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Tout gisement «d’Or Noir» est un lieu privilégié où s’est déroulée une suite
d’évènements favorables, convenablement répartis dans l’espace, bien
ordonnés dans le temps et intimement liés à l’histoire géologique d’un
bassin sédimentaire. La recherche des roches-mères, roches réservoirs,
roches couvertures, des pièges et la définition des processus de migrations
va de concert avec la reconstitution paléogéographique et stratigraphique
du bassin de sédimentation. Et puisque le pétrole est un produit
sédimentaire, sa prospection doit être basée sur des arguments géologiques
et sédimentologiques en particulier.
Eu égard à ce qui précède, ce cours est subdivisé en cinq chapitres qui sont
(voir table des matières):
Ainsi, en plus des faux indices, on peut généralement classer les indices
d’hydrocarbures en considérant leur nature physique d’une part et de l’autre
le cadre géologique lié à la formation dans un bassin sédimentaire donné.
I.3.1. Classement selon la nature physique
Afin d’éviter de confondre les gaz de marais des gaz d’origine profonde,
l’indice devra être regardé avec suspicion cela en recherchant un rapport
avec les roches sous-jacentes.
2° Indices d’hydrocarbures liquides
Les huiles à base paraffinique s’évaporent rapidement en surface et
disparaissent sans laisser des traces. Ce qui est très difficile voire même
impossible de les déceler surtout en pays arides.
En pays humides, il se manifeste le plus souvent par des irisations en surface
de nappe d’eau, des marres et des ruisseaux. Pour ne pas confondre
irisations avec celles des voiles d’humâtes de fer qui se développent à la
surface des flaques d’eau stagnantes, il y a lieu de noter que les films d’huiles
donnent des traînées allongées alors que les sels de fer se brisent en plaque
à contour anguleux lorsqu’on les agite avec le bâton.
Les huiles à base naphténique fournissent des indice beaucoup plus visibles
car elles s’évaporent plus difficilement et s’oxydent au contact de l’air en
donnant des produits de plus en plus visqueux appelés maltes et asphaltes.
3° Indices d‘hydrocarbures semi solides à solides.
Les indices d’hydrocarbures semi solides à solides se rencontrent dans les
calcaires fissurées, les calcaires et grès imprégnés, géodes ou fissures. La
genèse de ces importantes accumulations serait les conséquences de la
dysmigration d’une huile à partir des réserves profondes ou l’érosion de la
couverture du gisement.
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En bref, il est difficile d’être plus précis car chaque cas mérite en fait une
étude particulière, le moins que l’on puisse souhaiter est une discussion
entre le géochronologiste et le géologue de terrain avant que celui-ci ne
parte en mission. On trouvera ici le tableau n°1 qui a pour but de donner une
idée très approximative des poids d’échantillons nécessaires.
Le contexte est mieux connu que dans le cas précédent. Les séries
stratigraphiques sont étalonnées et les objectifs pétroliers définis. Il convient
d’affiner les connaissances. En stratigraphie, la nécessité d’une meilleure
interprétation des données de forage conduit à rechercher des limites plus
fines appuyées sur des études de microfaune et microflore moins courantes,
liées à certains faciès particuliers : algues, characées, conodontes,
radiolaires, diatomées. Les échelles palynologiques pourront être précisées.
Une idée locale peut se réduire à une vérification ponctuelle stratigraphique
ou sédimentologique
Aucune règle rigide sur l’espacement idéal entre échantillons ne peut être
appliquée à un milieu dont la diversité est l’une des caractéristiques
évidentes. Dans la pratique on est conduit à la polyvalence, mais autant que
faire se peut, il faut éviter une trop grande généralité, la répartition entre les
différentes analyses retenues se fera au moyen du bordereau.
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Puis est venue une deuxième série de produits à base de colles cellulosiques
plus ou moins diluées à l’acétone. L’imprégnation va nettement plus loin
dans le sédiment et la souplesse – temporaire – des substances permet une
meilleure récupération. De nos jours, on utilise de plus en plus des résines
époxy qui peuvent être suffisamment fluides, qui durcissent par
polymérisation en quelques heures et peuvent être utilisés sur des
sédiments légèrement humides.
b) Dépelliculation
La méthode consiste à imprégner sur une faible épaisseur la surface que l’on
désire prélever à l’aide d’un liquide qui s’insinue dans la porosité et cimente
les éléments. Il peut s’agir de colle cellulosique diluée à l’acétone ou de
résine époxy : c’est-à-dire d’un mélange, à préparer sur place, comprenant
de l’araldite AY 103 et le durcisseur, HY 930 (10 %). Dans ce deuxième
procédé, le matériel peut être nettoyé avec de l’alcool à bruler.
Le durcissement obtenu, la surface ainsi consolidée est détachée du reste du
sédiment, repérée, étiquetée. On procède :
- la surface à prélever est débarrassée des éléments étrangers (débris
végétaux dans les « ripples marks», coulées de terres, pollutions sur
des strates…) ;
- la colle ou la résine est versée ou appliquée à l’aide d’un large pinceau
à poils souples afin de ne pas déplacer les éléments. Ceci exige un
certain doigté.
On imprègnera ainsi la surface jusqu’à refus. Un morceau de gaze ou de toile
de dimension légèrement supérieure à l’échantillon sera appliqué sur la colle
ou résine et devra lui aussi être imprégné à refus.
Laisser durcir la colle ou la résine délicatement : 1 à 24 heures selon les
conditions physico-chimiques et atmosphériques. Quand la solidification est
suffisante, on arrache délicatement la toile ou la gaze. Elle doit entraîner
avec elle une pellicule de sédiment.
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3° Giant cores
C’est un carottier surdimensionné avec un tube carottier de plusieurs
dizaines de mètres, un lest de 1,5 à 3 t et avec des améliorations notables
par rapport au Kullenberg. Toutefois, il s’agit du même principe. Cependant,
le Woods Hobe Institution qui l’a mis au point a « réussi » une carotte de
41,58 m.
4° Le sympa
Mise au point par les chercheurs des TAAF.
Préleveur de grande section qui évite le remaniement du contact eau-
sédiment. Il s’agit d’un tube à section carrée portant à sa base des mâchoires
actionnées directement par le câble de traction. Le tube pénètre par gravité
dans la formation. Le câble de traction est tendu et rabat deux mâchoires qui
sectionnent la carotte à la base du tube et qui font « retenu». Son nom de
boîtier benne est suffisamment explicite.
II.5.3. Echantillons orientés
La géophysique est une science qui étudie les phénomènes physiques dont la
terre est le siège. Les méthodes géophysiques:
- s’appuient sur les différents paramètres physiques des roches ou
plutôt sur leur variation ou leur contraste dans l’espace ;
- utilisent soit, des phénomènes ou des signaux d’origine naturelle, soit
des signaux d’origine artificielle ;
- s’utilisent à terre, en mer, dans l’air et dans les forages.
Les principales méthodes géophysiques sont reprises dans le tableau n°2.
CHAMP NORMAL
Dipôle + non dipôle
(Formule IGRF)
VARIATIONS DIURNES
CHAMP MESURE + Orages magnétiques
=
(Magnétomètre mobile) (Station de référence fixe)
ANOMALIES LOCALES
(A interpréter)
III.3.Sismique réflexion
Q est faible (30) pour les terrains visco-élastiques, qui absorbent beaucoup
l’énergie sismique.
Q est fort (600) pour les terrains élastiques, qui absorbent peu l’énergie
sismique.
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√ √ vitesse P, vitesse S, densité.
Coefficient de Poisson
( )
avec
III.3.4.1. Historique
Dans les années 80 on analyse les paramètres pour arriver à voir la variation
(l’évolution) c’est-à-dire la lithologie. En 1980 par la stratigraphie
séquentielle on constate des systèmes différents que l’on cherche à
rattacher entre eux. Les dépôts dans un bassin sont régis par une certaine
cyclicité et non de façon aléatoire. C’est la première idée de P. Vail ;
l’eustatisme.
cohérentes entre elles. Elle est limitée à son toit et à sa base par des
discordances ou leur prolongement en concordance. Elle constitue l’élément
de base pour l’étude en stratigraphie sismique.
plus un réflecteur aura une forte amplitude plus la continuité sera ainsi à
identifier. Cependant si un réflecteur possède une amplitude moyenne, à
savoir des arches bien distinctes les unes des autres, mais si ce caractère
reste le même sur tout le réflecteur alors il y a quand même continuité, mais
elle sera plus délicate à mettre en évidence.
La continuité va donner des indicateurs sur :
- la continuité ou constance des lits sédimentaires de part et d’autre de
l’interface ;
- le processus de dépôt des sédiments.
3.1.4. La fréquence apparente
III.5.Sismique de puits
L’opération de sismique de puits la plus connue est le Profil sismique vertical
(PSV). La sismique de puits est un lien essentiel entre les données de puits
(en profondeur) et les données sismiques (en temps) :
- calibration du log Sonic ;
- calage des données sismiques (temps versus profondeurs) ;
- corrélation entre les marqueurs géologiques et les réflecteurs
sismiques ; La corrélation est en temps mais aussi en amplitudes, en
fréquences et en phases ;
- détermination d’un modèle de vitesse autour du puits.
*Géométrie du réservoir
Les 3 G doivent fournir des cartes d’extension des faciès sédimentaires par
niveau (en fonction du découpage en layers prévus).
Les 3 G doivent répertorier et cartographier les barrières potentielles de
perméabilité : faille, niveaux argileux, …
Le géophysicien doit fournir des cartes qualitatives, voire quantitatives, de
paramètres, lithologiques ou pétrophysiques.
C’est à partir des valeurs des rapports atomiques H/C et O/C qu’il est à la fois
pratique et traditionnel de classer la matière organique des sédiments en
trois grands types qui correspondent à trois principaux environnements de
dépôts. Il s’agit de :
- Type I : H/C > 1,6 ; O/C < 0,1, milieux lacustres ;
- Type II : 1,2 < H/C < 1,6 ; 0,1 < O/C < 0,2, milieux marins ;
- Type III : H/C < 1,2 ; O/C > 0,2, milieux continentaux et deltaïques.
IV.1.2. Etapes de la formation des hydrocarbures
Type IV
Particules amorphes des
Charbonneux végétaux supérieurs altérés
Inertinite par oxydation
Type IIIb
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4,0
1-3 460-465 4,5 CATAGENESE
Mature Gaz
5,0 humide
2-0 530 5,5
METAGENESE
700 Zone post- 6,0 Gaz sec
mature
50
IV.2. Migrations
Pour qu’un gisement se constitue, il faut que les hydrocarbures puissent
quitter la roche mère et cheminer dans des drains naturels suffisamment
perméables pour venir s’accumuler dans un piège : c’est qu’on appelle la
migration. Si la migration ne se produit pas et si les hydrocarbures restent
dans leur roche mère, le gisement ne peut pas produire de pétrole. Si les
hydrocarbures ne rencontrent pas de piège sur le chemin de leur migration,
il n’y aura pas non plus formation du gisement. Telles sont deux points
critiques des systèmes pétroliers.
IV.2.1. Définitions et types de migrations
Dans le cas de la migration d’un fluide diphasique, tel que celui qui comporte
de l’huile et l’eau, le déplacement ne peut s’effectuer que si la pression
d’injection de l’huile est supérieure aux forces de capillarité qui s’opposent
au mouvement.
La force capillaire s’exprime par la formule :
( )
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Etant donné la faible solubilité des hydrocarbures, le cas le plus général est
celui de la migration diphasique où l’huile migre en phase constituée. Seuls
les hydrocarbures les plus légers, en particulier le méthane, peuvent se
déplacer en solution dans l’eau par entrainement ou diffusion. On peut
rappeler ici qu’au cours du déplacement par diffusion, la composition
moléculaire du gaz ainsi que les signatures des constituants se modifient.
( )
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( )
S
Pression dans les
pores supérieure à Argile non-
pression compactée
hydrostatique
(p gz) Argile
compactée
( += S)
Ecoulement du
fluide
Sable
Sable
Pression
hydrostatique dans
les pores
(p = gz) S S
Le drainage latéral
Le drainage latéral du pétrole implique une couverture étanche avec
continuité latérale reposant sur une unité perméable monoclinale servant de
réservoir, sans déformation prononcée par compression.
Les pièges sont les structures qui empêchent la remontée du pétrole vers la
surface sous l’effet de sa différence de densité avec l’eau. Les pièges sont
identifiés en général par les méthodes géophysiques (sismique
principalement). Ils correspondent à une combinaison de circonstances
géologiques favorables, le sort ultime des hydrocarbures étant leur
dispersion en direction de la surface. Il existe en général des parties du
système pétrolier qui sont favorables au piégeage et d’autres qui ne le sont
pas.
Zones favorables au piégeage
Ces zones sont caractérisées par la continuité latérale de la couverture et par
un degré de déformation adéquate (ni trop, ni trop peu …). Il y a des cas où
des discontinuités dans l’étanchéité de la couverture peuvent favoriser le
drainage à la verticale d’un piège.
Zones défavorables au piégeage
La continuité latérale de la couverture peut être assurée, mais la
structuration génératrice de pièges eut manqué, ou bien la couverture peut
être discontinue et le pétrole est perdu.
IV.2.2.5. Dysmigration
Le destin ultime des hydrocarbures est leur dissipation vers la surface. Dans
le cas des systèmes pétroliers, les quantités de fluides impliqués peuvent
aboutir à des manifestations en surface, parfois spectaculaires : sables
bitumeux, lacs de bitume, feux follets. Ces manifestations ont été activement
utilisées aux premiers temps de l’exploration pour identifier les provinces
pétrolières. Les évolutions technologiques récentes de la détection des
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Les versions les plus récentes de ces modèles décrivent le long de la coupe et
d’une manière séquencée (le pas de temps est réglé par l’utilisateur en
fonction des problèmes étudiées et de leur cinétique) à la fois, les
modifications géométriques du bassin, l’histoire thermique de l’empilement
sédimentaire, l’évolution des régimes de pression, la formation des
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IV.2.4.1. Biodégradation
Les pétroles peuvent servir de source d’énergie pour divers types de micro-
organismes et de ce fait être dégradés et/ou détruits. Les molécules les plus
sensibles à la biodégradation sont les fractions les plus légères et les
hydrocarbures (linéaires, puis ramifiés, puis cycliques). Le processus enrichit
relativement l’huile en ses fractions les plus aromatiques et les plus lourdes,
qui devient ainsi de plus en plus visqueuse et de plus en plus riche en
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A l’instar de ce qui est fait dans le cas du craquage secondaire dans les
roches mères, le craquage thermique des huiles dans les réservoirs peut être
modélisé en se basant sur un jeu d’équations cinétiques du premier ordre,
les paramètres cinétiques ayant été déterminés lors d’expériences de
pyrolyse en système fermé des différents constituants de l’huile.
IV.3.2.Identification du réservoir
On utilise pour cela le log RFT ou SFT (Selected Formation Test) qui est limité
par la dimension du trou et la température.
IV.3.3.1.But
Le SFT est un outil qui permet de :
- déterminer la pression du réservoir et sa variation avec la profondeur ;
- déterminer la pression hydrostatique de la colonne de boue dans le
puits ;
- détecter la présence des hydrocarbures et éventuellement les contacts
entre les fluides du réservoir ;
- évaluer la perméabilité.
Le choix des stations de SFT fait souvent objet d’une étude sur chantier de
forage et cela en rapport avec l’objectif ou programme du forage.
IV.3.3.2. Analyse du profil de pression du réservoir
Pression/Profondeur (PSia/Pied)
Ce rapport permet d’indiquer la nature des fluides contenus dans la
formation (réservoir) :
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Profondeur
GAZ
(Pieds) GOC : Gas-Oil contact
HUILE
Ex. : On a :
- Un puits A vertical, profondeur 5000’ TVD.
- Un puits B dévié, profondeur 6000’ TVD.
A et B sont complets (mise en production) dans la même zone d’intérêt.
Si le gradient hydrostatique est de 0,465 Psi/Ft ; quelle sera la colonne
hydrostatique pour les 2 puits.
Note : On peut approximer ces contacts (surtout OWC) sur base des
diagraphies de résistivité ILD : Résistivité de l’eau 0,2 Ohm.m et aussi le
Crossover des log neutron .
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IV.3.4.1. La porosité
La porosité efficace est obtenue par « Cross-plots» des valeurs de porosité
neutron et de densité lues sur les diagraphies ou entre .
porosités très grandes.
t : sonic.
Va, P1 Vb Va, P2 T Vb
Cellule
P=0 P = P2
[ ]
( )
IV.3.4.2. Perméabilité
P1 P P1
Débit
d’injection
Q A
L
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Loi de DARCY
viscosité du fluide (CP)
= pression différentielle (atm)
A : Aire latérale (cm2)
Q : Débit d’injection (cm3/s)
L : Longueur (cm)
K en Darcy = 0,987.10-12 m2.
( )
écoulement parallèle
( )
écoulement radical
1° Association en parallèle
Puits
L
l
h1
h1
h2 h2
P
( )
( )
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( )
2° Association en série
l
h
Q k1 k2
Il y a conservation du débit.
( )
( )
Note :
1) Causes d’erreurs dans la mesure de K :
- Fissures.
- Vacuoles (Problèmes d’étanchéité).
- Interaction fluides/roche (gonflement d’argiles, …).
2) Corrections
- Effet de contrainte
- Klinkenberg.
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3) Corrélation K -
K
( )
A, B : constantes.
3° Notions de perméabilités relatives
Les Kr sont déterminées par suit, centrifugation, soit par injection d’un des
deux fluides (Unstady state), soit enfin par injection simultanée des deux
fluides (steady stade).
a) Steady state
P1
Q1 Fluide 1 Fluide 1
Q2 Fluide 2 QW
Fluide 2
L
P2
k1 et K2 : perméabilités effectives
Kr1 et Kr2 : perméabilités effectives
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(2) (3)
F : Facteur de la formation;
Ro : résistivité de l’eau dans les pores remplies d’eau (100 %).
(3) dans (1) donne :
(4) or (5)
Bien qu’il soit très difficile d’évaluer avec précision la teneur en argile dans
une zone géologique donnée, on peut déterminer les niveaux où la
probabilité d’une haute teneur en argile est la plus forte.
On utilise alors un certain nombre d’indicateurs d’argile (GR, SP, …).
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Les études PVT ont pour but de déterminer les caractéristiques (chimiques et
physiques) des fluides contenus dans le réservoir pour prévoir leur
comportement au cours de leur production. (Pendant laquelle le réservoir
est produit à t° constante). Les données PVT sont donc utilisées par les
Ingénieurs réservoirs et les Ingénieurs Process pour :
- comprendre le comportement de l’huile et du gaz dans le réservoir ;
- simuler des modèles compositionnels, établir un plan de développement
cohérent ;
- choisir le meilleur process de séparation ;
- optimiser les installations de surface.
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Diagramme de CLAPEYRON P – V
- Compressibilité : ( )
Co représente la dilation de l’huile, au-dessus de la pression de bulle,
résultant de la diminution de la Po à la t° constante du gisement.
2° Pour le gaz
Facteur de volume Bg :
Pour un gaz parfait l’équation d’état est : .
Pour un gaz réel, elle devient (PV ) ZnRT.
Z = facteur de compressibilité fonction de P°, T°, composition du gaz.
+
économiques
Possible
Probable
Risques
Prouvée
-
Risques techniques +
-
∑[ ( )]
Quelques sigles
Volume en conditions surface (Standard)
Unités
STOOIP Stock Tank Original Oil In Place (STB)
IGIP Initial Gas in Place (SCft ou m3 STD)
HIP Hydrocarbon In Place (bbl)
Chapitre IV : PRODUCTION
IV.1.Production du champ
Pr : pression du gisement
Pwf : pression du fond
J en barils/jour ou m3/j.
IV.2.Techniques de production
L’énergie unique qui déplace le pétrole dans la couche est celle du gaz
comprimé dans le chapeau de gaz se trouvant à l’état libre au-dessus du
pétrole ; le gaz se dilate et chasse le pétrole vers le puits.
IV.2.1.3. Le régime par expansion de gaz dissous (solution gaz-drive)
Le but à atteindre doit être fixé dans le projet d’injection et ceci dépend de
certaines circonstances lors de la production telles que : l’inefficacité du
balayage, baisse de pression ou une salinité élevée du pétrole produit.
Ainsi le water flooding est employé pour :
- augmenter l’unité de récupération d’huile par une amélioration du
coefficient de balayage ou de déplacement ;
- maintenir la pression du gisement si la pression de l’aquifère (ou du gas-
cap) ne fournit pas suffisamment d’énergie. Ici la méthode d’injection
d’eau consiste à injecter dans le réservoir des quantités d’eau qui
compensent le fluide retiré. Ceci répond parfaitement à un principe
naturel fondamental : « Tout retrait de matière doit être compensé par
un rapport de matière». De cette façon, l’énergie du gisement est
maintenue à un niveau optimal et celle abordée par la montée du fluide
est rétablie complètement ;
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En considérant que l’eau injectée est moins salée que l’eau du réservoir, il
s’effectuera au cours de l’injection, une dilution progressive au niveau du
réservoir, et si possible une amélioration sur le taux du sel à la surface
pourrait se manifester.
b. Principe de déplacement eau-huile
Le balayage peut aussi être horizontal ou vertical, ceci dépend des facteurs
hétérogéniques de couche.
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100 md
50 md
( ) : volume déplaçable.
: volume de pores.
A : Surface de couche
h : épaisseur de couche
Soi : saturation initiale en huile
Sor : saturation résiduelle en huile
: porosité
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Notons aussi que la mobilité (M) est un facteur important considéré dans le
déplacement du pétrole par l’eau.
: mobilité
K : perméabilité
V : viscosité dynamique.
Le déplacement ne sera important que si l’eau a une mobilité inférieure à
celle de l’huile M 1, au cas contraire, le balayage sera moins efficace.
c) Réalisation de la méthode de Water Flooding
Pour réaliser une injection d’eau dans un réservoir donné, une série d’études
doit être effectuée et un projet d’injection est élaboré sur base des éléments
comme : source d’eau à injecter, son traitement, équipements de puits
d’injection, mode d’injection, …
3) Mode d’injection
Le mode d’injection fixé dans le projet, est étroitement lié aux conditions
géologiques du réservoir (continuité, discontinuité de roche).
L’injection peut alors être périphérique, centrale ou combinée et un grand
intérêt sera donné au choix correct de distance entre les puits producteurs
et injecteurs ainsi que entre les injecteurs eux-mêmes et au nombre de puits
injecteurs.
L’injection périphérique consiste à injecter l’eau à la périphérie du
réservoir.
Producteurs
Injecteurs
Maille triangulaire
Maille carrée
« Five spot patter»
(Plus utilisée actuellement)
Le gas lift consiste à l’injection de gaz sous pression dans le puits. Le gaz est
injecté dans l’espace annulaire entre le casing et le tubing de production et il
entre dans le tubing à travers les vannes Gas-lift placées dans les Mandrels.
A son entrée dans le tubing, le gaz se mélange avec le fluide sous forme de
bulles et diminue la densité de ce dernier : ceci permet à la colonne du fluide
en mélange avec le gaz de faire une ascension suite à l’infériorité de sa
pression hydrostatique à celle du réservoir.
Effet, le gaz injecté conduit à la diminution de densité de colonne du fluide
dans le tubing ; ce qui implique la baisse de pression hydrostatique du fluide
et l’augmentation de l’hauteur du fluide dans le tubing.
Ainsi, plus la quantité de gaz injecté est grande, plus la densité du mélange
est faible et plus la hauteur à laquelle monte le fluide est importante.
b) Réalisation du Gas-Lift
Etant donné que l’on est exposé à un fluide inflammable, il est important de
lier ce processus d’exploitation à un système de sécurité rigoureux.
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