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LES CHASSEURS D’OR NOIR CLUB DES ÉLÈVES INGÉNIEURS PÉTROLIERS

INTRODUCTION GENERALE
De la conception à la production, de l’industrie à la construction, le métier d’ingénieur offre
une incroyable palette d’emplois. Inventer et fabriquer le monde de demain, telle est la palpitante
mission de l’ingénieur. Une profession plutôt méconnue, probablement parce qu’elle prend des
formes très diverses : il existe des métiers de l’ingénieur, et non un seul ! Les fonctions que
l’ingénieur exerce et les secteurs d’activités qui l’accueillent sont très variés. Avant tout, le rôle de
l’ingénieur est de résoudre les problèmes techniques, concrets et souvent complexes, qu’on lui
pose. Il dispose pour cela de solides connaissances acquises lors de sa formation et d’un savoir-
faire hérité de son expérience. L’ingénieur doit aussi compter avec des contraintes économiques,
de temps et de qualité. Il lui faut aussi développer des qualités humaines : l’ingénieur travaille de
plus en plus en équipe, ce qui exige de lui de savoir communiquer et encadrer. Curieux, ouvert, il
sait rester humble : il apprend tous les jours, à chaque nouveau défi. Les domaines dans lesquels
l’ingénieur intervient sont multiples. L’industrie accueille, directement ou indirectement, près de
la moitié des ingénieurs, dans les secteurs du transport, de l’aérospatiale, de l’énergie, de l’agro-
alimentaire, de la chimie, de la métallurgie, de la pharmacie… Les services informatiques, les
télécoms sont aussi demandeurs, comme la construction et le BTP. Depuis plusieurs années, le
secteur de la banque et de la finance est devenu lui aussi un recruteur important. Un ingénieur
peut exercer une grande variété de fonctions au sein de l’entreprise, de la recherche à la
production, de la logistique à la commercialisation. Combinez les fonctions et les secteurs, une
myriade de métiers apparaît : ingénieur d’études, ingénieur qualité, ingénieur commercial,
ingénieur achats, ingénieur aéronautique, gaz, énergies renouvelables… Avec une particularité : au
cours de sa carrière, l’ingénieur changera plusieurs fois de poste. Sa formation initiale l’autorise à
sauter aisément d’un secteur à l’autre (de l’aéronautique à l’automobile par exemple), d’une
fonction à l’autre (d’un poste de conception comme ingénieur d’études à un poste de production
comme directeur d’usine), avec l’encadrement d’équipes de plus en plus étoffées. Nombreux sont
les ingénieurs qui, ainsi, dessinent des carrières répondant à leurs envies, voire conjuguent travail
et passion. Dans ce document, un accent sera mis sur les ingénieurs que forment l’école de
géologie et d’exploitation minière de l’université de Ngaoundéré en particulier les acteurs de
l’exploration, l’ingénieur QHSE, forage et pour fini réservoir.

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PARTIE A : LES ACTEURS DE L’EXPLORATION PETROLIERE

I. LE GEOLOGUE

1. LE GEOLOGUE PETROLIER

 Domaine d’activité
Le géologue pétrolier intervient dans l’ensemble des processus qui régissent l’exploration et la
production des hydrocarbures. Son rôle est tout d’abord de déterminer l’intérêt pétrolier des
bassins sédimentaires (géologue d’interprétation /synthèse ou de spécialité). Il va alors mener des
études régionales ou de détail, qui peuvent aboutir à la prise d’un permis d’exploration. Ce
premier choix réalisé, il va participer à l’identification des objets à forer. Si le forage aboutit à une
découverte, il va encore être actif pendant la phase d’appréciation de la découverte visant à
vérifier sa taille et son intérêt économique, puis il pourra être impliqué lors de la phase de
développement et de production (géologue d’opérations et de gisement).
 Missions
Les différents stades de la chaîne exploration/production amènent à mettre en œuvre une série de
processus standards : Le premier travail du géologue d’exploration consiste en la collecte des
informations disponibles sur la zone à étudier. En exploration frontière, cette collecte peut être
rapide, mais en exploration intensive, elle peut prendre beaucoup de temps. Le volume de
données à exploiter est souvent considérable et est traité grâce à des Systèmes d’Information
Géographique (SIG). L’étude du potentiel pétrolier d’un bassin sédimentaire a pour but de
déterminer l’existence de gisements potentiels, la quantité d’hydrocarbures qu’ils pourraient
contenir, ainsi que les probabilités de succès de cette recherche. Pour qu’un gisement
d’hydrocarbures existe, il est nécessaire que le système pétrolier soit efficace (conjonction de
phénomènes géologiques favorables). Des spécialistes seront consultés, des analyses de
laboratoire seront réalisées, des retraitements sismiques seront réalisés, ainsi que de nouvelles
modélisations. Une fois le domaine minier attribué, il s’agit de l’explorer, c'est-à-dire vérifier que
les hypothèses initiales sont vérifiées et sur tout acquérir des données supplémentaires beaucoup
plus précises. Le géologue d’exploration va alors travailler avec d’autres géologues spécialisés
(sédimentologues, structuralistes…) et des géophysiciens qui vont superviser des campagnes
sismiques, puis les interpréter. A ce stade de l’exploration il va falloir préparer les forages, seul
moyen de déterminer s’il existe des hydrocarbures en quantités commerciales. Le géologue va
alors travailler avec les foreurs pour déterminer les meilleurs paramètres. Après confirmation de la
qualité de la découverte par les puits d’appréciation, la phase de développement du gisement
débutera. Le géologue d’exploration y joue généralement un rôle mineur.
 Qualité
Le géologue d’exploration est un scientifique de haut niveau. Sa connaissance régionale des
bassins sédimentaires ou son expertise de spécialité va de pair avec une forte aptitude au travail

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en équipes pluridisciplinaires, multiculturelles et multigénérationnelles, puis plus tard, à la gestion


et au management de ce même type d’équipe. Il doit donc avoir l’esprit ouvert, il doit être
rigoureux dans ses raisonnements, son respect des échéances et des budgets, mais il doit aussi
savoir sortir des sentiers battus et être créatif. Il est en capacité de synthétiser des volumes
importants de données, hétérogènes dans leur format et de qualité variable.
 Opportunités et contraintes
Le caractère international de la recherche pétrolière amène le géologue pétrolier à être mobile,
donc à voyager dans le monde entier et la plupart du temps à s’expatrier pendant de nombreuses
années. Les problèmes de sécurité sont apparus ces dernières années et ont engendré des
contraintes importantes. Le secteur pétrolier et parapétrolier se caractérise par l’existence de
nombreuses compagnies multinationales de grande envergure qui offrent d’importantes
opportunités de carrière. L’activité se caractérise néanmoins par son caractère cyclique, en raison
des fréquents déséquilibres entre offre et demande.

2. LE GEOLOGUE D’OPERATIONS

 Missions
Le géologue d’opérations intervient dans le domaine des forages, qu’ils soient d’exploration,
d’appréciation, de développement ou de production. Il participe à l’ensemble des opérations
géologiques liées à ces forages. Ceci inclut la programmation des opérations, le suivi des
réalisations de la sous-traitance (qui est devenue la règle dans l’industrie pétrolière), la prise de
décision sur le chantier, l’interprétation des données et leur intégration.
Les tâches à accomplir peuvent se décliner ainsi :
- Préparation des opérations : programmation, choix de la sous-traitance, implication dans les
aspects contrats et HSE.
- Supervision des opérations et de l’acquisition des données : analyse des déblais, réalisation des
carottages, acquisitions diagraphiques ; évaluation des risques et décisions en liaison avec
l’ensemble de ces opérations.
- Interprétation des données acquises, grâce à l’utilisation de logiciels spécifiques : quick look
pétro physique sur diagraphies, programmation des mesures sur carottes, synthèse.
- Rédaction de rapports en cours et en fin d’opérations, tout en sachant que la tendance est à
l’édition automatique.
- Veille technologique, en particulier sur les outils d’acquisition de données et formation.
Le géologue d’opérations doit avoir, en sus de bonnes connaissances en géologie fondamentale,
une parfaite connaissance des outils diagraphiques et méthodes d’interprétation, ainsi que des
logiciels dédiés. C’est un professionnel de terrain qui est à l’aise avec le travail en équipe et qui est
en capacité de gérer des situations d’urgence ou de crise. Il doit également être très respectueux
de la sécurité, pour lui et les autres.

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Le poste de géologue d’opérations correspond traditionnellement, dans les compagnies


pétrolières, à une première affectation ou fait partie intégrante du programme de formation
initiale. Dans les sociétés de services, les géologues d’opérations sont typiquement en mission au
sein des compagnies pétrolières, pour un ou plusieurs chantiers, à terre ou en mer.

II. LE GEOPHYSICIEN

1. Le Géophysicien pétrolier

 Domaine d’activité
La géophysique (en réalité, essentiellement la sismique) est un outil indispensable de la chaine de
valeur pétrolière. Par conséquent, le géophysicien intervient à chaque étape de l’exploration,
depuis la reconnaissance stratégique jusqu’aux prospections tactiques et est également partie
prenante lors de la phase de développement et de mise en production des gisements. Le domaine
de la géophysique couvre toutes les étapes depuis la définition du programme jusqu’à la remise du
rapport, en passant par l’acquisition des données et leur interprétation. Selon qu’il appartient à
une compagnie pétrolière, à une société de services en géophysique ou qu’il occupe un poste de
consultant, il couvre tout ou une partie seulement de ce domaine d’activité.
 Missions
Les tâches opérationnelles indispensables pour chacune des étapes, se succèdent logiquement de
la manière suivante :
- Choix des paramètres techniques géophysiques en sismique réflexion2D et 3D, après une étude
du contexte géologique, des contraintes de surface et des données préexistantes. Détermination
du programme, de la durée des travaux et du budget. Choix du prestataire de service.
- Terrain : acquisition des données et contrôle de la qualité.
- Traitement, interprétation sur station de travail (cartographie en temps et en profondeur,
attributs sismiques après calage aux puits à l’aide des mesures diagraphiques (sonique, densité…)
et de la sismique depuis, proposition d’implantations de forages en collaboration avec les
géologues, rapport.
- Intégration des résultats géophysiques dans l’ensemble du processus d’exploration et synthèse.
Le géophysicien de la société d’exploration / production est généralement amené à intervenir sur
l’ensemble des tâches, à l’exception des travaux d’acquisition sur le terrain qu’il se contente de
superviser en général. S’il s’agit d’une société de taille modeste ou ne disposant pas de service
géophysique, un consultant géophysicien externe peut s’acquitter de l’ensemble de ces tâches.
Dans les sociétés de services, les géophysiciens sont généralement chargés des taches
d’acquisition et de traitement des données sismiques. Des tâches d’accompagnement sont tout
aussi indispensables en géophysique, dans les deux types de sociétés :
- Encadrement et supervision technique.
- Veille technologique, recherche et développement.

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 Qualités
Les compétences et les qualités requises sont relativement différentes selon les tâches :
- Géophysicien d’acquisition : Qualités physiques, capacités à l’organisation et au travail en
équipe, sens pratique, rigueur, sens de la mesure et de la maintenance des équipements et des
véhicules. Vérification de la qualité des enregistrements, interprétation de la sismique réfraction,
des carottages sismiques et utilisation des logiciels de traitement provisoire de terrain.
- Géophysicien de traitement et d’interprétation/synthèse : Goût pour le travail de bureau,
rigueur, connaissance des logiciels spécialisés sur station. Connaissance de la géologie régionale
(sédimentologie et tectonique), de la prospection gravimétrique, de l’interprétation de
diagraphies différées, avec une approche quantitative et naturaliste à la fois.
 Opportunités et contraintes
Les contraintes peuvent être liées au caractère opérationnel de l’acquisition des données
géophysiques, avec la fréquente nécessité de partir en expatriation, sur des durées qui peuvent
s’avérer longues. La fonction va de pair avec un travail collaboratif en équipe qui accorde une
place importante aux rapports humains.
2. Le Géophysicien d’interprétation et de synthèse

 Missions
Le géophysicien d’interprétation et de synthèse intervient à l’issue de chaque campagne
d’acquisition de sismique 2D ou 3D, au cours des différentes étapes du la chaine exploration /
production. Son activité principale consiste à effectuer une interprétation des données sismiques
préalablement chargées sur station de travail et produire des cartes structurales qui seront
utilisées dans les processus de décision. Selon les cas, il peut travailler en binôme avec un
géologue ou être intégré dans une équipe géosciences pluridisciplinaire, dans le cadre d’un projet
de synthèse de grande ampleur. Le cœur du métier consiste, après la phase de validation du
chargement des données sismiques et des calages puits sur station, à en effectuer une
interprétation structurale et/ou litho-stratigraphique (identification des faciès sismiques,
spatialement reconstitués en termes d’environnements de dépôt).
L’interprétation structurale se traduit par la production de cartes d’horizons en temps, qui seront
ensuite convertis en profondeur par l’application d’une loi de vitesses adaptée. L’interprétation
litho-stratigraphique fait appel à la création et l’interprétation de cartes d’attributs sismiques, tels
que les amplitudes. Il s’agit d’identifier des faciès et géométries en sismique qui pourraient être
corrélés avec des lithologies ou des environnements de dépôts. La vérification des interprétations
par les informations de forage est évidemment essentielle pour la robustesse des interprétations.
Les différents documents issus de l’interprétation sismique seront intégrés dans le raisonnement
géologique et d’analyse des systèmes pétroliers, à l’échelle de la zone d’étude et son
environnement géodynamique. Ils serviront de support à l’évaluation de l’intérêt pétrolier, en
particulier en termes d’occurrence et de taille des prospects pouvant, le cas échéant, faire l’objet
d’acquisitions de données supplémentaires ou d’un forage d’exploration. Les conclusions de
l’analyse litho-stratigraphique auront également un impact sur les risques et probabilité de

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découverte, en documentant par exemple la présence ou non d’un faciès réservoir, ou bien la
géométrie favorable ou non des chemins de migration des hydrocarbures.
Le géophysicien d’interprétation et de synthèse participe donc, en collaboration avec le géologue
généraliste ou de spécialité, au modèle géologique de la zone d’étude. Il doit maitriser les
techniques de l’interprétation sismique, ainsi que les logiciels spécialisés qui constitueront son
outil de travail au quotidien. Il ressort de ce qui précède que le géophysicien d’interprétation doit
avoir de bonnes connaissances en géologie et sa formation de base doit en être proche.
Contrairement à d’autres spécialités géophysiques, les activités d’interprétation et de synthèse
des campagnes sismiques sont assez peu externalisées et les compagnies pétrolières possèdent
leurs propres équipes.

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PARTIE B : QHSE


INTRODUCTION

L’industrie pétrolière est constituée par l’ensemble des activités qui consistent à extraire,
transformer, transporter, raffiner et distribuer le pétrole tout au long d’une chaine qui va de
l’extraction à la commercialisation. Pilier de l’économie nationale, elle génère de plus en plus des
revenus considérables pour le pays en fonction de la qualité du pétrole, mais elle affecte
cependant de manière négative l’hygiène des travailleurs, l’environnement et la sécurité. Cette
situation a donné naissance à la mise en place de réglementations gouvernementales rigoureuses
en matière de sécurité, santé et d’environnement et la signature de protocoles internationaux
dans le domaine de la protection de l’environnement dont l’ingénieur QHSE devra être le policier
du respect de ces règlementations. Il sera donc question pour nous ici de vous parler l’ingénieur
QHSE dans son ensemble. Pour cela nous commenceront par vous présenter le responsable QHSE
en générale ensuite nous vous ferons part des causes des problèmes, des conséquences et des
solutions qu’il fera face dans ces différents secteurs d’influence à savoir la qualité, l’hygiène, la
sécurité et l’environnement.

I. PRESENTATION DU RESPONSABLE QHSE

I.1. Définition
Le responsable QHSE est une personne qui conçoit, coordonne et dirige la mise en œuvre
de la politique de l’entreprise en matière de qualité, sécurité et environnement dont sa
principale mission est d’évaluer et prévenir les risques encourus. Au quotidien, il fait respecter
la règlementation en termes de qualité, sécurité et environnement. Pour cela, il participe à la
sensibilisation et à la formation du personnel dans ces domaines. Il détermine également les
objectifs et fait appliquer les normes afin d’améliorer la qualité du système de production. Il
établit les consignes en matière de sécurité, d’environnement et assure les rapports avec les
entreprises et institutions extérieures.

I.2. Les Missions

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Il est chargé de régler les problèmes au quotidien mais également d’anticiper les risques
liés à la sécurité, l'hygiène, la qualité et l'environnement sur les sites de production,
notamment au travers d’études et partages d’expériences. Pour cela il devra :
 Faire respecter toutes les règles internes relatives à l'hygiène, à l'environnement, à la
qualité et à la sécurité des personnes et des biens, dans et autour de l'entreprise
 Contrôler la conformité à la réglementation des installations, des procédures et
des produits 
 Participer au progrès de la sécurité et réduire les risques en développant l'esprit "sécurité
et respect de l'environnement" du personnel 
 Apporter conseil et expertise aux différentes entités de l'entreprise.

I.3. Les compétences nécessaires du responsable QHSE


Le responsable QHSE a un œil sur tout. Sur le terrain, il s’assure que les consignes de la
direction soient bien communiquées et appliquées. Il peut également animer des groupes
chargés d’améliorer la qualité et le respect de l’environnement et organiser des formations de
prévention sécurité. Il peut travailler en interaction avec les pompiers, la sécurité civile, la
gendarmerie, la médecine et l’inspection du travail, la Sécurité sociale.
Etant donné la complexité de ses missions au quotidien de ses activités, il devra donc être
doué de compétences nécessaires pour les mener à bien. Nous pouvons donc en énumérer
quelques-unes :
 Compétences techniques
 Pédagogie, excellent relationnel
 Autonomie, rigueur Réactivité et sens de l’organisation
 Capacités d’analyse
 Maîtrise des procédures propres à la sécurité, l’hygiène, la qualité ou l’environnement
et bonnes connaissances de terrain 
 Utilisation performante des outils de communication 
 Ténacité, rigueur, sens du dialogue, pédagogie
 La maîtrise de l'anglais sera un plus dans l'exercice de la profession.

I.4. Les débouchés du QHSE

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Un ingénieur QHSE peut travailler dans le service hygiène et sécurité d'entreprises


industrielles, dans les secteurs de l'agroalimentaire, de la métallurgie, de la pétrochimie, de la
pharmacie, du nucléaire ou au sein de sociétés de conseil. Cependant, il peut également
exercer dans le secteur public comme les hôpitaux ou l'inspection du travail. Les débouchés
sont vastes car les secteurs de la santé, de la sécurité des employés et des organismes de
contrôle sont très porteurs d'emplois. Il travaille généralement pour des entreprises
industrielles ayant leur propre site de production, le plus souvent dans le secteur automobile,
électronique, chimique, pétrolier, textile...et possédant des installations classées. Il peut
également travailler pour des organismes publics de prévention et de contrôle comme
l'inspection du travail, ou l'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) ... Les
ingénieurs QHSE sont souvent issus d'écoles d’ingénieurs généralistes ou spécialisées dans le
domaine d’activité de l’entreprise ou du 3ème cycle universitaire type Master en QHSE, HSE,
maîtrise des risques industriels ou management de la qualité dans le domaine industriel. Dans
les entreprises ils peuvent porter les différentes casquettes suivantes :

 Agent de stérilisation.

 Technicien QHSE.

 Inspecteur CND (contrôle non destructif).

 Ingénieur QHSE.

 Agent de contrôle qualité

 Responsable QHSE.

 Animateur HSE

 Responsable qualité

 Ingénieur qualité

 Responsable conformité

 Technicien qualité

 Contrôleur de fabrication

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 Animateur qualité

 Responsable des affaires réglementaires

 Consultant QHSE

II. PROBLEMES ET SOLUTIONS


II.1. Problèmes
II.1.1. Dans Le Domaine De La Sécurité Et Sante

La sécurité étant l’esprit confiant et tranquille d’une personne qui croit, se sent à l’abri du
danger, nous pouvons dire qu’elle est base sur une probabilité très minime pour qu’un accident se
produise permettant ainsi au travailleur d’effectuer sa tache au quotidien. Le centre d’intérêt de la
sécurité et la sante est donc l’homme. Les risques de sécurité au travail dans les terminaux
pétroliers de pétrole brut et de produits pétroliers sont :

 Les risques chimiques


 Risques biologiques
 Risques ergonomiques
 Les incendies et les explosions
 Les espaces confinés.

Dans l’industrie du pétrole et du gaz, de nombreuses tâches seront plus ou moins dangereuses en
fonction de l’état de santé et de l’aptitude du travailleur qui les accomplit, ou peuvent aggraver les
problèmes de santé du travailleur. Les principaux risques professionnels associés aux activités
d’exploration et de production sont les maladies dues à l’exposition à différents éléments
environnementaux et climatiques, le stress dû au fait de parcourir de longues distances sur l’eau
et les lésions corporelles. Risques chimiques : Les risques d’exposition professionnelle les plus
courants sont le contact cutané avec les carburants et l’inhalation des vapeurs lors du chargement
et du déchargement. Incendies et explosions : Les risques d’incendie et d’explosion dans les
terminaux pétroliers de pétrole brut et de produits pétroliers tiennent de la présence de gaz et

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liquides combustibles, d’oxygène et de sources d’inflammation lors du chargement et


déchargement et/ou de fuites et déversements de produits inflammables. Les sources
d’inflammation potentielle sont les étincelles résultant de l’accumulation d’électricité statique, la
foudre et les flammes nues. Espaces confinés Si les risques associés aux espaces confinés ne sont
pas bien gérés, ils peuvent au pire des cas (comme dans toutes les autres branches d’activité)
conduire à la perte de vies humaines. L’accès du personnel aux espaces confinés et la probabilité
d’accident varient selon la conception, les équipements et les infrastructures des terminaux. Les
espaces confinés : des terminaux pétroliers de pétrole brut et de produits pétroliers peuvent
comprendre les réservoirs de stockage, certaines enceintes de confinement secondaires et les
infrastructures de gestion des eaux de pluies/ eaux usées.

II.1.2. Dans Le Domaine De L’environnement

L’environnement est un ensemble de condition naturelle et culturelle qui peuvent agir sur les
organismes vivants et les activités humaines. Les problèmes environnementaux associent à cette
branche d’activité concernent les catégories suivantes :

 Emissions atmosphériques
 Eaux usées
 Matières dangereuses et hydrocarbures
 Déchets

Émissions atmosphériques : Les émissions de composés organiques volatils (COV) résultant des
activités de stockage dans les terminaux pour pétrole brut et produits pétroliers peuvent avoir un
important impact environnemental et économique. Ces émissions peuvent être dues aux pertes
par évaporation lors du stockage (généralement qualifiées de pertes par respiration ou par
évaporation flash), aux opérations de remplissage, soutirage, mélange avec des additifs,
transbordement (pertes au transfert ou de manutention) et aux fuites au niveau des joints, brides
et autres connexions (pertes diffuses). Des émissions proviennent aussi des unités de combustion
et de récupération de vapeur. Eaux usées : Les effluents des terminaux pétroliers pour pétrole
brut et produits pétroliers se composent d’eaux d’égouts et d’eaux industrielles. Ces dernières
proviennent principalement de la vidange des fonds de réservoir et des eaux de ruissellement
contaminées, comme celles contaminées par des hydrocarbures dues aux fuites au niveau des

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réservoirs et de déversements accidentels dans les enceintes de confinement secondaires.


D’autres sources possibles sont les eaux polluées suite au lavage des wagons-citernes et des
camions citernes et les eaux usées provenant des installations de récupération de vapeur.
Matières dangereuses et hydrocarbures :

Le stockage et le transfert de liquides dans les terminaux pétroliers de pétrole brut et de produits
pétroliers pose un risque de fuite ou de déversement accidentel au niveau des réservoirs,
conduites et pompes, lors du chargement et du déchargement des produits. Le stockage et le
transfert présentent également un risque d’incendie et d’explosion, en raison de la nature
inflammable et combustible des matières stockées. Les déchets produits par les terminaux
pétroliers : comprennent les boues de fond de réservoir – qui doivent être régulièrement évacuées
pour maintenir la qualité du produit ou la capacité de stockage du réservoir – les produits de
nettoyage des déversements et les sols contaminés par des hydrocarbures. Les boues se
composent généralement d’eau, de résidus de produit et de divers solides, comme le sable, le
tartre et la rouille.

II.2. Solutions
II.2.1. Dans Le Domaine De La Sécurité

 Les risques chimiques : Ces expositions doivent être évitées par la mise en œuvre des
programmes de gestion de l’hygiène et de la sécurité au travail décrits dans les Directives
EHS générales applicables aux matières dangereuses et aux risques chimiques.
 Les incendies et les explosions : il est recommandé de prendre les mesures suivantes,
spécifiques aux terminaux pétroliers :
 Concevoir, construire et exploiter les terminaux pétroliers de pétrole brut et de
produits pétroliers conformément aux normes internationales de prévention et de
maîtrise des risques d’incendie et d’explosion, notamment respecter les distances entre
les réservoirs du site et entre le site et les bâtiments voisins, ou prévoir une capacité
additionnelle de refroidissement par l’eau pour les réservoirs adjacents ou encore
d’autres méthodes de gestion des risques
 Mettre en œuvre des procédures de sécurité pour le chargement et le déchargement
des produits transportés (par ex. par wagons-citernes, camions citernes et tankers).

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Utiliser des soupapes de commande et des dispositifs de coupure d’urgence à sûreté


intégrée.
 Prévenir les sources potentielles d’inflammation
 Préparer un plan d’action en cas d’incendie appuyé par les ressources nécessaires et
des formations notamment pour l’utilisation du matériel de lutte contre les incendies et
les procédures d’évacuation. Les procédures peuvent couvrir des activités menées en
coordination avec les autorités locales ou des installations voisines. Des
recommandations supplémentaires concernant les mesures de préparation et les plans
d’action en situation d’urgence sont présentées dans les Directives EHS générales.
 S’assurer de la conformité du matériel de lutte contre les incendies aux spécifications
internationales et adaptés au type et à la quantité de matériaux inflammables et de
combustibles stockés. Ces matériels peuvent être mobiles / transportables, comme des
extincteurs et des véhicules spécialisés, ou fixes, qu’il s’agisse d’équipement manuel ou
automatique.

 Port des EPI (Equipements de Protection Individuel)

Figure 1 : Equipements de Protection Individuel

II.2.2. Dans Le Domaine De L’environnement

 Emissions atmosphériques : Les recommandations suivantes s’appliquent à la plupart des


réservoirs de stockage de carburant en vrac, aux conduites externes et aux systèmes de

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pompage. Elles visent à éviter et à maitriser les émissions de COV dues aux pertes
provenant du stockage ou opérations de transfert. Elles consistent notamment à :
 Stabiliser la pression dans les réservoirs et conserver un espace pour la vapeur
 Si les émissions de vapeur dégradent la qualité de l’air ambiant dans des proportions
incompatibles avec les normes sanitaires, procéder à des opérations de traitement des
émissions secondaires, telles que la récupération de produit dans des unités de
condensation de vapeur, de traitements par oxydation catalytique, la combustion de
vapeur ou l’utilisation de matériaux absorbant les gaz
 Utiliser des systèmes de chargement par le bas pour les camions citernes et wagons-
citernes
 Établir une procédure de suivi régulier des émissions diffuses à l’aide de systèmes de
détection de vapeur sur les tuyaux, soupapes, vannes, joints, réservoirs et autres
composants et procéder aux opérations de maintenance requises

 Eaux usées : Les recommandations concernant le traitement des effluents figurent dans
les Directives EHS générales. Les recommandations concernant la prévention et le contrôle
des effluents résultant des procédés industriels sont : Les eaux de ruissellement doivent
être traitées au moyen de séparateurs eau/hydrocarbures dimensionnés pour obtenir une
concentration de 10 mg/l d’hydrocarbures. La qualité des effluents résultant des procédés
industriels doit être établie en fonction des spécificités du site, en tenant compte des
caractéristiques des effluents des eaux réceptrices.

 Matières dangereuses et hydrocarbures : Diverses mesures de gestion des risques sont


recommandées en sus de celles relatives à la gestion des matières dangereuses et des
hydrocarbures présentées dans les Directives EHS générales, elles consistent à : s’assurer
que les réservoirs de stockage et leurs composants sont conformes aux normes
internationales relatives à l’intégrité des structures et aux performances opérationnelles.
Cette recommandation a pour objet d’éviter toute défaillance catastrophique dans des
conditions normales de fonctionnement et lors d’exposition à des risques naturels, et
prévenir les incendies et explosions18. Les normes internationales applicables concernent
généralement les précautions contre le sur-remplissage, les mesures et contrôles du débit,
la protection incendie (dispositifs anti-retours de flamme) et la mise à la terre (pour

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écouler les charges électrostatique). Les précautions contre le sur-remplissage


comprennent l’installation de jauges de niveau, d’alarmes et de systèmes automatiques de
coupure. Les autres équipements couramment utilisés comprennent le système de
décharge d’urgence de carburant avec coupure de l’alimentation en cas de ruptures des
conduites de ravitaillement.

III. LES OUTILS UTILISES PAR LE RESPONSABLE QHSE

La qualité est l’aptitude d’un produit, d’un procédé ou d’un service à satisfaire les exigences. Le
terme qualité peut être utilisé avec des qualifications Médiocre, Bon ou Excellent. Elle se définit
aussi comme le bien ou le service qui convient bien.

L’ingénieur spécialisé en QHSE dispose de plusieurs outils à utiliser pour bien mener avec succès
ses activités. On en distingue plusieurs de nos jours ou l’on peut citer les suivantes :

 Le Diagramme d’Ishikawa
 Le Diagramme de Pareto
 Le QQOQCCP
 Le Brainstorming
 Les Feuilles de relevées
 Le Diagramme d’Affinité
 Le Diagramme arborescent
 Le Diagramme matriciel

III.1. Le Diagramme d’Ishikawa

C’est un outil qui permet à identifier les causes d’un problème. On a une vision globale des causes
génératrices d’un problème avec une représentation structurée de l’ensemble des causes qui
produisent un effet. Il y a une relation hiérarchique entre les causes et on est en mesure
d’identifier les racines des causes d’un problème.

Le diagramme d’Ishikawa (ou diagramme en arête de poisson, diagramme cause-effet ou 5M)


permet de limiter l’oubli des causes et de fournir des éléments pour l’étude des solutions. Cette

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méthode permet d’agir sur les causes pour corriger les défauts et donner des solutions en
employant des actions correctives.

Figure 2 : Diagramme d’Ishikawa

III.2. Le Diagramme de Pareto

Le diagramme de Pareto est un graphique représentant l'importance de différentes causes d'un


phénomène. Ce diagramme permet de mettre en évidence les causes les plus importantes sur le
nombre total d'effet et ainsi de prendre des mesures ciblées pour améliorer une situation.

Ce diagramme se présente sous la forme d'une série de colonnes triées par ordre décroissant.
Elles sont généralement accompagnées d'une courbe des valeurs cumulées de toutes les colonnes.
Ce diagramme est construit en plusieurs étapes :

 Collecte des données


 Classement des données au sein de catégories
 Calcul du pourcentage de chaque catégorie par rapport au total
 Tri des catégories par ordre d'importance

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Figure 3 : Diagramme de Pareto sur les causes des retards au travail (les données sont
hypothétiques)

III.3. Le QQOQCCP

Le QQOQCCP (Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi), appelé aussi méthode du
questionnement est un outil d’aide à la résolution de problèmes comportant une liste quasi
exhaustive d’informations sur la situation.

Elle se décompose en 03 étapes :

 Décrire la situation initiale


 Isoler du problème global, les problèmes élémentaires
 Proposer des actions pertinentes et efficientes.

Toutefois, une application simple de la méthode QQOQCCP peut se traduire par une liste de
réponse aux questions suivantes :

 Quoi : objet, action, phase, opération…

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 Qui : personnel, clients, fournisseurs…


 Où : lieu, service, distances…
 Quand : jour, nuit, moment, durée, fréquence…
 Comment : manières, procédés, fournitures, transports…
 Combien : coût, moyens, ressources…
 Pourquoi : définir le but, la finalité…

III.4. Le Brainstorming

Le brainstorming est un outil de créativité qui permet de rechercher en groupe et en toute liberté
un maximum d’idées sur un sujet donné. En effet, chacun d’entre nous peut avoir davantage
d’idées lorsqu’il est en groupe et quand il n’est soumis à aucune contrainte et aucun jugement.

Le brainstorming est très utilisé par les groupes de travail pluridisciplinaires, en particulier pour
rechercher :

 Tous les sujets qui pourraient être traités par le groupe ;


 Tous les facteurs d’un problème à analyser ;
 Toutes les causes possibles d’un problème à résoudre ;
 Le plus grand nombre d’idées ou d’éléments de solutions en phase de créativité ;
 Les critères de choix des idées ou des solutions.

III.5. Les Feuilles de relevées

La feuille de relevé de données est un document permettant de recueillir, de manière


méthodique, des informations sur une situation donnée.

Il permet de rendre plus factuel et objectifs des impressions par une observation des faits et leur
quantification, enregistrer des faits en vue de capitaliser l'information, garder un historique ou une
traçabilité.

Il est utilisé Lors de l’analyse d’un dysfonctionnement, lors d'étapes de contrôle pour créer des
enregistrements, Pour recueillir facilement des informations en vue d'en faire des statistiques

III.6. Le Diagramme d’Affinité

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Le diagramme des relations est également appelé diagramme interrelation ou digraphe ou


diagramme de réseau. Ce diagramme a pour but de structurer les causes d'un problème ou d'une
situation, en mettant en avant les relations naturelles entre les causes et les effets. Ce diagramme
permet d'identifier, de remonter à la cause principale d'un problème tout en ayant pu identifier
les paramètres qui caractérisent le problème, et donc d'identifier les paramètres qui ont le plus
d'influence sur la cause principale. La différence avec le diagramme d'Ishikawa, c'est que le
diagramme des relations prend en compte les différentes relations entre les causes.

Figure 4 : Exemple Diagramme d’affinité

III.7. Le Diagramme Arborescent

Le diagramme matriciel, également appelé choix multicritère ou matrice multicritère est présenté
sous forme de tableaux à deux entrées (au minimum). Cet outil permet de sélectionner les
solutions à un problème ou dysfonctionnement en étudiant plusieurs propositions en fonction de
critères prédéfinis, et en identifiant les relations entre ces groupes d'éléments. L'importance des
relations est visualisable en utilisant une pondération.

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Figure 5 : Exemple Diagramme Arborescent

III.8. Le Diagramme Matriciel

Le diagramme matriciel, également appelé choix multicritère ou matrice multicritère est présenté
sous forme de tableaux à deux entrées (au minimum). Cet outil permet de sélectionner les
solutions à un problème ou dysfonctionnement en étudiant plusieurs propositions en fonction de
critères prédéfinis, et en identifiant les relations entre ces groupes d'éléments. L'importance des
relations est visualisable en utilisant une pondération.

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Figure 6 : Exemple Diagramme d’affinité

CONCLUSION

Le Responsable QHSE veille à l’application de toutes les normes en vigueur, ce qui l’oblige à
réactualiser en permanence ses connaissances dans ce domaine. Ainsi, il assure le suivi des essais
et des vérifications prévues par la loi. Il contrôle les conditions de travail du personnel : ergonomie
et sécurité des postes de travail et des machines, maîtrise du niveau sonore, etc. Il est également
chargé de rédiger les consignes de sécurité, qui vont de l’interdiction de fumer au port éventuel
d’une tenue réglementaire, et d’en vérifier le strict respect. Enfin, il peut intervenir en urgence
pour résoudre un risque précis et menaçant.

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PARTIE B : L’INGENIEUR RESERVOIR


INTRODUCTION
De l’exploration a la transformation du pétrole, a passant par le forage et la production,
différents ingénieurs se succèdent. Certains pour détecter et évaluer les gisements ; D’autres, pour
mettre en place les puits et les installations qui permettrons d’extraire et de traiter le fameux or
noir. D’autres encore pour transporter et le transformer en différents produits. Après un repérage
des gisements potentiels d’hydrocarbures par les géologues et les géophysiciens ; ceux-ci vont
collecter et interpréter les données géologiques, géophysique participer à la mise en place de
forages d’exploration. Si la découverte est confirmée alors on fera appel à un ingénieur réservoir
(ingénieur de gisement) qui fera donc l’objet de notre étude dans cette partie. Pour avoir une idée
de ce métier, nous vous présenterons l’ingénieur réservoir en générale ensuite nous vous ferons
part des problèmes, des conséquences et des solutions qu’il fera ou pourra faire face au quotidien
pendant l’exécution de sa tâche et pour fini nous vous parlerons des différents outils qu’il utilise.

I- Présentation de l’ingénieur réservoir


I.1. Généralité et Définition

Lie aux travaux de terrain, le métier d’ingénieur réservoir a pour principal objectif d’optimiser
la production d’un gisement de pétrole. Pour ce faire, il use de son savoir-faire pour trouver les
meilleurs moyens d’exploiter le puits en vue d’en tirer un maximum de rendement.
Lorsque des ressources potentielles en hydrocarbure sont identifiées, l’ingénieur de réservoir
doit concevoir et réaliser un test de puits, analyse des échantillons de riz je et de fluide, estimer la
quantité l’hydrocarbures récupérables, évaluer la viabilité commerciale et donne des conseils sur
le placement futur des puits en vue d’optimiser les résultats.

En gros, l’ingénieur réservoir a pour but de fournir les faits, les informations et les
connaissances nécessaires au contrôle des opérations afin d’optimiser la valorisation d’un
réservoir au moindre coût possible. Puisqu’une récupération maximale n’est généralement pas
obtenue avec une dépense minimale, l’ingénieur doit rechercher une combinaison optimale de
récupération, de coût et d’autres facteurs pertinents.

I.2. Les Missions


• Identifier les gisements et réservoirs, et évaluer leur potentiel d’exploitation

• Étudier les spécificités géologiques et géophysiques des sols, sous-sols et gisements (nature,
composition, risques et potentiels)

• Faire un suivi et un contrôle de l’exploitation des ressources naturelles

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• Établir un rapport et compte-rendu des résultats d’analyse

• Coordonner les activités d’une équipe ou d’une structure

I.3. Les compétences nécessaires

• Maîtrise de l’utilisation du Système d’Information Géographique (S.I.G.) ainsi que des logiciels de
modélisation et de simulation

• Forte capacité d’adaptation et grande mobilité

• Maîtrise de la langue anglaise

• Grande capacité d’observation, d’analyse et d’interprétation

• Maîtrise des coûts et des moyens humains à mettre en place formation

I.4. Les compétences nécessaires

L'ingénieur réservoir est un scientifique, féru de mathématiques et de physique. Il doit notamment


maîtriser la modélisation physique et numérique des écoulements et/ou des phénomènes de transport et
de transfert des matières dans des structures poreuses. En tant que chercheur, il maîtrise par ailleurs les
techniques d'analyse, l'instrumentation de laboratoire et la conduite d'expériences. Des compétences en
géologie sédimentaire structurale et en géophysique pétrolière (pétro physique) sont également attendues.

La maîtrise de l'anglais, tant à l'oral qu'à l'écrit. Méthodique, il doit en outre avoir de bonnes qualités
d'analyse, une grande curiosité scientifique et le goût du travail en équipe. La sécurité et l'environnement
doivent également faire partie de ses préoccupations, tout comme la maîtrise des coûts. Une appétence
pour le management lui permettra d'évoluer plus facilement. Spécifiquement réservoir, le titulaire de la
certification est capable de :

- Identifier les techniques de production optimale en fonction du type de ressources en


hydrocarbures conventionnels ou non-conventionnels
- Effectuer des simulations du comportement dynamique des réservoirs en utilisant des modèles
compositionnels, avec le logiciel ECLIPSE et de réaliser un "history matching"
- Connaître les enjeux techniques et économiques de la capture et du stockage de CO2,
- Concevoir des complétions des puits optimisant leurs performances
- Choisir une méthodologie de récupération assistée (EOR) dans le développement d'un champ, en
fonction des caractéristiques du réservoir, des fluides et des conditions économiques du projet
- Concernant les compétences opératoires, le titulaire de la certification est capable de :
- Communiquer et de travailler, en anglais, en équipes de projet multiculturelles, dans un contexte
interne ou avec des clients externes.

I.5. Les débouchés


Les jeunes diplômés ne peuvent pas devenir directement ingénieurs réservoir. En général, ils débutent
comme ingénieurs en bureau d'études, où ils s'initient aux disciplines connexes du métier, comme la
géologie, le forage ou l'économie. L'apprentissage des ingénieurs réservoir passe également par au moins
un poste sur le terrain dans le domaine de l'exploitation pour avoir une vue d'ensemble de l'activité et des

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contraintes liées à chaque étape. L'ingénieur réservoir travaille avant tout en bureaux d'études, dans des
compagnies de services géologiques ou dans des sociétés de consultants, surtout en début de carrière. Par
la suite, il peut intégrer une compagnie pétrolière internationale. Pour évoluer, l'ingénieur réservoir peut
soit se spécialiser et aller vers l'expertise scientifique et/ou technique, soit changer de métier selon ses
goûts, ses aptitudes et ses expériences passées. Un chercheur peut ainsi se diriger vers un poste de chef de
projet ou d'ingénieur d'affaires.

- Ingénieur diagraphie
- Ingénieur géologue en caractérisation et modélisation de réservoir
- Ingénieur de gisement
- Ingénieur réservoir

I.6. TRAVAIL D’UN INGENIEUR RESERVOIR

 L’OPTIMISATION DE LA PRODUCTION D’UN GISEMENT D’HYDROCARBURES

L’objectif de l’ingénierie des réservoirs est l’optimisation de la production. Il devra utiliser son
habileté et son expertise pour trouver des moyens d’exploitation à moindre coûts pour une
meilleure rentabilité.
Pour ce faire, l’ingénieur doit :
 Identifier et définir tous les réservoirs individuels
 Étudier les spécificités géophysiques du sol et du sous-sol des gisements
 Évaluer leur potentiel d’exploitation (par simulation-modélisation)
 Pêcher des forages inutiles
 Initier des contrôles de fonctionnement au moment opportun et prendre en compte tous
les facteurs économiques importants, y compris les impôts et les revenus
 Une identification et une définition précoce et précise du système de réservoir sont
essentielles à une ingénierie efficace
 Établir un rapport et compte-rendu des résultats d’analyse
 Coordonner les activités d’une équipe ou d’une structure.

 SIMULATION MODÉLISATION

Afin d’identifier les différentes couches géologiques souterraines jusqu’au gisement


d’hydrocarbures, l’ingénieur réservoir est amené à interpréter, analyser, et simuler les
informations remplies dans le modèle maillé (horizons géologiques, failles, plis, types de faciès,
perméabilité, porosité…).
En plus de la forte capacitée d’adaptation à avoir, l’ingénieur réservoir doit ainsi avoir une maîtrise
pointue de logiciels de modélisation et de logiciels de simulation tels que Pétrel, GPM, techlog
esearch et Studio.

II. PROBLEMES ET SOLUTIONS


II.1. Problèmes

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Le principal problème rencontré en caractérisation de réservoir concerne la prédiction de la géométrie


des réservoirs et de leur lithologie à partir de données de puits relativement rares. Les concepts de la
stratigraphie séquentielle émergeaient à ce moment et faisaient l'objet d'intenses controverses. Afin
d’identifier les différentes couches géologiques souterraines jusqu’au gisement d’hydrocarbures,
l’ingénieur réservoir est amené à interpréter, analyser, et simuler les informations remplies dans le
modèle maillé (horizons géologiques, failles, plis, types de faciès, perméabilité, porosité…).
Les différents problèmes que rencontre l’ingénieur réservoir sont :

- Les problèmes liés à la gravimétrie et la magnétique : Ces deux méthodes posent des problèmes au
cours de l'acquisition, le traitement et l'interprétation.
- La présence des minéraux ferromagnétiques à l'intérieur de la couverture sédimentaire peut
fausser la mesure.
- Une mauvaise interprétation sismique peut entrainer une fausse structure ou un décalage spatial
de cette dernière.
- Facteur humain : mauvaise acquisition, traitement et interprétation.
- Facteur matériel : le matériel utilisé au cours de la compagne sismique peut être défaillant ou
inadapté.
- Le déficit de données : une région ou un bassin mal ou peu exploré pose des problèmes énormes
aux travaux d'exploration pétrolière, ce qui peut entrainer des échecs de résultats.
La complexité géologique : un bassin très compliqué et qui présente des hétérogénéités des ces
propriétés (épaisseur des couches, propriétés pétro physiques, aspect structural) peut poser une
difficulté très grande pour les travaux d'exploration ce qui implique une hétérogénéité dans la
répartition des accumulations de pétrole et du gaz ce qui rend difficile la modélisation et la
caractérisation des réservoirs pour orienter l'exploration.
- L'aspect technologique : les techniques de nos jours ne permettent pas encore d'explorer certains
types d'accumulations ou n'arrivent pas à produire tout le volume mis en évidence (40% seulement
du vol

CONCLUSION

En définitive, nous pouvons résumer que l’ingénieur réservoir doit être apte à toutes
situations qui pourront lui faire face. Mais pour y arriver, pendant sa formation, il doit tenir
compte que ce poste est occupé par un titulaire d’un master en physique-chimie, génie pétrolier,
recherches appliquées, production et traitement au minimum en plus de son diplôme d’ingénieur
spécialité géoscience et d’ingénierie de réservoir. A cet effet, en tenant compte des conditions de
formation, le futur ingénieur réservoir doit s’engager dans un nouveau monde qui l’exigera
concentration, curiosité intellectuelle, recherches et réactualisation perpétuelle des informations
et la maîtrise inéluctable de l’outil informatique.

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PARTIE D : FORAGE


INTRODUCTION

A fin détaillé ou optimisé les informations sur le réservoir lors de l’exploration et l’exploitation des
hydrocarbures contenus dans le sous-sol et à la bonne extraction de ceux-ci ; on a besoin de faire des
forages : « les forages d’exploration et les forages d’exploitation » ; d’où le rôle d’un foreur dans domaine
pétrolier. Nous allons donc orienter notre réflexion dans trois dimensions : d’abord présenter le rôle d’un
ingénieur foreur en plate-forme ; ensuite présenter les différents problèmes que celui rencontre et en fin
présenter les différents logiciels qu’il utilise.

I. Généralité
Les techniques d’exploitation de pétrolière recouvrent un ensemble de spécialités qui peuvent
être regroupées dans les quatre activités principales que sont :

 Le gisement
 Le forage
 La production de fond
 La production de surface

II. Présentation de l’ingénieur forage


L’ingénieur forage est amené à travailler le plus souvent à l’étranger, mais il peut aussi
exercer son métier dans un bureau d’études, dans des laboratoires ou dans des raffineries. C’est
un chef d’équipe et un homme de terrain qui intervient durant la phase d’exploitation d’un
gisement de gaz ou de pétrole, et ce, sur des zones estimées à fort potentiel en hydrocarbure.
II.1. Missions
 Etudier le projet : nombre de puits nécessaires, site, trajectoire des percées, etc,
 Préparer le calendrier et le programme de forage,
 Définir les limites du champ de forage
 Gérer le budget alloué au forage,
 Choisir les matériels et les équipements les plus appropriés
 Etudier les techniques les plus adaptées, réaliser des tests
 Préparer et surveiller la réalisation des puits et les opérations de percement (sous l’eau ou
sur terre),
 Anticiper les problématiques et être prêt à y apporter une réponse dans le plus bref délai,
 Veiller à sécurité des équipes et des installations,
 Respecter les normes environnementales.

II.2. Compétences
 Connaissance parfaite du milieu de hydrocarbures
 Capacité à s’adapter à de nouvelles cultures ;
 Maitriser l’anglais et d’autre langues ;

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 Capacité en management ;

II.3. Fiche métier ingénieur/e forage


Essentiel à l’industrie pétrolière, l’ingénieur forage prépare et suit les opérations de
percement, sous l’eau ou sur terre. Cet ingénieur spécialisé est très recherché et dont la carrière
se déroule en grande partie à l’étranger.
Comme les hydrocarbures demandent de plus en plus de technicité pour leur exploitation,
l’ingénieur forage est très recherché. Il est chargé de préparer les opérations de forage en
établissant le programme et le calendrier. Il choisit les matériels et les techniques, et suit les
opérations en répondant au quotidien à tous les aléas techniques. Sa carrière se essentiellement à
l’étranger, d’où une certaine mobilité géographique et des changements de poste réguliers.

II.4. Ses activités


 Concevoir le programme de forage
 Choisir les outils et les techniques
 Résoudre les problèmes

II.5. Où et comment
 Des conditions extrêmes
L’ingénieur forage effectue une grande partie de sa carrière à l’étranger essentiellement en
Afrique, Asie, Amérique latine, parfois dans les régions inhabitées, voire hostiles. En effet, à cause
de la péneurie, il faut désormais aller les chercher les hydrocarbures plus loin et plus profond. A
chaque fois, il doit s’adapter aux conditions climatiques (parfois extrêmes) que ce soit sur une
plate-forme off-shore ou dans une région froide. Sur les plate-fomes, les équipes se relaient joue
et nuit. Souvent, elles alternent 4 semaines de travail sur site (12 heures par jour, 7 jours sur 7) et
4 semaines de récupération.
 Travail dans une autre langue
La langue officielle de l’industrie pétrolière est l’anglais. Outre le fait de travailler à l’étranger la
plupart du temps, l’ingénieur forage s’intègre dan des équipes multiculturelles et
pluridisciplinaires.
 Calme et solide
L’ingénieur forage est garant de la sécurité des forages et du respect de l’environnement qui
sont constamment au cœur de ses préoccupations. Une pression supplémentaire qu’il doit
apprendre à gérer.
II.6. Son profil
 Travail d’expert

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Un ingénieur forage est un expert technique à pointe de sa spécialité. Il doit également faire
preuve d’une certaines autorité personnelle pour s’imposer sur le terrain . A chaque mission, il
doit s’adapter à la situation locale, à une nouvelle équipe, ect. Tout en imposant ses directives. Sa
capacité à travailler en équipe multiculturelle et à manager est essentielle.

 Résistance au stress
Sans cesse confronté à des problèmes techniques qu’il doit résoudre en temps réel, l’ingénieur
forage doit avoir une haute résistance au stress et faire preuve d’autonomie loin de sa base. Le
sens de l’innovation de la créativité est alors indispensable pour trouver des solutions, car chaque
heure perdue coute cher dans ce secteur.

II.7. LE PARCOUR UN INGENIEUR DE FORAGE AU SIEN D’UNE ENTREPRISE


Il est classé du plus petit niveau au plus grand :
 Roustabout
 Roughneck
 Motorman
 Pumpman
 Mechanic
 Mudman
 Assistant derrickman
 Derrickman/monkey man
 Assistant driller
 Driller
 Tool pusher

III. DIFFICULTES RENCONTREES PAR UN INGENIEUR FORAGE

De nos jours, l’exploration pétrolière continue d’affronter de multiples problèmes d’ordre technique,
technologique, géologique et même environnementale. Les principaux problèmes rencontrés par ingénieur
forage sont :

 L’aspect topographique d’une région à explorer est très important. Une région montagneuse,
polaire ou habitée pose des problèmes énormes notamment celui d’accessibilité ce qui nécessite
des techniques de forage améliorées et adaptées pour ces régions ce qui implique une éventuelle
hausse des capitaux à investir.
 Déficit des données : une région ou un bassin mal ou peu exploré(e) pose des problèmes énormes
aux travaux ce qui peut entrainer des échecs des résultats de forage par exemple un puits qui
n’atteint pas la cible ;
 Problèmes d’implantation des puits d’exploration : les puits d’exploration sont généralement
implantés au sommet au sommet de la structure. Si le sommet est décalé à cause de la mauvaise
qualité de la sismique ou bien le puits est mal implanté, on risque de forer sur les flancs et finir par
un puits sec ou à l’eau ;

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 Problèmes en cours de forage d’exploration et de développement : le premier puits à forer dans


une nouvelle région à explorer, cela implique une mauvaise connaissance des formations à
traverser et ca peut finir par un abandon de puits avant d’atteindre l’objectif suite aux divers
problèmes possibles tels que : side track, coincement des équipements de fond, gonflement de
couche (couche d’argile)…
 Mauvais contrôle de la pression des formations entrainant ainsi la montée des gaz en surface
conduisant à un blow out ;
 Perte de boue de forage lors du forage entrainant des dépenses énormes et même la
contamination du sous-sol et des nappes phréatiques car il faudra encore composer la boue de
forage ceci étant très couteux ;
 Autre problème, la rencontre des formations très dures….
 Effectuer un bon centrage ;
 Effectuer une cimentation effective ;

IV. QUELQUES ELEMENTS DE SOLUTION AUX PROBLEMES POSES CI-DESSUS

L’ingénieur de forage pour éviter ces problèmes doit :

 Savoir où se trouve sa cible (réservoir) ;


 Connaitre tous les équipements qui doit utiliser ;
 Connaitre composer la boue de forage, le type de boue a utilisée sur chaque couche (argileuse ou
pas) ;
 Connaitre contrôler la pression du puits avec la boue de forage ;
 Etre capable d’utiliser, controler un BOP ;
 Contourner ou enlever les obstacles…

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Reference 
 American Petroleum Institute (API).Recommended Practice 2003. Protection Against Ignitions
Arising out of Static, Lightning, and Stray Currents. Washington. API (1998).
 API. 2005. Standard 2610 : Design, Construction, Operation, and Maintenance of Terminal and
Tank Facilities, Washington : API.
 API. 2002. Standard 620 : Design and Construction of Large, Welded, Low-pressure Storage
Tanks. Washington. API.
 API. 2001. Publication 1612 : Guidance Document for the Discharge of Petroleum Distribution
Terminal Effluents to Publicly Owned Treatment Works (1996). Washington. API.
 API Standard 2015 : Safe Entry and Cleaning Petroleum Storage Tanks. Washington. API.
 API. 1998 Standard 650 : Welded Steel Tanks for Oil Storage. Washington. Washington. API.
 API. 2001 Standard 653: Tank Inspection, Repair, Alteration, and Reconstruction. Washington.
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 Commission européenne. 1996. Directive 96/61/CE du Conseil du 24 septembre 1996 relative à
la prévention et à la réduction intégrées de la pollution Disponible à l’adresse : http://eur-
lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31996L0061:fr:HTML
 Commission européenne. 1996. Directive 96/82/CE du Conseil du 9 décembre 1996
concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances
dangereuses (dite Seveso II) Disponible à l’adresse :
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31996L0082:FR:HTML
 Environnement Canada. Guide de déclaration à l’Inventaire national des rejets de polluants –
2003, Annexe Six: Réservoirs de stockage et problèmes d'évaporation (2003). Gatineau,
Québec. Environnement Canada.
 Wikipédia / « Le diagramme de Pareto » [archive], Université Lyon 1 - Qualité Sécurité
Environnement
 Siham BENTALAB |Partenaire et auteur d'articles sur Qualiblog - Consultante QHSE, Auditrice
interne pour Synermat - 34, Hérault. Elle intervient dans les secteurs du BTP, Mécanique et
Agricole.
 Source : Prospection et exploitation des hydrocarbures au Cameroun «Dr ing Mvogo Jean
kisito »
 Source : technique exploitation pétrolière le forage « Jean Paul Nguyen »
 Source : fiche métier ingénieur/e forage – orientation pays de la loire
 Source : energie recrut

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