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November 2018
Project: CONSTRUCTION MÉTALLIQUE RAPPEL DE COURS ET EXEMPLES D'APPLICATIONS
Authors:
Lahlou Dahmani
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou
Figures (12)
Figures
Public Full-text 1
Lahlou DAHMANI
:
CONSTRUCTION METALLIQUE
NOTES DE COURS ET APPLICATIONS
201
20188
SOMMAIRE
CONSTRUCTION METALLIQUE
2018
COURS DE CONSTRUCTION M ETALLIQUE
:
CH.2- Bases de calcul
calcul…………………………………………………………...
…………………………………………………………... 10
1- Exigences fondamentales…………………………………………………….. 10
2- Notion de l’état limite………………………………………………………... 10
3- Les actions…………………………………………………………………… 10
4- Classification des sections transversales…………………………………….. 14
5- Résistance de calcul…………………………………………………………. 21
6- Exemple de calcul……………………………………………………………. 22
……............…..….…….......... 61 1
CH.6-
1- Eléments fléchis soutenus latéralement
Définition…………………………………………………………….…......... 61
2- Aspect théorique du déversement……………………………………………. 62
3- Calcul réglementaire du déversement……..…………………………….…… 66
4- Exemple d’application…………………………………….…………………. 67
……………………………………...…………………….. 71
CH.7-
1- Flexion déviée
Définition………………….………………………..................….....…….......
COURS DE CONSTRUCTION M 71
METALLIQUE
ETALLIQUE
2- Principe de dimensionnement………………………………………...……..... 71
3- Exemple d’application……………...…….…................................................... 73
1
:
4- Classification des structures………………………………………………….. 89
5- Les imperfections………………………………….………………………… 91
5.1- Les imperfections d’ossatures....………………..……………………… 91
5.2- Les imperfections d’éléments………………………………………..… 94
6- Procédure de calcul des portiques……………………………………………. 96
7- Les imperfections pour le calcul des systèmes de contreventement…………. 101
8- Exemple d’application……………….……………………………………….. 107
…………………………………………..……….…………………….. 158
ANNEXE
Valeurs des coefficients de flambement………………………………………….. 158 2
Efforts internes : Portique articulé……………….…………………………..….... 162
Efforts internes : Portique encastré...………………………………………….….. 166
COURS DE CONSTRUCTION M
METALLIQUE
ETALLIQUE
2
:
CH.1 : Les matériaux utilisés en CM
1. Elaboration de l’acier
L’acier est le principal matériau utilisé pour les constructions métalliques. C’est un produit
métallurgique obtenu à partir du minerai de fer. Il est fabriqué en transformant le minerai de
fer en fonte en le chauffant avec du cocke dans un haut fourneau (fig.1 et 2).
A la suite de cette opération le métal obtenu est :
1. Elaboration
L’acier de l’acier
est le principal matériau utilisé pour les constructions métalliques. C’est un produit
métallurgique
obtenu à partir du minerai de fer. Il est fabriqué en transformant le minerai de
fer
en fonte en le chauffant avec du cocke dans un haut fourneau (fig.1 et 2).
A la suite de cette opération le métal obtenu est :
Du fer si tout le carbone a disparu ;
De l’acier doux s’il contient au moins 0.1% de carbone ;
De l’acier dur s’il contient entre 0.5 et 1.0% de carbone.
CH.1 : Les matériaux utilisés en CM
Remarque 1 :
C’est la teneur en carbone, essentielle pour les caractéristiques mécaniques qui détermine les
domaines d’application de l’acier.
Remarque 2 :
De nombreux aciers spéciaux sont fabriqués en incorporant aux aciers naturels divers
éléments tels que :
Le nickel, le chrome, le tungstène, le silicium etc.
Les aciers inoxydables sont ainsi des alliages composés de fer (73%), de chrome (18%), de
nickel (8%) et de carbone (1%).
Remarque
De nombreux 2 : aciers spéciaux sont fabriqués en incorporant aux aciers naturels divers
éléments tels que :
Le nickel, le chrome, le tungstène, le silicium etc.
4
Les aciers inoxydables sont ainsi des alliages composés de fer (73%), de chrome (18%), de
nickel (8%) et de carbone (1%).
Fabrication
Le laminage des tôles
(fig.3) estetundes profilés
procédé :
employé dans l’industrie sidérurgique pour faire des tôles
et des profilés. Le principe consiste a faire passer COURS DE CONSTRUCTION
entre deux cylindres un ligotM
METALLIQUE
ETALLIQUE
qui épousera
la forme de l’espace disponible en s’allongeant et en s’aplatissant.
Pour obtenir des profilés, barres ou rails, on utilise des cylindres cannelés.
:
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METALLIQUE
ETALLIQUE
3. 4 :Les
Fig. Les principaux
cornières produits laminés :
Les produits finis utilisés en construction métallique sont :
3.2- Les poutrelles :
Les poutrelles en I utilisées pour résister à la flexion (poutres en générale). Elles sont de
3.1-plusieurs
Ce Les des
sont types
cornières
laminés :(fig.4):
à deux branches perpendiculaires (fig.4). Elles se distinguent par la
Les IPNdes
largeur : inclinaison à 14°
ailes et leurs épaisseurs. Elles sont de deux types :
Les IPE : àailes
Cornière aile parallèles
égale ex : L40×40×4
Cornière à aile inégale ex : L40×20×4
Les poutrelles
La longueur en H :àdelarges
de livraison 4 à 14ailes
m (fig.5) utilisées surtout pour résister aux efforts de
compression
Domaine (poteaux).
d’utilisation : éléments de liaison, outre à treillis etc.
3.2-Les
Lespoutrelles
poutrelles
en: I utilisées pour résister à la flexion (poutres en générale). Elles sont de
plusieurs types (fig.4):
Les IPN : inclinaison à 14°
:
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ETALLIQUE
Les profilés en U :
UPN UAP
Fig.6Les profilés
: Les profilés en
: U
en U
Les profilés en U (fig.6) sont souvent utilisés comme éléments secondaires (pannes) et
poteaux composés. On distingue les séries UPN avec les faces internes des ailes inclinées et
UAP à épaisseur d’ailes constante
Les tôles métalliques :
Produits plats :
Parmi les produits plats, on distingue entre les larges plats et les tôles (fig.6).
Les larges-plats : Ell es sont des feuilles d’acier laminées à chaud sur les quatre faces. Etant
Elles
donné le laminage dans le sens de la longueur, ces larges plats ont uun n sens préférentiel
(meilleure résistance en long qu’en travers). Leurs dimensions varient dans les limites
suivantes :
Largeur : 160 à 600 mm,
Epaisseur : 5 à 10 mm.
Les tôles : Elles sont laminées à chaud seulement sur les ggrandes
randes faces (Fig.7). Elles sont
subdivisées selon les normes en trois catégories :
Les tôles fines ont un emploi limité en construction métallique en raison de leur souplesse et
de leur faible épaisseur (danger de corrosion)
(meilleure résistance en long qu’en travers). Leurs dimensions varient dans les limites
suivantes :
Largeur : 160 à 600 mm,
Epaisseur : 5 à 10 mm.
Elles sont laminéesà chaud seulement sur les grandes faces (Fig.7). Elles sont
Les tôles : selon les normes en trois catégories :
subdivisées
Fig. 7: Exemples de produits plats
Les tôles fortes : épaisseur
t 5mm ; largeur : de 600 à 4000 mm
Les tôles moyennes : 3mm t 5mm ; largeur : de 600 à 2000 mm
Les tôles fines : t 3mm ; largeur : de 500 à 1800 mm
4. Caractéristiques mécaniques des aciers :
Le domaine d’utilisation : section composées ; poutres dépassant 600 mm de hauteur,
On détermine les caractéristiques mécaniques des aciers ( E , f y , f u , ) à l’aide des essais
ex : poutre des ponts roulants.
expérimentaux.
Les tôles fines ont un emploi limité en construction métallique en raison de leur souplesse et
4.1- Essai
de leur de épaisseur
faible traction :(danger de corrosion)
L’essai de traction (fig.8) consiste à charger jusqu’à rupture une éprouvette sous l’action
d’une force de traction. On observe les domaines suivants :
4.1- Essai
L’essai dede traction
traction :
(fig.8) consiste à charger jusqu’à rupture une éprouvette sous l’action
d’une force de traction. On observe les domaines suivants :
y
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METALLIQUE
ETALLIQUE
CD : Acier écrouie (écrouissage). Les déformations sont de plus en plus grande jusqu'à
atteindre la limite de rupture fu où le phénomène de striction se produit. Sa conséquence
pratique intéressante est qu’elle provoque une adaptation du métal face à une surcharge
accidentelle ; c’est donc un facteur de sécurité en service
service..
D 7
fu
B C
fy u COURS DE CONSTRUCTION M ETALLIQUE
p A
Acier écrouie (écrouissage). Les déformations sont de plus en plus grande jusqu'à
CD :
atteindre la limite de rupture f où le phénomène de striction se produit. Sa conséquence
u
pratique intéressante o
est qu’elle provoque une
; c’est donc yun u adaptation du . métal
r face à une surcharge
accidentelle facteur de sécurité en service
y
Fig.8 : Diagramme contrainte – déformation de l’acier de construction
D
p
f
4.2- Caractéristiques B
mécaniques C de construction
des aciers
Certaines caractéristiques mécaniques d’un acier telles que résistance à la traction, limite
d’élasticité, allongementA de rupture, sont définies par l’essai de traction sur éprouvette qui
permet d’établir lef diagramme contrainte-déformation spécifique (fig.8). Dans la figure 9, on
a tracé la relation contrainte-déformation spécifique des deux principaux types d’acier utilisés
y
dans la construction (FeE235 et FeE355), oùu l’on a admis un comportement
r
parfaitement
linéaire du matériau jusqu’à la limite d’élasticité.
o
4.2- Caractéristiques
Certaines
Fig.9 : Diagrammes mécaniques
caractéristiques mécaniques
contrainte – défo desd’un
déformation
rmationaciers detelles
acier
spécifique construction
que résistance
des aciers à la traction,
FeE235 et FeE35
FeE355 5 limite
d’élasticité, allongement de rupture, sont définies par l’essai de traction sur éprouvette qui
permet d’établir le diagramme contrainte-déformation spécifique (fig.8). Dans la figure 9, on
a tracé la relation contrainte-déformation spécifique des deux principaux types d’acier utilisés
dans la construction (FeE235 et FeE355), où l’on a admis un comportement parfaitement
linéaire du matériau jusqu’à la limite d’élasticité.
:
8
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ETALLIQUE
Les valeurs de calcul normalisées des principales caractéristiques des aciers de construction
sont les suivants :
Les valeurs de calcul normalisées des principales caractéristiques
Tableau1 5 des aciers de construction
T
sontles suivants : 3
Module d’élasticité : E 210000 N / mm 210KN / mm
E
Module de cisaillement : G 81KN / mm
2(1 ) y
2
Coefficient de Poisson : y 0.3
Coefficient de dilatation thermique : 1.2 10 / C
Charge volumique : 78.5KN / m
4.3- Nuance
La nuance d’acier
d’acier est définie par sa limite d’élasticité f . Un acier ayant une valeur
nominale de la limite d’élasticité f 235 N / mm est appelé acier FeE235 (Fe pour fer, E
pour limite d’élasticité). Le tableau 1 donne la désignation et quelques caractéristiques des
principaux aciers de construction.
Tableau1
:
9
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ETALLIQUE
1. Exigences fondamentales :
Une structure doit être calculée et réalisée de manière à satisfaire certaines conditions de
résistance et de comportement vis-à-vis des actions qui lui seront appliquées au cours de sa
durée de vie. 9
Il s’agit donc de s’assurer que :
La structure dans son ensemble ou un de ses éléments puisse résister aux différentes
actions avec une probabilité acceptable.
La structure doit également résister à d’éventuelles actions accidentelles (séisme,
COURS DE CONSTRUCTION M ETALLIQUE
explosion, choc…)
La structure ne doit pas subir des déformations ou des vibrations susceptibles de gêner le
bon fonctionnement de l’ouvrage.
Trois types
2. Notion
Les états d’action
de sontsont
l’état
limites desàétats
limite considérer
: au-delà: desquels la structure ne satisfait plus aux exigences de
— les actions
performance permanentes
pour G : apoids
lesquelles elle propre de
été conçue. Leslaétats
structure,
limitespoids
sont des équipe
équipements
classés en ments
: ;
- états lim ites ultimes,
- états lim ites de service.
Etatslimites
Les états limite ultimes
ultimes sont
: associés à l’effondrement de la structure, ou à d’autres formes
de ruine structurale (perte de stabilité) qui p euvent mettre en danger la sécurité des
:
— les actions variables d’exploitation ou d’environnement Q : surcharges d’exploitation,
neige, vent, effets thermiques ;
— les actions accidentelles A : charges d’explosions, chocs divers, séismes, feu, etc.
La valeur de calcul d’une action est obtenue en faisant le produit d’une valeur représentative
de l’action par un coefficient partiel de sécurité.
10
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ETALLIQUE
S S
—d les F k : surcharges d’exploitation,
Où :neige, vent,variables
actions effets thermiques ;
d’exploitation ou d’environnement Q
— lesPDF
Download full-text Read full-text : charges d’explosions,
Download citation chocs divers, séismes,
Copy link feu, etc.
S d : Valeur de calcul de l’action.
actions accidentelles A
S k valeur
La : Valeur
decaractéristique.
calcul d’une action est obtenue en faisant le produit d’une valeur représentative
de l’action par
F : Coefficient unpartiel
coefficient partielpour
de sécurité de sécurité.
l’action considérée.
Read full-text
Download citation
3.1. Les combinaisons d’actions :
Une combinaison d’actions résulte de l’application simultanée : Copy link 10
— des actions permanentes ;
— d’une action variable dite de base ;
—d des Factions
k
variables dites d’accompagnement.
Combinaison fondamentale :
3.1. combinaison
Une Les combinaisons d’actions
d’actions résulte :de l’application simultanée :
Elle comprend les actions permanentes G , une action variable de base Q1 avec sa valeur
— des actions permanentes ;
nominale et éventuellement
— d’une action base ; actions variables d’accompagnement Q avec leurs
d’autres
variable dite de
valeurs
— de combinaison 0.Q . d’accompagnement.
des actions variables dites
Les actions sont combinées entre elles et leurs valeurs sont affectées de divers coefficients qui
:G .G Q1 .Q1 Q .0 .Q
sont
Les coefficients partiels de sécurité , attachés aux actions tant permanentes que variables.
Combinaison simplifiée
Les coefficients :
de combinaisons , attachés aux seules actions variables, qui ne sont pas
des coefficients de sécurité, mais uniquement des facteurs liés à la probabilité
d’occurrence de la combinaison de plusieurs actions variables, dont les valeurs ne peuvent
être
G .G Q .Q ou G .G 0.9 Q ..Q
maximales simultanément. 1
Ces combinaisons comprennent des combinaisons d’états limites ultimes et des combinaisons
d’états limites de service. 0
3.1.1. G Combinaison
Q1 1 auxQ état
0 limite ultime ELU:
Combinaison
Elle comprendfondamentale :
les actions permanentes G , une action variable Q avec sa valeur
nominale
et
éventuellement
d’autres actions variables de base Q avec leurs
:
3.1.2. Combinaison aux état limite de service : ELS
Combinaisons rares :
G Q
1 0 .Q
11
1 0
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3.1.2. Combinaison aux état limite de service : ELS
Combinaisons fréquentes :
Combinaisons rares :
G Q .Q .Q .Q
1 1 2
Combinaisons quasi-permanentes :
G
.Q 2
11
3.2. Coefficients partiels de sécurité :
Le coefficient partiel de sécurité tient compte (tableau 1):
— de la possibilité d’écarts défavorables au niveau de l’action ;
— de la possibilité d’une modélisation imprécise de l’action ;
— des incertitudes
1 1
relatives
2
à l’évaluation des effetsCOURS DE CONSTRUCTION M ETALLIQUE
de l’action.
Tableau 1
2 Actions permanentes Actions variables
Effet défavorable G 1.35 Q 1.50
Effet favorable fréquentes
Combinaisons G 1.00: Q 0
G .Q .Q
.Q: valeur de combinaison ; elle est utilisée dans les combinaisons d’états limites
0
ultimes pour les situations durables et dans les combinaisons rares d’états limites de
3.2.coefficient
Le Coefficients
partielpartiels de sécurité : (tableau
service. Elle tientdeGcompte
sécurité tientlacompte
de probabilité Q 1):
réduite d’une occurrence simultanée des
— de la possibilité
valeurs les plusd’écarts défavorables
défavorables
G
au niveau
de plusieurs de l’action ;
actions
Q variables indépendantes ;
— de la
.Qpossibilité d’une modélisation
: valeur fréquente, imprécise
correspondant de l’action ; à une valeur qui est dépassée
approximativement
— des1 incertitudes
relatives à l’évaluation des effets de
l’action. d’états limites ultimes pour
pendant 5 % du temps ; elle est utilisée dans les combinaisons
les situations
accidentelles
et les combinaisons
fréquentes
d’états limites de service ;
2 .Q 1: valeur quasi permanente correspondant approximativement à une valeur qui est
Tableau
dépassée pendantActions50 %1.du35 temps ; elle est utilisée
permanentes 1.dans
Actions les combinaisons d’états limites
variables
50
ultimes pour
Effet défavorable les situations
accidentelles et les combinaisons quasi permane
permanentes
ntes d’états
limites
0 de service. 1.00 0
Effet favorable
3.3.
Pour les
1
Coefficients de combinaison
charges variables, trois autres :valeurs représentatives (Fig.1) sont définies comme
suit :
:
Fig.1 : Définitions des différentes valeurs représe
représentatives
ntatives d’une action variable.
12
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ETALLIQUE
Tableau 2
Fig.1 : Définitions des différentes valeurs représe ntatives d’une action variable.
0 1 2
Habitations, 0.7 0.5 0.3
résidentiels et
bureaux
Commerces et 0.7 0.7 0.6 12
Charge lieux de
d’exploitation Q réunions
Stockage 1.0 0.90 0.80
Neige S H 1000m 0.7 0.5 0.2
COURS DE CONSTRUCTION M ETALLIQUE
H 1000m
0.5 0.2 0
Vent W 0.60 0.21 0 2
Remarque
Les valeurs :des coefficients decombinaisons figurent dans le tableau 2 suivant :
Dans le cas des bâtiments en générale, peut utiliser les combinaisons simplifiées
on
suivantes :
Tableau 2 Habitations,
résidentiels et
Combinaisons de charges simplifiées :
bureaux
Commerces et
Etat limite ultime : lieux de 0.7 0.5 0.3
réunions
Stockage
0.7 0.7 0.6
Charge
1. 1.35G 1.5QQ↓
d’exploitation
2. 1.35G 1.5V ↓
S G 1.5 N ↓ H 1000m 1.0 0.90 0.80
3. 1.35
Neige
4. 1.35 G 1.35(Q VH N1000
)↓ m 0.7 0.5 0.2
5. WG 1. 5V ↑ 0.5 0.2 0
Vent 0.6 0.2 0
Remarque
Dans le cas: des bâtiments en générale, on peut utiliser les combinaisons simplifiées
suivantes :
↓
↓
↓
:
Etat limite de service :
1. G Q↓
2. GV↓
3. G N↓
4. G 0.9 (Q V N )↓
5. GV↑
↓
↓
↓ 13
↓
↑
Etat limite de service :
G Q
1. G V
2. G N COURS DE CONSTRUCTION M
METALLIQUE
ETALLIQUE
3. G 0.9 (Q V N )
4. 4.Classification
G V des sections transversales (CH.5.3, EC 3):
5.
Notion de classification des sections
Notion de classification
Classe des sectionsdes sections transversales
Capacité
Un élément de plaque mince comprimée peut “voiler localement” prématurément.
Section pouvant former une rotule plastique avec la
Ce voilement local peut limiter la résistance de la section en empêchant l’atteinte de l a
1 capacité de rotation requise pour une analyse
limite d’élasticité.
plastique
La notion de classe de section permet d’appréhender ce phénomène en limitant les
rapports largeur sur épaisseur des éléments de plaque comprimée.
→
Performance croissante →
Tableau 3
:
Performance cr
Performance cr
atteindre la limite élastique, mais dont le voilement
local est susceptible d’empêcher le développement
du moment de résistance plastique
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ETALLIQUE
14
15
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ETALLIQUE
Les
Fig. 3Tableaux 4,5, 6des
: Classification et sections
7 permettent de 3déterminer la classe d’une section.
selon l’ EC
15
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ETALLIQUE
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ETALLIQUE
18
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ETALLIQUE
Ex :
Classe de la semelle 1.
Classe de l’âme 3.
Classe de la section est de classe 3.
c d d
10 : classe 1. 72 : classe 1.COURS DE CONSTRUCTION
33 : classe 1.M ETALLIQUE
tf tw tw
11 83 38
c dw dw
: classe 2. : classe 2. : classe 2.
La t desdesections
Classe
classe : est donnée
la section t
t par la valeur maximale des classes de la semelle et de l ’âme
Ex : de la semelle 1.
Classe
:
cf dw dw
: classe 2. : classe 2. : classe 2.
tcf 15 tdw 124 tdw 42
: classe 3. : classe 3. : classe 3.
t t t
f w w
w w
f (a) Poutres laminées (b) Poutres soudés
Fig.7 : Définition
de la largeur de compression c et d (semelles et âmes despoutres la
laminées
minées et soudées).
(a)(a)Poutres
Classe 1laminées
et 2 (b) Poutres
(b) soudés
Classe 3
20
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ETALLIQUE
5. Résistance de calcul
20
L’analyse globale d’une structure soumise à une combinaison d’actions se traduit par un effet
S d (effort normal, moment de flexion, déformée, etc.). L’exigence de performance ou de non
ruine est respectéeSd lorsque :
f
w y
Sd
Où :
1 h 1 N
(t r) 1
c 2 2 2t f
:
avec :
Rk
Rd
M
avec :
d
Rk : valeur caractéristique de la résistance considérée,
M : coefficient partiel de sécurité applicable à la résistance caractéristique du matériau.
Coefficient partiel
Les coefficients de sécurité
partiels :
de sécurité pour vérifier la résistance des sections sont donnés dans21
le
tableau 8 suivant : M0 M1
M2
Tableau 8 : Coefficients partiels de sécurité dumatériau
M1
Classe 1,2,3COURS DE4 CONSTRUCTION M
METALLIQUE
ETALLIQUE
Section brute 1.1 1.1
6. Exemple d’application :
Calcul des sections Section nette au 1.25
transversales à la droit des trous
Calculer la classe de llaa section transversale d’un élément en IPE 400 (voir figure ci-dessous)
résistance
travaillant aux sollicitations suivantes :
à la compression ; 1.1
Calcul des éléments aux instabilités
à la flexion ;
à la flexion composée, avec un effort axial de compression de 300 KN.
L’acier est de nuance S235.
21
Solution :
d
33
t wf
d 331
38.49 33 (Âme de classe 2)
t
w 8.6y
Classification de la section de l’élément en IPE 400
Elément
Sous lade travaillant
charge à la compression
de compression : est de classe 2
la section
Classe
f f
la semelle : (comprimée)
c
10
t
Elément travaillant à la flexion :
235 235
Classe de 1 .0
f la semelle
235 : (comprimée)
cw
c 10 b /2 180 / 2
tf 6.67 10 (Semelle de classe 1)
t t 13.5
cw b / 2 180 / 2 6.67 10 (Seme
(Semelle
lle de classe 1)
tf
Classe tdef l’âme13:.5 (comprimée)
Classe
d de l’âme : (fléchie)
33
t
d
d 72 331
tw 38.49 33 (Âme de classe 2)
t 8.6
Sous
f la charge de compression la section est de classe 2
22
f
f
Elément travaillant à la flexion :
Classe
de la semelle: (comprimée)
c
10
t
w COURS DE CONSTRUCTION M
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ETALLIQUE
c b / 2 180 / 2
6.67 10 (Semelle de classe 1)
t t 13.5
d 331
38.49 72 (Âme de classe 1)
tw
Classe 8de
.6 l’âme : (fléchie)
22
Classe de la semelle : (comprimée) (Classe 1 comme ci- dessus)
w
COURS DE CONSTRUCTION M ETALLIQUE
:
Classe de la semelle : (comprimée) (Classe 1 comme ci- dessus)
Classe de l’âme: ( fléchie)
Pour les sections de classes 1 :
d 396
Pour 0.5
t w (13 1)
d 36
Pour 0.5
tw
1 h 1 N Sd
( t f r) 1
d 2 2 2 tw f y
Où :
396 396 1. 0
57.14
(13 1) 13 0.61 1
COURS DE CONSTRUCTION M
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ETALLIQUE
38.48 57.14 (Âme de classe 1)
Un composant est dit tendu ou en traction pure lorsque ses extrémités sont soumises à des
23
:
efforts qui imposent un allongement uniforme à toutes les fibres du composant. Dans le cadre
de la schématisation de la théorie des poutres (cf. [C 2 550, § 2.3]), le composant est tendu si
la résultante des efforts s’exerçant sur une section quelconque se réduit à un effort normal
appliqué au centre de gravité G de la section et dirigé de la section vers l’extérieur de
l’élément comme illustré sur la figure 1.
La contrainte en un point quelconque de la section droite est constante et est donnée par la
efforts qui
relation : imposent un allongement uniforme à toutes les fibres du composant. Dans le cadre
de la schématisation de la théorie des poutres (cf. [C 2 550, § 2.3]), le composant est tendu si
la résultante des efforts s’exerçant sur une section quelconque se réduit à un effort normal
appliqué au centre
N de gravité G de la section et dirigé de la section vers l’extérieur de
illustré sur la figure .
l’élément comme A
avec : 1
N : Effort de traction,
A : Aire de la section droite de l’élément.
E
L’axe de l’effort
avec E : normal est confondu
Module d’Young.avec la fibre moyenne de l’élément.
Lacontrainte
Pour
en un point quelconque de la section droite est2 constante et est donnée par la
les aciers de construction courants, E 210000N / mm . O On
n en déduit l’allongement
relation :
L d’une fibre quelconque par la relation :
N NL
L A L L
E EA
avec :
avec
N : Effort de traction,
A : Aire de la section droite de l’élément.
24
Dans
le domaine élastique, la déformation e 2
d’une fibre quelconque est reliée à la
contrainte par la loi de Hooke :
E
avec E : Module d’Young. COURS DE CONSTRUCTION M
METALLIQUE
ETALLIQUE
Pour les aciers de
construction
courants, E 210000N / mm . On en déduit l’allongement
L d’une fibre quelconque par la relation :
L : Longueur de l’élément.
NL
L L L
E EA
avec
24
:
Remarque :
Pour fy on a : f y N pl et N pl Af y
A
N pl : est appelé effort normal plastique
2. Domaines d’utilisations
En général, les sections laminées sont les plus utilisées et que les sections composées sont
pl
réservées spécifiquement pour résister aux grands efforts (Fig.2).
Remarquef : on a :
Pour f N et N Af
A
N : est appelé effort normal plastique
2. Domaines d’utilisations
Le composant tendu est l’élément de structure métallique le plus sim ple et le plus efficace car
il ne pose aucun problème d’instabilité de forme. Il est présent d ans presque toutes les
ossatures métalliques
En général, les sections laminées sont les plus utilisées et que les sections composées sont
réservées spécifiquement pour résister aux grands efforts (Fig.2).
Fig. 2 : Sections transversales des éléments tend
tendus
us
Dans les poutres en treillis, une des membrures et certaines diagonales sont toujours des
éléments tendus (Fig.
(Fig.33). Certaines diagonales de système de contreventement peuvent être des
composants tendus comme illustré sur la figure 4. On le retrouve ppar ar ailleurs sous différentes
dénominations : suspentes, pendarts, aiguilles, poinçons, tirants, haubans.
25
Fig. 2 : Sections transversales des éléments tend us
Dans les poutres en treillis, une des membrures et certaines diagonales sont toujours des
éléments tendus (Fig. ). Certaines diagonales de système de contreventement peuvent
COURS DE CONSTRUCTION M
être des
METALLIQUE
ETALLIQUE
3
composants tendus comme illustré sur la figure . On le retrouve p ar ailleurs sous différentes
4
dénominations : suspentes, pendarts, aiguilles, poinçons, tirants, haubans.
:
Fig.3 – Poutre à treillis en N
3. Comportement et dimensionnement
3.1. Modes de ruine
— La résistance à laetrupture
3. Comportement des sections dans la zone d’assemblage doit être évaluée à partir
dimensionnement
de l’aire de
3.1. Modes de ruinela section nette la plus petite, obtenue généralement en déduisant l’aire des
trous de l’aire de la section courante. La plastification complète de la section nette n’est
pasRuine
3.1.1.
La ruine considérée
ou lapar commed’un
un seuil
plastification
défaillance de ladesection
élément ruine
tenducar l’on
brute
peut suppose
avoir que la zone de
lieu dans sections
courante ouréduites
dans la
zone d’assemblage.
La défaillance dans la zone courante est due aux allongements excessifs résultant de la
plastification des sections. En effet, en faisant croître progressivement l’effort de traction 26
appliqué à l’élément, les contraintes dans les sections courantes atteignent la limite élastique
et les sections se mettent à plastifier. Dans le domaine plastique, les déformations des fibres
augmentent de façon de plus en plus significative pour un accroissement donné de l’ effort
appliqué (fig.5). L’allongement de l’élément devient rapidement incompatible avec la
géométrie de l’élément ou de la fonction de l’ouvrage.
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METALLIQUE
ETALLIQUE
— La résistance à la rupture des sections dans la zone d’assemblage doit être évaluée à partir
de l’aire de la section nette la plus petite, obtenue généralement en déduisant l’aire des
trous de l’aire de la section courante. La plastification complète de la section nette n’est
:
par les trous est relativement petite pour affecter l’allongement global de l’élément.
Typiquement, seule la rupture de la section est à vvérifier
érifier si la longueur de la zone
d’assemblage est inférieure ou égale à la plus grande dimension transversale de l’élément ;
les assemblages courants remplissent cette condition. L’état de contraintes dans les
sections nettes dépend des concentrations de contrainte autour des trous et de l’existence
de contraintes résiduelles. Dans le cas usuel des bâtiments non soumis à des efforts de
fatigue (sollicitations cycliques en grand nombre), on considère que la ductilité du
matériau est suffisante pour que ces paramètres n’affectent pas le calcul de la limite à la
rupture des sections nettes ;
par les trous est relativement petite pour affecter l’allongement global de l’élément.
Typiquement, seule la rupture de la section est à v érifier si la longueur de la zone
d’assemblage est inférieure ou égale à la plus grande dimension transversale de l’élément ;
les assemblages courants remplissent cette condition. L’état de contraintes dans les
sections nettes dépend des concentrations de contrainte autour des trous et de l’existence
Fig.5de contraintescontrainte
– Diagramme résiduelles. Dans le cas
s – déformation e deusuel des bâtiments
l’éprouvette ractionnon soumis à des efforts de
de ttraction
fatigue (sollicitations cycliques en grand nombre), on considère que la ductilité du
— les excentricités
matériau dans lapour
est suffisante transmission des efforts n’affectent
que ces paramètres au niveau des pas aassemblages
ssemblages
le calcul de comme
la limitecelle
à la
indiquées
rupture dessur la figure
sections 6 qui; induisent des moments secondaires pouvant entraîner la ruine
nettes
d’une attache si ces moments sont importants et n’ont pas été pris en compte lors du calcul
des assemblages. La meilleure façon d’éviter ce problème est de concevoir des attaches
sans excentricité ou avec des excentricités réduites au minimum. Dans les cas où les
excentricités ne peuvent être évitées, il faut tenir compte des moments secondaires dans
les calculs des assemblages ;
— les dans la transmission des efforts au niveau des assemblages comme celle
excentricités
Fig.6indiquées sur
– Exemples la figure qui
d’excentrements induisent
d’effort
d’efforts des moments
s au niveau secondaires
des assemblages pouvant entraîner la ruine
6
d’une attache si ces moments sont importants et n’ont pas été pris en compte lors du calcul
— dans les zones d’assemblage,
des assemblages. La meilleureil façon
n’est pas toujours
d’éviter possible d’attacher
ce problème section
toute lades
est de concevoir de
attaches
l’élément tendu comme c’est le cas des cornières attachées par une seule aile
sans excentricité ou avec des excentricités réduites au minimum. Dans les cas où les (fig.6 a et
7). Il en résulte une modification de la répartition des contraintes normales dans la
excentricités ne peuvent être évitées, il faut tenir compte des moments secondaires dans section
les calculs des assemblages ;
27
du fait du « traînage de cisaillement ». La solution est d’en tenir compte dans les calculs
des assemblages ou d’adopter des dispositions qui en minimisent l’impact.
0. 9 A . f u u .Rd net . Rd
N u. Rd
3.2.
Les
Sd
t .Rddenetde
Critères
critères : Résistance
pl . Rd
dimensionnement
dimensionnement ultime
de l’EC3 de laconcernent
section nette au droit des la
naturellement trous de fixation.
prévention des modes
M 2
de ruine qui viennent d’être évoqués.
Suivant la clause 5.4.3 de l’EC3, la valeur de calcul de l’effort de traction N dans l’élément
0,9 est un coefficient
de réduction pour tenir compte de l’excentricité, de concentration des
doit vérifier
.t Rd
contraintes ect…:
A net .f y
NN net Rd
. N y Min : Résistance
N ; N plastique
;N de la section nette pour les assemblages par boulons
pl. Rd M 0
M0
précontraints (HR) à l’ELU.
Où :
Avec
N u. Rd : est la net résistance
u
de calcul de la se ction à la traction prise comme la plus petite des
valeurs suivantes : M2
A : Aire de la section brute,
Anet : A. Aire
f de la section nette au droit des trous de fixation.
N
f y : Limite élastique plastique
: Résistance de la section brute
du matériau,
fu : Limite à la rupture du matériau ou résistance à la traction minimale spécifiée,
net y
net Rd
. 0. 9 A . f
N M 0 : Résistance ultime de la section nette au droit des trous de fixation.
28
0,9 est un coefficient de réduction pour tenir compte de l’excentricité, de concentration des
contraintes ect…
A .f
Nnet : Résistance plastique de la section nette pour les assemblages par boulons
y
précontraints (HR) à l’ELU.
u
Avec
:
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ETALLIQUE
M0 M0
M2 M2
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net
Fig.8– Trous disposés en rangées perpendiculaires à l’effort
: Coefficient partiel de sécurité du matériau, 1.1
: Coefficient partiel de sécurité à appliquer dans les sections nettes, 1.25
Anet A ndt
A
3.3. Calcul de la section nette
3.3.1. le
Avec
Dans Trous disposésoùenlesrangées
cas général trous sont disposés par rangées pe rpendiculaires à la direction de
l’effort de traction (fig.8), l’aire nette est égale à l’aire brute diminuée des aires prises p ar les
n : : Nombre de trous dans la section considérée,
trous
d : Diamètre des trous,
t: Épaisseur de la tôle.
3.3.2.
net Trous disposés en quinconce
Dans le cas où les trous sont disposés en quinconce comme sur la fig figu
u re 9, il faut envisager
Fig.8– Trous lignes
différentes disposésde
enrupture,
rangées perpendiculaires à l’effortligne de rupture l’aire de la section nette
calculer pour chaque
correspondante et retenir la valeur la plus petite pour les calculs de résistance.
Pour une ligne
de rupture brisée quelconque, la section nette est évaluée par la relation :
s2
A
Anet A ndt 4 p t
A ndt
avec :
s : L’espacement horizontale (// à la direction de l’effort) entre centre de deux boulons
Avec
p : L’espacement verticale (┴ à la direction de l’effort) entre centre des deux même boulons
n : Nombre de trous dans la section considérée,
d : Diamètre des trous,
t: Épaisseur de la tôle.
2
net
3.3.2. le
Dans Trous disposés
cas où en sont
les trous quinconce
disposés en quinconce comme sur la figu re 9, il faut envisager
différentes lignes de rupture, calculer pour chaque ligne de rupture l’aire de la section nette
correspondante
et
retenir la valeur la plus petite pour les calculs de résistance.
Pour une ligne de rupture brisée quelconque, la section nette est évaluée par la relation : 29
s
A A ndt t
p
: L’espacement 4verticale (┴ à la direction de l’effort) entre centre des deux même boulons
:
29
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ETALLIQUE
29
Remarque :
Dans une cornière ou toute autre élément (poutrelle) comportant des trous dans plus d’un
plan, l’espacement p doit être mesuré le long de la ligne mo
moyenne
yenne dans l’épaisseur du
matériau. (Fig.10)
e2
a1 a1
Fig.9 – Trous disposés en quinconce e
e1
a2 a2
Remarque
La cornière
Dans : p ou
une cornière ( a1 e / 2)autre
toute ( a2 élément
e / 2) (poutrelle)
a1 a 2 e comportant des trous dans plus d’un
plan,
La poutrelle : p (ap1 doit
l’espacement e1 / 2)être
(amesuré
2 e2 / 2)le
long
a1 ade la ligne mo yenne dans l’épaisseur du
2 (e1 e2 ) / 2
matériau. (Fig.10)
1
1
4. Exemples d’applications e 1
2
Exemple 1 : 2
La cornière : p ( a e / 2) ( a e / 2) a a e
La poutrelle : p (a e / 2) (a e / 2) a a (e e )/2
:
Anet1 A nde
30
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ETALLIQUE
1
net
15
A
Anet1 300 15 2 20 15 3900 mm2
50 B
Ligne brisée ABCDE : (3 trous)
A A nde 100 C
30
100
s
2
D
Anet 2 A nde i i
e
4 pi 50
E
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M ETALLIQUE
s 50mm 2
50 50
net1
p 100mm
502 502
Anet 2 3900 (3 20 15) 15 3187 .5 mm
15 2
4 100 4 100
( Anet )min Min( Anet1 ; Anet2 ) 3187.5mm2 A
2 50
i
net 2
B
i
100
A 300 15 2 20 15 i
3900 mm
C
Exemple 2 : 100
(3 trous)
Ligne brisée
Calculer ABCDE
la section nette: minimale de la cornière (L 150×150×14) boulonnée
D ci-dessous.
50
2 2
s 2
A net 2
Solution
A
: nde e E
50 50 G
4 p50
2
L150×150×14
net min net1 net2
50
s 50mm
p 100mm 50
50 50
A 3900 (3 20 15) 15 14
3187 .5 mm
4 100 4 100
50 100 50 50
(A ) Min( A ; A ) 3187.5mm A
Largeur de la cornière aplatie : 50 B
Longueur de la ligne moyenne :
e e 50 C
b (150 ) (150 ) 150 150 e
2 2
Exemple
b 150 2150
: 14 286mm 86
Calculer la section nette minimale
50
de la cornière ( 150×150×14) boulonnée
D ci-dessous.
A 286 14 4004 mm 2
L 100
50
Solution :
50
150×150×14
L 50 100
14
50
50
:
Calcul de la section nette minimale ( Anet ) min : E
31
net min
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E
Anet1 A nde
(A )
Calcul de lasection
Anet 4004 ( 2 20 nette
14) minimale
3444 mm2 :
Ligne brisée ABCDE : (3 trous)
31
s2
A net A br n.d e i e
i 4 pi
(3 20 14) 50 502
net 2
Anet 2 4004 (2 trous)
14 3440.74 mm
Ligne droite ABDE : 4 50 4 86
2
i
(A
Anetnet) minAbr Min
nde( A net1 ; Anet2 ) 3440 .74mm
2
i i
A1 2 4004 ( 2
20 14) 3444 mm
5. 1 Effet de traînage de (3 cisaillement
trous) (cas des cornières)
Ligne
2
brisée ABCDE :
Les effets de « traînage de cisaillement » et d’excentricités dans les attaches usuelles de
assemblées par une s 2 2
cornières
A A n.d e seule
e aile sont prises en compte de la manière suivante.
net 2
4 p
L’effort de calcul demeure uniquement l’effort de traction N Sd : il n’y a pas de calcul de
secondaire.
moment
En nets min 50mm
s revanche,
la résistance
net1
2
net2 N u, Rd est modifiée comme suit (Fig.11) :
p 50 mm
p 50 50 14 86mm
50 50
A 4004 (3 20 14) 14 3440.74 mm
4 50 4 86
u , Rd
32
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Fig.11 – Assemblage de cornières par boulons
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Les sections en U sont largement utilisées comme poutres dans la pratique. Cependant, la méthode de calcul donnée par l’Eurocode
3 n’est pas applicable dans le cas où la poutre est chargée excentri ... [more]
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Ces exemples de calcul des réservoirs et silos métallique sont en rapport avec le projet: calcul et conception des réservoirs et silos
métalliques.
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Conference Paper
December 2019
Lahlou Dahmani
In order to investigate the cracking propagation in the concrete bloc exposed to low temperature, The ANSYS finite element code has
been employed for performing a sequential, non linear, transient thermal-structural analysis, taking into account the thermal dependent
properties of the concrete as thermal conductivity and specific heat. Temperature distribution data of thermal analysis is required ...
[Show full abstract]
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