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L’EXPERTISE TECHNIQUE 10 000 ARTICLES

& SCIENTIFIQUE DE RÉFÉRENCE 1 000 FICHES PRATIQUES

EXTRAIT
ISSU DE L’OFFRE

Plastiques et composites

Pultrusion

par Laurent DESTOUCHES

RÉSUMÉ

La pultrusion est une technologie de mise en œuvre de tubes et profilés composites. Lors de ce procédé, des renforts (mats
ou tissus en bandes) conditionnés en bobine sont successivement imprégnés de résine et mis à la forme souhaitée par
passage au travers de filières régulées en températures. Bien que peu utilisé encore, ce procédé est pourtant celui qui a le plus
d'avenir dans la production de matériaux composites. En effet, il offre de nombreux avantages en comparaison avec les autres
méthodes (combinaisons quasi infinies de couples renforts/matrices, faible besoin de main-d'œuvre...) L'article présente cette
technologie , ses variantes et les principales caractéristiques et performances attendues des composites pultrudés.

ABSTRACT

Pultrusion is a technology for the manufacturing of tubes and composite profiles. During this process, reinforcements (rovings
or mats) in reels are successively impregnated with resin and shaped through dies the temperature of which is regulated.
Although this technology is still little used, it is to play an essential part in the future for the production of composite materials.
Indeed, it presents many advantages compared with other methods (almost infinite combination of reinforcements/dies, little
need for workforce, etc.) This article presents this technology, its variants as well as the main characteristics and expected
performances of the pultruded composites.

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Document téléchargé le : 23/04/2024 | © Techniques de l'Ingénieur | Tous droits réservés


Pultrusion
par Laurent DESTOUCHES
Dirigeant fondateur de la société SOLUTIONS COMPOSITES
Ingénieur mécanicien DPE titulaire d’une spécialisation « matériaux composites »
(Université de Bordeaux)

1. Technologie de pultrusion ............................................................. AM 3 730v2 – 2


1.1 Pultrusion des résines thermodurcissables....................................... — 2
1.1.1 Différentes étapes du processus ............................................. — 2
1.1.2 Chiffres clefs et particularités du procédé .............................. — 4
1.2 Technologies dérivées ........................................................................ — 5
1.2.1 Pullwinding .............................................................................. — 5
1.2.2 Autres technologies dérivées .................................................. — 5
1.3 Pultrusion des résines thermoplastiques .......................................... — 5
1.3.1 Technologies d’imprégnation .................................................. — 6
1.3.2 Chiffres clefs et particularités des procédés ........................... — 8
1.4 Technologies postpultrusion .............................................................. — 8
1.4.1 Finition « en ligne » ................................................................. — 8
1.4.2 Finition « hors ligne ».............................................................. — 8
2. Caractéristiques des composites pultrudés .............................. — 9
2.1 Matériaux pour la pultrusion ............................................................. — 9
2.1.1 Matrices thermodurcissables (polyester, acrylique,
époxydes, vinylesters, phénoliques…) ................................... — 9
2.1.2 Matrices thermoplastiques ...................................................... — 10
2.1.3 Adjuvants et charges ............................................................... — 10
2.1.4 Renforts .................................................................................... — 11
2.2 Propriétés des composites pultrudés ................................................ — 12
Pour en savoir plus.................................................................................. Doc. AM 3 730

P rocédé « continu » (un des rares parmi les différents modes de transforma-
tion existants pour les composites), la pultrusion est une technologie per-
mettant la production de profilés composites.
Contraction du verbe « to pull » (tirer) et d’extrusion, ce procédé, apparu après
la seconde guerre mondiale concurrence (voire complète) les technologies de
filage de l’aluminium, d’extrusion des résines thermoplastiques, de profilage
des métaux et aussi celui du bois.
Si la pultrusion ne représente que 2 à 3 % du marché mondial des composi-
tes, soit 200 à 300 000 tonnes de matières transformées par an, elle est certai-
nement aujourd’hui une des technologies de production les plus prometteuses
en terme de développement.
La pultrusion offre en effet les spécificités suivantes :
– des combinaisons quasi infinies de couples renforts/matrices laissant libre
court à l’imagination des concepteurs et conférant aux produits finis des pro-
priétés extrêmement variées ;
– des taux de renforts pouvant atteindre 70 % en masse, à l’orientation bien
maitrisée, garantissant aux profilés des caractéristiques mécaniques de tout
premier plan ;
– la possibilité de créer aisément des géométries même complexes, cela à
coûts réduits étant donné le degré d’automatisation élevé du procédé ;
– le faible besoin de main-d’œuvre pour ces opérations de transformation.

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est strictement interdite. – © Editions T.I. AM 3 730v2 – 1
PULTRUSION ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Dans ce dossier, on se focalise sur la présentation de la technologie de pul-


trusion, avec toutes ses variantes, ainsi que sur les principales caractéristiques
et performances attendues des composites pultrudés. Les bases de la concep-
tion des profilés pultrudés, ainsi que les applications et marchés associés, font
quant à eux l’objet du dossier [AM 5 540]. Le lecteur trouvera en
[Doc. AM 3 730v2] quelques données économiques.

La pultrusion n’est donc pas uniquement un procédé de transfor-


1. Technologie de pultrusion mation de la matière première ; c’est aussi une technologie de for-
mulation de cette matière première.
Viscosité des résines (de 500 à 5 000 mPa.s.), durée de vie et
Si, dans tous les cas, la pultrusion reste un procédé de transfor- conditions de sécurité lors des manipulations diffèrent selon les
mation des matériaux composites en continu capable de générer composants, rendant l’automatisation de ce processus complexe.
des profilés de section constante, on distingue au sein de cette C’est pourtant une des « étapes clefs » pour l’assurance qualité en
grande famille, plusieurs « filiations technologiques ». production, car ces mélanges sont instables (résines chargées qui
décantent au fil du temps, résines précatalysées à la durée de vie
La pultrusion des résines thermodurcissables et celle des thermo-
limitée, etc). Il s’agit en effet, depuis les zones de stockage des pro-
plastiques tout d’abord, mais également encore 2 ou 3 technologies
duits, de les manutentionner, de les doser de façon très précise, de
dérivées que sont le pullwinding, le pullforming et le pullpress. les mélanger puis enfin les distribuer aux postes de travail dans
des délais précis.
1.1 Pultrusion des résines Cette phase préliminaire peut être qualifiée de « Clef » aussi en
terme de reproductibilité, car il faut se montrer capable de pro-
thermodurcissables duire, mois après mois, des produits strictement identiques aux
C’est la famille la plus répandue et de très loin aujourd’hui (plus précédents lots délivrés aux clients…
de 99 % du marché). La figure 1 schématise les grandes étapes de
transformation des constituants de base des composites qui, en On note à cette occasion que le contrôle réception des produits
quelques mètres seulement, vont passer de l’état de fibres (en rou- sera aussi une étape à ne pas négliger pour s’assurer que les
leaux) et résines (liquides) à celui d’un produit semi ouvré/fini sous différents lots offrent bien eux aussi cette constance de
forme de profilé (figure 2). propriétés…

1.1.1 Différentes étapes du processus La préparation des renforts est plus simple et consiste bien sou-
vent, après l’étape de contrôle en réception, à leur seul stockage
& 1ère étape : préparation des matières premières pour les rovings (bobines). Les mats ou tissus, stockés en larges
rouleaux sont quant à eux découpés en « sous-rouleaux » de plus
Une toute première opération, très importante mais « hors ligne »,
petites largeurs, spécifiques à chaque production.
est celle de la préparation des résines. Certaines formulations
contiennent en effet jusqu’à 10, voir 12 composants élémentaires,
On note que contrairement aux résines, les renforts n’ont pas
sous forme liquides ou solides (pulvérulent telles les charges minéra-
de problème de « date de péremption ».
les) et ce dans des quantités très différentes (de 1 à 1 000 en masse).
& 2e étape : imprégnation et préformage
En cela, ce travail diffère significativement de la transformation Les renforts, sous différents agencements (fibres longues, mats
des thermoplastiques : les pultrudeurs, « fabriquent », conçoi- ou tissus), sont tout d’abord imprégnés de résine dans un bain à
vent aussi pour certains, leurs formulations. Cette étape est l’air libre (voire aussi, procédé beaucoup moins répandu, impré-
essentielle, stratégique même en ce sens qu’elle offre à cer- gnés sous basse pression à l’entrée de la filière) (figure 3).
tains l’occasion de se distinguer à travers une maı̂trise de cer-
taines formulations qui les abritent de la concurrence sur quel- Ils sont ensuite guidés à travers plusieurs stations dites de pré-
ques niches de marché. formage, phase durant laquelle ils sont amenés progressivement

Renforts de
rovings & mat

Imprégnation
de la résine
Coupe

Filière de
cuisson
Tirage

Figure 1 – Principe général de la technologie de pultrusion Figure 2 – Exemple de produit fini pultrudé (profilé composite)

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AM 3 730v2 – 2 est strictement interdite. – © Editions T.I.
–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– PULTRUSION

Température (°C)
Pic exothermique
200
Température
du matériau
Température
150 du moule
Chauffage
du moule

100

Figure 3 – Imprégnation de la résine


50

Détecteur de chaleur

0
0 20 40 60 80 100
Position du moule (cm)

Figure 5 – Cycle de « cuisson » (doc. Trevor Starr, Pultrusion for


engineers 1999)

Le mode de transfert de chaleur à la matière est généralement la


Figure 4 – Exemple de « filières » conduction. Pour cela, ce sont soit des circuits de fluides usinés à
l’intérieur des outillages, soit des résistances électriques placées à
au plus près de l’entrée de filière, et de façon très précise. C’est une l’extérieur qui vont chauffer l’outillage avant de transférer cette
étape cruciale du procédé car elle dicte le placement final de ces énergie au cœur de la matière. Des sondes et un système de régu-
renforts. Il convient en effet de rappeler que l’on est en présence lation associé permettent un strict contrôle des paramètres de tem-
de matériaux hétérogènes dont la disposition et le placement au pérature interne.
cœur de la section du profil sont déterminants pour les performan- La figure 5 présente un profil de température « classique » : on
ces mécaniques attendues, pour la qualité finale et la reproductibi- constate la présence d’un pic dit « exothermique » qui marque
lité du produit. Les matériaux sont maintenant prêts à pénétrer l’étape de gélification de la résine, cela aux 2/3 de la longueur de
dans la filière. l’outil (en général d’1 m au total). En effet, la température en entrée
Pour des questions d’hygiène et sécurité du personnel, les instal- de filière est maintenue en deçà de la température d’initiation de la
lations modernes sont équipées, au-dessus de ces bacs à air libre, réaction pour éviter une prise en gel trop rapide. Elle augmente
d’un système de captage des composés organiques volatils (COV) progressivement jusqu’aux 2/3 de la longueur, pour diminuer
par aspiration (puis traitement) de l’air ambiant. ensuite en sortie et réduire ainsi la température du profilé, lui évi-
tant des phénomènes « parasites » de distorsion (on accélère par-
& 3e étape : polymérisation fois le refroidissement des profilés grâce à de l’air pulsé ou de l’eau
L’étape de polymérisation (encore appelée réticulation ou « cuis- en sortie de filière).
son ») est effectuée au sein d’outillages métalliques, appelés « filiè- L’apport d’énergie peut aussi être d’origine électromagnétique
res », chauffés et même régulés en température (figure 4). (sources micro-ondes de forte puissance). Ce procédé, assez coû-
Généralement construits en acier très dur (aciers fortement teux et délicat à maı̂triser, est réservé à des applications très spéci-
alliés – résistance de 1200 à 1400 MPa), nitrurés ou chromés fiques (polymérisation de très fortes épaisseurs, recherche de vites-
durs, ces outillages sont relativement complexes et doivent ses particulièrement élevées avec état de surface rugueux…).
conjointement : Des sources UV permettent aussi la production à haute vitesse
– assurer un strict respect de la géométrie finale du profilé (pre- de résines photoréticulables (applications typiques : renforts de
nant en compte par anticipation les retraits inhérents à chaque fibres optiques, joncs de faibles diamètres).
formulation) ;
– offrir une grande résistance à l’abrasion pour résister aux pas- On note que, pour certaines applications, un préchauffage des
sages répétés des fibres (de verre surtout) tout en garantissant une renforts (voire aussi des résines pour diminuer leur viscosité)
durée de vie suffisante (de 50 à 200 km avec maintenance) ; est effectué en amont de la filière. Une irradiation aux infrarou-
– résister aux fortes pressions dues à l’introduction d’un impor- ges ou un pré-étuvage en chambre climatisée permet l’intro-
tant taux de fibres et de résines qui pour certaines « gonflent » en duction dans la filière de renforts mis en température pour évi-
phase de polymérisation (on parle « d’essorage des fibres » à l’en- ter de trop grands écarts, source de microdéfauts potentiels à
trée dans la filière et cette image est très explicite) ; l’interface fibres/résine.
– être démontables pour pallier les éventuels problèmes surve-
nant en cours de production ;
– posséder une surface extrêmement lisse (nombre de Rayleigh Dès la sortie de filière les profilés obtiennent leurs propriétés
Ra inférieur à 0,2) pour limiter les frottements et permettre la réali- définitives, si la polymérisation a été correcte et complète. Le
sation d’états de surface de qualité. Ces outillages sont générale- degré de polymérisation est normalement testé dès la sortie de la
ment rectifiés puis ajustés avec précision à un système de guidage filière par une simple mesure de la dureté du profilé, parfaitement
de renforts, placé en amont. corrélable au degré de polymérisation.

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PULTRUSION ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

La vitesse de production, directement proportionnelle à la vitesse On note que la seule opération de coupe en ligne offre de
de polymérisation, est un paramètre économique important. Elle substantielles économies aux clients en leur permettant,
varie ainsi en fonction de quatre paramètres : moyennant l’acceptation des tolérances propres à chaque
– la réactivité des résines utilisées (et le choix du système cataly- matériel, l’approvisionnement des barres en longueurs stricte-
tique employé) ; ment utiles, sans chutes.
– l’épaisseur du profilé ;
– la longueur de la filière et la qualité de son transfert thermique
au profilé ; 1.1.2 Chiffres clefs et particularités du procédé
– la complexité du profilé à produire, nécessitant un contrôle
rigoureux et donc quelques arrêts.
& À propos des produits
& 4e étape : tirage des profilés
– Les dimensions et masse linéique des profils transformés vont
Avant dernier module de la ligne de pultrusion, le système de de quelques millimètres carrés de section (quelques grammes par
tirage est communément du type : mètre linéaire) à des profilés pouvant mesurer jusqu’à 0,5 x 2 m et
– « pinces en tandem » (figure 6) qui alternativement viennent ser- peser jusqu’à 100 kg/m voire plus… (masse volumique inférieure à
rer le profilé puis tirer comme on tirerait manuellement sur une 2 kg/L). En effet, les efforts nécessaires au tirage des profilés ne
corde. Pour les profilés creux, fragiles ou très spécifiques, l’utilisa- sont pas directement proportionnels à sa masse et le marché
tion de contre-formes (« patins de traction »), quelquefois com- pousse à l’augmentation de ces dimensions.
plexes, est nécessaire. Leur fonction est de permettre d’exercer suffi-
samment de pression/friction sur le profilé pour autoriser des forces
de tirage de quelques tonnes sans endommager la surface ni l’inté-
grité du profilé. La gamme de vitesses est de 0 à 3 m par minute ; Cette facilité à créer des profilés de très grandes dimensions
– « caterpillar », système constitué de deux chaı̂nes contrarotatives est un autre atout majeur de la pultrusion par rapport à « ses
qui entraı̂nent le profilé. Cette technologie est limitée à la production concurrents », filage aluminium en particulier.
de géométries simples et est aussi particulièrement appréciée pour
les grandes vitesses de défilement (production de thermoplastiques).
La gamme de vitesses est de 0 à 20 m par minute. Cet aspect est de plus en plus exploité quand il est porté à la
connaissance des concepteurs. On trouve ces dernières années
& 5 étape : coupe
e
des exemples de profilés très spectaculaires tels que des longerons
La dernière étape est traditionnellement celle de la coupe. Une et des tabliers de ponts routiers, des panneaux et des profilés de
scie à disque diamantée, elle aussi mobile, débite le profilé en structures de carrosserie pour bus ou poids lourds, de très grands
avançant (figure 6). profilés alvéolaires telles que des structures de banches à béton,
etc.
Elle peut être complétée, toujours « en ligne », d’opérations
d’usinage complémentaires. Fixés dans la zone de tirage (et ainsi – Les géométries de profilés peuvent être très complexes
translatés en continu et de façon synchrone avec le défilement du (figure 7).
profilé), ce sont des outils de poinçonnage ou d’usinage (voire – Les taux de renfort peuvent dépasser 70 % en masse (d’où des
même de coextrusion ou de peinture) qui procurent aux profilés caractéristiques mécaniques très élevées).
d’autres fonctionnalités… cela toujours en continu et à moindre
coût.
& À propos du procédé
Quelques exemples peuvent être cités parmi d’autres :
– La vitesse de production va de 0,1 à 2 ou 3 m par minute. Beau-
– poinçonnages (fonds de chemins de câbles) ; coup plus lent que les procédés transformant les thermoplastiques,
– perçages, fraisages simples, encochages ; ce paramètre peut être optimisé par la réalisation d’outillages à
– marquage, impressions (logos ou autres). empreintes multiples. Au final, de 1 km (voire moins) jusqu’à 80/
100 km de profilés peuvent sortir chaque semaine d’une ligne de
pultrusion qui travaille en continu (équipes 3 x 8).
C’est un attrait supplémentaire de la pultrusion : non seule- – Le prix de matière transformée est très bas, sans équivalent
ment le profilé obtenu directement en sortie de la ligne de pul- avec les autres modes de transformation des composites hautes
trusion possède déjà bon nombre de fonctionnalités quelque- performances.
fois très complexes (grâce à sa géométrie et aux
– Les possibilités offertes d’usinage « en ligne », « en temps
caractéristiques des couples de matériaux employés), mais il
peut en plus être partiellement parachevé en ligne. masqué »… sont nombreuses.

Bobines
Mat de verre de roving
Moule chouffé

Option : injection
de résine Préforme
Scie

Bac d’enduction
Profilé
Levée tandem

Figure 6 – Version standard d’une ligne de pultrusion Figure 7 – Exemple de profilé de structure (plancher)

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AU SOMMAIRE

 Polymères : propriétés, procédés de mise en œuvre,


essais, conception de pièces, finition, recyclage et aspects
environnementaux.

 Etude détaillée des différentes fibres de renforcement et des


méthodes de transformation des plastiques renforcés.

 Monographies sur les principaux thermoplastiques


et thermodurcissables.

 Aspects environnementaux à privilégier : polymères biosourcés,


recyclables et valorisation des déchets.

 Applications : des adhésifs au transport et à la construction,


en passant par l’emballage.

 Comportement et applications des matériaux composites.

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