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net/publication/320346713
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William Diego
Orange Labs, Châtillon
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All content following this page was uploaded by William Diego on 12 October 2017.
Lieu du stage
Orange Labs
CORE/M2V/IODA
38-40 rue du Général Leclerc
92794 Issy-les-Moulineaux CEDEX 9
Dates du stage
Du 03/01/2011 au 24/06/2011
Tuteurs entreprise
SENECAL Stéphane
KELIF Jean-Marc
Tuteur école
SEPTIER François
Remerciement
Je tiens à remercier tout particulièrement à mes parents et ma famille qui m’ont tant
encouragé et soutenu pendant tout mon parcours professionnel .
Ainsi mes remerciements s’adressent à Stéphane SENECAL et Jean-Marc KELIF, mes tu-
teurs entreprise, pour m’avoir accordé leur confiance en me permettant de réaliser mon stage
au sein de France Telecom (Orange Labs), ainsi que pour leur accueil chaleureux.
Je tiens tout particulièrement à remercier mon tuteur école François SEPTIER pour sa
disponibilité et le soutien qu’il a eu à mon égard tout au long de mon stage, pour la confiance
qu’il m’a accordée et la qualité de son encadrement.
Enfin mes remerciements vont à l’ensemble des collaborateurs de l’équipe IODA pour leur
accueil. J’ai eu un réel plaisir à travailler avec eux durant ces six mois de stage.
i
Table des matières
ii
Table des matières
Glossaire de termes ix
Introduction xi
iii
Table des matières
iv
Table des matières
3.2 Résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
3.3 Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4 Scénario 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.1 Description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
4.2 Résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.3 Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
5 Comparaison des scénarios 2 et 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
6 Scénario 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
6.1 Description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
6.2 Résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
Références bibliographiques 67
Annexes 69
1 Annexe 1 : Modèle Fluide pour les réseaux hétérogènes . . . . . . . . . . . . . . 69
2 Annexe 2 : Analyse dynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
2.1 Performance du débit (Sans contrôle d’admission) . . . . . . . . . . . . . 71
2.2 Taux de blocage (avec contrôle d’admission) . . . . . . . . . . . . . . . . 72
2.2.1 Par un nombre de clients actifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
2.2.2 Par un débit minimal par clients . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
v
Table des matières
vi
Table des figures
vii
Table des matières
viii
Glossaire de termes
ix
Table des matières
x
Introduction
La spécificité de Telecom Lille 1 est de former des ingénieurs ayant une grande capacité
d’adaptation et plusieurs expériences en entreprise. C’est dans le cadre de ma formation que
j’ai réalisé mon stage de fin d’étude (PFE) d’une durée de 6 mois à France Telecom (Orange
Labs), sur le site d’Issy-les-Moulineaux. Le PFE est un exercice de validation finale de mon
cursus, il est représentatif d’une mission d’ingénieur et doit présenter une réelle valeur ajoutée
pour l’entreprise. Il permet d’évaluer la capacité de l’élève à agir avec compétence en situation
professionnelle réelle.
Le groupe France Telecom est un leader mondial des télécommunications, et les Orange
Labs, ses laboratoires de Recherche et Développement, ont pour mission de porter l’innovation
à travers tout le groupe. Avec l’émergence de services à forte demande en débits, tels que la vidéo
à la demande ou la TV Haute Définition, tout en relevant les défis imposés par la mobilité. Dans
cette optique, les réseaux ont besoin d’être plus évolutifs, plus intelligents et plus performants,
afin de garantir la fourniture rentable de services attractifs aux consommateurs, aux entreprises
et aux partenaires.
Mon PFE s’est déroulé dans le cadre du projet EcosCells, qui propose d’étudier le concept
d’un réseaux de petits cellules (Small Cell Network). Les réseaux des Small Cells sont un nom
générique pour les réseaux 4G/4G+ cellulaires (basés sur 802.16 WiMax ou les technologies
Long Terme Evolution (LTE)). La réduction de la taille de cellules offre une capacité théori-
quement plus élevée et un rendement énergétique, mais cette réduction a comme conséquence
l’augmentations, pour l’opérateur, de la complexité des tâches d’aujourd’hui comme : la plani-
xi
Table des matières
Dans cette optique, une expression analytique du Signal to Interference plus Noise Ratio
(SINR) a été explicitée en prenant en compte les effets conjoints de différents paramètres liés à
la propagation et aux interférences. Ceci permet d’analyser la probabilité de perte de paquets,
de prendre en compte les problèmes de couverture liés au trafic, et de densification du réseau.
La première partie du stage consiste en une étude bibliographique qui m’a permis de monter
en compétence sur le modèle fluide et la modélisation statistique des sources d’incertitudes, ainsi
que sur les différents scenarios et modèles à implémenter.
Dans un deuxième temps, j’ai réalisé une modélisation statistique des sources d’incertitudes
impactant le trafic des mobiles en terme spatial dans la cellule et au cours du temps (processus
d’arrivée et de départ de type Poisson) dans les différents scénarios proposés.
Dans un dernier temps, j’ai réalisé l’évaluation, par simulation, de l’impact de cette incer-
titude sur la qualité de la solution du modèle simplifié dans les différents scénarios.
xii
Chapitre I
1 Présentation de l’entreprise
Orange est la marque phare de France Télécom, un des principaux opérateurs de télécom-
munications dans le monde avec 169 000 salariés, dont 102 000 en France. En 2010, le Groupe
a réalisé un chiffre d’affaires de 45,503 milliards d’euros pour l’ensemble de ses activités (11,228
milliards d’euros au 31 mars 2011), à cette même date, le Groupe comptait presque 216 mil-
lions de clients, dont plus de 156 millions de clients mobile et 13,9 millions de clients ADSL
dans le monde. Orange est l’un des principaux opérateurs européens du mobile et d’accès in-
ternet ADSL et l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises
multinationales, sous la marque Orange Business Services.
Orange est à l’origine un opérateur britanique racheté en 2000 par France Télécom, qui en
fait une filiale du groupe et la marque commerciale unique pour l’internet, la télévision et le
mobile, sous laquelle il regroupe d’anciennes marques telles qu’Itineris ou Wanadoo. Aujourd’hui
Orange est l’un des principaux opérateurs européens du mobile et d’accès internet ADSL et
l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales,
sous la marque Orange Business Services. A terme, en 2012, le groupe France Telecom prendra
1
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
le nom d’Orange.
Avec son projet d’entreprise «conquêtes 2015», Orange s’adresse simultanément à ses sa-
lariés, à ses clients, à ses actionnaires et plus largement à la société dans laquelle l’entreprise
évolue en s’engageant concrètement sur des plans d’actions. Ceux-ci concernent les salariés du
Groupe grâce à une nouvelle vision des Ressources Humaines ; les réseaux, avec le déploie-
ment des infrastructures du futur sur lesquelles le Groupe bâtira sa croissance ; les clients,
avec l’ambition de leur offrir la meilleure expérience parmi les opérateurs grâce, notamment, à
l’amélioration de la qualité de service ; et l’accélération du développement international.
2
I.1 Présentation de l’entreprise
En France les laboratoires des Orange Labs sont situés à Issy-les-Moulineaux, Lannion,
Rennes, Grenoble, Caen, Belfort, Sophia Antipolis et La Turbie. Cette intégration favorise une
collaboration étroite avec les fabricants locaux et la réutilisation de solutions techniques alter-
natives au profit des clients du groupe. Le site d’Issy-les-Moulineaux regroupe 1 150 chercheurs
travaillant sur l’ensemble des grands axes de Recherche et Développement du groupe. Les la-
boratoires d’Issy-les-Moulineaux, situés dans le bâtiment historique de la R&D du groupe sont
leaders sur des travaux de recherche particulièrement stratégiques pour les services de demain.
Parmi les réalisations les plus célèbres de ces centres, on peut citer Aristote, le premier
commutateur électrique en 1963, le Minitel en 1980, ou encore en 1991 le Bi-Bop, premier
téléphone portable grand public. Aujourd’hui les grands axes de recherche des Orange Labs
sont les suivants :
1.3 Organisation
La direction de France Telecom comporte plusieurs divisions. Parmi celles-ci on peut compter
les finances, les ressources humaines, et bien d’autres dont notamment, Orange Labs Networks
and Carriers. Cette dernière entité comprend la division Recherche et Développement, dont
dépendent les Orange Labs.
3
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
Mon PFE s’est effectué au sein de ce dernier CRD. Les missions de CORE sont de définir
la vision de l’architecture de bout en bout des réseaux fixes et mobiles, pour la mise en œuvre
des nouveaux usages de l’Internet (multiservices, haut débit, audiovisuel...) et d’identifier les
ruptures potentielles (technologiques, économiques) dans le domaine des réseaux "cœur et col-
lecte", d’étudier leur apport différenciant ainsi que leur mise en œuvre pour le Groupe et les
pays.
Mon PFE a été réalisé au sein du laboratoire M2V, dont les problématiques de recherche
tournent autour du réseau de communication directe, que ce soit par la voix ou par la vision.
Cela inclut donc le réseau de téléphonie, mais également le réseau internet qui permet également
ce genre de services. Pour finir la descente de l’organigramme, M2V est composé de 6 équipes,
appelées Unités de Recherche et Développement (URD) et affectées à des problématiques bien
précises :
C’est au sein de cette dernière URD qui j’ai effectué mon PFE ; IODA est une équipe d’une
vingtaine de personnes aux profils variés. Le diagramme I.2 résume l’architecture hiérarchique
4
I.1 Présentation de l’entreprise
5
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
2 Le Projet EcosCells
Le projet EcosCells 1 (Efficient Cooperating Small Cells ) a pour objectif de développer les
algorithmes et les solutions nécessaires pour permettre le déploiement d’un réseau de « petites
cellules » (SCN pour Small Cells Network). Les études théoriques s’attachent à définir les
modèles nécessaires pour la compréhension du fonctionnement des canaux radio, et définissent
les algorithmes qui permettent d’exploiter la diversité (utilisateurs, canaux, interférences) de
ces réseaux. L’originalité et l’ambition du projet est de ne plus considérer les interférences entre
cellules comme un problème à corriger, mais de les exploiter afin de viser l’utilisation optimale
des ressources.
Les algorithmes se basent sur les développements les plus avancés en termes de distribution,
de théorie des jeux ou d’apprentissage par renforcement.
Les solutions développées dans le projet sont validées par le biais de simulations et im-
plémentées sur la base d’une plateforme industrielle de développement en vue de réaliser un
prototype d’une station de base d’un SCN. Ce prototype sera instancié en plusieurs exemplaires
afin de réaliser une validation expérimentale. Cette approche expérimentale permet de valider
la valeur industrielle du concept de SCN.
Le consortium est composé de deux grands groupes industriels du monde des télécommuni-
1. Source : http://ecoscells.twn-bl.homeip.net
6
I.2 Le Projet EcosCells
Ce service mondial de télécom surpasse le nombre d’internautes qui est évalué autour de 1,5
milliards de personnes, et qui sont distribuées de façon suivante dans le monde :
2. Source : Site web de GSM Association (GSMA)
7
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
Le modèle de déploiement de service à large bande dans les pays développés réutilise l’ins-
tallation historique de câblages de cuivre. Ce déploiement de câble est très lent et très coûteux,
même si nous réutilisons tous les conduits physiques existants dans seulement des salons princi-
paux, car le déploiement de la FFTH 3 exige un investissement énorme sur beaucoup d’années.
Au-delà de cela, les populations des pays en développement ont découvert leur premier
service de télécom avec la GSM. Et la GSM/UMTS remplace maintenant n’importe quel modèle
de déploiement basé sur câble pour le service vocal. La GSM/UMTS a été la seule solution
pour apporter un service télécom de base à plus de 2 milliards de personnes pendant moins de
5 années (par rapport à un siècle de déploiement de réseau en téléphonie fixe).
Il est envisagé d’offrir xDSL 4 comme le service au-dessus des secteurs urbains et suburbains,
en utilisant le dernier lien les technologies sans fil. Cette offre doit :
– être moins chère et plus rapide à déployer (par plus que x10) qu’un nouveau (ou indépen-
3. Fiber To The Home
4. x Digital Subscriber Line
8
I.2 Le Projet EcosCells
Cette offre commerciale d’un nouveau réseau amènera un concurrent réel (pas un MVNO 5 )
aux opérateurs du réseau cellulaires et un concurrent réel aux opérateurs de xDSL.
Le nouvel abonnement sans fil d’aujourd’hui avec l’UMTS/HSPA offre récemment un service
près de xDSL, mais cette offre n’aura pas l’adoption générale comme la xDSL.
Ce modèle n’est pas viable dans des zones suburbaines ni urbaines. Le modèle d’aujourd’hui
de déploiement (France : 47000 émetteurs sur des installations immobilierès) n’offriront jamais
quelque chose semblable au xDSL d’aujourd’hui en terme de densité et de coût de trafic par
octet pour l’utilisateur. Les améliorations de l’interface radio dans LTE 6 (ou WiMax 7 ) aideront
à augmenter la densité de trafic mais ne satisferont pas la demande.
Martin Cooper, qui en 1973 testait le tout premier téléphone portable de l’histoire, avait
étudié l’augmentation étonnante de la densité de trafic sans fil, ses résultats sont résumés dans
la figure suivante :
Puis Cooper se fixa sur l’augmentation du trafic en presque un million de fois, qui a été
faite au cours des 45 dernières années. Et ses résultats ont été :
9
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
Les macro stations de base (BS) utilisent également la réutilisation spatiale avec des concep-
tions de multi-antennes, mais malgré tout cela ces macro BS sont limitées toujours par :
– L’affaiblissement de propagation avec un exposant approximé de 3.5 dans des villes et qui
ne changera jamais (Ce fait coûtera de l’énergie et mènera à l’émission de la puissance
élevée RF - pour le long terme).
– Chaque économie de 3dB signifie de doubler le nombre d’antennes (Cela a un limite).
– L’installation des nouveaux BTS dans des sites particuliers seront de plus en plus difficiles
(Les capitaux cellulaires des opérateurs sont aujourd’hui principalement ces sites et pas
ses BTS installées).
Dans ce projet il est proposé de créer un nouveau modèle cellulaire de déploiement basé sur
des "BTS 8 " très petites et simples. Ces BTS ont l’apparence des stations Wi-Fi 9 extérieures
d’aujourd’hui. Cet imitateur de Wi-Fi peut avoir toutes les faiblesses des macro cellules, néan-
moins cette proposition apportera une amélioration critique de la qualité en comparaison aux
points d’accès Wi-Fi :
Pour pouvoir transformer le concept en système qui puisse être utilisé par tous, on propose
10
I.2 Le Projet EcosCells
de réutiliser les normes de l’interface air cellulaires existantes : les fréquences peuvent être
indiquées par l’administration locale comme le font aujourd’hui, alors que l’offre de terminaux
(diversité, qualité, coût) est assurée par la disponibilité constante de nouveaux modèles sur le
marché.
Les résultats collatéraux de ce projet seront également de grande valeur à la population. Par
exemple, un résultat dans un contexte français peut être d’avoir une bonne qualité de service
de large bande et réelle dans le transport urbain en commun tout en se déplaçant au metro ou
dans le tramway. Un deuxième exemple est d’apporter des algorithmes d’auto-optimisation aux
réseaux cellulaires classiques en offrant en temps réel la re-configuration localisée, pour offrir
un trafic maximal, et l’auto-dépannage.
Des réseaux cellulaires existants comme la GSM et le WiMax sont conçus pour couvrir
grands surfaces, qui ne réalisent pas le débit prévu pour assurer une bande large mobile sans
couture dans la liaison au sens montant (UL), en tant que s’éloignant de la BS.
C’est dû à une augmentation de l’interférence Inter-cellule (ICI 10 ) aussi bien qu’aux contraintes
sur la puissance de transmission des mobiles. Une autre limitation de l’approche de macro-cellule
est la pénétration pauvre à l’intérieur des bâtiments. Mais, pour une architecture par radio don-
née, la réutilisation efficace de fréquence en divisant une grande (macro) cellule en nombre de
petites cellules (de pico cellules) est l’une des façons efficaces d’augmenter la capacité du sys-
tème. Tout en améliorant le débit global réalisable dans la macro-cellule, ceci réduit également
des coûts de déploiement.
Plusieurs projets considèrent des améliorations classiques de réseau vers plus de trafic par
unité de surface :
– FP7/E3 : 11 étude des améliorations de l’interface radio (radio cognitive) et les algorithmes
d’auto-optimisation.
11
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
Bien qu’abordant des sujets semblables, aucun d’entre eux ne cible un modèle si compliqué
de déploiement comme le fait EcosCells.
Plusieurs initiatives agrégées dans de contexte du "Femto forum" partagent la même hy-
pothèse : la solution est dans une augmentation beaucoup très important de la densité des
cellules. Néanmoins ils étudient cela dans un contexte spécifique : cellules à l’intérieur pour
complémenter le réseau cellulaire classique. Ils supposent également que "backhaul" est libre et
omniprésent grâce à la disponibilité de la xDSL ou FTTH.
Pour les aspects de "backhaul", les réseaux sans fil maillés sont aussi fortement étudiés (par
exemple Opnex ). Ces projets de réseaux sans fil maillés peuvent rencontrer la couverture désirée
mais ne portèrent jamais un trafic comme nous voyons aujourd’hui. Le trafic d’aujourd’hui est
mondialisé dans une petite planète, ainsi, la majeure partie des paquets croisent la moitié de la
planète. Cette situation réelle est beaucoup plus mauvaise que l’approche du modèle du trafic
de Kumar et Gupta [4] qui ont montré que le trafic sans fil maillés diminue quand la taille de
réseau augmente.
Une autre approche cible sur différents aspects du problème du "backhaul". Celtro fournit
le système de gestion Celtro DynaMate (DMS) qui offre la surveillance de trafic de transport
et la pleine surveillance de FCAPS 14 . Telrad permet un "backhaul" sans fil sur IP.
En raison de sa nouvelle nature relative (le "backhaul" basé sur IP actuellement n’est que
une étape faisable seulement pour les plus grands opérateurs télécom), il semble que le domain
de l’approvisionnement et services des réseaux "backhaul" sans fil sur IP, ne sont pas encore
vraiment bien explorés.
Ainsi, la vision d’approvisionner les grandes villes avec une distribution omniprésente de
petites cellules est originale. Le résultat peut être une fusion réelle entre la qualité de service
12
I.2 Le Projet EcosCells
La relation avec les normes sera de commencer à partir des normes existantes (WiMax et
LTE) et de pousser les contributions aux nouvelles versions (i.e. 802.16m pour WiMax et LTE-A
pour LTE) quand serons découvertes les solutions qui doivent être normées.
L’idée principale est de fournir un réseau transparent (d’un point de vue d’infrastructure) qui
peut être déployé d’une façon instantanée et qui peut évoluer seul (en ce qui concerne l’énergie et
la configuration), sans intervention humaine. Cependant, la base théorique de réseaux de petites
cellules fait face à des contraintes beaucoup plus larges par rapport aux réseaux d’aujourd’hui :
13
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
petites cellules et au-tour des macro cellules. Dans la littérature, cette question est étudiée
dans une étude pertinente intitulée «Interference management in UMTS Femtocells »
fourni par le "Femto forum". Les résultats obtenus démontrent les avantages de déployer
des femto cellules au-dessus d’un réseau macro même dans le cas d’une configuration co-
canal. L’interférence peut être contrôlée à travers différents mécanismes tels que le contrôle
de puissance adaptative, quand les femto stations de base ajustent dynamiquement leur
puissance de transmission selon la zone de couverture ciblée et les transmissions des
cellules environnantes. C’est dans cette problématique que j’ai développé mon PFE, et
qui sera développée dans la suite de ce rapport.
2. Auto-gestion et auto-configuration.
4. Réduction de puissance.
5. Problématique financière.
14
I.2 Le Projet EcosCells
spectrale.
– Quelle est le nombre optimal de petites cellules qu’on requière pour diviser une macro
cellule ?
– Ce qui est la taille optimale des cellules qui maximise le débit réalisable dans une petite
cellule ?
– La configuration du récepteur importe-t-elle ?
– Que se produit si la petite cellule BS est dans le bâtiment ou est localisée dehors ?
– Quelle est l’implication de la réutilisation de fréquences sur le débit réalisable ?
– ...
Dans ce projet, s’essai répondre à certaines de ces questions. D’autres questions sont liées à
la gestion de la mobilité, à l’attribution de ressources, au multihoming, à l’optimisation cross-
layer, et au performance tuning. En particulier, on s’intéressé à :
– Les problèmes d’optimisation et d’équité qui concernent la taille des cellules aussi bien
que l’emplacement des stations de base.
– Soft-handover et hard-handover en SCN.
– Établissement des compromis entre l’accès au spectre centralisé et distribué pour les
réseaux des petites cellules.
– Établissement d’une adaptation intelligente du milieu de contrôle d’accès (e.g. énergie
adaptative, interférence adaptative, etc.) dans les réseaux denses self-organizing.
– Créer et analyser les algorithmes distribués exploitant la conception de cross-layer. Pour
exploiter les pleines capacités des différentes couches (e.g logique contre physique), la
conception de cross-layer exige intrinsèquement la coopération, du flux d’information et
le savoir faire au milieu des experts des différentes couches.
– Appliquer les outils avancés en théorie de jeu tels que la dynamique stochastique des
jeux et les jeux avec l’information partielle pour la conception cross-layer dans les scéna-
rios coopératifs et non coopératifs. En fait, les algorithmes d’optimisation de cross-layer
pour les réseaux sans fil sont fortement basés sur des techniques de décomposition dans
15
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
16
I.2 Le Projet EcosCells
Le coordonnateur est l’interface privilégiée de l’ANR 15 et représente le projet vers les orga-
nismes externes.
17
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
3 Enjeux du stage
3.1 Sujet de Stage
Le stage concerne le dimensionnement de réseaux mobiles OFDMA (e.g. WiMAX, LTE).
Le design de réseaux consiste notamment à évaluer la couverture et la capacité effectives des
cellules en prenant en compte différents paramètres relatifs à l’environnement, la configuration
des équipements et les contraintes de Qualité de Service (QoS).
Dans cette optique, une expression analytique du Signal to Interference plus Noise Ratio
(SINR) a été explicitée en prenant en compte les effets conjoints de différents paramètres liés à
la propagation et aux interférences. Ceci permet d’analyser la probabilité de perte de paquets,
de prendre en compte les problèmes de couverture liés au trafic, et de densification du réseau.
3.2 Objectifs
Les objectifs de mon PFE ont été :
1. Montée en compétence sur le modèle dédié OFDMA, plus spécifiquement dans le standard
3GPP LTE - Release 8.
2. Modélisation mathématique : compréhension et modélisation statistique des sources d’in-
certitudes (Shadowing et Fast Fading) impactant le trafic des mobiles en terme spatial
dans la cellule et au cours du temps (processus d’arrivée et de départ de type Poisson
par exemple) avec différentes contraintes de Qualité de Service (QoS) et différentes stra-
tégies d’allocation de ressources (Maximum SIR, minimum SIR, First Come First Served
(FCFS) et Processor Sharing (PS)) dans des différents scenarios (différents types de cel-
lule, différentes configurations des équipements, etc).
3. Algorithmique et développement : évaluation, par simulation de l’impact de cette incer-
titude sur la qualité de la solution du modèle simplifié. Les modèles et algorithmes mis
au point seront intégrés à un logiciel interne Orange Labs d’aide à la décision pour le
dimensionnement de réseau mobile et valorisés via le projet ANR ECOSCells.
18
I.3 Enjeux du stage
La première partie du PFE a consisté en une étude bibliographique préliminaire qui per-
mettra de monter en compétence sur le modèle fluide et la modélisation statistique des sources
d’incertitudes, ainsi que sur les différents scénarios et modèles à implémenter.
Dans un deuxième temps, se a réalisé une modélisation statistique des sources d’incertitudes
impactant le trafic des mobiles en terme spatial dans la cellule et au cours du temps (processus
d’arrivée et de départ de type Poisson par exemple) dans les différents scénarios proposés.
Dans un dernier temps, se a réalisé l’évaluation, par simulation, de l’impact de cette incer-
titude sur la qualité de la solution du modèle simplifié dans les différents scénarios.
19
Chapitre I. Contexte et enjeux du stage
20
Chapitre II
Dans ce chapitre je décrirai les différents standards et fondements théoriques (et ses respec-
tifs références) qui ont été utilisés dans le cadre de mon PFE, et qui sont la base des calculs
réalisés sous Matlab dans les différents scénarios envisages qui sont décrits dans le Chapitre 3
de ce rapport.
1.1 Généralités
Dans l’industrie des télécommunications, LTE (Long Term Evolution) est le nom d’un projet
au sein du 3GPP qui vise à produire les spécifications techniques de la future norme de réseau
mobile de quatrième génération (4G). Les principales motivations pour la 3GPP LTE - Release
8 [5] sont :
21
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
déployé actuellement en France. En mars 2009, l’aspect de l’accès radio terrestre (UTRA ou
Universal Terrestrial Radio Access) a été validé et les spécifications ont été incluses dans la
3GPP Release 8, rapprochant la technologie du rang de standard.
Le LTE a été plébiscité par une grande partie de l’industrie mobile en tant qu’évolution des
réseaux GSM et UMTS. Son interface radio repose sur le protocole OFDMA (Orthogonal Fre-
quency Division Multiple Access) qui assure des débits plus importants et un temps de latence
réduit, tout en maintenant une co-existence avec les réseaux existants et avec des coûts d’ex-
ploitation moindres. Le LTE utilise également la technologie d’antennes MIMO (Multiple Input
Multiple Output) pour gérer finement l’exploitation du spectre et optimiser les performances.
A terme, le LTE offre les caractéristiques suivantes parmi les plus importantes :
– Architecture simple.
– Spectre de fréquences flexible (de 1,25 à 20 Mhz).
– Support de FDD et TDD.
– Interopérabilité avec les standards actuels.
– Support de l’opération de Self-Organising Network (SON).
– Débit DL max : 326,4 Mbits/s (4 antennes) et 172,8 Mbits/s (2 antennes)
– Débit UL max : 86,4 Mbits/s
– Tailles des cellules de 5 km (performance optimales) à 100 km.
– 200 clients actifs par cellule.
– Temps de latence < 5 ms
22
II.1 3GPP LTE - Release 8
1.2 OFDM
23
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
Un des grands avantages des schémas de modulation OFDM est d’avoir partagé la complexité
de l’égalisation entre l’émetteur et le récepteur, contrairement aux schémas de transmissions
mono-porteuses. Ceci permet d’avoir des récepteurs simples et peu coûteux. Les avantages des
différentes variantes de l’OFDM sont nombreux :
– Une utilisation efficace des ressources fréquentielles en comparaison avec les solutions
classiques de multiplexage fréquentiel.
– Les techniques multi-porteuses sont robustes au bruit impulsif puisque chaque porteuse
est affectée d’un bruit indépendant des autres porteuses.
– Les techniques OFDM ont une très grande flexibilité dans l’allocation de ressources radio
dans des contextes multi-utilisateurs.
Par contre un des grands inconvénients des techniques OFDM est leur manque inhérent de
diversité. Les schémas OFDM ont sacrifié la diversité des schémas mono-porteuses au profit
d’une égalisation simplifiée. En effet, lorsque qu’une sous-porteuse est affectée d’une atténua-
tion, l’information émise sur cette porteuse est irrémédiablement perdue. En pratique, des
schémas OFDM codés connus sous le nom de COFDM (Coded OFDM) sont utilisés pour re-
médier à ces inconvénients. Une autre manière de se réconcilier avec le schéma mono porteuse
est l’OFDMA, concept adaptatif de l’OFDM pouvant allouer une ou plusieurs porteuses à un
utilisateur particulier ajoutant ainsi la possibilité de voir cela comme une méthode d’accès au
médium, et qui est utilisé par le LTE dans le sens descendant (Downlink) et la technique Single
Carrier FDMA (SC-FDMA) dans le sens montant (Uplink).
1.2.1 L’OFDMA
L’OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) est une technique dans la-
quelle chaque sous-porteuse est exclusivement assignée à un seul utilisateur, éliminant de ce
fait les Interférences Intra Cellulaires (ICI). Cela a pour conséquence directe un décodage fa-
cile de l’OFDMA par l’utilisateur. Une telle simplicité est particulièrement intéressante pour
les opérations descendantes, lorsque la puissance de traitement est limitée par les terminaux
utilisateurs par exemple. (Fig. II.3 et II.4)
On imagine aisément que la performance d’un canal secondaire alloué à un utilisateur sera
différente de celle d’un autre utilisateur, puisque les qualités de canal y sont différentes, en fonc-
tion des conditions de propagation individuelles. Ceci veut dire qu’un canal qui a de mauvaises
performances avec un utilisateur peut se révéler favorable à un autre. La technique OFDMA
24
II.1 3GPP LTE - Release 8
exploite cette caractéristique, du fait qu’elle permet d’allouer des canaux secondaires différents
selon les utilisateurs dans une fenêtre temporelle à configuration variable pour la transmission
d’un certain nombre de symboles OFDM.
1.2.2 Le SC-FDMA
Le SC-FDMA (Single Carrier Frequency Division Multiple Access) est une technique sem-
blable à l’OFDMA à la différence que celle-ci n’est pas sensible au PAPR (Peak to Average Power
Ratio) en raison de sa structure inhérente simple. Elle utilise une modulation simple avec une
égalisation dans le domaine fréquentiel (SC/FDE) pour adapter l’accès multi-utilisateur. (Fig.
II.3 et II.4)
Le SC-FDMA accroît le rendement des amplificateurs de puissance. Cet aspect est primor-
dial pour l’allongement de la durée de vie des batteries des téléphones LTE puisque celles-ci
alimenteront les transmissions montantes, et les stations de base, généralement reliées au sec-
teur, dans le sens descendant.
1.3 MIMO
Les systèmes MIMO (Multiple-Input Multiple-Output) permettent théoriquement d’ac-
croître la capacité des liens de communications sans fil par rapport aux systèmes composés
25
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
d’une seule antenne à l’émission et à la réception (Single Input Single Output, SISO en an-
glais), en faisant l’hypothèse que les trajets entre chaque antenne d’émission et de réception sont
indépendants. Les systèmes MIMO sont l’un des principaux axes de développement pour aug-
menter les débits des communications sans fil. Les systèmes MIMO présentent deux avantages
majeurs par rapport aux systèmes SISO :
Le principe de base des systèmes MIMO consiste donc à combiner les signaux judicieusement
tant à l’émission qu’à la réception pour exploiter la diversité spatiale et donc réduire les effets
des évanouissements ou pour augmenter le débit de transmission.
26
II.1 3GPP LTE - Release 8
Le système MIMO représente une partie essentielle du LTE afin de satisfaire aux exigences
ambitieuses en termes de débit et d’efficacité spectrale. Le MIMO concerne l’utilisation des
antennes multiples côté émetteur et récepteur. Dans le sens descendant une configuration MIMO
2x2 est supposée comme configuration de base (Fig. II.5), 4 antennes sont également considérées.
27
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
28
II.2 Modèle fluide de réseaux sans fils
La puissance totale reçue par un mobile u en provenance de toutes les stations de base
du réseau peut s’écrire comme la somme de deux termes : pint,u + pext,u , où pint,u représente
la puissance totale interne en provenance de la station de base serveuse b reçue par le mobile
et pext,u représente la puissance totale externe en provenance des autres stations de base du
réseau. Il est à noter que le signal utile reçu par le mobile est inclus dans pint,u . La définition
du facteur d’interférence que nous adopterons est légèrement différente de la définition clas-
sique. Elle intègre en effet la puissance totale reçue dans la cellule serveuse (et non uniquement
l’interférence interne). Cela permet d’avoir un facteur d’interférence défini en chaque point de
la cellule indépendamment du service fourni au mobile. De plus cette définition reste valable
lorsque l’interférence interne est en théorie inexistante, comme par exemple dans le cas des sys-
tèmes de type OFDMA (e.g. LTE, WIMAX). Donc nous pouvons écrire le facteur d’interférence
comme [6] :
29
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
pext,u
fu = (II.1)
pint,u
B
1 X
fu = Pj gj,u (II.2)
Pb gb,u j6=b
Où :
Au lieu de faire un calcul traditionnel qui considère des stations de base localisées en des
points donnés, le modèle fluide considère une densité continue de stations de base. Alors, il
permet une formulation analytique simple du facteur d’interférence en tout point d’une cellule,
en fonction de la distance de ce point à la station de base. Cette formule explicite dépend du
rayon de la cellule, de la taille du réseau et de l’affaiblissement de la puissance radio. Elle s’écrit
de la façon suivante :
30
II.2 Modèle fluide de réseaux sans fils
2πρbs rη h i
f (r) = (2Rc − r)2−η − (Rnw − r)2−η (II.3)
η−2
Où :
Dans le cas où la taille du réseau Rnw est suffisamment grand, (Rnw − r)2−η −→ 0, il est
possible d’exprimer ce facteur d’interférence comme :
2πρbs rη h i
f (r) = (2Rc − r)2−η (II.4)
η−2
Les applications possibles du modèle fluide concernant les réseaux sans fils sont : le calcul
de la capacité d’une cellule et d’un réseau, l’analyse du partage des ressources radio et la
probabilité d’outage.
Dans le cas dans lequel n’est pris en compte que le phénomène du Shadowing, le gain de
31
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
−η
gj,u = Krj,u Yj,u (II.5)
ξj,u
Où Yj,u = 10 10 représente l’effet du Shadowing ( ξj,u v.a. de loi normale). Avec le modèle
fluide il est possible d’établir une expression simple pour la probabilité d’outage, qui est défini
comme la probabilité que le SINR soit inférieur au seuil δ, peut être exprimé comme :
10log10 ( 1δ ) − mf
" #
P (SIN R < δ) = Q (II.6)
sf
Dans le cadre de mon stage j’ai été amené à utiliser les différentes expressions déduites
(SINR, Outage probability, etc) à partir du Modèle Fluide pour simplifier et optimiser le temps
de calcul des différents algorithmes développes. De plus il était nécessaire d’utiliser une version
modifiée du Modèle Fluide, adaptée aux caractéristiques d’un réseau hétérogène, que je décrirai
ci-après.
Les paramètres :
– M = {1, . . . , M } : les macro cells uniformément distribués dans un plan en deux dimen-
sions.
– S = {1, . . . , S} : les small cell uniformément distribués dans un plan en deux dimensions.
– L sous-bandes j ∈ L = {1, . . . , L} où W est la bande passante de chaque sous-bande.
– Chaque sous-bande consiste en un nombre donné s de sous-porteuse.
32
II.2 Modèle fluide de réseaux sans fils
(k)
– Pij (u) : puissance de transmission assignée à la BS k avec une sous-porteuse i dans la
sous-bande j vers le client u.
(k)
– gij (u) : gain de propagation entre l’émetteur k et le client u avec la sous-porteuse i dans
la sous-bande j.
Nous assumons que le temps de communication est divisé en slots et que chaque slot consiste
en une séquence des symboles OFDM. De que le temps est divisé en slots, la communication
entre chaque cellule ne doit pas interférer avec une autre cellule. Nous assumons qu’il n’y a pas
d’interférences entre sous-porteuses. Le total de toutes les puissances reçus pour un mobile u
(k ) (k )
connecté à la BS k0 est donné par la somme du signal utile (Pij 0 (u)gij 0 (u)), des interférences
(k)
Pij (u)gijk (u) et du bruit thermique (Nth ).
P
dus aux BSs
k∈N∪M,k6=k0
Dans la suite, nous considérons le SINR γij (u) comme le critère de la qualité radio :
(k ) (k )
Pij 0 (u)gij 0 (u)
γij (u) = (k)
(II.7)
Pij (u)gijk (u) + Nth
P
k∈N∪M,k6=k0
Nous considérons que le réseau est composé de deux sous-réseaux lesquels partagent la même
bande fréquentielle : un sous-réseau M des macro cells de rayon Rm et un sous-réseau S des
small cells de rayon Rs . [6] [10]
(k)
Nous considérons aussi Pij comme une constante pour tout i, j, k, pour chaque émetteur,
dénommé Ps pour une small BS et Pm pour une macro BS. Nous pouvons enlever les sous-
indices et analyser l’interférence entre les sous-porteuses (le calcul est détaillé dans l’Annexe
1).
En utilisant le modèle fluide, nous considérons une densité de small BSs ρs et macro BSs
ρm . La distance entre deux small BSs voisines est 2Rs et entre les macro BSs est 2Rm .
Nous appelons Is les interférences totales dues aux small cells et Im les interférences dues
aux macro cells. Avec K = KKms PPm
s
, nous pouvons exprimer le SINR perçu par le mobile
comme :
−η
rm 0
γ(rm0 ) = Nth (II.8)
Ism0 m
+ Im +
0
Km Pm
33
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
Où :
m0 2πρm
Im = (2Rm − rm0 )2−η (II.9)
η−2
et
2πρs
Ism0 = K (2Rs − rs0 )2−η + Krs−η (II.10)
η−2 0
En suivant l’analyse précédente, nous exprimons le SINR (II.7), pour un mobile attache
à une small BS s0 (i.e k0 =s0 ) comme :
rs−η
0
γ(rs0 ) = Nth (II.11)
Iss0 + Ims0 +
Ks Ps
Où :
s0 1 2πρm 1 −η
Im = (2Rm − rm0 )2−η + rm (II.12)
Kη−2 K 0
et
2πρs
Iss0 = (2Rs − rs0 )2−η (II.13)
η−2
Nous avons pour but de calculer le SINR pour un mobile placé à une distance r d’une Macro
cell, et les small et macro cells sont réparties aléatoirement et uniformément dans le réseau.
Nous avons besoin de connaître les interférences des small cells, pour pouvoir calculer cette
interférence à une distance r de la macro cell il suffi de connaître la distance entre les small cells
34
II.2 Modèle fluide de réseaux sans fils
et la macro cell, et à l’aide d’un calcul géométrique nous pouvons déduire la distance entre une
small cell et le mobile, donc je fais le calcul par simulation de la CDF (Cumulative Distribution
Function) des distances minimales entre les Macro et Small cells, qui a été approchée par une
loi Beta (Fig. II.10).
Donc nous pouvons approcher la CDF par β(a, b) où a et b sont des paramètres calculés
pour chaque configuration de réseau hétérogène, cette approche sera utilisée dans les différents
scénarios envisagés.
35
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
3 Dynamique spatio-temporelle
Cette partie est une synthèse de l’article [11] qui montre un résultat analytique de la
performance des canaux de données dans le sens descendant (Downlink) quand il y a une
demande aléatoire du trafic, et montre d’une façon très pratique des résultats très intéressants
qui peuvent être pris en compte dans les algorithmes de dimensionnement et de conception du
contrôle des ressources radio.
simple de propagation comme dans l’analyse du modèle fluide. Alors nous pouvons calculer le
débit d’un client u comme :
Cu = C × Φbu (II.14)
Cu : Débit du client u.
C : Débit maximal.
Φbu : Fraction du temps affecté au mobile u
Nous supposons une demande du trafic uniformément distribuée dans toute la cellule, avec
une arrivée de demandes qui suit une loi de Poisson et un taux d’arrivée λ × ds pour une surface
ds. La taille des données que chaque client veut transmettre est indépendante et identiquement
distribuée (i.i.d) et nous la dénommons σ (en Kbit). Nous calculons l’intensité moyenne du
trafic ρ = λ × E[σ] (en Kbit/s par unité de surface), et l’intensité du trafic généré pour les
clients dans une surface entre r et r + dr est dρ(r) = ρ × 2πrdr (en Kbit/s). Nous définissons la
charge générée dans cette surface comme dρ(r)/C(r), et nous pouvons calculer la charge dans
toute la cellule de rayon R comme :
Z R
dρ(r)
ρ̄ = dr (II.15)
0 C(r)
Le débit maximal dépend aussi de la fraction du temps (II.14) pour transmettre les données.
Nous utilisons la fraction du temps moyenne T (r) par client qui est définie pour chaque distance
36
II.3 Dynamique spatio-temporelle
r du BS, donc nous pouvons calculer le nombre moyen de clients dx(r) dans une surface entre
r et r + dr en utilisant la loi de Little :
également nous pouvons calculer le débit moyen par client γ(r) (en Kbit/s) à une distance
r de la BS :
dρ(r)
γ(r) = (II.17)
dx(r)
Z R !−1
2rdr
C(R) = (II.19)
0 C(r)R2
Cette fonction est décroissante et atteint sa valeur maximale C0 , pour R ≤ r0 . Donc la
distribution stationnaire du nombre de clients actifs (π) dans la cellule sera :
Nous pouvons calculer le nombre de clients dans une surface entre r et r + dr comme :
dρ(r)
dx(r) = × E[x] (II.21)
ρ̄C(r)
Avec E[x] = ρ̄/(1 − ρ̄), le nombre moyen de clients dans la cellule, donc le débit par client
sera :
37
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
Pour une cellule de rayon R, le débit minimal cmin est garanti si le nombre de clients actifs
ne dépasse pas cette limite :
C(R)
m= (II.23)
cmin
La probabilité de blocage B s’exprime :
ρ̄m
B= (II.24)
(1 + ρ̄ + . . . + ρ̄m )
Le débit par client sera : :
(1 − ρ̄)(1 − ρ̄m )
γ(r) = C(r) × (II.25)
1 − (m + 1)ρ̄m + mρ̄m+1
Un nouveau client est accepté, si son débit et le débit des autres clients actifs soit des valeurs
supérieures à cmin . La décision d’admission dépend de la position du client, et le nombre de
clients ne doit pas dépasser M , lequel est le meilleur cas quand les clients actifs ne dépassent
pas r ≤ r0 :
C0
M= (II.26)
cmin
et m = C(R)/cmin est le nombre maximal de clients actifs qui puisse exister dans toute la
cellule de rayon R. Un client sera accepté si le débit minimal pour tous les clients actifs est
supérieur à cmin :
D E
min(1≤u≤x) C(r(u) )
≥ cmin (II.27)
x
38
II.3 Dynamique spatio-temporelle
Nous calculons la probabilité de blocage Bj , pour des clients actifs avec une distance maxi-
male Rj de la BS, j ∈ {0, . . . , L} :
−i M −i
ρ̄M
PL L
→i −
P
i=0 i=j+1 ρ̄→i−1
Bj = −i (II.28)
1 + ρ̄ + . . . + ρ̄m−1 + Li=0 ρ̄M
P
→i
R02 X L 2
Rj2 − Rj−1
B = B0 2 + Bj (II.29)
R j=1 R2
Les résultats obtenus dans les parties précédentes nous montrent que la décision d’admission
dépend de la position du client, peu importe la complexité du schéma choisi. De plus le dernier
résultat montre que la probabilité de blocage est une fonction croissante avec la distance r de la
BS b au client u, ce phénomène s’appelle la "Respiration de cellule", c’est à dire que les clients
actifs doivent être placés plus près de la BS, pour avoir un certaine service requis, quand la
charge de la cellule augmente.
39
Chapitre II. Standards et fondements théoriques
40
Chapitre III
Dans le présent chapitre je décrirai chacun des scénarios envisagés dans le cadre du projet
EcosCells et qui ont été développés en se basant sur les standards et les fondements théoriques
décrits dans le chapitre précédent. Les différentes simulations ont été réalisées sous Matlab
et aussi en prenant comme référence un outil interne à Orange Labs (Fig. III.1), qui a une
interface graphique développée avec le module GUI (Graphical User Interface) de Matlab. Cet
outil interne à été enrichi par l’intégration des scénarios et codes Matlab développés au cours
de mon PFE (Fig. III.2), afin qu’il puisse être utilisé dans le cadre du projet EcosCells.
Cet outil interne à Orange Labs (Fig. III.2) a été conçu pour analyser des scénarios de
déploiement de Femto cells et Small cells dans un enivrement où des Macro cells sont déjà
déployées. Les HBS sont des stations de base cellulaires domestiques (indoor) à bas prix, trans-
41
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
mettant une faible puissance (de l’ordre de quelques milli-watts). L’équipement HBS est prévu
pour être déployé massivement (haute densité) et pour être installé facilement par l’utilisateur.
Par conséquent ce doit être un produit "Plug & Play" pour éviter des efforts de configuration, de
planification ou d’optimisation de la part de l’utilisateur ou de l’opérateur. Ces stations de base
d’intérieur font le lien entre la macro couverture à l’extérieur des bâtiments et la couverture à
l’intérieur des bâtiments, un endroit habituellement difficile à couvrir correctement. C’est pour
cela que dans un premier temps j’ai fait une étude d’un scénario avec des Macro et Femto cells
[12], et après je me suis focalisé dans l’étude des scénarios avec des Macro et Small cells.
Dans le cadre de mon PFE ont été proposés et développés différents scénarios, dans le but
d’avoir une perspective plus large des différentes configurations d’emplacement des cellules, de
paramétrage des équipements et des caractéristiques du milieu de propagation. Les scénarios
envisagés les plus représentatifs sont :
42
1. S1 : Macro et Femto cells sur une Femto cell placée à la distance la plus probable de la
Macro cell.
2. S2 : Small cells uniformément réparties sur le réseau.
3. S3 : Small cells réparties en bordure des Macro cellules sur le réseau.
4. S4 : Une small cell par macro cellule.
– 5 cas avec des cellules placées d’une façon déterministe, avec 1,2,3,4 et 6 femto/small cells
par macro cell.
– Des femto/small et macro cells aléatoirement reparties.
– Des femto/small cells placées à la bordure des macro cells.
Les trois premiers scénarios envisagés ont été les premiers scénarios développés. Nous avons
fait une analyse statique, c’est-à-dire sans considérer l’analyse dynamique décrite dans le cha-
pitre précédent (page 36). Il convient aussi de souligner que le calcul du SINR, pour ces trois
premiers scénarios, n’a été fait que dans la zone de couverture des Femto/Small cells analysées,
tandis que dans le scénario 4 l’analyse a été faite dans toute la zone de couverture macro. De
plus, pour ce dernière scénario, je vais présenter une analyse plus complète, en incluant l’analyse
dynamique du réseau et en considérant des cellules placées d’une façon déterministe.
Les simulations des différents scénarios envisagés ont été réalisées dans le sens descendant
(Downlink) avec le paramétrage suivant :
– Downlink OFDM LTE, fréquence porteuse 2.6 GHz, Bande passante 10MHz (50 RB/TTI,
600 sous-porteuses et 500 RB/trame).
– Schéma DTxAA MIMO 2x2 (Multiplexage spatial avec le plus haut MSC de 64 QAM et
un code rate 5/6).
– Exposant de Pathloss : Femto Cells = 2.8 et Small/Macro Cells = 3.52.
– Les résultats du débit seront exprimés par TTI (intervalle de transmission de 1ms) en
Mbps.
– Le rapport entre le SINR et le débit est donné par de courbes de lien fournis par Orange
Labs.
43
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
1 Modèle analytique
En prenant la section II.2.3 (page 32) nous pouvons calculer le SINR reçu par un mobile
qui est placé à une distance r de ça BS serveuse, nous assumons aussi que la perte en puissance
de la macro cell pour atteindre un mobile qui est à l’intérieur d’un bâtiment est de 15dB. Nous
avons les trois cas suivantes :
−ηm
rm0
SIN R(rm0 ) = Nth (III.1)
IN + IM + Km Pm
2πρM
IM = (2RM − rm0 )2−ηm
ηm − 2
" #
Kn 2πρN
IN = (2RN − rn0 )2−ηn + rn−η n
Km η n − 2 0
rn−η
0
1
SIN R(rn0 ) = Nth (III.2)
IN + IM + Kserv Ps
Kint 2πρN
IN = (2RN − rn0 )2−ηn
Kserv ηn − 2
44
III.1 Modèle analytique
" #
Km 2πρM −ηm
IM = (2RM − rm0 )2−ηm + rm
Kserv η2 − 2 0
−η
r f0 f
SIN R(rf0 ) = Nth (III.3)
IN + IM + Kserv Pf
Kint 2πρF
IF = (2RF − rf0 )2−ηf
Kserv ηf − 2
" #
Km 2πρM −ηm
IM = (2RM − rm0 )2−ηm + rm
Kserv ηm − 2 0
45
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
2 Scénario 1
2.1 Description
Dans ce scénario nous avons étudié l’impact des macro et femto cells sur une femto cell
placée à la distance la plus probable de la macro cell en prenant les résultats de 2.3.1 du chapitre
précédent et en utilisant l’équation III.3. Dans la figure suivante nous observons l’emplacement
des cellules ainsi que les paramètres utilisés dans l’équation III.3 :
Pour ce scénario nous avons fait les calculs pour la configuration suivante :
2.2 Résultats
Parmi les résultats obtenus avec cette configuration, les plus intéressants sont montrés dans
les figures suivantes :
La figure III.4 montre le débit en fonction de la distance à la femto cell. Nous pouvons
observer que si nous avons un réseau HBS plus dense (fig. III.5b), la puissance de transmission
46
III.2 Scénario 1
Figure III.5 – Nombre de clients satisfaits en fonction de la distance (Service : 2 Mbps - S1)
joue un rôle moins important : par exemple, nous observons un débit de 46M bps pour Wint = 2,
Wserv = 0 et Pf = 20dBm et 44M bps pour Wint = 2, Wserv = 0 et Pf = 0dBm (fig.III.5b)
à 12m de la HBS, et dans la figure III.5a pour le même condition nous trouvons un écart de
10M bps. Cependant, la densité des HBS influence le débit : à une distance égal nous observons
une faible diminution du débit dans la figure III.5b. De plus la zone de couverture se verra
réduite. Nous pouvons observer que la position du client dans le bâtiment (nombre de murs)
joue aussi un rôle très important dans la performance en terme de débit : par exemple dans
la figure III.4a à une distance de 10m de la HBS pour Wint = 2, Wserv = 0 nous avons entre
50M bps et 60M bps, pour Wint = 1, Wserv = 0 nous avons entre 40M bps et 44M bps et pour
Wint = 1, Wserv = 2 nous avons entre 2M bps et 4M bps, dans la figure III.4b nous avons aussi
47
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
(a) 50 000 Femto cells (Pf = 20dBm) (b) 200 000 Femto cells (Pf = 20dBm)
(c) 50 000 Femto cells (Pf = 1dBm) (d) 200 000 Femto cells (Pf = 1dBm)
Dans la figure III.6 nous présentons la CDF (Cumulative Distribution Function) du débit
qui aussi représente l’outage probability, qui est la probabilité d’attendre une débit inférieur
48
III.2 Scénario 1
où égal à une certaine valeur, dans des différentes configurations, la figure III.6b montre une
meilleure performance parmi les autres cas car pour une certaine CDF son débit est plus élevé.
De plus nous pouvons observer (fig. III.6a) il est préférable d’avoir une puissance plus élevée
pour la HBS que d’avoir une forte densité (fig. III.6d) : par exemple dans la figure III.6a nous
avons une probabilité de 55% d’attendre un debit de 20M bps pour Wint = 1, Wserv = 0 et
Pf = 20dBm et dans la figure III.6d nous avons une probabilité de 82% d’attendre un debit de
20M bps pour Wint = 1, Wserv = 0 et Pf = 0dBm.
2.3 Conclusions
– Pour une forte densification du réseau de femto cellules, la puissance d’émission a peu
d’importance dans la performance du système.
– La densification du réseau de femto cellules diminue la probabilité d’outage dans le réseau.
– Le positionnement du mobile par rapport aux HBS joue un rôle très important dans la
performance attendue.
49
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
3 Scénario 2
3.1 Description
Dans ce scénario nous avons étudié l’impact des small cells uniformément réparties sur le
réseau, en utilisant la version du modèle fluide adapté aux réseaux hétérogènes (page 32). Ce
scénario est représenté par la figure suivante :
Pour ce scénario nous avons fait les calculs pour la configuration suivante :
50
III.3 Scénario 2
3.2 Résultats
Parmi les résultats obtenus avec cette configuration, les plus intéressants sont montrés dans
les figures suivantes :
La figure III.8 montre la zone dans laquelle nous avons fait les mesures du SINR pour ce
scénario (zone pointillé en rouge) : Small cell i, i indique la position de la small cell dans la
macro cell ainsi pour ce scénario la small cell 1 est la cellule la plus proche à la macro cell et
la small cell 3 est la plus éloigné.
Dans les figures III.9 montre SINR moyen en fonction de la distance. Nous pouvons observer
que le SINR moyenne de la macro cell dans les deux cas est inférieur quand il y a des small
51
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
cells, cela est dû à des interférences des small cells. Dans la figure III.10a nous observons un
impact plus significatif (Ps = 20dBm) sur le SINR de la macro cell, par rapport à la figure
III.10b dans laquelle la puissance des small cells est moins élevé (Ps = 10dBm), par exemple à
une distance de 250m dans le cas Ps = 20dBm le SINR de la macro cell est −4dB, dans le cas
Ps = 10dBm est 8dB et dans le cas sans small cells est 13dB.
La figure III.10 montre débit moyen en fonction de la distance. Nous observons le même
effet à cause des interférences des small cells, c’est-à dire les small cells vont interférer à la
macro cell, plus significativement quand sa puissance de transmission est plus élevée.
52
III.3 Scénario 2
La figure III.11 représente la CDF (l’outage probability) dans des différentes configurations,
dans laquelle nous observons que nous avons une perte en terme d’outage probability avec cette
configuration car dans tous les cas l’outage probability est moins élevée par rapport au cas où
nous n’avons pas de small cells, cela malgré le fait qu’à la bordure de la cellule il y a une
amélioration au niveau du SINR.
3.3 Conclusions
– Avec ce dernier schéma nous observons une forte amélioration locale autour des Small
cells mais pas dans l’ensemble du réseau.
– La configuration de puissance des Small Cells a un fort impact sur la performance de la
Macro Cell.
– Il est nécessaire de bien calibrer la puissance d’émission des Small Cells afin de limiter les
interférences avec les Macro Cells.
53
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
4 Scénario 3
4.1 Description
Dans ce scénario nous avons étudié l’impact des small cells réparties en bordure des Macro
cellules sur le réseau, en utilisant la version du modèle fluide adapté aux réseaux hétérogènes
(2.3), ce scénario est représenté par la figure suivante :
Dans ce scénario la distance inter-macro cells est égale à la distance inter-femto cells, ces
deux sous-réseaux sont décalés d’une distance égale au rayon d’une macro cell, les calculs ont
été réalisés avec la configuration suivante :
54
III.4 Scénario 3
4.2 Résultats
Parmi les résultats obtenus avec cette configuration, les plus intéressants sont montrés dans
les figures suivantes :
55
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
Dans les figures III.14 montre SINR moyen en fonction de la distance et III.15 montre débit
moyen en fonction de la distance. Nous observons que dans le cas où les small cells ont une
puissance de transmission de 10dBm (Fig. III.15b et III.14b) le niveau de SINR de la macro
cell sera moins affecté, de plus dans les deux cas nous observons une amélioration significative à
la bordure de la macro cell. Par exemple : à une distance de 475m dans le cas Ps = 20dBm (fig.
III.14a)le SINR de la macro cell est −12dB et pour la small est 15dB, dans le cas Ps = 20dBm
le SINR de la macro cell est −5dB et pour la small est 4dB et pour la référence (cas sans small
cells) le SINR est 3dB.
Dans la figure III.16 montre la CDF du SINR par cellule et pour chaque cas. Nous observons
56
III.4 Scénario 3
plus clairement que la configuration des petites cellules avec une puissance de 10dBm est plus
performante par rapport à la configuration avec 20dBm (CDF totale), malgré le fait que les
small cells et la individuellement sont moins performantes. Par exemple : la probabilité d’avoir
un SINR égal où inférieur à 5dB, dans le cas Ps = 20dBm (fig. III.16a) est de 88%, pour le
total est 78%, dans le cas Ps = 10dBm (fig. III.16a) est de 68%, pour le total est 73% est la
reference est 45%.
4.3 Conclusions
– Avec ce dernièr schéma nous observons une forte amélioration locale autour des Small
cells et dans l’ensemble du réseau.
– La configuration de puissance des Small Cells a un faible impact sur la performance de
la Macro Cell.
– Les résultats du dernier schéma sont plus performants que ceux du schéma précédent.
– En général avec les différents scénarios envisagés nous observons une augmentation de la
capacité de notre réseau en terme de disponibilité de ressources et de capacité de clients
par unité de surface.
57
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
La figureIII.17b montre la CDF du débit total par scénario et par cas. Nous observons aussi
que dans le scénario 3 avec une puissance de transmission de Ps = 20dBm est plus performante
par rapport à Ps = 10dBm.
Dans les figures III.18 et III.19 nous observons le débit global par cellule et pour chaque
scénario, pour des puissances des small cells de 10dBm et 20dBm, et un débit total pour
l’ensemble de chaque scénario (débit de la cellule sans Small Cell : 15.8490 Mbps).
Dans les figures III.19 et III.18 nous observons que dans les deux cas il y a une augmentation
significative du débit par unité de surface, dans la cellule, qui est un des effets de la densification
des cellules. De plus l’impact des small cells beaucoup est plus important dans le scénario 2,
malgré le fait qu’il a une outage probability moins performante.
58
III.5 Comparaison des scénarios 2 et 3
59
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
6 Scénario 4
6.1 Description
Dans ce scénario nous avons une small cell par macro cell, qui est placée à la distance la
plus probable qui a été calculée avec l’approche 2.3.1. Nous analysons les différents paramètres
déjà calculés dans les scénarios précédentes et aussi nous allons faire une analyse dynamique
qui est décrite dans le point 3 (page 36), le paramétrage d’entrée est le suivant :
Dans la figure III.20 nous observons la distribution des cellules et les niveaux de SINR.
60
III.6 Scénario 4
6.2 Résultats
Parmi les résultats obtenus avec cette configuration, les plus intéressants sont montrés dans
les figures suivantes :
(a) SINR moyen macro cell en fonction de la dis- (b) SINR moyen small cell en fonction de la dis-
tance tance
La figure III.21 montre le SINR moyen par cellule en fonction de la distance à la cellule. Nous
observons que la zone de couverture de la small cell dépend de sa puissance de transmission
(fig. III.21b), tandis que pour la macro cell elle reste constante dans les deux cas.
Dans cette partie nous nous centrons principalement dans l’analyse dynamique en utilisant
l’approche 3 (page 36).
Dans la figure III.22 nous observons les différents paramètres dynamiques calculés à partir
de l’approche (page 36), par exemple la capacité de la macro cell reste constante dans les deux
cas. Cependant pour la small cell elle diminue, lorsque la puissance de transmission augmente.
61
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
Figure III.23 – Débit moyen en fonction de la charge (avec contrôle d’admission par un nombre de
clients actifs (S4)
Figure III.24 – Taux de blocage en fonction de la charge (avec contrôle d’admission par un nombre de
clients actifs (S4)
62
III.6 Scénario 4
(eq. (14)) parce qu’il dépend du nombre de clients maximal m (eq. (12)) en bordure de cellule,
qui à son tour dépend de la taille de la small cell.
La figure III.23 on montre une analyse effectué en utilisant l’équation (11). Le taux de
blocage en fonction de la charge de la cellule, pour la macro cell reste constant dans les deux
cas de puissance considérées pour la small cell. Cependant la small cell il y a une amélioration
dans le cas avec un Ps = 10dBm pour l’anneau le plus proche de la small cell. En effet la taille
des anneaux a une relation étroite avec le rayon de la cellule car nous divisons les cellules en
un nombre donné d’anneaux concentriques (5 dans ce scénario) pour faire tous les calculs de la
partie dynamique. Cela a un impact direct dans le calcul du débit moyen par anneau.
La figure III.24 montre le débit moyen en fonction de la charge pour le cas avec contrôle
d’admission par un nombre de clients actifs. Nous utilisons l’approche 3.3.1, nous observons
que pour la macro cell tout reste constant dans les deux cas. pour la small cell il y a une
amélioration du taux de blocage en fonction de la charge de la cellule pour une puissance de
10dBm. Nous avons décrit cet effet dans le paragraphe précédent.
Figure III.25 – Taux de blocage en fonction de la charge (avec contrôle d’admission par un débit minimal
par clients (S4)
La figure III.25 montre le débit moyen en fonction de la charge pour le cas avec contrôle
d’admission ppar un débit minimal par clients, nous utilisons l’approche 3.3.1. Nous observons
que pour la macro cell tout reste constant dans le deux cas, mais pour la small cell il y a une
amélioration du taux de blocage en fonction de la charge de la cellule pour une puissance de
63
Chapitre III. Scénarios envisagés et résultats
10dBm mais seulement dans le cas où la charge est inférieur 75%. cet effet s’expliqué par le
contôle d’admission basé sur un débit minimal garanti par client. Le taux de blocage depend
de m (nombre de clients maximal en bordure de la cellule) et M (nombre de clients maximal
dans l’anneau le plus proche à la BS) (eq. 12), m depend du rayon de la small et M (eq. 19)
depend du niveau de SINR dans la zone la plus proche à la small cell, c’est-à-dire qu’il dépend
de la puissance de transmission.
Dans la figure III.26 nous observons les débits moyens par TTI par cellule. La puissance
de la small cell a un impact important sur les résultats. Nous pouvons regardé que dans le cas
Ps = 10dBm nous avons un débit par la small cell de 3.64M bps et dans le cas Ps = 20dBm
nous avons un débit de 13.86M bps.
Dans cet rapport je n’ai montré que les résultats les plus représentatifs parmi les plusieurs
scénarios que nous avons envisagés.
64
Conclusion générale et perspectives
Ce stage m’a aussi énormément aidé pour arriver à comprendre et à prendre en compte l’in-
certitude liée à la dynamique spatio-temporelle du trafic et dans un modèle de réseau mobile
hétérogène. De plus j’ai acquis des compétences dans la technologie LTE qui sera implémentée
prochainement en France et qui ajoute une très grande valeur à ma formation professionnelle.
Il faut aussi souligner que la formation à Telecom Lille 1 a eu une forte importance dans le
déroulement de mon PFE car une solide formation en statistique et en mathématiques orientées
télécoms ont été nécessaires pour arriver à bien comprendre les différentes références bibliogra-
phiques utilisées dans mon PFE.
Des travaux futurs peuvent être effectués afin d’améliorer le modèle proposé :
Nous avons commencé à considérer les possibilités d’analyser l’effet dans le calcul, qu’a le
65
Conclusion générale et perspectives
J’ai tenté dans ce rapport de synthétiser et de vulgariser toutes les connaissances acquises et
toutes les analyses faites dans le cadre de mon PFE, cela va me permettre plus tard d’aborder
ma vie professionnelle de la meilleure façon.
66
Références bibliographiques
[1] Dr. Wen Tong. Lte and its fundamental technologies. In CTO Wireless / Huawei
Technologies, CANADA (March 9, 2011). vii, 23
[2] Gregory Davi. Using picocells to build high-throughput 802.11 networks. RF Design Jul
2004 (Jul 2004). 11
[3] Picocell mesh : Bringing low-cost coverage, capacity and symmetry to mobile wimax. A
Tropos Networks White Paper. 11
[4] P. Gupta and P.R. Kumar. The capacity of wireless networks. IEEE Transactions on
Information Theory 388-404 (March 2000). 12
[5] 3GPP TS 36.201 V8.2.0. "LTE Physical Layer - General Description (Release 8)".
(2008). 21
[6] Jean-Marc Kelif. Modèle Fluide de Réseaux Sans Fils. Doctorat Informatique et Ré-
seaux. Thèse de Doctorat, EDITE (2008). 29, 31, 33
[7] Jean Marc Kelif, Marceau Coupechoux, and Philippe Godlewski. A fluid
model for performance analysis in cellular networks. EURASIP J. Wireless Comm. and
Networking 2010 (2010). 29
[8] Jean Marc Kelif and Marceau Coupechoux. Joint impact of pathloss shadowing
and fast fading - an outage formula for wireless networks. CoRR abs/1001.1110 (2010).
31
[9] L. Fenton. The sum of lognormal probability distributions in scatter transmission system.
IEEE (IRE) Transactions on Communications CS-8 (1960). 31
[10] W. Diego J-M Kelif and S. Senecal. Impact of small cells on performance of
heterogeneous lte cellular networks. Paper submitted to VTC2011 (2011). 32, 33
67
Conclusion générale et perspectives
[11] Thomas Bonald and Alexandre Proutiére. Wireless downlink data channels : user
performance and cell dimensioning. pages 339–352 (2003). 36, 62
[12] W. Diego J-M Kelif and S. Senecal. Heterogeneous wireless network : Impact of
transmitting power on lte femto cells performance and coverage. Paper submitted to Glo-
geCom2011 (2011). 42
[13] Jean Marc Kelif and Marceau Coupechoux. Impact of topology and shadowing
on the outage probability of cellular networks. pages 1–6 (2009). 65
68
Annexes
Le SINR (II.7) peux être exprimé, pour un mobile connecté à une macro cell m0 (i.e k0 =m0 )
comme :
(m0 )
Pm (u)gij (u)
γij (u) = P (m) P (s)
(1)
Pm (u)gij (u) + Ps (u)gij (u) + Nth
m∈M,m6=m0 s∈S
En considérant que le mobile est sous la couverture de la small cell s0 nous pouvons exprimer,
en utilisant le path gain gs,u = Ks rs−η (pour les small cells) et gm,u = Km rm −η
(pour les macro
cells) :
−η
rm 0
γ(rm0 ) = −η (2)
+ KKms PPsm (rs−η
P P −η Nth
rm 0 + rs ) + Km Pm
m6=m0 s6=s0
En utilisant le modèle fluide , nous considérons la densité des small cell ρs et des macro cells
ρm . La distance entre les small cells est 2Rs et entre les macro cells est 2Rm . Nous nommons
69
Annexes
Is la interférence totale due aux small cells et Im la interférence total due aux macro cells et
K = KKms PPsm ), nous pouvons calculer le SINR comme :
−η
rm0
γ(rm0 ) = Nth (3)
Ism0 m0 +
+ Im Km Pm
Où :
m0 2πρm
Im = (2Rm − rm0 )2−η (4)
η−2
et
2πρs
Ism0 = K (2Rs − rs0 )2−η + Krs−η (5)
η−2 0
70
2 Annexe 2 : Analyse dynamique
σ 2rdr
dµ(r) = , pour r < R (6)
C(r) R2
Alors nous calculons la charge totale de la cellule :
Z R
2 E[σ] 2rdr Z R ρ
λπR × = 2πrdr = ρ̄ (7)
0 C(r) R2 0 C(r)
Nous observons que le nombre de clients tend vers un régime stationnaire fini de clients
pour (ρ̄ < 1) sous chargé, et pour (ρ̄ > 1) le rapport C(r)/x tend vers zéro. Nous pouvons
définir la capacité de la cellule comme l’intensité maximale du trafic pour lequel la cellule n’est
pas saturée, de l’expression (6) nous calculons la capacité de la cellule de rayon R comme :
Z R !−1
2rdr
C(R) = (8)
0 C(r)R2
Cette fonction est décroissante et atteint sa valeur maximale C0 , pour R ≤ r0 . Pour évaluer
la performance par client, nous utilisons la propriété des files d’attente (M/M/1/∞) [15], donc
la distribution stationnaire du nombre de clients actifs (π) dans la cellule :
Nous pouvons calculer le nombre de clients dans une surface entre r et r + dr, en calculant
la densité de charge dans cette surface avec la charge générée par les clients dans cette surface
dρ(r)/C(r),en divisant cette valeur avec la charge totale dans la cellule (ρ̄),et en la multipliant
avec la moyenne des clients dans tout la cellule :
dρ(r)
dx(r) = × E[x] (10)
ρ̄C(r)
71
Annexes
Avec E[x] = ρ̄/(1 − ρ̄), le nombre moyen de clients dans la cellule, donc le débit par client
sera :
Pour une cellule de rayon R, le débit minimal cmin est garanti si le nombre de clients actifs
ne dépasse pas cette limite :
C(R)
m= (12)
cmin
Avec cette condition nous pouvons calculer la distribution stationnaire du nombre de clients
actifs (π), avec un nombre maximal de clients actifs m, c’est un système M/M/1/m [15], donc :
ρ̄x
π(x) = ,0≤x≤m (13)
(1 + ρ̄ + . . . + ρ̄m )
Nous calculons la probabilité de blocage B , qui est indépendante de la distance r entre le
client et la BS :
ρ̄m
B= (14)
(1 + ρ̄ + . . . + ρ̄m )
et pour ρ̄ < 1 (sous-chargé) B = (ρ̄m − ρ̄m+1 )/(1 − ρ̄m+1 ). Nous pouvons aussi calculer le
nombre de clients actifs dans une surface entre r et r + dr (10) :
dρ(r)
dx(r) = × E[x] (15)
ρ̄C(r)
avec :
ρ̄ 1 − (m + 1)ρ̄m + mρ̄m+1
E[x] = × (16)
(1 − ρ̄) 1 − ρ̄m+1
72
2 Annexe 2 : Analyse dynamique
dρ(r)
γ(r) = (1 − B) (17)
dx(r)
(1 − ρ̄)(1 − ρ̄m )
γ(r) = C(r) × (18)
1 − (m + 1)ρ̄m + mρ̄m+1
Quand ρ̄ = 0, le débit est égal a la valeur maximale (C0 ), et quand ρ̄ → ∞ le débit tend
vers C(r)/m.
Un nouveau client est accepté, si son débit et le débit des autres clients actifs étaient des
valeurs supérieures à cmin , donc maintenant la décision d’admission dépend de la position du
client, et le nombre de clients ne doit pas dépasser M , lequel est le meilleur cas quand les clients
actifs ne dépassent pas r ≤ r0 :
C0
M= (19)
cmin
et m = C(R)/cmin est le nombre maximal de clients actifs qui puisse exister dans toute la
cellule de rayon R, donc un client sera accepté si le débit minimal pour tous les clients actifs
est supérieur à cmin :
D E
min(1≤u≤x) C(r(u) )
≥ cmin (20)
x
où r(u) est la distance du client actif u à la BS. Nous définissons L = (M − m) et j ∈
{0, . . . , L}, alors Rj (r0 ≡ R0 < R1 < . . . < RL ≡ R) est la distance maximale r pour laquelle
nous pouvons avoir j clients de plus par rapport à m , c’est à dire :
Donc nous pouvons avoir un nombre maximal de x = M − j clients actifs dans la cellule,
quand le client le plus éloigne est à un distance Rj de la BS. Alors nous pouvons calculer la
73
Annexes
probabilité qu’un client soit à une distance Rj maximal de la BS avec ρ̄→j /ρ̄ où :
Z Rj
dρ(r)
ρ̄→j = (22)
0 C(r)
et la probabilité d’avoir x clients actifs sera :
ρ̄x
, si x < m
π(x) = π(0) M −i (23)
ρ̄→j , si x = M − i, i ∈ {0, . . . , L}
où :
L
!−1
−i
π(0) = 1 + ρ̄ + . . . + ρ̄m−1 + ρ̄M
X
→i (24)
i=0
Nous calculons la probabilité de blocage Bj , pour des clients actifs avec une distance maxi-
male Rj de la BS, j ∈ {0, . . . , L} :
−i M −i
ρ̄M
PL L
→i −
P
i=0 i=j+1 ρ̄→i−1
Bj = −i (25)
1 + ρ̄ + . . . + ρ̄m−1 + Li=0 ρ̄M
P
→i
La probabilité de blocage B(r) pour les clients qui sont à une distance maximale r est :
B0 , si r ≤ r0
B(r) = (26)
Bj , si Rj−1 < r ≤ Rj
La moyenne de la probabilité de blocage sera :
R02 XL
Rj2 − Rj−1
2
B = B0 + Bj (27)
R2 j=1 R2
74
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