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INTRODUCTION
L’expansion du monde industriel ces trois dernières décennies a permis un
développement spectaculaire des exploitations à ciel ouvert aussi bien pour l’évolution de la
technologie proprement dite des matériels (leur performance et leur taille) que les moyens
d’études et de contrôles des opérations par l’ordinateur.
C’est ainsi qu’actuellement les ressources minérales sont des facteurs les plus
importants qui concourent au progrès du développement industriel.
Il est d’usage scientifique que tout travail qui se veut valable et consistant suive
une procédure méthodologique pour arriver à un bon résultat.
En ce qui nous concerne, nous avons fait usage à la méthode exégétique qui
nous a permis de décortiquer notre sujet et d’avoir certains éléments qui constituent les
généralités de notre travail.
Il est évident que pour suivre cette démarche, nous disposons certaines
techniques, ainsi, pour collectionner les renseignements jugés nécessaires à l’élaboration de
notre travail, nous avons emprunté la technique d’analyse documentaire, d’observation libre
des opérations de chargement et de transport, le chronométrage, le calcul statistique, la
consultation des livres, des notes de cours, des travaux de fin de cycle et de fin d’études et des
catalogues spécialisés.
Certaines données nous ont été fournies par le service de dispatch minier.
La collecte des données pour le présent travail se limite sur la période allant du
mois de Juillet au mois d’Août 2022.
Pour des raisons de commodité, nous avons subdivisé notre travail intitulé
«Analyse d’un front de mine utilisant le couple chargeuse-benne » (cas de la mine à ciel
ouvert de KOV), en trois chapitres, hormis l’introduction et la conclusion.
Chapitre III : Evaluation des rendements des engins miniers et des ratios
Techniques
Le gisement de KOV se situe sur dans la ceinture cuprifère Congolaise ; une des
grandes provinces métallogéniques du monde, qui recouvre le Sud- Est de la République
Démocratique du Congo et le Nord de la Zambie (province de Copperbelt). Des gisements de
Cuivre et Cobalt associé à l’uranium- nickel en roches sédimentaires y sont exploités.
Appartenant à la méga-brèche de Kolwezi, dans la bordure du plateau de la Manika et compte
cinq écailles à savoir ; Kamoto-Est (exploité jusqu’à 1230), Oliviera, Virgule, Variante et
FNSR (Flanc Nord Sud Ridge) ; en cours d’exploitation. Il est composé principalement des
formations du super -groupe du Katanguien, groupe du Roan et dans le sous -groupe des
mines (R2) (INTIOMALE, 1983).
I.3.1. Le Katanguien.
feldspathiques
Siltites dolomitiques et shales;
Ku 1.3
Calcaire oolitique rose à gris
Kalule Grès argilo-dolomitiques très micacés, oligistifères. Calcaire
(Ku 1) Ku 1.2 oolithique, avec bancs de macigno, shale et grès fins micacés
Dolomie rose à grise
Dolomitiqu arkoses
Mines es
(R 2) (SD, R 2.2) Shale dolomitique, dolomies quartzeuses au sommet
Dolomie stromatolitique avec intercalation des shales (RSC)
Kamoto Dolomie stratifiée et dolomies laminée litée siliceuses (RSF)
(R 2.1)
Siltites dolomitiques (RAT grises)
Super
Groupes Sous- groupes Formations
Groupes
Dipeta (R3) R.31 RGS
R.23 CMN
KATANGUIEN
SD supérieur
R.22
BOMZ et S.D de base
ROAN
Des phénomènes d’altérations très importants sont remarqués dans ces formations.
Ces altérations sont surtout constatées aux alentours des fissures. Elles favorisent la
circulation des eaux souterraines et la transformation de la plupart des roches dolomitiques en
roches sableuses ou argilo-sableuses qui sont de grands réservoirs d’eaux. Elles sont plus
importantes à l’Ouest qu’à l’Est (BULUNDWE, 1992). Le tableau I.3 illustre les produits
d’altération des formations géologiques de KOV.
PRODUITS D’ALTERATION
RAT lilas Argiles sablonneuses lilas ou lie de vin.
RAT grise Sable argileux savonneux gris clair.
FORMATIONS GEOLOGIQUES
Au Sud du Katanga, le Katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la
concavité est tournée vers le Sud. Le Roan est remonté de la profondeur et a été extrudé sur le
Kundelungu. Il a été plissé, chevauché, voire charrié, puis disloqué en plusieurs méga
fragments de dimensions variables.
Virgule est un synclinal faillé le long de l’axe Est- Ouest sur lequel il s’étend. Cette
faille est remplie de RAT. Ce flanc Nord de KOV s’étend en pente faible (20° à 25°).
Le fond de l’écaille atteint le niveau 650 ;
Kamoto- Est a une structure synclinale qui s’étend de l’Ouest vers l’Est. Ce flanc Sud
de KOV est très redressé à l’Est et au centre acquiert une pente de 40° à l’Ouest ;
Oliveïra situé dans le Nord de KOV. Il est incliné vers le Sud- Ouest et est localisé
sous l’écaille de Virgule dont il est en discontinuité suivant une grande faille remplie
de RAT. cette écaille s’étend d’Ouest en Est, son bord inférieur descend sous le niveau
620 et le bord supérieur atteint la surface.
Variante est une écaille très peu connue jusqu’ici. Elle est allongée dans la direction
NE- SW. Son extrémité Sud- Ouest se situe sous le niveau 710 et joint la surface par
une pente de 30 à 35°. En profondeur Variante s’étend sous Virgule et Oliveïra et
s’insère en surface entre Oliveïra et FNSR. Elle est très fissurée et totalement enrobée
de RAT ; ce qui constitue un grand aquifère à étudier de près suite à ses potentialité
hydrogéologique ;
FNSR est l’extension du FSSR de Musonoï. Dans cette écaille les formations sont
renversées et dont la pente est orientée vers le Sud. Cette écaille se place sous la partie
profonde de Virgule ;
Œuf est une écaille à structure de cuvette dont le fond dépasse le niveau 1200. Elle est
composée principalement des formations de CMN, les sables et les terres rouges. Cette
écaille s’étend d’Ouest en Est dans le synclinal de Kamoto-Est et Virgule dont elle est
séparée par des RGS.
Il est à souligner que de toutes les écailles de KOV, Variante est la seule qui n’a
pas fait l’objet d’études approfondies vu qu’elle ne renferme pas une grande économique.
Mais néanmoins quelques forages y ont été exécutés pour les besoins d’étude d’exhaure et
stabilité. Sur le point hydrogéologique, des études approfondies doivent être faites sur cette
écaille afin d’évaluer ses potentialités hydrogéologiques.
Cette configuration permet de définir pour chacune des écailles un aquifères dont
il faudra déterminer les caractéristiques hydrogéologiques, utile pour notre étude d’exhaure.
Ce, en tenant compte de la configuration actuelle et finale de la fosse.
I.3.3. Minéralisation
b) La minéralisation secondaire
Dans cette zone les formations géologiques primaires ont subi une altération par
les agents atmosphériques (eaux d’infiltrations). Ces derniers ont altérés la minéralisation
primaire par lessivage de telle sorte que par migration, on puisse la rencontrer à l’état
secondaire altéré même dans les formations stériles (RSC, SDS, RAT lilas et CMN). Elle
porte ainsi le nom de zone d’oxydation (cas des écailles de Kamoto- Est, Oliveïra et Virgule).
c) La minéralisation mixte
Cette zone est localisée à l’interface des minéralisations primaire et secondaire
renfermant les minerais oxydés et sulfurés.
La carrolite CuCo S 4
La chalcosine Cu 2 S
La covelline CuS
TYPE
La malachite Cu 2 CO 3 ( OH 2 )
La chrysocolle CuSi O3 2 H 2 O
Secondaire
L’azurite Cu3 ( OH )2 ( C O 3 )2
La cuprite Cu2 O
L’hétérogénite CoOOH
Le cuivre natif Cu
CHAPITRE II : NOTIONS SUR LE CHARGEMENT ET LE
TRANSPORT
La distribution par classe des engins de chargement se fait suivant quatre modes
qui sont :
− La distribution par classe selon le mode de fonctionnement ou de travail des
engins.
−La distribution par classe suivant l’ordre de gradins.
- La distribution par classe selon l’emplacement de l’excavateur et du point de
chargement.
- La distribution par classe suivant l’ordre de prise de l’enlevure.
Parmi ces engins, on peut citer : pelle mécanique ou hydraulique, chargeuse frontale, dragline,
…
Soit à partir d’une extrémité de l’enlevure par chantier latéral ; Soit l’excavation se fait du
coté de talus du gradin par chantier frontal.
II.1.1. Généralités sur les chargeuses frontales
Dans une mine à ciel ouvert, on utilise un groupe d’engins mobiles dont la
mission est non seulement d’excaver les matériaux mais également les transporter jusqu’aux
lieux de déversement.
Les chargeuses frontales sur chenilles ou sur pneus sont montées sur un châssis
articulé, mais ils articulent seulement un plan horizontal, l’essieu arrière étant monté sur un
balancier. Le godet pelleteur disposé en avant doit avoir une largeur plus grande que
l’empâtement des pneus pour les protégés. La flèche porte godet est montée à l’avant du
châssis ce qui facilite d’assurer une visibilité du conducteur.
Les chargeuses frontales peuvent travailler dans les roches semis dures, après
l’abattage, ces engins dont le fonctionnement est caractérisé par une grande productivité
grâce à leur grande puissance et à leur rapidité manœuvrabilité se sont implantés et affirmés
partout dans le monde au cours de trois décennies.
Les vérins hydrauliques actionnant la flèche sont montés sur des pivots
cylindriques. En ce qui concerne l’équipement hydraulique deux points sont à considérer :
Selon le mode de fonctionnement des engins de chargement, elle se retrouve dans la catégorie
des engins fonctionnant d’une manière cyclique c’est-à-dire que les opérations élémentaires
de son cycle complet d’excavation et de chargement se réalisent successivement.
La chargeuse VOLVO 150 H est affectée au chantier de chargement pour remplir les
bennes afin que ces dernières déversent le cubage aux différents remblais sur base de la
teneur. Les chargeuses frontales sur chenilles ou sur pneus sont montées sur un châssis
articulé mais l’articulation travaille seulement dans un plan horizontal, l’essieu arrière étant
monté sur un balancier. Le godet pelleteur disposé en avant doit avoir une largeur plus grande
que l’empattement des pneus pour les protéger. La flèche porte godet est montée à l’avant du
châssis, ce qui facilite d’assurer une bonne visibilité au conducteur.
Les chargeuses frontales peuvent travailler dans les roches semi dure après l’abattage.
Il existe actuellement une variété considérable d’engins de ce type avec des capacités des
godets variant de 1 à 7,5 m3pour des puissances de 80 à 500 CV. Ces engins dont le
fonctionnement est caractérisé par une grande productivité grâce à leur grande puissance et à
leur rapide manœuvrabilité se sont implantés et affirmés partout dans le monde au cours des
trois dernières décennies.
Le rendement horaire effectif d’une chargeuse est calculé par la formule suivante :
Avec,
3600: nombre de secondes par heure compte tenu du rendement horaire fixe de 50/60;
Les éléments qui permettent de faire le choix d’une chargeuse frontale sont
principalement :
- La capacité du godet
- La puissance et le poids de l’engin
- Le prix de l’engin.
Le chargement des produits se fait par la pénétration du godet dans la masse abattue
lorsque la machine avance. C’est l’effort de traction de la machine qui assure la pénétration
du godet, puis ce dernier se referme tandis que la flèche monte. C’est cet équipement qui
assure le remplissage alors que l’essieu avant reste bien chargé.
Quand la chargeuse quitte le front du chantier, son déplacement peut se faire dans
n’importe quel sens, le vidage du godet se réalise par son basculement avant.
La chargeuse attaque le gradin soit par son extrémité, soit du côté du front d’attaque
(le mode de travail le plus répandu).La largeur d’une enlevure est déterminée en tenant
compte de la distance de sécurité entre la chargeuse et l’arête inférieure de talus. Cette
1
distance varie entre 1,2 et 1,8 m. Pratiquement, l’enlevure varie, suivant le modèle la
chargeuse frontale entre 5 et 15 m.
Le transport dans une à ciel ouvert ; c’est une opération qui vient juste après le chargement et
qui consiste à déplacer des produits abattus par un engin de transport vers un lieu de
traitement ou à la mise en terril.
2
II.5.1. Les types et les modes de transport
Les types de transport déterminent l’itinéraire du matériel roulant, c’est ainsi que
le transport du minerai et du stérile peut se faire :
Avec,
Pour déterminer le nombre de cycles par heure, nous le calculons par la formule :
CUA
N=60
tcy (II.4)
Avec,
Avec,
CUA
N=60
Nous savons que Rhb=N.Cb.Kr et que tcy , ce qui donne :
CUA
Rhb=60 . Cb . Kr
tcy (II.6)
II.6 Classes d’heures
Tout part d’une période de référence. Cette période représente normalement soit un
poste, soit une journée, soit une semaine, soit un mois, soit une année, … Elle peut être
décomposée en différentes classes d’heures suivantes :
- Un poste= 8 heures
- Un jour= 24 heures
- Un mois =30 jours= 720 heures (ou 8760/12=730 heures)
- Une année = 365 jours = 8 760 heures
Elles représentent l’ensemble des heures pendant lesquelles les services d’exploitation
et de maintenance sont en activité quelle que soit la période de référence considérée.
Ce sont des heures effectives prestées par les engins affectés à l’exploitation.
Ce sont des heures pendant lesquelles les engins qui sont mis à la disposition de
l’exploitation ne travaillent pas à la production. Il s’agit par exemple des heures de :
- chargement de poste
- attente de poste
- minage
- déplacement des engins d’un chantier à l’autre
- ravitaillement en gasoil
- visite de la division de maintenance
- manque de courant
- autres arrêts divers indépendants de l’état de la machine ou de l’engin.
b. Heures de maintenance, HMTN
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont à la disposition de la maintenance
.Il s’agit des heures qui correspondent aux périodes d’entretien, de réparation, de
rénovation ou du retard dû aux approvisionnements en pièces de rechanges.
Elles représentent les heures pendant lesquelles les engins ne sont sous la
responsabilité directe ni de l’exploitation, ni de la maintenance .Dans cette classe d’heures,
nous considérons les heures de réserve qui sont les heures gérées par la Direction du Siège en
cas de surabondance de la flotte d’engins. Les engins de réserve sont localisés à la
maintenance.
Connaissant ces différentes classes d’heures, nous pouvons définir :
Coefficient de mise à disposition (CMAD) qui est le rapport entre les heures de
mise à disposition et les heures théoriques ou heures possibles.
H . ACT
C MAD= ×100(II .7)
H .P
H . UE
Ou encore C UA = ×100( II .9 bis)
H .P
Ainsi le coefficient d’utilisation absolue est le rapport entre les heures d’utilisation
effectives de la machine et les heures possibles d’une période de référence considérée
CHAP III. EVALUATION DES RENDEMENTS DES ENGINS
MINIERS
Il est pratiquement impossible qu’un engin de chantier fonctionne sans arrêt durant un
nombre défini d’heures par jour, ceci pour cause de ravitaillement en carburant, maintenance
et autres divers désagrément pouvant survenir le lieu du travail et bien plus plus autres arrêts
indépendants divers de l’état d’engins… ,ainsi dans les calculs du débit ou du rendement d’un
engin de chantier, on fait intervenir deux facteurs importants : le rendement horaire et le
rendement général du chantier.
Pour éviter toute confusion, dans ses calculs, nous admettons que la durée du travail
effectif par heure est de 50 minutes. De ce fait, nous introduisons dans les calculs du
rendement horaire un coefficient de 50/60, soit 0,83.
Nous faisons remarquer que les différentes classes d’heures que nous allons décrire
permettent de définir les notions de qui interviendront dans les calculs des rendements des
engins miniers de chargement et de transport:
NO Temps
de cycle
1 72
2 84
3 68
4 68
5 86
6 84
7 69
8 85
9 70
10 82
11 75
NO Temps
de cycle
12 83
13 63
14 64
15 67
16 81
17 75
18 84
19 79
20 73
21 64
22 72
23 81
24 92
25 89
26 96
27 93
28 89
29 94
30 82
Traitement statistique du temps de cycle de l’excavation
10
K=1+ LogN avec N=30
3
10
K=1+ log 30=5,9 soit 6 classes
3
d=96−63=33
d 33
a= = =6,6
K −1 6−1
a 6,6
L¿ =X max + =96+ =99,3
2 2
a 6,6
Linf =X min− =63− =59,7
2 2
∑ ei . xi 2365,2
x= i=1 = =78,84 sec
N 30
Vu que le CUA est supérieur à 50%. Cela signifie que la chargeuse VOLVO L150H est
beaucoup plus affectée à la production.
Le temps de cycle benne est la somme des temps fixe et variable, et est donné par
l’équation suivante :
Nombre
Tatt Tmc Tc Tmd Td Ta Tr Total
de courses
1 320 88 183 30 43 374 210 1248
2 310 42 147 56 52 354 260 1221
3 365 30 195 45 35 356 258 1284
4 265 35 123 46 51 380 282 1182
5 563 90 165 26 40 350 275 1509
6 375 50 160 30 39 360 263 1277
7 400 95 200 32 42 346 281 1396
8 350 72 207 75 45 344 300 1393
9 321 75 215 95 48 316 246 1316
10 315 63 213 90 21 296 288 1286
11 205 62 135 82 16 318 277 1095
12 320 15 115 71 28 327 266 1142
13 315 17 138 48 37 318 215 1088
14 222 23 187 52 50 304 206 1044
15 315 27 155 63 41 299 288 1188
16 300 30 152 67 43 290 222 1104
17 250 35 148 31 33 280 235 1012
18 272 40 132 28 36 310 299 1117
19 318 42 187 26 22 342 240 1177
20 350 45 185 33 35 335 266 1249
21 325 28 193 43 29 382 268 1268
22 362 32 142 55 24 368 286 1269
23 365 16 189 38 48 350 289 1295
24 324 31 200 29 36 346 282 1248
25 298 28 205 30 48 355 272 1236
26 289 41 208 36 34 352 220 1180
27 305 36 188 44 29 366 215 1183
28 326 49 176 47 33 386 235 1252
29 400 42 164 60 37 370 240 1313
30 410 46 139 28 25 315 214 1177
10
K=1+ . log 30=5,9 soit 6 classes
3
d=1509−1012=497
d 497
a= = =99,4
K −1 6−1
a 99,4
L¿ =X max + =1509+ =1558,7
2 2
a 99,4
Linf =X min− =1012− =962,3
2 2
∑ ei . xi 36920,4
i=1
x= = =1230,68 sec ≈ 21minutes
N 30
Tableau III.5 Différents temps intervenant dans le calcul du temps fixe de la benne
VOLVO A45G
10
K=1+ . log 30=5,9 soit 6 classes
3
d=719−347=372
d 372
a= = =74,4
K −1 6−1
a 74,4
L¿ =X max + =719+ =756,2
2 2
a 74,4
Linf =X min− =347− =309,8
2 2
Tableau III.6 : Traitement statistique du temps fixe moyen de la benne VOLVO A45G
∑ ei . xi 13906,8
x= i=1 = =463,56 sec ≈ 8 minutes
N 30
Voici les différentes données du traitement statistiques des tableaux III.2 et III.6
intervenant dans ce calcul du nombre d’unités de transport à maintenir en circuit
'
t f moyen =463,56 sec ¿ 8 minutes
V 1=28 km/h
V 2=30 km/h
Le nombre des bennes N à affecter à la chargeuse VOLVO L150H est donné par
la formule suivante :
'
t f 30 D st 1 1
N=1+ + ( + )
tc tc V1 V2
N=1+
8 30 × 2,1 1 1
1,3
+
1.3
+(
28 30 )
=10,49 ≈ 11bennes
Le nombre des bennes nécessaire pour desservir l’excavateur (chargeuse VOLVO L 150H)
est de 11.
.
III.4 ESTIMATION DE LA PRODUCTIVITE HORAIRE D’UN CAMION
BENNE VOLVO A
Rhb=N . cb . Kr [ m /h ] , avec
3
Par ailleurs ;
CUA
× c b × Kr [ m /h ]
3
Rhb =60×
t cyb
Kr=0,88
3
c b=21m
0,75 3
Rhb=60× ×21 ×0,88=39,6 m /h
21
3
Pro=39,6 ×2,1=83,16 m . kmst /h
La productivité horaire obtenue est appréciable, ce qui prouve que le coefficient d’utilisation
des engins est élevé et le temps de cycle des engins est bon
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
.Nous voici arrivés au terme de notre modeste travail sanctionnant la fin de nos
études au cycle de Bachelier et intitulé : «Analyse d’un front de mine utilisant le couple
chargeuse-benne », une approche des calculs de temps de cycle, de coefficient d’utilisation et
de la productivité a été faite à cet effet.
Ledit travail avait pour objectif de faire un contrôle sur ces deux opérations
(chargement et transport), afin d’arriver à réaliser la production planifiée de minerai par mois
à la mine de KOV en maintenant le nombre optimum d’engins sur le chantier.
Les résultats obtenus au cours de ce travail, nous ont fait remarquer que le
temps de cycle moyen des excavateurs (tcy) est de 1,3 minutes, le coefficient de mise à
disposition est de 75%, le rendement horaire de la chargeuse est de 110,5 m 3/h et pour le
transport ,nous avons obtenu les résultats suivants : le temps de cycle benne moyen (tcyb) de
21 minutes, le coefficient d’utilisation absolue de benne (CUAb) de 75%, 11 bennes à affecter
à une pelle, un rendement horaire benne de 39,6 m 3/h et enfin une productivité horaire de
benne(Pro) de 83,16 m3kmst/h.
Au regard de ces résultats, nous remarquons une faible productivité des bennes
et des excavateurs, cela est dû au temps de cycle et surtout au temps d’attente à la pelle qui est
très élevé. Pour arriver à améliorer cette productivité et à atteindre les objectifs assignés, il est
préférable de faire une bonne affectation des bennes à la pelle, d’améliorer le rendement
général sur chantier des excavateurs, car une faible productivité des excavateurs joue
sensiblement sur les revenus de la société et enfin réduire les heures de maintenance des
engins qui sont aussi des facteurs influant sur la productivité.