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EXTRAIT
ISSU DE L’OFFRE

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

Dépoussiérage et dévésiculage

par Bernard SIRET

RÉSUMÉ

L'épuration des gaz et des fumées, qu’il s’agisse d’un dépoussiérage ou d’un dévésiculage, est un problème qui revient dans
grand nombre de procédés industriels (génération d’énergie, secteur pétrolier, cimenteries…). L’équipement pour la séparation
de vésicules liquides ou de particules solides doit répondre aux exigences en termes de performances, de coûts opératoires,
d'investissement et doit être compatible avec les contraintes du procédé. Ce choix est complexe, déjà parce qu’il implique la
connaissance de la nature de la suspension et des caractéristiques des séparateurs, mais aussi parce qu’il doit respecter les
réglementations de plus en plus imposantes en matière de dépollution.

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Document téléchargé le : 27/11/2023 | © Techniques de l'Ingénieur | Tous droits réservés


Dépoussiérage et dévésiculage

par Bernard SIRET


Ingénieur de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles (ESPCI)
Directeur Recherche et Développement LAB SA

1. Principaux facteurs caractérisant un problème


de dépoussiérage ..................................................................................... J 3 580 – 2
1.1 Définition de l’état particulaire ................................................................... — 3
1.2 Classification des particules solides .......................................................... — 3
1.3 Méthodes de mesure................................................................................... — 5
1.4 Problèmes rencontrés ................................................................................. — 7
2. Principaux facteurs caractérisant un problème de dévésiculage — 7
3. Séparateur à effet centrifuge ............................................................... — 7
3.1 Principe de fonctionnement........................................................................ — 7
3.2 Types d’appareils et fonctionnement......................................................... — 8
4. Séparateurs inertiels et par sédimentation...................................... — 10
5. Séparateurs électriques. Électrofiltres .............................................. — 10
5.1 Définitions et principes de fonctionnement .............................................. — 10
5.2 Principaux types de séparateurs électriques............................................. — 11
6. Filtres à manches ..................................................................................... — 14
6.1 Définitions et principe de fonctionnement ................................................ — 14
6.2 Principaux types de filtres à manches ....................................................... — 18
6.3 Filtre à graviers ............................................................................................ — 18
7. Séparateurs humides. Laveurs ............................................................. — 18
7.1 Principaux types de laveurs........................................................................ — 19
7.2 Encrassement des laveurs .......................................................................... — 21
7.3 Cas des vésicules liquides .......................................................................... — 22
8. Autres séparateurs .................................................................................. — 22
9. Dispersion des fumées ........................................................................... — 23
9.1 Considérations théoriques.......................................................................... — 23
9.2 Calcul des cheminées .................................................................................. — 24
9.3 Problèmes des cheminées .......................................................................... — 24
10. Guide de sélection ................................................................................... — 24
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. J 3 580

ans différents secteurs industriels se pose le problème de l'épuration des


D gaz et des fumées.

Positionnement du problème Que ce soit dans le secteur de la génération d'énergie ou chaque fois que l'on
brûle un combustible fossile (charbon, fuel ou émulsions), dans le secteur pétro-
lier (par exemple, les unités de cracking catalytique FCC), dans le secteur indus-
triel (cimenteries, fusion d'aluminium...), on est confronté à un problème de
dépoussiérage ou de dévésiculage soit direct car les fumées contiennent déjà les
vésicules à éliminer, soit secondaire parce qu’une opération d'épuration d'un
polluant gazeux comme le SO2 a généré un aérosol ou un entraînement vésicu-

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DÉPOUSSIÉRAGE ET DÉVÉSICULAGE _______________________________________________________________________________________________________

laire qu'il faut traiter. La sélection d'un équipement ou d'un procédé de dépous-
siérage/dévésiculage délivrant les performances requises pour respecter des
réglementations de plus en plus sévères devient un exercice délicat dans lequel
les chances de se tromper ne sont pas négligeables. L'étude et le choix rationnel
d'un système de dépollution des gaz supposent une connaissance du problème
à traiter, c’est-à-dire de la nature de la suspension et des caractéristiques des dif-
férents séparateurs considérés. L'article qui suit a pour ambition de fournir à
l'homme de l'art des informations concises et utiles qui l'aideront à faire son
choix. Dans tous les cas, une étude plus fine que ce qui est possible avec les seu-
les informations données ici est nécessaire avant toute sélection définitive.

On définit sous le nom de dépoussiérage toute action ou procédé dans lequel Définitions
une fumée ou un gaz est débarrassé par une séparation gaz/solide d'une fraction
substantielle des solides qu'il véhicule. Les appareils ou équipements effectuant
cette tâche sont nommés dépoussiéreurs ou séparateurs de poussières. Sont
exclus de cette définition les filtres à très haute efficacité pour salles blanches, en
milieu médical ou nucléaire par exemple.
On définit sous le nom de dévésiculage toute action ou procédé dans lequel un
flux gazeux est débarrassé par une séparation gaz/liquide d'une fraction subs-
tantielle des gouttelettes qu'il véhicule. Les appareils ou équipements effectuant
cette tâche sont nommés dévésiculeurs.

1. Principaux facteurs Tableau 1 – Facteurs caractéristiques d’un problème


caractérisant un problème de dépoussiérage

de dépoussiérage Facteur Caractéristiques à déterminer

PARTICULES
Le processus de sélection d'un procédé ou d'un équipement
Phase Liquide ou solide
commence par la caractérisation des fumées ou gaz à traiter. La qua-
lité des particules en suspension doit d'abord être déterminée. Taille et forme Distribution granulométrique
S'agit-il de vésicules de liquide ou de particules solides ? Quelle (attention au domaine submicronique !)
quantité est-elle présente ? Il est clair qu'une technologie visant à
traiter 10 mg/Nm3 ne sera pas la même qu'une technologie pour Caractère Collant ou pas ? Érosif ? Corrosif ?
100 g/Nm3. Quel est le fluide vecteur ? Quelle est la granulométrie ? Concentration En g/m3
Puis viennent les considérations relatives au procédé. Le débit de
gaz est-il sujet à des fluctuations de régime ou à des pulsations ? Densité Masse volumique réelle et non pas apparente
Est-on en milieu corrosif ou inflammable ? À quelle pression tra-
vaille-t-on ? Enfin viennent les questions économiques. Quel est le VECTEUR
coût d'investissement et de fonctionnement ? Le tableau 1 récapi-
tule les principales questions à se poser. Débit Débit volumique réel minimal et maximal
à la température et à la pression du procédé
Certains de ces facteurs ont sans doute une importance particu-
lière, en particulier : Densité,
viscosité
— la température, car elle influe à la fois sur la masse volumique,
la viscosité, le choix des matériaux ; elle joue sur le caractère des Température Minimale et maximale
poussières, les faisant collantes ou non, sèches ou humides et plus
ou moins conductrices ; Pression Fluctuante ou pas
— la taille des particules ;
Sécurité Produit explosif ? Inflammable ? Corrosif ou
— le débit à traiter car il faut faire attention aux débits variables. toxique ?
Certains appareils, comme les venturis, sont en général équipés de
dispositifs particuliers permettant d'en ajuster le fonctionnement de Fluctuations De débit ? Voire de pression ?
façon à garder une efficacité constante. Nous verrons que certains
équipements, dont les électrofiltres, sont sensibles au débit ; Point de rosée Attention à la présence de composés comme SO3
— la concentration. Si la teneur en sortie après traitement est
PROCÉDÉ
imposée par des réglementations ou des normes et varie entre quel-
que 300 mg/Nm3 et 10 mg/Nm3, la teneur en entrée peut fluctuer Continu Ou discontinu
entre 500 g/Nm3 et 100 mg/Nm3. Certains appareils comme les
cyclones sont assez insensibles à ce paramètre, mais il en va tout Exigences De quel rendement a-t-on besoin ? Quelle teneur
autrement pour les filtres. absolue cela fait-il ?
Nota : on rappelle qu’un normomètre cube (Nm3) correspond à un mètre cube pris dans
les conditions normales de température et de pression (101 325 Pa et 298,15 K). (0) Choix Procédé simple ? Performant ? Fiable ?

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Pour bien comprendre les différents mécanismes mis en jeu dans 1.1 Définition de l’état particulaire
le dépoussiérage, il est utile de passer en revue les différentes for-
ces qui peuvent s'appliquer aux particules.
On appellera poussière toute particule en phase solide portée par
■ La gravité : le gaz et d'un diamètre assez faible. Concrètement, et arbitrai-
rement, nous dirons que les poussières ont un diamètre aéraulique
3 moyen compris entre 0,05 et 100 µm. Les poussières peuvent être
ρ πd g
F g = ------------------ = mg d'origine mécanique, comme celles générées lors de la manuten-
6 tion de produits pulvérulents ou par des opérations de broyage.
Leur diamètre est rarement au-dessous de 20 µm. Elles peuvent
avec m masse de la particule, aussi être d'origine physico-chimique, comme celles obtenues lors
ρ masse volumique de la particule, d'opérations de combustion. Dans ce cas, on a à la fois de très fines
particules (de 0,4 à 2 µm) et des plus grosses. Enfin, on peut avoir de
d diamètre de la particule.
fines particules solides qui se forment lors du refroidissement de
■ La force centrifuge : gaz issus de l'industrie et qui vont laisser condenser des aérosols
dont le diamètre excède rarement 0,5 µm. Les aérosols produits par
2
mv l'industrie métallurgique en sont un exemple typique. En règle
F c = ------------
r générale, plus la trempe des gaz est rapide, plus l'aérosol sera fin.
Bien que la discussion sur le contrôle des aérosols sorte du cadre de
avec v vitesse, cet exposé, on peut essayer de faire grossir ces aérosols, les rendant
r rayon de la courbure. moins difficiles à capter, en évitant les chocs brutaux de tempéra-
ture et en augmentant le temps de séjour lors du processus de
■ La traînée aérodynamique : refroidissement des gaz pour que le processus de croissance des
noyaux puisse se faire.
2
CAv ρ gaz Les particules d'un diamètre inférieur à 0,05 µm, soit 50 nm,
F ac = -------------------------
-
2 seront classifiées comme aérosols. Au-delà de 100 µm, on ne parlera
plus de poussières mais de particules solides.
avec v vitesse relative,
La figure 2 donne une représentation de quelques poussières et
C coefficient de traînée, aérosols couramment rencontrés.
A aire effective.
Le coefficient de traînée dépend du nombre de Reynolds de la
particule : 1.2 Classification des particules solides
dpv p ρg
Rep = Bien entendu, on doit considérer en premier les caractéristiques
ηg intrinsèques du matériau ou de la substance dont les solides sont
constitués. Pour l'épuration des gaz, la masse volumique réelle de la
η étant la viscosité du gaz porteur (indice g). particule est d’une importance particulière puisque dépend d'elle la
La courbe donnant le coefficient de traînée en fonction du régime réponse inertielle aux forces qui seront appliquées. La plupart des
aéraulique est donnée dans le diagramme de la figure 1. applications industrielles présentent des particules de masse volu-
mique comprise entre 1 000 et 3 000 kg/m3. La dureté et le carac-
■ Les forces électrostatiques : tère abrasif et érosif sont importants également. Mais le facteur le
plus important reste la taille, associée à la distribution granulométri-
q1 q2 que. Signalons, puisque la littérature est de plus en plus internatio-
F e = -----------------
4π ε d
2 nale, que c'est la PSD (Particle size distribution des anglo-saxons).
■ La définition de la taille est aisée et unique quand la particule est
avec d distance séparant deux particules, sphérique. Mais, dès lors qu'elle ne l'est plus, soit on travaille avec
q charge de la particule, plusieurs paramètres, ce qui est malcommode, soit on travaille avec
une donnée moyenne unique pour une particule. On peut prendre,
ε permittivité électrique du milieu. par exemple, un diamètre recalculé comme si la particule était sphé-
rique en partant de sa masse. On a alors :
■ Si la particule est soumise à un champ imposé, alors d'autres for-
ces et facteurs comme les forces de cohésion et la diffusion brow- d = (6m/ρπ)1/3
nienne jouent également un rôle. Le tableau 2 donne quelques-uns des diamètres équivalents les
plus employés. (0)

Coefficient de traînée C Tableau 2 – Diamètres équivalents les plus employés


pour les particules solides
100 000
10 000 Type Définition
1 000
100 Diamètre de Sauter Diamètre d’une sphère ayant le même
rapport surface/volume
10
1 Diamètre surfacique Diamètre d’une sphère ayant la même
0,1 surface
0,001 0,1 10 1 000 100 000 Diamètre volumique Diamètre d’une sphère ayant le même
Nombre de Reynold Re volume
Diamètre de Stokes Diamètre d’une sphère ayant la même
Figure 1 – Coefficient de traînée pour des sphères vitesse de chute

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Diamètre des particules (µm)


(1 µm) (1 mm) (1 cm)
0,0001 0,001 0,01 0,1 1 10 100 1000 10 000
2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3

5 000 1 250 400 270 200150 65 35 20 10 6 3 1/2" 1"


1 10 100 1000 10 000 2 500 625 Nombre de Mesh (Tyler)
Échelle 325 250 170 100 48 28 14 8 4 3/8" 3/4"
de taille Ångströms (Å)
Nombre de Mesh théorique 400 270 200140 60 40 20 12 6 3 1/2" 1"
Nombre de Mesh (US)
(très peu utilisé) 325 230 170 100 50 30 16 8 4 3/8" 3/4"

Longueurs Visible Proche Micro-ondes


Rayons X Ultraviolet infrarouge Infrarouge éloigné
d'onde Radiation solaire (radars, etc.)
Phases Solides Fumées Poussi
Poussières
Définitions dispersées Liquides Brouillard Spray
Sol Argile Limon Sable fin Sable grossier Gravier
Phases dispersées
Smog Nuages Brume Pluie
atmosphériques
Aérosol de Rosin Engrais
Huile Cendres volantes
Fumée de tabac
Poussières de métallurgie
O2 CO2 C 6H 6 Chlorure d'ammonium Ciment
H 2 F2 CI2 Brouillard
Sables
H2SO4 concentré
Molécules (1) Vapeurs
Noir de carbone sulfuriques Charbon pulvérulent
gazeuses
Particules Pigments Minerais
types et N2 CH4 SO2 Fumée
d'oxyde de zinc Insecticides
aérosols CO H2O HCI C4H10 Talc
Silice Lait en poudre Spores
Vapeurs alcalines Pollens
Noyaux d'Aitken Farine
Poussières atmosphériques Gouttelettes de buses
Sel fin N
Nébulisats
ébulisats
Particules néfastes de pulvérisation
Résidus de
combustion pour les poumons
Globule rouge humain
Virus Bact
Bactéries Cheveux
Tamis
Impacteurs électroniques Tamisage
Ultramicroscope (2) Microscope
Méthodes Microscope électronique
analytiques Centrifugation Élutriation
pour la Ultracentrifugation S
Sédimentation
édimentation
détermination Turbidimétrie
Diffraction des rayons X Perméabilité V
Visible
isible à l'œil nu
de la taille Adsorption (2) Scanners
Diffusion de la lumière (3) Instruments de mesure
Compteur à noyaux Conductivit
Conductivité (micromètres, pieds à coulisse, etc.)
Ultrasons
Sédimentation
(application limitée) Centrifugeuses
Laveurs
Technologies Filtres
Lits fixes
possibles Filtres à air classiques
Filtres (haute efficacité) S
Séparateurs
éparateurs à impact
Précipitation thermique S
Séparateurs
éparateurs mécaniques
Électrofiltres
Nombre de 10 –12 10 –11 10 –10 10 –9 10
–8
10
–7
10
–6
10
–5
10
–4
10
–3
10
–2
10
–1
10
0
10
1
10
2
10
3
10
4
Dans l'air Reynolds 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 5
à 25 °C Vitesse de
sédimentation –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3
Vitesse 1 atm 10 10 10 10 10 10 10 10 10
(cm/s) 2 3 5 2 3 5 2 3 5 23 5 235 235 23 5 23 5 2 3 5 7 1,5 2 2,5 3
limite
Nombre de 10 –15 10 –14 10 –13 10 –12 10 –11 10 –10 10 –9 10 –8 10 –7 10 –6 10 –5 10 –4 10 –3 10 –2 10 –1 10 0 10
1
10
2
10 3 10 4
de chute Reynolds 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
Dans l'eau
à 25 °C Vitesse de –10
sédimentation 10 10 –9 10 –8 10 –7 10 –6 10 –5 10 –4 10 –3 10 –2 10 –1 10 0 10 1
(cm/s) 23 5 23 5 23 5 23 5 23 5 23 5 23 5 23 5 23 5 23 5 2 3 5 2 3 4 5 6 7 8 9
Dans l'air à 1 10 –1 10 –2 10 –3 10 –4 10 –5 10 –6 10 –7 10 –8 10 –9 10 –10 10 –11
Coefficient de 25 °C 1 atm 5 3 2 5 32 5 32 5 32 5 32 5 32 5 32 6543 2 654 3 2 654 3 2 654 3 2 654 3 2
diffusion (4)
(cm2/s) Dans l'eau 10 –5 10 –6 10
–7
10 –8 10 –9 10 –10 10 –11 10 –12
à 25 °C 4 3 2 65 4 3 2 654 3 2 65 4 3 2 65 4 3 2 654 3 2 654 3 2 654 3 2 654 3 2

2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3 4 56 8 2 3
0,0001 0,001 0,01 0,1 1 10 100 1000 10 000
(1 µm) (1 mm) (1 cm)
Diamètre des particules (µm)
(1) Diamètres moléculaires calculés à partir de la viscosité à 0 °C (3) La distribution de taille peut être obtenue par une mesure spéciale
(2) Donne la taille moyenne mais non la distribution des particules (4) Y compris le facteur de Stokes-Cunningham pour l'air mais non pour l'eau

Figure 2 – Aérosols et poussières usuelles (selon C.E. Lapple)

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évaporation et séchage, cristallisation.

 La catalyse et les procédés catalytiques.

 Thermodynamique et transfert de matière.

 Procédés industriels de base en chimie et pétrochimie.

 Fiches de fabrication des grands produits industriels.

 L’intensification des procédés : microréacteurs, chimie en flux


et microfluidique.

 Le choix des équipements, mise en œuvre, appareillage,


dimensionnement.

 Les aspects environnementaux : traitement de l’eau, de l’air


et des déchets..

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