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INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE ET INTERET DU SUJET
HYPOTHESE
MATERIEL ET METHODE
DELIMITATION
CHAP I. GENERALITES SUR LE SOUS BASSIN DE LOKORO DANS
LA CUVETTE CENTRALE
II.0 INTRODUCTION
2.1 HISTORIQUE
2.2 BUT DE FORAGE
2.3 EXIGENCE DU FORAGE DIRIGE
2.4 DIFFERENTES PROFILS DE FORAGE
2.5 TRAVAUX PRELIMINAIRES
2.6 DONNEES DE FORAGE ANTERIEURES
2.7 PRESENTATION DE RESULTATS ANTERIEURES DE
FORAGE EXECUTE DANS LA CUVETTE CENTRALE
2.8 INTERPRETATION DE DONNEES PREEXISANTS
2.9 MODELE GEOLOGIQUE DANS LE BLOC 25
2.2 CONLUSION PARTIELLE
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INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
Il est vrai que les forages verticaux sont ces premières
industries pétrolières, mais certes, ces forages ne résolvent pas tous les
problèmes liés à l’exploitation dans les zones protégées (les aires protégés,
marécages, et les forêts, lacs et cours d’eau, tourbières, et les zones marines).
Les problèmes tels que cité ci-haut et aussi les couches capricieuses pour la
production sont résolues par l’utilisation d’autres techniques de forage
directionnel.
HYPOTHESE
Les différentes questions posées dans la problématique nous permettront
d’émettre les hypothèses selon lesquelles :
L’analyser les cartes géophysiques de la Cuvette Centrale
montrerait et confirmerait l’existence les prospects dans le fossé de
BOMBO LUMENE.
En tenant compte de contexte technique et environnemental,
l’endroit propice pour installer un Rig de forage d’exploration dans
cette zone serait sur la trace de la ligne sismique L62 situé dans le
bloc 25 au nord et sud TOLO.
La détermination du profil de ce puits serait possible après les
calculs des differents paramètre, de déviation de puits.
MATERIELS ET METHODE
MATERIELS :
Pour bien mener la recherche de ce travail, nous avons eu à utiliser les matériels
ci-après :
ARC GIS 10.8 : le matériel qui nous a permis de récolter les coordonnées
géographiques, de l’emplacement.
WELL SEEKER : le matériel qui nous a permis de déterminer les
paramètres de déviation du puits et de modéliser en 2D et en 3D la
trajectoire du puits.
METHODES :
Collecte de données : parmi les données collectées, nous avons les cartes
géologiques et géophysiques (gravimétriques, sismiques), de la zone
d’études ;
Traitements des données : partant des différentes coordonnées
géographiques (de l’emplacement du Rig en suite, de la cible et du socle),
nous avons déterminé les differents paramètres capitaux pour la déviation
puits KOP, BUR. Ces paramètres sont introduits pour permettre au
logiciel de déterminer les différentes phases de forage de puits : la phase
verticale, le point d’amorce de la déviation, la phase du buld -up, la phase
stabilisée et phase drop-off.
Interprétation des données : les résultats sont donnés sous forme d’un
tableau en déterminant les paramètres des déviations.
OBJECTIFS :
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I.0 INTRODUCTION :
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1.2 CLIMAT
Le Grand Bassin de la Cuvette Centrale est caractérisé par deux types de climat,
à savoir le nord de la Cuvette a un climat équatorial, marqué par des pluies
abondantes et régulières durant toute l’année. La flore est constituée par la
grande forêt équatoriale et la faune par des frugivores, des reptiles, des oiseaux.
Les sols sont de type ferralitique mais malheureusement moins fertiles. Le sud
de la cuvette a un climat tropical humide, caractérisé par une longue saison des
pluies et une courte saison sèche. La Flore est constituée de la savane boisée
tandis ce que la Faune est représentée par des Herbivores et des Carnivores (Pili-
pili, 2010)
1.3 HYDROGRAPHIE
1.4 RELIEF
1.5 VEGETATION
La cuvette centrale est occupée en grande majorité par la forêt équatoriale qui
s’étend entre 03° de l’altitude Nord et 04° de latitude Sud, dans une région où il
tome au minimum 1000 mm d’eau/an. Elle dispose d’une importante essence à
exploiter. On dénombre parmi-eux : le Doussié, l’Ebène, le Tiama, le Kosipo, le
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1.6 TEMPERATURE
1.7 PLUVIOMETRIE
1.8 SOLS
Le sol de la cuvette centrale est en grande majorité couvert d’une forte teneur en
fer ce qui lui vaut le type de sol ferralitique. Cette abondance en fer de ces sols
leur confère la coloration rouge.
1.2.5 LA STRATIGRAPHIE
A.ROCHES MERES
B. ROCHES RESERVOIRS
Les roches réservoirs sont définies comme étant des roches présentant des
vides, pores ou fissures, relies entre eux et dans lesquels les fluides peuvent
circuler et se rassembler. C’est la porosité de la roche réservoir, définie par le
rapport du volume des pores d’un échantillon de roche à son volume total, qui
détermine sa capacité à contenir des hydrocarbures. Un réservoir de qualité
moyenne à une porosité comprise entre 10 à 20% (Perrodon, 1985). Les grès du
jurassique, du crétacé et du Permo-Carbonifère ont été reconnus et considérés
comme des réservoirs potentiels avec une bonne porosité de l’ordre de 30,5%.
Les grès de Galamboge avec une porosité comprise entre 8,1 et 19% ainsi que
les arkoses de Bobwamboli ayant une porosité de 13% (Diament et cogné,
2011). Une roche réservoir est une formation géologique du sous-sol, poreuse
et perméable, renfermant une accumulation naturelle, individuelle et séparée,
des hydrocarbures (huile où Gaz), limitée par une barrière de roche imperméable
et souvent par une barrière aquifère, et qui est caractérisée par un système de
pression naturelle unique (Perrodon 1985).
C. ROCHES COUVERTURES
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Notons que les roches réservoirs doivent être surmontées d’une couverture
(formation imperméable) qui agit comme une barrière contre les mouvements
ascendants de fluides autrement dit une roche couverture est un horizon
imperméable et plastique qui arrête la migration et protège les hydrocarbures
contre les agents destructeurs atmosphériques permettant ainsi leur circulation et
leur rétention dans un piège. Elle assure donc l’étanchéité des réservoirs. Deux
familles des roches jouent principalement le rôle de couverture nous avons les
argiles qui sont les plus rependues et les évaporites qui sont les plus efficaces
(Total 2007). Les roches couvertures de la cuvette centrale sont constituées par
les formations de Kwango et de Bokungu. Des structures en blocs basculés et les
anticlinoriums associés aux failles, ainsi que les variations de faciès
lithologiques identifiées dans la cuvette constituent d’excellents pièges
possibles.
D. PIEGES A HYDROCARBURES
E. MIGRATION DU PETROLE
Le pétrole a été généré dans les roches mètres d’Ituri, Akwoko et Schiste Alolo
et expulsé dans le groupe Bobwamboli et réservoirs des Arkoses Banalia. Le
pétrole migre vers le haut de façon prédominante. Au-dessus de la couche de
schiste d’Alolo la migration a principalement eu lieu dans la direction vers le
haut du pendage (Diemu, 2016). Les Hydrocarbures formés au sein des roches
Mères, en sont très grandement expulsés vers les zones à pression plus faible
sous l’effet de leur densité. Toujours accompagné d’eau salée et gaz ; c’est le
phénomène de migration. Durant leur migration primaire, essentiellement sous
l’effet de la pression, le pétrole et le gaz générés à partir des kérogènes sont
expulsés de la roche-mère à grains fins où ils se sont formés. Plus légers que
l’eau, ils ont tendance à remonter vers la surface de la terre et se dirigent vers les
points hauts en circulant dans des drains ou des fractures, lors de la migration
secondaire. Si rien ne les arrête, ils s’échappent et suintent à la surface ou bien
se solidifient en bitumes en perdant leurs constituants volatils, constituant ainsi
les indices de surfaces (Perrodon, 1985).
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F. INDICES DE SURFACE
1.4.1 LA PRE-EXPLORATION
Fossé de Niangara ;
Fossé d’Irumu ;
Fossé de Bangu ;
Les Sous-Bassins de Lomami, Bushimay et de Kwango.
1.4.2 L’EXPLORATION
L’exploration de ce bassin en général est rendue difficile par la présence de la
forêt équatoriale, parcs patrimoine de l’Unesco ainsi que les difficultés d’accès.
L’exploration de ce bassin sédimentaire a commencé vers les années cinquante.
Elle fut l’œuvre de plusieurs sociétés et organismes comme la société de
Recherche Minière en Afrique (REMINA), la Japan National Oïl corporation
(JNOC), la Compagnie Générale de Géophysique (C.G.G), les laboratoires
Bruxellois deTervuren ainsi que UK-exploration consultans (ECL). Ces travaux
d’explorations qui ont consistés à des études géologiques, géochimiques,
géophysiques, ainsi qu’en la télédétection et l’exécution de différents forages
(Samba,Dekese, Gilson et Mbandaka) ( Diemu, 2013).La première campagne
d’exploration a été menée entre 1952 et 1956 par le Syndicat
pour l’étude géologique et minière de la cuvette congolaise (REMINA), avec
des
recherches géologiques de surface systématiques, des mesures gravimétriques et
magnétiques, des profils sismiques de réflexion (131 km) et de réfraction (600
km) et deux forages stratigraphiques (Samba et Dekese) entièrement carottés
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1.6.1 LOCALISATION
Le sous-bassin de LOKORO s’étale sur une très grande aire située au Nord-
Ouest de la R.D.C (fig.1). Il est entièrement localisé à l’intérieur du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale et il couvre trois provinces qui sont :
l’Equateur, la Tshuapa, la Mongala et une partie du Sud Ubangi. Il est situé
entre 2° de latitude Nord et 2° de latitude Sud ainsi que 18° et 23° de longitude
Est. (UIPCN, 2010).
RELIEF ET HYDROGRAPHIE
des lignes sismiques ont été tracées le long des principaux cours d’eaux qui
arrosent cette zone à végétation luxuriante.
1.6.2 HISTORIQUE
Quelques 16 600 km2 des 145 500 km2 de tourbières, soit 11 %, se situent à
l'intérieur des limites officielles des aires protégées nationales. En RDC, la
Réserve Communautaire du Lac Télé (4600 km2) et la Réserve de Ntokou-
Pikounda (4400 km2) couvrent une superficie respectivement de 3500 et 3000
km2 de tourbières. En RDC, quatre réserves s'étendent partiellement sur les
zones de tourbières : la Réserve Naturelle du Triangle de la Ngiri (5400 km2 ;
3900 km2
20tourbières), la Réserve de Tumba-Lediima (7700 km2 ; 2600 km2 tourbières),
le Parc National de la Salonga (36,100 km2 ; 790 km2 tourbières) et la Réserve
de Lomako-Yokokala (3700 km2 ; 76 km2 tourbières). En outre, de très grandes
parties des tourbières, tant en Réublique du Congo qu'en RDC, figurent parmi
les sites inscrits sur la Liste des zones humides d'importance internationale (les
sites Ramsar) au titre de la Convention Ramsar de 1971 (Ramsar 2017a), qui
dans certains cas chevauchent également les aires protégées nationales citées ci-
dessus
En effet, la République du Congo et la RDC hébergent toutes les deux les sites
Ramsar qui sont parmi les plus vastes au monde. Pourtant, peu de travaux ont
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été
réalisé pour traduire l'inscription sur la liste en règles d'application sur le terrain.
La Convention Ramsar oblige les Parties contractantes (les États ou nations) à
promouvoir l'utilisation rationnelle des zones humides, y compris la
planification de l'affectation des terres, et comporte un accord de 2015 portant
sur les tourbières en particulier, mais l'utilisation rationnelle est un concept
général et la Convention n'oblige pas l'attribution d'un statut de protection
juridique à un site Ramsar (Secrétariat de la Convention de Ramsar 2016).
La Cuvette Centrale qui est une vaste dépression au cœur de l’Afrique est
constitué de sept sous bassins renfermant plusieurs fossés. Le bureau brésilien
‘’HRT’’ en 2007, s’autorise d’affirmer l’existence d’un, voire plusieurs
systèmes pétroliers dans ce bassin sédimentaire. Avec des formations qui ont
subis des mouvements tectoniques d’extension et de compression au
Protérozoïque Supérieur et qui ont été réactivés au Mésozoïque en octroyant des
structures faillées et des blocs basculés formant des pièges qui présentent des
grandes potentialités en hydrocarbures susceptibles de constituer des gisements
pétroliers.
La Cuvette Centrale abrite aussi l’imposante parc de Salonga avec des espèces
dans une surface forestière encore relativement intacte. Depuis la découverte
d’immense quantité de tourbe dans le bassin du Congo Jouant également un rôle
fondamental pour la régulation climatique et la séquestration du carbone, on se
voit contraint pour l’exploitation d’immense potentiel en hydrocarbures dans la
zone, de tenir compte de l’aspect environnemental.
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1. INTRODUCTION
Le forage dirigé est donc composé de plusieurs phases dont Kick-off Point, Buid
up, phase stabilisée et Drop –off. Ces différentes phases exigent où Nécessitent
différents moyens et techniques pour leur réalisation. Les phases ci – Hautes
sont définies comme suit :
Phase Kick-off point (KOP) : C’est la phase ou le puits quitte la Verticale
aussi
appelé point d’amorce de la déviation. Elle marque le début de la
déviation de notre puits suivant un profil donné ;
Phase de Build –up : c’est la phase ou la Section du puits ou l’inclinaison
augmente ;
Phase stabilisée : C’est la phase la plus longue et la plus délicate. A Cette
phase,
la garniture doit être rigide et la plus rectiligne possible ;
Phase du Drop-off : C’est la phase ou la Section du puits où l’inclinaison
diminue, volontairement pour atteindre la cible. (J.P. Nguyen, 1973).
Le profil d’un puits ou sa forme c’est l’intervalle entre le point situé au niveau
de la surface et la cible. Autre fois limitée à des profils simples essentiellement
bidimensionnels, les techniques actuelles de forage dirigé permettent la
réalisation de profils tridimensionnels complexes, combinant à la fois des
variations d’inclinaison et d’azimut.
Les profils classiques sont :
Puits en J ;
Puits en S ;
Puits en long déplacement ;
Puits multilatéraux ;
Puits à double montée ;
Puits incliné ;
Puits horizontal ;
Puits réentrée.
TRAVAUX PRELIMINAIRES
Les données sismiques, gravimétriques, magnétométriques et les différents
forages réalisés vers les années 1950 et vers les années 1980 représentent le seul
ensemble de données disponibles pour étudier les potentialités pétrolières de la
Cuvette Centrale.
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Les quatre anciens forages profonds ont été forés en plein centre de la Cuvette
Central. Il s'agit de :
1. SAMBA
a) PRESENTATION
STRATIGRAPHIE DE SAMBA-1X
Le Profil sismique L52 qui passe par Samba-1x Cuvette Centrale (Kadima,
2008)
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En analysant les deux cartes ci-haut, nous observons que le forage de Samba-1x
n'a traversé aucune structure géologique susceptible de piéger des
hydrocarbures, bien que ce forage n'ait pas atteint le socle, aucune structure
géologique ne s'est placée sur sa visée. On trouve que la couche géologique
s'oriente de façon horizontale, il est difficile que les hydrocarbures puissent se
piéger dans telle situation.
D'après notre carte gravimétrique, cette zone indique la zone la plus profonde
(dépôt centre) du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale/RDC. C'est-à-dire
la zone où les sédiments sont très épais (zone probable où les roches mères
atteindraient la fenêtre à huile et à gaz) où le forage attendrait le socle, pour
mettre en évidence les différentes séquences géologiques du bassin et la
connaissance des propriétés pétrophysique des formations qu'on aura à traverser.
Nfuya-1x
3. DEKESE
a) PRESENTATION
STRATIGRAPHIE DE DEKESE-1X
Ce forage qui a été foré au sud du forage Samba- 1x, avec une profondeur de
1956m partant de la ligne sismique L59, de la carte gravimétrie et de La carte
magnétométrique ; le profil sismique passant par ce forage, montre qu'il n'y a
aucune structure pétrolière susceptible de piéger du pétrole à ce niveau de
Dekese. Le profil sismique L59 interprété (NE-SW, dans la région du Dekese) la
figure 10 et 11). Illustre des incompatibilités principales et les flexures
anticlinales qui se sont probablement enracinés sur le sel.
Fig
ure 12 : Le Profil sismique L59 interprété passant par Dekese-1x Cuvette
Central.
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Au regard de tout ce qui précède, nous avons proposé deux forage Dekese-2x et
Dekese-3x partant du même profil de L59, ce forage se situe entre 100 et 125km
; 125 et 150km au NE de Dekese, là les structures en dôme de sel sont bien
visibles et la probabilité de trouver du pétrole est très grande à une profondeur
de deux Km.
3. MBANDAKA
A) PRESENTATION
Mbandaka -2x
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4. GILSON
a) Présentation
c) STRATIGRAPHIE DE GILSON-1X
Ces figures nous montrent la stratigraphie fournie par le forage de Gilson-1, qui
explicite avec détail.
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Nous ne pourrons pas parler des structures traversées suite au manque du profil
sismique.
Suivants les données préexistantes, dans notre zone d'étude, plusieurs indices de
suintements des huiles ont été repérés à partir des photos satellites, ce qui prouve
la présence des hydrocarbures dans cette région du pays ;
Dans le forage Mbandaka-1x effectué en 1980 par ESSO et FINA et qui avait
atteint une profondeur totale de 4.343 m. La nouvelle proposition
d'emplacement le long du profil sismique L5, nous montre une bonne structure
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