

i.i.ii. La position géographique et facteurs méso régionaux :


Les facteurs géographiques ne pourraient pas être dissociés des facteurs aérologiques pour la
recherche en climatologie marocaine. Ces facteurs sont les différentes aires géographiques qui
entourent le Maroc et influencent son climat, à savoir le proche océan Atlantique à l’Ouest, la
Méditerranée occidentale et l’Europe au Nord, et le Sahara au Sud et à l’Est.

L’océan Atlantique, fournisseur en premier ordre de l’humidité marocaine, est géré par une
circulation océanique, au moins au large du Maroc, qui amène ce dernier à recevoir les premières
perturbations venant de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Par son dynamisme
anticyclonique, cette circulation s’accompagne sur les côtes marocaines de l’existence permanente
du courant froid des Canaries, accompagné lui-même par un upwelling intense qui amène le climat
côtier atlantique marocain à être adouci par la fraîcheur hydrothermique en été, et par la modération
en hiver (exemple : Essaouira, Sidi-Ifni, Tan-Tan et Dakhla). Cet énorme océan, ouvert sur
plusieurs zones climatiques du globe, fait subir au climat du Maroc des influences variées selon les
origines des flux océano-atmosphériques. Les énergies qu’il libère sur les côtes marocaines sont
parmi les plus intenses aux latitudes méditerranéennes. Une fois intégrée aux interactions
atmosphère-océan-continent sur le Maroc, ces énergies océaniques constituent l’un des facteurs
atmosphériques les plus intéressants pour le climat marocain, à savoir l’humidité.

En étant le siège de deux principaux centres d’action barométrique au niveau hémisphérique


(les Açores et l’Islande), l’océan Atlantique abrite l’Oscillation Nord Atlantique (NAO), et qui a

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une influence considérable sur les états pluviométriques au Maroc, au moins dans sa partie
occidentale. C’est justement la variabilité et l’évolution de l’indice de cette oscillation, ses liens
avec ENSO, qu’il faudrait étudier en profondeur pour pouvoir élucider la variabilité des
précipitations au Maroc.

Quant à la Méditerranée occidentale, elle constitue un milieu marin complètement différent


de l’Atlantique. Par sa position géographique qui lui donne une structure fermée dans la zone
subtropicale, et sa thermodynamique interne, elle réagit comme un bassin « batterie » qui stocke
énormément d’énergie dans ses eaux stables, ce qui amène sa stratification thermique à avoir un
fort gradient vertical et même horizontal dans la mer d’Alboran, et donne une intensité remarquable
à la cyclogenèse sur ce bassin. Ceci se traduit par la vigueur des perturbations intersaisonnières sur
le Maroc d’une part, et la sécheresse globale des côtes méditerranéennes marocaines d’autre part.
Ces perturbations qui intéressent le Maroc Rifain sont dues, soit au système tourbillonnaire des
eaux méditerranéennes qui accompagnent l’entrée des eaux atlantiques par le détroit de Gibraltar, ce
qui amène l’atmosphère sus-jacente à acquérir la même rotation et l’oblige à grimper sur les
versants rifains, soit elles sont dues à l’instabilité thermique verticale de l’atmosphère
méditerranéenne qui crée une cyclogenèse puissante qui intéresse le Nord du Maroc et parfois tout
le pays.

Au Sud et à l’Est du Maroc s’étend le grand Sahara africain. Ce vaste milieu minéral qui se
caractérise par une stabilité atmosphérique parfaite, animée par les divergences anticycloniques
dont les influences parviennent jusqu’à l’extrême Nord du Maroc sous forme de vents puissants
secs et chauds connus sous le nom de « Chergui ». Ces vents sahariens qui soufflent sur tout le
Maroc ont une influence biologique néfaste sur les milieux géographiques marocains. Ils causent
une évapotranspiration très élevée et participent ainsi au déficit hydroclimatique et à la
désertification au Maroc.

L’Europe du Sud représente une partie intégrante de l’espace climatique marocain, surtout
en saison hivernale. La nature et l’état thermique du sol et de l’atmosphère pendant cette période en
Europe influencent les situations atmosphériques au Maroc. Les invasions septentrionales sous les
régimes du Nord et du Nord-Est parviennent directement en haute et moyenne troposphère et
imposent leurs qualités thermiques à l’atmosphère marocaine. Ainsi, il n’est pas rare de constater en
hiver, et même en saisons intermédiaires, des vagues de froid qui envahissent tout le pays en
laissant leurs traces sur les milieux naturels, plus spécialement sur l’agriculture en perturbant
l’évolution phénologique des plantes peu adaptées à ce régime thermique.

Encore une fois, il apparaît que la position climatologique du Maroc est celle du carrefour
d’influences, lointaines et immédiates, de sorte que différents flux atmosphériques convergent sur le
Maroc. Ceux venant de l’Ouest, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest libèrent leurs énergies sous forme
d’humidité et de précipitations entre la côte atlantique et l’Atlas. Ce dernier donc jouant le rôle de
barrière pour l’humidité atlantique ; il est surtout un barrage qui épargne le Maroc des influences
sahariennes, lesquelles parviennent jusqu’à la côte méditerranéenne dans la région de Oujda au
Nord-Est du Maroc.

i.i.iii. Géographie marocaine et facteurs régionaux :


La géographie locale intervient pour modeler la mosaïque climatique au Maroc, et ce à
travers deux traits importants : le tracé des côtes et l’orientation des principaux reliefs. Ces deux
facteurs sont marqués par les influences suivantes sur les climats « sous-régionaux » : une
distribution pluviothermique parallèle à la côte et aux reliefs, et une répartition bipartite des climats

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du Maroc ; les premiers « cisatlasiques », humides à températures modérées au Nord et à l’Ouest de


l’Atlas, contrastant avec les seconds « transatlasiques », secs à forts gradients thermiques au Sud et
à l’Est de cette chaîne. La cordillère reste rafraîchie et arrosée par l’altitude (le Rif et l’Atlas).

Les climats cisatlasiques couvrent les sous-régions suivantes :

• La Côte cisatlasique :
o Le détroit de Gibraltar, Jbala à l’extrême Nord-Ouest (Tanger333).
o Le Rharb (Kénitra), le Zaër (Rabat) et la Chaouia (Casablanca) au Centre.
o Les Doukkala (El Jadida), Abda (Safi), Chiadma (Essaouira) et le Souss (Agadir) au
Sud-Ouest.
o Et le Sahara Littoral (Dakhla) à l’extrême Sud.
• L’Intérieur cisatlasique :
o Le Saïs (Fès) et la Haute Moulouya (Taza) au Centre Nord
o Le Haouz (Marrakech) et le Plateau des Phosphates (Khouribga) au Centre Sud.

Et des climats transatlasiques dépendent les sous-régions suivantes :

• Le Nord transatlasique : auquel appartient la Basse Moulouya-Angad, Trifa et le Rif Central


et Oriental (Oujda) à l’extrême Nord-Est444.
• Le Centre transatlasique : où on distingue les Hauts Plateaux et l’Atlas Oriental (Midelt et
Bouarfa) à l’Est.
• Et le Sud transatlasique : où s’étend le Sahara Continental (Ouarzazate) au Sud-Est.

Ces différentes régions sont issues des divers aspects orographiques marocains. Conjugués
aux influences géographiques et aérologiques vues plus haut, composeront les climats régionaux du
Maroc qu’on verra plus loin.

Ainsi, il ressort que les divers facteurs, mécanismes et composantes climatologiques


interagissent pour faire du climat du Maroc un « complexe » aérogéographique à différentes
échelles (Fig. 2). Les facteurs macro-régionaux555 forment le cadre énergétique global, et les facteurs
méso-régionaux666 placent le climat du Maroc dans sa structure la plus nette. Les facteurs régionaux,
quant à eux, affinent les différents niveaux et font apparaître la spécificité des climats marocains.

En résumé, pour effectuer de la recherche climatologique au Maroc, il faut s’efforcer de


dégager les diverses influences du complexe climatique qui sont celles de l’atmosphère, de l’océan,
et du continent. Et ce à travers une étude de « Climatologie Dynamique » aux divers niveaux, du
global au régional.

Le premier niveau est une étude de « Climatologie Diagnostique » permettant de situer le


climat du Maroc dans la dynamique climatique globale ou macro-régionale, avec appel aux indices
climatiques (ENSO au Pacifique et NAO en Atlantique) et aux bilans énergétiques globaux. Puis
une étude de « Climatologie Génétique » méso-régionale, en second niveau, basée sur l'étude des
régimes de circulation. L’intérêt ici, serait de voir comment emboîter ce niveau de l'analyse dans le

333 Station principale représentant la sous-région.


444 Cette sous-région est purement méditérranéenne.
555 Relatifs à la « Zone » ou « l’Aire ».
666 Relatifs au « Domaine ».

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précédent, selon un esprit rappelant la problématique des échelles. Cette recherche d'une mise en
phase du point de vue de la « Climatologie Diagnostique » et de la « Climatologie Génétique »
paraît essentielle.

Le troisième niveau est une étude de « Climatologie Physique » régionale montrant les
réactions « régionales » différentielles. C'est dans cette partie que seront démontrées les situations
majeures (en même temps que nuancées régionalement par les principaux facteurs géographiques),
dont le Maroc peut vivre (opposition entre le Maroc cisatlasique et le Maroc transatlasique, entre le
Nord et le Sud... etc.).

C'est là que le travail apparaîtrait comme un pont établi entre la dynamique climatique
étudiée dans un esprit « fondamental » et des soucis d'application à l'échelle des grands ensembles
climatiques du Maroc.

On voit donc comment la dynamique climatique du Maroc peut concilier le jeu des échelles,
du général au régional, les deux points de vue de la climatologie dynamique, diagnostique et
génétique et la justification d'une étude fondamentale dans la perspective d'une application, car ce
serait bien le cheminement de cette recherche qui permettrait de comprendre les situations les plus
marquantes devant lesquelles les Marocains peuvent se trouver placés et avoir, en conséquence à
intervenir.

i.ii. EVOLUTION DE LA CLIMATOLOGIE AU MAROC :

La climatologie au Maroc s’est développée suivant deux principaux axes : une climatologie
appliquée ancestrale issue du comportement du Marocain vis-à-vis de son milieu climatique, et une
climatologie fondamentale très récente basée sur la recherche moderne.

i.ii.i. Evolution des relations homme-environnement climatique et


développement de la climatologie appliquée au Maroc :
La préoccupation des Marocains pour subvenir aux exigences imposées par le climat s’est
matérialisé dans le souci de maîtriser l’eau, denrée vitale et rare, en raison des sécheresses
fréquentes et prolongées que connaît le pays. Cette angoisse pour dominer la ressource est séculaire,
et remonte à l’époque romaine777. La technologie locale proprement dite débuta avec l’arrivée des
arabo-musulmans au Maghreb au 8ème siècle. Les Idrissides au 9ème siècle ont réalisé des travaux
grandioses et révolutionnaires, dans leur temps, pour l’alimentation de la ville de Fès en eau. Les
Maures, de retour sur le sol marocain au 15ème siècle, ont transmis l’héritage technologique de l’eau
et le savoir hydraulique au Maroc. Avec les Saâdiens au 16ème siècle, des travaux gigantesques
d’irrigation ont été réalisés pour la lutte contre les effets de la sécheresse de 1516-1523 (tableau 1,
ligne 71). Mais il a fallu attendre le 20ème siècle, au début des années 1930, avec la construction du
premier grand barrage moderne (de l’époque) pour que le Maroc entre dans une nouvelle ère
d’adaptation au milieu climatique : c’est l’ère des barrages et de la planification de la gestion de
l’eau (tableau 2). Elle suivra son cours jusqu’aux années 1960, quand Feu Sa Majesté le Roi Hassan
II donna une réelle impulsion à la politique d’aménagement de l’eau en décidant d’affecter à cette
tâche 25% du budget national selon ce slogan bien connu : « Plus aucune goutte d’eau perdue à la
mer ». La décision visait à créer de vastes périmètres irrigués à partir de grands barrages-réservoirs
et à atteindre un million d’hectares en l’an 2000. L’entreprise permettrait de délivrer le pays des
risques climatiques affectant une agriculture qui dépendait jusqu’à nos jours à 96% de la précieuse

777 Quanddes travaux de transfert de l’eau à Tingis furent réalisés entre la Montagne et la colline de Marshane à travers
la vallée de oued Lihoud.

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précipitation (l’agriculture pluviale). En matière d’aménagement hydraulique du territoire national,


le pays s’est doté d’une infrastructure hydraulique dont les résultats se hissent à la hauteur de
l’ambition initiale.

Ces acquis historiques placent aujourd’hui le Maroc parmi les pays les plus avancés dans les
technologies de l’eau et lui permettent d’apporter son assistance technique à d’autres nations. Le
Congrès Mondial des Ressources en Eau, tenu au Maroc en 1992, consacra cette reconnaissance.

Mais, si sur le plan technologique la maîtrise de l’eau disponible est une réussite
remarquable, beaucoup reste à faire sur le plan du savoir scientifique et prévisionnel des
précipitations (climat), clé de voûte pour comprendre les mécanismes des sécheresses, tant au
niveau national qu’au niveau mondial en vue de délivrer le pays définitivement des conséquences
néfastes du manque d’eau.

i.ii.ii. Recherche climatologique au Maroc :


Le progrès technologique en matière d’aménagement hydraulique a été accompagné d’une
réelle volonté nationale d’approfondir le savoir sur les mécanismes des sécheresses en vue de
libérer le pays d’une trop forte emprise du climat.

Pour mieux gérer l’eau au Maroc, élément primordial de la biosphère et agent principal de
développement, il convient de la comprendre (recherche) par sa source qui est la précipitation. Cette
recherche climatologique débuta sérieusement au Maroc pendant les années 80888, sous la pression de
la longue sécheresse qui s’est déclenchée à la fin des années 70 (Fig. 1 D999). Cette prise de
conscience de la nécessité de la recherche dans le domaine de la climatologie reflète l’importance
de cette branche du savoir comme choix stratégique pour l’avenir de la nation marocaine.
L’infrastructure efficace, dans le secteur de l’hydraulique et des activités socio-économiques qui en
découlent, comme l’agriculture et les industries agroalimentaires déjà en place, ne pourraient être
rentable dans leurs potentiels les plus élevés, que par le développement du savoir dans le domaine
climatique, qui se situe à l’amont de toute réflexion relative aux projets de développement durable.

C’est ainsi que furent lancées au Maroc plusieurs initiatives de recherche dans ce domaine,
tant sur le plan institutionnel qu’académique : création du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat,
et du Comité National du Climat (CSEC, CNC, 1991-1993), création du Centre de Recherche de
Climatologie (CEREC, Université Hassan II, 1992), création du Centre National du Climat et de
Recherches Météorologiques (CNCRM, Direction de la Météorologie Nationale, 1992), création du
Conseil National de l’Environnement (CNE, Ministère de l’Environnement, 1995). Les résultats
obtenus sont encourageants grâce aux efforts déployés par les chercheurs marocains.

Mais cette recherche souffre aujourd’hui de quelques obstacles qu’il faudrait surmonter en
vue du développement de cette science stratégique pour le pays, dont les principaux sont les
suivants :

• La question des données : Toute recherche en climatologie est basée sur les
renseignements et mesures météorologiques, parmi d’autres, fournis par les services
nationaux chargés de la collecte et de la diffusion de ces données. Or, au Maroc, ces
données sont dispersées entre divers départements ministériels : Ministère de

888 Les premiers travaux sur la climatologie du Maroc ont été effectués par Debrach (1947) au « Service du Physique du
Globe et de Météorologie ».
999 Voir chronologie des publications à la fin de cette introduction générale.

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l’Agriculture, Administration des Eaux et Forêts, Ministère de l’Intérieur, Ministère de


l’Equipement (Travaux Publics), Administration de l’Hydraulique, Direction de la
Météorologie Nationale (voir l’historique en encadré), d’où le problème de la
standardisation et de l’homogénéisation des données. Le dernier service, chargé
officiellement de gérer le réseau national, et représentant officiel du Maroc auprès de
l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), a décidé de commercialiser les
renseignements météorologiques depuis 19931110 00, même pour des fins de recherches

académiques nationales, en contradiction avec l’article 40 de la résolution de


l’Organisation Météorologique Mondiale, de l’article 4 de la Convention Cadre des
Nations Unies sur les Changements Climatiques, et de l’article 8 de la Convention des
Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification, dont le Maroc est signataire.

Dans cette désagréable situation qui est celle du chercheur climatologue


marocain, il convient de signaler que les données exploitées dans cette étude proviennent
des services suivants :
1- Directement de la Direction de la Météorologie Nationale du Maroc avant 1992,
renseignements disponibles jusqu’au 1988, et indirectement via le National
Oceanic & Atmospheric Administration (NOAA) au-delà de cette date.
2- Des centres de recherche internationaux tels que : National Aeronautics and
Space Administration (NASA), National Oceanic & Atmospheric Administration
(NOAA), Climate Prediction Center (CPC), National Center for Atmospheric
Research (NCAR), National Centers for Environmental Prediction (NCEP),
Lamont-Doherty Earth Observatory (LDEO), International Research Institute for
Climate Prediction (IRI), Agence Spatiale Européenne (ESA), le Centre National
d’Etudes Spatiales (CNES), European Centre for Medium-Range Weather
Forecasts (ECMWF), Hadley Center for Climate Prediction & Research
(HCCPR), Climate Research Unit (CRU)…etc

HISTORIQUE DE L’EVOLUTION DE LA COLLECTE DES MESURES CLIMATOLOGIQUES


Les premières mesures climatologiques au Maroc ont commencé vers 1886 par des particuliers. C’est en 1921 que
l’Institut Scientifique Chérifien créait un Service de Météorologie Générale pour s’occuper à la fois de la météorologie
dynamique, de la climatologie, de l’hydrologie et de l’océanographie. En 1923, ce service fut renommé Service de Physique
du Globe et de la Météorologie. En 1961 fut créé le Service de la Météorologie Nationale, auquel fut transféré le Service de
Physique du Globe en 1964. En 1983, le Service de la Météorologie Nationale fut érigé en Direction de la Météorologie
Nationale au sein du Ministère des Transports. En 1990, il fut transféré au sein du Ministère des Travaux Publics, et érigé
en service géré de manière autonome en 1992, et en 2002, la direction est à nouveau transférée au Ministère chargé de
l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement, Secrétariat d’Etat Chargé de l’Eau.

• Le problème de la formation et de la recherche : La climatologie est une science


environnementale qui est partagée entre les météorologistes, les physiciens de
l’atmosphère, et les géographes. L’interdisciplinarité et la variété de ces acteurs fait à la
fois la richesse et les malheurs de la discipline. Jusqu’à nos jours, la formation en
climatologie n’est assurée qu’aux départements de géographie qui relèvent des facultés
des Lettres et des Sciences Humaines dans les universités marocaines, et reste très mal
enseignée vu la réglementation et les structures qui gèrent l’université d’une façon
générale au Maroc, et le département de géographie en particulier, que ce soit du coté
ressources humaines ou matérielles. Un manque grave de cadres spécialisés et qualifiés
est observé au niveau national, et le personnel sur place ne trouve aucune motivation à
effectuer des recherches coûteuses et longues. Alors que vu l’importance que représente
cette discipline pour le Maroc, un institut spécialisé devrait être créé, réunissant les

111000 Décret n° 2-92-133 du 26-02-1993.

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différentes spécialités dans le domaine pour pouvoir assurer la formation et développer


la recherche sur le climat du Maroc, en vue de remédier aux différents problèmes liés au
climat et au milieu atmosphérique.

II. CLIMATOLOGIE DYNAMIQUE : CONCEPTS, ÉVOLUTION ET DÉFINITION DE


L’ESPACE CLIMATIQUE MAROCAIN :

La dynamique du climat d’un espace climatique donné est conçue comme étant l’interaction
des divers éléments, paramètres et phénomènes atmosphériques et géographiques qui régissent le
climat caractéristique de l’espace considéré, basée sur les différents mécanismes, d’origines
énergétiques, thermiques et mécaniques. Il s’agit donc de pouvoir comprendre et expliquer les
événements climatiques tels qu’ils se réalisent sur le terrain, par leurs genèses, leurs évolutions et
leurs manifestations, à travers les diverses interventions des facteurs climatiques cosmiques,
terrestres et géographiques entretenant les événements en question. Elle est ainsi par définition la
condition atmosphérique vécue assortie de son environnement naturel, global et régional, qui l’a
produit.

Ce travail sur la dynamique du climat envisage une étude analytique de la genèse et de


l'évolution des climats du Maroc, à partir des bilans climatiques (particulièrement énergétiques) et
de la circulation atmosphérique (zonale et méridienne à différentes échelles), qui ne sont autres que
des transferts énergétiques entre les basses et les hautes latitudes à travers les latitudes moyennes
par l'intermédiaire du couple océan-atmosphère.

Partant de ces différents transferts énergétiques (énergies potentielles, cinétiques, sensibles


et latentes) et des situations atmosphériques qui en résultent, on essayera de dégager les divers taux
de réfléctance radiative atmosphérique et terrestre. Ainsi on suivra l'évolution saisonnière de
l'albédo à l'interface et au sommet de l'atmosphère, ce qui permettra de raisonner sur les bilans
énergétiques terre-atmosphère et leurs effets sur les variations et les évolutions des climats,
notamment sur les processus de la désertification qui progresse dans la région, et en outre, sur
l'évolution des milieux naturels marocains.

Le bilan radiatif net détermine le pouvoir évaporant de l’atmosphère et l’état


hydrothermique du milieu ; en quantifiant sa moyenne en situation normale, et en suivant
régulièrement l’évolution de ses éléments, surtout l’albédo, et grâce à l’observation satellitale, on
pourrait prédire le sens de l’évolution du bilan, et en outre prévenir les répercussions sur les bilans
de l’eau en relation avec la pluviométrie et les réserves en eau disponible. Ce qui permettrait une
bonne gestion des ressources en eau.

Le climat du Maroc est caractérisé par une fréquence élevée des sécheresses qu’on pourrait
qualifier d’« accidentelles ». Ce sont les périodes sèches que connaît le Maroc en dehors de la
saison de sécheresse « structurelle », laquelle pourrait être délimitée entre les mois de mai et de
septembre.

Pendant ces périodes de sécheresse, les paramètres des bilans énergétiques changent
d’importance : la chaleur sensible devient plus importante en raison de la faiblesse de l’humidité
atmosphérique, et la chaleur latente tend à s’affaiblir. C’est ce jeu de paramètres énergétiques qui
détermine le poids de la sécheresse.

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Actuellement, le bilan énergétique est observable par satellites, et les résultats obtenus au
niveau global sont encourageants. Une tentative de régionalisation des bilans énergétiques par
satellites pourrait apporter de nombreuses réponses aux questions posées sur la structure des
sécheresses, leurs évolutions et leurs impacts, ainsi que pour la lutte contre la désertification et les
effets de la sécheresse.

Les bilans énergétiques impliquent les notions suivantes : sources et puits d'énergie,
transferts et conversions d'énergies ; ce sont ces différents paramètres qui commandent la
circulation atmosphérique, et qui est aussi à la base de l’étude de la sécheresse.

La source d'énergie est localisée, au niveau de l'atmosphère planétaire, dans les basses
latitudes (zone intertropicale) et le puits énergétique se situe au-delà des 40èmes parallèles. Ce
déséquilibre crée les mouvements atmosphériques sous forme de transferts énergétiques constitués
par les advections complexes de masse, dans lesquelles on distingue les paramètres : flux,
températures et humidité.

Si la majeure partie des transferts énergétiques entre la zone intertropicale et les moyennes
latitudes s’effectue sur les flancs occidentaux des hautes pressions subtropicales, la circulation
méridienne des latitudes supratropicales111111 entraîne ce transfert dans le même sens rotationnel

anticyclonique des déplacements atmosphériques. Au niveau du Maroc, l’anticyclone des Açores


manœuvre les principaux flux d’air et contrôle de loin les situations atmosphériques in situ. Les
sécheresses que connaît le Maroc sont dues en premier lieu à la persistance de ce centre d’action,
soit par son extension longitudinale qui l’amène à coiffer le Maroc sous forme de crêtes planétaires,
soit par une soudure avec l’anticyclone Saharien, et qui interdit tout flux ascendant qui pourrait être
générateur de précipitations.

La question principale qui se pose à ce niveau est celle de détecter les mécanismes et les
processus qui déterminent l’emplacement spatial et la persistance de cet anticyclone. Une étude
approfondie sur les téléconnexions dans ce domaine est prometteuse, et devrait résoudre de
nombreux problèmes climatiques au Maroc.

La circulation atmosphérique, ou encore les transferts énergétiques atmosphériques sur le


Maroc se réalisent surtout pendant la période considérée comme étant humide (Octobre ≅ Avril)
quand les courants jets d'Ouest sont dans leurs positions les plus méridionales et dans leurs états les
plus puissants. Ces puissances résultent de l'importance du gradient énergétique entre la zone
excédentaire au Sud du pays, et déficitaire au Nord ; en situation normale, le Maroc devrait se
trouver pendant cette période au Nord de la zone du renversement des bilans énergétiques terre-
atmosphère sur le plan hémisphérique. L'excédent au Sud, constitué essentiellement (dans la haute
troposphère) d'énergie potentielle, se convertit en énergie cinétique qui alimente les courants jets, et
qui rentre dans le contexte des crêtes et des vallées planétaires qui s'installent sur l'Afrique du Nord.
Celle-ci devient donc un grand laboratoire de conversion énergétique et thermique pendant cette
période, matérialisé par l’extension du front polaire qui atteint la région et qui sépare les masses
d'air tropical chaud et polaire froid. La vapeur d'eau transportée d'Ouest, du Sud-Ouest et du Nord-
Ouest se transforme en pluies sur la région, l'énergie latente se libère par condensation et se
convertit en énergie sensible ; c'est ce qui explique les hivers doux que connaissent les bordures
côtières marocaines. L'abondance des précipitations pendant cette période fait que les écosystèmes

111111 « Moyennes latitudes chaudes » selon la terminologie de J. P. Vigneau, 1991.

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marocains ne souffrent pas du manque d'eau. Cette situation s’inverse complètement pendant les
périodes de sécheresses, où des conditions similaires à la période estivale s’installent.

Pendant la période sèche (mai ≈ septembre), la zone du renversement du bilan énergétique


hémisphérique se place au Nord des latitudes méditerranéennes, et le Jet-Stream devient faible.
L'Afrique du Nord est sous l'emprise des masses d'air purement tropical, l'atmosphère nord africaine
augmente de potentialité pluviale puisqu'elle est le siège des hauts géopotentiels, les températures
élevées et l'abondance de la vapeur d'eau atlantique et méditerranéenne font que la région devient
une source d'énergie latente pour les latitudes européennes puisqu'elle est le lieu d'une grande
évapotranspiration. Ce phénomène conjugué à des précipitations faibles ou nulles transforme les
milieux marocains en milieux secs pendant cette période, où la sécheresse devient globale sur toute
la région. Les conversions énergétiques ne s'effectuent que rarement sur les reliefs locaux, sous
forme d'averses dues aux échanges verticaux d'énergie, où on assiste à des vents forts et à des pluies
torrentielles très concentrées dans le temps et dans l’espace, et qui pourrait être catastrophiques
(exemple d’Ourika en été 1995, de Tan-Tan, Smara et Taroudant en été 2003).

La vapeur d'eau transportée dans la moyenne et basse troposphère des régions tropicales
océaniques s'ajoute à la vapeur locale et constitue un énorme budget énergétique pour l'atmosphère
marocaine.

La présence des deux masses maritimes (l'Atlantique à l'Ouest et la Méditerranée au Nord) a


une influence considérable sur la dynamique des climats du Maroc. Si l'océan Atlantique constitue
un distributeur d'énergie emmagasinée par ses grands courants, il est en même temps un fournisseur
d'énergie pour l'atmosphère marocaine, surtout quand il s'agit du forçage thermique effectué par la
transmission des températures de surface océanique vers l’atmosphère pendant l'hiver. Quant à la
Méditerranée occidentale, par sa structure fermée, sa position aux latitudes supratropicales, elle
garde son autonomie vis-à-vis de l'océan Atlantique très proche et réagit comme une source
énergétique locale.

Cette activité d'interaction atmosphère-océan-continent s'effectue pendant toutes les saisons


sur la côte atlantique marocaine, à l'endroit où se situe en permanence le courant des Canaries,
doublé souvent par un effet d'upwelling puissant. Ceci se traduit par des températures douces et des
brouillards côtiers abondants sur la région, et qui ne sont pas autre chose qu'une autre conversion
énergétique et thermique dans les basses couches de la troposphère.

Ces remontées d’eau froides sur les côtes ouest marocaines participent de leur part à
l’installation et à la persistance des sécheresses au Maroc en agissant sur l’intensification des flux
descendants.

La circulation atmosphérique, autant que les bilans énergétiques, constitue le mécanisme de


base des sécheresses au Maroc. Si l’anticyclone subtropical des Açores est apparemment la cause
principale de ces sécheresses, l’étude de la variabilité des structures et de l’évolution énergétique
dans le temps et surtout dans l’espace de ce centre d’action restent à faire en vue d’élucider de
nombreuses lacunes quant à la genèse et l’évolution des sécheresses au Maroc. Il est clair que la
persistance de ce centre anticyclonique au-dessus et au large du Maroc sur l’Atlantique ne laisse
aucune chance aux précipitations de se réaliser

Le relief local participe dans la dynamique des sécheresses au Maroc, en créant des
mécanismes de fœhn et d'hydrodynamique d'obstacle de détail. La forme et l'orientation de l'Atlas et

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du Rif marocains sous forme d’arcs parallèles à la côte au Nord et à l’Ouest, font qu'un front
thermique constitué de nuages bas s'installe le long de ces reliefs. Ce front aéro-orographique
marque la limite des deux domaines climatiques au Maroc : le cisatlasique et le transatlasique.

Quand la circulation d’Est s’installe sur le Maroc, l’obstacle de l’Atlas crée l’effet de fœhn
et instaure des flux descendants très chauds et très secs sur la partie cisatlasique, ce qui dessèche le
sol et l’air et participe à l’élargissement des poches de la désertification au Maroc.

C’est en comprenant les mécanismes de l’atmosphère marocaine dans leurs contextes global
et régional, énergétiques et aérologiques, qu’on pourrait intervenir pour lutter contre les effets
néfastes des phénomènes climatiques tels que les inondations, la sécheresse, le « Chergui », la
désertification, et qui ont un rôle déterminant dans la stabilité socio-économique du Maroc.
L’apport de la télédétection est essentiel dans cette étude, elle permet de suivre, de diagnostiquer et
de prédire approximativement les états atmosphériques, et ainsi de s’adapter aux situations
climatiques pour mieux gérer les ressources naturelles et les activités qui en découlent, en
particulier l’eau et l’agriculture.

En définitif, cette recherche sur la « Dynamique du Climat » telle qu’elle est conçue et
utilisée dans ce travail, se base sur l’étude approfondie des bilans énergétiques - planétaires, méso-
régionales et régionales - sous toutes ses formes ; radiatives, thermiques, cinétiques,
géopotentielles, sensibles, latentes, …etc, la genèse, l’évolution et les résultats des différents
mouvements atmosphériques qui en découlent. La question d’emboîtement des échelles est
essentielle dans cette investigation (Fig. 2).

Cette climatologie dynamique prise sous cet angle comporte trois niveaux d’échelle : le
premier niveau est l’échelle globale ; le second niveau est l’échelle méso-régionale ; et le troisième
niveau est l’échelle régionale.

À l’échelle globale, la zone intertropicale constitue la composante fondamentale des climats


de la terre et du Maroc. Les espaces océaniques de cette zone - les océans Pacifique et Atlantique -
par l’énergie emmagasinée dans la thermocline, les mouvements horizontaux induits par la rotation
de la terre et les alizés, l’ascendance thermomécanique verticale, et les déplacements méridiens en
altitude constituent le canevas primordial à la base des téléconnexions entre la zone intertropicale et
l’espace climatique marocain, l’Oscillation Australe est l’une des caractéristiques de cette zone
climatique qui intervient sur le climat du Maroc : à ce niveau, il s’agit de la « Climatologie
Diagnostique ».

À l’échelle méso-régionale, l’Atlantique Nord tropical modélise le climat du Maroc. En


étant le siège permanent du renversement du bilan énergétique hémisphérique, du centre
anticyclonique des Açores, et de la dépression d’Islande ; ces trois facteurs aérologiques forment la
structure perpétuelle du climat du Maroc. Les interactions thermocinétiques océano-
atmosphériques-continentales conditionnent la variabilité climatique au Maroc. L’Oscillation Nord
Atlantique est la composante fondamentale de cette région climatique du monde. C’est la
« Climatologie Génétique ».

À l’échelle régionale, il s’agit de l’état global de l’atmosphère marocaine (conditions de


sécheresse ou d’humidité par exemple). Le rôle des espaces régionaux tels que la Méditerranée
Occidentale, le Proche Atlantique, leurs températures superficielles et leurs mouvements, le Sahara,

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le relief et le tracé des côtes, sont autant de paramètres à prendre en considération à ce niveau. C’est
la « Climatologie Physique ».

Cette « Climatologie Dynamique » donc, s’inscrit dans un esprit de synthèse de


« Géographie Naturelle ». Elle s'inspire des recherches en climatologie globale fondamentale et des
efforts de modélisation des physiciens de l'atmosphère et de l’océan, et propose une vision globale
des causes, du fonctionnement, et du devenir du climat marocain. Elle intègre, d'une part,
l'enchaînement des facteurs généraux d'échelle planétaire et le jeu de leurs interactions qui
« produisent » le climat étudié et déterminent sa spécificité et, d'autre part, les modifications
concrètes que l'évolution contemporaine (naturelle et anthropique) de ces facteurs et ces jeux peut
avoir sur le temps vécu et... ses conséquences socio-économiques.

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CHRONOLOGIE DES PUBLICATIONS SUR LE CLIMAT DU MAROC :

1- Debrach J.(1947) : « Pluie, orages, grêle et neige au Maroc ». Annales du Service du Physique
du Globe et de Météorologie, 18, 82-89, Rabat
2- Cazale H. (1954) : « Classification des types de temps au Maroc en fonction de l'indice de
circulation ». Bull. de Liaison et document secret. Avia. Civile & Commerciale, 76, 42-45,
Rabat.
3- Cazale H. (1956) : « Exemple de frontogénèse en France et au Maroc en liaison avec le Jet-
Stream ». Annales du Service de Physique du Globe et de la Météorologie, 16, 139-142, Rabat.
4- Debrach J.(1956) : « Précipitations atmosphériques au Maroc ». Annales du Service du
Physique du Globe et de Météorologie, 16, Rabat
5- Debrach J.(1958) : « Données nouvelles sur la température de l’air au Maroc ». Annales du
Service du Physique du Globe et de Météorologie, 18, 67-115, Rabat.
6- Negre R. (1959) : « Recherche phytogéographique sur l’étage de végétation méditerranéen
aride (sous étage chaud) au Maroc occidental ». Travaux de l’Institut Scientifique Chérifien,
Série Botanique, 13, 13-31, Rabat.
7- Cazale H. (1960) : « Données de climatologie dynamique du Maroc (1949-1958) ». Service de
Météorologie Nationale, 99 p, Casablanca.
8- Noin D. (1961) : « La neige au Maroc ». Notes Marocaines, 15, 5-12.
9- Noin D. (1963) : « Types de temps d’Eté au Maroc ». Annales de Géographie, 389, 1-15.
10- Sauvage Ch. (1963) : « Le quotient pluviométrique d’Emberger : son utilisation et la
représentation géographique de ses variations au Maroc ». Annales du Service de Physique du
Globe et de la Météorologie, tome 20, Rabat.
11- Cote M. Legras J. (1966) : « La variabilité pluviométrique interannuelle au Maroc ». Revue de
Géographie du Maroc, 10, 19-30.
12- Ionesco T., Mathez J. (1967) : « Climatologie, bioclimatologie et phytogéographie du Maroc ».
Les Cahiers de la Recherche Agronomique, 24, 27-58, Rabat.
13- Legoff Y. (1967) : « Le brouillard à Casablanca en novembre ». Ministère des Travaux publics,
Direction de la Météorologie Nationale, Casablanca.
14- Delannoy H. (1971) : « Aspects du climat de la région de Marrakech ». Revue de Géographie
du Maroc, 20, 69-106.
15- Delannoy H., Lecompte M. & Romane F. (1971) : « Géographie des températures quotidiennes
dans le Moyen Atlas et ses bordures. Analyse multivariée et situations atmosphériques ».
L’Espace Géographique, 1, 25-41.
16- Calvet C. (1972) : « Variation séculaire et distribution des précipitations au Maroc ». Revue de
Géographie du Maroc, 21, 79-84, Rabat.
17- Legoff Y. (1972) : « Le Jet-Stream ». Notice d’instruction technique 2, Météorologie
Nationale, Ministère des Trav. Publiques, Casablanca.
18- Calvet C. (1973) : « Le climat solaire de Casablanca ». Revue de Géographie du Maroc, 23-24,
87-94, Rabat.
19- Delannoy H. & Lecompte M. (1975) : « Méthode d’étude des régimes thermiques en liaison
avec les situations météorologiques dans le Moyen Atlas (Maroc) : exemple de la ceinture
thermique ». Bulletin de l’Association des Géographes Français, 422-423, 83-94.
20- Legoff Y. (1975) : « La C.O.I. ». Notice d’instruction technique 5, Météorologie Nationale,
Ministère des Trav. Publiques, Casablanca.
21- Calvet C., Legoff Y. (1977) : « Régimes pluviométriques au Maroc ». Direction de la
Météorologie Nationale, 6, Casablanca.
22- Calvet C. (1979) : « Interprétation hydrique de la notion d'étage de végétation selon Emberger :
application au Maroc ». Bulletin de l’Association des Géographes Français, 464, Paris.

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23- Delannoy, H. (1980) : « Remarques sur les brouillards d’été dans quelques stations côtières du
Maroc atlantique ». Méditerranée, 4, 37-47.
24- Delannoy H. & Lecompte M. (1980) : « Utilisation de l’analyse factorielle des correspondances
pour l’étude des précipitations quotidiennes : un exemple au Maroc ». Méditerranée, 4, 29-36.
25- Delannoy H. (1981) : « Quelques réflexions à propos de l’analyse factorielles des
correspondances des précipitations mensuelles des stations côtières marocaines ». Eaux et
Climats (Mélanges Péguy), Grenoble, 165-177.
26- Lakmaharri, A. (1981) : Evapotranspiration et bilans hydriques au Maroc ». Thèse de Doctorat
de 3ème cycle, Université de Grenoble I.
27- Delannoy, H. (1982) : « Introduction à l’étude des relations entre les températures des eaux
océaniques et les précipitations côtières marocaines ». Norois, 116, 535-545.
28- Legoff Y. (1982) : « Evolution contemporaine de la température au Maroc, 1936-1980 ».
Notice d’instruction technique 7, Météorologie Nationale, Ministère des Trav. Publiques,
Casablanca.
29- Bellichi A. (1983) : « Les climats thermiques du Maroc nord occidental ». Thèse de Doctorat
de 3ème cycle, Université d'Aix-Marseille II.
30- Delannoy, H. & A. Douguedroit, (1983) : « A propos des précipitations dans le Sud-Ouest
européen et le Maghreb occidental ». La Météorologie, 34, 169-181.
31- Daiboun T. (1984) : « Recherches sur les bilans de l'eau climatiques et agroclimatiques dans les
plaines du couloir de Taza-Oujda (Maroc oriental) ». Thèse de Doctorat de 3ème cycle,
Université de Paris IV Sorbonne.
32- Delannoy, H. & A. Douguedroit, (1984) : « Les variations des précipitations printanières dans
le Sud-Ouest européen et le Maghreb occidental (1916-1965) ». Revue Géographique de l’Est,
1, 47-63.
33- Lecompte M. (1984) : « Relation Climat-Végétation dans le Moyen Atlas marocain. (Essai de
Bioclimatologie ». Thèse de Doctorat d’Etat, Université de Montpellier II.
34- Yaakoubi, A. (1984) : « Les bilans de l’eau au Maroc ». Thèse de Doctorat de 3ème cycle,
Université de Paris IV Sorbonne.
35- Stockton, C.W. & al. (1985) : « Long-term reconstruction of drought in Morocco ». University
of Tucson.
36- Benarafa S. (1985) : « Variabilité inter-annuelle des précipitations au Maroc (1913-85) ».
Direction de la Météorologie Nationale, 1-16.
37- Delannoy, H. & A. Douguedroit, (1985) : « Application d’un modèle de l’analyse de la
variance aux précipitations hivernales du Sud-Ouest européen et du Maghreb occidental (1916-
1965) ». Physio-Géo, 12, 59-65.
38- Legoff Y. (1985) : « Evolution contemporaine de la température au Maroc (1936-80) ».
Météorologie Nationale, 6, 37-45.
39- Khalil S.(1986) : « Contribution à l’étude des climats côtiers locaux du Maroc Atlantique entre
Casablanca et Agadir ». Thèse de Doctorat de 3ème cycle, Université de Paris IV.
40- Lamb, P.J., R.A. Peppler, & C.W. Stockton, (1986) : « Initial inquiry into characteristics and
mecanisms of morrocan precipitation fluctuation ». (Proceedings of the 11th Annual
Diagnostics Workshop, Oct. 14-17, 1986).
41- Saloui A. (1986) : « Contribution à l'étude de la variabilité des précipitations et des bilans
hydriques dans le Nord-Ouest du Maroc ». Thèse de Doctorat de 3ème Cycle, Université de Lille
I.
42- *1112
22Karrouk, M.S. (1987) : « Le climat de la péninsule tingitane (Les bilans climatiques) ».

Thèse de Doctorat de 3ème Cycle, Université de Paris IV.

111222 Thèses référencées par l’Atelier National de Reproduction des Thèses, France.

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43- Laadoua, A. (1987) : « Les variations spatio-temporelles des précipitations au Maroc


septentrional ». Thèse de Doctorat de 3ème Cycle, Université de Lille I.
44- Lamb, P.J. & R.A. Peppler, (1987) : « North Atlantic Oscillation : Concept and an
Application ». Bulletin American Meteorological Society, 68, 1218-1225.
45- Legoff Y. (1987) : « Variabilité inter-annuelle des précipitations au Maroc, 1913-1985 ».
Notice d’instruction technique 8, Météorologie Nationale, Ministère des Trav. Publiques,
Casablanca.
46- Stockton, C.W. (1987) : « Current research progress toward understanding drought ».
Proceedings of Conference on Drought, Water Management, and Food Production in
Morocco, Royal Moroccan Academy.
47- Tarek, F. (1987) : « Contribution à l’estimation de l’aridité dans le haouz de Marrakech ».
Thèse de Doctorat de 3ème cycle, Université de Paris IV Sorbonne.
48- *Aalouane, N. (1988) : « Caractérisation édaphique et bioclimatique du massif forestier du Jbel
Outka (Rif Central, Maroc) ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Strasbourg I.
49- Delannoy, H. (1988) : « Précipitations saisonnières du Maroc cisatlasique et téléconnexions
dans la circulation atmosphérique ». Bulletin de l’Association de Géographes Français, 5, 393-
406.
50- Douguedroit A. (1988 a) : « Régionalisation des précipitations en Afrique du Nord-Ouest ».
Actes des Journées de climatologies, Liège-Mont régi, 5-7 Novembre 1987, P.U. Liège, 29-40.
51- Douguedroit, A. (1988 b) : « The recent variability of precipitation in North Western Africa ».
In Recent climatic fluctuations and changes (data, characteristics and impacts) S. Gregory,
130-137, Belhaven press, London.
52- *Hazoui A. (1988) : « Caractéristiques Solaires du Climat Marocain ». Thèse de Doctorat de
3ème Cycle, Université d’Aix-Marseille II.
53- Lamb, P.J. & R.A. Peppler, (1988) : « Drought, Water Management and Food Production ».
Proceedings of Conference on Drought, Water Management, and Food Production in
Morocco, Royal Moroccan Academy.
54- Legoff Y. (1988) : « El-Nino et les précipitations au Maroc ». Météorologie Nationale, Notice
d’information, 9, Ministère des Trav. Publiques, Casablanca.
55- Stockton, C.W. (1988 a) : « Climatic variability and its effects on scarcity in the south and
uncertainty in the north ». Publication de l’Académie du Royaume du Maroc, Collection «
sessions», avril, 33-47.
56- Stockton, C.W. (1988 b) : « Climatic variability and the desert locust in Southern Morocco ».
Publication de l’Académie du Royaume du Maroc, Collection « sessions», novembre, 87-97.
57- *Bouslam M. (1989) : « Recherche sur les ambiances climatiques dans une région
méditerranéenne : La basse Moulouya (Maroc) ». Thèse de Doctorat de 3ème cycle, Université
de Toulouse II Le Mirail.
58- Karrouk, M.S. (1989) : « Les Mécanismes Climatiques de la Désertification ; Approche au
Climat Marocain ». Journée d'étude sur la Désertification, Université Hassan II, Casablanca.
59- Legoff Y. (1989) : « Aperçu des précipitations de janvier à avril inclus au Maroc, 1931-89 ».
Météorologie Nationale. Ministère des Trav. Publiques, Casablanca.
60- Vigneau J-P., El Baye A. Bouslam M. El Hammouti A. Bnoumoubarek A. (1989) : « Deux
exemples de fonctionnement aérologique original de l’oriental marocain ». Actes du Colloque
d’Aix en Provence (Juin 1988), Publication de l’A.I.C., 1, 59-66.
61- *Zainabi, A. (1989) : « L'homme et la montagne en milieu sub-aride : le pays de Taznakht
(Anti-Atlas) ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Poitiers.
62- *El Baye A. (1990) : « Recherche sur l’ambiance climatique dans le couloir d’Oujda-Taourirt
(Maroc) ». Thèse de Doctorat de 3ème cycle, Université de Toulouse II.

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63- El Hammouti, A. (1990) : « Recherche sur le climat du Maroc ». Thèse de Doctorat de 3ème
cycle, Université de Toulouse II.
64- Karrouk, M.S. (1990 a) : « Aperçu sur les Mécanismes Climatiques Rifains ». Revue de la
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Tétouan.
65- Karrouk, M.S. (1990 b) : « Introduction à l'Agroclimatologie dans la Région Économique du
Centre ». Revue Bassamat, Université Hassan II, FLSH II Ben M'Sick, Casablanca.
66- Legoff Y. (1990) : « Les types de temps au Maroc ». Météorologie Nationale, Ministère des
Trav. Publiques, Casablanca.
67- *Ben Brahim Y. (1991) : Le Climat du Sahara Marocain, Conditions Climatiques et
Circulations Atmosphériques. Thèse de Doctorat d’Université, Université de Paris-Sorbonne,
Paris IV.
68- Legoff Y. (1991) : « La précipitation - savoir et pratique. Manuel pour le Maroc ». 273 p.
Ministère des Trav. Publiques, Direction de la Météorologie Nationale, Casablanca.
69- Chbouki, N., (1992) : « Spatio-temporal characteristics of drought as inferred from tree-ring
data in Morocco ». PhD Thesis, University of Arizona, Tucson.
70- *Jahid, M. (1992) : « Climats et bilans de l’eau. Etude des bilans agroclimatiques et de leurs
conséquences sur les céréales d’automne dans le Nord-Est du Maroc ». Thèse de Doctorat
d’Université, Université de Paris X.
71- Karrouk, M.S. (1992 a) : « La Situation Climatique du Maroc et Perspectives de
Développement ». Journée d'étude sur l'Environnement et le Développement, Université
Hassan II, Casablanca.
72- Karrouk, M.S. (1992 b) : « Mécanismes Atmosphériques et Dynamique des Précipitations au
Maroc ». Première Rencontre Internationale de Climatologie, Université Hassan II,
Casablanca.
73- Karrouk, M.S. (1992 c) : « Utilisation Pédagogique des Images et Mesures de Satellites pour
l'Enseignement de la Climatologie ». Colloque sur la Pédagogie Universitaire, Université
Hassan II, Casablanca.
74- Stockton, C.W. & Al., (1992) : « La sécheresse au Maroc et sa relation avec El Moubarak ».
Séminaire-exposition «Economie d’Eau et Irrigation des Agrumes» 5-6 juin 1992, 21-46,
Taroudant.
75- *Atillah, A. (1993) : « Les influences maritimes sur le climat du Maroc atlantique central : une
analyse par télédétection spatiale ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Rennes II.
76- Benaouda H. & al. (1993) : « Etude du climat et prédiction des rendements ». Publications du
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77- *Derraz, K. (1993) : « Transition du climat méditérranéen au climat aride dans le Moyen Atlas
oriental marocain : Etude phytoclimatique ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de
Paris VII.
78- El Himdi B. (1993) : « Climat et bâtiment d'élevage ». Hommes, Terre et Eaux, 93, 77-84.
79- *Hander, M. (1993) : « Contribution à l’étude de la bioclimatologie humaine au Maroc :
l’exemple d’Essaouira ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Paris IV.
80- Janati Idrissi, A. (1993) : « Insuffisance pluviométrique et aspects hydrologiques du Souss
(Maroc) ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Montpellier III.
81- Mouhdi, A. (1993) : « Contribution à l’étude pluvio-hydrologique du bassin versant de l’oued
Melloulou (Maroc oriental) ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Lille I.
82- Laadoua A. (1993) : « La sécheresse au Maroc : l'exemple de Sais-Meknes ». Cahiers de
Géographie physique, 8, 87-96. U.F.R. de Géographie, Université de Lille I.
83- Roman, A. (1994) : « Etude de l’impact du climat sur l’agriculture au Maroc ». Thèse de
Doctorat d’Université, Université de Paris IV.

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L’ESPACE CLIMATIQUE ET DE LA DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC 35
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

84- Abbad, A. (1994) : « Circulation méridienne et pluviométrie au Maroc ». Thèse de Doctorat


d’Université, Université de Paris IV.
85- El Khatri, S., (1994) : « Etude de la variabilité interannuelle dans des simulations climatiques ».
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86- *Kermadi S. (1994) : « Les saisons climatiques : Sais, Dir, Moyen Atlas (Maroc). Etude
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87- *Adouk N-E. (1995) : « Les caractères thermiques du climat de l'Est Marocain ». Thèse de
Doctorat d'Université, Université de Lille I.
88- Lamb, P.J., M. El Hamly, & D.H. Portis, (1995) : « North Atlantic Oscillation ». International
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Africa», October, Rabat.
89- *N'Gadi, M. (1995) : « Précipitations et écoulement dans le bassin versant de la Moulouya
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90- *Oufrid H. (1995) : « Recherches sur les ambiances climatiques dans une région du Maroc
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de Poitiers.
91- *Bnoumoubarek A. (1996) : « La Dynamique des Précipitations et leur Genèse dans la Moyen
Atlas Tabulaire et sa Bordure (Maroc) ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de
Toulouse II.
92- Delannoy, H. (1996) : « Remarques sur les conditions lointaines de la variabilité des
précipitations saisonnières du Maroc cisatlasique ». Publications de la FSHS de Tunis , Série
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93- El Hamly, M., R. Sebbari, D.H. Portis, M.N. Ward, & P.J. Lamb, (1996) : « Multi-decadal
variability in North Atlantic Oscillation and the climate system ». 1996 ICES Annual
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94- *Kebbiri B. (1996) : « Climat et Bilans Hydriques dans le Saïs Marocain ». Thèse de Doctorat
d’Université, Université de Paris X.
95- *Khallouki A. (1996) : « Recherches sur les Indices Bioclimatiques et le Climat Perçu au
Maroc : Le cas de Marrakech, Ouarzazate et Errachidia ». Thèse de Doctorat d’Université,
Université de Paris IV.
96- *Yahyaoui A. (1996) : « Variabilité Spatiale et Modélisation Statistique des Précipitations du
Maroc Cisatlasique et Transatlasique ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Nice.
97- *Cherrad, B. (1997) : « Le bassin versant de l'Oued Grou (plateau central marocain). Etude
hydro-climatologique ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Metz.
98- Delannoy, H.& A. Belaassal, (1997) : « Deux méthodes d’étude des relations entre les
précipitations marocaines et la circulation d’altitude ». Publications de la FSHS de Rabat ,
Série Colloques et séminaires 63, 73-94.
99- *Doukhani, H. (1997) : « L'impact climatique sur la vallée du Draa (Maroc) ». ». Thèse de
Doctorat d’Université, Université de Paris IV.
100- Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement et de l’Environnement (1997) : « Un siècle
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Département de l’Equipement, Rabat.
101- *Hanchane, M. (1998) : « Calage, validation et application du modèle CERES-ORGE pour
l’analyse des risques climatiques en fonction des choix de la variété et de la date de semis en
conditions climatiques marocaines ». Thèse de Doctorat d’Université, Université d’Aix en
Provence I.
102- Karrouk, M.S. (1998) : « Changement Climatique et Gestion de l’Environnement Global au
Maroc ». Colloque International sur l’Environnement, Université Hassan I, Settat.

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L’ESPACE CLIMATIQUE ET DE LA DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC 36
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103- Karrouk, M.S. (1999 a) : « Bioclimatologie des Sécheresses au Maroc : Genèse et Impacts ».
Colloque franco-marocain : Biométéorologie 2000, Météo-France, Toulouse.
104- Karrouk, M.S. (1999 b) : « Changements Climatiques et Développement Durable au
Maroc ». Journée d’étude sur l’Environnement et le Développement Durable, Université
Hassan II, Casablanca.
105- Karrouk, M.S. (1999 c) : « Changements Climatiques, Élévation du Niveau de la Mer et le
Devenir des Ports au Maroc ». Colloque sur les Ports, Transport maritime : Les exigences de la
mondialisation, Université Hassan II, Casablanca.
106- Karrouk, M.S. (1999 d) : « Changement Climatique et Aménagement du Littoral ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
107- Karrouk, M.S. (1999 e) : « Dynamique Atmosphérique et Upwelling Marocain ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
108- Karrouk, M.S. (1999 f) : « Evolution des Relations Homme-Environnement Climatique au
Maroc ». Colloque franco-marocain, Université Michel de Montaigne, Bordeaux.
109- Karrouk, M.S. (1999 g) : « Les Rétroactions Homme-Environnement Climatique Urbain
dans les Villes de Tanger et de Casablanca ». Colloque International sur la Ville marocaine à
l’horizon du 21ème siècle. Université Hassan II, Mohammedia.
110- Karrouk, M.S. (1999 h) : « TOPEX/POSEIDON, Monitoring and Predicting Precipitations
in Morocco ». Conférence Internationale sur l’Observation de l’Océan pour le Climat, Centre
National d’Etudes Spatiales, Saint-Raphaël.
111- Stockton, C.W. & M.F. Glueck, (1999) : « Long term variability of the North Atlantic
oscillation (NAO) ». Proceedings of the American Meteorological Society Tenth Symp. Global
Change Studies, 11-15, January, 1999, Dallas, TX, 290-293.
112- *Belaassal A. (2000) : « Variabilité des Géopotentiels à 700 et 500 hPa et Précipitations au
Maroc Nord Occidental ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Aix en Provence 1.
113- Karrouk, M.S. (2000 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au
Maroc » 29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique International,
Commission Climatologie, Séoul.
114- Karrouk, M.S. (2000 b) : « Changements Climatiques, Ressources en Eau et Sécurité
Alimentaire au Maroc » 29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique
International, Séoul.
115- Karrouk, M.S. (2000 c) : « Le Climat et le Développement Durable : Variabilité Séculaire
des « Sécheresses » et Sécurité Alimentaire au Maroc » : Encyclopaedia of Life Support
Systems (EOLSS), UNESCO, Paris.
116- Karrouk, M.S. (2000 d) : « Prédiction des Précipitations, Ressources en Eau et
Développement Durable au Maroc » : Colloque International sur le Développement Durable du
Maghreb, Université Mohammed V, Rabat.
117- Saloui A. (2000) : « La Variabilité des Précipitations et des Bilans Hydriques dans les
Plaines et Plateaux Atlantiques entre Sebou et Oum-Rbiâ ». Thèse de Doctorat d’Etat,
Université Mohammed V, FLSH, Rabat.
118- Glueck, M.F. & C.W. Stockton, (2001) : « Reconstruction of the North Atlantic Oscillation,
1429-1983 ». International Journal of Climatology, 21, 1453-1465.
119- Karrouk, M.S. (2001 a) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc ».
Colloque franco-marocain : Eau et Sociétés dans les montagnes du Maroc et des pays voisins,
Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, 1999, Mosella, 3-4, Metz.
120- Karrouk, M.S. (2001 b) : « Changement Climatique et Sécheresses au Maroc » Séminaire
AMAECO sur Les Aléas Climatiques et Politiques Agricoles, Rabat.
121- Karrouk, M.S. (2001 c) : « Changement Climatique, Prédiction des Précipitations et Sécurité
Alimentaire au Maroc », International Conference on : Understanding the Earth System,

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Compartment, Processes and Interactions, German National Committee on Global Change


Research, Bonn, Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York.
122- Karrouk, M.S. (2001 d) : « Changement Climatique, Sécheresse et Désertification au
Maroc » Symposium International sur la Dégradation des Sols et la Désertification,
Commission Dégradation des Sols et Désertification, Union Géographique International,
Mexico.
123- Karrouk, M.S. (2001 e) : « Changements Climatiques et Prédiction des Précipitations au
Maroc : L’Apport de la Méthode Energétique » Colloque international sur la sécheresse au
Maroc, Fès.
124- Karrouk, M.S. (2001 f) : « Climate Change, Water Resources and Food Security in
Morocco » Global Change Open Science Conference, Challenges of a Changing Earth,
International Geosphere-Biosphere Programme (IGBP), Amsterdam.
125- Karrouk, M.S. (2002 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au
Maroc : l’Apport de la Méthode Energétique » Union Géographique Internationale,
Conférence Régionale, Durban.
126- Karrouk, M.S. (2002 b) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc »
International WONUC Conference "Nuclear desalination, Chalenges and Options",
Marrakech.
127- Karrouk, M.S. (2002 c) : « Interactions Océan-Atmosphère et Climat du Maroc ». 4ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 2002, Université Hassan II, Casablanca.
128- Karrouk, M.S. (2002 d) : « Seasonal Climatic Forecast in Morocco : The Contribution of the
Observations of Topex / Poseidon and the Energetic Method » International Symposium “En
route to GODAE”, Centre National d’Etudes Spatiales, Biarritz.
129- Karrouk, M.S. (2002 e) : « Le Changement Global du Climat et le Maroc » Journée d’Etude
sur « LE MAROC ET LE CHANGEMENT GLOBAL », Casablanca.
130- Karrouk, M.S. (2002 f) : « Changement Climatique, Circulation Atmosphérique et Climat du
Maroc ». Premier Congrès de Géographie du Maroc : “Recherche Géographique et
Développement”, Mohammedia, 2001, Revue de Géographie du Maroc, 20, 2002.
131- Karrouk, M.S. & A. Iraqi (2002) : « Le Maroc et le Changement Global » Note
Méthodologique, Journée d’Etude sur « LE MAROC ET LE CHANGEMENT GLOBAL »,
CEREC-AMERCE-IGBP, Casablanca.
132- Karrouk, M.S. (2003 a) : « Climate change and its consequences in Morocco ». 3rd IGBP
Congress, Banff.
133- Karrouk, M.S. (2003 b) : « Changement Climatique, Ressources en Eau et Sécheresses au
Maroc ». IUGG 2003, XXIII General Assembly, Sapporo.
134- Karrouk, M.S. (2003 c) : « Climate Change and Atmospheric Circulation in Morocco : The
Contribution of the Energetic Method ». International Conference on Earth System Modelling,
Hamburg.

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Historique des sécheresses au Maroc

Tableau 1 : Chronologie des sécheresses au Maroc :

Sécheresses Durée et étendue géographique F E Evénements


1 696 Généralisée
2 850 Généralisée • Montée des Idrissides (808-930)
3 951 Généralisée
4 954 Généralisée
5 1009 2 ans • (2)
6 1015 2 ans • (2)
7 1023 Généralisée A
8 1028 Généralisée X A
9 1054 Généralisée X • (2)
10 1056 • (2)
11 1060 • (2)
12 1061 Généralisée X A • Montée des Almoravides (1061-1163)
13 1069 6 ans • (2)
14 1076 • (2)
15 1087 2 ans • (2)
16 1091 • (2)
17 1115 • (2)
18 1117 2 ans • (2)
19 1126 2 ans • (2)
20 1141 • (2)
21 1143 • (2)
22 1147 • (2)
23 1151 • (2)
24 1158 • (2)
25 1163 2 ans • (2)
26 1176 Haouz X • Montée des Almohades (1147-1269)
27 1186 • (2)
28 1188 • (2)
29 1198 2 ans • (2)
30 1215 2 ans • (2)
31 1218 • (2)
32 1220 Généralisée X A • Acridiens (2)
33 1226 • (2)
34 1237 • (2)
35 1243 • (2)
36 1249 • (2)
37 1255 2 ans • (2)
38 1258 • (2)
39 1264 • (2)
40 1267 Rif
41 1278 2 ans • (2)
42 1281 Généralisée
43 1289 Généralisée
44 1290 Généralisée A
45 1293 • (2)
46 1299 2 ans • (2)
47 1309 • (2)
48 1310 Généralisée

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49 1311 Généralisée
50 1313 • (2)
51 1321 2 ans • (2)
52 1324 • (2)
53 1335 • (2)
54 1341 • (2)
55 1348 • (2)
56 1355 2 ans • (2)
57 1359 2 ans • (2)
58 1362 Généralisée X
59 1376 • (2)
60 1379 • (2)
61 1386 • (2)
62 1404 4 ans • (2)
63 1413 • (2)
64 1415 Généralisée • Prise de Sebta (2)
65 1468 Généralisée, 2 ans A • Prise d’Anfa 1469, d’Assilah et de Tanger
en 1471 (2)
66 1493-1494 Oasis, Fès et ses régions X B • Acridiens, Forte mortalité, Villes vidées
• Prise de Mellilia en 1492 (31) (32)
67 1505 Bassin méditerranéen • Prise d’Agadir 1505 (31) (32)
68 1509 Fès B • Prise de Safi 1508
• Mortalité élevée (31) (32)
69 1511-1512 Souss, Doukkala, Abda X A • Prise d’Azemmour 1513, de Mazagan 1514
• Montée de Saâdiens (7) (31) (32)
70 1516-1518 Doukkala, Abda, Souss X A • Prise d’Essaouira 1519
• Acridiens
• Renforcement de l’instabilité politique(32)
71 1519-1523 Généralisée X B • Travaux gigantesques d’irrigation
• Faiblesse des structures politico-religieuses
• Rôle croissant des « saints »
• Emigration et dépeuplement
• Mort d’un tiers à un demi de la population
• Baisse démographique sensible sur trois
siècles (2) (3) (7) (10) (24) (29) (31) (32)
72 1525 2 ans • (2) (25)
73 1529 • (2)
74 1533 Fès B • Mortalité (25) (31) (32)
75 1537 Fès B • (25) (31) (32)
76 1540-1541 Sud Oum-Rbia, Doukkala, Abda X • Acridiens
• Exode vers le Nord-Ouest
• Flambée des prix (25) (31) (32)
77 1545 Généralisée • (2) (25)
78 1552-1553 Nord Oum-Rbia X • Hausse des prix (25) (31) (32) (35)
79 1556-1558 Généralisée X B • Très meurtrière (18) (24) (25) (31) (32)
80 1597-1608 Généralisée X B • Guerre civile
• Effets terribles et meurtriers
• 1/3 de la population emportée
• Flambée des prix et spéculation effrénée
• Pays et Makhzen ébranlés
• Economie délabrée, canne à sucre disparue
• Mouvement des populations et destruction
• Prise de Larache en 1610
• Effondrement du pouvoir Saâdien (10) (14)

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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

(24) (25) (31) (32) (35)


81 1611-1615 Fès, Marrakech et régions X B • Hausse des prix
• Mortalité (2) (24) (25) (31) (32) (35)
82 1616 • (2) (25)
83 1624-1629 Généralisée, 6 ans X B • Echec de la reconstruction du Makhzen
• Flambée des prix
• Grande violence
• Destruction (2) (24) (25) (31) (32)
84 1635 Généralisée X A • (2) (25) (30) (32)
85 1638 2 ans • (2) (25)
86 1648 2 ans • (2) (25)
87 1650-1652 Généralisée X • Meurtrière, surtout parmi les pauvres
• Emeutes de la faim
• Hausse des prix et spéculation
• Insécurité
• Salé est très touchée (24) (25) (31) (32) (35)
88 1660-1663 Généralisée : Tadla dépeuplée, Fès et X • Flambée des prix jusqu’à 100%
Haut Atlas Oriental très touchés • Forte mortalité
• Exode Nord-Sud puis Sud-Nord
• Un pays épuisé et une économie délabrée
• Montée de la dynastie Alaouite (1) (2) (10)
(25) (31) (32)
89 1675 2 ans • (2) (25)
90 1680-1683 • Flambée des prix (1) (2) (25) (32)
91 1687 • (2) (25)
92 1693-1695 Généralisée, 3 ans • (2) (25)
93 1697 2 ans • (2) (25)
94 1714-1717 Généralisée, 4 ans • (2) (25)
95 1721-1723 Généralisée X • Flambée des prix et spéculation
• Violence - Cannibalisme
• Exode
• Très forte mortalité (1) (24) (25) (32) (35)
96 1731 2 ans • (2) (25)
97 1734 • (2) (25)
98 1736-1738 Généralisée X • Hausse des prix exponentielle
• Taux de mortalité élevé
• Violence et pillage
• Importations des céréales limitées (1) (2)
(16) (24) (25) (32) (35)
99 1742-1747 Fès et régions X B • Flambée des prix et spéculation
• Pillage et violence (16) (24) (25) (26) (31)
(32)
100 1750 A • (16) (25) (32)
101 1755 • (2) (25)
102 1772 • (2) (25)
103 1775-1782 Généralisée X B • Acridiens
• Dépeuplement, les pasteurs et
montagnards s’installent en plaines
• Migration Sud-Nord
• Cannibalisme
• Accélération de la déforestation et de
l’érosion (5) (10) (16) (24) (25) (32) (35)
104 1794 5 ans • (2) (25)
105 1797-1800 Généralisée X B • Acridiens

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• Cannibalisme
• 50% de la population est morte
• Abandon des villes
• Emigration Sud-Nord
• Enrichissement et « féodalisme »
• Affaiblissement des tribus
• Insuffisance de la main d’œuvre (3) (5) (10)
(12) (24) (25) (26) (32)
106 1801 2 ans • (2)
107 1806 • (2) (25)
108 1810-1820 Généralisée X B • Acridiens
• Flambée des prix et spéculation
• Enrichissement / Appauvrissement
• Forte mortalité (9) (18) (21) (24) (25) (26)
(25) (27) (32)
109 1844 • (2) (25)
110 1847-1851 Généralisée X • Accentuation du procès de mélkisation (¼
des terres cultivées)
• Hausse des prix, instabilité, migration
• Développement urbain (3) (9) (10) (18) (20)
(24) (25) (32)
111 1860 3 ans • (2) (25)
112 1866-1869 Généralisée X B • Acridiens
C • Milliers de morts
• 60% du bétail perdu pour Doukkala
• Catastrophe
• Mouvement général de la population
• Effets terribles pour les pauvres
• Effets structurels à longs termes : finance
et dette publique, concentration de
propriété foncière, Aggravation de la crise
de l’Etat, pénétration capitaliste
• Esclavage (2) (9) (16) (20) (23) (25) (32)
113 1874-1884 Généralisée : commence au Sud d’Oum- X • Mort d’hommes et de bêtes : ¼ de la
Rbia pour s’élargir population, ½ à ¾ du bétail
• Emigration vers l’Algérie
• Appauvrissement des paysans et artisans et
enrichissement des protégés urbains et
ruraux
• Dépréciation de la monnaie
• Déficit commercial et endettement envers
l’étranger
• Crise d’Etat (2) (9) (18) (20) (23) (25) (31)
114 1892 2 ans A • (2) (20) (25)
115 1901 X D • (2) (17) (19) (25) (32) (35)
116 1905-1906 Côtes Atlantiques • (2) (19) (21) (25) (32)
117 1910-1913 Côtes Atlantiques Sud : Abda et X B • Mortalité
Doukkala D • Exode et cherté
• Occupation de Fès et instauration du
Protectorat (13) (18) (21) (24) (25) (26) (32)
118 1916 Côtes Atlantiques Sud • (21) (25)
119 1918 Côtes Atlantiques Sud • (21) (25)
120 1919-1922 Côtes Atlantiques Sud : Souss Oriental X • Exode
• Révolte de Abdelkrim El Khattabi au Rif
(13) (21) (24) (25) (32)

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121 1925 Côtes Atlantiques Sud • (25)


122 1926 Plaines du littoral Nord, Haouz • (25)
123 1927-1928 Côtes et plaines Atlantiques Sud X D • (21) (22) (24) (25) (32)
124 1930 Côtes et plaines Atlantiques Sud • Création du barrage Sidi Saïd
Maâchou(21) (25)
125 1931 Généralisée • Création du barrage Mellah(21) (25)
126 1933-1938 Généralisée X D • Accélération de la dynamique de
concentration
• Exode
• Situation désastreuse des travailleurs
• Importation des céréales
• Forte mortalité
• Création du barrage Ali Thalat, El
Kansera, Lalla Takerkoust (2) (6) (13) (21)
(22) (25) (24) (32) (33)
127 1942-1943 Plaines du littoral Nord, Oriental, Régions X D • (13) (24) (25) (32)
méridionales
128 1944-1946 Généralisée, avec déficit pluviométrique X D • Très forte mortalité
très important • Plus de 50% du bétail meurt
• Flambée des prix et spéculation
• Concentration de la propriété
• Appauvrissement
• Exode
• Importation des céréales
• Fondation du parti de l’Istiqlal
• Création du barrage Imfout (2) (13) (17)
(21) (25) (32) (33) (34)
129 1948-1953 Généralisée X • Perte de quelques 140 000 tonnes de
viandes
• Création du barrage Daourate, Bin El
Ouidane, Aït Ouarda (2) (11) (21) (22) (25)
(32)
130 1957-1961 Généralisée • Importations massives
• Appauvrissement de la petite paysannerie
• Fondation du parti de l’Union Nationale
des Forces Populaires en 1956
• Création du barrage Mechraa Hammadi,
Taghdoute, Nakhla (2) (17) (21) (24) (25)
(32) (34)
131 1964-1968 Généralisée • Dépendance alimentaire accrue
• Dissolution du Parlement en 1965
• Création du barrage Safi, Mohammed V,
Ajras, Moulay Youssef, Hassan Eddakhil,
Mansour Eddahbi, Ibn Tachefine, Idriss
1er (21) (25) (32)
132 1971 2 ans • (2)
133 1974-1975 Généralisée • Création du barrage Sidi Mohamed Ben
Abdellah, Ibn Battouta, Oued El
Makhazine, El Massira-(21) (25) (32)
134 1979 6 ans • (2)
135 1981 Généralisée à l’exception de l’Oriental • Création du barrage Iminoutine,
Loukkous, Mohamed Ben Abdelkrim
Khattabi, Abdelmoumen-(21) (32)
136 1982 Généralisée à l’exception du Moyen et • (21)
Anti-Atlas
137 1983 La plus généralisée • Création du Laboratoire

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d’hydraulique.(21) (32)
138 1984 Généralisée à l’exception des Côtes Atlas • Réalisation de la première étude de
Nord Dendrochronologie sur le Maroc.
• Création du barrage Sidi Driss-(21) (32)
139 1985 Nord du Maroc à l’exception des Côtes • Conférence d’Agadir sous le thème :
Atlas « Sécheresse, Gestion des eaux et
Production alimentaire ».
• Création du barrage Kwacem Aval,
Msakhskha-(21)
140 1986 Oriental, l’extrême Nord, Essaouira et • Création du barrage Sidi El Miari, Hassan
Ouarzazate 1er, Achbarou, Hamm Ourzag, Tlet
Boubker, Akka Noussikis, Kheng El Hda-
(21)
141 1987 Généralisée à l’exception de l’Oriental et • Création du barrage Krema, Rouidat
le Saïs Amont-(21)
146 1988-1989 Nord du Moyen-Atlas • Création du barrage Touiltes, Boukhalef-
(21)
147 1990 Rharb, Saïs, l’Oriental et le Haut-Atlas • Création du barrage Aït Youb, Aoulouz,
Smir, Garde de Sebou, Oued Aricha, Blad
El Gaada, Essaf, Saboun, Sghir
• Création du Conseil Supérieur de l’Eau-
(21)
148 1992 Généralisée à l’exception de la zone de • Création du Centre National du Climat et
Ouarzazate de Recherches Météorologiques (DMN)
• Création du Centre de Recherche de
Climatologie (Université Hassan II)
• Tenue du Congrès Mondial des Ressources
en Eau au Maroc.
• Création du barrage Jemaâ -(21)
149 1993 Généralisée • Elargissement du Conseil Supérieur de
l’Eau sur le Climat
• Création du barrage Imilkhine-(21)
150 1994-1995 Généralisée • Transfert d’Eau vers Tanger
• Création du barrage Sahla, Aggay, Saquia
El Hamra, 9 Avril 1947, Injil, Arabat, Al
Wahda, Sidi Chahed-(21)
151 1998-2000 Généralisée à l’exception de la zone des • Création des barrages : Asfalou, Bab
régions du Nord Ouest Louta, Bouhouda, Gharbia, Hassan II

Légende du tableau 1 :
F. Famines E. Epidémies : A. Diverse B. Peste C. Choléra D. Typhus (3) (11) (29) Sources

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Sources du tableau chronologique des sécheresses au Maroc :

1- Addouaif, M. (1986) : « Tarikh Addouaif », Présenté par M. Amari. Dar Al Maatourat.


2- Ambroggi, R.P. & M. Kabbaj, (1993) : « Climat et Eau entre le savoir et la technologie ».
Publication de l’Académie du Royaume du Maroc, Casablanca.
3- Attaouifik, A. (1983) : « Al Moujtamaa Al Maghribi fi Al Karn Attassii Achar ». Publication
de la FLSH, Rabat.
4- Bilal, A. & A. Agourram, (1970) : « Bilan de l’économie marocaine depuis l’indépendance ».
BESM, XXXII-116, 1-29.
5- El Bezzaz, A. (1984) : A- « L’Epidémie de peste au Maroc 1798-1800 ». Majallat Dar
Anniaba, N°2, 52-62. B- « Aspect de la position du Makhzen lors des calamités naturelles ».
Ibid, 63-67.
6- Bidwell, R. (1973) : « Morocco under Colonial Rule : French Administration of Tribal Areas ».
FCCL, London.
7- Boucharebe, A. (1984) : « Doukkala oua Al Istiimar Al Bourtoughali Ila Sanate Ikhlaa Asafi
oua Azemmour (avant août 1181-octobre 1541) ». Dar Attaqafa.
8- Bouchaara, M. (1984) : « Al Istitane oua Al Himaya Bi Al Maghrib : (1280-1311)-(1863-
1894) ». Imprimerie Royale, Rabat.
9- Bouchaara, M. (1984) : « Al Jaouaih oual Kaoussim ». Majallat Dar Anniaba, n°2, 31-46.
10- Brignon, J. & Coll. (1982) : « Histoire du Maroc ». Hatier, Paris, et Librairie Nationale,
Casablanca.
11- El Khayari, T. (1987) : « Agriculture au Maroc ». Ed. OKAD.
12- El Mansour, (1981) : « Political and social Developments in Morocco during the reign of
Moulay Soulaymann 1792-1822 ». University of London.
13- Escalier, R. (1979) : « Citadins et espace urbain au Maroc ». Fasc. Rech. n°8-9, CIEM Poitiers.
14- Fechtali, A. (1972) : « Manahil Assafa fi Dikri Mawalina Achourafa ».
15- Hommes, Terres et Eaux, (1983) : Numéro spécial de la revue sur la Sécheresse, n°52-53.
16- Ibn Zaydane, A. (1932) : « Ithaf Annass bi Akhbar Hadirat Maknas ». Vol. 3-4, Imprimerie
Nationale, Rabat.
17- Kebbaj, A. (1963) : « L’Economie céréalière au Maroc, Etude statistique 1937-1962 ».
Editions Marocaines Internationales, Tanger.
18- Laroui, A. (1977) : « Les origines sociales et culturelles du nationalisme marocain (1830-
1912) ». F. Maspero, Paris.
19- Le Tourneau, R. (1965) : « La vie quotidienne à Fès en 1900 ». Hachette, Monaco.
20- Miège, J.L. (1961-64) : « Le Maroc et l’Europe ». T I, III, et IV. PUF, Paris.
21- Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement et de l’Environnement (1997) : « Un siècle
d’observations météorologiques, Sécheresses et gestion de l’eau au Maroc ». Publications du
département de l’Equipement, 3/97, Rabat.
22- Montagne, R. (1950-51) : « Naissance du prolétariat marocain ». Enquète collective 1948-
1950. Peyronnet, Paris.
23- Nassiri, A. (1954) : « Al Istiqsa ». Vol. 9, Casablanca.
24- Noin, D. (1970) : « La population rurale au Maroc ». PUF, Paris.
25- Quinn, W. & Al. (1976, 87, 93) : « Historical trends and statistics of the southern oscillation,
El Niño, and Indonesian droughts ». Fish. Bull.,76, 3 : 663-678.
26- Dr Renaud, HPJ. (1921) : « La Peste de 1799 ». Hespéris, 160-182.
27- Dr Renaud, HPJ. (1923) : « La Peste de 1818 ». Hespéris, 13-35.
28- Dr Renaud, HPJ. (1925) : « Un nouveau document sur la peste de 1799 ». Hespéris, 83-90.
29- Ricard, R. (1939) : « Médecine et médecins à Arzila (1508-1539) ». Hespéris, 171-178.

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30- Ricard, R. (1955) : « Les places portugaises du Maroc et le commerce d’Andalousie dans les
études sur l’Histoire des portugais au Maroc ». Coïmta.
31- Rosenberger, B. & H. Triki, (1973) : « Famines et épidémie au Maroc au XVIème et XVIIème
siècle ». Hespéris Tamouda XIV, 109-175, XV, 5-103.
32- Safi, H. (1990) : « Éssai sur l’économie de la sécheresse au Maroc (1493-1986), Passé, présent
et perspectives ». Diplôme d’Études Supérieures, Rabat.
33- Seddon, D. (1981) : « Moroccan peasants : A century of change in the eastern Rif 1870-1970 ».
Wm Dawson & Sons Ltd, Cannon Housse Folkestone, Kent.
34- Stewart, Ch. F. (1964) : « The Economy of Morocco : 1912-1962 ». Harvard University Press,
Cambridge, Massachussetts.
35- Zafrani, H. (1972) : « Les juifs du Maroc ; Vie sociale, économique et religieuse (de la fin du
XVIème au début du XXème) » Genthner, Paris.

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Historique des barrages au Maroc

Tableau 2 : Les Barrages au Maroc (Chronologie, Géographie et Capacité)

BASSIN : OUM ER-RABIA

Barrage Année Capacité (en MM3)


1 Sidi Said Maâchou 1929 2.00
2 Tadla 1931 0.10
3 Amfout 1944 27.00
4 Dourat 1950 9.50
5 Bin El Ouidane 1953 1384.00
6 Ait Ourda 1953 4.00
7 Asfi 1965 2.00
8 Moulay Youssef 1969 175.00
9 Al Massira 1979 2760.00
10 Timi Noutine 1981 5.50
11 Sidi Driss 1984 7.00
12 Sidi Daoui 1984 3.00
13 Qwassem Aval 1985 3.00
14 Sidi Lamyari 1986 1.10
15 Beni Asmir 1986 0.94
16 Hassan Ier 1986 262.50
17 Mouileh 1987 0.46
18 Touilest 1989 1.00
19 Itzer 1989 0.66
20 Oued Aricha 1990 1.80
Sous Total : 4650.56

BASSIN : SEBOU

Barrage Année Capacité (en MM3)


21 El Kansera 1935 266.00
22 Driss 1er 1973 1186.00
23 Tazkit Aval 1986 0.12
24 Aman Sparnine 1987 0.30
25 Ras Belfirane 1990 0.33
26 Allal El Fassi 1990 81.50
27 Hajez Sebou 1991 40.00
28 Blad El Gaada 1991 2.90
29 Tazkit Amont 1991 0.30
30 Jorf Laghrab 1992 0.90
31 Assaf 1992 1.00
32 Mehraz 1992 0.62
33 Akkay 1995 1.25
34 Sahla 1994 62.00
35 Al Wahda 1997 3800.00
36 Sidi Chahed 1997 170.00

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37 Gharbia 1998 0.75


38 Bouhouda 1999 55.50
39 Bab Louta 1999 37.00
40 Asfalou 2000 317.00
Sous Total : 6023.47

BASSIN : MOULOUYA

Barrage Année Capacité (en MM3)


41 Mechraa Hammadi 1955 12.00
42 Mohammed V 1967 410.00
43 Msakhskha 1985 2.66
44 Boukerdane 1986 0.44
45 Hank Lehba 1986 3.80
46 Betmat Er-Rma 1987 0.76
47 Enjil 1995 12.00
48 Hassan II 1999 275.00
Sous Total : 716.66

BASSIN : BOUREGREG

Barrage Année Capacité (en MM3)


49 Al Mellah 1931 8.80
50 Zemrane 1950 0.60
51 Sidi Med Ben Abdellah 1974 486.00
52 Ait Al Morabitiya 1985 0.20
53 Arid 1985 0.70
54 Rouidat Alaoui 1987 2.92
55 Ain Kraima 1987 1.31
Sous Total : 500.53

BASSIN : TENSIFT

Barrage Année Capacité (en MM3)


56 Lalla Takerkoust 1935 69.00
57 Nzalat Laazri 1985 0.50
58 Immi Larbaa 1985 0.78
59 Akfay 1986 0.52
60 Azib Douirani 1987 0.60
61 Amine El Had 1987 0.40
Sous Total : 71.80

BASSIN : SOUSS MASSA

Barrage Année Capacité (en MM3)


62 Youssef Ben Tachfine 1972 303.50
63 Ain El Moumen 1981 216.00
64 Safa 1985 0.60

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65 Dkhila 1986 0.70


66 Assif Takenza 1986 0.35
67 Aoulouz 1991 110.00
68 Imine Al Khanq 1993 12.00
Sous Total : 643.15

BASSIN : SUD DE L’ATLAS

Barrage Année Capacité (en MM3)


69 Taghadout 1956 3.00
70 Hassan Dakhil 1971 347.00
71 Mansour Dahbi 1972 529.00
72 Akrouz 1986 0.64
73 Achbrou 1986 1.00
74 Boutaaricht 1986 0.70
75 Hammou Ourzagh 1986 1.60
76 Akka Nouskiss 1986 1.00
77 Adouis 1992 0.95
78 Imaouen 1992 0.23
79 Aghzghiz 1992 0.28
80 Sakiat Al Hamra 1995 110.00
Sous Total : 995.40

BASSIN : LOUKKOUS, TANGER ET CÔTES MÉDITERRANÉENNES

Barrage Année Capacité (en MM3)


81 Ali Talat 1935 30.00
82 Nakhla 1961 5.70
83 Laghrass 1969 3.00
84 Ibn Batouta 1977 38.50
85 Oued El Makhazine 1979 773.00
86 Med Ben Abdelkrim Khattabi 1981 33.60
87 Hajez Loukkous 1981 4.00
88 Tlat Boubker 1986 2.75
89 Boukhalef 1989 91.10
90 Asmir 1991 43.00
91 Sabone 1991 1.10
92 Sghir 1991 2.30
93 Al Jomoaa 1992 6.50
94 Al Hachef 1995 300.00
95 Arabat 1995 1.71
96 9 Avril 1947 1995 300.00
Sous Total : 1636.26

Total : 15 237.83

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PREMIÈRE PARTIE
CLIMATOLOGIE ÉNERGÉTIQUE

CHAPITRE I : VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE L’ESPACE 51


CLIMATIQUE MAROCAIN
CHAPITRE II : RÉGIONALISATION RADIATIVE DE L’ESPACE CLIMATIQUE 67
MAROCAIN
CHAPITRE III : VARIABILITE INTERANNUELLE DES BILANS RADIATIFS AU 78
MAROC
CHAPITRE IV : VARIABILITE INTERSAISONNIÈRE DES BILANS RADIATIFS AU 107
MAROC
ANNEXE I : LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE ET LES BILANS 139
ÉNERGÉTIQUES
CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE 146
RÉFÉRENCES DE LA PREMIÈRE PARTIE 151

PREMIÈRE PARTIE : CLIMATOLOGIE ÉNERGÉTIQUE


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CHAPITRE I

VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE L’ESPACE


CLIMATIQUE MAROCAIN

CHAPITRE I : VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE


L’ESPACE CLIMATIQUE MAROCAIN
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INTRODUCTION :

Que l’on regarde le système terre-atmosphère dans son ensemble, ou que l’on considère un
volume limité en altitude, latitude et longitude, les processus radiatifs vont apparaître dans
l’équation d’énergie1113
33.

Si l’on considère des volumes dont la surface supérieure est le « sommet » de l’atmosphère,
on voit que l’intégration de l’équation d’énergie sur le volume fera apparaître, dans tous les cas, le
bilan radiatif au sommet de l’atmosphère. En général, on choisit des volumes dont les « côtés » ont
des surfaces faibles par rapport aux surfaces inférieure et supérieure, et de toute façon on peut
négliger les contributions des bilans des flux radiatifs horizontaux traversant ces côtés.

D’une façon générale, la mesure des éléments du bilan radiatif se fait avec une résolution
spatiale moyenne et fine, et les moyennes régionales, zonales, hémisphériques et globales sont
obtenues numériquement à partir des valeurs mesurées.

1.1. LE BILAN ÉNERGÉTIQUE GLOBAL DU SYSTÈME CLIMATIQUE :

1.1.1. Un système équilibré :


Lorsque nous considérons le système Terre-Atmosphère dans son ensemble, c’est-à-dire le
volume délimité par l’atmosphère, l’équation d’énergie devient particulièrement simple. Elle est
constituée par les valeurs moyennes globales des composantes solaires (SW) et thermique (LW) du
bilan radiatif, et nous pouvons négliger les très faibles flux non-radiatifs (énergie cinétique des
météorites, particules,....) traversant le sommet de l’atmosphère. Si nous supposons que l’énergie
interne du système climatique reste constante en moyenne sur une ou plusieurs années, l’équation
d’énergie traduit l’équilibre radiatif du système par rapport à son environnement cosmique ;
l’émission de rayonnement thermique vers l’espace égale l’absorption d’énergie solaire, et le bilan
radiatif du système doit être nul1114
44.

Dans cette équation, la constante solaire est certainement un facteur externe au système
climatique. Ce n’est pas le cas de l’albédo, qui dépend de l’état de la surface (océan, glace et neige,
terre à couvert végétal, désert, ...) et aussi de manière importante de la couverture nuageuse. De
même le flux thermique dépend des températures à la surface et dans l’atmosphère, et de la
couverture nuageuse.

Le tableau 3 suivant nous montre les mécanismes modifiant le climat par perturbation du
bilan radiatif :
Paramètre modifié Mécanisme de la modification Références
Constante solaire Interne au Soleil Budyko 1969
Répartition latitudinale et Gravitation : perturbations Milankowitch 1920
saisonnière du flux solaire au orbitales et précession Berger 1981
sommet de l’atmosphère
Albédo planétaire Aérosols atmosphériques Rasool & Schneider 1971
naturels et anthropogènes Hansen & al. 1980
Aérosols d’« Hiver nucléaire » Turco & al. 1984

111333 Voir l’équation 1 en annexe des bilans énergétiques à la fin de cette partie : Les processus radiatifs du système terre-
atmosphère.
111444 Voir équation 2 en annexe : Le bilan radiatif du système terre-atmosphère.

CHAPITRE I : VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE


L’ESPACE CLIMATIQUE MAROCAIN 52
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Albédo de surface : Kukla & Kukla 1975


Neige/glace sur continents Wilson 1964
Glace de mer
Désertification Charney 1975
Sagan & al. 1979
Dérive des continents Barron & al. 1981
Epaisseur optique infrarouge de Augmentation de la Manabe & Wetherald 1967
l’atmosphère concentration atmosphérique de Mac Cracken & Luther 1985
CO2 et d’autres gaz à effet de
serre
Absorption du rayonnement Modification de la photochimie Wang & al. 1976
proche ultraviolet solaire de l’ozone stratosphérique et Fishman & al. 1979
troposphérique par d’autres Wang & al. 1986
constituants mineurs

55 :
1.1.2. La constante solaire1115
La première estimation sérieuse de la constante solaire a été faite par Pouillet en 1837 ; il a
trouvé la valeur 1211 W/M². A la fin du 19èmè siècle, Langley (pionnier de l’aéronautique et de la
radiométrie, qui a donné son nom à l’unité souvent utilisée en climatologie : Langley) trouvait des
valeurs allant de 1825 à 2432 W/M² (Hunt & al. 1986). En 1910, Abbot publia la valeur de 1485
W/M². Ayant obtenu l’établissement d’un réseau de stations de mesure en altitude, Abbot a cru
trouver des variations significatives de la constante solaire, corrélées avec l’activité solaire et des
événements météorologiques. Toutefois, une réanalyse (Sterne & Dieter 1958) de la série de
mesures faites entre 1926 et 1954 indique au contraire une constante solaire de 1350 ± 4,4 W/M².
Toutes ces valeurs comprennent une correction pour l’absorption de l’atmosphère au-dessus de la
station de mesure.

Les mesures spatiales de la constante solaire ont commencé avec des tirs de fusées, mais à
cause du problème d’échantillonnage, leur interprétation n’est pas aisée s’il y a des variations
solaires de courtes durée. Avec les satellites, les séries de mesures les plus significatives sont celles
faites sur Nimbus-7 ERB depuis novembre 1978, sur SMM/ACRIM (Solar Maximum Mission -
Active Cavity Radiometer) depuis février 1980, et sur les satellites du système ERBE (ERBS et
NOAA-9) depuis la fin de 1984. La valeur absolue reste difficile à fixer à mieux que 3 ou 4 W/M² ;
ERBE donne 1364 W/M² alors que Nimbus-7 ERB donnait 1371. Il y a des indications d’une
augmentation de 0,02% par an entre 1969 et 1980, et d’une diminution du même ordre depuis la fin
des années 70. La réalité d’excursions de ± 3 W/M², pendant quelques jours ou semaines, corrélées
avec des passages de régions actives sur le disque solaire, est mieux établie, par des mesures quasi
simultanées des satellites SMM et Nimbus-7. L’analyse de la série 1926-1954 des mesures faites
au sol par Abbot montre que le cycle de 27 jours (de la rotation solaire) est présent mais faible
(7.10-4) dans l’irradiance solaire (Foukal & al. 1977).

1.1.3. L’albédo planétaire :


Abbot (Hunt & al. 1986) a été le premier à estimer l’albédo planétaire, en utilisant d’une
part des mesures de réflectivité de différentes surfaces et couches de nuages, d’autre part une
climatologie de la nébulosité qui était basée essentiellement sur des mesures terrestres dans
l’Hémisphère Nord. Après avoir estimé l’albédo à 0,37 en 1908, il a révisé la valeur à 0,43 en 1922
sur la base de nouvelles mesures de nuages. L’astronome André Danjon a estimé l’albédo en

111555 Voir l’équation 8 en annexe : La constante solaire.

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mesurant la lumière cendrée, c’est-à-dire le « clair de Terre » sur la Lune quand elle est presque
nouvelle ; après avoir obtenu une valeur (0.29) très proche des valeurs modernes, il l’a corrigée à
0.39 en 1936. La dernière valeur estimée sans utiliser des données spatiales est celle de London
(1957), qui donna 0.35 pour l’Hémisphère Nord. Un des premiers résultats significatifs des
expériences spatiales de mesure des composantes du bilan radiatif, a été la découverte que l’albédo
planétaire moyen est proche de 0.30. La différence provient essentiellement du fait que les valeurs
utilisant les climatologies de nébulosité étaient biaisées en faveur des continents et de l’Hémisphère
Nord.

1.1.4. Variation annuelle du bilan global :


Nous pouvons étudier la variation annuelle des composantes du bilan radiatif global1116 66 en

estimant en principe le stockage d’énergie dans le système Terre-Océan-Atmosphère, en évaluant la


variation du rayonnement net ou bilan radiatif global. Nous devons tenir compte de l’excentricité de
l’orbite de la Terre, qui fait varier la distance Terre-Soleil de 0,983 UA (unités astronomiques) en
périhélie (janvier) à 1,017 UA en juillet (aphélie), et donc fait varier l’irradiance solaire de 1320 à
1410 W/M².

Les mesures spatiales permettent d’évaluer la variation annuelle de l’albédo (Fig. 3) qui
dépend de la répartition des continents et océans comme des variations annuelles de la nébulosité et
de la couverture en glace et neige telles qu’elles sont « vues » par le soleil. Elles permettent aussi
d’évaluer la variation annuelle de la moyenne globale de l’exitance radiative thermique (LW) et
donc du rayonnement net (Fig. 4 & 5). Notons que si l’on cherche à interpréter la variation annuelle
de LW (que l’on peut traduire en une variation annuelle de température effective du système Terre-
Atmosphère), comme une réponse au forçage qu’est la variation annuelle de la radiation solaire, on
constate que le système Terre-Atmosphère est plus chaud (en juillet-août, près de l’aphélie) quand il
reçoit le moins d’énergie solaire. Ceci souligne l’importance des facteurs internes du climat, qui
font varier l’albédo et qui permettent de stocker d’énergie pendant l’été austral, lorsque les océans
de l’Hémisphère Sud absorbent beaucoup de rayonnement solaire.

L’importance des facteurs géographiques apparaît plus clairement quand nous examinons les
bilans hémisphériques, en comparant les valeurs moyennes annuelles avec celles pour les saisons
d’été et d’hiver (aphélie et périhélie). Le tableau 4 ci-après (Stephens & al. 1981) nous donne les
composantes du bilan radiatif, ainsi que les valeurs moyennes de la température du sol (Ts). On voit
que l’amplitude du cycle annuel de l’insolation astronomique est bien plus forte dans l’Hémisphère
Sud, mais que celle de la température de surface y est bien plus faible. Ceci résulte en partie du fait
que l’amplitude du cycle annuel de l’albédo est plus forte dans le Sud, où le fort contraste nuage-
mer domine. Dans ce tableau, les moyennes annuelles hémisphériques et globales du rayonnement
net ne sont pas nulles. Les valeurs trouvées indiquent la somme des erreurs et du stockage
interannuel ou pluriannuel dans le système. Il n’est pas possible de les séparer actuellement,
d’autant plus que toutes ces valeurs comprennent des biais dus notamment aux variations diurnes
qui sont mal échantillonné par Nimbus-7, satellite héliosynchrone. On notera que les moyennes
globales de la température de surface Ts ne suivent pas la variation annuelle de la moyenne globale
du flux solaire incident. La variation annuelle des moyennes hémisphériques du flux net (ou bilan
radiatif) est très forte, alors que celle de la moyenne globale ne dépassent que de très peu la barre
d’erreur des déterminations. La moyenne annuelle du flux net est pratiquement nulle.

111666 Voir l’équation 3 en annexe : Variation annuelle du bilan global du système terre-atmosphère.

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Le tableau 4 suivant nous montre les composants du bilan radiatif de la terre : moyennes
Hémisphériques et Globales :
Flux Flux Flux IR Flux net
Période Hémisphère Ts (°K) solaire Albédo solaire émis (W/M2)
incident (%) absorbé (W/M2)
2
(W/M²) (W/M )
Moyenne Nord 288,0 341,0 31,0 235,3 232,9 +2,4
annuelle Sud 286,4 341,0 29,7 239,7 234,8 +4,9
Globe 287,7 341,0 30,4 237,5 233,9 +3,6
Périhélie Nord 281,0 241,5 30,3 168,4 221,9 -53,5
(DJF) Sud 289,5 462,0 31,3 317,4 237,7 +79,7
Globe 285,2 351,8 90,9 242,9 229,8 +13,1
Aphélie Nord 294,6 439,2 31,3 301,7 242,3 +59,4
(JJA) Sud 283,7 222,8 26,7 163,2 232,0 -68,8
Globe 289,2 331,0 29,8 232,5 237,2 -04,7

1.2. LES MOYENNES ZONALES ET RÉGIONALES :

1.2.1. Les moyennes zonales :


Lorsque nous disposons des moyennes zonales des composantes du bilan radiatif au sommet
de l’atmosphère, nous pouvons étudier le bilan énergétique de volumes incluant toute l’atmosphère
et la surface, et s’étendant sur une dizaine de degrés de latitude. Dans ces conditions, les flux
radiatifs horizontaux traversant les limites nord et sud de la zone considérée peuvent être négligés1117
77.

En moyenne zonale, l’apport solaire est nécessairement une moyenne sur 24 heures, qui
dépend de la latitude et de la date. Si nous moyennons cette équation sur l’année, et si nous
supposons que la moyenne annuelle du terme de stockage est proche de zéro, nous obtenons une
équation qui nous permet de calculer le transport méridien de chaleur à partir de la détermination
satellitaire de la moyenne zonale annuelle du rayonnement net.

L’utilité de cette détermination réside en ce qu’il est aujourd’hui impossible de mesurer


« directement » : les transports de chaleur dans les océans à l’échelle globale. En utilisant les
données météorologiques, on peut en revanche estimer les advections atmosphériques, et puisque
les mesures satellitaires du bilan radiatif nous donnent la somme des transports méridiens
atmosphériques et océaniques, nous pouvons en déduire les transports océaniques (Oort & Vonder
Haar, 1976). On a ainsi découvert que ces transports océaniques contribuent de façon importante au
transport méridien de chaleur dans le système terre-atmosphère. Rappelons que sans ces transports,
les contrastes été-hiver et tropiques-latitudes élevées seraient bien plus forts que ce qui est observé
et qui rend une grande partie de la terre habitable.

La variation annuelle des moyennes zonales du rayonnement net peut être interprétée dans le
cadre des modèles contenant au moins la dimension latitude et une représentation du cycle annuel.
Toutefois, il n’est pas possible de déterminer le cycle annuel des transports océaniques sans
hypothèses supplémentaires sur le stockage saisonnier de chaleur dans l’océan, en fonction de la
latitude.

1.2.2. Les moyennes régionales :

111777 Voir l’équation 4 en annexe : Bilan radiatif moyen zonal.

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Ici nous considérons des régions ayant des dimensions horizontales d’au moins une centaine
de kilomètres, et nous négligeons encore les contributions des flux radiatifs horizontaux au bilan
radiatif de la région. Pour un volume incluant la surface (continentale et/ou océanique) et toute la
colonne atmosphérique, c’est encore le bilan radiatif au sommet de l’atmosphère qui entre dans
88.
l’équation d’énergie1118

Cette fois tous les termes sont évalués en moyenne régionale, et il peut être nécessaire de
prendre en compte le terme (P) de production d’énergie à l’intérieur du volume considéré. En effet,
considérons une région fortement urbanisée et industrialisée de 100 km de côté (c’est-à-dire ayant
une surface de 1010 M²), avec une population de 20 millions d’habitants dont chacun
produit/consomme en moyenne 20 kilowatts d’origine fossile (ou nucléaire). Cela donne P = 40
W/M², ce qui est loin d’être négligeable à côté des flux climatiques. Ces valeurs sont d’ailleurs
dépassées à l’intérieur des villes, surtout pendant la saison de chauffage, sans parler des domaines
situés autour des grandes centrales thermiques qui rejettent en chaleur perdue (pollution thermique)
près de la moitié de leur production, souvent des centaines de mégawatts.

On peut concevoir une étude des bilans énergétiques régionaux sur des échelles de temps
allant de l’heure à des années. Pour la climatologie, on cherche à déterminer des moyennes
annuelles ou mensuelles, de préférence à partir de séries de plusieurs années (10 à 30 dans la
climatologie classique). De telles séries ne sont pas toujours disponibles en ce qui concerne les
mesures spatiales. La plus longue est la série de mesures faites par le radiomètre à champ fixe de
l’instrument ERB sur Nimbus-7 (novembre 1978 - octobre 1984, Jacobowitz et al. 1984). Dans les
figures 3 à 5 nous présentons les résultats pour les moyennes saisonnières de l’albédo, du
rayonnement thermique émis, et du rayonnement net au sommet de l’atmosphère, avec une
résolution spatiale de l’ordre du millier de kilomètres.

Dans le domaine solaire, l’albédo planétaire moyen a une valeur (0,30) qui est nettement
inférieure à la plupart des estimations pré-satellitaires (Hunt et al. 1986). Les cartes de l’albédo sont
dominées par une structure fortement zonale, liée au fait que l’albédo de l’atmosphère et de
beaucoup de surfaces augmente avec l’angle zénithal du soleil. Les plus forts contrastes se trouvent
entre les régions océaniques sans nuages, très sombres, et les couches épaisses de nuages,
notamment dans les régions de convection profonde sur les zones équatoriales des continents
(Amazonie, Afrique équatoriale, et le « continent maritime » l’Indonésie). Toutefois l’albédo des
déserts sans nuages, et surtout de certaines parties du Sahara, est assez fort, pouvant dépasser 40%.

Les cartes de l’émission thermique montrent-elles aussi une structure fortement zonale, mais
à celle-ci s’ajoutent les maxima d’émission au-dessus des déserts et des parties sans nuages des
océans subtropicaux, et les minima profonds au-dessus des parties de la zone de convergence
intertropicale où la convection est la plus développée, ces derniers coïncidant avec les maxima de
l’albédo dans ces zones.

Dans les cartes du bilan, c’est-à-dire du rayonnement net, la structure zonale est encore plus
prononcée, et les contrastes entre océans et continents sont faibles, sauf dans les zones
subtropicales. Dans ces zones, les déserts (surtout le Sahara) sont des régions où le bilan radiatif
s’écarte nettement (dans le sens d’un bilan plus négatif) de la moyenne zonale. Ce fait, constaté au
début des années 70 sur les résultats de Nimbus-3 (Raschke et al. 1973), joue un rôle clé dans

111888 Voir l’équation 5 en annexe : Bilan radiatif moyen régional.

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l’hypothèse de Charney (1975) sur les liens entre sécheresses et désertification aux marges des
déserts (Sahel).

On peut aussi chercher à évaluer la variabilité de ces quantités, après prise en compte du
cycle annuel, soit en regardant la variabilité interannuelle des moyennes mensuelles
correspondantes, soit en regardant la variabilité interdiurne à l’intérieur d’un mois. Ce sont les
nuages qui prédominent dans cette variabilité, mais les anomalies climatiques que l’on observe ainsi
dans les éléments du bilan radiatif au sommet de l’atmosphère, sont souvent une manifestation
d’anomalies définies autrement, comme dans les événements ENSO à partir des champs de
pressions ou des températures à la surface de la mer.

1.2.3. Bilans énergétiques à la surface, bilans atmosphériques :


Le bilan radiatif ne domine pas nécessairement le bilan énergétique, mais il est toujours une
quantité importante. Dans le domaine des ondes courtes, en supposant connues ou lentement
variables les propriétés de réflection de la surface, c’est le flux solaire descendant, variable en
fonction de la nébulosité, que l’on cherche à estimer à partir de données spatiales. Cela est faisable
dans la mesure où l’on peut relier la transmittance et la réflectance de l’atmosphère claire ou
nuageuse, sans trop d’incertitudes liées à des variations d’absorption. Cela devient particulièrement
difficile lorsqu’il y a des couches d’aérosols, dont on connaît mal les propriétés optiques.
L’évaluation de l’albédo de surface à partir de mesures spatiales de la réflectance suppose que l’on
sache corriger pour les effets atmosphériques et prendre en compte correctement l’anisotropie de la
réflectance. Là il faut utiliser des périodes d’observation où l’on est à peu près sûr qu’il n’y a ni
aérosols ni nuages à petite échelle contaminant les mesures.

Dans le domaine thermique, si l’on a une évaluation de la température de surface (par la


fenêtre infrarouge...), et une idée de la variation de l’émissivité de la surface à d’autres longueurs
d’onde thermiques, on peut calculer le flux thermique émis par cette surface. L’évaluation du flux
ondes longues descendant peut être plus difficile. S’il s’agit d’une atmosphère claire, les données de
sondage fournissent les profils de température et d’humidité à partir desquels on peut en principe
calculer le flux thermique vers la surface. Encore faut-il remarquer que ce flux est très sensible aux
conditions dans les quelques centaines de mètres de l’atmosphère au-dessus de la surface, et les
données de sondage n’ont généralement pas une assez bonne résolution dans ces couches basses.
Lorsqu’il y a des nuages, le calcul devient encore plus problématique. Les mesures satellitaires nous
permettent d’estimer la couverture nuageuse et l’altitude et la température des sommets des nuages,
mais elles nous fournissent peu de point d’information sur les base des nuages. Or, le flux ondes
longues descendant à la surface va dépendre justement de la température de la base des nuages
lorsque ceux-ci sont relativement bas. De plus, il est risqué de calculer ce flux en un point ennuagé
en utilisant des profils de température et d’humidité déterminés pour l’atmosphère claire, fût-ce
d’une région très voisine.

Notons que si l’on a une telle détermination du bilan radiatif à la surface, en plus de celle du
bilan au sommet de l’atmosphère, à l’échelle régionale (ou plus grande), on peut aboutir à
l’équation d’énergie du volume atmosphérique111999.

Ici, comme d’habitude, le bilan radiatif RnetT est considéré comme positif lorsqu’il est
dirigé vers le bas, mais les flux montants de la surface vers l’atmosphère de chaleur latente QL et de
chaleur sensible QC sont comptés positifs. Nous considérons que les termes de production locale

111999 Voir l’équation 6 en annexe : Flux d’énergie dans le volume atmosphérique.

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d’énergie se rapportent à la surface et n’interviennent pas directement dans cette équation, mais ils
peuvent affecter les flux QL et QC, et dans certains cas le bilan radiatif à la surface.

1.2.4. Les nuages et le bilan radiatif :


L’inspection des cartes de rayonnement (albédo, émission thermique, bilan radiatif au
sommet de l’atmosphère) démontre le rôle important des nuages, surtout lorsque nous considérons
la variabilité de ces termes. Tout changement climatique va modifier les conditions de formation et
de dissipation des nuages, et l’on doit alors se demander de quelle manière la modification de la
nébulosité va entraîner une modification du bilan radiatif et par la suite soit amplifier soit amortir le
changement climatique. C’est la question de la rétroaction climat-nébulosité-rayonnement-climat.

On peut poser la question de manière différente, en évaluant le rôle des nuages dans le bilan
radiatif dans un état donné du climat, que l’on suppose être un état d’équilibre. Il faut alors calculer
la différence entre le bilan radiatif dans les régions sans nuages, et le bilan radiatif observé qui
inclut à la fois les régions nuageuses et les régions claires. En gardant séparé les termes solaire et
thermique du bilan radiatif, on constate que le forçage radiatif des nuages résulte de deux effets de
signe opposé. Dans le domaine thermique, les nuages ont un effet de serre, diminuant les pertes
d’énergie vers l’espace. Dans le domaine solaire, l’effet d’albédo des nuages augmente la fraction
du flux solaire réfléchi, donc diminue le gain d’énergie solaire par la système terre-atmosphère.

L’effet de serre domine du côté hiver, et près des pôles, où l’apport solaire est de toute façon
très faible. L’effet d’albédo domine dans les tropiques, et aux latitudes moyennes du côté été, ainsi
qu’en moyenne globale. Ce terme peut atteindre 60 W/M² dans certaines régions.

On voit qu’il peut être très utile de déterminer observationnellement les éléments du bilan
radiatif correspondant à l’atmosphère claire. D’une part, c’est seulement pour l’atmosphère claire
que l’on peut être extrêmement exigeant à l’égard des calculs radiatifs dans les modèles de
circulation générale, puisque leurs représentations des nuages sont plutôt grossières, et c’est donc
seulement pour l’atmosphère claire que la comparaison entre les modèles radiatifs et l’observation
peut être menée à bout sans faire intervenir les problèmes des propriétés optiques des nuages.
D’autre part, si l’on connaît à la fois les termes du bilan radiatif moyennés sur l’ensemble d’une
région donnée et les termes correspondant à la partie ciel clair de cette région, on peut évaluer le
terme de forçage radiatif des nuages. Ceci implique que l’on ait une résolution spatiale
suffisamment fine dans les observations des composantes du bilan radiatif, pour trouver les régions
sans nuages.

La question de la rétroaction climat-nuages-rayonnement est plus difficile, puisqu’elle fait


intervenir la sensibilité de la nébulosité à un changement climatique. Ce que l’on peut chercher à
évaluer, c’est la sensibilité du bilan radiatif à l’égard d’un type donné de nébulosité (Schneider,
1972)2220
00.

On voit que pour des nuages bas et brillants (tels que les strato-cumulus), pour lesquels le
flux émis ne dépend que de très peu de la couverture nuageuse alors que l’albédo y est très sensible,
cette sensibilité sera très fortement négative. Par contre, pour des cirrostratus optiquement épais
dans l’infrarouge, mais relativement peu réfléchissants, l’influence sur le bilan radiatif peut être
positif, surtout si l’apport solaire est faible. On suppose souvent que la rétroaction climat-nuages-
rayonnement est une rétroaction négative, l’hypothèse sous-jacente étant qu’une augmentation de la

222000 Voir l’équation 7 en annexe : Sensibilité du bilan radiatif à l’égard des nuages.

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température de surface doit conduire à une augmentation de l’évaporation et de la nébulosité, ce qui


doit diminuer le bilan radiatif si l’effet d’albédo domine. Cependant certaines expériences
numériques (Schneider et al. 1978) suggèrent qu’une augmentation de la température de surface
devrait conduire à une diminution de la nébulosité stratiforme basse, et une augmentation de la
nébulosité convective atteignant des niveaux élevés dans l’atmosphère. Dans ce cas, la rétroaction
climat-nébulosité-rayonnement pourrait fort bien être une rétroaction positive puisque les nuages
donnant un bilan radiatif positif augmenteraient alors que les nuages à effet d’albédo dominant
diminueraient.

1.3. LA SITUATION ÉNERGÉTIQUE GLOBALE DE L’ESPACE CLIMATIQUE


MAROCAIN :

La distribution latitudinale des apports et des pertes radiatifs sur le plan hémisphérique
amène le bilan énergétique à être excédentaire dans la zone intertropicale, et déficitaire sur les
latitudes extratropicales, particulièrement en saison d’hiver (Fig. 5 et 6).

En janvier (Fig. 5 A), le 12°30’ Nord au-dessus de Mali (Fig. 7 A) marque le renversement
du bilan radiatif net (18ème parallèle Nord au-dessus de l’Atlantique au large de Mauritanie, Fig. 8
A, Karrouk, M.S. 2000a ; 2001a ; 2002a ; 2002f). La zone comprise entre ces parallèles et le pôle
Nord connaît un bilan négatif, et celle se trouvant au Sud jusqu’au pôle connaît un bilan positif222111.

Alors qu’en juillet (Fig. 7 C), c’est le 7°30’ Sud qui marque le renversement énergétique sur le plan
planétaire au-dessus du Golfe de Guinée (10ème parallèle Sud le long du 20°W, Fig. 8 C). Cette
constatation au-dessus des méridiens Atlantico-Africains est générale au niveau planétaire. Le bilan
énergétique suit une distribution spatio-temporelle zonale. L’intervention géographique des terres et
des océans modifie sélectivement cette distribution, surtout à l’Ouest des continents, mais la
zonalité reste bien structurée : Une zone intertropicale où le bilan énergétique sur le plan annuel est
excédentaire en permanence entre 7°30’S et 12°30’N sur l’Afrique (10°S et 18°N en Atlantique), et
deux autres zones extratropicales, l’une au Nord du 33°45’N, et l’autre au Sud du 36°15’S, où le
bilan énergétique est déficitaire en moyenne annuelle au-dessus du méridien africain (entre 40°N et
37°30’S en Atlantique, et pour l’hémisphère entier, Fig. 5, Karrouk, M.S. 2000a : 2002a ; 2002f).

En saisons intermédiaires, la zone où le bilan radiatif est positif chevauche entre 52°30’N et
22°30’S au printemps (Fig. 7 B) sur le méridien africain (54°N et 26°S sur l’Atlantique, Fig. 8 B)
avec un creux négatif au-dessus du 18°45’N (Mali), et 15°N et 50°S (Fig. 7 D) en automne (26°N et
49°S sur l’Atlantique Fig. 8 D, Karrouk, M.S. 2000a : 2002a ; 2002f).

Cette situation crée un gradient radiatif entre la zone excédentaire et la zone déficitaire sur le
plan hémisphérique. Un échange radiatif s’impose entre les deux zones qui amène l’excédent
énergétique intertropical à être transféré vers la zone déficitaire, et vice-versa. Les flux énergétiques
latitudinaux sont ainsi instaurés. Leur intensité varie entre un maximum hivernal où le gradient
énergétique est important, et un minimum estival où ce gradient est faible (Karrouk, 2000).

Aux latitudes marocaines, comprises entre le 21° et le 36° Nord, la situation énergétique
moyenne est la suivante :

1.3.1. Le rayonnement ondes courtes (SW)2222


22 :

222111 La zone de couverture de ERBS est comprise entre les 68ème parallèles Nord et Sud.
222222 SW : ShortWave. Voir l’équation 15 en annexe : Rayonnement solaire réfléchi.

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Ce type de rayonnement dit ondes courtes (SW) est un rayonnement solaire, il suit une
évolution croissante pendant la saison d’hiver du Nord vers le Sud, les valeurs moyennes varient
entre 64.6 et 120.6 W/M² au-dessus du continent (Fig. 7 A), sur l’océan, les valeurs les plus élevées
de 76.9 W/M² se situent au-dessus du 31ème parallèle, et baissent en direction du Nord jusqu’au 69.2
W/M², et en direction du Sud jusqu’au 62.4 W/M² (Fig. 8 A).

En été, les valeurs moyennes continentales augmentent, et gardent la même évolution. Les
valeurs les plus basses de 83.9 W/M² sont relevées au Nord, elles suivent une évolution croissante
vers le Sud où on relève le maximum de 156.8 W/M² (Fig. 7 C). Au-dessus de l’océan, l’évolution
est inversée, les plus basses valeurs de 91.6 W/M² sont relevées au Sud, et évoluent jusqu’au 104.9
W/M² au Nord (Fig. 8 C).

Au printemps, et au-dessus du continent, les valeurs moyennes évoluent du Nord où on


relève le minimum de 108 W/M² vers le Sud où le maximum est de 159.8 W/M² (Fig. 7 B). Sur
l’océan, l’évolution s’inverse, puisqu’on enregistre la plus basse valeur de 64.9 W/M² au Sud, et la
plus haute valeur de 112.9 W/M² au Nord (Fig. 8 B).

En automne, les valeurs moyennes continentales augmentent du Nord où on relève 78.7


W/M² vers le Sud où on relève les plus hautes valeurs de 130.5 W/M² (Fig. 7 D). Sur l’océan,
l’évolution s’inverse pour augmenter du Sud où la moyenne est de 62.2 W/M² vers le Nord où la
moyenne devient 80.9 W/M² (Fig. 8 D).

Ces constations du rayonnement ondes courtes font apparaître les remarques suivantes :
1- Les moyennes relevées au-dessus du continent diffèrent complètement de celles
enregistrées au-dessus de l’océan, en valeurs et en tendance.
2- Cette différence est due à la nature du sol (surface) qui influence l’albédo ; d’où cette
distinction fondamentale entre le milieu marin et le milieu continental qui aura de très
importantes répercussions sur le climat du Maroc.
3- Ces valeurs ne suivent pas toujours la tendance hémisphérique globale, elles évoluent
parfois inversement, que se soit sur mer ou sur terre ; d’où l’importance de la spécificité
de l’espace climatique marocain.
4- Les valeurs les plus élevées sont enregistrées pendant la saison printanière au-dessus du
continent, et les plus basses pendant les saisons d’hiver et d’automne au-dessus de
l’océan.

1.3.2. Le rayonnement ondes longues (LW)2223 33 :

Cette catégorie de rayonnement qu’on appelle ondes longues (LW) est un rayonnement
effectif ; il suit une évolution croissante du Nord où on relève 230.6 W/M² vers le Sud où ces
valeurs deviennent 247 W/M² au-dessus du continent, pendant la saison d’hiver (Fig. 7 A). Sur
l’océan, l’évolution du Nord au Sud reste la même, mais les valeurs deviennent plus importantes : la
minimum est de 232.8 W/M², et le maximum est de 259.1 W/M² (Fig. 8 A).

En été, les moyennes continentales marquent un pic de 302.5 W/M² au-dessus du 28°45’, et
baissent vers le Sud jusqu’au 287.2 W/M², et vers le Nord jusqu’au 290.3 W/M² (Fig. 7 C). Les
mêmes constatations s’observent au-dessus de l’océan, 284 W/M² sont enregistrés au niveau du
28°45’, qui baissent à 273.6 W/M² au Nord, et 275.1 W/M² au Sud (Fig. 8 C).

222333 LW : LongWave. Voir l’équation 23 en annexe : Rayonnement effectif.

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Au printemps, les plus hautes moyennes continentales de 279.3 W/M² sont relevées au
niveau du parallèle 26°15’, et baissent vers le Nord jusqu’à 239.5 W/M², et vers le Sud jusqu’à
274.1 W/M² (Fig. 7 B). Au-dessus de l’océan, les moyennes diminuent du Sud où elles sont de 270
W/M² vers le Nord où elles deviennent 237.3 W/M² (Fig. 8 B).

En automne, les moyennes continentales les plus élevées de 272.8 W/M² sont enregistrées
au Sud, et diminuent vers le Nord où elles sont de 249.5 W/M² (Fig. 7 D). Les moyennes
océaniques connaissent les plus hautes valeurs de 268 W/M² au niveau du 26°15’ parallèle, et
baissent vers le Sud (267.4 W/M²) et vers le Nord (251.3 W/M², Fig. 8 D).

1.3.3. L’albédo (Alb)2224


44 :

L’albédo est un facteur climatique d’une extrême importance, il détermine la part du


rayonnement solaire global qui est rejetée vers l’espace intersidéral. Ce sont les valeurs de l’albédo
conjuguées avec l’apport solaire qui vont finalement constituer le bilan radiatif net, et par
conséquent la nature du climat de chaque contrée terrestre.

L’albédo du système climatique marocain est compris entre 39.7% en hiver au Sud du
Maroc, et 17.8% en été au Nord (Fig. 9). Au large du Maroc au-dessus de l’océan, les valeurs
moyennes les plus élevées de 34.1% sont relevées en hiver au Nord, et les plus basses de 14.8%
sont enregistrées au printemps au Sud (Fig. 10).

C’est en hiver que l’espace climatique marocain réfléchit le maximum de rayonnement


solaire : cette réflection est d’environ 34% au-dessus du continent, et de 27.6% au-dessus de
l’océan. En été, l’albédo est minimal, il est de 27.2% au-dessus du continent, et de 20.6% au-dessus
de l’océan. On remarque que les valeurs moyennes hivernales océaniques s’approchent des valeurs
estivales continentales ; cette constatation est très importante puisqu’elle marquera les bilans
énergétiques de l’espace climatique marocain à travers le gradient d’énergie entre l’océan et le
continent, et aura d’énormes répercussions sur le climat marocain.

Pendant la saison hivernale, l’albédo évolue de 30.1% au niveau du parallèle 31°15’, et


augmente vers le Nord du pays jusqu’au 31.8%, et continue à augmenter au-dessus de l’espace
européen. Il augmente en même temps vers le Sud du pays pour atteindre 39.7% (Fig. 9 A). Au-
dessus de l’océan, on remarque que l’évolution est Sud-Nord, le minimum de 20.5% est relevé au
21°15’ au Sud du Maroc, et le maximum de 34.1% est au Nord au niveau du 36°15’ (Fig. 10 A).

En été, les valeurs moyennes de l’albédo au-dessus du Maroc sont maximales au Sud où
elles atteignent 34.4%, elles diminuent en direction du Nord où elles ne sont que de 17.8%, mais
après ce creux au Nord du Maroc, les valeurs moyennes de l’albédo vont changer de tendance
puisqu’elles évolueront en augmentation vers le Nord jusqu’au pôle (Fig. 9 C). Au-dessus du milieu
marin, les plus faibles valeurs moyennes de 17.9% sont relevées au niveau du 26°15’ parallèle, puis
on assiste à une augmentation vers le Sud jusqu’au 20.1%, et surtout vers le Nord où les plus hautes
valeurs de 23.1% sont enregistrées au niveau de la latitude 33°45’. A l’extrême Nord du pays, les
valeurs moyennes ne sont que de 22.3% (Fig. 10 C).

Pendant la saison printanière, l’albédo au-dessus du Maroc évolue du Nord où on relève les
moyennes les plus basses de 26.2% vers le Sud du pays où les moyennes sont de 36.5% (Fig. 9 B).

222444 Voir l’équation 16 en annexe : Albédo global du système terre-atmosphère.

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Sur l’océan, l’évolution est inverse, les moyennes les plus basses de 14.8% sont au Sud, et évoluent
jusqu’au 27.4% au Nord (Fig. 10 B).

En automne, la tendance est Nord-Sud, et les valeurs moyennes de l’albédo évoluent de


27.1% au 35.6% au-dessus du continent (Fig. 9 D). Sur l’océan l’évolution est inverse, les plus
basses valeurs moyennes de 17% sont au Sud, et évoluent jusqu’au 27.8% au Nord (Fig. 10 D).

1.3.4. Le rayonnement net (Rnet)2225 55 :

Les figures 9 & 10 nous montrent que l’espace climatique marocain se situe, en ce qui
concerne le rayonnement net, à l’endroit du chevauchement du renversement énergétique
hémisphérique. Cette situation énergétique du Maroc explique l’instabilité climatique vis-à-vis des
sources et des puits radiatifs planétaires. C’est un climat doublement dépendant, à la fois des zones
excédentaires situées au Sud de l’espace climatique marocain (régions tropicales), et des zones
déficitaires situées au Nord de cette espace (régions polaires et subpolaires).

Les valeurs moyennes du Rnet varient sur le plan annuel entre le minimum continental de -
92.1 W/M² relevé au Nord du Maroc en hiver, et le maximum de 96.5 W/M² en été au même
endroit ; ce qui nous donne un écart radiatif moyen annuel de 188.6 W/M², ce qui est très important,
et c’est pour cette raison que le Maroc connaît les variations saisonnières. Au-dessus de l’océan, cet
écart est encore plus important puisqu’il est de 202.6 W/M², les valeurs les plus basses de -98.9
W/M² sont relevées en hiver, et les plus hautes de 103.7 W/M² sont enregistrées au printemps et pas
en été.

En hiver, les moyennes du Rnet continental sont négatives, elles évoluent du Nord où on
relève -92.1 W/M² vers le Sud où les valeurs moyennes sont de -63.5 W/M² (Fig. 7 A & 38). Au-
dessus de l’océan, les moyennes sont de -98.9 W/M² au Nord et évoluent jusqu’au -17.4 W/M² au
Sud (Fig. 8 A & 38).

En été, le bilan radiatif est positif, il augmente du Sud où il est de 12.2 W/M² vers le Nord
où il est de 96.5 W/M² (Fig. 7 C & 39). Au-dessus de l’océan, les valeurs moyennes les plus élevées
de 97.15 W/M² sont au niveau du parallèle 26°15’, elles baissent vers le Nord jusqu’au 92.2 W/M²,
et vers le Sud jusqu’au 89.6 W/M² (Fig. 8 C & 39).

Au printemps, les valeurs du Rnet restent positives au-dessus du continent, et évoluent


rapidement du Sud vers le Nord de 3.9 W/M² à 64.5 W/M², on notera que juste au Sud des latitudes
marocaines, les valeurs du Rnet sont négatives (Fig. 7 B & 40). En milieu maritime, les valeurs
moyennes du Rnet suivent une évolution inverse, puisqu’elles augmentent du Nord où elles sont de
61.8 W/M², vers le Sud où elles sont de 103.7 W/M² (Fig. 8 B & 40).

Cette constatation d’évolutions inverses entre le continent et l’océan est une spécificité de
l’espace climatique marocain, puisqu’on remarque qu’au-dessus de l’espace européen au Nord du
Maroc, les bilans climatiques continentaux et océaniques suivent la même évolution (Fig. 7, 8, 9 &
10).

En automne, les moyennes continentales du Rnet sont négatives, les plus hautes valeurs de -
17.3 W/M² sont relevées au niveau du parallèle 31°15’, puis baissent vers le Sud jusqu’au -37.1
W/M², et vers le Nord jusqu’au -37.7 W/M² (Fig. 7 D & 41). Au-dessus de l’Atlantique, la situation

222555 Voir l’équation 30 en annexe : Rayonnement net au sommet de l’atmosphère.

CHAPITRE I : VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE


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est remarquable, la latitude 28°45’ marque le renversement du bilan énergétique. Vers le Nord, le
bilan est négatif, et atteint -41.7 W/M² à l’extrême Nord, et vers le Sud, le bilan est positif, il atteint
36.6 W/M² au Sud du pays (Fig. 8 D & 41). Cette situation d’opposition de l’état du bilan
énergétique entre l’océan et le continent dans l’espace climatique marocain explique les événements
climatiques qui marquent le pays pendant cette période, et qui sont, soit la prolongation de la
sécheresse astronomique estivale, soit le retour brutal des précipitations automnales qui sont
souvent dévastatrices.

CONCLUSION :

L’espace climatique marocain occupe une position privilégiée pour les divers facteurs
énergétiques qui contrôlent le climat planétaire ; il se situe au chevauchement des grandes zones
climatiques mondiales, et il est soumis à leurs caractères puisqu’il occupe l’aire du renversement
des bilans énergétiques atlantico-africains. Il est tantôt déficitaire en automne et en hiver, tantôt
excédentaire au printemps et en été. Cette situation fait de la position de l’espace climatique
marocain un carrefour d’influence énergétique. En situation d’excès énergétique, le Maroc aura
l’empreinte de la zone climatique excédentaire (tropicale), et en situation de déficit énergétique, se
sont les caractéristiques de la zone déficitaire qui envahiront le Maroc.

CHAPITRE I : VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE


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RÉFÉRENCES DU CHAPITRE I :

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from climate model simulations ». Science, 212, 501-508.
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and the future of our climate ». Soleil et Climat, (Proc. Internat. Conf. on Sun and Climate,
1980), CNES, Toulouse, 325-355.
3- Budyko, M.I. (1969) : « The effect of solar radiation variations on the climate of the earth ».
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Royal Meteorological Society, 101, 193-202.
5- Fishman, J., V. Ramanathan, P.J. Crutzen, & S.C. Liu, (1979) : « Tropospheric ozone and
climate ». Nature, 282, 818-820.
6- Foukal, P.V., P. Mack, & J. Vernazza, (1977) : « The effect of sunsports and faculae on the
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aerosols ». Ann. N.Y. Acad. Sci., 338, 575-587.
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investigations of the Earth’s radiation budget ». Reviews of Geophysics, 24, 351-356.
9- Jacobowitz, H., R.J. Tighe, & the Nimbus-7 ERB experiment Team, (1984) : « The Earth
radiation budget derived from the Nimbus-7 ERB experiment ». Journal of Geophysical
Research, 89D, 4997-5010.
10- Karrouk, M.S. (1987) : « Le climat de la péninsule tingitane (Les bilans climatiques) ». Thèse
de Doctorat de 3ème Cycle, Université de Paris IV.
11- Karrouk, M.S. (1989) : « Les Mécanismes Climatiques de la Désertification ; Approche au
Climat Marocain ». Journée d'étude sur la Désertification, Université Hassan II, Casablanca.
12- Karrouk, M.S. (1992) : « Mécanismes Atmosphériques et Dynamique des Précipitations au
Maroc ». Première Rencontre Internationale de Climatologie, Université Hassan II,
Casablanca.
13- Karrouk, M.S. (1998) : « Changement Climatique et Gestion de l’Environnement Global au
Maroc ». Colloque International sur l’Environnement, Université Hassan I, Settat.
14- Karrouk, M.S. (1999 a) : « Bioclimatologie des Sécheresses au Maroc : Genèse et Impacts ».
Colloque franco-marocain : Biométéorologie 2000, Météo-France, Toulouse.
15- Karrouk, M.S. (1999 b) : « Changements Climatiques et Développement Durable au Maroc ».
Journée d’étude sur l’Environnement et le Développement Durable, Université Hassan II,
Casablanca.
16- Karrouk, M.S. (1999 c) : « Changements Climatiques, Élévation du Niveau de la Mer et le
Devenir des Ports au Maroc ». Colloque sur les Ports, Transport maritime : Les exigences de la
mondialisation, Université Hassan II, Casablanca.
17- Karrouk, M.S. (1999 d) : « Changement Climatique et Aménagement du Littoral ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
18- Karrouk, M.S. (1999 e) : « Dynamique Atmosphérique et Upwelling Marocain ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
19- Karrouk, M.S. (1999 f) : « Evolution des Relations Homme-Environnement Climatique au
Maroc ». Colloque franco-marocain, Université Michel de Montaigne, Bordeaux.
20- Karrouk, M.S. (1999 g) : « Les Rétroactions Homme-Environnement Climatique Urbain dans
les Villes de Tanger et de Casablanca ». Colloque International sur la Ville marocaine à
l’horizon du 21ème siècle. Université Hassan II, Mohammedia.

CHAPITRE I : VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE


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21- Karrouk, M.S. (1999 h) : « TOPEX/POSEIDON, Monitoring and Predicting Precipitations in


Morocco ». Conférence Internationale sur l’Observation de l’Océan pour le Climat, Centre
National d’Etudes Spatiales, Saint-Raphaël.
22- Karrouk, M.S. (2000 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au Maroc »
29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique International, Commission
Climatologie, Séoul.
23- Karrouk, M.S. (2000 b) : « Changements Climatiques, Ressources en Eau et Sécurité
Alimentaire au Maroc » 29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique
International, Séoul.
24- Karrouk, M.S. (2000 c) : « Le Climat et le Développement Durable : Variabilité Séculaire des
« Sécheresses » et Sécurité Alimentaire au Maroc » : Encyclopaedia of Life Support Systems
(EOLSS), UNESCO, Paris.
25- Karrouk, M.S. (2000 d) : « Prédiction des Précipitations, Ressources en Eau et Développement
Durable au Maroc » : Colloque International sur le Développement Durable du Maghreb,
Université Mohammed V, Rabat.
26- Karrouk, M.S. (2001 a) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc ». Colloque
franco-marocain : Eau et Sociétés dans les montagnes du Maroc et des pays voisins, Université
Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, 1999, Mosella, 3-4, Metz.
27- Karrouk, M.S. (2001 b) : « Changement Climatique et Sécheresses au Maroc » Séminaire
AMAECO sur Les Aléas Climatiques et Politiques Agricoles, Rabat.
28- Karrouk, M.S. (2001 c) : « Changement Climatique, Prédiction des Précipitations et Sécurité
Alimentaire au Maroc », International Conference on : Understanding the Earth System,
Compartment, Processes and Interactions, German National Committee on Global Change
Research, Bonn, Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York.
29- Karrouk, M.S. (2001 d) : « Changement Climatique, Sécheresse et Désertification au Maroc »
Symposium International sur la Dégradation des Sols et la Désertification, Commission
Dégradation des Sols et Désertification, Union Géographique International, Mexico.
30- Karrouk, M.S. (2001 e) : « Changements Climatiques et Prédiction des Précipitations au
Maroc : L’Apport de la Méthode Energétique » Colloque international sur la sécheresse au
Maroc, Fès.
31- Karrouk, M.S. (2001 f): « Climate Change, Water Resources and Food Security in Morocco »
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Geosphere-Biosphere Programme (IGBP), Amsterdam.
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Régionale, Durban.
33- Karrouk, M.S. (2002 b) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc »
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Marrakech.
34- Karrouk, M.S. (2002 c) : « Interactions Océan-Atmosphère et Climat du Maroc ». 4ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 2002, Université Hassan II, Casablanca.
35- Karrouk, M.S. (2002 d) : « Seasonal Climatic Forecast in Morocco : The Contribution of the
Observations of Topex / Poseidon and the Energetic Method » International Symposium “En
route to GODAE”, Centre National d’Etudes Spatiales, Biarritz.
36- Karrouk, M.S. (2002 e) : « Le Changement Global du Climat et le Maroc » Journée d’Etude
sur « LE MAROC ET LE CHANGEMENT GLOBAL », CEREC-AMERCE-IGBP, Casablanca.
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Maroc ». Premier Congrès de Géographie du Maroc : “Recherche Géographique et
Développement”, Mohammedia, 2001, Revue de Géographie du Maroc, 20, 2002.

CHAPITRE I : VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE


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38- Karrouk, M.S. & A. Iraqi (2002) : « Le Maroc et le Changement Global » Note
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CEREC-AMERCE-IGBP, Casablanca.
39- Kukla, G.L. & H.J. Kukla, (1975) : « Increased surface albedo in the Northern hemisphere ».
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40- London J., (1957) : « A study of the atmospheric heat balance ». Final report, AFCRC-TR-57-
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41- Mac Cracken, M.C., & F.M. Luther, (eds.) (1985) : « Projecting the climatic effects of
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42- Manabe, S. & R.T. Wetherald, (1967) : « Thermal equilibrium of the atmosphere with a given
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43- Milankowitch, M. (1920) : « Théorie mathématique des phénomènes thermiques produits par la
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47- Sagan, C., O.B. Toon, & J.B. Pollack, (1979) : « Anthropogenic albedo changes and the earth’s
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Atmospheric Sciences, 29, 1413-1422.
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51- Sterne, T. & N. Dieter, (1958) : « The constancy of the solar constant ». Smithsonian Contrib.
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54- Wang, W.C., D.J. Wuebbles, W.M. Washington, R.G. Isaacs, & G. Molnar, (1986) : « Traces
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55- Wilson, A.T. (1964) : « Origin of ice ages : an ice shelf theory for Pleistocene glaciation ».
Nature, 201, 147-149.

CHAPITRE I : VARIATIONS DES BILANS ÉNERGÉTIQUES DE


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CHAPITRE II

RÉGIONALISATION RADIATIVE
DE L’ESPACE CLIMATIQUE MAROCAIN

CHAPITRE II : RÉG
GIONALISATION RADIATIVE DE
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INTRODUCTION :

L’observation spatiale et le suivi de l’environnement climatique au Maroc, ont démontré une


évolution importante des bilans énergétiques, matérialisés dans l’albédo, le rayonnement infrarouge
thermique émis, le rayonnement visible réfléchi et le rayonnement net.

La sécheresse, phénomène climatique naturel caractéristique du climat du Maroc, transforme


et remodèle les bilans énergétiques. Par sa persistance et sa fréquence élevée, elle intervient sur la
nature hydrique et granulométrique du sol, sur la composition physique et hygrométrique de
l’atmosphère ; ce qui crée des processus physiques aboutissant à la désertification. Ainsi, il se
produit une extension de paysages désertiques nouveaux à des zones qui n’en présentaient pas les
caractéristiques auparavant.

Après une sécheresse, le couvert végétal se réduit et l’albédo de la surface de la région


augmente. Il en résulte une diminution de l’énergie disponible et de l’humidité dans le sol. En
conséquence, les transferts d’énergie de la surface vers l’atmosphère sont d’une part plus faibles, et
d’autre part concernent une quantité de vapeur d’eau moins importante. Ainsi la colonne d’air est
plus stable, ce qui affaiblit les mouvements convectifs et contribue à diminuer les précipitations
locales. Ceci augmente le stress hydrique de la végétation, diminue le stock d’eau dans les sols, et
entraîne finalement une accentuation du processus de désertification ; ainsi la boucle de rétroaction
biogéophysique sécheresse-désertification est fermée. Ce processus est un élément important à la
base de la dégradation des sols et du changement des milieux.

En moyenne globale, le bilan radiatif à l’interface terre-atmosphère connaît un équilibre


dynamique entre les apports et les pertes de rayonnement ; les apports sont les rayonnements dirigés
vers le bas (radiations directe, diffuse et atmosphérique), les pertes sont les rayonnement dirigés
vers le haut (l’albédo du sol et de l’atmosphère).

Ce sont ces différentes composantes du bilan radiatif qu’il faut suivre régulièrement pour
comprendre l’évolution climatique au Maroc. Et c’est en prenant en compte ces éléments et facteurs
énergétiques radiatifs (climatiques) que l’intervention de l’homme sur l’environnement physique
marocain, à travers ses activités socio-économiques, devrait être orientée dans le respect de
l’équilibre des processus radiatifs écosystémiques.

A cet effet, le programme sur le « Bilan Radiatif de la Terre » ERBE2226


66 de la NASA, nous

fournit des renseignements importants sur le suivi et l’évolution des différents constituants des
bilans radiatifs, transmis par les satellites NOAA et ERBS. Ce sont les données de ce dernier
satellite qui seront exploitées et développées dans cette étude.

Reste à signaler que le facteur « nuage » réagit doublement sur le bilan radiatif : il empêche
les rayons solaires d’atteindre directement le sol, surtout les nuages bas, et de ce fait il augmente
l’albédo et atténue l’apport radiatif à court terme (refroidissement) ; en même temps, il constitue un
obstacle devant la déperdition du rayonnement thermique à long terme vers l’espace, et dans ce cas,
il augmente l’effet de serre (réchauffement), qui est une situation d’excès thermique, phénomène
physique qui amène la terre et son atmosphère à recevoir plus d’énergie radiothermique qu’elle en
perd. Ainsi, il est extrêmement difficile de modéliser cet élément climatique et de définir ses
interactions sur les bilans radiatifs régionaux.

222666 ERBE : Earth Radiation Budget Experiment.

CHAPITRE II : RÉGIONALISATION RADIATIVE DE


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La période de mesure de ERBS s’étend de novembre 1984 à février 1990, qui se situe entre
les deux pics des grandes sécheresses qu’a connues le Maroc en 1980-1985 et 1991-1995. De ce
fait, on pourrait considérer cette période de cinq ans comme représentative de la situation
énergétique moyenne normale au Maroc, puisqu’elle intègre la fin d’une phase sèche, et toute une
phase non sèche.

Il faut signaler que les études sur les bilans énergétiques proprement dites au Maroc sont très
rares pour ne pas dire inexistantes. La seule référence partielle dans ce domaine est l’étude
présentée en 1983 par l’équipe Bahraoui, J. sur : « Le gisement solaire marocain ». Pour cette
raison, on ne trouvera pas de renvois bibliographiques dans cette partie, qui reste basée sur des
refléxions personnelles puisée des ouvrages de base qu’on trouve à la fin de la partie.

2.1. VARIABILITÉ DU BILAN RADIATIF MOYEN AU MAROC2227


77 :

Le bilan radiatif moyen calculé sur cinq ans d’observations du satellite ERBS, dont le plan
de résolution est celui d’une surface scannée de 2.5 degrés, a fait ressortir les principaux éléments
suivants : (Fig. 11 & 12)

2.1.1 Le rayonnement ondes courtes (visible en W/M²) :


• La réflectance globale (SW)2228 88 : qui représente la part réfléchie du rayonnement direct

par le sol, les nuages, les aérosols et l’atmosphère.


• La réflectance du sol (CSSW)2229 99 : la part réfléchie propre du sol par ciel clair

• La réflectance des nuages (SWCF)3330 00 : la part du rayonnement direct réfléchi par les

nuages ; c’est le forçage radiatif des nuages


• L’albédo global (Alb)333111 : la partie visible du rayonnement direct réfléchie par le sol,

les aérosols, les nuages et l’atmosphère.


• L’albédo par ciel clair (CSAlb)3332 22 : la partie du rayonnement direct réfléchie

uniquement par le sol. Ce qui permet de faire ressortir indirectement la part atmosphérique de
l’albédo.

2.1.2. Le rayonnement ondes longues (infrarouge en W/M²) :


• L’émittance globale (LW)3333
33 : qui représente la part du rayonnement thermique émis

par le sol, les nuages et l’atmosphère.


• L’émittance du sol (CSLW)333444 : la part du rayonnement émis directement par le sol.

• L’émittance des nuages (LWCF)3335 55 : la part du rayonnement émis par les nuages.

2.1.3. Le rayonnement net (en W/M²) :

222777 Voir annexe des bilans énergétiques à la fin de cette partie.


222888 Voir l’équation 15 en annexe : Rayonnement solaire réfléchi.
222999 Voir l’équation 18 en annexe : Rayonnement solaire réfléchi par le sol.
333000 Voir l’équation 19 en annexe : Rayonnement solaire réfléchi par les nuages.
333111 Voir l’équation 16 en annexe : Albédo global du système terre-atmosphère.
333222 Voir l’équation 22 en annexe : Albédo du sol.
333333 Voir l’équation 23 en annexe : Rayonnement effectif.
333444 Voir l’équation 24 en annexe : Rayonnement effectif émis par le sol.
333555 Voir l’équation 25 en annexe : Rayonnement éffectif émis par les nuages.

CHAPITRE II : RÉGIONALISATION RADIATIVE DE


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• 66 : le bilan de tous les échanges radiatifs et thermiques au


Le bilan global (Rnet)3336
sommet de l’atmosphère.
• Le bilan terrestre ( Rnet T = CSNet )333777 : le bilan radiatif net au niveau de l’interface
sol en l’absence d’atmosphère.
• Le bilan atmosphérique ( Rnet A = NetCF )333888 : le bilan radiatif net des nuages ; c’est
le forçage radiatif des nuages.

De ces éléments mesurés par le satellite, on déduit les différents échanges radiatifs suivants :
• Le rayonnement global (RG)3339 99 : l’ensemble du rayonnement solaire visible pénétrant

au sommet de l’atmosphère ; c’est l’apport radiatif total.


• 00 : la part du RG atteignant directement le sol.
Le rayonnement direct (RS)4440
• L’absorption du rayonnement direct par le sol ( RS Abs T )444111 : la part du RS absorbée
par le sol.
• Le rayonnement diffus (RD)4442 22 : la part du RG stoppée par les différentes

composantes atmosphériques, matérialisé dans cette étude par les nuages.


• L’absorption du rayonnement diffus par l’atmosphère ( RD Abs A )444333 : la part du RD
absorbée par l’atmosphère.
• Le rayonnement global absorbé ( RG Abs )444444 : la part du RG absorbée par le système
sol-atmosphère.
• Le rayonnement terrestre (RT)4445 55 : rayonnement effectif émis directement par le sol.

• Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A )444666 : la part du RT


absorbée par l’atmosphère.
• Le rayonnement atmosphérique (RA)4447 77 : rayonnement effectif émis par l’atmosphère

vers le sol et le sommet de l’atmosphère.


• Le rayonnement atmosphérique absorbé par le sol ( RA Abs T )444888 : la part du RA
absorbée par le sol.

De ces divers échanges et conversions énergétiques entre le sol, l’atmosphère et l’espace on


obtient les bilans radiatifs moyens annuels de l’espace climatique marocain (Fig. 11 & 12) :

2.2. MODÉLISATION DU BILAN RADIATIF DE L’ESPACE CLIMATIQUE


MAROCAIN :

2.2.1. Le rayonnement solaire : (l’apport radiatif en ondes courtes : visible « VIS ») :

333666 Voir l’équation 30 en annexe : Rayonnement net au sommet de l’atmosphère.


333777 Voir l’équation 31 en annexe : Rayonnement net terrestre.
333888 Voir l’équation 32 en annexe : Rayonnement net atmosphérique.
333999 Voir l’équation 10 en annexe : Rayonnement solaire global.
444000 Voir l’équation 14 en annexe : Rayonnement solaire direct.
444111 Voir l’équation 21 en annexe : Rayonnement solaire direct absorbé par le sol.
444222 Voir l’équation 12 en annexe : Rayonnement solaire diffus.
444333 Voir l’équation 13 en annexe : Rayonnement solaire diffus absorbé par l’atmosphère.
444444 Voir l’équation 20 en annexe : Rayonnement solaire global absorbé par le système terre-atmosphère.
444555 Voir l’équation 26 en annexe : Rayonnement terrestre.
444666 Voir l’équation 27 en annexe : Rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère.
444777 Voir l’équation 28 en annexe : Rayonnement atmosphérique.
444888 Voir l’équation 29 en annexe : Rayonnement atmosphérique absorbé par le sol.

CHAPITRE II : RÉGIONALISATION RADIATIVE DE


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Au sommet de l’atmosphère, l’espace climatique marocain reçoit instantanément en


moyenne annuelle (entrée) 359.7 W/M² (RG). Cette valeur devrait être renvoyée par la terre et son
atmosphère (sortie) pour qu’il y ait équilibre (Fig. 12). Mais à ce niveau, l’équilibre n’est pas
atteint, puisque les pertes radiatives ne sont que de 94.4 W/M² (SW), représentant ainsi un excédent
de 265.3 W/M² ( RG Abs ) qui restent piégé par le sol et l’atmosphère dans cette bande
électromagnétique.
Cet apport est composé de :
• 329 W/M² (91.5%) atteignent directement le sol (RS), dont 265.3 W/M² (73.8%)
sont absorbés par le substratum ( RS Abs T ), et 63.8 W/M² (17.7%) sont renvoyés vers l’espace
(CSSW) ; c’est l’albédo propre du sol (CSAlb).
• 30.6 W/M² (8.5%) est stoppé par l’écran atmosphérique constituant ainsi le
rayonnement diffus (RD). L’atmosphère devrait renvoyer cette quantité d’énergie vers l’espace et
vers le sol.
• A cette échelle, on constate que l’écran atmosphérique a un bilan total en énergie
solaire nul ( RD Abs A ), puisque les nuages renvoient la totalité de RD vers l’espace, soit 30.6 W/M²
qui constitue le forçage radiatif des nuages (AlbCF) en radiation visible (SWCF).

Ce résultat est d’une importance capitale pour le climat marocain. Il nous montre clairement
que la capacité d’absorption de l’atmosphère marocaine est nulle vis-à-vis du rayonnement solaire.
On comprend donc que cette atmosphère est en déficit permanent en vapeur d’eau, élément
essentiel pour l’absorption radiative qui constitue l’énergie latente, potentielle de se convertir en
précipitations.

On verra plus loin dans l’étude détaillée des bilans énergétiques que cette situation persiste à
toutes les échelles spatio-temporelles.

Le bilan radiatif solaire de l’espace climatique marocain est donc déficitaire au niveau
atmosphérique, et la part du RG retenue par le système sol-atmosphère ne s’effectue qu’au niveau
de l’interface, uniquement en énergie sensible potentielle « QCP » ( RS Abs T ).

• De ces échanges radiatifs solaires dans le visible, il ressort que le système sol-
atmosphère reçoit 359.7 W/M² (RG) « gains radiatifs », retient 265.3 W/M² ( RG Abs ), et renvoie
94.4 W/M² (SW), constitué de CSSW et SWCF : c’est la part de l’albédo de l’espace climatique
marocain en ondes courtes qui représente 26.3% du RG, dont 17.7% est renvoyé par le sol
(CSAlb), et 8.5% par les nuages (AlbCF) et les autres composantes atmosphériques « pertes
radiatives ».

Ces valeurs constituent la base des différents échanges radiatifs solaires sol-atmosphère dans
le visible, qui s’ajouteront aux rayonnements effectifs infrarouges de la terre (rayonnement
tellurique) et de son atmosphère (effet de serre). Elles représentent l’essentiel de l’alimentation de la
machine climatique radiothermique de l’espace climatique marocain.

A ce niveau d’analyse, il convient de distinguer entre deux facteurs essentiels : le


rayonnement global, facteur cosmique et planétaire relativement stable et continu, et l’albédo,
facteur terrestre dépendant à la fois des données naturelles relatives à la nature du milieu
géographique, et du comportement humain vis-à-vis de ce milieu, particulièrement en ce qui
concerne la couverture et l’humidité du sol.

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C’est un facteur donc variable, instable et susceptible d’être perturbé par les activités
humaines. D’ailleurs il représente l’un des principaux éléments à la base de la dégradation des
milieux, de la désertification et du changement global. Et de ce fait, il convient de surveiller ce
facteur en permanence pour sauvegarder le milieu biogéoclimatique local, régional et global, et ce
par un « comportement sage » vis-à-vis du milieu naturel et de ses composantes, notamment la
gestion des ressources en eau au Maroc.

2.2.2. Le rayonnement effectif : (les échanges radiatifs sol-atmosphère en ondes longues :


infrarouge « IR ») :
Au sommet de l’atmosphère, l’émittance globale (LW) est de 257.6 W/M² « perte radiative
terrestre en IR », qui s’ajoutent aux « pertes radiatives en VIS » (SW) pour totaliser les 352 W/M² à
la sortie de l’atmosphère ; c’est l’albédo total du système sol-atmosphère de l’espace climatique
marocain. L’équilibre radiatif vis-à-vis de l’apport radiatif (RG) à ce niveau du système climatique
n’est donc pas réalisé, et la situation représente un excédent du bilan radiatif net de 7.7 W/M²
(Rnet).
Cette valeur de LW est composée de :
• 20.6 W/M² (soit 8% de LW) sont émis par l’atmosphère (LWCF) ; c’est le forçage
radiatif des nuages, qui apparaît être très faible en moyenne annuelle.
• 236.9 W/M² (soit 92% de LW) sont émis directement du sol (RT) ; c’est le
rayonnement effectif du sol entre 8 et 13 µ, passant directement de la surface du sol à l’espace à
travers l’atmosphère en raison de l’effet de la « fenêtre atmosphérique » ; c’est la fraction la plus
importante du rayonnement terrestre qui échappe au système climatique marocain.
• Cette valeur de RT (85.1% de l’émittance terrestre CSLW) est extraite du
rayonnement terrestre global équivalent à 278.2 W/M², constituant le rayonnement ondes longues à
ciel clair (CSLW) : c’est l’albédo terrestre en infrarouge. Le reste, 41.3 W/M² (soit 14.9% de
CSLW), est absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ) ; c’est la part de l’énergie infrarouge transmise du
sol à l’atmosphère par le biais de la convection due aux processus évapotranspitatoires. Cette valeur
représente les quantités d’eau superficielle disponible à l’évapotranspiration sur le plan moyen
annuel.
• Les gaz à effet de serre contenus dans l’atmosphère, donnent à cette dernière une
énergie propre estimée à 92.5 W/M². C’est le rayonnement atmosphérique (RA), constitué des
cumuls des divers apports énergétiques atmosphériques (LWCF, RA Abs T , RD Abs A et RTAbs A ).
Ainsi, l’atmosphère rayonne dans la bande thermique vers l’espace (20.6 W/M² en LWCF,
représentant l’émittance négative des nuages, 22.3% de RA), et vers le sol (effet de serre évalué à
30.6W/M² en RA Abs T , constituant l’émittance positive des nuages, 33.1% de RA) : c’est la fraction
infrarouge absorbée par la terre qui s’ajoute au rayonnement solaire direct visible 265.3 W/M² pour
totaliser les 295.9 W/M² qui constituent l’énergie propre de la terre.

Cette dernière portion du RA équivaut à la même quantité énergétique renvoyée par


l’atmosphère vers l’espace en rayonnement visible (RD puis SWCF) ; c’est donc la récupération
indirecte du rayonnement diffus par le sol via l’atmosphère en ondes longues.

Le reste, 44.6% du RA reste emmagasiné dans l’atmosphère, soit 41.3 W/M² : c’est la part
de l’énergie latente potentielle (QLP) disponible dans l’atmosphère marocaine, constituée par le
RTAbs A .

On verra plus loin que cette énergie latente potentielle n’est pas récupérée par l’atmosphère
marocaine vu la prépondérance des flux divergents qui caractérisent le climat marocain, puisque le

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bilan du rayonnement net atmosphérique ( Rnet A = NetCF ) constitué d’énergie latente (QL) est
déficitaire.

De ces différentes conversions énergétiques en rayonnement thermique, il ressort que :


- Le sol renvoie 278.2 W/M² (CSLW) et absorbe 30.6 W/M² ( RA Abs T ) : le déficit est
estimé à 247.6 W/M².
- L’atmosphère reçoit 41.3 W/M² ( RTAbs A ) et renvoie 51.2 W/M² (LWCF +
RA Abs T ) : elle est donc en situation déficitaire équivalente à 9.9 W/M².

Ces divers échanges radiatifs aboutissent à l’équilibre habituel du bilan énergétique global
du système climatique marocain. Quand les « gains » (RG) sont supérieurs aux « pertes » radiatifs
(SW + LW), le bilan définitif (Rnet) est positif. La situation s’inverse si les « pertes » excèdent les
« gains ».

2.2.3. Les bilans radiatifs nets :


Les bilans radiatifs nets sont évalués à trois niveaux : au sol, dans l’atmosphère et au
sommet de l’atmosphère.

• Au niveau du sol (le rayonnement net terrestre : Rnet T = CSNet ) :


En réagissant comme un corps noir, la terre emmagasine en permanence un budget
énergétique qui lui est propre estimé au niveau annuel moyen à 295.9 W/M² ( RS Abs T + RA Abs T ),et
qui est dû aux processus présentés ci-dessus. Pour garder son équilibre radiothermique, la terre est
tenue de rayonner à son tour. Une grande partie de ce budget radiatif (94%) est renvoyée vers
l’atmosphère et vers l’espace : elle est évaluée à 278.2 W/M² (CSLW). Le reste, 6% seulement,
reste stocké dans le sol : c’est le bilan radiatif terrestre net, qui est donc positif de 17.7 W/M². C’est
l’équivalent de l’énergie sensible effective (QC).

• Au niveau de l’atmosphère (le rayonnement net atmosphérique : Rnet A = NetCF ) :


On a vu plus haut que le rayonnement solaire n’intervient nullement dans la constitution
directe du bilan énergétique atmosphérique. C’est le rayonnement effectif qui compose ce bilan qui
reste donc déficitaire de 9.9 W/M² : c’est l’équivalent de l’énergie latente effective (QL).

• Au sommet de l’atmosphère (le rayonnement net global : Rnet ) :


Le rayonnement net global définitif est évalué au sommet de l’atmosphère. C’est le résultat
final de tous les échanges radiothermiques entre le sol et l’atmosphère.

Ce bilan au Maroc est positif et représente un excédent moyen annuel de 7.7 W/M². C’est la
différence entre les apports radiatifs (RG) et les pertes radiatifs (SW+LW).

• Le taux de Bowen ( β )4449


99 :

Le taux de Bowen détermine la nature du climat considéré. Il représente le rapport entre la


part du rayonnement net terrestre (énergie sensible « QC » qui est consommée pour le
réchauffement de l’air) à la part du rayonnement net atmosphérique (énergie latente « QL » qui est
épuisée en évapotranspiration).

444999 Voir l’équation 33 en annexe : Taux de Bowen.

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Ce rapport est équivalent au Maroc à 1.8 ; il montre clairement la suprématie de 80% de


l’énergie sensible de l’espace climatique par rapport à l’énergie latente. C’est un climat donc de
nature sèche en moyenne annuelle.

Ainsi, on remarque que le bilan radiatif global du système sol-atmosphère de l’espace


climatique marocain est équilibré habituellement de la manière suivante : un excédent
radiothermique au niveau de l’interface évalué à 17.7 W/M², et un déficit au niveau de l’atmosphère
évalué à 9.9 W/M² ; ce qui amène le bilan énergétique global au sommet de l’atmosphère à être
excédentaire de 7.7 W/M².

Ce sont ces différents processus radiatifs qu’il convient de diagnostiquer pour l’étude des
bilans énergétiques au Maroc. Si ces bilans sont excédentaires par rapport à leur équilibre habituel,
la température moyenne globale5550 00 du milieu climatique marocain dépassera les 19 °C, s’il est

déficitaire, elle sera au-dessous de ce seuil.

2.3. DÉFINITION ET IDENTIFICATION DES RÉGIONS RADIATIVES AU MAROC :

L’étude des bilans radiatifs moyens, en particulier celle de la radiation globale déduite des
observations satellitales, a fait ressortir des variations spatiales importantes au niveau du Maroc.
Ainsi nous avons choisi des stations synoptiques proches de l’azimut satellital pour étudier ces
variations au niveau régional.

2.3.1. Echantillonnage et discussion des régions radiatives :


Le tri des scènes du satellite ERBS qui couvrent le Maroc a fait ressortir quatorze (14)
résolutions représentatives du territoire marocain, s’étalant entre les coordonnées azimutales
23°45’N - 16°15’W au Sud, et 36°15’N - 06°15’W au Nord (Fig. 13 & tableau 5).

Tableau 5 : Coordonnées azimutales du satellite ERBS, des stations synoptiques proches et


régionalisation radiative au Maroc :

Stations Coordonnées Azimut satellital Régions


Tanger 35°44’N-05°55’W 36°15’N-06°15’W TAN
Al Hoceima 35°11’N-03°51’W 36°15’N-03°45’W ALH
Oujda 34°47’N-01°56’W 36°15’N-01°15’W OUJ
Casablanca 33°34’N-07°40’W 33°45’N-08°45’W CAS
Meknès 33°53’N-05°32’W 33°45’N-06°15’W MEK
Taza 34°13’N-04°00’W 33°45’N-03°45’W TAZ
Bouarfa 32°34’N-01°57’W 33°45’N-01°15’W BOA
Marrakech 31°37’N-08°02’W 31°15’N-08°45’W MAR
Ouarzazate 30°56’N-06°54’W 31°15’N-06°15’W OAR
Errachidia 31°56’N-04°24’W 31°15’N-03°45’W ERA
Tan-Tan 28°36’N-10°05’W 28°45’N-11°15’W TAT
Assa 28°37’N-09°25’W 28°45’N-08°45’W ASA
Laâyoune 27°10’N-13°13’W 26°15’N-13°45’W LAY
Dakhla 23°43’N-15°56’W 23°45’N-16°15’W DAK

555000 Moyenne établie à partir des normales 1961-1990 des stations de Tanger et de Marrakech.

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Le diagnostic de cette couverture satellitale pour l’identification des régions radiatives


correspondant au réseau météorologique national nous a posé deux contraintes :

La première correspond à la scène de résolution de ERBS, qui est la surface scannée de 2°5
grades. Cette résolution ne permet pas de tirer suffisamment de détails sur le terrain.

La deuxième contrainte est celle de la faible densité du réseau météorologique national qui
s’ajoute à la faible résolution de ERBS, et qui ne permet pas de choisir la station synoptique
appropriée ; d’où la nécessité de soulever les remarques suivantes concernant les sous-régions
radiatives qui ont été identifiées (Fig. 13 & tableau 5) :

1. La région de Tanger (TAN : 36°15’N - 06°15’W555111) se centre plus au Nord et à

l’Ouest (au-dessus de Cadix en Espagne) par rapport aux coordonnées géographiques de la station
météorologique de Tanger.
2. La région d’Al Hoceima (ALH : 26°15’N - 03°45’W) se centre bien au Nord-Est
(au-dessus de la mer d’Alboran, au large de Malaga) par rapport aux coordonnées réelles de la
station d’Al Hoceima.
3. La région d’Oujda (OUJ : 36°15’N - 01°15’W) se centre au Nord-Est en mer au
large d’Oran en Algérie par rapport à la station d’Oujda.
4. La région de Casablanca (CAS : 33°45’N - 08°45’W) est au-dessus de l’océan, à
l’Ouest de Casablanca.
5. La région de Meknès (MEK : 33°45’N - 06°15’W) se centre au Sud-Ouest de
Meknès.
6. La région de Taza (TAZ : 33°45’N - 03°45’W) se centre au Sud-Est de la station de
Taza, au col de Touahar.
7. La région de Bouarfa (BOA : 33°45’N - 01°15’W) est bien au Nord-Est de Bouarfa,
en territoire algérien.
8. La région de Marrakech (MAR : 31°15’N - 08°45’W) est au Sud-Ouest de
Marrakech, sur les bords Nord de l’Anti-Atlas.
9. La région de Ouarzazate (OAR : 31°15’N - 06°15’W) est au Nord-Est de
Ouarzazate, en Haut Atlas.
10. La région d’Errachidia (ERA : 31°15’N - 03°45’W) se centre au Sud-Est
d’Errachidia, à la frontière algérienne.
11. La région de Tan-Tan (TAT : 28°45’N - 11°15’W) se centre juste au Nord de la
station de Tan-Tan, en Océan Atlantique.
12. La région d’Assa (ASA : 28°45’N - 08°45’W) se centre au Nord-Est de la station
secondaire d’Assa, sur la frontière algérienne.
13. La région de Laâyoune (LAY : 26°15’N - 13°45’W) se centre au Sud-Ouest de
Laâyoune, à l’intérieur du continent.
14. La région de Dakhla (DAK : 23°45’N - 16°15’W) se centre juste à l’Ouest de la
station de Dakhla, en Océan Atlantique.

Ce découpage ne représente donc pas des régions géographiques basées sur la


représentativité des stations synoptiques vu les remarques présentées ci-dessus, surtout en ce qui
concerne les nuances et les effets, qui pourraient apparaître différents par rapport à quelques
mesures de la radiation disponibles à la station de Casablanca. Néanmoins, cette régionalisation
reste représentative sur le plan climatique en raison de la notion d’échelles en climatologie.

555111 Coordonnées azimutales de la scène de couverture de ERBS.

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2.3.2. Provinces et régions radiatives :


En se basant sur les apports radiatifs fournis par ERBS, et sur les différentes composantes
géoclimatiques marocaines, à savoir :

• La radiation globale (Fig. 11, 12 & 17)


• La fragmentation du relief au Maroc : les altitudes, le tracé et l’orientation de la côte
et des chaînes montagneuses (le Rif et l’Atlas) (Fig. 13)
• L’albédo du Sol (Fig. 11, 16 & 20)
• La radiation globale absorbée (retenue) (Fig. 11, 12 & 18)
• Le rayonnement net du sol (Fig. 11, 12, 16 & 23)

On a pu assortir des « Provinces », « Régions » et « Sous-Régions » climatiques radiatives.

On distingue dans cette régionalisation entre les grandes régions dites « provinces
radiatives », qui se caractérisent par les mêmes apports en radiation globale, les régions dites
« régions radiatives », qui s’identifient par leurs caractéristiques géoclimatiques spécifiques au sein
22 » représentées par l’azimut
des provinces, et des sous-régions dites aussi « sous-régions radiatives5552
ERBS (voir 2.3.1.).

Cinq provinces et huit régions radiatives ont été identifiées5553


33 (Fig. 14 & 15) :

2.3.2.1. La province Méditerranéenne : s’étale tout le long de la côte


méditerranéenne au Nord, où la radiation globale quotidienne est inférieure à 350 W/M² ; elle
couvre la chaîne rifaine et la péninsule tingitane. Deux régions pourraient être identifiées dans cette
province :

2.3.2.1.1. La région du Nord-Ouest Atlantique (Habt) : représentée par les


stations de Tanger, Tétouan et Larache (Rif occidental : le détroit de Gibraltar, Jbala, Loukkos).
2.3.2.1.2. La région rifaine (Rif) : représentée par les stations de Nador (Rif
Oriental), et Al Hoceima (Rif Central).

2.3.2.2. La province du Centre Nord : située entre le Rif et le Grand Atlas,


s’étalant de l’océan à l’ouest jusqu’aux confins de la frontière maroco-algérienne à l’est. Elle se
situe entre 350 et 360 W/M². Cette province se compose de deux régions, à savoir :

2.3.2.2.1. La région cisatlasique Nord (Chaouia) : représentée par les stations


de Kénitra (Gharb), Rabat (Zaër), Casablanca, Nouasser (Chaouia), El Jadida (Doukkala), Meknès,
Fès (Saïs) et Ifrane (Moyen Atlas).
2.3.2.2.2. La région transatlasique Nord (Moulouya) : représentée par les
stations d’Oujda (Basse Moulouya-Angad) et Taza (Haute Moulouya).

555222 On entend par « sous-région radiative » la surface géographique couverte par la même scène orbitale de ERBS
correspondant à la surface scannée de 2°5 (en degrés centigrades, équivalent à 2°30’), ce qui représente un trapèze
de côté approximatif de 278 Km en latitude, et 231 Km en longitude.
555333 Ces provinces radiatives sont basées sur les valeurs énergétiques, en particulier celles de la radiations globale. Les
régions se distinguent par leurs natures géoclimatiques : orographiques et bioclimatiques.

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2.3.2.3. La province du Centre Sud : s’étale du sud de la province précédente


jusqu’aux confins du Sahara au nord de Tan-Tan, et de l’Atlantique jusqu’à la frontière maroco-
algérienne. La radiation globale de cette province est comprise entre 360 et 370 W/M². Deux
régions radiatives pourraient être identifiées à l’intérieur de cette province, qui sont :

2.3.2.3.1. La région cisatlasique Sud (Haouz) : représentée par les stations de


Safi (Abda), Essaouira (Chiadma), Agadir et Sidi-Ifni (Souss), Marrakech (Haouz) et Béni-Mellal
(Tadla).
2.3.2.3.2. La région transatlasique Sud (Tafilalet) : représentée par les
stations de Ouarzazate, Errachidia, Bouarfa (Sahara Intérieur), et Midelt (Hauts plateaux de
l’intérieur).

2.3.2.4. La province du Sahara Nord5554 44 : où la radiation globale est comprise entre

370 et 380 W/M². Elle s’étale au sud des provinces précédentes jusqu’au sud de Boujdour. Elle est
composée d’une seule région qui est celle de Gaëda. Cette région est représentée par les stations de
Tan-Tan, Laâyoune et Smara.

2.3.2.5. La province du Sahara Sud : où la radiation globale est supérieur à 280


W/M². Elle s’étale du Sud de la province précédente jusqu’à la frontière mauritanienne. Elle est
composée d’une seule région, celle de Guerguer, représentée par la station de Dakhla (Sahara
Littoral).

CONCLUSION :

Cet essai de régionalisation radiative au Maroc, basé sur les renseignements du programme
ERBE, a permis l’identification des différentes régions radiothermiques et de ses composantes
énergétiques.

C’est ainsi que les paramètres énergétiques ont été assortis de la modélisation des bilans
observés, ce qui a rendu possible l’examen des processus des échanges radiatifs de l’espace
climatique marocain.

Cette investigation nous permet aujourd’hui de comprendre les éléments de base de la


climatologie marocaine, qui connaît un état moyen annuel excédentaire au niveau de l’interface sol-
atmosphère, déficitaire au niveau de l’atmosphère, et un bilan global positif au sommet de
l’atmosphère.

C’est une situation caractéristique des climats solaires de la zone supratropicale, identifiable
par la prédominance du bilan terrestre sur le bilan atmosphérique, et d’un taux de Bowen supérieur
à 1.

Mais cette situation énergétique moyenne n’est que peu excédentaire vu la position
géoclimatique du Maroc à la limite du renversement des bilans énergétiques sur le plan
hémisphérique.

555444 Les
régions des provinces radiatives sahariennes ne sont pas identifiables en raison de l’homogénéité du relief et des
provinces.

CHAPITRE II : RÉGIONALISATION RADIATIVE DE


L’ESPACE CLIMATIQUE MAROCAIN 77
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CHAPITRE III

VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES


BILANS RADIATIFS AU MAROC

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES


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INTRODUCTION :

Sur la base des mesures de l’expérience ERBE effectuées sur cinq ans (1985-1989) et de
leur modélisation présentée ci-dessus, une distribution spatiale régionale moyenne annuelle et
interannuelle a été calculée.

Cette distribution connaît une variation annuelle et interannuelle très importante entre les
diverses régions du pays, principalement sur les plans latitudinal (facteur cosmique géophysique), et
longitudinal (facteurs géographiques liés à la nature du sol et de l’atmosphère).

3.1. VARIATION SPATIALE DES BILANS ÉNERGÉTIQUES SOLAIRES ONDES


COURTES MOYENS ANNUELS AU MAROC :

Cette partie du rayonnement dite solaire5555


55 (voir annexe I sur les bilans énergétiques) qui

constitue l’apport énergétique moyen annuel au Maroc est conçu sous différents angles (Fig. 16 A) :

3.1.1. Le rayonnement global moyen annuel (RG) :


Le rayonnement global moyen annuel (Fig. 17) pénétrant au sommet de l’atmosphère
marocaine suit une distribution spatiale croissante du Nord vers le Sud. Il varie entre un minimum
moyen de 344.1 W/M² enregistré dans les régions de Tanger et d’Oujda, et un maximum moyen de
384.8 W/M² relevé à Dakhla, avec un écart global national de 40.7 W/M², en passant par des
valeurs moyennes croissantes des régions d’Al Hoceima, de Taza, Meknès, Casablanca, Bouarfa,
Marrakech, Errachidia, Ouarzazate, Tan-Tan, Assa et Laâyoune.

Cette distribution, purement cosmique, de la radiation globale place le Maroc dans le fuseau
radiatif latitudinal moyen annuel de 365 W/M². C’est la zone radiative planétaire occupée par les
latitudes 31° Nord et Sud en moyenne annuelle (Marrakech au Maroc et Dallas aux USA, Durban
en Afrique du Sud et Córdoba en Argentine), et celle du parallèle 11° Nord en moyenne hivernale
(Bamako au Mali et Costa Rica), 19° Sud en moyenne printanière (Tsumeb en Namibie et Puerto
Suarez en Bolivie), 6° Sud en moyenne estivale (Banana au Zaïre et Natal à l’Est du Brésil), et 21°
Nord en moyenne automnale (Nouadhibou en Mauritanie et Guadalajara au Mexique).

3.1.2. Le rayonnement direct moyen annuel (RS) :


Le rayonnement direct moyen annuel représente la part du RG atteignant directement le sol,
ou encore le RG assorti du rayonnement diffus (RD). Sa variation obéit à la nature de l’atmosphère
régionale traversée par le rayonnement global. La remarque principale qui ressort de la comparaison
entre les courbes de RG et de RS est celle du rapprochement des valeurs dans les régions
continentales (Bouarfa, Marrakech, Ouarzazate et Errachidia) où le rayonnement diffus est minimal
par rapport aux régions côtières et celles du Nord où le RD prend une importance relative. Ces
variations spatiales sont dues à la composition physico-chimique de l’atmosphère marocaine,
essentiellement en humidité.

Les valeurs de RS varient entre un minimum de 307 W/M² (89.16% de RG) dans les régions
d’Al Hoceima et de Tanger, et un maximum de 358.7 W/M² (96.86% de RG) dans la région d’Assa.
La distribution spatiale des valeurs intermédiaires s’organise de la manière suivante : Oujda <

555555 Voir
l’équation 34 en annexe : Loi de Wien. Cette loi définit les longueurs d’ondes du rayonnement solaire entre 0.4
et 0.7 µ (Visible), celui du rayonnement du sol autour de 9.66 µ (Infrarouge thermique), et de l’atmosphère autour de
14.49 µ (Infrarouge thermique lointain).

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 79


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Meknès < Taza < Casablanca < Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Marrakech < Ouarzazate <
Dakhla < Errachidia.

Ces valeurs nous montrent que la distribution spatiale du rayonnement direct au Maroc suit
la même répartition que celle du rayonnement global : croissance des valeurs du Nord vers le Sud, à
l’exception des régions de Dakhla, Laâyoune et Tan-Tan qui réagissent inversement en raison de
l’humidité due à l’upwelling côtier. En même temps, elles font ressortir la variation de l’humidité
atmosphérique à travers le territoire national, ce qui intervient sur la distribution spatiale de RS qui
prend de l’ampleur dans les régions à faible humidité atmosphérique où le RD connaît les valeurs
les plus basses.

3.1.3. Le rayonnement direct moyen annuel absorbé par le sol ( RS Abs T ) :


Le rayonnement direct absorbé par le sol (Fig. 185556
66) représente la part du RS retenue par le

substratum, ou encore le rayonnement global assorti de l’albédo. Les valeurs du RS Abs T varient
entre le minimum de 242.1 W/M² (68.5% de RG, et 72.6% de RS) à Bouarfa, et le maximum de
299.4 W/M² (77.79% de RG, et 86.92% de RS) à Dakhla. Les valeurs croissantes des autres régions
s’organisent comme suit : Taza < Errachidia < Tanger < Meknès < Al Hoceima < Ouarzazate <
Assa < Marrakech < Oujda < Laâyoune < Casablanca < Tan-Tan. Ces valeurs nous indiquent que le
sol marocain absorbe en moyenne annuelle 270 W/M² de rayonnement solaire visible.

La distribution spatiale de cet élément énergétique évolue inversement avec l’albédo, en


raison du rôle de la nature du sol dans la modélisation de ces deux paramètres. On comprend donc
clairement que la variation spatiale du RS Abs T dépend de la valeur du RS et de la nature du sol : un
sol maigre, rocheux ou bétonné ne peut en aucun cas emmagasiner de l’énergie thermique puisqu’il
réfléchit davantage de rayonnement, ce sont les processus purs et simples de la dégradation des sols
qui peuvent aboutir à la désertification. D’où l’allure de la spatialisation de ce paramètre
énergétique qui suit le tracé des côtes à l’Ouest du pays et les limites du milieu minéralogique du
Sahara au Sud et à l’Est (Fig. 18).

La situation des régions d’Oujda et d’Errachidia sont significatives à cet égard. La région
d’Oujda reçoit le minimum national moyen absolu du RG, l’avant dernière valeur nationale du RS,
mais la valeur de RS Abs T est parmi les plus élevées puisqu’elle représente la part relative
d’absorption la plus forte de 78.1% du RG, et 86.4% du RS. A l’inverse de la région d’Errachidia
qui enregistre une valeur élevée du RS, mais celle du RS Abs T est basse puisqu’elle ne représente
que 72.9% du RS, et 70.1% du RG.

3.1.4. Le rayonnement moyen annuel réfléchi par les nuages (SWCF) :


Le rayonnement moyen annuel réfléchi par les nuages (qui a les mêmes valeurs inversées de
la Radiation Diffuse RD) suit approximativement une distribution spatiale comparable à celle du
RS et du RG dans les régions littorales du Sud, et opposée à celles du Sahara Continental. Les plus
basses valeurs absolues de [11.6] W/M² sont relevées dans la région d’Assa (3.12% de RG), et les
plus hautes valeurs de [41] W/M² à celle de Laâyoune (10.86% de RG). Les autres régions
s’organisent par ordre croissant de la manière suivante : Errachidia < Bouarfa < Ouarzazate <
Marrakech < Oujda < Casablanca < Tanger < Al Hoceima < Taza < Meknès < Tan-Tan < Dakhla.
Les régions sahariennes maritimes sont caractérisées par la réflexion la plus élevée de l’atmosphère

555666 Le
rayonnement global moyen annuel absorbé par le sol représente ici tout ce que le système Sol-Atmosphère retient
puisque le RD est nul.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 80


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(humidité élevée par effet d’upwelling), celles du Sahara continental par la réflectivité la plus basse
(humidité basse par effet de continentalité), et celles du Nord et du Centre par une réfléctance
moyenne de l’atmosphère.

La spatialisation du SWCF démontre clairement la distribution spatiale de l’humidité de


l’air au Maroc et son effet sur le rayonnement réfléchi, laquelle impose une réfléctance élevée de
l’atmosphère quand celle-ci est abondante (régions littorales), et basse quand sa présence dans l’air
est faible (régions continentales).

3.1.5. Le rayonnement moyen annuel réfléchi par le sol (CSSW) :


La part la plus importante de la réflexion radiative sur le plan moyen annuel au Maroc est
effectuée par le sol, en raison de la nature sèche de l’atmosphère et du climat marocains. En effet,
sur le plan global moyen annuel, le CSSW représente 67.58% de la réflectance globale SW.

Les valeurs du CSSW varient entre le minimum de 42.5 W/M² à Oujda (56.38% du SW) et
le maximum de 94.3 W/M² à Errachidia (87.02% du SW) en passant par les valeurs intermédiaires
croissantes des régions de Casablanca, Al Hoceima, Dakhla, Tanger, Meknès, Tan-Tan, Laâyoune,
Taza, Marrakech, Ouarzazate, Bouarfa et Assa.

Ces valeurs nous montrent clairement que le rayonnement réfléchi au Maroc provient
principalement du sol, il dépasse les 50% du rayonnement réfléchi global SW dans tous les cas et
s’approchent des 90% dans les régions sahariennes continentales.

Les valeurs du CSSW suivent une évolution opposée à celles du SWCF dans les régions
sahariennes continentales et celles de l’Intérieur (écart important), par contre, elles évoluent avec
une parfaite concordance dans les régions littorales du Nord, en diminuant de l’Ouest (Tanger) vers
l’Est (Oujda), et du Nord (Al Hoceima) vers le Sud (Casablanca).

3.1.6. Le rayonnement réfléchi global moyen annuel (SW) :


Ce rayonnement représente la somme du SWCF et du CSSW. Les variations spatiales du
SW (Fig. 19) suivent pratiquement les mêmes évolutions que celles du SWCF et du CSSW. On
relève les moyennes les plus élevées dans les régions sahariennes continentales (111.3 W/M² à
Bouarfa), et les plus basses au Nord-Ouest sur la côte (79.3 W/M² à Casablanca). Les autres régions
réfléchissent le SW de la manière suivante : Oujda < Casablanca < Al Hoceima < Tanger < Dakhla
< Meknès < Marrakech < Tan-Tan < Ouarzazate < Assa < Taza < Laâyoune < Errachidia <
Bouarfa. Cette distribution spatiale fait ressortir les régions côtières du Nord-Ouest et celle de
Dakhla à faible réflectivité, celles de l’intérieur avec Laâyoune et Assa à forte réflectance, et celles
du Centre avec Tan-Tan en situation intermédiaire.

L’influence du tracé de la côte et de la chaîne de l’Atlas est évidente dans la distribution de


ce paramètre radiatif : cette distribution est tout à fait parallèle à ces deux facteurs géographiques
marocains (Fig. 19).

En comparant la courbe du SW avec celle du RG, on remarque clairement l’écrasement des


facteurs cosmiques par les facteurs géographiques. Le comportement du SW obéit parfaitement à la
nature du sol et de l’atmosphère dans les différentes régions : un milieu humide imposera une
réflectance minimale, et vice-versa. Ce sont donc les caractéristiques du milieu géographique
marocain.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 81


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3.2. VARIATION SPATIALE DE L’ALBÉDO MOYEN ANNUEL AU MAROC :

Le rayonnement solaire visible moyen annuel au Maroc, constituant les pertes énergétiques
vues plus haut (3.1.4., 3.1.5. et 3.1.6.), est aussi conçu sous forme de réflexion solaire du milieu
 SW 
géographique vis-à-vis du rayonnement global en valeurs relatives   : c’est l’albédo ( Fig. 16
 RG 
C). Ce paramètre énergétique, lié directement à la nature géographique du substratum et de
l’atmosphère est d’une importance considérable vu son rôle dans l’entretien de l’équilibre
écosystémique du milieu.

Les premières remarques qui apparaissent de la figure 16 C, sont les suivantes :


• L’albédo des nuages évolue inversement avec l’albédo du sol et l’albédo global dans
les régions sahariennes continentales, celles de Marrakech et d’Assa, et de la même manière dans
les régions littorales du Nord, celles de Casablanca et de Dakhla.
• L’albédo du sol évolue approximativement de la même manière que l’albédo global.
• L’albédo global suit une évolution croissante des régions littorales vers celles de
l’intérieur, à l’exception de la région de Laâyoune.

Ces constatations, tout à fait logiques avec la géographie marocaine, nous montrent que le
poids de la nature du milieu est déterminant, en particulier l’humidité. C’est cette nature
hygrométrique du milieu qui est à l’origine de la perturbation de la distribution spatiale du
rayonnement solaire astronomique en faveur d’une spatialisation géographique (voir 3.1.6.)

3.2.1. L’albédo moyen annuel du sol (CSAlb) :


Les valeurs de l’albédo moyen annuel du sol (Fig. 20) varient entre le minimum de 11.8%
relevé dans la région de Dakhla (Sahara Maritime), et le maximum de 26% observé à Errachidia
(Sahara Continental). Les valeurs intermédiaires s’organisent par ordre croissant de la manière
suivante : Casablanca < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Tan-Tan < Meknès < Laâyoune < Taza <
Marrakech < Ouarzazate < Assa < Bouarfa.

Les valeurs du CSAlb sont déterminées par l’humidité de l’air qui contrôle le rayonnement
direct, et surtout par la nature du sol qui évalue le RS Abs T . Et par conséquent, la distribution
spatiale de l’albédo du sol au Maroc obéit non seulement à la nature physique du sol, mais aussi aux
transformations artificielles dues à l’intervention de l’homme ; c’est ce qui explique l’évolution
asymétrique du CSAlb avec l’albédo des nuages (voir paragraphe 3.2.2. suivant).

La distribution spatiale du CSAlb (Fig. 20), en situation intermédiaire entre le RS Abs T (Fig.
18) et le SW (Fig. 19), et complètement opposée à la RG (Fig. 17) nous montre clairement
l’influence de la nature du sol dans la modélisation du climat au Maroc. C’est dire que entre les
facteurs cosmiques à l’amont du système climatique, et le climat réel du Maroc, la géographie
régionale à ses lois qu’il faudrait prendre en considération dans toute investigation relative au
développement national.

C’est à ce niveau justement que l’homme peut intervenir pour minimiser les valeurs de
l’albédo dans sa lutte contre la dégradation des milieux et la désertification, en se comportant avec
sagesse vis-à-vis du milieu géographique.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 82


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3.2.2. L’albédo moyen annuel des nuages (AlbCF) :


L’albédo moyen annuel des nuages, beaucoup moins important sur le plan national que celui
du sol en raison de la nature sèche du climat du Maroc, connaît une distribution spatiale variant
entre 3.5% à Assa et 12.3% à Al Hoceima, en passant par les valeurs intermédiaires croissantes des
régions d’Errachidia, Ouarzazate, Bouarfa, Marrakech, Tan-Tan, Dakhla, Oujda, Laâyoune,
Casablanca, Taza, Meknès et Tanger.

La première remarque qui attire l’attention dans la figure 16 C est celle de l’évolution des
deux courbes (CSAlb et AlbCF) ; elles évoluent avec un écart variable et différent, en se
rapprochant dans les régions littorales (humides : Tanger, Al Hoceima, Oujda, Casablanca, Dakhla),
et en s’écartant dans les régions intérieures (sèches : Bouarfa, Errachidia, Ouarzazate, Marrakech,
Assa). Ces deux courbes distinguent donc nettement, sur le plan énergétique de l’albédo, les régions
climatiques humides des régions sèches au Maroc.

3.2.3. L’albédo global moyen annuel (Alb) :


Quant à la distribution spatiale de l’albédo global moyen annuel (Fig. 21), elle varie entre le
minimum de 22.47% à Dakhla, et 32.24% à Bouarfa. Les autres régions s’organisent comme suit :
Oujda < Casablanca < Al Hoceima < Tanger < Tan-Tan < Marrakech < Meknès < Ouarzazate <
Assa < Laâyoune < Taza < Errachidia.

Cette organisation spatiale de l’albédo global au Maroc fait ressortir les régions côtières du
Nord-Ouest et du Centre-Ouest à faible albédo, celles du Sud et de l’Est à albédo élevé, et celles de
l’Intérieur en situation intermédiaire, exactement identiques à celles de la distribution spatiale de
SW.

La courbe de l’albédo global suit une évolution inverse à celle de l’albédo des nuages, en
particulier dans les régions intérieures et sud : Meknès, Taza, Ouarzazate, Errachidia, Marrakech,
Bouarfa, Assa. Par contre, cette évolution est la même que celle de l’albédo du sol ; d’où le poids et
l’importance de la réfléctance du sol sur l’albédo moyen au Maroc. Cette caractéristique de la
composante albédo au Maroc est celle des climats dits « SECS », subtropicaux en particulier.

Cette étude des bilans énergétiques solaire fait ressortir le cadre fondamental des climats
marocains. Le rayonnement global impose la structure cosmique qui suit une organisation
latitudinale, laquelle structure est remodelée par la géographie marocaine à travers la nature et la
composition du sol et de l’atmosphère, qui vont définir les valeurs de l’albédo, et restructurer les
climats solaires définitifs.

3.3. VARIATION SPATIALE DES BILANS ÉNERGÉTIQUES TELLURIQUES ONDES


LONGUES MOYENS ANNUELS AU MAROC :

Les bilans énergétiques ondes longues représentent une phase ultérieure déduite des
transformations du rayonnement solaire ondes courtes. Ce sont donc des bilans infrarouges non
solaires.

Ces bilans sont matérialisés par les différentes composantes suivantes (Fig. 16 B) :

3.3.1. Le rayonnement moyen annuel émis par le sol (CSLW) :


Le sol est le corps noir le plus rayonnant en infrarouge à l’interface terre-atmosphère,
puisqu’il reçoit la plus grande portion du rayonnement solaire ( RS Abs T ). Les valeurs moyennes

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 83


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annuelles du rayonnement émis par le sol varient entre le maximum de 284 W/M² à Tan-Tan, et le
minimum de 269 W/M² à Bouarfa, en passant par les valeurs intermédiaires décroissantes de
Dakhla > Assa > Laâyoune > Casablanca > Tanger > Al Hoceima > Oujda > Marrakech >
Errachidia > Ouarzazate > Meknès > Taza. La distribution spatiale du rayonnement du sol est
presque identique à celle du rayonnement direct absorbé par le sol : les valeurs du CSLW sont un
peu plus élevées que celles du RS Abs T , à l’exception de la région de Dakhla, où la situation est
inversée (Fig. 16 A) ; c’est ce type de rayonnement qui alimente la température de l’air.

On remarque sur la figure 16 B que le rayonnement du sol est plus ou moins identique sur le
plan national. L’écart moyen annuel de 15 W/M² est très faible, ce qui signifie que le sol marocain,
vu la part importante du rayonnement solaire qu’il reçoit, réagit comme une vraie batterie
énergétique homogène sur tout le territoire national ; cette donne explique les variétés culturales du
pays du point de vue thermique.

De ce rayonnement du sol vont découler deux importants résultats : le rayonnement sortant


au sommet de l’atmosphère, et le rayonnement absorbé par l’atmosphère.

3.3.2. Le rayonnement terrestre moyen annuel (RT) :


C’est la part la plus importante du rayonnement thermique qui échappe au système terre-
atmosphère sur le plan planétaire, par ce qu’on appelle la « fenêtre optique atmosphérique ».

Au Maroc, ce rayonnement varie entre le maximum de 255.3 W/M² dans la région de


Laâyoune (90.4% du CSLW, 95% de LW5557 77), et le minimum de 221 W/M² dans la région d’Al

Hoceima (79.2% du CSLW, 88.4% de LW). Ces valeurs, comme le montre la courbe du RT,
connaissent une évolution croissante du Nord vers l’intérieur et le Sud du pays : Al Hoceima <
Oujda < Taza < Tanger < Bouarfa < Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Marrakech < Errachidia
< Tan-Tan < Dakhla < Assa < Laâyoune. De même que ces valeurs se rapprochent de celles du
CSLW au Sud, et s’écartent au Nord.

Cette évolution est due à la distribution spatiale d’un facteur climatico-géographique très
important, qui est celui de l’humidité de l’air et des particules atmosphériques qui piègent le
rayonnement thermique. Le rayonnement terrestre évolue inversement avec ce facteur qui constitue
l’effet de serre ; les proportions de LW par rapport à CSLW dans les stations du Nord et celles du
Sud le confirment.

3.3.3. Le rayonnement terrestre moyen annuel absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ) :


Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère représente le complément du
rayonnement émis par le sol qui n’échappe pas à l’atmosphère. Il compose la convection radiative
du milieu marocain qui transfert l’énergie du sol vers l’atmosphère par les processus
évapotranspiratoires.

Les valeurs de RTAbs A sont très faibles par rapport au rayonnement terrestre en raison du
dessèchement du milieu : elles ne représentent que 10 à 21% du CSLW. Elles varient entre le
minimum de 27.1 W/M² dans la région de Laâyoune, et le maximum de 58.1 W/M² dans la région
d’Al Hoceima et s’organisent, inversement à la RT, de la manière suivante : Al Hoceima > Oujda >

555777 Voir 3.3.6.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 84


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Tanger > Taza > Casablanca > Meknès > Ouarzazate > Bouarfa > Tan-Tan > Marrakech >
Errachidia > Dakhla > Assa > Laâyoune.

Cette organisation spatiale obéit donc à la distribution géographique des différents


constituants atmosphériques absorbant l’énergie thermique, qui restent faibles sur le plan national.

3.3.4. Le rayonnement atmosphérique moyen annuel (RA) :


L’atmosphère, après avoir emmagasiné l’énergie solaire et effective, se comporte comme un
corps noir, et rayonne en toutes directions.

Ce rayonnement atmosphérique, moins efficace que le CSLW et le RT dont l’évolution


spatiale est opposée, est plus important que le RTAbs A , avec une évolution identique puisque les
paramètres physiques qui les gèrent sont les mêmes.

Les valeurs de RA au Maroc varient entre le maximum de 124.6 W/M² à Al Hoceima, et le


minimum de 53.2 W/M² à Assa. Ces valeurs suivent une distribution spatiale décroissante du Nord
vers l’Intérieur et le Sud de la manière suivante : Al Hoceima > Tanger > Oujda > Taza >
Casablanca > Meknès > Tan-Tan > Dakhla > Ouarzazate > Laâyoune > Bouarfa > Marrakech >
Errachidia > Assa.

3.3.5. Le rayonnement moyen annuel émis par les nuages (LWCF) :


Les nuages émettent une partie du rayonnement atmosphérique dans toutes les directions. La
part de ce rayonnement qui s’échappe au sommet de l’atmosphère est la plus faible par rapport aux
autres composantes du rayonnement effectif. Son évolution spatiale est identique à celles du RA et
RTAbs A .

Les valeurs de LWCF varient entre le maximum de 29.1 W/M² à Al Hoceima, et le


minimum de 13.5 W/M² Laâyoune. Leur distribution spatiale s’organise de la manière suivante : Al
Hoceima > Oujda > Tanger > Taza > Casablanca > Meknès > Ouarzazate > Bouarfa > Tan-Tan >
Marrakech > Errachidia > Dakhla > Assa > Laâyoune.

3.3.6. Le rayonnement émis global moyen annuel (LW) :


Le rayonnement émis global LW (Fig. 22), représente l’ensemble de l’énergie effective
(terrestre et atmosphérique) sortant au sommet de l’atmosphère, qui pourrait être qualifiée aussi de
« l’Albédo Infrarouge ». Ses valeurs sont très importantes, et varient entre le minimum de 248.9
W/M² (70.4% du RG) dans la région de Bouarfa, et le maximum de 269 W/M² (69.9% du RG)
relevé dans la région de Dakhla.

La distribution spatiale de LW s’organise par ordre décroissant suivant : Dakhla > Laâyoune
> Assa > Tan-Tan > Marrakech > Errachidia > Casablanca > Ouarzazate > Meknès > Tanger >
Oujda > Al Hoceima > Taza > Bouarfa.

Cette distribution suit une évolution identique à celle des CSLW et RT, mais opposée aux
autres composantes infrarouges ; d’où le poids des composantes radiatives terrestres dans la
modélisation du LW, qui est une autre caractéristique des climats du Maroc.

A ce propos, il faudrait signaler un autre aspect très important de la géographie régionale qui
intervient dans la structuration du LW au Maroc : il s’agit des grands espaces régionaux influençant
le climat du Maroc, à savoir la Méditerranée occidentale, le proche océan Atlantique et le Sahara.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 85


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On remarque sur la figure 22 que la distribution spatiale du LW dans les régions Nord suit l’allure
pseudo latitudinale en conformité avec l’extension de la Méditerranée et du Sahara, alors qu’au
Sud-Ouest, l’allure devient pseudo longitudinale, parallèle à la côte atlantique et au Sahara. L’Anti-
Atlas (260-265 W/M²) représente la limite du renversement de la tendance latitude-longitude.

Ces bilans énergétiques ondes longues moyens annuels démontrent que 70% du
rayonnement global reçu au sol marocain est renvoyé au sommet de l’atmosphère sous forme de
rayonnement infrarouge, et que les divers échanges effectués entre le sol et l’atmosphère
aboutissent à un bilan énergétique positif à tous les niveaux.

Enfin, il faudrait signaler que les valeurs de CSLW, RT et LW (composantes terrestres)


augmentent du Nord vers l’intérieur et le Sud, et évoluent inversement aux valeurs du RA, RTAbs A
et LWCF (composantes atmosphériques), qui diminuent du Nord vers l’Intérieur et le Sud.

3.4. VARIATION SPATIALE DU RAYONNEMENT NET MOYEN ANNUEL AU MAROC :

Le rayonnement net moyen annuel est le bilan des divers échanges, conversions et transferts
énergétiques vus plus haut555888. C’est un rayonnement donc à ondes longues dans le domaine

infrarouge. On distingue trois niveaux dans ce type de rayonnement (Fig. 16 D) :

3.4.1. Le rayonnement terrestre net moyen annuel ( Rnet T = CSNet ) :


C’est le bilan radiatif net à l’interface du sol, équivalent à toutes les réactions énergétiques à
ce niveau (Fig. 23). Les valeurs de ce bilan annuel au Maroc varient entre le maximum de 56.4
W/M² dans la région de Dakhla, et le minimum de -7.9 W/M² dans la région d’Errachidia. On
remarque ici que l’écart moyen annuel au niveau national est d’environ 64 W/M², et que ce bilan est
négatif dans trois régions, à savoir celles d’Errachidia, de Bouarfa et d’Assa. Cette constatation
nous fait rappeler l’albédo élevé du sol de ces régions, responsable de ces situations négatives ; d’où
la vulnérabilité élevée de la dégradation des sols et de la désertification de ces régions pour des
raisons purement énergétiques.

Les valeurs de Rnet T des autres régions s’organisent selon l’ordre suivant : Casablanca >
Laâyoune > Tan-Tan > Oujda > Meknès > Al Hoceima > Tanger > Marrakech > Taza > Ouarzazate
> Assa > Bouarfa.

La distribution spatiale du Rnet T suit le tracé de la côte atlantique sur toute la façade Ouest
entre Tanger et Laâyoune d’une part, et celui de la bordure Nord du Sahara d’autre part, tout à fait
conforme à la distribution spatiale de l’albédo du sol (Fig. 20).

Cette spatialisation du Rnet T distingue nettement entre les régions énergétiques selon la
nature de leurs sols ; un sol maigre et dénudé est incapable de stocker de l’énergie, et par
conséquent son rayonnement est faible, nul ou même négatif.

3.4.2. Le rayonnement atmosphérique net moyen annuel ( Rnet A = NetCF ) :


Le rayonnement net atmosphérique ( Rnet A ), ou encore le forçage radiatif net des nuages
(Fig. 24), est l’ensemble des échanges énergétiques nets qui s’effectuent au sein de l’atmosphère.

555888 Voir annexe des bilans énergétiques.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 86


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C’est un bilan qui est contrôlé par la nature des composantes atmosphériques constituant l’effet de
serre, en particulier l’humidité de l’air.

La figure 16 D nous montre que ce bilan Rnet A est déficitaire au niveau national, à
l’exception des trois régions de Bouarfa, Assa et Errachidia, où l’excès radiatif ne dépasse pas les
2.6 W/M². Ces valeurs s’organisent de la manière suivante : Laâyoune < Dakhla < Tan-Tan
<Meknès < Taza < Casablanca < Tanger < Al Hoceima < Oujda < Marrakech < Ouarzazate <
Bouarfa < Assa < Errachidia.

La distribution spatiale du Rnet A (Fig. 24) est particulièrement influencée par l’espace
saharien et le tracé des côtes : elle suit une allure pseudo latitudinale au Nord, conforme à l’albédo
du sol (Fig. 20), et carrément longitudinale sur toute la côte atlantique au sud de la région de
Tanger, en conformité avec l’albédo des nuages (Fig. 21555999).

Le déficit global de ce bilan atmosphérique est bien conforme aux résultats et constatations
précédents : une atmosphère sèche ne peut en aucun cas avoir un bilan radiatif positif. Cette
situation de déficit s’explique par l’albédo élevé au niveau national, le RA, le RTAbs A et le LWCF
bas.

La situation de ces trois stations qui ont un bilan (positif) s’explique en particulier par le
taux le plus bas de l’albédo des nuages enregistré au niveau national (3.5% à Assa).

3.4.3. Le rayonnement net global moyen annuel (Rnet) :


Le rayonnement net global moyen annuel (Fig. 25) est le résultat net définitif de tous les
processus et bilans radiatifs vus précédemment.

Les valeurs du Rnet varient entre le maximum de 30.3 W/M² dans la région de Dakhla, et le
minimum de -6.8 W/M² dans la région de Bouarfa. L’écart moyen global national est de 37 W/M².
C’est un écart qui reste faible vu la variété des climats au Maroc et surtout l’extension latitudinale
du pays sur 15° (entre le 21° et le 36° Nord).

Les régions radiatives au Maroc sont classées selon le Rnet de la manière suivante : Dakhla
> Casablanca > Oujda > Al Hoceima > Tan-Tan > Marrakech > Ouarzazate > Tanger > Meknès >
Laâyoune > Taza > Assa > Errachidia > Bouarfa.

Ce rayonnement suit donc, comme le démontre la figure 25, une distribution spatiale
parallèle aux tracés des côtes : il diminue des régions littorales vers les régions intérieures
(influence du contact océan-continent)6660
00.

3.5. VARIABILITÉ SPATIO-TEMPORELLE INTERANNUELLE DES BILANS


ÉNERGÉTIQUES MOYENS AU MAROC :

555999 L’albédo global intègre celui des nuages : la part de l’albédo des nuages apparaît dans la discordance remarquée entre
l’albédo du sol et l’albédo global.
666000 Il est désolant de ne pas pouvoir distinguer les détails radiatifs régionaux tels que les divers versants de montagnes
dans cette étude puisque le champ de résolution de ERBS (2.5° X 2.5°) ne permet pas ce type d’investigation. Les
mesures sur le terrain de ces paramètres énergétiques devraient compléter cette lacune et approfondir les études
régionales et sous-régionales.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 87


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Le suivi interannuel des bilans énergétiques pendant les cinq années d’observation de ERBS
a démontré une variation spatiale et temporelle des diverses composantes radiatives. Les variations
observées sont essentiellement dues aux variations de l’état hygrométrique du sol et de
l’atmosphère.

3.5.1. Le bilan radiatif moyen annuel 1985 :


L’année 1985 a enregistré un bilan radiatif net global moyen national positif de 8.6 W/M², le
plus haut des cinq ans d’observation. Les moyennes régionales autour de cette valeur ont varié entre
le maximum de 29.5 W/M² relevé dans la région de Dakhla, et le minimum de -7.9 W/M², le plus
bas des cinq ans d’observation, dans la région de Bouarfa.

Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Casablanca > Oujda > Al Hoceima > Tan-Tan > Meknès > Tanger > Ouarzazate > Marrakech >
Laâyoune > Taza > Assa > Errachidia (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen
annuel obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de
16.6 W/M², moyenne située entre le maximum de 56.6 W/M² à Dakhla et le minimum de -7.7 W/M²
à Errachidia (Fig. 26 D).

Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1985, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 25.8%, valeur variant entre 31.2% relevée à Bouarfa, et 21.8% à
Dakhla (Fig. 26 A). La composante sol est déterminante dans la structuration de cet albédo, en
particulier dans les régions intérieures, puisque les valeurs de l’albédo propre du sol (Fig. 26 B),
d’une moyenne globale de 17.9%, comprise entre 27% à Errachidia et 11.7% à Dakhla, ont connu
une distribution spatiale approximativement identique à Rnet et Rnet T : Errachidia > Bouarfa >
Assa > Ouarzazate > Marrakech > Taza > Laâyoune > Meknès > Tan-Tan > Tanger > Al Hoceima
> Oujda > Casablanca > Dakhla.

Pendant cette année 1985, sept régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet 1985-
1989, variant entre 0.1 et 4.5 W/M². Cette dernière valeur est la plus élevée sur le plan national
pendant la période d’observation de ERBS. Ces régions se sont organisées de la manière suivante :
Laâyoune < Taza < Tanger < Al Hoceima < Casablanca < Tan-Tan < Meknès. Les autres régions à
écart négatif, variant entre -0.6 et -2 W/M² ont connu l’organisation suivante : Assa < Oujda <
Dakhla < Bouarfa < Marrakech < Errachidia, la région d’Ouarzazate était en situation normale.

La même année 1985, a enregistré un écart positif en albédo du sol dans dix régions, variant
entre 0.2 et le plus haut écart pendant cinq ans de 0.6 unités, il s’agit des régions suivantes : Tan-
Tan < Assa < Oujda < Taza < Ouarzazate < Laâyoune < Marrakech < Meknès < Tanger < Al
Hoceima.

On remarque que toutes ces régions aux écarts positifs en CSAlb ont connu une baisse du
Rnet T , à l’exception de Assa, Laâyoune, et surtout Tan-Tan.

3.5.1.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes :


En 1985, les composantes du bilan radiatif solaire ont connu quelques variations spatio-
temporelles (Fig. 27 A). Il ne s’agit absolument pas de l’apport radiatif global RG, qui connaît une
stabilité (variation très faible ne dépassant pas l’écart de 0.02 à 0.13 W/M² en 1985).

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 88


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Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
augmentation par rapport à la moyenne allant jusqu’à 10.5 W/M² dans la région d’Al Hoceima.
Cette valeur est la plus haute des cinq ans d’observation. Cette hausse concerne dix régions
organisées de la manière suivante : Bouarfa < Dakhla < Laâyoune < Casablanca < Tan-Tan < Taza
< Oujda < Meknès < Tanger < Al Hoceima. Les autres régions ayant connu une baisse, ne
dépassant pas -1.4 W/M², se sont organisées comme suit : Marrakech < Assa < Ouarzazate <
Errachidia.

Les valeurs de RS en 1985 ont connu une distribution spatiale qui s’est organisée comme
suit : Tanger < Oujda < Al Hoceima < Casablanca < Taza < Meknès < Bouarfa < Tan-Tan <
Marrakech < Laâyoune < Ouarzazate < Dakhla < Errachidia < Assa.

Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1985. Les écarts ont varié entre 8.2 W/M² à Al Hoceima, qui est la plus haute
valeur d’écart pendant la période d’observation de ERBS, et -2.2 W/M² à Ouarzazate. Dix régions
ont été excédentaires à la moyenne globale ; il s’agit de Bouarfa < Laâyoune < Dakhla < Tan-Tan <
Taza < Oujda < Casablanca < Meknès < Tanger < Al Hoceima. Les autres régions déficitaires sont :
Assa < Errachidia < Marrakech < Ouarzazate.

Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1985 se sont organisées comme suit :
Bouarfa < Errachidia < Taza < Ouarzazate < Assa < Marrakech < Meknès < Tanger < Al Hoceima
< Laâyoune < Oujda < Casablanca < Tan-Tan < Dakhla.

Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1985.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de la période d’observation, 2.28 W/M² à Al
Hoceima, et le minimum de -0.9 W/M² à Bouarfa. Dix régions ont connu un écart positif, il s’agit
d’Al Hoceima, Tanger, Marrakech, Meknès, Oujda, Ouarzazate, Laâyoune, Taza, Assa et
Errachidia. Les autres régions ont été déficitaires

Ces écarts se sont présentés selon l’ordre suivant : Al Hoceima < Tanger < Marrakech <
Meknès < Oujda < Ouarzazate < Laâyoune < Taza < Assa < Errachidia < Tan-Tan < Dakhla <
Casablanca < Bouarfa.

Le rayonnement réfléchi global (SW), en suivant la même évolution que le CSSW en 1985,
a connu quelques différenciations de détails. Si les écarts positifs à la moyenne se rapprochent (2.23
W/M² à Ouarzazate), les écarts négatifs sont plus importants et complètement différents (-8.17
W/M² à Al Hoceima, le plus important de la période), de même que les régions excédentaires qui se
sont réduites au nombre de trois (Ouarzazate, Marrakech, Errachidia et Assa), et concernent les
régions méridionales.

Ces valeurs de SW ont suivi l’organisation suivante : Al Hoceima < Tanger < Meknès <
Casablanca < Oujda < Taza < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune < Bouarfa < Assa < Errachidia <
Marrakech < Ouarzazate.

3.5.1.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues :


La figure 27 B nous présente l’évolution des principales composantes du rayonnement ondes
longues pendant l’année 1985.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 89


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Le rayonnement terrestre (RT) pendant cette année a connu une situation excédentaire sur le
plan national à l’exception de la région de Marrakech. L’écart négatif dans cette région était de -
1.99 W/M², alors que l’écart positif a atteint les 10.55 W/M² dans la région de Tanger.

Le RT a suivi l’organisation spatiale suivante : Marrakech < Assa < Ouarzazate <
Casablanca < Errachidia < Meknès < Tan-Tan < Taza < Laâyoune < Bouarfa < Dakhla < Oujda <
Al Hoceima < Tanger.

A l’inverse du RT, le rayonnement terrestre retenu par l’atmosphère ( RTAbs A ) a connu une
situation déficitaire sur le plan national, excepté les régions de Meknès et de Marrakech qui étaient
excédentaires successivement de 2.36 et 2.18 W/M². L’écart négatif a atteint -9.02 W/M² dans la
région de Tanger.

Ce paramètre énergétique a connu l’organisation spatiale suivante : Tanger < Oujda < Al
Hoceima < Dakhla < Bouarfa < Laâyoune < Tan-Tan < Taza < Errachidia < Assa < Ouarzazate <
Casablanca < Marrakech < Meknès.

Le rayonnement atmosphérique (RA) a connu pendant cette année 1985 une situation
presque identique à celle du RTAbs A ; en dehors de la région de Marrakech, excédentaire de 3.5
W/M², les autres régions ont été toutes déficitaires. Ce déficit énergétique a atteint -23.5 W/M² à
Tanger.

La distribution spatiale du RA en 1985 était la suivante : Tanger < Al Hoceima < Oujda <
Laâyoune < Dakhla < Bouarfa < Tan-Tan < Taza < Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Assa <
Errachidia < Marrakech.

Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1985 a connu une situation qui partage le pays
en deux parties : la première au Nord avec la région de Dakhla excédentaire, et une seconde
déficitaire comprenant les régions de l’intérieur et du Sud. Le déficit maximal était de -2.1 W/M²
dans la région de Tan-Tan, et le surplus était de 3.9 W/M² dans la région de Meknès.

Le CSLW a connu la distribution spatiale suivante : Tan-Tan < Laâyoune < Assa <
Ouarzazate < Errachidia < Bouarfa < Dakhla < Marrakech < Casablanca < Oujda < Tanger < Taza
< Al Hoceima < Meknès.

Le rayonnement émis global (LW) en 1985 a connu une situation intermédiaire entre le RT
et le CSLW, avec un rapprochement des valeurs dans les régions Sud. Quatre régions ont connu
une situation déficitaire à la moyenne, il s’agit de Tan-Tan, Assa, Marrakech et Ouarzazate ; cette
dernière région a enregistré le déficit le plus important de -2.2 W/M². Alors que les dix autres
régions ont été en situation excédentaire. L’excédent le plus important de 6 W/M² a été relevé dans
la région de Tanger.

La distribution spatiale du LW en 1985 était la suivante : Ouarzazate < Marrakech < Assa <
Tan-Tan < Errachidia < Casablanca < Laâyoune < Meknès < Bouarfa < Taza < Dakhla < Oujda <
Al Hoceima < Tanger.

Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus sont celles d’un milieu climatique sec.
En effet, cette année 1985 a connu une sécheresse générale au Maroc, qui explique le comportement
du sol et de l’atmosphère vis-à-vis des différents paramètres radiatifs.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 90


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3.5.2. Le bilan radiatif moyen annuel 1986 :


L’année 1986 a enregistré le bilan radiatif net global moyen national le plus bas des cinq
années d’observation de ERBS, positif de 5.2 W/M². Les moyennes régionales autour de cette
valeur ont varié entre le maximum de 30.4 W/M² relevé dans la région de Dakhla, et le minimum de
-7.9 W/M² dans la région de Bouarfa (Fig. 26 C).

Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Oujda > Casablanca > Ouarzazate > Al Hoceima > Marrakech > Tanger > Tan-Tan > Laâyoune >
Meknès > Errachidia > Assa > Taza (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen annuel
obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de 19.2
W/M², la plus élevée des cinq années d’observation, moyenne située entre le maximum de 58.3
W/M² à Dakhla et le minimum de -5.5 W/M² à Errachidia (Fig. 26 D).

Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1986, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 26.9%, valeur variant entre 32.6% relevée à Bouarfa, et 23.5% à
Dakhla (Fig. 26 A). La composante sol est déterminante dans la structuration de cet albédo, en
particulier dans les régions intérieures, puisque les valeurs de l’albédo propre du sol (Fig. 26 B),
d’une moyenne globale de 17.6%, comprise entre 25.8% à Bouarfa et 11.5% à Dakhla, ont connu
une distribution spatiale approximativement identique à Rnet et Rnet T : Bouarfa > Errachidia >
Assa > Ouarzazate > Marrakech > Taza > Laâyoune > Tan-Tan > Meknès > Tanger > Casablanca >
Al Hoceima > Oujda > Dakhla.

Pendant cette année 1986, quatre régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet
1985-1989, variant entre 0.02 et 3.2 W/M². Ces régions se sont organisées de la manière suivante :
Errachidia > Ouarzazate > Assa > Dakhla. Les autres régions à écart négatif, variant entre -1.1 et -
8.9 W/M², écart le plus important des cinq années d’observation, ont connu l’organisation suivante :
Bouarfa < Taza < Oujda < Tanger < Marrakech < Laâyoune < Al Hoceima < Casablanca < Tan-Tan
< Meknès.

3.5.2.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes :


En 1986, les composantes du bilan radiatif solaire ont connu quelques variations spatio-
temporelles (Fig. 27 C). La radiation globale RG, qui connaît une stabilité n’a varié que très
faiblement d’un écart positif compris entre 0.05 et 0.1 W/M².

Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
augmentation par rapport à la moyenne ne dépassant pas 4.5 W/M² dans la région d’Ouarzazate.
Cette hausse concerne six régions organisées de la manière suivante : Tanger < Casablanca < Assa
< Errachidia < Marrakech < Ouarzazate. Les autres régions ayant connu une baisse, allant jusqu’au
-6.5 W/M² dans la région de Meknès, se sont organisées comme suit : Bouarfa < Taza < Tan-Tan <
Laâyoune < Al Hoceima < Oujda < Dakhla < Meknès.

Les valeurs de RS en 1986, situées entre le maximum le plus élevé de la période de 362.6
W/M² dans la région de Assa, et le minimum de 303.4 W/M² dans la région d’Al Hoceima, ont
connu une distribution spatiale qui s’est organisée comme suit : Al Hoceima < Tanger < Oujda <
Meknès < Taza < Casablanca < Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Dakhla < Marrakech <
Ouarzazate < Errachidia < Assa.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 91


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Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1986. Les écarts ont varié entre 5.4 W/M² à Errachidia et -5.8 W/M² à Meknès.
Neuf régions ont été déficitaires par rapport à la moyenne globale ; il s’agit de Bouarfa < Taza < Al
Hoceima < Oujda < Casablanca < Laâyoune < Tan-Tan < Dakhla < Meknès. Les autres régions
excédentaires sont : Tanger < Assa < Marrakech < Ouarzazate < Errachidia.

Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1986, qui ont varié entre le maximum
de 294.9 W/M² à Dakhla et le minimum de 242.1 W/M² à Bouarfa, se sont organisées comme suit :
Bouarfa < Taza < Meknès < Errachidia < Al Hoceima < Tanger < Oujda < Laâyoune < Ouarzazate
< Assa < Tan-Tan < Marrakech < Casablanca < Dakhla.

Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1986.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de 1.7 W/M² à Tan-Tan, et le minimum de -1.8
W/M² à Al Hoceima. Dix régions ont connu un écart négatif, il s’agit de Assa < Bouarfa < Taza <
Ouarzazate < Meknès < Dakhla < Tanger < Errachidia < Oujda < Al Hoceima. Les autres régions
ont été excédentaires

Les valeurs du CSSW, variant entre le maximum de 93.2 W/M² et le minimum de 40.8
W/M², le plus bas de la période, se sont présentés selon l’ordre suivant : Oujda < Al Hoceima <
Dakhla < Casablanca < Tanger < Meknès < Tan-Tan < Taza < Laâyoune < Marrakech < Ouarzazate
< Bouarfa < Assa < Errachidia.

Le rayonnement réfléchi global (SW) en 1986 a connu des différenciations importantes par
rapport à la moyenne 1985-1989. Les écarts positifs, qui ont concerné neuf régions, ont atteint 5.8
W/M² à Meknès. Il s’agit de : Bouarfa < Taza < Al Hoceima < Casablanca < Oujda < Laâyoune <
Tan-Tan < Dakhla < Meknès. Les écarts négatifs, concernant les cinq autres régions dont quatre
sont intérieures, ont atteint -5.4 W/M² à Errachidia. Il s’agit de : Tanger < Assa < Marrakech <
Ouarzazate < Errachidia.

Ces valeurs de SW ont connu l’organisation spatiale suivante : Oujda < Casablanca <
Tanger < Al Hoceima < Marrakech < Dakhla < Ouarzazate < Tan-Tan < Meknès < Assa <
Errachidia < Taza < Laâyoune < Bouarfa.

3.5.2.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues :


Le rayonnement ondes longues pendant l’année 1986 était complètement différent par
rapport à 1985. La figure 27 D nous présente l’évolution des principales composantes du
rayonnement effectif pendant cette année 1986.

Le rayonnement terrestre (RT) a connu une situation excédentaire sur le plan national à
l’exception de la région de Dakhla. L’écart négatif dans cette région était de -7.9 W/M², alors que
l’écart positif a atteint les 13.1 W/M², le plus important de la période, dans la région de Marrakech.

Les valeurs de RT, variant entre le minimum de 227 W/M² et le maximum le plus élevé de
263.2 W/M², ont suivi l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Oujda < Taza < Bouarfa <
Tanger < Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Dakhla < Errachidia < Marrakech < Tan-Tan <
Laâyoune < Assa.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 92


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Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ) en 1986 a connu une situation
déficitaire sur le plan national, excepté la région de Dakhla qui était excédentaire de 6.8 W/M².
L’écart négatif a atteint -13.4 W/M², le plus bas de la période, dans la région de Marrakech.

Les valeurs de RTAbs A , variant entre le maximum de 49.25 W/M² et le minimum le plus bas
de 18.7 W/M², ont connu l’organisation spatiale suivante : Assa < Marrakech < Laâyoune <
Errachidia < Tan-Tan < Ouarzazate < Meknès < Dakhla < Bouarfa < Casablanca < Taza < Tanger <
Oujda < Al Hoceima.

Le rayonnement atmosphérique (RA) a connu pendant cette année 1986 une situation
presque identique à celle du RTAbs A ; en dehors de la région de Dakhla, excédentaire de 15.5
W/M², les autres régions ont été toutes déficitaires. Ce déficit énergétique a atteint -24.4 W/M², le
plus important de la période, à Marrakech.

La distribution spatiale du RA en 1986, de valeurs comprises entre le minimum le plus bas


de la période de 35.8 W/M², et le maximum de 114.6 W/M², était la suivante : Assa < Errachidia <
Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Laâyoune < Tan-Tan < Casablanca < Meknès < Dakhla <
Tanger < Taza < Oujda < Al Hoceima.

Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1986 a connu une situation déficitaire sur le
plan national, à l’exception de la région de Tan-Tan, où le surplus n’était que de 0.7 W/M². Le
déficit maximal a atteint -2.8 W/M² dans la région d’Al Hoceima.

Le CSLW, compris entre 267.8 et 284.8 W/M², a connu la distribution spatiale suivante :
Bouarfa < Taza < Meknès < Errachidia < Ouarzazate < Oujda < Marrakech < Al Hoceima < Tanger
< Casablanca < Laâyoune < Assa < Dakhla < Tan-Tan.

Le rayonnement émis global (LW) en 1986, en position intermédiaire entre le RT et le


CSLW, a connu une situation excédentaire sur le plan national, excepté la région de Dakhla,
déficitaire de -4.5 W/M². L’excédent le plus important de la période, de 6.4 W/M² a été relevé dans
la région de Marrakech. Les autres régions excédentaires se sont organisées de la manière suivante :
Oujda < Laâyoune < Bouarfa < Al Hoceima < Taza < Errachidia < Meknès < Tanger < Assa <
Ouarzazate < Casablanca < Tan-Tan < Marrakech.

La distribution spatiale des valeurs du LW en 1986, comprises entre 250 et 272.5 W/M²,
était la suivante : Bouarfa < Oujda < Taza < Al Hoceima < Tanger < Meknès < Ouarzazate <
Casablanca < Errachidia < Dakhla < Marrakech < Laâyoune < Tan-Tan < Assa.

Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus, pendant cette année 1986 encore,
sont celles d’un milieu climatique sec. Pendant cette année, mis à part le Gharb et l’oriental, le pays
a connu une sécheresse, qui explique le comportement du sol et de l’atmosphère vis-à-vis des
différents paramètres radiatifs.

3.5.3. Le bilan radiatif moyen annuel 1987 :


L’année 1987 a enregistré un bilan radiatif net global moyen national positif de 8.5 W/M².
Les moyennes régionales autour de cette valeur ont varié entre le maximum de 32.1 W/M², le plus
important de la période d’observation, relevé dans la région de Dakhla, et le minimum de -7.2
W/M² dans la région de d’Errachidia.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 93


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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Oujda > Casablanca > Al Hoceima > Tan-Tan > Marrakech > Tanger > Ouarzazate > Meknès >
Laâyoune > Taza > Assa > Bouarfa (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen annuel
obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de 18.6
W/M², moyenne située entre le maximum de 59.9 W/M², la plus haute de la période, à Dakhla et le
minimum de -8.2 W/M² à Errachidia (Fig. 26 D).

Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1987, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 29%, la plus importante des cinq années d’observation, valeur
variant entre le maximum de la période de 33.53% relevée à Bouarfa, et 22.6% à Dakhla (Fig. 26
A). La composante sol est déterminante dans la structuration de cet albédo, en particulier dans les
régions intérieures, puisque les valeurs de l’albédo propre du sol (Fig. 26 B), d’une moyenne
globale de 17.7%, comprise entre 26.3% à Bouarfa et 11.4%, la plus basse valeur de la période
relevée à Dakhla, ont connu une distribution spatiale approximativement identique à Rnet et
Rnet T : Bouarfa > Errachidia > Assa > Ouarzazate > Marrakech > Taza > Laâyoune > Meknès >
Tan-Tan > Tanger > Al Hoceima > Oujda > Casablanca > Dakhla.

Pendant cette année 1987, neuf régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet 1985-
1989, variant entre 0.3 et 4 W/M². Ces régions se sont organisées de la manière suivante : Meknès <
Tanger < Tan-Tan < Taza < Dakhla < Bouarfa < Laâyoune < Al Hoceima < Oujda. Les autres
régions à écart négatif, variant entre -0.3 et -2 W/M² ont connu l’organisation suivante : Casablanca
< Errachidia < Ouarzazate < Assa < Marrakech.

La même année 1987, a enregistré un écart négatif en albédo du sol dans sept régions,
variant entre -0.05 et la plus basse valeur de la période de -0.8 unités, il s’agit des régions
suivantes : Laâyoune < Dakhla < Al Hoceima < Oujda < Marrakech < Ouarzazate < Taza.

On remarque que toutes ces régions aux écarts négatifs en CSAlb ont connu une hausse du
Rnet T , à l’exception de Ouarzazate.

3.5.3.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes :


En 1987, les composantes du bilan radiatif solaire ont connu quelques variations spatio-
temporelles (Fig. 28 A).

Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
baisse au niveau national par rapport à la moyenne allant jusqu’à -11.7 W/M², la plus basse valeur
de la période d’observation, dans la région de Tanger. Cette baisse s’est organisée de la manière
suivante : Tanger < Casablanca < Al Hoceima < Tan-Tan < Laâyoune < Marrakech < Errachidia <
Oujda < Meknès < Taza < Assa < Ouarzazate < Bouarfa < Dakhla. L’écart négatif de cette dernière
région a atteint -1.75 W/M².

Les valeurs de RS en 1987, comprises entre 354.1 et 295 W/M², la plus basse valeur de la
période, ont connu une distribution spatiale qui s’est organisée comme suit : Tanger < Al Hoceima
< Oujda < Casablanca < Meknès < Taza < Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Marrakech <
Ouarzazate < Errachidia < Dakhla < Assa.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 94


BILANS RADIATIFS AU MAROC
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Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1987. Les écarts ont varié entre -0.72 W/M² à Dakhla et -11.4 W/M², la plus
basse valeur de la période, à Tanger. Les écarts négatifs ont connu la distribution spatiale suivante :
Tanger > Casablanca > Tan-Tan > Al Hoceima > Meknès > Errachidia > Assa > Marrakech > Taza
> Oujda > Bouarfa > Laâyoune > Ouarzazate > Dakhla.

Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1987, comprises entre la plus basse
valeur de la période de 239 et 298.6 W/M² se sont organisées comme suit : Bouarfa < Taza <
Errachidia < Tanger < Meknès < Al Hoceima < Assa < Ouarzazate < Marrakech < Casablanca <
Oujda < Laâyoune < Tan-Tan < Dakhla.

Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1987.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de 1.12 W/M² à Meknès, et le minimum de -
2.77 W/M², le plus bas de la période, à Laâyoune. Huit régions ont connu un écart positif, il s’agit
de : Ouarzazate < Taza < Casablanca < Bouarfa < Errachidia < Tan-Tan < Assa < Meknès. Les
autres régions ont été déficitaires, et se sont organisées comme suit : Laâyoune < Dakhla < Al
Hoceima < Oujda < Marrakech < Tanger.

Le rayonnement réfléchi global (SW) a connu une situation excédentaire sur le plan
national. Les écarts positifs à la moyenne, comprises entre 0.8 et 11.4 W/M², valeur la plus élevée
pendant toute cette période d’observation, ont connu la distribution spatiale suivante : Dakhla <
Ouarzazate < Laâyoune < Bouarfa < Oujda < Taza < Marrakech < Assa < Errachidia < Meknès <
Al Hoceima < Tan-Tan < Casablanca < Tanger.

Ces valeurs de SW ont présenté la distribution suivante : Oujda < Dakhla < Al Hoceima <
Casablanca < Tanger < Meknès < Marrakech < Ouarzazate < Tan-Tan < Taza < Assa < Laâyoune <
Errachidia < Bouarfa. Les valeurs de cette dernière région, de 114.9 W/M², étaient les plus hautes
des cinq années d’observation.

3.5.3.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues :


La figure 28 B nous présente l’évolution des principales composantes du rayonnement ondes
longues pendant l’année 1987.

Le rayonnement terrestre (RT) pendant cette année a connu une situation déficitaire sur le
plan national. Les écarts négatifs pendant cette année, compris entre -2.6 et -23.4 W/M², le plus bas
déficit de la période, ont suivi l’organisation suivante : Dakhla < Ouarzazate < Errachidia <
Laâyoune < Assa < Marrakech < Bouarfa < Meknès < Taza < Tan-Tan < Oujda < Casablanca < Al
Hoceima < Tanger.

Les valeurs du RT, comprises entre 202 W/M², la plus basse valeur de la période, et 252.1
W/M², ont suivi l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Tanger < Oujda < Taza <
Casablanca < Bouarfa < Meknès < Ouarzazate < Marrakech < Tan-Tan < Errachidia < Assa <
Laâyoune < Dakhla.

A l’inverse du RT, le rayonnement terrestre retenu par l’atmosphère ( RTAbs A ) a connu une
situation excédentaire sur le plan national. Les valeurs des écarts radiatifs ont été comprises entre
0.2 et 23.3 W/M². Cette dernière valeur est la plus élevée des cinq années d’observation.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 95


BILANS RADIATIFS AU MAROC
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Ce paramètre énergétique a connu l’organisation spatiale suivante : Dakhla < Laâyoune <
Assa < Errachidia < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Tan-Tan < Meknès < Taza < Casablanca
< Oujda < Al Hoceima < Tanger. Les valeurs de cette dernière région sont les plus élevées de toute
la période.

Le rayonnement atmosphérique (RA) en 1987 a connu la même situation excédentaire qui a


caractérisé cette année. Les écarts positifs ont atteint les 46.8 W/M² à Tanger, marquant ainsi le
record d’excédent de la période d’observation. Ces écarts se sont organisés comme suit : Dakhla <
Ouarzazate < Laâyoune < Bouarfa < Errachidia < Assa < Marrakech < Meknès < Taza < Tan-Tan <
Oujda < Al Hoceima < Casablanca < Tanger.

La distribution spatiale des valeurs du RA en 1987 était la suivante : Assa < Errachidia <
Dakhla < Ouarzazate < Marrakech < Bouarfa < Laâyoune < Tan-Tan < Meknès < Taza < Oujda <
Casablanca < Al Hoceima < Tanger. Les valeurs de cette dernière région étaient aussi les plus
élevées pendant toute cette période d’observation. Elles ont atteint les 163.9 W/M².

Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1987 a connu une situation une situation un peu
différente par rapport aux paramètres précédents. Deux régions n’étaient pas déficitaires ; il s’agit
de celles de Casablanca et de Ouarzazate, bien que l’excédent n’ait pas dépassé 0.8 W/M². Par
contre, les autres régions étaient déficitaires. La distribution spatiale des écarts a suivi l’organisation
suivante : Laâyoune < Dakhla < Bouarfa < Meknès < Oujda < Al Hoceima < Tan-Tan < Marrakech
< Assa < Errachidia < Taza < Tanger < Casablanca < Ouarzazate.

Les valeurs du CSLW ont connu la distribution spatiale suivante : Bouarfa < Meknès < Taza
< Errachidia < Marrakech < Ouarzazate < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Laâyoune < Casablanca
< Dakhla < Assa < Tan-Tan. Les plus basses valeurs de la période d’observation, de 268 W/M², ont
été relevées pendant cette année à Bouarfa.

Il est normal que le rayonnement émis global (LW) en 1987 soit en situation déficitaire vu
les conditions présentées précédemment. Les valeurs des écarts négatifs, comprises entre -1.8 W/M²
dans la région d’Ouarzazate et -11.7 W/M², écart négatif le plus important de la période dans la
région de Tanger, ont suivi l’organisation suivante : Ouarzazate < Dakhla < Errachidia < Assa <
Marrakech < Laâyoune < Bouarfa < Taza < Meknès < Tan-Tan < Oujda < Casablanca < Al
Hoceima < Tanger.

La distribution spatiale des valeurs du LW en 1987, comprises entre la plus basse valeur de
la période de 240 W/M² dans la région d’Al Hoceima et 266.5 W/M² dans la région de Dakhla, était
la suivante : < Al Hoceima < Tanger < Oujda < Bouarfa < Taza < Meknès < Casablanca <
Ouarzazate < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Laâyoune < Assa < Dakhla.

Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus sont celles d’un milieu climatique à
tendance « humide ». En effet, cette année 1987 a connu un excédent pluviométrique dans la
majeure partie du pays ; il s’agit des plaines atlantiques, le Nord-Ouest et toute la côte occidentale.
Alors que l’Oriental, le Saïs et les régions intérieures transatlasiques étaient en-deçà de leurs
moyennes. Ce qui explique la réaction du sol et de l’atmosphère vis-à-vis des différents paramètres
radiatifs.

3.5.4. Le bilan radiatif moyen annuel 1988 :

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 96


BILANS RADIATIFS AU MAROC
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L’année 1988 a enregistré un bilan radiatif net global moyen national positif de 8.5 W/M².
Les moyennes régionales autour de cette valeur ont varié entre le maximum de 28.7 W/M² relevé
dans la région de Dakhla, et le minimum de -6.7 W/M² dans la région de Bouarfa (Fig. 26 C).

Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Casablanca > Oujda > Ouarzazate > Marrakech > Al Hoceima > Tan-Tan > Meknès > Tanger >
Laâyoune > Taza > Assa > Errachidia (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen
annuel obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de
15.4 W/M², la plus basse des cinq années d’observation, moyenne située entre le maximum de 53.8
W/M² dans la région de Dakhla et le minimum de -12.6 W/M², la plus basse valeur de la période,
dans la région de Bouarfa (Fig. 26 D).

Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1988, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 26.5%, valeur variant entre 31.7% relevée dans la région de
Bouarfa, et 22.6% dans la région de Casablanca (Fig. 26 A). La composante sol est déterminante
dans la structuration de cet albédo, en particulier dans les régions intérieures, puisque les valeurs de
l’albédo propre du sol (Fig. 26 B), d’une moyenne globale de 17.8%, comprise entre 26.5% dans la
région de Bouarfa et 12% dans la région de Dakhla, ont connu une distribution spatiale
approximativement identique à Rnet et Rnet T : Bouarfa > Errachidia > Assa > Ouarzazate >
Marrakech > Taza > Laâyoune > Meknès > Tan-Tan > Tanger > Al Hoceima > Oujda > Casablanca
> Dakhla.

Pendant cette année 1988, neuf régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet 1985-
1989, variant entre 0.09 et 2.8 W/M². Ces régions se sont organisées de la manière suivante :
Bouarfa < Assa < Tanger < Tan-Tan < Oujda < Marrakech < Casablanca < Ouarzazate < Meknès.
Les autres régions à écart négatif, variant entre -0.23 et -1.6 W/M², ont connu l’organisation
suivante : Laâyoune < Errachidia < Taza < Al Hoceima < Dakhla.

3.5.4.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes :


En 1988, les composantes du bilan radiatif solaire ont connu quelques variations spatio-
temporelles (Fig. 28 C). La radiation globale RG, qui connaît une stabilité n’a varié que très
faiblement d’un écart négatif compris entre -0.21 et -0.3 W/M² ; c’est l’écart le plus bas de la
période.

Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
augmentation par rapport à la moyenne dans douze régions ne dépassant pas 4.3 W/M² dans la
région d’Ouarzazate. Cette hausse s’est traduite par l’organisation suivante : Al Hoceima < Assa <
Tan-Tan < Errachidia < Taza < Oujda < Laâyoune < Meknès < Bouarfa < Marrakech < Casablanca
< Ouarzazate. Les autres régions ayant connu une baisse, allant jusqu’au -1.2 W/M² dans la région
de Dakhla, se sont organisées comme suit : Tanger > Dakhla.

Les valeurs de RS en 1988, situées entre le maximum de 360.2 W/M² dans la région de
Assa, et le minimum de 307 W/M² dans la région d’Al Hoceima, ont connu une distribution spatiale
qui s’est organisée comme suit : Al Hoceima < Tanger < Oujda < Taza < Meknès < Casablanca <
Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Dakhla < Marrakech < Ouarzazate < Errachidia < Assa.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 97


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Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1988. Les écarts ont varié entre 5.1 W/M² à Ouarzazate et -1.8 W/M² à Dakhla.
Douze régions ont été excédentaires par rapport à la moyenne globale ; il s’agit de : Laâyoune <
Tanger < Oujda < Tan-Tan < Taza < Bouarfa < Assa < Errachidia < Meknès < Marrakech <
Casablanca < Ouarzazate. Les autres régions excédentaires sont : Al Hoceima > Dakhla.

Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1988, ont varié entre le maximum de
297.6 W/M² à Dakhla et le minimum de 244 W/M² à Bouarfa, se sont organisées comme suit :
Bouarfa < Taza < Errachidia < Tanger < Al Hoceima < Meknès < Assa < Ouarzazate < Oujda <
Laâyoune < Marrakech < Tan-Tan < Casablanca < Dakhla.

Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1988.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de 2 W/M² dans la région de Laâyoune, et le
minimum de -1.2 W/M² dans la région d’Errachidia. Dix régions ont connu un écart positif, il s’agit
de : Meknès < Casablanca < Marrakech < Tan-Tan < Taza < Dakhla < Al Hoceima < Oujda <
Bouarfa < Laâyoune. Les autres régions déficitaires, se sont organisées comme suit : Ouarzazate <
Tanger < Assa < Errachidia.

Les valeurs du CSSW, variant entre le maximum de 93.2 W/M² dans la région d’Errachidia,
et le minimum de 43.1 W/M² dans la région de Casablanca, se sont présentés selon l’ordre suivant :
Casablanca < Oujda <Al Hoceima < Tanger < Dakhla < Meknès < Tan-Tan < Taza < Laâyoune <
Marrakech < Ouarzazate < Assa < Bouarfa < Errachidia.

Le rayonnement réfléchi global (SW) en 1988 a connu des différenciations importantes par
rapport à la moyenne 1985-1989. Les écarts négatifs, qui ont concerné douze régions, ont atteint -
5.4 W/M² dans la région d’Ouarzazate. Il s’agit de : Laâyoune < Tanger < Oujda < Tan-Tan < Taza
< Bouarfa < Assa < Errachidia < Meknès < Marrakech < Casablanca < Ouarzazate. Les écarts
positifs, concernant les autres régions, ont atteint 1.8 W/M². Il s’agit de : Al Hoceima < Dakhla.

Ces valeurs de SW ont connu l’organisation spatiale suivante : Oujda < Casablanca < Al
Hoceima < Tanger < Dakhla < Meknès < Marrakech < Ouarzazate < Tan-Tan < Assa < Taza <
Errachidia < Laâyoune < Bouarfa.

3.5.4.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues :


Le rayonnement ondes longues pendant l’année 1988 était complètement différent par
rapport à 1987. La figure 28 D nous présente l’évolution des principales composantes du
rayonnement effectif pendant cette année 1988.

Le rayonnement terrestre (RT) a connu une situation excédentaire dans neuf régions, variant
entre 0.04 et 3.4 W/M². Ces régions sont : Bouarfa < Assa < Tanger < Meknès < Ouarzazate <
Marrakech < Errachidia < Taza < Casablanca. Les autres régions aux écarts négatifs, variant entre -
0.6 et -2.2 W/M² ont connu l’organisation suivante : Al Hoceima < Tan-Tan < Oujda < Laâyoune <
Dakhla.

Les valeurs de RT, variant entre le minimum de 220 W/M² et le maximum de 255 W/M²,
ont suivi l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Oujda < Tanger < Taza < Bouarfa <
Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune <
Assa.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 98


BILANS RADIATIFS AU MAROC
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Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ) en 1988 a connu une situation
excédentaire dans neuf régions aussi, variant entre 1.4 et 5 W/M². Ces régions sont : Al Hoceima <
Errachidia < Ouarzazate < Tan-Tan < Assa < Oujda < Dakhla < Bouarfa <.Laâyoune. Les écarts
négatifs dans les autres régions, variant entre -0.7 et -3.6 W/M², ont suivi l’organisation suivante :
Taza < Marrakech < Meknès < Tanger < Casablanca.

Les valeurs de RTAbs A , variant entre le maximum de 59.5 W/M² et le minimum de 30.6
W/M², ont connu l’organisation spatiale suivante : Assa < Laâyoune < Dakhla < Marrakech <
Errachidia < Tan-Tan < Ouarzazate < Meknès < Bouarfa < Casablanca < Taza < Tanger < Oujda <
Al Hoceima.

Le rayonnement atmosphérique (RA) a connu pendant cette année 1988 une situation
presque identique à celle du RTAbs A . Huit régions ont été excédentaires, à savoir : Errachidia <
Tan-Tan < Al Hoceima < Bouarfa < Oujda < Assa < Laâyoune < Dakhla. Les autres régions
déficitaires, au nombre de six, se sont organisées comme suit : Ouarzazate < Tanger < Taza <
Meknès < Marrakech < Casablanca.

La distribution spatiale du RA en 1988 de valeurs comprises entre le minimum de 35.7


W/M² et le maximum de 126.3 W/M², était la suivante : Assa < Errachidia < Marrakech <
Ouarzazate < Bouarfa < Laâyoune < Dakhla < Tan-Tan < Meknès < Casablanca < Taza < Tanger <
Oujda < Al Hoceima.

Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1988 a connu une situation excédentaire sur le
plan national, à l’exception des régions de Casablanca et de Tanger, où le déficit n’était
respectivement que de -0.3 et -0.7 W/M². Ces régions excédentaires ont connu la distribution
suivante : Meknès < Al Hoceima < Oujda < Marrakech < Tan-Tan < Taza < Dakhla < Laâyoune <
Assa < Ouarzazate < Bouarfa < Errachidia. L’excédent maximal de cette dernière région a atteint
4.4 W/M², le plus important de la période.

Le CSLW, compris entre 273 W/M² et la valeur la plus élevée de la période d’observation
de 285.7 W/M², a connu la distribution spatiale suivante : Bouarfa < Meknès < Taza < Marrakech <
Tanger < Oujda < Ouarzazate < Al Hoceima < Errachidia < Casablanca < Dakhla < Laâyoune <
Assa < Tan-Tan.

Le rayonnement émis global (LW) en 1988, en position intermédiaire entre le RT et le


CSLW, a connu une situation excédentaire sur le plan national, excepté les régions de Tanger,
Dakhla et Oujda, déficitaires respectivement de -0.1, -0.2 et -0.5 W/M². L’excédent maximal de 3.4
W/M² a été relevé dans la région d’Errachidia. Les autres régions excédentaires se sont organisées
de la manière suivante : Al Hoceima < Laâyoune < Tan-Tan < Meknès < Assa < Casablanca <
Marrakech < Bouarfa < Taza < Ouarzazate < Errachidia.

La distribution spatiale des valeurs du LW en 1988, comprises entre 250 et 270.3 W/M²,
était la suivante : Al Hoceima < Oujda < Bouarfa < Taza < Tanger < Meknès < Casablanca <
Ouarzazate < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune < Assa.

Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus, pendant cette année 1988, sont celles
d’un milieu climatique hétérogène. En effet, pendant cette année, le Maroc était partagé en deux
parties : la première déficitaire et couvre l’Oriental, le Tangérois, le Gharb, la Chaouia, le Saïs et le

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 99


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Moyen Atlas. La seconde excédentaire, et couvre le reste du pays, à savoir le Sud-Ouest Atlantique
entre El Jadida et Agadir, les côtes Sahariennes et l’Intérieur. Ce qui explique le comportement du
sol et de l’atmosphère de chacune de ces régions vis-à-vis des différents paramètres radiatifs
pendant cette année 1988.

3.5.5. Le bilan radiatif moyen annuel 1989 :


L’année 1989 a enregistré un bilan radiatif net global moyen national positif de 7.8 W/M².
Les moyennes régionales autour de cette valeur ont varié entre le maximum de 31 W/M² relevé
dans la région de Dakhla, et le minimum de -7.4 W/M² dans la région de Bouarfa (Fig. 26 C).

Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Casablanca > Oujda > Tan-Tan > Marrakech > Al Hoceima > Meknès > Ouarzazate > Tanger >
Laâyoune > Taza > Assa > Errachidia (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen
annuel obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de
18.7 W/M², moyenne située entre le maximum de 53.5 W/M² dans la région de Dakhla et le
minimum de -6.6 W/M² dans la région d’Errachidia (Fig. 26 D).

Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1989, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 26.6%, valeur variant entre 32.2% relevée dans la région de
Bouarfa, et 21.4% dans la région de Dakhla (Fig. 26 A). La composante sol est déterminante dans la
structuration de cet albédo, en particulier dans les régions intérieures, puisque les valeurs de
l’albédo propre du sol (Fig. 26 B), d’une moyenne globale de 17.6%, comprise entre 26.6% dans la
région d’Errachidia, la plus haute valeur de la période d’observation, et 11.8% dans la région de
Casablanca, ont connu une distribution spatiale approximativement identique à Rnet et Rnet T :
Casablanca < Dakhla < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Tan-Tan < Meknès < Laâyoune < Taza <
Marrakech < Ouarzazate < Assa < Bouarfa < Errachidia.

Pendant cette année 1989, sept régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet 1985-
1989, variant entre 0.07 et 2.3 W/M². Ces régions se sont organisées de la manière suivante : Tan-
Tan > Casablanca > Marrakech > Meknès > Errachidia > Dakhla > Assa. Les autres régions aux
écarts négatifs, variant entre -0.3 et -2.7 W/M², ont connu l’organisation suivante : Oujda < Al
Hoceima < Ouarzazate < Tanger < Bouarfa < Laâyoune < Taza.

3.5.5.1. Le bilan radiatif moyen annuel ondes courtes :


En 1989, les composantes du bilan radiatif solaire ont connu quelques variations spatio-
temporelles (Fig. 29 A). La radiation globale RG, qui connaît une stabilité n’a varié que très
faiblement d’un écart positif compris entre 0.03 et 0.127 W/M², écart le plus élevé de la période.

Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
augmentation par rapport à la moyenne qui a atteint 4.5 W/M² dans la région de Dakhla. Cette
hausse concerne huit régions organisées de la manière suivante : Al Hoceima < Oujda < Errachidia
< Tanger < Tan-Tan < Casablanca < Laâyoune < Dakhla. Les autres régions ayant connu une
baisse, allant jusqu’au -4.7 W/M² dans la région d’Ouarzazate, se sont organisées comme suit :
Ouarzazate < Marrakech < Taza < Bouarfa < Meknès < Assa.

Les valeurs de RS en 1989, situées entre le maximum de 358.3 W/M² dans la région de
Assa, et le minimum de 307 W/M² dans la région d’Al Hoceima, ont connu une distribution spatiale

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 100


BILANS RADIATIFS AU MAROC
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qui s’est organisée comme suit : Al Hoceima < Tanger < Oujda < Taza < Meknès < Casablanca <
Bouarfa < Tan-Tan < Ouarzazate < Marrakech < Laâyoune < Errachidia < Dakhla < Assa.

Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1989. Les écarts ont varié entre 5.6 W/M² dans la région de Dakhla et -4.6
W/M² dans la région d’Ouarzazate. Neuf régions ont été excédentaires par rapport à la moyenne
globale ; il s’agit d’Oujda < Assa < Al Hoceima < Tanger < Meknès < Laâyoune < Casablanca <
Tan-Tan < Dakhla. Les autres régions déficitaires sont : Marrakech < Bouarfa < Taza < Errachidia
< Ouarzazate.

Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1989, ont varié entre le maximum le
plus élevé de la période de 303.9 W/M² dans la région de Dakhla et le minimum de 242 W/M² dans
la région de Bouarfa, se sont organisées comme suit : Bouarfa < Taza < Errachidia < Ouarzazate <
Tanger < Meknès < Al Hoceima < Assa < Marrakech < Oujda < Laâyoune < Casablanca < Tan-Tan
< Dakhla.

Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1989.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de 1.5 W/M² dans la région de Dakhla, et le
minimum de -2.7 W/M² dans la région de Tan-Tan. Dix régions ont connu un écart négatif, il s’agit
de Ouarzazate < Al Hoceima < Laâyoune < Assa < Bouarfa < Casablanca < Taza < Marrakech <
Meknès < Tan-Tan. Les autres régions ont été excédentaires, et se sont organisées comme suit :
Oujda < Tanger < Errachidia < Dakhla.

Les valeurs du CSSW, variant entre le maximum le plus élevé de la période de 95.6 W/M²
dans la région d’Errachidia, et le minimum de 41.6 W/M² dans la région de Casablanca, se sont
présentés selon l’ordre suivant : Casablanca < Oujda < Al Hoceima < Dakhla < Tanger < Meknès <
Tan-Tan < Taza < Laâyoune < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Assa < Errachidia.

Le rayonnement réfléchi global (SW) en 1989 a connu des différenciations importantes par
rapport à la moyenne 1985-1989. Les écarts négatifs, qui ont concerné neuf régions, ont atteint -4.5
W/M² dans la région de Dakhla. Il s’agit de : Assa < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Meknès <
Laâyoune < Casablanca < Tan-Tan < Dakhla. Les écarts positifs, concernant les cinq autres régions
dont quatre sont intérieures, ont atteint 4.7 W/M² dans la région d’Ouarzazate. Il s’agit de : Bouarfa
< Marrakech < Taza < Errachidia < Ouarzazate.

Ces valeurs de SW, variant entre 74.8 et 111.7 W/M², ont connu l’organisation spatiale
suivante : Oujda < Casablanca < Dakhla < Al Hoceima < Tanger < Tan-Tan < Meknès < Marrakech
< Ouarzazate < Assa < Laâyoune < Taza < Errachidia < Bouarfa.

3.5.5.2. Le bilan radiatif moyen annuel ondes longues :


La figure 29 B nous présente l’évolution des principales composantes du rayonnement
effectif ondes longues pendant cette année 1989.

Le rayonnement terrestre (RT) a connu une situation excédentaire dans onze régions, où
l’écart positif a atteint 6.3 W/M² dans la région de Dakhla. Les écarts négatifs concernant les trois
autres régions ont atteint -3.2 W/M² dans la région d’Ouarzazate.

Les valeurs de RT, variant entre le minimum de 225 W/M² et le maximum de 261 W/M²,
ont suivi l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Taza < Oujda < Tanger < Bouarfa <

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 101


BILANS RADIATIFS AU MAROC
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Ouarzazate < Meknès < Casablanca < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Assa < Laâyoune <
Dakhla.

Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ) en 1989 a connu une situation
déficitaire sur le plan national, excepté la région d’Ouarzazate qui était neutre, et celle de
Marrakech qui était excédentaire de 2.03 W/M². L’écart négatif a atteint -4.8 W/M² dans la région
de Dakhla.

Les valeurs de RTAbs A , variant entre le maximum de 54.9 W/M² et le minimum de 23.7
W/M², ont connu l’organisation spatiale suivante : Laâyoune < Dakhla < Assa < Errachidia < Tan-
Tan < Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Meknès < Casablanca < Taza < Oujda < Tanger < Al
Hoceima.

Le rayonnement atmosphérique (RA) a connu pendant cette année 1989 une situation
presque identique à celle du RTAbs A ; en dehors des régions d’Ouarzazate et de Marrakech,
excédentaires respectivement de 4.8 et 5.4 W/M², les autres régions ont été toutes déficitaires. Ce
déficit énergétique a atteint -13.1 W/M² dans la région de Dakhla.

La distribution spatiale du RA en 1989, de valeurs comprises entre le minimum de 50.6


W/M² et le maximum de 119.3 W/M², était la suivante : Assa < Errachidia < Dakhla < Laâyoune <
Bouarfa < Marrakech < Ouarzazate < Tan-Tan < Meknès < Casablanca < Oujda < Taza < Tanger <
Al Hoceima.

Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1989 a connu une situation déficitaire dans sept
régions. Le déficit maximal, le plus important de la période, a atteint -3.2 W/M² dans la région
d’Ouarzazate. Les sept autres régions étaient excédentaires, le surplus le plus élevé de cette année a
atteint 2.2 W/M² dans la région de Laâyoune.

Les valeurs du CSLW, comprises entre 268 et 284.9 W/M², ont connu la distribution
spatiale suivante : Bouarfa < Ouarzazate < Taza < Errachidia < Meknès < Marrakech < Oujda < Al
Hoceima < Tanger < Casablanca < Assa < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.

Le rayonnement émis global (LW) en 1989 a connu une situation excédentaire dans dix
régions. L’excédent le plus important de cette année, de 4 W/M², a été relevé dans la région de
Dakhla. Les autres régions excédentaires se sont organisées de la manière suivante : Meknès <
Bouarfa < Assa < Casablanca < Tan-Tan < Tanger < Al Hoceima < Oujda < Laâyoune. Les régions
déficitaires se sont organisées de la manière suivante : Taza < Errachidia < Marrakech <
Ouarzazate. Le déficit dans cette dernière station a atteint 3.2 W/M².

La distribution spatiale des moyennes annuelles du LW en 1989, comprises entre 249 W/M²
et la plus haute valeur de la période d’observation de 273 W/M², était la suivante : Bouarfa < Taza <
Ouarzazate < Al Hoceima < Meknès < Oujda < Tanger < Marrakech < Casablanca < Errachidia <
Tan-Tan < Assa < Laâyoune < Dakhla.

Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus, pendant cette année 1989, sont celles
d’un milieu climatique humide. Pendant cette année, mis à part l’Oriental, les régions de
Marrakech, de Midelt et de Dakhla, le pays a connu une année pluvieuse, ce qui explique le
comportement du sol et de l’atmosphère vis-à-vis des différents paramètres radiatifs.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 102


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CONCLUSION :

De cette étude sur les bilans énergétiques interannuelles au Maroc, il ressort les principaux
résultats suivants :

A- Le rayonnement solaire :
• Le Maroc se situe dans le fuseau cosmique radiatif global (RG) moyen annuel de
365 W/M², variant entre le minimum de 344.1 W/M² au Nord, et le maximum de 384.8 W/M² au
Sud. La radiation globale suit une distribution latitudinale.
• Le rayonnement direct (RS) varie entre un minimum de 307 W/M² dans les régions
du Nord, et un maximum de 358.7 W/M² dans celles du Sud. La remarque principale qui ressort de
la comparaison entre les courbes de RG et de RS est celle du rapprochement des valeurs dans les
régions continentales où le rayonnement diffus est minimal par rapport aux régions côtières et celles
du Nord où le RD prend une importance relative. Ces variations spatiales sont dues à la
composition physico-chimique de l’atmosphère marocaine, essentiellement en humidité.
• Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) varie entre le minimum de 242.1
W/M² à l’Est, et le maximum de 299.4 W/M² au Sud-Ouest dans le Sahara Maritime. Le sol
marocain absorbe en moyenne annuelle 270 W/M² de rayonnement solaire visible. La spatialisation
de ce paramètre énergétique suit le tracé des côtes à l’Ouest du pays et les limites du milieu
minéralogique du Sahara au Sud et à l’Est.
• Le rayonnement moyen annuel réfléchi par les nuages (SWCF) suit
approximativement une distribution spatiale comparable à celle du RS et du RG dans les régions
littorales du Sud, et opposée à celles du Sahara Continental. Les plus basses valeurs absolues de
[11.6] W/M² sont relevées dans les régions sahariennes continentales où la réflectivité
atmosphérique est la plus basse (humidité basse par effet de continentalité), et les plus hautes
valeurs de [41] W/M² sont relevées dans celles du Sahara maritime qui connaissent la réflexion la
plus élevée de l’atmosphère (humidité élevée par effet d’upwelling). Les régions du Nord et celles
du Centre sont caractérisées par une réfléctance moyenne de l’atmosphère.
• Le rayonnement moyen annuel réfléchi par le sol (CSSW) représente la part la plus
importante de la réflexion radiative sur le plan moyen annuel au Maroc (67.6% de la réfléctance
globale SW), en raison de la nature sèche de l’atmosphère et du climat marocains. Les valeurs du
CSSW varient entre le minimum de 42.5 W/M² au Nord-Ouest, et le maximum de 94.3 W/M² au
Sud-Est.
• Le rayonnement réfléchi global moyen annuel (SW) suit une évolution spatiale qui
caractérise les régions sahariennes continentales par les moyennes les plus élevées (111.3 W/M² à
Bouarfa), et celles du Nord-Ouest sur la côte (79.3 W/M² à Casablanca) par les moyennes les plus
basses, les régions du Centre connaissent une situation intermédiaire (93.9 W/M² à Marrakech).
L’influence du tracé de la côte et de la chaîne de l’Atlas est évidente dans la distribution de ce
paramètre radiatif : cette distribution est tout à fait parallèle à ces deux facteurs géographiques
marocains.

B- L’albédo :
• Les valeurs de l’albédo moyen annuel du sol (CSAlb) varient entre le minimum de
11.8% relevé dans les régions du Sahara Maritime, et le maximum de 26% observé dans les régions
du Sahara continental.
• L’albédo moyen annuel des nuages (AlbCF) suit une distribution spatiale variant
entre 3.5% dans les régions sahariennes continentales, et 12.3% dans les régions septentrionales.
Les régions du Centre connaissent une situation intermédiaire.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 103


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• La distribution spatiale l’albédo global moyen annuel (Alb) varie entre le minimum
de 22.5% dans les régions côtières du Nord, et 32.2% dans les régions intérieures du Sud.

L’étude du rayonnement solaire fait ressortir le cadre fondamental des climats marocains. Le
rayonnement global définit la structure cosmique qui suit une organisation latitudinale, la
géographie marocaine remodèle cette structure à travers la nature et la composition du sol et de
l’atmosphère, ce qui restructure les climats solaires marocains définitifs.

C- Le rayonnement tellurique :
En agissant comme un corps noir, le milieu géographique marocain transforme le
rayonnement solaire en énergie infrarouge. L’étude des deux niveaux énergétiques (sol-atmosphère)
au Maroc nous a donné les résultats suivants :

• Les valeurs du rayonnement moyen annuel émis par le sol (CSLW) varient entre le
maximum de 284 W/M² dans les régions sahariennes maritimes, suivies par les régions
septentrionales côtières, et le minimum de 269 W/M² dans les régions sahariennes continentales
précédées par les régions du Centre.
• Le rayonnement terrestre moyen annuel (RT) constitue la déperdition la plus
importante en albédo infrarouge. Ce rayonnement varie entre le maximum de 255.3 W/M² dans les
régions du Sud saharien maritime, et le minimum de 221 W/M² dans celles du Nord côtier.
• Le rayonnement terrestre moyen annuel absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ), ou
encore la convection radiative du milieu marocain qui transfere l’énergie du sol vers l’atmosphère
par les processus évapotranspiratoires, varie entre le minimum de 27.1 W/M² dans les régions
sahariennes maritimes, et le maximum de 58.1 W/M² dans les régions septentrionales côtières.
• Le rayonnement atmosphérique moyen annuel (RA) suit une évolution spatiale
opposée à celle du CSLW et du RT mais identique à celle du RTAbs A . Ces valeurs varient entre le
maximum de 124.6 W/M² dans les régions du Nord, et le minimum de 53.2 W/M² dans celles du
Sud.
• La part du rayonnement moyen annuel émis par les nuages (LWCF) qui s’échappe
au sommet de l’atmosphère est la plus faible par rapport aux autres composantes du rayonnement
effectif. Son évolution spatiale est identique à celles du RA et RTAbs A . Ces valeurs varient entre le
maximum de 29.1 W/M² dans les régions nordiques, et le minimum de 13.5 W/M² dans celles du
Sahara.
• Les valeurs du rayonnement émis global moyen annuel (LW) sont très importantes,
et varient entre le minimum de 248.9 W/M² dans les régions du Nord et du Nord-Est, et le
maximum de 269 W/M² dans les régions sahariennes maritimes. La distribution spatiale du LW
dans les régions Nord suit une allure pseudo latitudinale en conformité avec l’extension de la
Méditerranée et le Sahara, alors qu’au Sud-Ouest, l’allure devient pseudo longitudinale, parallèle à
la côte atlantique et le Sahara. L’Anti-Atlas (260-265 W/M²) représente la limite du renversement
de la tendance latitude-longitude.

Ces bilans énergétiques ondes longues moyens annuels démontrent que 70% du
rayonnement global reçu au sol marocain est renvoyé au sommet de l’atmosphère sous forme de
rayonnement infrarouge, et que les divers échanges effectués entre le sol et l’atmosphère
aboutissent à un bilan énergétique positif à tous les niveaux.

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 104


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Enfin, il faudrait signaler que les valeurs de CSLW, RT et LW (composantes terrestres)


augmentent du Nord vers l’Intérieur et le Sud, et évoluent inversement avec les valeurs du RA,
RTAbs A et LWCF (composantes atmosphériques), qui diminuent du Nord vers l’Intérieur et le Sud.

D- Le rayonnement net :
L’étude du rayonnement net moyen annuel des trois niveaux (sol-atmosphère-sommet de
l’atmosphère) nous a donné les résultats suivants :

• Les valeurs du rayonnement terrestre net moyen annuel ( Rnet T ) varient entre le
maximum de 56.4 W/M² dans les régions littorales humides, et le minimum de -7.9 W/M² dans les
régions continentales sèches.
• Le rayonnement atmosphérique net moyen annuel ( Rnet A = NetCF ) est déficitaire
au niveau national. Les régions les plus déficitaires sont celles de l’Intérieur et du Sahara
Continental.
• Les valeurs du rayonnement net global moyen annuel (Rnet) varient entre le
maximum de 30.3 W/M² dans les régions littorales, et le minimum de -6.8 W/M² dans les régions
sahariennes. Ce rayonnement suit une distribution spatiale parallèle aux tracés des côtes : il diminue
des régions littorales vers les régions intérieures.

E- Variabilité interannuelle :
Pendant la période d’observation de cinq ans de la mission ERBS, des variations
interannuelles ont été relevées à travers le territoire national. L’essentiel de ces variations est le
suivant :

L’année 1985 :
• L’année 1985 a enregistré la moyenne la plus élevée en Rnet sur le plan annuel
national (8.6 W/M²), en CSSW (64.6 W/M²), en CSAlb (17.9%), en RS (332.7 W/M²), en RS Abs T
et RS Abs (268.1 W/M²), la plus basse en SW (91.7 W/M²), en Alb (25.8%), en SWCF (-27.1
W/M²), en AlbCF (7.9%), en RD et RA Abs T (27.1 W/M²).
• La même année a enregistré la moyenne la plus basse de Rnet sur le plan régional
dans la région de Bouarfa de -7.9 W/M², en SW (71 W/M²) et en Alb (21.2%) à Oujda.

L’année 1986 :
• L’année 1986 a enregistré la moyenne la plus basse en Rnet (5.2 W/M²), en CSLW
(277 W/M²), en CSAlb (17.6%), en LWCF (16.9 W/M²), en Rnet A (-14.1 W/M²), en RTAbs A
(33.9 W/M²), en RA (81.8 W/M²). Elle a connu aussi la moyenne la plus élevée en LW (260.1
W/M²), en CSNet (19.2 W/M²), en RG (359.8 W/M²), en RT (243.2 W/M²).
• Sur le plan régional, l’année 1986 a connu la moyenne la plus élevée de la période en
RS (362.6 W/M²), et en SWCF (-7.8 W/M²) dans la région de Assa, en RT (263.2 W/M²) dans la
région d’Oujda. La moyenne la plus basse de la période a été relevée en CSSW dans la région
d’Oujda (40.8 W/M²), en LWCF (9.4 W/M²), l’Alb (2.15%), RTAbs A (18.7 W/M²), RA Abs T et
RD (7.8 W/M²), RA (35.8 W/M²) dans la région de Assa, en RG (344 W/M²) dans la région de
Tan-Tan.

L’année 1987 :

CHAPITRE III : VARIABILITÉ INTERANNUELLE DES 105


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• L’année 1987 a enregistré la moyenne la plus élevée en SW (100.2 W/M²), en Alb


(29%), en LWCF (26.4 W/M²), en AlbCF (11.3%), en RD et RA Abs T (36.5 W/M²), en RTAbs A
(52.8 W/M²), et en RA (115.7 W/M²). Elle a connu aussi la moyenne la plus basse en LW (251
W/M²), en SWCF (-36.5 W/M²), en RG Abs et RS Abs T (260 W/M²), en RS (323 W/M²), en RT
(225 W/M²).
• Sur le plan régional, l’année 1987 a connu la moyenne la plus élevée de la période en
SW (114.9 W/M²) et en Alb (33.5%) dans la région de Bouarfa, en Rnet (32.1 W/M²) et en CSNet
(59.9 W/M²) dans la région de Dakhla, en LWCF (38.3 W/M²), en Alb (16.2%), en RD et RA Abs T
(49 W/M²), en RTAbs A (76.6 W/M²), en RA (163.9 W/M²) dans la région de Tanger, en RT (202
W/M²) dans la région d’Al Hoceima. La moyenne la plus basse de la période a été relevé en LW
dans la région d’Al Hoceima (240 W/M²), en CSLW (268 W/M²), en RS Abs T et en RG Abs (239
W/M²) dans la région de Bouarfa, en CSAlb (11.4%) dans la région de Dakhla, en SWCF (-49
W/M²) et en RS (295 W/M²) dans la région de Tanger, en NetCF (-30.1 W/M²) dans la région de
Laâyoune.

L’année 1988 :
• L’année 1988 a enregistré la moyenne la plus élevée en CSLW (280 W/M²), en
NetCF (-6.9 W/M²). Elle a connu aussi la moyenne la plus basse en CSNet (15.4 W/M²), en RG
(359 W/M²).
• Sur le plan régional, l’année 1988 a connu la moyenne la plus élevée de la période en
CSLW (285.7 W/M²) dans la région de Tan-Tan, en NetCF (5.8 W/M²) dans la région de Bouarfa.
La moyenne la plus basse de la période a été relevée en CSNet (-12.6 W/M²) dans la région de
Bouarfa.

L’année 1989 :
• L’année 1989 n’a enregistré la moyenne la plus basse de la période qu’en CSSW
(63.1 W/M²).
• Sur le plan régional, l’année 1989 a connu la moyenne la plus élevée de la période en
LW (273 W/M²), en RG (384.9 W/M²), en RG Abs et en RS Abs T (303.9 W/M²) à dans la région de
Dakhla, en CSSW (95.6 W/M²) et en CSAlb (26.6%) dans la région d’Errachidia.

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CHAPITRE IV

VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES


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CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES


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INTRODUCTION :

Les bilans énergétiques saisonniers au Maroc6661 11, déduits des observations spatiales de la

mission ERBS nous montrent que les valeurs radiatives subissent des variations importantes d’une
saison à l’autre, particulièrement pendant les saisons extrêmes, mais restent rapprochées pendant les
saisons intermédiaires. Cette situation est tout à fait normale en raison des variations astronomiques
et de la position géographique du Maroc aux latitudes subtropicales nord, mais aussi en raison du
comportement du milieu naturel vis-à-vis des phénomènes radiatifs et des activités socio-
économiques.

Le but de ce chapitre est de voir comment se comportent ces bilans à travers les saisons, en
particulier vis-à-vis des transformations subies par le milieu naturel, telle que l’humidité et le sol.

4.1. VARIATION SPATIALE DES BILANS ÉNERGÉTIQUES ONDES COURTES


MOYENS SAISONNIERS AU MAROC :

4.1.1. Le rayonnement global moyen saisonnier (RG) :


Le rayonnement global annuel, vu au chapitre III, estimé à 360 W/M², nous a donné une
vision approximative sur la position énergétique globale dans un contexte planétaire. Il est clair que
les valeurs annuelles restent des indicateurs et dissimulent les variations internes du système
climatique marocain. C’est ainsi que les valeurs saisonnières nous rapprochent mieux de la réalité
géographique et font apparaître des différences importantes entre les saisons et les régions
climatiques.

Le rayonnement global est mesuré au Maroc dans quelques stations de la Météorologie


Nationale. Malheureusement, nous ne disposons pas de ces mesures6662
22, néanmoins, les mesures de la

station de Casablanca (1970-1985) nous ont permis de faire les constations suivantes pour valider
les observations de ERBS (Fig. 30).

• Les mesures du RG à la station de Casablanca sont plus élevées que les observations de
ERBS pour la région de Casablanca.
• Le rapport des mesures DMN aux observations ERBS est maximal pendant la saison
d’été, et minimal pendant la saison d’hiver, celui de l’automne est plus important que
celui du printemps.

Le tableau 6 suivant nous donne les valeurs saisonnières du rayonnement global mesuré à la
station de Casablanca DMN et les observations ERBS pour la même région (en W/M²) :

Janvier Avril Juillet Octobre


DMN 1970-1985 254,78 522,44 642,16 389,53
ERBS 1985-1989 220,62 412,01 470,1 304,59
DMN/ERBS 1,1549 1,268 1,366 1,2789

666111 Les saisons comprennent les mois de DJF pour l’hiver, MAM pour le printemps, JJA pour l’été, SON pour
l’automne, et sont représentés successivement par janvier, avril, juillet et octobre.
666222 Les données de la Météorologie Nationale sont inaccessibles en raison des prix exorbitants imposés par cette
administration, même pour les chercheurs universitaires, en contradiction avec la résolution 40 de l’OMM, et des
engagements de notre pays vis-à-vis des instances onusiennes (Changement Climatique, Lutte contre la
Désertification)

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 108


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Il aurait été possible de faire des corrections des observations ERBS si les mesures in-situ
étaient suffisantes et couvraient le territoire national. Puisque ce n’est pas le cas, nous utilisons dans
cette étude les données brutes de ERBS, en ayant à l’esprit que ces données sous estiment le
rayonnement global au Maroc, et qu’on pourrait peut-être plus tard vérifier si la possibilité existe.

4.1.1.1. En hiver :
Les valeurs saisonnières globales du RG, atteignant 233.97 W/M², ont varié entre le
maximum de 234.4 W/M² en 1989, et le minimum de 233 W/M² en 1988. Les autres années ont
connu la distribution suivante : 1987 < 1986 < 1985. Ces valeurs qui connaissent une distribution
spatiale latitudinale croissante du Nord vers le Sud (Fig. 29 C & 31), ont varié entre le minimum de
203 W/M² dans la région de Tanger, et le maximum de 288 W/M² dans la région de Dakhla. Cette
distribution obéit à l’angle d’incidence des rayons solaires qui augmente du Nord vers le Sud.
L’écart du gradient radiatif pendant cette saison est donc de 85 W/M². Ce sont les valeurs les plus
basses de l’année. Les autres valeurs ont connu la distribution régionale suivante : Oujda < Al
Hoceima < Taza < Meknès < Casablanca < Bouarfa < Errachidia < Ouarzazate < Marrakech < Tan-
Tan < Assa < Laâyoune.

4.1.1.2. En été :
Pendant la saison d’été, on se trouve devant une situation complètement différente
concernant les valeurs du RG, puisque cette saison connaît les valeurs les plus hautes. Ces valeurs
sont d’une moyenne globale nationale de 468.36 W/M², et n’ont varié que de très peu pendant les
cinq années d’observation (entre 468 W/M² en 1988 et 468.6 W/M² en 1987).

Sur le plan régional, la distribution spatiale latitudinale connaît une évolution inverse par
rapport à la saison d’hiver, puisque les valeurs les plus basses, de 461 W/M² sont relevées à
l’extrême Sud, à Dakhla, et les valeurs les plus hautes s’observent au Nord du pays, 470.8 W/M² à
Al Hoceima (Fig. 32). Cette situation d’inversion de tendance spatiale est en parfait accord avec
l’emplacement du Maroc vis-à-vis de la position astronomique de la terre en été, où l’angle
d’incidence des rayons solaires est perpendiculaire au-dessus du Maroc au nord du tropique du
Cancer (en juillet), et s’incline donc vers le Sud et vers le Nord (du Maroc). L’écart moyen national
estival est de 10 W/M², donc un écart moins important par rapport à celui de l’hiver.

La distribution régionale du RG s’est organisée de la manière suivante (Fig. 33 A) : Dakhla


< Laâyoune < Assa < Tan-Tan < Ouarzazate < Marrakech < Errachidia < Taza < Casablanca <
Meknès < Bouarfa < Oujda < Tanger < Al Hoceima.

4.1.1.3. En saisons intermédiaires :


Le rayonnement global pendant les équinoxes connaît une situation intermédiaire. La
moyenne globale nationale du printemps est de 421.76 W/M² (valeur variante entre 421 W/M² en
1987 et 422.4 W/M² en 1988), et celle de l’automne est de 314.64 W/M² (valeur variante entre 314
W/M² en 1988 et 315.6 W/M² en 1987). Ces deux chiffres nous montrent clairement que l’automne
est moins irradié au Maroc que le printemps.

La distribution spatiale régionale du RG pendant ces saisons suit une évolution latitudinale
croissante du Nord vers le Sud, donc la même que celle de l’hiver (Fig. 34 & 35). Les valeurs de la
saison d’automne varient entre le minimum de 290 W/M² à Oujda et le maximum de 355.2 W/M² à
Dakhla (Fig. 33 B & 35). L’écart national est donc de 65.2 W/M² ; c’est un écart en situation
intermédiaire entre ceux de l’hiver et de l’été. La distribution régionale s’est présentée de la manière

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 109


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suivante : Oujda < Tanger < Al Hoceima < Taza < Bouarfa < Meknès < Casablanca < Errachidia <
Marrakech < Ouarzazate < Assa < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.

Pendant le printemps, Les valeurs du RG varient entre le minimum de 412 W/M² relevé au
Nord du Maroc à Al Hoceima, et 435.5 W/M² enregistré au Sud, à Dakhla (Fig. 29 D & 34). L’écart
national est plus important que celui de l’été, puisqu’il est de 23.5 W/M², mais reste au-deçà de
ceux de l’automne et de l’hiver. La distribution spatiale des autres valeurs régionales est la
suivante : Oujda < Tanger < Taza < Meknès < Bouarfa < Casablanca < Marrakech < Errachidia <
Ouarzazate < Assa < Tan-Tan < Laâyoune (Fig. 34).

4.1.2. Le rayonnement direct moyen saisonnier (RS) :


Le rayonnement direct saisonnier est façonné selon la distribution spatio-temporelle du
rayonnement global. Sous cet angle de vue on doit s’attendre à ce que les valeurs du RS obéissent à
la position astronomique de la Terre (et du Maroc) vis-à-vis du soleil. Ainsi on remarque que :

4.1.2.1. En hiver :
La valeur moyenne globale nationale du RS est de 204.4 W/M², valeur variant entre 193
W/M² en 1987, et 210.3 W/M² en 1989. Cette valeur moyenne représente 87.4 % du RG pendant
cette saison d’hiver.

Les valeurs régionales hivernales augmentent du Nord vers le Sud du pays (Fig. 29 C), la
plus basse valeur est relevée dans la région de Tanger (167 W/M²), et la plus haute dans la région de
Dakhla (250.3 W/M²). L’écart moyen national est de 83 W/M². Les autres régions ont connu la
distribution suivante : Al Hoceima < Oujda < Casablanca < Taza < Meknès < Bouarfa < Marrakech
< Ouarzazate < Errachidia < Tan-Tan < Laâyoune < Assa.

4.1.2.2. En été :
Pendant l’été, la moyenne globale nationale du RS est de 446.9 W/M², valeur qui a varié
entre 445 W/M² en 1987 et 450.2 W/M² en 1988. Cette valeur représente 95.4 % du RG pendant
cette saison estivale.

La distribution régionale varie entre le minimum de 412 W/M² relevé dans la région de
Dakhla, et le maximum de 461.1 W/M² dans la région d’Errachidia (Fig. 33 A), en passant par les
valeurs intermédiaires des régions suivantes : Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Casablanca < Meknès
< Ouarzazate < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Marrakech < Bouarfa < Assa. L’écart moyen
national de 49 W/M² est moins important que celui de l’hiver. Cette distribution obéit aux variations
spatiales du RG certes, mais la spécificité régionale de la nature de l’atmosphère crée les
différenciations observées par rapport à RG, particulièrement dans les régions continentales sèches
(Bouarfa, Marrakech, Errachidia et Assa), et littorales humides (Tan-Tan, Laâyoune et Dakhla). Ces
différenciations seront observées aux niveaux du SWCF et CSSW (Fig. 33 A), et sont dues à la
distribution régionale du rayonnement diffus (RD) qui a varié entre le minimum de 6.56 W/M² dans
la région de Assa et le maximum de 49.88 W/M² dans la région de Tan-Tan.

4.1.2.3. En saisons intermédiaires :


Pendant les équinoxes, la valeur moyenne globale nationale du RS est de 381.11 W/M² au
printemps, qui a varié entre 376 W/M² en 1987 et 389 W/M² en 1988. Cette valeur est de 283.83
W/M² en automne, variant entre 278 W/M² en 1987 et 296.7 W/M² en 1985.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 110


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Les valeurs globales saisonnières sont classées donc de la manière suivante : hiver <
automne < printemps < été.

Les valeurs du RS au printemps ont varié entre le minimum de 349 W/M² dans la région de
Tanger, et le maximum de 418 W/M² dans la région de Assa. L’écart moyen national est de 69
W/M². La distribution spatiale du RS a suivi l’évolution croissante suivante des régions nébuleuses
vers les régions dégagées : Tanger < Meknès < Al Hoceima < Oujda < Taza < Casablanca <
Laâyoune < Tan-Tan < Bouarfa < Marrakech < Dakhla < Ouarzazate < Errachidia < Assa.

Cette distribution est très largement influencée par l’évolution spatiale des valeurs du RD,
qui ont varié entre le minimum de 9.6 W/M² à Assa, et 63.3 W/M² à Meknès ; c’est ce qui explique
l’évolution différenciée du RS vis-à-vis du RG (Fig. 29 D).

Pendant la saison d’automne (Fig. 33 B), les valeurs de RS varient entre le minimum de 249
W/M² dans la région d’Al Hoceima et 319.5 W/M² dans la région de Dakhla. L’écart moyen
national pendant cette saison est de 70.5 W/M² ; il est donc très proche de celui du printemps.
L’organisation spatiale du RS automnal a suivi une évolution croissante pseudo-latitudinale du
Nord vers l’Intérieur et le Sud de la manière suivante : Al Hoceima < Tanger < Oujda < Taza <
Casablanca < Meknès < Bouarfa < Marrakech < Ouarzazate < Tan-Tan < Errachidia < Laâyoune <
Assa < Dakhla.

4.1.3. Le rayonnement direct absorbé par le sol moyen saisonnier ( RS Abs T ) :


Le rayonnement direct absorbé par le sol représente pratiquement le rayonnement global
absorbé, puisque le RD représente des valeurs très basses, voire inestimables pour le climat du
Maroc. Ainsi, on observe :

4.1.3.1. En hiver :
Les valeurs globales moyennes nationales sont de 161.6 W/M², valeurs variantes entre le
minimum de 151 W/M² en 1987, et le maximum de 166.4 W/M² en 1989. Cette valeur moyenne
représente 69 % du RG pendant cette saison, les 31 % qui restent ont été réfléchis par l’albédo.

La distribution spatiale de ce paramètre énergétique suit pratiquement la même évolution


que celle du RG avec quelques différenciations internes relatives à la nature du sol de chaque
région (Fig. 29 C).

Les valeurs régionales RS Abs T augmentent du Nord (138 W/M² à Tanger) et le Nord-Est
vers le Sud et le Sud-Ouest (213.9 W/M² à Dakhla) de la manière suivante (Fig. 36) : Tanger <
Bouarfa < Al Hoceima < Taza < Oujda < Meknès < Casablanca < Errachidia < Ouarzazate
Marrakech < Assa < Laâyoune < Tan-Tan < Dakhla.

4.1.3.2. En été :
Pendant la saison d’été, les valeurs moyennes globales du RS Abs T sont de 358.2 W/M²,
variant entre le minimum de 354 W/M² en 1986, et le maximum de 360 W/M² en 1988. Cette valeur
moyenne représente 76.5 % du RG estival.

La distribution spatiale du RS Abs T (Fig. 33 A) suit une évolution croissante de l’Est (337.4
W/M² à Bouarfa) et du Sud-Est (337 W/M² à Errachidia) vers le Sud-Ouest (355.6 W/M² à Dakhla)
et le Nord (386.8 W/M² à Tanger).

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 111


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Les valeurs régionales s’organisent de la manière suivante (Fig. 37) : Tan-Tan < Laâyoune <
Errachidia < Bouarfa < Assa < Taza < Ouarzazate < Dakhla < Marrakech < Meknès < Al Hoceima
< Casablanca < Tanger < Oujda.

4.1.3.3. En saisons intermédiaires :


Pendant la saison du printemps, les valeurs globales moyennes du RS Abs T sont de 312.13
W/M², représentant 74 % du RG, valeurs variant entre 305 W/M² en 1987, et 320.8 W/M² en 1988,
avec un écart de 15.8 W/M². Ces valeurs globales sont de 229.15 W/M² en automne, qui
représentent 72.8 % du RG, valeurs variant entre 223 W/M² en 1987 et 240.3 W/M² en 1987, l’écart
est de 17.3 W/M².

Les valeurs globales intersaisonnières sont donc classées de la manière suivante : hiver <
automne < printemps < été.

Au printemps, les valeurs régionales du RS Abs T ont varié entre le minimum de 283 W/M²
dans la région de Bouarfa, et le maximum de 349 W/M² dans celle de Dakhla (Fig. 29 D). Leur
distribution spatiale suit une évolution croissante des régions intérieures vers le littoral : Bouarfa <
Taza < Errachidia < Meknès < Tanger < Ouarzazate < Assa < Al Hoceima < Marrakech <
Laâyoune < Oujda < Casablanca < Tan-Tan < Dakhla.

En automne, les valeurs régionales ont enregistré le minimum de 208 W/M² dans la région
de Bouarfa, et le maximum de 279.9 W/M² à Dakhla (Fig. 33 B). Les valeurs intermédiaires ont
connu la distribution suivante : Al Hoceima < Tanger < Taza < Errachidia < Oujda < Meknès <
Marrakech < Ouarzazate < Casablanca < Assa < Laâyoune < Tan-Tan.

4.1.4. Le rayonnement moyen saisonnier réfléchi par les nuages (SWCF) :


Le rayonnement solaire réfléchi par les nuages, représentant des valeurs négatives au Maroc,
connaît des variations substantielles entre les différentes saisons. Ainsi, on constate la distribution
spatio-temporelle suivante :

4.1.4.1. En hiver :
En saison hivernale, la valeur globale moyenne est de -29.58 W/M², moyenne variant entre
le minimum de -40.3 W/M² observé en 1987, et le maximum de -24.1 W/M² en 1989. L’écart
interannuel est de 16.2 W/M².

Les valeurs régionales de l’hiver ont varié entre le minimum de -40.1 W/M² relevé dans la
région de Casablanca, et le maximum de -13.8 W/M² dans la région de Assa. L’écart régional
hivernal est de 26.3 W/M². Les valeurs intermédiaires se sont organisées spatialement de la manière
suivante : Laâyoune < Dakhla < Taza < Al Hoceima < Tanger < Meknès < Oujda < Tan-Tan <
Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Errachidia.

Cette distribution spatiale du SWCF obéit à la distribution de la nébulosité au Maroc. C’est


ainsi qu’on remarque (Fig. 29 C) une augmentation des valeurs du rayonnement réfléchi par les
nuages des régions côtières et nébuleuses vers les régions intérieures et dégagées.

4.1.4.2. En été :

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 112


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En saison estivale, les valeurs moyennes globales du SWCF sont de -21.48 W/M², valeurs
comprises entre -23.7 W/M² en 1987 et -17.9 W/M² en 1988. L’écart interannuel moyen est moins
important que celui de l’hiver, il n’est que de 5.8 W/M².

La distribution spatiale des valeurs régionales de ce paramètre énergétique a varié entre la


plus basse valeur de -49.9 W/M² relevée dans la région de Tan-Tan, et la plus haute valeur de -6.56
W/M² dans la région de Assa. L’écart régional estival est de 43.3 W/M² ; donc plus important que
celui de l’hiver. Les autres valeurs régionales se sont organisées de la manière suivante (Fig. 33 A) :
Dakhla < Laâyoune < Taza < Casablanca < Meknès < Oujda < Ouarzazate < Al Hoceima < Tanger
< Bouarfa < Marrakech < Errachidia.

On remarque que cette distribution estivale, influencée par les variations de la nébulosité,
subi l’effet de l’ensoleillement élevé dans les régions méditerranéennes pendant cette saison, ce qui
place les régions de Tanger, Al Hoceima et Oujda parmi les régions les plus dégagées après celles
de l’intérieur, alors que les régions côtières atlantiques influencées par les mouvements marins et
les flux océaniques gardent une situation comparable à celle de l’hiver, de même que les régions
influencées par le relief (Taza).

4.1.4.3. En saisons intermédiaires :


Au printemps, les moyennes globales du SWCF sont de -40.65 W/M², valeurs qui ont varié
entre le minimum de -44.9 W/M² en 1987 et -33.4 W/M² en 1988. L’écart interannuel est de 11.5
W/M².

Les valeurs régionales printanières (Fig. 29 D), comprises entre -63.3 W/M² dans la région
de Meknès et -9.6 W/M² dans la région de Assa, avec un écart régional de 53.7 W/M², ont connu la
distribution suivante : Meknès < Tanger < Al Hoceima < Taza < Casablanca < Oujda < Laâyoune <
Dakhla < Tan-Tan < Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Errachidia < Assa.

On remarque pendant cette saison, que les régions du Nord reflètent le plus de radiation par
les nuages, et que les régions sahariennes maritimes (Dakhla, Laâyoune et Tan-Tan), à l’inverse des
périodes des solstices, se trouvent en situation intermédiaire entre les régions du Nord et celles de
l’intérieur continental. Cette situation est due au retour du soleil au-dessus de l’Hémisphère Nord.

Les valeurs régionales automnales varient entre -41.6 W/M² dans la région d’Al Hoceima, et
-16.3 W/M² dans la région de Assa. L’écart régional est de 25.3 W/M². Cet écart place la saison
d’automne parmi les autres saisons selon l’ordre suivant : automne < hiver < été < printemps.

Les valeurs régionales pendant cette saison automnale (Fig. 33 B) sont plus basses dans les
régions du Nord et du Sud-Ouest, et toujours élevées dans les régions intérieures. L’organisation
spatiale régionale est la suivante : Al Hoceima < Laâyoune < Tanger < Dakhla < Taza < Casablanca
< Tan-Tan < Meknès < Oujda < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Errachidia < Assa.

4.1.5. Le rayonnement moyen saisonnier réfléchi par le sol (CSSW) :


Le rayonnement réfléchi par le sol suit une évolution saisonnière liée au rayonnement solaire
direct atteignant l’interface et à l’état de la surface qui détermine l’albédo. Ainsi, le CSSW connaît
la distribution spatio-temporelle suivante :

4.1.5.1. En hiver :

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 113


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La valeur moyenne globale nationale est de 42.77 W/M², qui a varié entre 41.9 W/M² en
1987 et 43.9 W/M² en 1989. L’écart interannuel est donc très faible.

Sur le plan régional, la valeur la plus faible du CSSW (26 W/M²) est relevée à Oujda au
Nord du pays, et la plus haute (64.2 W/M²) au Sud à Assa (Fig. 29 C). L’écart régional est de 38.2
W/M².

La distribution spatiale régionale du CSSW a suivi l’organisation suivante : Oujda < Al


Hoceima < Casablanca < Tanger < Dakhla < Meknès < Tan-Tan < Taza < Marrakech < Laâyoune <
Ouarzazate < Bouarfa < Errachidia < Assa.

Ces valeurs du rayonnement réfléchi par le sol augmentent des régions côtières vers les
régions intérieures.

4.1.5.2. En été :
Pendant la saison d’été, le CSSW a une valeur moyenne globale nationale de 88.7 W/M²,
variant entre 86 W/M² en 1987 et 91.2 W/M² en 1986. L’écart interannuel est plus important que
celui de l’hiver, mais ne dépasse pas 5.2 W/M².

La distribution régionale a varié entre le minimum de 56.2 W/M² dans la région de Dakhla,
et le maximum de 124 W/M² dans la région d’Errachidia. L’écart régional est de 67.8 W/M², qui est
presque le double de celui d’hiver (Fig. 33 A).

L’organisation spatiale du CSSW pendant la saison d’été est la suivante : Dakhla <
Casablanca < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Meknès < Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Marrakech
< Ouarzazate < Assa < Bouarfa < Errachidia. Cette distribution augmente aussi du littoral vers
l’intérieur.

4.1.5.3. En saisons intermédiaires :


Pendant la saison du printemps, la valeur moyenne globale nationale est de 69 W/M², variant
entre 67.1 W/M² en 1989 et 71.6 W/M² en 1987. L’écart interannuel est de 4.5 W/M², valeur proche
de celle d’été.

La distribution régionale printanière du CSSW suit toujours une évolution croissante du


littoral où sont relevés les plus basses valeurs (42 W/M² à Al Hoceima) vers l’intérieur où on trouve
les valeurs les plus élevées (109.8 W/M² à Errachidia, Fig. 29 D). L’écart régional est le même que
celui d’été.

Les valeurs des autres régions ont suivi la distribution spatiale suivante : Oujda <
Casablanca < Tanger < Dakhla < Meknès < Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Marrakech < Ouarzazate
< Bouarfa < Assa.

Pendant la saison d’automne, le rayonnement réfléchi par le sol a connu une valeur moyenne
globale nationale de 54.7 W/M², variante entre 53.4 W/M² en 1986 et 56.3 W/M² en 1985. L’écart
interannuel est de 2.9 W/M², plus élevé que celui d’hiver, mais n’atteint pas celui du printemps et
de l’été.

Ces valeurs moyennes globales nationales pourraient être classées de la manière suivante :
hiver < automne < printemps < été.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 114


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La distribution spatiale régionale du CSSW en automne varie entre le minimum de 36.6


W/M² dans la région d’Oujda et le maximum de 79.9 W/M² dans la région d’Errachidia (Fig. 33 B).
L’écart régional est de 43.3 W/M² ; d’où le classement des écarts régionaux saisonniers suivants :
hiver < automne < printemps = été.

Ces valeurs régionales ont suivi une évolution croissante, toujours du littoral vers l’intérieur
de la manière suivante : Oujda < Casablanca < Al Hoceima < Dakhla < Tanger < Tan-Tan <
Meknès < Taza < Laâyoune < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Assa < Errachidia.

4.1.6. Le rayonnement réfléchi global moyen saisonnier (SW) :


Le rayonnement solaire réfléchi global (SW) est déterminé par le taux de transparence de
l’atmosphère d’une part, et l’état et la nature du sol d’autre part.

Les valeurs saisonnières du SW connaissent une distribution spatio-temporelle relative à la


situation astronomique qui détermine l’angle d’incidence des rayons solaires à l’interface, et la
composition hygrométrique de l’atmosphère. Ainsi, les situations saisonnières suivantes ont été
relevées :

4.1.6.1. En hiver :
Pendant la saison hivernale, la valeur moyenne nationale du SW est de 72.35 W/M²,
moyenne variante entre 67.9 W/M² en 1989 et 82.2 W/M² en 1987, l’écart interannuel est de 14.3
W/M².

Sur le plan spatial, les moyennes hivernales ont varié entre le minimum de 58.7 W/M² dans
la région d’Oujda, et le maximum de 88.2 W/M² relevé dans la région de Laâyoune (Fig. 29 C & 38
A). Les autres valeurs régionales se sont organisées de la manière suivante : Al Hoceima < Tanger
< Casablanca < Tan-Tan < Marrakech < Ouarzazate < Meknès < Dakhla < Taza < Assa <
Errachidia < Bouarfa. Cette distribution nous montre que le SW augmente pendant la saison d’hiver
du Nord vers l’Intérieur et le Sud.

4.1.6.2. En été :
La saison estivale enregistre le taux le plus élevé du SW. La moyenne globale nationale est
de 110.14 W/M², qui a varié entre 108 W/M² en 1988 et 114 W/M² en 1986, mais l’écart
interannuel est plus bas que celui d’hiver.

Les valeurs régionales varient entre le minimum de 82.3 W/M² relevé dans la région
d’Oujda, et le maximum de 133.4 W/M² dans la région de Tan-Tan (Fig. 33 A & 39 A). Les valeurs
des autres régions ont connu l’organisation spatiale suivante : Tanger < Casablanca < Al Hoceima <
Meknès < Dakhla < Marrakech < Ouarzazate < Taza < Assa < Laâyoune < Errachidia < Bouarfa.
Ces valeurs suivent donc une évolution comparable à celle de l’hiver, du Nord vers l’intérieur et le
Sud.

4.1.6.3. En saisons intermédiaires :


La saison printanière enregistre 109.6 W/M² comme moyenne globale nationale, qui a varié
entre 102 W/M² en 1988 et 116.5 W/M² en 1987. L’écart interannuel est de 14.5 W/M².

Les valeurs régionales, variantes entre 86.4 W/M² dans la région de Dakhla et 134.8 W/M²
dans la région de Bouarfa, ont suivi une distribution croissante des régions littorales vers les régions

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 115


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intérieures (Fig. 29 D & 40 A). Leur évolution s’est présentée de la manière suivante : Dakhla <
Oujda < Casablanca < Al Hoceima < Tan-Tan < Tanger < Marrakech < Ouarzazate < Laâyoune <
Assa < Meknès < Errachidia < Taza < Bouarfa.

Pendant la saison d’automne, la valeur moyenne nationale est de 85.5 W/M², moyenne
variant entre 74.1 W/M² en 1985 et 92.6 W/M² en 1987. L’écart interannuel est de 18.5 W/M².

Les moyennes globales saisonnières du SW connaissent donc la situation suivante : hiver <
automne < printemps < été.

Les valeurs régionales du SW pendant la saison automnale varient entre le minimum de 69


W/M² dans la région d’Oujda, et le maximum de 98.6 W/M² dans la région de Laâyoune (Fig. 33 B
& 41 A). Les valeurs des autres régions, qui ont évolué du littoral vers l’intérieur ont connu
l’organisation suivante : Casablanca < Dakhla < Tanger < Al Hoceima < Tan-Tan < Meknès <
Ouarzazate < Marrakech < Taza < Assa < Bouarfa < Errachidia.

4.2. VARIATION SPATIALE DE L’ALBÉDO MOYEN SAISONNIER AU MAROC :

Les valeurs de SW, vues plus haut, représentant la part de l’énergie visible sortant au
sommet de l’atmosphère, pourraient être représentées sous forme de pourcentages de la part
réfléchie de cette énergie visible dirigée vers le sol (RS) : c’est l’albédo.

Les mesures et la quantification de l’albédo sont d’une importance primordiale dans les
études climatiques. Ce paramètre climatique, astronomique et géographique, définit concrètement la
nature du climat d’un lieu donné. L’albédo global, visible et infrarouge, détermine le bilan
énergétique net qui nous donne le climat vécu.

Au Maroc, l’albédo moyen annuel (voir chapitre III) estimé à 27.4 % sur le plan national,
connaît des variations substantielles sur le plan saisonnier.

4.2.1. L’albédo moyen saisonnier du sol (CSAlb) :


L’albédo moyen saisonnier du sol est déterminé essentiellement par la nature et l’état du
sol ; un sol humide et couvert de végétation a une haute capacité d’absorption et réfléchit moins de
rayonnement, à l’inverse du sol dénudé et sec qui a un albédo plus élevé. C’est en liaison avec les
états du sol que l’albédo est modelé à travers les saisons.

4.2.1.1. En hiver :
L’albédo hivernal moyen du sol au Maroc est estimé à 18.2%, valeur qui a varié entre 18.6%
en 1989 et 17.9% en 1987 ; donc l’écart intersaisonnier de 0.7% est très faible.

Les valeurs régionales (Fig. 33 C) connaissent une évolution croissante du littoral vers
l’intérieur, variable entre 12.1% dans la région de Casablanca et 27.6% dans la région de Bouarfa ;
l’écart régional hivernal est de 15.5%. Ainsi on observe l’organisation régionale suivante du
CSAlb : Casablanca < Dakhla < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Tan-Tan < Meknès < Laâyoune <
Taza < Marrakech < Ouarzazate < Assa < Errachidia < Bouarfa.

4.2.1.2. En été :
En saison d’été, les valeurs moyennes nationales du CSAlb sont de 18.9%, valeurs qui ont
varié entre 18.4% en 1987 et 19.5% en 1986 ; l’écart intersaisonnier ne dépasse pas 1.1%.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 116


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Les valeurs régionales connaissent la même évolution que celles de l’hiver, elles augmentent
des régions littorales vers les régions intérieures (Fig. 42 A). Les plus basses valeurs de 12.2% sont
relevées dans la région de Dakhla, et les plus hautes valeurs de 26.5% dans celle d’Errachidia ;
l’écart régional estival est de 14.3%, inférieur à celui de l’hiver.

Les autres valeurs régionales ont suivi l’organisation suivante : Casablanca < Oujda <
Tanger < Al Hoceima < Meknès < Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Marrakech < Ouarzazate < Assa
< Bouarfa. Cette distribution spatiale est presque la même que celle de l’hiver, c’est-à-dire que la
réfléctance du sol marocain ne diffère pas entre les saisons extrêmes, que se soit en valeur ou en
distribution.

4.2.1.3. En saisons intermédiaires :


Pendant la saison du printemps, la valeur moyenne nationale de l’albédo du sol au Maroc est
de 16.3%, la plus basse valeur inter-printanière de 15.9% est observée en 1989, et la plus haute de
17% en 1987 ; l’écart intersaisonnier de 1.1% est le même que celui de l’été.

Les valeurs régionales suivent la même évolution croissante des régions littorales vers les
régions intérieures (Fig. 33 D). Les plus basses valeurs de 10.2% sont relevées dans la région d’Al
Hoceima, et les plus hautes de 25.9% à celle d’Errachidia ; l’écart régional printanier est de 15.7%,
plus important que celui de l’été et de l’hiver.

Les autres valeurs régionales suivent la distribution suivante : Oujda < Casablanca < Dakhla
< Tanger < Meknès < Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Marrakech < Ouarzazate < Assa < Bouarfa.

Pendant la saison automnale, la moyenne nationale de l’albédo du sol est de 17.4%, valeur
située entre le minimum de 16.9% en 1986 et 17.9 en 1985 ; l’écart inter-automnal est de 1%.

Les valeurs régionales, croissantes de la côte vers le continent, varient entre le minimum de
11.4% dans la région de Dakhla, et 25.2% dans la région d’Errachidia (Fig. 42 B) ; l’écart régional
est de 13.8%, le plus bas de toutes les saisons.

L’organisation spatiale de l’albédo du sol pendant cette saison d’automne se présente de la


manière suivante : Dakhla < Casablanca < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Tan-Tan < Meknès <
Laâyoune < Marrakech < Taza < Ouarzazate < Assa < Bouarfa < Errachidia.

Ainsi, on constate que les valeurs de l’albédo saisonnier du sol au Maroc suivent une
évolution croissante des régions littorales vers les régions intérieures pendant toutes les saisons. Les
plus hautes valeurs de ce paramètre ont été relevées en hiver dans la région de Bouarfa (27.6%),
suivi de l’été, le printemps et l’automne, et les plus basses valeurs au printemps dans la région d’Al
Hoceima (10.2%), suivi de l’automne, l’hiver et l’été.

4.2.2. L’albédo moyen saisonnier des nuages (AlbCF) :


En évoluant inversement par rapport à l’albédo du sol, l’albédo des nuages suit une
évolution décroissante du littoral vers l’intérieur. Ces valeurs de l’AlbCF sont plus élevées que
celles du CSAlb dans les régions littorales, à l’opposé des régions continentales où elles sont moins
importantes que l’albédo du sol, à l’exception de la saison d’été où toutes les valeurs du CSAlb sont
élevées par rapport à celles de l’AlbCF.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 117


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4.2.2.1. En hiver :
Pendant la saison d’hiver, la moyenne nationale de l’albédo des nuages est de 12.9%, la
valeur moyenne la plus basse, de 10.4%, a été relevée en 1989, et la valeur la plus haute de 17.5%
en 1987. L’écart intersaisonnier est de 7.1%. Cet écart est plus important que celui de l’albédo du
sol pendant cette saison.

Les valeurs moyennes régionales de l’hiver (Fig. 33 C), varient entre un minimum de 5.4%
dans la région de Assa, et le maximum de 18.2% dans la région de Casablanca ; l’écart régional est
de 12.8%, moins élevé que le CSAlb pendant cette saison.

Les valeurs des autres régions se sont organisées de la manière suivante : Errachidia <
Ouarzazate < Bouarfa < Marrakech < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune < Oujda < Meknès < Taza <
Al Hoceima < Tanger. Cette organisation suit donc une évolution croissante de l’intérieur vers le
littoral.

4.2.2.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne globale nationale n’est que de 4.6%. Cette moyenne
était de 3.9% en 1988, elle a atteint 5.1% en 1987 ; l’écart estival intersaisonnier est de 1.2%,
beaucoup moins important que celui de l’hiver.

Les moyennes régionales (Fig. 42 A), varient entre le minimum de 1.4% relevé dans la
région de Assa, et le maximum de 10.7% enregistré dans la région de Tan-Tan ; l’écart régional est
de 9.3%.

L’organisation spatiale de l’albédo des nuages pendant cette saison s’est présentée de la
manière suivante : Assa < Errachidia < Marrakech < Bouarfa < Tanger < Al Hoceima < Ouarzazate
< Oujda < Meknès < Casablanca < Taza < Laâyoune < Dakhla < Tan-Tan.

Cette distribution de l’AlbCF fait apparaître les remarques suivantes comme le montre la
figure 42 A :

- Les régions littorales du Sahara maritime enregistrent le taux le plus élevé de l’albédo des
nuages ; ce sont les régions les plus nébuleuses pendant la saison d’été. Cette situation est
due à l’effet d’upwelling que connaissent ces régions.
- Les régions méditerranéennes enregistrent des moyennes proches de celles des régions
intérieures : les valeurs de la région de Tanger s’approchent de celles de Bouarfa, et
celles de la région d’Al Hoceima s’approchent de celles d’Ouarzazate.
- L’albédo des nuages dans les régions de Taza, Casablanca et Meknès est plus élevé que
celui de toutes les autres régions, mis à part les trois régions du Sahara maritime.

Ces remarques étant soulevées, il convient de signaler que l’albédo des nuages inclut les
aérosols et les particules en suspension dans l’atmosphère ; c’est ce qui peut expliquer les valeurs
importantes de l’AlbCF dans des régions intérieures, comparables à celles des régions littorales.

4.2.2.3. En saisons intermédiaires :


Pendant la saison du printemps, la moyenne globale nationale de l’AlbCF est de 9.7%, cette
valeur se situe entre le minimum de 7.9% relevé en 1988, et le maximum de 10.6% en 1987 ; l’écart
inter-printanier est de 2.7%.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 118


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Les valeurs régionales printanières (Fig. 33 D) varient entre le minimum de 2.2% relevées
dans la région de Assa, et le maximum de 15.2% dans la région de Tanger ; l’écart régional est de
13%.

Les moyennes des autres régions ont connu la distribution spatiale suivante : Errachidia <
Ouarzazate < Bouarfa < Marrakech < Dakhla < Tan-Tan < Laâyoune < Casablanca < Oujda < Taza
< Al Hoceima < Meknès.

Pendant la saison d’automne, la moyenne nationale est de 9.8%, la valeur la plus basse de
5.6% a été relevée en 1985, et la plus haute de 12% en 1987 ; l’écart intersaisonnier est de 6.4%, il
est plus important que celui du printemps et de l’été, mais reste au-deçà de celui de l’hiver.

Les moyennes régionales (Fig.42 B), ont varié entre le minimum de 4.9% dans la région de
Assa, et le maximum de 14.3% dans la région d’Al Hoceima ; leur écart est de 9.4%. Cet écart est
moins important que celui du printemps, identique à celui de l’été, et reste plus bas que celui de
l’hiver.

La distribution spatiale automnale des moyennes régionales de l’AlbCF est la suivante :


Assa < Errachidia < Bouarfa < Ouarzazate < Marrakech < Dakhla < Tan-Tan < Meknès < Oujda <
Casablanca < Taza < Laâyoune < Tanger < Al Hoceima.

4.2.3. L’albédo global moyen saisonnier (Alb) :


L’albédo global moyen, représentant la totalité de la réfléctance du sol et de l’atmosphère,
détermine finalement la part du rayonnement visible non retenue par le système terre-atmosphère.

On a vu au chapitre III que l’albédo global moyen annuel national était de 27.4%, et que le
minimum régional annuel de 22.5% était relevé dans la région de Dakhla, et le maximum de 32.2%
dans la région de Bouarfa.

Sur le plan saisonnier, on verra que cette moyenne annuelle nationale est dépassée pendant
l’hiver, alors qu’elle est plus importante que les moyennes des autres saisons.

4.2.3.1. En hiver :
Pendant la saison d’hiver (Fig. 38 B), la moyenne nationale est de 31%, valeur située entre
le maximum de 35.4% enregistrée en 1987, et le minimum de 29.1% relevé en 1989.

Les moyennes régionales (Fig. 33 C), varient entre la plus basse valeur de 25.8% que
connaît la région de Dakhla, et la plus haute valeur de 36.8% que connaît la région de Bouarfa.

Les valeurs des autres régions ont suivi l’organisation suivante : Tan-Tan < Oujda <
Marrakech < Ouarzazate < Casablanca < Assa < Al Hoceima < Tanger < Laâyoune < Meknès <
Errachidia < Taza.

On remarque que cette classification régionale de l’albédo ne distingue pas entre les régions
continentales et les régions littorales comme s’était le cas pour l’albédo du sol et celui des nuages.
En intégrant la réfléctance du sol et de l’atmosphère, l’albédo global va déterminer, en liaison avec
le rayonnement global, le rayonnement net qu’on verra plus loin.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 119


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La courbe de l’albédo global suit la même évolution que celle de l’albédo du sol, et paraît
être moins influencée par l’albédo des nuages. On remarque aussi sur la même courbe de l’albédo
de la figure 33 C qu’elle s’approche de la courbe de l’albédo du sol dans les régions intérieures où
l’albédo des nuages est faible par rapport à l’albédo du sol, et inversement dans les régions côtières
du Nord où l’albédo des nuages est plus important que celui du sol.

4.2.3.2. En été :
Pendant la saison d’été (Fig. 39 B), la moyenne nationale de l’albédo global est de 23.5%, la
plus basse valeur moyenne de 23.1% a été enregistrée en 1988, et la plus haute valeur moyenne de
24.4% en 1986.

Les valeurs moyennes régionales (Fig. 42 A), variables entre 17.5% relevées dans la région
d’Oujda, et 28.6% dans la région de Tan-Tan, se sont présentées de la manière suivante : Oujda <
Tanger < Casablanca < Al Hoceima < Meknès < Dakhla < Marrakech < Ouarzazate < Taza < Assa
< Laâyoune < Errachidia < Bouarfa < Tan-Tan.

4.2.3.3. En saisons intermédiaires


Pendant la saison printanière (Fig. 40 B), la moyenne nationale de l’albédo est de 26%,
l’année 1988 a enregistré la plus faible valeur moyenne de 24%, et l’année 1987 a connu la plus
haute valeur de 27.6%.

Sur le plan régional (Fig. 33 D), la région de Dakhla détient la moyenne la plus faible de
19.8%, et la région de Bouarfa se caractérise par la plus haute valeur moyenne printanière de
32.2%. Les autres régions suivent l’organisation spatiale suivante : Casablanca < Oujda < Tan-Tan
< Al Hoceima < Marrakech < Tanger < Laâyoune < Ouarzazate < Assa < Meknès < Errachidia <
Taza.

La même remarque hivernale concernant l’évolution des courbes de l’Alb, du CSAlb et de


l’AlbCF, est valable aussi pour la saison du printemps.

Pendant la saison d’automne (Fig. 41 B), la moyenne globale nationale est de 27.2%,
l’année 1985 a enregistré la plus basse valeur de 23.5%, et l’année 1987 a connu la valeur la plus
élevée de 29.5%.

Les valeurs moyennes régionales (Fig. 42 B), variables entre 21.5% dans la région de
Dakhla et 31.7% dans la région de Bouarfa, suivent l’organisation spatiale suivante : Dakhla <
Casablanca < Oujda < Tan-Tan < Tanger < Meknès < Al Hoceima < Ouarzazate < Marrakech <
Assa < Laâyoune < Taza < Errachidia < Bouarfa.

L’évolution intersaisonnière de l’albédo moyen au Maroc pendant la période de la mission


ERBS a connu une variation substantielle, en particulier pendant les saisons intermédiaires et celles
de l’hiver. Ainsi on constate (Fig. 43, 44 & 45) :

• Pendant la saison d’hiver, l’année 1987 était une année où l’albédo global a connu une
augmentation spectaculaire dans tout le Maroc, à l’exception de la région de Dakhla au Sud
(Fig. 43 A & 44 E). Cet excès dépasse les 11% à Oujda, 12% à Taza, 13% à Al Hoceima et
Errachidia, 18% à Tanger et Ouarzazate, 19% à Casablanca et Assa, et même les 23% à
Marrakech. Cette situation de surplus au niveau national est l’une des caractéristiques de la
grande sécheresse qu’a connu le Maroc pendant cette période. Alors que l’année 1989 a

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 120


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connu une baisse globale de l’albédo au niveau national, en phase avec le retour des
précipitations au Maroc.
• Au printemps, c’est l’année 1985 (Fig. 43 B & 45 A) qui a connu une augmentation générale
de l’albédo au niveau national, à l’exception des régions sahariennes maritimes, alors que
l’année 1988 (Fig. 43 B & 45 G) a connu une baisse globale de l’albédo.
• Pendant la saison d’automne, l’année 1985 (Fig. 43 D & 45 B) s’est caractérisée par une
baisse généralisée de l’albédo, et l’année 1988 (Fig. 43 D & 45 H) par l’augmentation de la
réfléctance globale, à l’exception des régions d’Oujda, de Laâyoune et Dakhla.

A part ces années qui ont connu une évolution globale au niveau national, en relation avec
les états hygrométriques du sol et de l’atmosphère, il convient de relever les constations suivantes :
- Les différentes années connaissent des évolutions contrastées selon les régions. Ainsi, on
remarque que dans la plupart des cas, l’albédo dans les régions du Nord du Maroc évolue
différemment de celui des régions du Centre et du Sud. La région d’Oujda représente une
situation souvent spectaculaire, et réagit indépendamment des autres régions.
- C’est pendant la saison d’hiver que le taux de l’albédo est le plus contrasté ; c’est la saison
la plus sensible aux variations de l’humidité au Maroc.
- Les régions du Centre et du Sud sont les plus sensibles aux variations de l’albédo pendant le
printemps, alors que pendant l’automne, ce sont les régions du Centre et du Nord qui
représentent la plus haute sensibilité vis-à-vis des variations de l’albédo. D’où il ressort la
sensibilité permanente des régions du Centre pendant toutes les saisons et la vulnérabilité de
ces régions à la désertification en raison des sécheresses répétitives que connaît le Maroc
induisant l’augmentation de l’albédo, surtout que ces régions sont d’une grande importance
économique pour le pays, en particulier dans le secteur agricole.

Quant à l’albédo propre du sol, il semble connaître une stabilité à travers les années. Les
variations constatées, si mineures qu’elles soient, sont à relever dans les régions Nord en automne.

4.3. VARIATION SPATIALE DES BILANS ÉNERGÉTIQUES ONDES LONGUES


MOYENS SAISONNIERS AU MAROC :

Les bilans thermiques représentent le retour radiatif du sol vers l’atmosphère. Ces bilans
seront modelés à travers les saisons selon les apports radiatifs retenus par le système sol-atmosphère
( RG Abs ), sa la nature et sa composition.

4.3.1. Le rayonnement moyen saisonnier émis par le sol (CSLW) :


Le rayonnement moyen émis par le sol représente la part la plus importante de l’émittance
saisonnière par rapport aux autres composantes radiatives thermiques. Les valeurs moyennes les
plus faibles sont enregistrées en saison d’hiver, et les plus hautes sont relevées en saison d’été.

4.3.1.1. En hiver :
Pendant la saison d’hiver, la moyenne nationale est de 262 W/M², elle varie entre le
minimum de 259 W/M² en 1985, et le maximum de 265.3 W/M² en 1988.

Les valeurs moyennes régionales (Fig. 42 C) ont varié entre 242 W/M² dans la région de
Bouarfa, et 280 W/M² dans la région de Dakhla. Les moyennes des autres régions ont connu la
classification suivante : Ouarzazate < Errachidia < Taza < Marrakech < Meknès < Assa < Oujda <
Al Hoceima < Tanger < Casablanca < Tan-Tan < Laâyoune.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 121


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Cette classification nous montre que les régions littorales émettent plus que les régions
intérieures. Ceci s’explique par la capacité élevée des sols des régions côtières à absorber le
rayonnement solaire direct. Cette remarque est confirmée par la comparaison de la courbe du
CSLW avec celle du RS Abs T (Fig. 29 C) ; elles suivent la même évolution.

4.3.1.2. En été :
En saison d’été, la moyenne nationale est de 297.4 W/M², la plus faible moyenne de 295
W/M² a été enregistrée en 1987, et la plus haute de 301.7 W/M² en 1988.

Les moyennes régionales (Fig. 46 A) étaient de 287 W/M² dans la région de Dakhla, et
302.7 W/M² dans la région de Assa. Les moyennes des autres régions ont suivi la distribution
suivante : Laâyoune < Bouarfa < Oujda < Meknès < Ouarzazate < Casablanca < Marrakech < Tan-
Tan < Errachidia < Taza < Al Hoceima < Tanger.

4.3.1.3. En saisons intermédiaires :


En saison printanière, la moyenne nationale est de 276.2 W/M², la moyenne la plus élevée
de 279.3 W/M² à été relevée en 1985, et la plus basse de 273 W/M² en 1986.

Les moyennes régionales (Fig. 42 D), ont varié entre le minimum de 268 W/M² dans la
région de Tanger, et le maximum de 287 W/M² dans la région de Assa. Les moyennes des autres
régions ont suivi la classification suivante : Oujda < Al Hoceima < Meknès < Casablanca < Bouarfa
< Taza < Marrakech < Laâyoune < Errachidia < Tan-Tan < Ouarzazate < Dakhla.

Pendant la saison d’automne, les valeurs moyennes nationales du CSLW sont de 277.2
W/M², valeurs comprises entre le maximum de 279.2 W/M² en 1985, et le minimum de 276 W/M²
en 1986.

Les valeurs moyennes régionales (Fig. 46 B), variables entre 266 W/M² dans la région de
Bouarfa et 283.8 W/M² dans la région de Dakhla, ont suivi la distribution suivante : Bouarfa < Taza
< Errachidia < Ouarzazate < Marrakech < Meknès < Al Hoceima < Assa < Oujda < Tanger <
Casablanca < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.

4.3.2. Le rayonnement terrestre moyen saisonnier (RT) :


Le rayonnement terrestre représente la radiation émise par le sol sortant effectivement au
sommet de l’atmosphère. C’est la part du CSLW qui échappe aux composantes du contre
rayonnement atmosphérique. Les valeurs du RT sont par conséquent inférieures à celles du CSLW.

4.3.2.1. En hiver :
La moyenne globale nationale du RT pendant l’hiver est de 209.9 W/M², la valeur la plus
basse de 194 W/M² a été enregistrée en 1987, et la plus haute de 228.1 W/M² en 1986.

Les moyennes régionales, variantes entre 191 W/M² relevées dans la région d’Al Hoceima et
237 W/M² dans la région de Dakhla, ont connu la distribution suivante (Fig. 42 C) : Al Hoceima <
Tanger < Oujda < Taza < Meknès < Casablanca < Bouarfa < Ouarzazate < Errachidia < Marrakech
< Assa < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.

Cette distribution nous montre que l’émittance du sol marocain au sommet de l’atmosphère
est plus importante dans les régions sahariennes maritimes que les régions intérieures, y compris

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 122


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celles du Sahara continental. Les régions septentrionales connaissent le rayonnement terrestre


hivernal le plus bas.

4.3.2.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne nationale est de 280.2 W/M², l’écart moyen été-hiver est
de 70.3 W/M². L’année 1985 a connu la moyenne la plus faible de 274 W/M², et la plus haute
valeur moyenne de 291.2 W/M² a été relevée en 1988.

Les valeurs moyennes régionales estivales ont varié entre 270 W/M² dans la région de Tan-
Tan, et 295.1 W/M² dans la région de Assa (Fig. 46 A).

La distribution régionale du RT pendant cette saison est la suivante : Tan-Tan < Dakhla <
Oujda < Al Hoceima < Casablanca < Taza < Tanger < Ouarzazate < Laâyoune < Bouarfa <
Marrakech < Meknès < Errachidia < Assa.

Cette spatialisation du RT suit une augmentation des régions littorales vers les régions
intérieures.

4.3.2.3. En saisons intermédiaires :


Pendant la saison du printemps, la moyenne nationale du RT est de 229.4 W/M², valeur
comprise entre la plus basse moyenne de 207 W/M² en 1987, et la plus haute moyenne de 242.5
W/M².

Les moyennes régionales printanières, variant entre le minimum de 205 W/M² relevées dans
la région d’Al Hoceima, et le maximum de 259.7 W/M² enregistrées dans la région de Dakhla (Fig.
42 D). Les autres régions ont suivi la distribution spatiale suivante : Oujda < Tanger < Taza <
Bouarfa < Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Assa <
Laâyoune.

Cette distribution est identique à celle de l’hiver ; les plus basses valeurs sont relevées dans
les régions septentrionales, et les plus hautes dans les régions sahariennes maritimes, les régions
intérieures occupent une situation intermédiaire.

Pendant la saison d’automne, la moyenne nationale est de 228.2 W/M², valeur très proche de
celle du printemps. L’année 1987 a connu la moyenne nationale la plus basse de 217 W/M², et la
plus haute moyenne de 250.1 W/M² a été relevée en 1985.

Les moyennes régionales automnales, situées entre 213 W/M² relevées dans la région de
Taza, et 250.3 W/M² relevées dans la région de Dakhla, ont suivi la distribution spatiale suivante
(Fig. 46 B) : Taza < Al Hoceima < Tanger < Bouarfa < Oujda < Ouarzazate < Errachidia < Meknès
< Casablanca < Marrakech < Assa < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.

Cette distribution fait apparaître l’évolution du RT des régions du Nord vers celles du Sud-
Ouest, les régions intérieures sont en situation intermédiaire.

4.3.3. Le rayonnement terrestre moyen saisonnier absorbé par l’atmosphère


( RTAbs A ) :

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 123


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Le Rayonnement Terrestre Absorbé par l’Atmosphère représente la partie du rayonnement


tellurique retenu par les composantes en suspension dans l’air tel que le H2O, le CO2 et les aérosols.
C’est la portion la plus importante qui constitue l’effet de serre et le bilan thermique.

Le RTAbs A connaît des variations importantes à travers les saisons, il est plus important en
hiver qu’en été en raison des différents paramètres qui le contrôlent.

4.3.3.1. En hiver :
Pendant la saison hivernale, la moyenne globale nationale est de 52 W/M², moyenne située
entre le maximum de 67.3 W/M² relevée en 1987, et le minimum de 34.5 W/M² relevée en 1986.

Les moyennes régionales ont varié entre 76 W/M² dans la région d’Al Hoceima, et 35.8
W/M² dans la région d’Errachidia (Fig. 42 C). Les valeurs des autres régions ont connu la
distribution spatiale suivante : Assa < Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Laâyoune < Dakhla <
Tan-Tan < Taza < Meknès < Oujda < Casablanca < Tanger.

On remarque dans cette distribution que l’atmosphère sèche des régions intérieures absorbe
le moins de rayonnement terrestre, à l’opposé des régions littorales du Nord où cette absorption est
importante. On remarque en même temps que l’évolution du RTAbs A suit une distribution inverse
vis-à-vis du RT, situation tout à fait normale puisque les régions qui absorbent le plus de
rayonnement terrestre par leur atmosphère laissent échapper le moins vers l’espace extraterrestre.

4.3.3.2. En été :
En saison d’été, la moyenne nationale est de 17.3 W/M², valeur comprise entre le maximum
de 22.1 W/M² en 1985 et le minimum de 10.6 W/M² en 1988.

Les moyennes régionales ont varié entre le minimum de 7.6 W/M² dans la région de Assa, et
le maximum de 29 W/M² dans la région de Tan-Tan (Fig. 46 A). Ces moyennes ont suivi la
distribution spatiale suivante : Assa < Errachidia < Laâyoune < Meknès < Marrakech < Bouarfa <
Dakhla < Ouarzazate < Tanger < Casablanca < Taza < Oujda < Al Hoceima < Tan-Tan.

4.3.3.3. En saisons intermédiaires :


Pendant les saisons intermédiaires, les valeurs moyennes nationales du RTAbs A sont de 46.8
W/M² au printemps, et ont varié entre 33.3 W/M² en 1989, et 69.4 W/M² en 1987. Celles de
l’automne sont de 49 W/M², variant entre 29.1 W/M² en 1985 et 40.1 W/M² en 1986.

Les moyennes régionales printanières ont varié entre le minimum de 21.2 W/M² dans la
région de Laâyoune, et le maximum de 64.1 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 42 D). La
distribution spatiale du RTAbs A pendant le printemps s’est présentée de la manière suivante :
Laâyoune < Dakhla < Assa < Tan-Tan < Errachidia < Marrakech < Casablanca < Ouarzazate <
Tanger < Meknès < Oujda < Bouarfa < Taza < Al Hoceima.

Cette distribution suit la même évolution que celle de l’hiver : une évolution opposée par
rapport au RT, et une augmentation du Sud et l’Intérieur vers le Nord.

Pendant la saison d’automne, les moyennes régionales ont évolué entre 33.4 W/M² dans la
région de Dakhla, et 65.6 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 46 B). La distribution régionale
automnale du RTAbs A est la suivante : Dakhla < Laâyoune < Assa < Tan-Tan < Marrakech <

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 124


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Bouarfa < Errachidia < Meknès < Ouarzazate < Casablanca < Taza < Oujda < Tanger < Al
Hoceima.

Le rayonnement terrestre saisonnier absorbé par l’atmosphère fait apparaître les résultats
suivants :
• Les moyennes saisonnières de l’hiver sont plus importantes que celles de l’automne, du
printemps et de l’été.
• Les régions sèches de l’Intérieur et du Sud enregistrent les valeurs les plus basses, et les
régions humides du Nord détiennent les moyennes les plus élevées.
• Les moyennes saisonnières du RTAbs A suivent une évolution opposée vis-à-vis du
rayonnement terrestre ; c’est la conséquence directe déduite de la constatation
précédente.

De ces valeurs du RTAbs A (cumulées au rayonnement diffus) et de leur évolution dépend le


rayonnement atmosphérique.

4.3.4. Le rayonnement atmosphérique moyen saisonnier (RA) :


Le rayonnement atmosphérique est la partie du rayonnement effectif du milieu gazeux. La
capacité de l’atmosphère à absorber et emmagasiner le rayonnement est tributaire de sa composition
physico-chimique, en particulier la vapeur d’eau (H2O) et le dioxyde de Carbone (CO2).

Ce rayonnement atmosphérique connaît une évolution substantielle entre les différentes


régions du Maroc selon l’humidité atmosphérique ; il est plus élevé dans les régions littorales que
les régions intérieures, surtout pendant l’hiver et les saisons intermédiaires.

4.3.4.1. En hiver :
Pendant la saison hivernale, la moyennes globale du RA est de 107.6 W/M². La valeur la
plus basse de 81.4 W/M² a été relevée en 1986, et la plus haute de 141.2 W/M² en 1987.

Sur le plan régional, ce paramètre énergétique suit une augmentation des régions sahariennes
du Sud-Est où on relève la plus basse valeur de 68.4 W/M² dans la région de Assa, vers les régions
littorales du Nord-Ouest où on relève la plus haute valeur de 149.9 W/M² dans la région d’Al
Hoceima (Fig. 42 C). Les autres valeurs ont suivi l’évolution régionale suivante : Errachidia <
Ouarzazate < Bouarfa < Marrakech < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune < Taza < Meknès < Oujda <
Casablanca < Tanger.

4.3.4.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne globale du RA baisse par rapport à la saison d’hiver,
elle est de 47.3 W/M², valeur située entre 33.7 W/M² en 1988 et 54.5 W/M² en 1985.

Sur le plan régional, les valeurs de RA évoluent des régions intérieures où on relève la plus
basse valeur de 18 W/M² dans la région de Assa, vers les régions littorales où on enregistre la plus
haute valeur de 93.4 W/M² dans la région de Tan-Tan (Fig. 46 A). Ces valeurs suivent l’évolution
suivante : Assa < Errachidia < Marrakech < Bouarfa < Meknès < Ouarzazate < Tanger <
Casablanca < Oujda < Al Hoceima < Laâyoune < Taza < Dakhla < Tan-Tan.

On remarque sur cette distribution que, si les valeurs les plus basses sont relevées dans les
régions sèches à l’intérieur du pays, les basses valeurs ne sont plus relevées au Nord, mais plutôt au
Sud-Ouest du pays, au Sahara maritime, la situation hygrométrique estivale l’exige.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 125


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4.3.4.3. En saisons intermédiaires :


Au printemps, la moyenne globale du RA est de 110.9 W/M². Cette moyenne se situe entre
89.8 W/M² enregistrée en 1989, et 148.9 W/M² relevée en 1987. Ces valeurs sont plus élevées que
celles de l’hiver et de l’été.

Les valeurs régionales printanières du RA varient entre le minimum de 53.2 W/M² relevées
dans la région de Assa, et le maximum de 153 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 42 D). Les
valeurs intermédiaires se sont organisées de la manière suivante : Dakhla < Errachidia < Laâyoune
< Tan-Tan < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Casablanca < Oujda < Taza < Tanger < Meknès.

Pendant la saison d’automne, la moyenne globale du RA est de 104.4 W/M², valeur


comprise entre 61.5 W/M² en 1985, et 127.2 W/M² en 1987.

Les valeurs moyennes régionales varient entre le minimum de 73.2 W/M² dans la région de
Assa, et le maximum de 139.9 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 46 B). Les autres valeurs
régionales se sont organisées de la manière suivante : Dakhla < Tan-Tan < Errachidia < Laâyoune <
Bouarfa < Marrakech < Ouarzazate < Meknès < Casablanca < Taza < Tanger.

4.3.5. Le rayonnement moyen saisonnier émis par les nuages (LWCF) :


Le rayonnement moyen saisonnier émis par les nuages représente la part la plus faible du
rayonnement effectif, il varie entre le maximum hivernal de 38 W/M² au Nord du pays, et le
minimum estival de 3.8 W/M² au Sud. L’écart spatial intersaisonnier est dû à l’importance de
l’humidité relative entre le Nord et le Sud d’une part, et entre l’hiver et l’été d’autre part.

4.3.5.1. En hiver :
Pendant la saison hivernale, la moyenne globale nationale du LWCF est de 26 W/M²,
moyenne située entre le minimum de 17.3 W/M² en 1986 et 33.6 W/M² en 1987.

Les moyennes régionales, variant entre le minimum de 17.9 W/M² dans la région
d’Errachidia, et 38.W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 42 C & 47 A), ont suivi la
spatialisation suivante : Errachidia < Assa < Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Laâyoune <
Dakhla < Tan-Tan < Taza < Meknès < Oujda < Casablanca < Tanger < Al Hoceima.

Cette distribution spatiale fait apparaître les régions littorales, particulièrement celles du
Nord, où l’émittance des nuages est plus importante que celle des régions intérieures où les nuages
sont rares et leur émittance est faible.

4.3.5.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne globale du LWCF est de 8.6 W/M², la plus basse
moyenne saisonnière de 5.3 W/M² a été relevé en 1988, et la plus haute moyenne de 11 W/M² en
1985.

Sur le plan régional, les valeurs moyennes du LWCF ont varié entre 3.82 W/M² dans la
région de Assa, et 14.5 W/M² dans la région de Tan-Tan (Fig. 46 A & 47 B). Ces valeurs ont connu
l’organisation spatiale suivante : Assa < Errachidia < Laâyoune < Meknès < Marrakech < Bouarfa <
Dakhla < Ouarzazate < Tanger < Casablanca < Taza < Oujda < Al Hoceima < Tan-Tan. Cette
distribution fait apparaître à nouveau les régions littorales à forte émittance nuageuse, et les régions
intérieures à faible rayonnement des nuages.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 126


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4.3.5.3. En saisons intermédiaires :


La saison printanière enregistre une moyenne globale de 23.4 W/M², valeur qui a varié entre
16.7 W/M² en 1989 et 34.7 W/M² en 1987.

Les valeurs régionales sont comprises entre le minimum de 10.6 W/M² dans la région de
Laâyoune et 32 W/M² à celle d’Al Hoceima (Fig. 42 D & 47 C). La distribution spatiale des valeurs
du LWCF pendant le printemps est la suivante : Laâyoune < Dakhla < Assa < Tan-Tan <
Errachidia < Marrakech < Casablanca < Ouarzazate < Tanger < Meknès < Oujda < Bouarfa < Taza
< Al Hoceima.

En période automnale, la moyenne globale du LWCF est de 24.5 W/M², la plus basse
moyenne de 14.6 W/M² a été relevé en 1985, et la plus haute moyenne de 30 W/M² en 1987.

Les valeurs régionales, variant entre le minimum de 16.7 W/M² dans la région de Dakhla, et
le maximum de 32.8 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 46 B & 47 D), ont connu la
distribution spatiale suivante : Dakhla < Laâyoune < Assa < Tan-Tan < Marrakech < Bouarfa <
Errachidia < Meknès < Ouarzazate < Casablanca < Taza < Oujda < Tanger < Al Hoceima.

4.3.6. Le rayonnement émis global moyen saisonnier (LW) :


Le rayonnement émis global moyen saisonnier représente la quasi-totalité de l’émittance
terrestre et atmosphérique (nuageuse) au sommet de l’atmosphère (Voir Fig. 4 & 12). Ce paramètre
énergétique est fortement influencé par le rayonnement terrestre (RT) puisque le LWCF ne
représente en moyenne qu’environ 8 % du LW.

Les valeurs de ce paramètre énergétique sont les plus élevées dans le spectre infrarouge
après celles émises par le Sol. Elles varient entre le minimum de 222 W/M² en hiver, et 299 W/M²
en été. L’écart moyen saisonnier de 77 W/M² est donc très important.

4.3.6.1. En hiver :
En saison hivernale, la moyenne globale nationale du LW est de 236 W/M², cette valeur a
varié entre 227 W/M² en 1987, et 245.3 W/M² en 1986.

Les moyennes régionales ont connu une distribution spatiale variante entre le minimum de
222 W/M² dans la région de Bouarfa, et 259 W/M² dans la région de Dakhla (Fig. 38 C & 42 C).
Cette distribution spatiale s’est organisé de la manière suivante : Bouarfa < Taza < Meknès < Al
Hoceima < Ouarzazate < Oujda < Tanger < Errachidia < Casablanca < Marrakech < Assa < Tan-
Tan < Laâyoune < Dakhla.

Cette distribution nous montre que les valeurs hivernales de LW évoluent du Nord-Est vers
l’Ouest et le Sud.

4.3.6.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne globale est de 288.8 W/M², cette moyenne est située
entre le minimum de 285 W/M² relevé en 1985, et le maximum de 296.5 W/M² observé en 1988.

Les moyennes régionales du LW ont varié entre le minimum de 280 W/M² dans la région de
Dakhla, et le maximum de 299 W/M² dans la région de Assa (Fig. 39 C & 46 A). Les autres valeurs
régionales ont connu la spatialisation suivante : Tan-Tan < Oujda < Laâyoune < Casablanca < Al

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 127


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Hoceima < Bouarfa < Taza < Ouarzazate < Tanger < Marrakech < Meknès < Errachidia. Cette
distribution obéit à la forte influence du rayonnement terrestre pendant cette saison, et fait
apparaître une spatialisation du LW indépendante du milieu atmosphérique.

4.3.6.3. En Saisons Intermédiaires :


Pendant la saison printanière, la moyenne globale est de 252.8 W/M², la plus basse valeur de
242 W/M² a été relevée en 1987, et la plus haute valeur de 259.2 W/M² a été enregistrée en 1989.

Les moyennes régionales printanières du LW, variables entre le minimum de 237 W/M²
relevées dans la région d’Al Hoceima, et le maximum de 272.5 W/M² enregistrées dans la région de
Assa (Fig. 40 C & 42 D), ont connu l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Oujda < Tanger
< Meknès < Taza < Bouarfa < Casablanca < Marrakech < Ouarzazate < Errachidia < Tan-Tan <
Laâyoune < Dakhla < Assa. Cette distribution printanière nous montre que le LW suit une
évolution croissante des régions septentrionales vers les régions du Sud.

Pendant la saison d’automne, la moyenne globale du LW est de 252.7 W/M², moyenne


comprise entre le minimum de 247 W/M² relevé en 1987, et le maximum de 264.6 W/M² observé
en 1985.

La distribution régionale de l’émittance globale a varié entre 243 W/M²dans la région de


Taza, et le maximum de 267 W/M² dans la région de Dakhla (Fig. 41 C & 46 B), et a suivi
l’organisation spatiale suivante : Taza < Bouarfa < Al Hoceima < Ouarzazate < Errachidia <
Meknès < Tanger < Oujda < Marrakech < Casablanca < Assa < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.

4.4. VARIATION SPATIALE DU RAYONNEMENT NET MOYEN SAISONNIER AU


MAROC :
Le bilan radiatif net, qui représente l’ensemble du rayonnement solaire visible à courtes
longueurs d’ondes, et du rayonnement tellurique infrarouge de grandes longueurs d’ondes, sera
examiné ici à trois niveaux : au niveau de l’interface terrestre (CSNet), au niveau de l’Atmosphère
(NetCF), et au Sommet de l’Atmosphère (Rnet).

4.4.1. Le rayonnement terrestre net moyen saisonnier : (CSNet)


Le bilan radiatif net terrestre, représentant les différents flux énergétiques au niveau du sol,
connaît une évolution saisonnière tantôt positive tantôt négative selon les valeurs des composantes
énergétiques saisonnières.

Ainsi, on remarquera que ce bilan est déficitaire au niveau national pendant les saisons
d’automne et d’hiver, et excédentaire pendant les saisons du printemps et d’été. Les situations
déficitaires sont dues à l’importance du Rayonnement du Sol (CSLW) par rapport au rayonnement
direct absorbé par le sol ( RS Abs T ). Le rapport est inversé pendant les situations excédentaires.

4.4.1.1. En hiver :
La moyenne nationale globale du rayonnement net terrestre pendant la saison d’hiver est de
-70.8 W/M², cette valeur a varié entre le minimum de -75.2 W/M² en 1988, et le maximum de -
67.4W/M² en 1985.

Les valeurs régionales, comprises entre la moyenne la plus basse de -93.1 W/M² dans la
région de Tanger, et la moyenne la plus haute de -28. 4W/M² dans la région de Dakhla, ont suivi
l’organisation spatiale suivante (Fig. 46 C) : Tanger < Al Hoceima < Oujda < Bouarfa < Casablanca

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 128


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< Errachidia < Meknès < Taza < Assa < Marrakech < Ouarzazate < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.
Cette distribution spatiale nous montre que le CSNet suit une évolution croissante pendant la saison
hivernale des régions Nord et celles de l’intérieur vers les régions Sud maritimes.

4.4.1.2. En été :
Pendant la saison d’été, les valeurs du CSNet deviennent positives, leur moyenne globale est
de 82.3 W/M², la plus basse valeur de 76.1 W/M² a été relevée en 1988, et la plus haute valeur de
87.1 W/M² a été observée en 1987.

Les moyennes régionales estivales du CSNet ont évolué entre le minimum de 43.9 W/M²
relevé dans la région de Assa, et le maximum de 117 W/M² enregistré dans la région de Dakhla
(Fig. 48 A). La distribution spatiale est la suivante : Assa < Errachidia < Bouarfa < Ouarzazate <
Marrakech < Taza < Tan-Tan < Laâyoune < Meknès < Tanger < Al Hoceima < Casablanca < Oujda
< Dakhla. Cette distribution fait apparaître une évolution croissante des régions intérieures vers les
régions littorales.

4.4.1.3. En saisons intermédiaires :


Pendant la saison du printemps, la moyenne globale nationale est de 76.6 W/M², cette
moyenne a varié entre 71.7 W/M² en 1985, et 81.2 W/M² en 1986.

Les moyennes régionales du CSNet ont évolué entre le minimum de 32.7 W/M² relevé dans
la région d’Errachidia, et le maximum de 106.3 W/M² observé dans la région de Dakhla (Fig. 46 B).
Les valeurs des autres régions ont suivi la distribution spatiale suivante : Assa < Bouarfa <
Ouarzazate < Marrakech < Taza < Laâyoune < Tan-Tan < Meknès < Tanger < Al Hoceima < Oujda
< Casablanca. L’évolution du CSNet pendant le printemps se fait des régions intérieures vers les
régions littorales.

Pendant la saison d’automne, la moyenne globale est de -17.3 W/M², cette valeur se situe
entre la minimum de -21 W/M² relevé en 1985, et le maximum de -14.1 W/M² enregistré en 1986.

Les moyennes régionales automnales varient entre le minimum de -36.7 W/M² dans la
région de Bouarfa, et le maximum de 30.8 W/M² dans la région de Dakhla (Fig. 48 B). Le CSNet
automnal a suivi la distribution spatiale suivante : Bouarfa < Errachidia < Tanger < Assa < Al
Hoceima < Oujda < Taza < Ouarzazate < Meknès < Marrakech < Casablanca < Laâyoune < Tan-
Tan < Dakhla. Cette distribution nous montre que le CSNet pendant la saison d’automne évolue des
régions du Nord et de l’Intérieur vers les régions du Sud et du Sud-Ouest, et que les trois régions du
Sahara maritimes sont les seules à avoir un bilan positif pendant cette saison.

4.4.2. Le Rayonnement atmosphérique net moyen saisonnier : (NetCF)


Le bilan radiatif net atmosphérique représente l’état énergétique de l’atmosphère à un
moment donné. Ce bilan saisonnier au Maroc est souvent en situation déficitaire le long de l’année.
Quelques différenciations sont relevées entre les saisons.

4.4.2.1. En hiver :
En saison hivernale, la moyenne globale est de -3.6 W/M², c’est une moyenne qui a fluctué
entre le minimum de -12.4 W/M² en 1986, et le maximum de 3.8 W/M² en 1988.

Les moyennes régionales du NetCF pendant l’hiver varient entre le minimum de -18 W/M²
dans la région de Laâyoune, et le maximum de 4.4 W/M² dans la région de Assa (Fig. 46 C). Sept

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 129


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régions sont déficitaires, il s’agit de : Laâyoune < Dakhla < Taza < Tan-Tan < Meknès <
Casablanca < Marrakech < Bouarfa. Les autres régions excédentaires sont : Tanger < Ouarzazate <
Al Hoceima < Oujda < Errachidia < Assa. Cette distribution ne suit aucune logique géographique
liée au relief et à la continentalité ; d’où l’indépendance de ce paramètre énergétique du milieu
marocain pendant cette saison, en raison de l’importance des flux advectifs.

4.4.2.2. En été :
Pendant la saison estivale, les valeurs du NetCF sont déficitaires dans leur totalité. La
moyenne globale est de -12.9 W/M², valeur comprise entre le minimum de -16.5 W/M² en 1987, et
le maximum de -10.3 W/M² en 1985.

Les moyennes régionales de la saison d’été évoluent entre -40.9 W/M² dans la région de
Dakhla, et -2.3 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 48 A). Les moyennes des autres régions
ont suivi la distribution spatiale suivante : Tan-Tan < Laâyoune < Meknès < Taza < Casablanca <
Ouarzazate < Oujda < Bouarfa < Errachidia < Marrakech < Assa < Tanger.

4.4.2.3. En saisons intermédiaires :


Pendant la saison printanière, la moyenne globale du NetCF est de -17.2 W/M², la plus
déficitaire de toutes les saisons. Cette valeur est comprise entre le minimum de -23.2 W/M² relevé
en 1989, et le maximum de -10.2 W/M² en 1987.

Les moyennes régionales du NetCF pendant la saison du printemps évoluent de la plus


basse valeur de -34.8 W/M² relevée dans la région de Tanger, et la plus haute valeur de 4.9 W/M²
enregistrée dans la région de Assa (46 D). La distribution spatiale des valeurs des autres régions a
suivi l’organisation suivante : Meknès < Laâyoune < Dakhla < Al Hoceima < Casablanca < Taza <
Tan-Tan < Oujda < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Errachidia. Les trois régions intérieures
de Bouarfa, Errachidia et Assa ont un bilan excédentaire, les autres régions sont déficitaires.

Pendant la saison d’automne, la moyenne globale nationale du NetCF est de -6.3 W/M²,
plus déficitaire que celle d’hiver. Cette moyenne a évolué pendant les cinq années d’observation de
ERBS entre le minimum de -9.4 W/M² en 1986, et le maximum de -3.2 W/M² en 1985.

Les moyennes régionales automnales ont varié entre le minimum de -22.7 W/M² dans la
région de Laâyoune, et le maximum de 6.4 W/M² dans la région d’Errachidia (Fig. 48 B).
L’organisation spatiale de ces moyennes régionales est la suivante : Laâyoune < Dakhla < Tan-Tan
< Al Hoceima < Marrakech < Meknès < Casablanca < Tanger < Taza < Oujda < Bouarfa < Assa <
Ouarzazate < Errachidia. Les quatre dernières régions sont excédentaires, et les autres régions sont
déficitaires.

4.4.3. Le rayonnement net global moyen saisonnier : (Rnet)


Le rayonnement net est le bilan final de tous les flux énergétiques solaires et telluriques, ce
bilan pourrait être simplifié par l’ensemble des bilans terrestre et atmosphérique. C’est à travers le
Rnet qu’on qualifie le climat d’une région donnée (Fig. 3 & 10) ; si le bilan est positif, le climat est
qualifié de chaud, et s’il est négatif, le climat est froid.

4.4.3.1. En hiver :
Le bilan radiatif net moyen global pendant la saison d’hiver est déficitaire de -74.3 W/M²,
cette moyenne est variable selon les années entre le minimum de -83.1 W/M² en 1986, et le
maximum de -67.8 W/M² en 1985.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 130


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Les moyennes régionales, toutes déficitaires, varient entre le minimum de -92.1 W/M²
enregistré dans la région de Tanger, et le maximum de -44.7 W/M² relevé dans la région de Dakhla
(Fig. 38 D & 46 C). Les valeurs moyennes du Rnet ont suivi l’organisation spatiale suivante :
Tanger < Al Hoceima < Oujda < Bouarfa < Casablanca < Taza < Meknès < Errachidia < Laâyoune
< Marrakech < Assa < Tan-Tan < Ouarzazate < Dakhla. Cette distribution suit une évolution nette
des régions septentrionales vers les régions du Sud, elle est très influencée par le CSNet.

4.4.3.2. En été :
Pendant la saison d’été, les moyennes globales du Rnet deviennent excédentaires de 69.4
W/M², et varient entre le minimum de 63.5 W/M² relevé en 1988, et le maximum de 72.9 W/M²
observé en 1989.

Les moyennes régionales, comprises entre le minimum de 41.1 W/M² relevé dans la région
de Assa, et le maximum de 103.7 W/M² enregistré dans la région d’Oujda (Fig. 39 D & 48 A), ont
suivi une distribution spatiale des régions du Sud vers les régions intérieures et celles du Nord de la
manière suivante : Assa < Errachidia < Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Taza < Ouarzazate <
Marrakech < Dakhla < Meknès < Tanger < Al Hoceima < Casablanca < Oujda. L’influence du
rayonnement net terrestre sur le Rnet est déterminante pendant cette saison aussi, puisque le NetCF
est négatif.

4.4.3.3. En saisons intermédiaires :


Le bilan radiatif net moyen global est en situation excédentaire pendant la saison printanière,
sa valeur est de 59.3 W/M², cette moyenne est comprise entre le minimum de 53.9 W/M² en 1985,
et le maximum de 64.5 W/M² en 1988.

Les moyennes régionales du Rnet du printemps, variantes entre la plus basse valeur de 37.3
W/M² relevée dans la région d’Errachidia, et la plus haute valeur de 82.7 W/M² observée dans la
région d’Oujda (Fig. 40 D & 46 D). La distribution spatiale moyenne du Rnet printanier est la
suivante : Errachidia < Assa < Bouarfa < Taza < Laâyoune < Ouarzazate < Meknès < Marrakech <
Tanger < Tan-Tan < Al Hoceima < Dakhla < Casablanca < Oujda. Cette distribution fait apparaître
une modification du Rnet des régions intérieures vers les régions littorales.

Pendant la saison automnale, la moyenne globale du Rnet est déficitaire de -23.5 W/M²,
cette moyenne a oscillé entre le minimum de -24.3 W/M² en 1985, et le maximum de -22.4 W/M²
en 1988.

Les moyennes régionales automnales sont déficitaires, à l’exception des valeurs de la région
de Dakhla qui représentent un excédent de 11.8 W/M². La plus basse valeur moyenne de -37.7
W/M² a été relevé dans la région de Tanger (Fig. 41 D & 48 B). La distribution spatiale pendant
cette saison d’automne est la suivante : Tanger < Al Hoceima < Bouarfa < Taza < Oujda <
Errachidia < Meknès < Assa < Marrakech < Casablanca < Laâyoune < Ouarzazate < Tan-Tan <
Dakhla.

Cette situation des bilans déficitaires pendant cette saison mérite une attention particulière
pour l’étude des phénomènes climatiques au Maroc. En effet, ce renversement radical des bilans
énergétiques de leurs états excédentaires aux états déficitaires entre septembre et octobre est d’une
importance capitale (Fig. 49).

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 131


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En premier lieu, les bilans thermiques (températures du sol, de l’eau, et surtout celle de
33) sont contraints de baisser. En interaction avec l’humidité absolue, héritée de la saison
l’air6663
excédentaire toute proche qui fait ainsi de l’atmosphère marocaine un milieu à haute potentialité
précipitable, pourrait aboutir à une condensation rapide de la vapeur d’eau et donner des
précipitations très abondantes, plus que la saison d’hiver en raison de l’abondance de la vapeur
d’eau, pendant cette période. C’est un risque réel que subissent toutes les régions du pourtour de la
Méditerranée Occidentale pendant cette période. Le cas des précipitations, suivies d’inondations de
novembre 2002 fait partie de ce type de situations, et reste très démonstratif à cet égard vis-à-vis de
phase climatique actuelle du Maroc en saison d’automne6664 44.

De cette étude des bilans radiatifs nets au Maroc, il ressort que ces bilans représentent une
situation excédentaire pendant les saisons du printemps et de l’été, et déficitaire pendant les saisons
d’automne et d’hiver. La période octobre-février est considérée déficitaire, puisque le mois de mars
représente le renversement du bilan énergétique net de la situation déficitaire à la situation
excédentaire, et la période mars-septembre est considérée excédentaire puisque le renversement
négatif s’effectue pendant le mois d’octobre (Fig. 49). Cette constatation nous montre que le climat
du Maroc est en situation d’excédent énergétique sept mois par an, et que le renversement automnal
est marqué souvent au Maroc par des événements climatiques considérables.

4.5. VARIABILITÉ SPATIO-TEMPORELLE INTERSAISONNIÈRE DES BILANS


ÉNERGÉTIQUES MOYENS NETS AU MAROC :
Le bilan radiatif saisonnier global varie entre des valeurs négatives pendant l’hiver, positives
pendant l’été, et intermédiaires pendant le printemps et l’automne. Ce qui est tout à fait normal vu
la position latitudinale du Maroc à l’extrême Nord-Ouest de l’Afrique.

Les valeurs les plus basses sont enregistrées pendant l’hiver au Nord, les plus élevées au
Sud-Est et surtout au Sud du pays (-92 à Tanger, -63 à Ouarzazate et -45 W/M² à Dakhla). Ceci est
dû essentiellement à la déperdition importante du rayonnement émis (LW) qui dépasse les 200
W/M² (222 à Bouarfa, 229 à Meknès, 230 à Tanger) et atteint même les 259 W/M² à Dakhla (Fig.
38 C & 42 C), à un apport radiatif faible en RG Abs variant entre 138 W/M² à Tanger et 213.9 W/M²
à Dakhla (Fig. 36), et surtout à l’albédo élevé dépassant les 25% (Fig. 33 C & 38 B).

On remarque que le rôle de l’atmosphère pendant cette période est positif pour le
rayonnement émis (LW) et l’albédo (Alb). Ce dernier élément est donc fortement influencé par la
présence des nuages bas qui augmentent la réfléctance radiative de 18% dans les régions de Tanger
et celle de Casablanca ; ces taux sont considérables pour ces régions côtières puisqu’il en résulte un
bilan net très faible.

Cette situation devient complètement inversée pendant l’été (Fig. 48 A) puisque les valeurs
les plus élevées sont enregistrées au Nord (Tanger 96 et Oujda 104 W/M²), et les plus faibles au Sud
(41 à Assa et 42 W/M² à Errachidia, 49 à Bouarfa, 50 à Laâyoune, 62 à Ouarzazate et Taza, 76 à
Dakhla, 97 W/M² à Casablanca) ; c’est le rayonnement visible ondes courtes et l’albédo qui sont à
l’origine de cette situation. En effet, le rayonnement ondes courtes SW atteint 133 W/M² à Tan-Tan
et à Bouarfa, 132 à Errachidia, et à peine 82 W/M² à Oujda, 84 à Tanger, et 100 W/M² à Meknès

666333 Le bilan radiatif atmosphérique moyen (NetCF) pendant cette période de l’année représente des valeurs plus
déficitaires que celles de l’hiver (-6.29 W/M² en automne contre -3.58 W/M² hiver).
666444 A cette occasion, il faut s’attendre à l’augmentation de la fréquence de ces événements climatiques dans le proche
avenir en relation avec le phénomène planétaire global qui est le Changement Climatique.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 132


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(Fig. 33 A). L’albédo suit une évolution identique à celle du SW, exactement comme on l’a
remarqué en janvier, mais dans le sens inverse, malgré que la région de Bouarfa détient dans les
deux cas des valeurs élevées (Fig. 42 A).

On remarque clairement que l’opposition Nord-Sud du climat radiatif marocain est évident;
que ce soit pendant la saison d’hiver ou d’été, les deux parties du Maroc réagissent inversement.

Pendant les saisons intermédiaires, on trouve que le bilan net global est positif au printemps,
négatif en automne ; on peut considérer donc que l’automne et l’hiver sont des saisons déficitaires
du point de vue énergétique, le printemps et l’été sont excédentaires. L’étude mensuelle suivie du
rayonnement net (Fig. 49) a démontré que la période déficitaire se situe entre les mois d’octobre et
février, et excédentaire entre les mois de mars et septembre. Donc sur le plan moyen annuel, on se
trouve devant une situation excédentaire (sept mois positifs pour cinq négatifs). On remarque en
même temps que l’évolution spatiale des courbes du Rnet suit les mêmes tendances pendant les
périodes énergétiquement homogènes, avec des écarts importants pendant les saisons intermédiaires
en ce qui concerne l’influence atmosphérique, surtout pour les régions littorales.

L’étude interannuelle des bilans radiatifs démontre que la radiation nette varie spatio-
temporellement d’une année à l’autre. Ainsi, on remarque que la tendance générale reste toujours la
même, tandis que des nuances interannuelles apparaissent.

4.5.1. Variabilité spatio-temporelle du bilan radiatif en hiver :


Pour la saison hivernale (Fig. 50 A), l’année 1985 a connu les valeurs les plus élevées de
Rnet (18.6 W/M² d’écart à la moyenne 1985-89 dans la région de Dakhla, 15.1 W/M² dans celle de
Ouarzazate), et 1986 les plus basses (-23.9 W/M² d’écart dans la région Meknès, -19.3 W/M² dans
celle de Tanger, -15.6 W/M² dans celle d’Al Hoceima). Ces valeurs, si minimes qu’elles en soient,
sont très importantes dans l’évolution des mécanismes énergétiques détaillés.

En effet, cette période 1985-1989 était globalement sèche ; les années 1985, 86 et 88 ont été
déficitaires en précipitations par rapport à la normale 1961-90 ; les valeurs NDVI666555 de Janvier 1985

étaient négatives sur l’ensemble du Maroc, (0.06 et 0.08 respectivement pour les deux premières
décades, Fig. 51 & 52 A), et y ont été ainsi depuis juillet 1984, ce qui s’est traduit par un sol sec, et
une végétation pauvre. Ces états du sol sont des conséquences, parmi d’autres, de la sécheresse
traduite par ces bilans énergétiques.

Ainsi on remarque que les valeurs de Rnet du mois de janvier 1985 étaient excédentaires par
rapport à la moyenne des cinq ans d’observation (Fig. 50 A). Pour ne prendre que l’exemple de la
région de Dakhla (Fig. 53), ces valeurs élevées sont dues en premier lieu au RG anormalement
élevé pendant cette période (54.1 W/M² d’écart), et au CSAlb déficitaire (-6.1% d’écart). Ce qui
s’est traduit par des valeurs excédentaires de RG Abs (51.7 W/M² d’écart), du CSLW (20.2 W/M²
d’écart), de RT (46 W/M² d’écart), et du CSNet (41.7 W/M² d’écart). Et ce, malgré que la
déperdition globale en rayonnement réfléchi dépassait la moyenne (2.4 W/M² en SW d’écart), et
surtout en rayonnement thermique qui était le plus élevé pendant les cinq années d’observation
(33.1 W/M² en LW d’écart).

666555 Indice de Végétation par la Différence Normalisée (Normalized Difference Vegetation Index NDVI ) :
NDVI = RPIR - RVIS + RVIS
RPIR
où: RVIS et RPIR sont respectivement les réflectances dans le visible et le proche infrarouge des satellite NOAA.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 133


BILANS RADIATIFS AU MAROC
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La région d’Ouarzazate a connu aussi un bilan radiatif net global excédentaire pendant cette
année 1985, mais pour des raisons différentes par rapport dans la région de Dakhla (Fig. 50 A &
54). En effet, le Rnet de cette région est excédentaire de 15.1 W/M² par rapport à la moyenne. Ces
valeurs élevées sont dues à un apport peu excédentaire en RG (seulement 3.9 W/M² d’écart), bien
que le CSAlb fût excédentaire (4.6% d’écart). C’est l’AlbCF qui était déficitaire (-4.9% d’écart), ce
qui a donné un excès en rayonnement direct de 15.1 W/M², et un déficit en rayonnement diffus de -
11.2 W/M². Ce qui s’est traduit par des valeurs excédentaires de RG Abs (3.6 W/M² d’écart), mais
déficitaires en CSLW (-15.5 W/M² d’écart), en RT (-7.5 W/M² d’écart). C’est le CSNet qui a
présenté un excédent de (7.9 W/M² d’écart), ainsi que le NetCF qui était excédentaire de 7.2 W/M²,
en raison d’une diminution de la déperdition en CSLW (-15.5 W/M² d’écart) et en rayonnement
thermique global (-11.5 W/M² en LW d’écart). Et ce bien que la déperdition en rayonnement
réfléchi fût excédentaire (11.2 W/M² en SWCF, et 11.6 W/M² en CSSW d’écart).

Pendant la saison hivernale 1986, la région de Meknès a connu un bilan radiatif global
déficitaire (-23.9 W/M² d’écart de Rnet, Fig. 50 A & 55), les valeurs NDVI6666
66 ont été élevés (0.16 la

deuxième décade de janvier, Fig. 51 & 52 B). Cette situation énergétique s’est réalisée selon un
scénario complètement inversé par rapport à celui des régions de Dakhla et d’Ouarzazate en 1985.
C’est ainsi que l’apport radiatif a été déficitaire (-13.3 W/M² d’écart pour le RG, et -36.1 pour le
RS), et l’albédo aussi était élevé (9.3% d’écart, en raison d’une augmentation de 10.8% en AlbCF).
Dans cette situation, il est tout à fait normal que la déperdition SW a augmenté de 16.9 W/M²
d’écart (sachant que le rayonnement diffus a connu l’augmentation la plus élevée de toute la période
d’observation de 22.8 W/M² d’écart), et le RG Abs a baissé de -30.2 W/M² d’écart, bien que le LW
ait été déficitaire de -6.3 W/M² d’écart, et le CSLW de -5.1 W/M² d’écart. Ce qui a donné un bilan
énergétique terrestre (CSNet) déficitaire de -2.3 W/M² d’écart, et un bilan atmosphérique encore
plus déficitaire de -21.3 W/M² d’écart.

4.5.2. Variabilité spatio-temporelle du bilan radiatif en été :


Cette variabilité spatio-temporelle pendant l’été (Fig. 50 B) se distingue de la saison
précédente par deux aspects remarquables : l’homogénéité des apports radiatifs interannuels et les
écarts faibles d’une part, surtout en ce qui concerne le Rnet, l’albédo et le SW, ainsi que les valeurs
basses de l’albédo d’autre part. À l’exception des écarts importants du rayonnement infrarouge par
rapport aux autres composantes du bilan, la variabilité spatio-temporelle pendant cette saison
pourrait être considérée comme étant stable. Cette situation s’explique par la stabilité estivale des
paramètres astronomiques du climat méditerranéen, et se caractérise par la sécheresse pendant cette
période : le sol et l’atmosphère sont relativement secs, l’humidité relative atmosphérique cède
devant les constituants minéraux en poussières et aérosols ; d’où la faiblesse de la part de l’énergie
latente (NetCF) devant l’énergie sensible (CSNet), ainsi que de l’albédo dans la composition du
Rnet.

On remarque aussi que deux grandes ensembles énergétiques apparaissent clairement : l’un
au Nord où l’apport radiatif est important (Rnet > 70 W/M²), et comprend les régions de : Tanger,
Al Hoceima, Oujda, Casablanca et Meknès ; l’autre à l’Intérieur et au Sud où le bilan est moins
important (Rnet < 70 W/M²), et comprend les régions de Taza, Bouarfa, Marrakech, Errachidia,
Tan-Tan, Assa et Laâyoune, la région de Dakhla est en situation intermédiaire.

Normalement, pendant cette saison, le sol est sec et l’atmosphère est transparente, ce qui
devrait faire augmenter l’albédo, particulièrement celui du Sol. Mais on remarque que l’albédo

666666 Les valeurs NDVI sont valables pour le Maroc septentrional comme indiqué sur les figures.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 134


BILANS RADIATIFS AU MAROC
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évolue inversement pendant cette saison. Cette situation de baisse s’explique par l’absence des
nuages pendant l’été, ce qui amène l’AlbCF à baisser jusqu’à 4.6% au lieu de 12.9% en hiver,
malgré la présence des aérosols et des poussières abondants dans l’atmosphère pendant cette
période, ce qui augmente la chaleur sensible (CSLW, RT et le CSNet), et abaisse la chaleur latente
(RA, LWCF et le NetCF).

Malgré cette homogénéité évidente des bilans interannuels, des écarts relatifs ont été relevé
au niveau de la région de Tan-Tan dans le sens où des écarts positifs ont été enregistrés en 1985, et
négatifs en 1986 (Fig. 50 B).

En été 1985, la région de Tan-Tan a connu le bilan radiatif global le plus excédentaire
pendant la mission ERBS (15.4 W/M² d’écart de Rnet, Fig. 50 B & 56). Cette situation énergétique
est due à une baisse dans les valeurs de l’albédo, sachant que l’apport solaire en RG était normal.
En effet, l’albédo a baissé de -2% (Fig. 43 C), dont -0.82% d’écart en AlbCF, et -1.18% en CSAlb.
Cette diminution en taux d’albédo s’est traduite par une augmentation du RG Abs (9.4 W/M²
d’écart) sur le compte du SW qui a baissé de la même valeur, dont -5.4 W/M² en CSSW, et 4 W/M²
en SWCF. Le rayonnement direct a connu une augmentation de 4 W/M² d’écart, au détriment du
rayonnement diffus qui a baissé de la même valeur.

Pendant cette période, le rayonnement effectif global était moins important que la normale.
Le LW était déficitaire de -6 W/M² d’écart, et le CSLW de -2.5 W/M². Le RT a baissé de -9.4
W/M², c’est le même écart positif du RG Abs . Ce qui a donné un bilan énergétique terrestre (CSNet)
excédentaire de 7.9 W/M² d’écart, et un bilan atmosphérique aussi excédentaire de 7.5 W/M².

L’année 1986 a enregistré un écart négatif en Rnet de -27.3 W/M² dans la région de Tan-
Tan (Fig. 50 B & 57). Le rayonnement global était normal. Le déficit du Rnet est dû à une
augmentation de l’albédo de 6.5% (cette augmentation représente 18.5% de la réflexion de cette
période), qui est le taux le plus élevé en albédo au Maroc pendant la mission ERBS (Fig. 43 C),
dont 3.1% en CSAlb (88.31% de l’albédo est réfléchi donc par le sol). Cette augmentation de
l’albédo s’est traduite directement par une diminution en RG Abs de -30.4 W/M², et qui est la plus
haute valeur négatif d’écart en RG Abs sur le plan national pendant la saison d’été. Le SW a
augmenté de la même valeur, soit 30.5 W/M², le CSSW de 14.6 W/M² (59.9% de SW est réfléchi
par le sol), le CSLW de 4.1 W/M², le LWCF de 7.2 W/M², le RA de 37.5 W/M², et le rayonnement
atmosphérique absorbé par le sol de 15.9 W/M². Ce qui a conduit à une baisse du CSNet de -18.6
W/M², et du NetCF de -8.7 W/M².

Ces situations observées dans la région de Tan-Tan pendant cette période sont bien
représentatives de l’influence de la géographie sur le bilan énergétique. L’apport radiatif pendant
l’été 1985 et 1986 était normal, et le bilan était en situation excédentaire en 1985 en raison de la
diminution de l’albédo, et déficitaire en 1986 en raison de l’augmentation de l’albédo.

4.5.3. Variabilité spatio-temporelle du bilan radiatif au printemps :


La variabilité spatio-temporelle des bilans énergétiques au printemps pendant ces cinq
années 1985-1989 (Fig. 50 C), a connu une situation maximale en 1988 (11/14 régions sont
excédentaires), et minimale en 1985 (14/14 régions sont déficitaires). Les écarts intersaisonniers
importants pendant cette saison nous rappellent ceux des situations énergétiques de la saison
d’hiver, avec une seule différence qui est la situation négative des bilans hivernaux, et positive des
bilans printaniers.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 135


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La situation de la région de Tanger en 1988 (Fig. 58) est représentative de la situation


excédentaire de cette année puisque le Rnet était excédentaire de 13.3 W/M² d’écart (Fig. 50 C).
Pendant cette saison, les apports radiatifs en RG étaient normaux. C’est au niveau de l’albédo qu’on
remarque une baisse de -3.4% d’écart (Fig. 43 B) dont -3.2% sont pour le compte des nuages. Le
RS a augmente de 14 W/M² d’écart, le RG Abs de 14.4 W/M², le RD a baissé de -13.4 W/M²
d’écart, Par conséquent, le SW a baissé de -13.8 W/M² d’écart, le RT a augmenté de 6.3 W/M², le
RTAbs A a baissé de -10.3 W/M², le RA a baissé de -28.8 W/M², le CSNet a baissé de -8.5 W/M².

Cette situation s’explique donc par le forçage radiatif des nuages pendant cette période, son
effet a été ressenti en ondes courtes réfléchies (13.4 W/M² d’écart en SWCF, soit 27%), en
rayonnement net (8.22 W/M² d’écart en NetCF, soit 30.9%). Les valeurs NDVI (Fig. 51 & 59 A),
très importantes pendant cette période, ont atteint 0.24 la deuxième décade d’avril, et 0.28 la
troisième décade de mars 1988.

La région de Marrakech en 1985 a connu une situation inverse (Fig. 60). Le Rnet était
déficitaire de -11.3 W/M² d’écart, ce qui représente 19% de déficit (Fig. 50 C). Cette fois-ci encore,
c’est l’albédo qui a augmenté de 3.4% d’écart, soit 13.2% d’augmentation, dont 2.8% d’écart est
effectué par l’AlbCF (Fig. 43 B), et 0.6% par le CSAlb. L’augmentation de l’albédo s’est
répercutée sur le RS qui a baissé de -11.6 W/M² d’écart, sur le RD qui a haussé de 11.8 W/M², sur
le RG Abs qui a baissé de -14.3 W/M², et sur le SW qui a augmenté de 14.4 W/M².

Cette situation s’explique aussi par le forçage radiatif des nuages, mais dans le sens négatif,
celui de la déperdition. Ainsi on remarque que les composantes radiatives suivantes ont été
négatives : -3 W/M² pour le LW, -11.8 W/M² pour le SWCF, -8.9 W/M² pour le RT, -5.5 W/M²
pour le CSNet, et -5.8 W/M² pour le NetCF. Le reste des composantes ont été positives, dont 2.6
W/M² pour le CSSW, 3 W/M² pour le CSLW, 6 W/M² pour le LWCF, 12 W/M² pour le RTAbs A ,
29.7 W/M² pour le RA. Et par conséquent, le NDVI de cette période n’était que 0.1 (Fig. 59 B).

Ces deux situations nous font apparaître l’essentiel de l’intervention géographique du milieu
climatique marocain, caractérisée par les deux principaux facteurs radiatifs qui sont : les nuages et
l’état du sol. Ils agissent unilatéralement (cas de 1988 dans la région de Tanger), ou conjointement
(cas de 1985 dans la région de Marrakech) pour modeler une situation radiative de laquelle
dépendront les autres éléments environnementaux du milieu climatique marocain. Ces situations
nous montrent en même temps l’importance de l’albédo, qui a été dans les deux cas l’élément
capital à la base de la variabilité du bilan énergétique.

Enfin, la situation excédentaire du Rnet de la saison printanière ne doit pas nous faire
masquer la part de l’énergie latente (NetCF) qui reste déficitaire. C’est cette situation de déficit, en
interaction avec celle de l’excédent qui caractérise le CSNet, qui explique les perturbations qui
peuvent se réaliser pendant cette période, mais qui restent moins violentes que celles de l’automne.

4.5.4. Variabilité spatio-temporelle du bilan radiatif en automne :


Cette variabilité spatio-temporelle pendant l’automne (Fig. 50 D) se distingue des autres
saisons précédentes par deux aspects fondamentaux : l’homogénéité des apports radiatifs
interannuels et les écarts faibles d’une part (plus faibles que ceux de l’été), et l’évolution croissante
des bilans (Rnet) des régions Nord et Nord-Est vers les régions intérieures et celles du Sud. La
région de Dakhla fait exception des bilans négatifs signalés auparavant pendant cette saison. La

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 136


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variabilité spatio-temporelle pendant cette saison pourrait être considérée comme étant stable. Les
conséquences de cette situation de stabilité énergétique pourront se présenter sous deux formes :
soit une continuation de la stabilité atmosphérique héritée de la saison estivale précédente (effet
77,
tampon et feed-back), si la sécheresse astronomique se prolonge et évolue en sécheresse radiative6667
soit une perturbation radicale du milieu atmosphérique, suivie par un retour des précipitations qui
peuvent être abondantes et désastreuses6668 88, si le renversement des bilans thermiques s’instaure

rapidement.

Ces bilans énergétiques d’automne se caractérisent par un déficit radiatif à tous les niveaux :
en énergie latente (NetCF), énergie sensible (CSNet), et le résultat définitif (Rnet).

Malgré l’homogénéité des bilans intersaisonniers pendant cette saison, des variations
importantes ont été relevées au niveau de la région d’Oujda, où des écarts positifs ont été
enregistrés en 1987, et négatifs en 1989, et qui sont par l’occasion les plus élevés pendant les cinq
années d’observation (Fig. 50 D)6669
99.

En automne 1987, la région d’Oujda a connu le bilan radiatif global le plus excédentaire
pendant la mission ERBS (6.8 W/M² d’écart de Rnet, Fig. 50 D & 61). Cette situation énergétique
n’est due en aucun cas à une baisse dans les valeurs de l’albédo qui, certes, a connu une
augmentation, mais à un apport solaire en RG plus élevé que la moyenne. Cet excédent en RG s’est
fait sentir en rayonnement diffus (RD), lequel a augmenté de 11.4 W/M², alors que le rayonnement
direct (RS) et le RG Abs ont baissé, successivement de -10.4 et -10 W/M². Mais l’albédo a augmenté
de 3.7% d’écart (Fig. 43 D), dont 3.9% s’est effectué par les nuages (AlbCF). Cette augmentation
en RD et en albédo s’est traduite par une hausse du SWCF777000 et du SW (11 W/M² d’écart) au
détriment du CSSW.

La situation excédentaire du Rnet dans la région d’Oujda pendant cette période est due
essentiellement à une baisse en déperdition du rayonnement effectif global, et une augmentation du
rayonnement atmosphérique. En effet, le LW était déficitaire (-16.8 W/M² d’écart, dont -1.5 W/M²
d’écart en CSLW, -32.1 W/M² en RT) et le RA a augmenté de 57.2 W/M² d’écart. Ce qui a donné
un bilan énergétique terrestre (CSNet) excédentaire de 2.9 W/M² d’écart, et surtout un bilan
atmosphérique aussi excédentaire de 3.8 W/M² d’écart, ce qui s’est conclu par le bilan global
excédentaire de 6.8 W/M² d’écart. D’où les valeurs élevées du NDVI pendant cette saison
d’automne 1987 qui ont atteint 0.12 (Fig. 51 & 62 A).

L’année 1989 a enregistré un écart négatif en Rnet de -9.5 W/M² dans la région d’Oujda
(Fig. 50 D & 63). Le rayonnement global était peu déficitaire de -0.4 W/M² d’écart, ce qui n’est pas
important. Le déficit du Rnet est dû à un déficit conjoint du CSNet et du NetCF qui ont baissé
successivement de -6.6 et -2.9 W/M² d’écart. L’augmentation de l’albédo de 0.6% d’écart (dont la

666777 On entend par sécheresse radiative le déficit du bilan de l’eau lié au déficit radiatif.
666888 Dans le contexte du changement climatique, la saison d’automne au Maroc (et dans le pourtour méditerranéen) est
très vulnérable en ce qui concerne les perturbations du système climatique, particulièrement le retour brutal des
précipitations qui pouvent être très abondantes en raison du renversement du bilan énergétique (Karrouk, M.S.,
2000a, 2002a).
666999 Il faut signaler que la situation de la région d’Oujda est complexe. Sa position orographique sous forme de vallée
ouverte sur la Méditerranée lui donne des caractéristiques climatiques spécifiques, lesquelles sont observées en ce
qui concerne les bilans énergétiques, à l’amont de la machine climatique. C’est ce qu’on verra dans ce qui suit
pendant les années 1987 et 1989.
777000 Les valeurs du SWCF sont toujours prises en sens inverse.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 137


BILANS RADIATIFS AU MAROC
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totalité est due au CSAlb) n’explique qu’en partie cet état de déficit. La situation s’est traduite par
une diminution en RG Abs de -1.9 W/M², en LWCF de -3 W/M², en rayonnement terrestre absorbé
par l’atmosphère de -6 W/M², en RA de -9.2 W/M². Par contre, le SW a augmenté de 1.6 W/M², le
CSSW de 1.7 W/M², le CSLW de 4.5 W/M², le RT de 10.5 W/M², et le LW de 7.5 W/M². Les
valeurs NDVI de cette période étaient de 0.09 (Fig. 51 & 62 B).

CONCLUSION :

De cette étude intersaisonnière des bilans énergétiques nets au Maroc, il ressort les
conclusions suivantes :
• Les bilans de l’automne et de l’hiver sont déficitaires, et ceux du printemps et de l’été
sont excédentaires.
• La variabilité intersaisonnière est plus importante pendant les saisons d’hiver et du
printemps, alors que les bilans des saisons d’été et de l’automne connaissent une
stabilité.
• Les écarts moyens les plus élevés sont relevés pendant la saison hivernale ; ils sont de
46.8 W/M² d’écart positif enregistré en 1986, et de -24 W/M² en 1988. Alors que les
écarts les moins importants concernent la saison d’automne, et qui sont de 6.8 W/M²
observés en 1987, et de -9.4 W/M² en 1989.
• La distribution spatiale des bilans énergétiques nets s’est présentée selon les années de la
manière suivante :
o En 1985 : 7/14 régions étaient déficitaires en hiver, 2/14 en été, 14/14 au
printemps, et 10/14 en automne.
o En 1986 : 7/14 régions étaient déficitaires en hiver, 5/14 en été, 5/14 au
printemps, et 6/14 en automne.
o En 1987 : 8/14 régions étaient déficitaires en hiver, 5/14 en été, 2/14 au
printemps, et 8/14 en automne.
o En 1988 : 7/14 régions étaient déficitaires en hiver, 13/14 en été, 3/14 au
printemps, et 4/14 en automne.
o En 1989 : 8/14 régions étaient déficitaires en hiver, 1/14 en été, 13/14 au
printemps, et 7/14 en automne.
• Enfin, les bilans radiatifs nets suivent une évolution spatiale croissante des régions du
Nord vers les régions du Sud en automne et en hiver, du Sud vers le Nord en été, et des
régions du Nord vers celles de l’intérieur au printemps.

CHAPITRE IV : VARIABILITÉ INTERSAISONNIÈRE DES 138


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ANNEXE I :

LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE
ET BILANS ÉNERGÉTIQUES

ANNEXE I : LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE


ET BILANS ÉNERGÉTIQUES
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Le rayonnement
r
électromagnétique rpeut être représenté par la rpropagation d’un rchamp
électrique, E , et d’un champ magnétique, B . Les champs électriques, E , et magnétique, B , sont
orthogonaux entre eux et à la direction de propagation et leurs intensités varient simultanément.
Dans le cas d’une onde plane monochromatique, solution la plus simple des équations de Maxwell,
la valeur, ξ , du champ électrique (ou magnétique) varie de façon sinusoïdale :
2πz
ξ = ξ o sin (ωt - )
λ
où : r r
-1 -1
ξo : Amplitude de l’onde (Volt.M pour E et Ampère M pour B ).
ω : Pulsation (Radian/Seconde)
λ : Longueur d’onde (Mètre). C’est la distance minimale entre deux points de l’espace atteints
par l’onde pour lesquels le champ électrique (ou magnétique), ξ , retrouve la même valeur.
c : Vitesse de propagation dans le vide c = 3.10 8 m . s −1
z : Distance sur la direction de propagation.
La fréquence, ν, correspond au nombre de vibrations par seconde (Unité : Hertz (Hz)). Elle
est reliée à la pulsation et à la longueur d’onde par les relations suivantes :
ω c
ν= ν=
2π λ
2 πz
(ω t - ) est la phase de l’onde.
λ
1. Les processus radiatifs du système terre-atmosphère :
dE / dt = P − div(Φ r + Φ nr )
où :
E : Energie interne au volume considéré.
P : Taux de production d’énergie dans ce volume.
Φr et Φnr sont les flux radiatifs et non-radiatifs d’énergie, dans le volume.
2. Le bilan radiatif du système terre-atmosphère :
I
(1 - Alb) o - M LW = 0
4
où :
Alb : Albédo planétaire.
Io : « Constante Solaire » c’est-à-dire l’irradiation moyenne à la distance d’une unité
astronomique (distance moyenne de la Terre au Soleil, demi-axe majeur de l’orbite terrestre).
MLW : Valeur moyenne globale annuelle du flux émis vers l’espace par le système Terre-
Atmosphère dans le domaine thermique.
Le facteur 4 provient du rapport de la surface de la Terre à sa section.
3. La variation annuelle du bilan global du système terre-atmosphère :
I
dE/dt = Rnet(t) = 2o (1 - Alb(t)) - M LW (t)
4r (t)
où :
Io : Constante solaire.
Alb : Albédo.
dE/dt : Stockage d’énergie dans le système terre-océan-atmosphère.
Rnet(t) : Rayonnement net.
r : Variation de la distance terre-soleil (0,983 UA).
4. Le bilan radiatif moyen zonal :
dE / dt (ϕ) = (1 − Alb(ϕ)) S o (ϕ) - M LW (ϕ) - d(FA (ϕ) + FO (ϕ))/dϕ

ANNEXE I : LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE


ET BILANS ÉNERGÉTIQUES 140
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où :
ϕ : Latitude.
Alb : Albédo planétaire.
So(ϕ) : Irradiance solaire au sommet de l’atmosphère.
FA et FO : Flux méridiens de chaleur (Watts par mètre) transportés par l’atmosphère et
l’océan.
5. Le bilan radiatif moyen régional :
dE/dt = (1 - a) M SW - M LW - div (Φ A + Φ O ) + P
où :
P : Production d’énergie à l’intérieur du volume considéré.
Ms : Apport solaire.
6. Le flux d’énergie dans le volume atmosphérique :
dE / dt = − div(Φ r + Φ nr ) = Rnet − Rnet T + Q L + Q C - div Φ A
où :
ΦA : Flux d’advection atmosphérique.
QL : Flux de chaleur latente.
QC : Flux de chaleur sensible.
RnetT : Rayonnement net terrestre.
7. La sensibilité du bilan radiatif à l’égard des nuages :
dRnet = −MS.dAlb +(− dM LW )
dAC dAC dAC
où :
AC : Couverture nuageuse.
8. La constante solaire : (Io en W/M²)
Si la puissance rayonnée par le soleil est considérée comme constante, la puissance reçue par
l’atmosphère à sa limite supérieure varie en fonction de la distance terre-soleil, maximale en juillet,
minimale en janvier.
Ces variations minimes sont négligés et la constante solaire Io (puissance reçue par une
surface de 1 m² située à la limite supérieure de l’atmosphère et exposée normalement aux rayons de
soleil) est évaluée à :
Io = 1353 (1 + ξ )
3,4
ξ= cos [0,986 (j − 3)]
100
où :
j : Jour de l’année compté à partir du 1er janvier.
9. La radiation solaire extra-terrestre : ( S O en W/M²)
1440
SO = C Io (A sin ωc + B ωc)
π
où :
C : Correction de la distance terre-soleil :
360n
C = 1 + 0,034 cos ( )
365
A : Constante, A = cos ϕ . cos δ
δ : Déclinaison du soleil :
δ = 23,45 cos (30 m + d − 202)
m : Numéro du mois.
d : Jour de ce mois.

ANNEXE I : LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE


ET BILANS ÉNERGÉTIQUES 141
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Toutes les valeurs sont données en degrés, par exemple le 1er janvier, m = 1 et d = 1, on a
donc 30 m+d - 202, d’où δ = - 23,16 ou -23°10’.
ϕ : Latitude du lieu.
B : Constante, B = sin ϕ . sin δ
ωc : Angle horaire du soleil à son coucher parfait, ωc = arc cos ( − tg ϕ . tg δ ) , en degrés et
minutes.
1440 : Durée d’un jour solaire en minutes.
π est évaluée en Radian.
10. Le rayonnement global : ( RG en W/M²)
SS
RG = RD + RS = SW + LW + Rnet = S O (a + b )
SS O
où :
S O : Radiation solaire extra-terrestre.
SS
S O (a + b ) : Rayonnement global selon A. Angström.
SS O
a : Constante liée à la latitude, évaluée à 0.22 pour le Maroc.
b : Constante liée à la turbulence, évaluée à 0.55 pour le Maroc.
SS : Durée d’insolation (en heures).
SS O : Durée astronomique du jour.
11. La durée astronomique du jour : ( SS O en heures)
2
SS O = arc cos (-tg ϕ . tg δ )
15
12. Le rayonnement diffus : ( RD en W/M²)
RD = RG − RS = 125 (sin h )0, 4
où :
h : Hauteur du soleil à midi local, h = 90° − (ϕ − δ )
13. Le rayonnement diffus absorbé par l’atmosphère : ( RD Abs A en W/M²)
RD Abs A = RD − [SWCF ]
14. Le rayonnement Direct : ( RS en W/M²)
SW 1
RS = RG − RD = 100 = 1120 exp [ - ]
Alb 5 sin (h+ 1,5)
où :
RG : Rayonnement global.
RD : Rayonnement diffus.
SW : Rayonnement solaire réfléchi du système terre-atmosphère.
Alb : Albédo global du système terre-atmosphère.
15. Le rayonnement solaire réfléchi : ( SW en W/M²)
SW = CSSW + [SWCF ]
où :
CSSW : Rayonnement réfléchi du sol.
SWCF : Rayonnement réfléchi par les nuages (l’albédo des nuages).
16. L’albédo global du système terre-atmosphère : ( Alb en %)
RG − RG Abs SW
Alb = 100 = 100
RG RG
où :

ANNEXE I : LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE


ET BILANS ÉNERGÉTIQUES 142
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RG Abs : Le rayonnement global absorbé par le système terre-atmosphère :


17. L’Albédo atmosphérique : ( AlbCF en %)
[SWCF ]
AlbCF = 100 = Alb − CSAlb
RG
18. Le rayonnement réfléchi du sol : ( CSSW en W/M²)
CSSW = SW − [SWCF ]
19. Le rayonnement réfléchi par les nuages : ( SWCF en W/M²)
SWCF = −1 (SW - CSSW)
20. Le rayonnement global absorbé par le système terre-atmosphère : ( RG Abs en W/M²)
Alb
RG Abs = RG (1 − ) = RG − SW = RS Abs T + RD Abs A
100
21. Le rayonnement solaire direct absorbé par le sol : ( RS Abs T en W/M²)
RS Abs T = RS − CSSW = RG Abs − RD Abs A
22. L’albédo propre du sol : ( CSAlb en %)
CSSW
CSAlb = 100 = Alb − AlbCF
RG
23. Le rayonnement effectif : ( RE = LW en W/M²)
RE = LW = RA ↓ − RT = RT − RA ↑= CSLW − LWCF
SS
RE = σTa4 (0,56 - 0,08 e ) ( 0,10 + 0,90 )
SSo
LW = RE = LWCF + RT = RG − (SW + Rnet )
où :
LW : Rayonnement émis par le système terre-atmosphère.
RT : Radiation propre du sol.
RA↓= RA Abs T : Radiation propre de l’atmosphère dirigée vers le sol.
CSLW : Rayonnement émis par le sol.
RA↑=LWCF : Contre rayonnement de l’atmosphère dirigé vers le haut.
σ : Constante de Stefan-Boltzmann :
σ = 5,67 . 10 −8 W / m 2 (°K )
σ = 1,18 . 10 − 7 Cal / cm ² / jour (°K )
σ = 8,22 . 10-11 Cal / cm ² / mn (°K )
Ta : Température moyenne de l’air, (en °Kelwin).
e : Tension réelle de vapeur d’eau dans l’air, (en mb).
24. Le rayonnement émis par le sol : ( CSLW en W/M²)
CSLW = LW + LWCF
25. Le contre rayonnement atmosphèrique : ( LWCF en W/M²)
LWCF = CSLW − LW
26. Le rayonnement terrestre : ( RT en W/M²)
RT = RG (1 − Alb s ) + RA ↓= LW − LWCF
où :
Albs = CSalb : Albédo du sol.
27. Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère : ( RTAbs A en W/M²)
RTAbs A = CSLW − RT

ANNEXE I : LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE


ET BILANS ÉNERGÉTIQUES 143
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28. Le rayonnement atmosphérique : ( RA en W/M²)


RA = RT(a + b e)
RA = RTAbs A + LWCF + RA Abs T + RD Abs A
où :
RT(a + b e) : Rayonnement atmosphérique selon la loi de Brunt.
a : Constante évaluée à 0.56.
b : Constante évaluée à 0.08.
e : Tension réelle de vapeur d’eau dans l’air (en mb).
29. Le rayonnement atmosphérique absorbé par le sol : ( RA Abs T en W/M²)
RA Abs T = RA ↓= RA − ( RD Abs A + LWCF + RTAbs A )
RA Abs T = CSNet − ( RS Abs T − CSLW )
où :
RA↓ : Radiation propre de l’atmosphère dirigée vers le sol.
30. Le rayonnement net au sommet de l’atmosphère : ( Rnet en W/M²)
Rnet = ( RS + RD + RA ↓ ) − (CSSW + RT)
Rnet = RG (1 − Alb ) − ( RT − RA ↓ ) = CSNet + NetCF
SS
Rnet = RG (1 − Alb S ) − σTa4 (0,56 − 0,08 e )(0,10 + 0,90 )
SS O
Rnet = RG − (CSSW + LWCF + RT + [SWCF ]) = RG − (SW + LW )
où :
RS : Radiation directe.
RD : Radiation diffuse.
RA↓ : Radiation propre de l’atmosphère dirigée vers le sol.
(RS+RD+RA↓) : Apport radiatif dirigé vers le bas.
CSSW : Rayonnement réfléchi du sol.
RT : Radiation propre du sol.
(CSSW+RT) : Pertes radiatives terrestres dirigées vers le haut.
RG : Radiation solaire globale pénétrant au sommet de l’atmosphère.
Alb : Albédo du système terre-atmosphère.
(RT-RA↓) : Radiation effective de la terre (effet de serre, ou contre rayonnement de
l’atmosphère vers le sol).
CSNet : Radiation nette propre du sol.
NetCF : Radiation nette propre de l’atmosphère.
σ : Constante de Stefan-Boltzmann.
Ta : Température moyenne de l’air, (en °Kelwin).
e : Tension réelle de vapeur d’eau dans l’air (en mb).
SS
: Fraction de l’insolation.
SS O
LWCF : Contre rayonnement de l’atmosphère dirigé vers le haut. Forçage radiatif des nuages.
SWCF : Rayonnement réfléchi par les nuages (l’albédo des nuages).
SW : Rayonnement solaire réfléchi du système terre-atmosphère.
LW : Rayonnement émis par le système terre-atmosphère.
31. Le rayonnement net terrestre : ( Rnet T = CSNet en W/M²)

ANNEXE I : LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE


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Rnet T = RG (1 − Alb s ) + RA ↓ − RT = CSNet


Rnet T = RS Abs T + RA Abs T − CSLW = Rnet − NetCF
32. Le rayonnement net atmosphérique : ( Rnet A = NetCF en W/M²)
Rnet A = RS + RT − RA ↑ − RA ↓= NetCF = Rnet − CSNet
Rnet A = RTAbs A + RD Abs A − RA Abs T − LWCF
où :
RS : Rayonnement solaire direct traversant l’atmosphère.
RA↑ : Rayonnement atmosphérique émis vers le haut.
33. Le taux de Bowen : ( β )
Q T − Ta
β = C = γ. s
QL e ws − e
Q C = Rnet T & Q L = Rnet A
Rnet = Rnet T + Rnet A
Rnet T = Rnet − Rnet A
Rnet A = Rnet − Rnet T
où :
QC : Chaleur sensible qui sert à chauffer l’air.
Q C = Rnet - Q L
QL : Chaleur latente qui sert à évaporer.
Q L = Rnet - Q C
γ : La constante psychrométrique. Pour des pressions voisines de 1015 mb, γ est peu différent
de 0.65.
Ts : Température de la surface du sol.
Ta : Température de l’air sous abri.
ews : Tension maximale de vapeur d’eau correspondante à la température Ts.
e : Tension réelle de vapeur d’eau dans l’air correspondante à la température Ta.
34. La loi de Wien : ( λ max en µ)
2897
λ max =
T
où :
λ max : Longueur d’onde maximale (en µ)
T : Température absolue (en degrés Kelwin)
35. Unités énergétiques :
1 Calorie/min/cm² = 4.185 5 Joules
1 Joule = 0.238 92 Calories/min/cm²
1 Calorie/min/cm² = 0.069 758 Watt/h/m²
1 Watt/h/m² = 14.3352 Calories/min/cm²
1 KWatt/h/m² = 86 Calories/min/cm²

ANNEXE I : LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE


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CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE

CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE


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Le climat énergétique de l’espace climatique marocain nous montre que cet espace se situe à
l’endroit du chevauchement du renversement énergétique hémisphérique. Cette situation
énergétique du Maroc explique l’instabilité climatique vis-à-vis des sources et des puits radiatifs
planétaires. C’est un climat doublement dépendant, à la fois des zones excédentaires situées au Sud
de l’espace climatique marocain (régions tropicales), et des zones déficitaires situées au Nord de cet
espace (régions polaires et subpolaires).

Les valeurs moyennes du rayonnement net varient sur le plan annuel entre le minimum
continental relevé au Nord du Maroc en hiver, et le maximum en été au même endroit ; ce qui nous
donne un écart radiatif moyen annuel très important, et c’est pour cette raison que le Maroc connaît
les variations saisonnières. Au-dessus de l’océan, cet écart est encore plus important, les valeurs les
plus basses sont relevées en hiver, et les plus hautes sont enregistrées au printemps et pas en été.

En hiver, les moyennes du rayonnement net continental sont négatives, elles évoluent du
Nord vers le Sud. Au-dessus de l’océan, les moyennes sont basses au Nord et évoluent en
augmentant vers le Sud.

En été, le bilan radiatif est positif, il augmente du Sud vers le Nord. Au-dessus de l’océan,
les valeurs moyennes les plus élevées sont au niveau du parallèle 26°15’, elles baissent vers le
Nord, et vers le Sud.

Au printemps, les valeurs du rayonnement net restent positives au-dessus du continent, et


évoluent rapidement du Sud vers le Nord, on notera que juste au Sud des latitudes marocaines, les
valeurs du rayonnement net sont négatives. En milieu maritime, ces valeurs moyennes suivent une
évolution inverse, puisqu’elles augmentent du Nord vers le Sud.

Cette constatation d’évolutions inverses entre le continent et l’océan est une spécificité de
l’espace climatique marocain, puisqu’on remarque qu’au-dessus de l’espace européen au Nord du
Maroc, les bilans climatiques continentaux et océaniques suivent la même évolution.

En automne, les moyennes continentales du rayonnement net sont négatives, les plus hautes
valeurs sont relevées au niveau du parallèle 31°15’, puis baissent vers le Sud et vers le Nord. Au-
dessus de l’Atlantique, la situation est remarquable, la latitude 28°45’ marque le renversement du
bilan énergétique. Vers le Nord, le bilan est négatif, et vers le Sud, le bilan est positif. Cette
situation d’opposition de l’état du bilan énergétique entre l’océan et le continent dans l’espace
climatique marocain explique les événements climatiques qui marquent le pays pendant cette
période, et qui sont, soit la prolongation de la sécheresse astronomique estivale, soit le retour brutal
des précipitations automnales qui sont souvent dévastatrices.

Sur le plan régional, les renseignements du programme ERBE ont permis l’identification
des différentes régions radiothermiques et de leurs composantes énergétiques.

C’est ainsi que les paramètres énergétiques ont été assortis de la modélisation des bilans
observés, ce qui a rendu possible l’examen des processus des échanges radiatifs de l’espace
climatique marocain.

Cette investigation nous permet aujourd’hui de comprendre les éléments de base de la


climatologie marocaine, qui connaît un état moyen annuel excédentaire au niveau de l’interface sol-
atmosphère, déficitaire au niveau de l’atmosphère, et un bilan global positif au sommet de
l’atmosphère.

CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE 147


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C’est une situation caractéristique des climats solaires de la zone supratropicale, identifiable
par la prédominance du bilan terrestre sur le bilan atmosphérique, et d’un taux de Bowen supérieur
à 1.

Mais cette situation énergétique moyenne n’est que peu excédentaire vu la position
géoclimatique du Maroc à la limite du renversement des bilans énergétiques sur le plan
hémisphérique.

Sur le plan interannuel, le Maroc se situe dans le fuseau cosmique radiatif global moyen
annuel de 365 W/M², le minimum est relevé au Nord, et le maximum au Sud. La radiation globale
suit une distribution latitudinale.

Le rayonnement réfléchi global moyen annuel suit une évolution spatiale qui caractérise les
régions sahariennes continentales par les moyennes les plus élevées, et celles du Nord-Ouest sur la
côte par les moyennes les plus basses, les régions du centre connaissent une situation intermédiaire.
L’influence du tracé de la côte et de la chaîne de l’Atlas est évidente dans la distribution de ce
paramètre radiatif : cette distribution est tout à fait parallèle à ces deux facteurs géographiques
marocains.

Quant à la distribution spatiale l’albédo global moyen annuel, il varie entre le minimum de
22.5% dans les régions côtières du Nord, et 32.2% dans les régions intérieures du Sud.

Sur le plan saisonnier, les moyennes régionales de l’albédo hivernal varient entre la plus
basse valeur de 25.8% que connaît la région de Dakhla, et la plus haute valeur de 36.8% que connaît
la région de Bouarfa. Les valeurs moyennes régionales estivales varient entre 17.5% dans la région
d’Oujda, et 28.6% dans la région de Tan-Tan. Au printemps, la région de Dakhla détient la
moyenne la plus faible de 19.8%, et la région de Bouarfa se caractérise par la plus haute valeur
moyenne de 32.2%. En automne, les valeurs moyennes régionales varient entre 21.5% dans la
région de Dakhla et 31.7% dans la région de Bouarfa.

On constate donc que les valeurs les plus élevées de l’albédo sont relevées pendant la saison
d’hiver à l’Est du Maroc (36.8%), et les valeurs les plus basses sont enregistrées en été au Nord-Est
du pays (17.5%). Cette situation s’explique essentiellement par les variations de l’angle d’incidence
des rayons solaires entre l’hiver et l’été, et nullement par la nature du sol et de l’atmosphère de
l’espace marocain, qui devrait donner une situation inverse.

L’étude du rayonnement solaire a fait ressortir le cadre fondamental des climats marocains.
Le rayonnement global définit la structure cosmique qui suit une organisation latitudinale, la
géographie marocaine remodèle cette structure à travers la nature et la composition du sol et de
l’atmosphère, ce qui restructure les climats solaires marocains définitifs.

C’est ainsi que le rayonnement effectif aura une structure différente de celle du rayonnement
solaire. Les valeurs du rayonnement moyen annuel émis par le sol varient entre le maximum relevé
dans les régions sahariennes maritimes, et le minimum enregistré dans les régions sahariennes
continentales.

Le rayonnement terrestre moyen annuel effectue la déperdition la plus importante en albédo


infrarouge. Ce rayonnement varie entre le maximum des régions du Sud saharien maritime, et le
minimum dans les régions du Nord côtier.

CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE 148


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Le rayonnement terrestre moyen annuel absorbé par l’atmosphère, ou encore la convection


radiative du milieu marocain qui transfert l’énergie du sol vers l’atmosphère par les processus
évapotranspiratoires, varie entre le minimum dans les régions sahariennes maritimes, et le
maximum dans les régions septentrionales côtières.

Les valeurs du rayonnement atmosphérique moyen annuel varient entre le maximum dans
les régions du Nord, et le minimum dans celles du Sud.

La part du rayonnement moyen annuel émis par les nuages qui échappe au sommet de
l’atmosphère est la plus faible par rapport aux autres composantes du rayonnement effectif. Ces
valeurs varient entre le maximum dans les régions nordiques, et le minimum dans celles du Sahara.

Les valeurs du rayonnement émis global moyen annuel sont très importantes, et varient entre
le minimum dans les régions du Nord et du Nord-Est, et le maximum dans les régions sahariennes
maritimes. La distribution spatiale du LW dans les régions Nord suit l’allure pseudo latitudinale en
conformité avec l’extension de la Méditerranée et du Sahara, alors qu’au Sud-Ouest, l’allure devient
pseudo longitudinale, parallèle à la côte atlantique et au Sahara. L’Anti-Atlas représente la limite du
renversement de la tendance latitude-longitude.

Ces bilans énergétiques ondes longues moyens annuels démontrent que 70% du
rayonnement global reçu au sol marocain est renvoyé au sommet de l’atmosphère sous forme de
rayonnement infrarouge, et que les divers échanges effectués entre le sol et l’atmosphère
aboutissent à un bilan énergétique positif à tous les niveaux.

Les valeurs du rayonnement terrestre net moyen annuel varient entre le maximum dans les
régions littorales humides, et le minimum dans les régions continentales sèches.

Le rayonnement atmosphérique net moyen annuel est déficitaire au niveau national. Les
régions les plus déficitaires sont celles de l’intérieur et du Sahara continental.

Les valeurs du rayonnement net global moyen annuel varient entre le maximum dans les
régions littorales, et le minimum dans les régions sahariennes. Ce rayonnement suit une distribution
spatiale parallèle aux tracés des côtes : il diminue des régions littorales vers les régions intérieures.

Sur le plan intersaisonnier, les bilans énergétiques nets de l’automne et de l’hiver sont
déficitaires, et ceux du printemps et de l’été sont excédentaires. La variabilité intersaisonnière est
plus importante pendant les saisons d’hiver et du printemps, alors que les bilans des saisons d’été et
de l’automne connaissent une stabilité. Les écarts moyens les plus élevés sont relevés pendant la
saison hivernale. Alors que les écarts les moins importants concernent la saison d’Automne. Et
enfin, les bilans radiatifs nets suivent une évolution spatiale croissante des régions du Nord vers les
régions du Sud en automne et en hiver, du Sud vers le Nord en été, et des régions du Nord vers
celles de l’intérieur au printemps.

L’intervention géographique du milieu climatique marocain, caractérisée par les deux


principaux facteurs radiatifs qui sont les nuages et l’état du sol, agit pour modeler les situations
radiatives desquelles dépendront les autres éléments environnementaux du milieu climatique
marocain. Ces facteurs interviennent essentiellement sur l’albédo, qui est l’élément capital à la base
de la variabilité du bilan énergétique.

CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE 149


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Enfin, l’espace climatique marocain occupe donc un endroit privilégié pour les divers
facteurs énergétiques qui contrôlent le climat planétaire, il se situe au chevauchement des grandes
zones climatiques hémisphériques, et se soumis à leurs caractères puisqu’il occupe l’aire du
renversement des bilans énergétiques atlantico-africains. Il est tantôt déficitaire en hiver et en
automne, tantôt excédentaire en été et au printemps. Cette situation fait de la position de l’espace
climatique marocain un carrefour d’influence énergétique. En situation d’excès énergétique, le
Maroc aura l’empreinte de la zone climatique excédentaire, et en situation de déficit énergétique, se
sont les caractéristiques de la zone déficitaire qui envahiront le Maroc.

CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE 150


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RÉFÉRENCES DE LA PREMIÈRE PARTIE :

RÉFÉRENCES DE LA PREMIÈRE PARTIE


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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

1- Barkstrom, B.R. (1984) : « The Earth Radiation Budget Experiment (ERBE) ». Bulletin of the
American Meteorological Society, 65, 1170-1185.
2- Barron, E.J., S.L. Thompson, & S.H. Schneider, (1981) : « An ice-free Cretaceous? Results
from climate model simulations ». Science, 212, 501-508.
3- Berger, A. (1981) : « A critical review of modeling the astronomical theory of paleoclimates
and the future of our climate ». Soleil et Climat, (Proc. Internat. Conf. on Sun and Climate,
1980), CNES, Toulouse, 325-355.
4- Budyko, M.I. (1969) : « The effect of solar radiation variations on the climate of the earth ».
Tellus, 21, 611-619.
5- Cess, R.D. and G.L. Plotter, (1987) : « Exploratory Studies of Cloud Radiative Forcing with a
General Circulation Model ». Tellus, 39A, 460-473.
6- Charlock, T.P. and V. Ramanathan, (1985) : « The Albedo Field and Cloud Radiative Forcing
Produced by a General Circulation Model with Internally Generated Cloud Optics ». Journal of
the Atmospheric Sciences, 42, 1408-1429.
7- Charney, J.G. (1975) : « Dynamics of deserts and drought in the Sahel ». Quartly Journal of the
Royal Meteorological Society, 101, 193-202.
8- Dorize, L., (1990) : « La sécheresse : en quête d’une définition ».Sécheresse, 1.1, 10-10.
9- ERBE (1995) : « Monthly Scanner Data Product, Earth Radiation Budget Experiment ». NASA,
LARC, Hampton.
10- FAO-ARTEMIS / NOAA AVHRR NDVI / NASA-GSFC/IMAGE BANK AFRICA 1981-
1991, Roma.
11- Fishman, J., V. Ramanathan, P.J. Crutzen, & S.C. Liu, (1979) : « Tropospheric ozone and
climate ». Nature, 282, 818-820.
12- Foukal, P.V., P. Mack, & J. Vernazza, (1977) : « The effect of sunsports and faculae on the
solar constant ». Astrophysical Journal, 215.
13- Hansen, J.E., A.A. Lacis, P. Lee, & W.C. Wang, (1980) : « Climate effects of atmospheric
aerosols ». Ann. N.Y. Acad. Sci., 338, 575-587.
14- Harrison, E.F., P. Minnis, B.R. Barkstrom, V. Ramanathan, R.D. Cess, and G.G. Gibson,
(1990) : « Seasonnal Variation of Cloud Radiative Forcing Derived from the Earth Radiation
Budget Experiment ». Journal of Geophysical Research, 95, 687-703.
15- Harrison, E.F., P. Minnis, G.G. Gibson, D.R. Doelling, and F.M. Denn, (1994) : « Earth
Radiation Budget Experiment Observations of the 1987 and 1992 ENSO Events ». Sixth
Conference on Climate Variations, American Meteorological Society, 336-340, Nasheville.
16- Hunt, G.E., R. Kandel, & A.T. Mecherikunnel, (1986) : « A history of presatellite
investigations of the Earth’s radiation budget ». Reviews of Geophysics, 24, 351-356.
17- Jacobowitz, H., R.J. Tighe, & the Nimbus-7 ERB experiment Team, (1984) : « The Earth
radiation budget derived from the Nimbus-7 ERB experiment ». Journal of Geophysical
Research, 89D, 4997-5010.
18- Janicot, S., (1995) : « Le point sur la désertification et les changements climatiques ».
Connaissance de la météorologie, 4, Paris.
19- Kandel, R.S. (1987) : « Le Bilan Radiatif du Système Terre-Atmosphère et ses Variations
Spatiales et Temporelles ». In « Climatologie et Observations Spatiales », CNES/SEPADUES.
20- Karrouk, M.S. (1987) : « Le Climat de la Péninsule Tingitane. (Les Bilans Climatiques) ».
Thèse de Doctorat de 3 ème Cycle, Université de Paris IV.
21- Karrouk, M.S. (1989) : « Les Mécanismes Climatiques de la Désertification ; Approche au
Climat Marocain ». Journée d'étude sur la Désertification, Université Hassan II, Casablanca.
22- Karrouk, M.S. (2000) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au Maroc »
29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique International, Commission
Climatologie, Séoul.

RÉFÉRENCES DE LA PREMIÈRE PARTIE 152


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23- Karrouk, M.S. (2001 a) : « Changement Climatique, Sécheresse et Désertification au Maroc »


Symposium International sur la Dégradation des Sols et la Désertification, Commission
Dégradation des Sols et Désertification, Union Géographique International, Mexico.
24- Karrouk, M.S. (2001 b) : « Changement Climatique et Sécheresses au Maroc » Séminaire
AMAECO sur Les Aléas Climatiques et Politiques Agricoles, Rabat.
25- Kiehl, J.T. & K.E. Trenberth, (1996) : « Earth’s annual global mean energy budget ». Bulletin
of the American Meteorological Society.
26- Kukla, G.L. & H.J. Kukla, (1975) : « Increased surface albedo in the Northern hemisphere ».
Science, 183, 709-714.
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RÉFÉRENCES DE LA PREMIÈRE PARTIE 153


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45- Wilson, A.T. (1964) : « Origin of ice ages : an ice shelf theory for Pleistocene glaciation ».
Nature, 201, 147-149.

RÉFÉRENCES DE LA PREMIÈRE PARTIE 154


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DEUXIÈME PARTIE

CLIMATOLOGIE AÉROLOGIQUE

CHAPITRE V : LES STRUCTURES ÉNERGÉTIQUES QUASI-PERMANENTES DE LA 156


CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE GLOBALE : GENÈSE DE L’ESPACE
CLIMATIQUE MAROCAIN
CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS ET PRÉCIPITATIONS AU 165
MAROC
CHAPITRE VII : LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SES IMPACTS AU MAROC 197
CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 211
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES 234
CONFIGURATIONS
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE 246
RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE 249

DEUXIÈME PARTIE : CLIMATOLOGIE AÉROLOGIQUE


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CHAPITRE V

LES STRUCTURES ÉNERGÉTIQUES QUASI-PERMANENTES DE LA


CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE GLOBALE : GENÈSE DE
L’ESPACE CLIMATIQUE MAROCAIN

CHAPITRE V : LES STRUCTURES ÉNERGÉTIQUES QUASI-PERMANENTES DE LA


CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE GLOBALE : GENÈSE DE L’ESPACE CLIMATIQUE
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INTRODUCTION :

La circulation atmosphérique au-dessus de l’espace climatique marocain dépend des grands


systèmes climatiques qui la dominent, puisque cet espace est situé à leur charnière ; d’où
l’indispensable passage, pour l’étude du climat du Maroc par la compréhension de ces systèmes :
ceux des basses latitudes (climatologie de la zone tropicale) et des latitudes moyennes (climatologie
de la zone tempérée).

5.1. LES SOURCES D’ÉNERGIE :

Le rayonnement net au sommet de l'atmosphère, tel qu'on l'observe grâce à de multiples


années d'observation satellitaire, donne la distribution des sources d'énergie solaire pour le système
climatique tout entier (Fig. 3). Le champ de rayonnement net est bien sûr dominé par la structure
simple du rayonnement solaire incident : zonalité, migration saisonnière du maximum d'un tropique
à l'autre. Quant aux écarts à la zonalité, ils reflètent l'hétérogénéité du système climatique : par ses
contraintes internes, le système module lui-même l'énergie qu'il absorbe.

C’est ainsi que les valeurs élevées de l'albédo du désert expliquent le déficit énergétique
global annuel observé au-dessus du Sahara, région pourtant tropicale, mais qui reflète fortement
l'énergie solaire arrivant au sol. Et, le maximum de déperdition d'énergie n'a pas lieu aux pôles,
mais aux hautes latitudes, au-dessus des océans libres de glace ; la présence d'une couche de glace
isole l'océan et limite la déperdition d'énergie. Aux basses latitudes, c'est le contraire qui se produit.
L'océan reçoit plus d'énergie que les terres émergées, parce que, d'une part, son albédo est plus
faible, et que, d'autre part, sa capacité calorifique très élevée permet une absorption d'énergie
considérable sans élévation notable de température superficielle ; il rayonne donc beaucoup moins
dans l'infrarouge.

D'ailleurs, la capacité calorifique de l'atmosphère, des couches superficielles du sol et de la


biomasse est suffisamment faible pour que l'on puisse considérer qu'ils n'absorbent pratiquement
pas d'énergie à l'échelle du mois ou de la saison. Dans ces conditions, l'excès de rayonnement net
reçu au-dessus des masses continentales pendant l'été doit être évacué par les mouvements
atmosphériques ; et le déficit hivernal doit être compensé de même. On s'attend donc à une
dynamique atmosphérique qui induise un flux net d'énergie, des océans vers les continents pendant
l'hiver, des continents vers les océans pendant l'été.

Outre le rayonnement net incident à son sommet, l'énergie reçue par l'atmosphère seule va
être modulée de la manière suivante :

• par l'énergie reçue de l'océan sous forme de chaleur sensible ou latente ; celle-ci va dépendre
en premier lieu de la température superficielle océanique, qui traduit la redistribution de
l'énergie reçue au-dessus des océans par les mouvements océaniques résultant de la tension
du vent ;
• au-dessus des terres émergées, et des glaces, par les inhomogénéités de nature du sol et
surtout de chaleur latente et sensible de l'interface ;
• par la nébulosité, qui induit une interaction des sources citées plus haut, avec le
rayonnement atmosphérique ;
• enfin, par la circulation générale de l'atmosphère elle-même, qui modifie les conditions
thermodynamiques locales.
157
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La figure 4, obtenue à partir des données de ERBS7771 11, illustre les sources de l'énergie

atmosphérique saisonnière. On y observe clairement le contraste océan-continents, où les régions


océaniques sont des sources d'énergie et les régions continentales des puits pendant l'hiver, et vice-
versa pendant l'été. Les tropiques sont bien évidemment des lieux privilégiés pour les sources
d'énergie atmosphérique, notamment les régions continentales, qui reçoivent beaucoup d'énergie
sans en absorber notablement, et aussi les régions les plus chaudes des océans tropicaux, c'est-à-dire
leurs marges occidentales. Le déficit le plus important en janvier est observé sur l'océan Arctique
entre le Groënland et le détroit de Behring. Autre détail frappant de la distributions des sources
d'énergie atmosphérique pendant l'hiver boréal : l'apport intense d'énergie par échange océan-
atmosphère au-dessus du Gulf-Stream, endroit où se réchauffent brutalement les masses d'air
continentales en provenance du nord-ouest.

5.2. LA CIRCULATION GÉNÉRALE AUX BASSES LATITUDES :

La Zone Intertropicale de Convergence (ZITC) est une mince bande convective faisant le
tour de la planète et déterminant ce que l'on peut appeler l'équateur météorologique, c'est-à-dire
l'endroit où l'énergie reçue par l'atmosphère est maximale. Cette énergie provient essentiellement du
réchauffement et de l'humidification des basses couches au contact de la surface des océans et de la
végétation tropicale : la position de la ZITC dépend donc essentiellement des conditions de surface.
Au-dessus de l'océan, elle suit la ligne du maximum de la température superficielle de celui-ci, qui
varie relativement peu avec la saison. Au-dessus des continents au contraire, la ZITC accompagne
la migration saisonnière du soleil : la surface des continents, ne pouvant absorber l'excès de
rayonnement solaire, le restitue immédiatement à l'atmosphère par évapotranspiration du couvert
végétal. Comme zone où la convection profonde est maximale, la ZITC est facilement repérable sur
les observations par satellite, du rayonnement infrarouge sortant (Fig. 4). On note que les
maximums d'activité convective le long de la ZITC sont justement les régions continentales qui
doivent se débarrasser de façon pratiquement instantanée de l'excès d'énergie solaire reçue.

La zone de convergence intertropicale, région d'instabilité convective intense, correspond à


une convergence des masses d'air dans les basses couches, surmontée d'ascendances dans les
couches intermédiaires, et de divergence dans les hautes couches.

La circulation divergente à grande échelle peut être aperçue par le disque METEOSAT de
potentiel d’énergie qui permet de visualiser le système planétaire des ascendances et des
subsidences (Fig. 5). En janvier, les pôles d'ascendance à grande échelle sont situés au-dessus des
forêts équatoriales d’Amazonie et d'Afrique, au sud de l'équateur. Ces régions sont celles, on l'a
déjà vu, où l'excédent énergétique est maximum. Quant à la subsidence à grande échelle (associée à
une confluence dans les hautes couches et à une diffluence au-dessous), elle se produit
principalement au-dessus des continents subtropicaux de l'hémisphère d'hiver, régions les plus
déficitaires en énergie. Le réchauffement adiabatique et l'assèchement relatif qui l'accompagnent y
favorise la perte d'énergie par rayonnement.

On verra plus loin que cette circulation tridimensionnelle divergente, ou circulation de


Hadley-Walker, apporte effectivement de l'énergie dans les régions de subsidence, compensant le
déficit qui les caractérise.

777111 Earth Radiation Budget Satellite : satellite américain de la NASA.


158
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La circulation de Hadley-Walker moyennée en longitude, donne la circulation méridienne


moyenne dont la structure dominante est la cellule de Hadley moyenne, caractérisée par des
22).
ascendances le long de l'équateur météorologique moyen, et des subsidences vers 30°N (Fig. 1087772
Conformément à la description ci-dessus, la cellule de Hadley atteint son intensité maximale en
janvier (hémisphère d'hiver). De même que la circulation de Hadley est une coupe méridienne, la
circulation de Walker est une coupe zonale de la circulation tridimensionnelle divergente au
voisinage de l'équateur météorologique, caractérisée par des ascendances au-dessus des continents
équatoriaux et des marges occidentales des océans, et des subsidences au-dessus des marges
orientales (Fig. 107).

On a vu que la circulation de Hadley-Walker moyenne est nécessairement équilibrée en


masse : la convergence de masse dans les basses couches est égale à l'ascendance moyenne
intermédiaire et à la divergence au-dessus. La température et l'humidité étant plus élevées en bas
qu'en haut, les bilans de masse et d'énergie impliquent une importation de chaleur sensible et latente
vers les pôles d'ascendance. La convergence d'humidité dans les basses couches joue en fait un rôle
essentiel dans le maintien de la circulation de Hadley-Walker ; en effet, l'évaporation est minimale
sous les pôles convectifs, du fait de la nébulosité élevée. L'énergie potentielle au contraire, est par
définition maximale dans les hautes couches : la circulation de Hadley-Walker exporte donc
nécessairement de l'énergie potentielle, des pôles d'ascendance vers les région de subsidence.
L'activité convective intense dans les pôles d'ascendance transforme l'excès d'énergie sensible et
latente convergent dans les basses couches, en excès d'énergie potentielle exportée dans les hautes
couches ; tandis que le contraire se produit dans les régions de subsidence.

Quant au bilan net d'énergie totale (Fig. 5), il indique bien sûr une exportation d'énergie des
pôles d'ascendance excédentaires vers les régions de subsidence déficitaires : le flux net d'énergie
intégré verticalement est en gros dirigé suivant le flux d'énergie potentielle. On y observe bien
l'importation d'énergie latente et sensible de l'hémisphère d'hiver vers l'équateur météorologique
moyen (Fig. 5 A), et au contraire l'exportation d'énergie potentielle, accompagnée d'une exportation
d'énergie totale, de l'équateur météorologique moyen vers l'hémisphère d'hiver, par la cellule de
Hadley hivernale (Fig. 5 B). Il est également clair sur la figure 5, que le transport d'énergie dans les
tropiques et les subtropiques est assuré principalement par l'écoulement moyen divergent.

La circulation divergente, même si elle joue un rôle essentiel dans le bilan énergétique des
basses latitudes, ne représente bien sûr qu'une partie du champ de vitesse. D'autre part, c'est à
travers la composante rotationnelle que s'effectue le couplage entre les tropiques et les latitudes
moyennes.

Le bilan énergétique de la circulation divergente tridimensionnelle tropicale, en déterminant


l'intensité des sources d'énergie potentielle au-dessus des pôles d'ascendance, règle ainsi
directement l'intensité des jets. Il résulte de ceci que les modèles de circulation générale de
l'atmosphère doivent simuler de façon précise le rendement énergétique de la circulation de Hadley-
Walker, si l'on veut qu'ils reproduisent simultanément les circulations divergentes et rotationnelle,
chacune avec une intensité réaliste.

777222 Voir l’Atlas, page 61.


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Les variations de la température superficielle océanique est la source la plus efficace de la


variabilité atmosphérique interannuelle dans les tropiques, puisqu’il est le siège de phénomènes de
transport à l'échelle planétaire. Parmi les pôles convectifs de la circulation de Hadley-Walker, on
distingue le pôle océanique situé au-dessus de l'Indonésie où la température du Pacifique équatorial
est maximale. Ce maximum de température est engendré par l'épaississement de la couche
mélangée océanique consécutif à l'entraînement des eaux de surface vers l'ouest par les vents alizés.
Or, il arrive irrégulièrement, mais, en moyenne, tous les trois ou quatre ans, qu'un affaiblissement
des alizés provoque un reflux des eaux de surface vers l'est, étalant le maximum de température vers
le Pacifique central et oriental. Toute la structure de la circulation de Hadley-Walker, s'en trouve
profondément altérée. C'est le phénomène El Niño Oscillation Australe (ENSO)7773 33, de dimension

planétaire (Fig. 71 & 847774


44).

En conclusion, on peut dire que la variabilité interannuelle de la circulation tropicale


apparaît comme un effet relativement direct des variations dans les conditions limites (notamment,
la température superficielle océanique). Il en résulte que la circulation tropicale est effectivement
prédictible sur des échelles de temps au moins égales aux temps caractéristiques de variation des
températures de la mer ou des conditions au sol.

5.3. LA CIRCULATION GÉNÉRALE AUX LATITUDES MOYENNES :

On s’intéressera ici principalement à l'hiver boréal. La fonction du courant moyen à 500 hPa
en janvier, avec ses ondes planétaires forcées par les effets orographiques et le contraste thermique
entre océans et continents, caractéristiques de l'hémisphère Nord, dont les caractères principaux
sont le quasi-géostrophisme, la forte baroclinicité et l'instabilité associée à la forte nonlinéarité. La
baroclinicité maximale s'observe le long des côtes nord-ouest de l’océan Atlantique où les gradients
de température, dans la basse troposphère, entre le nord-est de l'Amérique très froid et le courant
chaud du Gulf-Stream sont particulièrement intenses. L'instabilité barocline n'est qu'une des
manifestations de la forte nonlinéarité de l'écoulement, qui engendre un régime permanent de
transitoires : d'où une variabilité interne très élevée. En fait, contrairement à ce qui se passe dans les
tropiques, c'est principalement cette variabilité interne qui paraît responsable de la variabilité
saisonnière et interannuelle observée dans les latitudes moyennes.

La variabilité de la circulation des latitudes moyennes, en particulier celle de l'hiver boréal,


est caractérisée par les transitoires intermédiaires de fréquence moyenne, dont la période est par
définition comprise entre 2.5 et 6 jours, et les transitoires lents dont la période excède la dizaine de
jours. Les caractéristiques de la variance associée à ces deux types de transitoires au niveau 500 hPa
sont les suivantes :

• Les transitoires intermédiaires ont une structure plutôt barocline ; la structure des transitoires
lents est plutôt barotrope.
• La variance due aux transitoires intermédiaires se concentre essentiellement au Nord-Est des
jets subtropicaux, le long des trajectoires cycloniques qui jalonnent la dépression moyenne
de l'Atlantique nord (au voisinage de l'Islande) ; la variance due aux transitoires lents est
nettement décalée vers la nord-est par rapport à la précédente.

777333 ENSO : El Niño Southern Oscillation.


777444 Voir l’Atlas, pages 43 & 51.

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Il résulte de ces deux premières remarques que l'on peut associer en gros les transitoires
intermédiaires aux perturbations baroclines, c'est-à-dire, aux perturbations engendrées par
l'instabilité barocline de l'écoulement moyen. Ces perturbations, nées dans le voisinage des Grands
Lacs américains, s'amplifient sous l'effet des forts gradients de température qui marquent les côtes
Nord-Ouest de l’océan pendant l'hiver. En même temps, elles se propagent vers l'est et sont en
même temps portées par le courant moyen, d'où l'allongement bien marqué vers l'est-nord-est du
maximum de variance. Enfin, elles s'affaiblissent progressivement sur les marges orientales de
l’océan, où la variance associée décroît.

• Les transitoires lents ont une échelle horizontale sensiblement supérieure en moyenne, à
celle des transitoires intermédiaires. Ceci est cohérent avec l'interprétation par la turbulence
quasi-géostrophique, qui annonce une cascade inverse d'énergie barotrope vers les grandes
échelles, après transformation d'énergie barocline en énergie barotrope par instabilité
barocline.

5.4. BILAN ÉNERGÉTIQUE ET TÉLÉCONNEXIONS DE LA CIRCULATION


ATMOSPHÉRIQUE AU MAROC :

Les téléconnexions en climatologie représentent les rapports lointains étroits qui existent
entre deux ou plusieurs phénomènes atmosphériques. De ce point de vue, les latitudes marocaines,
de renversement des bilans énergétiques hémisphériques, subissent les téléconnexions caractérisées
bien sûr par la variabilité lente qui nous intéresse directement ; les transitoires rapides ou
intermédiaires n'ayant intérêt que par l'effet moyen qu'ils exercent sur les transitoires lents. Et la
variabilité lente peut s'étudier directement comme variabilité de moyennes temporelles
suffisamment longues : par exemple, des moyennes mensuelles du champ de géopotentiels à 500
hPa. Ce type de champ est bien entendu un champ extrêmement lissé dans l'espace, ne retenant que
des échelles planétaires et dont la distorsion dans le temps obéit à des règles fortement limitatives :
l'essentiel de ses variations doit se réduire à l'évolution d'un petit nombre de composantes
principales. L'étude pilote dans ce domaine est celle de Wallace et Gutzler (1981).

L’essentiel des structures des téléconnexions dominantes en ce qui concerne le climat du


Maroc, se situe entre la zone intertropicale (El Niño Southern Oscillation) et l’Atlantique nord
(North Atlantic Oscillation). La variabilité tropicale, directement forcée par les variations
interannuelles de la température océanique, module indirectement les variations interannuelles des
latitudes moyennes, en y excitant les modes lents fondamentaux de l'instabilité interne.

Simmons et al (1983), ainsi que Frederiksen (1983) ont proposé d'associer les
téléconnexions, notamment les plus importantes : l'Oscillation Pacifique-Nord-Américaine et
l'Oscillation Nord Atlantique, à des modes propres de l'instabilité barotrope7775 55 de l'écoulement

moyen, dont la période est voisine de 50 jours. Ces modes ont en fait des taux de croissance
relativement lents, nettement plus faible que le taux de croissance des perturbations baroclines7776
66 ;

mais ils pourraient entrer facilement en résonance avec des variations lentes du forçage, soit local,
soit à distance par la circulation tropicale. Le déplacement du pôle convectif indonésien vers le
Pacifique central, caractéristique des épisodes El Niño, par exemple, est un phénomène

777555 Qualifie l'état d'un fluide ou de l'atmosphère, où les surfaces isobares sont parallèles aux surfaces de densité
constante.
777666 Qualifie l'état d'un fluide ou de l'atmosphère, où les surfaces isobares ne sont pas parallèles aux surfaces de densité
constante.
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suffisamment lent pour pouvoir exciter ce type d'oscillation dans les latitudes moyennes. Horel &
Wallace (1981) montrent la carte des coefficients de corrélation entre l'altitude géopotentielle à 700
hPa au Nord de 20°N, et l'indice de l'oscillation Australe (pression à Tahiti moins pression à
Darwin, normalisé au niveau de la mer) : on y reconnaît les structures principales de la connectivité.
Dans cette interprétation, la variabilité tropicale directement forcée par les variations interannuelles
de la température océanique, module indirectement les variations interannuelles des latitudes
moyennes, en y excitant les modes lents fondamentaux de l'instabilité interne. Mais l'essentiel de la
variabilité interannuelle des latitudes tempérées reste d'origine purement interne, et par là même,
difficilement prédictible.

CONCLUSION :

On voit donc comment les structures énergétiques macro-régionales (les sources


intertropicales, et les puits extra-tropicaux), établissent les circulations des basses et des moyennes
latitudes. L’interdépendance des systèmes climatiques fait ressortir les liens téléconnectifs entre les
deux types de circulation : tropicale et tempérée.

Le climat du Maroc se situe à la limite des deux systèmes climatiques, et de ce fait, il


dépend à la fois de la circulation des basses et des moyennes latitudes. Les différents mécanismes
observés plus haut, doivent implicitement être pris en considération pour toutes interprétations
concernant les événements climatiques auxquels le Maroc se trouve exposé.

162
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pruduced by GFDL and ECMWF for the special obsevation periods ». NOAA Data Report
ERL-GFDL-6.
18- Lau, N.C. (1985) : « Modeling the seasonal dependence of the atmospheric response to
observed El Niños in 1962-1976 ». Monthly Weather Review, 113, 1970-1996.
19- Michaud, R. (1987) : « Sensibilité de prévisions météorologiques à longue échéance aux
anomalies de températures superficielle des océans ». Thèse de Doctorat d’Université,
Université de Paris VI.

163
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CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE GLOBALE : GENÈSE DE L’ESPACE CLIMATIQUE
MAROCAIN
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20- Peixoto, J. & A. Oort, (1992) : « Physics of climate ». American Institute of Physics.
21- Sadourny, R. (1984) : « Technics for numerical simulation of large-scale eddies in geophysical
fluid dynamics ». Large-scale computation in Fluid Dynamics, Lectures in Applied Math., 22.
22- Salmon, R. (1978) : « Two-layer quasigeostrophic turbulence in a simple special case ».
Geophysical and Astrophysical Fluid Dynamics. 10, 25-51.
23- Salmon, R. (1980) : « Baroclinic instability and geostrophic turbulence ». Geophysical and
Astrophysical Fluid Dynamics. 15, 167-212.
24- Shukla, J. & J.M. Wallace, (1983) : « Numerical simulation of the atmospheric response to
equatorial Pacific sea surface temperature anomalies ». Journal of the Atmospheric Sciences,
40, 1613-1630.
25- Shutts, G.J. (1983) : « The propagation of eddies in diffluent jetstreams : Eddy vorticity forcing
of blocking flow fields ». Quartly Journal of the Royal Meteorological Society, 109, 737-761.
26- Simmons, A.J., J.M. Wallace, & W. Branstator, (1983) : « Barotropic wave propagation and
instability, and atmospheric teleconnection patterns ». Journal of the Atmospheric Sciences, 40,
1363-1392.
27- Trenberth, K.E. (1991) : « General characteristics of El Niño-Southern Oscillation ».
Teleconnexions linking worldwide climate anomalies, M.H. Glants, Cambridge University
Press, 13-42.
28- Wallace, J.M. & D.S. Gutzler, (1981) : « Teleconnections in the Geopotential Height Field
during the Northern Hemisphere Winter ». Monthly Weather Review, 109, 784-812.
29- Willson, R.C. & H.S. Hudson, (1988) : « Solar luminosity variations in solar cycle 21 ».
Nature, 332, 810-812.

164
CHAPITRE V : LES STRUCTURES ÉNERGÉTIQUES QUASI-PERMANENTES DE LA
CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE GLOBALE : GENÈSE DE L’ESPACE CLIMATIQUE
MAROCAIN
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CHAPITRE VI

CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS ET
PRÉCIPITATIONS AU MAROC

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC
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INTRODUCTION :

L’environnement est un système interactif composé d’un ensemble d’éléments naturels et


artificiels entourant l’homme, qui fait partie de ce système. Ces éléments pourraient être présentés,
par ordre prioritaire en ce qui concerne le Maroc, sans qu’ils soient exhaustifs, de la manière
suivante : le climat, les ressources en eaux, les sols, les forêts, l’énergie, les milieux ruraux, les
milieux marins, la vie en ville, la biodiversité, les transports, l’industrie, la propreté, la santé, le
développement, etc...

On s’intéressera ici aux deux premiers éléments, vu leur influence sur le reste des
composantes environnementales, qui sont le « Climat » et les « Ressources en Eau », assortis des
relations que le Marocain s’est fait à travers les temps vis-à-vis de l’eau et de la précipitation,
« facteurs » fondamentaux de sa stabilité et de son bien-être, de son développement.

Il faut signaler ici que le facteur « climat » doit être compris pour pouvoir s’y adapter, et le
facteur « eau » doit être mieux géré pour pouvoir le conserver.

Autour de ce facteur environnemental principal qui est l’eau, lié directement aux
précipitations qui font l’essentiel de l’environnement climatique, s’est développé chez le Marocain
tout un mythe culturel et civilisationnel, cherchant à adapter ses besoins au don atmosphérique et à
améliorer son niveau de vie et son confort environnemental.

L’influence du climat pluvial sur l’homme s’effectue à plusieurs niveaux et domaines ;


ressources en eau, agriculture, sécurité alimentaire, santé, hygiène, etc... L’impact du climat sur le
développement durable au Maroc s’effectue à travers les ressources en eau matérialisées par la
disponibilité de cette denrée (très valeureuse) qui est la bénéfique précipitation, et surtout par son
absence (fréquente), la douloureuse et maudite sécheresse7777
77.

6.1. VARIABILITÉ SÉCULAIRE DE LA SÉCHERESSE ET CIVILISATION DE L’EAU


AU MAROC :

La civilisation de l’eau - notre humanité - évolua sous la double influence du climat et de


l’héritage biologique. La pluviosité a façonné la civilisation agricole - celle du Marocain - grâce à
une bonne périodicité apparente qui confère deux grands avantages : une grande production par
hectare et une grande garantie de bonne récolte à travers les années !?. C’est pourquoi le Marocain,
angoissé par l’idée de soumission à la fatalité du climat sans pouvoir le maîtriser ni même le
prévoir, s’efforça de mieux le comprendre, le prédire, le prévoir.

Il constata, au fil des ans, l’irrégularité de la pluie et de la production agricole qui


dépendaient d’un pouvoir mystérieux qu’il subissait : le climat. Il s’enferma alors dans une
croyance mystique ou religieuse. Cette inquiétude, voire cette angoisse, le domina jusqu’à nos
jours.

6.1.1. Historique des sécheresses et de leurs effets au Maroc :


La sécheresse au Maroc est une donne structurelle qui a orienté la civilisation marocaine, en
laissant ses empreintes tout au long de l’histoire du pays : mortalité, épidémie, migration,
déplacement, dégradation des milieux, appauvrissement, etc....(voir tableau 1)

777777 Ils’agit ici de la sécheresse que connaît le Maroc pendant la période considérée humide, principalement pendant la
saison d’hiver, la fin de l’automne et le début du printemps. C’est la sécheresse dite aléatoire et « accidentelle ».

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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Ce phénomène climatique n’est pas récent au Maroc. Les sources historiques (naturelles et
humaines) et les observations météorologiques nous renseignent sur des calamités ravageuses, et
des instabilités sociales allant jusqu’à la crise de l’Etat, qui avaient accompagné des sécheresses. Le
tableau 1 et la figure 1 résument l’histoire des sécheresses et leurs différents effets sur la population
et les milieux naturels au Maroc selon les sources disponibles (voir sources du tableau
chronologique 1).

Plus récemment, la fin des années 70 (du 20ème siècle) a été marquée par un tournant
considérable dans l’histoire du climat actuel du Maroc, les trente dernières années ont été marquées
par une grande sécheresse qui a duré plus d’une vingtaine d’années selon les régions. Elle a été
interrompue en 1995 pour reprendre en 1998, et elle a été marquée par des grands épisodes de
sécheresse globale en 1980-1985, 1991-1995, et 1998-2001, dont les conséquences ont été
profondément ressenties ; le cas de la situation hydrologique de la région de Tanger (Nord-Ouest du
pays) en 1995 était le plus dramatique au niveau national (Fig. 64). Ces années ont connu les bilans
pluviaux les plus négatifs et ont laissé des traces sur l’économie et les mentalités de la population.

A l’échelle régionale, le bilan global des deux périodes 1980 à 1985, et 1991 à 1995 varie
entre -29% sur le Sud-Est de la chaîne de l’Atlas à -60% sur le reste du pays. Les déficits maximaux
ont affecté plus particulièrement les régions du Nord, de l’Oriental (-60%) et les plaines océaniques
du Nord-Ouest (-55.4%, Fig. 65). L’effet de ces années sur l’hydraulicité des bassins a
profondément aggravé le déficit chronique de l’écoulement d’eau constaté depuis 1970, date du
début de la phase déficitaire à l’échelle de l’ensemble du pays (Fig. 66). Les écoulements moyens
en eau de surface estimés en moyenne à près de 19 milliards de M3, ont été réduits à des valeurs de
10 milliards de M3 pour la période 1980-1985, à 4.9 milliards de M3 en 1992-1993, et 5.3 milliards
de M3 en 1994-1995 (Fig. 67), (voir MAEE, 1997). Selon les témoignages de la population et
l’historique des observations, ces deux sécheresses ont été qualifiées de sécheresses du siècle.
L’année 1994-1995 a enregistré un taux de remplissage inférieur à 30% dans les bassins du
Loukkos, de Ourgha et d’El Kansera7778 88. Dans le Tangérois, région considérée comme subhumide à

humide 7799, où les précipitations moyennes annuelles dépassent les 750 mm à Tanger, les barrages de
7 9

Nakhla et Ibn Battouta ont été complètement vides à partir de juillet 1995, et l’alimentation en eau
potable de la ville de Tanger n’a été assurée que par le biais du transfert d’eau par bateaux citernes
(en provenance des Doukkala, région moins pluvieuse que le Tangérois !). La production de
l’énergie hydroélectrique a connu une baisse très sensible pendant ces deux sécheresses.

6.1.2. Mosaïque climatique et précipitations au Maroc :


Localisé à l’extrême Nord-Ouest du continent africain, le Maroc est soumis à un régime
climatique subtropical (des latitudes supratropicales), caractérisé par deux saisons contrastées, l’une
chaude et sèche, l’autre tempérée et humide où il pourrait pleuvoir, nuancées par des différences
régionales. Le Nord du pays, situé à la marge de l’aire d’oscillation des ondulations du courant
circumpolaire d’Ouest est nettement plus arrosé que l’intérieur et le Sud situés dans une région
surmontée aussi bien en hiver qu’en été par les hautes pressions subtropicales des Açores. La partie
cisatlasique, plus humide à l’Ouest et surtout le Nord-Ouest, contraste avec la partie transatlasique à
tendance saharienne, la partie montagneuse reste rafraîchie par l’altitude (le Rif et l’Atlas).

777888 Bassins du Nord du Maroc.


777999 Selon les critères des botanistes.

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Dans son cadre national, une dizaine de climats régionaux assortient de quatre provinces8880
00

climatiques apparaissent à la suite d’une série continue d’observations, ainsi que de l’étude des
sécheresses, des températures et de l’humidité :

La province méditerranéenne8881
11 :

• La région du Rif occidental (Nord-Ouest atlantique) : Tanger, Tétouan et Larache.


• La région du Rif central (Nord) : Al Hoceima.
• La région du Rif oriental-Angad (Nord-Est) : Oujda.
La province du centre Nord :
• La région du Gharb-Zaër-Chaouia (Ouest atlantique) : Kénitra, Rabat et Casablanca.
• La région du Saïs (Nord atlantique) : Meknès, Fès et Taza.
• La région Atlasique (Montagnarde Humide) : Ifrane.
• La région transatlasique (montagnarde sèche) : Midelt.
La province du centre Sud :
• La région de Abda-Chiadma-Souss (Sud-Ouest atlantique) : Safi, Essaouira et Agadir.
• La région du Haouz (Sud atlantique) : Marrakech, Khouribga.
La province saharienne :
• La région de Tafilalet (saharien continental) : Ouarzazate.
• La région de Gaëda-Guerguer (saharien maritime) : Laâyoune.

Dans cette variété des climats et des espaces naturels, s’est développé l’agriculture
marocaine, la première ébauche de la « civilisation marocaine de l’eau », dominée par l’agriculture
non irriguée.

L’observation spatiale, outil de base pour la recherche dans ce domaine, a démontré son
efficacité pour l’étude des relations entre les précipitations au Maroc, les situations atmosphériques
et l’évolution de l’état thermique de l’océan mondial, plus précisément les océans Pacifique et
Atlantique.

L’étude de la variabilité des précipitations au Maroc nous montre clairement que dans plus
de 50% des cas, les précipitations sont inférieures à la normale dans la majeure partie du territoire
national8882
22 : 46.4% à Marrakech entre 1900 et 1996, variant entre un excédent de 291 mm en 1912,

et un déficit de 162 mm en 1981, soit 67% d’écart négatif à la normale. A Casablanca, la fréquence
des années déficitaires est de 57.8% des cas entre 1907 et 1996, variant entre un excédent de 569
mm en 1996 et un déficit de 271 mm en 1981, soit 64.1% d’écart négatif à la normale. Donc cette
donne naturelle est structurelle et doit bien être prise en considération dans tous les plans et projets
de développement (Fig. 68).

Les précipitations au Maroc se produisent principalement en hiver boréal, lors de l’extension


vers le Sud des talwegs de la circulation d’Ouest des latitudes tempérées. Cette incursion vers le
Sud des systèmes de basses pressions correspond à des situations de blocage dans la circulation
d’Ouest. Au lieu d’observer des systèmes dépressionnaires dans les latitudes 50°/60° Nord et
l’extension des hautes pressions de l’anticyclone des Açores au large de l’Afrique du Nord, on
constate que l’inverse se produit avec la présence d’une cellule de hautes pressions au Nord d’un
minimum dépressionnaire isolé plus au Sud. Ce renversement du champ de pression peut s’estimer

888000 La province climatique représente ici une grande région à l’intérieur du territoire marocain tout simplement.
888111 Ces classifications sont tantôt physiologiques, tantôt géographiques.
888222 Une attention particulière sera donnée aux années sèches dans cette étude.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 168
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de façon quantitative à l’échelle mensuelle. En effet, à cette échelle de temps, il existe un processus
de transfert de masse entre la dépression d’Islande et l’anticyclone des Açores. Un champ
dépressionnaire plus creusé coïncide avec un champ anticyclonique renforcé et vice-versa. Cette
connexion se mesure en particulier par un indice dénommé : Oscillation Nord Atlantique (NAO,
Walker 1927 b), qui mesure la différence normalisée de pression entre les Açores et l’Islande888333. Une

forte valeur de cet indice correspond à une circulation zonale d’Ouest forte, alors qu’une faible
valeur correspond à une situation de blocage évoquée plus haut et à un ralentissement de la
circulation d’Ouest (Fig. 69 & 70).

6.2. TÉLÉCONNEXIONS DE LA CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE GLOBALE ET


PRÉDICTION DES PRÉCIPITATIONS / SÉCHERESSES AU MAROC :

Le rôle de l’océan dans l’évolution du climat à l’échelle de quelques mois à quelques années
est devenu indiscutable. La meilleure illustration de cette action à long terme de l’océan sur
l’atmosphère est fournie par l’étude réalisée, dans le cadre d’un grand programme international
TOGA888444, du phénomène ENSO888555 qui est une oscillation météo-océanique à large échelle qui affecte

l’atmosphère de l’ensemble de la ceinture tropicale et peut-être de l’atmosphère globale, et qui


implique les eaux superficielles de l’océan Pacifique tropical dans son ensemble. L’océan
Atlantique tropical est également affecté par ce phénomène avec un retard d’environ un an (Merle,
J. 1980, 1990). Les causes profondes de cette instabilité météo-océanique à l’échelle planétaire ne
sont pas encore totalement élucidées. Néanmoins, ces événements se déroulent généralement
suivant un schéma identique. Normalement, les eaux chaudes s’accumulent sur le bord Ouest de
l’océan Pacifique tropical sous la poussée des alizés. Si les alizés faiblissent, il y a reflux brutal de
ces eaux chaudes vers l’Est par la circulation océanique et les ondes équatoriales. L’anomalie
thermique chaude ainsi créée, appelée El Niño modifie à son tour le régime des alizés, ce qui tend à
amplifier le phénomène jusqu’à un certain seuil où le phénomène s’inverse, créant au contraire des
anomalies océaniques froides appelées Anti El Niño ou La Niña8886 66 (Fig. 71).

En 1982-1983, un événement ENSO d’une ampleur exceptionnelle a été observé dans


l’océan Pacifique. Il a été suivi un an plus tard, en 1984, par un événement chaud semblable
affectant l’océan Atlantique tropical. La même période a été marquée par une sécheresse globale au
Maroc.

La période 1991-1994 a connu un long épisode chaud du phénomène ENSO, qui s’est
achevé au début de 1995. Une bande étroite du Pacifique oriental, dans la zone équatoriale, s’est
refroidie, signe d’un léger épisode La Niña qui laisse supposer qu’en 1996, la température moyenne
pourrait être légèrement plus basse qu’en 1995. A la fin de cette année 1995 et au début de 1996,
des précipitations exceptionnelles se sont abattues sur le Maroc, marquant ainsi la fin du plus long
ENSO du siècle par des inondations depuis longtemps inconnues au Maroc.

888333 L’Indice NAO (NAOI) est déduit par la formule suivante (Troup A.J. 1965) :

NAOI = 10.0 x
[ SLPdiff − avSLPdiff ]
StdDev (SLPdiff )
Où :
- SLPdiff = (moyenne SLP aux Açores pendant le mois) - (moyenne SLP en Islande pendant le même mois),
- AvSLPdiff = moyenne long terme de SLPdiff pendant le mois en question et
- StdDev (SLPdiff) = écart-type de SLPdiff pendant le mois en question.
888444 TOGA : Tropical Ocean Global Atmosphere (PMRC-OMM)
888555 ENSO : El Niño Southern Oscillation, Voir Annexe II à la fin de cette partie.
888666 La Niña : Appelée parfois El Viejo (Le Vieux), est une situation océano-atmosphérique opposée à celle d’El Niño.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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Les études de corrélation (Delannoy 1988) ont montré qu’il existe en hiver boréal une très
forte liaison négative entre la NAO et les précipitations au Maroc. Ces corrélations qui s’élèvent
jusqu’à 0.72 en valeur absolue expliquent ainsi jusqu’à 50% de la variance des précipitations
marocaines mais elles restent fortement localisées à proximité de la côte Atlantique et deviennent
non significatives vers l’intérieur (Fig. 70).

Au niveau global, bien que moins étroites, surtout en automne, les relations avec
l’oscillation australe SO8887
77, apparaissent surprenantes puisqu’elles concernent des régions

extrêmement éloignées. Entre 14 et 30% de la variance des pluies du printemps cisatlasiques est
prise en compte par les fluctuations de l’indice de la SOH8888 88, c’est plus encore pour l’indice

synchrone SOP 89 auquel se rapportent de 18 à 62% de la variabilité. Les pluies automnales


8
8 9
9
enregistrent un effet moindre de la SO. L’indice contemporain SOA9990 00 « explique » à peine 15% des

précipitations correspondantes de l’extrême Nord-Ouest, l’indice d’été SOE9991 11 de 12 à 15% de celles

des stations nord-occidentales, l’indice de printemps de 10 à 15% des stations méridionales.

Ces précipitations sont liées directement à l’Oscillation Nord Atlantique NAO vue plus haut,
et qui amène les ondulations atmosphériques de l’Ouest à balayer les côtes nord-atlantiques
marocaines, en raison du basculement des pressions entre l’Islande et les Açores, tout deux
influencées par l’anomalie de température de la surface océanique. En même temps, elles sont liées
à l’Oscillation Australe SO vu la forte relation entre les précipitations et l’événement ENSO au
Pacifique équatorial (Fig. 72).

Il apparaît donc, que la surveillance et le suivi de ces événements lointains, complexes et


interdépendants, pourraient prédire9992
22 les précipitations au Maroc, source de vie, de stabilité

économique et psychologique des marocains, qui conditionne le développement durable.

6.3. L’OSCILLATION NORD ATLANTIQUE ET LES PRÉCIPITATIONS AU MAROC:

L’Oscillation Nord Atlantique est étudiée ici sous l’angle d’un essai d’explication de la
variabilité des précipitations au Maroc. Ces dernières, rappelons le, peuvent se produire pendant la
saison où le bilan radiatif net est négatif (octobre-mars), au moment où la circulation circumpolaire
d’Ouest projette vers le Sud des gouttes polaires. Ceux-ci introduisent de basses pressions qui
correspondent à des situations de blocage dans la circulation d’Ouest. Quand les basses pressions
atteignent les latitudes subtropicales, de hautes pressions peuvent se constituer plus au Nord, à
l’emplacement habituel des basses pressions subpolaires, dites d’Islande. On se trouve alors en
présence d’un cas de figure pluviogène sur le Maroc, avec minimum dépressionnaire isolé au Sud
des plus hautes pressions. Lorsque la circulation circumpolaire d’Ouest est franche, la situation est à
l’inverse : le flux d’Ouest rapide et tendu, s’accompagne de basses pressions au Nord et de hautes
pressions au Sud (Anticyclone des Açores). Dans ce cas, le Maroc est sous l’influence stabilisante
des hautes pressions océaniques subtropicales.

888777 SO : Southern Oscillation. Cette oscillation atmosphérique est le résultat de l’évènement océanique El Niño. Les
deux événements appelés ENSO ont lieu au Pacifique Equatorial, voir Annexe II à la fin de cette partie.
888888 SOH : Southern Oscillation d’Hiver.
888999 SOP : Southern Oscillation du Printemps.
999000 SOA : Southern Oscillation d’Automne.
999111 SOE : Southern Oscillation d’Eté.
999222 Une prédiction partielle.

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ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 170
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La NAO se définit comme une fluctuation simultanée et de sens contraire des hautes
pressions subtropicales et des basses pressions subpolaires atlantiques, Walker & Bliss (1932) ont
décrit la NAO comme « l'expression de la tendance où la pression est basse près de l'Islande en
hiver et haute près des Açores et au Sud-Ouest de l'Europe » et vice versa. L’indice la caractérisant
développé par Rogers (1984) est défini comme la différence des anomalies réduites des valeurs
moyennes de la pression en surface pour l’hiver (décembre, janvier, février) aux stations de Ponta
Delgada (Açores, 37°45’ N - 25°43’ W) et d’Akureyri (Islande, 65°41’ N - 18°05’ W) (Walker
1924). Un fort indice positif signifie donc un courant d’Ouest rapide (type A, Fig. 73 A), et un
indice négatif marqué signifie une rupture de la zonalité de la circulation (type B, Fig. 73 B). Cette
rupture est favorable aux précipitations sur le Maroc alors qu’en situation zonale, en général, les
perturbations du front polaire sont rejetées plus au Nord, ou ne font qu’effleurer le Nord du pays.

L’analyse des totaux annuels de précipitations de septembre à août entre 1932 et 1984 (P.J.
Lamb, R.A. Peppler & C.W. Stockton, 1986 ; P.J. Lamb & R.A. Peppler, 1988 ; 1990), contient des
indications sur les périodes d’occurrence des sécheresses chroniques en se basant sur les données de
quatre stations météorologiques.

Des déficits généralisés se sont produits durant l’année 1937, entre 1944 et 1946, durant
l’année 1965 et de façon plus intense sur la période 1979-1995.

Il est très intéressant de signaler qu’au cours de cette étude, les auteurs ont produit des
résultats de mesures dendroclimatologiques indiquant qu’au cours de la période historique, le
Maroc a connu deux autres principales périodes de sécheresse équivalentes à celle du début de la
décennie 1980 et qui se situent autour des années 1794 et 1878.

Dans les travaux de recherche sur la période de sécheresse qu’à connue le Maroc, et se
basant sur les travaux de Rogers, Lamb & al. établissent une relation avec l’indice de la circulation
générale : la NAO.

Se basant essentiellement sur les travaux précédents de Walker (1924), et Walker & Bliss
(1932) et ceux de Rogers (1984), Rogers & Van Loon (1979), des corrélations « acceptables » ont
été identifiées entre un indice des précipitations au Maroc et un indice de la NAO, une des trois
principales « “zones” d’alternance de pression » mise en évidence par Walker.

En considérant donc les caractéristiques essentielles de la genèse des précipitations au


Maroc et en la matérialisant par ces indices, il ressort que :

Les pluies sont inversement liées à l’état de la NAO (près de 90% des saisons de la période
1933-1984 le confirment) et plus précisément :

Les années pluvieuses coïncident avec des grandes valeurs négatives de l’indice de la
NAO, lesquelles résultent des valeurs pressions inférieures à la normale à Ponta Delgada
et de valeurs de pressions supérieures à Akureyri.

Cette situation correspond à l’extrême NAO du type B caractérisée par un flux d’Ouest de
faible vitesse à travers l’océan Atlantique et où le nombre de perturbations polaire traversant
l’océan et se dirigeant vers le Maroc est plus élevé.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 171
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De faibles précipitations au Maroc, se produisent ou accompagnent une circulation


atmosphérique à grande échelle sur l’Atlantique Nord opposée en tout point à celle
décrite ci-dessus ; c’est à dire un flux d’Ouest rapide, moins de perturbations (et des
hivers froids en Europe).

Les résultats suggèrent également (étant donné des liaisons plus fortes) que les précipitations
sont liées non seulement à la position et à la puissance de l’anticyclone (négativement) mais
aussi aux mêmes caractéristiques de la dépression d’Islande (positivement).
Les coefficients de corrélation obtenus sont encourageants, mais indiquent clairement
l’influence d’autres mécanismes sur les pluies au Maroc (en plus de la continentalité et du
relief.....).
Même si ces résultats n’ont pas une grande valeur pour la prévision de ce phénomène, ils
constituent une bonne base pour la recherche.

En effet, d’autres observations faites par Meehl & Van Loon (1979), indiquent que même
les caractéristiques extrêmes de la NAO ne sont pas apparentes durant les saisons précédentes et
Rogers (1984) établit de faibles corrélations entre l’indice de la NAO durant les mois précédents (de
juin à octobre) et les précipitations hivernales.

Une autre alternative à laquelle les mêmes chercheurs se sont intéressés est la température de
la surface de la mer « SST »999333. Ils suggèrent que les anomalies des SST qui se produisent dans

l’Atlantique Nord Tropical et Subtropical durant les deux extrêmes de la NAO d’hiver existent déjà
durant l’été précédent (juin à août) et persistent durant l’automne. Les SST dans ces « zones »
tendent à être plus élevées pendant et avant la NAO extrême B. Ce n’est point le cas dans les SST
des latitudes moyennes.

6.3.1. Le mode spatial :


La NAO (Fig. 73, 75 & 76) peut être le mieux discernée à l’échelle de temps mensuelle ou,
de préférence saisonnière. En effet sa manifestation est un dipôle chevauchant au niveau de l’océan
entre la dépression d'Islande et l’anticyclone des Açores (voir, par exemple Van Loon et Rogers,
1978; Hurrell, 1995 a). Aux différentes phases de la NAO, la force et la direction des perturbations
changent, leurs intensités et leurs trajectoires sont modulées par les flux moyens (Rogers, 1990).

La NAO semble faire partie d'un mode de variabilité hémisphérique. Thompson et Wallace
(1998) et Thompson et al. (2000 a, b) discutent le concept de « l'Oscillation Arctique »9994
44 (AO, Fig.

74), ou « le mode annuel » de l'hémisphère Nord, qu'ils ont défini comme la « fonction empirique
principale orthogonale (EOF) » d'hiver signifiant la pression mensuelle au niveau de la mer (SLP)999555

de l'hémisphère Nord. Wallace (2000) soutient que la NAO et l’AO représentent un phénomène
simple vu par deux paradigmes (voir les discussions dans Deser, 2000 et Ambaum et al., 2001). La
NAO peut être vue comme l'expression régionale de l'AO, et l'AO peut être vue comme le mode
basse fréquence hivernal principal hémisphérique de la variabilité SLP, tandis que la NAO est le
mode principal dans le bassin Atlantique. Les cartes des deux modes sont presque indiscernables (à
part la région du Pacifique). Pour ces raisons, les auteurs proposent donc d’employer la NAO à
moins qu'une distinction ne doive être faite.

999333 SST : Sea-Surface Temperature


999444 Voir Annexe II à la fin de cette partie.
999555 SLP : Sea Level Pression.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 172
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Par contraste avec le flux climatologique moyen sur l'Atlantique Nord, la NAO/AO a une
structure prononcée, « l'équivalent barotropique » (des lignes de phase verticales; Wallace et
Gutzler, 1981; Kushnir et Wallace, 1989), et augmente d'amplitude avec la hauteur dans la
proportion brute de la force du vent moyen zonal, couplant la troposphère avec la stratosphère
(Perlwitz et Graf, 1995).

La figure 78 (A) montre la régression des SST sur l'indice NAO pendant l'hiver. Elle révèle
un modèle tripolaire, l’aire subpolaire froide, les moyennes latitudes chaudes et une zone froide
entre l'équateur et 30°N. C'est aussi le modèle principal de la variabilité SST pendant l'hiver. Son
apparition est compatible avec la forme spatiale des anomalies des flux superficiels associées au
modèle de la NAO, comme désigné par Cayan (1992 a, b, Fig. 78 B). Il apparaît que la force de la
corrélation entre la NAO et SST augmente quand l'indice NAO mène les SST, indiquant que les
SST répondent au forçage atmosphérique sur les échelles mensuelles et saisonnières (Frankignoul,
1985; Battisti et al., 1995; Delworth, 1996; Hall et Manabe, 1997).

6.3.2. Les caractéristiques temporelles :


L'indice NAO d'hiver a présenté une variabilité considérable pendant les 100 dernières
années (Fig. 69 & 70). Depuis la fin du 19ème siècle, les basses pressions saisonnières islandaises
étaient anormalement basses pendant les hivers du changement de siècle jusqu'environ 1930 (à
l'exception des hivers 1916-1919), tandis que les pressions étaient plus hautes que la normale aux
latitudes subtropicales, l’indice NAO était élevé et donc les vents plus forts que la normale
marquant l'influence modératrice de l'océan vers l'Europe et l’Afrique du Nord contribuant ainsi à la
hausse des températures pendant cette période (par exemple. Rogers, 1985 ; Fig. 75 A)). Depuis le
début des années 1940 jusqu'au début des années 1970, l'indice NAO a montré une tendance
négative et a correspondu à une période dans laquelle des températures d'hiver étaient fréquemment
plus basses que la normale (Van Loon et Williams, 1976 ; Moses et al., 1987). Un renversement
s’est réalisé pendant les 25 dernières années. Depuis 1980, la NAO est resté dans une phase
fortement positive et a montré une tendance ascendante, pour qu'à la fin du 20ème siècle les hivers
aient montré les indices positifs les plus prononcés jamais enregistrés (avec l'exception notable de
1996). Cette situation a contribué amplement au réchauffement observé dans les températures de
surface de l'hémisphère Nord pendant cette période (Hurrell, 1995 a, 1996; Wallace et al., 1995 ;
Fig. 79) ; elle synchronise avec une phase de l’oscillation arctique (AO) accru pendant les 30
dernières années (Thompson et Wallace, 1998) correspondant aussi à un tourbillon polaire plus fort,
coïncidant avec un épuisement de niveau d'ozone stratosphérique au-dessus de l’« auréole » polaire.

Cayan (1992) a analysé les composantes positives et négatives de la NAO en hiver sur des
durées plus courtes. Il montre que la NAO est « responsable » de la production systématique des
modes d'amplitude dans les grandes anomalies de vitesse de vent, des flux de chaleur latentes et
sensibles et par conséquent de la température superficielle de l’océan sur l'Atlantique Nord extra-
tropical (Fig. 78). Les changements des modèles de circulation moyens sur l'Atlantique Nord sont
accompagnés par les changements prononcés dans les trajectoires des perturbations et associés à
l'activité des perturbations synoptiques qui affectent le transport et la convergence d'humidité
atmosphérique. Ce changement des modèles de circulation peut donc être directement liée aux
changements dans les précipitations régionales (Rogers 1990; Hurrell 1995 b ; Fig. 77 & 80). La
NAO est aussi associée à la hauteur significative des vagues en Atlantique (Bacon et Carter 1993;
Kushnir et al., 1997), au transport des poussières de l'Afrique à travers la Méditerranée et
l'Atlantique subtropicale (Moulin et al., 1997). Hurrell (1995 a) a montré que les conditions de
sécheresse pendant la phase NAO positive en hiver touchent l'Europe du Sud et la Méditerranée.
Ces conditions s’accompagnent des changements notables de températures sur l'Afrique du Nord,

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 173
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comme c’était le cas pour les deux dernières décennies, et des sécheresses « sévères » ont été
observées partout au Maroc, en Espagne et au Portugal.

La NAO est plus prononcée en amplitude régionale pendant l'hiver (décembre-mars) où elle
représente environ 37 % de la série de temps mensuelle de décembre, janvier et février (DJF) de la
variabilité au niveau 500 hPa sur l'Atlantique (Wallace et Gutzler, 1981; Esbensen, 1984; Barnston
et Livezey, 1987; Kushnir et Wallace, 1989; Wallace, 1996; Cayan 1992 a). Elle est aussi le seul
mode trouvé dans toutes les saisons (Barnston et Livezey, 1987; Clinet et Martin, 1992 ; Fig. 76) et
Rogers (1990) a montré qu'elle représente la plus grande occurrence de la variabilité interannuelle
des SLP mensuelles en Atlantique Nord pendant 4 mois de l'année.

Les indicateurs paléoclimatiques, comme la dendrochronologie et les sédiments océaniques,


ont été employés comme indicateurs pour la NAO et peuvent être étendus sur plusieurs centaines
d'années. Ceux-ci suggèrent que la NAO est restée cohérente pendant au moins 1000 ans, et ait été
cohérente au cours des longues périodes des séries d'isotope stable de 700 ans GISP-2 au cœur des
glaces du Groenland central (Barlow et al., 1993; White et al., 1997). Une évidence semblable
apparaît des données de la dendrochronologie (Cook et al., 1998). Wanner (in Marshall & al., 2001)
reconstruit la NAO par la compilation des sources documentaires et formule l’hypothèse que les
rechutes de froid à l’échelle décennale pendant le début du « petit âge glacière » (1675-1715) ont
été rapprochées d'événements successifs de la NAO négative.

Des observations sub-superficielles océaniques fournissent une description plus claire de la


variabilité du climat à long terme, en se basant sur l'effet du cycle annuel et la variabilité mensuelle
dans la circulation atmosphérique qui se dégrade rapidement avec la profondeur océanique (Levitus,
1989 ; Houghton, 1996). La variabilité dans la température de l'océan subtropical supérieur a aussi
été liée avec des fluctuations de l'indice NAO (Molinari et al., 1997). Curry et McCartney (2001)
discutent les variations interannuelles et inter décennales observées dans l'intensité des gyres
océaniques et les rapprochent du forçage de la NAO. Un grand événement frais (doublé de la
« grande anomalie de salinité » GSA) est arrivé dans la gyre soubpolaire au début des années 1970
(Dickson et al., 1988; Levitus, 1989). Les observations suggèrent qu'il doit avoir été lié avec des
changements cohérents de la circulation atmosphérique à l’interface et une manifestation extrême
des fluctuations quasi-décennales (Kushnir, 1994 ; Hansen et Bezdek, 1996 ; Reverdin et al., 1997 ;
Belkin et al., 1998).

6.4. LES TÉLÉCONNEXIONS ENSO-NAO ET LES PRÉCIPITATIONS AU MAROC :

Si l'impact de l'ENSO sur le climat tropical est bien établi aujourd’hui, la réponse dans la
région Nord Atlantique et Ouest méditerranéenne est moins bien comprise. Depuis les premières
études d'observation par Ropelewsky et Halpert (1987) et Kiladis et Diaz (1989) quelques
perturbations anormales dans ces régions ont été documentées en liaison avec des étapes
particulières des événements ENSO ; mais les résultats restent incomplets et peu concluants. Des
travaux postérieurs ont relevé des liens significatifs des anomalies de climat liées à l’ENSO surtout
pendant l'hiver et le printemps (Fraedrich et Muller, 1992 ; Rodo et al., 1997 ; Moron and Ward,
1998 ; Van Oldenborgh et al., 2000). Dong et al., (2000) ont simulé avec succès les anomalies de
circulation d'hiver observées dans le secteur Atlantique pendant le cycle de l’ENSO 1997/98-
1998/99 et ont montré comment celles-ci ont été principalement forcées par des anomalies SST
liées à l’ENSO en Océan Pacifique. Pozo-Vasquez et al., (2001) et Cassou et al., (2001 a, b)
suggèrent que l'ENSO influence la région Nord Atlantique plus fortement pendant des événements
froids et indiquent que des mécanismes possibles peuvent impliquer une extension des effets du

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 174
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66 vers l'Europe et l'influence des anomalies SST en Atlantique tropical liée à


modèle de PNA9996
l’ENSO. Merkel et Latif (2002), au moyen de la haute résolution des simulations AGCM9997 77,

montrent qu’en hiver, les événements El Niño ont un impact significatif sur l'Europe, et sur les
moyennes climatiques saisonnières et l'activité des vagues.

La figure 81 présente la corrélation entre les perturbations dans l’espace euro-méditerranéen


et l'indice d’El Niño 3.49998
88 pour les quatre saisons de l'année pendant la période 1948-1996 (Mariotti

et al., 2002). En Europe occidentale et la région de la Méditerranée, la corrélation est positive en


automne et négative au printemps. La régression des données CRU9999 99 et NCEP avec El Niño 3.4

indique une évolution de flux d'humidité saisonnier anormal en liaison avec les anomalies des
précipitations observées : en automne une circulation cyclonique anormale apporte un excès
d'humidité de l'Atlantique dans la région de la Méditerranée occidentale ; ce flux contourne le Nord
à 20°E, séparant des anomalies de précipitations positives en Méditerranée occidentale et des
anomalies négatives en Méditerranée orientale. En hiver et au printemps, un événement ENSO
augmente anormalement l'humidité de l'Atlantique subtropical pour être déplacée loin de l'Europe et
de la Méditerranée occidentales vers des latitudes plus hautes où des anomalies de précipitations
positives sont observées.

L'analyse poussée indique que la corrélation d'automne est surtout due à la saison de
l'automne « de l'année 0 », immédiatement avant la phase mûre de l'ENSO, tandis que les signaux
d'hiver et du printemps viennent surtout « de l'année +1 », pendant et après la phase mûre (Mariotti
et al., 2002).

Les anomalies de perturbations d'automne et de printemps corrèlent significativement en


Méditerranée occidentale avec des anomalies globales SST (Rayner et al., 1997), les valeurs de
corrélation significative sont négatives pour les deux saisons, ainsi que dans la bande subtropicale
en Atlantique (Mariotti et al., 2002)

Les tendances décennales des relations entre les précipitations euro-méditerranéennes et


l’ENSO ont changé pendant le 20ème siècle. La corrélation entre l'indice d’El Niño 3.4 et les
précipitations en Méditerranée occidentale pour une fenêtre glissante de 20 ans de 1910 à 1986
montre (Mariotti et al., 2002) :

• en automne, des valeurs significatives positives commençant du début des années 1940.
• au printemps, des valeurs significatives positives seulement trouvées au début du siècle et
après la fin des années 1960.

Bien que des anomalies absolues ne soient pas grandes comparées aux régions tropicales,
leur impact est approprié particulièrement pour les régions de la Méditerranée où les précipitations
sont rares. Pour la Méditerranée occidentale, les événements ENSO affectent les précipitations dans

999666 PNA : Pacific/North American pattern (Modèle Pacifique/Nord Américain), une des manifestations de l’ENSO au
Pacifique Nord-Est.
999777 AGCM : Modèle Atmosphérique de Circulation Globale, il s’agit ici du modèle ECHAM4 à la résolution T106
(~1.1°x~1.1°).
999888 El Niño 3 : Phase 3 d’El Niño (5°N-5°S ; 150°-90°W) au Centre Est du Pacifique, à l’Ouest de la Phase 1+2 à l’Est
(Iles Galápagos) (0°-10S ; 90°-80°W). La Phase 4 est celle du Centre du Pacifique (5°N-5°S ; 160°E-150°W) autour
de Tahiti.
999999 CRU : Climate Research Unit (University of East Anglia) ; NCEP : National Centers for Environmental Prediction
(NOAA-USA).

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 175
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un sens opposé de façon que l’impact se fait, immédiatement avant et après la phase mûre d'un
événement pendant les saisons d'automne et du printemps.

Le rapport entre ENSO et les précipitations dans l’espace euro-méditerranéen a été persistant
depuis la dernière moitié du 20ème siècle ; le manque de corrélation significative que nous trouvons
dans la période 1925-1940 a aussi caractérisé les téléconnexions de l’ENSO avec les autres parties
du globe (Hu et Feng, 2001). Cette situation est peut être due à une activité plus faible de l’ENSO
pendant cette période (Urban et al., 2000).

En ce qui concerne la Maroc, Delannoy (1988, 1996), trouve une forte corrélation positive
entre un indice de l’ENSO d’hiver type A (pressions plus élevées sur le Pacifique tropical central
oriental et à eaux équatoriales plus froides, Van Loon H. & A. Madden 1981), et les précipitations
du printemps suivant (MAM). Ceci est particulièrement net dans les stations cisatlasiques
méridionales. En automne (SON), ce sont des corrélations négatives qu’il trouve entre l’ENSO et
les précipitations. Ici, les liens sont moindres que ceux obtenus avec les précipitations printanières.
De plus, un décalage important peut être noté entre l’ENSO et la connexion marocaine. En hiver
(DJF), le signal de l’ENSO est « singulièrement brouillé ». Un point cependant mérite de retenir
l’attention. A cette époque de l’année, l’ENSO intervient peut être sur la NAO. Roger (1984) a
montré que lors des hauts Indices de l’ENSO les Westerlies tendaient à se renforcer sur
l’Atlantique, et, au contraire, à s’affaiblir, et des situations de blocage à s’établir, lors des bas
indices ; d’où le signal négatif prédominant pendant les précipitations hivernales. Ainsi, l’ENSO
pourrait exercer une certaine influence sur la circulation extratropicale d’hiver, et imposer un fort
indice de la NAO. D’où, l’inhibition pluviométrique sur le Maroc, à un moment normalement
pluvieux.

le type A s’accompagne d’une sécheresse sur l’océan Pacifique équatorial, le type B


(pressions plus basses et à eaux équatoriales plus chaudes) d’un excès de précipitations. L’un et
l’autre type sont significatifs des deux extrêmes de l’ENSO.

Il reste à noter que les précipitations des stations marocaines atlantiques sont en moyenne
significativement plus arrosées lors des mois d’hiver anormalement froids sur le Sud-Est des Etats
Unis.

Il semble donc qu’en hiver le signal de l’ENSO soit singulièrement brouillé, et ne se


manifeste qu’indirectement à travers d’autres téléconnexions, la NAO en particulier.

Les précipitations printanières de toutes les stations sont positivement corrélées avec l’indice
contemporain de l’ENSO. La partie septentrionale et centrale connaît les coefficients les plus forts,
supérieurs à 0,6.

En hiver, quand le pays est le plus impliqué dans la circulation d’Ouest, les précipitations
sont influencées par les fluctuations de la NAO et le signal de l’ENSO n’est enregistré
qu’indirectement. Pendant les saisons intermédiaires, des relations directes existent, fortes au
printemps où les corrélations significatives avec l’indice de l’ENSO synchrone ou de l’hiver
précédent sont positives, plus faibles et négatives en automne avec l’indice de l’été et du printemps
précédents.

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6.5. LA MÉTHODE ÉNERGÉTIQUE :

Les études citées plus haut, ont toutes mentionné le rôle du centre anticyclonique des Açores
dans la modulation du climat Nord Atlantique, il en est de même en ce qui concerne le climat du
Maroc.

Le retour des précipitations au Maroc ne peut être expliqué que par la faiblesse du centre des
Açores, et la sécheresse par la persistance de ce centre. D’où la nécessité de tenter une recherche
dans l’énergétique interne de ce centre anticyclonique (Karrouk, 1999 ; 2001 e ; 2002 a).

L’anticyclone des Açores représente la branche descendante de la cellule méridienne de


Hadley Nord hémisphérique en Atlantique Nord, laquelle est alimentée par la branche ascendante
équatoriale à l’endroit de la convergence des cellules superficielles Hadley Nord et Sud
hémisphériques, et celles de Walker Atlantique et Est Pacifique. C’est justement à ce niveau de
l’alimentation énergétique de la cellule de Hadley Nord hivernale qu’une variation s’effectue selon
la situation des températures superficielles de l’Atlantique Ouest et du Pacifique Est.

Il a été remarqué, selon les observations fournies par le satellite TOPEX/POSEIDON11100 0000, les

observations météorologiques, la dendrochronologie (Ambroggi, R. & C.W. Stockton, 1989 ;


Chbouki, et al., 1995 ; Lamb, et al., 1986 b ; Barlow et al., 1993 ; White et al., 1997 ; Cook et al.,
1998) et les citations historiques, que les sécheresses au Maroc coïncident avec les situations El
Niño (1993, 1994, 1995, 1998 ; Fig. 68, 72 & 82 ; Karrouk, 1999 h). Des eaux froides superficielles
apparaissent au large du Maroc, sur le flanc oriental de l’anticyclone des Açores (Karrouk, 1999 e).
Le courant circumpolaire d’Ouest est tendu et se situe au Nord des latitudes marocaines ; ce qui
empêche le passage des perturbations « polaires » au-dessus du Maroc.

En revanche, en épisode La Niña, l’anticyclone des Açores se trouve en situation


méridionale par rapport au Maroc, ou encore ces latitudes peuvent être occupées par des
dépressions, ce qui permet aux perturbations du front polaire d’atteindre les latitudes marocaines.
Ce fut le cas en janvier 1996 et 1997, pendant lesquels le Maroc a connu des précipitations
abondantes, voire exceptionnelles dans plusieurs régions du pays (Fig. 68, 72 & 83).

Il est évident qu’un lien physique relie la situation thermo-énergétique au Pacifique Est à
l’état pluviométrique au Maroc. Certainement à travers les grands déplacements atmosphériques et
à différentes échelles.

La circulation atmosphérique au niveau planétaire est gérée par le bilan énergétique de la


terre. Le rayonnement net incident au sommet de l'atmosphère donne la distribution des sources et
des puits d'énergie solaire pour le système climatique tout entier (Karrouk, 2000 a ; Fig. 5).

Cette circulation pourrait être modelisée selon deux principaux schémas : une circulation
équatoriale à caractère zonal dite de Walker (Fig. 84), couplée sur le plan méridien par la circulation
dite de Hadley (Karrouk, 1999, 2000, 2001, 2002 ; Fig. 85).

C’est cette dernière circulation qui effectue le relais énergétique entre la zone équatoriale et
la zone subtropicale à laquelle appartient le Maroc. Elle manifeste sa présence dans la ZITC111010011 où

111000000 Topex-Poseidon : Satellite franco-américain pour la mesure de l’altimétrie des océans.


111000111 ZITC : Zone Intertropicale de Convergence

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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confluent les branches superficielles atlantiques des cellules de Hadley du Nord-Est et du Sud-Est
(les alizés), et celles des cellules pacifique CPEW11102 0022 et atlantique CAWW11103
0033 de Walker. De

l’intensité des échanges à travers la cellule de Hadley dépend l’état hygrométrique de l’atmosphère
marocaine, et qui est liée à diverses variations énergétiques et thermiques de la surface de la mer.

Les mécanismes de cette situation sont schématisés par la figure 86. L’enthalpie111000444
(CpT+Lq) au sein de l’ascendance en ZITC est pompée du sol et déplacée comme puissance
thermo-énergétique positive dans la branche ascendante de la cellule de Hadley, ce transfert
s’effectue au niveau de la branche supérieure sous forme d’énergie géopotentielle (GZ) se déplaçant
vers les latitudes subtropicales au Nord de la ZITC, dès que cette branche franchit l’aire du
renversement du bilan énergétique hémisphérique, elle se trouve contrainte de revenir au sol pour
les raisons énergétiques précitées et les mécaniques dues à la sphéricité de la terre et à sa rotation,
d’où l’apparition au sol au niveau de cette branche descendante de la circulation de Hadley (Açores)
d’une compression adiabatique élevée constituant ainsi l’anticyclone des Açores alimenté par la
chaleur sensible (CpT) au sol.

En situation El Niño (Fig. 87), la CPEW (Karrouk, 2002 d) dans la partie Est du Pacifique
alimente en excès la branche ascendante de la cellule de Hadley en raison de l’augmentation de la
température superficielle de la mer (SST), et donne une puissance remarquable à la circulation
méridienne. Cette anomalie se manifeste au niveau de la branche supérieure de la cellule de Hadley
par un excès en énergie géopotentielle transférée vers le Nord ; d’où l’apparition au sol au niveau de
la branche descendante (Açores) d’une compression adiabatique anormalement élevée constituant
ainsi un excès de chaleur sensible. Le centre d’action des Açores se trouve donc en situation de
haute puissance et s’élargit en latitude et en longitude, occupant ainsi le centre de l’Atlantique, et
rejetant les perturbations du front polaire plus au Nord par rapport aux latitudes nord africaines. Le
rayonnement émis et la pression augmentent aux Açores, et le rayonnement net baisse, ainsi que les
températures minimales au Maroc (Karrouk, 2001 d ; Fig. 92), et l’indice positif de la NAO
s’installe. Le courant circumpolaire d’Ouest est tendu et les perturbations du front polaire sont ainsi
bloquées au nord du courant et ne parviennent pas au Maroc ; c’est l’installation du régime tropical
et de la sécheresse (exemples de 1983, 1993, 1995 et 1998 ; Fig. 68). Des eaux froides apparaissent
au niveau du bassin marocain en raison du pompage d’Ekman (Karrouk, 1999 e ; Fig. 89), ramenant
les eaux limitrophes, surtout en provenance du Nord, vers le centre anticyclonique. Ce qui se traduit
au Maroc par une atmosphère sèche et une stabilité atmosphérique parfaite en période considérée
comme normalement humide. Ce fut le cas de janvier 1993, 1994, 1995 et 1998. Ces mois ont
connu un excédent barométrique par rapport à la normale 1961-1990 de 3.5 hPa à Ponta Delgada en
1993, 9.2 hPa en 1994 et 4.1 hPa en 1995. Ces situations se sont traduites par un déficit
pluviométrique important au Maroc qui ont atteint 100% dans quelques stations (tableau 7111050055).

A l’opposé, en situation Anti El Niño (Karrouk, 2002 d ; Fig. 88), le moteur énergétique de
la cellule de Hadley est moins puissant et l’ascendance au niveau de la ZITC est moins importante
qu’en situation El Niño de même que le flux géopotentiel, et l’anticyclone des Açores est ainsi
moins alimenté. Ce qui ramène ce dernier à occuper des latitudes plus méridionales. Les
ondulations du front polaire deviennent plus amples en raison des situations de blocage dans la

111000222 CPEW : Cellule Pacifique Est de Walker. Ces acronymes sont proposés pour pouvoir se localiser dans l’espace.
111000333 CAWW : Cellule Atlantique Ouest de Walker.
111000444 Variable d'état thermodynamique, ayant les dimensions d'une énergie, définie comme la somme de l'énergie interne
E et du produit de la pression p par le volume V : H = E + pV . L'enthalpie reste constante dans l'expérience de
Joule-Thomson.
111000555 Voir tableau 7 à la fin du chapitre.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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circulation d’Ouest au niveau de l’Atlantique subtropical. La circulation méridienne prédomine et


l’emporte sur la circulation zonale. L’extrême négatif de l’indice NAO s’installe, ce qui permet aux
perturbations du front polaire d’atteindre l’Afrique du Nord ; c’est le régime polaire et le retour des
précipitations au Maroc, qui peuvent être abondantes. Ce fut le cas de janvier 1996 et 1997. Le mois
de janvier 1996 a enregistré un déficit barométrique à Ponta Delgada de 8 hPa par rapport à la
normale 1961-1990, et le Maroc a connu un excédent pluviométrique très important dépassant les
100% dans la majorité des stations, voire même 700% à la station de Safi (tableau 7).

Des situations similaires ont été observées auparavant. En janvier 1986, une hausse de
pression de 11.8 hPa par rapport à la normale 1961-1990 a été enregistrée aux Açores, un déficit
pluviométrique atteignant les 100% dans plusieurs stations marocaines a été observé dès le mois
d’octobre 1985, et janvier 1986 était déficitaire dans presque toutes les stations, ce déficit a atteint
99% à Agadir (tableau 7). Pendant la même période, les mesures de ERBS nous donnent un déficit
du bilan énergétique net (Rnet) de 9.7 W/M² au niveau du bassin des Açores (Fig. 90 & 91), et un
excédent énergétique de 12.12 W/M² en rayonnement émis (LW), de 7.28 W/M² au niveau du
bassin des Caraïbes, et de 3.58 W/M² au niveau du bassin du Pérou, et les températures minimales
au Maroc ont été basses (Fig. 92). En janvier 1987, une situation opposée a été observée. Le moteur
énergétique de la cellule de Hadley était moins puissant, et le bilan du rayonnement net au niveau
des Açores était excédentaire de 18.3 W/M² (Fig. 93), et déficitaire en rayonnement émis de 10.48
W/M², et de 7.32 W/M² au niveau du Pérou. La pression à Ponta Delgada a baissé de 10.6 hPa, et
les températures minimales au Maroc ont été élevées (Fig. 92), ainsi que les précipitations qui ont
connu un excédent dépassant les 100% à Tanger (tableau 7).

Récemment, cette méthode a été développée par Wang, C. (2002) à l’AOML11106 0066 et appliquée

aux téléconnexions entre les océans Pacifique et Atlantique. En se basant sur les données
disponibles du champ de réanalyse NCEP-NCAR11107 0077 1950-1999, l’auteur a aboutit aux mêmes

conclusions que celles présentées ci-dessus (Fig. 94).

L’étude des corrélations établies entre ces différents événements en Atlantique et au


Pacifique et les précipitations à Casablanca entre 1907 et 1996 démontre que (Fig. 95 & 96) :

Pour les précipitations annuelles et la NAO en Atlantique:


• Dans 35.96% des cas, les précipitations déficitaires accompagnent la NAO positive.
• Dans 20.22% des cas, les précipitations excédentaires accompagnent la NAO négative.
• Dans 19.10% des cas, les précipitations déficitaires accompagnent la NAO négative.
• Dans 14.61% des cas, les précipitations excédentaires accompagnent la NAO positive.
• Dans 10.11% des cas, la NAO est nulle, et les précipitations sont excédentaires (5.62%) ou
déficitaires (4.49%).

Pour les précipitations annuelles et l’ENSO dans le Pacifique :


• Dans 26.97% des cas, les précipitations sont déficitaires, et l’ENSO est positive : La Niña.
• Dans les mêmes cas, 26.97%, les précipitations sont déficitaires et l’ENSO est négative : El
Niño.
• Dans 19.10% des cas, les précipitations sont excédentaires et l’ENSO est positive.
• Dans 16.85% des cas, les précipitations sont excédentaires et l’ENSO est négative.

111000666 AOML : Atlantic Oceanographic and Meteorological Laboratory, NOAA, University of Miami.
111000777 NCAR : National Center for Atmospheric Research (NCEP) de la NOAA.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 179
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• Dans 10.11% des cas, l’ENSO est nulle, et les précipitations sont soit excédentaires (3.37%),
soit déficitaires (6.74%).

Ces valeurs nous montrent que :


• La sécheresse au Maroc est liée directement à la NAO positive en Atlantique, mais aussi
indirectement à l’ENSO, tantôt positive, tantôt négative dans le Pacifique.
• Le retour des précipitations est lié à la NAO négative en Atlantique, et à l’ENSO positive
dans le Pacifique.

Les figures 95 et 97 nous montrent que dans 56.2% des cas, les précipitations annuelles ont
évolué inversement à l’état de l’indice de la NAO, dont :
• Dans 16.58% des cas, la NAO positive était en phase avec La Niña.
• Dans 16.58% des cas aussi, la NAO positive était en phase avec El Niño.
• Dans 9% des cas, la NAO négative était en phase avec La Niña.
• Et seulement dans 8% des cas, la NAO négative était en phase avec El Niño.

Ces figures nous montrent aussi que dans 33.7% des cas, les précipitations ont connu une
évolution synchrone avec l’indice de la NAO, dont :
• Dans 15.7% des cas, des précipitations déficitaires accompagnent la NAO négative, la
moitié des cas ont eut lieu en phase El Niño, et l’autre moitié en phase La Niña.
• Dans 13.5% des cas, des précipitations excédentaires accompagnent la NAO positive, la
moitié de ces cas encore se réalise en phase El Niño, et l’autre moitié en phase La Niña.

Pour une étude réellement approfondie de la variabilité du climat du Maroc, il faudrait faire
un diagnostic encore plus poussé, basé sur un travail d’équipe. Mais, ni le but de ce travail de thèse,
ni le temps et les moyens disponibles ne permettent de le faire. Néanmoins, un aperçu rapide
pourrait nous donner une idée sur la complexité de la question.

6.6. INTERACTIONS ATMOSPHÈRE-OCÉAN ET VARIABILITÉ DU CLIMAT DU


MAROC :

La variabilité du climat dans l’espace climatique marocain implique l'interaction entre la


troposphère, les surfaces sous-jacentes océaniques, les masses terrestres adjacentes, l'Arctique au
nord, les tropiques au sud et le forçage lointain du Pacifique. Les éléments de l'énigme du puzzle
sont présentés schématiquement dans la figure 98 (Marshall & al., 2001).

Le bassin Atlantique est plutôt étroit et se situe sous l'influence de tous ces processus.
Malgré cette complexité, il est clair que la NAO est la source clef et primaire de variabilité pour le
climat du Maroc sur de multiples échelles de temps. Elle s'étend des tropiques à l'Arctique, se
prolonge en altitude dans la stratosphère (AO)111000888, et par son effet sur les flux air-mer, elle est une
source principale de variabilité des SST, des gyres océaniques, de la TAV111000999, de la MOC111111000 et de la
MZC111111111. La variabilité en Atlantique équatorial tropical est, à un degré significatif, stimulé par la
NAO (conjointement avec le forçage éloigné de l’ENSO du Pacifique). L’extension limitée Est-

111000888 Voir Annexe II à la fin de cette partie.


111000999 TAV : Tropical Atlantic Variability (Variabilité Tropicale Atlantique), Voir Annexe II à la fin de cette partie.
111111000 MOC : Atlantic Meridional Overturning Circulation (Circulation Atlantique Méridienne Renversée), Voir Annexe II
à la fin de cette partie.
111111111 MZC : Atmospheric Mid-latitude Zonal Cell (Cellule Atmosphérique Zonale des Moyennes Latitudes)

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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Ouest de l'Atlantique tropical ne conduit pas aux modes couplés forts semblables de l’ENSO qui
dominent la variabilité dans le Pacifique, mais ces interactions couplées existent.

La NAO, s’étendant des tropiques jusqu'aux hautes latitudes, est une source importante de
variabilité pour la MOC et la TAV. À son tour, la TAV par son influence sur les SST tropicales-
subtropicales a des réactions sur la NAO par la circulation de Hadley. La MOC, un contributeur
principal au transport méridien de chaleur, peut aussi affecter l'ampleur du gradient de température
Pôle-Equateur dans le secteur Atlantique, la force du Jet Stream aux moyennes latitudes, et par
conséquent, la MZC et la NAO. En s’étendant dans la stratosphère, la NAO peut aussi influencer et
être sous l'influence de la force et la position du tourbillon polaire stratosphérique.

6.6.1. Processus atmosphériques fondamentaux :


Des processus atmosphériques seuls pourraient produire des variations interannuelles fortes
et à long terme dans l'intensité de la NAO par sa connexion à la stratosphère. Les variations dans la
force des vents dans la troposphère supérieure et la stratosphère inférieure peuvent conditionner « le
guide d'ondes » affectant la propagation ascendante des ondes planétaires de la troposphère d'hiver.
Les Westerlies, pompés dans les moyennes latitudes par les ondes brisées, pourraient alors faire
baisser les vents du niveau supérieur vers la surface. De cette façon, un tourbillon polaire
stratosphérique de plus en plus fort pourrait activement exciter la NAO troposphérique. Si ce
mécanisme est en vigueur, donc il pourrait conduire à l'augmentation de la NAO des récentes
décennies (forcée peut-être anthropogéniquement), à des changements de la stratosphère inférieure.

Indépendamment des mécanismes, une connexion statistique forte existe entre la force du
tourbillon cyclonique stratosphérique d'hiver et la circulation troposphérique sur l’Atlantique Nord,
(Perlwitz et Graf, 1995 ; Kodera et al., 1999). La cause du renforcement du tourbillon
stratosphérique des récentes décennies devrait avoir été, par exemple, des éruptions volcaniques
tropicales, l'épuisement d'ozone ou le réchauffement global (Perlwitz et Graf, 1995; Thompson et
Wallace, 1998). Perlwitz et Graf (1995) formulent l’hypothèse que le résultat des augmentations
stratosphériques en CO2 ont augmenté le rafraîchissement radiatif de la stratosphère polaire en
hiver, conduisant à un renforcement du tourbillon polaire. Ils invoquent alors l'interaction
troposphère-stratosphère pour expliquer la tendance récente positive dans l'indice NAO par la
majoration des ondes stationnaires troposphériques. Cette hypothèse a été récemment soutenue par
une intégration GCM forcée par la concentration accrue en CO2 (Shindell et al., 1999). Baldwin et
Dunkerton (1999) font des observations présentant une allusion aux anomalies de circulation
stratosphériques propagées vers le bas à la surface de la terre, où elles ont reflété les changements
de l'amplitude et du signe de la NAO/AO.

La NAO pourrait subir un forçage lointain des tropiques. On sait que la circulation de
Hadley est sensible aux gradients méridiens des SST sous les tropiques et pourrait agir comme « un
pont » atmosphérique aux moyennes latitudes, modulant ainsi la variabilité de la NAO. Le tripôle
des SST associé à la NAO (Fig. 78 A, B), a un signal fort sous les tropiques-subtropiques et donc la
variabilité du Jet Stream pourrait être accrue sur son flanc Sud (Hoskins et Sardeshmukh, 1987 ;
Robertson et Mechoso, 1999 ; Venzke et al., 1999). Le forçage direct de l'Atlantique subtropical
provient aussi de l’ENSO.

La MZC à son tour subit l’influence de l’ENSO. Sa situation anormale pendant la phase mûre
d’El Niño montre une opposition à la rotation moyenne, manifestant un affaiblissement de la MZC
Wang, 2002 b; Wang et Enfield, 2002. L'air monte anormalement dans le Pacifique équatorial
oriental, diverge vers l'Est dans la troposphère supérieure et descend ensuite sur l'Atlantique

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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équatorial (Fig. 101). Dans ces conditions, la circulation de Hadley en Atlantique est doublée par
une seconde circulation cellulaire (de Hadley) anormale en Atlantique Est associée à la circulation
anormale de Walker atlantique. Cette cellule de Hadley montre un mouvement ascendant anormal
dans la région des hautes pressions subtropicales. Le mouvement ascendant anormal affaiblit
l'affaissement dans la région du haut système de pression subtropical. Cela correspond à un
affaiblissement de l’anticyclone subtropical au-dessus de l’Afrique et des alizés du Nord-Est qui lui
sont associés sur son flanc Sud dans la région tropicale Nord atlantique. La faiblesse des alizés
réduisent l'évaporation, conduisant au réchauffement des anomalies SST sur l’Atlantique Nord
tropical au printemps suivant El Niño du Pacifique de l'année (Wang, 2002 b).

6.6.2. Interaction avec l'océan :


Barsugli et Battisti (1998) fournissent le modèle expliquant comment un mode de variabilité
atmosphérique, comme la NAO, et l'océan à la couche de mélange pourraient agir réciproquement,
construit sur le modèle de Frankignoul et Hasselmann (1977). Ils soutiennent que sur l’échelle de
temps saisonnier, quand la couche de mélange océanique est dans l'équilibre thermique avec le
forçage atmosphérique, l'échange de chaleur à l'interface océano-atmosphérique est réduit comparé
avec le cas hypothétique où on ne permet pas à SST de varier en réponse au forçage thermique.
Cela peut agir pour réduire l'amortissement thermique de la NAO et, selon Barsugli et Battisti, est
l'effet primaire du couplage océano-atmosphérique aux moyennes latitudes. Le couplage thermique
avec l'océan et la couche de mélange augmente la persistance et le désaccord des modes de
variabilité comme la NAO.

Il est difficile de trouver la preuve directe de ce mécanisme dans les observations ; on ne


peut pas déduire les caractéristiques temporelles de la NAO en absence d'observations d'anomalies
SST et ainsi nous n'avons pas de référence. Néanmoins, nous avons la preuve qu'une fraction
significative de la variance de la NAO d'hiver (environ 25%) peut être prévisible à grande échelle
selon le modèle précédent des SST, suggérant une influence océanique (Czaja et Frankignoul,
1999). Le modèle des SST responsable de ce forçage projeté sur le tripôle SST forcé par la NAO,
fournit ainsi des interactions positives mutuelles. Ceci, combiné avec les interactions positives des
SST sur la NAO, pourrait expliquer la mémoire observée de 1 an de la NAO d'hiver.

Les modèles atmosphériques aux moyennes latitudes des anomalies SST souffrent d’une
faiblesse et la réponse est souvent inconsistante (Palmer et Sun, 1985; Kushnir et Held, 1996; Peng
et al., 1997; Venzke et al., 1999). Cette situation pourrait être un indicateur d'une réponse ambiguë
de l'atmosphère. Les mécanismes de cette question sont discutés dans Peng et Whitaker (1999) et
Robinson (2000). Néanmoins, Rodwell et al. (1999) sont capables de stimuler une réponse
semblable de la NAO dans le modèle du Centre de Hadley avec un forçage de la forme du tripôle
SST, comme indiqué dans la figure 78. De plus, ils montrent que quand les SST observés sont
employés comme une condition d’interface, alors la composante basse fréquence du modèle et les
observations de la NAO se suivent à la trace au cours d'une période de 50 ans, s’ils sont combinés
ensemble. Ces résultats pourraient être interprétés pour suggérer que si l'océan joue un rôle dans
l'installation des SST, donc sa prévisibilité inhérente pourrait doter les aspects de basse fréquence
de la NAO avec la prévisibilité aussi. Des résultats similaires, obtenus avec un modèle différent,
sont annoncés par Mehta et al. (2000).

Bien que les résultats de Rodwell et al., aient un grand intérêt, ils n'impliquent pas
nécessairement que la NAO est prédictible ou que l'océan se comporte d'une manière passive.
Bretherton et Battisti (2000) montrent, employant le modèle de Barsugli et de Battisti, que le
comportement observé dans Rodwell et al., et Mehta et al., peut être compris en termes d'une faible

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réponse de l'atmosphère des moyennes latitudes aux SST sous-jacentes sans invoquer un rôle pour
la circulation océanique. Ces calculs et leur interprétation pour la prévisibilité atmosphérique sont
aussi discutés dans Czaja et Marshall (2000) qui, cependant, n'escomptent pas de rôle possible pour
la circulation océano-atmosphérique.

Il existe des empreintes de la NAO sur l'océan et les modèles de covariance de signaux de
climat dans les deux fluides, en raison de faits suivants :
• Les changements de la NAO sont reflétés dans des changements marqués de la tension
superficielle, des flux de chaleur air-mer, et des flux d'eau douce et des STT.
• L'océan agit comme un intégrateur du forçage haute fréquence in situ. Si une anomalie SST
est liée à une anomalie thermique profonde, qui est réexposée chaque hiver (Alexander et
Deser, 1995; Alexander et Penland, 1996), alors l'anomalie SST peut réapparaître année
après année selon le processus que l'on connaît comme réémergence, et donc pourrait avoir
une plus grande capacité à altérer, par des flux de chaleur anormaux, les basses couches de
l'atmosphère.
• L'océan intérieur a une mémoire sélective pendant l'hiver, juste quand la NAO est dans les
conditions les plus fortes, et ce par la subduction de la thermocline en conditions d'hiver
(Stommel, 1979; Marshall et al., 1993; Williams et al., 1995) et dans l'isolement saisonnier
des conditions d'hiver au-dessous de la thermocline saisonnière (Qiu et Huang, 1995).

Saravanan et McWilliams (1998) généralisent le modèle Hasselmann-Frankignoul en tenant


compte de l’advection du flux moyen dans l'océan, reconnaissant que bien que la variabilité
atmosphérique intrinsèque présente l'incohérence temporelle, il a la forte cohérence spatiale, qui
excite préférentiellement les fréquences choisies de variabilité océanique par une résonance
spatiale. Frankignoul et al., (1997) invoque la dynamique interne des ondes de Rossby pour choisir
l'échelle de temps. La circulation thermohaline peut aussi jouer un rôle ; par exemple, les signaux
multi-décennaux dans le modèle couplé de Delworth et al. (1993) semblent être associés aux
variations dans l'intensité de la circulation thermohaline et la variabilité dans la Mer du Groenland.
Griffies et Tziperman (1995) attribuent cette modélisation des fluctuations décennales dans la MOC
au forçage stochastique atmosphérique.

Marshall et al., (2001) présentent une structure idéalisée dans laquelle ils considèrent la
réponse de l'Océan Atlantique et ses réactions possibles, sur le forçage de la NAO (Fig. 99). Ils
soutiennent qu'un aspect clef de l'interaction dans le changement méridien du Jet associé à la NAO
qui conduit, par la boucle de vent anormal, une « inter-gyre gyre », qui module la trajectoire du
Gulf Stream et du courant Nord atlantique. Les résultats du modèle montrent qu'une signature de
circulation océanique sur SST sur la marge occidentale du bassin aux alentours de la séparation du
Gulf Stream (Halliwell, 1998). Les observations de la relation entre la latitude de séparation du Gulf
Stream et de la NAO sont plus équivoques : Taylor et Stephens (1998) et Frankignoul et al., (2001)
constatent que les changements observés retardent en effet la NAO, mais seulement à ~2 ans.

Les effets de flottabilité doivent aussi jouer un rôle : quand la NAO est forte, le
rafraîchissement des océans polaires augmente (Fig. 78 A). Si ce rafraîchissement persiste, alors on
pourrait s’attendre à l’augmentation de l'énergie de la MOC. La figure 99 (B) trace aussi un schéma
de l'anomalie imaginée dans la circulation thermohaline incitée par la NAO positive et les flux de
flottabilité. Herbaut et al., (2001) et Eden et Willebrand (2001) ont étudié la réponse passive de
l'océan Atlantique à la NAO, au vent et au forçage de flottabilité et ont discuté l'évolution
temporelle des gyres et de la MOC dans les GCM.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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6.6.3. L’Interaction active océan-atmosphère :


À mesure que les variations dans les gyres (et les instabilités associées) et la MOC peuvent
initier des variations dans le transport de chaleur océanique et des SST, l'atmosphère pourrait alors
être influencé par le spectre des SST. Sur une très longue échelle de temps (millénaire), l'océan
Atlantique est en effet un acteur actif dans le climat, étant responsable du transport significatif
d'énergie vers le pôle. Sur l’échelle de temps intermédiaire (décennal ?), il peut y avoir une
interaction mutuelle entre les deux fluides. La variabilité atlantique décennale peut ainsi, en partie,
refléter une interaction couplée entre l'océan et l'atmosphère en Atlantique, dans laquelle la réponse
basse fréquence de l'océan au forçage atmosphérique et ses réactions sur la circulation
atmosphérique aboutit aux oscillations basse fréquence. Les gyres océaniques et la circulation
thermohaline peuvent aussi jouer un rôle dans cette variabilité.

Bjerknes (1964) a discuté les interactions atmosphère-océan dans le secteur atlantique en


termes d'interaction de transport de chaleur méridienne dans les deux fluides (Fig. 102). Il a supposé
que la NAO occupe son état d’indice positif plus fréquemment que son état d'indice négatif (des
flèches solides représentent des vents superficiels). En ignorant momentanément les changements
de la circulation océanique, cela créerait un nouvel équilibre avec l’augmentation du gradient
méridien SST, et donnerait plus de perte de chaleur de l'océan et de l'atmosphère au Nord (cédé à
l'espace). Cependant, invoquant Sverdrup, Bjerknes a soutenu que, avec quelque retard, le courant
Nord atlantique aurait un trajet plus prononcé vers le pôle (l’inter-gyre gyre commence à circuler
anticycloniquement), avec une augmentation du transport de chaleur vers le pôle. Ainsi, le Jet
Stream atmosphérique subira une anomalie chaude au Nord et un rafraîchissement au Sud (les
flèches bouclées représentent cette anomalie de flux). Le Jet Stream s'affaiblira ainsi, on le suppose,
et l'anomalie dans le transport de chaleur atmosphérique sera au Sud, compensant l'augmentation du
transport de chaleur vers le Nord océanique. Avec des vents plus faibles, la NAO occupera son
indice bas plus fréquemment et ainsi, au bout de quelque temps, le sens de l’inter-gyre gyre
changera de signe pour devenir négatif, portant la chaleur vers le Sud et réchauffera l'atmosphère au
Sud. L’augmentation des gradients de température atmosphériques aboutira à des vents plus forts, à
une anomalie du transport de chaleur atmosphérique vers le pôle et une probabilité accrue de
l'installation de la NAO positive. Et ainsi, le cycle, dont la période est dictée par le temps de
réponse du transport de chaleur océanique aux changements dans le forçage atmosphérique, peut se
répéter de nouveau. Bjerknes a donc invoqué des anomalies dans le transport de chaleur par des
gyres océaniques et « la compensation » par le transport de chaleur atmosphérique, assumant qu'à
très longues échelles de temps la somme de chaleur atmosphérique et océanique transportée reste
constante. Bjerknes a imaginé l'anomalie des gyres comme étant une conséquence de l'état de
« l'indice zonal » de Rossby (1939) (l'équivalent de la NAO/AO) renversé quelque temps dans le
passé. Ce retard de l'oscillation du système couplé, dure environ 10 ans pour le premier mode
baroclinique océanique d’onde de Rossby pour atteindre l'Atlantique à 40°N, est un ingrédient
crucial de modèles théoriques qui couplent des gyres océaniques avec le Jet Stream atmosphérique
(Latif et Barnett, 1994 ; Jin, 1997 ; Weng et Neelin, 1998 ; Cessi, 2000 ; Goodman et Marshall,
1999 ; Neelin et Weng, 1999 ; Marshall et al., 2001).

Ces études suggèrent que les gyres océaniques ont les modes de variabilité internes
oscillants qui peuvent affecter les SST et par conséquent, par l'interaction air-mer, peut-être
l'interface atmosphérique.

Sur l’échelle de temps décennale, la variabilité pourrait être dirigée par les processus qui
modulent la force de la circulation méridienne océanique et son transport associé de chaleur, et par
conséquent les SST et la circulation à l'interface atmosphérique (Timmerman et al., 1998). Par

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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exemple, on pourrait bien supposer que les changements dans la circulation thermohaline (Fig. 99
B), jouent un rôle dans le transport de la chaleur océanique analogue à celui du changement de la
force des gyres océaniques décrites dans la figure 102. Les dipôles dans les anomalies thermiques
générées par le dipôle des flux de chaleur de la NAO, (Fig. 78 B) peuvent induire des anomalies
dans la MOC et des anomalies dans son transport de chaleur, comme esquissé dans la figure 99 B.
Ainsi, les flèches bouclées dans la figure 102 pourraient aussi être pensées pour représenter les
anomalies de transport de chaleur par la circulation thermohaline incitée par le forçage de la NAO,
comme cela a été discuté dans Marshall et al., (2001).

Spall (1996) suggère que la propagation au Sud de LSW111111222 puisse avoir un impact sur les
caractéristiques de stabilité à la limite du courant occidental et influencer l'intensité aval du Gulf
Stream, une région qui est particulièrement importante pour l'interaction air-mer. Cela offre un
mécanisme par lequel les branches plus profondes de la circulation thermohaline peuvent
influencer, sur l’échelle de temps relativement courte, les SST et par conséquent l'atmosphère.
Curry et al., (1998) et Joyce et al., (2000) passent en revue l’évidence observationnelle et
développent un modèle simple conceptuel du retard entre le transport de LSW au point de
séparation du Gulf Stream et sa création par la convection en Mer Labrador.

Delworth et Mann (2000) discutent et présentent l’évidence de GCM couplé expérimental,


montrent que les variations dans la force de la circulation thermohaline jouent un rôle dans la
variabilité des SST sur l’échelle de temps multi-décennale (~70 ans). Sur cette échelle de longue
période de temps, le modèle de tripôle de variabilité SST typique de l'hémisphère Nord peut céder à
l’échelle du bassin à l'anomalie interhémisphérique des SST, comme suggéré par Kushnir 1994,
Schlesinger et Ramankutyy 1994. Folland et al., (1986) ont noté des variations d'échelle de temps
multi-décennales dans un modèle SST trans-atlantique similaire (dipolaire à travers l'équateur) avec
des connexions aux sécheresses au Sahel.

CONCLUSION :

Il ressort de ce qui précède, que les conditions atmosphériques et les précipitations au Maroc
sont liées à la variabilité des intensités et de l’emplacement du centre anticyclonique des Açores,
laquelle se manifeste sous différents événements : la NAO, la MOC, les SST et la MZC en
Atlantique, eux-mêmes liés à l’ENSO du Pacifique. Ces phénomènes sont rattachés
énergétiquement via les circulations atmosphériques de Hadley-Walker et les ébranlements des
ondes océaniques. La surveillance et le suivi des états énergétiques, altimétriques et thermiques de
ces océans permettent de prédire les systèmes aérologiques et les précipitations au Maroc : un
événement El Niño se traduit par une NAO positive, une MOC et une MZC soutenues en
Atlantique, et une sécheresse, et La Niña par une NAO négative et des précipitations en saison
hivernale, voire même dans les autres saisons selon les situations aéro-océaniques. Ces événements
au Pacifique précèdent plus souvent l’état hygrométrique au Maroc ; ce qui donne la possibilité aux
décideurs de planifier l’année hydrologique (budgétaire) à l’avance, pour épargner au pays les effets
désastreux de la sécheresse et du manque d’eau Maroc (Karrouk, 1999 h ; 2002 d).

111111222 LSW : Labrador Sea Water (Eau Océanique du Labrador)

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Tableau 7 : Pourcentage de l’Écart des Précipitations à la Normale 1961-90
* Les années El Niño
TANGER CASABLANCA SAFI AGADIR OUJDA FES MARRAKECH
JAN AVR OCT JAN AVR OCT JAN AVR OCT JAN AVR OCT JAN AVR OCT JAN AVR OCT JAN AVR OCT
1967 -54,9 -18,12 57,96 -67,82 35,781 42,857 -95,1 63,037 95,066 -100 336,38 181,8 -37,6 77,078 -21,01 -73,04 -26,81 22,13 -57,52 110,62 99,924
1968 -95,85 -43,06 -79,74 -95,17 -64,8 -96,83 -99,46 -19,66 -97,51 -100 -20,95 -81,9 -65,65 -45,31 -100 -92,25 -30,57 -100 -99,63 9,4366 -97,82
*1969 8,3639 36,728 46,14 -9,885 18,18 68,254 4,6674 24,779 45,91 -1,695 -50,89 -28,08 -22,18 -9,668 439,62 53,541 -5,621 2,8593 -59,72 110,31 -15,88
1970 179,02 -18,28 -32,46 85,057 -49,71 -26,98 163,75 -79,99 229,47 251,4 -100 -51,08 75,974 -50,69 -51,2 234,35 -44,24 -61,46 165,84 -51,09 78,074
1971 32,026 153,35 -98,93 41,609 292,26 -100 28,249 216,36 -99,38 -44,98 309,23 -100 41,62 54,663 -81,39 127,91 130,24 -100 136,54 190,1 -62,31
*1972 74,715 -44,67 100,02 43,218 -32,11 90,476 -10,75 7,1218 56,177 32,296 -30,53 -15,36 3,7613 -56,07 23,934 33,709 9,5582 37,788 25,961 -43,75 52,947
1973 -54,41 -99,52 -76,67 -19,54 -69,83 -61,9 -53,02 28,605 -40,89 -92,17 -68,06 -100 63,354 53,319 -95,44 -12,62 17,223 -25,81 -50,93 -20,52 -34,45
1974 -50,16 229,6 -18,49 -66,21 175,58 -61,9 -65,53 123,96 -100 -95,11 40,935 -95,6 -92,29 67,888 1,1129 -75,52 139,56 -77,36 -80,59 107,26 -83,07
*1975 -0,232 63,913 -87,57 19,241 18,18 -100 -31,98 -53,21 -100 -18,32 -81,63 -100 -78,62 308,18 -99,65 -54,91 32,702 -99,52 54,888 116,43 -86,34
*1976 -37,32 68,256 366,36 -68,94 81,041 274,6 -89,12 134,84 55,866 -62,34 -19,75 -33,46 -27,44 117,65 -3,802 -56 100,03 140,65 -54,23 47,953 217,36
*1977 139,71 -99,2 40,307 88,275 -92,46 60,635 46,389 -100 324,98 44,524 -99,2 33,072 167,12 -58,08 15,507 95,529 -93,39 134,63 38,411 -75,85 183,5
1978 -24,28 78,712 -76,97 44,827 78,527 -20,63 19,179 40,965 -93,47 22,27 -18,15 -0,196 -30,59 64,078 20,072 -11,38 85,603 -95,66 152,65 26,25 202,07
1979 62,16 -26,17 123,97 75,402 -34,62 204,76 257,36 -83,81 240,04 157,26 -86,03 300,2 -51,62 -66,15 256,35 10,159 -68,74 211,95 8,019 -92,36 97,192
1980 -2,26 -32,44 -44,28 -13,1 -39,9 7,9365 41,129 -54,68 -47,42 16,401 -90,02 187,18 -66,7 -21,32 -16,79 -29,97 -29,97 5,0273 -20,18 -68,21 -9,871
1981 -97,68 156,41 -91,1 -74,25 -26,83 -87,3 -83,31 -33,78 -85,38 -100 -64,87 -43,74 47,93 -21,55 -97,89 -61,27 30,147 -67,96 -84,62 -72,49 -48,65
*1982 -12,88 -21,98 -44,12 -9,885 15,665 -64,44 118,59 22,131 -88,49 186,11 702,49 -100 -41,46 26,869 -17,85 -30,12 152,33 129,57 105,79 184,9 -91,26
*1983 -99,71 -20,38 -94,47 -98,39 -22,05 -90,48 -91,84 -68,22 -100 -99,27 -99,6 -62,33 -100 -84,53 -100 -100 -70,09 -93,74 -99,27 -71,88 -94,54
1984 -58,18 -66,54 -67,46 -54,94 -69,83 -83,49 -95,1 -32,61 -97,82 -100 -40,91 -100 -2,899 -75,12 -91,93 -59,56 -28,01 -86,27 -87,92 -63,62 -95,08
1985 16,67 8,4176 -100 39,839 -57,76 -100 120,58 -55,86 -100 249,2 -86,43 -99,51 84,737 -45,98 -99,3 25,653 -32,07 -97,11 265,07 -13,49 -81,97
1986 -13,08 -13,62 -55,02 12,643 -13,75 -87,94 -49,75 13,891 -94,71 -99,02 5,4018 -78,47 56,694 -31,63 143,3 74,767 4,8993 13,94 -11,75 -83,49 -70,5
1987 109,68 -51,58 132,1 12,322 -54,24 73,333 -4,403 -68,22 180,31 33,764 -96,01 272,8 17,082 -90,36 -31,54 55,555 -75,8 -9,185 -17,61 -100 114,13
1988 1,6998 -52,39 -2,983 95,034 -54,74 -52,06 137,81 -86,17 -57,07 72,157 -100 195,01 -73,01 -65,03 -71,21 7,5252 -44,39 38,511 130,32 -79,82 -21,34
1989 0,9272 44,932 -78,05 -25,98 70,732 -46,35 46,571 42,437 8,2662 -30,8 39,338 54,599 -50,57 -82,74 -87,36 -62,51 71,476 185,69 -20,18 30,223 52,947
1990 -43,11 35,763 119,67 36,781 23,963 -12,38 -46,67 64,803 -20,36 -88,26 -6,576 -82,88 30,753 -18,19 -64,89 -27,18 8,957 -40,5 -19,81 -16,85 -97,27
*1991 -27,56 32,224 230,35 -94,37 -48,71 213,33 -76,96 -62,04 161,95 -98,53 -78,04 -53,52 -16,22 -78,71 24,636 -86,37 -43,64 18,517 -93,41 -93,27 11,433
*1992 -91,21 57,157 142,54 -100 14,156 -21,9 -99,82 10,653 77,644 -99,76 -23,34 -33,95 -87,03 21,938 -48,74 -99,54 -4,569 42,606 -98,54 53,456 -42,64
1993 -86,29 41,715 162,04 -66,53 -5,708 17,143 -32,88 -45,26 274,89 42,323 -100 138,26 -88,78 37,852 -40,32 -80,01 -10,13 -12,56 45,002 -90,52 51,308
*1994 -13,56 -22,31 -38,9 -10,05 -91,95 13,333 -11,84 -96,76 -0,134 -66,99 -97,21 -80,43 68,612 -56,29 -21,36 -18,35 -86,17 -32,55 -1,135 -100 98,285
*1995 -62,24 -35,34 -96,93 -92,28 -47,7 -60,95 -99,82 -40,55 -60,49 -100 -76,05 -38,36 -70,2 -70,64 14,805 -97,52 -64,68 -93,5 -100 191,63 -62,86
1996 374,89 -39,84 -30,92 404,96 -75,36 -29,21 727,18 -73,81 -58,93 337,48 -81,24 -58,9 45,476 -29,17 -77,88 155,33 -32,52 -50,38 319,63 -86,24 -66,13

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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RÉFÉRENCES DU CHAPITRE VI :

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2- Alexander MA, Penland C. (1996) : « Variability in a mixed layer driven by stochastic
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3- Ambroggi, R. & C.W. Stockton, (1989) : « L’eau assurera l’avenir de l’humanité et du Maroc
en particulier par la symbiose indispensable ». Université-Recherche-Développement.
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Oscillation ». Journal of Climate 14, 3495-3507.
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18- Cassou, C., and L. Terray, (2001 a) : « Dual Influence of Atlantic and Pacific SST anomalies
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21- Cayan, D.R. (1992 b) : « Latent and sensible heat flux anomalies over the northern oceans:
Driving the sea surface temperature ». Journal of Physical Oceanography, 22, 859-881.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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22- Cessi P. (2000) : « Thermal feedback on wind stress as a contributing cause of climate
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Research Letters, 27, 985-988.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 188
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45- Esbensen, S.K. (1984) : « A comparison of intermonthly and interannual teleconnection in the
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temperature 1901-85 ». Nature, 320, 602-607.
47- Fontaine, B. ( 1990) : « Etude comparée des moussons indienne et ouest africaine ». Thèse de
Doctorat d’Etat, Université de Dijon.
48- Fraedrich, K., and K. Müller, (1992) : « Climate anomalies in Europe associated with ENSO
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49- Frankignoul, C. & K. Hasselmann, (1977) : « Stochastic climate models. Part II: Application to
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CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


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71- Karrouk, M.S. (1999 b) : « Changements Climatiques et Développement Durable au Maroc ».
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Devenir des Ports au Maroc ». Colloque sur les Ports, Transport maritime : Les exigences de la
mondialisation, Université Hassan II, Casablanca.
73- Karrouk, M.S. (1999 d) : « Changement Climatique et Aménagement du Littoral ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
74- Karrouk, M.S. (1999 e) : « Dynamique Atmosphérique et Upwelling Marocain ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
75- Karrouk, M.S. (1999 f) : « Evolution des Relations Homme-Environnement Climatique au
Maroc ». Colloque franco-marocain, Université Michel de Montaigne, Bordeaux.
76- Karrouk, M.S. (1999 g) : « Les Rétroactions Homme-Environnement Climatique Urbain dans
les Villes de Tanger et de Casablanca ». Colloque International sur la Ville marocaine à
l’horizon du 21ème siècle. Université Hassan II, Mohammedia.
77- Karrouk, M.S. (1999 h) : « TOPEX/POSEIDON, Monitoring and Predicting Precipitations in
Morocco ». Conférence Internationale sur l’Observation de l’Océan pour le Climat, Centre
National d’Etudes Spatiales, Saint-Raphaël.
78- Karrouk, M.S. (2000 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au Maroc »
29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique International, Commission
Climatologie, Séoul.
79- Karrouk, M.S. (2000 b) : « Changements Climatiques, Ressources en Eau et Sécurité
Alimentaire au Maroc » 29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique
International, Séoul.
80- Karrouk, M.S. (2000 c) : « Le Climat et le Développement Durable : Variabilité Séculaire des
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81- Karrouk, M.S. (2000 d) : « Prédiction des Précipitations, Ressources en Eau et Développement
Durable au Maroc » : Colloque International sur le Développement Durable du Maghreb,
Université Mohammed V, Rabat.
82- Karrouk, M.S. (2001 a) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc ». Colloque
franco-marocain : Eau et Sociétés dans les montagnes du Maroc et des pays voisins, Université
Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, 1999, Mosella, 3-4, Metz.
83- Karrouk, M.S. (2001 b) : « Changement Climatique et Sécheresses au Maroc » Séminaire
AMAECO sur Les Aléas Climatiques et Politiques Agricoles, Rabat.
84- Karrouk, M.S. (2001 c) : « Changement Climatique, Prédiction des Précipitations et Sécurité
Alimentaire au Maroc », International Conference on : Understanding the Earth System,

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 190
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Compartment, Processes and Interactions, German National Committee on Global Change


Research, Bonn, Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York.
85- Karrouk, M.S. (2001 d) : « Changement Climatique, Sécheresse et Désertification au Maroc »
Symposium International sur la Dégradation des Sols et la Désertification, Commission
Dégradation des Sols et Désertification, Union Géographique International, Mexico.
86- Karrouk, M.S. (2001 e) : « Changements Climatiques et Prédiction des Précipitations au
Maroc : L’Apport de la Méthode Energétique » Colloque international sur la sécheresse au
Maroc, Fès.
87- Karrouk, M.S. (2001 f): « Climate Change, Water Resources and Food Security in Morocco »
Global Change Open Science Conference, Challenges of a Changing Earth, International
Geosphere-Biosphere Programme (IGBP), Amsterdam 2001.
88- Karrouk, M.S. (2002 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au Maroc :
l’Apport de la Méthode Energétique » Union Géographique Internationale, Conférence
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89- Karrouk, M.S. (2002 b) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc »
International WONUC Conference « Nuclear desalination, Chalenges and Options »,
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90- Karrouk, M.S. (2002 c) : « Interactions Océan-Atmosphère et Climat du Maroc ». 4ème
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Diagnostics Workshop, Oct. 14-17, 1986).

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 191
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

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CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 192
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

122- Merle J. & Phi. Hisard (1990) : « Interaction océan-atmosphère dans les tropiques ».
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CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 193
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

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CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 194
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

161- Taylor AH, Stephens JA. (1998) : « The North Atlantic Oscillation and the latitude of the
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CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 195
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183- Wallace JM, Rasmusson EM, Mitchell TP, Kousky VE, Sarachik ES, von Storch H. (1998) :
« The structure and evolution of ENSO-related climate variability in the tropical Pacific:
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184- Wallace JM. (2000) : « North Atlantic Oscillation/annular model: two paradigms-one
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185- Wang, C., (2002 a) : « Atmospheric circulation cells associated with the El Niño-Southern
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186- Wang, C., (2002 b) : « Atlantic climate variability and its associated atmospheric circulation
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191- White JWC, Barlow LK, Fisher D, Grootes P, Jouzel J, Johnsen SJ, Stuiver M, Clausen H.
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193- Wyrtki, K., (1975) : « El Niño - The dynamic response of the Equatorial Pacific Ocean to
atmospheric forcing ». Journal of Physical Oceanography, 5, 572-584.

CHAPITRE VI : CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS


ET PRÉCIPITATIONS AU MAROC 196
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CHAPITRE VII

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SES IMPACTS AU MAROC

CHAPITRE VII : LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SES IMPACTS AU MAROC


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INTRODUCTION :

Le bilan radiatif de la terre est constitué de différents jeux du rayonnement solaire, en


majeure partie dans le visible, pénétrant au sommet de l’atmosphère en direction de la terre
(l’apport radiatif), et le rayonnement tellurique, principalement en infrarouge, sortant vers l’espace
(les pertes radiatives).

Si l’effet de serre naturel ramenait la température moyenne globale de la terre à être


stabilisée autour de 15°C, et en considérant que les apports radiatifs solaires sont en moyenne
stables, l’augmentation observée des températures ne pourrait être conçue que par une diminution
des pertes radiatives dans le domaine de l’infrarouge.

Bien que les moyens actuellement disponibles ne permettent pas la distinction entre ce qui
est naturel de ce qui est humain dans cette investigation sur l’augmentation de l’effet de serre, les
mesures effectuées sur les carottages ont démontré que la concentration des gaz à effet de serre a
fortement augmenté depuis l’époque préindustrielle, (c’est-à-dire depuis 1750 environ) : le CO2 est
passé de ~280 à près de 365 ppbv111111333, le CH4 de ~700 à 1745 ppbv et le N2O de ~275 à 314 ppbv
environ. C’est le surplus humain à l’effet de serre.

7.1. BILAN ÉNERGÉTIQUE ET CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE :

Nous avons vu que le bilan énergétique hémisphérique méridien, assorti des apports et des
pertes radiatifs, est excédentaire aux latitudes intertropicales, et déficitaires aux latitudes
extratropicales. Le gradient énergétique entre ces deux zones est plus important en hiver par rapport
aux autres saisons (Fig. 105).

Rappelons qu’en saison d’hiver (Fig. 105 A), le renversement du bilan énergétique net se
situe autour du 18ème parallèle Nord au-dessus de l’Atlantique (Karrouk, M.S. 2000a ; 2002a ;
2002f). Au Nord de ce parallèle, le bilan énergétique est négatif, et au Sud, le bilan est positif11114
1144. En

été (Fig. 105 C), le renversement énergétique sur le plan planétaire le long du 20°W se déplace au
10ème parallèle dans l’hémisphère Sud. Cette situation nous donne une distribution énergétique
planétaire où la zone intertropicale est excédentaire en permanence sur le plan annuel entre 10°S et
18°N, et deux autres zones extratropicales, l’une au Nord du 40°N, et l’autre au Sud du 37°S, où le
bilan énergétique est déficitaire en moyenne annuelle (Karrouk, M.S. 2000a : 2002a ; 2002f ; Fig.
105).

Au printemps, la zone où le bilan radiatif est positif chevauche entre 54°N et 26°S sur le
méridien 20°W (Fig. 105 B). En automne, cette zone empiète entre le 26°N et 49°S sur le même
méridien le long de l’Atlantique (Karrouk, M.S. 2000a : 2002a ; 2002f ; Fig. 105 D).

Ces conditions énergétiques imposent l’échange radiatif entre la zone d’excès et celle du
déficit énergétique dû au gradient entre les deux zones, amenant l’excédent énergétique intertropical
à être transféré vers la zone déficitaire, et vice-versa : c’est la circulation méridienne, d’intensité
variable entre le minimum estival où le gradient énergétique est faible, et le maximum hivernal où
ce gradient est important.

111111333 ppbv = parties par milliard en volume. Les chiffres cités sont valables pour 1998 (GIEC, 2001).
111111444 La zone de couverture de ERBS est comprise entre les 68ème parallèle nord et sud.

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Ces mouvements atmosphériques amènent l’énergie superficielle dans la zone subtropicale


et supratropicale à être accumulée en équateur. L’ascendance intertropicale, due aux flux
convergents de surface, crée la ceinture dépressionnaire équatoriale. Au niveau de la tropopause,
une circulation inverse divergente depuis l’équateur redistribue l’énergie géopotentielle cumulée
vers les latitudes extratropicales. Dès que ces flux troposphériques pénètrent la zone déficitaire, ils
reviennent au sol instaurant ainsi les anticyclones subtropicaux, lesquels réorientent à nouveau les
flux superficiels sensibles et latents vers les basses latitudes par l’intermédiaire des alizés ; ce qui
boucle la grande cellule méridienne à axe horizontal qui forme la circulation de Hadley (Karrouk,
M.S. 1998 ; 1999a ; Fig. 106). Cette circulation entretient en permanence la ceinture anticyclonique
subtropicale par le transfert troposphérique perpétuel du cumul énergétique intertropical (Karrouk,
M.S. 2002a ; 2002f ; Fig. 107). Les flux superficiels issus des anticyclones subtropicaux s’orientent
aussi vers les hautes latitudes par le biais des Westerlies, qui constituent la branche superficielle de
la cellule de Ferrel des moyennes latitudes. Suivant l’emplacement latitudinal des anticyclones
subtropicaux, dû à l’intensité de l’alimentation énergétique par les branches subsidentes des cellules
de Hadley et de Ferrel, l’un des flux superficiels (alizés et Westerlies) l’emporte sur l’autre
(Karrouk, M.S. 2001b ; 2001d ; Fig. 108).

Si la branche verticale équatoriale de la circulation de Hadley est excessivement alimentée


par rapport à la normale (en phase El Niño pour l’Atlantique par exemple ; Fig. 84), la branche
opposée, repoussée davantage vers les latitudes extratropicales, devient plus animée à son tour et
renforce les centres d’action subtropicaux (les Açores en Atlantique, Karrouk, M.S. 1999h ; 2000c ;
2001a ; 2001c ; 2002d). Le Jet-Stream est puissant dans ces conditions énergétiques vu le gradient
énergétique latitudinal (Karrouk, M.S. 1987 ; 1992), et la circulation zonale rapide des latitudes
moyennes empêche l’échange méridien en raison du blocage qu’elle impose, ce qui donne une
intensité élevée aux alizés et rétrécie l’aire des Westerlies du côté supratropical (Karrouk, M.S.
1989).

Dans ces conditions, les précipitations hivernales ne se réalisent pas en Afrique du Nord-
Ouest et en péninsule Ibérique, en raison de l’envahissement de ces latitudes par le champ
anticyclonique (Karrouk, M.S. 2001d). Et par conséquent, les alizés sont puissants, et repoussent les
eaux chaudes superficielles vers l’Ouest dans le Pacifique, ce qui aboutit au rétablissement de la
situation normale (Karrouk, M.S. 2002a ; 2002f).

Par contre, si l’ascendance intertropicale est moins active par rapport à la normale (phase La
Niña pour l’Atlantique ; Fig. 84), la cellule de Hadley se rétrécie et sa branche descendante est
moins élevée en latitude (Karrouk, M.S. 2002b). Ce qui fait que le Jet-Stream ondule, permettant
ainsi l’élargissement vers le Sud de l’aire des Westerlies et la réapparition en Afrique du Nord et en
Europe du Sud-Ouest des précipitations hivernales (Karrouk, M.S. 1999h ; 2002d). Mais les alizés
sont moins puissants dans ces conditions, les eaux chaudes cumulées à l’Ouest refluent vers l’Est du
Pacifique, et El Niño pourrait se rétablir à nouveau (Karrouk, M.S. 2002a ; 2002f).

7.2. CHANGEMENT CLIMATIQUE ET CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE AU


MAROC :

Actuellement, cette circulation se trouve ébranlée11115


1155 par le déséquilibre énergétique dû au

surplus de l’effet de serre, ce qui perturbe la distribution spatiale habituelle des températures

111111555 En
admettant que les activités humaines (et naturelles) ont participé à l’augmentation de l’effet de serre post-ère
industrielle, il est évident que le bilan énergétique de la planète et la circulation atmosphérique qui s’en suit diffèrent
de ceux de l’ère préindustrielle. Dans l’absence de mesures et d’observations de l’époque préindustrielle, il n’est pas

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superficielles, ainsi que les flux atmosphériques, les vents, les températures, les précipitations,
l’humidité des sols et les autres variables climatiques, voire même la vitesse de la rotation de la
terre qui pourrait être accélérée ou ralentie par des événements extrêmes tels que El Niño.

La circulation atmosphérique au niveau hémisphérique telle qu’elle a été présentée plus


haut, est caractérisée par les échanges énergétiques effectués entre les basses latitudes où le bilan
énergétique est excédentaire, et les hautes latitudes où ce bilan est déficitaire. C’est justement au
niveau du renversement de ces bilans énergétiques que la circulation atmosphérique devrait
connaître les grands changements des mécanismes qui la gèrent et avoir les impacts les plus
importants sur les éco-sociosystèmes (Karrouk, M.S. 1999b ; 1999c ; 1999d ; 1999f).

La diminution des pertes énergétiques provoquée par l’augmentation de l’effet de serre,


devrait augmenter l’excédent énergétique dans la zone intertropicale par le biais de l’accumulation
de l’énergie atmosphérique et océanique superficielle entraînée par les alizés, ce qui fera renforcer
l’ascendance intertropicale, et déplacer la zone du renversement des bilans énergétiques globaux de
la terre vers les pôles (Fig. 109), et de ce fait, la cellule de Hadley de la circulation verticale
méridienne se trouvera renforcée et élargie en latitude (Karrouk, M.S. 2001b ; 2001d). La cellule
polaire devrait garder sa situation de faiblesse vis-à-vis de la cellule de Hadley, et le gradient
thermique aurait tendance à s’affaiblir aux latitudes moyennes, mais devrait vraisemblablement
garder le même écart entre les hautes et les basses latitudes. Le courant jet d’Ouest se trouverait
repoussé vers des latitudes plus élevées, ainsi que le front polaire et ses perturbations, en raison de
l’élargissement de la zone occupée par les anticyclones subtropicaux (Fig. 110).

C’est en période hivernale et aux latitudes moyennes que les effets du changement
climatique devront être les plus sensibles. Le bouleversement de la distribution spatiale des bilans
énergétiques devra donner aux flux atmosphériques une nouvelle répartition spatiale. Le centre de
divergence des anticyclones subtropicaux, situé aux latitudes plus élevées par rapport à leur espace
habituel, mettra des régions toutes entières situées à l’Ouest des continents, à la limite de l’influence
actuelle de la circulation circumpolaire et des Westerlies, sous la prédominance de la circulation
subtropicale et des alizés (péninsule Ibérique et Afrique du Nord en ce qui concerne l’anticyclone
des Açores ; Karrouk, M.S. 2001d). C’est ainsi qu’on devrait s’attendre à l’élargissement de l’aire
des sécheresses subtropicales en direction des pôles par rapport à leur aire actuelle, de même que la
zone d’influence des Westerlies devrait se rétrécir du côté subtropical.

De cette structure attendue du bilan énergétique, devrait ressortir une nouvelle distribution
spatiale du bilan thermique et hydrologique. L’énergie emmagasinée dans la basse troposphère,
surtout dans les océans, fera augmenter l’excédent énergétique dans la ZITC en raison du cumul
superficiel effectué par les flux des alizés, et l’ascendance intertropicale devrait se renforcer. La
circulation de Walker, soumise à un forçage superficiel devrait influencer le régime des
précipitations intertropicales en augmentant le volume d’eau précipitable dans cette zone (les
moussons), de même que la fréquence et l’amplitude des upwellings à l’Est des océans équatoriaux
qui devraient s’intensifier (les événements El Niño et La Niña) ; les conséquences au niveau
planétaire ne sont pas à démontrer (Karrouk, M.S. 1999e ; 2002c).

Aux moyennes latitudes, les températures devraient augmenter dans les nouvelles aires
envahies par les anticyclones subtropicaux, de même que les taux d’évapotranspiration. Le bilan
hydrologique devrait connaître un déficit accru dans ces zones de transition (Karrouk, M.S. 2001d).
Alors que dans les régions tempérées proprement dites, l’augmentation des températures, en

possible de prouver quantitativement ce changement. Mais les changements observés dans la composition chimique
de l’atmosphère post-industrielle par rapport à l’ère préindustrielle laisse l’hypothèse du changement crédible.

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particulier hivernales, et l’avancement des Westerlies en latitude devraient diminuer l’enneigement,


augmenter les précipitations hivernales et changer le régime de l’écoulement ; d’où le risque de
tempêtes et d’inondations répétitives au-dessus de ces latitudes dans cette période de l’année
(Karrouk, M.S. 1999h ; 2002d).

Le Maroc, pays à climat de transition de l’extrême Sud-Ouest de la Méditerranée


Occidentale, connaît fréquemment les répercussions désagréables dues aux perturbations du
système climatique global, caractérisées par des sécheresses, parfois sévères, ou encore des
inondations.

Les renseignements et les observations relatifs aux précipitations au Maroc pendant le siècle
écoulé, nous montrent clairement que dans plus de 50% des cas, les précipitations ont été
inférieures à la normale dans la majeure partie du territoire national et que cette donne naturelle
structurelle doit bien être prise en considération dans tous les plans et projets de développement
(Karrouk, M.S. 2000b ; Fig. 68).

Cette situation hygrométrique de l’air au Maroc est liée à une circulation atmosphérique
macro-régionale qui amène cette région à être soumise, tantôt à la prédominance des ambiances
climatiques subtropicales inhibant les précipitations, tantôt à l’influence des ambiances subpolaires
porteuses d’humidité.

C’est l’anticyclone des Açores à ces latitudes marocaines, conjugué avec les dépressions
mobiles et surtout avec le centre permanent d’Islande qui régit les situations atmosphériques
porteuses ou non de pluies au Maroc. Quand le gradient énergétique et barométrique entre le centre
des Açores et celui de l’Islande est important, la circulation atmosphérique est rapide, tendue et
zonale (Karrouk, M.S. 1992). Cette situation ne permet pas d’échanges méridiens et le Maroc est
sous la prédominance du régime de circulation subtropicale. Par contre, si ces gradients sont faibles,
la circulation régionale est lente et ondulante, des échanges Nord-Sud s’établissent et les
perturbations du front polaire atteignent les latitudes marocaines (Karrouk, M.S. 1992).

Vu la position latitudinale du pays (21-36°N) par rapport aux vicissitudes habituelles du


renversement du bilan énergétique hémisphérique, la région pourrait être confrontée aux effets
négatifs du changement de la circulation atmosphérique qui placerait le Maroc sous la seule
prédominance des ambiances climatiques franchement subtropicales. Cette situation amènerait
l’Afrique du Nord à être soumise à des sécheresses beaucoup plus fréquentes et probablement plus
longues en raison du renforcement du système anticyclonique des Açores et de son élargissement en
latitudes et longitudes, ainsi qu’à un retour rare mais certainement abondant des précipitations en
période humide induisant des inondations en raison de l’augmentation de la capacité pluviale de
l’atmosphère (Karrouk, M.S. 2001d).

Cette situation atmosphérique prévisible, basée sur la logique physique et géographique de


la tendance de l’évolution actuelle du changement climatique, mettra en péril plusieurs secteurs
socio-économiques au Maroc, dont les plus importants et les plus vulnérables sont les ressources en
eau, l’humidité du sol, l’agriculture, la pêche et la sécurité alimentaire (Karrouk, M.S. 1999c ;
1999d ; 1999e ; 1999g ; 2000a ; 2000b ; 2000c ; 2002c ; 2002f).

L’étude fréquentielle des tendances de l’évolution de la NAO en Atlantique, et de l’ENSO


au Pacifique, auxquels sont reliées les précipitations au Maroc11116
1166 (Fig. 111), nous permet de

111111666 Voir chapitre VI.

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1177 jusqu’au début


distinguer entre trois périodes : La première sèche commence au début du siècle11117
des années cinquante (de 1907 à 1954). La seconde humide s’étale des années cinquante jusqu’à la
fin des années soixante dix (de 1956 à 1980). Et enfin une troisième période sèche a démarré au
début des années quatre vingt et continue jusqu’à nos jours.

La première période a été marquée par une évolution synchronique de La Niña, de la NAO
positive, et des sécheresses au Maroc, la seconde par la présence de La Niña, la NAO négative et
des précipitations, alors que la troisième a été marquée par la prédominance d’El Niño, de la NAO
positive et de la sécheresse au Maroc.

Si la seconde et l’actuelle périodes se sont présentées dans une conformité selon la théorie
du transfert énergétique présentée plus haut, la première période sèche (1907-1954) pose des
questions vis-à-vis des événements au Pacifique. S’agit-il des changements dans les mécanismes de
la circulation atmosphérique globale depuis cette période11118
1188 ?

Les renseignements fournis par la dendrochronologie11119


1199 (Fig. 112) sur les durées des

sécheresses au Maroc depuis l’an 1000 nous montrent que pour la première fois ces durées ont
atteint 8 ans pendant les deux dernières décennies (Fig. 68).

En se basant sur ces données disponibles (Fig. 68, 111 et 112), on remarque clairement que
les effets du changement climatique se manifestent au Maroc par une accentuation des sécheresses
conformément aux analyses présentées ci-dessus.

7.3. CHANGEMENT CLIMATIQUE, SÉCHERESSES ET DÉSERTIFICATION AU


MAROC :

Les changements climatiques observés au niveau planétaire, et qui sont dus aux activités
naturelles et surtout humaines, bouleversent les systèmes des circulations atmosphériques globales,
et ce en raison du changement du bilan énergétique de la terre et son atmosphère.

L’augmentation de la température planétaire déjà observée (Fig. 113), provoquée par


l’accumulation des concentrations des gaz à forte capacité d’absorption de l’énergie thermique, tels
que le dioxyde de carbone (CO2 ), le méthane (CH4 ) et l’oxyde nitreux (N2O), n’est que l’un des
principaux résultats du changement au niveau des apports et des pertes radiatifs de la planète terre.

La sécheresse, phénomène climatique naturel caractéristique du climat du Maroc, transforme


et remodèle les bilans énergétiques. Par sa persistance et sa fréquence élevée, elle intervient sur la
nature hydrique et granulométrique du sol, sur la composition physique et hygrométrique de
l’atmosphère ; ce qui crée des processus physiques aboutissant à la dégradation des sols et la
désertification. Ainsi, il se produit une extension de nouveaux paysages désertiques à des zones
arides qui n’en présentaient pas les caractéristiques auparavant (Karrouk, M.S. 1989).

Après une sécheresse, le couvert végétal se réduit et l’albédo de la surface de la région


augmente. Il en résulte une diminution de l’énergie disponible et de l’humidité dans le sol. En
conséquence, les transferts d’énergie de la surface vers l’atmosphère sont d’une part plus faibles, et
d’autre part concernent une quantité de vapeur d’eau moins importante. Ainsi la colonne d’air est

111111777 Selon les données météorologiques disponibles. Les observations de la station de Cap Spartel à Tanger effectuées
entre 1894 et 1920 nous indiquent une tendance globalement humide dans cette station.
111111888 Voir discussion en Chapitre VI.
111111999 Cedrus Atlanticus 1000-1989, complétée par les renseignements actuels de 1990-2000.

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plus stable, ce qui affaiblit les mouvements convectifs et contribue à diminuer les précipitations
locales. Ceci augmente le stress hydrique de la végétation, diminue le stock d’eau dans les sols, et
entraîne finalement une accentuation du processus de désertification ; ainsi la boucle de rétroaction
biogéophysique sécheresse-désertification est fermée. Ce processus est un élément important à la
base de la dégradation des sols et du changement des milieux (Charney, J.G. 1975 ; 1977 ; 1979 ;
Dorize, L. 1993).

Avec le changement climatique et le bouleversement des systèmes de la circulation


atmosphérique planétaire, les processus radiatifs de la sécheresse et de la désertification dans des
régions sensibles tel que le Maroc sont accélérés, et on devrait s’attendre à l’élargissement des
zones et des foyers désertiques dans des endroits qui étaient préalablement épargnés par ce fléau
(Karrouk, M.S. 2001d).

En moyenne globale, le bilan radiatif à l’interface terre-atmosphère connaît un équilibre


dynamique entre les apports et les pertes de rayonnement. C’est en prenant en compte les différents
éléments et facteurs énergétiques (climatiques) que l’intervention de l’homme sur l’environnement
physique marocain, à travers ses activités socio-économiques, devrait être orientée dans le respect
de l’équilibre des processus radiatifs écosystémiques. Et ce par le suivi régulier des différents
composants du bilan radiatif pour comprendre l’évolution climatique au Maroc111222000.

7.4. CONDITIONS CLIMATIQUES, SÉCHERESSES ET DÉSERTIFICATION AU


MAROC :

Dans le contexte du changement climatique global dû aux activités naturelles et surtout


humaines, les perturbations climatiques sont devenues plus apparentes et fréquentes à travers
diverses régions du monde, notamment au Maroc.

L’intervention de l’homme (et des phénomènes naturels telle que la sécheresse) dans la
modification du climat se situe à deux niveaux distincts : la modification de la composition physico-
chimique de l’atmosphère, et celle de la nature de la surface terrestre ; ces deux interventions
majeures agissent sur les bilans énergétiques du complexe terre-atmosphère, lesquels sont à la base
du changement climatique, responsables de l’accentuation des sécheresses et de la dégradation des
sols.

La sécheresse est un phénomène naturel dû à une déficience pluviométrique plus ou moins


accusée. Elle peut être météorologique quand les précipitations sont bien inférieures à la normale
sur une vaste région durant une période prolongée. Agronomique quand les quantités et la
répartition des précipitations, les réserves en eau du sol et les pertes par évaporation se combinent
de sorte que les rendements des cultures et des productions animales diminuent nettement.
Hydrologique quand les nappes phréatiques sont affectées ; la modification de la structure
pédologique interdit alors toute infiltration lors du retour des pluies, stade ultime de dessiccation où
la sécheresse est considérée comme étant globale.

La désertification est une dégradation des terres arides, semi-arides, et subhumides sèches
qui sont utilisées au-delà de leurs capacités d’exploitation prolongée par les agriculteurs, les
pasteurs ou autres11121
2211. La sécheresse accélère souvent cette dégradation. Ainsi, il se produit une

111222000 Voir bilans énergétique en première partie.


111222111 Conférence des Nations Unies de Nairobi sur la Désertification en 1977.

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extension irréversible de paysages désertiques nouveaux à des zones qui n’en présentaient pas les
caractéristiques auparavant.

Au Maroc, l’observation spatiale et le suivi des bilans énergétiques ont démontré une
évolution importante de ces bilans, matérialisés dans l’albédo (Alb), le rayonnement infrarouge
thermique émis (LW), le rayonnement visible réfléchi (SW) et le rayonnement net (Rnet).

Ces événements atmosphériques, pris ici sous un angle purement énergétique, constituent la
machine climatique fondamentale à l’amont de la structure globale de la désertification au Maroc.

7.5. EVOLUTION DES BILANS ÉNERGÉTIQUES ET DÉSERTIFICATION AU MAROC :

Les perturbations du système climatique global dues aux changements climatiques rendent
les latitudes africaines auxquelles appartient le Maroc très vulnérables à deux types de
désertification :

i- Une désertification aérologique à large échelle au Sud du pays en raison de la présence


permanente de l’anticyclone des Açores au-dessus de cette zone (aire habituelle de cet
anticyclone), en particulier son flanc Est soudé souvent à l’anticyclone saharien.
ii- Une seconde forme de désertification à échelle plus fine liée aux flux de reliefs en
provenance de l’Est (du Sahara). Contraints de grimper sur les versants Est de l’Atlas, ces
flux arrivent sur la face atlantique de la chaîne montagneuse très secs et chauds. En
imposant une action descendante, ces flux créent des cellules anticycloniques superficielles
et dessèchent la région en créant des foyers désertiques : c’est une désertification aéro-
orographique (Karrouk, M.S. 2001d ; Fig. 114).

Avec l’effet du changement climatique, et le déplacement des zones climatiques vers les
pôles, le phénomène de la désertification prendrait une dimension impressionnante vu l’enjeu global
de l’événement climatique sur le plan planétaire et régional. Ce phénomène rendrait le Maroc, et
l’Afrique du Nord en général, extrêmement vulnérable à l’élargissement de l’aire désertique.

7.5.1. Variabilité spatio-temporelle de l’albédo saisonnier moyen au Maroc :


La définition de la Convention Internationale contre la Désertification attribue la
dégradation des sols à divers facteurs, entre autres les variations climatiques.

Ces variations climatiques induisant la désertification sont matérialisées par la sécheresse et


le manque d’humidité qui aboutissent au dessèchement des sols, dont les mécanismes et les
processus profonds sont à chercher dans les bilans énergétiques, en particulier dans l’évolution et le
suivi de l’albédo.

C’est ainsi que la compréhension des interactions entre l’albédo et la désertification


constitue le dispositif le plus déterminant pour agir contre l’extension de la désertification (Courel
et al., 1984).

Au Maroc, le suivi de l’albédo par les observations satellitales a démontré une nette
distribution spatiale croissante du Nord au Sud, et de l’Ouest à l’Est. Cette situation obéit à
l’influence des principaux facteurs cosmiques et géographiques qui déterminent le climat du Maroc,
à savoir : la latitude, et le tracé des côtes et du relief.

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En effet, la distribution spatiale de l’albédo moyen au niveau planétaire suit une organisation
latitudinale, ceci s’applique aux latitudes marocaines pendant les mois chauds de juillet, août et
septembre, et nulle part ailleurs (Fig. 115). Pendant les autres mois de l’année, les facteurs
géographiques locaux s’imposent et déterminent la distribution spatiale de l’albédo. Ceci est dû en
particulier aux phénomènes atmosphériques induits par l’orientation de la côte et du relief, qui sont
l’humidité du sol et les nuages.

C’est ainsi qu’au niveau de la désertification, la position de la chaîne de l’Atlas sous la


forme arquée et tangente avec la côte atlantique, représente une barrière face à l’extension du désert
vers les régions atlantiques ; ce qui explique que des régions franchement arides et semi-désertiques
s’étendent jusqu’aux confins d’Oujda au Nord-Est du pays, alors que d’autres régions situées aux
même latitudes ou plus bas encore, connaissent des situations complètement différentes (Kenitra,
Fès, Casablanca, …etc.).

Sur le plan temporel, la période hivernale est caractérisée par un taux élevé de l’albédo, étalé
entre 24 et 38% (Fig. 116). La distribution spatiale suit une organisation où l’influence des facteurs
géographiques locaux est déterminante ; la spatialisation est calquée sur le tracé des côtes et
l’orientation des reliefs. Les régions d’upwelling enregistrent l’albédo le plus bas au niveau national
entre 24 et 28% (Dakhla-Boujdour et Sidi Ifni-Agadir). Alors qu’à l’Intérieur, et surtout à l’Est, on
relève les taux les plus élevés allant jusqu’à 38% au niveau de Bouarfa. C’est justement au niveau
de ces régions orientales que la désertification prend une ampleur considérable susceptible de
s’élargir plus au Nord et au Nord-Ouest en raison des conditions atmosphériques caractéristiques de
la région, et de la tendance actuelle du déplacement des zones climatiques vers les pôles. D’ailleurs,
et selon les renseignements disponibles, la région de Fès (Saïs, à l’Ouest du Moyen Atlas)
enregistre un taux d’albédo identique à celui d’Errachidia (Sahara continentale, à l’Est de la chaîne),
de Smara et Laayoune (Sahara maritime).

Quand on élimine les influences atmosphériques pour ne garder que l’albédo propre du sol
(Fig. 117), on retrouve l’impact plus imposant encore du relief et de la côte, de sorte que les fuseaux
de réflectance suivent une orientation parallèle à :
• La côte méditerranéenne et la chaîne du Rif à l’extrême Nord du Maroc,
• La chaîne de l’Atlas à l’intérieur,
• La côte atlantique à l’Ouest du pays.

Pendant la saison estivale, le Maroc est partagé entre deux grandes parties bien distinctes
(Fig. 118) : une au Nord d’Agadir (Souss) où la distribution spatiale de l’albédo est latitudinale et
l’évolution est croissante du Nord au Sud et au Sud-Est, variant entre 16 et 18% dans les régions de
Tanger (Tangérois) et d’Oujda (Angad), et atteignant 28 à 30% dans les régions d’Errachidia et de
Bouarfa. La seconde, au Sud et à l’Est d’Agadir où la spatialisation de l’albédo prend une allure
longitudinale, et une évolution décroissante du Nord-Est au Sud-Ouest, allant de 28 à 30% dans les
régions d’Agadir et de Sidi Ifni à 22 et 24% dans les régions de Dakhla et Lagouira.

Cette situation s’explique par l’envahissement du pays par l’anticyclone des Açores pendant
cette période ; ce qui permet aux flux descendants de s’installer sur toute la région, d’où
l’organisation latitudinale au Nord d’Agadir en raison de la transparence de l’atmosphère, et
longitudinale au Sud en raison de l’intensification des vents du Nord et de l’upwelling sur la côte
saharienne (Fig. 119).

CHAPITRE VII : LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SES IMPACTS AU MAROC


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205
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7.5.2. Variabilité spatio-temporelle de l’albédo interannuel moyen au Maroc :


L’albédo interannuel moyen au Maroc a connu une évolution importante pendant la période
de la mission ERBS, particulièrement en automne, l’hiver et le printemps (Fig. 120). Ainsi on
constate :

• Pendant la saison d’hiver, l’année 1987 était une année où l’albédo global a connu une
augmentation spectaculaire dans tout le Maroc, à l’exception de la région de Dakhla ; cet
excès dépasse les 23% à Marrakech. Cette situation de surplus au niveau national est l’une
des caractéristiques de la grande sécheresse qu’a connu le Maroc pendant cette période, en
phase avec l’événement El Niño (Fig. 95). Alors que l’année 1989 a connu une baisse
globale de l’albédo au niveau national, en phase avec l’événement la Niña et le retour des
précipitations au Maroc.
• Au printemps, c’est l’année 1988 qui a connu une baisse globale de l’albédo alors que
l’année 1985 a connu une augmentation générale de l’albédo au niveau national, à
l’exception de la région saharienne maritime.
• Pendant la saison d’automne, c’est l’année 1988 qui s’est caractérisée par l’augmentation de
la réfléctance globale, à l’exception des régions d’Oujda, de Laâyoune et de Dakhla, et
l’année 1985 par une baisse généralisée de l’albédo.

A part ces années qui ont connu une évolution globale au niveau national, en relation avec
les états hygrométriques de l’atmosphère et du sol, il convient de relever les constations suivantes :

• Les différentes années connaissent des évolutions contrastées selon les régions. Ainsi, on
remarque que dans la plupart des cas, l’albédo dans les régions du Nord du Maroc évolue
différemment de celui des régions du Centre et du Sud. La région d’Oujda représente une
situation souvent spectaculaire, et agit indépendamment des autres régions.
• C’est pendant la saison d’hiver que le taux de l’albédo est le plus contrasté ; c’est la saison
la plus sensible aux variations de l’humidité au Maroc.
• Les régions du Centre et du Sud sont les plus sensibles aux variations de l’albédo pendant le
printemps, alors que pendant l’automne, ce sont les régions du Centre et du Nord qui
représentent la plus haute sensibilité vis-à-vis des variations de l’albédo ; d’où il ressort la
sensibilité permanente des régions du Centre pendant toutes les saisons et la vulnérabilité de
ces régions à la désertification en raison des sécheresses répétitives que connaît le Maroc
induisant l’augmentation de l’albédo, surtout que ces régions sont d’une grande importance
économique pour le pays, en particulier dans le secteur agricole.

Quant à l’albédo propre du sol, il semble connaître une stabilité à travers les années, à
l’exception des régions du Nord, particulièrement en automne (Fig. 121). D’où l’importance de
constater que ces régions septentrionales sont très sensibles aux variations de l’albédo et peuvent
être menacés par les sécheresses répétitives prévisibles par les changements climatiques dans ces
latitudes.

Ces différents processus climatiques de la désertification, qui s’intègrent dans un complexe


environnemental atmosphérique global doivent être pris en considération pour toute intervention
humaine sur le milieu naturel et socio-économique marocain, en vue de sauvegarder le patrimoine
écosystémique et lutter contre les effets du changement climatique, de la sécheresse et de la
désertification.

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7.6. CHANGEMENT CLIMATIQUE, PRÉDICTION DU CLIMAT ET SÉCURITÉ


ALIMENTAIRE AU MAROC :

Depuis la fin du 19ème siècle, on a constaté un recul des glaciers de montagne et un


réchauffement planétaire, qui était relativement similaire au-dessus des océans et des continents.

Les précipitations et les températures ont changé au cours des 100 dernières années dans
certaines grandes régions terrestres, notamment au Maroc. Au cours de cette période, les
précipitations ont connu des variations substantielles et les fluctuations des tendances ont également
été relativement importantes.

Ces variations ont accompagné les grandes fluctuations des événements extrêmes observés
dans la zone intertropicale (ENSO), qui se sont répercutés sur les températures et surtout les
précipitations au Maroc à travers la circulation atmosphérique dominée par les transferts
énergétiques (Karrouk, M.S. 1999h ; 2002d). Ces fluctuations extrêmes au Pacifique sont devenues
ces dernières décennies plus fréquentes et se manifestent par une violence exceptionnelle, de même
que les sécheresses récentes au Maroc qui ont été très pesantes et catastrophiques (1983, 1995,
1998), et leur brève interruption s’est manifestée par des inondations (1986, 1996, 2002). Cette
instabilité accrue des événements océano-atmosphériques met en péril les ressources en eau au
Maroc, l’agriculture et la sécurité alimentaire ; d’où le risque d’un appauvrissement global du pays
et sa dépendance alimentaire (Karrouk, M.S. 2000b ; 2000c ; 2000d ; 2001a ; 2001c ; 2001f ;
2002b ; Fig. 122 & 123).

Dans ce contexte du changement global, l’environnement climatique actuel subit une


catastrophe d’une nouvelle dimension due au réchauffement du climat terrestre, qui peut
violemment perturber presque tous les systèmes écologiques naturels et de nombreuses structures et
institutions dont nous avons appris à dépendre. Si les climats ne se sont que peu modifiés jusqu’ici,
on est confronté, dans les décennies à venir, à la perspective d’une accélération très forte du
changement climatique.

Les modélisateurs du système climatique prévoient :


• Une augmentation de la température en surface plus importante sur terre que sur mer en
hiver.
• Un renforcement du cycle hydrologique entraîné par l’augmentation des températures, d’où
le risque d’aggravation des sécheresses et / ou des inondations à certains endroits et une
possibilité de diminution de l’ampleur de ces phénomènes à d’autres endroits.

La santé humaine, les écosystèmes terrestres et aquatiques et les systèmes socio-


économiques (agriculture, exploitation forestière, pêche et ressources en eau, par exemple) éléments
indispensables au développement, sont sensibles à la fois, à l’ampleur et au rythme des variations
climatiques. Si de nombreuses régions sont susceptibles de souffrir des effets négatifs de l’évolution
du climat, dont certains risquent d’être irréversibles, quelques-uns des effets du changement
climatique seront vraisemblablement bénéfiques. C’est pourquoi les divers secteurs de la société
doivent s’attendre à être confrontés à des bouleversements multiples et à la nécessité de s’y adapter.

Partant de là, il est devenu nécessaire que l’homme et les gouvernements acquièrent une
vision globale des changements climatiques et leurs incidences sur les divers écosystèmes et
systèmes socio-économiques, une vision qui tienne compte des recommandations de la Convention-
Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.

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Le Maroc, pays africain à climat altéré de transition des latitudes moyennes chaudes, est
déjà sensible à une variabilité climatique instable est soumis aux effets du changement climatique
dans plusieurs secteurs biophysiques, à savoir :
• Le stress hydrique imposé à divers systèmes biologiques (la faune et la flore, les sols, etc.)
en raison de l’augmentation de la température et de l’évapotranspiration.
• Les perturbations de l’écoulement de surface qui pourrait être excédentaire en cas de
précipitations hivernales, et déficitaire dans les autres saisons.

Des mesures draconiennes nécessaires devraient être entrepris pour s’adapter à des éventuels
bouleversements, lesquels représentent des facteurs limites pour la continuité en équilibre des
écosystèmes et des systèmes socio-économiques.

L’augmentation de la température due à l’effet de serre, est susceptible de rendre l’instabilité


des précipitations au Maroc plus importante, et ce par l’intensification et le bouleversement du
cycle hydrologique qui aura d’importantes répercussions sur les ressources régionales en eau. Le
pouvoir évaporant de l’atmosphère augmenterait de capacité, et l’enneigement diminuerait. Cette
réduction, déjà observée, risque de se répercuter sur la répartition saisonnière des débits et des
écosystèmes fluviaux, sur l’alimentation en eau des centrales hydroélectriques et de l’agriculture,
ainsi que sur l’approvisionnement en eau souterraine et de surface utilisée à des fins ménagères et
industrielles, de même que la détérioration à grande échelle de l’infrastructure hydraulique.

Les variations de la hauteur totale, de la fréquence et de l’intensité des précipitations se


répercutent directement sur l’ampleur et la répartition dans le temps du ruissellement ainsi que sur
l’importance des inondations et des sécheresses. Des variations relativement faibles des
températures et des précipitations, associées à leurs effets non linéaires sur l’évapotranspiration et
l’humidité du sol, peuvent entraîner une altération assez sensible de l’écoulement, surtout dans les
régions semi-arides. La quantité et la qualité des eaux de distribution posent déjà de sérieux
problèmes dans de nombreuses régions, et notamment dans certaines zones côtières, ce qui rend le
pays particulièrement vulnérable en cas de nouvelles réductions de la quantité d’eau disponible.

Cependant, on connaît mal actuellement les effets spécifiques à l’échelle régionale. Les
modèles de la circulation atmosphérique prévoient un accroissement des ruissellements dans les
latitudes élevées, en raison d’une augmentation des précipitations, tandis qu’une diminution est
prévue dans les basses latitudes, en raison des effets d’une augmentation de l’évapotranspiration et
d’une réduction des précipitations. L’intensification des pluies aurait tendance à accroître le
ruissellement et le risque d’inondations, bien que cette tendance ne dépende pas uniquement de
l’évolution de la pluviosité, mais aussi des caractéristiques physiques et biologiques des bassins
d’alimentation. Un réchauffement du climat entraînerait une diminution de la proportion des
précipitations sous forme de neige, d’où une réduction du ruissellement de printemps et une
augmentation du ruissellement d’hiver.

Le Maroc, pays à climat dépendant, est soumis à la fois aux influences des circulations
atmosphériques des latitudes élevées et basses, et de ce fait, la vulnérabilité aux extrêmes du
changement climatique est de plus en plus importante. Sous le régime de la circulation tropicale, le
risque des sécheresses est anormalement élevé (cas des hivers 1981, 1983, 1993, et 1995), et sous le
régime polaire, c’est le risque d’inondations en raison des précipitations anormalement abondantes
(cas des hivers 1963, 1977, 1996 et 1997), et ce dans le sens de la variabilité climatique déjà connue
au Maroc.

CHAPITRE VII : LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SES IMPACTS AU MAROC


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L’influence de l’augmentation des températures sur les ressources en eau pluviales au Maroc
est très évidente. L’étude de la variabilité des précipitations et des températures a révélé un lien très
élevé entre les deux éléments climatiques. Ce lien physique nous donne une concordance des
températures élevées et des précipitations du même ordre, cette règle s’applique aussi dans le sens
inverse : températures et précipitations basses (Fig. 68 et 92). Quand les températures minimales
sont basses, la capacité hygrométrique de l’atmosphère diminue, et le déficit de saturation a
tendance à augmenter, ce qui empêche toute forme de condensation. Par contre, une température
élevée augmente la capacité d’absorption de l’atmosphère et permet des mouvements ascendants, ce
qui pourrait aboutir à la réalisation de la précipitation. En comparant les figures 68 et 92, il ressort
que les écarts négatifs des températures minimales de janvier sont accompagnés par des sécheresses
(hivernales), et les écarts positifs par une abondance des précipitations.

Les variations de ces températures sont liées aux variations des températures superficielles
du proche océan Atlantique. La fraîcheur de ces eaux superficielles pendant cette période d’hiver,
trouve son explication dans le diagnostic des bilans énergétiques. En effet, quand l’anticyclone des
Açores est plus puissant que sa situation normale, l’albédo global11122
2222 (SW + LW11123
2233) augmente, et la

déperdition thermo-énergétique est plus importante, et par conséquent, le bilan radiatif global est
déficitaire par rapport à la normale : c’est ce qui explique le déficit thermique de la surface
océanique (SST). Cette situation fait baisser la température superficielle de l’eau de mer, qui intègre
la veine nord qui constitue le courant des Canaries et s’ajoute aux invasions froides des masses d’air
nordiques. Au niveau de l’interface océan-atmosphère, un échange intense et permanent s’effectue
entre les deux milieux par un forçage vertical, et l’énergie thermo-océanique est transmise à
l’atmosphère, ce qui fait installer un froid nocturne au Maroc (Karrouk, M.S. 1999c) . Cette
situation de baisse des températures superficielle globale rend l’upwelling en cette période non
identifiable sur les côtes marocaines. Les vents au sol sont en provenance du Nord et du Nord-Est
en raison de l’emplacement du centre anticyclonique en longitude et au tracé des côtes, et un col
barométrique pourrait apparaître entre l’océan et le continent. Cette situation thermique hivernale
est passagère et peut être remplacée rapidement par des eaux chaudes, du fait du rayonnement direct
important et croissant avec la durée du jour, inhibant ainsi toutes possibilités d’apparition
d’upwelling au printemps, et de ce fait, une activité bio-halieutique médiocre, comme fut le cas en
avril / mai 1998. Cette situation hivernale se traduit au Maroc par une atmosphère sèche et une
stabilité atmosphérique parfaite en période considérée normalement humide.

Ces changements climatiques s’effectuent donc au niveau de la fréquence des phénomènes


extrêmes à l’équateur, et apparaissent au niveau des mécanismes de leurs évolutions aux latitudes
subtropicales et moyennes.

CONCLUSION :

Bien que nos connaissances se soient sensiblement améliorées depuis une dizaine d’années
et qu’il soit désormais possible de procéder à des évaluations qualitatives, toute évaluation
quantitative des incidences de l’évolution du climat sur un système donné et à un endroit donné est
difficile à établir du fait de l’incertitude des prévisions climatiques à l’échelle régionale, d’une
connaissance actuellement limitée de nombreux processus essentiels, de la sensibilité des systèmes
à de multiples contraintes climatiques et non climatiques dont les interactions ne sont pas toujours
linéaires ou additives, et du fait que très peu d’études ont porté sur les réactions dynamiques des
systèmes à une augmentation progressive de la concentration de gaz à effet de serre ou sur les

111222222 Albédo : part du rayonnement solaire et terrestre sortant au sommet de l’atmosphère.


111222333 SW : Rayonnement réfléchi visible de courtes longueurs d’ondes, LW: Rayonnement émis infrarouge à ondes
longues

CHAPITRE VII : LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SES IMPACTS AU MAROC


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conséquences d’une augmentation des concentrations allant au-delà d’un dédoublement des
concentrations équivalentes de CO2.

Les bilans énergétiques, planétaires et régionaux, structurent la circulation atmosphérique


Nord-Est atlantique par le contrôle qu’ils effectuent sur la circulation de Hadley-Walker.
L’emplacement et la vigueur de la branche descendante de la circulation de Hadley déterminent les
conditions aérologiques de la zone climatique supratropicale, notamment au Maroc en ce qui
concerne les précipitations, les sécheresses et les températures.

En effet, les changements climatiques, induites par les changements des processus
énergétiques, sont contraints de créer une altération de la circulation atmosphérique au Maroc,
laquelle se manifeste par une accentuation des sécheresses observées depuis la fin des années
soixante dix du siècle écoulé.

Ces sécheresses répétitives, conjuguées avec les activités socio-économiques, induisent une
dégradation des sols qui pourrait aboutir à la désertification. C’est en prenant en compte les
différents éléments et facteurs énergétiques que l’intervention de l’homme sur l’environnement
physique marocain devrait être orientée, dans le respect de l’équilibre des processus radiatifs
écosystémiques. Et ce par le suivi régulier des différents composants du bilan radiatif pour
comprendre l’évolution climatique et les types d’activités humaines compatibles avec le
développement durable au Maroc.

Ces différents dynamismes et processus atmosphériques, constituent la machine climatique


fondamentale à l’amont de la structure globale de la désertification au Maroc. Ils s’intègrent dans un
complexe environnemental atmosphérique global et doivent être pris en considération pour toute
intervention humaine sur le milieu naturel et socio-économique marocain, en vue de sauvegarder le
patrimoine écosystémique et lutter contre les effets du changement climatique, de la sécheresse, de
la désertification, et assurer la sécurité alimentaire au Maroc.

CHAPITRE VII : LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SES IMPACTS AU MAROC


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CHAPITRE VIII

ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC


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INTRODUCTION :

L’évolution du climat planétaire et au Maroc pourrait conduire à une intensification du cycle


hydrologique et devrait avoir d’importantes répercussions sur les ressources en eau. Une
modification du volume et de la répartition des eaux pourrait affecter l’approvisionnement en eau
souterraine et de surface utilisée à des fins ménagères et industrielles, pour l’irrigation, la
production d’énergie hydraulique et les écosystèmes fluviaux.

Les variations de la quantité totale, de la fréquence et de l’intensité des précipitations se


répercutent directement sur l’ampleur et la répartition dans le temps du ruissellement, ainsi que sur
l’importance des inondations et des sécheresses. Cependant, on connaît mal actuellement les effets
spécifiques à l’échelle régionale. Des relations relativement faibles de température et de
précipitation, associées à des effets non linéaires dans l’évapotranspiration et l’humidité du sol,
peuvent entraîner une modification assez sensible du ruissellement, particulièrement dans les
régions arides et semi-arides (tel est le cas du Maroc). L’intensification des pluies aurait tendance à
accroître le ruissellement et le risque d’inondations, bien que cette tendance ne dépende pas
uniquement de l’évolution de la pluviosité, mais aussi des caractéristiques physiques et biologiques
des bassins d’alimentation. Un réchauffement du climat entraînerait une diminution de la proportion
des précipitations sous forme de neige, d’où une réduction du ruissellement de printemps et une
augmentation du ruissellement d’automne et d’hiver.

La quantité et la qualité de l’alimentation en eau posent déjà de sérieux problèmes dans de


nombreuses régions, et notamment dans certaines zones côtières (le Tangérois, le Loukkos le Gharb
et Souss), ce qui les rend particulièrement vulnérables à toute modification supplémentaire de la
quantité d’eau disponible localement.

Dans ce chapitre, on essayera de présenter le changement climatique au Maroc tel qu’il s’est
effectué, et de faire une analyse en apportant quelques réponses aux questions qui se révèlent.

8.1. CARACTÉRISTIQUES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC :

Le Changement Climatique actuel au Maroc s’est caractérisé par les phénomènes suivants
(Karrouk, M.S. & A. Iraqi, 2002) :

Une stimulation de l’intensité des événements climatiques.


Une perturbation des rythmes climatiques.
Un bouleversement des éco-sociosystèmes dû aux impacts de l’intensité et des
rythmes climatiques.

8.1.1. Intensités des événements climatiques :


La stimulation de l’intensité des événements climatiques s’est manifestée de la manière
suivante :
8.1.1.1. Le changement climatique s’est effectué dans un laps de temps record par
rapport à l’évolution normale connue de l’histoire naturelle du climat (Les ères géologiques ont pris
suffisamment de temps pour s’installer, le changement climatique actuel s’effectue rapidement ; ce
qui rend l’adaptabilité des éco-sociosystèmes délicats, le climat de 1800 n’est plus celui de 1900 ni
de 2000).
8.1.1.2. Le changement climatique actuel est extrêmement dommageable en raison
du phénomène des extrêmes, prédictibles dans les scénarios évolutifs, mais imprévisibles dans le

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 212


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temps et dans l’espace (vagues de chaleurs, sécheresses prolongées, retours abondants et concentrés
des précipitations et des averses).
8.1.1.3. Ces fluctuations extrêmes dues au changement climatique sont devenues ces
dernières décennies plus fréquentes et se manifestent par une violence « exceptionnelle », (les
sécheresses récentes au Maroc qui ont été très pesantes et catastrophiques, exemple de 1983, 1993,
1995, 1998, 1999, 2000, et leur brève interruption s’est manifestée par des inondations
inhabituelles, exemple de 1986, 1996, 1997, 2002, averses d’Ourika, d’El Hajeb, de Taza …etc).
8.1.1.4. La fréquence et la durée des sécheresses actuelles n’ont jamais été observées
depuis mille ans de renseignements disponibles111242244. Elles confirment la tendance de l’évolution vers

un climat plus sec au Maroc. Les plus longues périodes sèches (de 8 ans par décennie) pendant
mille ans ont été enregistrées dans les années 1990 (Fig. 112).

8.1.2. Rythmes des événements climatiques :


La perturbation des rythmes climatiques est une des caractéristiques du changement
climatique actuel, elle se manifeste par :
8.1.2.1. La modification des rythmes habituels des éléments et phénomènes
climatiques :
8.1.2.1.1. Avec la hausse des températures, les précipitations neigeuses ne se
réalisent plus ; d’où la perturbation des cycles hydrologiques à la source et le risque des inondations
aux moments des précipitations, et celui du dessèchement après cette période.
8.1.2.1.2. L’intensité et la fréquence des vagues de chaleur augmentent le
pouvoir évaporant de l’atmosphère, ce qui perturbe à l’aval le cycle hydrologique habituel, et rend
les moyens actuels du stockage et de la gestion de l’eau moins efficace.
8.1.2.1.3. Une tendance générale de baisse de précipitations au niveau national
depuis les années 1970.
8.1.2.1.4. Une diminution globale des précipitations annuelles pendant le siècle
écoulé à l’intérieur du pays : Fès et Marrakech.
8.1.2.1.5. Une augmentation des précipitations annuelles pendant le siècle
écoulé sur la côte : Casablanca et Agadir.
8.1.2.2. La modification des rythmes saisonniers des éléments et phénomènes
climatiques :
8.1.2.2.1. Une augmentation de la pression hivernale pendant les 35 dernières
années, plus importante au Centre qu’au Sud et au Nord.
8.1.2.2.2. Une baisse de pression au Sud, et une augmentation au Centre et au
Nord au printemps.
8.1.2.2.3. Une hausse de pression au Centre, et une baisse au Nord, et
davantage au Sud en automne.
8.1.2.2.4. La perturbation du régime thermique (installation des vagues de
chaleur en dehors de leurs saisons habituelles) perturbe le complexe éco-sociosystémique et le rend
fragile.
8.1.2.2.5. Une tendance marquée vers la baisse des températures minimales. Là
où les températures minimales baissent, les précipitations diminuent.
8.1.2.2.6. La distribution spatio-temporelle des précipitations prend une autre
allure ; elles ne se réalisent plus forcément pendant la saison habituelle d’hiver, elles ont tendance à
s’installer pendant les saisons intermédiaires, surtout en automne, d’où la question d’une
perturbation globale des activités et systèmes d’exploitation économiques.
8.1.2.2.7. Cette perturbation du régime pluvial saisonnier se distingue par :

111222444 Voir sources du tableau chronologique en introduction générale.

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 213


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• Une baisse globale des précipitations automnales, à l’exception du Souss


où on remarque une stabilisation.
• Une baisse des précipitations hivernales dans l’Oriental, le Saïs, le
Tangérois, la Chaouia et le Moyen Atlas.
• Une augmentation des pluies hivernales à Ouarzazate, Safi et Agadir.
• Une baisse des précipitations printanières à Oujda, Fès, Tanger,
Casablanca, Safi et Ifrane.
• Une augmentation des précipitations printanières à Ouarzazate, et à
Agadir

8.1.3. Impacts des événements climatiques :


La question des impacts de l’évolution du climat est abordée par une analyse de la
vulnérabilité des écosystèmes à des modifications de certains paramètres physiques, chimiques ou
biologiques liés au climat.
8.1.3.1 Le Maroc se situe sur le plan géoclimatique dans une zone de transition où les
effets du changement climatique sont néfastes.
8.1.3.2. La vulnérabilité très accrue du Maroc vis-à-vis du changement climatique
puisque les éco-sociosystèmes sont fragiles et précaires.
8.1.3.3. Cette instabilité accrue des événements atmosphériques met en péril les
ressources en eau, les systèmes productifs et la sécurité environnementale au Maroc.
8.1.3.4. Les perturbations du système climatique peuvent conduire à un renforcement
du cycle hydrologique entraîné par l’augmentation des températures, d’où le risque d’aggravation
des sécheresses et de l’appauvrissement des sols, et parfois des inondations au Maroc.
8.1.3.5. Les perturbations de l’écoulement de surface pourraient être excédentaires en
cas de retour des précipitations, et déficitaire en dehors de cette période.
8.1.3.6. Les perturbations du système climatique agissent sur les sols, les milieux
ruraux, les forêts, la biodiversité, les milieux marins, la vie en ville, les transports, l’industrie,
l’hygiène, la santé, l’énergie, le développement, les communications, etc...

8.2. EVOLUTION DE LA PRESSION AU MAROC :

Nous avons vu (chapitre VI § 6.3.2. et Fig. 69 & 70) que la pression au niveau
hémisphérique à connu une déstabilisation pendant les 35 dernières années écoulées sans précédent
depuis au moins deux siècles ; il en est de même en ce qui concerne le Maroc.

Au niveau des deux principaux pôles dynamiques en Atlantique Nord, cette période a été
marquée par les évolutions saisonnières suivantes (Karrouk, M.S. 2002e ; Fig. 124) :

8.2.1. Pendant l’hiver, la pression aux Açores a connu une augmentation, et celle de
l’Islande une baisse, dont la fin des années 1970 marque le renversement des valeurs négatives vers
les valeurs positives dans la région subtropicale, et l’inverse pour la région subpolaire. Cette
constatation est fondamentale puisqu’elle marque le changement des tendances de l’évolution de la
NAO d’une part, d’autre part, la persévérance de l’évolution actuelle assure la persistance de la
phase NAO positive, et par déduction, les sécheresses hivernales au Maroc.
8.2.2. Au printemps, la pression aux Açores connaît une stabilité, et celle de l’Islande une
augmentation. Cette situation aurait tendance à faire augmenter les précipitations pendant cette
saison, ce qui est le cas dans plusieurs régions au Maroc.
8.2.3. En été, une faible diminution apparaît au niveau des Açores. Cette réduction est plus
importante et bien apparente en Islande, avec un changement de tendance identique à celui de
l’hiver, vers la fin des années 1970.

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 214


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8.2.4. En automne, l’évolution des deux centres est identique à celle du printemps, mais
l’augmentation islandaise est moins importante en automne qu’au printemps.

Au niveau du Maroc, nous ne disposons pas malheureusement de données significatives


pour les stations nationales11125
2255, néanmoins, l’étude des stations avoisinantes, dont les données nous

on été transmises gracieusement, permet d’élucider l’évolution régionale ; il s’agit des stations de
Ponta Delgada aux Açores, de Gibraltar au Nord du Maroc, de Funchal à l’Ouest, et de Santa Cruz
de Tenerife au Sud-Ouest.

La figure 125 présente l’évolution saisonnière à long terme de la pression à la station de


Gibraltar (1825-1997), cette évolution se caractérise par :

8.2.5. L’augmentation globale de la pression d’hiver pendant toute cette période, durant
laquelle la variation était entre 1011 hPa en 1996 et 1032 hPa en 1983. La série d’observation se
distingue par cinq périodes où l’augmentation est au-dessus de la ligne de tendance : 1834-1851,
(17 ans) ; 1875-1890, (15 ans) ; 1902-1910, (8 ans) ; 1921-1938, (17 ans) ; 1981-1995, (14 ans).
Ces périodes nous montrent que la persistance des pressions élevées a duré dans le passé jusqu’à 17
ans et à deux reprises, la période récente a été interrompue en 1996 mais continue jusqu’à nos jours.
La remarque principale qui distingue cette dernière période est l’augmentation spectaculaire jamais
enregistrée pendant toute la période d’observation, avec un écart positif de 10 hPa en 1983, suivi de
8.3 hPa en 1925, de 7.3 hPa en 1944, de 6.6 hPa en 1884, et de 6.3 hPa en 1840 et 1993.

8.2.6. Au printemps, on remarque une faible baisse pendant la période d’observation. La


variabilité de la pression s’est située entre 1010 hPa en 1831 et 1024 hPa en 1947. On remarque que
depuis le début des années 1970, une tendance apparente de l’accélération de la baisse de la
pression s’observe.

8.2.7. En été, la tendance générale est à la baisse. Pendant cette saison, la pression a varié
entre 1014 hPa en 1851, et 1020 en 1857. La courbe d’évolution des écarts décennaux a connu le
déficit le plus important, et pour la première fois pendant toute la série à partir de 1970, interrompue
seulement en 1981 et 1993. Cette remarque est capitale vu l’importance de son effet sur les activités
estivales, particulièrement le tourisme. L’exemple de l’été (froid) 2002 et ses répercussions sur les
activités balnéaires est révélateur à cet égard.

8.2.8. En automne, les moyennes de la pression ont varié entre 1011 hPa en 1864, et 1022
hPa en 1830 et 1971. Pendant cette saison, on remarque une faible tendance à la hausse, dans
laquelle la période 1945-1975 marque un tournant considérable pendant toute la série d’observation,
puisqu’elle représente la période la plus longue durant laquelle la pression a connu des anomalies
positives, et à partir de 1979, la tendance semble suivre une évolution inverse.

Donc nous constatons pour cette série d’observation de la pression à Gibraltar une hausse,
plus importante en hiver qu’en automne ; et une baisse, plus importante en été qu’au printemps.

En ce qui concerne la période récente (1961-1996), des évolutions similaires s’observent au


niveau des trois régions : le Centre des Açores, le Nord du Maroc, l’Ouest et le Sud-Ouest, avec des
spécifications régionales bien marquées.

111222555 Ces données sont commercialisées à des prix très élevés par la Météorologie Nationale, ce qui représente un
handicap pour la recherche climatologique marocaine et le développement du pays.

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 215


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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

8.2.9. En hiver, la région de Gibraltar (Fig. 126 A) suit une évolution croissante de la
pression identique à celle observée ci-dessus (à long terme), mais cette augmentation est moins
importante que celle observée à Ponta Delgada. A Funchal (Fig. 126 B), la même tendance
d’augmentation de la pression apparaît, mais qui est moins importante que celle de Gibraltar. A
Santa Cruz au Sud-Ouest (Fig. 126 C), bien que la pression augmente, cette région enregistre la
tendance croissante la plus faible de toutes les autres stations.
8.2.10. Au printemps, on remarque que la pression à Gibraltar (Fig. 127 A) a une faible
tendance vers la baisse, au moment où la tendance à Ponta Delgada est stable. A Funchal (Fig. 127
B), on remarque une faible tendance à la hausse, et à Santa Cruz (Fig. 127 C), la tendance est à la
baisse.
8.2.11. En été, l’évolution de la pression à Gibraltar (Fig. 128 A) connaît une faible
évolution à la baisse, ainsi qu’à Santa Cruz (Fig. 128 C), et celle des Açores reste stable. Mais à
Funchal (Fig. 128 B) l’évolution est à la hausse.

Dans les trois régions limitrophes, la pression moyenne du printemps et de l’été est toujours
plus basse que celle des Açores.

8.2.12. En automne, on observe une faible tendance à la hausse de la pression à Ponta


Delgada, mais à Gibraltar (Fig. 129 A), et à Santa Cruz (Fig. 129 C), la tendance est franchement à
la baisse, alors qu’à Funchal (Fig. 129 B), la tendance est à la hausse.

Ces constatations sont fondamentales pour l’évolution récente du climat pluvial au Maroc.
En effet, à part la saison d’hiver, où la pression a augmenté au Nord, au Centre et au Sud-Ouest du
Maroc, ce qui devrait mener à une baisse de précipitations pendant cette période, les autres saisons
ont connu une évolution différente et contrastée(Karrouk, M.S. 2002e). Ainsi, on trouve que la
pression a augmenté au Centre pendant les autres saisons, ce qui devrait conduire à une baisse des
précipitations, à l’inverse des régions Nord et Sud-Ouest où la pression a baissé en été et en saisons
intermédiaires, ce qui pourrait aboutir à une augmentation des précipitations pendant ces saisons.
Les figures 130 & 131 résument clairement cette tendance à la hausse de la pression récente en
hiver, et à la baisse dans les autres saisons.

Une remarque générale apparaît au niveau des trois régions, il s’agit de la faiblesse de
l’augmentation ou de la baisse de pression vis-à-vis de Ponta Delgada ; ainsi donc, les contrastes
interannuels et intersaisonniers sont plus importants au centre de l’aire anticyclonique des Açores
que sur les marges limitrophes de Gibraltar, Madères et Canaries.

8.3. ÉVOLUTION DES PRÉCIPITATIONS AU MAROC :

Les précipitations au Maroc suivent une distribution spatiale décroissante du Nord et le


Nord-Ouest vers le Sud du pays. Les régions montagneuses sont caractérisées par un apport pluvial
important, et le Rif Occidental représente le pôle de la pluviométrie au Maroc. Dans cette région,
les valeurs enregistrées dépassent les 1200 mm/an, tandis que sur les hauts plateaux de l'oriental et
sur une bande Sud-Atlasique la pluviométrie annuelle est comprise entre 200 et 300 mm/an (Fig.
132).

Les précipitations interannuelles connaissent une grande variabilité temporelle qui se


caractérise par des périodes de sécheresse récurrentes plus au moins longues selon les périodes. En
effet, les figures 133, 135 et 137 nous montrent que l’évolution des précipitations au Maroc a connu
une sorte d’alternance entre des périodes sèches et des périodes (humides) pendant le siècle écoulé
(Karrouk, M.S. 1999a ; 2000c ; 2002e). Cette évolution séculaire s’est caractérisée par :

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 216


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8.3.1. Une tendance positive du début du siècle jusqu’à la fin des année soixante dans la
région de Tanger au Nord du Maroc, et une tendance négative des années soixante dix jusqu’à nos
jours (Fig. 133 & 134). Pendant la période humide, les années trente et quarante étaient les plus
pluvieuses, et pendant la période sèche (récente), les années quatre vingt ont été marquées par le
déficit le plus important. La tendance globale est vers la baisse.
8.3.2. Dans la région de Casablanca (Fig. 135 & 136), on distingue entre trois phases
négatives : la première du début du siècle jusqu’à la fin des années trente, la seconde du milieu des
années quarante jusqu’à la fin des années cinquante, et une troisième qui s’est déclenchée depuis la
fin des années soixante dix et continue jusqu’à nos jours. Deux autres phases positives apparaissent,
l’une entre la fin des années trente et la fin des années quarante, et l’autre de la fin des années
cinquante à la fin des années soixante dix. La tendance globale est à la hausse.
8.3.3. A l’inverse de Casablanca, les précipitations à Marrakech sont excédentaires du début
du siècle jusqu’à la fin des années vingt, pendant les années quarante, et du milieu de la décennie
soixante jusqu’à la fin des années soixante dix (Fig. 137 & 138). Deux périodes sèches apparaissent,
l’une pendant les années trente, et une seconde plus importante depuis les années quatre vingt
jusqu’à nos jours. La tendance globale est à la baisse.

Puisque les précipitations au Maroc sont liées directement à l’oscillation NAO, la figure 139
nous montre que les indices de la NAO durant le 20ème siècle ont plus souvent été en situation
positive, et que seulement la première mi-décennie quarante, et les années soixante dix ont été
négatives, un total approximatif de 15 ans.

Le tableau 8 résume l’évolution séculaire des précipitations au Maroc et de la NAO.

Tableau 8 : Evolution séculaire des tendances des précipitations annuelles au Maroc :

Année È = Humide Ê = Sèche  = Négative ® = Positive


Décennies 1900 01-10 11-20 21-30 31-40 41-50 51-60 61-70 71-80 81-90 91-00
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Tanger ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ
Casablanca ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÈÊ ÊÊ ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ
Marrakech ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÈÈ ÊÈ ÊÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ

Deux remarques principales apparaissent dans l’évolution des précipitations annuelles dans
ces trois régions pendant le 20ème siècle (Karrouk, M.S. & A. Iraqi, 2002) :

1- Les précipitations suivent une évolution différente entre le Nord, le Centre Ouest et le
Centre Sud du Pays.
2- Le déficit pluvial récent était général et global ; il était relevé dans les trois régions.

Si l’évolution annuelle des précipitations dans ces principales régions nous a permis de
tracer la tendance spatiale globale, l’évolution saisonnière démontre la structure temporelle de ces
précipitations, qui est aussi différente dans les trois régions. Ainsi on remarque que :

8.3.4. En automne :
8.3.4.1. Dans la région de Tanger (Fig. 140 & 141), les précipitations étaient plus
souvent excédentaires durant le siècle, deux périodes sèches ont été observées : la première pendant
les années cinquante et la première moitié des années soixante, la seconde de la mi-décennie
soixante dix jusqu’à la fin des années quatre vingt. Les autres périodes, y compris l’actuelle sont

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 217


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considérées comme humides. La tendance globale est à la baisse, conformément à la tendance


annuelle.
8.3.4.2. La région de Casablanca pendant la saison d’automne évolue différemment
de celle de Tanger (Fig. 142 & 143), trois épisodes déficitaires sont observés dans cette région : la
première du début du siècle jusqu’à la fin des années vingt, la seconde du début des années
cinquante jusqu’à la mi-décennie soixante, et la troisième de la mi-décennie soixante dix jusqu’à
nos jours. Deux autres périodes excédentaires apparaissent, la première pendant les années trente et
quarante, la seconde de la moitié des années soixante à la mi-soixante dix. La tendance globale est
vers la baisse inversement à la tendance annuelle.
8.3.4.3. Dans la région de Marrakech (Fig. 144 & 145), l’évolution s’approche de
celle de Tanger pendant la première moitié du siècle écoulé. Une longue période humide s’étend du
début du siècle jusqu’à la fin des années quarante, et une seconde période se situe sur les années
soixante dix. Deux autres épisodes secs sont relevés dans cette région : la première de la fin des
années quarante à la fin des années soixante, et la seconde depuis la mi-décennie soixante dix et se
prolonge jusqu’à nos jours. La tendance globale est à la baisse identiquement à la tendance
annuelle.

De cette étude de l’évolution des précipitations automnales au Maroc pendant le 20ème siècle
ressortent deux principales conclusions :
1- Les précipitations annuelles de la région de Casablanca sont peu influencées par les apports
automnaux, inversement aux régions de Tanger et de Marrakech.
2- Une évolution globale homogène sur le plan spatial a été identifiée (tableau 9) ; il s’agit des
périodes humides des années trente et quarante, de la mi soixante à la mi soixante dix, et des
périodes sèches des années cinquante, de la mi soixante dix aux années quatre vingt. Par
contre, des périodes non synchrones ont été observées du début du siècle aux années vingt
entre les régions de Tanger et Marrakech qui étaient humides d’une part, et la région de
Casablanca qui était sèche d’autre part, de même que pendant les années quatre vingt dix
entre Casablanca et Marrakech d’une part qui étaient sèches, et Tanger qui était humide. Il
apparaît que les situations synchroniques des années cinquante et quatre vingt sont en phase
avec la NAO positive pendant ces périodes (Fig. 146), ce n’est pas le cas en ce qui concerne
la première moitié et la dernière décennie du siècle (voir chapitre VI).

Tableau 9 : Evolution séculaire des tendances des précipitations au Maroc en automne :

Automne È = Humide Ê = Sèche  = Négative ® = Positive


Décennies 1900 01-10 11-20 21-30 31-40 41-50 51-60 61-70 71-80 81-90 91-00
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Tanger ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÈÈ ÈÊ ÊÊ ÈÈ
Casablanca ÊÊ ÊÊ ÊÈ ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ
Marrakech ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ

8.3.5. En hiver :
8.3.5.1. La région de Tanger a connu une longue période de concentration de pluies
comprise entre 1935 et 1970 (Fig. 147 & 148). Cette période centrale a été précédée par deux
périodes sèches, l’une pendant les années vingt jusqu’à 1935, et l’autre de 1905 à 1915. Deux autres
petites périodes humides ont alterné avec ces périodes sèches, il s’agit de 1900 à 1905, et de 1916 à
1921. Depuis 1970, la région connaît une baisse de précipitations hivernale d’une année sur l’autre,
à l’exception des années 1976, 1977, 1978 et 1979. La tendance générale des précipitations pendant
le siècle est stable.

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 218


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8.3.5.2. Quant dans la région de Casablanca (Fig. 149 & 150), les précipitations
hivernales du 20ème siècle semblent avoir une évolution plus simple que dans la région de Tanger :
la période humide du milieu du siècle est plus courte, elle démarre tardivement par rapport à Tanger
d’environ vingt ans (1955-56), mais elle s’étale jusqu’à la fin des années soixante dix. Les autres
périodes, c’est-à-dire, la première moitié du siècle et les années quatre vingt et quatre vingt dix sont
franchement sèches. La tendance globale des pluies hivernales dans cette région est à la hausse,
exactement comme les précipitations annuelles.
8.3.5.3. A Marrakech (Fig. 151 & 152), les précipitations hivernales ont été
caractérisées par deux périodes sèches et deux périodes humides. La première périodes humide se
situe entre 1912 et 1925, la seconde, plus importante, entre 1940 et 1980. Entre ces deux périodes
humides se situe la première phase sèche du siècle, 1925-1940, et l’autre période seche se déclenche
au début des années quatre vingt et s’étale jusqu’à nos jours. La tendance globale est stable, comme
Tanger.

La figure 153 nous montre que l’évolution de la NAO le long de cette période n’a été
négative que pendant la période 1965-1975, et que le 20ème siècle était plutôt marqué par la
fréquence de la NAO positive.

Le tableau 10 récapitule l’essentiel des évolutions des précipitations et de la NAO pendant


cette période hivernale.

Tableau 10 : Evolution séculaire des tendances des précipitations au Maroc en hiver :

Hiver È = Humide Ê = Sèche  = Négative ® = Positive


Décennies 1900 01-10 11-20 21-30 31-40 41-50 51-60 61-70 71-80 81-90 91-00
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Tanger ÈÊ ÊÈ ÊÊ ÊÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÊÈ ÊÊ ÊÊ
Casablanca ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÊÈ ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ
Marrakech ÊÊ ÈÈ ÈÊ ÊÊ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ

8.3.6. Au printemps :
8.3.6.1. La saison du printemps se caractérise par une longue période humide qui
s’est étalée du début du siècle jusqu’à la mi-décennie quatre vingt dans la région de Tanger (Fig.
154 & 155), et depuis la fin de cette période, la région est dans une phase sèche continue jamais
connue pendant ce siècle. La tendance globale des précipitations est à la baisse, exactement comme
la tendance annuelle.
8.3.6.2. Dans la région de Casablanca (Fig. 156 & 157), inversement à celle de
Tanger, on distingue entre les phases humides des années soixante et soixante dix, celle des années
1935-1942, et le reste de la période sèche, particulièrement la période récente à partir des années
quatre vingt. La tendance globale est à la baisse, inversement à la tendance annuelle.
8.3.6.3. La région de Marrakech a été marquée par une phase humide au début du
siècle jusqu’à l’année 1928, puis celle des années soixante dix (Fig. 158 & 159). Les autres périodes
ont été marquées par un déficit pluviométrique moyen, dont la plus longue s’est déclenchée en 1930
et s’est prolongée jusqu’à la fin des années soixante, la plus récente a commencé au début des
années quatre vingt et se prolonge jusqu’à aujourd’hui. La tendance globale des précipitations
printanière dans cette région est à la baisse, identiquement à la tendance annuelle.

La figure 160 trace l’évolution de la NAO printanière pendant le siècle écoulé. Cette
évolution est marquée par des phases positives pendant les trois premières décennies, de la mi
quarante à la mi soixante dix, et la dernière décennie du siècle. Le reste du temps été marqué par

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 219


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une phase négative. La période de déficit global récent concorde parfaitement avec la phase positive
de la NAO, de même que l’excédent des années soixante dix en ce qui concerne la NAO négative.

Le tableau 11 suivant résume les évolutions des précipitations et de la NAO printanières


pendant le 20ème siècle au Maroc.

Tableau 11 : Evolution séculaire des tendances des précipitations au Maroc au printemps :

Printemps È = Humide Ê = Sèche  = Négative ® = Positive


Décennies 1900 01-10 11-20 21-30 31-40 41-50 51-60 61-70 71-80 81-90 91-00
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Tanger ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÈÊ ÊÊ
Casablanca ÊÊ ÊÊ ÈÊ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ÈÊ ÈÈ ÊÊ ÊÊ
Marrakech ÈÈ ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÈÈ ÈÊ ÊÊ

L’étude séculaire des évolutions des précipitations pendant le siècle écoulé au Maroc nous
montre que :
1- Les précipitations annuelles ont connu une baisse sur la région de Tanger et celle de
Marrakech, et une hausse sur la région de Casablanca.
2- Les précipitations automnales et printanières ont connu une baisse partout.
3- Les précipitations hivernales ont été stables sur la région de Tanger et celle de Marrakech,
alors qu’elles ont augmentées sur la région de Casablanca.
4- La diminution annuelle des précipitations de Tanger et de Marrakech est due à la diminution
des précipitations des saisons intermédiaires, alors que l’augmentation des pluies annuelles
de Casablanca est due à l’augmentation des précipitations hivernales dans cette région.

Le tableau 12 ci-après présume les états des évolutions des précipitations pendant le 20ème
siècle au Maroc.

Tableau 12 : Evolution séculaire des tendances des précipitations annuelles et saisonnières :

Tanger Casablanca Marrakech


Annuelles ª © ª
Automnales ª ª ª
Hivernales T © T
Printanières ª ª ª
Légende : Baisse = ª Stable = T Hausse = ©

Nous avons vu dans ce qui précède que la période récente a été marquée par une diminution
globale des précipitations (Karrouk, M.S. 2002e). Cette constatation mérite qu’on s’y arrête pour
l’étude de l’impact du changement climatique sur l’évolution récente des précipitations au Maroc
pendant cette période.

Les figures 161 à 180 nous tracent l’évolution des précipitations annuelles et saisonnières à
partir des années soixante. Il convient de signaler que les tendances globales et décennales
présentées sur ces figures pourraient induire à l’erreur, et doivent être interprétées avec précaution,
et ce pour deux raisons :
1- Les écarts négatifs à la normale ne peuvent en aucun cas être plus bas que la valeur normale
absolue (736 mm/an à Tanger par exemple), mais les valeurs positives sont théoriquement

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 220


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illimitées, et pourraient dépasser le double ou le triple de la valeur normale ; ce qui influence


la tendance de l’évolution (exemple des années 1955, 1963, 1969, 1976, 1996).
2- Les valeurs excessives de quelques années (humides) bouleversent complètement la
tendance de l’évolution, particulièrement dans les régions où les précipitations moyennes
sont faibles.

Cette précaution étant prise, nous constatons que les deux dernières décennies du vingtième
siècle ont été marquées par la persistance annuelle d’une NAO positive, avec une tendance à la
hausse, alors que les années soixante et soixante dix ont connu une alternance positive et négative
successivement. Si la NAO positive était décisive sur la baisse globale des précipitations au Maroc
à partir des années quatre vingt, à l’exception de la région de Tétouan, de Safi et d’Agadir où on
remarque une stabilité, d’Essaouira, d’Ouarzazate et Laâyoune où la tendance est à la hausse ;
l’impact de cette oscillation n’est pas très claire pendant les années soixante et soixante dix. Cette
situation est due à l’insuffisance de la NAO à expliquer la variabilité des précipitations au Maroc à
elle seule, et probablement aussi à une perturbation systémique des interactions océan-atmosphère
en Atlantique Nord en liaison avec le changement planétaire global (Voir chapitre VI).

Le tableau 13 ci-après résume les évolutions récentes de la NAO, et des précipitations


annuelles au Maroc présentées dans les figures 161 à 180 pendant la période récente.

Tableau 13 : Evolution récente des tendances des précipitations annuelles au Maroc :

Légende : È Humide Ê Sèche  Négative ® Positive ª Baisse T Stable © Hausse


Décennies 1961-70 1971-80 1981-90 1991-00 Tendance
NAO ®®  ®® ®® ©
Tanger ÈÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Tétouan ÈÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ T
Larache ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Al Hoceima ÈÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Oujda ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Kénitra ÈÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Rabat ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Casablanca ÈÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Meknès ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Fès ÈÊ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Taza ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Ifrane ÈÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Midelt ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Safi ÈÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ T
Essaouira ÈÈ ÊÈ ÊÈ ÊÊ ©
Agadir ÊÈ ÊÊ ÊÈ ÊÊ T
Marrakech ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Khouribga ÈÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Ouarzazate ÊÊ ÈÊ ÊÊ ÈÈ ©
Laâyoune ÊÊ ÊÈ ÈÈ ÊÈ ©

Les précipitations automnales ont été globalement marquées par une baisse sur le plan
national, à l’exception de Tétouan et de Midelt ou l’évolution est stable, de Larache, d’Essaouira et

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 221


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de Laâyoune où la tendance est à la hausse (Fig. 161 à 180). La NAO était en phase négative
pendant les années soixante dix et quatre vingt dix, ce qui n’a pas empêché les précipitations des
années soixante dix d’être plus basses que la normale sur le plan national, et que les années quatre
vingt dix ont été marquées seulement par une hausse à Tétouan et Larache, et partiellement à
Tanger, le reste du pays à connu une baisse. La même remarque est valable pour les années quatre
vingt où la NAO positive a envahi toute la décennie, et les précipitations étaient en alternance entre
la hausse et la baisse.

Le tableau 14 récapitule les évolutions pendant la période automnale.

Tableau 14 : Evolution récente des tendances des précipitations automnales au Maroc :

Légende : È Humide Ê Sèche  Négative ® Positive ª Baisse T Stable © Hausse


Décennies 1961-70 1971-80 1981-90 1991-00 Tendance
NAO ®  ®®  ª
Tanger ÈÈ ÊÊ ÈÈ ÈÊ ª
Tétouan ÈÈ ÊÊ ÊÈ ÈÈ T
Larache ÈÈ ÊÊ ÈÊ ÈÈ ©
Al Hoceima ÊÈ ÊÊ ÊÈ ÊÊ ª
Oujda ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Kénitra ÈÈ ÊÊ ÊÈ ÊÊ ª
Rabat ÈÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Casablanca ÈÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Meknès ÊÈ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ª
Fès ÊÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Taza ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Ifrane ÈÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Midelt ÊÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ T
Safi ÊÈ ÊÊ ÊÈ ÊÊ ª
Essaouira ÊÈ ÊÊ ÊÈ ÊÊ ©
Agadir ÊÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Marrakech ÊÈ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ª
Khouribga ÊÈ ÊÈ ÊÈ ÊÊ ª
Ouarzazate ÊÈ ÈÊ ÊÈ ÊÈ ª
Laâyoune ÊÈ ÊÊ ÊÈ ÊÈ ©

Les précipitations automnales se réalisent dans une situation énergétique sur le pays qui
amène les bilans radiatifs nets à être renversé de leurs états excédentaires estivaux aux états
déficitaires hivernaux qui se réalisent en octobre (Fig. 49). C’est une situation de haute vulnérabilité
aux inondations, rappelons le, si les précipitations se réalisent en raison du haut pouvoir précipitable
de l’atmosphère. Selon les conditions océano-atmosphériques, l’un des états énergétiques l’emporte
sur l’autre en ce qui concerne son effet sur l’hygrométrie de l’atmosphère marocaine.

En octobre 1993 (Fig. 181 A), les SST au large du Maroc ont connu une anomalie négative,
ainsi que les températures de l’air au-dessus du Maroc (Fig. 181 B). Ces conditions thermiques
inhibent les précipitations en instaurant des anticyclones pelliculaires qui renforcent l’anticyclone
des Açores, et conditionnent ainsi l’état pluviométrique de la saison, voire de l’année hydrologique.
C’était bien le cas en 1993-94.

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 222


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La situation pouvait être intermédiaire et neutre, et des états de faible pluviométrie alternent
avec des situations stables et sèches. C’était le cas de novembre 1992 et 1996 (Fig. 182 & 183 A &
B).

A l’opposé, des conditions océaniques ramenant les SST à être en situation d’anomalies
positives imposent des anomalies du même sens aux températures de l’air. Les situations d’octobre
1995 (Fig. 184 A & B), et particulièrement celle de novembre 2002 (Fig. 185 A & B) sont
révélatrices à ce propos. En effet, la situation océano-atmosphérique de novembre 2002 a été
marquée par des précipitations (exceptionnelles) sur le plan national (voir comparaison entre les
anomalies des précipitations de novembre 2002 et novembre 1996, Fig. 186 & 197), suivies par des
inondations catastrophiques dans plusieurs endroits du pays (Fig. 188).

En hiver, la tendance globale de la NAO est à la hausse, et celle des précipitations récentes
est à la baisse sur le plan national, à l’exception de Safi, d’Essaouira, d’Ouarzazate et de Laâyoune
où la tendance est à la hausse (Fig. 161 à 180). Les années quatre vingt et quatre vingt dix ont été
marquées par la persistance de la NAO positive, et les précipitations ont connu une baisse
généralisée, exception étant faite des années quatre vingt dix à Ouarzazate, de la première moitié de
cette décennie à Al Hoceima, de la deuxième moitié de la décennie quatre vingt à Agadir,
Ouarzazate et Laâyoune. Les années soixante et soixante dix ont connu une autre évolution, souvent
non synchrones avec les états de la NAO.

Tableau 15 : Evolution récente des tendances des précipitations hivernales au Maroc :

Légende : È Humide Ê Sèche  Négative ® Positive ª Baisse T Stable © Hausse


Décennies 1961-70 1971-80 1981-90 1991-00 Tendance
NAO ® ® ®® ®® ©
Tanger ÈÊ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ª
Tétouan ÈÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Larache ÈÈ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ª
Al Hoceima ÈÈ ÊÈ ÊÊ ÈÊ ª
Oujda ÈÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Kénitra ÊÊ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ª
Rabat ÈÊ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Casablanca ÈÊ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Meknès ÈÈ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ª
Fès ÈÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Taza ÈÊ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Ifrane ÈÈ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ª
Midelt ÈÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Safi ÈÊ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ©
Essaouira ÈÊ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ©
Agadir ÈÊ ÊÈ ÊÈ ÊÊ ª
Marrakech ÈÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Khouribga ÈÈ ÊÈ ÊÊ ÊÊ ª
Ouarzazate ÊÊ ÊÊ ÊÈ ÈÈ ©
Laâyoune ÊÊ ÊÈ ÊÈ ÊÊ ©

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 223


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Le tableau 15 résume les évolutions de la NAO et des précipitations au Maroc pendant la


période récente.

Les précipitations hivernales se réalisent quand la circulation atmosphérique méridienne


l’emporte sur la circulation zonale. La situation zonale empêche l’échange Nord-Sud et la
subsidence açorienne rafraîchit l’eau superficielle (Fig. 89), ce qui amène la thermocline à être
proche de la surface aux abords du centre anticyclonique. Cette situation se manifeste par une
anomalie négative des SST, de la température de l’air et des précipitations au Maroc, tel était le cas
en janvier 1993 (Fig. 189 A & B).

Par contre, quand la circulation méridienne prédomine, nous constatons un brassage des
masses atmosphériques et océaniques qui amènent les SST, la température de l’air et les
précipitations à être en situation d’anomalies positives, c’était le cas en janvier 1996 (Fig. 190 A &
B). Cette situation s’est manifestée par des précipitations hivernales depuis longtemps inconnues au
Maroc, qui ont causé des inondations à travers le pays (Fig. 191).

Tableau 16 : Evolution récente des tendances des précipitations printanières au Maroc :

Légende : È Humide Ê Sèche  Négative ® Positive ª Baisse T Stable © Hausse


Décennies 1961-70 1971-80 1981-90 1991-00 Tendance
NAO ®® ®  ®® ª
Tanger ÊÊ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Tétouan ÈÈ ÊÊ ÊÊ ÊÊ ª
Larache ÊÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Al Hoceima ÈÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Oujda ÈÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Kénitra ÊÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Rabat ÊÊ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Casablanca ÊÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Meknès ÈÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Fès ÊÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Taza ÈÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Ifrane ÈÊ ÈÊ ÊÈ ÊÊ ª
Midelt ÈÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Safi ÈÊ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Essaouira ÊÈ ÈÈ ÊÊ ÊÊ ª
Agadir ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÊÊ (©)
Marrakech ÊÈ ÈÊ ÊÊ ÊÊ ª
Khouribga ÈÊ ÈÊ ÊÈ ÈÈ ª
Ouarzazate ÊÊ ÊÊ ÊÊ ÊÊ (©)
Laâyoune ÊÊ ÊÊ ÈÈ ÈÈ ©

Au printemps, la tendance globale de la NAO est à la baisse, celles des précipitations aussi,
sauf dans la région de Laâyoune (Fig. 161 à 180). Les régions d’Agadir et d’Ouarzazate ont connu
une baisse des précipitations pendant toute la période, mais on remarque que la tendance globale est
à la hausse. Cette situation est influencée par les extrêmes des précipitations réalisés pendant
quelques années exceptionnellement pluvieuses, et doit être interprétée avec précaution. Les années
quatre vingt ont été marquées par une NAO négative, et malgré cet état de la NAO, les

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 224


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précipitations étaient inférieures à la normale. Cette situation nous prouve, comme on l’a analysé
dans le chapitre précédent, que la NAO n’est qu’une composante, importante certes, de la genèse
des précipitations au Maroc.

Le tableau 16 synthétise les évolutions de la NAO et des précipitations au Maroc pendant la


saison du printemps.

Les précipitations printanières se réalisent dans des conditions énergétiques de renversement


de l’état négatif à l’état positif, inversement à la situation automnale (Fig. 49). Et de ce fait, les
conditions océano-atmosphériques alternent entre les anomalies négatives dues à l’héritage
thermique de l’hiver, ou positives imposées par les conditions énergétiques printanières. Les
conditions négatives sont représentées par les situations de mars 1994 (Fig. 192 A & B), mars 1984
(Fig. 193 A & B), et les conditions positives par les situations de mars 1987 (Fig. 194 A & B).

8.4. ÉVOLUTION DES TEMPÉRATURES AU MAROC :

L'évolution des températures de 1891 à 1990 révèle une grande disparité régionale et
saisonnière. Des hivers plus chauds expliquent une grande partie du réchauffement global. La carte
des variations estivales, en Europe et une partie de l’Afrique du Nord (Moberg, A., et G. Demaree,
1999 ; Fig. 195), montre que les étés se réchauffent moins que les hivers.

Au Maroc, nous ne disposons pas malheureusement de renseignements météorologiques de


températures de longue période, néanmoins, les quelques fragments disponibles à la station de
Tanger11126
2266 (Fig. 196) nous indiquent que les températures moyennes dans cette région ont augmenté

en été et en automne, et baissé en hiver et au printemps. Mais ces constations doivent être prises
avec une grande précaution puisque les moyennes globales dissimulent les évolutions internes des
températures minimales et maximales (Karrouk, M.S. 2002e).

En se basant sur les renseignements disponibles pour la période récente (1961-1994), nous
avons pu distinguer entre les températures moyennes minimales et maximales pour élucider
l’évolution des températures au Maroc en liaison avec le changement climatique.

Il faut signaler à ce propos les remarques suivantes concernant le sens des évolutions :
• Quand les températures minimales baissent, leur impact sur l’humidité de l’air est
considérable puisqu’elles ne permettent pas à la masse d’air de supporter la vapeur d’eau et
diminue ainsi le pouvoir précipitable de cette masse ; ce qui réduit la possibilité de
saturation pour cette masse.
• Quand les températures maximales augmentent, le pouvoir évaporant de l’atmosphère et le
déficit de saturation s’accroissent.
• Il s’agit donc d’évaluer les écarts thermiques entre les minima et les maxima thermiques, en
distinguant la part relative de chacune des composantes ; un écart important rend les éco-
sociosystèmes extrêmement vulnérables à l’évolution des températures,

C’est avec la conjugaison de l’évolution de ces deux composantes du paramètre thermique


qu’on pourrait évaluer le sens réel de l’évolution des températures et de leurs impacts sur les autres
composantes climatiques et environnementales.

111222666 Les
mesures des températures moyennes à la station de Tanger Cap Spartel de 1894 à 1920, et à Tanger Aéroport de
1953 à 1994.

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L’étude saisonnière des températures moyennes minimales et maximales à travers le


territoire national (Fig. 197 à 201) nous a permis de relever les constations présentées dans les
tableaux 17, 18, 19, 20 & 21.

Les températures de chaque saison peuvent présenter les neuf types d’évolutions suivantes :
1- Soit une baisse des TMin et une baisse des TMax (ªª)
2- Soit une baisse des TMin et une hausse des TMax (ª©)
3- Soit une baisse des TMin et une stabilité des TMax (ªT)
4- Soit une hausse des TMin et une hausse des TMax (©©)
5- Soit une hausse des TMin et une baisse des TMax (©ª)
6- Soit une hausse des TMin et une stabilité des TMax (©T)
7- Soit une stabilité des TMin et une stabilité des TMax (TT)
8- Soit une stabilité des TMin et une hausse des TMax (T©)
9- Soit une stabilité des TMin et une hausse des TMax (Tª)

Tableau 17 : Evolution récente des tendances des températures saisonnières au Maroc :

Légende : ª Baisse T Stable © Hausse


Saisons Automne Hiver Printemps Eté
Régions T. Min T. Max T. Min T. Max T. Min T. Max T. Min T. Max
Tanger ª ª ª © ª © © ª
Tétouan © ª T T T ª T ª
Al Hoceima © © ª © © © © ©
Oujda © © ª ª T © © ©
Rabat © ª ª ª © © © T
Casablanca © T ª ª © © © ª
Meknès T ª ª T T T © ©
Fès ª © ª ª ª © © ©
Ifrane ª © ª T T © © ©
Midelt T © ª ª © © © T
Safi © ª ª ª © T © ©
Essaouira ª T ª ª T © © ©
Agadir © ª ª © © © © ª
Marrakech © © ª ª © © © T
Ouarzazate © T T ª © T © ª

8.4.1. En automne :
Huit types d’évolution des températures automnales apparaissent (tableau 18 & Fig. 197 à
201) ; dont le A4, A5 et le A6 caractérisés par la hausse des températures minimales représentent
60.0% des cas, le A4 caractérisé par la hausse des températures minimales et maximales représente
20.0% des cas.

La hausse des températures minimales implique une hausse des précipitations ; c’est ce qui a
été remarqué précédemment dans plusieurs régions marocaines (Karrouk, M.S. 1999h ; 2000d ;
2001e ; 2002e).

Tableau 18 : Types d’évolutions récentes des températures automnales au Maroc :

Automne

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Type T. Min T. Max Régions %


A1 ª ª Tanger 6.7
A2 ª © Fès, Ifrane 13.3
A3 ª T Essaouira 6.7
A4 © © Al Hoceima, Oujda, Marrakech 20.0
A5 © ª Tétouan, Rabat, Safi, Agadir 26.7
A6 © T Casablanca, Ouarzazate 13.3
A7 T T 0.0
A8 T © Midelt 6.7
A9 T ª Meknès 6.7

8.4.2. En hiver :
Cinq types d’évolution apparaissent (tableau 19 & Fig. 197 à 201), dont le H1, H2 et le H3
caractérisés par la baisse des températures minimales représentent 86.6% des cas, et le H1 où les
températures minimales et maximales sont en baisse représentent 53.3% des cas. Par contre, on
n’observe aucune hausse des températures minimales pendant cette saison. Cette constatation de la
baisse des températures minimales est fondamentale en ce qui concerne ses impacts sur les
précipitations hivernales, et qui ne sont pas autres que l’inhibition de l’ascendance, de la
condensation, et de la diminution des précipitations pendant cette saison (Karrouk, M.S. 1999h ;
2000d ; 2001e ; 2002e).

Tableau 19 : Types d’évolutions récentes des températures hivernales au Maroc :

Hiver
Type T. Min T. Max Régions %
H1 ª ª Oujda, Rabat, Casablanca, Fès, Midelt, Safi, Essaouira, 53.3
Marrakech
H2 ª © Tanger, Al Hoceima, Agadir 20.0
H3 ª T Meknès, Ifrane 13.3
H4 © © 0.0
H5 © ª 0.0
H6 © T 0.0
H7 T T Tétouan 6.7
H8 T © 0.0
H9 T ª Ouarzazate 6.7

8.4.3. Au printemps :
Six types d’évolution des températures ont été relevé où la hausse des températures
maximales prédominent (tableau 20 & Fig. 197 à 201). Les types P2, P4 et P8 représentent 73.3%
des cas, dont le P4 caractérisé par la hausse des températures maximales et maximales représente à
lui seul 40.0% des cas.

Tableau 20 : Types d’évolutions récentes des températures printanières au Maroc :

Printemps
Type T. Min T. Max Régions %
P1 ª ª 0.0
P2 ª © Tanger, Fès 13.3
P3 ª T 0.0

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P4 © © Al Hoceima, Rabat, Casablanca, Midelt, Agadir, Marrakech 40.0


P5 © ª 0.0
P6 © T Safi, Ouarzazate 13.3
P7 T T Meknès 6.7
P8 T © Oujda, Ifrane, Essaouira 20.0
P9 T ª Tétouan 6.7

8.4.4. En été :
Quatre types d’évolution des températures apparaissent où prédomine la hausse des
températures minimales représentant 93.4% des cas (tableau 21 & Fig. 197 à 201) ; dont le E4
caractérisé par la hausse des températures minimales et maximales représente 46.7% des cas.

Tableau 21 : Types d’évolutions récentes des températures estivales au Maroc :

Eté
Type T. Min T. Max Régions %
E1 ª ª 0.0
E2 ª © 0.0
E3 ª T 0.0
E4 © © Al Hoceima, Oujda, Meknès, Fès, Ifrane, Safi, Essaouira 46.7
E5 © ª Tanger, Casablanca, Agadir, Ouarzazate 26.7
E6 © T Rabat, Midelt, Marrakech 20.0
E7 T T 0.0
E8 T © 0.0
E9 T ª Tétouan 6.7

8.5. TECHNIQUES ET MESURES D’ADAPTATION ENVISAGEABLES :

De façon générale, les progrès techniques ont élargi les possibilités d’adaptation des
systèmes gérés par l’homme. Les solutions permettant de faire face aux incidences possibles de
l’évolution du climat et aux incertitudes croissantes quant à l’offre et la demande d’eau douce à
l’avenir, comprennent une gestion plus efficace des ressources et de l’infrastructure actuelles, des
dispositions institutionnelles visant à limiter la future demande et à promouvoir la conservation des
ressources en eau, l’amélioration des mécanismes de prévision et de suivi des inondations et des
sécheresses, la remise en état des bassins versants, et la construction de nouveaux ouvrages de génie
civil permettant de capter et de stocker l’excédent de débit dû à des changements dans le régime de
la fonte des neiges et des tempêtes.

En matière d’agriculture (13 à 20% du PIB national), ces mesures d’adaptation consistent
par exemple à modifier les cultures ou les variétés cultivées, à améliorer les techniques de gestion
des eaux et d’irrigation et à modifier le calendrier des plantations et les techniques agricoles. Ces
mesures joueront un rôle important pour limiter les effets négatifs de l’évolution du climat et pour
bénéficier de ses effets positifs.

Cependant, l’accès à ces techniques et aux informations appropriées dans de nombreuses


régions rurales est actuellement limité. L’efficacité et l’utilisation à bon compte des stratégies
d’adaptation vont dépendre de la disponibilité de ressources financières, des transferts de
technologies et des pratiques culturelles, pédagogiques, administratives, institutionnelles, juridiques
et réglementaires sur le plan national et international. La prise en compte des problèmes posés par

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 228


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l’évolution du climat dans les décisions concernant l’utilisation des ressources et le développement
et dans les plans d’investissement d’infrastructure va faciliter l’adaptation à cette évolution.

Devant cette situation, la question principale qui se pose aujourd’hui, est celle d’établir les
interrelations entre le profil du changement climatique, et les activités anthropiques, en particulier
pour un pays dit de « SUD » comme le Maroc. Que faire donc ?

La réponse à cette question est tout simplement : diminuer le risque :

La démarche générale d’analyse pourrait être la suivante :

8.5.1. Identification, pour un système donné, des « sous ensembles sensibles » à la


variabilité climatique à court et moyen termes ou à leur évolution moyenne ou ceux dont la
sensibilité, sans être très élevée, est susceptible d’entraîner des conséquences importantes sur les
sociosystèmes ;
8.5.2. Détermination des « échelles » spatiales et temporelles pertinentes pour la question de
l’analyse des impacts ;
8.5.3. Identification pour ces sous ensembles des « paramètres climatiques » auxquels ils
sont les plus sensibles ;
8.5.4. Quantification de la « vulnérabilité »;
8.5.5. Estimation de la « capacité d’adaptabilité », naturelle ou non, de ces sous ensembles à
l’évolution du climat ;
8.5.6. Recherche sur les « impacts » : cette dernière, que ce soit en termes de vulnérabilité
ou d’adaptabilité, bénéficierait grandement d’analyses historiques reposant sur des mesures, la
tradition et les archives naturelles et sédimentaires ;
8.5.7. Détermination des « paramètres climatiques significatifs », à destination des
modélisateurs du climat et aux équipes assurant les recherches sur la régionalisation ;
8.5.8. Estimation des impacts, chiffrés, de scénarios d’évolution climatique, à destination
des équipes de recherche en « socioéconomique ».

La diminution du risque peut être obtenue :


• Soit en « diminuant l’aléa » par des actions sur des paramètres de « forçage » tels que
l’émission de gaz à effet de serre ou d’aérosols (stratégie de prévention : échelle
internationale),
• Soit en « diminuant la vulnérabilité » (politique d’adaptation : échelle nationale).

Les politiques préventives se justifient si leur « coût est inférieur au coût total du
changement climatique », à savoir la somme des dépenses d’adaptation (investissements en gestion
de l’eau, en digues de protection, par exemple) et des pertes de bien-être entraînées par la partie
résiduelle du changement climatique vis-à-vis de laquelle aucune mesure d’adaptation ne sera prise.

La stratégie préventive suscite une action « globale » au niveau « planétaire », et les


politiques d’adaptation pourraient s’accomplir « localement et régionalement » après avoir
déterminé la vulnérabilité du milieu.

De ce fait, l’action à mener est de deux niveaux :

8.5.9. Au niveau national : « s’adapter » :


8.5.9.1. L’économie et la protection de l’eau relevant d’une nouvelle politique.
8.5.9.2. L’optimisation du rendement des barrages.

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 229


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8.5.9.2.1. Récupération des eaux perdues par infiltration.


8.5.9.2.2. Construction de barrages pour la recharge des aquifères.
8.5.9.3. Faire appel de manière adéquate aux eaux d’aquifères.
8.5.9.4. Développer la micro-irrigation (micro-poreuse).
8.5.9.5. Lutte contre la pollution.
8.5.9.6. En matière d’activités socio-économiques, des mesures d’adaptation de notre
agriculture par exemple, qui est un choix stratégique pour l’avenir de notre pays (13 à 20% du PIB
national) consistent à « modifier » les cultures ou les « variétés » cultivées, à « améliorer » les
techniques de gestion des eaux et d’irrigation et à « modifier » le calendrier des plantations et les
techniques agricoles ; ces mesures joueront un rôle important pour limiter les effets négatifs de
l’évolution du climat et pour bénéficier de ses effets positifs.
8.5.9.7. Toutefois si on ne peut éviter les caprices du changement climatique tels que
la « Sécheresse », le développement des « recherches » sur sa « prévision », son « évolution » et sur
ses « impacts » doivent permettre de « prévenir » et ainsi « d’atténuer » ses effets néfastes, tels que
la gestion des « ressources en eau » et la « sécurité alimentaire » pour un « développement
durable » au Maroc.
8.5.9.8. Les études réalisées dans ce domaine permettent de « prédire » les
précipitations au Maroc, source de vie, de stabilité économique et psychologique des marocains, qui
conditionne le développement durable. L’observation spatiale nous donne aujourd’hui des
renseignements avec une précision jamais réalisée auparavant ; ce qui donne la possibilité aux
décideurs politiques et aux acteurs socio-économiques de se « préparer à l’avance » à une gestion
planifiée de l’année hydrologique et ses impacts prévisibles.
8.5.9.9. Les solutions permettant de faire face aux incidences possibles de l’évolution
du climat et aux incertitudes croissantes quant à l’offre et la demande d’eau douce à l’avenir, qui
comprennent une « gestion » plus efficace des ressources et de l’infrastructure actuelles, des
dispositions « institutionnelles » visant à limiter la future demande et à promouvoir la
« conservation » des ressources en eau, l’amélioration des mécanismes de prévision et de suivi des
sécheresses, la remise en état des bassins versants, et la construction de nouveaux ouvrages de génie
civil permettant de capter et de stocker l’excédent de débit dû à des changements dans le régime des
précipitations liquides et neigeuses.

8.5.10. Au niveau international : « négocier autrement » dans l’intérêt de tous :


8.5.10.1. Clarifier et rappeler les « responsabilités » de tous
8.5.10.2. Négocier les accords et les conventions relatifs aux changements
climatiques « équitablement » en respectant les spécificités nationales
8.5.10.3. Négocier les conventions internationales en « connaissances des enjeux »
nationaux, régionaux et internationaux
8.5.10.4. Les débats et négociations sur l’effet de serre, au niveau international, sont
marqués par une approche qui revient à « comparer le coût des dommages éventuels avec le coût
des mesures de prévention nécessaires ». Cette manière de poser le problème est intéressante
analytiquement, mais à l’échelle de temps et d’espace où se posent les questions liées aux impacts
du changement climatique, et vu les incertitudes sur les paramètres d’un tel exercice, elle reste
« trop peu fiable ». Elle doit donc s’insérer dans une approche où, selon les recommandations du
Groupe de Travail III du GIEC, il convient de :
8.5.10.4.1. Tenir compte du caractère « séquentiel » des décisions,
8.5.10.4.2. Considérer que nous sommes dans un contexte qui implique
plusieurs types d’acteurs à plusieurs niveaux (national, mondial) et que leurs comportements
dépendent largement des environnements institutionnels présents ou futurs.

CONCLUSION :

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 230


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Il ressort de cette étude que le Maroc est un pays qui connaît une très haute vulnérabilité vis-
à-vis du changement climatique, qui pourrait se traduire par une augmentation de l’intensité des
sécheresses induisant un élargissement de l’aire et des foyers de la désertification en raison de
l’augmentation de l’albédo, de la perturbation des bilans énergétiques et des bilans hydriques. Cette
situation risque de se répercuter sur une diminution de l’humidité du sol, une augmentation de
l’évapotranspiration potentielle, et enfin sur la prédominance de l’énergie sensible, due à
l’augmentation du bilan énergétique et thermique terrestre, sur l’énergie latente vu la diminution du
bilan atmosphérique.

La rareté de l’eau au Maroc liée à la variabilité des précipitations est une menace pour la
stabilité économique et sociale. Pouvoir prédire les précipitations pour la meilleure gestion afin
d’épargner le pays des conséquences néfastes du manque d’eau, ou parfois de son excès, est une
priorité aujourd’hui, qui est possible grâce au savoir faire et aux techniques disponibles.

Les études réalisées dans ce domaine permettent de prédire les précipitations au Maroc par
la surveillance et le suivi de l’état des océans Pacifique et Atlantique. L’observation spatiale nous
donne aujourd’hui ces renseignement océanographiques avec une précision jamais réalisée
auparavant. Les événements océaniques précèdent l’état hygrométrique de l’atmosphère
marocaine ; ce qui donne la possibilité aux décideurs politiques et aux acteurs socio-économiques
de se préparer à l’avance à une gestion planifiée de l’année hydrologique. L’exemple de
l’événement « El Niño » 1997-1998 est concluant dans ce sens.

Toutefois si on ne peut éviter les caprices climatiques, les recherches sur leur prévision, leur
évolution et sur leurs impacts doivent permettre de prévenir et ainsi d’atténuer ses effets néfastes,
telles que la sécheresse et les inondations au Maroc.

En ce qui concerne les fluctuations extrêmes des événements climatiques qui accompagnent
le changement global, elles pourraient être une nuisance pour le Maroc si les efforts nécessaires à
l’adaptation ne sont pas déployés. Les ressources en eau et l’agriculture sont les secteurs les plus
vulnérables dans notre pays vu leur importance sur le plan économique, social, culturel,
civilisationnel et psychologique pour le bien-être des Marocains. Les cas extrêmes envisageables
sont le risque de sécheresses accrues et prolongées, ainsi que d’inondations inattendues. Ces
phénomènes sont aujourd’hui prévisibles grâce à la disponibilité des moyens et du savoir.
Différentes réformes demeurent cependant nécessaires en raison de l’importance de l’événement, de
sa globalité et de ses impacts sur les différents secteurs socio-économiques dont dépend la sécurité
alimentaire.

Enfin, les incidences des changements climatiques vont dépendre de l’état initial des réseaux
d’alimentation en eau et de la capacité des responsables des ressources en eau à répondre non
seulement à ces changements, mais aussi à la croissance démographique et à l’évolution de la
demande, des techniques et des conditions économiques, sociales et législatives. Dans de nombreux
cas, l’amélioration de la gestion, qui est possible, pour protéger les usagers des conséquences de ces
changements, est susceptible d’avoir un prix à payer, économique, social et écologique, très élevé,
surtout dans des régions où l’eau est rare et où la concurrence entre utilisateurs est considérable.

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 231


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RÉFÉRENCES DES CHAPITRES VII & VIII :

1- Charney, J.G. (1975) : « Dynamics of deserts and drought in the Sahel ». Quartly Journal of the
Royal Meteorological Society, 101, 193-202.
2- Charney JG, Stone PH, Quirk WJ. (1977 a) : « Drought in the Sahara : a biogeophysical
feedback mechanism ». Science, 187, 434-435.
3- Charney, J.G., W.J. Quirk, S.H. Chow, & J. Kornfield, (1977 b) : « A comparative study of the
effects of albedo change on drought in semi-arid regions ». Journal of the Atmospheric Science,
34, 1366-1385.
4- Charney, J.G. & J.G. De Vore, (1979) : « Multiple flow equilibria in the atmosphere and
blocking ». Journal of the Atmospheric Science, 36, 1205-1216.
5- Courel MF, Kandel RS, Rasool SI. (1984) : « Surface albedo and the Sahel drought ». Nature,
307, 528-538.
6- Dorize L. (1993) : « Les sécheresses et leur dynamiques ». Cahiers de Géographie physique, 8,
7-13. Université de Lille I.
7- Karrouk, M.S. (1987) : « Le climat de la péninsule tingitane (Les bilans climatiques) ». Thèse
de Doctorat de 3ème Cycle, Université de Paris IV.
8- Karrouk, M.S. (1989) : « Les Mécanismes Climatiques de la Désertification ; Approche au
Climat Marocain ». Journée d'étude sur la Désertification, Université Hassan II, Casablanca.
9- Karrouk, M.S. (1992) : « Mécanismes Atmosphériques et Dynamique des Précipitations au
Maroc ». Première Rencontre Internationale de Climatologie, Université Hassan II,
Casablanca.
10- Karrouk, M.S. (1998) : « Changement Climatique et Gestion de l’Environnement Global au
Maroc ». Colloque International sur l’Environnement, Université Hassan I, Settat.
11- Karrouk, M.S. (1999 a) : « Bioclimatologie des Sécheresses au Maroc : Genèse et Impacts ».
Colloque franco-marocain : Biométéorologie 2000, Météo-France, Toulouse.
12- Karrouk, M.S. (1999 b) : « Changements Climatiques et Développement Durable au Maroc ».
Journée d’étude sur l’Environnement et le Développement Durable, Université Hassan II,
Casablanca.
13- Karrouk, M.S. (1999 c) : « Changements Climatiques, Élévation du Niveau de la Mer et le
Devenir des Ports au Maroc ». Colloque sur les Ports, Transport maritime : Les exigences de la
mondialisation, Université Hassan II, Casablanca.
14- Karrouk, M.S. (1999 d) : « Changement Climatique et Aménagement du Littoral ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
15- Karrouk, M.S. (1999 e) : « Dynamique Atmosphérique et Upwelling Marocain ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
16- Karrouk, M.S. (1999 f) : « Evolution des Relations Homme-Environnement Climatique au
Maroc ». Colloque franco-marocain, Université Michel de Montaigne, Bordeaux.
17- Karrouk, M.S. (1999 g) : « Les Rétroactions Homme-Environnement Climatique Urbain dans
les Villes de Tanger et de Casablanca ». Colloque International sur la Ville marocaine à
l’horizon du 21ème siècle. Université Hassan II, Mohammedia.
18- Karrouk, M.S. (1999 h) : « TOPEX/POSEIDON, Monitoring and Predicting Precipitations in
Morocco ». Conférence Internationale sur l’Observation de l’Océan pour le Climat, Centre
National d’Etudes Spatiales, Saint-Raphaël.
19- Karrouk, M.S. (2000 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au Maroc »
29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique International, Commission
Climatologie, Séoul.
20- Karrouk, M.S. (2000 b) : « Changements Climatiques, Ressources en Eau et Sécurité
Alimentaire au Maroc » 29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique
International, Séoul.

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 232


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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

21- Karrouk, M.S. (2000 c) : « Le Climat et le Développement Durable : Variabilité Séculaire des
« Sécheresses » et Sécurité Alimentaire au Maroc » : Encyclopaedia of Life Support Systems
(EOLSS), UNESCO, Paris.
22- Karrouk, M.S. (2000 d) : « Prédiction des Précipitations, Ressources en Eau et Développement
Durable au Maroc » : Colloque International sur le Développement Durable du Maghreb,
Université Mohammed V, Rabat.
23- Karrouk, M.S. (2001 a) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc ». Colloque
franco-marocain : Eau et Sociétés dans les montagnes du Maroc et des pays voisins, Université
Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, 1999, Mosella, 3-4, Metz.
24- Karrouk, M.S. (2001 b) : « Changement Climatique et Sécheresses au Maroc » Séminaire
AMAECO sur Les Aléas Climatiques et Politiques Agricoles, Rabat.
25- Karrouk, M.S. (2001 c) : « Changement Climatique, Prédiction des Précipitations et Sécurité
Alimentaire au Maroc », International Conference on : Understanding the Earth System,
Compartment, Processes and Interactions, German National Committee on Global Change
Research, Bonn, Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York.
26- Karrouk, M.S. (2001 d) : « Changement Climatique, Sécheresse et Désertification au Maroc »
Symposium International sur la Dégradation des Sols et la Désertification, Commission
Dégradation des Sols et Désertification, Union Géographique International, Mexico.
27- Karrouk, M.S. (2001 e) : « Changements Climatiques et Prédiction des Précipitations au
Maroc : L’Apport de la Méthode Energétique » Colloque international sur la sécheresse au
Maroc, Fès.
28- Karrouk, M.S. (2001 f): « Climate Change, Water Resources and Food Security in Morocco »
Global Change Open Science Conference, Challenges of a Changing Earth, International
Geosphere-Biosphere Programme (IGBP), Amsterdam.
29- Karrouk, M.S. (2002 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au Maroc :
l’Apport de la Méthode Energétique » Union Géographique Internationale, Conférence
Régionale, Durban.
30- Karrouk, M.S. (2002 b) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc »
International WONUC Conference "Nuclear desalination, Chalenges and Options",
Marrakech.
31- Karrouk, M.S. (2002 c) : « Interactions Océan-Atmosphère et Climat du Maroc ». 4ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 2002, Université Hassan II, Casablanca.
32- Karrouk, M.S. (2002 d) : « Seasonal Climatic Forecast in Morocco : The Contribution of the
Observations of Topex / Poseidon and the Energetic Method » International Symposium “En
route to GODAE”, Centre National d’Etudes Spatiales, Biarritz.
33- Karrouk, M.S. (2002 e) : « Le Changement Global du Climat et le Maroc » Journée d’Etude
sur « LE MAROC ET LE CHANGEMENT GLOBAL », CEREC-AMERCE-IGBP, Casablanca.
34- Karrouk, M.S. (2002 f) : « Changement Climatique, Circulation Atmosphérique et Climat du
Maroc ». Premier Congrès de Géographie du Maroc : “Recherche Géographique et
Développement”, Mohammedia, 2001, Revue de Géographie du Maroc, 20, 2002.
35- Karrouk, M.S. & A. Iraqi (2002) : « Le Maroc et le Changement Global » Note
Méthodologique, Journée d’Etude sur « LE MAROC ET LE CHANGEMENT GLOBAL »,
CEREC-AMERCE-IGBP, Casablanca.
36- Moberg, A., et G. Demaree, (1999) : « Ce que nous apprennent les thermomètres ». La
Recherche, 321, Paris.

CHAPITRE VIII : ANALYSE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE AU MAROC 233


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ANNEXE II :

INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES


CONFIGURATIONS :

I. EL NIÑO ET L’OSCILLATION AUSTRALE (ENSO) : 236


1.1. Réponse de l’océan au forçage atmosphérique 240
1.2. Réponse de l’atmosphère au forçage océanique 241
1.3. La colère d’El Niño 1997-98 242
1.4. Prévoir El Niño 243
II. EL NIÑO ET L’ATLANTIQUE : 243
III. LA CIRCULATION MÉRIDIENNE RENVERSÉE (MOC) : 244
IV. LA NAO ET LA VARIABILITÉ TROPICALE ATLANTIQUE (TAV) : 244
V. L’OSCILLATION ARCTIQUE (AO) : 245

ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS


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Depuis longtemps, on attribue aux courants marins notamment au « Gulf-Stream », une


influence déterminante sur le climat des régions qu’il baigne. Il a cependant fallu attendre le début
des années 1970 pour que des estimations quantitatives du rôle de l’océan et de la circulation
océanique sur le climat soient proposées. Après les travaux des pionniers sur le transport thermique
océanique dont on pourra trouver une synthèse dans Bryan (1962), deux météorologues américains
Oort & Vonder Haar, par une série d’articles retentissants - Oort (1971), Vonder Haar & Oort
(1973), Oort & Vonder Haar (1976) - ont ouvert la voie à une reconsidération radicale du rôle de
l’océan sur l’atmosphère et le climat. Ils montrèrent que le transport de chaleur par les océans,
depuis les basses latitudes où cette chaleur est reçue en excès jusqu’aux moyennes et hautes
latitudes où, au contraire, elle est restituée à l’espace, avait été sous-estimée et était comparable en
quantité à celui opéré par l’atmosphère. Ces résultats arrivèrent au moment où les gouvernements
commençaient à se préoccuper du climat principalement pour des raisons économiques ; des
sécheresses prolongées avaient alerté les analystes gouvernementaux sur la sensibilité des
économies aux aléas climatiques. Prévoir le climat devenait une priorité des programmes de
recherche des pays développés. Dès lors, une raison nouvelle d’étudier la physique des océans
s’imposa et suscita un développement sans précédent de l’océanographie physique qui est encore en
marche aujourd’hui ; c’est celle de connaître l’état physique et dynamique de l’océan pour
comprendre et prévoir le climat.

La justification du rôle de l’océan dans la dynamique de l’atmosphère et du climat tient à


trois caractéristiques principales des enveloppes fluides atmosphère et océan dans lesquelles nous
baignons :

• La capacité calorifique de l’ensemble des océans est environ mille deux cent fois celle
de l’atmosphère : l’océan est ainsi le réservoir thermique principal de la planète.
• Le « plancher » de l’atmosphère est en contact avec l’océan sur plus de 72% de sa
surface.
• Les courants océaniques redistribuent géographiquement l’énergie thermique des océans
à des vitesses beaucoup plus lentes que ne le fait l’atmosphère. Une perturbation
océanique peut avoir une durée de vie théorique de plusieurs dizaines d’années, et
même de plusieurs siècles. Une perturbation atmosphérique, au contraire, a une durée de
vie beaucoup plus courte, de l’ordre de deux à trois semaines. Autrement dit, l’océan a
une longue mémoire des perturbations qui l’affectent ; l’atmosphère, au contraire, a la
mémoire courte.

Ces données mettent en évidence les trois fonctions de l’océan dans ses relations avec
l’atmosphère et le climat. L’océan stocke, échange avec l’atmosphère et transporte de l’énergie à
grande quantité. Les deux milieux fluides - océan et atmosphère - constituent ainsi un système
couplé autovariant à l’interface desquels cette énergie transite sous plusieurs formes : chaleur, eau,
mouvement.

Les régions tropicales sont les plus importantes pour l’évolution de ce système interactif, car
la proximité de l’équateur accélère les mouvements océaniques et de grandes quantités d’énergie
peuvent être transportées en quelques mois d’un bord à l’autre de l’océan. D’autre part, les
changements de températures de surface de l’océan dans ces régions intertropicales ont des effets
déterminants sur la circulation générale de l’atmosphère, car l’évaporation donc l’alimentation en
vapeur d’eau de l’atmosphère dépend étroitement des changements de température de ces eaux
chaudes. Les océans tropicaux, et principalement l’océan Pacifique, sont ainsi une chaudière
naturelle qui alimente en eau et en énergie l’atmosphère tout en s’ajustant rapidement aux
235
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

changements de cette atmosphère notamment au vent. Cette machine thermique est partiellement
instable et subit des à-coups. Par le jeu d’actions et de rétroactions d’un milieu sur l’autre, un
système couplé et oscillant se met ainsi en place. Pour l’océan Pacifique, c’est l’Oscillation Australe
(SO), et pour l’océan Atlantique, c’est l’Oscillation Nord Atlantique (NAO).

I. EL NIÑO ET L’OSCILLATION AUSTRALE :

L’Oscillation Australe, phénomène atmosphérique, est normalement calculée en faisant la


différence entre les pressions au niveau de la mer de Tahiti (17°33 S - 149°36 W, représentant le
système des hautes pressions du Pacifique du Sud-Est) et de Darwin (12°25 S - 130°52 E, celui des
basses pressions de l’espace indonésien), qui accompagne l’événement El Niño, phénomène
océanique, qui ramène les couches superficielles de l’océan Pacifique Est-Equatorial à être plus
chaudes que la normale. Les deux phénomènes sont indissociables. C’est la raison pour laquelle on
les étudie ensemble sous l’appellation ENSO (Fig. 71). Les anomalies océaniques et
atmosphériques qui interviennent dans le Pacifique en phase ENSO ont des incidences lointaines,
via le dérangement occasionné dans la circulation de Walker.

Bien qu’il y ait plusieurs méthodes de déterminer la calcul de l’Indice d’Oscillation Australe
(SOI), celle présentée par Troup A.J. 1965, est la plus souvent employée, elle se présente comme
suit :

SOI = 10.0 x
[ SLPdiff − avSLPdiff ]
StdDev (SLPdiff )

- SLPdiff = (moyenne SLP à Tahiti pendant le mois) - (moyenne SLP à Darwin pendant le
même mois),
- AvSLPdiff = moyenne long terme de SLPdiff pendant le mois en question et
- StdDev (SLPdiff) = écart-type de SLPdiff pendant le mois en question.

Mais avant d’entreprendre l’étude précise de cette interaction entre l’océan et l’atmosphère
dans les basses latitudes, il est important d’avoir en tête les échelles caractéristiques de temps et
d’espace dans chacun des deux milieux.

De nombreux facteurs, tant géographiques que physiques, confèrent à ces régions des
propriétés particulières :

• Les régions équatoriales sont les sources de l’océan mondial ; la figure 5 représente la
distribution spatiale du bilan saisonnier moyen de chaleur au sommet de l’atmosphère.
On remarque que les zones océaniques de gain maximum sont les zones d’upwelling
équatorial (le gain dépasse 75 W/M² à l’équateur, dans le Pacifique central et
l’Atlantique central).

• Ils présentent une thermocline très mince et proche de la surface ; la profondeur


caractéristique de celle-ci est de l’ordre de 100 M alors qu’elle peut atteindre 800 M aux
moyennes latitudes. De plus, cette thermocline est permanente : bien qu’ayant des
incursions importantes en profondeur (pouvant aller jusqu’à des variations saisonnières
de l’ordre d’une centaine de mètres), elle est cependant toujours présente, à l’ouest
comme à l’est des océans.

236
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
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Sa variabilité à l’échelle à l’échelle de quelques mois à quelques années est caractéristique


de l’océan dans lequel on se trouve et reflète davantage des différences de circulation plutôt
que des différences de flux de chaleur.

Cette stratification verticale très cisaillée donne une grande importance à l’ajustement
barocline et les profils verticaux des courants seront très dépendants de la stratification. Dans
chacun des trois océans équatoriaux, on rencontre des Jets de surface très intenses (pouvant
atteindre 3 M/S), de faible pénétration verticale, au-dessus de courants totalement inverses.

C’est le cas notamment le long de la côte des Somalies pendant la mousson de Sud-Ouest ou
le long de l’équateur dans les océans Pacifique et Atlantique.

• Enfin, l’équateur est la zone géographique où la force de Coriolis s’annule et où l’effet


β est maximal (β caractérise la variation du paramètre de Coriolis avec la latitude).

L’océan Pacifique tropical est caractérisé, dans son état « normal », par des eaux froides
(~23°C) dans la partie Est et des eaux très chaudes dans la partie Ouest (~28°C). Cet état moyen est
marqué par une forte variabilité saisonnière qui se manifeste essentiellement à l’est de la ligne du
changement de date (DL). La variabilité saisonnière est d’autant plus marquée que l’on se
rapproche de la côte d’Amérique du Sud. L’amplitude saisonnière atteint 5° à 6°C à la côte. Le
signal saisonnier démarre le long des côtes du Pérou, se propage d’Est en Ouest, et perd peu à peu
son amplitude en traversant le bassin.

Les eaux froides présentes dans cette zone proviennent des upwellings côtiers (les vents
sont, en effet, favorables aux résurgences d’eaux froides tout le long de la côte du Pérou) et de
l’upwelling équatorial (les alizés créent des zones de divergence océanique, le long de l’équateur,
dans lesquelles remontent les eaux sous-jacentes). Divergence et upwelling sont très efficaces car la
thermocline équatoriale (la plupart du temps très marquée et très mince) est très proche de la surface
dans la partie Est du bassin (< 100 M) et des eaux relativement froides interviennent rapidement
dans le mélange turbulent.

El Niño fut initialement identifié comme le réchauffement des eaux de surface le long de la
côte du Pérou. La phase préliminaire d’El Niño se situe aux environs de février-mars et est
fortement corrélée avec le cycle saisonnier. C’est la période de réchauffement le long des côtes
péruviennes. En fait, dès la période de Noël, un courant faible et chaud, en provenance des côtes
d’Amérique Centrale, vient réchauffer les côtes de l’Equateur. Ce courant était appelé El Niño par
les indigènes. Mais maintenant, nous désignons par El Niño l’amplification et la persistance de ce
réchauffement qui a des conséquences désastreuses pour l’économie locale, voire régionale et
globale. Lors d’El Niño 1982-83, l’anomalie de température le long des côtes du Pérou a dépassé
6°C, celle de 1997 a atteint les 4 à 5°C, et ce dès le mois de juillet-août…

La première idée qui vient à l’esprit est de considérer que ces températures anormalement
élevées proviennent d’une absence d’upwelling qui serait due à un affaiblissement des vents locaux.
Mais, rien n’indique un affaiblissement des vents dans les mesures, au contraire. En fait, il y a
toujours upwelling le long des côtes mais la structure de la thermocline est modifiée : elle est plus
profonde et plus diffuse, ce qui fait que le mécanisme de remontée n’atteint pas les eaux froides.

Il faut donc rechercher les mécanismes à grande échelle qui ont pu créer les modifications de
la structure thermique océanique au démarrage d’El Niño. Les observations océaniques montrent
qu’El Niño n’est pas localisé uniquement dans le Pacifique Est mais couvre l’ensemble du bassin.
237
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
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La variation du niveau de la mer à Truk (152°E - 7°N, endroit représentatif des événements El Niño
dans le Pacifique Ouest) pendant les différents El Niño (1951-53-57-63-65-67-69-72, et plus
récemment ceux de 1982-83, 94-95, et 1997-98), a démontré qu’El Niño se manifeste par une baisse
brutale du niveau de la mer pendant le printemps. Cette baisse s’intensifie pendant toute l’année,
atteint son maximum en décembre, puis le niveau remonte rapidement de janvier à mars. Une
diminution du niveau de la mer correspond, en première approximation, à une remontée de la
thermocline équatoriale. Wyrtki (1975) a suggéré que la cause en était une modification des vents
dans le Pacifique Central et Oriental. Supposons, en effet, que les alizés se relâchent dans la partie
central du bassin ; la pente de la thermocline va s’effondrer et la thermocline va progressivement
s’enfoncer à l’Est de l’anomalie des vents ; cette dépression de la thermocline va se propager vers
l’Est comme une onde de Kelvin jusqu’à atteindre les côtes d’Amérique du Sud où elle se réfléchira
(sous forme de multiples ondes côtières et équatoriales). Cette hypothèse a été explorée par de
nombreux auteurs mais il faut que les observations permettent de répondre aux deux questions
suivantes : peut-on identifier un signal de type Kelvin dans la partie Est du Pacifique juste avant le
démarrage d’El Niño ? Y-a-t-il des anomalies de vents d’Ouest au centre du Pacifique avant El
Niño ?

Mais El Niño n’est pas un événement seulement océanique. Walker (1924, 1932) a été le
premier à reconnaître l’importance de la bascule à grande échelle des fluctuations de pression au
niveau de la mer entre l’océan Pacifique Sud-Est et l’océan Indien. Il nomma ce phénomène
Oscillation Australe (SO) mais les observations et les analyses ultérieures ont montré que
l’Oscillation Australe se manifestait sous beaucoup d’autres aspects (comme la sécheresse en Inde,
et des hivers rudes en Amérique du Nord (Horel et Wallace, 1981).

C’est Bjerknes (1969) qui a le premier souligné l’importance possible de l’océan Pacifique
dans l’Oscillation Australe. Maintenant, cet événement majeur de la variabilité interannuelle du
système océan-atmosphère est étudié simultanément dans les deux milieux et est appelé ENSO (El
Niño Southern Oscillation).

Pour décrire un événement ENSO, il est utile de revenir aux analyses composites effectuées
par Rasmusson et Carpenter (1982). Avant d’entreprendre une analyse détaillée de ces observations,
nous allons donner les grandes lignes de la circulation atmosphérique sur l’océan Pacifique tropical.

Les alizés de Sud-Est et de Nord-Est qui dominent sur l’océan tropical Pacifique convergent
sur la zone dépressionnaire située au-dessus du Nord de l’Australie et de l’Indonésie « le continent
maritime ». Cette zone est le siège d’intenses convections et on y trouve une forte activité nuageuse
et des précipitations. L’air retourne vers l’Est à haute altitude et revient vers le sol dans la région de
subsidence située dans le Sud-Est Pacifique. Cette cellule zonale (très schématique) est connue
comme cellule de Walker (Bjerknes, 1966).

La circulation de Hadley qui caractérise la circulation méridienne, manifeste sa présence


dans la Zone Intertropicale de Convergence (ZITC) où confluent les alizés de Nord-Est et du Sud-
Est. Cette étroite bande zonale d’air ascendant est également marquée par des nuages et des
précipitations. Dans le Pacifique, deux zones de convergence sont identifiables : la Zone
Intertropicale de Convergence dans la partie Est et la Zone de Convergence du Pacifique Sud
(SPCZ) plus au Sud et dans la partie Ouest du bassin.

En novembre-janvier, se situe le démarrage de l’ENSO. La température, le long de la côte du


Pérou, commence à monter. Une grande anomalie positive des SST (Température de Surface
Océanique) est située au large de la côte du Chili, au Sud de 10°S. Cette anomalie est associée à des

238
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
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anomalies de vents de Nord-Ouest. En fait, des anomalies de vents de Nord-Ouest à Ouest


s’étendent sur tout l’océan Pacifique au Sud de 10°S. Elles traduisent un affaiblissement des alizés à
la suite de la diminution des hautes pressions du Pacifique Sud-Est. A l’équateur, aux environs de la
ligne de changement de date (DL), des anomalies positives des SST apparaissent. Ces anomalies
sont associées à de brusques changements de vent puisqu’on observe alors des anomalies de vents
d’Ouest (qui affectent la température locale de l’océan par affaiblissement de l’upwelling local).
L’indice des précipitations augmente à l’Ouest de la DL.

La période mars-mai est marquée par le développement d’anomalies positives des SST le
long de l’équateur, s’étendant de l’Amérique du Sud à 160°W. La thermocline est plus profonde
que la normale. La zone d’anomalies côtières augmente rapidement d’intensité, s’étend vers
l’Ouest, et finit par se mélanger avec la zone d’anomalies équatoriales qui, située initialement sur la
DL, a pris de l’extension. L’extension des anomalies côtières vers l’Ouest est marquée par des
anomalies de vents du Nord de 110°W à 170°W qui correspondent à un déplacement vers le Sud de
la ZITC qui est déjà dans sa position saisonnière la plus Sud. L’ENSO apparaît alors comme une
amplification du signal saisonnier. Des anomalies positives de précipitations apparaissent dans le
Pacifique central, en accord avec le déplacement de la zone de convergence. Les alizés, à l’Est de
l’Australie, sont renforcés et il y a des anomalies de divergence au Sud-Ouest de la SPCZ. Ces
phénomènes caractérisent un déplacement vers le Nord-Est de la SPCZ.

En août-octobre, l’événement dominant est la propagation vers l’Ouest des anomalies


positives des SST qui envahissent tout le Pacifique central. Les stations côtières, le long de
l’Amérique du Sud, indiquent déjà un retour à la normale. Les anomalies côtières ont, en effet,
rapidement diminué depuis le mois de juin. Tout se passe comme s’il y avait un déplacement global,
vers le Pacifique central, de la zone d’anomalies. La ceinture d’anomalies de vent du Nord, qui
traversaient la ZITC, s’est renforcée et étendue vers le Nord en suivant la migration saisonnière de
la ZITC. Ce déplacement se fait en conjonction avec le déplacement de la zone d’anomalies de
convergence. Les anomalies de vent d’Ouest sont spectaculaires dans le Pacifique occidental où
elles atteignent plus de 2 M/S. Le vent est maintenant d’Ouest le long de l’équateur dans une grande
partie du Pacifique Ouest. Cette situation est totalement différente de celle observée l’année
précédente où, dans la même zone, on observait des anomalies d’Est. Les anomalies d’indice de
précipitation reflètent le déplacement de la zone de convergence vers le Pacifique central où
apparaissent de fortes précipitations.

Décembre-février correspondent au point culminant de l’ENSO. Des anomalies positives des


SST, dont les maxima atteignent des valeurs allant de 1.5°C à 2°C, recouvrent l’ensemble du
Pacifique central équatorial. Elles sont nettement détachées de la côte où une situation normale est
rétablie. Des alizés extrêmement faibles sont établis sur le Pacifique équatorial. Les anomalies de
vent du Nord qui accompagnent les anomalies des SST, suivent les mouvements de la ZITC : elles
montrent maintenant un déplacement vers le Sud ainsi que vers l’Ouest : il n’y a plus d’anomalie de
vent du Nord à l’Est de 110°W. Ces anomalies mettent en valeur le renforcement de la cellule de
Hadley dans la partie orientale du Pacifique et le déplacement vers le Sud de la ZITC. Dans le
Pacifique Sud-Est, les anomalies de vent associées à un déplacement vers le Nord-Est de la SPCZ
montrent un comportement très organisé : une tendance cyclonique très prononcée apparaît au
Nord-Est de la SPCZ. Les déplacements respectifs de la ZITC et de la SPCZ font qu’il existe alors
une concentration anormale de convergence dans tout le Pacifique central. La branche ascendante
de la cellule de Walker est maintenant située sur le Pacifique central. La zone de subsidence est très
réduite, dans le Pacifique oriental.

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ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
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Le long des côtes d’Amérique du Sud, le retour à la normale s’effectue rapidement, quelques
mois après le démarrage de l’ENSO. On note cependant une autre anomalie des SST lors du
réchauffement saisonnier, l’année suivante. Dans le Pacifique central, le retour à la normale
s’effectue beaucoup plus lentement, au moins un an après le démarrage de l’ENSO. La décroissance
des anomalies semble s’effectuer de la même manière que leur établissement : par propagation vers
l’Ouest à partir du Pacifique Sud-Est. A l’Ouest de la DL, les indications du retour à la normale
apparaissent dès la période de décembre-janvier.

Le scénario d’un événement canonique met en valeur quelques propriétés importantes de


phénomène :

• l’existence de corrélations remarquables entre les SST dans l’océan Pacifique tropical
Est et de nombreuses variables météorologiques sur tout la Pacifique tropical (pression
de surface, vent de surface, précipitations, vent à 200 hPa…) implique une réelle
communication entre la couche de surface de l’océan tropical et l’atmosphère aux
échelles interannuelles et souligne l’importance du système couplé Océan Tropical
Atmosphère Globale.
• l’échelle spatiale de l’ENSO, dans sa phase culminante, couvre toute la zone tropicale,
de 15°N à 15°S, de l’Ouest de la DL à la côte d’Amérique du Sud pour l’océan ; les
échelles spatiales des manifestations atmosphériques de l’ENSO correspondent aux
échelles de l’Oscillation Australe (du continent maritime à l’Amérique du Sud dans
toute l’hémisphère Sud). L’existence de téléconnexions avec des latitudes plus élevées
montre que l’ENSO a des répercussions dans l’atmosphère globale.
• l’ENSO est plus un événement qu’une oscillation régulière. Sa durée dépasse
légèrement une année ; il existe des périodes où se produisent des événements
successifs (l’intervalle typique entre deux événements est alors de 3 à 4 ans) mais il peut
y avoir de longues périodes sans événements marquants.
• la phase de l’ENSO semble bloquée sur le cycle saisonnier. Les anomalies de vent et
des SST dans le Pacifique central atteignent toujours leur amplitude maximale en
décembre puis régressent rapidement au début de l’année suivante. Les anomalies, le
long de la côte d’Amérique du Sud, sont maximales en mai-juin. Elles apparaissent
comme une amplification du signal saisonnier. Dans le scénario canonique, elles
précèdent les anomalies du Pacifique Central et présentent un maximum secondaire
l’année suivante.

1.1. Réponse de l’Océan au Forçage Atmosphérique :


Si les vents arrêtent brusquement de souffler dans le Pacifique central, une redistribution
zonale de chaleur s’effectue qui conduit à un affaiblissement des gradients horizontaux des SST. Ce
processus prend de quelques semaines à quelques mois dans les tropiques (alors qu’il faut une
dizaine d’années pour le même ajustement aux latitudes tempérées). Différents mécanismes y
contribuent parmi lesquels de nombreux processus diabatiques (flux de surface, mélange turbulent
induit par le vent, cisaillement au bas de la couche de mélange…). L’affaiblissement des alizés
pendant l’ENSO conduit à une diminution de l’évaporation ; mais ce gain de chaleur local ne peut
justifier les importantes anomalies d’eaux chaudes observées sur tout le bassin. En fait, les
processus adiabatiques altèrent profondément la structure thermique océanique. Beaucoup
d’anomalies observées pendant l’ENSO peuvent être expliquées par de simple théories linéaires qui
prennent en compte le forçage de l’océan par le vent et le fait que la zone tropicale est un guide
d’onde.

240
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Les vents dominant induisent une pente équatoriale d’Est en Ouest et créent un énorme
réservoir de chaleur dans la partie Ouest du Pacifique. Lorsqu’un changement brusque de vent
intervient, des paquets d’onde de Kelvin sont excités et transmettent l’information vers l’Est. Les
observations montrent que la zone équatoriale est un guide d’onde suffisamment efficace pour
permettre la propagation de tels paquets. L’affaiblissement de la composante zonale des alizés dans
le Pacifique central peut être traité comme l’impact d’une zone de vent d’Ouest à l’équateur. Elle
conduit à un déséquilibre du gradient zonal de pression à l’équateur. La réponse locale à ce forçage
est un approfondissement de la thermocline. Le Courant Equatorial Sud est très affaibli et se trouve
parfois remplacé par un courant convergent, vers l’Est, en surface. Le Sous-Courant Equatorial, qui
était maintenu par le gradient de pression, s’affaiblit et peut disparaître. L’approfondissement de la
thermocline se propage vers l’Est sous forme d’un paquet d’onde de Kelvin dont l’amplitude est
proportionnelle à l’extension spatiale et à l’intensité de l’anomalie de forçage. Ce mécanisme est
très efficace pour créer un enfoncement de la thermocline et une montée du niveau de la mer à la
côte. Il intervient dans l’évolution des anomalies côtières observées pendant l’ENSO. L’analyse
composite des vents effectuée pendant un cycle de l’ENSO confirme la validité de cette hypothèse
(Cane, 1981).

Mais, si les modèles reproduisent de façon satisfaisante de nombreuses observations, il est


beaucoup plus difficile de comprendre et de simuler les SST qui sont pourtant une des grandeurs les
plus frappantes de l’ENSO. Le bilan de chaleur à la surface ne justifie pas le réchauffement
océanique observé (Ramage & Hori, 1981). Il peut y avoir des gains locaux mais globalement,
l’augmentation de l’évaporation due au réchauffement affaiblit les bilans des flux. Les processus
d’advection méridiens et zonaux contribuent efficacement au réchauffement. De plus, dans le
Pacifique central pendant le développement de l’ENSO, il y a moins d’advection d’eaux froides en
provenance de la côte et il y a moins d’upwelling local : les eaux deviennent plus chaudes. Et même
quand l’upwelling se maintient, comme la thermocline est plus profonde, le mécanisme de
refroidissement est moins efficace. Il semble que tous les processus cités ci-dessus entrent en jeu et
que l’advection océanique, tant vertical qu’horizontale, est indispensable pour simuler une bonne
température de surface de l’océan.

1.2. Réponse de l’Atmosphère au Forçage Océanique :


Pour des échelles de temps de l’ordre de quelques semaines et des échelles d’espace de
l’ordre de 1000 Km, l’atmosphère répond aux anomalies de température par une circulation
directement forcée par les sources de chaleur. Les zones chaudes sont caractérisées par des
ascendances d’air chaud, chargé d’humidité, qui condense rapidement, sous forme des grandes
bandes nuageuses et des précipitations. En dehors de ces zones de convection, il y a subsidence
d’air sec, en provenance de la troposphère supérieure.

Si une anomalie SST se déclenche dans le Pacifique équatorial, des modifications de


circulation apparaissent et ne restent pas confinées à l’équateur du fait de la rotation terrestre.
L’analyse de cette réponse a été effectuée à l’aide de modèles très simples. Geisler (1981) a montré
l’importance du forçage thermique pour l’établissement de la cellule de Walker. Gill (1980) a étudié
la réponse atmosphérique dans les tropiques à une anomalie de réchauffement diabatique à l’aide
d’un modèle simple, linéaire et analytique. En fait, il a considéré la réponse du mode vertical le plus
bas (caractérisé par une vitesse de phase de 60 M/S et par une hauteur équivalente de 400 M) à une
perturbation de pression dans la couche inférieure.

L’air est ascendant dans la région forcée et descendant à l’Ouest comme à l’Est dans tout le
reste du bassin. A l’équateur, le vent est convergent vers la région forcée ; le vent est d’Est à l’Est
de l’anomalie (il a, en fait, la structure d’une onde de Kelvin amortie) et il est d’Ouest à l’Ouest sur

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ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

l’équateur puis d’Est à plus hautes latitudes (où il a la structure d’une onde de Rossby amortie).
Mais le vent, au Nord et au Sud de la région forcée, est dirigé vers le pôle, hors de la région de
chauffage par conservation de la vorticité. L’anomalie de chaleur est caractérisée par l’apparition
d’un doublet cyclonique sur le côté Ouest de la région forcée. Dans la couche supérieure du modèle,
la circulation est inversée et l’anomalie de chauffage est caractérisée par un doublet anticyclonique.

Le résultat principal que l’on peut tirer de ces expériences est que la variabilité basse
fréquence dans les tropiques n’est pas due aux instabilités de la circulation atmosphérique, mais aux
modifications des conditions aux limites : en particulier, des anomalies des SST.

1.3. La Colère d’El Niño 1997-98 :


L’événement 1997-98 a atteint une ampleur exceptionnelle et est apparu comme l’un des
plus dévastateur du siècle. Il a provoqué directement ou indirectement la mort de milliers de
personnes et causé des dégâts estimés à plusieurs milliards de dollars.

Dès le mois de mars 1997, TOPEX-POSEIDON a « vu » les premières manifestations du


phénomène. Il a observé la propagation d’une surélévation (de l’ordre de 20 à 30 centimètres) à
travers tout le Pacifique d’Est en Ouest. Cette élévation de la mer est une conséquence de
l’augmentation de la couche chaude proche de la surface de l’océan qui contribue ainsi à
l’apparition de températures anormalement chaudes à la surface de l’océan Pacifique tropical.

Dès le mois de juillet-août, les anomalies chaudes de la température de surface atteignaient 4


à 5°C dans la partie centrale du bassin Pacifique et le long des côtes. Simultanément, la zone de
fortes précipitations s’est déplacée avec les eaux chaudes de surface vers le centre et l’Est du
Pacifique.

Cet événement exceptionnel par son ampleur a particulièrement frappé les pays du Pacifique
ainsi que certaines régions du globe plus éloignées.

Une sécheresse persistante dès le mois de juin-juillet 1997 a sévi principalement sur la
Papouasie Nouvelle-Guinée et l’archipel Indonésien, la plus sévère depuis 50 ans.

La famine et les maladies relatives à cette sécheresse ont occasionné la mort d’environ 450
personnes en Irian Jaya (Indonésie) et 700 en Papouasie Nouvelle-Guinée. Les estimations
rapportent que ces conditions de famine ont affecté une population de 700 000 à 1 million de
personnes.

Des cyclones et dépressions tropicales ont frappé les îles Cook et certaines îles de la
Polynésie française dès le mois de novembre 1997 (ces régions ne sont habituellement pas affectées
par les cyclones tropicaux). L’activité cyclonique a été plus forte le long des côtes de l’Amérique
centrale et de la Californie d’octobre 1997 à mars 1998, provoquant de grosses inondations.

A partir de novembre 1997, des pluies diluviennes ont affecté les zones côtières de
l’Equateur et du Pérou occasionnant l’apparition de cas de choléra, paludisme... 14 000 maisons ont
été détruites.

En Equateur, 1800 km de routes ont été anéantis par des glissements de terrain. Les cultures
ont été sévèrement abîmées...

242
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
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D’autres pays, comme l’Argentine, le Paraguay ou le Chili ont été affectés par de fortes
pluies alors qu’une importante sécheresse sévissait sur la zone atlantique de l’Amérique centrale et
du Sud. Le Nord-Est brésilien a subi de dramatiques incendies...

Les régions de l’Afrique de l’Est ont particulièrement été touchées comme la Somalie et le
Kenya soumis à des précipitations catastrophiques en octobre-novembre 1997, entraînant la mort de
2000 personnes et le déplacement de 250 000 autres.

En 1998, l'Afrique Australe a été victime d'une forte sécheresse.

Sécheresse inhabituelle également au Japon, en Corée du Nord et Corée du Sud en 1997/98.

L'Australie, région habituellement plutôt pluvieuse, a connu une sécheresse et des incendies
à l'occasion du phénomène El Niño 1997-98.

Enfin, El Niño 1997-98 a provoqué une grande sécheresse en Afrique, dans la région des
Grands Lacs.

La carte d’octobre 1998 met en évidence un abaissement (donc un refroidissement) des eaux
de surface du Pacifique Est. Ce phénomène baptisé la Niña, apparaît comme l’inverse d’El Niño. Il
semble accentuer certains mouvements météorologiques, par exemple la mousson.

1.4. Prévoir El Niño :


L’utilisation d’observations plus nombreuses et plus fiables a permis aux modèles de
prévision de fournir des indications avec plus de 6 mois d’avance pour El Niño 1997-98. On espère,
dans les années à venir, pouvoir prévoir ses apparitions avec une année d’avance.

Prévoir de telles anomalies ne peut éviter les caprices climatiques, mais les recherches sur sa
prévision et son impact doivent permettre de prévenir ses effets néfastes. La population pourrait
ainsi se préparer à affronter un cataclysme naturel : construction de digues, nettoyage des canaux
d’évacuation d’eau, stockage de vivres...

II. EL NIÑO ET L’ATLANTIQUE :

L'analyse de données historiques a permis de montrer que le cycle annuel est le signal
dominant de la variabilité basse fréquence de l'océan Atlantique tropical. Ainsi, en réponse au
régime d'alizés, la circulation océanique est particulièrement intense et contrastée, entraînant de
forts cisaillements de courant, de mai-juin à octobre, plus faible les autres périodes de l'année. Le
long de l'équateur, les eaux chaudes et légères entraînées vers l'Ouest par ces courants sont
remplacées, dans le Golfe de Guinée, par une remontée d'eaux froides ou « upwelling » selon le
terme anglais.

Toutefois, une accumulation d'eaux chaudes dans la partie Est du bassin vient parfois
perturber ce cycle annuel atlantique, même si ces événements n'ont pas l'ampleur du phénomène El
Niño du Pacifique tropical. D'une courte durée de vie, quelques semaines à quelques mois, ils
siègent habituellement dans le Golfe de Guinée et relèvent principalement d'une dynamique
équatoriale. Cette dynamique peut être d'origine purement atlantique, comme cela a été observé en
1968. Elle peut aussi être initiée par des El Niño qui, en déplaçant les masses d'eaux chaudes du
Pacifique, entraînent le déplacement des zones convectives, et modifient la circulation
atmosphérique et le régime des vents jusque dans l'Atlantique tropical. Des alizés intenses sont alors

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ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
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observés sur ces régions atlantiques, accumulant une importante quantité d'eaux chaudes sur le bord
Ouest du bassin. Quelques mois plus tard, lorsque la situation s'inverse pour un retour à la
« normale » dans le Pacifique, les vents faiblissent dans l'Atlantique et les masses d'eaux
accumulées refluent vers l'Est. C'est ainsi qu'en 1984, après « El Niño du siècle » de 1982-1983,
puis en 1988 après le phénomène de 1986-1987, ce type d'anomalie est apparue dans le Golfe de
Guinée.

Depuis le début de l'année 1995, on assiste au développement d'un nouveau phénomène


Atlantique dont l'ampleur inhabituelle surprend. Dès le mois de mars 1995, des anomalies de
hauteur d'eau de plus de 5 cm par rapport au cycle saisonnier moyen ont pu être détectées par
TOPEX/POSEIDON dans le Golfe de Guinée alors que les anomalies de mars 1993 et 1994 étaient
de signe opposé (Fig. 103). Les résultats acquis sur les dernières mesures du satellite en juin 1995
montrent que loin de disparaître, le phénomène s'est encore accentué, masquant l'habituel
développement des remontées d'eaux froides riches en nutritifs. C'est donc toutes les ressources
pélagiques du Golfe de Guinée qui se trouvent affectées, tandis que les périodes de sécheresse ou de
pluies diluviennes sur les régions avoisinantes de l'Atlantique tropical, comme le Sahel ou le
Nordeste brésilien, semblent vouloir se déclarer suite à ce phénomène océanique encore mal
connu11127
2277.

III. LA CIRCULATION MÉRIDIENNE RENVERSÉE (MOC) :

La Circulation Méridienne Renversée (Meridional Overturning Circulation-MOC) de l'océan


joue un rôle clef dans le transport des propriétés de l’eau vers le pôle, comme la chaleur et l'eau
douce, le carbone et les substances nutritives (Fig. 99). En concordance avec les flux
atmosphériques méridiens, les transports océaniques équilibrent la chaleur globale de la terre et des
bilans hydrologiques. À 25°N, l'Océan Atlantique porte environ 1.2 PW de chaleur vers le Nord :
approximativement 60 % du flux océanique net vers le pôle et 30 % du flux total par océan et
atmosphère à cette latitude (Hall et Bryden, 1982). Ce flux de chaleur vers le pôle est intimement
associé aux transformations de masses d’eau qui ont lieu comme les eaux de la thermocline
déplacées vers le nord et sont en fin de compte converties par l'interaction air-mer dans le froid des
Eaux Profondes Nord Atlantiques (North Atlantic Deep Water, NADW).

La NAO, en étant le facteur contrôleur dans la variabilité des flux air-mer et de glace/eau
douce entre l'arctique et l’Atlantique Nord (Coachman et Aagaard, 1988 ; Roach et al., 1995 ; et
Weingartner et al., 1998), est un modulateur primaire du processus de transformation d'eau massif
et peut-être la force de la MOC et de là la variabilité dans le transport de chaleur océanique. En
particulier il orchestre la convection en Mer du Groenland et en particulier la mer Labrador (Lab
Sea Group, 1998). Les hautes latitudes du Nord et les flux océaniques qui les joignent aux mers
adjacentes ne sont pas simplement les seules parties constitutives du problème. La MOC est
conduite généralement par welling, down-welling et du forçage du vent. Les fluctuations dans l’une
de ces composantes pourraient affecter la force de la MOC (voir, par exemple, Toggweiler et
Samuels, 1995 pour le rôle du champ de vent Océanique Sud, ou Latif et al., 2000 pour le rôle des
tropiques dans le rétablissement de la MOC sous les conditions du réchauffement du à l’effet de
serre ; voir aussi Cane et Clement, 1999). Néanmoins la perte de flottabilité dans les hautes latitudes
Nord, en grande partie contrôlées par la NAO/AO, est toujours d'une importance fondamentale.

IV. LA NAO ET LA VARIABILITÉ TROPICALE ATLANTIQUE (TAV) :

111222777 LODYC, Paris, 1995.


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ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Il existe une forte liaison entre la Variabilité Tropicale Atlantique (TAV) et la NAO (Fig.
104). Les changements des alizés, dirigés par des fluctuations dans la force et l'emplacement de
l’anticyclone des Açores, agissent sur les SST en région tropicale par des échanges superficiels de
chaleur associés à l’entraînement au fond de l'océan de la couche de mélange. Ainsi le tripôle SST
et les gradients interhémisphériques SST partagent des anomalies communes SST entre l'équateur et
∼30°N. Compatible avec l'impact de la NAO en Atlantique subtropicale Nord, la variabilité
interannuelle des SST présentée dans la figure 100 est la plus forte en mars-mai (Nobre et Shukla,
1996), retardant à 1-2 mois la NAO saisonnière la plus active (janvier-mars).

L'atmosphère tropicale et particulièrement son flux superficiel trans-équatorial, est sensible


aux changements des gradients SST interhémisphériques (voir Chiang et al., 2001). La NAO peut
aussi être sous l'influence des anomalies SST subtropicales. Déqué et Servain (1989) discutent les
téléconnexions entre l'Atlantique tropicale, les SST et les hautes anomalies géopotentielles aux
moyennes latitudes. Sutton et al., (2000) exposent là une réponse significative au modèle tripôle
SST (Fig. 78 A) et soutient que c'est les anomalies subtropicales SST qui est la plus importante,
bien que la réponse aux différentes parties du tripôle ne semble pas être additive. Il a même été
suggéré (Rajagopalan et al., 1998; Tourre et al., 1999) qu'il y a une liaison entre la NAO et les SST
tropicales dans l'Atlantique Sud.

V. L’OSCILLATION ARCTIQUE (AO) :

La fonction principale empirique orthogonale du champ de pression au niveau de la mer en


hiver est plus fortement accrochée aux fluctuations des températures de l’air superficielle sur le
continent Eurasiatique que l'Oscillation Nord Atlantique (NAO). Il ressemble à la NAO à plusieurs
aspects (Fig. 74), mais son centre primaire d'action couvre plus l'Arctique, lui donnant une
apparence symétrique plus zonale. Couplée aux fluctuations fortes au niveau 50 hPa sur les échelles
de temps intersaisonnière, interannuelle et interdécennale, cette « Oscillation Arctique » (AO) peut
être interprétée comme la signature superficielle de la modulations dans la force du tourbillon
polaire en altitude. Ceci est considéré comme une asymétrie zonale de la température superficielle
de l’air et l’anomalie de la circulation de la troposphère moyenne observées en association avec
l'AO puissent être des particularités barocliniques secondaires incitées par les contrastes terre-mer.
La même structure modale est reflétée dans les tendances prononcées en hiver et au printemps de la
température de l'air superficielle, de la pression au niveau de la mer et la hauteur 50 hPa pendant les
30 dernières années : des parties de l'Eurasie ont réchauffé de plusieurs °K, la pression au niveau de
la mer sur des parties de l'Arctique a chutée de 4 hPa et le centre du tourbillon inférieur
stratosphérique polaire s'est rafraîchi par plusieurs °K. Ces tendances peuvent être interprétées
comme le développement d'un déplacement systématique dans une atmosphère dominante, exposée
naturellement aux modes de variabilité, (Thompson D.W.J. and Wallace J.M, 1998).

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ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE

CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE


Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

L’espace climatique marocain, situé à la limite des deux grands systèmes climatiques
planétaires, tropical et polaire, est donc des latitudes moyennes chaudes de type supratropical, subit
les influences inéluctables, diverses et variées, de ces deux systèmes opposés, à savoir, les
circulations des basses latitudes, des moyennes et des hautes latitudes. Cette situation structurelle
doit implicitement être pris en considération pour toutes interprétations concernant les événements
climatiques auxquels le Maroc se trouve exposé et par conséquent les Marocains peuvent être placés
et avoir à intervenir.

Cette situation, fondée sur les structures énergétiques macro-régionales, établit la circulation
atmosphérique des latitudes marocaines. L’interdépendance de cette circulation avec les autres
systèmes climatiques fait ressortir les liens téléconnectifs existants entre les principales zones
climatiques susmentionnées et leurs types de circulations.

Les précipitations, facteur climatique au Maroc, synthétisent parfaitement les conditions


atmosphériques de l’espace climatique marocain et les liens téléconnectifs de la variabilité et des
intensités des diverses propulseurs énergétiques qui les conditionnent : L’anticyclone des Açores, la
NAO, la MOC, la MZC et l’ENSO. La circulation atmosphérique de Hadley-Walker représente
l’agent répartiteur principal entre les composantes de tout le système. Elle effectue le rattachement
énergétique de tous ces phénomènes. C’est la raison pour laquelle la surveillance et le suivi des
états énergétiques des paramètres de cette circulation permettent de prédire les systèmes
aérologiques et les précipitations au Maroc.

La méthode énergétique, conçue, développée et appliquée dans cette étude, a été vérifiée par
les derniers événements de l’atmosphère à nos latitudes : Les perturbations de 1996-1997, 1999-
2000 qui se sont manifestées par un retour abondant des précipitations et des tempêtes violentes, la
stabilité atmosphérique de 1992-1993, 1994-1995 et 1997-1998, et très récemment le retour des
perturbations en 2001 et en 2002 en Afrique du Nord et en Europe de l’Ouest ont été prédites quatre
à cinq mois à l’avance avant leurs manifestations par cette méthode.

Cette méthode a besoin d’être développée pour être plus opérationnelle, ce qui pourrait
participer à l’appréhension des risques climatiques et à l’éviction de nombreux problèmes socio-
économiques et sécuritaires (prévisions, ressources en eau, agriculture, pêche, sécurité alimentaire,
transport, assurances, etc..), mis en jeu par les événements climatiques.

Malgré nos incertitudes de prévisions climatiques à l’échelle régionale, nous savons que les
bilans énergétiques, planétaires et régionaux, structurent la circulation atmosphérique Nord-Est
atlantique par le contrôle qu’ils effectuent sur la circulation de Hadley. Ainsi, l’emplacement et la
vigueur de la branche descendante de la circulation de Hadley déterminent les conditions
aérologiques de l’espace climatique marocain en ce qui concerne les précipitations, les sécheresses
et les températures. Et de ce fait, les changements climatiques, par le forçage qu’ils effectuent sur la
circulation de Hadley, sont contraints de créer une altération de la circulation atmosphérique au
Maroc, laquelle se manifeste par une accentuation des sécheresses observées depuis la fin des
années soixante dix du siècle écoulé. Conjuguées avec les activités socio-économiques, ces
sécheresses induisent une dégradation des sols qui pourrait aboutir à la désertification. C’est en
prenant en compte les différents éléments et facteurs énergétiques que l’intervention de l’homme
sur l’environnement physique marocain devrait être orientée, dans le respect de l’équilibre des
processus radiatifs écosystémiques.

La sensibilité du Maroc vis-à-vis du changement climatique pourrait se traduire par une


augmentation de l’intensité des sécheresses induisant un élargissement de l’aire et des foyers de la

247
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

désertification en raison de l’augmentation de l’albédo, de la perturbation des bilans énergétiques et


des bilans hydriques. Cette situation risque de se répercuter sur une diminution de l’humidité du sol,
une augmentation de l’évapotranspiration potentielle, et enfin sur la prédominance de l’énergie
sensible sur l’énergie latente vu la diminution du bilan atmosphérique. Ces conditions climatiques
induisent une pénurie de l’eau au Maroc liée à la variabilité des précipitations, et représentent une
menace pour la stabilité économique et sociale. Pouvoir prédire les précipitations pour la meilleure
gestion afin d’épargner le pays des conséquences néfastes du manque d’eau, ou parfois de son
excès, est une priorité aujourd’hui, qui est possible grâce au savoir faire et aux techniques
disponibles.

En ce qui concerne les fluctuations extrêmes des événements climatiques qui accompagnent
le changement global, elles pourraient être une nuisance pour le Maroc si les efforts nécessaires à
l’adaptation ne sont pas déployés. Les ressources en eau, l’agriculture et le tourisme sont les
secteurs les plus vulnérables dans notre pays vu leur importance sur le plan économique, social,
culturel, civilisationnel et psychologique pour le bien-être des Marocains. Les cas extrêmes
envisageables sont le risque de sécheresses accrues et prolongées, ainsi que d’inondations
inattendues. Cependant, différentes réformes demeurent nécessaires en raison de l’importance de
l’événement, de sa globalité et de ses impacts sur les différents secteurs socio-économiques dont
dépend la sécurité alimentaire.

248
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE :

RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE


Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

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89- Karrouk, M.S. (1989) : « Les Mécanismes Climatiques de la Désertification ; Approche au
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90- Karrouk, M.S. (1992) : « Mécanismes Atmosphériques et Dynamique des Précipitations au
Maroc ». Première Rencontre Internationale de Climatologie, Université Hassan II,
Casablanca.
91- Karrouk, M.S. (1998) : « Changement Climatique et Gestion de l’Environnement Global au
Maroc ». Colloque International sur l’Environnement, Université Hassan I, Settat.
92- Karrouk, M.S. (1999 a) : « Bioclimatologie des Sécheresses au Maroc : Genèse et Impacts ».
Colloque franco-marocain : Biométéorologie 2000, Météo-France, Toulouse.
93- Karrouk, M.S. (1999 b) : « Changements Climatiques et Développement Durable au Maroc ».
Journée d’étude sur l’Environnement et le Développement Durable, Université Hassan II,
Casablanca.
94- Karrouk, M.S. (1999 c) : « Changements Climatiques, Élévation du Niveau de la Mer et le
Devenir des Ports au Maroc ». Colloque sur les Ports, Transport maritime : Les exigences de la
mondialisation, Université Hassan II, Casablanca.
95- Karrouk, M.S. (1999 d) : « Changement Climatique et Aménagement du Littoral ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
96- Karrouk, M.S. (1999 e) : « Dynamique Atmosphérique et Upwelling Marocain ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
97- Karrouk, M.S. (1999 f) : « Evolution des Relations Homme-Environnement Climatique au
Maroc ». Colloque franco-marocain, Université Michel de Montaigne, Bordeaux.
98- Karrouk, M.S. (1999 g) : « Les Rétroactions Homme-Environnement Climatique Urbain dans
les Villes de Tanger et de Casablanca ». Colloque International sur la Ville marocaine à
l’horizon du 21ème siècle. Université Hassan II, Mohammedia.
99- Karrouk, M.S. (1999 h) : « TOPEX/POSEIDON, Monitoring and Predicting Precipitations in
Morocco ». Conférence Internationale sur l’Observation de l’Océan pour le Climat, Centre
National d’Etudes Spatiales, Saint-Raphaël.
100- Karrouk, M.S. (2000 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au
Maroc » 29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique International,
Commission Climatologie, Séoul.
101- Karrouk, M.S. (2000 b) : « Changements Climatiques, Ressources en Eau et Sécurité
Alimentaire au Maroc » 29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique
International, Séoul.
102- Karrouk, M.S. (2000 c) : « Le Climat et le Développement Durable : Variabilité Séculaire
des « Sécheresses » et Sécurité Alimentaire au Maroc » : Encyclopaedia of Life Support
Systems (EOLSS), UNESCO, Paris.
103- Karrouk, M.S. (2000 d) : « Prédiction des Précipitations, Ressources en Eau et
Développement Durable au Maroc » : Colloque International sur le Développement Durable du
Maghreb, Université Mohammed V, Rabat.
104- Karrouk, M.S. (2001 a) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc ».
Colloque franco-marocain : Eau et Sociétés dans les montagnes du Maroc et des pays voisins,
Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, 1999, Mosella, 3-4, Metz.
105- Karrouk, M.S. (2001 b) : « Changement Climatique et Sécheresses au Maroc » Séminaire
AMAECO sur Les Aléas Climatiques et Politiques Agricoles, Rabat.
106- Karrouk, M.S. (2001 c) : « Changement Climatique, Prédiction des Précipitations et Sécurité
Alimentaire au Maroc », International Conference on : Understanding the Earth System,
Compartment, Processes and Interactions, German National Committee on Global Change
Research, Bonn, Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York.

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Maroc » Symposium International sur la Dégradation des Sols et la Désertification,
Commission Dégradation des Sols et Désertification, Union Géographique International,
Mexico.
108- Karrouk, M.S. (2001 e) : « Changements Climatiques et Prédiction des Précipitations au
Maroc : L’Apport de la Méthode Energétique » Colloque international sur la sécheresse au
Maroc, Fès.
109- Karrouk, M.S. (2001 f): « Climate Change, Water Resources and Food Security in
Morocco » Global Change Open Science Conference, Challenges of a Changing Earth,
International Geosphere-Biosphere Programme (IGBP), Amsterdam.
110- Karrouk, M.S. (2002 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au
Maroc : l’Apport de la Méthode Energétique » Union Géographique Internationale,
Conférence Régionale, Durban.
111- Karrouk, M.S. (2002 b) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc »
International WONUC Conference « Nuclear desalination, Chalenges and Options »,
Marrakech.
112- Karrouk, M.S. (2002 c) : « Interactions Océan-Atmosphère et Climat du Maroc ». 4ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 2002, Université Hassan II, Casablanca.
113- Karrouk, M.S. (2002 d) : « Seasonal Climatic Forecast in Morocco : The Contribution of the
Observations of Topex / Poseidon and the Energetic Method » International Symposium “En
route to GODAE”, Centre National d’Etudes Spatiales, Biarritz.
114- Karrouk, M.S. (2002 e) : « Le Changement Global du Climat et le Maroc » Journée d’Etude
sur « LE MAROC ET LE CHANGEMENT GLOBAL », CEREC-AMERCE-IGBP, Casablanca.
115- Karrouk, M.S. (2002 f) : « Changement Climatique, Circulation Atmosphérique et Climat du
Maroc ». Premier Congrès de Géographie du Maroc : “Recherche Géographique et
Développement”, Mohammedia, 2001, Revue de Géographie du Maroc, 20, 2002.
116- Karrouk, M.S. & A. Iraqi (2002) : « Le Maroc et le Changement Global » Note
Méthodologique, Journée d’Etude sur « LE MAROC ET LE CHANGEMENT GLOBAL »,
CEREC-AMERCE-IGBP, Casablanca.
117- Karrouk, M.S. (2003 a) : « Climate change and its consequences in Morocco ». 3rd IGBP
Congress, Banff.
118- Karrouk, M.S. (2003 b) : « Changement Climatique, Ressources en Eau et Sécheresses au
Maroc ». IUGG 2003, XXIII General Assembly, Sapporo.
119- Karrouk, M.S. (2003 c) : « Climate Change and Atmospheric Circulation in Morocco : The
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RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

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RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

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258
RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

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260
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261
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CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES

CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES


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La dynamique des climats du Maroc, telle qu’elle est conçue et utilisée dans ce travail, nous
a permis d’étudier et d’interpréter énergétiquement les conditions atmosphériques de l’espace
climatique marocain. Cette démarche nous a permis de conclure à plusieurs résultats, dont nous
rappelons les principaux :

A : LE CLIMAT ÉNERGÉTIQUE :

A.1°: Le climat énergétique de l’espace climatique marocain nous montre que cet espace se
situe à l’endroit du chevauchement du renversement énergétique hémisphérique. Cette situation
énergétique du Maroc explique l’instabilité climatique vis-à-vis des sources et des puits radiatifs
planétaires. C’est un climat doublement dépendant, à la fois des zones excédentaires situées au Sud,
et des zones déficitaires situées au Nord de l’espace climatique marocain.

A.2°: Les valeurs moyennes du rayonnement net varient sur le plan annuel entre le
minimum continental relevé au Nord du Maroc en hiver, et le maximum en été au même endroit ; ce
qui nous donne un écart radiatif moyen annuel très important, et c’est pour cette raison que le
Maroc connaît les variations saisonnières. Au-dessus de l’océan, cet écart est encore plus important,
les valeurs les plus basses sont relevées en hiver, et les plus hautes sont enregistrées au printemps et
pas en été.

A.3°: En hiver, les moyennes du rayonnement net continental sont négatives, elles évoluent
du Nord vers le Sud. Au-dessus de l’océan, les moyennes sont basses au Nord et évoluent en
augmentant vers le Sud.

A.4°: En été, le bilan radiatif est positif, il augmente du Sud vers le Nord. Au-dessus de
l’océan, les valeurs moyennes les plus élevées sont au niveau du parallèle 26°15’, elles baissent vers
le Nord, et vers le Sud.

A.5°: Au printemps, les valeurs du rayonnement net restent positives au-dessus du


continent, et évoluent rapidement du Sud vers le Nord, on notera que juste au Sud des latitudes
marocaines, les valeurs du rayonnement net sont négatives. En milieu maritime, ces valeurs
moyennes suivent une évolution inverse, puisqu’elles augmentent du Nord vers le Sud.

A.6°: Cette constatation d’évolutions inverses entre le continent et l’océan est une
spécificité de l’espace climatique marocain, puisqu’on remarque qu’au-dessus de l’espace européen
au Nord du Maroc, les bilans climatiques continentaux et océaniques suivent la même évolution.

A.7°: En automne, les moyennes continentales du rayonnement net sont négatives, les plus
hautes valeurs sont relevées au niveau du parallèle 31°15’, puis baissent vers le Sud et vers le Nord.
Au-dessus de l’Atlantique, la situation est remarquable, la latitude 28°45’ marque le renversement
du bilan énergétique. Vers le Nord, le bilan est négatif, et vers le Sud, le bilan est positif. Cette
situation d’opposition de l’état du bilan énergétique entre l’océan et le continent dans l’espace
climatique marocain explique les événements climatiques qui marquent le pays pendant cette
période, et qui sont, soit la prolongation de la sécheresse astronomique estivale, soit le retour brutal
des précipitations automnales qui sont souvent dévastatrices.

A.8°: De cette étude des bilans radiatifs nets au Maroc, il ressort que ces bilans
représentent une situation excédentaire pendant les saisons du printemps et de l’été, et déficitaire
pendant les saisons d’automne et d’hiver. La période octobre-février est considérée déficitaire,
puisque le mois de mars représente le renversement du bilan énergétique net de la situation

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CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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déficitaire à la situation excédentaire, et la période mars-septembre est considérée excédentaire


puisque le renversement négatif s’effectue pendant le mois d’octobre. Cette constatation nous
montre que le climat du Maroc est en situation d’excédent énergétique sept mois par an, et que le
renversement automnal est marqué souvent au Maroc par des événements climatiques
considérables.

A.9°: Sur le plan régional, les renseignements du programme ERBE ont permis
l’identification des différentes régions radiothermiques et de leurs composantes énergétiques. C’est
ainsi que les paramètres énergétiques ont été assortis de la modélisation des bilans observés, ce qui
a rendu possible l’examen des processus des échanges radiatifs de l’espace climatique marocain.

Cette investigation nous permet aujourd’hui de comprendre les éléments de base de la


climatologie marocaine, qui connaît un état moyen annuel excédentaire au niveau de l’interface sol-
atmosphère, déficitaire au niveau de l’atmosphère, et un bilan global positif au sommet de
l’atmosphère. C’est une situation caractéristique des climats solaires de la zone supratropicale,
identifiable par la prédominance du bilan terrestre sur le bilan atmosphérique, et d’un taux de
Bowen supérieur à 1. Mais cette situation énergétique moyenne n’est que peu excédentaire vu la
position géoclimatique du Maroc à la limite du renversement des bilans énergétiques sur le plan
hémisphérique.

A.10°: Sur le plan interannuel, le Maroc se situe dans le fuseau cosmique radiatif global
moyen annuel de 365 W/M², le minimum est relevé au Nord, et le maximum au Sud. La radiation
globale suit une distribution latitudinale.

A.11°: Le rayonnement réfléchi global moyen annuel suit une évolution spatiale qui
caractérise les régions sahariennes continentales par les moyennes les plus élevées, et celles du
Nord-Ouest sur la côte par les moyennes les plus basses, les régions du centre connaissent une
situation intermédiaire. L’influence du tracé de la côte et de la chaîne de l’Atlas est évidente dans la
distribution de ce paramètre radiatif : cette distribution est tout à fait parallèle à ces deux facteurs
géographiques marocains.

A.12°: Quant à la distribution spatiale l’albédo global moyen annuel, il varie entre le
minimum dans les régions côtières du Nord, et le maximum dans les régions intérieures du Sud.

A.13°: Sur le plan saisonnier, les moyennes régionales de l’albédo hivernal varient entre la
plus basse valeur que connaît la région de Dakhla, et la plus haute valeur que connaît la région de
Bouarfa. Les valeurs moyennes régionales estivales varient entre le minimum dans la région
d’Oujda, et le maximum dans la région de Tan-Tan. Au printemps, la région de Dakhla détient la
moyenne la plus faible, et la région de Bouarfa se caractérise par la plus haute valeur moyenne. En
automne, les valeurs moyennes régionales varient entre le minimum dans la région de Dakhla et le
maximum dans la région de Bouarfa.

On constate donc que les valeurs les plus élevées de l’albédo sont relevées pendant la saison
d’hiver à l’Est du Maroc, et les valeurs les plus basses sont enregistrées en été au Nord-Est du pays.
Cette situation s’explique essentiellement par les variations de l’angle d’incidence des rayons
solaires entre l’hiver et l’été, et nullement par la nature du sol et de l’atmosphère de l’espace
marocain, qui devrait donner une situation inverse.

L’étude du rayonnement solaire a fait ressortir le cadre fondamental des climats marocains.
Le rayonnement global définit la structure cosmique qui suit une organisation latitudinale, la

264
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géographie marocaine remodèle cette structure à travers la nature et la composition du sol et de


l’atmosphère, ce qui restructure les climats solaires marocains définitifs.

A.14°: C’est ainsi que le rayonnement effectif aura une structure différente de celle du
rayonnement solaire. Les valeurs du rayonnement moyen annuel émis par le sol varient entre le
maximum relevé dans les régions sahariennes maritimes, et le minimum enregistré dans les régions
sahariennes continentales.

A.15°: Le rayonnement terrestre moyen annuel effectue la déperdition la plus importante en


albédo infrarouge. Ce rayonnement varie entre le maximum des régions du Sud saharien maritime,
et le minimum dans les régions du Nord côtier.

A.16°: Le rayonnement terrestre moyen annuel absorbé par l’atmosphère, ou encore la


convection radiative du milieu marocain qui transfert l’énergie du sol vers l’atmosphère par les
processus évapotranspiratoires, varie entre le minimum dans les régions sahariennes maritimes, et le
maximum dans les régions septentrionales côtières.

A.17°: Les valeurs du rayonnement atmosphérique moyen annuel varient entre le maximum
dans les régions du Nord, et le minimum dans celles du Sud.

A.18°: La part du rayonnement moyen annuel émis par les nuages qui échappe au sommet
de l’atmosphère est la plus faible par rapport aux autres composantes du rayonnement effectif. Ces
valeurs varient entre le maximum dans les régions nordiques, et le minimum dans celles du Sahara.

A.19°: Les valeurs du rayonnement émis global moyen annuel sont très importantes, et
varient entre le minimum dans les régions du Nord et du Nord-Est, et le maximum dans les régions
sahariennes maritimes. La distribution spatiale du LW dans les régions Nord suit l’allure pseudo
latitudinale en conformité avec l’extension de la Méditerranée et du Sahara, alors qu’au Sud-Ouest,
l’allure devient pseudo longitudinale, parallèle à la côte atlantique et au Sahara. L’Anti-Atlas
représente la limite du renversement de la tendance latitude-longitude.

A.20°: Ces bilans énergétiques ondes longues moyens annuels démontrent que 70% du
rayonnement global reçu au sol marocain est renvoyé au sommet de l’atmosphère sous forme de
rayonnement infrarouge, et que les divers échanges effectués entre le sol et l’atmosphère
aboutissent à un bilan énergétique positif à tous les niveaux.

A.21°: Les valeurs du rayonnement terrestre net moyen annuel varient entre le maximum
dans les régions littorales humides, et le minimum dans les régions continentales sèches.

A.22°: Le rayonnement atmosphérique net moyen annuel est déficitaire au niveau national.
Les régions les plus déficitaires sont celles de l’intérieur et du Sahara continental.

A.23°: Les valeurs du rayonnement net global moyen annuel varient entre le maximum dans
les régions littorales, et le minimum dans les régions sahariennes. Ce rayonnement suit une
distribution spatiale parallèle aux tracés des côtes : il diminue des régions littorales vers les régions
intérieures.

A.24°: Sur le plan intersaisonnier, les bilans énergétiques nets de l’automne et de l’hiver
sont déficitaires, et ceux du printemps et de l’été sont excédentaires. La variabilité intersaisonnière
est plus importante pendant les saisons d’hiver et du printemps, alors que les bilans des saisons

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CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

d’été et de l’automne connaissent une stabilité. Les écarts moyens les plus élevés sont relevés
pendant la saison hivernale. Alors que les écarts les moins importants concernent la saison
d’Automne. Et enfin, les bilans radiatifs nets suivent une évolution spatiale croissante des régions
du Nord vers les régions du Sud en automne et en hiver, du Sud vers le Nord en été, et des régions
du Nord vers celles de l’intérieur au printemps.

A.25°: L’intervention géographique du milieu climatique marocain, caractérisée par les


deux principaux facteurs radiatifs qui sont les nuages et l’état du sol, agit pour modeler les
situations radiatives desquelles dépendront les autres éléments environnementaux du milieu
climatique marocain. Ces facteurs interviennent essentiellement sur l’albédo, qui est l’élément
capital à la base de la variabilité du bilan énergétique.

A.26°: Enfin, l’espace climatique marocain occupe donc un endroit privilégié pour les
divers facteurs énergétiques qui contrôlent le climat planétaire, il se situe au chevauchement des
grandes zones climatiques hémisphériques, et se soumet à leurs caractères puisqu’il occupe l’aire du
renversement des bilans énergétiques atlantico-africains. Il est tantôt déficitaire en hiver et en
automne, tantôt excédentaire en été et au printemps. Cette situation fait de la position de l’espace
climatique marocain un carrefour d’influence énergétique. En situation d’excès énergétique, le
Maroc aura l’empreinte de la zone climatique excédentaire, et en situation de déficit énergétique, se
sont les caractéristiques de la zone déficitaire qui envahiront le Maroc.

B : LE CLIMAT AÉROLOGIQUE :

B.1°: L’espace climatique marocain, situé à la limite des deux grands systèmes climatiques
planétaires, tropical et polaire, est donc des latitudes moyennes chaudes de type supratropical, subit
les influences inéluctables, diverses et variées, de ces deux systèmes opposés, à savoir, les
circulations des basses et des hautes latitudes. Cette situation structurelle doit implicitement être
pris en considération pour toutes interprétations concernant les événements climatiques auxquels le
Maroc se trouve exposé et par conséquent les Marocains peuvent être placés et avoir à intervenir.

B.2°: Cette situation, fondée sur les structures énergétiques macro-régionales, établit la
circulation atmosphérique des latitudes marocaines. L’interdépendance de cette circulation avec les
autres systèmes climatiques fait ressortir les liens téléconnectifs existant entre les principales zones
climatiques susmentionnées et leurs types de circulations.

B.3°: Les précipitations, facteur climatique au Maroc, synthétisent parfaitement les


conditions atmosphériques de l’espace climatique marocain et les liens téléconnectifs de la
variabilité et des intensités des diverses propulseurs énergétiques qui les conditionnent :
l’anticyclone des Açores, la NAO, la MOC, la MZC et l’ENSO. La circulation atmosphérique de
Hadley-Walker représente l’agent répartiteur principal entre les composantes de tout le système.
Elle effectue le rattachement énergétique de tous ces phénomènes. C’est la raison pour laquelle la
surveillance et le suivi des états énergétiques des paramètres de cette circulation permettent de
prédire les systèmes aérologiques et les précipitations au Maroc.

B.4°: La méthode énergétique, conçue, développée et appliquée dans cette étude, a été
vérifiée par les derniers événements de l’atmosphère à nos latitudes : Les perturbations de 1996-
1997, 1999-2000 qui se sont manifestées par un retour abondant des précipitations et des tempêtes
violentes, la stabilité atmosphérique de 1992-1993, 1994-1995 et 1997-1998, et très récemment le
retour des perturbations en 2001 et en 2002 en Afrique du Nord et en Europe de l’Ouest ont été
prédites quatre à cinq mois à l’avance avant leurs manifestations par cette méthode.

266
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

B.5°: Malgré nos incertitudes de prévisions climatiques à l’échelle régionale, nous savons
que les bilans énergétiques, planétaires et régionaux, structurent la circulation atmosphérique Nord-
Est atlantique par le contrôle qu’ils effectuent sur la circulation de Hadley. Ainsi, l’emplacement et
la vigueur de la branche descendante de la circulation de Hadley déterminent les conditions
aérologiques de l’espace climatique marocain en ce qui concerne les précipitations, les sécheresses
et les températures. Et de ce fait, les changements climatiques, par le forçage qu’ils effectuent sur la
circulation de Hadley, sont contraints de créer une altération de la circulation atmosphérique au
Maroc, laquelle se manifeste par une accentuation des sécheresses observées depuis la fin des
années soixante dix du siècle écoulé. Conjuguées avec les activités socio-économiques, ces
sécheresses induisent une dégradation des sols qui pourrait aboutir à la désertification. C’est en
prenant en compte les différents éléments et facteurs énergétiques que l’intervention de l’homme
sur l’environnement physique marocain devrait être orientée, dans le respect de l’équilibre des
processus radiatifs écosystémiques.

B.6°: La sensibilité du Maroc vis-à-vis du changement climatique pourrait se traduire par


une augmentation de l’intensité des sécheresses induisant un élargissement de l’aire et des foyers de
la désertification en raison de l’augmentation de l’albédo, de la perturbation des bilans énergétiques
et des bilans hydriques. Cette situation risque de se répercuter sur une diminution de l’humidité du
sol, une augmentation de l’évapotranspiration potentielle, et enfin sur la prédominance de l’énergie
sensible sur l’énergie latente vu la diminution du bilan atmosphérique. Ces conditions climatiques
induisent une pénurie de l’eau au Maroc liée à la variabilité des précipitations, et représentent une
menace pour la stabilité économique et sociale. Pouvoir prédire les précipitations pour la meilleure
gestion afin d’épargner au pays des conséquences néfastes du manque d’eau, ou parfois de son
excès temporaire, est une priorité aujourd’hui, qui est possible grâce au savoir-faire et aux
techniques disponibles.

B.7°: En ce qui concerne les fluctuations extrêmes des événements climatiques qui
accompagnent le changement global, elles pourraient être une nuisance pour le Maroc si les efforts
nécessaires à l’adaptation ne sont pas déployés. Les ressources en eau, l’agriculture et le tourisme
sont les secteurs les plus vulnérables dans notre pays vu leur importance sur le plan économique,
social, culturel, civilisationnel et psychologique pour le bien-être des Marocains. Les cas extrêmes
envisageables sont le risque de sécheresses accrues et prolongées, ainsi que d’inondations
inattendues. Cependant, différentes réformes demeurent nécessaires en raison de l’importance de
l’événement, de sa globalité et de ses impacts sur les différents secteurs socio-économiques dont
dépend la sécurité alimentaire.

Mais ces résultats ne sont pas complets, et beaucoup reste à faire puisque les études
climatologiques au Maroc ne sont qu’à leur début, particulièrement dans le domaine de la
climatologie et de la modélisation dynamiques, qui nécessite un travail d’équipe multidisciplinaire
entre géographes thématiciens, climatologues dynamiciens et statisticiens, océanographes
courantologues, météorologues, biochimistes de l’atmosphère et modélisateurs numériciens.

C : PERSPECTIVES :

Si l'existence qualitative du réchauffement climatique ne fait aucun doute, l'évolution future


du phénomène ne peut être estimée de façon quantitative qu'en passant par la modélisation
numérique des phénomènes physiques. La capacité des modèles à reproduire la réalité est limitée :
par la modélisation elle-même ; en effet bien des composantes du système (concernant l'eau surtout)
sont encore mal pris en compte car non modélisées et sommairement paramétrisées. Par les

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CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

performances encore insuffisantes des meilleurs calculateurs actuellement disponibles, et par notre
connaissance encore imparfaite de certains phénomènes. Le résultat des modèles ne peut donc être
considéré comme une prédiction fiable ; par contre, il existe un large consensus pour estimer que
ces modèles permettent de cerner l'évolution de la température moyenne et du niveau moyen de la
mer dans une gamme allant de 1 à 3, pour une concentration donnée de gaz à effet de serre. La
validité des résultats à échelle locale est nettement plus incertaine, ce qui conduit logiquement à
aborder l'analyse des conséquences du réchauffement climatique en termes de risques et non de
prévisions.

Jusqu’à ce jour, les travaux menés au Maroc sur le changement global sont encore à leur
début, et ne concernent que quelques fragments des aspects du changement.

Néanmoins, il faut s’efforcer dans les années à venir d’approfondir et de développer les
différents aspects relatifs au changement climatique dans le contexte des études régionales, et
particulièrement :

• Les modélisations du changement climatique


• L'effet de l'élévation du niveau de la mer
• L'effet sur l'enneigement
• L'effet sur les eaux superficielles et souterraines
• L'effet sur les sols
• L'impact sur l'agriculture
• L'impact sur la sylviculture
• L'impact sur les écosystèmes forestiers
• L'impact en zone de montagne
• L'impact sur le tourisme
• L'impact sur la santé

A la base de notre compréhension du changement climatique, il y a des faits indiscutés. La


température globale de la terre est déterminée par l'équilibre entre les énergies reçue et émise par
rayonnement. L'énergie émise est diminuée par la présence de certains gaz dits à effet de serre. Leur
présence a pour conséquence un réchauffement. Or on observe une augmentation continue dans la
teneur de l'atmosphère d'au moins deux gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone et le méthane.
Cette augmentation s'accélère depuis le début de l'ère industrielle.

La prévision quantitative du changement climatique nécessite l'utilisation de modèles


numériques, malgré les difficultés de calcul et la connaissance limitée des phénomènes à modéliser.
Les résultats actuels de ces modèles sont compatibles avec l'évolution observée du climat,
notamment l'augmentation de la température moyenne de 0,3 à 0,6 °C depuis un siècle et une
élévation du niveau de la mer de 10 à 25 cm.

C.1°: Les modélisations du changement climatique, nécessité et difficulté des études


régionales :

Toutes les études réalisées jusqu'à ce jour avec des modèles numériques concluent à un
réchauffement global du système climatique au cours du siècle prochain. Les modèles ne sont pas
exempts d'incertitudes, mais ils constituent notre seule manière d'appréhender les phénomènes à
venir. Par ailleurs, les modèles existants ont été développés de manière indépendante par des
groupes scientifiques très variés et leur unanimité quant à un réchauffement montre de manière
frappante que le risque d'une modification du système climatique ne peut être négligé. De plus le
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CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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léger réchauffement déjà observé est compatible avec la prédiction des modèles, surtout si l'on tient
compte du rôle qu'ont pu jouer les aérosols.

Notre compréhension quantitative de ce qui peut se passer dans le futur reste cependant
tributaire des incertitudes encore très grandes de la modélisation. Nos modèles ignorent aussi la
dimension biochimique du problème. Enfin les non-linéarités de la circulation océanique, la
possibilité d'une modification des régimes de courant, dans l'Atlantique Nord en particulier, rend
possibles des évolutions plus surprenantes. Cette énorme complexité du problème posé a une
première conséquence : une prévision fiable de l'évolution climatique future est sans doute encore
hors d'atteinte. On peut même estimer que l'exploration des interactions entre les différentes
composantes de notre environnement global, dont la complexité n'était pas perçue il y a quelques
années, en fait reculer la perspective. En même temps, notre niveau d'expertise a considérablement
augmenté et permet d'appréhender de manière plus précise les facteurs de risque climatique, à
défaut d'une prévision exacte. Les difficultés rencontrées constituent aussi une leçon d'humilité :
nous ne serons pas en mesure de contrôler cette évolution climatique, si nous la laissons se
développer.

Malgré les limites que nous venons d'évoquer, les modèles numériques constituent notre
seule manière d'estimer les risques liés au changement climatique. Mais il faudra désormais
compléter l'approche globale de l'évolution climatique par des études sur les impacts possibles de
ces changements à l'échelle régionale ou locale.

À ces limites et contraintes s’ajoute au Maroc la difficulté de cerner les interactions


dynamiques relatives à son climat dépendant des systèmes climatiques lointains, différents, et
d’évolutions opposées selon les scénarios et les sorties des modèles.

Le développement de la méthode énergétique, pour être plus opérationnelle, pourrait


participer à l’appréhension des risques climatiques et à l’éviction de nombreux problèmes socio-
économiques et sécuritaires (prévisions, ressources en eau, agriculture, pêche, sécurité alimentaire,
transport, assurances, etc..), mis en jeu par les événements climatiques.

C.2°: L'effet de l'élévation du niveau de la mer :

L'élévation du niveau de la mer est une des conséquences attendues d'un réchauffement
global ; elle serait causée principalement par la fonte partielle des glaciers et par la dilatation
thermique de la tranche d'eau superficielle des océans et des mers. La valeur la plus probable à
l'horizon de l'an 2100 est une hausse autour de 50 cm. Les impacts possibles de cette élévation sont
de plusieurs ordres : submersion, accentuation de l'érosion, phénomènes de salinisation des
estuaires, réduction du volume des eaux douces souterraines, accroissement de la fréquence des
surcotes.

Ces effets seront accrus par d'autres résultats de l'activité humaine et par d'autres
conséquences de l'effet de serre comme l'augmentation des cyclones dans les régions tropicales et
celle des ondes de tempêtes dans les latitudes tempérées. Les récifs coralliens seraient alors
menacés. Les régions les plus concernées sont les espaces basses telles que le Gharb, le Loukkos et
Martil, ainsi que les rivages à lagunes tels que Moulay Bousselham et Oualidia.

C.3°: L'effet sur l'enneigement :

269
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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L'enneigement des montagnes est d'une très grande variabilité naturelle. Des modèles
numériques ont été développés pour modéliser l'enneigement en fonction des données
météorologiques. En entrant dans ces modèles un scénario climatique prenant en compte l'effet de
serre, on peut ainsi prévoir les conséquences sur l'enneigement du changement climatique. Les
résultats obtenus montrent une nette diminution de la durée d'enneigement à 1500 m d'altitude. Les
zones de haute altitude (au-dessus de 2000 m) sont moins concernées. Des problèmes sont donc
attendus pour les stations de sport d'hiver ne disposant pas de domaine de haute altitude. La
diminution de l’enneigement, en particulier hivernal, devrait augmenter les précipitations de cette
saison et changer le régime de l’écoulement ; d’où le risque de crues et d’inondations répétitives
dans cette période de l’année.

Cette réduction de l’enneigement, déjà observée, risque de se répercuter sur la répartition


saisonnière des débits et des écosystèmes fluviaux, sur l’alimentation en eau des centrales
hydroélectriques et de l’agriculture, ainsi que sur l’approvisionnement en eau souterraine et de
surface utilisée à des fins ménagères et industrielles, de même que la détérioration à grande échelle
de l’infrastructure hydraulique.

C.4°: L'effet sur les eaux superficielles et souterraines :

L'étude des effets possibles sur l'écoulement des eaux superficielles repose aussi sur la
modélisation numérique appliquée au comportement des bassins versants. L'écoulement résulte des
précipitations et du partage au sol des précipitations entre l'évapotranspiration, l'infiltration vers les
nappes souterraines et le ruissellement. Après calage sur des données réelles observées, le modèle
devrait être appliqué à un scénario de précipitations et de températures représentatif du climat
modifié. Il faut souligner que cet exercice nécessite des scénarios précis quant à la répartition sur
l'année des précipitations. L'évolution prévisible est celle de l'occurrence de crues plus accentuées
mais moins fréquentes en automne et en hiver, et des étiages plus marqués au printemps et en été.

En ce qui concerne les nappes souterraines, l'impact du changement climatique devrait être
différent suivant leur type : les nappes les moins profondes devraient voir leur niveau moyen
balancer légèrement entre une élévation en période de crue, et une baisse en période d’étiage, et les
nappes côtières devraient subir une salinisation. L'irrégularité accrue des approvisionnements entre
saisons et années devrait se répercuter sur le régime des nappes locales à faible réserve, et surtout
sur les nappes profondes autour du Grand Atlas où la demande en eau potable et d’irrigation devient
de plus en plus élevée.

C.5°: L'effet sur les sols :

L'évolution des sols est a priori caractérisée par de nombreux paramètres tels que la réserve
organique (carbone, azote), l'acidité et surtout les caractéristiques hydriques. En ce qui concerne le
cycle du carbone et des éléments nutritifs, le changement climatique devrait se traduire en général
par une vitesse accrue des cycles. Des prévisions plus précises demanderaient de prendre en compte
les données locales du climat futur, les caractéristiques pédologiques et les changements d'usage des
sols.

L'évolution de la teneur en eau est un élément perturbateur très important : l'action répétée
des cycles de dessiccation due au changement de climat tendrait à diminuer la réserve en eau des
sols, ceci ayant une influence négative sur la recharge des nappes ; la même action répétée
entraînerait la consolidation des sols avec des conséquences possibles sur le tassement des
constructions.

270
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En ce qui concerne le problème important de l'érosion, on peut prévoir une aggravation des
risques d'érosion hydrique, compte tenu du retour des pluies pendant les saisons où le sol est peu
couvert, compte tenu aussi de l'augmentation prévue des événements de type orageux et de la
diminution possible de la quantité de matière organique dans le sol.

C.6°: L'impact sur l'agriculture :

On peut prévoir que l'effet additionnel de serre aura plusieurs types d'impacts sur
l'agriculture : sur les productions elles-mêmes, sur les filières avales, sur l'environnement, sur
l'espace rural. Les céréales, qui pourraient bénéficier d’une augmentation des rendements compte
tenu de la fertilisation carbonée que constitue l'augmentation de la concentration atmosphérique du
dioxyde de carbone, devraient subir les contraintes du manque d’eau précipitée et de l’augmentation
de l’évapotranspiration. Pour d'autres productions, le résultat pourrait être néfaste à cause de la
réduction attendue du cycle de végétation.

On peut s'attendre également à une plus grande compétitivité des mauvaises herbes et à des
conditions plus favorables au développement des maladies cryptogamiques et des insectes. Dans
tous ces cas, il faudra renforcer la lutte. Par ailleurs, la donnée de la variabilité temporelle après le
réchauffement climatique serait très importante pour estimer l'impact réel du changement
climatique.

Sur le plan économique, les augmentations attendues des productions agricoles des pays à
climat « tempéré et froid » pourraient se traduire par une déstabilisation accrue des systèmes de
production, par une réorientation de tous ces systèmes au gré de l'intervention publique pour
soutenir les cours, ce qui mettrait en difficulté les produits agricoles nationaux destinés à
l’exportation. Si, comme on le prévoit, la variabilité du climat augmente, cela ne serait pas non plus
sans conséquence sur les systèmes de production les plus fragiles.

C.7°: L'impact sur la sylviculture :

La forêt et la sylviculture sont, elles aussi, concernées par les conséquences de


l’augmentation de l'effet de serre : modification du régime thermique, modification des
précipitations et de la réserve en eau des sols, influence directe de l'augmentation du dioxyde de
carbone. Ces divers facteurs vont avoir des effets différents suivant les espèces d'arbres, les régions,
les sols ; la prévision de l'évolution globale est bien difficile dans l'état actuel des connaissances.

Néanmoins, quelques grandes tendances de l'évolution possible peuvent être dégagées.


Certaines espèces pourraient rencontrer des difficultés dans certaines parties de leurs zones actuelles
du fait de l'augmentation de la température et des déficits hydriques. L'augmentation des contraintes
hydriques pourrait compromettre la production et même l'existence de certaines forêts actuelles ;
cette assertion doit être modulée suivant la réserve hydrique des sols et suivant la réaction
particulière des différentes espèces d'arbres (notamment la réduction ou non de l'évapotranspiration
en présence d'un taux de dioxyde de carbone augmenté). Des mesures d'adaptation semblent
possibles tant sur le choix des espèces et des génotypes que sur la conduite des travaux forestiers.

C.8°: L'impact sur les écosystèmes forestiers :

Plusieurs études utilisant différents types de données (résultats de modèles de circulation


générale, longues séries de données historiques, indices biologiques) s'accordent pour mettre en

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CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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évidence des modifications dans le climat de la région méditerranéenne au cours du 21ème siècle.
Ces modifications sont : l'augmentation de la température, la diminution des pluies et la
perturbation du régime pluviométrique allant vers une augmentation en fréquence des averses
intenses. Il est important de comprendre comment les écosystèmes naturels méditerranéens feront
face à ces modifications, d'autant plus que leur surface est en diminution constante depuis les
dernières décennies à cause du phénomène de la déforestation. L'utilisation de modèles de
simulation des flux d'eau et de carbone permet d'apporter des éléments de réponse. L'adaptation à
court terme de ces écosystèmes à la disponibilité en eau se fait par des ajustements de la surface
foliaire autour d'un état d'équilibre.

La prise en compte par simulation de l'augmentation de la variabilité du climat conduit à


prévoir une augmentation sensible du nombre de jours où la plante est en état de stress hydrique.
Cette plus longue période de stress peut rendre les écosystèmes plus sensibles aux risques
d'incendie. Suivant les espèces d'arbres, le risque d'inflammabilité varie ainsi que la vitesse de
reconstitution d'un écosystème mature après incendie.

C.9°: L'impact en zone de montagne :

L'impact du changement climatique aurait un caractère particulier en zone de montagne. La


réduction de la couverture neigeuse accroîtra la sécheresse estivale et le risque d'incendies.

L'augmentation des précipitations de forte intensité (averses) d'une part, la déstabilisation


des pentes liée à une dégradation des surfaces d'autre part, devraient accroître les risques de
glissements de terrain, de flux de boue, de chutes de rochers. La flore serait affectée de manière
complexe. En se plaçant dans l'hypothèse d'une possibilité de migration en altitude en réponse à
l'élévation de température, les plantes d'étages « frais » verraient leur aire réduite.

C.10°: L'impact sur le tourisme :

L'évolution du climat ne peut manquer d'influer sur l'industrie du tourisme. Toutefois, la


prévision de cet impact se heurte à l'imprécision des scénarios d'évolution du climat, mais aussi à
l'ignorance de l'évolution des attentes des touristes. Néanmoins, on peut envisager comme
exigences minimales, la sécurité, la faible fréquence des précipitations et des vents diurnes, le
confort thermique et hydrique (sécheresse de l'air), l'absence de risque pour la santé.

L'attractivité estivale de la façade Sud-Ouest pourrait augmenter ainsi que celle des régions
de montagne ; l'attractivité de la côte méditerranéenne pourrait ne pas se dégrader. Ce seront peut-
être des villes importantes qui pourraient voir leur fréquentation s'accentuer en hiver. La coupure
entre destinations pour une clientèle apte à supporter les excès climatiques estivaux et une clientèle
plus âgée et fragile pourrait s'approfondir.

L'évolution climatique pourrait poser d'autres problèmes au tourisme marocain comme le


manque de ressources en eau, la disparition des plages de sable, la diminution de l'enneigement, les
freins mis au développement des transports.

C.11°: L'impact sur la santé :

La prévision de l'impact du changement de climat sur la santé nécessite un certain nombre


de spéculations. On peut néanmoins supposer que les saisons « normales » du milieu du 21ème siècle
reproduiront sensiblement les saisons anormalement chaudes déjà observées et en tirer des

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enseignements quant à l'impact des conditions climatiques nouvelles sur la santé. Cet impact sera
plus important sur les sujets déjà sensibles pour d'autres raisons, notamment les personnes âgées et
les malades chroniques. Le changement climatique devrait avoir une influence sur la répartition de
la mortalité entre les saisons. On peut s'attendre à une certaine diminution de la mortalité en hiver et
à une assez franche surmortalité en été. La répartition géographique de ces changements ne serait
pas homogène sur le territoire. Des prévisions plus précises nécessiteraient une meilleure
connaissance de la répartition journalière des températures et de leur répartition annuelle : y aura-t-
il par exemple une augmentation des fortes chaleurs de l’hiver et de fin de printemps ?

Les pathologies les plus susceptibles de contribuer à un excès de mortalité, suite au


changement du climat, sont les maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Mais d'autres
pathologies sont susceptibles de voir leur occurrence augmenter : les maladies de l'appareil
respiratoire, en relation avec l'évolution de la qualité de l'air, les lithiases, les naissances
prématurées, les troubles psychiques. Parmi les effets indirects, on peut prévoir l'augmentation du
risque d'intoxications alimentaires et de contamination par les systèmes de climatisation.

Le changement de climat étant propice pour nombre de vecteurs de maladies (tiques,


moustiques, phlébotomes), on peut s'attendre à leur extension géographique, à l'allongement de leur
longévité et à un raccourcissement de la durée du développement de l'agent infectieux chez le
vecteur. Le risque de développement des maladies à vecteur augmentera donc. Il sera important de
mettre en place un dispositif de surveillance épidémiologique et entomologique.

En conclusion, il parait clair que la réflexion prospective sur l’évolution climatique au


Maroc doit être menée avec la plus grande prudence, car les incertitudes des prévisions doivent
nous inciter à beaucoup de réserves. Il est toujours difficile de chercher à écrire l'histoire du futur.

Il ne faut certainement pas s'alarmer plus que de raison, mais il est incontestable que
certaines situations demanderont à être surveillées de près. Il faut donc que l'essentiel soit prêt à être
mis en place, le moment venu, pour une surveillance continue des impacts du changement
climatique, qui soit fiable et permanente ; ce qui ne sera pas forcément facile car cela peut se révéler
assez onéreux et l'expérience montre que, bien souvent, l'utilité n'en est pas toujours perçue comme
il conviendrait. Il s'agira, avant tout, d'une volonté politique.

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CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE
(Citée et consultée)

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE
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Exposition « Economie d'eau et irrigation des agrumes », 5-6 Juin 1992, 1-4, Taroudant,
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

1135- WMO (1986) : « Report of the International Conference on the Assessment of the Role of
Carbon Dioxide and of Other Greenhouse Gazes in Climate Variations and Associated
Impacts ». [ICSU-UNEP-WMO, Villach, Austria, 9-15 Octoher 1985], OMM, Genève.
1136- Woiekof, A.I. (1901) : « De l'influence de l'homme sur la terre ». Annales de Géographie,
50, 97-114 ; 51,193-215.
1137- Wolf, B.J. & D.R. Johnson, (1995 a) : « The mesoscale forcing of a Midlatitude upper-
Tropospheric Jet Streak by a simulated convective system. Part I : Mass circulation and
ageostrophic processes ». Monthly Weather Review, 123, 1059-1087.
1138- Wolf, B.J. & D.R. Johnson,(1995 b) : « The mesoscale forcing of a Midlatitude upper-
Tropospheric Jet Streak by a simulated convective system. Part II : Kenetic energy and
resolution analysis ». Monthly Weather Review, 123, 1088-1111.
1139- Wolter, K. & S. Hastenrath, (1989) : « Annual Cycle and Long-Term Trend of Circulation
and Climate Variability over the Tropical Oceans ». Journal of Climate, 2, 1329-1351.
1140- Woodruff, S.D., R.J. Slutz, R.L. Jenne, & P.M. Steurer, (1987) : « A comprehensive ocean-
atmosphere data set ». Bulletin of the American Meteorological Society, 68, 1239-1250.
1141- Woods, J. (1985) : « The world ocean circulation experiment ». Nature, 314, 501-510.
1142- Woods, J., W. Bakman, & A. Horch, (1984) : « Solar heating of the ocean-diurnal, seasonal
and meridional variation ». Quartly Journal of the Royal Meteorological Society, 110, 633-656.
1143- Woodwell, G. (1978) : « Le problème du gaz carbonique ». Pour la Science, 5, 1-22.
1144- Wunch, C. (1999) : « The interpretation of short climate records, with comments on the
North Atlantic and Southern Oscillation ». Bulletin of the American Meteorological Society, 80,
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1145- Wyrtki, K., (1975) : « El Niño - The dynamic response of the Equatorial Pacific Ocean to
atmospheric forcing ». Journal of Physical Oceanography, 5, 572-584.
1146- Xie, P., and P.A. Arkin, (1996) : « Analysis of global monthly precipitation using gauge
observations, satellite estimates and numerical model predictions ». Journal of Climate, 9, 840-
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1147- Xie, S.-P. & Y. Tanimoto, (1998) : « A pan-Atlantic decadal climate oscillation ».
Geophysical Research Letters, 25, 2185-2188.
1148- Xie SP. (1999) : « A dynamic ocean-atmosphere model of the tropical Atlantic decadal
variability ». Journal of Climate, 12, 64-70.
1149- Yaakoubi, A. (1984) : « Les bilans de l’eau au Maroc ». Thèse de Doctorat de 3ème cycle,
Université de Paris IV Sorbonne.
1150- Yahyaoui A. (1996) : « Variabilité Spatiale et Modélisation Statistique des Précipitations du
Maroc Cisatlasique et Transatlasique ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Nice.
1151- Yamaoto, R. & M. Hoshiai, (1979) : « Recent change of the Northern Hemisphere mean
surface air temperature estimated by optimum interpolation ». Monthly Weather Review, 107,
1239-1244.
1152- Yang J. (1999) : « A linkage between decadal climate variations in the Labrador Sea and the
tropical Atlantic ocean ». Geophysics Research Letters, 26, 1023-1026.
1153- Yuan, X., (2001) : « An ENSO related climate pattern: the Antarctic dipole ». CLIVAR
Exchanges, 6 (4), International CLIVAR Project Office, Southampton, UK, 3-4.
1154- Zaafrani H. (1987) : « Mil ans de la vie des juifs au Maroc ». Gauthier, Paris.
1155- Zainabi, A. (1989) : « L'homme et la montagne en milieu sub-aride : le pays de Taznakht
(Anti-Atlas) ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Poitiers.
1156- Zakarya, E. (1994) : « La houle et son impact sur le littoral atlantique marocain ; approche
par modélisation ». Thèse de Doctorat d’Université, Université de Paris IV.
1157- Zebiak, S.E. & M.A. Cane, (1987) : « A model El Niño Southern Oscillation ». Monthly
Weather Review, 115, 2262-2278.

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE 328


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1158- Zebiak SE. (1993) : « Air-sea interaction in the equatorial Atlantic region ». Journal of
Climate, 6, 1567-1568.
1159- Zeggaf Tahiri A. (1995) : « Comparaison des méthodes d'estimation de l'évapotranspiration
de référence à la station de Oulad-Gnaou ». Rapport de fin de stage, Département d'Agronomie,
Centre Régional de la Recherche Agronomique de Doukkala, Abda et Chaouia. Settat.
1160- Zhao-Xin Li, M. (1990) : « Etude de l’interaction nuage-rayonnement dans le contexte du
changement climatique dû à l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». Thèse
de Doctorat d’Université, Université de Paris VII.
1161- Zizi N. (1988) : « Etude comparative des différentes formules d'estimation de
l'évapotranspiration des cultures, cas du périmètre de Tadla ». Mémoire de 3ème Cycle, I.A.V.
Hassan II. Rabat.
1162- Zorita, E., and C. Frankignoul, (1997) : « Modes of North Atlantic decadal variability in the
ECHAM1/LSG coupled ocean-atmosphere general circulation model ». Journal of Climate, 10,
183-200.

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE 329


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DOCUMENTATION CARTOGRAPHIQUE

1- Atlas hydrologique de la Méditerranée, Vol. 31x42, IFREMER, Plouzané.


2- Atlas hydrologique de l’Atlantique Nord-Est, Vol. 22x31, IFREMER, Plouzané.
3- Atlas du Maroc, Rabat.
4- Atlas des Ressources Naturelles, Rabat.
5- Bulletin Météorologique Européen, Offenhach-am-Main.
6- Bulletin Quotidien de Renseignements Météorologiques, DMN. Casablanca.
7- Climatic Atlas of the Tropical Atlantic, IFREMER, Plouzané.
8- Daily Weather Report, Meteorological Office. Bracknell.
9- GOSSTCOMP Sea Surface Temperature, NOAA. Asheville.
10- Isothermes de la surface de la mer, Météorologie Nationale. Paris.
11- Pilot Chart of North Atlantic, U.S. Naval Oceanographic Office. Washington.
12- Sea Surface Temperature Analysis, National Weather Service. Washington.
13- Synoptic Weather Maps, Daily Serie, Northern Hemisphere, Sea-level and 500 mb charts.
NOAA, Asheville.
14- Température de Surface de la Mer sur le Proche Atlantique, Met-Mar. Paris.
15- Tracks of Centers at Sea Level, North Atlantic, in Mariners Weather Log. (Cartographie
mensuelle des dépressions extratropicales sur l’Atlantique Nord à partir de la position du
barycentre à 00 TU et 12 TU.)

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE 330


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DOCUMENTATION SATELLITALE

1- ADEOS/OCTS Global Map Data Set, EORC-035, 01-11-1996 ~ 29-06-1997, NASDA, Tokyo,
1999.
2- Atlas METEOSAT. ESA/ESTEC. Noordwijk, 1981.
3- AVISO/ALTEMITRY. TOPEX/POSEIDON, CNES, Toulouse, 1992-2003.
4- AVISO/ALTIMETRY : 10 Years of Satellite Altimetry. CNES, Toulouse, 2002.
5- AVHRR CD-Browser Ionia. ESA/ESRIN. Frascati, 1992.
6- AVHRR Monthly Global Multichannel Sea Surface Temperature, NASA, Pasadena, 1992.
7- AVHRR Oceans Pathfinder Monthly Blobal Best SST Data, 1991-1992, NASA, Pasadena,
1996.
8- Bulletin Océan Atlantique Tropical. CNES/IFREMER/ORSTOM. Paris.
9- Collection of Global Ocean Tide Models, NASA, Pasadena, 1996.
10- Catalog of Meteorological Satellite Data, (1967-1972, serie ESSA). NOAA. Washington.
11- DMSP F8 SSM/I Brightness Temperature Grids for the Polar Regions, 07/1987-12/1991,
University of Colorado, Boulder.
12- DMSP F11 SSM/I Brightness Temperature Grids for the Polar Regions, 12/1991-09/1995,
University of Colorado, Boulder.
13- DMSP F13 SSM/I Brightness Temperature Grids for the Polar Regions, 05/1995-03/1996,
University of Colorado, Boulder.
14- Environmental Satellite Imagery, (1972-1980, serie TIRROS). NOAA. Washington.
15- ERBE Monthly Scanner Data Products, 11/1984-2/1990, NASA, Hampton.
16- ERS-1 SAR Reference Coverage. ESA/ESRIN. Frascati, 1993.
17- FAO-ARTEMIS/NOAA AVHRR NDVI/NASA-GSFC/IMAGE BANK AFRICA 1981-1991.
Roma, 1993.
18- First ISLSCP Field Experiment (FIFE), 1987-1989. NASA, Oak Ridge.
19- First WCRP Surface Radiation Budget Global Data Sets : Shortwave Radiation Parameters,
3/1985-12/1988. NASA, Hampton.
20- Greenhouse Effect Detection Experiment (GEDEX). NASA, Greenbelt.
21- Hydro-Climatic Data Network (HCDN) : Streamflow Data Set, 1874-1988, NASA, Oak Ridge.
22- Images GOES-E et METEOSAT, CMS. Lannion.
23- International Satellite Land Surface Climatology Project (ISLSCP) Initiative 1 : Global data
sets for land-atmosphere models. NASA, Greenbelt.
24- IPCC DDC CD-ROM, Providing Climate Change and Related Scenarions for Impacts
Assessment, UNEP-WMO/CRU-UEA, Norwich, 1999.
25- ISCCP, World Climate Research Programme, Monthly Cloud Products, (July 1983-December
1990). NASA, Greenbelt.
26- ISCCP D2, International Satellite Cloud Climatology Project Data, Monthly Cloud Products,
ICSU-WMO, WCRP, (January 1989-December 1993). NASA, Hampton.
27- Jason-1 and TOPEX/POSEIDON GDRs Products. CNES-NASA, Toulouse, 2003.
28- METEOR 3/TOMS Version 7 Ozone & Reflectivity Data 1991-1994. NASA, Greenbelt.
29- METEOSAT ARCHIVE, METEOSAT ISCCP B2, (Sep., Oct., Nov., Dec. 1994). ESA/ESOC,
Darmstadt, 1995.
30- Meteosat Image Bulletin (ESA). MEP/Data Service, ESOC, Darmstadt.
31- METEOSAT Image Bulletin, (1978-1994). ESA/ESOC, Darmstadt.
32- METEOSAT COLLECTION N°3. Europe’s Four Seasons. ESA/ESOC, Darmstadt, 1995.
33- Nimbus-7 TOMS Version 7, Ozone Gridded Data : 1978-1993. NASA, Greenbelt.
34- Nimbus-7 TOMS Version 7, Reflectivity Data : 1978-1993. NASA, Greenbelt.

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE 331


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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

35- NOAA/NASA Pathfinder Program EASE-Grid SSM/I Brightness Temperatures, Northern


Hemisphere 08/01/87-12/15/88, Southern Hemisphere 08/01/87-12/15/88, Global 08/01/87-12-
20/88, University of Colorado, Boulder.
36- NSCAT Ocean Wind Products. 15/09/1996-29/06/1997, NASA, Pasadena, 1998.
37- Observation of the Earth and its Environment by METEOSAT, Catalog of Archived Imagery,
(January 1986-December 1991). ESA/ESOC, Darmstadt, 1993.
38- PHOTO-CD ERS-2. First Images and Result May 1995. ESA, Paris, 1996.
39- Ressources in Earth Observation, CEOS, CSIRO-CNES, 1998.
40- SAM II Aerosol Data, 10/1978-1/1993, NASA, Hampton.
41- Satellites et surveillance du climat. Atlas de la veille climatique : 1986-1994 (Afrique et
Atlantique subtropical). ORSTOM-METEO FRANCE, Lannion, 1995.
42- SATMER. CMS, Lannion.
43- SEMAPHORE-ORACLE. Brest.
44- TMax METEOSAT (Archive 1986-1996), ORSTOM-CMS, Lannion.
45- Veille climatique satellitaire. ORSTOM-CMS, Lannion.
46- The UNFCCC Process: 1995-2000, Bonn, 2000.
47- TOGA-Related Satellite and In-Situ Data and Software, 1985-1990, NASA, Pasadena.
48- TOPEX/POSEIDON, Perspectives on an Ocean Planet, NASA, Pasadena, 1995.
49- TOPEX/POSEIDON, Merged Geophysical Data Record from the TOPEX/POSEIDON
Mission, Generation B, NASA, Pasadena, 1997.
50- UN REGARD PLONGEANT SUR L’OCEAN avec les satellites TOPEX-POSEIDON et
JASON, CNES, 1999.
51- UNH-GRDC Composite Runoff Fields V 1.0, University of New Hampshire, 2000.
52- WOCE : Mean Surface Wind Fields from the ERS-AMI and ADEOS-NSCAT, Microwave
Scatterometers 91-08-05 to 98-03-01, CERSAT-JPL NASA, 1998.
53- WOCE : Mean Surface Wind Fields from the ERS-AMI and ADEOS-NSCAT, Microwave
Scatterometers August 1991 to May 2000, CERSAT-IFREMER, 2000.
54- World Ocean Atlas 1994. NOAA, Washington.

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE 332


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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

DOCUMENTATION STATISTIQUE

1- Icelandic Meteorological Office,.Department of Research and Processing, Reykjavik.


2- Fichier HEMIS (1963-1985), METEO FRANCE, Paris.
3- Hydro-Climatic Data Network (HCDN) : Streamflow Data Set, 1874-1988, NASA, Oak Ridge.
4- Marine Meteorological Summaries of Atlantic Ocean East of 50°W and North of 20°N,
Meteorological Office, Bracknell.
5- Monthly Climatic Data for the World, (du Vol. 24 au Vol. 48). NOAA/NESDIS/NCC,
Asheville.
6- NOAA World Weather Records 1961-1970, Volume 2, Europa. NOAA/NCC, 1979, Asheville.
7- NOAA World Weather Records 1961-1970, Volume 6, Islands of the world. NOAA/NCC,
1981, Asheville.
8- NOAA World Weather Records 1961-1970, Volume 5, Africa. NOAA/NCC, 1985, Asheville.
9- NOAA World Weather Records 1971-1980, Volume 5, Africa. NOAA/NCC, 1993, Asheville.
10- NOAA World Weather Records 1971-1980, Volume 6, Islands of the world. NOAA/NCC,
1994, Asheville.
11- Service de la Climatologie Générale et Appliquée, DMN, Casablanca.
12- Wallis, Lettenmaier, and Wood : Daily Hydroclimatology for the Continental United States,
10/1948-9/1987, NASA, Oak Ridge.

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE 333


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UNIVERSITÉ HASSAN II

FACULTÉ DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES

BEN M’SICK – CASABLANCA

DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

ATLAS CLIMATIQUE

THÈSE DE DOCTORAT D’ÉTAT

PRÉSENTÉE PAR :

Mohammed Saïd KARROUK

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2003 NOAA11:19-03-1993
UNIVERSITÉ HASSAN II
FACULTÉ DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES

BEN M’SICK - CASABLANCA

DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

ATLAS CLIMATIQUE

THÈSE DE DOCTORAT D’ÉTAT

PRÉSENTÉE PAR :

Mohammed Saïd KARROUK

2003

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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

LISTE DES FIGURES

ATLAS CLIMATIQUE
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Fig. 1 A : Chronologie des sécheresses au Maroc (850-1996) 9


Fig. 1 B : Carte de situation 9
Fig. 1 C : Carte de localisation 9
Fig. 1 D : Evolution de la recherche climatologique au Maroc 10
Fig. 2 : Emboîtement des échelles et des méthodes pour l’étude de la dynamique des 11
climats du Maroc
Fig. 3 : Albédo moyen saisonnier 1985-1989 12
Fig. 4 : Variations saisonnières du rayonnement ondes longues moyen 1985-1989 12
sortant au sommet de l’atmosphère
Fig. 5 : Rayonnement net moyen saisonnier 1985-1989 en W/M² 13
Fig. 6 : Représentation schématique du bilan radiatif méridien en hiver 13
Fig. 7 : Bilan énergétique saisonnier moyen hémisphérique 1985-1989 le long du 14
méridien 06°15' W au-dessus de l’Afrique
Fig. 8 : Bilan énergétique saisonnier moyen hémisphérique 1985-1989 le long du 14
méridien 19°45' W au-dessus de l’Atlantique
Fig. 9 : Variation saisonnière de l’albédo 1985-1989 le long du méridien 06°15' W au- 15
dessus de l’Afrique
Fig. 10 : Variation saisonnière de l’albédo 1985-1989 le long du méridien 19°45' W au- 15
dessus de l’Atlantique
Fig. 11 : Bilan énergétique global au Maroc (1985-1989) 16
Fig. 12 : Modélisation du bilan énergétique global au Maroc (1985-1989) 17
Fig. 13 : Carte de situation énergétique 17
Fig. 14 : Provinces et régions radiatives au Maroc 17
Fig. 15 : Régions radiatives au Maroc 18
Fig. 16 : Variation spatiale du bilan énergétique moyen annuel (1985-1989) 18
Fig. 17 : Rayonnement global moyen annuel 18
Fig. 18 : Rayonnement global absorbé 19
Fig. 19 : Rayonnement réfléchi global 19
Fig. 20 : Albédo moyen annuel du sol 19
Fig. 21 : Albédo global moyen annuel 19
Fig. 22 : Rayonnement émis global 20
Fig. 23 : Rayonnement net du sol 20
Fig. 24 : Rayonnement net atmosphérique 20
Fig. 25 : Rayonnement net moyen annuel 20
Fig. 26 : Bilans énergétiques moyens annuels (1985-1989) 21
Fig. 27 : Bilans énergétiques moyens annuels 1985 & 1986 21
Fig. 28 : Bilans énergétiques moyens annuels 1987 & 1988 22
Fig. 29 : Bilans énergétiques moyens annuels 1989 & janvier avril ondes courtes (1985- 22
1989)
Fig. 30 : Evolution saisonnière du rayonnement global moyen à Casablanca 23
Fig. 31 : Rayonnement global moyen d’hiver 23
Fig. 32 : Rayonnement global moyen d’été 23
Fig. 33 : Bilans énergétiques moyens saisonniers ondes courtes de juillet octobre et 24
albédo de janvier avril 1985-1989
Fig. 34 : Rayonnement global du printemps 24
Fig. 35 : Rayonnement global d’automne 24
Fig. 36 : RG absorbé d’hiver 25
Fig. 37 : RG absorbé d’été 25
Fig. 38 : Variabilité du bilan énergétique moyen de janvier 1985-1989 25
Fig. 39 : Variabilité du bilan énergétique moyen de juillet 1985-1989 26
Fig. 40 : Variabilité du bilan énergétique moyen d’avril 1985-1989 26
3
ATLAS CLIMATIQUE
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Fig. 41 : Variabilité du bilan énergétique moyen d’octobre 1985-1989 27
Fig. 42 : Bilans énergétiques moyens saisonniers ondes longues de janvier avril et 27
albédo de juillet octobre 1985-1989
Fig. 43 : Variabilité intersaisonnière de l’albédo moyen 1985-1989 en % 28
Fig. 44 : Variabilité de l’albédo moyen de janvier et de juillet 1985-1989 en % 29
Fig. 45 : Variabilité de l’albédo moyen d’avril et d’octobre 1985-1989 en % 30
Fig. 46 : Bilans énergétiques moyens saisonniers 1985-1989 31
Fig. 47 : Rayonnement saisonnier émis par les nuages 1985-1989 31
Fig. 48 : Bilans énergétiques moyens saisonniers 1985-1989 32
Fig. 49 : Renversement du rayonnement net moyen en W/M² 32
Fig. 50 : Variabilité intersaisonnière du rayonnement net moyen 1985-1989 en W/M² 33
Fig. 51 : Variabilité décadaire des NDVI au Maroc septentrional 1981-1991 33
Fig. 52 : Variabilité saisonnière des NDVI d’hiver 1985 et 1986 34
Fig. 53 Bilan énergétique moyen hivernal de la région de Dakhla en 1985 34
Fig. 54 : Bilan énergétique moyen hivernal de la région d’Ouarzazate en 1985 35
Fig. 55 : Bilan énergétique moyen hivernal de la région de Meknès en 1986 35
Fig. 56 : Bilan énergétique moyen estival de la région de Tan-Tan en 1985 36
Fig. 57 : Bilan énergétique moyen estival de la région de Tan-Tan en 1986 36
Fig. 58 : Bilan énergétique moyen printanier de la région de Tanger en 1988 37
Fig. 59 : Variabilité saisonnière des NDVI du printemps 1985 et 1988 37
Fig. 60 : Bilan énergétique moyen printanier de la région de Marrakech en 1985 38
Fig. 61 : Bilan énergétique moyen automnal de la région d’Oujda en 1987 38
Fig. 62 : Variabilité saisonnière des NDVI d’automne 1987 et 1989 39
Fig. 63 : Bilan énergétique moyen automnal de la région d’Oujda en 1989 39
Fig. 64 : Comparaison des épisodes secs 1944-1945, 1982-1983 et 1994-1995 40
Fig. 65 : Déficit des apports en eau de surface des principaux bassins des années 1992- 40
1993 et 1994-1995
Fig. 66 : Evolution de la production de l’énergie hydroélectrique entre 1980 et 1996 41
Fig. 67 : Comparaison des épisodes secs 1980-1985 et 1991-1995 41
Fig. 68 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations par rapport à la normale 42
1961-1990 au Maroc
Fig. 69 : Evolution de la pression au niveau de la mer aux Açores et en Islande 42
Fig. 70 : Variabilité interannuelle de la NAO et des précipitations hivernales à 43
Casablanca
Fig. 71 : El Niño et l’Oscillation Australe (ENSO) 43
Fig. 72 : Variabilité interannuelle de la SO et des précipitations hivernales à Casablanca 44
Fig. 73 : Oscillation Nord Atlantique 45
Fig. 74 : Oscillation Arctique 45
Fig. 75 A : Anomalies SLP et indices NAO d’Hurrell en hiver 46
Fig. 75 B : Anomalies SLP et indices NAO d’Hurrell au printemps 46
Fig. 75 C : Anomalies SLP et indices NAO d’Hurrell en été 46
Fig. 75 D : Anomalies SLP et indices NAO d’Hurrell en automne 46
Fig. 76 : Variation saisonnière de la NAO 47
Fig. 77 : Pressions au niveau de la mer et vents en phase NAO positive 47
Fig. 78 : Cartes de régression de : (a) SST, (b) le flux de chaleurs superficielles 48
turbulents, et (c) le vent superficiel.
Fig. 79 : Anomalies de température de surface observées de décembre à mars associées 49
à la NAO positive; pour la période 1981-1995
Fig. 80 : Anomalies des précipitations associées à la NAO 49
Fig. 81 : Corrélation saisonnière des perturbations dans la région Euro-Méditerranéenne 50
avec l’indice d’El Niño 3.4 pendant la période 1948-1996
Fig. 82 : El Niño au 24 janvier 1998 50
4
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 83 : La Niña au 25 janvier 1996 50
Fig. 84 : Circulation de Walker dans le Pacifique : En situation normale et en phase El 51
Niño
Fig. 85 : Connexions des circulations de Hadley et de Walker 52
Fig. 86 : Cycle énergétique au sein de la cellule de Hadley 52
Fig. 87 : Connections des circulations de Walker et de Hadley en phase El Niño 52
Fig. 88 : Connections des circulations de Walker et de Hadley en phase La Niña 52
Fig. 89 : Représentation schématique du transport d’Ekman et du pompage d’Ekman 53
pour un système de vent cyclonique et de vent anticyclonique dans
l’hémisphère Nord.
Fig. 90 : Variabilité interannuelle du bilan énergétique aux Açores 54
Fig. 91 : Bilan énergétique de janvier 1986 en W/M² 54
Fig. 92 : Variabilité interannuelle des écarts des températures minimales (TMin) par 55
rapport à la normale 1961-1990 de janvier au Maroc
Fig. 93 : Bilan énergétique de janvier 1987 en W/M² 55
Fig. 94 : Téléconnexions des cellules atmosphériques 56
Fig. 95 : Variabilité interannuelle de la SO, de la NAO et des précipitations annuelles à 56
Casablanca
Fig. 96 : Corrélation des indices des précipitations annuelles à Casablanca, de la NAO et 57
de l’ENSO
Fig. 97 : Evolution des indices des précipitations annuelles à Casablanca, de la NAO et 57
de l’ENSO
Fig. 98 : Schéma des interactions TAV ' NAO ' MOC 58
Fig. 99 : Circulation méridienne renversée (MOC) 58
Fig. 100 : Modèle de la variabilité tropicale atlantique révélée par l'analyse EOF de la 58
tension de vent superficiel et des anomalies mensuelles SST, de septembre
1963 à août 1987
Fig. 101 : Diagrammes schématiques présentent la cellule zonale équatoriale de Walker, 58
la cellule méridienne de Hadley et la cellule zonale des latitudes moyennes
Fig. 102 : Schéma d'anomalies du transport de flux de chaleur dans l'atmosphère / océan 59
et les flux de chaleur associés air-mer qui accompagnent le couplage
océano-atmosphérique
Fig. 103 : Anomalies de la hauteur de la mer et des SST dans l'océan Atlantique 59
Fig. 104 : Anomalies SST au nord de l'équateur sont soumises à l'influence éloignée de la 59
NAO et de l’ENSO.
Fig. 105 : Variation saisonnière du bilan énergétique net 1985-1989 60
Fig. 106 : Représentation schématique de la circulation méridienne actuelle d’hiver 60
Fig. 107 : Connexions des circulations de Hadley et de Walker 61
Fig. 108 : Représentation schématique de l’intensité des flux divergents subtropicaux de 61
surface
Fig. 109 : Représentation schématique de la circulation méridienne attendue d’hiver 61
Fig. 110 : Représentation schématique de la circulation atmosphérique en hiver boréal 62
Fig. 111 : Variabilité interannuelle de l’évolution des tendances des indices de la SO, de 62
la NAO et des précipitations hivernales à Casablanca
Fig. 112 : Tendances décennales des durées des sécheresses au Maroc 63
Fig. 113 : Evolution des températures moyennes globales 1861-2000 de la terre par 63
rapport à la normale 1951-1980
Fig. 114 : Effet hydrodynamique d’obstacle et désertification orographique 64
Fig. 115 : Variabilité de l’albédo moyen mensuel au Maroc 1985-1989 65
Fig. 116 : Variabilité spatiale de l’albédo moyen au Maroc en janvier 1985-1989 66
Fig. 117 : Variabilité spatiale de l’albédo moyen du sol de janvier 1985-1989 au Maroc 66
Fig. 118 : Variabilité spatiale de l’albédo moyen au Maroc en juillet 1985-1989 67
5
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 119 : Direction du vent maximum au sol à Dakhla 1980-1989 67
Fig. 120 : Variabilité spatio-temporelle de l’albédo moyen saisonnier 1985-1989 au 68
Maroc
Fig. 121 : Variabilité spatio-temporelle de l’albédo moyen saisonnier du sol au Maroc 68
Fig. 122 : Evolution du niveau piézométrique de certaines nappes 69
Fig. 123 : Variabilité interannuelle de la production agricole 1935-1986 69
Fig. 124 : Evolution des écarts de la pression saisonnière aux Açores et en Islande 70
Fig. 125 : Evolution interannuelle de la pression moyenne saisonnière à Gibraltar 70
Fig. 126 : Evolution de la pression moyenne hivernale à Ponta Delgada, Gibraltar, 71
Funchal et Santa Cruz
Fig. 127 : Evolution de la pression moyenne printanière à Ponta Delgada, Gibraltar, 71
Funchal et Santa Cruz
Fig. 128 : Evolution de la pression moyenne estivale à Ponta Delgada, Gibraltar, Funchal 71
et Santa Cruz
Fig. 129 : Evolution de la pression moyenne automnale à Ponta Delgada, Gibraltar, 71
Funchal et Santa Cruz
Fig. 130 : Variabilité interannuelle de la pression moyenne saisonnière à Gibraltar 72
Fig. 131 : Variabilité interannuelle des écarts de la pression moyenne par rapport à la 72
normale 1960-1990 à Gibraltar
Fig. 132 : Carte des précipitations annuelles au Maroc 73
Fig. 133 : Variabilité interannuelle des tendances décennales des précipitations à Tanger 73
Fig. 134 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations à Tanger 74
Fig. 135 : Variabilité interannuelle des tendances décennales des précipitations à 74
Casablanca
Fig. 136 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations à Casablanca 75
Fig. 137 : Variabilité interannuelle des tendances décennales des précipitations à 75
Marrakech
Fig. 138 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations à Marrakech 76
Fig. 139 : Variabilité interannuelle des tendances décennales des indices NAO 76
Fig. 140 : Variabilité interautomnale des tendances décennales des précipitations à 77
Tanger
Fig. 141 : Variabilité interautomnale des écarts des précipitations à Tanger 77
Fig. 142 : Variabilité interautomnale des tendances décennales des précipitations à 78
Casablanca
Fig. 143 : Variabilité interautomnale des écarts des précipitations à Casablanca 78
Fig. 144 : Variabilité interautomnale des tendances décennales des précipitations à 79
Marrakech
Fig. 145 : Variabilité interautomnale des écarts des précipitations à Marrakech 79
Fig. 146 : Variabilité interautomnale des tendances décennales des indices NAO 80
Fig. 147 : Variabilité interhivernale des tendances décennales des précipitations à Tanger 80
Fig. 148 : Variabilité interhivernale des écarts des précipitations à Tanger 81
Fig. 149 : Variabilité interhivernale des tendances décennales des précipitations à 81
Casablanca
Fig. 150 : Variabilité interhivernale des écarts des précipitations à Casablanca 82
Fig. 151 : Variabilité interhivernale des tendances décennales des précipitations à 82
Marrakech
Fig. 152 : Variabilité interhivernale des écarts des précipitations à Marrakech 83
Fig. 153 : Variabilité interhivernale des tendances décennales des indices NAO 83
Fig. 154 : Variabilité interprintanière des tendances décennales des précipitations à 84
Tanger
Fig. 155 : Variabilité interprintanière des écarts des précipitations à Tanger 84
Fig. 156 : Variabilité interprintanière des tendances décennales des précipitations à 85
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ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Casablanca
Fig. 157 : Variabilité interprintanière des écarts des précipitations à Casablanca 85
Fig. 158 : Variabilité interprintanière des tendances décennales des précipitations à 86
Marrakech
Fig. 159 : Variabilité interprintanière des écarts des précipitations à Marrakech 86
Fig. 160 : Variabilité interprintanière des tendances décennales des indices NAO 87
Fig. 161 : Ecarts et tendances des précipitations à Tanger 87
Fig. 162 : Ecarts et tendances des précipitations à Tétouan 88
Fig. 163 : Ecarts et tendances des précipitations à Larache 88
Fig. 164 : Ecarts et tendances des précipitations à Al Hoceima 89
Fig. 165 : Ecarts et tendances des précipitations à Oujda 89
Fig. 166 : Ecarts et tendances des précipitations à Kénitra 90
Fig. 167 : Ecarts et tendances des précipitations à Rabat 90
Fig. 168 : Ecarts et tendances des précipitations à Casablanca 91
Fig. 169 : Ecarts et tendances des précipitations à Meknès 91
Fig. 170 : Ecarts et tendances des précipitations à Fès 92
Fig. 171 : Ecarts et tendances des précipitations à Taza 92
Fig. 172 : Ecarts et tendances des précipitations à Ifrane 93
Fig. 173 : Ecarts et tendances des précipitations à Midelt 93
Fig. 174 : Ecarts et tendances des précipitations à Safi 94
Fig. 175 : Ecarts et tendances des précipitations à Essaouira 94
Fig. 176 : Ecarts et tendances des précipitations à Agadir 95
Fig. 177 : Ecarts et tendances des précipitations à Marrakech 95
Fig. 178 : Ecarts et tendances des précipitations à Khouribga 96
Fig. 179 : Ecarts et tendances des précipitations à Ouarzazate 96
Fig. 180 : Ecarts et tendances des précipitations à Laâyoune 97
Fig. 181 A : Anomalies des SST d’octobre 1993 97
Fig. 181 B : Anomalies des températures d’octobre 1993 97
Fig. 182 A : Anomalies des SST de novembre 1992 97
Fig. 182 B : Anomalies des températures de novembre 1992 97
Fig. 183 A : Anomalies des SST de novembre 1996 98
Fig. 183 B : Anomalies des températures de novembre 1996 98
Fig. 184 A : Anomalies des SST d’octobre 1995 98
Fig. 184 B : Anomalies des températures d’octobre 1995 98
Fig. 185 A : Anomalies des SST de novembre 2002 98
Fig. 185 B : Anomalies des températures de novembre 2002 98
Fig. 186 : Anomalies des précipitations de novembre 2002 99
Fig. 187 : Anomalies des précipitations de novembre 1996 99
Fig. 188 : Inondations au Maroc le 26 novembre 2002 99
Fig. 189 A : Anomalies des SST de janvier 1993 100
Fig. 189 B : Anomalies des températures de janvier 1993 100
Fig. 190 A : Anomalies des SST de janvier 1996 100
Fig. 190 B : Anomalies des températures de janvier 1996 100
Fig. 191 : Inondations au Gharb en janvier 1996 100
Fig. 192 A : Anomalies des SST de mars 1994 101
Fig. 192 B : Anomalies des températures de mars 1994 101
Fig. 193 A : Anomalies des SST de mars 1984 101
Fig. 193 B : Anomalies des températures de mars 1984 101
Fig. 194 A : Anomalies des SST de mars 1987 101
Fig. 194 B : Anomalies des températures de mars 1987 101
Fig. 195 : Changement des températures hivernales et estivales 1891-1990 102
Fig. 196 : Variabilité interannuelle des écarts des températures moyennes par rapport à la 102
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ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
normale 1961-1990 à Tanger
Fig. 197 : Ecarts et tendances des températures à Tanger 103
Fig. 198 : Ecarts et tendances des températures à Tétouan 103
Fig. 199 : Ecarts et tendances des températures à Al Hoceima 104
Fig. 200 : Ecarts et tendances des températures à Oujda 104
Fig. 201 : Ecarts et tendances des températures à Rabat 105
Fig. 202 : Ecarts et tendances des températures à Casablanca 105
Fig. 203 : Ecarts et tendances des températures à Meknès 106
Fig. 204 : Ecarts et tendances des températures à Fès 106
Fig. 205 : Ecarts et tendances des températures à Ifrane 107
Fig. 206 : Ecarts et tendances des températures à Midelt 107
Fig. 207 : Ecarts et tendances des températures à Safi 108
Fig. 208 : Ecarts et tendances des températures à Essaouira 108
Fig. 209 : Ecarts et tendances des températures à Agadir 109
Fig. 210 : Ecarts et tendances des températures à Marrakech 109
Fig. 211 : Ecarts et tendances des températures à Ouarzazate 110

8
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Indice
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1650
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1730
1750
1770
1790
1810
1830
1850
1870
1890
1910
1930
1950
1970
1990
Très Excédentaire = 15 Partiellement Sèche = -5 Sécheresse Générale = -10 Très Sèche = -15 Famines = 1 Epidémie = 2

Fig.1 A : Chronologie des sécheresses au Maroc (850-1996)

Fig. 1 B : Carte de situation Fig.1 C : Carte de localisation

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ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
N

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19 67
96
19 19
CHRONOLOGIE DES THESES DE CLIMATOLOGIE

97 69
19
98 19
19 71
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CHRONOLOGIE DES PUBLICATIONS EN CLIMATOLOGIE AU MAROC

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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

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Fig.1 D : Evolution de la recherche climatologique au Maroc

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Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss


cs 01
NOMBRE DE THESES SOUTENUES PAR ETABLISSEMENTS

on )
(U 20
S) 03

10
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

CLIMATOLOGIE DIAGNOSTIQUE
ECHELLE GLOBALE
(ENSO-NAO)

CLIMATOLOGIE GENETIQUE
ECHELLE MESO-REGIONALE
(NAO-REGIME DE TEMPS)

Schéma vertical

CLIMATOLOGIE PHYSIQUE
ECHELLE REGIONALE
(REGIME DE TEMPS)

MAROC
Schéma horizontal

CLIMATOLOGIE DIAGNOSTIQUE

CLIMATOLOGIE GENETIQUE

CLIMATOLOGIE PHYSIQUE
ECHELLE REGIONALE
(REGIME DE TEMPS)

ECHELLE MESO-REGIONALE
(NAO-REGIME DE TEMPS)

ECHELLE GLOBALE (ENSO-NAO)

Fig. 2 : Emboîtement des échelles et des méthodes


pour l’étude de la dynamique des climats du Maroc

11
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. JANVIER B. AVRIL

C. JUILLET D. OCTOBRE
Fig. 3 : Albédo moyen saisonnier 1985-1989 (ERBS-NASA)

A. JANVIER B. AVRIL

C. JUILLET D. OCTOBRE

Fig. 4 : Variations saisonnières du rayonnement ondes longues moyen 1985-1989 sortant au


sommet de l’atmosphère (ERBS-NASA)

12
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. JANVIER B. AVRIL

C. JUILLET D. OCTOBRE

Fig. 5 : Rayonnement net moyen saisonnier 1985-1989 en W/M² (ERBS-NASA)

ZONE DEFICITAIRE

ZONE EXCEDENTAIRE

Equateur 18°N 30°N 60°N


Apports radiatifs Pertes radiatives
Fig. 6 : Représentation schématique du bilan radiatif méridien en hiver

13
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

W/M² A. JANVIER W/M² B. AVRIL


300 300

250 250
200
200
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150
100
50 100

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16

11
SW LW Net Albédo SW LW Net Albédo

W/M² C. JUILLET W/M² D. OCTOBRE


350 350
300
300
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250 200
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200
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150 50
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0 -200
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56

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36

31

26

21

16

11
SW LW Net Albédo SW LW Net Albédo

Fig. 7 : Bilan énergétique saisonnier moyen hémisphérique 1985-89


le long du méridien 06°15' W au-dessus de l’Afrique (ERBS-NASA)

W/M² A. JANVIER W/M² B. AVRIL


300 300

250 250
200
200
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150
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50 100

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36

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16

11

SW LW Net Albédo SW LW Net Albédo

W/M² C. JUILLET W/M² D. OCTOBRE


300 350
300
250 250
200
200
150
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150
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11

SW LW Net Albédo SW LW Net Albédo

Fig. 8 : Bilan énergétique saisonnier moyen hémisphérique 1985-89


le long du méridien 19°45' W au-dessus de l’Atlantique (ERBS-NASA)

14
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

% A. ALBEDO DE JANVIER % B. ALBEDO D'AVRIL


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40 30

25
30
20

20 15

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6,

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% C. ALBEDO DE JUILLET % D. ALBEDO D'OCTOBRE
50 60

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50
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35
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25 30

20
20
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10
5

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16

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66

61

56

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46

41

36

31

26

21

16

11
Fig. 9 : Variation saisonnière de l’albédo 1985-89
le long du méridien 06°15' W au-dessus de l’Afrique (ERBS-NASA)

% A. ALBEDO DE JANVIER % B. ALBEDO D'AVRIL


60 60

50 50

40 40

30 30

20 20

10 10

0 0
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25
5

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6,

1,
6,

1,

66

61

56

51

46

41

36

31

26

21

16

11
66

61

56

51

46

41

36

31

26

21

16

11

% C. ALBEDO DE JUILLET % D. ALBEDO D'OCTOBRE


50 60

45
50
40

35
40
30

25 30

20
20
15

10
10
5

0 0
25

25

25

25
5

5
,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2

,2
6,

1,

6,

1,
66

61

56

51

46

41

36

31

26

21

16

11

66

61

56

51

46

41

36

31

26

21

16

11

Fig. 10 : Variation saisonnière de l’albédo 1985-89


le long du méridien 19°45' W au-dessus de l’Atlantique (ERBS-NASA)

15
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

W/M² BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL GLOBAL (1985-1989)


400

350

300

250

200

150

100

50

-50

T
LW

bs

A
W

F
)

)
)

A
S
W

SA et
SW

et

G
(%

(%
(%

R
C
C

bs
R
bs

bs
R

R
bs
SN
N

A
SL
SS

et
LW

SW

A
SA

TA
G

A
lb

F
lb

N
C

A
D
R
C
A

R
R
lb
C

Alb : Albédo au sommet de l'atmosphère RA Abs T : Rayonnement atmosphérique absorbé par le sol
AlbCF : Albédo atmosphérique RD : Rayonnement diffus
CSAlb : Albédo du sol RD Abs A : Rayonnement diffus absorbé par l’atmosphère
CSLW : Rayonnement terrestre émis RG : Rayonnement global
CSNet : Bilan énergétique net du sol RG Abs : Rayonnement global absorbé
CSSW : Rayonnement réfléchi par le sol RS : Rayonnement direct
LW : Rayonnement émis au sommet de l'atmosphère RS Abs T : Rayonnement direct absorbé par le sol
LWCF : Rayonnement émis par les nuages RT : Rayonnement terrestre
Net : Bilan énergétique net au sommet de l'atmosphère RT Abs A : Rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère
NetCF : Bilan énergétique net de l'atmosphère SW : Rayonnement réfléchi au sommet de l'atmosphère
RA : Rayonnement atmosphérique SWCF : Rayonnement réfléchi par l'atmosphère
Fig. 11 : Bilan énergétique global au Maroc (1985-1989)

16
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

BILAN ENERGETIQUE GLOBAL


AU MAROC (1985-1989) RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
94,40357143 257,5525
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 7,725714286 CSSW SWCF RG LWCF RT
63,77392857 -30,6296429 359,6817857 20,63678571 236,9157143

RD
30,62964286

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -9,99285714 0 92,53571429

RGAbs RTAbsA
265,2782143 41,27357143
RS
329,0521429

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


17,71428571 265,2782143 30,62535714 278,1892857

Fig. 12 : Modélisation du bilan énergétique global au Maroc (1985-1989)


(même légende que Fig. 11)

Fig. 13 : Carte de situation énergétique Fig. 14 : Provinces radiatives au Maroc

17
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 15 : Régions radiatives au Maroc Fig. 17 : Rayonnement global moyen annuel

W/M² A. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL W/M² B. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL
ONDES COURTES (1985-1989) ONDES LONGUES (1985-1989)
400 300
350
250
300
250 200
200
150
150
100 100
50
50
0
-50 0
CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
MAR

TAT
ALH

OUJ

TAZ
MEK

LAY

CAS

ASA
BOA

TAN

ERA
MAR

TAT
ALH

OAR

DAK
OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA

RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW

% C. L'ALBEDO MOYEN ANNUEL (1985-1989) W/M² D. LE BILAN NET MOYEN ANNUEL (1985-1989)
35 60
50
30
40
25
30
20 20
15 10
0
10
-10
5 -20
0 -30
CAS

ASA

CAS

ASA
TAN

ERA

TAN

ERA
MAR

TAT

MAR

TAT
OAR

DAK

OAR

DAK
OUJ

OUJ
TAZ

TAZ
ALH

ALH
LAY

LAY
MEK

MEK
BOA

BOA

Albédo CSAlbédo AlbCF RNet CSNet NetCF

TAN : Région de Tanger CAS : Région de Casablanca MAR : Région de Marrakech ASA : Région d’Assa
ALH : Région d’Al Hoceima MEK : Région de Meknès OAR : Région d’Ouarzazate LAY : Région de Laâyoune
OUJ: Région d’Oujda TAZ : Région de Taza ERA : Région d’Errachidia DAK : Région de Dakhla
BOA : Région de Bouarfa TAT : Région de Tan-Tan

Fig. 16 : Variation spatiale du bilan énergétique moyen annuel (1985-1989) (ERBS/NASA)


(même légende que Fig. 11)

18
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 18 : Rayonnement global absorbé Fig. 19 : Rayonnement réfléchi global

Fig. 20 : Albédo moyen annuel du sol Fig. 21 : Albédo global moyen annuel

19
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 22 : Rayonnement émis global Fig. 23 : Rayonnement net du sol

Fig. 24 : Rayonnement net atmosphérique Fig. 25 : Rayonnement net moyen annuel

20
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

% A. L'ALBEDO MOYEN ANNUEL % B. L'ALBEDO MOYEN ANNUEL A CIEL CLAIR


36 28
34 26
24
32
22
30
20
28
18
26
16
24 14
22 12
20 10
CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
ALH

OAR

DAK
OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA

CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
OUJ

MAR

TAT
ALH

TAZ
MEK

LAY
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

C. LE RAYONNEMENT NET MOYEN ANNUEL D. LE RAYONNEMENT NET MOYEN ANNUEL A CIEL


W/M² W/M²
35 CLAIR
70
30 60
25 50
20 40
15 30
10 20
5 10
0 0
-5 -10
-10 -20

CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
ALH

OAR

DAK
OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA
CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
MAR

TAT
ALH

OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA

1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

Fig. 26 : Bilans énergétiques moyens annuels (1985-1989) (ERBS/NASA)


(même légende que Fig. 16)

W/M² A. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL B. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL


W/M²
ONDES COURTES 1985 ONDES LONGUES 1985
400 300
350
250
300
250 200
200
150
150
100 100
50
50
0
-50 0
CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
OUJ

MAR

TAT
ALH

TAZ
MEK

LAY
BOA
CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
MAR

TAT
ALH

OUJ

TAZ
MEK

LAY
BOA

RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW

W/M² C. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL W/M² D. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL
ONDES COURTES 1986 ONDES LONGUES 1986
400 300
350
250
300
250 200
200
150
150
100 100
50
50
0
-50 0
CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
MAR

TAT
ALH

OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA

CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
ALH

OAR

DAK
OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA

RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW

Fig. 27 : Bilans énergétiques moyens annuels 1985 & 1986 (ERBS/NASA)


(même légende que Fig. 11 & 16)

21
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

W/M² A. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL B. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL


W/M²
ONDES COURTES 1987 ONDES LONGUES 1987
400 300
350
250
300
250 200
200
150
150
100 100
50
50
0
-50 0

CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

OAR

DAK
TAT
CAS

ASA

OUJ
ALH
TAN

ERA

LAY
TAZ
MAR

TAT

MEK
ALH

OAR

DAK

BOA
OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA
RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW

W/M² C. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL W/M² D. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL
ONDES COURTES 1988 ONDES LONGUES 1988
400 300
350
250
300
250 200
200
150
150
100 100
50
50
0
-50 0
CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
OAR

DAK
OUJ

TAZ
ALH

LAY
MEK

BOA

CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
MAR

TAT
ALH

OUJ

TAZ
MEK

LAY
BOA
RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW

Fig. 28 : Bilans énergétiques moyens annuels 1987 & 1988 (ERBS/NASA)


(même légende Fig. 11 & 16)

W/M² A. LE BILAN RADIATIF MOYEN B. LE BILAN RADIATIF MOYEN


W/M²
ANNUEL ONDES COURTES 1989 ANNUEL ONDES LONGUES 1989
400 300
350
250
300
250 200
200
150
150
100 100
50
50
0
-50 0
CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
ALH

OAR

DAK
OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA

CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
TAT
OUJ

MAR
ALH

TAZ
MEK

LAY
BOA

RG RS RS AbsT
SWCF CSSW SW RT RA RT AbsA
CSLW LWCF LW

W/M² C. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES W/M² D. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES
COURTES DE JANVIER (1985-1989) COURTES D'AVRIL (1985-1989)
400 500
350
400
300
250 300
200
200
150
100 100
50
0
0
-50 -100
CAS

ASA

CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT

TAN

ERA
MAR

TAT
OAR

DAK

OAR

DAK
OUJ

OUJ
TAZ

TAZ
ALH

ALH
LAY

LAY
MEK

MEK
BOA

BOA

RG RS RS AbsT RG RS RS AbsT
SWCF CSSW SW SWCF CSSW SW

Fig. 29 : Bilans énergétiques moyens annuels 1989 & janvier avril


ondes courtes 1985-1989 (ERBS/NASA) (même légende Fig. 11 & 16)

22
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

W/M² RAYONNEMENT GLOBAL MOYEN SAISONNIER A CASABLANCA


700

650

600

550

500

450

400

350

300

250

200
Janvier Avril Juillet Octobre
DMN 1970-1985 ERBS 1985-1989

Fig. 30 : Evolution saisonnière du rayonnement global moyen à Casablanca

Fig. 31 : Rayonnement global moyen d’hiver Fig. 32 : Rayonnement global moyen d’été

23
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

W/M² A. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES W/M² B. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES
COURTES DE JUILLET (1985-1989) COURTES D'OCTOBRE (1985-1989)
500 500
400 400
300 300
200 200
100 100
0 0
-100 -100
CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
TAT
OUJ

MAR
ALH

TAZ
MEK

LAY
BOA

CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

OAR

DAK
TAT
OUJ
ALH

LAY
TAZ
MEK

BOA
RG RS RS AbsT RG RS RS AbsT
SWCF CSSW SW SWCF CSSW SW

% C. VARIABILITE SPATIALE DE L'ALBEDO % D. VARIABILITE SPATIALE DE L'ALBEDO


MOYEN DE JANVIER (1985-1989) MOYEN D'AVRIL (1985-1989)
45 45
40 40
35 35
30 30
25 25
20 20
15 15
10 10
5 5
0 0
CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
OAR

DAK
OUJ

TAZ
ALH

LAY
MEK

BOA

CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
ALH

OAR

DAK
OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA
Albédo CSAlbédo AlbédoCF Albédo CSAlbédo AlbédoCF

Fig. 33 : Bilans énergétiques moyens saisonniers ondes courtes de juillet octobre et


albédo de janvier avril 1985-1989 (ERBS/NASA) (même légende que Fig. 11 & 16)

Fig. 34 : Rayonnement global du printemps Fig. 35 : Rayonnement global d’automne

24
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 36 : RG absorbé d’hiver Fig. 37 : RG absorbé d’été

A. SW (W/M²) B. Albédo (%)

C. LW (W/M²) D. Rnet (W/M²)


Fig. 38 : Variabilité du bilan énergétique moyen de janvier 1985-1989 (ERBS-NASA)

25
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. SW (W/M²) B. Albédo (%)

C. LW (W/M²) D. Rnet (W/M²)


Fig. 39 : Variabilité du bilan énergétique moyen de juillet 1985-1989 (ERBS-NASA)

A. SW (W/M²) B. Albédo (%)

C. LW (W/M²) D. Rnet (W/M²)


Fig. 40 : Variabilité du bilan énergétique moyen d’avril 1985-1989 (ERBS-NASA)

26
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. SW (W/M²) B. Albédo (%)

C. LW (W/M²) D. Rnet (W/M²)


Fig. 41 : Variabilité du bilan énergétique moyen d’octobre 1985-1989 (ERBS-NASA)

% A. VARIABILITE SPATIALE DE L'ALBEDO % B. VARIABILITE SPATIALE DE L'ALBEDO


MOYEN DE JUILLET (1985-1989) MOYEN D'OCTOBRE (1985-1989)
45 45
40 40
35 35
30 30
25 25
20 20
15 15
10 10
5 5
0 0
CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
MAR

TAT
ALH

OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA

CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
OAR

DAK
OUJ

TAZ
ALH

LAY
MEK

BOA

Albédo CSAlbédo AlbédoCF Albédo CSAlbédo AlbédoCF

C. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES W/M² D. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES


W/M²
LONGUES DE JANVIER (1985-1989) LONGUES D'AVRIL (1985-1989)
300 300

250 250

200 200

150 150

100 100

50 50

0 0
CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
ALH

OAR

DAK
CAS

ASA

OUJ

TAZ
TAN

ERA

LAY
OAR

DAK
MAR

TAT

MEK
ALH

BOA
OUJ

TAZ
MEK

LAY
BOA

RT RA RT AbsA RT RA RT AbsA
CSLW LWCF LW CSLW LWCF LW

Fig. 42 : Bilans énergétiques moyens saisonniers ondes longues de janvier avril et


albédo de juillet octobre 1985-1989 (ERBS/NASA) (même légende que Fig. 11 & 16)

27
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

% A. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO % B. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO


MOYEN DE JANVIER (1985-1989) MOYEN D'AVRIL (1985-89)
45 40

40 35

35 30

30 25

25 20

20 15

CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
OUJ

MAR

TAT
ALH

TAZ
MEK

LAY
BOA
CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
TAT
OUJ

MAR
ALH

TAZ
MEK

LAY
BOA

1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

% C. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO % D. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE


MOYEN DE JUILLET (1985-89) L'ALBEDO MOYEN D'OCTOBRE (1985-89)
40 40

35 35

30
30
25
25
20
20 15

15 10

CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
MAR

TAT
ALH

OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA
CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
OUJ

MAR

TAT
ALH

TAZ
MEK

LAY
BOA

1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

Fig. 43 : Variabilité intersaisonnière de l’albédo moyen 1985-1989 en %


(ERBS-NASA) (même légende que Fig. 11 & 16)

28
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. Janvier 1985 B. Juillet 1985

C. Janvier 1986 D. Juillet 1986

E. Janvier 1987 F. Juillet 1987

G. Janvier 1988 H. Juillet 1988

I. Janvier 1989 J. Juillet 1989

Fig. 44 : Variabilité de l’albédo moyen de janvier et de juillet 1985-1989 en %


(ERBS-NASA)

29
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. Avril 1985 B. Octobre 1985

C. Avril 1986 D. Octobre 1986

E. Avril 1987 F. Octobre 1987

G. Avril 1988 H. Octobre 1988

I. Avril 1989 J. Octobre 1989

Fig. 45 : Variabilité de l’albédo moyen d’avril et d’octobre 1985-1989 en % (ERBS-NASA)

30
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

W/M² A. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES W/M² B. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES
LONGUES DE JUILLET (1985-1989) LONGUES D'OCTOBRE (1985-1989)
350 350
300 300
250 250
200 200
150 150
100 100
50 50
0 0
CAS

ASA

CAS

ASA
TAN

ERA

TAN

ERA
OAR

DAK

OAR

DAK
TAT
OUJ

MAR

OUJ

MAR

TAT
ALH

ALH
TAZ

TAZ
MEK

LAY

MEK

LAY
BOA

BOA
RT RA RT AbsA RT RA RT AbsA
CSLW LWCF LW CSLW LWCF LW

W/M² C. LE BILAN RADIATIF NET MOYEN W/M² D. LE BILAN RADIATIF NET MOYEN
DE JANVIER (1985-1989) D'AVRIL (1985-1989)
10 110
90
-10
70
-30
50
-50 30
10
-70
-10
-90
-30
-110 -50
CAS

ASA

CAS

ASA
TAN

ERA

TAN

ERA
MAR

MAR
OAR

DAK

OAR

DAK
TAT

TAT
OUJ

OUJ
ALH

ALH
LAY

LAY
TAZ

TAZ
MEK

MEK
BOA

BOA
Rnet CSNet NetCF Rnet CSNet NetCF

Fig. 46 : Bilans énergétiques moyens saisonniers 1985-1989 (ERBS/NASA)


(même légende que Fig. 11 & 16)

A. Janvier B. Juillet

C. Avril D. Octobre
Fig. 47 : Rayonnement saisonnier émis par les nuages 1985-1989 (ERBS-NASA)

31
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 48 : Bilans énergétiques moyens saisonniers 1985-1989 (ERBS/NASA)


(même légende que Fig. 11 & 16)

W /M ² E V O L U T IO N D U R A Y O N N E M E N T N E T M O Y E N M E N S U E L A U M A R O C
150

100

50

-5 0

-1 0 0
JA N FEV M AR AVR M AI J U IN J U IL AOÛT SEP OCT NOV DEC

R N et C S N et N etC F

Février Septembre

Mars Octobre

Fig. 49 : Renversement du rayonnement net moyen en W/M² (1985-1989) (ERBS-NASA)

32
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

W/M² A. LE RAYONNEMENT NET MOYEN DE JANVIER W/M² B. LE RAYONNEMENT NET MOYEN DE JUILLET
-20 110
-30 100
-40 90
-50 80
-60
70
-70
60
-80
-90 50
-100 40
-110 30
-120 20

CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
OAR

DAK
OUJ

TAZ
ALH

LAY
MEK

BOA
CAS

ASA
TAN

ERA
MAR

TAT
OAR

DAK
OUJ

TAZ
ALH

LAY
MEK

BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

W/M² C. LE RAYONNEMENT NET MOYEN D'AVRIL W/M² D. LE RAYONNEMENT NET MOYEN D'OCTOBRE
90 20
80 10
70 0
60 -10
50 -20
40 -30
30 -40
20 -50

CAS

ASA
TAN

ERA
OAR

DAK
OUJ

MAR

TAT
ALH

TAZ
MEK

LAY
CAS

ASA

BOA
TAN

ERA
OAR

DAK
MAR

TAT
ALH

OUJ

TAZ

LAY
MEK

BOA

1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

Fig. 50 : Variabilité intersaisonnière du rayonnement net moyen 1985-1989 en W/M²


(ERBS-NASA) (même légende que Fig. 16)

NDVI
0,3

0,25

0,2

0,15

0,1

0,05

0
81081
81112
82023
82061
82092
82123
83041
83072
83103
84021
84052
84083
84121
85032
85063
85101
86012
86043
86081
86112
87023
87061
87092
87123
88041
88072
88103
89021
89052
89083
89121
90032
90063
90101
91012
91043

Légende : 81081 81 : Année 08 : Mois 1 : Décade


Fig. 51 : Variabilité décadaire des NDVI au Maroc septentrional 1981-1991 (NOAA/FAO)

33
ATLAS CLIMATIQUE
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A. Janvier 1985 B. Janvier 1986


Fig. 52 : Variabilité saisonnière des NDVI d’hiver 1985 et 1986 (NOAA/FAO)

REGION DE DAKHLA
JANVIER 1985 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
71 266,7
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -49,27 CSSW SWCF RG LWCF RT
34,7 -36,3 288,43 12,7 254

RD
36,3

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -23,6 0 74,39

RGAbs RTAbsA
217,43 25,4
RS
252,13

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


-25,68 217,43 36,29 279,4

Fig. 53 : Bilan énergétique moyen hivernal de la région de Dakhla en 1985


(même légende que Fig. 11)

34
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

REGION D'OUARZAZATE
JANVIER 1985 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
68,9 222,1
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -52,73 CSSW SWCF RG LWCF RT
54,1 -14,8 238,27 21,6 200,5

RD
14,8

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE 6,8 0 79,64

RGAbs RTAbsA
169,37 43,2
RS
223,47

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


-59,49 169,37 14,84 243,7

Fig. 54 : Bilan énergétique moyen hivernal de la région d’Ouarzazate en 1985


(même légende que Fig. 11)

REGION DE MEKNES
JANVIER 1986 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
88,7 239
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -106,98 CSSW SWCF RG LWCF RT
36,3 -52,4 220,72 18,5 220,5

RD
52,4

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -33,9 0 107,91

RGAbs RTAbsA
132,02 37
RS
168,32

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


-73,07 132,02 52,41 257,5

Fig. 55 : Bilan énergétique moyen hivernal de la région de Meknès en 1986


(même légende que Fig. 11)

35
ATLAS CLIMATIQUE
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REGION DE TAN-TAN
JUILLET 1985 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
124 278,6
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 64,16 CSSW SWCF RG LWCF RT
78,1 -45,9 466,76 18 260,6

RD
45,9

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -27,9 0 99,89

RGAbs RTAbsA
342,76 36
RS
420,86

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


92,05 342,76 45,89 296,6

Fig. 56 : Bilan énergétique moyen estival de la région de Tan-Tan en 1985


(même légende que Fig. 11)

REGION DE TAN-TAN
JUILLET 1986 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
163,9 281,5
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 21,47 CSSW SWCF RG LWCF RT
98,1 -65,8 466,87 21,7 259,8

RD
65,8

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -44,1 0 130,88

RGAbs RTAbsA
302,97 43,4
RS
401,07

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


65,55 302,97 65,78 303,2

Fig. 57 : Bilan énergétique moyen estival de la région de Tan-Tan en 1986


(même légende que Fig. 11)

36
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REGION DE TANGER
AVRIL 1988 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
94,2 240,7
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 77,8 CSSW SWCF RG LWCF RT
44,6 -49,6 412,7 23 217,7

RD
49,6

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -26,6 0 118,6

RGAbs RTAbsA
318,5 46
RS
363,1

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


104,4 318,5 49,6 263,7

Fig. 58 : Bilan énergétique moyen printanier de la région de Tanger en 1988


(même légende que Fig. 11)

A. Avril 1988 B. Avril 1985


Fig. 59 : Variabilité saisonnière des NDVI du printemps 1985 et 1988 (NOAA/FAO)

37
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

REGION DE MARRAKECH
AVRIL 1985 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
123 252,4
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 48,46 CSSW SWCF RG LWCF RT
80,4 -42,6 423,86 29,5 222,9

RD
42,6

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -13,1 0 131,07

RGAbs RTAbsA
300,86 59
RS
381,26

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


61,53 300,86 42,57 281,9

Fig. 60 : Bilan énergétique moyen printanier de la région de Marrakech en 1985


(même légende que Fig. 11)

REGION D'OUJDA
OCTOBRE 1987 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
80,1 232,9
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -21,46 CSSW SWCF RG LWCF RT
36,2 -43,9 291,54 45,8 187,1

RD
43,9

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE 1,9 0 181,28

RGAbs RTAbsA
211,44 91,6
RS
247,64

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


-23,38 211,44 43,88 278,7

Fig. 61 : Bilan énergétique moyen automnal de la région d’Oujda en 1987


(même légende que Fig. 11)

38
ATLAS CLIMATIQUE
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A. Octobre 1987 B. Octobre 1989


Fig. 62 : Variabilité saisonnière des NDVI d’automne 1987 et 1989 (NOAA/FAO)

REGION D'OUJDA
OCTOBRE 1989 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE

SW LW
70,6 257,2
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -37,68 CSSW SWCF RG LWCF RT
38,3 -32,3 290,12 27,5 229,7

RD
32,3

NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -4,8 0 114,85

RGAbs RTAbsA
219,52 55
RS
257,82

AU SOL CSNet RSAbsT RAAbsT CSLW


-32,83 219,52 32,35 284,7

Fig. 63 : Bilan énergétique moyen automnal de la région d’Oujda en 1989


(même légende que Fig. 11)

39
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

%
10

-10

-20

-30

-40

-50

-60

-70
Oujda Tanger Meknès Casablanca Marrakech Agadir
Méditerranéen NW Atlantique Nord Atlantique CentreAtlantique Sud Atlantique SW Atlantique
1944-45 1982-83 1994-95

Fig. 64 : Comparaison des épisodes secs 1944-1945, 1982-1983 et 1994-1995

%
-30

-40

-50

-60

-70

-80

-90

-100
Moulouya Isly
Sebou
Loukkos et Sud

Souss Massa et côtiers


Tangérois

de Rabat à Casablanca

Oum Erbie

Draâ
Guir-Ziz-Rhriss
Côtiers méditerranéens

Tensift et côtiers entre


Bou Regreg et côtiers

entre Essaouira et
Essaouira et Safi
Larache

Tantan

1992-93 1994-95

Fig. 65 : Déficit des apports en eau de surface des


principaux bassins des années 1992-1993 et 1994-1995

40
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

%
35

30

25

20

15

10

0
1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

Fig. 66 : Evolution de la production de l’énergie hydroélectrique entre 1980 et 1996

%
20

10

-10

-20

-30

-40

-50

-60

-70
Oujda Tanger Meknès Casablanca Agadir
Méditerranéen NW Atlantique Nord Atlantique CentreAtlantique SW Atlantique
1980-81 1981-82 1982-83 1983-84 1984-85 1991-92 1992-93 1993-94 1994-95

Fig. 67 : Comparaison des épisodes secs 1980-1985 et 1991-1995

41
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM CASABLANCA-ANFA MM FES-SAIS
600 400
500 300
400
200
300
200 100

100 0
0
-100
-100
-200
-200
-300 -300
1907
1912
1917
1922
1927
1932
1937
1942
1947
1952
1957
1962
1967
1972
1977
1982
1987
1992

1914
1919
1924
1929
1934
1939
1944
1949
1954
1959
1964
1969
1974
1979
1984
1989
1994
MM MARRAKECH-MENARA MM AGADIR-INEZGANE
300 500
250
400
200
300
150
100 200
50 100
0 0
-50
-100
-100
-150 -200

-200 -300
1900
1906
1912
1918
1924
1930
1936
1942
1948
1954
1960
1966
1972
1978
1984
1990
1996

1931
1935
1939
1943
1947
1951
1955
1959
1963
1967
1971
1975
1979
1983
1987
1991
1995
Fig. 68 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations
par rapport à la normale 1961-90 au Maroc

hPa EVOLUTION INTERANNUELLE DE LA PRESSION DE JANVIER AUX ACORES ET EN ISLANDE


1040

1030

1020

1010

1000

990

980

970
00

03
06

09

12
15

18

21

24
27

30

33

36
39

42

45

48
51

54

57
60

63

66

69
72

75

78

81
84

87

90
93

96
19

19
19

19

19
19

19

19

19
19

19

19

19
19

19

19

19
19

19

19
19

19

19

19
19

19

19

19
19

19

19
19

19

Ponta Delgada Reykjavik

Fig. 69 : Evolution de la pression au niveau de la mer aux Açores et en Islande

42
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

INDICES
3

NAO POSITIVE PRECIPITATIONS NAO

-1

-2

NAO NEGATIVE

-3
1908

1911

1914

1917

1920

1923

1926

1929

1932

1935

1938

1941

1944

1947

1950

1953

1956

1959

1962

1965

1968

1971

1974

1977

1980

1983

1986

1989

1992

1995
Fig. 70 : Variabilité interannuelle de la NAO et des précipitations hivernales à Casablanca

A. Conditions Normales au Pacifique B. Conditions El Niño


Fig. 71 : El Niño et l’Oscillation Australe (ENSO)

43
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

INDICES
3

LA NINA PRECIPITATIONS SO

-1

-2

EL NINO

-3
1908

1911

1914

1917

1920

1923

1926

1929

1932

1935

1938

1941

1944

1947

1950

1953

1956

1959

1962

1965

1968

1971

1974

1977

1980

1983

1986

1989

1992

1995
Fig. 72 : Variabilité interannuelle de la SO et des précipitations hivernales à Casablanca

44
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. NAO Positive A. AO Positive

B. NAO Négative B. AO Négative


Fig. 73 : Oscillation Nord Atlantique Fig. 74 : Oscillation Arctique
(Visbeck, & al. 1998) (Thompson & Wallace, 2000)

45
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 75 A : Anomalies SLP et indices NAO Fig. 75 B : Anomalies SLP et indices NAO
d’Hurrell en hiver d’Hurrell au printemps

Fig. 75 C : Anomalies SLP et indices NAO Fig. 75 D : Anomalies SLP et indices NAO
d’Hurrell en été d’Hurrell en automne

46
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 77 : Pressions au niveau de la mer et


Fig. 76 : Variation saisonnière de la NAO vents en phase NAO positive
(Mann & Drinkwater, 1994)
(Thompson & Wallace, 1998)

47
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 78 : Cartes de régression de :


(a) SST, (b) le flux de chaleurs superficielles turbulents, et (c) le vent superficiel

48
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 79 : Anomalies de température de Fig. 80 : Anomalies des précipitations associées à la


surface observées de décembre à mars NAO ; E-P est tracé, calculé comme un résiduel du
associées à la NAO positive; pour la bilan d'humidité atmosphérique employant les analyses
période 1981-1995 globales ECMWF, pour les indices de la NAO positive
(Hurrell, 1996) moins négative en hiver (Hurrell, 1995)

49
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 81 : Corrélation saisonnière des perturbations dans la région Euro-Méditerranéenne avec


l’indice d’El Niño 3.4 pendant la période 1948-1996 (Mariotti, 2002)

Fig. 82 : El Niño au 24 janvier 1998 Fig. 83 : La Niña au 25 janvier 1996


(TOPEX-POSEIDON / NASA-CNES) (TOPEX-POSEIDON / NASA-CNES)

50
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 84 : Circulation de Walker dans le Pacifique :


En situation normale (en haut) et en phase El Niño (en bas) (BOM-CSIRO)

51
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

CHN

Z IT C

A çore s

C PE W CAW W

A m érique A frique
CHS
C H N : C ellule de H adley de l’hém isphère N ord C A W W : C ellule A tlantique O uest de W alk er
C H S: C ellule de H adley de l’hém isphère Sud C PE W : C ellule Pacifique E st de W alk er

Fig. 85 : Connexions des circulations de Hadley et de Walker

GZ GZ

GZ

A scendance
adiabatique C om pression
E SH = L q+C pT +G Z adiabatique
E Q U A TE U R
A Ç O R ES

L q + CpT

L q + CpT L q + CpT

E SH = E nergie Statique H um ide G Z = Energie G éopotentielle


C pT + L q = E nthalpie (chaleur sensible et chaleur latente)

Fig. 86 : Cycle énergétique au sein de la cellule de Hadley (Fontaine, B. 1990)

Fig. 87 : Connections des circulations de Fig. 88 : Connections des circulations de


Walker et de Hadley en phase El Niño Walker et de Hadley en phase La Niña

52
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Divergence Convergence

Divergence de surface Convergence de surface

Upwelling Niveau de la mer Niveau de la mer Downwelling

Thermocline
Thermocline

_
+

Vent Cyclonique Vent Anticyclonique


: Transport d’Ekman : Vents : Courants de surface

Fig. 89 : Représentation schématique du transport d’Ekman et du pompage d’Ekman pour


un système de vent cyclonique et de vent anticyclonique dans l’hémisphère Nord.

53
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

W/M² LE RAYONNEMENT ONDES LONGUES DE JANVIER


280

270

260

250

240

230

220

210

200
PEROU CARAIBES AÇORES
Moyenne de Janvier (1985-89) Janvier 1986 Janvier 1987

Fig. 90 : Variabilité interannuelle du bilan énergétique aux Açores (ERBS-NASA)

Fig. 91 : Bilan énergétique de janvier 1986 en W/M² (ERBS/NASA)

54
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

°C A. TANGER-AEROPORT °C B. CASABLANCA-ANFA
4 5

3 4

2 3
2
1
1
0
0
-1
-1
-2 -2
-3 -3

1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
°C C. OUJDA-ANGAD °C D. FES-SAIS
4 4

3 3

2 2

1 1

0 0
-1 -1
-2 -2
-3 -3
-4 -4
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995

1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
Fig. 92 : Variabilité interannuelle des écarts des températures minimales
(TMin) par rapport à la normale 1961-1990 de janvier au Maroc

Fig. 93 : Bilan énergétique de janvier 1987 en W/M² (ERBS/NASA)

55
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A B

Fig. 94 : Téléconnexions des cellules atmosphériques ; A : Karrouk 1999, B : Wang 2002.

INDICES VARIABILITE INTERANNUELLE DES INDICES NAO-SO ET DES


ECARTS DES PRECIPITATIONS ANNUELLES A CASABLANCA
3
LA NINA - NAO POSITIVE PRECIPITATIONS SO NAO

-1

-2

EL NINO - NAO NEGATIVE

-3
1908

1911

1914

1917

1920

1923

1926

1929

1932

1935

1938

1941

1944

1947

1950

1953

1956

1959

1962

1965

1968

1971

1974

1977

1980

1983

1986

1989

1992

1995

Fig. 95 : Variabilité interannuelle de la SO, de la NAO


et des précipitations annuelles à Casablanca

56
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

% Evolution des Corrélations entre les Précipitations, la So et la NAO


0,18

0,16

0,14

0,12

0,1

0,08

0,06

0,04

0,02

0
112 122 211 212 221 222 111 121 311 132 232 312 231 131 321 322

Légende: Gauche = NAO Centre = SO Droite = P


1 = Indice Positif 2 = Indice Négatif 3 = Indice Nul
Fig. 96 : Corrélation des indices des précipitations annuelles à Casablanca,
de la NAO et de l’ENSO

% Indices Opposés des P et de la NAO % Mêmes Indices des P et de la NAO


0,18 0,08
0,16 0,07
0,14 0,06
0,12
0,05
0,1
0,04
0,08
0,03
0,06
0,04 0,02
0,02 0,01
0 0
112 122 132 211 221 231 111 121 131 212 222 232

% Indices Opposés des P et de la SO % Mêmes Indices des P et de la SO


0,18 0,18
0,16 0,16
0,14 0,14
0,12 0,12
0,1 0,1
0,08 0,08
0,06 0,06
0,04 0,04
0,02 0,02
0 0
112 121 212 221 312 321 111 122 211 222 311 322

Légende: Gauche: NAO Centre: SO Droite: P


1 = Indice Positif 2 = Indice Négatif 3 = Indice Nul
Fig. 97 : Evolution des indices des précipitations annuelles à Casablanca,
de la NAO et de l’ENSO

57
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 98 : Schéma des interactions TAV ' Fig. 99 : Circulation méridienne renversée
NAO ' MOC (Marshall & al. 2001) (MOC) (Marshall & al. 2001)

Fig. 100 : Modèle de la variabilité tropicale Fig. 101 : Diagrammes schématiques


atlantique révélée par l'analyse EOF de la présentent la cellule zonale équatoriale de
tension de vent superficiel et des anomalies Walker, la cellule méridienne de Hadley et la
mensuelles SST, de septembre 1963 à août cellule zonale des latitudes moyennes
1987 (Nobre et Shukla, 1996) (En partie d’après Wang, 2002).

58
ATLAS CLIMATIQUE
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Fig. 102 : Schéma d'anomalies du transport de flux de chaleur dans l'atmosphère / océan et les
flux de chaleur associés air-mer (les flèches horizontales et verticales bouclées) qui
accompagnent le couplage océano-atmosphérique (Bjerknes, 1964)

Fig. 104 : Anomalies SST au nord de


l'équateur sont soumises à l'influence éloignée
de la NAO et de l’ENSO. En réponse à la
différence d’anomalie positive SST entre le
Nord et le Sud, des vents du Nord trans-
équatoriaux changent la position de la ZCIT,
Fig. 103 : Anomalies de la hauteur de la mer
cette action réduit les alizés moyens du Nord-
et des SST dans l'océan Atlantique
(LODYC, 1995) Est au Nord et augmente les alizés du Sud-Est
au Sud (Marshall & al. 2001)

59
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A. Janvier B. Avril

C. Juillet D. Octobre

Fig. 105 : Variation saisonnière du bilan énergétique net 1985-1989 (ERBS-NASA)

ZONE DEFICITAIRE

Jet Polaire
HADLEY
ZONE EXCEDENTAIRE FERREL

Front Polaire
Equateur 18°N 30°N 60°N
Apports radiatifs Pertes radiatives
Fig. 106 : Représentation schématique de la circulation méridienne actuelle d’hiver

60
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CHNP CHNA

ZITC ZITC

Açores
Hawaii

CInW CPWW CPEW CAWW CAEW CINW


EQ
Indonésie Amérique Afrique

CHSP CHSA
CHNA: Cellule de Hadley Nord Atlantique CPWW: Cellule Pacifique West de Walker
CHSA: Cellule de Hadley Sud Atlantique CPEW: Cellule Pacifique Est de Walker
CHNP: Cellule de Hadley Nord Pacifique CAWW: Cellule Atlantique West de Walker
CHSP: Cellule de Hadley Sud Pacifique CAEW: Cellule Atlantique Est de Walker
CInW: Cellule Indonésiènne de Walker CINW: Cellule Indienne de Walker

Fig. 107 : Connexions des circulations de Hadley et de Walker

H ADLEY
FER REL
P O L A IR E
+
E q u ateu r 30°N 60°N

Fig. 108 : Représentation schématique de l’intensité des flux divergents


subtropicaux de surface

ZONE DEFICITAIRE

Jet Polaire

HADLEY
FERREL
ZONE EXCEDENTAIRE POLAIRE

Front Polaire
Equateur 30°N 60°N
Apports radiatifs Pertes radiatives

Fig. 109 : Représentation schématique de la circulation méridienne attendue d’hiver

61
ATLAS CLIMATIQUE
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+ +
- -
- - + +
+ + + +

+ + + +
- -
+ +
Cellules barométriques au sol Flux aériens en altitude
Renversement du bilan énergétique Flux aériens au sol
A. Situation actuelle B. Situation attendue

Fig. 110 : Représentation schématique de la circulation atmosphérique en hiver boréal

INDICES TENDANCES DES INDICES DE LA SO, DE LA NAO ET


DES PRECIPITATIONS HIVERNALES A CASABLANCA
1
LA NINA - NAO POSITIVE

0,5

-0,5

-1

EL NINO - NAO NEGATIVE PRECIPITATIONS SO NAO

-1,5
1917

1920

1923

1926

1929

1932

1935

1938

1941

1944

1947

1950

1953

1956

1959

1962

1965

1968

1971

1974

1977

1980

1983

1986

1989

1992

1995

1998

Fig. 111 : Variabilité interannuelle de l’évolution des tendances des indices de


la SO, de la NAO et des précipitations hivernales à Casablanca

62
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Fréquence TENDANCE DES DUREES DE SECHERESSES


10

0
1010
1039
1068
1097
1126
1155
1184
1213
1242
1271
1300
1329
1358
1387
1416
1445
1474
1503
1532
1561
1590
1619
1648
1677
1706
1735
1764
1793
1822
1851
1880
1909
1938
1967
1996
Fig. 112 : Tendances décennales des durées des sécheresses au Maroc

Fig. 113 : Evolution des températures moyennes globales 1861-2000


de la terre par rapport à la normale 1951-1980 (CRU-UEA)

63
ATLAS CLIMATIQUE
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Fig. 114 : Effet hydrodynamique d’obstacle et désertification orographique

64
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Fig. 115 : Variabilité de l’albédo moyen mensuel au Maroc 1985-1989 (ERBS-NASA)

65
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Fig. 116 : Variabilité spatiale de l’albédo moyen au Maroc en janvier 1985-1989

Fig. 117 : Variabilité spatiale de l’albédo moyen du sol de janvier 1985-1989 au Maroc

66
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Fig. 118 : Variabilité spatiale de l’albédo moyen au Maroc en juillet 1985-1989

35 45
NNW NNE NNW NNE
30 40
35
NW 25 NE NW NE
30
20 25
15 20
WNW ENE WNW ENE
15
10
10
5 5
W 0 E W 0 E

WSW ESE WSW ESE

SW SE SW SE

HIVER PRINTEMPS
SSW SSE SSW SSE

35 25
NNW NNE NNW NNE
30
20
NW 25 NE NW NE
20 15

WNW 15 WNW 10
ENE ENE
10
5
5
W 0 E W 0 E

WSW ESE WSW ESE

SW SE SW SE

ETE AUTOMNE
SSW SSE SSW SSE

Fig. 119 : Direction du vent maximum au sol à Dakhla 1980-1989

67
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% A. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO % B. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO


MOYEN DE JANVIER 1985-1989 MOYEN D'AVRIL 1985-89
45 40

40 35

35 30

30 25

25 20

20 15

TAZ

TAT
TAN

CAS

ERA

ASA
MAR

OAR

LAY
ALH

DAK
OUJ

MEK

BOA
TAN

CAS

ERA

ASA
TAZ

TAT
MAR

OAR
ALH

DAK
OUJ

LAY
MEK

BOA

1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

% C. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO % D. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE


MOYEN DE JUILLET 1985-89 L'ALBEDO MOYEN D'OCTOBRE 1985-89
40 40

35
35
30
30
25
25
20

20 15

15 10
TAN

ERA
TAZ

TAT
CAS

ASA
ALH

MAR

OAR

LAY

DAK
OUJ

MEK

BOA
TAZ

TAT
TAN

CAS

ERA

ASA
MAR

OAR

LAY
ALH

DAK
OUJ

MEK

BOA

1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

Fig. 120 : Variabilité spatio-temporelle de l’albédo moyen saisonnier 1985-1989 au Maroc

% A. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO % B. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO


MOYEN A CIEL CLAIR DE JANVIER MOYEN A CIEL CLAIR D'AVRIL
30 30

25
25

20
20
15

15
10

10 5
TAZ

TAT
TAN

CAS

ERA

ASA
MAR

OAR

LAY

TAN

ERA
ALH

TAZ

TAT
DAK
OUJ

MEK

CAS

ASA
MAR

OAR
BOA

ALH

DAK
OUJ

LAY
MEK

BOA

1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

% C. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO % D. VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE DE L'ALBEDO


MOYEN A CIEL CLAIR DE JUILLET MOYEN A CIEL CLAIR D'OCTOBRE
30 30

25 25

20 20

15 15

10 10
TAN

ERA
TAZ

TAT
CAS

ASA
ALH

MAR

OAR

LAY

DAK
OUJ

MEK

BOA

TAN

ERA
TAZ

TAT
CAS

ASA
MAR
ALH

OAR
OUJ

LAY

DAK
MEK

BOA

1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989

Fig. 121 : Variabilité spatio-temporelle de l’albédo moyen saisonnier du sol au Maroc

68
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M EVOLUTION DU NIVEAU PIEZOMETRIQUE


0

-5

-10

-15

-20

-25

-30
1974

1975

1976

1977

1978

1979

1980

1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995
TAFILALT HAOUZ MAMORA GHARB

Fig. 122 : Evolution du niveau piézométrique de certaines nappes

Milliers de Quintaux EVOLUTION DE LA PRODUCTION DES CEREALES AU MAROC

100000

10000

1000

100
1935-36

1937-38

1939-40

1941-42

1943-44

1945-46

1947-48

1949-50

1951-52

1953-54

1955-56

1957-58

1959-60

1961-62

1963-64

1965-66

1967-68

1969-70

1971-72

1973-74

1975-76

1977-78

1979-80

1981-82

1983-84

1985-86

BLE ORGE MAÏS TOTAL

Fig. 123 : Variabilité interannuelle de la production agricole 1935-1986

69
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HPA A. JANVIER HPA B. AVRIL


30 15

20 10

10 5

0 0

-10 -5

-20 -10

-30 -15
61
63
65

67

69
71
73

75

77
79
81

83

85
87
89

91
93

95

61

63

65

67

69
71

73

75

77
79

81

83

85

87
89

91

93

95
19
19
19

19

19
19
19

19

19
19
19

19

19
19
19

19
19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19
19

19

19

19

19
19

19

19

19
REYKJAVIK PONTA DELGADA REYKJAVIK PONTA DELGADA

HPA C. JUILLET HPA D. OCTOBRE


12 20
10
15
8
6 10
4
5
2
0 0

-2 -5
-4
-10
-6
-8 -15
61

63
65

67

69
71
73

75
77

79

81
83

85

87
89
91

93

95

61

63

65

67

69
71

73

75

77
79

81

83

85

87
89

91

93

95
19

19
19

19

19
19
19

19
19

19

19
19

19

19
19
19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19
19

19

19

19

19
19

19

19

19
REYKJAVIK PONTA DELGADA REYKJAVIK PONTA DELGADA

Fig. 124 : Evolution des écarts de la pression saisonnière aux Açores et en Islande

hPa EVOLUTION DE LA PRESSION MOYENNE DE JANVIER A GIBRALTAR 1825-1997 hPa EVOLUTION DE LA PRESSION MOYENNE D'AVRIL A GIBRALTAR 1825-1997
1035 1026

1024

1030
1022

1020
1025

1018

1020
1016

1014
1015

1012

1010 1010
25
31
37
43
49
55
61
67
73
79
85
91
97
03
09
15
21
27
33
39
45
51
57
63
69
75
81
87
93

25
31
37
43
49
55
61
67
73
79
85
91
97
03
09
15
21
27
33
39
45
51
57
63
69
75
81
87
93
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19

18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19

A. Hiver B. Printemps
hPa EVOLUTION DE LA PRESSION MOYENNE DE JUILLET A GIBRALTAR 1825-1997 hPa EVOLUTION DE LA PRESSION MOYENNE D'OCTOBRE A GIBRALTAR 1825-1997
1022 1024

1022
1020

1020
1018

1018

1016

1016

1014
1014

1012
1012

1010 1010
25
31
37
43
49
55
61
67
73
79
85
91
97
03
09
15
21
27
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25
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43
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67
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03
09
15
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C. Eté D. Automne
Fig. 125 : Evolution interannuelle de la pression moyenne saisonnière à Gibraltar

70
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

hP a A . V A R IA B IL IT E D E P R E S SIO N E N J A N V IE R A P . D E L G A D A & G IB R A L T A R hP a A . V A R IA B IL IT E D E P R E SS IO N E N A V R IL A P . D E L G A D A & G IB R A L T A R


1035 1030

1030
1025
1025

1020 1020

1015
1015
1010

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P o nta D e lg ad a G ibr altar P o n ta D e lg ada G ibr altar

hP a B . V A R IA B IL IT E D E P R E S SIO N E N J A N V IE R A P . D E L G A D A & F U N C H A L hP a B . V A R IA B IL IT E D E P R E SS IO N E N A V R IL A P . D E L G A D A & F U N C H A L


1035 1030

1030
1025
1025

1020 1020

1015
1015
1010

1005 1010
61

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67

69

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75

77

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83

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91

93

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61

63

65

67

69

71

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77

79

81

83

85

87

89

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93

95
19

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19

19

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19

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19

19

19
PO N TA D E LGAD A FU N C H AL PO N TA D E LGAD A FU N C H AL

hP a C . V A R IA B IL IT E D E P R E S SIO N E N J A N V IE R A P . D E L G A D A & S A N T A C R U Z hP a C . V A R IA B IL IT E D E P R E SS IO N E N A V R IL A P . D E L G A D A & S A N T A C R U Z


1035 1030

1030
1025
1025

1020 1020

1015
1015
1010

1005 1010
61

63

65

67

69

71

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75

77

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81

83

85

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91

93

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61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

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93

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P o nta D e lg ad a Santa C r uz P o n ta D e lg ada Santa C r u z

Fig. 126 : Evolution de la pression moyenne Fig. 127 : Evolution de la pression moyenne
hivernale à Ponta Delgada, Gibraltar, printanière à Ponta Delgada, Gibraltar,
Funchal et Santa Cruz Funchal et Santa Cruz

hPa A. VAR IAB IL ITE D E PR E SSIO N EN JU ILLE T A P. D E LGAD A & GIB R AL TAR hPa A. VAR IAB IL IT E D E PR E SSIO N E N O C T O B R E A P. D E L GAD A & GIB R AL T AR
1030 1025

1025
1020

1020

1015
1015

1010 1010
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

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19

19

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19

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19

19

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19
Ponta D elgada Gibraltar Ponta D elgada Gibraltar

hPa B. VAR IABILITE D E PR E SSIO N EN JU ILL ET A P. D ELGAD A & FU N C H AL hPa B . VAR IAB IL IT E D E PR E SSIO N E N O C T O B R E A P. D E L GAD A & FU N C H AL
1030 1025

1025 1020

1020 1015

1015 1010
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

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PO N TA D E LGAD A FU N C H AL PO N T A D E L GAD A FU N C H AL

hPa C . VAR IAB IL IT E D E PR E SSIO N EN JU ILLE T A P. D E LGAD A & SAN TA C R U Z hPa C . VAR IAB IL IT E D E PR E SSIO N E N O C T O B R E A P. D E L GAD A & SAN T A C R U Z
1030 1025

1025
1020

1020

1015
1015

1010 1010
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

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19

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Ponta D elgada Santa C ruz Ponta D elgada Santa C ruz

Fig. 128 : Evolution de la pression moyenne Fig. 129 : Evolution de la pression moyenne
estivale à Ponta Delgada, Gibraltar, Funchal automnale à Ponta Delgada, Gibraltar,
et Santa Cruz Funchal et Santa Cruz

71
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

hPa A. OCTOBRE hPa B. JANVIER


1035 1035

1030 1030

1025 1025

1020 1020

1015 1015

1010 1010
61

64

67

70

73

76

79

82

85

88

91

94

97

61

64

67

70

73

76

79

82

85

88

91

94

97
19

19

19

19

19

19

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19

19

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19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
hPa C. AVRIL hPa D. JUILLET
1035 1035

1030 1030

1025 1025

1020 1020

1015 1015

1010 1010
61

64

67

70

73

76

79

82

85

88

91

94

97

61

64

67

70

73

76

79

82

85

88

91

94

97
19

19

19

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19

19

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19

19

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19

19

19

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19

19

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19

19

19
Fig. 130 : Variabilité interannuelle de la pression moyenne saisonnière à Gibraltar

hPa A. OCTOBRE hPa B. JANVIER


10 10
8 8
6 6
4 4
2 2
0 0
-2 -2
-4 -4
-6 -6
-8 -8
-10 -10
-12 -12
61

64

67

70

73

76

79

82

85

88

91

94

97

61

64

67

70

73

76

79

82

85

88

91

94

97
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

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19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

hPa C. AVRIL hPa D. JUILLET


10 10
8 8
6 6
4 4
2 2
0 0
-2 -2
-4 -4
-6 -6
-8 -8
-10 -10
-12 -12
61

64

67

70

73

76

79

82

85

88

91

94

97

61

64

67

70

73

76

79

82

85

88

91

94

97
19

19

19

19

19

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19

19

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19

19

19

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19

19

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19

19

19

19

19

19

19

19

19

Fig. 131 : Variabilité interannuelle des écarts de la pression moyenne


par rapport à la normale 1960-1990 à Gibraltar

72
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 132 : Carte des précipitations annuelles au Maroc

MM VARIABILITE INTERANNUELLE DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A TANGER
250

200

150

100

50

-50

-100

-150
1899

1902

1905

1908

1911

1914

1917

1920

1923

1926

1929

1932

1935

1938

1941

1944

1947

1950

1953

1956

1959

1962

1965

1968

1971

1974

1977

1980

1983

1986

1989

1992

1995

Fig. 133 : Variabilité interannuelle des tendances décennales des précipitations à Tanger

73
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS ANNUELLES A LA NORMALE 1960-90 A TANGER


1000

800

600

400

200

-200

-400
1890
1893
1896
1899
1902
1905
1908
1911
1914
1917
1920
1923
1926
1929
1932
1935
1938
1941
1944
1947
1950
1953
1956
1959
1962
1965
1968
1971
1974
1977
1980
1983
1986
1989
1992
1995
Fig. 134 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations à Tanger

MM VARIABILITE INTERANNUELLE DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A CASABLANCA
100

80

60

40

20

-20

-40

-60

-80

-100
1916

1919

1922

1925

1928

1931

1934

1937

1940

1943

1946

1949

1952

1955

1958

1961

1964

1967

1970

1973

1976

1979

1982

1985

1988

1991

1994

Fig. 135 : Variabilité interannuelle des tendances


décennales des précipitations à Casablanca

74
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS ANNUELLES A LA NORMALE 1960-90 A CASABLANCA


600

500

400

300

200

100

-100

-200

-300
1907

1910

1913

1916

1919

1922

1925

1928

1931

1934

1937

1940

1943

1946

1949

1952

1955

1958

1961

1964

1967

1970

1973

1976

1979

1982

1985

1988

1991

1994
Fig. 136 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations à Casablanca

MM VARIABILITE INTERANNUELLE DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A MARRAKECH
60

50

40

30

20

10

-10

-20

-30

-40
1909

1912

1915

1918

1921

1924

1927

1930

1933

1936

1939

1942

1945

1948

1951

1954

1957

1960

1963

1966

1969

1972

1975

1978

1981

1984

1987

1990

1993

1996

Fig. 137 : Variabilité interannuelle des tendances


décennales des précipitations à Marrakech

75
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS ANNUELLES A LA NORMALE 1960-90 A MARRAKECH


300

250

200

150

100

50

-50

-100

-150

-200
1900

1903

1906

1909

1912

1915

1918
1921

1924

1927

1930

1933

1936

1939

1942

1945

1948

1951

1954

1957

1960

1963

1966

1969

1972

1975
1978

1981

1984

1987

1990

1993

1996
Fig. 138 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations à Marrakech

NAOI EVOLUTION INTERANNUELLE DES INDICES NAO


0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

-0,1

-0,2
1900

1903

1906

1909

1912

1915

1918

1921

1924

1927

1930

1933

1936

1939
1942

1945

1948

1951

1954

1957

1960

1963

1966

1969

1972

1975

1978

1981

1984

1987

1990

1993

1996

1999

Fig. 139 : Variabilité interannuelle des tendances décennales des indices NAO

76
ATLAS CLIMATIQUE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM VARIABILITE INTERAUTOMNALES DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A TANGER
150

100

50

-50

-100
1898-99
1901-02
1904-05
1901-08
1910-11
1913-14
1916-17
1919-20
1922-23
1925-26

1928-29
1931-32

1934-35
1937-38
1940-41
1943-44
1946-47

1949-50
1952-53
1955-56

1958-59

1961-62
1964-65

1967-68
1970-71
1973-74
1976-77
1979-80
1982-83

1985-86
1988-89
1991-92
1994-95
Fig. 140 : Variabilité interautomnale des tendances décennales des précipitations à Tanger

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES A LA NORMALE 1960-90 A TANGER

400

300

200

100

-100

-200
89-90
92-93
95-96
98-99
01-02
04-05
07-08
10-11
13-14
16-17
19-20
22-23
25-26
28-29
31-32
34-35
37-38
40-41
43-44
46-47
49-50
52-53
55-56
58-59
61-62
64-65
67-68
70-71
73-74
76-77
79-80
82-83
85-86
88-89
91-92
94-95
97-98

Fig. 141 : Variabilité interautomnale des écarts des précipitations à Tanger

77
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

VARIABILITE INTERAUTOMNALES DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A CASABLANCA
60

40

20

-20

-40

-60
1916-17

1919-20

1922-23

1925-26

1928-29

1931-32

1934-35

1937-38

1940-41

1943-44

1946-47

1949-50

1952-53

1955-56

1958-59

1961-62

1964-65

1967-68

1970-71

1973-74

1976-77

1979-80

1982-83

1985-86

1988-89

1991-92

1994-95
Fig. 142 : Variabilité interautomnale des tendances
décennales des précipitations à Casablanca

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES A LA NORMALE 1960-90 A CASABLANCA


200

150

100

50

-50

-100

-150
07-08

10-11

13-14

16-17

19-20

22-23

25-26

28-29

31-32

34-35

37-38

40-41

43-44

46-47

49-50

52-53

55-56

58-59

61-62

64-65

67-68

70-71

73-74

76-77

79-80

82-83

85-86

88-89

91-92

94-95

Fig. 143 : Variabilité interautomnale des écarts des précipitations à Casablanca

78
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

VARIABILITE INTERAUTOMNALES DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A MARRAKECH
30

25

20

15

10

-5

-10

-15

-20
1909-10

1912-13

1915-16

1918-19

1921-22

1924-25

1927-28

1930-31

1933-34

1936-37

1939-40

1942-43

1945-46

1948-49

1951-52

1954-55

1957-58

1960-61

1963-64

1966-67

1969-70

1972-73

1975-76

1978-79

1981-82

1984-85

1987-88

1990-91

1993-94
Fig. 144 : Variabilité interautomnale des tendances
décennales des précipitations à Marrakech

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES A LA NORMALE 1960-90 A MARRAKECH


140

120

100

80

60

40

20

-20

-40

-60
00-01

03-04

06-07

09-10

12-13

15-16

18-19

21-22

24-25

27-28

30-31

33-34

36-37

39-40

42-43

45-46

48-49

51-52

54-55

57-58

60-61

63-64

66-67

69-70

72-73

75-76

78-79

81-82

84-85

87-88

90-91

93-94

Fig. 145 : Variabilité interautomnale des écarts des précipitations à Marrakech

79
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

NAOI VARIABILITE INTERAUTOMNALE DES TENDANCES DECENNALES DES INDICES NAO


0,6

0,4

0,2

-0,2

-0,4

-0,6

-0,8

-1
1900-01
1903-04
1906-07
1909-10
1912-13
1915-16
1918-19
1921-22
1924-25
1927-28
1930-31
1933-34
1936-37
1939-40
1942-43
1945-46
1948-49
1951-52
1954-55
1957-58
1960-61
1963-64
1966-67
1969-70
1972-73
1975-76
1978-79
1981-82
1984-85
1987-88
1990-91
1993-94
1996-97
1999-00
Fig. 146 : Variabilité interautomnale des tendances décennales des indices NAO

MM VARIABILITE INTERHIVERNALES DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A TANGER
200

150

100

50

-50

-100
1898-99
1901-02
1904-05
1907-08
1910-11
1913-14
1916-17
1919-20
1922-23
1925-26

1928-29
1931-32

1934-35
1937-38
1940-41
1943-44
1946-47

1949-50
1952-53
1955-56

1958-59

1961-62
1964-65

1967-68
1970-71
1973-74
1976-77
1979-80
1982-83

1985-86
1988-89
1991-92
1994-95

Fig. 147 : Variabilité interhivernale des tendances décennales des précipitations à Tanger

80
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS HIVERNALES A LA NORMALE 1960-90 A TANGER

800

600

400

200

-200

-400
89-90
92-93
95-96
98-99
01-02
04-05
07-08
10-11
13-14
16-17
19-20
22-23
25-26
28-29
31-32
34-35
37-38
40-41
43-44
46-47
49-50
52-53
55-56
58-59
61-62
64-65
67-68
70-71
73-74
76-77
79-80
82-83
85-86
88-89
91-92
94-95
97-98
Fig. 148 : Variabilité interhivernale des écarts des précipitations à Tanger

VARIABILITE INTERHIVERNALES DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A CASABLANCA
80

60

40

20

-20

-40

-60

-80
1916-17

1919-20

1922-23

1925-26

1928-29

1931-32

1934-35

1937-38

1940-41

1943-44

1946-47

1949-50

1952-53

1955-56

1958-59

1961-62

1964-65

1967-68

1970-71

1973-74

1976-77

1979-80

1982-83

1985-86

1988-89

1991-92

1994-95

Fig. 149 : Variabilité interhivernale des tendances


décennales des précipitations à Casablanca

81
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS HIVERNALES A LA NORMALE 1960-90 A CASABLANCA


300

250

200

150

100

50

-50

-100

-150

-200
07-08

10-11

13-14

16-17

19-20

22-23

25-26

28-29

31-32

34-35

37-38

40-41

43-44

46-47

49-50

52-53

55-56

58-59

61-62

64-65

67-68

70-71

73-74

76-77

79-80

82-83

85-86

88-89

91-92

94-95
Fig. 150 : Variabilité interhivernale des écarts des précipitations à Casablanca

VARIABILITE INTERHIVERNALES DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A MARRAKECH
40

30

20

10

-10

-20

-30

-40
1909-10

1912-13

1915-16

1918-19

1921-22

1924-25

1927-28

1930-31

1933-34

1936-37

1939-40

1942-43

1945-46

1948-49

1951-52

1954-55

1957-58

1960-61

1963-64

1966-67

1969-70

1972-73

1975-76

1978-79

1981-82

1984-85

1987-88

1990-91

1993-94

Fig. 151 : Variabilité interhivernale des tendances


décennales des précipitations à Marrakech

82
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS HIVERNALES A LA NORMALE 1960-90 A MARRAKECH


250

200

150

100

50

-50

-100
00-01

03-04

06-07

09-10

12-13

15-16

18-19

21-22

24-25

27-28

30-31

33-34

36-37

39-40

42-43

45-46

48-49

51-52

54-55

57-58

60-61

63-64

66-67

69-70

72-73

75-76

78-79

81-82

84-85

87-88

90-91

93-94
Fig. 152 : Variabilité interhivernale des écarts des précipitations à Marrakech

NAOI VARIABILITE INTERHIVERNALE DES TENDANCES DECENNALES DES INDICES NAO


2

1,5

0,5

-0,5

-1
1900-01
1903-04
1906-07
1909-10
1912-13
1915-16
1918-19
1921-22
1924-25
1927-28
1930-31
1933-34
1936-37
1939-40
1942-43
1945-46
1948-49
1951-52
1954-55
1957-58
1960-61
1963-64
1966-67
1969-70
1972-73
1975-76
1978-79
1981-82
1984-85
1987-88
1990-91
1993-94
1996-97
1999-00

Fig. 153 : Variabilité interhivernale des tendances décennales des indices NAO

83
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM VARIABILITE INTERPRINTANIERE DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A TANGER
140

120

100

80

60

40

20

-20

-40

-60
1898-99
1901-02

1904-05
1901-08

1910-11
1913-14

1916-17
1919-20

1922-23
1925-26

1928-29
1931-32

1934-35

1937-38

1940-41
1943-44

1946-47

1949-50

1952-53
1955-56

1958-59
1961-62

1964-65
1967-68

1970-71
1973-74

1976-77
1979-80

1982-83
1985-86

1988-89
1991-92

1994-95
Fig. 154 : Variabilité interprintanière des tendances décennales des précipitations à Tanger

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS PRINTANIERES A LA NORMALE 1960-90 A TANGER


350

300

250

200

150

100

50

-50

-100

-150
89-90
92-93
95-96
98-99
01-02
04-05
07-08
10-11
13-14
16-17
19-20
22-23
25-26
28-29
31-32
34-35
37-38
40-41
43-44
46-47
49-50
52-53
55-56
58-59
61-62
64-65
67-68
70-71
73-74
76-77
79-80
82-83
85-86
88-89
91-92
94-95
97-98

Fig. 155 : Variabilité interprintanière des écarts des précipitations à Tanger

84
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

VARIABILITE INTERPRINTANIERE DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A CASABLANCA
50

40

30

20

10

-10

-20

-30

-40
1916-17

1919-20

1922-23

1925-26

1928-29

1931-32

1934-35

1937-38

1940-41

1943-44

1946-47

1949-50

1952-53

1955-56

1958-59

1961-62

1964-65

1967-68

1970-71

1973-74

1976-77

1979-80

1982-83

1985-86

1988-89

1991-92

1994-95
Fig. 156 : Variabilité interprintanière des tendances
décennales des précipitations à Casablanca

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS PRINTANIERES A LA NORMALE 60-90 A CASABLANCA


300

250

200

150

100

50

-50

-100

-150
07-08

10-11

13-14

16-17

19-20

22-23

25-26

28-29

31-32

34-35

37-38

40-41

43-44

46-47

49-50

52-53

55-56

58-59

61-62

64-65

67-68

70-71

73-74

76-77

79-80

82-83

85-86

88-89

91-92

94-95

Fig. 157 : Variabilité interprintanière des écarts des précipitations à Casablanca

85
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

VARIABILITE INTERPRINTANIERE DES TENDANCES DES ECARTS A LA


NORMALE 1960-90 DES PRECIPITATIONS DECENNALES A MARRAKECH
40

30

20

10

-10

-20

-30
1909-10

1912-13

1915-16

1918-19

1921-22

1924-25

1927-28

1930-31

1933-34

1936-37

1939-40

1942-43

1945-46

1948-49

1951-52

1954-55

1957-58

1960-61

1963-64

1966-67

1969-70

1972-73

1975-76

1978-79

1981-82

1984-85

1987-88

1990-91

1993-94
Fig. 158 : Variabilité interprintanière des tendances
décennales des précipitations à Marrakech

MM VARIABILITE DES ECARTS DES PRECIPITATIONS PRINTANIERES A LA NORMALE 1960-90 A MARRAKECH


200

150

100

50

-50

-100
00-01

03-04

06-07

09-10

12-13

15-16

18-19

21-22

24-25

27-28

30-31

33-34

36-37

39-40

42-43

45-46

48-49

51-52

54-55

57-58

60-61

63-64

66-67

69-70

72-73

75-76

78-79

81-82

84-85

87-88

90-91

93-94

Fig. 159 : Variabilité interprintanière des écarts des précipitations à Marrakech

86
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

NAOI VARIABILITE INTERPRINTANIERE DES TENDANCES DECENNALES DES INDICES NAO


0,8

0,6

0,4

0,2

-0,2

-0,4

-0,6

-0,8
1900-01
1903-04
1906-07
1909-10
1912-13
1915-16
1918-19
1921-22
1924-25
1927-28
1930-31
1933-34
1936-37
1939-40
1942-43
1945-46
1948-49
1951-52
1954-55
1957-58
1960-61
1963-64
1966-67
1969-70
1972-73
1975-76
1978-79
1981-82
1984-85
1987-88
1990-91
1993-94
1996-97
1999-00
Fig. 160 : Variabilité interprintanière des tendances décennales des indices NAO

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A TANGER MM A LA NORMALE 1961-90 A TANGER
300 600
500
200
400
100 300
200
0 100
0
-100
-100

-200 -200
-300
-300 -400
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
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7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
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9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
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-7
-7
-7
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-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9

-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A TANGER MM A LA NORMALE 1961-90 TANGER
300 1000
900
800
200 700
600
500
100 400
300
0 200
100
0
-100 -100
-200
-300
-200 -400
1
3
5
7
9
1
3

5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7

-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19

Fig. 161 : Ecarts et tendances des précipitations à Tanger

87
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

MM A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES MM B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


A LA NORMALE 1961-90 A TETOUAN A LA NORMALE 1961-90 A TETOUAN
300 600
250 500
200 400
150 300
100 200
50 100
0 0
-50 -100
-100 -200
-150 -300
-200 -400
2

6
-6

-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

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-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
MM C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES MM D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
A LA NORMALE 1961-90 A TETOUAN A LA NORMALE 1961-90 TETOUAN
250 1000
200 800
150 600
100 400
50 200
0 0
-50 -200
-100 -400
-150 -600
-200 -800
2

61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
-6

-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 162 : Ecarts et tendances des précipitations à Tétouan

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A LARACHE MM A LA NORMALE 1961-90 A LARACHE
300 600
500
200
400
300
100
200
100
0
0

-100 -100
-200
-200 -300
4

6
-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9

-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9
63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A LARACHE MM A LA NORMALE 1961-90 LARACHE
300 800
700
600
200
500
400
100 300
200
0 100
0
-100
-100
-200
-300
-200 -400
4

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9
63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

Fig. 163 : Ecarts et tendances des précipitations à Larache

88
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1964-93 A AL HOCAIMA MM A LA NORMALE 1964-93 A AL HOCAIMA
120 150
100
80 100
60
50
40
20
0
0
-20 -50
-40
-60 -100
4

6
-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9

-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9
63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ÉCART DES PRÉCIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1964-93 A AL HOCAIMA MM A LA NORMALE 1964-93 A AL HOCAIMA
150 300

200
100

100
50
0
0
-100
-50
-200

-100 -300
4

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9
63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
Fig. 164 : Ecarts et tendances des précipitations à Al Hoceima

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A OUJDA MM A LA NORMALE 1961-90 A OUJDA
200 200

100 100

0 0

-100 -100
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
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-8
-8
-8
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-9
-9

-6
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-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A OUJDA MM A LA NORMALE 1961-90 OUJDA
200 300

200

100 100

0 -100

-200

-100 -300
1
3
5
7
9
1
3

5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7

-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19

Fig. 165 : Ecarts et tendances des précipitations à Oujda

89
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A KENITRA MM A LA NORMALE 1961-90 A KENITRA
250 400
200 350
300
150 250
200
100
150
50 100
50
0
0
-50 -50
-100
-100
-150
-150 -200
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
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-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9

-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A KENITRA MM A LA NORMALE 1961-90 KENITRA
250 600

200 500

150 400
300
100
200
50
100
0
0
-50
-100
-100 -200
-150 -300
1
3
5
7
9
1
3

5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7

-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 166 : Ecarts et tendances des précipitations à Kénitra

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A RABAT MM A LA NORMALE 1961-90 A RABAT
200 400

300
100
200

100
0
0

-100
-100
-200

-200 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
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-9
-9

-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A RABAT MM A LA NORMALE 1961-90 RABAT
300 700
600
200 500
400
300
100
200
100
0
0
-100
-100 -200
-300
-200 -400
1
3
5
7
9
1
3

5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7

-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19

Fig. 167 : Ecarts et tendances des précipitations à Rabat

90
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A CASABLANCA MM A LA NORMALE 1961-90 A CASABLANCA
150 300
250
100
200
50 150
100
0 50
0
-50
-50
-100
-100
-150
-150 -200
1
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-6
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-8
-8
-8
-8
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-9

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-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ÉCART DES PRÉCIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A CASABLANCA MM A LA NORMALE 1961-90 A CASABLANCA
300 600

250 500

200 400
300
150
200
100
100
50
0
0
-100
-50 -200
-100 -300
1
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5
7
9
1
3

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3
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3
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62
64
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70
72
74
76
78
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82
84
86
88
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92
94
96
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-6
-6
-6
-6
-7
-7

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-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
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19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 168 : Ecarts et tendances des précipitations à Casablanca

MM A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


A LA NORMALE 1961-90 A MEKNES MM A LA NORMALE 1961-90 A MEKNES
200
400

300
100
200

0 100

0
-100
-100

-200 -200
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
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-7
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-7
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-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9

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-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A MEKNES MM A LA NORMALE 1961-90 MEKNES
300 500

400
200
300

100 200

100
0 0
-100
-100
-200
-200 -300
1
3
5
7
9
1
3

5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7

-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19

Fig. 169 : Ecarts et tendances des précipitations à Meknès

91
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A FES MM A LA NORMALE 1961-90 A FES
200 250
200
150
150
100 100
50
50
0
0 -50
-100
-50
-150
-100 -200
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
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-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9

-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A FES MM A LA NORMALE 1961-90 A FES
200 350
300
150 250
200
100
150
50 100
50
0 0
-50
-50
-100
-100 -150
-200
-150 -250
1
3
5
7
9
1
3

5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7

-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 170 : Ecarts et tendances des précipitations à Fès

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A TAZA MM A LA NORMALE 1961-90 A TAZA
700 500
600 400
500
300
400
200
300
100
200
0
100
0 -100

-100 -200
-200 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9

-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A TAZA MM A LA NORMALE 1961-90 TAZA
250 800
200 600
150
400
100
50 200
0 0
-50
-200
-100
-150 -400

-200 -600
1
3
5
7
9
1
3

5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7

-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19

Fig. 171 : Ecarts et tendances des précipitations à Taza

92
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A IFRANE MM A LA NORMALE 1961-90 A IFRANE
300 800
700
200 600
500
400
100 300
200
0 100
0
-100
-100
-200
-300
-200 -400
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9

-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A IFRANE MM A LA NORMALE 1961-90 IFRANE
400 1100
1000
300 900
800
700
200 600
500
100 400
300
0 200
100
-100 0
-100
-200
-200 -300
-400
-300 -500
1
3
5
7
9
1
3

5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7

-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
19
19
16
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 172 : Ecarts et tendances des précipitations à Ifrane

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A MIDELT MM A LA NORMALE 1961-90 A MIDELT
100 150

50 100

0 50

-50 0

-100 -50
2

6
-6

-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9

-6

-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A MIDELT MM A LA NORMALE 1961-90 MIDELT
200 300
250
150
200
100 150
100
50
50
0 0
-50
-50
-100
-100 -150
2

61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
-6

-6

-6

-6

-7

-7

-7

-7

-7

-8

-8

-8

-8

-8

-9

-9

-9

-9
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19

Fig. 173 : Ecarts et tendances des précipitations à Midelt

93
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A SAFI MM A LA NORMALE 1961-90 A SAFI
200 600
500
100 400
300
0 200
100
-100 0
-100
-200 -200
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9

-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A SAFI MM A LA NORMALE 1961-90 SAFI
200 800
700
600
500
100 400
300
200
0 100
0
-100
-200
-100 -300
1
3
5
7
9
1
3

5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7

-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72

74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94

19
19
19
19
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19
19
19
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19
19
19
19
19
Fig. 174 : Ecarts et tendances des précipitations à Safi

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A ESSAOUIRA MM A LA NORMALE 1961-90 A ESSAOUIRA
200 300
250
150
200
100 150
100
50
50
0 0
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-50
-100
-100 -150
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92
94

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ÉCART DES PRÉCIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A ESSAOUIRA MM A LA NORMALE 1961-90 A ESSAOUIRA
150 600

500
100
400

50 300

200
0
100
0
-50
-100
-100 -200
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19
19
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19
19
19
19
19
19
19
19
19

Fig. 175 : Ecarts et tendances des précipitations à Essaouira

94
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A AGADIR MM A LA NORMALE 1961-90 A AGADIR
200 250

160 200

120 150
100
80
50
40
0
0
-50
-40 -100
-80 -150
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5

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3
5

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-6
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80
82
84
86
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90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A AGADIR MM A LA NORMALE 1961-90 A AGADIR
200 500

160 400

300
120
200
80
100
40
0
0
-100
-40 -200
-80 -300
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7
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19
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19
19
19
19
19
19
Fig. 176 : Ecarts et tendances des précipitations à Agadir

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A MARRAKECH MM A LA NORMALE 1961-90 A MARRAKECH
100 150

100
50

50
0
0

-50
-50

-100 -100
1
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1
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7
9
1
3
5
7
9
1
3
5

1
3
5
7
9
1
3
5
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9
1
3
5
7
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-6
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60
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76
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82
84
86
88
90
92
94

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A MARRAKECH MM A LA NORMALE 1961-90 MARRAKECH
200 200

150
150
100
100
50
50 0

-50
0
-100
-50
-150
-100 -200
1
3
5
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1
3

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1
3
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3
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-9
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19
19
19
19
19
19
19
19

Fig. 177 : Ecarts et tendances des précipitations à Marrakech

95
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A KHOURIBGA MM A LA NORMALE 1961-90 A KHOURIBGA
150 300
250
100 200
150
50
100
50
0
0

-50 -50
-100
-100 -150
1
3
5
7
9
1
3
5
7
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1
3
5
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1
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1
3
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3
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-7
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60
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70
72
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76
78
80
82
84
86
88
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92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A KHOURIBGA MM A LA NORMALE 1961-90 KHOURIBGA
200 500

400
150
300
100
200
50 100

0
0
-100
-50
-200
-100 -300
1
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1
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-8
-8
-9
-9
-9
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74
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19
19
19
19
19
19
Fig. 178 : Ecarts et tendances des précipitations à Khouribga

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A OUARZAZATE MM A LA NORMALE 1961-90 A OUARZAZATE
150 100

100
50

50

0
0

-50 -50
1
3
5

7
9
1
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7

9
1
3
5

7
9

1
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1
3
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1
3
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1
3
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72
74
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92
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60
62
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70
72
74

76
78

80
82
84
86

88
90
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94

C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES


MM A LA NORMALE 1961-90 A OUARZAZATE MM A LA NORMALE 1961-90 OUARZAZATE
100 200

150

50 100

50

0 0

-50

-50 -100
1
3

5
7
9
1

3
5
7
9

1
3
5

7
9
1
3

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68
70
72
74
76
78
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82
84
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88
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92
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-6
-6

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-7

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-8
-8
-8

-8
-8
-9
-9

-9
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66
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70

72
74
76
78

80
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84

86
88
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92

94

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19
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19

Fig. 179 : Ecarts et tendances des précipitations à Ouarzazate

96
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

A. ECART DES PRECIPITATIONS AUTOMNALES B. ECART DES PRECIPITATIONS HIVERNALES


MM A LA NORMALE 1961-90 A LAAYOUNE MM A LA NORMALE 1961-90 A LAAYOUNE
50 120

40
90
30

20 60

10
30
0
0
-10

-20 -30
2

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-6

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-9

-9
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73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

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67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A LAAYOUNE MM A LA NORMALE 1961-90 LAAYOUNE
30 120
100
80
20
60
40
10
20
0
0
-20
-40
-10 -60
2

61
63
65
67

69
71

73
75
77

79
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85
87
89
91
93
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-6

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-6

-6

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-8

-8

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-9

-9

-9
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19
19
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19

19
19

19
19
19

19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 180 : Ecarts et tendances des précipitations à Laâyoune

Fig. 181 A : Anomalies des SST Fig. 181 B : Anomalies des températures
d’octobre 1993 (CPC-NOAA) d’octobre 1993 (CPC-NOAA)

Fig. 182 A : Anomalies des SST de Fig. 182 B : Anomalies des températures de
novembre 1992 (CPC-NOAA) novembre 1992 (CPC-NOAA)

97
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 183 A : Anomalies des SST de Fig. 183 B : Anomalies des températures de
novembre 1996 (CPC-NOAA) novembre 1996 (CPC-NOAA)

Fig. 184 A : Anomalies des SST Fig. 184 B : Anomalies des températures
d’octobre 1995 (CPC-NOAA) d’octobre 1995 (CPC-NOAA)

Fig. 185 A : Anomalies des SST de Fig. 185 B : Anomalies des températures de
novembre 2002 (CPC-NOAA) novembre 2002 (CPC-NOAA)

98
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 186 : Anomalies des précipitations de Fig. 187 : Anomalies des précipitations de
novembre 2002 (CPC-NOAA) novembre 1996 (CPC-NOAA)

Fig. 188 : Inondations au Maroc le 26 novembre 2002 (AQUA-NASA)

99
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 189 A : Anomalies des SST de Fig. 189 B : Anomalies des températures de
janvier 1993 (CPC-NOAA) janvier 1993 (CPC-NOAA)

Fig. 190 A : Anomalies des SST de Fig. 190 B : Anomalies des températures de
janvier 1996 (CPC-NOAA) janvier 1996 (CPC-NOAA)

Fig. 191 : Inondations au Gharb en janvier 1996 (CRTS)

100
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 192 A : Anomalies des SST de Fig. 192 B : Anomalies des températures de
mars 1994 (CPC-NOAA) mars 1994 (CPC-NOAA)

Fig. 193 A : Anomalies des SST de Fig. 193 B : Anomalies des températures de
mars 1984 (CPC-NOAA) mars 1984 (CPC-NOAA)

Fig. 194 A : Anomalies des SST de Fig. 194 B : Anomalies des températures de
mars 1987 (CPC-NOAA) mars 1987 (CPC-NOAA)

101
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

Fig. 195 : Changement des températures hivernales et estivales (1891-1990)


(Moberg A. et G. Demaree, 1999)

°C A. OCTOBRE °C B. JANVIER
4 3
3
2
2
1
1

0 0

-1 -1
-2
-2
-3
-3
-4
1894
1898
1902
1906
1910
1914
1918
1954
1958
1962
1966
1970
1974
1978
1982
1986
1990
1994

94
98
02
06
10
14
18
54
58
62
66
70
74
78
82
86
90
94
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
°C C. AVRIL °C C. JUILLET
3 3

2 2

1
1
0
0
-1
-1 -2

-2 -3

-3 -4
1894
1898
1902
1906
1910
1914
1918
1954
1958
1962
1966
1970
1974
1978
1982
1986
1990
1994

94
98
02
06
10
14
18
54
58
62
66
70
74
78
82
86
90
94
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19

Fig. 196 : Variabilité interannuelle des écarts des températures moyennes


par rapport à la normale 1961-1990 à Tanger

102
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A TANGER °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A TANGER


7 6
6 5
5
4
4
3 3
2 2
1 1
0
-1 0
-2 -1
-3 -2
-4
-3
-5
-6 -4

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A TANGER °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A TANGER


7 7
6 6
5 5
4 4
3 3
2 2
1
1
0
0
-1
-1 -2
-2 -3
-3 -4
-4 -5
-5 -6
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

Fig. 197 : Ecarts et tendances des températures à Tanger

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A TETOUAN °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A TETOUAN


3 3

2 2

1 1

0 0

-1 -1

-2 -2

-3 -3
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A TETOUAN °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A TETOUAN


4 2

3
1
2

1 0

0
-1
-1
-2
-2

-3 -3
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

Fig. 198 : Ecarts et tendances des températures à Tétouan

103
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A AL HOCEIMA °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A AL HOCEIMA


3 3

2 2

1 1

0 0

-1 -1

-2 -2

-3 -3

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89
63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A AL HOCEIMA °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A AL HOCEIMA


3 3

2
2
1
1
0

0 -1

-2
-1
-3

-2 -4
63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

Fig. 199 : Ecarts et tendances des températures à Al Hoceima

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A OUJDA °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A OUJDA


4 5
3 4
3
2 2
1 1
0
0
-1
-1 -2
-2 -3
-4
-3 -5
-4 -6
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A OUJDA °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A OUJDA


6 7
5 6
5
4
4
3 3
2 2
1 1
0
0 -1
-1 -2
-2 -3
-4
-3
-5
-4 -6
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

Fig. 200 : Ecarts et tendances des températures à Oujda

104
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A RABAT °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A RABAT


5 4

4 3
3 2
2 1
1
0
0
-1
-1
-2
-2
-3 -3

-4 -4
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A RABAT °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A RABAT


3 3

2 2

1 1

0 0

-1 -1

-2 -2

-3 -3

-4 -4
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

Fig. 201 : Ecarts et tendances des températures à Rabat

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A CASABLANCA °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A CASABLANCA


4 5
3 4
2 3
1 2
0 1
-1 0
-2 -1
-3 -2
-4 -3
-5 -4
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax 19

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A CASABLANCA °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A CASABLANCA


3 3

2 2

1 1

0 0

-1 -1

-2 -2

-3 -3
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

Fig. 202 : Ecarts et tendances des températures à Casablanca

105
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A MEKNES °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A MEKNES


5 4
4 3
3
2
2
1
1
0 0
-1 -1
-2
-2
-3
-3
-4
-5 -4

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A MEKNES °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A MEKNES


6 4
5 3
4
2
3
2 1
1 0
0 -1
-1
-2
-2
-3
-3
-4 -4
-5 -5
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

Fig. 203 : Ecarts et tendances des températures à Meknès

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A FES °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A FES


5 5
4 4
3 3
2 2
1 1
0 0
-1 -1
-2 -2
-3 -3
-4 -4
-5 -5
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax 19

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A FES °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A FES


6 4
5 3
4
2
3
2 1
1 0
0 -1
-1
-2
-2
-3
-3
-4 -4
-5 -5
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

Fig. 204 : Ecarts et tendances des températures à Fès

106
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A IFRANE °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A IFRANE


8 6
7 5
6
4
5
4 3
3 2
2 1
1
0 0
-1 -1
-2 -2
-3
-3
-4
-5 -4
-6 -5
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

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19

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19

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19

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19

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19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A IFRANE °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A IFRANE


7 4
6
3
5
4 2
3
1
2
1 0
0 -1
-1
-2 -2
-3 -3
-4
-5 -4
-6 -5
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

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19

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19

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19

19

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19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

Fig. 205 : Ecarts et tendances des températures à Ifrane

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A MIDELT °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A MIDELT


4 6
3 5
4
2 3
1 2
1
0
0
-1 -1
-2 -2
-3
-3
-4
-4 -5
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax 19

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A MIDELT °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A MIDELT


7 3
6
5 2
4
3 1
2
1 0
0
-1 -1
-2
-3 -2
-4
-5 -3
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

Fig. 206 : Ecarts et tendances des températures à Midelt

107
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A SAFI °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A SAFI


6
6
5 5
4 4
3 3
2 2
1
1
0
0
-1
-2 -1

-3 -2
-4 -3
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

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91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A SAFI °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A SAFI


4 6
5
3
4
2 3
2
1 1
0
0
-1
-1 -2
-3
-2 -4
-3 -5
-6
-4 -7
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

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87

89

91

93

95

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

91

93

95
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

Fig. 207 : Ecarts et tendances des températures à Safi

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A ESSAOUIRA °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A ESSAOUIRA


4 3

3 2

2 1

1 0

0 -1

-1 -2

-2 -3
60

62

64

66

68

70

72

74

76

78

80

82

84

86

88
60

62

64

66

68

70

72

74

76

78

80

82

84

86

88

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A ESSAOUIRA °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A ESSAOUIRA


3 3

2 2

1 1

0 0

-1 -1

-2 -2
60

62

64

66

68

70

72

74

76

78

80

82

84

86

88
60

62

64

66

68

70

72

74

76

78

80

82

84

86

88

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

Fig. 208 : Ecarts et tendances des températures à Essaouira

108
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A AGADIR °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A AGADIR


10 5
9 4
3
8 2
7 1
6 0
5 -1
4 -2
-3
3 -4
2 -5
1 -6
0 -7
-1 -8
-9
-2 -10
-3 -11
-4 -12
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A AGADIR °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A AGADIR


5 7
4 6
5
3
4
2
3
1 2
0 1

-1 0
-1
-2
-2
-3 -3
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

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61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

Fig. 209 : Ecarts et tendances des températures à Agadir

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A MARRAKECH °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A MARRAKECH


5 3
4
2
3
2 1
1
0
0
-1 -1
-2
-2
-3
-4 -3
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A MARRAKECH °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A MARRAKECH


6 5
5 4
4
3
3
2
2
1 1
0 0
-1 -1
-2
-2
-3
-3
-4
-5 -4
-6 -5
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

Fig. 210 : Ecarts et tendances des températures à Marrakech

109
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC

°C A. TEMPERATURES D'OCTOBRE A OUARZAZATE °C B. TEMPERATURES DE JANVIER A OUARZAZATE


3 5
4
2
3
1 2
0 1
0
-1
-1
-2 -2
-3
-3
-4
-4 -5
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
TMin TMax TMin TMax

°C C. TEMPERATURES D'AVRIL A OUARZAZATE °C D. TEMPERATURES DE JUILLET A OUARZAZATE


5 3
4
2
3
2 1
1
0
0
-1 -1
-2
-2
-3
-4 -3
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89
61

63

65

67

69

71

73

75

77

79

81

83

85

87

89

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

TMin TMax TMin TMax

Fig. 211 : Ecarts et tendances des températures à Ouarzazate

110
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss

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