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INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE ET INTERET DU SUJET
HYPOTHESE
MATERIEL ET METHODE
DELIMITATION
CHAP I. GENERALITES SUR LE SOUS BASSIN DE LOKORO DANS
LA CUVETTE CENTRALE

I.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE


1.1.1 VEGETATION
1.1.2 LOCALISATION
1.1.3TEMPERATURE
1.1.4RELIEF
1.1.5FAUNE ET FLORE
1.1.6ZONE PROTEGE, AIRES PROTEGE
I.2 SITUATION GEOLOGIQUE DELA CUVETTE CENTRALE
1.2.1 STRUCTURE GEOLOGIQUE
1.2.2LASEDIMENTATION DE LA CUVETTE CENTRALE
1.2.3 STRATIGRAPHIE
1.2.4SYSTEME PETROLIERS DE LA CUVETTE CENTRALE
1.2.5AVANTAGE ET INCONVIENT PAR RAPPORT AUX AUTRES
METHODE TRADITIONNELLES

CHAP II. PLANIFICATION D’UN FORAGE DIRIGE

II.0 INTRODUCTION
2.1 HISTORIQUE
2.2 BUT DE FORAGE
2.3 EXIGENCE DU FORAGE DIRIGE
2.4 DIFFERENTES PROFILS DE FORAGE
2.5 TRAVAUX PRELIMINAIRES
2.6 DONNEES DE FORAGE ANTERIEURES
2.7 PRESENTATION DE RESULTATS ANTERIEURES DE
FORAGE EXECUTE DANS LA CUVETTE CENTRALE
2.8 INTERPRETATION DE DONNEES PREEXISANTS
2.9 MODELE GEOLOGIQUE DANS LE BLOC 25
2.2 CONLUSION PARTIELLE
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CHAP III. MODELE, EQUIPEMENTS DE FORAGE DIRIGE DANS LE


BLOC 25 DU SOUS BASSIN DE LOKORO DANS LA
CUVETTE CENTRALE DE LA R.D.C
MODELE I.
3.1.1 EMPLACEMENT DU POINT DE FORAGE
3.1.2 CIBLES
3.1.3 LES AZIMUT OU L’ANGLE DE DEVIATION
3.1.4 LA DETRERMINATION DE LA PARTIE VERTICALE
3.1.5 DETERMINATION DE LA TRAJECTOIRE

MODELE II. EQUIPEMENTS

3.2.1 EQUIPEMENT DE SURFACE


3.2.2 EQUIPEMENTS DU FONDS
3.2.3 CONLUSION PARTIELLE
CONLUSION GENERALE
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INTRODUCTION

Le pétrole autrement appelé l’or noir se trouve souvent piégé


dans des formations géologiques non accessibles physiquement par l’homme,
suite à la profondeur à laquelle il se trouve. D’où l’homme par son ingéniosité,
à conçu une technique consistant à creuser des puits diamètre à travers lesquels
le pétrole peut remonter en surface.

Le bassin du Congo est une grande dépression au centre du


continent africain .les termes de « bassin du Congo » et de « cuvette centrale »
sont apparus presque simultanément (CORNET 1894).dès 1885 , A.WAUTERS
(in CORNET 1894) ,reconnait que le fleuve Congo et ses affluents forment un
bassin hydrologique en forme de cuvette centrale .cette approche géographique
est confirmée par E.DUPONT en 1889(DUPONT 1889)qui est le premier ,en
retient la signification géologique .ce dernier définit le bassin du Congo comme
une entité géologique comprenant toutes les formations sédimentaires non
métamorphiques qui recouvrent un socle cristallin et le différencie du bassin
Hydrologique .
Les potentialités pétrolières de la cuvette centrale ne sont plus à
prouver depuis la découverte en 2019 d’un gisement d’hydrocarbures
exploitables du côté de la république du Congo (Brazzaville). Les résultats des
analyses effectuent de gaz microbiens et des sédiments confirment la présence
d’un ou plusieurs systèmes pétroliers. Actif dans le sous bassin de LOKORO et
en particulier dans les zones Tolo et Kutu.

L'exploration et l'exploitation des ressources pétrolières et


gazières dans le sous-bassin de LOKORO en République démocratique du
Congo (RDC) sont d'une importance cruciale pour le développement
économique du pays. Cependant, l'accès aux gisements souterrains dans cette
région présente des défis techniques considérables en raison des caractéristiques
géologiques complexes et des conditions opérationnelles difficiles.

Le forage dirigé, une technique avancée de forage pétrolier, offre


des solutions potentielles pour surmonter ces défis. Cette technique permet de
réaliser des puits horizontaux ou déviés, offrant ainsi une meilleure précision
dans le ciblage des zones productrices. Cependant, l'application efficace du
forage dirigé dans le sous-bassin de LOKORO nécessite une compréhension
approfondie des problématiques spécifiques liées à cette région.

D’après plusieurs chercheurs dont le professeur DIEMU


TSHIBAND Bavon, géologue et pétrolier de l’ex -petro zaïre, toutes les
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conditions de formation des hydrocarbures ont existé dans la cuvette centrale.


D’après lui, la roche mère a existé, la roche réservoir existe ainsi que les piégés
qui couvre l’écran étanche. En effet, le forage GILSON effectué par la société
ESSO en 1981 et qui avait atteint 4665Km de profondeur, n’avait ni ne confirme
ni infirme la possibilité de trouver du pétrole dans le Bandundu. Lorsqu’on sait
que la probabilité de tomber sur un gisement pour un forage est d’un sur douze,
on se dit qu’il faudrait donc continuer à forer dans la cuvette centrale qui
réunirait tous les critères géologiques pour contenir les hydrocarbures.

Les plus fortes et les plus importantes anomalies de micro -


épandages d’hydrocarbures se produisent dans la région de Tolo, principalement
au Nord et à l’Est de la LUKENI. L’étude a identifié plus de 6 anomalies
d’infiltration discrètes s’étendant à une distance de 5km au Sud -Est de TOLO
5à 6 anomalies potentiellement significatives ont été identifiées au nord -ouest et
au nord -Est d’ILANGA NKOLE.

Le géologue, professeur PILI-PILI du Ministère de


l’énergie a affirmé, dans sa communication de l’atelier 470 du Programme
International de Corrélation Géologique (PICG), que six géologues du ministère
de l’énergie de la RDC ont cartographiés, en septembre 2004, des suintements
de pétrole brut dans les territoires de KUTU à TOLO et à BOMBEY ;
D’OSHWE ; à l’ILANGA, ISOKO et BAGATA à TOLO et à BUNU. Ses
recherches actuelles renforcent ses présomptions.

Bien que la plupart des échantillons prélevés le long de la


rivière LUKENIE ne contiennent que du méthane biogénique, trois zones
potentiellement importantes de micro-épanchement d’hydrocarbures thermiques
ont été identifiées. La plus petites est située au début de l’échantillonnage le
long de la même rivière, c’est une petite anomalie définie par l’échantillons L-
01 à L-05, la seconde et la plus grande est à environ 25 à 30 kilomètres au Nord-
Ouest de Tolo, le long de la rivière LUKENIE (Ministère des Hydrocarbures,
2022).

Les études menées dans le bloc 22 ,8 et 9 (zones de BLOC


25) de la cuvette centrale ont signalées une tectonique d’inversion majeure
suggérant une zone d’accommodation réactive qui probablement améliore la
qualité du réservoir clastique et accentue la fracturation (Ministère des
Hydrocarbures ,2022).
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Les données géologiques et géophysiques disponibles dans ce


bassin confirment l’existence des prospects intéressants du côté de la
République Démocratique du Congo. C’est dans ce cadre d’idées que nous
proposons dans ce travail, la technique de forage dirigé aux abords du BOMBO
LUMENE pour confirmer la présence des hydrocarbures en place afin de
booster l’économie de la République Démocratie du Congo tant désiré lors de
son exploration et exploitation tout en préservant l’environnement du LAC
MAI- NDOMBE.

PROBLEMATIQUE
Il est vrai que les forages verticaux sont ces premières
industries pétrolières, mais certes, ces forages ne résolvent pas tous les
problèmes liés à l’exploitation dans les zones protégées (les aires protégés,
marécages, et les forêts, lacs et cours d’eau, tourbières, et les zones marines).
Les problèmes tels que cité ci-haut et aussi les couches capricieuses pour la
production sont résolues par l’utilisation d’autres techniques de forage
directionnel.

Dans cette étude, nous nous pencherons sur les problématiques


clés du forage dirigé dans le sous-bassin de LOKORO en RDC. Nous
examinerons les risques géologiques associés à cette technique, tels que les
formations rocheuses complexes, les failles actives et les zones de pression
élevée. De plus, nous analyserons les défis liés à la sélection et à l'utilisation des
équipements appropriés, ainsi que les compétences et la formation requises pour
le personnel impliqué.

En comprenant et en résolvant ces problématiques, nous pourrons


améliorer l'efficacité et la sécurité des opérations de forage dirigé dans le sous-
bassin de LOKORO, contribuant ainsi au développement durable de l'industrie
pétrolière et gazière en RDC :

1. Est-ce qu’il existe des prospects dans le sous bassin de LOKORO et


plus précisément dans le bloc 25 ou on a une non protégée appelé
BOMBO LUMENE ?
2. Où installer le Rig de forage pour atteindre un piège dans ce fossé
qui se localise sous les aires protégées et exploiter les
hydrocarbures dans le respect du contexte environnementale ?
3. Existe-t-il la possibilité après les calculs des differents paramètre de
déviation de puits ?
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HYPOTHESE
Les différentes questions posées dans la problématique nous permettront
d’émettre les hypothèses selon lesquelles :
 L’analyser les cartes géophysiques de la Cuvette Centrale
montrerait et confirmerait l’existence les prospects dans le fossé de
BOMBO LUMENE.
 En tenant compte de contexte technique et environnemental,
l’endroit propice pour installer un Rig de forage d’exploration dans
cette zone serait sur la trace de la ligne sismique L62 situé dans le
bloc 25 au nord et sud TOLO.
 La détermination du profil de ce puits serait possible après les
calculs des differents paramètre, de déviation de puits.
MATERIELS ET METHODE
MATERIELS :
Pour bien mener la recherche de ce travail, nous avons eu à utiliser les matériels
ci-après :
 ARC GIS 10.8 : le matériel qui nous a permis de récolter les coordonnées
géographiques, de l’emplacement.
 WELL SEEKER : le matériel qui nous a permis de déterminer les
paramètres de déviation du puits et de modéliser en 2D et en 3D la
trajectoire du puits.
METHODES :
 Collecte de données : parmi les données collectées, nous avons les cartes
géologiques et géophysiques (gravimétriques, sismiques), de la zone
d’études ;
Traitements des données : partant des différentes coordonnées
géographiques (de l’emplacement du Rig en suite, de la cible et du socle),
nous avons déterminé les differents paramètres capitaux pour la déviation
puits KOP, BUR. Ces paramètres sont introduits pour permettre au
logiciel de déterminer les différentes phases de forage de puits : la phase
verticale, le point d’amorce de la déviation, la phase du buld -up, la phase
stabilisée et phase drop-off.
 Interprétation des données : les résultats sont donnés sous forme d’un
tableau en déterminant les paramètres des déviations.
OBJECTIFS :
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L’objectif principal de ce travail est de planifier un forage dans une zone


protégées dans le sous bassin de LOKORO précisément dans le bloc 25, avec un
profil bien détermine en tenant compte des contraintes environnementales et
permettant d’atteindre de cibles sous cette zones protégées :
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
 Nous localiserons les prospects dans le sous bassin de LOKORO
dans le bloc 25.
 Nous allons déterminer l’emplacement du Rig de forage.
 Nous élaborerons la trajectoire du puits de forage en déterminant le
déport d’azimut, le rayon de courbure, inclinaison pour exploiter
sous la zone protégée
SOUS DIVISION DU TRAVAIL :
L’introduction et la conclusion exceptées, ce travail s’articule autour de
trois chapitres, présentes suivant une démarche chronologique :
 Le premier chapitre : généralités sur le sous bassin de lokoro dans la
cuvette centrale de la R.D.C,
 Le deuxième chapitre : planification d’un forage dirige, expose toutes les
études préliminaires faites au bureau, et sur terrain parmi lesquelles celles
qui permettent de confirmer la fiabilité du projet à amener une décision
techno-économique positive ou négative ;
 Les troisièmes et derniers chapitres : modèle, équipements de forage dirigé
dans le bloc 25 du sous bassin de lokoro dans la Cuvette Centrale de la
R.D.C, les conditions auxquelles fait face à l’environnement dans le milieu
inaccessible ;

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA CUVETTE CENTRALE DE LA


R.D.C

I.0 INTRODUCTION :
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Dans ce chapitre, il sera question de présenter géographiquement et


géologiquement la Cuvette Centrale de la République Démocratique du Congo
en général ainsi que Le sous-bassin de LOKORO est une région clé située dans
la cuvette centrale de la République démocratique du Congo (RDC). Cette vaste
dépression géologique est réputée pour son potentiel en ressources naturelles,
notamment en hydrocarbures tels que le pétrole et le gaz.

Le Bassin du Congo est une grande dépression au centre du continent


africain. Les termes de « Bassin du Congo » et de « Cuvette Centrales » sont
apparus presque simultanément (Cornet 1894). Dès 1885, A. Wauters (in Cornet
1894) reconnaît que le Fleuve Congo et ses affluents forment un Bassin
Hydrologique en forme de Cuvette. Cette approche géographique est confirmée
par E. Dupont en 1889 (Dupont 1889) qui est le premier, en retient la
signification géologique. Ce dernier définit le bassin du Congo comme une
entité géologique comprenant toutes les formations sédimentaires non
métamorphiques qui recouvrent un socle cristallin et le différencie du Bassin
Hydrologique.

1.1 CADRE GEOGRAPHIQUE

Au centre de la République Démocratique du Congo on localise La Cuvette


Centrale qui a pour coordonnées longitudinales 16° 30’ et 25° 15’ EST et
latitudinales 0° 30’ nord et 4° 30’ sud. Sa superficie globale est d’environ
1.200.000 km2 y compris son extension jusqu’en République du Congo, le
Gabon et la République Centre Africaine. Sa partie Congolaise présente une
superficie d’environ 800.000 km2 dont l’altitude varie entre 340 m et 700 m.
avec un réseau
hydrographique très dense (Sonahydroc, 2012).
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Figure.1. Secrétariat général aux hydrocarbures (2011) : cuvette centrale the


super giant basin (j.pili pili mawezi).

Elle a le grand désavantage de se trouver dans une zone où les infrastructures


sont peu développées où la forêt équatoriale constitue un véritable défi
logistique et un facteur d’augmentation exponentielle des couts de recherche.
Les voies d’accès à la cuvette centrale restent alors : le fleuve Congo et ses
affluents, les aéroports et quelques infrastructures routières (SGH et
Sonahydroc, 2003)

1.2 CLIMAT

Le Grand Bassin de la Cuvette Centrale est caractérisé par deux types de climat,
à savoir le nord de la Cuvette a un climat équatorial, marqué par des pluies
abondantes et régulières durant toute l’année. La flore est constituée par la
grande forêt équatoriale et la faune par des frugivores, des reptiles, des oiseaux.
Les sols sont de type ferralitique mais malheureusement moins fertiles. Le sud
de la cuvette a un climat tropical humide, caractérisé par une longue saison des
pluies et une courte saison sèche. La Flore est constituée de la savane boisée
tandis ce que la Faune est représentée par des Herbivores et des Carnivores (Pili-
pili, 2010)

1.3 HYDROGRAPHIE

La Cuvette Centrale est une très grande dépression topographique


intracontinentale, coïncidant rudement avec le système d’écoulement des eaux
du Fleuve Congo et ses affluents. Le plan topographique de la Cuvette Centrale
dessine un schéma régressivement moins élevé en se déplaçant du nord et du sud
vers le centre, au point le plus bas à une moyenne d’environ 300 m d’altitude
(Pili-pili, 2010). Ce schéma observé présente des reliefs allant des plateaux à des
types des plaines entrecoupées par des vallées accidentées. Cependant, la
Cuvette Centrale est couverte d’un réseau hydrographique très dense et très
varié (Crisis group, 2011). Les rivières principales de la cuvette centrale sont : la
rivière Ubangi, la rivière Kasaï, la rivière Kwango, Kwilu, Lukenie et la rivière
Mfimi.L’ensemble du fleuve et ses affluents forment un grand bassin et un
régime plus grand d’Afrique et deuxième du monde après l’amazone.
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Figure.2. Carte d'hydrologique de la cuvette (W.E.A, London, Hutchinson


et coproduction entre 1894 et 1906)

La Cuvette Centrale possède aussi plusieurs étendues lacustres, dont les


principales sont le Lac Mai-Ndombe (2325 km2) et le Lac Tumba (500 km2). Ils
sont considérés comme les vestiges d’un Lac plus important qui aurait occupé
une partie de la Cuvette pendant une période courte dans l’histoire du réseau
hydrographique du Congo. Ils sont peu profonds (la profondeur maximum du
Mai-Ndombe dépasserait à peine 7 m et la profondeur moyenne du Lac Tumba
serait de 4 m). La grande étendue du nord de la Cuvette Centrale, précisément
sur les rives des lacs Mai-Ndombe et Tumba est occupée par des surfaces
marécageuses.

1.4 RELIEF

La Cuvette Centrale est immédiatement entourée par les bas-plateaux hormis la


partie Ouest. Avec une altitude moyenne de 500 m, les bas-plateaux forment
autour de la Cuvette Centrale une véritable ceinture composée de :

 Des plateaux d’Uélé (province de Bas-Uélé) et de l’Ubangi au Nord ;


 Des plateaux du Kwango (province de Kwango) et du Kasaï au Sud ;
 Des plateaux de Batéké à l’Ouest.

1.5 VEGETATION

La cuvette centrale est occupée en grande majorité par la forêt équatoriale qui
s’étend entre 03° de l’altitude Nord et 04° de latitude Sud, dans une région où il
tome au minimum 1000 mm d’eau/an. Elle dispose d’une importante essence à
exploiter. On dénombre parmi-eux : le Doussié, l’Ebène, le Tiama, le Kosipo, le
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Sapelli, le Sipo, l’Acajou, le Wenge, l’Afromosia et le Limba.


Selon Congo online, la Cuvette Centrale est en grande partie recouverte de forêt
dense primaire qui occupe à elle seule, 100 millions d’hectares, soit 80% de la
couverture forestière. Les réserves potentielles extrêmement élevées pourraient
permettre à terme une production annuelle de l’ordre de 6 millions de mètre de
bois par an. Selon le service permanent d’inventaire et d’aménagement forestier
(SPIAF). Il existe 708 essences forestières identifiées, regroupées en trois
catégories (SGH, 2010) :

 1ere catégorie d’essences exportables en grumes


 2eme catégorie d’essence utilisées localement, exportables aussi en
grumes
 3eme catégorie d’essence non exploitées.

Encore pratiquement inviolée, le foret équatorial est relativement une forêt


vierge et occupe presque la moitié de son territoire. Elle se situe principalement
dans la
cuvette centrale, région aux fortes chaleurs et aux pluies abondantes. Sa
superficie
est estimée à plus d’un million de Km2. Elle a une végétation très dense d’arbres
géants, (4 à 5 m de circonférence à la base et 50 m de haut), de lianes et de
plantes herbacées y poussent à plaisir (BULTOT.F, 1950).

1.6 TEMPERATURE

La température moyenne de la cuvette centrale varie entre 24°C et 25°C. sur le


pourtour, au contraire, les nuits sont plus froides.

1.7 PLUVIOMETRIE

La pluviométrie du bassin de la cuvette centrale possède une grande variété de


climats et de paysages, il bouge sous la température moyenne annuelle élevée.
Les
précipitations sont fonctions de la température qui favorise l’évaporation dans la
zone. Dans la partie de la cuvette ayant le climat équatorial, les précipitations
sont de (±2000 mm d’eau /an) : elles sont abondantes et régulières pendant toute
l’année, d’où l’humidité reste permanente. La partie de la cuvette se trouvant
dans le climat tropical humide, les précipitations sont abondantes ; elles
environnent en moyenne de 1000 à 1500 mm d’eau/an La réputation de cette
partie du pays est d’avoir un climat chaud et humide sur la plus grande étendue
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de son territoire et une pluviosité abondante, lequel se trouve en zone


équatoriale et tropicale humide (BULTOT F.,1950).

1.8 SOLS

Le sol de la cuvette centrale est en grande majorité couvert d’une forte teneur en
fer ce qui lui vaut le type de sol ferralitique. Cette abondance en fer de ces sols
leur confère la coloration rouge.

1.2 CADRE GEOLOGIQUE

La Cuvette Centrale couvre ± 1.000.000 km2 du territoire national de


la RDC avec 4 à 5 km d’épaisseur de sédiments en moyen et allant jusqu’à 12
km dans certains fossés, reste le plus grand espoir pour les perspectives
pétrolières. Les conditions optimales de formation des hydrocarbures se trouvent
rassemblées au niveau de ce bassin régional à grand rayon de courbure qui se
serait formé par subsidence thermique postérieure à l’épisode d’étirement
panafricain. L’analyse structurale confirme sept compartiments de sous bassins
dont : BUSIRA, LOKORO, LOMAMI, BUSHIMAY, KWANGO, LINDEN ET
OUEST CONGOLIEN.

Fig. 3. Carte du bassin de la cuvette centrale (J.P SABA, 2014)

A plusieurs niveaux des ensembles géologiques où stratigraphique, la


sédimentation réserve des possibilités de genèse de roche-mètres matures, de
réservoirs et des couvertures potentielles, La confirmation des suintements le
long des rivières Lukenie et du lac Mai-Ndombe comme indice de surface par le
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bureau brésilien ‘’HRT’’ en 2007, autorise d’affirmer l’existence d’un, voire


même de plusieurs systèmes pétroliers dans ce bassin sédimentaire.

1.2.1 LES STRUCTURES GEOLOGIQUES DE LA CUVETTE


CENTRALE

Les structures géologiques de la Cuvette Centrale sont configurées en


gradins inclinés légèrement de l’Est à l’Ouest. La mise en place de la Cuvette
Centrale a été réalisée en plusieurs étapes selon les périodes géologiques. Les
structures actuelles sont la superposition des différents mouvements de la croute
terrestre.

1.2.2 LES PRINCIPALES FORMATIONS GEOLOGIQUES DE LA


CUVETTE CENTRALE

En relation avec la dynamique d’étirement, se développent au niveau


du craton des accidents : failles à blocs basculés et de transfert avec comme
résultat, la présence de plusieurs horsts et fossés. La Cuvette Centrale a subi une
extension au Protérozoïque Supérieur et a été réactivé au Mésozoïque.
Un nouveau rejet s’est produit au Jurassique Supérieur. C’est au cours de ce
mouvement qu’est située la période de dépôts des schistes bitumineux de l’étage
de Kisangani. Un autre rejet s’est effectué au Crétacé en relation avec le système
de fossés entraînant la rupture du craton et l’ouverture de l’Atlantique Sud. C’est
durant cette période que se sont déposées les couches bitumineuses de Kipala.
L’histoire géologique de la RDC peut être subdivisée en deux grandes périodes.
Il y a d’abord les formations du soubassement d’âge précambrien qui offrent une
tectonique compliquée (nombreux plis et failles). Ces formations sont plus ou
moins métamorphiques et régionalement très granitisées. En discordance sur ces
couches anciennes reposent les terrains de couverture (terrains phanérozoïques)
allant du carbonifère supérieur à l’holocène. D’allure horizontale à
subhorizontale ces formations ne sont pas métamorphiques. En général, on
constate que cette subdivision correspond à une répartition géographique bien
distincte. Les formations du soubassement affleurent surtout en bordure de la
cuvette centrale, qui est constituée à son tour par la majeure partie des terrains
de couverture. Ces derniers apparaissent en outre dans la zone littorale, comprise
entre l’Océan Atlantique et les monts de cristal, et recouvrent une partie du
bassin du Kasaï. Enfin, des formations récentes de faciès divers se rencontrent
au-dessus des deux grandes subdivisions (Crisis group, mai et décembre.

1.2.3 LES FORMATIONS DU SOUBASSEMENT


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Les formations du soubassement sont subdivisées en deux grandes unités bien


distinctes à savoir : l’ensemble du Katanguien représentant les formations les
moins anciennes et l’ensemble Anté-katangiennes (âge absolu antérieur à
environ 1300Ma). Actuellement, on propose de subdiviser ces formations en
trois ensembles. Il y a d’abord les roches les plus anciennes de la RDC qui
seraient antérieures à 2700 Ma et dont l’âge absolu le plus reculé serait
d’environ 3400 Ma (roches essentiellement gneissiques de la haute Luanyi au
Kasaï et du bassin de la bomu. Ensuite, il existe une série de formations qui
affleurent régionalement mais sans continuité géographique. De ce fait, elles
sont désignées par des appellations régionales. Il s’agit d’un ensemble de méta
sédiments, généralement pauvres en calcaire, qui régionalement sont très
granitisés. Ils affleurent au Congo occidental, Nord occidental et Nord oriental
ainsi qu’au kivu, Maniema, au Shaba méridional et dans la région Kwango,
Kasai, lomami. Enfin, on distingue l’ensemble du Kibarien-burundien, plus
récent que les formations décrites ci -dessus.

La chaine kibarienne se poursuit dans le Maniema et le Kivu où elle est désignée


sous le nom de Burundien mais dont la stratigraphie est encore mal connue
(Crisis
group, 2011).

1.2.4 LA SEDIMENTATION DE LA CUVETTE CENTRALE

Vers la fin du Katanguien, l’influence continentale commence à se manifester de


plus en plus. En effet, le Katanguien représente le précambrien supérieur alors
que
l’histoire géologique des dépôts de couverture commencerait au carbonifère
supérieur. Les dépôts de couverture contiennent souvent des fossiles permettant
de leur attribuer un âge géologique certain. Un premier ensemble date du
carbonifère supérieur et du premier et est constitué de schistes, argilites,
psammites, grès et poudingues. Ces derniers sont souvent d’origine glaciaire ou
périglaciaire. Cet ensemble affleure dans le bassin de la Lukunga, sur le versant
du lac Tanganyika, dans le bassin de la Luena, au Maniema et dans la
région d’Irumu. Il a été traversé dans la Cuvette par sondage. Il ne contient
aucune
roche effusive ou intrusive. Le Mésozoïque contient d’importantes formations
de différentes variétés de grès ainsi que d’argilites. Accessoirement on y trouve
des calcaires, des marnes et des schistes, régionalement (entre autres au kasai),
l’ensemble Mésozoïque est traversé par des kimberlites. Les couches du
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Mésozoïque affleurent sur le pourtour de la cuvette centrale et ont été reconnues


en profondeur par sondage dans la cuvette même.

Le tertiaire débute par une épaisse formation (jusqu’à 80 m d’épaisseur) de


sables
et grès tendres (série des grès polymorphes) suivie d’un dépôt également
important (épaisseur presque 120 m) de sables et limons (série des sables ocres).
Les deux séries sont souvent groupées sous le nom de système du Kalahari et
affleurent dans la partie méridionale du pays entre autres dans les bassins du
Kwango et du kwilu (Crisis group, 2011).

Pendant la 2ème moitié du Tertiaire ainsi que pendant le quaternaire se forment


à
travers tout l’intérieur du pays des alluvions (récentes et anciennes), des dépôts
de pentes et de plateaux (entre autres des latérites), des travertins et des dépôts
de
cavernes. Régionalement ces dépôts peuvent atteindre une extension horizontale
importante comme par exemple dans la cuvette centrale qui est couverte par des
dépôts lacustres et fluviatiles. Les dépôts quaternaires de la cuvette et son
pourtour son pauvres en fossiles. Heureusement on y trouve fréquemment des
artéfacts.
Permettant ainsi de définir l’âge d’après les industries préhistoriques. Il est à
noter
que pendant le tertiaire et le pléistocène plusieurs dépôts se seraient formés sous
des conditions climatiques arides à subarides, contrastant ainsi avec le climat
tropical et équatorial humide actuel (Crisis group, 2011).

Les formations géologiques de la cuvette Centrale reposent sur un socle formé


des roches métamorphiques cristallophylliennes (Granites, Quartz, Feldspath,
Mica et les Schistes). Ce socle est d’âge Précambrien et était couvert des
sédiments riches en Sable, Grès, Argile, Calcaire, etc.

1.2.5 LA STRATIGRAPHIE

La sédimentation reflète l’évolution structurale avec comme


conséquence, la présence de plusieurs horsts et fossés dont le remplissage
sédimentaire peut atteindre 12 km. La stratigraphie de la Cuvette Centrale
montre à la base des Grès Polymorphes et des sables Ocre d’origine fluviatile et
éolienne d’âge Cénozoïque. Le Paléozoïque supérieur comprend les formations
16

du carbonifère et du permien. Du Protérozoïque supérieur au Paléozoïque


(dévonien), trois groupes ont été identifiés :

 Le groupe d’âge Protérozoïque, constitués des sédiments marins


marginaux lagunaires.
 Le groupe d’âge Cambrien, présentant des dépôts d’origine alluviale
(arkoses de Bobwamboli) et des schistes de Mamungi et de Kolé de
faciès deltaïque.
 Le groupe d’âge Ordovicien, Silurien et Dévonien contenant les
quartzites de Galamboge (dunes marines), les schistes d’Alolo
(fluviatiles) et arkose de Banalia (deltaïque).
 La connaissance de la stratigraphie du bassin de la cuvette centrale
dépend également de l’exploration géologique progressive (SGH et
COHYDRO, 2003).

Figure.4. Log stratigraphique de la Cuvette Centrale (SGH, 2010)

1.3 LE SYSTEME PETROLIER DE LA CUVETTE CENTRALE

Les travaux d’exploration de la cuvette centrale montrent que le


plus grand espoir pour les perspectives pétrolières reste aujourd’hui son contenu
sédimentaire qui s’évalue à 9 km d’épaisseur. Prouvés par le ministère congolais
des hydrocarbures en collaboration avec la SONAHYDROC et plusieurs autres
sociétés étrangères, les conditions optimales de formation des hydrocarbures se
trouvent rassemblées au niveau de ce bassin régional.

A plusieurs niveaux de l’ensemble géologique et stratigraphique, la


sédimentation réserve des possibilités de genèse des roches mères matures, des
17

réservoirs et des couvertures potentielles. La confirmation par le bureau


brésilien HRT en 2007 des suintements le long de la rivière Lukenie et du lac
Mai-Ndombé comme indice de surface nous autorise, d’affirmer l’existence
d’un, voire même de plusieurs systèmes pétroliers dans ce bassin sédimentaire.

A.ROCHES MERES

Les hydrocarbures (pétrole et gaz) proviennent de la décomposition des matières


organiques végétales et animales contenues dans les sédiments accumulés au
fond des grandes zones des dépressions appelées bassin sédimentaire pendant
des millions d’année, sous l’action combinée de la température et de la pression.
Composés de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxygène, la plupart des déchets
organiques, sont détruits par les bactéries aérobies. Dans la cuvette centrale
Congolaise, on signale les argilites d’Alolo, de Mamungi et de kole qui ont été
identifiées comme des roches-mères potentielles avec un T.O.C variant entre
1.69 et 3%. Les argilites de la Loia ont été également reconnu comme roches-
mères potentielles des hydrocarbures dans la Cuvette Centrale (Diament et
cogné, 2011).

B. ROCHES RESERVOIRS

Les roches réservoirs sont définies comme étant des roches présentant des
vides, pores ou fissures, relies entre eux et dans lesquels les fluides peuvent
circuler et se rassembler. C’est la porosité de la roche réservoir, définie par le
rapport du volume des pores d’un échantillon de roche à son volume total, qui
détermine sa capacité à contenir des hydrocarbures. Un réservoir de qualité
moyenne à une porosité comprise entre 10 à 20% (Perrodon, 1985). Les grès du
jurassique, du crétacé et du Permo-Carbonifère ont été reconnus et considérés
comme des réservoirs potentiels avec une bonne porosité de l’ordre de 30,5%.
Les grès de Galamboge avec une porosité comprise entre 8,1 et 19% ainsi que
les arkoses de Bobwamboli ayant une porosité de 13% (Diament et cogné,
2011). Une roche réservoir est une formation géologique du sous-sol, poreuse
et perméable, renfermant une accumulation naturelle, individuelle et séparée,
des hydrocarbures (huile où Gaz), limitée par une barrière de roche imperméable
et souvent par une barrière aquifère, et qui est caractérisée par un système de
pression naturelle unique (Perrodon 1985).

C. ROCHES COUVERTURES
18

Notons que les roches réservoirs doivent être surmontées d’une couverture
(formation imperméable) qui agit comme une barrière contre les mouvements
ascendants de fluides autrement dit une roche couverture est un horizon
imperméable et plastique qui arrête la migration et protège les hydrocarbures
contre les agents destructeurs atmosphériques permettant ainsi leur circulation et
leur rétention dans un piège. Elle assure donc l’étanchéité des réservoirs. Deux
familles des roches jouent principalement le rôle de couverture nous avons les
argiles qui sont les plus rependues et les évaporites qui sont les plus efficaces
(Total 2007). Les roches couvertures de la cuvette centrale sont constituées par
les formations de Kwango et de Bokungu. Des structures en blocs basculés et les
anticlinoriums associés aux failles, ainsi que les variations de faciès
lithologiques identifiées dans la cuvette constituent d’excellents pièges
possibles.

D. PIEGES A HYDROCARBURES

On appelle pièges à hydrocarbures, les structures géologiques favorables à


l’accumulation du pétrole et du gaz. Pour que les fluides se réunissent en un
point, il faut qu’il existe une structure piège ; cela désigne les dispositions de
couches géologiques sous forme des dômes, des discordances, d’anticlinaux, des
failles et des structures lenticulaires (Nea, 1977).

E. MIGRATION DU PETROLE

Le pétrole a été généré dans les roches mètres d’Ituri, Akwoko et Schiste Alolo
et expulsé dans le groupe Bobwamboli et réservoirs des Arkoses Banalia. Le
pétrole migre vers le haut de façon prédominante. Au-dessus de la couche de
schiste d’Alolo la migration a principalement eu lieu dans la direction vers le
haut du pendage (Diemu, 2016). Les Hydrocarbures formés au sein des roches
Mères, en sont très grandement expulsés vers les zones à pression plus faible
sous l’effet de leur densité. Toujours accompagné d’eau salée et gaz ; c’est le
phénomène de migration. Durant leur migration primaire, essentiellement sous
l’effet de la pression, le pétrole et le gaz générés à partir des kérogènes sont
expulsés de la roche-mère à grains fins où ils se sont formés. Plus légers que
l’eau, ils ont tendance à remonter vers la surface de la terre et se dirigent vers les
points hauts en circulant dans des drains ou des fractures, lors de la migration
secondaire. Si rien ne les arrête, ils s’échappent et suintent à la surface ou bien
se solidifient en bitumes en perdant leurs constituants volatils, constituant ainsi
les indices de surfaces (Perrodon, 1985).
19

F. INDICES DE SURFACE

Comme indices de surface solides, liquides et gazeux, dans la Cuvette Centrale,


plusieurs sites sont dénombrés. Ce sont notamment ; des schistes bitumineux
d’Opala et d’Ubundu, de kipala ; les bitumes d’Isenge y’Angamba ; les indices
liquide de Tolo, Isoko, Iyenga et Ilanga kole (Diament et Cogné, 2011).

1.4 LES ETUDES ANTERIEURES REALISEES DANS LA CUVETTE


CENTRALE

1.4.1 LA PRE-EXPLORATION

Le Secrétariat Général des hydrocarbures et la SONAHYDROC a réalisé


plusieurs travaux de terrain dans la Cuvette Centrale, axés sur les sous bassins
de Lokoro et Busira, Isenge y’Angambu, Kipala et Budjala. D’autres sous-
bassins de la cuvette centrale présentant un intérêt pétrolier évident constituent
des nouvelles ciblées pour les travaux de pré-exploration et de lever géologique.
Il s’agit de :

 Fossé de Niangara ;
 Fossé d’Irumu ;
 Fossé de Bangu ;
 Les Sous-Bassins de Lomami, Bushimay et de Kwango.
1.4.2 L’EXPLORATION
L’exploration de ce bassin en général est rendue difficile par la présence de la
forêt équatoriale, parcs patrimoine de l’Unesco ainsi que les difficultés d’accès.
L’exploration de ce bassin sédimentaire a commencé vers les années cinquante.
Elle fut l’œuvre de plusieurs sociétés et organismes comme la société de
Recherche Minière en Afrique (REMINA), la Japan National Oïl corporation
(JNOC), la Compagnie Générale de Géophysique (C.G.G), les laboratoires
Bruxellois deTervuren ainsi que UK-exploration consultans (ECL). Ces travaux
d’explorations qui ont consistés à des études géologiques, géochimiques,
géophysiques, ainsi qu’en la télédétection et l’exécution de différents forages
(Samba,Dekese, Gilson et Mbandaka) ( Diemu, 2013).La première campagne
d’exploration a été menée entre 1952 et 1956 par le Syndicat
pour l’étude géologique et minière de la cuvette congolaise (REMINA), avec
des
recherches géologiques de surface systématiques, des mesures gravimétriques et
magnétiques, des profils sismiques de réflexion (131 km) et de réfraction (600
km) et deux forages stratigraphiques (Samba et Dekese) entièrement carottés
20

respectivement jusqu’à 2038 et 1856 mètres de profondeur (Évrard, 1957).


Une seconde campagne a été menée par le consortium Esso Texaco. Elle a repris
les explorations en menant l’acquisition de 2900 km de nouveaux profils
sismiques, réflexion couvrant l’ensemble du bassin et forant deux sondages
d’exploration (Mbandaka et Gilson), respectivement jusqu’à 4350 et 4536 m de
profondeur, sans rencontrer le socle. Les profils sismiques calibrés avec les
forages ont permis d’obtenir une meilleure idée de la structure du bassin, qui
présente une profondeur moyenne de 4 à 5 km, avec des fossés allant de 10 à 12
km de profondeur. Une dernière campagne d’exploration a été menée en 1984
par la Japan National Oil Corporation (JNOC) dans la région de Kisangani, le
long du cours supérieur du fleuve Congo (encore appelé Lualaba). Plus
récemment, Oil Search/Pioneer en 2007 et HRT Petroleum en 2008, en
collaboration avec la COHYDRO (Congolaise des Hydrocarbures), ont effectué
des travaux faisant la synthèse des données existantes pour en définir des
objectifs d’exploration à développer.
1.5 PRESENTATION SOUS BASSIN DE LOKORO

1.6.1 LOCALISATION

Le sous-bassin de LOKORO s’étale sur une très grande aire située au Nord-
Ouest de la R.D.C (fig.1). Il est entièrement localisé à l’intérieur du bassin
sédimentaire de la Cuvette Centrale et il couvre trois provinces qui sont :
l’Equateur, la Tshuapa, la Mongala et une partie du Sud Ubangi. Il est situé
entre 2° de latitude Nord et 2° de latitude Sud ainsi que 18° et 23° de longitude
Est. (UIPCN, 2010).

RELIEF ET HYDROGRAPHIE

Le sous-bassin de lokoro est entièrement situé dans la plaine alluviale de la


Cuvette Centrale et sa grande partie est occupée par des basses terres
marécageuses ou inondables. Son altitude varie de 300 m à proximité de la
rivière Salonga dans la province de la Tshuapa à 500 m toujours dans la
Tshuapa.
La zone est traversée par le fleuve Congo qui, avec ses nombreux affluents
constituent l’artère vitale du point de vue transport. Elle est aussi traversée par
un réseau dense de rivières tels que : Salonga, Ikelemba, Tshuapa, Ruki, Lopori,
Maringa etc. Il est à noter que ce dense réseau hydrographique a révélé son
importance lors de la phase d’acquisition des données sismiques car la majorité
21

des lignes sismiques ont été tracées le long des principaux cours d’eaux qui
arrosent cette zone à végétation luxuriante.

1.6.2 HISTORIQUE

La province est fondée en 1919, elle correspond au quart nord-ouest du Congo


belge. De 1932 à 1947, elle est renommée Coquilhatville. Après l'indépendance
la province est brièvement divisée en trois province le 5 février 1963 (Cuvette-
Centrale, Moyen-Congo et Ubangi) avant d'être reformée en 1966.
En 2015, l'Équateur est divisé en cinq nouvelles provinces : Équateur, Nord-
Ubangi, Sud-Ubangi, Mongala .
En 1976 portant création d’une réserve zoologique et forestière en Zone de
Maluku.et, créé en 1970 et d’une superficie de 3 334 600 ha, est divisé en deux
secteurs (Nord et Sud) par un corridor hors parc d’une quarantaine de kilomètres
de large. Le parc est l'un des plus étendus du monde et sa superficie est
suffisamment importante pour offrir des habitats viables à sa faune et à sa flore.
Le fait que le parc soit actuellement divisé en deux zones distinctes suggère que
l'on devrait prévoir des corridors biologiques dans l’intervalle non classé entre
ces deux secteurs, ceci afin de créer une liaison écologique continue entre ces
deux zones. Le tiers environ du secteur sud du Parc abrite des groupes de
Pygmées et une partie des terres qui s’y trouvent sont revendiquées par la
population locale. Les limites du bien sont intactes grâce à l’existence
d’importantes rivières qui constituent des limites naturelles précises et
reconnues, ceci malgré la présence de quelques villages à l’intérieur des limites
du Parc (UIPCN, 2010).
1.6.3 FAUNE ET FLORE

En 2004, l’effectif était estimé à 1200 animaux (MIKE). Le PNS héberge


également le Bonobo Pan paniscus, espèce endémique de l’écorégion des forêts
congolaises de la cuvette centrale. Sa population est estimée à environ 14000
individus mais les données sur la population et sa répartition sont encore peu
précises et doivent être considérées avec précaution. Huit autres espèces de
primates diurnes sont également présentes dans le parc dont le Cercopithèque
des marais (Allenopithecus nigroviridis) dans les ripisylves. Le parc abrite neuf
carnivores dont le Léopard et la Loutre à joues blanches et neuf antilopes dont le
Bongo (Tragelaphus euryceros), le Chevrotain aquatique (Hyemoschus
aquaticus) et cinq espèces de céphalophes. Les autres mammifères remarquables
sont l’Hippopotame (Hippopotamus amphibius), difficile à observer hormis le
long de la rivière Lomela (sa présence a été signalée en 2006 sur la Salonga), le
Buffle de forêt (Syncerus caffer nanus), le Pangolin géant (Manis Smutsia
gigantea) (UIPCN, 2010).
22

1.6.4 ZONE A TOURBIERE

La Cuvette Centrale, dans le centre du bassin du Congo, est la deuxième plus


grande zone humide aux latitudes tropicales. Des études récentes suggèrent que
la tourbe, qui est présente sous de nombreuses forêts marécageuses du bassin
(figure 5), s'étend sur une superficie estimée à 145 500 km2, et stocke environ
30,6 pétagrammes (Pg ; 1 x 1015 g) de carbone (Dargie et al. 2017).

Figure 6. Zone à tourbière, blocs pétroliers et concessions minières Map for


Environment, 2017) (remplissage rouge ; Global Forest Watch, 2017).

Cela fait de la Cuvette Centrale à cheval sur la République du Congo (Rép. Du


Congo) et la République démocratique du Congo (Rép. dém. du Congo) le bloc
compact le plus vaste qui a été découverte en zone tropicale (Dargie et al. 2017),
dont les stocks de carbone souterrain sont équivalents aux stocks de carbone
souterrain de la forêt tropicale dans l'ensemble du bassin du Congo (Saatchi et
al. 2011 ; Verhegghen et al. 2012).

1.6.5 Les Aires Protégées


23

Quelques 16 600 km2 des 145 500 km2 de tourbières, soit 11 %, se situent à
l'intérieur des limites officielles des aires protégées nationales. En RDC, la
Réserve Communautaire du Lac Télé (4600 km2) et la Réserve de Ntokou-
Pikounda (4400 km2) couvrent une superficie respectivement de 3500 et 3000
km2 de tourbières. En RDC, quatre réserves s'étendent partiellement sur les
zones de tourbières : la Réserve Naturelle du Triangle de la Ngiri (5400 km2 ;
3900 km2
20tourbières), la Réserve de Tumba-Lediima (7700 km2 ; 2600 km2 tourbières),
le Parc National de la Salonga (36,100 km2 ; 790 km2 tourbières) et la Réserve
de Lomako-Yokokala (3700 km2 ; 76 km2 tourbières). En outre, de très grandes
parties des tourbières, tant en Réublique du Congo qu'en RDC, figurent parmi
les sites inscrits sur la Liste des zones humides d'importance internationale (les
sites Ramsar) au titre de la Convention Ramsar de 1971 (Ramsar 2017a), qui
dans certains cas chevauchent également les aires protégées nationales citées ci-

dessus

Figure 7. Les aires nationales protégées (remplissage vert ; 1. Réserve


Communautaire du Lac Télé ; 2. Réserve de Ntokou-Pikounda ; 3. Réserve
Naturelle du Triangle de la Ngiri ; 4. Réserve de Tumba-Lediima ; 5. Parc
National de la Salonga ; 6. Réserve de Lomako-Yokokala ; Map forEnvironment
2017 ; Protected Planet 2017).

En effet, la République du Congo et la RDC hébergent toutes les deux les sites
Ramsar qui sont parmi les plus vastes au monde. Pourtant, peu de travaux ont
24

été
réalisé pour traduire l'inscription sur la liste en règles d'application sur le terrain.
La Convention Ramsar oblige les Parties contractantes (les États ou nations) à
promouvoir l'utilisation rationnelle des zones humides, y compris la
planification de l'affectation des terres, et comporte un accord de 2015 portant
sur les tourbières en particulier, mais l'utilisation rationnelle est un concept
général et la Convention n'oblige pas l'attribution d'un statut de protection
juridique à un site Ramsar (Secrétariat de la Convention de Ramsar 2016).

Il est à attendre que des plans de gestion conservatoire s'élaborent et se réalisent


pour les sites inscrits sur la liste. Mais si la convention de Ramsar fournit un
cadre pour promouvoir la protection des zones humides de la Cuvette Centrale,
sans l'investissement des financements nécessaires à la gestion de ces sites, il
paraît qu'il manque encore une protection active (Secrétariat de la Convention de
Ramsar 2015, Ramsar 2016, Ramsar 2017).

L'établissement des aires protégées sans reconnaître la présence des tourbières


constitue une autre préoccupation. Ceci est important car les tourbières
fonctionnent en tant que des unités hydrologiques de paysage. La dégradation
d'un secteur des tourbières pourrait entraîner des effets secondaires de grande
ampleur, en raison de l'interdépendance de l'ensemble du système. En outre, les
tourbières de la Cuvette Centrale semblent couvrir des surfaces d'une taille
exceptionnelle. Des tourbières individuelles, qui fonctionnent en tant que des
unités hydrologiques homogènes, semblent occuper des bassins inter fluviaux
entiers, atteignant près de 50 km de large. Les aires protégées qui n'englobent
que des secteurs d'une unité de tourbière pourraient s'avérer vulnérables à la
dégradation en raison d'activités en dehors des limites de l'aire protégée, ce qui
exercent des impacts sur le stockage de carbone dans les tourbières et diminuent
la capacité de cette aire protégée dans l'atteinte de ses objectifs de conservation
de la biodiversité. Une option pour gérer l'unité dans son ensemble serait
l'extension des limites des aires protégées existantes jusqu'aux limites
hydrologiques des tourbières qu'elles englobent. Il n'est pas clair dans quelle
mesure la tourbe elle-même est essentielle au maintien de la biodiversité qui est
si précieuse. Certaines espèces par exemple des crocodiles nains se servent de la
tourbe elle-même pour faire leur nid (Riley and Huchzermeyer 1999), et
l'abondance de végétation herbacée dans les forêts marécageuses fournit une
ressource alimentaire importante pour des espèces de primates (Fay et al. 1989 ;
Hashimoto et al. 1998 ; Terada et al. 2015). Il faut absolument mener à bien plus
25

de recherches, mais la présence d'énormes réserves de carbone ne peut


qu'augmenter la valeur des tourbières tant du point de vue de la biodiversité que
du point de vue des services écosystémiques.

1.7 CONCLUSION PARTIELLE

La Cuvette Centrale qui est une vaste dépression au cœur de l’Afrique est
constitué de sept sous bassins renfermant plusieurs fossés. Le bureau brésilien
‘’HRT’’ en 2007, s’autorise d’affirmer l’existence d’un, voire plusieurs
systèmes pétroliers dans ce bassin sédimentaire. Avec des formations qui ont
subis des mouvements tectoniques d’extension et de compression au
Protérozoïque Supérieur et qui ont été réactivés au Mésozoïque en octroyant des
structures faillées et des blocs basculés formant des pièges qui présentent des
grandes potentialités en hydrocarbures susceptibles de constituer des gisements
pétroliers.
La Cuvette Centrale abrite aussi l’imposante parc de Salonga avec des espèces
dans une surface forestière encore relativement intacte. Depuis la découverte
d’immense quantité de tourbe dans le bassin du Congo Jouant également un rôle
fondamental pour la régulation climatique et la séquestration du carbone, on se
voit contraint pour l’exploitation d’immense potentiel en hydrocarbures dans la
zone, de tenir compte de l’aspect environnemental.
26

CHAPITRE II. METHODES ET TECHNIQUESDES FORAGES


27

CHAPITRE III . PLANIFICATION D’UN FORAGE DIRIGE

1. INTRODUCTION

Le forage directionnel (dirigé) est une technique permettant de dévier la


trajectoire
d’un puits par rapport à la verticale, afin d’atteindre la cible prévue située à une
distance donnée. Cette technique ne consiste pas uniquement à choisir et
dessiner
la trajectoire, mais également à définir les appropriés et l’architecture du puits
compatible avec la trajectoire, les techniques de cimentation les plus
performantes
est Les méthodes de complétion acceptable dans un drain inclinent ou à
l’extrême
horizontale (J.P. Nguyen,1993). Nous déterminerons ces différents points :
Exigences du forage directionnel ;
 La détermination des différents calculs (déport, azimut, rayon de
courbure,
inclinaison) ;
 Equipements spécifiques au forage dirigé (plus d’attention sur le moteur
de
fonds et les instruments des mesures MWD et LWD) ;
 Programme de tubage.
2. HISTORIQUE
28

Le forage directionnel est une technique qui a vu le jour à la fin des


années 1920 sur la côte pacifique. Antérieurement, les puits étaient forés à partir
de Jetées qui avançaient en mer. Ces dernières n’étaient pas tolérées dans les
ports à Cause du gène qu’elles représentaient pour le trafic maritime, la
technique Horizontale fut mariée avec celle du forage pétrolier dite, ’’ Forage
Dirigé ’’ en 1973 par MARTIN CHERINGTON. Il réalisa ensuite en
Californie la première traversée, celle D’une rivière. Depuis lors, Cette
technique s’applique aux Etat Unis : « River Crossing Industry ». Cette
(technique / méthode) S’est imposée dans la construction des Pipelines
nécessitants le franchissement d’obstacles particulières tels que les Fleuves,
collines, marécages, etc. le champ d’application du forage dirigé s’est Ensuite
étendu en milieu urbain à la pose de réseaux divers : distribution d’eau Potable,
électricité, gaz et télécommunication. De nos jours, le forage dévie subit Une
croissance importante due aux contraintes de minimisation d’impacts des
Chantiers dans les villes, en diminuant les nuisances. Le développement d’un
champ Ne peut parfois pas se faire avec des puits verticaux car c’est non
rentable. Raison Pour laquelle on recourt aux forages secondaires que celui
vertical suivant un profil Donne selon le programme de forage tel que conçu
(J.P. Nguyen, 1993).
Buts du forage directionnel, Les objectifs recherchés lors d’un forage dévié sont
en général une Combinaison de plusieurs facteurs à savoir :
 Obtenir une longueur optimale de la liaison bouche-trou ;
 Augmenter l’efficacité et la productivité du puits ;
 Inaccessibilité d’atteindre la cible verticalement depuis la surface ;
 Diminue les pertes de charge (vitesse de fluide moins importante) ;
 Limiter le nombre de puits à forer sur un champ ;
 Produire à débit plus élevé pour une même puits (faible draw down) ;
 Cout moins élevé dans le cas de la reprise des puits (partie verticale déjà
fore) ;
 Pour résoudre un problème particulier de production tel que :
 Anisotropie de perméabilité ;
 Isolation de la formation ;
 Effet de cône de l’aquifère ou de l’anneau de gaz lors de la
Production ;
 Une géométrie particulière du réservoir ou de l’emplacement de Surface ;
 Piètre production des puits conventionnels ;
 Toutes combinaisons de problèmes décrits ci-dessus.
29

EXIGENCES DU FORAGE DIRECTIONNEL

Le forage dirigé est donc composé de plusieurs phases dont Kick-off Point, Buid
up, phase stabilisée et Drop –off. Ces différentes phases exigent où Nécessitent
différents moyens et techniques pour leur réalisation. Les phases ci – Hautes
sont définies comme suit :
 Phase Kick-off point (KOP) : C’est la phase ou le puits quitte la Verticale
aussi
appelé point d’amorce de la déviation. Elle marque le début de la
déviation de notre puits suivant un profil donné ;
 Phase de Build –up : c’est la phase ou la Section du puits ou l’inclinaison
augmente ;
 Phase stabilisée : C’est la phase la plus longue et la plus délicate. A Cette
phase,
la garniture doit être rigide et la plus rectiligne possible ;
 Phase du Drop-off : C’est la phase ou la Section du puits où l’inclinaison
diminue, volontairement pour atteindre la cible. (J.P. Nguyen, 1973).

LES DIFFERENTS PROFILS DU FORAGE DIRIGE

Le profil d’un puits ou sa forme c’est l’intervalle entre le point situé au niveau
de la surface et la cible. Autre fois limitée à des profils simples essentiellement
bidimensionnels, les techniques actuelles de forage dirigé permettent la
réalisation de profils tridimensionnels complexes, combinant à la fois des
variations d’inclinaison et d’azimut.
Les profils classiques sont :

 Puits en J ;
 Puits en S ;
 Puits en long déplacement ;
 Puits multilatéraux ;
 Puits à double montée ;
 Puits incliné ;
 Puits horizontal ;
 Puits réentrée.

TRAVAUX PRELIMINAIRES
Les données sismiques, gravimétriques, magnétométriques et les différents
forages réalisés vers les années 1950 et vers les années 1980 représentent le seul
ensemble de données disponibles pour étudier les potentialités pétrolières de la
Cuvette Centrale.
30

ENDROIT ET PROFONDEURS DE FORAGE

Les quatre anciens forages profonds ont été forés en plein centre de la Cuvette
Central. Il s'agit de :

 Samba-1x à une profondeur de 2038m ;


 Dekese-1x à une profondeur de 1956m ;
 Mbandaka-1x à une profondeur 4350m ;
 Gilson-1x à une profondeur de 4536m.

ANALYSES DES QUATRES FORAGE DE LA CUVETTE CENTRALE

1. SAMBA

a) PRESENTATION

Le forage Samba-1x (0°09'45 » N ; 21°15'10 » E) est situé le long de la rivière


Maringa, dans la partie Nord-Est de la Cuvette Centrale. Elle traverse six
formations subhorizontales. Le puits avait une profondeur de 2038m et n'avait
pas atteint le socle.

b) Discussions des résultats des études préexistantes pour le forage de Samba-1x

STRATIGRAPHIE DE SAMBA-1X

La figure 7. Nous montre la stratigraphie fournie par le forage de Samba-1x,


avec détail.

En observant le log stratigraphique ci-haut et le profil sismique L52,


nous arrivons à la conclusion selon laquelle, le forage Samba-1x de 2038 m de
profondeur n'avait pas atteint le socle. Tout en sachant que ce dernier était un
forage stratigraphique, il y a lieu de signaler que dans les études pétrolières, il
est souhaitable que le forage stratigraphique atteigne le socle pour permettre une
bonne connaissance des différentes séquences géologiques du bassin et
différentes connaissances utiles pour la modélisation du bassin du point de vue
pétrolier.
STRUCTURES GEOLOGIQUES TRAVERSEES PAR LE PUITS DE
SAMBA-1X

Le forage de Samba-1x a été foré dans la partie nord-est du bassin sédimentaire


de la Cuvette Centrale (RDC). Pour observer les structures géologiques
traversées par le puits de forage Samba-1x, nous avons conjointement analysé le
profil sismique L52 qui passe par Samba-1x (de 20 Km de longueur) et la carte
31

gravimétrique de la Cuvette Centrale (zone circonscrivant le forage Samba-1x).


Voir les figures ci-dessous (Figures 8 et 9).

Montrant les six formations forées de Samba-1x


32

Le Profil sismique L52 qui passe par Samba-1x Cuvette Centrale (Kadima,
2008)
33

Carte gravimétrie de la zone circonscrivant de Samba-1x.

En analysant les deux cartes ci-haut, nous observons que le forage de Samba-1x
n'a traversé aucune structure géologique susceptible de piéger des
hydrocarbures, bien que ce forage n'ait pas atteint le socle, aucune structure
géologique ne s'est placée sur sa visée. On trouve que la couche géologique
s'oriente de façon horizontale, il est difficile que les hydrocarbures puissent se
piéger dans telle situation.

C) NOUVEL EMPLACEMENT DE FORAGE AUX ENVIRONS DE


SAMBA

Au regard de tout ce qui précède, dans le cas d'exécution d'un forage


stratigraphique, nous proposons un nouveau forage (Samba-2x) au sud-Ouest du
forage de Samba-1x dont les coordonnées géographiques sont longitude
(20°34'54,637» E) et une latitude (0°34'17,05 » S) situées sur le croisement des
lignes sismiques L50 et L51.
34

D'après notre carte gravimétrique, cette zone indique la zone la plus profonde
(dépôt centre) du bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale/RDC. C'est-à-dire
la zone où les sédiments sont très épais (zone probable où les roches mères
atteindraient la fenêtre à huile et à gaz) où le forage attendrait le socle, pour
mettre en évidence les différentes séquences géologiques du bassin et la
connaissance des propriétés pétrophysique des formations qu'on aura à traverser.

Nouvel emplacement de Samba - 2x

Figure 22 : Nouvel emplacement de forage Samba-2x.

Mais dans le cas d'un forage d'exploration, nous proposons un nouvel


emplacement de forage sur le profil sismique de R15 que nous appelons Nfuya-
1x (voir le profil sismique ci-dessous de coordonnées géographique longitude
(22°11'43,295» E) ; latitude (0°34'17, S05 » S). La structure géologique visible
sur R15 met en évidence un dôme de sel qui piègerait du pétrole ou de gaz.
35

Nfuya-1x

Figure 9 : Nouvel emplacement de forage sur le profil sismique de R15 qui


montre un dôme de sel évident et qui pourrait contenir du pétrole liquide ou du
gaz. (Modifier par Kadima et al)

3. DEKESE

a) PRESENTATION

Le forage Dekese-1x (3°27'26 » S ; 21°24'28 » E) est situé à environ 400


kilomètres au Sud de Samba-1x, dans la partie centrale du bassin. Le forage finit
à une profondeur de 1.956 m, et n'atteint pas le socle.

B) DISCUSSIONS DES RESULTATS DES ETUDES PREEXISTANTES


POUR LE FORAGE DE DEKESE-1X
36

STRATIGRAPHIE DE DEKESE-1X

La figure 24 nous montre la stratigraphie fournie par le forage de Dekese-1x,


nous allons expliciter avec détail.

STRUCTURES GEOLOGIQUE TRAVERSEES PAR LE PUITS DE


DEKESE-1

Ce forage qui a été foré au sud du forage Samba- 1x, avec une profondeur de
1956m partant de la ligne sismique L59, de la carte gravimétrie et de La carte
magnétométrique ; le profil sismique passant par ce forage, montre qu'il n'y a
aucune structure pétrolière susceptible de piéger du pétrole à ce niveau de
Dekese. Le profil sismique L59 interprété (NE-SW, dans la région du Dekese) la
figure 10 et 11). Illustre des incompatibilités principales et les flexures
anticlinales qui se sont probablement enracinés sur le sel.

La carte gravimétrie de la zone circonscrivant le forage Dekese-1x.


(kunambu,2015)
37

Fig
ure 12 : Le Profil sismique L59 interprété passant par Dekese-1x Cuvette
Central.
38

Au regard de tout ce qui précède, nous avons proposé deux forage Dekese-2x et
Dekese-3x partant du même profil de L59, ce forage se situe entre 100 et 125km
; 125 et 150km au NE de Dekese, là les structures en dôme de sel sont bien
visibles et la probabilité de trouver du pétrole est très grande à une profondeur
de deux Km.

Dekese-2x DEKESE 3-x

Figure 13 : Les forages Dekese-2x et Dekese-3x entre 100 et 125 Km ; 125 et


150km au NE de Dekese- 1x, là les structures en dôme de sel sont bien visibles
et la probabilité de trouver du pétrole est très grande à une profondeur de deux
Km.

3. MBANDAKA

A) PRESENTATION

Le forage Mbandaka-1 (0°02' 30 » S ; 18°14' 10 » E) est situé le long du fleuve


Congo, dans la partie Nord-Ouest de la Cuvette Centrale, et le puits s'arrête à
une profondeur de 4.343 m dans un sous-sol dans la formation salifère, (Esso-
Zaïre, 1981).

B) DISCUSSIONS DES RESULTATS DES ETUDES PREEXISTANTES


POUR LE FORAGE DE MBANDAKA-1X STRATIGRAPHIE DE
MBANDAKA-1X

Ces figures 13 et 14 nous montrent la stratigraphie fournie par le forage de


Mbandaka-1, qui explique avec détail.
39

Figure 14 : Montant les formations forées Mbandaka-1x (Kadima, 2008)

STRUCTURES GEOLOGIQUES TRAVERSEES PAR LE PUITS DE


MBANDAKA-1X

Forage de Mbandaka 1X, foré en 1980 dans la Cuvette Centrale de la RDC, ne


traverse pas de structure géologique. Connue dans ce forage, on n'avait trouvé
du pétrole du type IV, et nous signalons que ce forage n'a pas atteint le socle.
Voici les figures qui illustrent l'ancien emplacement de Mbandaka-1x (figure
13).
40

Figure 15 : Le Profil sismique L5 interprété passant par Mbandaka-1x Cuvette


Centrale (Kadima, 2008).

C) NOUVEL EMPLACEMENT DE FORAGE A MBANDAKA-2X.

Au regard de tout ce qui précède, nous avons proposé un nouvel emplacement


de forage partant du profil sismique de L5. En migrant sous les mouvements
tectoniques et de sel, ce pétrole devrait être piégé juste à côté de la ville actuelle
de Mbandaka, dans une structure en dôme de sel qui s'étendrait sur presque 10
km. C'est important comme potentialité pétrolière (Sur les profils sismiques ;
voir envers le pétrole ou le gaz, en bleu emplacement du nouveau forage).

Mbandaka -2x
41

Figure 16 : Le forage Mbandaka-2x à 10 Km au NE de Mbandanka-1x, là nous


trouvons de structures en dôme de sel.
42

Figure 17 : Recalibrage de la réflexion sismique contre les notations bonnes de


Mbandaka (modifiées de Kadima et al. 2011), et âges des incompatibilit.
Montant les formations forées Gilson-1x (Kadima, 2008)

4. GILSON

a) Présentation

Le forage Gilson-1 (02°44' 10 » S ; 19°54'0 30» E) est situés à environ 350


kilomètres au sud-est de Mbandaka, dans la partie centrale du bassin. Il s'arrête à
une profondeur de 4.536 m dans une dolomie massive.

b) DISCUSSIONS DES RESULTATS DES ETUDES


PREEXISTANTES POUR LE FORAGE DE GILSON-1X

c) STRATIGRAPHIE DE GILSON-1X

Ces figures nous montrent la stratigraphie fournie par le forage de Gilson-1, qui
explicite avec détail.
43

1. Structures géologiques traversées par le puits de Gilson-1

Nous ne pourrons pas parler des structures traversées suite au manque du profil
sismique.

c)Nouvel emplacement de forage à Gilson-1

Le forage de Gilson s'arrête à une profondeur de 4536m. Les études concluantes


ont estimé que le forage avait atteint le socle. Nous ne pourrions pas proposer un
nouvel emplacement de Gilson par manque des profils sismiques retraiter. Apres
avoir choisi les nouveaux emplacements de forage dans le bassin sédimentaire
de la Cuvette Centrale nous avons voulu les représente sur une carte (figure 39).
44

Ces forages vont s'effectuer aux coordonnées géographiques suivantes :

 Samba-2x : longitude (20°34'54 ,637 » E) ; latitude (0°11'43 ,295 ») ;


 Nfuya-1x : longitude (22°11'43,295» E) ; latitude (0°34'17,05 » S) ;
 Dekese-2x : longitude (21°59'59,215» E) ; latitude (3°3'54,071» S)
 Dekese-3x : longitude (22°16'56,501» E) ; latitude (2°57'6,272» S).
 Mbandaka-2x : longitude (18°12'47,208» E) ; latitude (0°2'30,962» N

Figure 17 : Les emplacements de nouveaux forages de la Cuvette Centrale.

Nous avons représenté les nouveaux modèles sédimentaires et les structures


géologiques présentent dans le bassin sédimentaire de la Cuvette
Centrale/R.D.Congo. Partant des études et analyses antérieures, nous avons fait
des propositions pour l'emplacement de nouveaux forages dans la cuvette
centrale, le but de trouver du pétrole.
45

PRESENTATION DE RESULTATS ANTERIEURES DE FORAGE


EXECUTE DANS LA CUVETTE CENTRALE

Suivants les données préexistantes, dans notre zone d'étude, plusieurs indices de
suintements des huiles ont été repérés à partir des photos satellites, ce qui prouve
la présence des hydrocarbures dans cette région du pays ;

En explorant les différentes formations et structures géologiques, nous avons pu


repérer les zones des grandes substances sédimentaire, graben et des structure
salifère (dôme de sel) dans lesquelles la possibilité de trouver les hydrocarbures
était favorable ;

Des quatre forages effectués dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale


avec un forage stratigraphiques et deux d'explorations avec une profondeur
maximum de 4,5 km aucun n'a atteint le socle cristallin.

Leurs informations nous ont permis de comprendre certains paramètres du


bassin. Tel que : la géologie ; la géophysique ; la géochimie ; la Petrophysique.

L'observation des données géophysiques retraitées récemment par HRT, nous a


permis de pouvoir détecter, localiser et situer les endroits probables où l'on peut
facilement trouver des pièges des hydrocarbures.

Les quatre forages effectués dans le bassin sédimentaire de la Cuvette Centrale


nous ont permis d'obtenir les informations géologiques pour l'exploration
pétrolière de ce bassin sédimentaire. Le forage Samba-1 s'est limité à une
profondeur de 2.038 m et n'a pas atteint le socle.

Notre proposition du nouvel emplacement sur la carte gravimétrique,


l'intersection de L50 et L51 nous donne la zone la plus profonde du bassin avec
des couches sédimentaires épaisses qui peuvent générer et contenir des
hydrocarbures, avec dans le secteur la ligne sismique, R15 qui nous montre la
probabilité de la migration des huiles le long du dôme de sel. Ce qui nous donne
les nouveaux forages Samba-2x effectué en même temps que Samba-1x.

Le forage Dekese-1 a fini à une profondeur de 1.956 m, et n'avait pas atteint le


socle. Les nouveaux emplacements des forages Dekese-2x et Dekese-3x partant
du profil L59 sera situé entre 100 et 125km ; 125 et 150 km au NE de Dekese-1x
là les structures en dôme de sel sont bien visibles et la probabilité de trouver du
pétrole est très grande à une profondeur de 2 Km.

Dans le forage Mbandaka-1x effectué en 1980 par ESSO et FINA et qui avait
atteint une profondeur totale de 4.343 m. La nouvelle proposition
d'emplacement le long du profil sismique L5, nous montre une bonne structure
46

en dôme de sel. Notons que dans Mbandaka-1x on avait trouvé du pétrole de


type IV, donc les hydrocarbures on put migrer dans la structure en dôme de sel
juste à côté de Mbandaka-1x.

Le forage Gilson-1 effectué lors de la même campagne que Mbandaka-1x avait


atteint la profondeur totale de 4636m et n'avait pas atteint le socle, par manque
de profil de Gilson-1x nous n'avons pas proposé un nouvel emplacement.

Nous proposons un forage stratigraphique c'est à dire carotté en continue


jusqu'au socle là où la série est complète. C'est Samba 2x sur la ligne sismique L
50.

Nous proposons 4 forages d'exploration pétrolière (MBANDAKA 2x, NFUYA


1x, DEKESE 2x et Dekese-3x) sur les structures en dômes de sel pour la
recherche des hydrocarbures.

MODELE GEOLOGIQUE DANS LE BLOC 25

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