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MANUEL DE COURS
A.SLIMANI
R01 - Mars 2015.
TABLE DES MATIERES
A. PRINCIPES ET PROCEDURES 5
1. INTRODUCTION 6
1.1. Problèmes causés par les venues non contrôlées 6
1.2. Formation et certification en contrôle de venues 6
5. SYSTEME DE CIRCULATION 29
5.1. Les pertes de charges 29
5.2. Pression exercée sur le fond 29
5.3. Equipements de traitement de la boue 30
5.4. Arrêt et démarrage de la pompe 31
5.5. Changement des caractéristiques de la boue et du circuit 32
5.6. Choix du débit de contrôle 32
5.7. Pression de fracturation 33
5.8. Gradient de pression 33
5.9. Pression maximale admissible 33
5.10. Pression d'intégrité de la formation 34
Exercices 34
9. LA FICHE DE CONTROLE 47
3. LE MANIFOLD DE DUSES 64
4. LES DEGAZEURS 66
4.1. Séparateur atmosphérique 66
4.2. Dégazeur sous vide 67
5. LES BARRIERES 68
1. Pression hydrostatique
Elle est définie comme étant le poids d'une colonne verticale de fluide par unité de
surface.
Elle dépend de la hauteur ou la profondeur verticale de la colonne de fluide, sans
tenir compte de sa forme.
PH= (Z x d)/10.2
Avec :
PH = pression hydrostatique en bar
Z = hauteur verticale en m
d = densité du fluide
Exemples de calcul:
Calculer la pression hydrostatique dans les cas suivants :
a) L = 3000 m, Z = 2800 m, d = 1.20
b) L = 4000 m, Z = 4000 m, d = 1.25
c) L = 3600 m, Z = 3200 m, d = 1.15
2. Pression de formation
C'est la pression du fluide contenu dans les pores d'une formation. Elle est
également appelée pression de réservoir, pression de pores ou pression de
gisement.
Cette pression est dite normale lorsqu'elle a pour seule cause la pression
hydrostatique des eaux contenues dans les pores d’une roche réservoir qui
communiquent avec l’atmosphère.
La pression de pore est dite anormale lorsqu'elle ne répond pas à la règle ci-
dessus. Elle est générée par un agent créateur de pression, liée à une couche
imperméable qui empêche le fluide contenu dans les pores de s’échapper.
Puits B
Puits A
Puits B : la pression de formation est faible parce que le réservoir affleure à une
altitude inférieure à la côte d'implantation du puits.
Colonne d'hydrocarbure
La pression de formation est générée
par la présence du gaz qui applique
une surpression au toit du réservoir.
Relief et structuration
Failles
Les failles résultant d'un état de
contraintes combinées (contraintes
verticales et latérales) ont généralement
un effet de drainage facilitant ainsi la
communication entre une formation
profonde et une formation peu profonde.
Cependant, la présence d'une barrière de
perméabilité empêche la circulation des
fluides et par conséquent la création des
pressions anormalement élevées.
Un piège d'hydrocarbure résultant d'une faille dans le bloc de droite est surélevé par
rapport à celui du gauche.
Minéralisation
La transformation d'anhydrite en gypse augmente le volume de plus de 30%.Le
même phénomène se passe au niveau de certaines composantes argileuses.
3. Pression de fracturation
C’est la pression à laquelle il y aurait fracturation de la roche.
La formation sous le sabot représente en général le point le plus fragile du puits.
La densité du fluide de forage doit être adaptée aux formations à forer. Elle doit être
suffisante pour maintenir les fluides de formation et les parois du trou en place,
sans toutefois être trop élevée pour ne pas fracturer les formations les plus fragiles.
Il est donc nécessaire de connaître les pressions de pore et de fracturation des
formations pour établir le programme de forage, tubage et boue.
Lorsque ce contrôle est réduit, même durant une courte durée, un écoulement du
fluide de formation se produit du réservoir vers le puits.
La gravité de cette intrusion dépend du volume et de la nature du fluide intrus.
En effet, si ce fluide est de l'eau ou du brut, la colonne hydrostatique s'allège mais
l'effet de la pression de pore sur le puits n'est pas trop important.
Par contre, une venue de gaz allège la colonne en continu lorsqu'elle se déplace
dans le puits avec expansion, ce qui augmente son volume (donc sa hauteur) et
diminue sa densité. Si le puits est fermé, sa migration sans expansion, par le fait de
la loi des gaz, déplace la pression de pore tout le long du puits, ce qui entraîne la
présence de pressions très importantes en tous points.
5. Le contrôle secondaire
Lorsque la pression appliquée sur le fond du puits (contrôle primaire) devient
inférieure à la pression de pores, le fluide contenu dans le réservoir commence à
s'écouler dans le puits.
Le contrôle secondaire consiste en la fermeture de l'obturateur du puits pour
stopper cet écoulement.
6. Les obturateurs
Les obturateurs servent à fermer rapidement le puits en cas de venue. Cette
fermeture peut s'effectuer aussi bien de l'intérieur des tubulaires dans le puits que
l'extérieur (espace annulaire). Il existe alors des obturateurs externes et d'autres
internes, toujours disponibles et en bon état de fonctionnement, et sont testés
périodiquement.
Les obturateurs :
En plus des fermetures annulaire et pipe rams, une fermeture totale à cisaillement
(blind-shear rams) est nécessaire pour couper la garniture de forage et abandonner
provisoirement le puits, pour permettre au support de forage flottant de quitter les
lieux rapidement en cas de tempête.
Il faut également tenir compte de la pression hydrostatique de la colonne de boue
dans le tube prolongateur (riser), qui va s'opposer à la pression de fermeture des
obturateurs si la hauteur d’eau est importante.
8. Calculs
Arithmétique :
Calculer :
Exercice 1 :
• 5 x 20.42 x 0.252 / 52.8 x 0.024 + 52.3 x 0.0015 =
• 5 x 20.42 x 0.252 / (52.8 x 0.024 + 52.3 x 0.0015) =
• 5 x 20.42 x 0.252 + 52.8 x 0.024 / 52.3 x 0.0015 – 0.0015 x 0.023 =
• 3 x (2.42 x 0.252 + 52.8 x 0.024) / (52.3 x 0.0015 – 0.0015 x 0.023) =
• 0.5 x (20.42 + 0.252) + 52.8 x 0.024) / 52.3 x 0.0015 – 0.0015 x 0.023 =
Exercice 2 :
• A/B = 40, si B = 10, calculer A
• A/B = 52, si A = 26, calculer B
• A x B = 33, si A = 11, calculer B
• A x B + 20 = 50, si A = 2, calculer B
Vitesse de la pompe :
• C=V/q
Temps de circulation :
• T=C/N
Exemples de barrières :
• La colonne hydrostatique de la boue,
• Les BOP externes et internes,
• Les bouchons mécaniques (packer, bridge plug, cement retainer, …)
• Les bouchons de ciment.
Les exercices de sécurité ont pour objectif l’évaluation de la réaction des équipes de
forage en cas de venue pendant le forage ou la manœuvre.
La durée de chaque exercice représente le temps de réaction de l’équipe du début
de l’alerte jusqu'à la fin de l’exercice.
Le superviseur doit choisir le bon moment sans aviser au préalable les membres de
l’équipe et ne doit pas engendrer un incident technique (comme le coincement de la
garniture par exemple) lors de sa réalisation du début jusqu'à la fin.
Strip drill
Apres la cimentation du tubage et avant de continuer le forage, avec le BOP fermé,
le puits est soumis à une certaine pression.
L’opération consiste à stripper quelques longueurs de tiges à travers l’obturateur
annulaire.
Choke drill
L’objectif de cet exercice de circuler sous duse.
Diverter drill
L’objectif de cet exercice est de réaliser la déviation rapide d’une venue de shallow
gas.
Pas loin de la côte du tube guide, le signal est donné.
Le chef de poste :
• arrête le forage et accélère les pompes ;
• positionne le premier tool joint au-dessus de la table ;
• ouvre la ligne d’évacuation ;
• ferme le diverter.
7. Si l'espace annulaire est composé de 100 m de masse – tiges 8" et de tiges 5",
quelle est la hauteur de la venue ? On donne :
veaDC = 43.6 l/m veaDP = 62.7 l/m
12. Quelle est la pression hydrostatique exercée par une colonne de boue de 2000
m de hauteur verticale et de densité de 1.25 ?
13. Quelle densité de la boue exerce une pression de 500 bars à une profondeur de
3000 m ?
14. Quelle est l’augmentation de densité qui produit une augmentation de pression
hydrostatique de 45 bars à 2884 m ?
Durant toutes les opérations de réalisation d’un puits, il est nécessaire d’appliquer
une pression sur le fond du puits égale ou légèrement supérieure à celle du
réservoir, sans toutefois dépasser la pression de fracturation au niveau du point le
plus fragile dans le découvert. La perte de cet équilibre, ne serait-ce que de très
courte durée, permettra au fluide contenu dans le réservoir d'entrer dans le puits, et
créer ainsi une venue.
Un autre moyen plus direct de détecter ces formations pendant le forage est
l'observation de tendances de certains paramètres, tels que :
• vitesse de pénétration (ROP) ;
• d-exposant ;
• température de sortie de la boue à la goulotte ;
• torque et frottements ;
• densité et porosité des argiles.
Si la garniture de forage est remontée vide, le volume à remplir doit être égal au
volume acier, et si elle est remontée pleine, le volume à remplir doit être égal au
volume extérieur.
Des mesures de la densité doivent être effectuées au moins une fois chaque demi-
heure, en utilisant un densimètre normal ou pressurisé.
Durant le forage du réservoir, il est primordial de dégazer la boue une fois arrivée
en surface en utilisant le dégazeur à vide avant de la réinjecter dans le puits. Sinon,
sa densité diminue à chaque cycle jusqu’à devenir insuffisante pour contrebalancer
la pression de formation.
Si le forage est réalisé à l’équilibre (la pression hydrostatique de la boue est égale à
la pression de pores), il est nécessaire, pour éviter la venue durant la remontée,
La manœuvre
La majorité des venues survient en cours de manœuvre, où la pression de fond est
réduite suite à :
• l'annulation des pertes de charge annulaire ;
• la chute de niveau de boue dans l'annulaire ;
• le pistonnage vers le haut.
Tant que le bouchon lourd est à l'intérieur de la garniture, il n'a aucun effet sur la
pression appliquée sur le fond.
Dans le cas d'une garniture mixte, lorsque le bouchon lourd passe dans les tiges de
faible diamètre, sa hauteur augmente et provoque un retour de boue à la goulotte.
EXERCICES
1. Si 5 longueurs de tiges sont remontées vides, de combien doit – on remplir le
puits, sachant que le volume d’acier des tiges est de 3.96 l/m et qu'une
longueur mesure 28.5 m ?
2. Lors de la remontée, l’effet du pistonnage peut être détecté par le suivi des
volumes.
a) Vrai b) Faux
3. Si une boue de densité 1.50 exerce sur le fond une surpression de 15 bars, de
combien doit chuter le niveau dans le puits avant que l’on perd l’équilibre ?
a) 50 m b) 90 m c) 102 m d) 112 m
4. Parmi les points suivants, quelles sont les causes des venues: (2 réponses)
a) Ne pas installer et tester les BOP correctement
b) Ne pas utiliser une densité de boue suffisante.
c) Ne pas s’assurer que le volume de remplissage durant la remontée est exact.
d) Ne pas garder le puits plein durant la remontée.
7. Avec une boue de densité égale à 1.18, quelle est la diminution de la pression
de fond qui correspond à une baisse de niveau de 450 m ?
8. Calculer la diminution de pression produite sur le fond si l’on sort 1200 m de
tiges 5’’ vides sans remplir le puits.
Densité de la boue dans le puits : 1.25 kg/l.
Capacité intérieure des tiges : 9.10 l/m.
Capacité extérieure des tiges : 13.05 l/m.
Capacité intérieure du tubage : 38.18 l/m.
9. Calculer la diminution de pression produite sur le fond si l’on sort 500 m de tiges
5’’ pleines sans remplir le puits.
Densité de la boue dans le puits : 1.42 kg/l.
Capacité intérieure des tiges : 9.10 l/m.
Capacité extérieure des tiges : 13.05 l/m.
Capacité intérieure du tubage : 38.84 l/m.
Profondeur du puits : 3500 m.
10. On injecte dans les tiges 5’’ un bouchon lourd de 2000 l de densité 1.70. La
densité de la boue dans le puits est de 1.25. La capacité intérieure des tiges est
9.10 l/m.
Quel est le volume total de boue légère évacuée du puits dû à la mise en place
du bouchon lourd ?
Si un signe précurseur est détecté, les opérations en cours doivent être arrêtées
et une observation du puits (flow check) doit être effectuée.
Il arrive parfois de tomber sur des poches de gaz emprisonnées dans des argiles
à faible profondeurs (shallow gas). Ce gaz doit être évacué, mais en sortant du
puits, il risque de s'enflammer et provoquer un incendie, mettant la sécurité du
personnel et du matériel en danger.
Afin de ne pas créer une surpression sur le fond et provoquer une perte, le
diverter ne doit être fermé totalement que si la vanne de la ligne d'évacuation
est totalement ouverte.
Des pompes de forage assurent cette circulation en aspirant la boue des bacs
actifs de l'installation et la refoulant dans le circuit. Cette boue doit traverser tout
le circuit jusqu'à ce qu'elle sorte du puits et revienne dans les bassins actifs.
Elles comprennent :
PCS : pertes de charges dans les équipements de surface,
PCDP : pertes de charges dans les tiges,
PCDC : pertes de charges dans les masse – tiges,
PCO : pertes de charges à l’outil,
PCA : pertes de charges dans l'espace annulaire.
En statique : PF = PH
Tamis vibrants :
Ce sont des appareils contenant
des toiles montées sur des
supports vibrants.
Hydrocyclones :
Ce sont des appareils qui éliminent des déblais
de taille plus faible que ceux éliminés par les
tamis vibrant.
La boue est injectée tangentiellement dans la
partie haute d'un cyclone à corps conique.
Par effet centrifuge, il y a séparation partielle des
solides qui se rassemblent et sont éjectés à la
sortie basse du cyclone, munie en général d'une
duse réglable.
La boue épurée et allégée se retrouve par contre dans l'axe du corps et sort à la
partie haute : elle est alors récupérée dans les bassins alors que l'effluent lourd
chargé en solides est éjecté au bourbier.
On distingue :
• les desableurs (desanders), qui éliminent les sables, particules dont la
granulométrie est supérieure à 74 microns ;
• les désilteurs (desilters), qui éliminent les particules dont la granulométrie
est de l'ordre de 20 microns.
Centrifugeuses
Les centrifugeuses sont des
appareils qui donnent le meilleur
pouvoir séparateur et la plus
grande capacité de traitement.
Le changement du débit influe également sur la pression du fond, parce que les
pertes de charges dans l'espace annulaire s'ajoutent à la pression de fond. La
diminution du débit entraîne donc une diminution de la pression de fond.
Les pertes de charge à débit réduit préalablement choisi doivent être mesurées
(lues sur le manomètre du panel de commande des duses) et tenues à jour
avant d'avoir une venue :
• à chaque changement d'équipe, de BHA, ou de caractéristiques de la
boue;
• après forage d'une section d'environ 150 à 200 m ;
• après réparation sur les pompes.
La densité du fluide de forage doit être adaptée aux formations à forer. Elle doit
être suffisante pour maintenir les fluides de formation et les parois du trou en
place, sans toutefois être trop élevée pour ne pas fracturer les formations les
plus fragiles.
Il est donc nécessaire de connaître les pressions de pore et de fracturation des
formations pour établir le programme de forage, tubage et boue.
8. Gradient de pression
C'est l'augmentation de la pression par unité de longueur. Il est exprimé en
bar/m.
G = d /10.2
Temps
EXERCICES
1. Un leak-off test est réalisé pour évaluer la :
a) Forabilité de la formation b) Porosité de la formation
c) Résistance de la formation.
Si le puits est fermé : le gaz migrera en gardant son volume, puisque le volume
du puits (fermé) est constant. En appliquant la loi de Mariotte, sa pression reste
également constante. La pression initiale, qui n'est autre que la pression de pore,
est donc déplacée tout le long du puits, augmentant dangereusement les
pressions dans le puits, fracturant inévitablement la zone fragile du découvert.
2. Hard shut in
Pendant le forage le circuit est aligné comme suit :
• vanne manuelle de la choke line ouverte,
• vanne hydraulique de la choke line (HCR) fermée,
• duse hydraulique fermée,
• toutes les vannes de la ligne en aval de la HCR passant par la duse
hydraulique, allant au séparateur doivent être ouvertes,
• les autres vannes et duses du manifold doivent être fermées.
3. Fast shut in
La seule différence entre cette procédure de fermeture et la hard est le fait qu’on
doit fermer l'obturateur annulaire.
Cette procédure de fermeture n’est pas reconnue par l’API.
Pression en tête des tiges (Bars) Recompression Cheminement du gaz dans la boue
du gisement sans expansion ( migration )
6. Migration du gaz
Si le puits est fermé, le volume du gaz ne peut pas augmenter. Mais ayant une
densité inférieure à celle de la boue, il doit migrer, c’est-à-dire remonter en haut à
travers la boue.
P 4 V4 = P 1 V1
P 3 V3 = P 1 V1
P 2 V2 = P 1 V1
P 1 V1
PF = Pp PF = Pp + PH
PF = Pp + PH
EXERCICES
1. En cas de signe positif d'une venue, faut –il faire une observation du puits
avant sa fermeture?
a) Oui b) Non
6. Dans le cas d’une venue, la méthode soft exige l’utilisation du BOP annulaire
pour fermer le puits même si des tiges sont en face du BOP, et le pipe rams
figure dans l’empilage des BOP:
a) Vrai. b) Faux.
Méthodes de contrôle
Plusieurs méthodes de contrôle ont été développées pour traiter diverses
situations de venues. Elles ont le même principe de base qui consiste à maintenir
une pression sur le fond constante et égale ou légèrement supérieure à la
pression de pores durant toute la durée du contrôle, et différentes les unes des
autres par la procédure de mise en œuvre et le nombre de cycles.
1. Driller's Method
Dans cette méthode, le contrôle se fait en deux cycles :
1. circulation sous duse pour évacuer la venue avec la densité de boue
initiale,
2. remplacement de la boue initiale par une boue de densité suffisante
(densité requise) pour équilibrer la pression de pores.
Début de Fin de
circulation
PRESSION TIGES
circulation
Pc1
Pt1
Début de Fin de
circulation PRESSION ANNULAIRE circulation
Ev
ac
ua
tio
Venue de gaz
Gaz sous BOP's
n
du
ga
z
Venue d'eau
Pa= Pt1
Pa1
Fi 55
Début de Fin de
circulation
PRESSION TIGES
circulation
PR1
Boue lourde
atteint l'outil
Pt1
Ci Ca
Début de Fin de
circulation PRESSION
Pression ANNULAIRE
annulaire circulation
Pa=Pt1=Cte
Pt1
Ci Ca
Au début du cycle :
PR1 = Pc1 +Pt1
3. Volumetric Method
C'est une méthode de contrôle conventionnelle qui consiste à laisser le gaz
migrer jusqu'en surface tout en purgeant pour lui permettre de se détendre selon
la loi des gaz.
6. Durant le contrôle d’une venue de gaz avec la Driller’s method, quelle sera la
pression au sabot, sachant que le gaz est dans le découvert et:
Zs = 1850 m, d1 = 1.35, Pa = 85 bars, PR = 70 bars
Une grande partie de calculs est réalisée avant la venue, et mise à jour en
fonction de l'avancement du forage :
• pression de fracturation ;
• pression maximale admissible ;
• pertes de charges à débits réduits ;
• les volumes dans le puits (intérieur, annulaire, en surface) ;
• les nombres de coups ;
• les temps.
L'autre partie dépend des donnée de la venue : Gain, Pt1 et Pa1 et doit être
remplie rapidement par le superviseur juste après la lecture des pressions
stabilisées.
EXERCICES
1. Données du puits:
Profondeur verticale 2850 m
Profondeur mesurée 3100 m
Diamètre du découvert 8"½
Tubage 9’’5/8 à 2100 m verticale, 2200 m mesurée.
Pression du LOT : 140 bars avec une densité de 1.20
Densité de la boue de forage 1.42
Drill pipes 5’’, Vint = 9.05 l/m
56 m de Heavy weight drill pipe, Vint = 4.26 l/m
200 m de Drill collars, Vint = 4.01 l/m
Volume annulaire découvert – DC = 16.8 l/m
Volume annulaire découvert – DP = 23.3 l/m
Volume annulaire casing – DP = 24.9 l/m
Volume de la boue en surface = 100 m3
Débit unitaire des pompes = 18.6 l/coup
Pertes de charge au débit réduit de 40 cps/min = 45 bars
Données de la venue:
Pt1 = 74 bars Pa1 = 87 bars Gain = 2650 litres
La combinaison espace réduit et densité élevée crée des pertes de charges très
importantes dans l'annulaire pouvant causer la perte de circulation et la chute du
niveau hydrostatique, ou même la fracturation au niveau de la zone la plus
fragile du découvert. Est associé à ça le fait qu'un débit minimal de cimentation
et de chasse doit être maintenu pour ne pas dépasser le temps de pompabilité
qui entraîne la prise du ciment avant la fin de l'opération. La réduction de
l'espace annulaire favorise également le pistonnage durant la descente de la
colonne de tubage. En cas de venue durant la descente de la colonne, placer la
tête de circulation, bien l'amarrer pour que la colonne ne remonte pas (poussée
d'Archimède) et fermer l'obturateur.
2. Qualité de la cimentation
La vie du puits dépend de la qualité de la gaine de ciment derrière le tubage,
pour créer une barrière sure et durable. Une mauvaise cimentation affaiblira
cette barrière et laissera le fluide de formations remonter dans l'espace annulaire
durant la production.
Il faut éviter les surpressions durant les opérations de descente et cimentation
pour ne pas tomber en perte et, éventuellement, déclencher une venue.
Pour tout cela, un ensemble de précautions doit être pris avant et durant
l'opération :
• déterminer au préalable le débit de cimentation et de chasse en fonction
du temps de pompabilité ;
• déterminer (par simulation) la pression maximale qui sera atteinte durant
cette opération ;
• faire un test d'intégrité de la formation (FIT) avant l'opération pour
s'assurer qu'il n'y aurait pas de perte durant la descente et la cimentation,
sinon consolider la zone à perte ;
• calculer la vitesse de descente maximale autorisée pour ne pas pistonner
vers le bas ;
• durant la circulation avant cimentation, la cimentation et la chasse,
surveiller le retour de la boue en se référant à un graphe préalablement
préparé ;
• changer les mâchoires de l'obturateur pour fermer sur le tubage à
descendre et le tester ;
• préparer la tête de circulation ;
• préparer une réduction entre tubage et tige de forage (top sub) ;
• durant la cimentation, mesurer en continu la densité du laitier pour avoir
un ciment homogène et conforme au programme.
Les brides de type 6B sont utilisées dans le cas de pressions inférieures ou égales à
5000 psi. Les joints tores qui assurent l’étanchéité entre elles sont de type R ou RX.
Le raccordement de deux brides entre elles laissent un espace appelé stand-off.
stand-off
Joint tore R Joint tore RX
Les brides de type 6BX sont utilisées pour les pressions supérieures ou égales à
5000 psi. Les joints tores qui assurent l’étanchéité entre elles sont de type BX.
Le raccordement de deux brides entre elles ne laissent pas d’espace, c'est-à-dire
que le stand-off est nul.
Joint tore BX
Recommandations d’utilisation
− un joint tore ne doit jamais être ré – utilisé,
− les gorges des brides doivent être parfaitement propres,
− le joint doit être inspecté avant sa mise en place et ne doit porter aucune
trace de choc,
− le montage peut se faire à sec ou à l'huile légère,
− lors du stockage, il est impératif de graisser les gorges non inox pour
éviter leur oxydation,
− surveiller le parallélisme des brides au serrage des goujons,
5. L'obturateur à mâchoires
Il est constitué d'un corps comprenant un alésage central vertical pour le
passage des tubulaires et un autre horizontal dans lequel se déplace un jeu de
deux mâchoires.
Ce type d'obturateur est disponible en simple, double ou triple étages et peut
être équipé avec des mâchoires à fermeture totale (blind rams), totale et
Pour fermer, le fluide sous pression envoyé par l'orifice de fermeture passe à
l'intérieur de la tige et du piston et arrive dans le cylindre central à l'arrière du
piston de commande. Celui-ci, poussé vers l'avant, entraîne la mâchoire. Le
retour du fluide, chassé par le mouvement des pistons, s'effectue par l’orifice
d’ouverture.
Pour ouvrir, le fluide sous pression est envoyé par l'orifice d’ouverture. Il passe
par la tige du piston plein et arrive dans le cylindre de manœuvre à l'arrière du
piston de commande. Le retour du fluide de fermeture s'effectue suivant le trajet
inverse.
La pression hydraulique de fermeture des mâchoires est utilisée pour l'ouverture
des bonnets lors du changement des mâchoires.
Le système hydraulique est conçu pour travailler sous une pression de 1500 psi.
Pour couper les tubulaires, on peut appliquer une pression de 3000 psi sur les
shear rams.
La pression régnant dans le puits aide à la fermeture des mâchoires.
Les mâchoires
Pipe rams : ferment le puits
s’il contient des tubulaires.
Les pipe rams ferment sur
un diamètre fixe de tiges
(par exemple : 5’’) ou de
tubage (par exemple : 7’’)
Hydril GK
Il faut donc placer, sous les obturateurs, une croix de circulation (mud cross ou
drill spool), permettant l'injection dans le puits à travers une ligne appelée kill
line, et la récupération des fluides sortis du puits à travers une autre ligne
diamétralement opposée à la première, appelée choke line.
Choke Line
La choke line est la conduite qui relie l'empilage des obturateurs au manifold de
duses (choke manifold). Elle doit avoir une pression de travail égale à celle des
obturateurs et un diamètre intérieur supérieur ou égal à 3’’ pour réduire les
pertes de charges, le risque de bouchage et l'usure durant le contrôle.
La connexion à la mud cross s'effectue au moyen de deux vannes en série : la
première (en partant de la mud cross) est manuelle et est toujours ouverte, et la
seconde, appelée HCR (hydraulic control remote), est commandée
hydrauliquement à distance, maintenue toujours fermée et n’est ouverte que
durant le contrôle de venue.
La conduite choke line ne doit pas avoir de coudes pour éviter l’érosion rapide, et
doit être amarrée.
Kill line
La kill line est la conduite qui relie l'empilage au manifold de plancher (stand pipe
manifold). Elle a une pression de travail égale à celle des obturateurs et un
diamètre intérieur minimum de 2’’. Elle offre la possibilité de pomper sous les
obturateurs.
En plus d’une vanne manuelle et une autre hydraulique (comme la choke line),
Elle contient un clapet anti-retour qui protège les équipements de surface de
toute pression venant du puits en cas de venue.
Pour que le BOP annulaire Hydril MSP - 30" – 1000 travaille comme diverter, il
faut installer sous lui une sortie latérale pour le raccordement de la ligne
d'évacuation, munie d'une vanne hydraulique, qui doit être manipulée en même
temps que la membrane du BOP : c’est-à-dire que le BOP n'est complètement
fermée que si elle est complètement ouverte, et vice versa.
2. Gray valve
C'est un clapet anti-retour, maintenu ouvert à l'aide d'une tige. Il
est vissé sur la garniture lorsqu'une venue se manifeste si la tige
d'entraînement est enlevée (comme pendant la manœuvre par
exemple).
Si une venue survient durant la manœuvre et le puits débite, il
est difficile et même impossible de placer la gray valve. Si on
insiste, on ne fait que perdre du temps et le gain ne fait
qu'augmenter.
Dans ce cas, il faut placer une vanne de sécurité à ouverture
totale (full open safety valve), qui n'est autre qu'une lower kelly
cock non raccordée à la tige d'entrainement.
Etant toujours prête sur le plancher avec la gray valve, elle est immédiatement
vissée sur la garniture en cas de venue avec la boue qui dégueule de l'intérieur
des tiges, puis fermée pour arrêter le débit et placer la gray valve. Une fois cette
5. Float valves
Ce sont des clapets anti-retour
placés au-dessus de l'outil pour
empêcher une venue par
l’intérieur de la garniture.
Ils empêchent également le back
flow à l'arrêt de la circulation et
évitent ainsi le bouchage des
duses de l’outil.
Les inconvénients de ces
équipements sont la surpression
durant la descente, la difficulté
de lecture de la pression en tête
des tiges en cas de venue et la
nécessité de remplir la garniture
durant la descente
Les duses placées dans le choke manifold sont ajustables et permettent ainsi de
varier les pertes de charges pour appliquer une surpression suffisante durant le
contrôle d’une venue, afin d’éviter l’intrusion d’un autre bouchon.
1. Séparateur atmosphérique
(mud-gas separator, poor boy
degasser) :
Connecté à la sortie du manifold de
duses, il est utilisé uniquement
lorsque l’on circule sous duse. La
boue dégazée est récupérée en bas
du séparateur alors que le gaz
s'échappe à la partie haute.
Sortie gaz
Au moins deux barrières doivent être disponibles : une activée, appelée barrière
primaire, et l’autre en secours, appelée barrière secondaire.
Durant le forage, la barrière primaire est représentée par la boue, tandis que les
obturateurs (intérieurs et extérieurs), le ciment derrière la dernière colonne de
tubage, les joints d'étanchéité autour du tube ancré dans la tête de puits (P
seals) et les vannes des kill et choke lines représentent la barrière secondaire.
Exemples de barrières :
• La colonne hydrostatique de la boue,
• Les BOP externes et internes,
• Les bouchons mécaniques (packer, bridge plug, cement retainer, …)
• Les bouchons de ciment.
1. Règles générales
• Tous les éléments seront testés à la pression nominale de l’empilage, qui
correspond à la pression de travail de l’élément le plus faible dans cet
empilage.
• Pour les puits de développement la pression de test pourra être réduite.
• Pour éviter une déformation excessive de sa membrane, l'obturateur
annulaire sera testé à 70% de sa pression de service.
• La durée du test est de 5 minutes pour le premier palier (basse pression)
et 5 minutes pour la pression finale.
• Les pressions sont appliquées dans le sens dans lequel les éléments sont
appelés à travailler.
• Les tests en pression seront effectués avec une pompe de test (haute
pression et faible débit).
• Le maximum de baisse de pression admissible est de 5% pour une
pression de test allant jusqu'à 5800 psi et de 300 Psi pour les pressions
supérieures à 5800 psi.
• Les tests seront enregistrés et les valeurs de pressions consignées sur la
fiche de test périodique des équipements de sécurité.
• Les tests sont faits avec de l'eau pour les boues à base d’eau et avec du
gas-oil pour les boues à l’huile.
• Si les tests sont effectués à l'aide d'un tester cup, la valeur de la pression
de test ne doit pas dépasser 70% de la résistance à l'éclatement du
tubage dans lequel il est descendu.
• Si on utilise un tester cup, il faut ouvrir la sortie latérale qui communique
avec l’espace annulaire des dernières colonnes de tubage pour éviter
l’écrasement du dernier tubage en cas de fuite au niveau des casing
hangers.
• Si on utilise un tester plug, il faut ouvrir la vanne au-dessous pour ne pas
mettre le tubage en pression s'il y a une fuite dans sa garniture.
5. Outils de test
5.1. Le tester cup
L’utilisation du tester cup nécessite de prendre les
précautions suivantes avant le test :
• adapter le cup à la dimension du casing et choisir le
grade des tiges qui peut résister à la surtension sur
les tiges durant le test ;
• ouvrir l’espace annulaire entre les différentes
colonnes de tubage ;
• s’assurer que la longueur des tiges utilisée pour le
test n'est pas bouchée pour permettre le passage
de la boue en cas de fuite au niveau du tester cup ;
• se limiter à 70% de la pression d'éclatement du
tubage dans lequel est descendu le tester cup.
Procédure Diesel
1. descendre le packer récupérable avec une vanne de circulation, un safety
joint et une tige courte à la cote de test ;
2. poser le packer à la côte désignée et tester l’annulaire à 1000 psi pour
s’assurer de l’étanchéité et du bon fonctionnement des équipements
descendus avant de continuer la descente plus bas ;
3. généralement, le packer doit être posé à environ 15 m au-dessus de
l’intervalle à tester afin de minimiser le gain de toute venue possible ;
4. circuler l'intérieur des tiges avec un fluide léger jusqu’à obtention de la
chute de pression désirée au-dessus de l’intervalle à tester ;
5. réaliser le test de l’afflux pendant 15 minutes ;
6. inverser la circulation et mettre en place la boue de complétion ;
7. désancrer le packer. Circuler et observer le puits neutralisé ;
8. remonter le packer.
Dans cette unité, on commence par pré-charger l'azote (par le haut des
bouteilles des accumulateurs) dans les membranes en caoutchouc contenues
dans les bouteilles, à la pression de 1000 psi.
Ensuite, on pompe de l'huile par le bas de la bouteille jusqu'à atteindre la
pression de 3000 psi.
Cette pression est réduite à 1500 psi pour commander les obturateurs à
mâchoires et les vannes hydrauliques (manifold). Un by-pass permet l'application
de 3000 psi sur les shear rams qui nécessitent une force importante pour couper
la tige.
Un régulateur de pression permet de faire varier la pression de l'obturateur
annulaire entre 0 et 1500 psi, en cas de stripping.
1. Est- ce que la venue peut être évacuée si la garniture est dans le puits
et le pipe rams 5’’ supérieur est fermé ?
a) Oui b) Non
5. Est-ce que les blind shear rams peuvent être changés si un pipe rams
5" est fermé et la garniture de forage est dans le trou ?
a) Oui b) Non
11. Quelle est parmi les lignes suivantes celle qui doit avoir un grand diamètre
intérieur :
a) Choke line.
b) Kill line.
c) Ligne de fermeture de l’obturateur annulaire.
d) Ligne d’évacuation du diverter.
13. Parmi les équipements suivants, lequel est normalement utilisé comme
diverter ?
a) Hydril GK b) Hydril GL c) Hydril MSP
18. Un BOP interne équipé d'une connexion NC38 mâle/femelle est sur le
plancher. La garniture est constituée de tiges 3"1/2 (NC38) et de tiges 2"7/8
(NC31). Quelle réduction doit être sur le plancher pendant la manœuvre ?
a) NC38 femelle x NC31 mâle.
b) NC46 femelle x NC35 mâle.
c) NC31 femelle x NC38 mâle.
d) NC40 femelle x NC26 mâle.
20. Un BOP annulaire est conçu principalement pour fermer sur tout diamètre de
tige dans le puits, mais il peut aussi assurer la fermeture du puits sans garniture
de forage.
a) Vrai. b) Faux.
21. Dans certaines conditions de température, quels sont les produits à injecter
dans le choke manifold pour éviter le bouchage des conduites par les
hydrates?
24. Un BOP est équipé de mâchoires 5". Parmi les affirmations ci-dessous quelles
sont celles qui sont correctes (3 réponses) ?
a) Les mâchoires peuvent fermer et faire étanchéité sur différents diamètres
de tige.
b) Le BOP à mâchoires devrait être équipé d'un système de verrouillage.
c) Les mâchoires sont conçues pour tenir la pression de travail du BOP
uniquement par en dessous.
d) Les mâchoires peuvent être utilisées pour pendre la garniture.
e) Les mâchoires sont conçues pour tenir la pression de travail du BOP aussi
bien par le haut que par le bas.
25. Quelle est la pression de régulation de la fermeture sur tiges (pipe rams) :
a) 600 - 900 psi b) 1200 - 1500 psi c) 2000 - 3000 psi
26. Quelle est la pression MAXIMALE de fermeture autorisée pour les pipe rams ?
a) 1500 psi b) 2000 psi c) 3000 psi
29. Dans un séparateur gaz – boue, si le gaz envahit la boue, que faire?
a) Réduire de moitié la vitesse des pompes.
b) Abandonner le chantier.
c) Démarrer le dégazeur sous vide (vacuum degasser).
d) Arrêter les pompes et fermer le puits.
31. Sur une installation de surface, dans quelles positions doivent se trouver les
vannes de la choke et la kill line pendant le forage?
a) Toutes les vannes doivent être ouvertes.
b) Les deux vannes fermées sur la kill line et ouvertes sur la choke line.
c) Toutes les vannes doivent être fermées.
d) Les vannes hydrauliques fermées et les vannes manuelles ouvertes.
e) Les vannes manuelles fermées et les vannes hydrauliques ouvertes.
35. La ligne d'évacuation d'un diverter a un petit diamètre intérieur pour créer
des pertes de charges suffisantes afin de contrôler le puits?
a) Vrai b) Faux
36. Les BOP à mâchoires sont conçus pour tenir la pression venant:
a) Du dessus.
b) Du dessous.
c) Des deux sens.
37. Est – il vrai que tous les obturateurs annulaires sont conçus pour que la
pression du puits aide à la fermeture :
a) Oui b) Non
38. Le dégazeur sous vide joue le même rôle que le séparateur gaz-boue.
a) Vrai b) Faux
39. Sur une unité d'accumulateurs, quels éléments sont activés par la pression
manifold (2 réponses) ?
a) Les BOP à mâchoires.
b) Les vannes hydrauliques des kill et choke lines.
c) Le BOP annulaire.
d) Tous les éléments de l'empilage BOP.
40. Sur une unité d'accumulateurs 3000 psi, quelle est la pression NORMALE lue
sur le manomètre manifold ?
a) 1000 psi b) 1500 psi c) 2500 psi d) 3000 psi
41. Quelle est la pression d’huile de fermeture des Blind / Shear Rams pour
assurer l’opération de coupe?
a) 1500 Psi b) 2500 Psi c) 3000 Psi
42. Quels sont les critères de choix des membranes des obturateurs annulaires
Hydril ?
44. Sur le panel de commande à distance des BOP, un voyant lumineux indique
si le BOP est fermé ou ouvert. Est-il possible que la luminosité de ce voyant
change sans actionner la vanne à quatre voies ?
a) Vrai b) Faux
................... bars
47. Parmi les équipements suivants, quel est celui qui n’est pas essentiel dans un
choke panel ?
a) Manomètre de pression tiges.
b) Manomètre de pression annulaire.
c) Indicateur de débit.
d) Compteur de nombre de coups de pompes.
e) Indicateur de vitesse des pompes.
49. Si les filetages des tiges de forage sont 6’’5/8 FH et NC50 et ceux des masse
tiges sont 6’’5/8 Reg, quelles sont les réductions recommandées sur le
plancher durant la manœuvre de la garniture si les filetages de la safety
valve et la gray valve sont NC50 ?
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