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Ministère de l’Enseignement République du Mali

Supérieur et de la Recherche Un Peuple – Un But – Une Foi

Scientifique

ECOLE NATIONALE D’INGENIEURS ABDERHAMANE BABA TOURE


--------------ENI ABT--------------
DER DE GEOLOGIE ET MINES

Thème : Gisements de porphyre

Présenté Par : Garba TRAORE


Encadreur : Pr. Mamadou Lamine Bouaré

Année scolaire 2021-2022


Gisements de porphyre

Table des matières

INTRODUCTION

1. Définition du gisement .................................................................................... 4

2. Contexte géodynamique .................................................................................. 5

3. Ages du gisement ............................................................................................ 6

4. Répartition sur le globe terrestre ..................................................................... 7

5. Ressources minérales et leur utilisation .......................................................... 8

6. Parasénèse ..................................................................................................... 10

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

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Gisements de porphyre

INTRODUCTION
La morphologie des gisements associe aux intrusions est très variée : pegmatites, grises,
filons, skarns et matos, épithermaux et porphyres. Elle dépend de la perméabilité de
l’encaissant et des intrusions au moment de la circulation des fluides et du rapport de
forces existant entre la pression fluide et la pression lithostatique.
Ce présent document est basé sur les gisements de porphyres. Il s’inscrit dans le cadre
de la formation en métallogénie des étudiants de l’ENI-ABT en Master 1 prospection.
Il contribue à la compréhension du contexte géodynamique à la parasénèse passant par
son âge, sa répartition sur le globe et l’usages des ressources qu’ils referment.

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Gisements de porphyre

1. Définition du gisement
Les gisements porphyriques sont des gisements à fort tonnage et à faible teneur qui sont
spatialement et génétiquement associés à des intrusions de faible profondeur (de 1 à 5
km) à texture typiquement porphyrique (d’où son nom). Ces intrusions sont
subvolcaniques et généralement polyphasées. La composition de ces intrusions varie de
felsique à mafique. Les formes des gisements porphyriques sont très variées depuis des
corps très irréguliers à ovales, et des ensembles « pleins » à des cylindres « creux » avec
parfois des formes de coupes renversées. Comme le montre la figure 1, les corps
minéralisés sont recouverts par des plutons granitiques relativement petits, qui
représentent des ramifications de batholithes plus grands et plus profonds. Les plutons
sont localisés dans les portions inférieures des volcans et font sans aucun doute partie
des conduits qui ont amené le magma aux volcans en surface. La minéralisation se
présente en stockwerks, sous forme de brèches hydrothermales, en filons, et dans des
fractures.

Figure 1 : Structure de la partie supérieure d’un pluton granitique dans un édifice volcanique, site de
formation des gisements porphyrique de cuivre. (Modifié d’après Sinclair, 2007)

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Gisements de porphyre

2. Contexte géodynamique
La dynamique terrestre joue un rôle majeur dans la formation de nombreux gisements,
notamment parce qu’elle génère des fluides qui collectent et transportent les métaux.
Ainsi, certains gisements peuvent être directement issus de magmas ou de fluides
hydrothermaux dérivant de magmas. De plus, les anomalies thermiques liées à la
dynamique terrestre peuvent provoquer des transformations métamorphiques de la
croûte, avec libération de fluides métamorphiques qui, à leur tour, pourront transporter
et déposer des métaux.
Il existe cependant des processus de minéralisation où la géodynamique est moins
directement, voire pas du tout impliquée.
Les gisements qui nous intéressent plus particulièrement dans notre cas d'étude sont les
minéralisations de type porphyre qui se mettent en place préférentiellement en contexte
d'arcs insulaires et cordillères continentale liés à des zones subductions actives là où
s’enfonce la lithosphère océanique dans le manteau (Figure2).

Figure 2 : Contexte tectonique des principaux gisements (Groves et al., 1998).

Figure 3 : Contexte géodynamique des gisements de porphyre (zone de subduction)


D’après Goldfarb et al. (2001), Begg et al. (2010) et Richards (2011).

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Gisements de porphyre

3. Ages du gisement
Les gisements porphyriques sont connus depuis des roches archéennes jusqu’aux
temps récents, même si la plupart sont d’âge Jurassique ou plus jeune. Les gisements
les plus jeunes sont dans les îles du sud-ouest de l’océan Pacifique, dans des régions
tectoniquement très actives et les anciens à l’Est du Canada et de l’Asie centrale.
Au cours de l’histoire de la Terre, les périodes de pics de formation de porphyre de
cuivre sont le Jurassique, le Crétacé, l’Éocène et le Miocène.
Le tableau ci-dessous donne l’âge des porphyres en fonction la localité et selon qu’il
est à cuivre-molidbéne, à cuivre-or, à or ou à molibdène.
Tableau 1 : L’âge des porphyres en fonction du type et de la localité.

Type Localité riche Age


Porphyre
Pérou avec les gisements
d’Antamina, Toromocho, Du crétacé supérieur au
à Cu-Mo Cuajone, paléogène
Cerro Verde-Santa Rosa
Philippines avec les gisements
à Cu-Au Lutopan, Santo Tomas II, Du jurassique au néogène
Rosia Poieni, Tampakan
Canada (Ontario, Québec, Yukon)
avec les gisements de Moss Lake,
Lac Troilus, Dublin Gulch ; aux
États-Unis (Alaska, Montana) avec
à Au De l’archéen au crétacé supérieur
les gsements de Fort Knox,
Zortman – Landusky ; au
Venezuela

Canada (Colombie-
à Mo Britannique) ; États-Unis (Alaska, Du crétacé au néogène
Colorado ;Colorado)

Figure 4 : répartition temporelle des principaux types de gisement


(Extrait de Tuduri, com. pers.)
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Gisements de porphyre

4. Répartition sur le globe terrestre


Les gisements de porphyres sont localisés généralement dans les régions tectoniquement
très actives et disposés le long de ceintures orogéniques, dans des zones plus ou moins
étroites. Ce qui explique la position de leader mondial de certains pays dans la
production de cuivre (Fig.3). Les principaux gisements se trouvent aux Etats-Unis dans
les cordillères d’Amérique du nord et du sud, où se situent les corps minéralisés de
Bingham ; au Chili avec les gisements de Chuquicamata, La Escondida, Rio Blanco-Los
Bronces ; en Argentine, gisements Bajo de la Alumbrera ; en Mongolie, gisement Oyu
Tolgoi. On peut cependant remarquer la rareté des porphyres sur le continent africain.
La carte ci-dessous (Fig.3) illustre la répartition des gisements de porphyre sur le globe
terrestre.

Figure 5 : repartions des gisements de porphyre sur le globe terrestre.

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Gisements de porphyre

Figure 6 : principaux type de gisements de porphyres en fonction de l’âge.

5. Ressources minérales et leur utilisation


Les gisements de porphyres sont les sources de Cu et Mo les plus importantes au
Monde et produisent également une proportion importante d’Au, Ag, W et Sn. Ils
procurent entre 50 et 60 % du cuivre mondial et plus de 95 % du molybdène.
Les teneurs moyennes d’exploitation sont faibles : de 0,2 à 1,5 % Cu au maximum (soit
quand même 100 fois le Clarke du cuivre), de 50 ppm a 0,03 % (300 ppm) Mo et de
0,004 à 0,35 g/t Au. Par contre, les tonnages de minerai sont si énormes que les
porphyres constituent souvent de très gros gisements. Un recensement récent (Galley et
al., 2005) fait état de 44 gisements dans le monde ayant des réserves supérieures à 1 Gt
de minerai de Cu, Mo et Au. Le gisement de Chuquicamata, au Chili, pesé près de 10,8
milliards de tonnes de minerai pour un stock métal de 60 Mt de cuivre, exploitées au
rythme de 400 000 tonnes de tout-venant par jour ! Plus de la moitié de la production
mondiale de cuivre (55 %), environ 16 % de l’or et 65 % du molybdène proviennent de
ces gisements.

Le cuivre :
Cuivre est utilisé principalement dans la fabrication de câbles et de fils électriques, il
sert aussi dans la construction de rails, de pièces pour télévision, radios et montres,
radiateurs automobiles, dans la construction civile et l’architecture. Utilisé pour
frappage des pièces de monnaies.
Le sulfate de cuivre est utilisé dans les fongicides, les insecticides et les additifs pour
les sols. L'oxyde de cuivre sert dans les peintures pour bois et protège contre la rouille.
Le cristal de cuivre est un composant des lentilles et sert dans la radiologie pour la
détection de petites tumeurs.

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Gisements de porphyre

Le molybdène :
Le molybdène est surtout utilisé dans la réalisation de blindages. Le métal pur est
d'aspect blanc métallique et il est très dur : l'addition d'une faible quantité de molybdène
durcit l'acier. Plus des deux tiers de la production de molybdène sont utilisés dans les
alliages. Le molybdène est ainsi utilisé dans certaines parties d'avions et de missiles, et
également comme pigment dans les peintures, les encres, les plastiques et les
caoutchoucs, ou encore comme lubrifiant. On trouve de nombreuses exploitations de
molybdène au Brésil et surtout au Chili.

L’or :
L’or est le métal de transition le plus malléable et ductile, il a une résistance
exceptionnelle à l’oxydation, il est un bon conducteur de chaleur et d’électricité et
possède une bonne capacité à réfléchir les radiations infrarouges. Sur la base de ces
caractéristiques, l’or trouve un usage dans des industries aussi variées que la joaillerie,
les secteurs dentaires, électronique et électrique. Sa très grande malléabilité associée à
ses prix élevés encourage son alliage avec d’autres métaux (ex. argent, cuivre, métaux
du groupe du platine). L’or est également employé à des fins monétaires et en tant que
valeur-refuge et véhicule d’investissement au cours des périodes d’incertitude
économique.

L’argent :
L’utilisation du métal argent s’étend sur divers domaines. L’orfèvrerie et la fabrication
de monnaie sont les plus répandues mais il est aussi indispensable dans la joaillerie, la
photographie, la musique, le mécanique, l’électronique sans parler des objets conçus en
argent incluant l’argenterie. L’argent est également employé pour revêtir les surfaces
lisses de miroir, remplacé par l’aluminium aujourd’hui.
La ductilité, la conductivité et la malléabilité sont les qualités physiques de l’argent de
plus en plus sollicitées avec la miniaturisation de l’électronique. Les principaux usages
de l’argent concernent : l’électronique en tant que conducteur (téléphones mobiles,
ordinateurs, équipements électroniques, cellules solaires, etc.) ; les usages bactéricides ;
l'équipement chimique ; la fabrication de miroirs par évaporation thermique.

L’étain :
La bonne résistance de l'étain le fait employer comme revêtement anticorrosion pour le
fer et le cuivre : c'est l'étamage. Ainsi, la moitié de la production sert à étamer l'acier
doux pour obtenir le fer-blanc (utilisé pour les boîtes de conserve par exemple). Cette
opération a lieu dans un bain électrolytique de chlorure ou de sulfate.
On peut réaliser des feuilles minces (papier d'étain).
Voici d'autres usages de l'étain :
Les composés d'étain servent, par exemple, à émailler la céramique.
Les organoétains sont utilisés en chimie organique.
Les carboxylates servent de stabilisateurs dans la fabrication du PVC et de catalyseurs
dans la fabrication de la mousse polyuréthane.
Le SnF2 et le KSn(OH)3 entrent dans la composition des pâtes dentifrices...

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Gisements de porphyre

Le chlorure stanneux, SnCl2, sert à étamer électrolytique ment le fer.


Le tétrachlorure d'étain est le plus important des halogénures d'étain.

6. Parasénèse
La minéralogie des porphyres peut être très diversifiée. Les roches encaissantes de
composition plutôt felsique sont composées de quartz, de feldspaths potassiques, de
plagioclases et de biotite. Il s’agit généralement de diorites ou d’andésites, selon que la
roche est totalement cristallisée ou non. Mais la parasénèse est dominée par la
chalcopyrite, bornite, magnétite et pyrite, parfois molybdenite, avec comme minéraux
accessoires digenite, enargite, tetraedritetennantite, bismuthinite et sulfosels d’argent.
L’or natif, quand il est présent, apparait en fines plages dans les sulfures de cuivre.
La minéralisation et les altérations hydrothermales associées présentent généralement
une zonalité très marquée. Les différentes zones minéralisées sont grossièrement
concentriques autour d’un noyau sub-sterile, construisant un système de cylindres
emboites. Figure 2 montre une séquence idéalisée qui peut varier fortement et qui est
fonction en autres de la composition de la roche altérée :
 Altération potassique, zone interne : L'altération potassique se manifeste par
l'apparition de biotite et la disparition des feldspaths potassiques. Ce type
d'altération est très important dans ce gisement car l'apparition de la biotite
s'accompagne souvent d'une abondance de chalcopyrite et une intensification de
la minéralisation. Représente l’assemblage de plus haute température et est
généralement associé à des fluides ayant de forte salinité possiblement exfoliés
du magma. La biotisation se développe sur de grandes surfaces et se présente
principalement sous forme de stockwerk ou parfois sous forme de foliation. Ce
type d'altération est superposé à l'altération phyllique intensive Caractérisée par
le feldspath potassique et la biotite et la pyrite.
 Altération phylliteuse ou argileuse, zone intermédiaire : L'altération argilique
se développe plus loin du corps minéralisé et est caractérisée par l'apparition du
chlorite en plus du quartz et de la pyrite elle est aussi caractérisée par séricite,
illite, et divers minéraux argileux (kaolinite, montmorillonite, smectite, etc.),
quartz et pyrite. Cette zone est la pyrite Shell, riche en pyrite disséminée (jusqu’à
10 %), mais pauvre en cuivre.
 Altération propylitique, zone périphérique : Elle apparaît encore plus loin du
gîte et se caractérise par l'apparition simultanée de chlorite et des carbonates,
ainsi que souvent de faibles quantités d'épidote. Localement, les carbonates
peuvent être très abondants. Elle est beaucoup plus largement développée à
quartz, épidote, chlorite, carbonates, kaolinite, montmorillonite, ne montrant
qu’un minerai dissémine pauvre a veinules de pyrite.

Le tableau 1 représente les grands types d’altérations hydrothermales attachées aux


systèmes porphyriques avec leurs caractéristiques minéralogiques. Certaines altérations
(argileuse acide et argileuse intermédiaire, prophylactique) se retrouvent dans les
gisements épithermaux.

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Tableau 1 : Altération des systèmes porphyriques.

Altérations Caractéristiques minéralogiques


Potassique Feldspath potassique et/ou biotite, quartz
phylliteuse ou argileuse Séricite, quartz (lessivage Mg-Na-Ca), pyrite et
minéraux argileux (kaolinite, montmorillonite,
smectite, etc.)
Propylitique Albite, kaolinite, kaolinite, montmorillonite,
séricite, chlorite, épidote, carbonates,
carbonates, quartz, pyrite

Figure 7 : la zonalité des altérations hydrothermales et des minéralisations, qui dessinent des
auréoles concentriques.

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Gisements de porphyre

Figure 8 : Répartition des zones d’altération (gauche) et des types de minéralisation de sulfures dans les gisements
porphyriques. (Modifié d’après Lowell et Guilbert, 1970)

Typologie des gisements de porphyre


Les gisements porphyriques sont classés en fonction de leur contenu métallique
principal. On distingue ainsi les porphyres à cuivre, les porphyres à or, les porphyres à
molybdène, ceux à étain et enfin ceux à tungstène (Seedorff et al., 2005). Les intrusions
et les altérations associées à chaque type de gisement sont variables, et demeurent mieux
connues pour les porphyres à cuivre et ceux à molybdène que pour les autres types de
gisements, dont il existe moins d'exemples. On distingue généralement deux sous-types
de porphyres à molybdène : (1) les systèmes pauvres en fluor associés aux arcs
magmatiques comme c'est le cas pour le gisement d'Endako en Colombie-Britannique
(Selby et al., 2000) ; (2) les systèmes riches en fluor associés aux granites dans les
environnements de type « rift » (Carten et al., 1993)
Il existe plusieurs types de gisements porphyriques à savoir : les porphyres à cuivre-
molybdène (Cu-Mo), à cuivre-or (Cu-Au), à molybdène (Mo), à étain-tungstène (Sn-
Wo).

Le tableau ci-dessous compare les différents types de porphyres : à cuivre-molybdène


(Cu-Mo), à cuivre-or (Cu-Au), à molybdène (Mo), à étain-tungstène (Sn-Wo).

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Tableau 2 : Comparaison des différents types de porphyres.

Type Minéralogie Forme Altération Encaissant


Porphyre
La série La minéralisation
d'altérations est associée à des
Pyrite,
chimiques est de intrusions ignées
chalcopyrite, ±
Généralement de moins en moins ayant des
molybdénite,
zones plus ou intense du centre compositions
bornite. Présents
moins vers la bordure. chimiques très
sous forme de
cylindriques à la Elle se présente variables: séries
grains
à Cu-Mo périphérie des en une séquence calco-alcalines
disséminés, de
intrusions idéalisée caractérisées par
veinules, ou de
associées à la fortement la suite diorite à
veines de quartz
minéralisation. variable en quartz vers la
et calcite avec des
fonction de la monzonite à
sulfures et
composition de la Quartz; série
magnétite.
roche altérée. alcaline : diorite à
syénite.
Le faciès La composition
d'altération des intrusion est
potassique est très variable:
souvent diorite à
accompagné granodiorite
Hématite, d'une calco-alcaline
La forme est du
à Cu-Au magnétite, or, silicification. Une pauvre en K;
type Cu-Mo
chalcopyrite altération en monzonite à
greisen est quartz calco-
parfois observée alcaline
(quarz-topaze- potassique;
muscovite + monzonite et
fluorite). syénite alcaline.
Le faciès
La forme des
d'altération
zones
potassique est
minéralisées varie granodiorite,
souvent
de coupole monzodiorite
Quartz- accompagné
inversée au (type subduction)
molybdenite, d'une
sommet de à des granites
à Mo molybdenite, silicification. Une
l'intrusion, siliceux et riches
fluorine, altération en
cylindre autour en alcalis (type
topaze, pyrite greisen est
de l'intrusion, ou rift ou
parfois observée
zone tabulaire au- anorogéniques)
(quarz-topaze-
dessus de
muscovite +
l'intrusion
fluorite).
Encaissant très
surtout
variable, batholite
dominée par un caractérisé par les
Cassitérite, granitique
style filonien et à altérations
pyrite, porphyrique à
à Sn-Wo stockwerk encore séricitique et le
tourmaline, Cornwall;
plus marqué que greisen (dans la
bismuth, etc. intrusion de latite
pour le Mo zone
porphyrique est
minéralisée).
sub-volcanique
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Conclusion
En conclusion, malgré que les gîtes porphyriques archéens restent mal connus. On peut
noter que la source de métaux est essentiellement le magma granitique ; source des
fluides est magmatique et eau souterraine météorique ; moteur de la circulation de
fluides est expulsion de fluide du magma, convection de l’eau souterraine réchauffée et
la précipitation se fait par refroidissement et/ou changement de la composition du fluide,
mélange avec d’autres fluides.
Les gisements de porphyre sont rares, cela pouvait être due à des conditions particulières
à l’Archéen ou à la profondeur du niveau d'érosion.

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BIBLIOGRAPHIE
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