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Office de la formation

professionnelle et de la
promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation

Secteur : Bâtiment Travaux Publics

Manuel formateur

M205 : Lots techniques -


second œuvre

2ème Année
Filière :

Génie civil
Option bâtiment

Technicien
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Digital I Infr astructure digitale
Version : 01/12/2021
Concevoir un réseau informatique
Table des matières
1- RESUME DE THEORIE..........................................................................................................0
1.1- Introduction générale........................................................................................................................... 0
1.1.1- Que comprennent les travaux de second œuvre ?.......................................................................................................0
1.1.2- Quels métiers interviennent dans les travaux de second œuvre ?...............................................................................0
1.2- Chapitre 1 : organisation des modes opératoires et leurs matériels.......................................................0
1.2.1- Mode opératoire : définition et formes.......................................................................................................................0
1.2.2- Organisation des modes opératoires du lot platrerie isolation....................................................................................2
2.2.3- Organisation des modes opératoires du lot menuiserie.............................................................................................13
2.2.3- Organisation des modes opératoires du lot revetements des murs............................................................................36
2.3- Chapitre 2 : organisation des réservations, des commandes, livraisons et stockages............................50
2.3.1- Organisation des flux d’approvisionnements............................................................................................................50
2.3.2- Organisation du stockage des matériaux et des fournitures......................................................................................53
2.3.3- Règles de stockage et sécurité...................................................................................................................................55
2.3.4- Manutention, flux tendus et zones de stockage.........................................................................................................57
2.4- Chapitre 3 : formalités et sécurité du chantier.....................................................................................58
2.4.1- Assurer les formalités administratives liées aux travaux..........................................................................................58
2.4.2 - Assurer la mise en place des mesures HSQE...........................................................................................................62
2.4.3- Assurer les premiers secours.....................................................................................................................................69

2- GUIDE DES TRAVAUX DIRIGES........................................................................................71


3- EVALUATION DE FIN MODULE.........................................................................................77
4- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................................82
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1- RESUME DE THEORIE
1.1- Introduction générale

1.1.1- Que comprennent les travaux de second œuvre ?

Tout ce qui est entrepris à l’intérieur pour rendre une maison habitable et belle fait partie du
second œuvre. La première étape vise à installer une isolation thermique pour limiter les
déperditions de chaleur et faire baisser la consommation énergétique. Elle améliore aussi
l’isolation acoustique.
Le revêtement des murs vient en sus pour renforcer l’isolation et dépend du style de
décoration préféré. Il en sera de même pour les cloisons entre les pièces, qui peuvent être
porteuses ou non, fines ou épaisses, et parfois transparentes ou semi-transparentes.

1.1.2- Quels métiers interviennent dans les travaux de second œuvre ?

Quelle que soit l’étendue de la rénovation, elle va nécessiter de faire intervenir différents
artisans sous la direction d’un maître d’œuvre ou d’un architecte.

Ces artisans peuvent être:

 Plaquistes

 Menuisiers,

 Plombiers chauffagistes

 Peintres

 Électriciens

 Poseurs de parquet

Un bon maître d’œuvre pour les travaux de chantier ne va pas seulement choisir des artisans
compétents et fiables, mais aussi organiser le calendrier des travaux. Par exemple, pour qu’un
plombier puisse poser des nouvelles tuyauteries, il faut que l’électricité fonctionne !

1.2- Chapitre 1 : organisation des modes opératoires et leurs matériels

1.2.1- Mode opératoire : définition et formes

A) – Qu’est-ce qu’un mode opératoire ?

On appelle mode opéatoire la représentation graphique d’une procédure de realisation d’un


ouvrage. Etablir un mode opératoire revient donc à transposer sur le papier de travail des
ouvriers tel qu’il doit etre fait pour respecter :
-Leur propre sécurité et celle des autres
-Les règles de l’art définies par les plans et les DTU
-Les cadences de travail imposées par le travail
-L’environnement

B) - Quelle forme prend le mode opératoire ?

La réglementation n’impose pas de forme, l’important étant bien sur le contenu.


Communément, le mode opératoire est présenté sous une des forms suivantes :
-Une cinématique représentant les différentes phases de la réalisation d’un ouvrage
-Une ou plusieurs planches décrivant la/les phases de réalisation de l’ouvrage
Il s’agit ici de se metre en mode “pause” sur les étapes cruciales de la réalisation d’un ouvrage
et de détecter l’ensemble des risques qui en découlent en respectant la règle
1 risque = 1 solution
L’employeur se doit d’etre parfaitement exhausif et précis sur ses modes opératoires. En cas
d’accident qui s’est produit sur un point omis ou négligé, le jugement sera sévère car il s’agit
d’une mise en danger de son personnel.

C) - Le mode opératoire : une réflexion complète :

Anticiper l’esnemble des situations à risque impose d’avoir une parfaite connaissance des
procédures de réalisation des ouvrages. Il est donc fotement recommandé que le mode
opéatoire soit établi par l’encedrement de chantier lui-meme et non pas un délégué. La
démarche n’est pas aussi simple car il ne faut pas s’arreter aux grandes lignes mais il faut bien
regarder l’ensemble des phases intermédiaires telles que :
-La mise en place du matériel secondaire, indirectement lié à la réalisation de l’ouvrage
-Le cheminement des ouvriers à tout moment
-Le repli du matériel après réalisation
Un mode opératoire doit donc etre systématiquement validé par le chef de chantier et si
possible pat les chefs d’équipes.

D) - Le dessin du mode opératoire :

Le dessin du mode opératoire doit représenter au minimum les points suivants :


-Les ouvrages déjà réalisés
-Les contraintes avoisinantes impactant la réalisation de l’ouvrage
-Le matériel nécessaire à la réalisation de l’ouvrage
-Le matériel secondaire
-La position et l’action des ouvriers
Au delà de cette représentation graphique, des parties textuelles doivent etre présentes pour
mettre en avant et expliquer :
-Les particularités des ouvrages
-Les points pouvant représenter un danger
-Les matériels de sécurité ou procédures pour palier à ces points

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1.2.2- Organisation des modes opératoires du lot platrerie isolation

A) - Le plâtre, un matériau extraordinaire en isolation :

Le plâtre est du gypse déshydraté. Traité, il s'adapte à de multiples usages. Le plâtre est un
produit parfaitement naturel puisqu’il est issu du gypse, minéral qu’il suffit de chauffer à un
peu plus de 100 °C pour qu’il perde son eau. Et devienne ce plâtre que l’on réduit en poudre
et que l’on utilise, entre autres, dans le bâtiment : en le laissant en poudre pour la
construction ou en le transformant en carreaux de plâtre, en enduit, en colle...

Le plâtre multiplie les performances, tant en isolation acoustique que thermique et cela
essentiellement grâce à sa structure micro-poreuse. Son comportement au feu fait de lui un
matériau de protection véritablement efficace. Mais le plâtre est aussi séduisant par sa
malléabilité et sa finition impeccable qui autorisent tous les jeux esthétiques.

B) - Les qualités anti-bruit du plâtre :

Grâce à sa structure micro-poreuse, le plâtre est à même de freiner considérablement la


transmission de l’énergie sonore. Il augmente ainsi le confort acoustique sur les parois
lourdes. Les cloisons légères en plaques de plâtre sur ossature métallique permettent, quant à
elles, de constituer des doubles parois aux performances acoustiques élevées, utilisées par
exemple pour séparer des salles de cinéma. De plus, en assurant la continuité des murs et
cloisons, le plâtre est une garantie contre les ponts phoniques.

C) - Ultra-performant en isolation thermique :

Le plâtre a un pouvoir d’isolant thermique 3 à 4 fois supérieur à celui du béton et 2 à 3 fois


supérieur à celui de la terre cuite. Cette caractéristique, toujours liée à la structure micro-
poreuse du matériau, peut être encore améliorée par l’ajout d'agrégats légers du type perlite
ou vermiculite ou par association avec des matériaux isolants (polystyrène, laine minérale...).
Grâce à ses qualités d’isolant thermique, le plâtre favorise l'élimination des phénomènes de
paroi froide. De plus, lors d’une éventuelle condensation d'eau à sa surface, il est capable de
l'absorber et de s'opposer ainsi au ruissellement. Il rejette ensuite cette eau quand les
conditions hygrométriques s'y prêtent : il intervient comme un réel amortisseur des variations
hygrométriques de l'ambiance dans laquelle il est utilisé.

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D) - Le plâtre sous ses différentes formes :

La plaque de plâtre :

· Les panneaux de cloison à hauteur d'étage,


· complexes d'isolation thermique et acoustique à
coller sur les murs pour les isoler,
· Les plaques minces assemblées par vissage sur des
ossatures métalliques.
Figure 1 : Plaques de
platre

Au-delà de son intérêt économique, la plaque de plâtre a de multiples avantages :


 C’est une solution sèche, donc rapide à mettre en œuvre ;
 Elle permet de réaliser tous les types d’ouvrages (plafonds, cloisons, contre- cloisons,
doublages, revêtements et habillages divers et même chapes de sols) ;
 La souplesse est maximale en décoration et aménagement puisque la plaque de plâtre
permet de réaliser des ouvrages aussi bien plans que courbes ou inclinés ;
 Elle sait répondre à toutes les contraintes : pièces humides, parois exposées aux chocs...
 Elle autorise tous les niveaux de confort acoustique, thermique, thermo-acoustique,
résistance à l’humidité et cela grâce à la diversité de ses parements et des accessoires
disponibles ;
 Elle est prête à recevoir tous types de finition et d’accrochage ;
 Elle permet de réaliser des ouvrages très légers, ce qui est très avantageux en
rénovation

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Le carreau PF3, efficace et pratique :
Le carreau de plâ tre est un bloc de plâ tre
Massif, disponible en différentes épaisseurs de 40 à 100 mm et dans différentes qualités.
Le choix de la qualité et de l’épaisseur dépend de l’usage. Avec le carreau de plâ tre, on
réalise
Principalement des cloisons et des contre-cloisons, des habillages (l’habillage d’une
baignoire par exemple), des jambages en salles de Bain et cuisines (cuisine américaine
par exemple).
Le carreau de plâ tre PF3 est plein de qualités :

· Son format très pratique (666x500 mm, et donc 3 carreaux par m2) en fait un matériau
souple d’utilisation et très adapté pour vos chantiers de construction et de rénovation ;
· Sa solidité, ses performances acoustiques et son aspect fini traditionnel en font aussi un
matériau noble, très prisé dans les logements de grand standing.

L’enduit plâtre, la grande tradition

Les ouvrages associant le plâ tre et la terre cuite offrent aux utilisateurs d'excellentes
conditions de confort dans le respect des traditions.

Toutes les gammes de plâ tres manuels ou projetés répondent aux besoins techniques et
décoratifs.

Figure 2 : Plaques de platre Figure 3 : Platre en poudre Figure 4 : Plaques de platre

E) - Le mode opératoire des carreaux de platre

Les carreaux de plâtre s'utilisent aussi bien dans les constructions neuves que pour les
rénovations.

Leurs principales qualités sont :

 L’incombustibilité : résistance aux flammes,


 La régulation hygrométrique : le plâtre est poreux, il peut absorber l'humidité de l'air
trop présent dans une pièce et la restituer lorsque cela est nécessaire,
 L’isolation phonique,

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 L’isolation thermique.

F) - Les différents types des carreaux de platre selon le projet

Tableau 1 : Différents types de carreaux de platre

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Tableau 1 : Différents types de carreaux de platre

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Usages des carreaux de plâtre : doublage, séparation support :

Tableau 2: Types de c arreaux et usages possibles


Trois autres types de carreaux de
plâtre sont prévus pour des utilisations spécifiques :
couleur rose : carreaux à très haute densité réservés pour les bâtiments industriels, les
bâtiments collectifs, les hôpitaux, les écoles, etc.,
couleur violette : carreaux à âme isolante :
polystyrène expansé,
polystyrène extrudé,
laine de roche, etc.,
couleur beige : carreaux allégés dans la masse, le gain de poids peut être de 50 % en
comparaison avec un carreau de type standard.

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G- Mise en œuvre des carreaux de plâtre
Les carreaux de plâtre se montent facilement. Contrairement à la plaque de plaque de plâtre,
la pose du carreau de plâtre se fait via une technique « humide » et reste un matériau lourd
en qualité standard.

Poser des carreaux de plâtre : un matériel adapté

Voici une liste du matériel nécessaire :


Cordeau.
Piges spéciales ou tasseaux de 6x3.
Cales en bois pour le maintien des
tasseaux.
Niveau à bulle.
Crayon.
Colle à carreau de plâtre adaptée
au type de carreau de plâtre.
Serre-joint.
Truelle.
Règle de maçon.
Scie à grosses dents ou spéciale
pour carreau de plâtre.

Figure 5 :Liste de matériel nécessaire pour la mise en œuvre carreaux de pla

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Tableau 3: Etapes de pose de carreaux de platre

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Figure 6 : Pose de plaques de platre
murales

Carreaux de plâtre : les différentes liaisons


Monter une cloison en carreaux de plâtre nécessite de faire des liaisons :
au sol,
au plafond,
verticales.
Quelques recommandations importantes :
les surfaces doivent être parfaitement dépoussiérées pour faciliter l'adhérence des matériaux,
l'espace entre les carreaux de plâtre et les éléments de liaisons ne doivent pas être supérieur
à 3 cm,
si l'espace en haut de cloison est supérieur à 3 cm, il faut recouper un carreau de plâtre de la
taille restante et le poser horizontalement sur la dernière rangée de la cloison,
les liaisons avec les huisseries doivent être parfaitement réalisées, car les huisseries sont très
sollicitées et les chocs plus importants à ce niveau,
l'épaisseur de l'huisserie est égale à l'épaisseur d'un carreau de plâtre.

Technique des liaisons : sol, plafond, huisseries...

Voici un tableau récapitulatif des différents types de liaisons à faire selon le mur :

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Tableau 4: Types de liaison

Finitions carreaux de plâtre : après la pose


Lorsque votre cloison est terminée, faites tous les joints avec au choix :
de l'enduit à joints,
de l'enduit de lissage.
Raclez bien à la lisseuse pour avoir une belle surface.
Au niveau des liaisons, posez des bandes de calicot.
Sur les angles sortants, il faut appliquer une cornière métallique pour les protéger des chocs
et de l'usure :
appliquez la cornière sur l'angle soit directement à la colle, soit par agrafage,
lissez ensuite à l'enduit mural pour « noyer » la cornière

2.2.3- Organisation des modes opératoires du lot menuiserie

Pour assurer l'isolation optimale d'un logement, une attention particulière doit être portée
au choix des menuiseries extérieures. Plusieurs matériaux sont aujourd'hui utilisés, dont les
performances ne sont pas toujours comparables. Bien évidemment, le vitrage a aussi son
importance. L'aluminium connaît un succès croissant, que ce soit pour les portes, les
fenêtres, ou encore les baies vitrées.
L'usage de l'aluminium s'est largement développé ces dernières années pour la réalisation
des menuiseries extérieures. Ces dernières utilisent les remarquables performances de
l'aluminium pour offrir au logement une isolation optimale. Différents dispositifs intégrés à
la structure d'aluminium permettent d'éviter les ponts thermiques. Bien évidemment, il
convient de choisir un vitrage performant. L'aluminium est employé pour la réalisation sur
mesure de fenêtres, portes fenêtres, portes principales, portes de service

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Le mode opératoire
Pose la menuiserie aluminium
Il existe deux types de pose :
- Pose sur construction neuve.
- Pose en rénovation.
Elle comprend :
- Le chargement et le transport de l'atelier au chantier.
- Le déchargement et le stockage sur chantier quand cela est possible dans une
construction neuve
- La mise en place de la menuiserie ou des fermetures selon les normes du DTU (
Document Technique Unifié ).
- Les réglages pour un bon fonctionnement.
- L'étanchéité.
- Le nettoyage du chantier.
La pose en construction neuve.
- Le cas le plus fréquent est la pose sur précadre pour reprise du doublage de
l’isolation.
- Avant la fabrication, nous contrôlons les mesures des ouvertures.
- Avant la pose, nous contrôlons les supports (niveaux, aplombs, la qualité des
matériaux pour les fixations).
- La menuiserie est posée avec ses fixations, les réglages d’alignements, de niveau
et d’aplomb sont contrôlés. Nous réalisons les joints d’étanchéité entre la
menuiserie aluminium et le gros œuvre.
-Mise en place des vantaux, réglage du bon fonctionnement, réglage des
fermetures. -
- Nettoyage des menuiseries et du chantier.
La pose en rénovation menuiserie aluminium.
- Remplacement des menuiseries anciennes. Dans les cas les plus fréquents 95%
les dormants ( ossature fixée dans la maçonnerie ) sont en bon état, ils sont
conservés et habillés
Nous veillons particulièrement à :
- Occasionner le moins de gêne possible pendant le remplacement. -
- Réalisation ponctuelle ou globale.
- Mise en place des protections, dépose des ouvrants avec evacuation
- Mise en place de la nouvelle menuiserie vérifier l'aplomb et le niveau, mise en
place des fixations, montage des ouvrants avec réglages du bon fonctionnement et
des fermetures
- Ne faire aucune dégradation tapisserie, peinture, moquette, parquet -
Habillage des dormants, l'étanchéité réalisée entre l'habillage et la maçonnerie.
- Nettoyage des menuiseries et des pièces
- Réception des menuiseries.

Prise de cotes

Il existe plusieurs types de cotes utilisées pour la fabrication de menuiseries :


- Les cotes « tableau » : Il s’agit des dimensions « de mur à mur » pour le passage de la
menuiserie. Ce sont les cotes le plus fréquemment transmises.
- Les cotes « totales » : Il s’agit des dimensions « hors tout » de la menuiserie. Bien préciser

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« Ailes comprises » ou « Ailes en plus » - Les
cotes « clair réno » : Utilisées dans le cas d’une rénovation sur dormant existant, il s’agit du
passage disponible sur le dormant existant (généralement en bois) actuellement en place sur
la maçonnerie.
Parallèlement, il est impératif de distinguer les 4 types de pose susceptibles d’être rencontrés
: - La
pose en doublage (applique) : La menuiserie se fixe à l’intérieur de l’habitation, directement
sur la maçonnerie. - La pose en feuillure
: Très courante en France. La menuiserie est posée dans la feuillure de la maçonnerie.
- La pose en tunnel : De plus
en plus fréquent. La menuiserie est posée dans le passage laissé pour cette dernière.
- La pose en rénovation : Sur dormant
existant. La menuiserie se pose sur l’ancien dormant, lorsque ce dernier est en bon état.

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Tableau 5 : Représentation graphique des différents
types de pose

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Tableau 6 : Coupe verticale de pose

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Tableau 7 : Coupe horizontale de pose

La baie
La baie
est

l’ouverture dans un mur, une cloison, une maçonnerie, destinée à recevoir la menuiserie de
fermeture (fenêtre, châssis, porte).

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Figure 7 : La baie et ses composantes

Hauteur d’appui (H). Rez de chaussée = 0,90 mètre.

Etage = minimum 1 mètre.

Une barre d’appui est obligatoire lorsque la hauteur d’allège, augmentée de la largeur de la
pièce d’appui, ne représente pas les valeurs précisées ci-dessous.

Figure 8 : Coupe d’une menuiserie

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Pose d’une menuiserie dans un baie.
Les références de pose, d’une menuiserie, sont :
-En largeur :dimension entre tableau et axe de la baie
-En hauteur : dimension sous tableau ( ou linteau fini) et hauteur d’allège.

Le scellement

Figure 9 : Différentes pattes à scellement

Exécuter des scellements au plâtre « serré » pour des ouvrages posés à l’abri des
intempéries.
Pour le scellement des ouvrages extérieurs soumis aux intempéries, utiliser de préférence
« du mortier de ciment à prise rapide »

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Figure 11: Etapes d’exécution d’nn scellement

Jeu de pose
il y a lieu de réserver un jeu de pose entre les cotes intérieures du précadre ou du vide de baie
et la menuiserie à poser. Ce jeu sera de 10 mm, pour toutes dimensions extérieures du
dormant d’une menuiserie, jusqu’à 2 m.

Figure 12: Coupe d’une menuiserie

Ajouter 1 mm de jeu par mètre supplémentaire. Exemple :Châssis de 4 m, hors tout dormant.

Figure 13: Coupe d’une menuiserie

Soit : jusqu’à 2000 = 10 mm de jeu.


1 mm x 2m suppl. = +2 mm de jeu.
Jeu total à répartir = 12mm. Nota : La règle de calcul d’un jeu de pose s’applique
partiellement en largeur et en hauteur.

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Point de fixation d’une menuiserie
-La hauteur et la largeur hors tout, d’une menuiserie, sont les éléments déterminant
le nombre de fixation à prévoir.
-Pour les plus petits châssis, un minimum de trois fixation est obligatoire.
-Pour une porte-fenêtre coulissante, prévoir une fixation au droit du point de
condamnation de la menuiserie.
-Pour les fenêtres composées, dans certains cas d’exposition très sollicitée au vent,
prévoir des points supplémentaires de fixation (au voisinage des axes de rotation,
ou des condamnations).

Les montants

Tableau 8 : Type de fixation d’un montant

Au-delà de 2,45 m, écartement maximal des fixations = 0,80 m.


Les fixations d’extrémités à 0,25 m de l’appui et du linteau

Les traverses :

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Tableau 9 : Type de fixation d’une traverse

Au-delà de 2,45 m = 1 fixation complémentaire par tranche de 0,80 m.


Outils et accessoires de pose

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Tableau 9 : Type de fixation d’une traverse

Pose d’une fenetre

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Tableau 10 : Types et accessoires de pose

Pose la menuiserie en bois

Fenetres : La fenêtre est un ouvrage placé dans une baie aménagée dans un mur,
servant à l'éclairage et le cas échéant à la ventilation des bâtiments

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Figure 15: Nomenclature Fenetre
Lexique
Allège : élément, vitré ou plein, situé entre le plancher et la fenêtre.
Appui : élément qui soutient la fenêtre (également appelé « rejingot »).
Battant : élément mobile de la fenêtre qui permet son ouverture et sa fermeture (également
appelé « ouvrant » et « vantail »).
Cadre : partie fixe de la menuiserie qui accueille les battants (également appelé « dormant »,
« profilé » et « châssis »).
Clair de jour : pourcentage de surface vitrée permettant de voir au travers de la fenêtre
(également appelé « clair de vue » et « clair de vitrage »).
Cochonnet : pourtour du cadre de la fenêtre visible depuis l’extérieur.
Compas : pièce permettant la différenciation entre l’ouverture oscillo-battante et l’ouverture
à la française.
Crémone : quincaillerie à l’intérieur de la fenêtre qui permet son ouverture et sa fermeture.
Petit-bois : situé à l’intérieur du vitrage, cet élément le divise en plusieurs parties (également
appelé « croisillons »).
Imposte : élément plein ou vitré, fixe ou mobile, positionné au dessus de la fenêtre.
Montant : profilé vertical droit ou gauche du cadre.
Pareclose : baguette qui maintient le vitrage.
Paumelle : organe de rotation assurant l’ouverture et la fermeture des battants.

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Traverse : profilé horizontal du cadre (traverse haute, basse ou intermédiaire).

Modes d’ouvertures
1 – A la française ( 1 ou 2
battants )

Figure 16 : Fenetre à la Française


2- Oscillo battante

3- A soufflet

4- Basculante

5- Fenetre composée Figure 18 : Fenetre à soufllet

Figure 17 : Fenetre oscillo battante

Figure 19 : Fenetre basculante

Figure20: Fenetre composée

Exigences techniques
Les principales caractéristiques des fenêtres sont définies dans la norme NM 10.2.002 :
Fenêtres en bois ou en métal spécifications qui établit une classification des fenêtres à partir
des résultats d'essais réalisés selon les dispositions définies dans la norme NM 10.2.003 :
Fenêtres en bois ou en métal-Méthodes d'essais. Ces essais visent les exigences d'étanchéité à
l'eau, de la perméabilité à l'air et de la résistance au vent.
- Etanchéité à l'eau

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C'est une exigence absolue pour les conditions d'emplois. Les infiltrations d'eau résultant des
séquences de vent et de pluie et des actions capillaires dans les matériaux qui peuvent se
produire à trois niveaux distincts :
• entre dormant et ouvrant.
• entre menuiserie et vitrage.
• entre menuiserie et gros œuvre.
Entre dormant et ouvrant : La jonction entre dormant et ouvrant est réalisée par les
dispositifs suivants :
• Profils à recouvrement ou à double battement.
• Gorge de récupération des eaux d'infiltrations dans la traverse basse du dormant avec
des trous d'évacuation, en équilibre de pression avec l'extérieur.
• Traverse basse munie d'un jet d'eau destiné à rejeter l'eau à l'avant du montant avec
une goutte d'eau d'au moins 8 mm de largeur sous le jet d'eau.
Entre menuiserie et vitrage Le mode
de pose courant des vitrages consiste à poser le vitrage en feuillure ouverte avec un solin de
mastic. Pour les travaux de miroiterie et de vitrerie, les principes suivants sont recommandés :
• réalisation d'un
contre masticage pour éviter le contact direct du vitrage avec la menuiserie.
• section suffisante du solin
de mastic. • protection du solin par une
couche de peinture adéquate.
Etanchéité entre gros œuvre et menuiserie Elle est
réalisée par le respect des principes suivants : • Pose
des menuiseries en retrait de façon à éviter que le ruissellement sur les maçonneries de
façade n'atteigne que les ouvrages de menuiseries.
Les autres types de pose nécessitent des précautions particulièrement précisées par les
documents particuliers aux marchés.
Les appuies de baie en béton, en mortier ou en éléments préfabriqués doivent présenter un
profil en pente vers l'extérieur, complété côté intérieur par un rejingot faisant partie
intégrante de l'appui et non rapporté après coup. Côté extérieur, la partie débordante doit
être munie d'un larmier longitudinal en sous face (goutte d'eau) avec un débord supérieur à 3
cm.
• Côté intérieur : la surface supérieure du rejingot doit régner sur toute la longueur de la baie.

• Pose du dormant en feuillure plutôt que directement en tableau.


• Dégagement du nez de la pièce d'appui en partie basse (rejingot) afin d'éviter l'infiltration
de l'eau par capillarité entre la maçonnerie et le dormant.
Perméabilité à l'air
La conception visant l'étanchéité à l'eau et une faible perméabilité à l'air conduisent à des
dispositions communes telles que la maîtrise des jeux. Une bonne étanchéité à l'air peut être
obtenue à l'aide de garniture ou joint d'étanchéité, qui permet de maintenir le contact entre
l'ouvrant et le dormant en position fermée. La garniture d'étanchéité doit pouvoir compenser
les jeux qui laissent passer l'air soit par compression ou flexion d'une languette. La garniture
d'étanchéité doit être placée à l'intérieur par rapport aux dispositifs de récupération d'eau de
la menuiserie pour éviter le refoulement.
Résistance aux efforts mécaniques

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Les efforts auxquels peut être soumise une fenêtre lors de son utilisation ou par le vent
correspondent aux spécifications de la norme NM 10.2.002. Les essais prévus dans le cadre de
la norme NM 10.2.003 concernent :
• La résistance au vent : c'est à dire le comportement des vantaux (profils, assemblages,
liaisons au dormant), le fonctionnement des dispositifs de manœuvre, verrouillage et sécurité,
et la fixation des vitrages.
• La résistance des éléments des accessoires de quincaillerie, c'est à dire les efforts
accidentels au niveau des paumelles pivots, arrêts d'ouverture.

Principe de pose
La pièce d'appui vient coiffer le rejingot et les autres côtés (montants et traverses du
dormant) s'appuient sur le support. Les liaisons menuiserie/support sont calfeutrées et
étanchées. Les différents types de pose sont :

(1) en applique intérieure ;


(2) au nu intérieur du mur ;
(3) en ébrasement ;
(4) au nu extérieur du mur ;
(5) en applique extérieure.

Figure21: Les différents types de pose d’une fenetre

Réception du support
Avant de poser les menuiseries, il est nécessaire de réceptionner le support qui englobe les
aspects suivants :
* Géométrie de la baie
Les caractéristiques dimensionnelles des baies dans le gros œuvre destinées à recevoir des
menuiseries sont indiquées dans l'annexe de la norme NF P 23-201 (DTU 36.1), leur respect
permet au poseur d'effectuer :
• Une mise en œuvre dans de bonnes conditions des fenêtres et portes-fenêtres.
• La réalisation correcte des calfeutrements entre le gros œuvre et menuiserie.
• Compatibilité du support avec le type de calfeutrement retenu.
Pour le support en maçonnerie Tous les modes de calfeutrement sont utilisables, et à choisir
en fonction du mode de finition du support et des performances requises.
Nature et emplacement des fixations
Les fixations doivent transmettre au support les efforts appliqués à la fenêtre résultant des
actions du vent de la manœuvre ou des sollicitations à caractères abusifs.
Les fixations doivent être réalisées entièrement sur le mur indépendamment des cloisons de

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doublage. Ils doivent supporter une charge de 100 daN.
Les fixations doivent être disposées au voisinage de chacun des organes de rotation et des
points de condamnation. L'espacement entre deux fixations successives sur le périmètre de la
baie ne doit pas dépasser 0,80 m. La
fenêtre est fixée au gros œuvre par des taquets ou des douilles filetées incorporées au mur
lors de sa construction ou par des pâtes scellées dans des réservations ou vissées dans des
chevilles. Ces organes de fixation sont en général en métal ferreux protégé contre la
corrosion.

Figure22 : Fixation de la fenetre

Portes : La porte désigne un ouvrage mobile plein ou vitré, à un ou plusieurs vantaux, placé
dans un bâti ou une huisserie et désigné lorsqu'il est fermé à s'opposer au passage.

31
Dimensions
La norme NM 10.2.036 fixe les dimensions des portes extérieures :
Hauteur : 204 ou 214 cm
Largeur : 1 vantail : 93 ou 103 cm
2 vantaux : 33-83, 63-63 ou 33-93
Exigences techniques et spécifications
Les portes d'entrée ne font pas l'objet de normalisation, mais ils doivent satisfaire aux
prescriptions techniques définies pour les fenêtres et portes-fenêtres.
Perméabilité à l'air, étanchéité à l'eau et résistance au vent : Les performances des portes
extérieures doivent être au moins équivalentes à celles exigées aux fenêtres selon leur
exposition.
Isolation : Les portes extérieures doivent contribuer à l'isolation thermique en évitant les
déperditions et entrées d'air. Les portes extérieures doivent résister aux contraintes de
déformation induites par les ambiances hygrothermiques qu'elles séparent.
Isolation acoustique : Les portes extérieures doivent être capables d'amortir la différence de
niveau de pression acoustique maximale admise à l'extérieur (85 dBA) et l'intérieur (35 ou 38
dBA).
Protection contre l'effraction : Le temps de résistance à l'effraction déterminé selon la norme
NF P20 551 doit être supérieur à 5 minutes.
Conditions techniques de fabrication
Assemblages : Les portes sont généralement des portes menuisées réalisées par
assemblage. Les assemblages doivent être conçus et réalisés de telle sorte que la durabilité et
l'étanchéité de la porte ne soient pas compromises.

32
Collage : Les colles utilisées doivent résister à l'eau froide et à l'humidité. Les colles
couramment destinées aux usages extérieurs sont : Résokine-formol, urée-formol améliorées
par l'incorporation d'un durcisseur, vinyliques à durcisseur, époxydiques, polyuréthannes.
Pose des portes
1- Protection :
Avant la pose, il faut présenter la menuiserie dans son
ouverture pour la vérification des dimensions et du sens
d'ouverture.
• Appliquer une première couche d'imprégnation
fongicide et insecticide en insistant notamment sur les
chants de la menuiserie.
• Appliquer ensuite une couche de lasure ou vernis pour
une protection de surface.

• Appliquer un joint
d'étanchéité (acrylique) aux
raccords extérieurs et
intérieurs entre maçonnerie
et menuiserie.
• Reboucher si nécessaire
l'espace existant entre la
menuiserie et la maçonnerie
à l'aide de mousse
polyuréthane ou de plâ tre.
• Poser enfin un calfeutrement
de finition (mousse
polyuréthane).
• Après un léger ponçage et
un dépoussiérage, appliquer
une 2ème couche de lasure
ou vernis.
• Penser à enlever la
membrane de protection du
joint (s'il existe).
• Pour entretenir la porte, il
faut appliquer régulièrement,
suivant exposition une
couche de lasure ou vernis.
• Maintenir la menuiserie dans sa
position définitive avec des cales de
bois ou à l'aide de serre-joint.
• Vérifier l'aplomb de la menuiserie à
l'aide d'un niveau à bulle.
• Vérifier le bon équerrage en
mesurant les diagonales.
• Prendre les diagonales en partant
des extrémités hautes et basses du
bâ ti. Les diagonales doivent être
égales.

33
2- Mise en place
• Fixer les pattes de scellement
ou les équerres de fixation au
niveau des fiches ou
paumelles. Effectuer les
empreintes de scellement ou
de vissage dans le mur.
• Effectuer un contrô le de
l’aplomb de la maçonnerie à
l'aide d'un niveau à bulle.
Poser pour les menuiseries
avec seuil ou pièce d'appui
basse un joint d'étanchéité.
Figure24: Etapes de pose d’une porte

Normalisation des portes


• NM 10.2.001 "Terminologie des portes et fenêtres" : Terminologie.
• NM 10.2.035 "Dimensions des portes intérieures" : Classification selon le mode d'ouverture,
dimensions.
• NM 10.2.036 "Dimensions des portes extérieures" : Dimensions.
• NM 10.2.037 "Portes planes intérieures en bois-Terminologie et caractéristiques
générales": Terminologie. Fabrication Spécifications.
Quicanllerie
Sous le nom de quincaillerie, on distingue l'ensemble des accessoires équipant une
menuiserie. Elles sont classées en deux catégories :
• Les objets de consolidation ou de fixation.
• Les objets de manœuvre.
1-Ferrures : Les ferrures servent à :
• Consolider les assemblages et les rendre indéformables. •
Permettre la rotation des parties ouvrantes.
• Les immobiliser en position ouverte ou fermée.
Les ferrures de liaison • Pattes à scellement : Permettant de solidariser les battis et
les huisseries avec les murs et les cloisons.
Les ferrures de rotation : Ils relient l'ouvrant au dormant et permettent le pivotement
des ouvrants. Ces ferrures comprennent:
- Les charnières : Attaches articulées composées de deux pièces métalliques
enclavées l'une dans l'autre et réunies par un axe commun.
- Les fiches : Attaches articulées composées d'une partie mâle et une partie
femelle pivotant autour d’un axe.

34
2- Fermetures :

Les paumelles
Ces quincailleries sont largement employées pour
le ferrage des parties mobiles, elles trouvent leur
place principalement en menuiserie sur tous les
genres de fenêtres, portes, volets, etc. Elles sont
dégondables et leur choix dépend de l'effort
demandé

Figure25 : Paumelle

La serrure : Une serrure est un


appareil de fermeture comportant un
mécanisme se manœuvrant à la main
à l'aide d'un accessoire généralement
amovible (clé, bouton, béquille, etc.)
ou à distance par un dispositif
technique quelconque. Cette fonction
est assurée par le déplacement d'un
ou plusieurs pênes qui s'engagent
dans une ou plusieurs gâches fixes.
Les parties constructives d'une serrure
courante sont définies dans la figure
ci-dessous
La crémone : C'est un appareil de
fermeture à rappel, dans lequel la
rotation d'un organe de manœuvre,
généralement simple et non amovible,
est transmise par un mécanisme soit à
une tringle unique, soit à deux tringles
Figure26: Serrure
se déplaçant simultanément en sens inverse.

35
Figure27: Crémone

Récapitulatif : Afin d'assurer une meilleure qualité des travaux de menuiserie en bois, il
convientd'entreprendre un certain nombre de contrôles et d'essais lors des différentes étapes
de conception, fabrication, et pose des menuiseries. Le but de ces investigations est de vérifier
la conformité des ouvrages en bois avec lesprescriptions et exigences des cahiers de charges
et normes d'une part, et de s'assurer quelles matières premières sont satisfaisantes pour la
fabrication des produits en question, ainsi que l'examen de la fabrication et de la mise en
œuvre des menuiseries d'autre part.

2.2.3- Organisation des modes opératoires du lot revetements des murs

Le choix judicieux d’un revêtement est la synthèse des multiples qualités qu’on exige. Chaque
partie de la construction doit avoir un revêtement spatial qui la différencier des autres
espaces. Chaque revêtement doit rependre a des exigences selon les cas :
- Pour les revêtements de sols doit être antidérapantes, résistants à usure d’un entretien
facile et peut coûteux.
- Pour les revêtements de façades doit être résistants à l’humidité, Au gel et à l’isolation
acoustique et phonique.
Les revêtements de façade assurent l’imperméabilité des murs qu’ils recouvrent soit
simplement l’aspect esthétique de la façade.

Types de revêtements :

36
37
Pose de la faïence :

Il est préférable de poser votre carrelage mural avant de poser vos


carreaux au sol. En effet, si un carreau tombe il n'endommagera pas votre
revêtement de sol. Avant d’entreprendre les travaux, il convient de
vérifier que les murs sont aptes à recevoir un revêtement. En effet, ils
doivent être solides, sains, planes et propres. En cas d’humidité, un
traitement est nécessaire.
Si le mur n’est pas plane alors utilisez de l’enduit, des plaques de plâtre ou
des panneaux à carreler. Le support étant correctement préparé, il
convient alors de passer à la pose.
En ce qui concerne le 1er carreau, il doit être posé contre le tasseau de
base qui est positionné à une hauteur de carreau du sol, le long d’un trait
horizontal que vous avez tracé. Ensuite, la pose du carrelage mural est
similaire à la pose au sol. Vous devez donc encoller une petite surface du
mur à l’aide de mortier colle et poser votre carreau. Appuyez dessus et
tapotez le grâce au maillet en caoutchouc afin de le fixer correctement.
Placez ensuite les croisillons dans les angles. Continuez ainsi jusqu’à avoir
posé tout votre carrelage mural.
Par la suite, nettoyez vos carreaux à l’aide d’une éponge humide afin
d’enlever toutes les traces de colle. Dès lors que les carreaux sont
propres, vous pouvez poser les joints.
En pose verticale, contre un mur, une baignoire, derrière un plan de
travail, seule la pose collée est possible. Le principe de base est de ne
jamais faire confiance à la régularité des angles.
Ainsi, la pose ne débute jamais à partir du point le plus bas, mais à partir
d'un tasseau fixé au moins une rangée au-dessus, ou à un mètre du sol,
lorsqu'il s'agit d'un mur. Accessoirement, ce tasseau permet de retenir la
première rangée, et l'empêche de glisser avant que la colle soit sèche. Le
cas échéant, un plan de travail (voire une baignoire) peut servir de repère,
à la condition qu'il soit parfaitement horizontal.

Figure29 : Etapes de pose de la faience

38
Figure30 : Sens et départ de la pose

Figure31 : Principe de coupe

En pose verticale, contre un mur, une baignoire, derrière un plan de travail, seule la pose
collée est possible. Le principe de base est de ne jamais faire confiance à la régularité des
angles.
Ainsi, la pose ne débute jamais à partir du point le plus bas, mais à partir d'un tasseau fixé au
moins une rangée au-dessus, ou à un mètre du sol, lorsqu'il s'agit d'un mur. Accessoirement,
ce tasseau permet de retenir la première rangée, et l'empêche de glisser avant que la colle
soit sèche. Le cas échéant, un plan de travail (voire une baignoire) peut servir de repère, à la

39
condition qu'il soit parfaitement horizontal.
Lorsque tous les carreaux au-dessus du tasseau sont posés, laissez sécher la colle.

N'enlevez le tasseau que le lendemain, pour poser les rangées inférieures. Posez alors de haut
en bas, les coupes se situant au niveau du sol.
Il existe toute une gamme d'accessoires bien utiles comme des baguettes pour protéger les
angles sortants, étanchéifier les joints pour les équipements sanitaires, servir de profilés
d'arrêt. De manière générale, elles sont ancrées dans la colle fraîche, avant la pose des
carreaux. Par rapport aux carreaux de sol, les faïences murales présentent l'avantage de se
découper plus facilement. Revers de la médaille, elles sont plus fragiles. La casse étant plus
fréquente, prévoyez un peu plus de marge lors de l'achat.

Les outils de pose d’un carrelage


En premier lieu, il est indispensable de disposer des bons outils. Un carreleur a besoin de
différents accessoires au fur et à mesure de la pose d’un carrelage extérieur ou intérieur.
Il est indispensable de prévoir l’équipement suivant :
Un mètre mesureur : il vous permet de mesurer les dimensions de la pièce ou du mur, mais
aussi de prévoir les éventuelles découpes pour le carrelage.
Un crayon : un simple crayon permet de tracer vos mesures, ou encore de préparer la
découpe du carrelage en traçant les mesures derrières chaque carreau à couper.
Un niveau à bulle : cet accessoire vous permet de vérifier la planéité du carrelage ou du sol.
Un cordeau à tracer : cet outil simple permet de tracer des lignes de repères avant la pose
pour un carrelage au sol, ou mural.
Un coupe-carreau : le coupe carreau est indispensable pour couper les carreaux de manière
droite, et aux bonnes mesures. Cette méthode vous explique en détail comment réaliser la
découpe des carreaux.
Une disqueuse : une meuleuse d’angle équipée d’un disque de diamant peut permettre de
couper les carreaux de biais.
Une grille abrasive : cet accessoire vous permet de poncer légèrement les carreaux après
découpe, pour éviter que les bords ne soient tranchants.
Une truelle : cet outil vous permet de déposer votre mortier-colle ou votre enduit à joint.
Une spatule crantée : la spatule vous permet d’étaler la colle, que ce soit au sol, sur le mur ou
au dos des carreaux.
Une raclette en caoutchouc : la raclette vous permet d’étaler facilement le mortier à joint
entre les carreaux.
Un marteau en caoutchouc : ce marteau vous permet de bien appuyer sur les carreaux lors de
la pose, sans les abîmer.

40
Figure32 : Les outils de pose d’un carrelage

Pose de revetement mural en PVC

Figure33 : Exemples de revetements muraux en PVC

Préparation des surfaces / spécificités


Surfaces absorbantes courantes Enduit plâtre, placoplâtre, bois
La plupart des peintures acryliques mates
Murs recouverts de fixateur (si normalement appliqué)

41
Primaire (si correctement appliqué)
Suivre les conseils de préparation comme indiqués ci-dessus
Des surfaces similaires peuvent avoir des taux d’absorptions différents. (Le mélange du plâtre
et son application peuvent affecter l’absorption par exemple). En conséquence, ces
recommandations ne représentent qu’un guide et doivent être adaptées aux circonstances.
Poser le revêtement à l’aide de la colle adaptée en respectant les préconisations des
fabricants (mode d’application, temps de gommage…).

NB : Les surfaces en bois nécessitent une préparation spécifique.


Surfaces non absorbantes courantes
Formica, fibre de verre, métal
La plupart des peintures glycérophtaliques
Murs recouverts de fixateur (si trop recouvert ou en plusieurs couches)
Primaire (si incorrectement appliqué)
Suivre les conseils de préparation comme indiqués ci-dessus
Poser le revêtement à l’aide de la colle VOV pour surfaces non absorbantes (sans diluer).

NB : Les surfaces métalliques nécessitent un primaire adapté.

LA POSE DES REVÊTEMENTS


Avant de commencer, merci de vérifier les points suivants :
Les revêtements sont conformes à la commande, conformes à l’échantillon.
Vous avez suffisamment de revêtements pour réaliser le chantier d’un seul bain.
Les bains sont identiques : ne jamais mélanger des bains sur un même mur.
Vous avez la colle adaptée aux conditions de chantier : nature du revêtement et du subjectile
“Les Fonds”. Utiliser du fixateur si nécessaire.
Les conditions de pose sont adéquates : un éclairage permettant le contrôle de la pose. une
température ambiante de 10°C minimum. Une ventilation suffisante et la propreté du
chantier.
Eviter les températures excessives : idéalement, les radiateurs doivent restés démontés 24
heures après la pose du revêtement. Si cela n’est pas possible, les maintenir fermés jusqu’au
séchage complet.
Essai de pose sur 3 lés : Contrôler pendant et une heure après la pose des 3 lés.

2.2.4- Organisation des modes opératoires du lot revetements des sols


Critères de choix
Les choix du revêtement de sol en fonction de l’utilisation envisagée est lié aux critères
suivant : 1- L’abrasion ou usure à la marche.
2- Action mécanique.
3- Comportement à l’eau
4- Tenue aux agents chimiques.

Il existe 3 types de revetments au sol :


-Les revêtements de sols scellés
-Les revêtements de sols plastique

42
-Les revêtements desols synthétiques

synthétiques

Figure34: Types de revetments au sol

Figure35: Revetements au sol scellés

43
Jgv ;jgc ;gc

Figure36: Revetemens au sol plastique , textile

Figure37: Actions sur les revetements

44
Etapes de pose d’un carrelage au sol

 1-préparation du mortier colle.


 2-mélanger énergiquement a l’aide d’un
mixeur le mortier
 3-étaler le mortier a l’aide d’une spatule
à dents.
 4-poser ensuite les carreaux.

Figure38: Etapes de pose d’un carrelage

On commence toujours a
partir du milieu de
la chambre

Figure39: Méthode de pose d’un revetement

45
 5- Enfoncez les carreaux dans
la couche de colle a l’aide d’un
maillet .

 6- Utiliser une ficelle tendue pour


ce repérer.

 7- La préparation des découpes


de carreaux.

 8- Insérer les carreaux a leur


emplacement.

 9- Laissez sécher pendant 2


jours.

 10- Mouillez et nettoyez


abondamment les carreaux.

 11- Le mortier doit être scellé


dans
les joints.

 12- Rincez la surface avec une


éponge humide.

 13- Séchez avec un chiffon.

Figure40: Etapes de pose d’un carrelage au sol


46
La méthode traditionnel appliquée dans la mise en œuvre du carrelage.

Figure41: Différentes couches de la pose du carrelage

Les types de planchers

47
48
Figure42 : Types de planchers

49
2.3- Chapitre 2 : organisation des réservations, des commandes, livraisons et
stockages

2.3.1- Organisation des flux d’approvisionnements

L’exécution de l’ouvrage nécessite la consommation de matériaux de base, de produits semi-


ouvrés, entrant dans la construction. Il s’agit d’en contrôler sérieusement l’emploi, la
destination, pour prévenir et pallier coulages, gaspillages, vols. Une nomenclature détaillée
des matériaux a été établie lors de la préparation du chantier : cette pièce servira de
document de confrontation avec les états rédigés au fur et à mesure du déroulement des
travaux. Pour faciliter ce travail et la comptabilité matière, divers documents de base sont
utilisés.

Documents utilisés :

1) Documents établis au cours de la préparation du travail :


- Il s’agit du devis qualitatif et quantitatif ;
- Du tableau de la nomenclature des matières d’œuvre et produits ouvrés ;
- Du devis estimatif des matériaux productifs ;
2) Du planning d’étalement des commandes et approvisionnements
3) Ceux établis en cours d’exécution des travaux et qui concernent :
a) Soit le transport du matériau et sa réception. A savoir :
- Bons de commande adressés au fournisseur par le siège ou le chef chantier ;
- Bons de commande adressés au siège par le chef chantier ;
- Bons de livraison établis par le fournisseur ;
- Bons de mouvement interne, d’enlèvement ;
b) Soit la consommation même du matériau. A savoir :
- Les fiches de stocks ou de contrôle, l’état périodique des stockes
- Le rapport journalier traditionnel
4) Ceux établis pour permettre l’exploitation des résultats, la comptabilisation, la rédaction
des situations des travaux. A savoir :
- Les factures
- Les états récapitulatifs mensuels d’emploi des matériaux
- Les inventaires périodiques

50
Établissement des bons de commandes :

Figure43 : Exemple d’un bon de commande

Par qui sont établis ces bons ?


Après consultation de plusieurs fournisseurs et désignation de ceux qui conviennent, le
siège (service d’achat ou le bureau d’estimation de commande) établit les bons affectés à un
chantier donné.
Il est proscrit d’établir un bon de commande concernant plusieurs chantiers pour faciliter le
contrôle. Les expéditions se font en général par voie de fax ou Télex pour les fournisseurs
lointains ou par le chauffeur transporteur pour les fournisseurs locaux.
Le chef de chantier peut être habilité à établir lui-même les bons de commande pour certains
matériaux (granulats, agglomérés, liants) mais s’adressant à des fournisseurs agrès par
l’entreprise qui a, au préalable, convenu du prix et des quantités globales à livrer au chantier
concerné.
Commentaire (en fait le rôle du chef chantier consiste essentiellement à déclencher la
livraison au moment opportun en précisant la quantité souhaitée, mais il doit le faire par écrit
au moyen d’un bon tiré d’un carnet à souche, avec duplicateur afin de faciliter le contrôle, le
phone sera utilisé pour confirmer et rappeler au fournisseur l’urgence de la livraison.
Nomenclature d’un bon de commande
Le bon de commande doit comporter des informations suivantes :
- Cachet de l’entreprise et n0 de l’affaire concernée ;
- Date et n0 d’ordre du bon (à rappeler sur le bon de livraison)
- Conditions générales d’achat : imprimées au verso du document utilisé)
- Conditions particulières concernant le délai, le lieu, le mode d’expédition (rails, route, par
bateau), le mode de paiement.
- Désignation précise du matériau commandé : quantité, dimensions et prix unitaire convenu.
Le bon de commande doit toujours être établi en trois exemplaires pour permettre un
contrôle rapide, les deux exemplaires en surplus étant destiné :

51
- L’un au chef chantier-même quand c’est le siège qui lance la commande-pour la
confrontation avec le bon de livraison
- L’autre au siège pour le contrôle de la facture et de la ventilation de cette dernière.
Bon de commande interne ou demande de chantier
Il s’agit d’une demande de matériaux ou matière d’œuvre existant au dépôt ou au
magasin de l’entreprise. On peut utiliser soit un carnet manifold à duplicata, soit un imprimé
spécial.
Cette demande doit être formulée au moins 48 heures à l’avance pour matériaux existant
en stock au dépôt, et 15 jours, s’il s’agit de produits à commander chez un fournisseur.

Les bons de livraison et le contrôle à la réception


Le bon de livraison :
Ce document établi par le fournisseur, fait état de la nature et des quantités de matériaux
ou produits livrés sur le chantier ; il peut être confronté avec le bon de commande. Le
camionneur ou autre service de livraison détient deux bons de livraison, l’un qu’il met au chef
de chantier, l’autre qu’il lui présente à la signature, afin de pouvoir attester qu’il a bien
accompli sa mission. Avant de signer ce bon, il faut contrôler la marchandise en quantité et en
qualité en présence du livreur.
En cas de désaccord, il faut :
- Soit refuser la livraison (avarie qui rend inutilisable le matériau, qualité non conforme à
celle spécifiée sur le bon de commande, etc.)
- Soit formuler les réserves
Les bons de livraison sont transmis chaque soir au siège en même temps que le rapport
journalier ou alors le chef établit en fin de semaine un bordereau de réception.

Le bordereau hebdomadaire des livraisons :


C’est un document récapitulatif des livraisons faites chaque semaine, c’est un bon de
réception confirmant les marchandises réellement reçues sur le chantier et les groupant par
ordre chronologique.
Il est établi par le chef de chantier ou son aide, en double exemplaire double
exemplaires, l’un qui demeure au chantier et l’autre destiné au siège pour exploitation
accompagné de la liasse des bons de livraison.

Figure44: Modèle de bon de réception hebdomadaire

52
Control et vérification

Toute marchandise ou matériau quittant le magasin d’entreprise ou le dépôt, ou un


chantier quelconque à destination d’un chantier doit être accompagnée d’un bon de sortie ou
bordereau (en double exemplaire) tiré d’un carnet à souches (un exemplaire demeure au
carnet du service expéditeur) l’un des exemplaires est conservé par le destinataire et l’autre
est retourné au siège.
Cela permettra l’établissement correct des fiches de stocks et de l’inventaire, ainsi que
les factures internes ; en outre, on évite ainsi, le coulage éventuel pendant le transport des
éléments préfabriqués entre l’atelier central et les chantiers desservis.

2.3.2- Organisation du stockage des matériaux et des fournitures

Qu’est-ce qu’un plan d’installation de chantier ?

Définition du PIC : Le plan d’installation de chantier est un document qui rassemble


l’ensemble des informations relatives à l’aménagement et l’implantation du chantier. C’est un
élément essentiel à la préparation d’un chantier du bâtiment et au bon déroulement des
travaux. Il est établi en amont de la construction, à partir d’un plan de masse. Le PIC
désigne l’emplacement de tous les équipements et éléments fixes nécessaires à la réalisation
des travaux. Sont indiqués sur le PIC BTP :

 Les engins de chantier (grues, nacelles, chargeuses, bulldozer…) ;


 le stockage des déchets de chantier et bennes de collectes ;
 les zones prévues pour l’entrepôt des matériaux ;
 les espaces communs d’accueil et de repos des intervenants.

À noter que les informations figurant sur le plan d’installation de chantier sont complétées
par la lecture du CCAP et du CCTP (cahier des clauses techniques particulières). Le PIC est tout
d’abord utile d’un point de vue légal, puisqu’il sert à obtenir les autorisations
administratives en matière de sécurité et d’hygiène de la part des mairies et des préfectures
de police. Ces dernières sont en effet obligatoires à l’implantation de l’ouvrage, notamment
pour installer des engins de chantier dans l’espace public de manière sécuritaire. Mais le plan
d’installation de chantier joue aussi un rôle clé dans l’organisation du chantier de
construction. Il permet ainsi d’optimiser l’espace disponible au sein de ses différentes zones
et donc l’agencement global du chantier. En veillant à la bonne planification du chantier, le
PIC maximise les opérations des intervenants tout en minimisant les complications à l’origine
des retards de livraisons et des surcoûts.

53
Voici ci-dessous les éléments principaux à retrouver sur un plan d’installation de chantier :

-Le fond de plan


-Les réseaux
-La base de vie
-Les aires de stockage
-Les moyens de levage
-Les clôtures
-Les flux de circulation
-La gestion environnementale

Les matériaux et les fournitures

Les aires de stockage devront figurer sur le plan d’installation de chantier, il sera précisé le
type de matériel/matériau qui y sera stocké la surface disponible et les mesures prises pour
protéger l’environnement ( géotextile, surface bétonnée ...)
Pour un chantier de gros œuvre, il convient de prévoir les surfaces suivantes :
-Aire de stockage des treillis soudés
-Aire de stockage des aciers façonnés
-Aire de stockage de coffrages verticaux / horizontaux
-Aires de stockage pour les corps d’états incorporateurs
-Toute autre zone s’avérant utile au vue des acticités du chantier

54
Figure46 : Exemple d’un plan d’installation de chantier

2.3.3- Règles de stockage et sécurité

Intimement liée à la santé au travail, la sécurité au travail est une démarche pluridisciplinaire
qui vise à supprimer ou à réduire les risques d'accidents susceptibles de se produire lors de
l'exercice d'une activité professionnelle. Toute activité professionnelle engendre des risques
pour la sécurité d'un travailleur, à des degrés plus ou moins élevés. Bien que les statistiques
de la sécurité au travail révèlent que l'homme est en cause dans plus de deux tiers des
accidents de travail, la tâche des dirigeants d'entreprises est de réduire au maximum les
risques afin de protéger leurs salariés et de préserver leur intégrité physique et morale.

Figure47 : Facteurs conduisant au risques


55
Cas des armatures
Les manœuvres liées aux armatures font partie du quotidien sur les chantiers du bâtiment.
Toutefois, ces matériaux déformables, lourds et coupants présentent des risques, que vous
pouvez écarter en prenant certaines précautions aussi bien à l’étape du déchargement qu’à
celles de la manutention et du stockage.

Tenir compte des spécificités et des risques présentés par les matériaux
Les armatures sont obtenues à partir d’aciers pour béton armé à la suite d’opérations de
dressage (pour les couronnes), de coupe, de façonnage et d’assemblage.
On distingue :
 les armatures « coupées-façonnées » à la demande ou selon les plans d'exécution, Elles
sont livrées telles quelles pour être assemblées directement sur site, à proximité de
l’ouvrage ou directement en coffrage ;
 les « armatures assemblées » en usine puis livrées sur chantier.
Vous les retrouverez sur votre chantier sous forme de barres (droites ou façonnées), detreillis
soudés, ou d’armatures préassemblées en cages ou en panneaux.
La manutention comme le stockage des armatures sont des opérations délicates qui peuvent
occasionner des coupures, éraflures, perforations, chutes de hauteur, retombées de lcharge,
basculements, renversements, heurts

Appliquer des règles de sécurité à chaque étape de la manipulation des armatures


Lors du déchargement, veillez donc à :
 désigner une personne pour guider les manœuvres des camions ;
 installer un quai de déchargement. À défaut, demandez à votre fournisseur de charger les
armatures dans des paniers de manutention munis d’élingues retombantes afin que
l’élingage se réalise depuis le sol ;
 utiliser les élingues textiles à usage unique mises en place par le fournisseur. Une fois le
déchargement terminé, mettez ces élingues au rebut.

La zone de stockage des armatures doit être définie précisément sur le plan d’installation de
chantier (PIC). Elles seront stockées à plat, sur des cales en bois.
Par la suite, la manutention des armatures filantes se fait en deux points à l’aide decâblettes
métalliques gainées de PVC ou d’élingues plates textiles.
Celle des treillis soudés se fait en quatre points au moyen de câblettes métalliques gainées
de PVC, de crochets de manutention spécifiques pour les treillis soudés, ou encore d’élingue-
chaîne 4 brins cerclant la totalité des panneaux, jusqu’à la nappe inférieure.
Pour la manutention des armatures préassemblées sur chantier, utilisez soit des boucles de
levage en acier doux, soit des raidisseurs métalliques ou en bois ou bien les armatures
principales des ouvrages coulés en place par élingage direct sur les cages préassemblées.
Certains levages peuvent également nécessiter l’utilisation d’un palonnier.

56
Quel que soit le type d’armatures à manutentionner :
 la charge maximale d’utilisation (CMU) des élingues doit être adaptée au mode
d’élingage ;
 l’angle d’élingage ne doit pas dépasser 60° ;
 les accessoires de levage doivent être en bon état et leur vérification inférieure à douze
mois.
Enfin, assurez-vous que les compagnons portent des gants de manutention durant l’ensemble
des opérations. Ils comportent un pictogramme « risques mécaniques » symbolisé par un
marteau.

Figure48: Accessoires de protection des armatures en attente

2.3.4- Manutention, flux tendus et zones de stockage

Dès l’élaboration du PGC, en collaboration avec le maître d’œuvre, le coordonnateur


détermine les principes de manutention du projet :
➣ il estime les quantités, volumes et particularités des matériels, matériaux et déchets
relatifs à la réalisation de l’ouvrage, ➣ il
défi nit les types d’appareils et accessoires de levage et de manutention adaptés à la spécifi
cité de l’ouvrage et nécessaires aux approvisionnements et transferts de charges.
➣ définir et isoler les zones de déchargement et d’entreposage, en prenant en compte
les différentes phases de l’avancement du chantier, la présence d’une ou plusieurs grue(s) ou
autres appareils de levage, les voies d’accès, ➣
définir les voies de circulation extérieures à l’ouvrage :
- séparation des fl ux piétons et véhicules,
- limitation des manœuvres et des marches arrière,

57
- indication de la surcharge admissible du sol, des dalles, etc. ➣ défi
nir les voies de circulation intérieures à l’ouvrage et indiquer la surcharge admissible des
planchers, ➣ faire fi
gurer sur le plan d’installation de chantier les infrastructures (fl échages, panneaux, clôtures,
voies de circulation provisoires et défi nitives, plates-formes de livraison, zones de stockage et
de stationnement) dont les caractéristiques tiennent compte des charges évaluées majorées
du poids des camions,

2.4- Chapitre 3 : formalités et sécurité du chantier

2.4.1- Assurer les formalités administratives liées aux travaux :

Autorisations d’urbanisme nécessaires :


Lorsque vous projetez des travaux, il convient de vous assurer que ceux-ci sont soumis ou non
à autorisation avant de les entreprendre.
Ce guide non exhaustif a été élaboré dans l’objectif de vous aider à définir à quelle
autorisation votre projet est soumis selon sa nature, sa taille, sa localisation...
Les types d’autorisations d’urbanisme les plus courantes sont :

- La Déclaration Préalable (DP)


- Le Permis de Construire (PC)
- Le Permis d’Aménager (PA)
- Le Permis de Démolir (PD)
- Le Certificat d’Urbanisme d’Information (CU a)
- Le Certificat d’Urbanisme Opérationnel (CU b)

Votre projet doit aussi se conformer au règlement en vigueur sur le territoire de la commune
concernée et cela même s’il n’est pas nécessaire de déposer une demande d’autorisation. Il
convient donc de faire mûrir votre projet en fonction de ces règles.

Lorsque votre dossier est monté, vous devez le déposer en nombre d’exemplaires suffisant à
la mairie de la commune dont le territoire est concerné par le projet (nombre pouvant varier
selon la nature du projet, sa localisation et la commune)
Même si l’instruction du dossier est traitée , la compétence urbanisme reste une prérogative
communale. L’autorité compétente chargée de recevoir, demander ou signer les pièces
concernant une demande d’autorisation est donc la commune (du Code de l’Urbanisme)

58
Si votre projet est incomplet, vous avez trois
mois pour déposer les pièces complémentaires
en mairie et non au service instructeur)
Le délai d’instruction d’un dossier démarre
lorsque le dossier est déclaré comme complet
Une fois l’autorisation donnée et les délais de
recours passés, vous devez déposer en mairie la
Déclaration d’Ouverture de Chantier avant de
commencer les travaux. Ce document n’est pas
nécessaire pour les Déclarations Préalables ou les
Certificats d’Urbanisme.

Lorsque les travaux sont terminés vous devez


déposer en mairie la Déclaration Attestant
l’Achèvement et la Conformité des Travaux, et ce
pour tous les types de dossiers, exceptés les
Certificats d’Urbanisme.

Le dossier doit contenir un certain nombre de


pièces dont certaines sont obligatoires. Vous
pouvez vous référez au bordereau des pièces à
joindre fourni dans le formulaire de demande.

Travaux dispensés d’autorisation

Dans certaines situations aucune démarche


administrative n’est nécessaire, il peut s’agir :
des constructions nouvelles ou extensions d’une
hauteur inférieure à 12 mètres et d’une surface
ne dépassant pas 5 m2 ;
des travaux d’entretien et de réparation
ordinaires (remplacement d’une gouttière, de
tuiles de la toiture…) ;
des travaux de ravalement sauf si votre
commune à décider de soumettre ces travaux à
déclaration préalable ;
de l’aménagement des combles dont la surface
est inférieure à 5 m2 et/ou la hauteur inférieure à
1,80 m, sans modification de l’aspect extérieur
Figure49 : Chronologie d’une demande
du bâtiment ; D’autorisation d’urbanisme
des terrasses de plain-pied ;
des piscines dont le bassin est inférieur à 10 m² ;
des murs de moins de 2 mètres sauf si le document d’urbanisme de votre commune en
dispose autrement ;
des clôtures sauf si votre commune a décidé de les soumettre à déclaration préalable ;

59
des éoliennes de moins de 12 mètres.

La déclaration préalable
Certains travaux de faibles importances ne nécessitent pas de demande de permis de
construire, mais leur réalisation est toute de même conditionnée par l’obtention d’une
déclaration préalable. Il peut s’agir :
de toute construction nouvelle entrainant la création d’une surface comprise entre 5 et 20
m2 et d'une hauteur inférieure à 12 mètres ;
des extensions d’un bâtiment existant d’une surface comprise entre 5 et 20 m 2 (40 m2 si les
travaux se situent dans la zone urbaine d’une commune dotée d’un PLU(i)).
des murs d'une hauteur au-dessus du sol supérieure à 2 mètres ;
des piscines non couvertes d'une superficie comprise entre 10 et 100 m 2 ou dont la
couverture est supérieure à 1,80 m ;
des travaux qui modifient l’aspect extérieur de la construction (création d’ouverture,
changement de porte ou de fenêtre par un autre modèle…)
des travaux de ravalement lorsque la commune a décidé de les soumettre à déclaration
préalable,

Le permis de construire
Certains travaux de construction de plus grande importance impliquent un permis de
construire. Il peut s’agir des cas suivants :
la construction d’une maison ;
les extensions de plus de 20 m2 de surface (40 m² si le bâtiment est situé
dans une zone urbaine d’une commune couverte par un (PLU(i)). Les travaux qui portent la
surface totale de la construction a plus de 150 m2 impliquent néanmoins le recours à
architecte ;
les abris de jardins dont la surface est supérieure à 20 m2 ;
les terrasses nécessitant une surélévation avec une emprise au sol supérieure à 20 m 2, les
terrasses couvertes (auvent ou toiture) créant une emprise au sol supérieure à 20 m2 ainsi
que les terrasses aménagées sur un balcon ;
les travaux entrainant une modification de la structure porteuse ou de la façade lorsqu’ils
s'accompagnent d'un changement de destination.

Le dossier de demande de permis de construire doit comporter :


- une demande signée par le pétitionnaire ou par le concepteur du projet ou toute
autre personne dûment mandatée à cet effet,
- un certificat de propriété de la parcelle,
-un plan de situation,
-un plan délivré par l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de
la cartographie précisant les limites de la propriété dans le cas où la propriété est
immatriculée ou un levé topographique au cas où la propriété ne l’est pas.
-Les plans d’architecture, devant être inclus dans le dossier d’instruction, doivent comprendre
tous les niveaux du projet (le rez-de-chaussée ainsi que le sous-sol, les terrasses et les
plafonds à une échelle qui ne peut être inférieure à 1/100). Le plan du rez-de-chaussée doit
clairement indiquer l’alignement de la rue et comporter toutes les côtes des limites
extérieures du terrain, le niveau du trottoir, les superficies des cours et courettes, ainsi que
les dimensions permettant de les contrôler.

60
- les plans techniques réalisés par les ingénieurs spécialisés relatifs à la structure et à la
stabilité des constructions et à leur solidité, un exemplaire du constat d’alignement si la
construction est projetée en bordure d’une voie publique et une fiche de renseignements
dûment signée et légalisée par le pétitionnaire.
-Une copie du récépissé d’acquittement des rémunérations pour services rendus doit
également être jointe au dossier d’instruction

Une fois l’autorisation de construction obtenue et les travaux entamés, un plan de béton
armé doit obligatoirement être établi par l’ingénieur et figurer dans le dossier à présenter en
vue de demander le permis d’habiter et le certificat de conformité, qui sont délivrés par le
président du conseil communal, sur la demande du pétitionnaire. En tout cas, le dossier de
demande de permis d’habiter et de certificat de conformité comprend une demande adressée
par le pétitionnaire au président du conseil communal portant déclaration d’achèvement des
travaux et l’attestation de conformité des travaux délivrée par les services compétents en
matière de télécommunications. Ces deux documents nécessaires, avant l’occupation des
lieux, sont établis après qu’une commission vérifie la conformité des travaux réalisés avec les
plans architecturaux et techniques et les indications de l’autorisation de construire par une
commission composée des représentants de la préfecture ou de la province et de la
commune.

Assurances nécessaires :
En effet, deux types d’assurance sont instaurés d’une manière obligatoire. Il s’agit de
l’assurance dite « Tous risques chantier » TRC et l’assurance « Responsabilité civile
décennale » RC

L‘assurance TRC :

Pour commencer, l’assurance « Tous risques chantier » (TRC), couvrira, comme son nom
l’indique, les dommages causés à un ouvrage en cours de construction, ceux causés aux
matériaux et matériels de construction ainsi que les dommages matériels et corporels causés
aux tiers du fait du maître d’ouvrage (le propriétaire du projet) ou du fait d’un des
intervenants sur le chantier, notamment les entreprises qui y travaillent. Première précision à
soulever : les éventuels accidents dont seraient victimes les salariés et employés du chantier
ne sont pas couverts par cette assurance puisqu’ils sont censés l’être à travers une assurance
accident de travail elle aussi obligatoire. Et comme son nom l’indique, la TRC permettra de
couvrir les dommages causés à l’ouvrage ou au tiers qui seront indemnisés sans recherche
préalable de la responsabilité.

L’assurance RC :

L’assurance Responsabilité civile (RC) décennale, elle aura pour objet de couvrir les
dommages causés à l’ouvrage résultant d’un évènement engageant la responsabilité civile
décennale de l’entreprise de construction mais aussi de l’architecte et des bureaux d’études
et ingénierie. Il s’agit en fait, comme l’explique un assureur, de garantir aux futurs
propriétaires une protection durable et effective dans la mesure où parfois les personnes
civilement responsables d’un dommage ultérieur comme l’entrepreneur, l’architecte ou le
bureau d’études peuvent ne pas être solvables pour faire face à une demande
d’indemnisation et parfois même ils peuvent ne plus exister des années plus tard. C’est à cela

61
que servira donc l’assurance RC décennale obligatoire. Et dans le projet de texte, le législateur
a tenu à simplifier les procédures de sorte que les victimes de sinistres soient rapidement et
facilement indemnisées.

Quelle assurance choisir ?

Deux catégories seront éligibles aux obligations d’assurance TRC et RC décennale :


- d’une part, les constructions destinées à l’habitation qui comportent 4 étages et plus
ou dont la superficie couverte totale dépasse les 800 mètres carrés
-d’autre part, toute construction à usage industriel, commercial ou de services dont la
superficie couverte totale dépasse les 400 mètres carrés.

Coûts :

Le projet de texte a retenu :

-pour la « tous risques chantier » un taux de prime compris entre 0,1 et 0,2% et pour la
« Responsabilité civile décennale »

- un taux entre 0,5 et 1% qui seront dans les deux cas appliqués au montant global des
travaux de construction.

2.4.2 - Assurer la mise en place des mesures HSQE

La HSQE est un sigle signifiant Hygiène, Sécurité, Qualité, Environnement dont l’objectif est la
mise en place d’une politique de prévention des risques professionnels existants dans
l’entreprise et du respect des normes qualité, hygiène, sécurité et environnement.

Concrètement, la QHSE vise les objectifs suivants :

 Hygiène : il s’agit de veiller à la conformité aux normes applicables en matière


d’hygiène.

 Sécurité : il s’agit de préserver la santé et la sécurité des salariés en prévenant les


risques professionnels (maladies professionnelles et accidents professionnels).

 Qualité : il s’agit d’améliorer la satisfaction des clients et des partenaires commerciaux


et plus généralement la qualité des produits et services fournis par l’entreprise

 Environnement : il s’agit de maîtriser les impacts environnementaux de l’activité de


l’entreprise.

La HSQE est une démarche volontaire des entreprises dont la mise en place peut être facilitée
par les normes ISO spécifiques telles que :

 La norme ISO 9001 : définit les critères applicables à un système de management de la


qualité.
 La norme ISO 45001 : définit les critères applicables à un système de management de
la santé et sécurité au travail.

62
 La norme ISO 14001 : définit les critères d’un système de management
environnemental.

Le PHS : Plan Hygiène Sécurité :

Le plan d'hygiène et de sécurité est un outil de planification qui vous permet d'assurer avec
efficacité la sécurité et la protection de la santé sur les chantiers. Il s'adresse aux

 Chefs de chantiers / responsables de projets


 Conducteurs de travaux / techniciens
 Entrepreneurs de la construction
 Contremaîtres

Atouts :

 Il permet une planification systématique et globale des mesures de sécurité.


 Grâce à lui, vous gagnez du temps.
 Il facilite la coordination. Les planifications de différentes entreprises peuvent être
regroupéesdans un fichier Excel à des fins de comparaison.
 Il comporte de nombreux liens vers des informations approfondies et des instruments
de travail.
 Les chantiers changent en permanence au cours de leur avancement. L'instrument de
planification est flexible et rend possible une rapide adaptation du plan de sécurité.
 Au cours de ces dernières années en Suisse, le plan d'hygiène et de sécurité s'est établi
et a prouvé son efficacité.

Un chantier organisé et des mesures de sécurité coordonnées sont les garants de bonnes
conditions de travail et d'une productivité élevée.

Les EPI :
Un équipement de protection individuelle (EPI) est un dispositif ou moyen destiné à être
porté ou tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques
susceptibles de menacer sa sécurité ou sa santé principalement au travail.
Un équipement de protection individuelle (EPI) est un dispositif ou moyen destiné à être porté
ou tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles
de menacer sa sécurité ou sa santé principalement au travail (Code du Travail, article R.233-
83-3), mais les EPI ne concernent pas seulement les équipements de protection à usage
professionnel mais aussi ceux à usage sportif ou de loisirs.
Le choix des EPI se fera donc en fonction des risques à prévenir, des conditions de travail et
des utilisateurs, et ceci très précisément (tâches réalisées par l’utilisateur, taille de
l’utilisateur, composition des produits utilisés, normes en vigueur…). Le médecin du travail
peut également être consulté dans le choix des EPI.
Les EPI sont classées en trois catégories :
Les équipements de travail couvrant les risques mineurs (classe I)
Les équipements de protection spécifique pour les risques importants (classe II)
Les équipements de sécurité (classe III) pour les risques graves à effets irréversibles ou
mortels.

63
Principe d'utilisation des équipements de protection individuelle

OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR
L’employeur doit alors s’assurer d’une bonne utilisation des EPI. Pour cela, ces équipements
devront être :
Fournis gratuitement.
Appropriés aux risques à prévenir et au travail à réaliser.
Utilisés conformément à leur conception.
Vérifiés et entretenus périodiquement.
Changés après dépassement de la date limite d’utilisation ou détérioration.
Compatibles entre eux si la situation de travail nécessite l’utilisation combinée de plusieurs
EPI, et conserver la même efficacité de chaque équipement.
Réservés à un usage personnel, sauf si la nature de l’équipement ainsi que les circonstances
exigent l’utilisation successive de cet équipement par plusieurs personnes ; dans ce cas, des
mesures doivent être prises pour qu’une telle utilisation ne pose aucun problème de santé ou
d’hygiène.
Choisis en concertation avec l’utilisateur.
Certifiés conforme (Marquage CE).
Accompagnés d’une notice d’utilisation (en français), ainsi que d’un certificat de conformité.

Les différents types d'équipements de protection individuelle

Complémentaires aux moyens de protection collective, les EPI regroupent un large éventail
d'équipements.
Les équipements de protection individuelle vont du casque aux chaussures de sécurité, en
passant par les lunettes, les masques de protection respiratoire, les bouchons d'oreille, les
gants, les vêtements de protection, les harnais, etc. Ils sont destinés à protéger du ou des
risques à un poste de travail : exposition cutanée ou respiratoire à un agent chimique ou
biologique, chaleur, rayonnements, bruit, écrasement, choc, électrocution...
On distingue :
E.P.I. pour la tête
E.P.I pour les oreilles
E.P.I. pour les yeux et le visage
E.P.I. pour les voies respiratoires
E.P.I. pour le corps
E.P.I. pour les membres supérieurs
E.P.I. pour les membres inférieurs

64
Figure50 : Classes des EPI

65
Figure51 : Schéma récapitulatif des EPI

Contrôle des accès :

La circulation interne, à l’intérieur ou à l’extérieur d’un chantier, constitue un risque constant


souvent sous-estimé, car les facteurs qui contribuent aux accidents sont quotidiens et
d’apparence banale et sont présents dans toutes les activités industrielles au point de
représenter une grande part des accidents du travail : des véhicules et chariots pour les
approvisionnements des stocks, des chaines de fabrication, des chantiers, mouvements des
camions de livraison,, sont responsables de collisions entre véhicules et heurts avec des
personnes ou des obstacles, de chutes de charges, provoquant des traumatismes pouvant
être graves voire mortels.

66
Chaque chef d’établissement doit analyser les flux de circulation interne et mettre en place un
plan de circulation, qui limite les risques de collision, et prendre les mesures de prévention
telles que : indiquer clairement, dégager et éclairer les allées et les voies de circulation, faire
respecter les règles et les procédures (vitesse des véhicules, respect de la signalisation,
cheminement dans les zones prévues,...), entretenir les sols des voies de circulation et vérifier
le bon état des engins, dimensionner les aires d’évolution en fonction des flux des produits et
des matériels qui doivent y circuler, améliorer la visibilité etc.

Les mesures préventives organisationnelles

- L’établissement d’un plan de circulation permet de déterminer le tracé des trajets effectués
dans l’entreprise et leurs itinéraires et de lister les moyens de transport des marchandises et
de déplacement des personnes.
Cela permet d’identifier les zones critiques des circulations (croisements multiples, ...), de
prévoir des voies de décélération, d’accélération et ronds points giratoire, les zones de
stationnement, l’emplacement des aires de chargement/déchargement, les zones interdites
ou réservées à certains véhicules etc.
Le plan de circulation est à la fois un outil technique qui permet une vision globale de la
circulation dans l’entreprise, mais aussi un outil d’information auprès du personnel, des
entreprises extérieures amenées à intervenir à l’intérieur de l’entreprise (sous-traitants,
maintenance ...).

Séparation des flux de circulation

La limitation du nombre de collisions passe par la diminution de leur probabilité : séparation


(infrastructure et marquage) entre ouvriers et véhicules par des cheminements dédiés pour
les différents moyens de transport (camions, chariots,...), des portes séparées pour les
passages ouvriers et véhicules, des parkings distincts VL, PL, deux-roues, engins de
manutention, création de sens uniques, vestiaires se trouvant sur le chemin parking/poste de
travail, ...
La séparation physique peut être complétée par une séparation temporelle : horaires d’accès
différents à une zone de travail, arrêt momentané de certaines manutentions aux
changements d’équipes...

Règles de circulation

Les consignes générales de circulation interne doivent être intégrées au règlement intérieur
de l’entreprise : règles sur les manœuvres de demi-tours, marches arrière, priorités de
passage, limitation de vitesse, distances de sécurité etc. Le règlement intérieur permet aussi
de mettre en place un véritable « règlement alcool et produits illicites » du chantier et
d’interdire cette consommation dans le chantier formellement pour tous les conducteurs et
caristes pour leur sécurité et celle d’autrui. Le dépistage d’alcoolémie est autorisé pour autant
que la liste des postes de travail concernés, le rythme et les conditions de pratique des
contrôles soient incluses dans le règlement intérieur.

La signalétique de circulation

Des pictogrammes de signalisation ou panneaux permettent d’aménager des cheminements

67
sécurisés en attirant l'attention ou en signalant un danger spécifique à certains endroits
(présence de produits dangereux stockés, repérage des obstacles ...). Ils doivent être
identiques au code de la route pour les cas les plus courants, avec un logo spécifique sinon.
L’efficacité de la signalisation dépend de son emplacement (endroit bien éclairé, facilement
accessible) et doit être visible soit à l’accès à une zone pour un risque général, soit à proximité
immédiate d’un risque déterminé ou d’un objet (poteau, tuyauterie...) à signaler.
Une signalétique redondante ou excessive est à proscrire (Ex : nombre excessif de panneaux à
proximité immédiate les uns des autres, signal lumineux à proximité d'une autre émission
lumineuse).

Figure52 : Eléments de signalisation sécurité chantier

68
2.4.3- Assurer les premiers secours

Les accidents sur le lieu de travail, en particulier sur un chantier sont nombreux et difficiles à
prévoir. Face à ces risques, les secours doivent
s’organiser sur les lieux. Cela pour fournir des premiers
soins aux victimes d’un accident. À cette fin, des
matériels appropriés, destinés aux premiers soins
doivent également être faciles d’accès.
Ceci afin que le Sauveteur Secouriste au Travail (SST)
puisse intervenir rapidement et efficacement. Zoom
sur la trousse de secours, indispensable sur un
chantier.
Figure53 : Trousse de secours

Les équipements obligatoires à l’intérieur de la trousse de secours :

Aucun dispositif réglementaire n’impose le contenu de la trousse de secours. Il appartient au


médecin du travail de décider du contenu de la trousse de secours sur le chantier, en fonction
des activités qui y sont effectuées. D’une manière générale, une trousse de secours contient
les matériels de soins obligatoires suivants :
 Un antiseptique cutané ;
 Des compresses stériles ;
 Des pansements ;
 Du sparadrap ;
 Des bandes extensibles ;
 Une paire de ciseaux à bouts ronds ;
 Une pince à échardes ;
 Des gants à usage unique.

Pour des métiers spécifiques ou des postes à risques sur le chantier, des trousses de secours
appropriés sont spécialement conçues. Afin de prévenir les dangers (coupure, blessure…) liés
à chaque type de métier, les trousses de secours doivent ainsi contenir un ensemble de
matériels de soins plus complet. Dans tous les cas, la trousse de secours de chantier doit être
en bon état et facilement accessible.

Ce que l’on doit ajouter dans la trousse de secours de chantier :

Sur un chantier, les risques d’accident spécifique sont réels. L’on constate notamment les
projections d’objets ou de matières en fusion, les chutes d’objets, les coupures ou les
perforations des membres du corps avec des machines ou des objets pointus. Les cas de
brûlure sont également récurrents sur ces sites. Afin de mieux faire face à ces menaces et
limiter les dégâts, la présence de certains accessoires de premiers soins est utile dans la
trousse de secours :
 pince à échardes associée à une loupe afin de déloger des corps étrangers au corps ;
 ciseaux performants pour couper toute sorte de tissus ;
 dosettes individuelles destinées à un lavage oculaire ;
69
 pansements compressifs ;
 écharpe triangulaire destinée à maintenir un membre blessé par contusion ou une
fracture ;
 masques de protection prévus pour la réanimation en bouche-à-bouche ;
 coussins hémostatiques contre les hémorragies.
 dosettes de gel froid contre les brûlures…

Figure54 : Schéma récapitulatif premiers secours

70
2- GUIDE DES TRAVAUX DIRIGES
1. Objectif(s) visé (s) :

En fin de cette séance, le stagiaire doit être capable de :


✓ Respecter la chronologie des modes opératoires des travaux de secon œuvre (plâtrerie
isolation, lot menuiserie, revetements des murs et du sol) ainsi que leur matériel nécessaire
✓ Organiser les réservations, commandes, livraisons et stockage
✓ Assurer les formalités et la sécurité sur chantier

2. Durée du TP : 1h

3. Matériel et matière d’œuvre (par stagiaire): stylos, outils de dessin : règle, crayons..

4. Description du TP :

- Afin de pouvoir vérifier les connaisances vus dans le cours, le stagière doit etre capable à
travers les différentes activités de répondre aux questions fde manière à mettre dans l’ordre
les étapes et d’organiser les modes opératoires.
Ainsi, par le biais de schémas, QCM, le stagiaire deviient apte à conaitre le matériel adéquat
pour chaque intervention et apprendre la nomenclature des outillages nécessaires.
- Avoir les connaissances nécesssaires afin de remplir des formalités d’autorisations et
apprendre les documents propores à chaque étape
- Des visites sur chantier assureront la connaissance des aires de stockage et la détermination
des géometrie de stockage
-Une formation premier-secours est obligatoire afin de valider la formation complète de cette
compétence.

5. Déroulement du TP :

-En salle de classe activité 1 -> acrivité 12


-Les travaux dirigés des éléments de compétence B et C (activité 13 -> activite 24) sont basés
essentiellement sur des visites sur chantier (TD in situ )

71
Activité n° 1-2 : Remettre dans l’ordre les étapes de pose des carreaux de platre

Avtivité n°3 : Créer une fiche technique/ Outils, matériel dans le cas d’une liaison entre la
pose de carreaux de platre mural et un plafond (béton, hourdis,brique) tout en décrivant les
deux possibilités vues dans le cours .

72
Activité n°4 : Complétez les types de pose dans le tableau ci-dessous

.............................. .............................. ..............................

73
Activité n°5 : Décrivez les étapes du mode opératoire du lot menuiserie aluminium.

Activité n°6 : Précisez la quincaillerie nécessaire de la ferrure et la fermeture d’une porte

74
Activité n°7 : Remettre dans l’ordre chronologique les différentes étapes de pose de la
faience

Activité n°8 : Décrivez les étapes du mode opératoire du lot revetement mural.

Activité n°9 : Spécifiez dans un tableau les outils nécessaires pour la pause de revêtement.

Activité n°10 : Remettre dans l’ordre les étapes de pose de revetement au sol

75
Activité n°11-12 : Décrivez les étapes du mode opératoire de la pose revetement au sol ainsi
que les matériaux et outils nécessaires

Les travaux dirigés des éléments de compétence B et C ( activiité 13 -> activite 24) sont
basés essentiellement sur des visites sur chantier ( TD in situ )

76
3- EVALUATION DE FIN MODULE

N°20 : Organiser les travaux de Second-œuvre Code : BSOO20


Scénario d’épreuve :

1- Objectifs visés :

L’épreuve consiste à évaluer la compétence du stagiaire dans l’organisation des travaux de


second œuvre lots architecturaux. La durée suggérée de l’épreuve est de 2h à 3h00 selon
complexité ou travail demandé. Tous les candidats peuvent être évalués en même temps

2- Déroulement de l’épreuve :

A partir d’une mise en situation (pièces graphiques, descriptif technique, CCAP ou contrat…) le
stagiaire est amené à :
 Organiser des modes opératoires travaux de second œuvre, lots architecturaux : phasages,
contrôles, ressources matérielles nécessaires
 Organiser des réservations, commandes et livraisons – stockages de ressources
fournitures, équipements
 De simuler des formalités administratives et la détermination de mesures de sécurité sur
le chantier

L’épreuve est organisée en présentiel en salle d’examen.

3- Matériel :
 Sujet papier et documents réponses possibles
 Calculatrice autorisée
 Reproduction de documents professionnels
 Tout autre document de référence autorisé

77
A- Organiser les modes opératoires et leurs matériels
QCM : Cochezla ou les bonnes réponses :

1- Quels sont les lots que l’on peut faire en meme temps ?

 Peinture – Plomberie
 Plomberie – Plaquiste
 Maconnerie – Pose de carrelage

2- Qu’est-ce que la pose traditionnelle ?

 Une poe ancienne


 Une pose sur chape
 Une pose sur bois

3- Un plaquiste , se sert d’une :

 Visseuse
 Boulonneuse
 Meuleuse

4-

5- Spécifiez les 4 types


de liaison de plaques de
platre .

6- Quels sont les types


de liaison de plaque de platre ?

78
7- Identifier les outils suivants

8- Identifier la nomenclature des éléments constituants la fenetre

B- Organiser les réservations, commandes et leurs matériels

79
9- Précisez le contenu d’un bon de commande

10- Qu’est-ce qu’un bon de livraiosn ?

11- Quels sont les éléments principaux qu’on doit trouver dans un plan d’installation de
chantier

12- Les aires de stockage sur un chantier sont multiples . Spécifiez-en 3 types .

13- Quelles sont les règles de sécurité à appliquer lors de la manipulation des armatures dans
un chantier ?

C- Organiser les réservations, commandes et leurs matériels

14- Spécifiez dans un shéma l’ordre chronologique les différentes étapes d’une autorisation
d’urbanisme .

15-Le dépôt de dossier de permis de batir répond à une liste de documents essentiels .
Quels sont ces documents ?

16- Quelle est la différence entre l’assurance TRC et l’assurance RC ?

17- QCM : Cochez la ou les bonnes réponses :

80
Que signifie « HQE » ?

 Haute Qalité Environmentale


 Haute qualité estimée
 Haute qualité éligible

Par quoi commence une bonne stratégie de gestion de la santé et de la sécurité de travail ?

 Un programme de prévention
 Une politique en santé et sécurité
 Des équipements de protection individuelle aux travailleurs

Que signfie « EPI » ?

 Element de protection individuelle


 Equipement de protection individuelle
 Equipement de prévention individuelle

Qui prend en charge les « EPI » ?

 Le chef d’entreprise
 L’employé
 L’organisme de sécurité

81
4- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
5.1- Ouvrages :
-Conduire son chantier en 70 fiches pratiques, Daniel Couffignal, 2007
-L’organisation qualifiante de chantier, Elisabeth Campagnac, 1999
-Conduire son chantier, Jacques Armand, 1993

5.2 - Liens internet :


www.mur.ooreka.fr
www.cpscl.com
www.ilo.org
www.cclmhd.fr
www.anil.com
www.provigis.com

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