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ARTICLE

TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR
Techniques L’expertise technique et scientifique de référence
de l'Ingénieur

p2645
j3102
Spectrométrie
Criblage - Critèresde
demasse
choix et-calcul
Principe
et appareillage
d'un crible

Date de publication : 12/09/2014


10/12/2009
Par :
Pierre BLAZY
Guy BOUCHOUX
Professeur honoraire, Ancien directeur de l'École nationale supérieure de géologie (ENSG)
Professeur à l’université Paris XI (Orsay), École Polytechnique, DCMR, Palaiseau
Robert JOUSSEMET
Michel SABLIER
Ingénieur de recherche au Laboratoire Environnement et Minéralurgie (LEM),
Chargé de recherches au CNRS,
ENSG-INPL-CNRS-UMR École Polytechnique,
7569, Responsable DCMR,
de la station Palaiseau
d'essais Steval (Station de valorisation
des matières minérales et des substances résiduaires)
Guy BOUCHOUX
Professeur à l’université Paris XI (Orsay), École Polytechnique, DCMR, Palaiseau

Michel SABLIER
Chargé de recherches au CNRS, École Polytechnique, DCMR, Palaiseau

Cet article fait partie de la base documentaire :


Mesures - Analyses
Opérations unitaires : tri et traitement des liquides et des solides
Dans le pack : Opérations
Mesures - Analyses
unitaires. Génie de la réaction chimique
et dans l’univers : Technolgies
Procédés de l’information
chimie - bio - agro

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l'Ingénieur
Criblage
Critères de choix et calcul d’un crible

par Pierre BLAZY


Professeur honoraire
Ancien directeur de l’École nationale supérieure de géologie (ENSG)
et Robert JOUSSEMET
Ingénieur de recherche au Laboratoire Environnement et Minéralurgie (LEM)
ENSG-INPL-CNRS-UMR 7569
Responsable de la station d’essais Steval (Station de valorisation des matières minérales
et des substances résiduaires)

1. Critères de choix d’un crible ................................................................. J 3 102 - 2


1.1 Constructeur ................................................................................................. — 2
1.2 Fonction criblage.......................................................................................... — 2
1.3 Installation .................................................................................................... — 2
1.4 Coût d’achat et d’entretien .......................................................................... — 2
1.5 Matériau traité .............................................................................................. — 3
1.6 Performances imposées .............................................................................. — 3
1.7 Choix du crible ............................................................................................. — 3
1.8 Modélisation du criblage ............................................................................. — 3
2. Calcul d’un crible ..................................................................................... — 4
3. Utilisation du criblage en traitement des minerais ........................ — 7
3.1 Criblage grossier .......................................................................................... — 7
3.2 Criblage fin ................................................................................................... — 7
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. J 3 101

e deuxième dossier sur le criblage apporte une réponse industrielle aux


C opérations unitaires de criblage et à l’emploi des appareils décrits dans le
premier dossier [J 3 101]. En effet, l’ingénieur peut être placé dans diverses
situations :
– où il doit choisir un appareil en fonction d’un certain nombre de
contraintes d’utilisation ;
– où il doit calculer un crible, et dans ce cas, sa démarche est différente
selon qu’il est concepteur ou utilisateur.
Afin de présenter une situation concrète, on s’intéresse à la préparation
mécanique des minerais, cas d’autant plus intéressant que chaque minerai et
chaque usine de valorisation possèdent ses spécificités propres. Il n’en est pas
moins nécessaire d’insister sur les observations qui doivent être faites pour
cerner un cas de façon réaliste.

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CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________

1. Critères de choix – les surfaces criblantes en matière plastique pour des criblages
finaux ;
d’un crible – les plaques perforées sont adaptées aux criblages primaires et
secondaires ;
– les fils métalliques tissés pour les criblages intermédiaires ou
finaux ;
Les paragraphes 1.1 à 1.7 reprennent une traduction de
l’article de (K.) Casteel [26]. – les cribles à garniture caoutchoutée sont utilisables dans tous
les cas.
Le choix doit également prendre en compte :
L’opération unitaire criblage peut ainsi, au premier abord,
paraître simple. – la précision de coupure désirée ;
Le nombre de plus en plus important de modèles de cribles et la – les coûts dus à l’usure ;
croissance continue de la taille des installations entraînent une – les dimensions de coupure ;
augmentation de la taille et surtout de la largeur des cribles. Faire – la taille maximale des fragments dans l’alimentation ;
le bon choix n’est pas une chose aisée. – les modes de fixation sur le crible en question.
La nature du matériau de la surface criblante fait partie des cri-
1.1 Constructeur tères de choix de l’opérateur. Le pourcentage de vide des cribles
classant des gros fragments est à peu près le même, que la sur-
Le choix d’un crible se fait selon l’aptitude du constructeur : face soit en métal ou en caoutchouc, mais pour les fragments
– à fournir le(s) type(s) de crible adapté(s) au problème ; moyens et fins, le pourcentage est plus faible pour le caoutchouc
que pour la toile métallique. Par suite de leur rigidité nettement
– à fournir la taille requise (surtout dans les applications requé-
plus faible, les surfaces en plastique ont aussi un pourcentage de
rant des équipements de très grandes tailles que certains
vide plus faible que la toile métallique. Il faut donc choisir un appa-
constructeurs ne peuvent pas livrer) ;
reil plus grand pour un débit du même ordre, ce qui influe à la fois
– à adapter le modèle pour le client, bien que des modifications
sur le dimensionnement et sur le coût de toute l’unité.
puissent le compliquer et le faire sortir des gammes classiques ;
– à faire profiter le client de son habileté et de son savoir-faire
pour le choix du modèle envisagé, à fournir de bonnes prévisions
des performances du modèle choisi et à bien calculer le dimen- 1.3 Installation
sionnement du crible pour éviter les phénomènes de résonance
parasite ; Parfois, le projet peut faire partie d’un agrandissement ou se
– à fabriquer des cribles de résistance élevée pour minimiser les situer dans un endroit où les coûts de construction sont particuliè-
coûts de maintenance et maximiser la durée de vie et les rement élevés. La surface au sol disponible peut alors être un
performances ; paramètre critique pour le choix. Dans d’autres cas, ce peut être la
– à fournir des pièces de rechange en cas de besoin, pour que le hauteur disponible qui peut influer sur la décision.
matériel puisse toujours être réparé. Dans de tels cas, on peut opter pour un des modèles compacts
disponibles (types banane, par exemple), l’augmentation du débit
par unité de surface équipée n’occasionnant pas de supplément
1.2 Fonction criblage sensible de dépense.
Le criblage était à l’origine une opération simple et modeste, Des adaptations particulières peuvent aussi permettre des gains
mais il a évolué et est devenu, même pour le plus classique des notables : par exemple, tel type de crible permet d’économiser des
cribles vibrants, une opération unitaire incluant beaucoup de fonc- goulottes de liaison, de la structure de charpente, etc.
tions, par exemple :
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– la fonction d’origine de coupure granulométrique, comme le


scalpage, le criblage primaire, le criblage secondaire ou tertiaire 1.4 Coût d’achat et d’entretien
dans une opération multiétage (avec séparation finale de plusieurs
produits) ; En général, plus le crible est simple, plus l’investissement est
– le lavage et l’égouttage ; faible. Le prix augmente normalement avec la complexité de
– la séparation de populations de grains, en jouant sur les l’appareil. Ainsi le crible à mouvement circulaire est le plus simple,
formes ou les tailles des particules ; le moins cher et le plus répandu. Le tamis à mouvement linéaire,
– la récupération de liquide dense en gravimétrie. normalement réservé au criblage fin, est plus cher, mais offre de
Le produit que l’opérateur désire obtenir guide le choix de la bonnes performances et ne nécessite que peu de hauteur pour son
fonction de coupure granulométrique du crible. Dans le cas de installation. Cette remarque est valable pour les cribles à mouve-
minerais métalliques, le crible fournit en général des produits qui ment linéaire à résonance, qui, en plus, ne demandent pas beau-
seront traités (triés) dans d’autres circuits et une certaine tolérance coup de maintenance. Les cribles à mouvement elliptique sont
est admise. En revanche, dans le cas de minéraux industriels ou de plus complexes, mais fournissent de bons résultats dans le tami-
matériaux de construction, le criblage fournit souvent des produits sage fin.
directement commercialisés avec des spécifications de plus en Le choix de l’élément criblant est un facteur de grande impor-
plus strictes. À une extrémité du concept se trouve l’opérateur qui tance pour le coût de l’installation. La surface criblante peut inter-
désire la plus grande précision, tandis qu’à l’autre intervient la venir, dans le prix total de l’appareil, entre 30 et 90 % (par exemple
facilité de liaison entre les divers appareils d’une installation de dans le cas de polyuréthane). Un installateur suggère que, avec le
classification : satisfaire les deux peut rendre très compliquée la coût par tonne de diverses surfaces criblantes, il faut prendre en
tâche du concepteur. compte le coût de l’installation du panneau, de la fréquence des
De même, la fonction de coupure granulométrique intervient réparations, des remplacements, des résultats du criblage et du
dans le choix des surfaces criblantes : taux de disponibilité.
– les barres (d’un grizzly) sont normalement utilisées dans le Nota : pour les données économiques, le lecteur se reportera utilement en
scalpage ; [Doc. J 3 101].

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_________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE

1.5 Matériau traité ■ La Société Allis choisit ces paramètres, six d’entre eux pour
évaluer l’expression de base du calcul, les autres étant considérés
Les analyses scientifiques des matériaux traités peuvent fournir comme constants ou introduits ultérieurement pour affiner le
des données intéressantes. D’autres facteurs sont cependant à calcul. Ce sont :
considérer en particulier, l’analyse minéralogique semi-quantita- – le passant dans l’alimentation ;
tive (première évaluation quantitative). – le pourcentage de particules de dimensions critiques dans
La caractérisation du matériau, en dehors de sa composition, l’alimentation ;
doit permettre de donner, selon les critères suivis par la Société – le débit d’alimentation du crible compatible avec une bonne
Allis, au moins partiellement, les indications essentielles épaisseur du lit sur la surface criblante (cf. [J 3 101, figure 2]) ;
suivantes : – la dimension des ouvertures de la surface criblante, calculée
soigneusement pour obtenir la bonne répartition refus-passant ;
– le pourcentage de passant contenu dans l’alimentation ;
– le taux de vide déterminant la surface libre de criblage néces-
– le pourcentage de particules dans l’alimentation de taille
saire pour le débit demandé ;
critique (de dimension supérieure à 75 % de la taille de
– la longueur du crible qui induit une classification plus ou
l’ouverture) ;
moins complète.
– le taux d’humidité dans l’alimentation ;
– la répartition des particules selon les formes ; Un calculateur utilise ces données de base pour déterminer :
– la rugosité des surfaces des particules ; – la quantité des égarés fins dans le refus par rapport à la taille
– la densité en vrac. de l’ouverture ;
– la maille correspondant à 95 % de passant (D95).
La Société Nordberg ajoute, comme paramètre significatif, le
pourcentage de particules passant à la demi-maille d’ouverture, Ces deux valeurs permettent de déterminer les courbes de distri-
tandis que la Société Hewitt-Robins attire l’attention sur l’impor- bution granulométrique.
tance de la connaissance de la variabilité éventuelle de l’alimenta- Ces calculs sont introduits dans des boucles itératives utilisées
tion, dans le but de protéger les cribles essentiels à l’installation. par le constructeur Allis telles que celles de la figure 1.
Même deux matériaux qui, au laboratoire, ont les mêmes résul- Les sociétés développent des logiciels dont elles réservent l’utili-
tats en granulométrie et en humidité, peuvent avoir des réactions sation à leur propre usage.
différentes à l’échelle industrielle, à cause de facteurs tels que
l’abrasivité. Ces facteurs de qualité sont à tort souvent ignorés. ■ Un autre constructeur, Hewitt-Robins (États-Unis), a mis au
point un système expert qui lui permet, dans un menu de cinq
programmes différents dont les données et les résultats sont inte-
ractifs, de définir :
1.6 Performances imposées
– les calculs de traverses de planchers ;
La détermination des performances est intimement liée au pro- – les calculs de bâtis ;
cessus de choix du type de crible et du dimensionnement. Le – la sélection de cribles ;
concepteur doit être capable de déterminer, par simulation, si le – les calculs de puissance de moteur nécessaire et de durée de
modèle choisi est capable d’atteindre ou de dépasser ces perfor- vie estimée des paliers des cribles ;
mances. – les devis et les coûts.
Le besoin de quantifier les futures performances provient du fait Le formulaire d’informations préalables inclut des paramètres et
que la séparation réalisée par le crible n’est jamais parfaite. Pour des spécifications liés au matériau, à la densité en vrac (t/m3), aux ali-
s’assurer que les particules critiques puissent passer à travers le mentations (t/h) maximale et moyenne, à la méthode d’alimentation,
crible, il est nécessaire que les ouvertures soient plus larges (en à la chute maximale du matériau (mm), à la cadence des opérations
général de 10 à 20 %) que la dimension de coupure. Cette façon de (longueur des postes, jours/semaine), à la température, à l’humidité
faire limite à la fois la quantité de passant qui reste dans le refus et et à la forme des particules, à l’efficacité demandée au crible (%), à la
la quantité de refus qui se retrouve avec le passant, en diminuant dimension de coupure requise (mm), à l’emplacement, etc.
le nombre de rebonds. Les spécifications du crible sont définies par le type, la taille et
On considère habituellement : les dimensions du modèle, le nombre d’étages, la surface, la
masse, le nombre de tirants (ou fixations à la charpente générale),
– le rapport de la masse de passant à travers la surface à la
la préparation des surfaces, les boîtes d’alimentation et de
masse de passant dans l’alimentation ;
décharge, les entraînements, le type de montage, l’amplitude et la
– la proportion dans l’alimentation de produits grossiers de taille fréquence des secousses, l’inclinaison, le moteur recommandé
supérieure à la dimension de coupure. (puissance et vitesse de rotation).
On définit aussi les résultats du criblage par la détermination Ainsi un programme d’analyse issu du formulaire d’informa-
des quantités d’égarés dans chacune des fractions. tions permet en quelques minutes pour un simple crible, ou en
deux ou trois heures pour une installation complexe, et en utilisant
les renseignements précédents, de calculer pour chaque appareil :
1.7 Choix du crible la surface utile, la capacité, le tonnage et l’humidité du passant et
du refus, le rendement, les formes des ouvertures, les épaisseurs
Les constructeurs possèdent des banques de données des lits d’alimentation et de décharge, la granulométrie moyenne.
comprenant les caractéristiques de plus d’un millier de types de Il peut également déterminer, pour un criblage en voie humide, le
matériaux à traiter. Ils peuvent combiner ces connaissances de débit d’eau nécessaire, la répartition de cette eau entre passants et
base avec la théorie du criblage de façon à développer rapidement refus à chaque surface. En conclusion, le programme indique la
et systématiquement un choix sûr de la conception du crible. taille du crible choisi.
Cette démarche prend en compte les paramètres identifiés du
matériau qui s’ajoutent aux paramètres appareil :
1.8 Modélisation du criblage
– le type de crible et de mouvement ;
– la pente, la vitesse et la longueur du crible ; ■ Subasinghe et al. [27] montrent que le criblage est un procédé
– le type de surface criblante, les dimensions des ouvertures et unitaire pouvant être décrit comme une combinaison de deux pro-
le taux de vide. cessus du premier ordre (cf. encadré de rappel) se produisant

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Les valeurs de kp,d et ks,d sont déterminées par l’expérimenta-


tion. Cette équation peut alors servir à décrire les résultats du cri-
Données de base : débit d'alimentation blage. D’un autre côté, pour un processus général n, des modèles
distribution granulométrique du minerai à un paramètre kn,d peuvent être utilisés pour des rapports d/M
dimension de coupure
(avec M dimension de la maille) plus importants et peuvent être
type de crible
type d'élément criblant
utiles à l’estimation du modèle à deux paramètres.
type de matériau traité
■ La démarche de Ferrara et al. [28] est un peu différente. Ceux-ci,
limite du refus et du passant
les premiers à avoir montré le double phénomène intervenant
dans le criblage, trouvent que le processus initial (ségrégation) est
d’ordre zéro et qu’ensuite, lorsque la quantité de matériau sur la
Sélection préliminaire de la taille des trous surface criblante décroît, se met alors en place un processus du
premier d’ordre. Cette vision du problème serait bien mise en évi-
dence par la répartition très classiquement admise des zones de
Changer la taille des trous travail d’un crible. Ils définissent des paramètres du criblage tels :
– k50 , constante cinétique dans le domaine de saturation pour
une taille de particule représentant la demi-maille du crible
Sélection préliminaire de la taille du crible
(g · s–1 · cm–1) ;
– σ, nombre sans dimension qui, selon le modèle de
Gaudin [29], est de 2 pour les mailles carrées et 1 pour des
barreaux ; pour Ferrara et al., il peut varier de 1 à 2,6, selon divers
Changer la taille du crible paramètres comme la forme de l’ouverture, la proportion de fines
et de particules de taille critique, la nature et la forme de la vibra-
tion, etc.
Calcul des formules de base Le modèle décrit permet des simulations par calculateur et a été
intégré dans le logiciel Utah-modsim (cf. [Doc. J 3 101]) de Herbst
et al. [30].
Correction du type de crible

Rappel : processus d’ordre n


Correction du type d'élément criblant
Si k est le taux caractérisant un processus et que :

dk
Corrections dues au matériau traité = − Cte k n
dt
avec Cte constante,
Mesure des égarés grenus dans le passant t (s) temps,
alors n est l’ordre du processus.

Mesure des égarés fins dans le refus


■ L’école russe de modélisation fait intervenir un modèle de cri-
blage basé, selon Vaisberg et al. [31] sur l’interprétation de la ségré-
gation granulaire à la surface du crible comme un procédé
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Résultats : distribution granulométrique du passant et du refus instantané. La principale équation différentielle est dérivée du bilan
débit de chaque fraction
massique du matériau au cours du criblage. Les résultats obtenus
avec cette approche font l’objet d’un logiciel (Larisc, cf.
Figure 1 – Choix d’un crible : schéma de la prise de décision [Doc. J 3 101]) qui permet de définir les principales caractéristiques
(doc. Allis) des cribles à choisir en fonction des essais réalisés et des conditions
d’exploitation et du matériau traité. Pour des surfaces de cribles et
des débits prévus, on peut estimer le rendement en particules de
simultanément. Ce sont, d’une part, la ségrégation du matériau dimension inférieure à la maille utilisée (taux d’efficacité).
passant à travers la surface et, d’autre part, le passage à travers les
ouvertures du tamis du matériau ségrégé (cf. [J 3 101, figures 2 et
3]). On montre que l’adoption d’une telle démarche permet de for-
muler un modèle unique à deux paramètres pour prédire les résul-
tats du criblage de divers systèmes à partir des deux taux de 2. Calcul d’un crible
passage et de ségrégation qui sont évalués pour chaque tranche
granulométrique. ■ Pour l’utilisateur, un ordre de grandeur de la capacité de traite-
On peut écrire la relation suivante : ment d’un crible [53] est donné par l’expression :
Yd = k s ,d exp (− k p ,d L) − k p ,d exp (− k s ,d L) /(k s ,d − k p ,d ) ρs 0 ,6
T = 1, 4 a
avec kp,d constante de taux de passage des particules de taille d à γ
travers les ouvertures du crible,
avec T (t/h par m2 de surface criblante) capacité de traitement,
ks,d constante de taux de ségrégation, au-dessus du crible,
des particules de taille d, a (mm) dimension de la maille de séparation,
Yd fraction de produit de taille d retenue sur le crible à une γ proportion de grains de dimension critique (comprise entre
distance L (mm) du point d’alimentation. 0,5 a et 1,5 a).

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_________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE

Tableau 1 – Paramètres de calcul du dimensionnement d’un crible par la méthode de la capacité


de filtration (Doc. Hewitt-Robins)
Tableau
Facteur Données nécessaires Commentaires
de référence
Capacité unité Cu Nom, description et 2
masse du matériau
Facteur fines Ff Taux de particules 3 Permet d’évaluer la difficulté de séparation
de dimension inférieure
à la demi-maille
Facteur refus Fr Taux de refus à la maille 3 Utile pour la stratification
Peut être pris égal à 0,8 pour un refus de 70 à 95 %
Facteur efficacité Fe Taux d’efficacité désirée 3 Efficacité de scalpage usuelle de 85 %
Pour une séparation, efficacité de 80 à 95 %
Facteur surface Fs Nombre de séparations 4 Tient compte de la perte de surface pour les niveaux
inférieurs
Facteur criblage avec eau Fh ou Taille des ouvertures 5 Si le débit d’eau par cycle d’alimentation est compris
Fha entre 600 et 900 L · h–1, utiliser Fh , sinon Fha
Facteur ouverture Fto Taux d’ouverture 6 Capacité recherchée directement liée au taux
de la surface utilisée d’ouverture
(ou taux de vide)
Facteur ouverture des fissures Forme des ouvertures et 7 Favorise le choix d’une ouverture longue dans le sens
Ffis rapport longueur/largeur d’écoulement des produits et de la vibration
Facteur des 40 % Taux dans l’alimentation À utiliser quand moins de 40 % des grains sont de
de produits de dimension dimension inférieure à l’ouverture dans l’alimentation,
inférieure à l’ouverture ou dans le cas de recalibrage (très peu de passant)

■ Pour le concepteur et le constructeur, la méthode [4] [32] géné- Le facteur Cu (tableau 2) représente une capacité en tonnes par
ralement admise pour déterminer et sélectionner la surface d’un heure de passant à travers une surface de 1 m2, avec une efficacité
crible est la méthode dite de capacité de filtration qui est basée de 94 %, le refus à la maille représentant environ 25 %.
sur la quantité de matière qui peut passer au travers d’une unité Le facteur refus Fr (tableau 3) représente l’incidence du taux de
de surface de crible d’ouverture donnée. refus à la maille.
La formule de base est la suivante : la surface S du crible néces- Le facteur efficacité Fe (tableau 3) représente l’incidence du taux
saire est égale au rapport du débit traversant le crible (ou capacité d’efficacité escompté pour le criblage.
de traversée Ct) au débit traversant une unité de surface (capacité
unité Cu ) corrigée pour le matériau considéré, c’est-à-dire : Le facteur fines Ff (tableau 3) représente l’influence du pourcen-
tage de particules de dimension inférieure à la demi-maille.
S = C t /[Cu K F ] Le facteur surface Fs (tableau 4) représente l’influence du niveau
de la surface criblante en cas de plusieurs surfaces superposées
avec KF facteur correctif global (KF = Π Fx), (crible multiétage).
Fx facteurs correctifs. Le facteur criblage avec eau est représenté dans le tableau 5
Le tableau 1 donne une présentation simplifiée de ces facteurs avec deux possibilités Fh ou Fha , selon que les paramètres d’arro-
correctifs. sage sont précisément connus ou non. Ce même tableau indique,
pour le tamisage à sec, l’humidité limite admissible.
La prévision de la valeur de la surface est obtenue en première
Trois autres facteurs peuvent être cités, qui sont :
approximation par la formule approchée suivante :
– le facteur ouverture Fto (tableau 6), c’est-à-dire le pourcentage
A−R de vide (ou transparence) qui permet de moduler la surface en
S= (1) fonction du matériau ;
C u Fr F e F s F f Fh
– le facteur ouverture des fissures Ffis (tableau 7) qui varie en
fonction de l’allongement de l’ouverture unitaire du crible ;
avec A débit d’alimentation
– le facteur des 40 %, applicable quand moins de 40 % des parti-
R débit de refus. cules de l’alimentation ont une dimension inférieure à la maille du
Les coefficients F variant en fonction de divers paramètres sont crible, pour des criblages de relayage, par exemple.
exprimés dans les tableaux 1, 3, 4, 5, 6 et 7. En cas de criblage en Compte tenu de la faible proportion de passant, les facteurs Ff ,
circuit fermé, la capacité totale du crible est composée de l’alimen- Fr , Fe et Fs n’ont plus la même influence relative, et la formule (1)
tation neuve additionnée du refus recyclé. devient :
L’efficacité (ou rendement de passage) est celle définie en
[J 3 101, § 2.4.3]. 0, 4 A
S=
Le criblage en voie sèche est le plus fréquent. Cu Fh F to Ffis

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CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________

Tableau 2 – Capacité unité de crible Tableau 5 – Facteur criblage avec eau


pour un produit contenant 25 % de refus
et travaillant avec une efficacité de 94 % Ouverture Humidité Fh Fha (2)
carrée limitante (1)
Ouverture Capacité Cu (mm) (%)
maille carrée [t/(h · m2)]
(mm)  0,8 0 1,25 1,10
Minerai Charbon
1,6 1 3,00 2,00
1,0 2,9 2,2
3,2 1 3,50 2,50
2,0 3,7 2,8
4,8 2 3,50 2,50
3,2 5,5 4,2
4,7 7,3 5,6 7,9 4 3,00 2,00
6,4 8,6 6,6 9,5 4 2,50 1,50
9,5 11,6 8,6 12,7 6 1,75 1,30
12,7 13,7 10,2 19,0 6 1,35 1,20
15,9 15,6 11,8
25,4 à 50,8 6 1,25 1,10
19,0 17,6 13,3
22,2 19,1 14,5 + 50,8 sans limite 1,00 1,00
25,4 20,7 15,6 (1) Criblage à sec ; si l’humidité dépasse cette valeur, il faut envisager
31,8 23,4 17,9 des ouvertures spéciales.
(2) À utiliser si l’on n’est pas sûr du débit d’eau d’arrosage
38,1 26,2 19,5 ou de son efficacité.
50,8 30,3 22,6
63,5 33,0 24,7
76,2 35,2 26,3
101,6 37,7 28,4 Tableau 6 – Facteur ouverture
127,0 39,7 29,9 Type
Formule du facteur d’ouverture Fto
d’ouverture

Rectangulaire 100 a1a 2 / (a1 + d 1) (a 2 + d 2 )


Tableau 3 – Facteur fines, facteur refus et fac-
teur efficacité Carrée 100 (a /a + d ) 2

Facteur efficacité Fe Barreaux


Taux (1) Facteur Facteur 100 a / (a + d )
parallèles
(%) fines Ff refus Fr Weiss [4] Ruhmer [33]
Harpe (1)
100 [(3 a12 ) / (a 2 + 2 a1 + 3 d 2 ) (a1 + d 1)]
0 0,44 ou ty-rod
10 0,55 1,05 a dimension de l’ouverture.
20 0,70 1,01 d épaisseur du fil prise dans le même sens que la dimension.
(1) Cf. [J 3 101, figure 1].
30 0,80 0,98
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40 1,00 0,95
50 1,20 0,90
60 1,40 0,86 2,10 Tableau 7 – Facteur ouverture des fissures
70 1,80 0,80 1,70
80 2,20 0,70 1,75 1,40 Surfaces criblantes Longueur/largeur Facteur ouverture
types de l’ouverture des fissures Ffis
85 2,50 0,64 1,50 1,25
90 3,00 0,55 1,25 1,10 Ouverture carrée
ou faiblement moins de 2 1,0
95 3,75 0,40 1,00 0,98
rectangulaire
96 0,35 0,95
Ouverture
 2 et < 4 1,1
(1) Taux de particules de dimension inférieure à la demi-maille pour Ff . rectangulaire
Taux de refus pour Fr .
Taux d’efficacité pour Fe . Fissures  4 et < 25 1,2
Barreaux parallèles  25 1,4

Tableau 4 – Facteur surface


Le matériau de la surface criblante est déterminé de façon à ce
Surfaces Facteur surface Fs que l’épaisseur optimale de la couche de produits difficiles à
cribler soit de l’ordre de la dimension de la maille.
Supérieure 1,00
Deuxième 0,90 En règle générale, il n’y a pas intérêt à surdimensionner un
crible, car un crible sous-alimenté est aussi peu efficace qu’un
Troisième 0,75
crible suralimenté.

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_________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE

Exemple de calcul : on cherche à déterminer la surface d’un crible ■ Fonction égouttage


à deux étages avec les exigences techniques suivantes :
– criblage en voie sèche de minerai concassé au débit de 80 t/h ; Un crible à la sortie du broyeur réduit l’humidité de la surverse.
– ouverture de la maille carrée de la surface supérieure égale à En effet, lorsque le crible fonctionne en circuit fermé avec le
25,4 mm, celle de la toile inférieure à 6,4 mm ; broyeur, l’humidité du produit retournant au broyeur doit être
– 20 % de refus à 25,4 mm ; fraction inférieure à la demi-maille suffisamment faible pour assurer son transport par bande. Une
(12,7 mm) de 40 % ; pourcentage de produits inférieurs à 6,4 mm de humidité de 5 à 15 % en masse est couramment préconisée, selon
15 %, dont 10 % inférieurs à 3,2 mm ; les caractéristiques du convoyeur et la nature du matériau recyclé.
– refus à 25,4 mm reconcassé et recyclé sur le crible, constituant la Sous les conditions habituelles, le premier tiers de la longueur
charge de 80 t/h ; d’un crible permet le passage dans la sousverse des particules
– taux d’efficacité demandé de 96 %. dont les dimensions sont bien inférieures à celle de la maille. Les
deux autres tiers concernent l’évacuation des particules de dimen-
Le refus du niveau supérieur du crible étant recyclé après sion légèrement inférieures, et ont pour rôle de drainer l’eau
rebroyage, la masse traversant la surface supérieure est donc la tota- d’arrosage. Le pourcentage de solide de la pulpe sortant du
lité de l’alimentation, soit 80 t/h. broyeur est compris entre 40 et 75 %. Le crible est arrosé par des
Le pourcentage d’inférieur à 6,4 mm, maille de la toile inférieure, rampes situées à 1 m ou 2 m de sa décharge. Les éléments d’arro-
est de 15 % du produit concassé. En admettant que le criblage soit sage sont inclinés à 75o par rapport à la surface criblante. Le
parfait, la quantité maximale qui traverse la surface 2 est temps de séjour du produit sur le crible a un effet sur l’humidité du
0,15 × 80 = 12 t/h. matériau sortant. La plupart des cribles fonctionnent avec des
La surface supérieure du crible (maille de 25,4 mm), en appliquant temps de séjour de l’ordre de 15 s. Il est fonction de plusieurs
la formule (1) et les valeurs des tableaux 3, 4, 5, 6 et 7 est : paramètres et, entre autres, de la dimension des mailles du crible,
des forces de capillarité exercées par les surfaces des solides sur
A le liquide, de la stratification, du compactage de la matière, de
S = l’épaisseur du lit, etc.
C u Fr F e F f Fh F s
80
S = = 3, 66 m2
20, 7 × 1, 01 × 0, 95 × 1, 0 × 1,10 × 1, 00
3.2 Criblage fin
Pour la surface inférieure (maille de 6,4 mm), les calculs indiquent :
Les exemples d’utilisation du criblage fin sont aussi divers que
12 son emploi comme classificateur, ou comme concentrateur, ou
S= = 2,06 m2
8,6 × 0,64 × 0,95 × 0,55 × 2,25 × 0,90 encore comme moyen d’augmenter la récupération d’opérations
subséquentes de séparations par gravité, par flottation, etc. [46].
La surface la plus grande doit être sélectionnée, soit 3,66 m2.
■ Classification

L’insertion d’un criblage fin dans un circuit de broyage est avan-


tageuse quand il existe un contraste entre les masses spécifiques
3. Utilisation du criblage des minéraux à récupérer et celles des éléments de la gangue. Les
classificateurs habituels (à vis, hydrocyclones, etc.) séparent les
en traitement des minerais particules selon leurs vitesses de sédimentation. Quand il existe un
fort contraste entre les masses spécifiques, on retrouve ensemble
des particules grossières légères de gangue, des mixtes de
Les cribles vibrants sont fréquemment employés en traitement constitution, et des fines particules lourdes. Toutes ces particules
des minerais à l’échelle industrielle pour le criblage grossier. Les sont retournées indifféremment au broyeur et des minéraux déjà
progrès qui ont été faits dans les matériaux de criblage afin d’évi- libérés sont alors surbroyés. En évitant cet inconvénient par
ter le goujonnage des ouvertures, ont permis une extension de la l’emploi d’un crible, on augmente la capacité de broyage du
technique de criblage vers le tamisage fin. broyeur, la récupération des lourds et on diminue la dépense éner-
gétique par tonne.

Dans une usine de traitement de minerai de fer du Minesota


3.1 Criblage grossier [37], l’emploi d’un criblage fin à la sortie du broyeur a soulagé le
travail des hydrocyclones, la sousverse du crible étant réunie à la
sousverse du cyclone pour donner un produit marchand. La sur-
Deux fonctions sont demandées au criblage grossier appliqué au verse du crible, passée en séparation magnétique, fournit un pré-
traitement de la décharge des broyeurs [47]. concentré devant retourner au broyeur. La production a augmenté
de 30 à 34 % et la dépense énergétique diminué de 24 %. Dans
■ Fonction séparative deux usines de feldspath en Turquie [44] on utilise le criblage fin
pour maintenir par égouttage un pourcentage de solide de 45 %
Le criblage est réalisé par un crible à 1 ou 2 plateaux. Le double dans la pulpe, qui est traitée ensuite directement par un
plateau trouve son emploi dans les circuits de broyage autogène conditionnement en pulpe épaisse, sans avoir besoin d’un épais-
intégral (fully autogenous grinding) qui utilise des galets extraits sissage avant la flottation.
d’un premier broyeur comme moyen de broyage pour un
deuxième broyeur. La dimension des mailles du crible est ■ Augmentation des teneurs du concentré
comprise entre 0,5 et 2 mm pour le plateau inférieur et de 6 à
40 mm pour le plateau supérieur. Il est fréquent que 90 % en Dans de nombreuses usines de traitement de minerais de fer, un
masse de l’alimentation du crible passe à travers le plateau supé- criblage fin du concentré, en éliminant les particules de dimen-
rieur. L’épaisseur du lit doit permettre d’une part, un bon écoule- sions supérieures à 53 ou à 75 µm, a pour résultat de réduire les
ment de l’eau, d’autre part, une bonne efficacité du criblage sur le teneurs en silice des concentrés obtenus par séparation
plateau inférieur. magnétique [37] [39].

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CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________

■ Augmentation des récupérations charbon actif, sur lequel se dépose l’or cyanuré, dont la masse
Dans les usines où l’on concentre par gravité des minerais de spécifique est faible, est plus facilement récupérable par tamisage
fer, le criblage avant la concentration par spirale entraîne l’élimina- que par classification [38].
tion des particules grossières de silice. Il en résulte une augmenta-
tion des teneurs en fer des concentrés et de la production [41] [42]. ■ Débits
Dans des usines de flottation de Samitri au Brésil [37], on a installé
un criblage fin avant la flottation pour l’élimination de 5 à 10 % en Leur augmentation est une préoccupation constante pour les
masse de l’alimentation constituée par des particules de silice de exploitants de granulats. L’installation vendéenne de la Carrière
dimension supérieure à 150 µm [46]. d’Antigny, qui traite un matériau dioritique, a pu augmenter sa
production de 300 000 t/an pour atteindre 500 000 à 600 000 t/an en
■ Récupération et l’égouttage de fines particules configurant un concasseur tertiaire capable d’augmenter le débit
La combinaison de l’hydrocyclonage avec le criblage fin permet de 120 t/h à 180 t/h et un crible à haute fréquence PEP 1 612-t. Ce
de récupérer et d’égoutter des particules dont les dimensions sont dernier extrait un sable homogène avec un taux de filler de 16 %.
comprises entre 58 et 150 µm à partir de pulpes très diluées [40]. Le passant à 2 mm de la catégorie 2/6 mm est inférieur à 3 % en
Dans les procédés de récupération de l’or par cyanuration, le masse, ce qui démontre l’efficacité du type de crible utilisé [50].
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P
O
U
Criblage R

Surfaces criblantes et appareillage E


N
par Pierre BLAZY
Professeur Honoraire
Ancien Directeur de l’École Nationale Supérieure de Géologie (ENSG)
et Robert JOUSSEMET
S
Ingénieur de recherche au Laboratoire Environnement et Minéralurgie (LEM)
ENSG-INPL-CNRS- UMR 7569)
A
Responsable de la station d’essais Steval (Station de valorisation des matières minérales
et des substances résiduaires) V
O
I
À lire également dans nos bases R
HOUOT (R.) et JOUSSEMET (R.). – Criblage.
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p. 3E 19-25 (1985). sium, Istanbul, Turkey (1998). Éd. PUF, p. 61 (1970).

P
Outils logiciels
L
La plupart des logiciels disponibles sont des modèles de simulation d’uni- Aggflow – The industry standard program for optimizing aggregate plant
U tés complètes de traitement de minéraux ou de production de granulats. Ils
comprennent toujours une partie spécifique au criblage. On peut citer :
production
http://www.aggflow.com
Usim-Pac : développé par le BRGM et actuellement commercialisé par GAS- JK Sim Met
S PEO
http://www.gaspeo.net
Julius Kruttchmitt Mineral Research Center (Australia)
http://www.jktech.com
Modsim TM : Modular Simulator for mineral Processing plants
http://www.mineraltech.com/MODSIM/modsim.html (Afrique du sud)
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Événements
SIM : Congrès annuel des professionnels des mines et carrières Conexpo (US) (tous les 3 ans)
http://www.lasim.org http://www.conexpoconnag.com
INTERMAT (France) Exposition internationale de Matériels et Techniques Hillhead (GB)
pour les travaux publics, le bâtiment et l’industrie des matériaux (tous les http://www.hillhead.com
3 ans). Steinexpo (Deutschland)
http://www.intermat.fr http://www.steinexpo.de/
BAUMA, Europe (tous les 3 ans)
http://www.bauma.de

Normes et standards
NF ISO 565 11-90 Tamis de contrôle – Tissus métalliques, contrôle en tissus métalliques. Indice de
tôles métalliques perforées et feuilles classement : X11-504
électroformées – Dimensions nominales
des ouvertures. NF ISO 3310-2 12-99 Tamis de contrôle – Exigences techniques
Indice de classement : X11-501 et vérifications – Tamis de contrôle en
tôles métalliques perforées.
ASTME 11-87 Specification for ware-cloth sieves for Indice de classement : X11-505
testing purposes
NF ISO 3310-3 09-91 Tamis de contrôle – Exigences techniques
ISO 2194 :1991 09-91 Cribles et tamis industriels – Tissus et vérifications – Partie 3 : Tamis de
métalliques, tôles perforées et feuilles contrôle en feuilles électroformées.
électroformées – Désignation et dimen- Indice de classement : X11-514
sions nominales des ouvertures
NF ISO 14315 01-98 Tissus métalliques préformés ou
NF ISO 3310-1 10-00 Tamis de contrôle – Exigences techniques soudés – Exigences techniques et vérifi-
et vérifications – Partie 1 : Tamis de cations

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__________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE P
O
NF ISO 9276-1 12-98 Représentation de données obtenues par
analyse granulométrique – Partie
représentation graphique.
1:
nulométrique à l’aide de la distribution de
probabilité logarithmique normale U
Indice de classement : X11-632-1 ISO 21501-4 :2007 05-07 Détermination de la distribution

ISO 9276-2 04-01 Représentation de données obtenues par


granulométrique – Méthodes d’interac-
tion lumineuse de particules uniques –
Partie 4 : compteur de particules en sus-
R
analyse granulométrique – Partie 2: pension dans l’air en lumière dispersée
calcul des tailles/diamètres moyens des pour espaces propres
particules et des moments à partir de dis-
tributions granulométriques ISO 13320-1 :1999 11-99 Analyse granulométrique – Méthodes par

ISO 9276-5 08-05 Représentation de données obtenues par


diffraction laser – Partie 1 : principes
généraux E
analyse granulométrique – Partie 5: ISO 4701 :1999 03-99 Minerais de fer – Détermination de la gra-
méthodes de calcul relatif à l’analyse gra- nulométrie par tamisage
N
Annuaire
Constructeurs – Fournisseurs (liste non exhaustive) Neyrtec
http://www.neyrtec.com
S
■ Constructeurs de matériel de criblage
Allgaier (cribles vibrants et circulaires)
Nordberg (cribles)
http://www.metsominerals.com A
http://www.allgaier.de Power Screen International, Distrag SA (sauterelles cribleuses et cribles à
Allis Mineral systems (USA) (cribles banane BAVS)
http://www.metsominerals.com
sec)
http://www.powerscreen.com V
REMA TIP TOP
Astec Aggregate and Mining Group
http://www.astecindustries.com
AVITEQ
http://www.rema-tiptop.fr
Remax (cribles pour déchets)
O
http://www.remex.de
http://www.aviteq.de
BL Emballage
http://www.blemballage.fr
Rhewum GmbH (cribles hautes fréquences)
http://www.rhewum.com
I
Rotex (cribles)
Ammann Distribution Ingénierie (cribles)
http://www.ammann-france.com
http://www.rotex.com
Sandwik Mining and Construction (accessoire de criblage)
R
Binder and Co AG (cribles flexibles) http://www.sandwik.com
http://www.binder-co.com
Saulas et Cie (panneau tamiseur, toiles et tissus métalliques)
Bonnet (cribles) http://www.saulas.fr
http://www.sa-bonnet-79.com
Chauvin (cribles et tamis)
http://www.chauvin.fr
SIF Industrie
http://www.sif-industrie.fr P
SINEX Industrie
Deister Concentrator Co, Inc. (cribles chauffants)
http://www.deisterconcentrator.com
http://www.sinex-industrie.com
Skako Comessa (cribles vibrants et grizzly)
L
Derrick Corporation (cribles vibrants) http://www.skakocomessa.com
http://www.derrickcorp.com
Dragon Babbitless (cribles) voir Hewitt Robins
Steinhaus GmbH (cribles à surfaces modulaires)
http://www.steinhaus-gmbh.de
U
http://www.cachot-materiel.com
Erbi (cribles Binder-Bivitec)
http://www.erbi.co.uk
Sweco Europe (grilles planes ou courbes, cribles vibrants circulaires ou rec-
tangulaires)
http://www.sweco.com
S
Ermac Études Réalisation (cribles) Technicrible Concassage Criblage
http://www.ermac.fr http://www.technicrible.com
Extec Screens and Crushers Ltd. (cribles) Technicas Hidraulicas
http://www.extecscreens.com http://www.thsa.com
Fives Cail (cribles et tamis VTHF) Tema Équipements SA (cribles, grilles courbes)
http://www.tema-equipements.fr
FLSmidth Minerals (Dorr Oliver Eimco)
http://www.flsmidthminerals.com Tema Engineers Pty Ltd. (cribles banane)
http://www.tema.com
TJ Gundlach Machine Compagny (cribles circulaires)
http://www.gundlach.us WS Tyler, Inc. (cribles vibrants)
http://www.wstyler.on.ca
Hewitt-Robins International Ltd. (cribles fixes et/ou modulaires)
http://www.hrilimited.co.uk ■ Quelques constructeurs de groupes mobiles et leur matériel
Hein Lehmann (cribles) Les dimensions données entre parenthèses sont celles des côtés des surfa-
http://www.heinlehmann.de ces criblantes en mm.
Humboldt Wedag (cribles, grilles) Ermac : ensemble mobiles de broyage-criblage avec criblage par CVB 56 ou
http://www.humboldt-wedag.de CVB 70 à 2 ou 3 étages.
IMS France http://www.ermac.fr
http://www.imsfrance.com Extec : groupe 5 000 et 5 000 ST avec crible 1 430 x 2 400 à 2 étages.
Mingret SA http://www.extecscreens.com
http://www.mingret.fr Iowa (Cedarapids) : 9 groupes de concassage-criblage secondaire (de 22 à
Krebs Engineers (cribles courbes) 48 t), 8 groupes de criblages (de 13 à 25 t), 3 groupes de lavage-criblage et
http://www.krebs.com 1 groupe de lavage-concassage-criblage, équipés de cribles horizontaux à
3 étages (1 800 x 5 000 et 1 800 x 6 000)
Linatex France (cribles) http://www.cedarapids.com
http://www.linatex.com
Power Screen International : trois modèles Mark II (220 t/h), Commander et
Maelgwyn (crible rotaspiral) Chieftain (400 t/h), véritables groupes de criblages légers, faciles à mettre
http://www.maelgwyn.com en œuvre et autonomes (moteurs diesel ou électriques).
Metso Minerals (cribles) http://www.powerscreen.com
http://www.metsominerals.com
■ Fournisseurs de surfaces criblantes
Mogensen Allgaier Représentant France CETEM Équipements (cribles dis-
perseurs) Gantois (tôles perforées, grillages et toiles pour cribles)
http://www.mogensen.de http://www.gantois.com

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P CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________

O
U Giron SA (toiles de criblage)
http://www.giron.fr
Isenmann (toiles acier et panneaux modulaires criblants en polyuréthane,
FEDEM – Fédération des Minerais, Minéraux Industriels et métaux non fer-
reux
http://www.fedem.fr

R tôles perforées, grilles)


http://www.isenmann.fr
Linatex France (surfaces criblantes caoutchouc)
FEDIEX SCRL – Belgique
Fédération des industries extractives et transformatrices de roches non
combustibles
http://www.linatex.com http://www.fediex.be
Skega AB (panneaux et surfaces de criblages caoutchouc) SIM – Société de l’Industrie Minérale
http://www.skegaseals.com http://www.lasim.org
E Steinhaus GmbH (cribles à surfaces modulaires)
http://www.steinhaus-gmbh.de UEPG – Union Européenne des Producteurs de Granulats
http://www.uepg.eu
Tissmétal (grillages et toiles de criblages)
N http://www.tissmetal.com
Metso (surfaces criblantes caoutchouc et polyuréthane)
UNPG France – Union Nationale des Producteurs de Granulats
http://www.unicem.fr
http://www.metsominerals.com AIMME – American Institute of Mining, Metallurgy and Exploration
Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive) http://www.aimeny.org
AIMCC – Association des industries de produits de construction Industrial Minerals
S http///www.aimcc.org http://www.indmin.com

A Données statistiques et économiques


V Le coût d’investissement intervient lors de l’acquisition et de l’installation
de l’ensemble d’une unité de traitement. Tableau 4 – Investissements des trommels
Il comprend les éléments suivants : (sans moteur) – Coûts 2007
O – achat matériels 82,2 % ;
– transport du matériel 4,1 % ;
Dimensions Puissance
(ch)
Capacité
(approx.)
Coût
($)
(m3/h)
I – frais d’installation 10,3 % ;
– main-d’œuvre 3,4 %.
La répartition entre les divers équipements est donnée dans le tableau 1.
0,9 m de diamètre × 3,6 m
7,5 15 26 000
de longueur
R Les coûts des matériels classiques dans les tableaux 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.
1,5 m de diamètre × 7,9 m
de longueur 25 75 100 000
2,3 m de diamètre × 13,5 m 75 225 270 000
de longueur
Tableau 1 – Répartition du coût d’investissement
entre les différents équipements 1 ch = 735,5 W
P Capacité
Équipements
L 100 à 2 000 t/j 2 000 à 10 000 t/j Tableau 5 – Installation mobile de trommel
sur patins (trémie et convoyeur de la surverse)
Pompes 10 % 9% (moteurs non compris) – Coûts 2007
U Équipement de lavage
Cribles
45 %
45 %
10 %
35 %
Capacité (approx.)
(m3/h)
Puissance
(ch)
Coût
($)

S Divers (trémies, bandes, etc.) 46 % 20


30
7,5
25
83 000
130 000
75 50 295 000
Tableau 2 – Investissements Grizzly
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(sans moteur) – Coûts 2007 225 75 1 100 000


375 200 1 770 000
Dimensions Puissance Coût
(ch) ($) 1 ch = 735,5 W

0,9 m × 4,9 m 25 52 500


1,9 m × 4,9 m 30 57 500 Tableau 6 – Investissements des cribles vibrants
1,5 m × 6,1 m 50 88 000 horizontaux – Coûts 2007
1,8 m × 6,1 m 60 114 000 Dimensions Nombre Puissance Coûts
de plateaux (ch) ($)
1 ch = 735,5 W
1,2 m × 2,4 m 1 10 21 500
2 10 24 000
1,2 m × 3,65 m 1 10 22 500
Tableau 3 – Investissements des cribles 2 15 25 000
d’égouttage (+moteur) – Coûts 2007 3 15 30 000

Ces appareils sont placés à la sortie du broyeur, 1,5 m × 4,25 m 1 10 25 000


avec recyclage de la surverse 2 15 30 000
3 20 36 000
Dimensions Puissance Coût 1,8 m × 4,25 m 1 15 28 000
(ch) ($) 2 15 34 000
3 20 42 000
1,2 m de large × 1,5 m de long 1,5 29 750
1,5 m de large × 2,7 m de long 3,0 38 000 1,8 m × 6,0 m 1 15 36 000
2 20 41 000
1,8 m de large × 2,7 m de long 5,3 45 250 3 40 50 000
1 ch = 735,5 W 1 ch = 735,5 W

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__________________________________________________________________________________________________________________________ CRIBLAGE P
O
Tableau 7 – Investissements des cribles vibrants
Les capacités correspondantes des cribles sont données dans les
tableaux 10 et 11. U
inclinés standard. Coûts 2007

Dimensions Nombre Puissance Coûts


R
de plateaux (ch) ($) Tableau 10 – Capacité des cribles
vibrants horizontaux (t/(h/m2))
1,2 m × 2,4 m 1 5 13 000
2
3
5
7,5
14 000
17 500
Ouverture des mailles
(mm)
Criblage humide Criblage à sec
E
1,2 m × 3,65 m 1
2
3
7,5
7,5
10
15 500
17 500
21 000
0,8 1,4 à 2,4 1,4 à 2,3 N
2,0 8,3 à 14,0 4,2 à 7,0
1,5 m × 3,65 m 1 7,5 17 000
2 7,5 18 500 3,2 18,5 à 31,0 7,4 à 12,3
3 10 22 500
6,3 30,2 à 50,3 13,4 à 22,4
S
1,5 m × 4,90 m 1 7,5 19 000
2
3
10
15
22 000
26 000 19,0 31,2 à 52,2 26,0 à 43,5 A
1,8 m × 4,25 m 1
2
7,5
10
21 000
22 500
25,4 33,3 à 55,5 28,4 à 48,3 V
3 15 27 500

1 ch = 735,5 W
50,8 38,8 à 64,8 38,5 à 64,8
O
76,2 49,0 à 82,0 49,0 à 82,0

100,2 62,9 à 105,0 62,9 à 105,0


I
Tableau 8 – Investissements des cribles
vibrants standard. Coûts 2007
R
Tableau 11 – Capacité des cribles vibrants inclinés
Coût en $ au m2 de surface criblante (t/(h/m2))

Dimensions Cribles horizontaux Cribles inclinés Ouverture des mailles Criblage humide Criblage à sec
P
(mm)
1 toile 2 toi-
les
3 toi-
les 1 toile 2 toi-
les
3 toi-
les 0,8 1,9 à 3,2 1,9 à 3,2
L
1,2 m × 3 m 6 111 3 402 2 639 3 889 2 083 1 852 2,0 11,0 à 18,3 5,5 à 9,1 U
1,5 m × 3 m 5 000 944 2 252 3 555 1 778 1 592 3,2 18,8 à 31,2 7,5 à 12,5 S
1,5 m × 4,25 3 906 2 344 1 875 2 812 1 584 1 276 6,3 26,6 à 44,5 11,8 à 19,7
m

19,0 27,8 à 46,3 23,2 à 38,5


1,8 m × 4,25 3 636 2 222 1 818 2 386 1 470 1 190
m
25,4 30,2 à 50,3 26,3 à 43,7
1,8 m × 4,90 3 523 2 045 1 667 2 037 1 270 1 098
m 50,8 34,7 à 57,8 34,7 à 57,8

1,8 m × 6,10 3 333 1 898 1 543 1 460 1 059 790 76,2 44,5 à 74,2 44,5 à 74,2
m
100,2 53,9 à 90,0 53,9 à 90,0

Tableau 9 – Investissements des cribles vibrants Les coûts opératoires correspondent à la somme de trois coûts :
de scalpage inclinés. Coûts 2007 – coût de la main d’œuvre Ymo ;
– coût de l’énergie électrique Ye ;
Coût en $ au m2 de surface criblante – coût de fonctionnement de l’installation et des fournitures Yf .
Dimensions Ils s’expriment suivant, le US bureau of Mines [34] [35], en fonction du
1 toile 2 toiles 3 toiles tonnage journalier criblé et lavé X. Les équations proposées sont de la
forme :

1,2 m × 3 m 6 285 3 264 Néant


Ymo = K 1 X 0,150
Ye = K 2 X 0,465
1,5 m × 3 m 5 888 3 133 Néant
Y f = K 3 X 0,604
1,8 m × 6,10 m 4 209 2 364 1 906
avec K1 , K2 , K3 constantes.
2,4 m × 6,10 m 4 034 2 296 1 865 Ces équations sont majorées en fonction de la vétusté de l’appareil de cri-
blage, le coefficient multiplicateur de Ymo est 1,31 et celui de Yf est 1,194.

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P CRIBLAGE _________________________________________________________________________________________________________________________

O
U Divers
Séries de tamis de contrôle
R
Ouver- Modu Ouver- Mail Ouver- Mail Ouver- Mail
ture le ture le ture le ture le
(µm) (µm) (No) (µm) (No) (µm) (No)

E 5 000 38 6 680 3

4 000 37 4 699 4
N 3 150 36 3 327 6

2 500 35 2 362 8 2 057 8

2 000 34 2 000 1 981 9 1 676 10

S 1 600 33 1 500 4 1 651 10 1 405 12

1 250 32 1 200 5 1 397 12 1 204 14


A 1 000 31 1 000 6 1 168 14 1 003 16

V 800

630
30

29
750

600
8

10
981

833
16

20
853

699
18

22

O 500 28 500 12 701 24 599 25

400 27 430 14 589 28 500 30


I 315 26 400 16 495 32 422 36

R 250

200
25

24
300

250
20

24
417

351
35

42
353

285
44

52

160 23 200 30 295 48 251 60

P 125

100
22

21
150

120
40

50
246

208
60

65
211

178
72

85

L 80 20 100 60 175 80 152 100

63 19 90 70 149 100 124 120


U 50 18 75 80 124 115 104 150

S 40 17 60 100 104

88
150

170
89

76
170

200

74 200 65 240
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63 250 53 300

53 270

44 325

37 400

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