Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR
Techniques L’expertise technique et scientifique de référence
de l'Ingénieur
p2645
j3102
Spectrométrie
Criblage - Critèresde
demasse
choix et-calcul
Principe
et appareillage
d'un crible
Michel SABLIER
Chargé de recherches au CNRS, École Polytechnique, DCMR, Palaiseau
Copyright
Copyright ©
© 2014
2015 | Techniques
Techniques de
de l’Ingénieur | tous droits réservés
l'Ingénieur
Criblage
Critères de choix et calcul d’un crible
CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________
1. Critères de choix – les surfaces criblantes en matière plastique pour des criblages
finaux ;
d’un crible – les plaques perforées sont adaptées aux criblages primaires et
secondaires ;
– les fils métalliques tissés pour les criblages intermédiaires ou
finaux ;
Les paragraphes 1.1 à 1.7 reprennent une traduction de
l’article de (K.) Casteel [26]. – les cribles à garniture caoutchoutée sont utilisables dans tous
les cas.
Le choix doit également prendre en compte :
L’opération unitaire criblage peut ainsi, au premier abord,
paraître simple. – la précision de coupure désirée ;
Le nombre de plus en plus important de modèles de cribles et la – les coûts dus à l’usure ;
croissance continue de la taille des installations entraînent une – les dimensions de coupure ;
augmentation de la taille et surtout de la largeur des cribles. Faire – la taille maximale des fragments dans l’alimentation ;
le bon choix n’est pas une chose aisée. – les modes de fixation sur le crible en question.
La nature du matériau de la surface criblante fait partie des cri-
1.1 Constructeur tères de choix de l’opérateur. Le pourcentage de vide des cribles
classant des gros fragments est à peu près le même, que la sur-
Le choix d’un crible se fait selon l’aptitude du constructeur : face soit en métal ou en caoutchouc, mais pour les fragments
– à fournir le(s) type(s) de crible adapté(s) au problème ; moyens et fins, le pourcentage est plus faible pour le caoutchouc
que pour la toile métallique. Par suite de leur rigidité nettement
– à fournir la taille requise (surtout dans les applications requé-
plus faible, les surfaces en plastique ont aussi un pourcentage de
rant des équipements de très grandes tailles que certains
vide plus faible que la toile métallique. Il faut donc choisir un appa-
constructeurs ne peuvent pas livrer) ;
reil plus grand pour un débit du même ordre, ce qui influe à la fois
– à adapter le modèle pour le client, bien que des modifications
sur le dimensionnement et sur le coût de toute l’unité.
puissent le compliquer et le faire sortir des gammes classiques ;
– à faire profiter le client de son habileté et de son savoir-faire
pour le choix du modèle envisagé, à fournir de bonnes prévisions
des performances du modèle choisi et à bien calculer le dimen- 1.3 Installation
sionnement du crible pour éviter les phénomènes de résonance
parasite ; Parfois, le projet peut faire partie d’un agrandissement ou se
– à fabriquer des cribles de résistance élevée pour minimiser les situer dans un endroit où les coûts de construction sont particuliè-
coûts de maintenance et maximiser la durée de vie et les rement élevés. La surface au sol disponible peut alors être un
performances ; paramètre critique pour le choix. Dans d’autres cas, ce peut être la
– à fournir des pièces de rechange en cas de besoin, pour que le hauteur disponible qui peut influer sur la décision.
matériel puisse toujours être réparé. Dans de tels cas, on peut opter pour un des modèles compacts
disponibles (types banane, par exemple), l’augmentation du débit
par unité de surface équipée n’occasionnant pas de supplément
1.2 Fonction criblage sensible de dépense.
Le criblage était à l’origine une opération simple et modeste, Des adaptations particulières peuvent aussi permettre des gains
mais il a évolué et est devenu, même pour le plus classique des notables : par exemple, tel type de crible permet d’économiser des
cribles vibrants, une opération unitaire incluant beaucoup de fonc- goulottes de liaison, de la structure de charpente, etc.
tions, par exemple :
Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
tiwekacontentpdf_j3102 Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
_________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE
1.5 Matériau traité ■ La Société Allis choisit ces paramètres, six d’entre eux pour
évaluer l’expression de base du calcul, les autres étant considérés
Les analyses scientifiques des matériaux traités peuvent fournir comme constants ou introduits ultérieurement pour affiner le
des données intéressantes. D’autres facteurs sont cependant à calcul. Ce sont :
considérer en particulier, l’analyse minéralogique semi-quantita- – le passant dans l’alimentation ;
tive (première évaluation quantitative). – le pourcentage de particules de dimensions critiques dans
La caractérisation du matériau, en dehors de sa composition, l’alimentation ;
doit permettre de donner, selon les critères suivis par la Société – le débit d’alimentation du crible compatible avec une bonne
Allis, au moins partiellement, les indications essentielles épaisseur du lit sur la surface criblante (cf. [J 3 101, figure 2]) ;
suivantes : – la dimension des ouvertures de la surface criblante, calculée
soigneusement pour obtenir la bonne répartition refus-passant ;
– le pourcentage de passant contenu dans l’alimentation ;
– le taux de vide déterminant la surface libre de criblage néces-
– le pourcentage de particules dans l’alimentation de taille
saire pour le débit demandé ;
critique (de dimension supérieure à 75 % de la taille de
– la longueur du crible qui induit une classification plus ou
l’ouverture) ;
moins complète.
– le taux d’humidité dans l’alimentation ;
– la répartition des particules selon les formes ; Un calculateur utilise ces données de base pour déterminer :
– la rugosité des surfaces des particules ; – la quantité des égarés fins dans le refus par rapport à la taille
– la densité en vrac. de l’ouverture ;
– la maille correspondant à 95 % de passant (D95).
La Société Nordberg ajoute, comme paramètre significatif, le
pourcentage de particules passant à la demi-maille d’ouverture, Ces deux valeurs permettent de déterminer les courbes de distri-
tandis que la Société Hewitt-Robins attire l’attention sur l’impor- bution granulométrique.
tance de la connaissance de la variabilité éventuelle de l’alimenta- Ces calculs sont introduits dans des boucles itératives utilisées
tion, dans le but de protéger les cribles essentiels à l’installation. par le constructeur Allis telles que celles de la figure 1.
Même deux matériaux qui, au laboratoire, ont les mêmes résul- Les sociétés développent des logiciels dont elles réservent l’utili-
tats en granulométrie et en humidité, peuvent avoir des réactions sation à leur propre usage.
différentes à l’échelle industrielle, à cause de facteurs tels que
l’abrasivité. Ces facteurs de qualité sont à tort souvent ignorés. ■ Un autre constructeur, Hewitt-Robins (États-Unis), a mis au
point un système expert qui lui permet, dans un menu de cinq
programmes différents dont les données et les résultats sont inte-
ractifs, de définir :
1.6 Performances imposées
– les calculs de traverses de planchers ;
La détermination des performances est intimement liée au pro- – les calculs de bâtis ;
cessus de choix du type de crible et du dimensionnement. Le – la sélection de cribles ;
concepteur doit être capable de déterminer, par simulation, si le – les calculs de puissance de moteur nécessaire et de durée de
modèle choisi est capable d’atteindre ou de dépasser ces perfor- vie estimée des paliers des cribles ;
mances. – les devis et les coûts.
Le besoin de quantifier les futures performances provient du fait Le formulaire d’informations préalables inclut des paramètres et
que la séparation réalisée par le crible n’est jamais parfaite. Pour des spécifications liés au matériau, à la densité en vrac (t/m3), aux ali-
s’assurer que les particules critiques puissent passer à travers le mentations (t/h) maximale et moyenne, à la méthode d’alimentation,
crible, il est nécessaire que les ouvertures soient plus larges (en à la chute maximale du matériau (mm), à la cadence des opérations
général de 10 à 20 %) que la dimension de coupure. Cette façon de (longueur des postes, jours/semaine), à la température, à l’humidité
faire limite à la fois la quantité de passant qui reste dans le refus et et à la forme des particules, à l’efficacité demandée au crible (%), à la
la quantité de refus qui se retrouve avec le passant, en diminuant dimension de coupure requise (mm), à l’emplacement, etc.
le nombre de rebonds. Les spécifications du crible sont définies par le type, la taille et
On considère habituellement : les dimensions du modèle, le nombre d’étages, la surface, la
masse, le nombre de tirants (ou fixations à la charpente générale),
– le rapport de la masse de passant à travers la surface à la
la préparation des surfaces, les boîtes d’alimentation et de
masse de passant dans l’alimentation ;
décharge, les entraînements, le type de montage, l’amplitude et la
– la proportion dans l’alimentation de produits grossiers de taille fréquence des secousses, l’inclinaison, le moteur recommandé
supérieure à la dimension de coupure. (puissance et vitesse de rotation).
On définit aussi les résultats du criblage par la détermination Ainsi un programme d’analyse issu du formulaire d’informa-
des quantités d’égarés dans chacune des fractions. tions permet en quelques minutes pour un simple crible, ou en
deux ou trois heures pour une installation complexe, et en utilisant
les renseignements précédents, de calculer pour chaque appareil :
1.7 Choix du crible la surface utile, la capacité, le tonnage et l’humidité du passant et
du refus, le rendement, les formes des ouvertures, les épaisseurs
Les constructeurs possèdent des banques de données des lits d’alimentation et de décharge, la granulométrie moyenne.
comprenant les caractéristiques de plus d’un millier de types de Il peut également déterminer, pour un criblage en voie humide, le
matériaux à traiter. Ils peuvent combiner ces connaissances de débit d’eau nécessaire, la répartition de cette eau entre passants et
base avec la théorie du criblage de façon à développer rapidement refus à chaque surface. En conclusion, le programme indique la
et systématiquement un choix sûr de la conception du crible. taille du crible choisi.
Cette démarche prend en compte les paramètres identifiés du
matériau qui s’ajoutent aux paramètres appareil :
1.8 Modélisation du criblage
– le type de crible et de mouvement ;
– la pente, la vitesse et la longueur du crible ; ■ Subasinghe et al. [27] montrent que le criblage est un procédé
– le type de surface criblante, les dimensions des ouvertures et unitaire pouvant être décrit comme une combinaison de deux pro-
le taux de vide. cessus du premier ordre (cf. encadré de rappel) se produisant
CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________
dk
Corrections dues au matériau traité = − Cte k n
dt
avec Cte constante,
Mesure des égarés grenus dans le passant t (s) temps,
alors n est l’ordre du processus.
Résultats : distribution granulométrique du passant et du refus instantané. La principale équation différentielle est dérivée du bilan
débit de chaque fraction
massique du matériau au cours du criblage. Les résultats obtenus
avec cette approche font l’objet d’un logiciel (Larisc, cf.
Figure 1 – Choix d’un crible : schéma de la prise de décision [Doc. J 3 101]) qui permet de définir les principales caractéristiques
(doc. Allis) des cribles à choisir en fonction des essais réalisés et des conditions
d’exploitation et du matériau traité. Pour des surfaces de cribles et
des débits prévus, on peut estimer le rendement en particules de
simultanément. Ce sont, d’une part, la ségrégation du matériau dimension inférieure à la maille utilisée (taux d’efficacité).
passant à travers la surface et, d’autre part, le passage à travers les
ouvertures du tamis du matériau ségrégé (cf. [J 3 101, figures 2 et
3]). On montre que l’adoption d’une telle démarche permet de for-
muler un modèle unique à deux paramètres pour prédire les résul-
tats du criblage de divers systèmes à partir des deux taux de 2. Calcul d’un crible
passage et de ségrégation qui sont évalués pour chaque tranche
granulométrique. ■ Pour l’utilisateur, un ordre de grandeur de la capacité de traite-
On peut écrire la relation suivante : ment d’un crible [53] est donné par l’expression :
Yd = k s ,d exp (− k p ,d L) − k p ,d exp (− k s ,d L) /(k s ,d − k p ,d ) ρs 0 ,6
T = 1, 4 a
avec kp,d constante de taux de passage des particules de taille d à γ
travers les ouvertures du crible,
avec T (t/h par m2 de surface criblante) capacité de traitement,
ks,d constante de taux de ségrégation, au-dessus du crible,
des particules de taille d, a (mm) dimension de la maille de séparation,
Yd fraction de produit de taille d retenue sur le crible à une γ proportion de grains de dimension critique (comprise entre
distance L (mm) du point d’alimentation. 0,5 a et 1,5 a).
tiwekacontentpdf_j3102 Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
_________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE
■ Pour le concepteur et le constructeur, la méthode [4] [32] géné- Le facteur Cu (tableau 2) représente une capacité en tonnes par
ralement admise pour déterminer et sélectionner la surface d’un heure de passant à travers une surface de 1 m2, avec une efficacité
crible est la méthode dite de capacité de filtration qui est basée de 94 %, le refus à la maille représentant environ 25 %.
sur la quantité de matière qui peut passer au travers d’une unité Le facteur refus Fr (tableau 3) représente l’incidence du taux de
de surface de crible d’ouverture donnée. refus à la maille.
La formule de base est la suivante : la surface S du crible néces- Le facteur efficacité Fe (tableau 3) représente l’incidence du taux
saire est égale au rapport du débit traversant le crible (ou capacité d’efficacité escompté pour le criblage.
de traversée Ct) au débit traversant une unité de surface (capacité
unité Cu ) corrigée pour le matériau considéré, c’est-à-dire : Le facteur fines Ff (tableau 3) représente l’influence du pourcen-
tage de particules de dimension inférieure à la demi-maille.
S = C t /[Cu K F ] Le facteur surface Fs (tableau 4) représente l’influence du niveau
de la surface criblante en cas de plusieurs surfaces superposées
avec KF facteur correctif global (KF = Π Fx), (crible multiétage).
Fx facteurs correctifs. Le facteur criblage avec eau est représenté dans le tableau 5
Le tableau 1 donne une présentation simplifiée de ces facteurs avec deux possibilités Fh ou Fha , selon que les paramètres d’arro-
correctifs. sage sont précisément connus ou non. Ce même tableau indique,
pour le tamisage à sec, l’humidité limite admissible.
La prévision de la valeur de la surface est obtenue en première
Trois autres facteurs peuvent être cités, qui sont :
approximation par la formule approchée suivante :
– le facteur ouverture Fto (tableau 6), c’est-à-dire le pourcentage
A−R de vide (ou transparence) qui permet de moduler la surface en
S= (1) fonction du matériau ;
C u Fr F e F s F f Fh
– le facteur ouverture des fissures Ffis (tableau 7) qui varie en
fonction de l’allongement de l’ouverture unitaire du crible ;
avec A débit d’alimentation
– le facteur des 40 %, applicable quand moins de 40 % des parti-
R débit de refus. cules de l’alimentation ont une dimension inférieure à la maille du
Les coefficients F variant en fonction de divers paramètres sont crible, pour des criblages de relayage, par exemple.
exprimés dans les tableaux 1, 3, 4, 5, 6 et 7. En cas de criblage en Compte tenu de la faible proportion de passant, les facteurs Ff ,
circuit fermé, la capacité totale du crible est composée de l’alimen- Fr , Fe et Fs n’ont plus la même influence relative, et la formule (1)
tation neuve additionnée du refus recyclé. devient :
L’efficacité (ou rendement de passage) est celle définie en
[J 3 101, § 2.4.3]. 0, 4 A
S=
Le criblage en voie sèche est le plus fréquent. Cu Fh F to Ffis
CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________
40 1,00 0,95
50 1,20 0,90
60 1,40 0,86 2,10 Tableau 7 – Facteur ouverture des fissures
70 1,80 0,80 1,70
80 2,20 0,70 1,75 1,40 Surfaces criblantes Longueur/largeur Facteur ouverture
types de l’ouverture des fissures Ffis
85 2,50 0,64 1,50 1,25
90 3,00 0,55 1,25 1,10 Ouverture carrée
ou faiblement moins de 2 1,0
95 3,75 0,40 1,00 0,98
rectangulaire
96 0,35 0,95
Ouverture
2 et < 4 1,1
(1) Taux de particules de dimension inférieure à la demi-maille pour Ff . rectangulaire
Taux de refus pour Fr .
Taux d’efficacité pour Fe . Fissures 4 et < 25 1,2
Barreaux parallèles 25 1,4
tiwekacontentpdf_j3102 Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
_________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE
CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________
■ Augmentation des récupérations charbon actif, sur lequel se dépose l’or cyanuré, dont la masse
Dans les usines où l’on concentre par gravité des minerais de spécifique est faible, est plus facilement récupérable par tamisage
fer, le criblage avant la concentration par spirale entraîne l’élimina- que par classification [38].
tion des particules grossières de silice. Il en résulte une augmenta-
tion des teneurs en fer des concentrés et de la production [41] [42]. ■ Débits
Dans des usines de flottation de Samitri au Brésil [37], on a installé
un criblage fin avant la flottation pour l’élimination de 5 à 10 % en Leur augmentation est une préoccupation constante pour les
masse de l’alimentation constituée par des particules de silice de exploitants de granulats. L’installation vendéenne de la Carrière
dimension supérieure à 150 µm [46]. d’Antigny, qui traite un matériau dioritique, a pu augmenter sa
production de 300 000 t/an pour atteindre 500 000 à 600 000 t/an en
■ Récupération et l’égouttage de fines particules configurant un concasseur tertiaire capable d’augmenter le débit
La combinaison de l’hydrocyclonage avec le criblage fin permet de 120 t/h à 180 t/h et un crible à haute fréquence PEP 1 612-t. Ce
de récupérer et d’égoutter des particules dont les dimensions sont dernier extrait un sable homogène avec un taux de filler de 16 %.
comprises entre 58 et 150 µm à partir de pulpes très diluées [40]. Le passant à 2 mm de la catégorie 2/6 mm est inférieur à 3 % en
Dans les procédés de récupération de l’or par cyanuration, le masse, ce qui démontre l’efficacité du type de crible utilisé [50].
Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
tiwekacontentpdf_j3102 Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
P
O
U
Criblage R
P
Sources bibliographiques
L
[1] SOLDINGER (M.). – Layer model of stratifica- screens. Elsevier, IJMP, vol. 36, p. 31-40 tals recovery in North America. Min. Eng., 45,
tion during screening. Proc. of the XXIst
IMPC, Roma, p. A7-59 à A7-68 (2000). [11]
(1992).
HAMDADOU (E.). – Caractérisation rénovée [19]
no 9, p. 1144-1151, sept. 1993.
NELSON (D.). – Screening fines : art or
U
[2] RIDDELL (R.J.). – The utilization of modular
screening. Part 1 : Mine and Quarry, 22(3)
p. 9-11, mars 1993, Part 2 : Mine and Quarry,
du minerai de fer lorrain. Application à une
étude comparative des méthodes de valori-
sation. Thèse Docteur-Ingénieur, INPL,
science ? Pit and Quarry, 83, p. 32-36, juil.
1990. S
[20] REDER (R.). – Le criblage des produits colma-
22(4) p. 26-27, avr. 1993. Nancy, 300 p. (1987). tants. Industrie Minérale-Mines et Carrières,
[3] ANDERSON (J.). – Screening problems : se- [12] MEHTA (R.K.), MALLEPALI (R.R.) et vol. 67, p. 453-456, juil. 1985.
lecting solutions. Pit and Quarry, 83, p. 24-26, SCHULTZ (C.W.). – Mathematical analysis of [21] IFE. – Trisomat. World Mining Equipment,
juil. 1990. fine vibrating screen selectivity curves. Mine- p. 28, mars 1992.
[4] WEISS (N.L.). – SME Mineral processing han- rals and Metallurgical Processing, vol. 10,
no 1, p. 5-8, fév. 1993. [22] SANO (S.), NIKAIDO (M.) et KANDA (Y.). –
dbook. Section 3E Screening, SME of
Shape classification for fine particles by ro-
AIMMPE, New York, p. 3E 1-41 (1985). [13] France-Fédération Nationale des Travaux Pu-
tary drum separator. XVIIIth IMPC, AIMM
[5] MATTHEWS (C.W.). – General classes of blics. – Répertoire et caractéristiques des
Sydney, p. 279-285 (1993).
screens. SME Mineral processing handbook principaux matériels de Génie Civil, p. 211-
Section 3E Screening, SME of AIMMPE, New 218 (1991). [23] SANO (S.), YASMINA (S.) et HASHIMOTO
York, p. 3E 1-13 (1985). (H.). – Particle shape and trial of shape sepa-
[14] MAGNON-PUJO (B.). – Réflexions sur l'intro-
rator. Developments in Mineral Processing,
[6] SUTTILL (K.R.). – Screens for all occasions. duction en France d'un nouvel appareil de
vol. 10 A (E), Forrsberg, Éd. Elsevier XVIth,
The choice has never been wider. Eng. and triage de matériaux. Industrie minérale. Mi-
IMPC p. 413-418 (1988).
Min. Journal, vol. 191, no 2, p. 18-22, fév. nes et Carrières, vol. 67, p. 171-172, mai
1990. 1985. [24] Groupes mobiles. – Le point de vue des
constructeurs. Mines et Carrières, vol. 74,
[7] NORGATE (T.E.) et WELLER (K.R.). – The ef- [15] MAGNON-PUJO (B.) et PETREMANN (R.). –
p. 53-62, mars 1992.
fect of moisture on screen performance. Production d'enrochements en Belgique.
AIMM, XVIIIth IMPC, Sydney, p. 287-292 Choix du « Simbagrid ». Industrie minérale. [25] MASSY-DELHOTEL (E.). – Cribles mobiles :
(1993). Mines et Carrières, vol. 66, 10, p. 503-506, Extec chez Sertra. Mines et Carrières, vol. 73,
oct. 1984. p. 22, déc. 1991.
[8] GUILLARD (Y.), LEGEAY (G.) et LEROY (M.).
– Le banc de contrôle automatique des tamis. [16] MAGNON-PUJO (B.) et PETREMANN (R.). – [26] CASTEEL (K.). – Great divides. Screen selec-
Mines et Carrières, vol. 73, p. 125-127, août- Production d'enrochements en Belgique. tion factors. World Mining Equipment, p. 20-
sept. 1991. Choix du « Simbagrid ». Industrie minérale. 24, mars 1992.
[9] DELILLE (J.P.) et MOUTOT (J.P.). – Le cri- Mines et Carrières, vol. 68, p. 171-172, mars [27] SUBASINGHE (G.K.N.S.), SHAAP (W.) et
blage. Granulats chapitre 10, presses de l'EN 1986. KELLY (E.G.). – Modelling screening as a
des Ponts et Chaussées, Paris, p. 329-360 [17] CASTEEL (K.). – Screens for sticky customer. conjugates rate process. IJMP, vol. 28,
(1900). World Mining Equipment, p. 26-28, mars Elsevier, p. 289-300 (1990).
[10] RONGGUANG (C.), BEECKMANS (J.M.) et 1992. [28] FERRARA (G.), PRETI (U.) et SCHENA (G.D.).
QUINGRU (C.). – A convenient correlation for [18] MARSDEN (J.O.), MANSANTI (J.G.) et SASS – Modelling of screening operations. IJMP,
modelling the performance of probability (S.A.). – Innovative methods for precious me- vol. 22, Elsevier, p. 193-222 (1988).
P CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________
O
U [29] GAUDIN (A.M.). – Principals of mineral dres-
sing. McGraw-Hill, New York (1939).
[37] VALINE (S.B.), FUTADO (J.R.V.), MARTINS
(G.), POLICARPO (D.L.V.) et da SILVA QUIN-
TAO (F.C.). – Process improvements at Sami-
[45] SOLDINGER (M.). – Interrelation of stratifica-
tion and passage in the screening process.
Process. Minerals Engineering, vol. 12,
[30] HERBST (J.A.), SCHENA (G.D.) et FU (L.S.). –
R Computer aided design of comminution cir-
cuits. SME-AIME Meeting, New Orleans [38]
tri Brazil. Mining Eng. Ap., 5 p. (1997).
REINHOFER (R.). – The Design Development [46]
p. 497-516 (1999).
VALINE (S.B.) et WENNEN (J.). – Fine scree-
(1986). of the Derrick CIP/CIL Interstage Screen. In- ning in mineral processing operations in Pro-
termountain Mining and Processing Opera- cessing Plant Design. Practice and Control,
[31] VAISBERG (L.A.) et RUBISOV (D.H.). – Model-
tors Symposium, Elko, Nevada (1988). vol. 1, p. 917-823 (2002).
ling and application of the model to sizing of
P
Outils logiciels
L
La plupart des logiciels disponibles sont des modèles de simulation d’uni- Aggflow – The industry standard program for optimizing aggregate plant
U tés complètes de traitement de minéraux ou de production de granulats. Ils
comprennent toujours une partie spécifique au criblage. On peut citer :
production
http://www.aggflow.com
Usim-Pac : développé par le BRGM et actuellement commercialisé par GAS- JK Sim Met
S PEO
http://www.gaspeo.net
Julius Kruttchmitt Mineral Research Center (Australia)
http://www.jktech.com
Modsim TM : Modular Simulator for mineral Processing plants
http://www.mineraltech.com/MODSIM/modsim.html (Afrique du sud)
Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
Événements
SIM : Congrès annuel des professionnels des mines et carrières Conexpo (US) (tous les 3 ans)
http://www.lasim.org http://www.conexpoconnag.com
INTERMAT (France) Exposition internationale de Matériels et Techniques Hillhead (GB)
pour les travaux publics, le bâtiment et l’industrie des matériaux (tous les http://www.hillhead.com
3 ans). Steinexpo (Deutschland)
http://www.intermat.fr http://www.steinexpo.de/
BAUMA, Europe (tous les 3 ans)
http://www.bauma.de
Normes et standards
NF ISO 565 11-90 Tamis de contrôle – Tissus métalliques, contrôle en tissus métalliques. Indice de
tôles métalliques perforées et feuilles classement : X11-504
électroformées – Dimensions nominales
des ouvertures. NF ISO 3310-2 12-99 Tamis de contrôle – Exigences techniques
Indice de classement : X11-501 et vérifications – Tamis de contrôle en
tôles métalliques perforées.
ASTME 11-87 Specification for ware-cloth sieves for Indice de classement : X11-505
testing purposes
NF ISO 3310-3 09-91 Tamis de contrôle – Exigences techniques
ISO 2194 :1991 09-91 Cribles et tamis industriels – Tissus et vérifications – Partie 3 : Tamis de
métalliques, tôles perforées et feuilles contrôle en feuilles électroformées.
électroformées – Désignation et dimen- Indice de classement : X11-514
sions nominales des ouvertures
NF ISO 14315 01-98 Tissus métalliques préformés ou
NF ISO 3310-1 10-00 Tamis de contrôle – Exigences techniques soudés – Exigences techniques et vérifi-
et vérifications – Partie 1 : Tamis de cations
tiwekacontentpdf_j3102 Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
__________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE P
O
NF ISO 9276-1 12-98 Représentation de données obtenues par
analyse granulométrique – Partie
représentation graphique.
1:
nulométrique à l’aide de la distribution de
probabilité logarithmique normale U
Indice de classement : X11-632-1 ISO 21501-4 :2007 05-07 Détermination de la distribution
P CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________
O
U Giron SA (toiles de criblage)
http://www.giron.fr
Isenmann (toiles acier et panneaux modulaires criblants en polyuréthane,
FEDEM – Fédération des Minerais, Minéraux Industriels et métaux non fer-
reux
http://www.fedem.fr
tiwekacontentpdf_j3102 Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
__________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE P
O
Tableau 7 – Investissements des cribles vibrants
Les capacités correspondantes des cribles sont données dans les
tableaux 10 et 11. U
inclinés standard. Coûts 2007
1 ch = 735,5 W
50,8 38,8 à 64,8 38,5 à 64,8
O
76,2 49,0 à 82,0 49,0 à 82,0
Dimensions Cribles horizontaux Cribles inclinés Ouverture des mailles Criblage humide Criblage à sec
P
(mm)
1 toile 2 toi-
les
3 toi-
les 1 toile 2 toi-
les
3 toi-
les 0,8 1,9 à 3,2 1,9 à 3,2
L
1,2 m × 3 m 6 111 3 402 2 639 3 889 2 083 1 852 2,0 11,0 à 18,3 5,5 à 9,1 U
1,5 m × 3 m 5 000 944 2 252 3 555 1 778 1 592 3,2 18,8 à 31,2 7,5 à 12,5 S
1,5 m × 4,25 3 906 2 344 1 875 2 812 1 584 1 276 6,3 26,6 à 44,5 11,8 à 19,7
m
1,8 m × 6,10 3 333 1 898 1 543 1 460 1 059 790 76,2 44,5 à 74,2 44,5 à 74,2
m
100,2 53,9 à 90,0 53,9 à 90,0
Tableau 9 – Investissements des cribles vibrants Les coûts opératoires correspondent à la somme de trois coûts :
de scalpage inclinés. Coûts 2007 – coût de la main d’œuvre Ymo ;
– coût de l’énergie électrique Ye ;
Coût en $ au m2 de surface criblante – coût de fonctionnement de l’installation et des fournitures Yf .
Dimensions Ils s’expriment suivant, le US bureau of Mines [34] [35], en fonction du
1 toile 2 toiles 3 toiles tonnage journalier criblé et lavé X. Les équations proposées sont de la
forme :
P CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________
O
U Divers
Séries de tamis de contrôle
R
Ouver- Modu Ouver- Mail Ouver- Mail Ouver- Mail
ture le ture le ture le ture le
(µm) (µm) (No) (µm) (No) (µm) (No)
E 5 000 38 6 680 3
4 000 37 4 699 4
N 3 150 36 3 327 6
V 800
630
30
29
750
600
8
10
981
833
16
20
853
699
18
22
R 250
200
25
24
300
250
20
24
417
351
35
42
353
285
44
52
P 125
100
22
21
150
120
40
50
246
208
60
65
211
178
72
85
S 40 17 60 100 104
88
150
170
89
76
170
200
74 200 65 240
Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
63 250 53 300
53 270
44 325
37 400
tiwekacontentpdf_j3102 Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR
UNE APPROCHE GLOBALE DE VOS BESOINS
tiwekacontentpdf_j3102 Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
ET AUSSI : le statut d’abonné vous donne accès à des prestations complémentaires, sur devis : l’impression à la demande
Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4
pour obtenir un ou plusieurs ouvrages supplémentaires (versions imprimées de vos bases documentaires) ou encore la traduc-
tion d’un article dans la langue de votre choix.
Techniques de l’Ingénieur
249 rue de Crimée Email : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
75925 Paris cedex 19
Effectif : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Techniques
Tél. : 01 53 35 20 20
de l'Ingénieur Fax : 01 53 26 79 18 NAF : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
email : infos.clients@teching.com
tiwekacontentpdf_j3102 Ce document a été délivré pour le compte de 7200023220 - universite de lorraine // 193.50.135.4