Avis Technique 02/2016-27

Annule et remplace l'Avis Technique 02/2014-12

Avis technique sur l'aptitude à l'emploi du système de renforcement des

massifs de remblai de sol à base de géotextiles

GEOTER 150PP, 150 PET, 200 PET

Titulaire : Société Algérienne de grandes Constructions (Sarl SAGC)
Cité les Castors n° 150 «C»

TC
Bordj El Kiffan, Alger - Algérie
Tél: (00 213) 6 61 92 96 47 - (00 213) 6 61 92 96 96

C
Tél/Fax : (00 213) 21 21 11 78/21 - 21 51 74
Email: contact@sagcalgerie.com
AU
www.sagcalgérie.com
E

Usine de production : TEXINOV Tricotage chaîne et Rashel (warp-knitting)

N

56 route de Ferrossiere – France,

R

Tél : 00 33 474 97 44 75
TE

Fax : 00 33 474 973754

www.texinov.fr
IN

Usine de préfabrication d’éléments en béton : Sarl SAGC Local n° 125 Irdjen,

E

Oued Aissi -Tizi-Ouzou - Algérie

G
SA
U

Groupe Spécialisé N° 2
« Systèmes Constructifs »

C.N.E.R.I.B

Centre National d’Etudes et Recherches Intégrées du Bâtiment

Cité Nouvelle El Mokrani, Souidania – ALGER
Tel: (021) 38.03.57 - 38.00.89/91 Fax: (021) 38.04.31
Web : www.cnerib.edu.dz E-mail : cnerib@mhuv.gov.dz / mail@cnerib.edu.dz
 TC
C
AU
E
N
R
TE
IN
E
G
SA
U

© CNERIB, 2017
ISBN : 978-9961-845-82-0
Dépôt légal : 1er semestre, 2017.
Le Groupe Spécialisé n°2 « Systèmes Constructifs » a examiné le 08 Décembre 2016
l'aptitude à l'emploi du procédé de renforcement des remblais dont la dénomination
commerciale est « Massifs renforcés par géotextiles de type GEOTER 150PP, 150 PET
et 200 PET et à parement en éléments cellulaires en béton végétalisables » dont les
géotextiles fabriqués par TEXINOV en France et mis en œuvre par la SARL SAGC en
Algérie. Il a formulé sur l'aptitude à l'emploi de ce procédé, l'Avis Technique ci-après
qui annule et remplace l'Avis Technique 02/2014-12.
1. Définitions succinctes
1.1 Description succincte
Le produit GEOTER 150 (PP ou PET) ou
200 PET qui assure principalement la
fonction de renforcement des remblais est
un tissu technique composite qui associe un
support en nappe tissée en polypropylène et
des câbles de renforcement haute ténacité
de type polymère polyester.
Le massif renforcé par géotextiles à
parement en éléments cellulaires en béton
végétalisables est une structure constituée
de nappes planes de géotextile de
renforcement GEOTER 150 (PP ou PET)
ou 200 PET travaillant en traction, de blocs
N
cellulaires en béton végétalisables et entre
R
lesquels les nappes sont prises (ou fixées) et
TE
enfin, d'un remblai technique conçu et mis
en œuvre à partir d'une terre sélectionnée.
IN
1.2. Principe de fonctionnement
E
Les structures ainsi réalisées travaillent
G
essentiellement en traction. La stabilité
SA
d'une telle structure est assurée comme suit:
le remblai transmet par frottement aux
U
nappes géosynthétiques, les efforts qui se
développent dans la masse ; ces nappes se
mettent en tension et le remblai possédera
alors dans le même sens que les
renforcements, une résistance à la traction
dont la valeur est directement
proportionnelle aux efforts repris par les
nappes ; celles-ci reportent les efforts de la
zone active, à l’aval, vers la zone résistante
à l’arrière du massif.
1.3. Spécifications techniques
Les spécifications techniques du produit
GEOTER telles que les caractéristiques
mécaniques, hydrauliques et de
conditionnement (tab.1) sont obtenues sous
2
une température de 20°C, considérée
comme température moyenne de
conception.
1.4. Identification des produits
Le produit GEOTER est livré en rouleaux,
emballé dans une enveloppe opaque et
imperméable, lié à un ruban autoadhésif
avec étiquetage portant la marque
commerciale AFITEX ainsi que toutes les
TC
caractéristiques performantielles du produit.
Ce produit doit être certifié.
C
Les rouleaux GEOTER reçoivent une
AU
étiquette où figurent toutes les indications
de la fabrication :
E
- le nom du fabricant,
- le numéro de code produit,
- la longueur du rouleau,
- la largeur du rouleau,
- la surface du rouleau,
- le poids brut du rouleau,
- le numéro du rouleau,
- le numéro de série.
2. AVIS
Les structures renforcées par GEOTER
doivent être conçues et mises en œuvre
conformément à la réglementation en
vigueur en Algérie, à savoir: le règlement
parasismique algérien (RPA 99, version
2003), le règlement parasismique des
ouvrages d'art (RPOA 2007), la norme
relative à l’utilisation des géotextiles et
produits apparentés pour la réalisation de
murs inclinés et talus raidis en sols
renforcés par nappes géosynthétiques -
Justification du dimensionnement et
éléments de conception (norme NF G 38-
064 Mai 2016 annule et remplace la norme
XP G 38-064 Août 2010), et enfin,
l'Eurocode 7 pour les exigences de calcul,
notamment pour des ouvrages  charges permanentes et surcharges de
géotechniques de catégories 1 et 2. bâtiment;
 charges de roulement (circulation);
2.1. Domaine d'emploi accepté  effort induit par la prétention sur le
Le système de renforcement à base du géotextile et les étirements répétés subis
produit GEOTER 150 (PP ou PET) ou 200 par le géotextile à chaque passage de
PET est utilisé dans le domaine du génie l'engin de compactage (voir la norme NF
civil et des travaux publics pour le P 94270).
renforcement des sols (murs de
soutènement, confortement des glissements, Les vérifications doivent être effectuées
stabilité et traitement des talus instables), avant et après renforcement des massifs.
ou encore pour la réalisation des rampes
d'accès pour ouvrages d'art. 2.2.2. Propriétés des géotextiles
Pour leur acceptation dans le domaine
2.2. Appréciation sur l’aptitude à d'emploi cité au §2.1 du présent Avis
l’emploi du procédé Technique, les géotextiles doivent être
soumis à des essais de caractérisation
2.2.1. Actions, données géométriques et physique, mécanique et de durabilité. Les

TC
situations de calcul propriétés ci-après énumérées doivent être
Pour les besoins de vérification de la déterminées.

C
sécurité des ouvrages, les calculs en AU
situation durable et transitoire (SDT) et en  Propriétés physiques et mécaniques
situation accidentelle (SA) doivent être Les propriétés physiques et mécaniques à
menés. Pour ce faire, les actions et effets déterminer (tab.1) sont comme suit : la
E

masse surfacique, l'homogénéité,

N

des actions suivantes doivent être

l'épaisseur, la rugosité, la force et
R

examinés :
 forme et dimensions du talus; l'allongement à la rupture, le comportement
TE

 déformations du sol (excavation, traction-allongement, la résistance à la

IN

suppression de charge, auto- déchirure, la résistance à la perforation

compaction, dissolution, lessivage dynamique et la résistance au
E

fluage, glissement, tassement, activités poinçonnement statique.

G

minières, cavitation, fontis);

SA

 contraintes existantes dans le sol  Propriétés de durabilité

(température, gel, sol saturé, Les propriétés de durabilité à déterminer
U

partiellement saturé, pressions des terres, sont comme suit : le comportement au

l'eau libre, frottement négatif); fluage en traction et de la rupture au fluage
en traction, la résistance à long terme, la
 forces cycliques (retrait/gonflement,
résistance microbiologique, la résistance au
vagues);
vieillissement du aux rayons ultraviolets et
 forces dynamiques (eau en mouvement,
la stabilité à la température.
séisme, explosion);
 forces d'écoulement ;

3
 Tab.1 : Spécifications techniques du produit GEOTER
Normes Unités Produits GEOTER
Désignations
de référence 150PET(1) 200 PET 150 PP (2)
Caractéristiques Mécaniques
Masse surfacique NF EN ISO 9864 g/m² 363 407 450
Résistance de traction à la NF EN ISO 10319 kN/m L :150 L :200 L : 150
rupture T: 10 T : 10 T:8
Déformation de traction à la L : 11 L : 11 L : 18
NF EN ISO 10319 %
rupture T:8 T:8 T : 10
Perforation dynamique NF EN 13433 mm 14 14 18
Poinçonnement statique CBR NF EN 12236 kN 3.8 3.8 1.8
Caractéristiques Hydrauliques
Perméabilité NF EN ISO 11058 m/s 3 x 10-² 3 x 10-² 3 x 10-²
Ouverture de filtration NF EN ISO 12956 µm 198 198
Conditionnement
Long m 100
Rouleau
Larg m 5,30
Poids du rouleau NF EN ISO 9864 kg 181 220 240
(1) PET: Polyester (2) PP: polypropylène

TC
 Propriétés hydrauliques  fuites d’eau ou transport de particules de
Les propriétés hydrauliques à déterminer sol à travers ou par-dessous le mur ou

C
(tab.1) la perméabilité à l'eau normalement l'écran, jugés intolérables;
AU
au plan et l'ouverture de filtration.  modifications inadmissibles de
Les méthodes d'essai pour la détermination l'écoulement de l'eau souterraine.
de ces caractéristiques sont spécifiées dans Pour tous les types d'ouvrages renforcés, les
E

les normes (ISO 11058:2010(F), ISO

N

combinaisons des états limites, ci-dessous

12956:2010(F), ISO 12958:2010(F))
R

rappelés, doivent être envisagés lorsque

cela est approprié.
TE

2.2.3. Justification du dimensionnement

IN

La structure des massifs de sol renforcé par 2.2.3.2. États limites ultimes
GEOTER doit être dimensionnée et calculée Pour chaque profil en travers du massif
E

aux états limites ci-après rappelés. renforcé, une justification vis-à-vis des états
G

limites ultimes doit être apportée

SA

2.2.3.1. États limites de service successivement sur :

Vis-à vis du produit GEOTER, une liste des  la forme géométrique du massif
U

états limites à prendre en compte doit être
établie :
 instabilité d'ensemble ;
 rupture d'un élément de la structure,
rupture combinée (dans le terrain et dans les
éléments de structure), rupture par
soulèvement hydraulique et/ou érosion
régressive;
 mouvements de l'ouvrage renforcé lui-
même (pouvant éventuellement causer sa
ruine ou affecter la fonction auquel il a été
initialement destiné, ou pouvant
occasionner une défaillance structurale des
ouvrages voisins et/ou de ses sujétions de
service).
(considéré comme un seul bloc) en
examinant la stabilité externe du
massif et la stabilité générale du site ;
 la distribution des renforcements et le
parement en examinant:
o la stabilité interne lit par lit du massif
renforcé via une vérification aux
efforts de traction (justification
d'équilibre local) et à la résistance
d'interaction des renforcements;
o la vérification de la stabilité mixte du
massif le long des lignes de rupture
mixtes;
o la résistance du parement.

4
  Stabilité externe
La justification de la stabilité externe des
massifs renforcés doit se faire en estimant
leur stabilité vis-à-vis du glissement à
l’interface massif renforcé/sol support et la
résistance au poinçonnement de ce dernier.
Pour ce faire, les massifs renforcés sont
supposés être monolithiques par
convention.
 Situations de calcul
Les points suivants doivent être considérés
dans les calculs:
• la variabilité spatiale et temporelle des
propriétés des sols, des niveaux d'eau et
de la pression interstitielle;
• les variations des actions et de la façon
dont elles se combinent;
• l’effet de la suppression de la butée (par
excavation, affouillement ou érosion)
devant l'ouvrage de soutènement;
• les effets induits derrière l'ouvrage de
soutènement par l’opération de
compactage du matériau de remblai;
N
• les effets d’une urbanisation future
R
(surcharges ou décharges) prévus sur le
TE
matériau soutenu ou attenant;
• les phénomènes éventuels de subsidence
IN
(soulèvement ou affaissement) du sol
E
support dus à l'action du gel/dégel.
G
2.3. Résistance aux facteurs d'endommagement
SA
U
La durabilité du renforcement GEOTER
(résistance et durabilité) doit également être
appréhendée par rapport aux facteurs
éventuels de dégradation: blessure à
l'installation (selon la norme NF EN ISO
10722 de août 2007), résistance au
vieillissement dû aux conditions climatiques
(selon la norme NF EN 12225 de mars
2002), résistance microbiologique par
enfouissement (selon la norme NF EN
12225 de mars 2002), température du sol,
résistance à la corrosion chimique (selon la
norme NF EN ISO 13438 de juillet 2005),
comportement au fluage en traction et de la
rupture au fluage en traction (selon la norme
NF EN ISO 13431 de novembre 2000 et
norme ISO/TR 20432 de décembre 2007),
5
résistance aux liquides acides et alcalins
(selon la norme NF EN 12447 de juin
2003), pH de l’humidité du sol (selon la
norme NF EN 14030 de juin 2003 et
modifiée par la norme NF EN 14030/A1 de
mai 2004).
Pour ce faire, des essais généraux pour
l'évaluation après les essais de durabilité
(selon la norme NF EN 12226 de mars
2002) doivent être réalisés.
 Blessure à l'installation
Comme principe de prévention contre tout
risque de la survenue d'un éventuel accident
d'endommagement du géotextile causé par
des matériaux granulaires lors de sa mise en
œuvre, un coefficient de sécurité compris
entre 1 et 3 est généralement pris en compte
TC
dans les calculs.
C
 Exposition aux UV
AU
En l'absence d’un traitement anti UV ou
d'une protection complémentaire, les
E
éléments en géotextile ne doivent pas être
exposés d'une façon permanente ou pour
une longue durée à la lumière solaire.
 Température du sol
Il est patent que l'effet avéré de
l'augmentation du gradient de température
du sol en profondeur suite à un éventuel
déclenchement d'un feu de forêt (très
fréquent en Algérie) et/ou à l'effet de l'ilot
de chaleur urbain a une influence sur le
comportement de l'ouvrage de
renforcement. Par conséquent, son
dimensionnement doit en tenir compte
notamment dans la définition des charges de
calcul à considérer.
 Corrosion chimique
Des géotextiles adéquats peuvent être
préconisés en cas de corrosion chimique.
Nature chimique de l’humidité du sol
Il est toujours recommandé de contrôler la
résistance des géotextiles en milieu acide
(sols tourbeux) ou alcalin (sols calcaire ou
gypseux).
Les essais généraux pour l'évaluation après
les essais de durabilité doivent être réalisés
conformément aux méthodes d’essai
spécifiées dans les listes des normes
géosynthétiques publiées au 1er Août 2011
et traitant des géosynthétiques, géotextiles
et produits apparentés (ces normes ont été
republiées le 1er janvier 2016 ou voir la liste
des normes ISO/TC 221).
2.4. Durabilité
Le retour d'expérience montre que les
contraintes couramment rencontrées et liées
au milieu naturel (microorganismes, racines,
mouvements de terre, agents chimiques,
température, UV) n’affectent pas la
durabilité du GEOTER de renforcement.
Dans le domaine d’emploi proposé et
moyennant le respect des règles de mise en
œuvre énoncées dans le dossier technique,
la durabilité du GEOTER 150 (PP ou PET)
ou 200 PET est appréciée comme
satisfaisante.
N
2.5. Fabrication et contrôle
R
La procédure d’autocontrôle mise en place
TE
par le fabricant (au niveau des matières
premières et des produits finis) permet de
IN
garantir une constance de qualité du
géotextile de renforcement.
E
G
2.6. Mise en œuvre
SA
La mise en œuvre du système peut aisément
être assurée par des entrepreneurs
U
spécialisés dans le domaine de l'ingénierie
du sol, et ce, en se conformant au plan de
conception, aux précautions et
recommandations de mise en œuvre, tels
que mentionnés au §3 de la partie A du
dossier technique.
3. Remarques complémentaires du
Groupe Spécialisé
 L'exécution des essais de conformité, les
quels sont relatifs aux essais de
spécifications techniques présentées dans
le § 2.2.2 et résumé dans le Tab 1.
 Limiter les murs de soutènement réalisés
par les Atalus 120 à 13m de hauteur
6
maximum. Les murs qui dépassent cette
hauteur peuvent être réalisés par les
géotextiles avec parement végétalisé voir
figure 7 dans l'annexe des Figures.
Pour le Groupe Spécialisé n°2,
Le Rapporteur,
Mme. KAMEL Taous
Conclusion
Appréciation globale
L'utilisation du système de renforcement
des massifs de remblai par GEOTER 150
(PP ou PET) ou 200 PET dans le domaine
d'emploi visé par le § 2.1 du présent Avis
Technique est appréciée favorablement.
TC
Délai de validité
C
Trois (03) années, sauf changement
survenu dans la fabrication du produit
AU
susceptible de modifier ses caractéristiques,
son comportement mécanique et sa
E
durabilité, et sauf aussi la survenue de tout
éventuel désordre (quelque soit sa nature)
pouvant compromettre la stabilité de
l'ouvrage et/ou de ses sujétions de service et
qu'il ne soit pas porté à la connaissance du
CNERIB, le Groupe Spécialisé n°2 estime
nécessaire de revoir le présent Avis
Technique dans un délai de trois (03) ans, à
compter du 08/12/2016.
Avis technique expirant le 08/12/2019.
NB: Faute d'une demande de révision pour
renouvellement du présent Avis Technique et,
déposée au plus tard trois (03) mois après son
expiration (délai limite de recevabilité de la
demande), le présent Avis Technique sera
automatiquement annulé
Pour le Groupe Spécialisé n° 2,
Le Président
M. ABALACHE Bachir
 Dossier Technique
Établi par le demandeur

A. DESCRIPTION
Un massif renforcé par géotextile de
renforcement de type GEOTER 150 (PP ou
PET) ou 200 PET avec parement en blocs
cellulaires en béton hydraulique, est
constitué de géotextile de renforcement, des
blocs préfabriqués en béton et d’un remblai
technique sélectionné.
Ces massifs renforcés sont destinés pour la Fig. 1. Nappe géotextile
construction des murs de soutènement, les
confortements de glissement, des Le fabricant de géotextile garantit le
traitements de talus et des rampes d’accès contrôle qualité de toute la fabrication et il
d’ouvrage d’art. dispose d'un laboratoire équipé pour

TC
La stabilité est assurée comme suit : le effectuer les essais de contrôle mécanique
remblai transmet par frottement aux nappes et hydraulique.

C
géosynthétiques, les efforts qui se Le procédé de renforcement par GEOTER
AU
développent dans la masse ; ces nappes se est essentiellement utilisé en combinaison
mettent en tension et le remblai possédera avec des éléments cellulaires en béton, ci-
alors dans le même sens que les
E

après décrits.
renforcements, une résistance à la traction
N

dont la valeur est directement

R

1.2- Blocs cellulaires en béton

proportionnelle aux efforts repris par les
TE

Ces éléments dits "Atalus" sont de forme

nappes ; celles-ci reportent les efforts de la arrondie en vue de dessus, avec un dessous
zone active, à l’aval, vers la zone résistante
IN

plat troué sur la moitié de la surface pour

à l’arrière du massif. permettre le développement vertical des
E

racines et possédant une casquette arrondie

G

1. Eléments constitutifs du renforcement en vue de face.

SA

Ces éléments permettent de protéger le

1.1- Géotextile géotextile de renforcement contre les
U

Le géotextile de renforcement type rayons Ultra-violets, de maintenir les

GEOTER 150 (PP ou PET) ou 200 PET est
un composite flexible fabriqué par
Tricotage chaîne et Rashel (warp-knitting)
en associant une nappe support et des
câbles de renforcement haute ténacité. La
nappe support est en polypropylène tissé et
est traitée contre les rayonnements ultra-
violets (U.V) et les câbles de renforcement
tricotés dans le sens chaine sont en
polymères polyester de haute ténacité.
nappes de géotextiles lors du compactage,
et en même temps une végétalisation du
parement. Dans le cadre des travaux
d'aménagement et d'amélioration urbaine,
cette végétalisation du parement constitue
un élément d'agrément très apprécié en
milieu urbain.
Ces "Atalus" n'interviennent pas dans la
reprise des efforts.

7
La classe de résistance du béton destiné
pour la fabrication de ces éléments est d'au
moins 30 MPa et l’usine de production est
équipée d’un service qualité chargé du
contrôle de la qualité de la production.
Fig. 2. Bloc Atalus
La consommation au m² est variable selon
le type de bloc : 3.8 u/m² (Atalus 120 kg),
7 u/m² (Atalus 50 kg), 13 u/m² (Atalus
18 kg).
Le choix du type à utiliser est fonction de la
hauteur du parement à réaliser : Atalus
120kg (4m<h≤ 13m), Atalus 50 kg (h≤ 4m),
Atalus 18 kg (h≤ 2m).
N
R
2. Durabilité du géotextile de
TE
renforcement
Les géotextiles de renforcement de type
IN
GEOTER150 (PP ou PET) ou 200 PET
présentent une bonne résistance aux UV, à
E
la température normale habituellement
G
rencontrée dans les remblais et à la
SA
biodégradation.
Lorsque le sol n’est pas agressif
U
chimiquement il est recommandé d'utiliser
un géotextile à base de polyester. Dans le
cas contraire, un géotextile à base de
polypropylène est recommandé.
Des traitements contre la corrosion
chimique des géotextiles peuvent être
réalisés en usine à la demande.
La durée de vie des géotextiles de
renforcement est estimée supérieure
à 100 ans.
3. Mise en œuvre du massif de
renforcement
La mise en œuvre sera faite conformément
aux étapes schématisées en Fig. 1 donnée
en Figures du présent dossier technique.
8
Le sol sur lequel sera étalé le géotextile doit
être compacté, plan et débarrassé de tout
objet susceptible d'endommager le
géotextile.
Les lés du géotextile, une fois découpés à la
longueur requise (longueur définie par le
calcul) à l'aide d'un dispositif adéquat
(cutter, ou tout autre outil coupant), seront
posés et déroulés à plat et sans plis et ce,
conformément au plan de calepinage conçu
par l'ingénieur. Aussi, il y a lieu de s'assurer
que les câbles de renforcement soient
placés côté sol compacté (le non tissé qui
est un anti poinçonnant les protège lors du
compactage de la couche suivante) et que la
direction principale de traction (câbles de
renfort) soit parallèle à la direction des
efforts. Dans le cas d'un talus renforcé, les
TC
câbles seront disposés perpendiculaires au
C
parement.
Le nombre de nappes du géotextile, sa
AU
largeur, et sa résistance à la traction, sont
des paramètres donnés par la note de
E
dimensionnement qui est établie
obligatoirement pour la réalisation de
chaque ouvrage. La continuité des nappes
est assurée par un recouvrement de 30 à
50 cm réalisé perpendiculairement à la
direction des efforts.
Les nappes seront intercalées entre les
couches de remblais selon le profil le plus
défavorable. Pour les fixer au parement,
les nappes seront prises sur 30 cm entre les
éléments du parement (blocs cellulaires en
béton).
Ces opérations seront successivement
répétées jusqu'à atteindre la hauteur
nécessaire du mur de soutènement en
massif renforcé.

Fig. 3. Mise en place des nappes
Avant la mise en place de la couche de
remblai sur la nappe en géotextile, ce
dernier doit être préalablement tendue et ce,
pour activer la résistance à la traction
nécessaire déjà au stade de la réalisation, en
cas de petites déformations (introduction
d'une petite charge de précontrainte
préalablement à l'opération de
remblaiement). Il faut éviter la formation de
plis susceptibles de gêner la transmission
N
des efforts. La mise en place de la couche
R
de remblai doit s'effectuer immédiatement
TE
après avoir tendu le géotextile et un soin
particulier doit être accordé lors de cette
IN
opération pour recouvrir totalement le
géotextile. Les parties non encore
E
couvertes, ne doivent pas être
G
endommagées par les équipements
SA
déployés sur le chantier.
Le remblai technique doit être un matériau
U
sélectionné présentant des caractéristiques
permettant son compactage et sa mise en
œuvre sans endommager le géotextile de
renforcement. Aussi, on doit vérifier la
compatibilité chimique du remblai ou de la
protection de surface avec le renforcement
utilisé. Dans le cas des sols qui ne sont pas
agressifs chimiquement on utilise un
géotextile en polyester ; au cas où le sol
présente des agressivités chimiques, il faut
utiliser un géotextile en polypropylène. Par
ailleurs, si le sol remblai présente une faible
perméabilité (sols fin tels que par exemple
les sables argileux), il est donc impératif
pour le massif renforcé par géotextiles de
prévoir un dispositif de drainage en base et
9
en arrière (Figure 4 en annexe des Figures),
en vue d’évacuer les pressions d'eau
interstitielle.
L'épaisseur de la couche de remblai à
mettre en place dépend de la conception,
de la nature du remblai ainsi que de
l'équipement de compactage utilisé. Cette
épaisseur doit être choisie de sorte qu'un
compactage jusqu'à l’OPM de la densité
Proctor au minimum soit possible. Une
épaisseur égale à la hauteur du bloc est
généralement recommandée. En aucun cas,
sa hauteur ne devrait excéder les 50 cm. La
première couche de remblai sera alors
posée, arrosée puis compactée. Ainsi
réalisée, elle devient support à la deuxième
nappe de géotextile de renforcement.
Lorsque les géotextiles sont utilisés
TC
comme revêtements de parement, ils
C
doivent être enroulées et ancrées à
nouveau dans le remblaiement. Un
AU
coffrage est utilisé pour aider à maintenir
la forme du revêtement. Les revêtements
E
de parement, préfabriqués ou autres, sont
au-delà du champ d'application du présent
dossier.
4. Durabilité du renforcement
4.1- Résistance chimique
Les géotextiles présentent une bonne
résistance à la dégradation chimique vis-à
vis des agents chimiques à des cotes basses
normalement rencontrés dans des sols
relevant des applications dans d'ingénierie
civile. Cependant, pour des cotes d'alertes
élevées des géotextiles adéquats sont
préconisés à la demande.
4.2- Attaque microbienne et effets de la
température
Les géotextiles présentent une bonne
résistance à la biodégradation et à la
température habituellement rencontrées
dans les sols. Cependant, si les géotextiles
sont exposés pendant une longue période à
des températures anormalement hautes ou
basses, il y a lieu de prendre en
considération les niveaux de température,
l'éventail de températures, la période
d'exposition et les niveaux potentiels de
contrainte à l'emplacement en question.
4.3- Résistance à long terme à la
dégradation chimique
Les géotextiles conçus à partir de
polymères ne sont pas spécialement
exposés à une dégradation chimique. La
résistance des polymères aux agents
réactifs chimiques est généralement
déterminée par le producteur et ce, en
fonction du milieu spécifique du lieu
d'implantation de l'ouvrage.
La gamme complète des blocs cellulaires
en béton est produite par l’usine Sarl
SAGC, les dimensions et les spécifications
sont données en annexe 1.
5.2- Géotextiles
Les essais suivants ont été effectués dans
un laboratoire externe :
Essai de traction (sens chaîne et sens
trame) (kN/m)
Sur des bandes larges selon la norme
ISO10319 du 01 Juin 2008)

4.4- Résistance aux rayonnements UV Comportement effort/déformation (%)

Les géotextiles de renforcement sont Sur des bandes larges selon la norme
constitués d'une nappe tissée en ISO10319 du 01 Juin 200)
polypropylène traité contre les

TC
rayonnements ultra-violets (U.V), et des Essai de poinçonnement statique (CBR)
câbles de renforcement type polymères (mm) Selon la norme ISO-12236 du 01

C
polyester ; de ce fait, ils peuvent supporter Septembre 2006
AU
de manière temporaire (correspondant à la
durée de mise en œuvre) et sous climat Essai de perforation dynamique (par
E

tempéré les rayonnements ultra-violets chute d’un cône) (kN/m)

N

(U.V) sans subir de dégradation. Toutefois, Selon la norme ISO-13433 du 01 Août

R

ils ne doivent pas être soumis à une 2006

TE

exposition permanente et définitive à la

lumière sans une protection Essai de détermination de la masse
IN

complémentaire qui peut être apportée par surfacique Selon la norme ISO-9864 du 15
le parement lui même. Février 2005.
E
G

5. Propriétés mécaniques du renforcement Les procès-verbaux des essais effectués in

SA

situ et dans un laboratoire externe sont

5.1- Blocs cellulaires en béton donnés dans l’annexe 2 du présent
U

La classe de résistance du béton destiné document technique.

pour la préfabrication des blocs cellulaires Les résultats obtenus sont consignés dans
est d’au moins 30 MPa. le tableau 1 donné ci-dessous.

Tab.1 : Synthèse des résultats mécaniques obtenus sur GEOTER

Normes Unités Produits GEOTER
Désignations
de référence 150PET(1) 200 PET 150 PP( 1)
Caractéristiques Mécaniques
Masse surfacique NF EN ISO 9864 g/m² 363 409 478.4
Résistance de traction à la NF EN ISO 10319 kN/m L :160 L :204.17 L : 186.9
rupture T : 11.87 T : 17.17 T :9.45
Déformation de traction à la L : 11.44 L : 27.50 L : 44.1
NF EN ISO 10319 %
rupture T : 7.93 T : 9.79 T : 13.79
Perforation dynamique NF EN 13433 mm 13.40 12.20 13
Poinçonnement statique CBR NF EN 12236 kN 3.84 4.46 3.70

10
 6. Principe du dimensionnement
Le massif renforcé par géotextile permet le
raidissement des talus de remblai. Dans
son principe de fonctionnement, le remblai
transmet par frottement aux nappes
géosynthétiques, les efforts qui se
développent dans la masse ; ces nappes se
mettent en tension et le remblai possédera
alors dans le même sens que les
renforcements, une résistance à la traction
dont la valeur est directement
proportionnelle aux efforts repris par les
nappes ; celles-ci reportent les efforts de la
zone active, à l’aval, vers la zone résistante
à l’arrière du massif. Le dimensionnement
des ouvrages renforcés par géotextiles est
fait conformément à la norme Eurocode 7,
94-270, au règlement parasismique
algérien (RPA), au règlement parasismique
pour les ouvrages d’art (RPO). Il tient
compte aussi des caractéristiques du sol en
place et du remblai technique, de la
résistance à la traction du géotextile de
renforcement, de la géométrie de l’ouvrage
N
à réaliser et enfin, d’un certain nombre de
R
facteur de pondération.
TE
6.1- Nature des géotextiles préconisés
IN
Le géotextile de renforcement pris en
compte est souvent constitué d’une
E
association d’un réseau de câbles de renfort
G
en polyester et de non-tissé. Le renfort
SA
préconisé selon une seule direction est
satisfaisant.
U
6.2- Justification des largeurs des nappes
La largeur de renforcement est tributaire de
la charge de rupture, de la longueur (l) et de
la hauteur(h) du talus.
Les travaux de la littérature relatifs à la
justification de la largeur des nappes à
préconiser dans les massifs renforcés
montrent qu’il existe une largeur optimale
de renforcement donnée par le rapport l/h
et, au delà de laquelle, le gain de portance
est insignifiant.
Selon certains travaux de recherche menés
sur des massifs renforcés et non sollicités
en tête (Abe et al., 1992 ; Wilson-Jones,
11
1992), la largeur optimale de renforcement
est de l/h = 0.7. Pour des massifs renforcés
sollicités en tête, cette largeur optimale est
de 0.5.
6.3- Géométrie de l'ouvrage
La démarche de dimensionnement d'un
massif renforcé consiste à vérifier une
conception de renforcement (géométrie des
talus, largeur et espacement des nappes de
géotextile). La méthodologie de travail est
présentée en annexe 4.
Les largeurs des différents lits de géotextile
sont fixées par le respect des conditions de
stabilité externe et interne. La norme NF P
94-270 précise les bases du
dimensionnement qu’on peut énumérer ci-
après pour le cas des ouvrages à parements
TC
verticaux ou à faible fruit (angle de 80°
avec l’horizontale) :
C
A titre indicatif, un massif renforcé avec un
AU
parement vertical ou à fruit (pente du
talus : 80 à 90°) aura généralement une
E
largeur transversale optimale de l’ordre de
0,7 hm, hm étant la hauteur mécanique
moyenne. Certains ouvrages particuliers
pourront néanmoins être dimensionnés
avec un rapport inférieur à 0,7 hm, sans
être inférieur à 0,4 hm en pied et 0,5 hm en
moyenne ; la stabilité globale du massif
devant être dans tous les cas de figure
vérifiée.
La largeur des renforcements peut varier à
l’intérieur du massif renforcé.
L'espacement vertical des lits de renfort est
habituellement compris entre 0,20 m et
0,80 m pour permettre au massif renforcé
de garder son caractère de matériau
composite.
La correspondance entre l’espacement
relatif maximal "Sv/Hm" des lits en
fonction du rapport "Linf/Hm" est donnée
dans le tableau 2 donné ci-après.
Pour des talus présentent des pentes bien
moins raides (45°), les dispositions de
renforcement des remblais retenues
s’inspireront fortement de cette norme.
L'assise du remblai pourra être
partiellement substituée. L'étendu et
l'épaisseur de la substitution dépendent de
la nature et de la portance des sols en place.
Tab.2 : espacement relatif maximal en
fonction du rapport Linf / Hm
Linf / Hm Sv/Hm
≤ 0.55 ≤ 1/8.0
≥ 0.55 et ≤ 0.65 ≤ 1/6.0
≥ 0.65 et ≤ 0.75 ≤ 1/4.5
≥ 0.75 - compte par l'intermédiaire du coefficient
7. Méthodologie du dimensionnement
Le dimensionnement des ouvrages en
massifs renforcés par géotextile relève de
justifications aux états limites ultimes et
aux états limites de services.
La justification à l’E.L.U consiste à justifier
sa stabilité externe, générale, mixte et
interne (Annexe 3).
La justification à L’E.L.S consiste à vérifier
les déplacements et les déformations qui
pourraient être préjudiciables à la fonction
N
de l’ouvrage. (Annexe 3).
R
TE
8. Facteurs partiels de sécurité
considérés
IN
Les justifications du massif renforcé sont
menées selon les recommandations de
E
l'Eurocode (calculs aux ELU avec prises en
G
compte des coefficients partiels sur les
SA
sollicitations et sur les matériaux (sols,
remblais et géotextiles).
U
Selon la Norme NF P 94-270, les
coefficients de pondération partielle à
prendre en compte sur la résistance du
géotextile utilisé sont consignés dans
l'annexe F de cette norme.
Vis-à-vis de l’effet du fluage du
géotextile
Le fluage se traduit par une diminution de
la capacité de résistance des renforcements
en géotextiles du fait du fluage du
polymère qui constitue leur section
résistante; cette diminution de résistance
est prise en compte par le biais du
coefficient flu ; le polymère de gainage,
souvent rencontré par exemple dans le cas
12
des bandes, n'est pas pris en compte pour
ce qui relève du fluage.
Vis à vis des dommages d’installation
L'endommagement mécanique provoqué
par la manipulation et la mise en œuvre du
produit, en particulier par le compactage du
remblai, se traduit par une diminution de
leur résistance à la traction; il est pris en
de réduction end.
Vis à vis d'une rupture par traction
Le coefficient de la résistance en traction
caractéristiques M,t est également pris en
compte pour la vérification de la résistance
structurelle des éléments de renforcement
en géotextile d’un ouvrage en sol renforcé.
TC
C
Vis-à-vis de la qualité du matériau de
remblai et géotextile
AU
Pour vérifier les états limites pour les
structures STR et géotechniques GEO, on
E
applique aux résistances des facteurs
partiels .
Vis à vis de la dégradation chimique
La dégradation chimique est traduite par la
diminution de la résistance en traction du
renforcement dans le temps, à mesure que
se produisent des coupures des chaînes
macromoléculaires du polymère qui les
constituent, en fonction des caractéristiques
chimiques (pH) du milieu dans lequel les
renforcements se trouvent placés; il est pris
en compte par l'intermédiaire du
coefficient de réduction dég.
A titre d’exemple, en considérant un
géotextile de nature « PET », les
coefficients de pondération retenus
forfaitairement sont :
end = 0,4: conditions de mises en œuvre
très sévères (valeur très prudente du fait de
la nécessité de travailler avec rapidité et
des engins importants et avec des
matériaux comportant de gros éléments) ;
flu = 1/3;
dég = 0,83: 4 ≤ pH ≤ 8 (valeur du pH
correspondant à la grande majorité des
terrains naturels) ;
 M,t = 1,25 Les facteurs partiels à appliquer sont ceux
spécifiés par les normes NF EN 94-270 et
Ainsi, la résistance de traction NF EN 1997-1.
caractéristique du géotextile de
renforcement sera pondérée d’un 9. Assistance technique
coefficient de :  # 11,4 (=1/). Une assistance technique de la Société
Vis-à-vis de la résistance élastique à la SAGC est apportée sur chantier, à la
rupture demande de l’entreprise, pour dispenser la
Pour les analyses des stabilités mixtes et formation nécessaire au démarrage du
générales, on doit appliquer à la résistance chantier.
globale au cisaillement sur une surface de
rupture, le facteur partiel R,e. B. RESULTATS EXPERIMENTAUX
Les produits GEOTER 150 (PET et PP) et
Charge de conception (Pdes) Valeur de 200 PET ont été certifié par TEXINOX
la charge de conception maximum d'être conformes aux normes en vigueur. Le
Afin de déterminer la catégorie technique numéro de la déclaration de performances
des ouvrages à réaliser, il y a lieu d’estimer est 12058/2013-07-01. Des essais de
la classe de conséquences à attribuer à ces vérification ont été réalisés et consignés

TC
massifs de soutènement au titre du risque dans les procès verbaux (PV) remis par le
de défaillance à long terme de leurs laboratoire. Les références de ces PV sont

C
renforcements. comme suit : 541-RT-040-054/14 ; 541-RT-
AU
Cette classe est liée à la nature des 105-054/14. Les tableaux récapitulatifs
équipements situés en haut et au pied de d’essais joints en annexe 2 du présent
document technique.
E

l’ouvrage et à leur distance par rapport au

N

sommet et au pied de ce dernier. La

R

disposition et la nature de ces équipements C. REFERENCES D'EMPLOI

Le procédé est utilisé en Algérie depuis
TE

(ou charges) Ө.
2005. La société SAGC cumule à ce jour la
IN

Interaction Remblaiement/ géotextile réalisation de nombreux ouvrages en terre

 Résistance de l'adhérence renforcés par géotextiles (Confortement de
E

Pour la vérification de la résistance, les glissement de terrains, aménagement urbain

G

éléments de renforcement vis-à-vis d’une dans le cadre d'embellissement, murs de

SA

rupture d’interaction, on doit lui appliqué soutènement, rampes d'accès au niveau des
un facteur partiel m,t. ouvrages d'art, des clôtures d'édifices, etc.).
U

 Glissement direct du renforcement La liste des emplois antérieurs (2014-2016)

On applique à la portance et à la résistance est jointe au dossier technique fourni par le
ultime au glissement du massif sur sa base demandeur en page 24.
des facteurs partiels r,v et r,h.
D. FIGURES DU DOSSIER
TECHNIQUE
Durée de vie des géotextiles
Les figures et détails mentionnés en
La justification d’un ouvrage en sol
annexes, de la page 20 à la page 23, sont
renforcé et les caractéristiques des produits
donnés à titre d’illustration.
et des matériaux utilisés sont liés à la durée
d’utilisation du projet. Cette durée peut être
définie en tenant compte des valeurs
données par le tableau B.3 de la norme NF
EN 94-270 et qui s’inspirent des durées
habituellement appliquées aux projets de
Bâtiment et de Génie Civil.

13
 U
SA
G
E
IN
TE

14
R
N
E
AU
C
ANNEXES
TC
 Annexe 1

Dimensions des différents types de bloc cellulaire en béton (Atalus)

Dimensions
Poids
Type
(kg/U) ep (cm)
X1 (cm) X2 (cm)

Atalus 120 120 70 60 25

Atalus 50 50 45 50 20

Atalus 18 18 34 34 14

TC
C
AU
E
N
R
TE
IN
E
G
SA
U

15
 Annexe 2
Les essais ont été effectués par l'Organisme National de Contrôle Technique des
Travaux Publics CTTP sur les produits GEOTER 150PP/150PET/200PET

Récapitulatif des résultats

GEOTER 150PET

TC
C
AU
GEOTER 200PET
E
N
R
TE
IN
E
G
SA
U

GEOTER 150PP

16
 Annexe 3
A - Justification de l'ouvrage à l'ELU

Stabilité externe
La stabilité externe d’un ouvrage en sol renforcé doit être vérifiée pendant les phases de
construction et une fois l’ouvrage achevé. La stabilité doit être assurée avec une sécurité
adéquate en considérant :
-la portance du terrain de fondation
-la résistance au glissement de l’ouvrage sur sa base

TC
C
AU
E
N
R
TE
IN
E
G
SA

 
Figure 1. Principales actions à prendre en compte pour la vérification de la stabilité externe d’un ouvrage en
U

sol renforcé par une méthode simplifiée

Stabilité générale
La vérification de la stabilité générale du site où est construit l’ouvrage renforcé doit
s’effectuer en considérant un nombre suffisant de cercles de rupture potentielle par grand
glissement extérieures au massif.

17
Stabilité mixte
La justification de la stabilité mixte est menée dans la zone d’influence du projet où toutes les
lignes de rupture potentielles sont étudiées. Elle consiste à vérifier le choix du géotextile, le
nombre des nappes, la longueur et la disposition à l’intérieur du massif, de façon à assurer
l’équilibre pour toutes les surfaces de rupture qui coupent un ou plusieurs renforcements.

 
Figure 2. Stabilité mixte : exemple de surface de rupture potentielle

Stabilité interne

TC
Pour justifier la stabilité interne d’un ouvrage renforcé, il convient que la distribution, avec la
profondeur, des efforts de traction mobilisables en un point d’un renforcement, suive la même

C
évolution que la poussée des terres dans le massif c'est-à-dire l’étude de tout les cercle de
AU
glissement traversant le massif.
E

Prise en compte des facteurs partiels de sécurité

N

Plusieurs facteurs de sécurité pour les états limites ultimes sont considérés dans les calculs de
R

stabilité à savoir :
TE

 facteur partiels pour les actions,

 facteurs partiels pour les paramètres du sol,
IN

 facteurs partiels pour la résistance à la traction des éléments de renforcement

E

géosynthétiques,
G

 facteurs partiels pour la résistance d’interaction sol-renforcement,

SA

 facteurs partiels pour les essais géotechniques ;

U

Les valeurs prise en compte sont celles recommandées par la norme NF EN 1997-1, NF 94-
270 et la norme NF G38-064 pour la vérification des états limites ultimes.

B - Justification de l'ouvrage à l'ELS

Déplacements et déformations
On doit considérer que les résultats de calculs de déplacement ne donnent que des valeurs
approchées de la réalité, il peut être utile d’utiliser des méthodes de mesure en cours de
construction de l’ouvrage.
 
C – Méthodologie de travail
Les données naturelles caractérisant le lieu d’implantation de l'ouvrage de renforcement et son
environnement immédiat (le climat, le contexte géodynamique, la topographie du site, les
natures géologique, géotechnique et géochimique du sol) ont une influence avérée sur la
durabilité des matériaux, la tenue et la stabilité de l’ouvrage avec le temps. Ces données sont

18
 caractérisées par leur grande variabilité spatiale et temporelle. Dans ce contexte, une
méthodologie de travail est présentée ci-dessous.
• Définition de type d’ouvrage :
• Confortement d’un glissement ou mur de soutènement ou autre
• Différentes données :
• Levé topographique
• Rapport de sol (caractéristiques du sol y compris les paramètres chimiques), ces
données de sol permettent de définir le type de géotextile
• Décente des charges (variable)
• Surcharges (bâtiments, routières ou autres)
• Présence des eaux
• Etude géotechnique de la stabilité
• Déterminer les surfaces de glissement
• Influence des eaux souterraines pour pouvoir déterminer la nécessité d’un dispositif
de drainage

TC
• Calcul des stabilités
• Stabilité externe, interne, mixte et générale. Cette étude permet de déterminer le

C
nombre des nappes géotextiles et l’ancrage des nappes AU
• Réalisation des plans finaux des ouvrages
E

D - Exemples de calcul du facteur de sécurité pour des confortements de glissement de terrain

N
R

Phases considérées Situations calcul considérées (RPA99V2003 Nappe phréatique Surcharge répartie Remarques FOS
/NF 94-270)
TE

Projet BOUMERDES
Phase1 Sit1 : SDT (sans séisme) Oui Oui 1.22
//
Sans renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Oui Oui 1.08
IN

Phase 2 Sit1 : SDT (sans séisme) Oui Oui 1.94

//
Après renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Oui Oui 1.23
E

Projet ANNABA
G

Phase1 Sit1 : SDT (sans séisme) Non Oui 1.34

Sans renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Non Oui // 0.95
SA

Phase 2 Sit1 : SDT (sans séisme) Non Oui 1.60

//
Après renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Non Oui 1.21
U

Projet ORAN KRISTEL

Phase1 Sit1 : SDT (sans séisme) Oui Oui 1.02
//
Sans renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Oui Oui 0.85
Phase 2 Sit1 : SDT (sans séisme) Oui Oui 1.55
//
Après renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Oui Oui 1.18
Projet BOUZAREAH
Phase1 Sit1 : SDT (sans séisme) Non Oui 1.10
Sans renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Non Oui // 0.82

Phase 2 Sit1 : SDT (sans séisme) Non Oui 1.71

//
Après renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Non Oui 1.22
Projet BOUZAREAH 2
Phase1 Sit1 : SDT (sans séisme) Oui Oui 1.05
//
Sans renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Oui Oui 0.97
Phase 2 Sit1 : SDT (sans séisme) Oui Oui 1.64
//
Après renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Oui Oui 1.43
Projet AGHBAL
Phase1 Sit1 : SDT (sans séisme) Oui Oui 1.21
//
Sans renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Oui Oui 0.80
Phase 2 Sit1 : SDT (sans séisme) Oui Oui 1.52
//
Après renforcement Sit 2 : SA (avec séisme) Oui Oui 1.10

19
 Figures

Figure 3. Différents stades de la mise en œuvre : processus en 4 étapes avec répétition des étapes 3 et 4 jusqu’à

TC
atteinte de la hauteur désirée

C
AU
E
N
R
TE
IN
E
G
SA
U

Figure 4. Dispositif de drainage réalisé pour des massifs renforcés par géotextile

20
 Figure 5. Exemple d’un massif renforcé par géotextile

TC
C
AU
E
N
R
TE
IN
E
G
SA
U

Figure 6. Exemple de plusieurs massifs renforcés par géotextiles

Figure 7. Exemple de massifs renforcés par géotextiles avec parement végétalisé

21
 ATALUS 120

TC
C
AU
E
N
R

Figure 8. Caractéristiques Atalus 120

TE

ATALUS 50
IN
E
G
SA
U

Figure 9. Caractéristiques Atalus 50

22
 ATALUS 18

TC
C
AU
E
N
R

Figure 10. Caractéristiques Atalus 18

TE
IN
E
G
SA
U

23
 Liste des emplois antérieurs (2014-2016)

Nature de l'ouvrage Maître de l'ouvrage Année

Mur de soutènement à Draria I - Alger AADL SAID HAMDINE 2014
Massifs renforcés à parement Atalus 50 à Douéra - Alger ENGOA 2014
Massif renforcé à parement Atalus 120 à Azzazga - Tizi Ouzou ETRHB HADDAD 2014
Massif renforcé avec le procédé Atalus 50 - Béjaia LAITERIE SOUMMAM 2014
Confortement des Falaises Surplombant l'Abri de Pêche de Kristel
DTP Oran 2014
- Oran
Massif renforcé à parement Atalus 120 au niveau des 330
OPGI Annaba 2014
logements LSP Dorban - Annaba
Massif renforcé avec le procédé Atalus 50 à Belle vue commune
ETRHB NAAMI LARBI 2014
d'Ain Bénian 271 logements location vente
Massif renforcé à Parement Atalus 120, Rahmania - Alger Groupe LENA Algérie 2015

TC
Mur de Soutènement Végétalisé pour le projet des 150 logements
Agence Foncière Bouira 2015
promotionnels aides (LPA) à Bouira

C
Mur de Soutènement avec le procédé Atalus 120 au niveau des 300
AU SARL Société Générale
2015
logements promotionnels Mimosas Constantine Entreprise
E

Etudes de Stabilité des Massifs Renforcés par géotextile à

N

parement Atalus (Section autoroutière entre la Chiffa et CSCEC 2015

R

Berroughia)
TE

Mur de Soutènement avec le procédé Atalus au profit du projet de

IN

COSIDER OA 2016
réalisation des unités A et C à Béchar
E

Massif renforcé par géotextile à parement Atalus 120 SPA TERMINAL PORT
2016
G

SEC Jijel
SA

Mur de Soutènement fleuris avec le procédé Atalus, 1500 THE ARAB

2016
CONTRACORS
U

logements AADL à Ain Malha d'Alger

Massif renforcé à parement Atalus 120 pour rampe d'accès

TRAVOMED 2016
d'ouvrage d'Art de Blida

Mur de Soutènement fleuris au procédé massif renforcé à parement

Atalus 120 au niveau de l'Echangeur RN 16/CW 56 AU PK 07 + SARL EMAROA 2016
150 Annaba
Mur de Soutènement fleuris en massifs renforcés à parement Atalus
50 au niveau des voies d'accès du site de l'OPERA d'Alger Ouled ARPC 2016
Fayet

24
 TC
C
AU
E
N
R
TE
IN
E
G
SA
U

ISBN 978-9961-845-82-0