Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
********** **********
********** **********
INFORMATIQUE ET TELECOMMUNICATIONS
Sous la Direction de
Dr. NISSO Nicodem
Chargé de Cours
À ma famille
i
REMERCIEMENTS
• À mon encadreur académique, Dr. NISSO Nicodem pour sa disponibilité, l’aide et les
remarques apportées dans ce travail ;
• À mon encadreur professionnel, M. DAVID CHATUE pour son soutien, ses précieux
conseils et les clarifications apportés dans ce travail ;
• Au Directeur Général de VIETTEL CAMEROON, pour nous avoir accordé le stage aca-
démique ;
• À ma très chère mère ZAKIATOU Alh FARIKOU pour tout les sacrifices consentis pour
notre éducation et notre formation ;
• À tout nos camarades de promotion pour leur esprit de solidarité, de partage et de fra-
ternité ;
• À tout mes amis et proches pour m’avoir toujours soutenu pendant ma formation.
ii
Table des matières
DÉDICACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i
REMERCIEMENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ii
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii
RÉSUMÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . x
ABSTRACT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xi
LISTE DES TABLEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xii
LISTE DES FIGURES ET ILLUSTRATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xiv
INTRODUCTION GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1 Contexte et problématique 3
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1 Présentation de la structure d’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Présentation de VIETTEL Cameroon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Localisation du lieu de stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.3 Organisation structurelle et fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.4 Missions de NEXTTEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.5 Services et produits offerts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.5.1 Produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.5.2 Services . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2 Contexte et problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2.1 Contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2.2 Problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3 Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
iii
TABLE DES MATIÈRES
iv
TABLE DES MATIÈRES
v
TABLE DES MATIÈRES
Bibliographie I
Annexe III
Annexe 1 : Algorithme prise de décision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III
vi
TABLE DES MATIÈRES
vii
TABLE DES MATIÈRES
viii
TABLE DES MATIÈRES
SF : Spreading Factor.
SIR : Signal-to-Interference Ratio.
SIM : Subscriber Identification Module.
SGSN : Serving GPRS Support Node.
SMS : Short Message Service.
TCH : Traffic Channel.
TDD : Time Division Duplex.
TDMA : Time Division Multiple Access.
TEMS : Test Mobile Systems.
TPC : Transmit Power Control.
UE : User Equipment.
UETR : User Equipment Traffic Recording.
IUT-T : International Union of Telecommunications for Telecommunications.
UL : Up Link.
UMTS : Universal Mobile Telecommunications System.
USIM : UMTS Subscriber Identity Module.
UTRAN : UMTS Terrestrial Radio Access Network.
UTRA : Universal Terrestrial Radio Access.
VoIP : Voice over Internet Protocol.
VLR : Visitor Location Register.
W-CDMA : Wideband Code Division Multiple Access.
WNCS : W-CDMA Neighboring Cell Support.
ix
TABLE DES MATIÈRES
RÉSUMÉ
Les systèmes de télécommunications ont connu une évolution capitale depuis quelques
décennies, avec l’arrivée de l’UMTS, en suite la 4G (Quatrième génération) et maintenant la
5G (Cinquième génération). Le nombre d’utilisateur ne cesse d’augmenter, ainsi les opérateurs
doivent sans cesse disposer des méthodes adéquates pour répondre aux besoins grandissants
des utilisateurs. L’entreprise VIETTEL CAMEROON S.A après le déploiement de son réseau
3G, utilise des méthodes statistiques pour contrôler son fonctionnement. En effet, les ingé-
nieurs chargés de l’optimisation du réseau de NEXTTEL se basent sur des méthodes telles que
l’analyse des données KPI (Key Indication Performance), des indicateurs des performances en
concordance avec les données obtenues lors des drives Tests. Néanmoins, ce travail demeure fas-
tidieux pour couvrir la totalité des zones desservies par leur réseau. C’est dans cet optique que
notre projet porte sur l’amélioration de la qualité de service du réseau d’accès de NEXTTEL.
L’objectif de notre travail est de représenter les données en graphes à l’aide des données offertes
par le centre des opération et de la maintenance (les KPIs) et le drive test, puis de procéder
à l’analyse, au traitement et à la production des solutions adéquates aux problèmes en terme
de qualité de service. Pour y parvenir, nous nous sommes basés sur l’environnement de déve-
loppement, le module App Designer du logiciel MATLAB afin de réaliser un outil permettant
d’analyser les données KPI. L’outil permettra de faciliter la tâche aux ingénieurs chargés de
l’optimisation et réduire les sorties des techniciens.
x
TABLE DES MATIÈRES
ABSTRACT
Telecommunications systems have undergone a major evolution in recent decades, with the
arrival of UMTS, then 4G (Fourth generation) and now 5G (Fifth generation). The number of
users is constantly increasing, so operators must constantly have the right methods to meet the
growing needs of users. The company VIETTEL CAMEROON S.A after the deployment of its
3G network, uses statistical methods to control its operation. Indeed, the engineers responsible
for optimizing the NEXTTEL network rely on methods such as the analysis of KPI (Key
Indication Performance) data, performance indicators in accordance with the data obtained
during the drives Tests. However, this work remains tedious to cover all the areas served by
their network. It is with this in mind that our project focuses on improving the quality of
service of the NEXTTEL access network. The objective of our work is to represent the data
in graphs using the data offered by the operations and maintenance center (the KPIs) and the
drive test, then to analyze, process and the production of adequate solutions to problems in
terms of quality of service. To achieve this, we relied on the development environment, the App
Designer module of MATLAB software, to create a tool for analyzing KPI data. The tool will
make it easier for engineers responsible for optimization and reduce technician’s output.
xi
Liste des tableaux
xii
Table des figures
xiii
TABLE DES FIGURES
xiv
TABLE DES FIGURES
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1
TABLE DES FIGURES
2
Chapitre 1
Contexte et problématique
Introduction
Dans ce chapitre, nous allons en premier lieu présenter la structure où nous avons effectué
notre stage. Ensuite nous présenterons le contexte d’étude de notre projet et la problématique.
Enfin, nous allons présenter la méthodologie que nous avons adopté pour la réalisation du notre
projet et les objectifs à atteindre.
Nous avons effectué notre stage au sein de l’entreprise des télécommunications VIETTEL
CAMEROON S.A dans la région de l’Extrême-nord plus précisément dans la ville de Maroua.
3
CHAPITRE 1. CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE
L’entreprise se localise sur l’avenue des banques, au Nord par Afriland First Bank et l’Ouest
par le Crédit Foncier du Cameroun. La figure 1.1 ci-dessous est une capture d’écran faite à
partir de Google Map, montrant exactement la localisation de notre lieu de stage.
• Direction technique : placé sous l’autorité d’un Directeur en charge de la technique. Cette
division est le point fort en terme de production dans les entreprises de téléphonie mobile
et ce pourquoi ses activités sont nombreuses : L’étude, l’installation, l’exploitation, et
l’entretien de toutes les infrastructures nécessaires à la formation des services de télécom-
munications dans la région, ainsi que l’interconnexion des réseaux ; L’exploitation et la
maintenance des équipements du réseau ; le suivi des alarmes relatives à chaque équipe-
ment du réseau 2G et 3G ainsi que le suivi des travaux de maintenance, de configuration
et d’extension du réseau ;
4
CHAPITRE 1. CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE
• Service financière : Ce service est constitué d’un chef comptable et son staff. Il s’occupe
de la collecte, du traitement des données et de l’élaboration du rapport financier, pour
remonter ces informations à la direction générale ;
Pour faciliter la gestion de la branche technique, le Directeur technique régional gére les
différents activités techniques liés à son département. Le departement technique est subdivisé
en sept (07) sous service ou entités (figure 1.3) :
5
CHAPITRE 1. CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE
6
CHAPITRE 1. CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE
• Le suivi des alarmes, relatives à chaque équipement du réseau 2G et 3G ainsi que les
travaux de maintenance, de configuration et d’extension du réseau ;
• Travaux d’optimisation (recherches des localités non couvertes par le réseau et les zones
affectées par des services dégradés) ;
• Le support des équipes techniques qui sont dans les business center.
La mission de NEXTTEL est de relier tous les camerounais au reste du monde, en rendant
la technologie, les services mobiles ainsi que la connexion Internet haut-débit accessibles à tous.
Ses produits de référence se déclinent dans des forfaits voix, Internet et services à valeur ajoutée
dont la télé sur mobile (MOBILE TV), la vidéo à la demande (Films), l’appel vidéo. Fidèle à ses
valeurs d’innovation et simplicité, NEXTTEL a introduit le premier réseau 3G au Cameroun.
Ce vaste réseau, qui permet à NEXTTEL de commercialiser ses services couvre quasiment toute
l’étendue du territoire national [3].
1.1.5.1 Produits
7
CHAPITRE 1. CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE
• Les accessoires :
– FlyBox.
1.1.5.2 Services
• Les MMS ;
• La messagerie vocale ;
• Les SMS ;
• L’info crédit ;
• Le service de chat ;
1.2.1 Contexte
Les réseaux mobiles de troisième génération sont venus révolutionner les limites des ré-
seaux 2G en intégrant des services tels que : les services multimédias, les services à valeur
8
CHAPITRE 1. CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE
ajoutée et l’accès à Internet avec un haut-débit de connexion. Depuis 2015, VIETTEL CAME-
ROON a déployé ses sites 3G dans les différentes villes du Cameroun et offrait une couverture
satisfaisante, les clients disposaient d’une bonne qualité de service.
Toutefois, le maintien de ces services offerts par la 3G nécessite une étude continue et
évolutive sur la couverture du réseau.
Les données relatives aux mesures de la couverture dans les réseaux 3G sont basées sur le
niveau de champs RSCP (mesuré sur le canal CPICH), le contrôle de la couverture, le contrôle
de puissance et de la qualité de service. De façon plus détaillée, cette étude consiste à :
– Faciliter l’accessibilité pour les communications voix et le maintien du débit pour les
communications data.
1.2.2 Problématique
La qualité de service des réseaux mobiles est évaluée au moyen d’une chaine de mesure
drive test ou directement à partir des données collectées sur les terminaux des abonnés notam-
ment le crowdsourcing. En effet, la satisfaction de ses clients est un objectif primordial chez
les opérateurs de télécommunications. Cette satisfaction est basée sur un ensemble de procédés
visant à optimiser le réseau.
Le réseau d’accès UTRAN est le support de transmission des informations entre les utili-
sateurs mobiles ou les utilisateurs mobiles et le réseau cœur. Néanmoins, l’UTRAN est exposé
en permanence aux changements dus aux facteurs tels que :
9
CHAPITRE 1. CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE
• Ainsi que les problèmes intempestifs qui surviennent au niveau du réseau de transmission
(coupure de câbles, détérioration des équipements, manque d’électricité, etc.).
Outre ces facteurs, les abonnés se plaignent des problèmes majeurs à savoir une désa-
gréable qualité de service (c’est-à-dire un faible débit, limitation sur le service voulu : strea-
ming par exemple) et le non accès au réseau dans certains emplacements de la ville. Il est donc
question pour nous de savoir :
Comment l’opérateur améliorera t’il la qualité de service offert par son réseau d’accès
grâce aux Indicateurs Clés de Performance (KPIs) ?
Comment pouvons-nous faciliter ce travail aux ingénieurs chargés de l’optimisation du
réseau de VIETTEL CAMEROON ?
En vue donc d’améliorer la qualité de service du réseau 3G de VIETTEL, nous proposons
d’évaluer les KPIs, de la qualité de lien radio dans le but de maitriser l’impact des facteurs
qui dégradent le lien radio afin d’assurer une bonne qualité de service ainsi que satisfaire les
demandes en services des clients et garder leur confiance.
1.3 Méthodologie
Pour la réalisation de notre travail, nous nous attarderons sur ces points culminants et
essentiels :
• Etude du réseau UMTS : cette étude nous permettra de maitriser les éléments essentiels
du réseau UMTS en particulier son réseau d’accès, à savoir les équipements de l’UTRAN
et leur fonctionnement ;
• Etude des méthodes d’optimisation : ici nous ressortirons les différentes méthodes définis
par les équipementiers et utilisés par les opérateurs pour amélioration de leur réseau ;
• Etude de cas : nous évaluerons la couverture réseau dans la ville de Maroua avec des outils
adéquats afin de desceller les anomalies qui dégradent la qualité du signal et proposer les
solutions pour y remédier ;
• Réalisation d’un outil d’aide : nous réaliserons un outil, sous Matlab, qui facilitera le
travail d’optimisation aux ingénieurs d’optimisation de VIETTEL CAMEROON S.A.
• Test et validation : enfin nous discuterons des résultats des tests via des commentaires
précis sur les données obtenues.
10
CHAPITRE 1. CONTEXTE ET PROBLÉMATIQUE
1.4 Objectifs
Pour assurer la continuité de la délivrance des services avec une qualité de service optimale,
l’opérateur doit sans cesse répéter le processus d’optimisation sur son réseau afin de limiter les
plaintes de leurs clients et gagner leur satisfaction. Notre objectif général est donc d’optimiser
la qualité de service en évaluant les indicateurs renvoyés par les équipements dans le but de
donner l’entière satisfaction aux clients.
Comme objectifs spécifiques de notre travail, nous allons :
Conclusion
En somme, nous avons dans ce chapitre, présenté notre structure d’accueil en insistant
sur son organisation structurel et fonctionnel, en suite, nous avons présenté ses missions et
les services offerts par NEXTTEL. En second lieu, nous avons parlé du contexte que soulève
notre travail, à savoir l’évaluation de la qualité de service et son optimisation dans le réseau de
NEXTTEL. Il en découle de ce contexte que l’amélioration de la QoS est basée sur un ensemble
des mesures (mesure et évaluation des KPIs), ainsi que des interprétations à entreprendre.
Nous avons par la suite constaté que d’autres problèmes émanant des sources indépendantes
du réseau entrent en considération. C’est ainsi dans le souci d’y remédier que nous avons défini
une méthodologie et des objectifs à atteindre pour mener à bien notre projet.
11
Chapitre 2
Introduction
L’évolution des technologies en particulier dans le domaine des télécommunications a
permis la migration des systèmes numérique. Elle était pour la plupart utilisée par des grosses
boites nécessitant un haut débit de connexion. L’arrivée de la 3G a permis aux usager particulier
d’accéder aux services offerts par les réseaux numériques.
Dans la suite de notre travail, nous présenterons l’historique, l’architecture et les évo-
lutions, le principe de fonctionnement, les modes et techniques de communication du premier
réseau ayant facilité une couverture mondiale et l’accès aux simples usagers, à savoir : le réseau
UMTS.
2.1 Historique
Depuis les premières expériences de Marconi à la fin du XIXe siècle, les communications
sans fil entre deux éléments mobiles ont été limitées à des applications professionnelles et ce,
jusqu’à la fin des années soixante-dix. Il a fallu attendre les années quatre-vingt avant de voir la
naissance des systèmes de téléphonie mobile cellulaire de première génération (1G), entièrement
analogiques, utilisant la méthode d’accès (FDMA : Frequency Division Multiple Access), comme
le NMT (Nordic Mobile Telephony), l’AMPS (Advanced Mobile Phone Service), le TACS (Total
Access Cellular System) ou le Radiocom2000. Néanmoins, les ressources spectrales réduites, la
courte durée de vie des batteries et le coût du terminal, ont été des obstacles qui ont restreint
les débuts du développement des téléphones portables de première génération.
12
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
13
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
(High-Speed Uplink Packet Access), Release 6, mise sur pied pour améliorer le débit de la voix
montante. Ainsi, grâce à l’introduction de la nouvelle modulation 64-QAM dans la Release 7
(HSPA+ : High-Speed Packet Access Plus), le débit théorique de 14 Mbits/s est possible par le
réseau HSDPA [4].
C’est dans cet ordre d’idée que s’inscrit le réseau 4G (LTE), Release 8 du consortium
3GPP (Third Generation Partnership Project), permettant un débit théorique de l’ordre de
100 Mbits/s sur un rayon de 50 km maximum tout en se basant sur des nouvelles techniques
de modulations, QPSK,16-QAM, 64-QAM, et d’accès au canal (MIMO et SCDMA), ainsi que
des nouvelles gammes de fréquence. La norme LTE permet une communication complètement
IP, assurant des services comme la communication en HD ou VoLTE (Voice over LTE, Voix sur
LTE ). Ainsi la LTE-Advanced et la 5G viennent améliorer le débit de la 4G, respectivement
1Gbps et 10 Gb/s et la subdivision de type de service en strate.
La figure 2.1 résume les évolutions des réseaux de téléphonie mobile de la 2G à la 4G.
14
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
tation des équipements existant ou nouveaux équipements), pour gérer les flux des domaines
circuit et paquet. La figure 2.2 représente l’architecture physique de l’UMTS (Release 99).
UE :
L’UE (User Equipment) est un mobile, utilisant une microcarte SIM (USIM : UMTS
15
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
Subscriber Identity Module) pour pouvoir se connecter au réseau 3G. La carte USIM
contient les informations sur l’abonné : IMSI (International Mobile Subscriber Identity),
permettant d’identifier l’abonné dans n’importe systèmes UMTS ou GSM à travers le
monde.
• Gestion des ressources radio : Le réseau d’accès est chargé d’allouer et de maintenir
des ressources radio nécessaires à la communication ;
Le réseau d’accès UTRAN est composé de plusieurs éléments : une ou plusieurs stations
de base (appelées NodeB), des contrôleurs radio RNC (Radio Network Controller) et des
interfaces de communication entre les différents éléments du réseau UMTS.
NodeB : station de base dotée d’une antenne (omnidirectionnelle) ou des plusieurs an-
tennes (sectorielles), assurant la conversion du flux de données entre les interfaces
lub et Uu et participe à la gestion des ressources radio. La principale fonction du
NodeB est de gérer la couche physique de l’interface air. Il s’agit principalement du
codage du canal, de l’entrelacement, de l’adaptation du débit et de l’étalement. Le
NodeB supporte également quelques fonctions de gestion des ressources radio comme
le contrôle de puissance [5] ;
RNC (Radio Network Contrôler) : est un contrôleur de NodeB via l’interface Iub.
Le RNC peut supporter plusieurs NodeB. Il contrôle et gère les ressources radio
en utilisant le protocole RRC (Radio Ressource Control) pour définir procédures et
communication entre mobiles (par l’intermédiaire des NodeBs) et le réseau cœur de
16
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
l’UMTS. Le RNC s’interface avec le réseau cœur pour les transmissions en mode
paquet et en mode circuit. Il travaille au niveau des couches 2 et 3 du modèle OSI
(contrôle de puissance, allocation de codes)
Réseau coeur :
Le réseau cœur de l’UMTS est composé de trois parties dont deux domaines :
– VLR (Visitor Location Register) : Est une base de données locale qui
contient une copie du profil des abonnés et certaines informations plus précises
relatives à la localisation des abonnés gérés par son MSC.
– GGSN (Gateway GPRS Support Node) : est une passerelle vers les réseaux
à commutation de paquets extérieurs tels que l’Internet.
– HLR (home location register) : qui est une base de données qui gère l’en-
semble des abonnés et leurs profils dans un réseau mobile. Les profils d’un abonné
regroupent de nombreuses informations telles que son numéro de téléphone, les
services qu’il a le droit, d’utiliser, les informations relatives aux services supplé-
mentaires tels que les renvois d’appel, les restrictions d’appel, etc.
17
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
NB : Les interfaces Iu, Iub et Iur utilisent la technologie ATM et sont normalisées afin de
permettre aux équipements issuis des constructeurs différents de dialoguer. Ceci offre aux opé-
rateurs des degrés de liberté supplémentaires dans le choix de leurs fournisseurs d’équipements
réseaux.
18
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
• CDMA (Code Division Multiple Access) : La technique CDMA constitue une méthode
d’accès où tous les utilisateurs partagent la même bande de fréquences simultanément et
tout le temps, comme le montre la figure 2.4 (c). La technique d’étalement de spectre
est utilisée pour affecter à chaque utilisateur un code, ou séquence, unique qui détermine
les fréquences et la puissance utilisées. Le signal contenant l’information de l’émetteur
est modulé avec la séquence qui lui est attribuée, ensuite le récepteur recherche la sé-
quence en question. En isolant toutes les séquences provenant des autres utilisateurs (qui
apparaissent comme du bruit), le signal original de l’utilisateur peut alors être extrait [4].
19
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
Figure 2.4 – Techniques d’accès FDMA (a), TDMA (b) et CDMA (c).
Les réseaux UMTS se basent enssentiellement sur la technique d’accès CDMA. Cette
technique est définie par un mode d’accès numérique permettant de partager la même bande
passant entre plusieurs utilisateurs. Elle autorise l’accès simultané de multiples utilisateurs à de
très haut débits et à des services très variés (son, image, multimédia, ...). Il existe néanmoins
différentes variantes de CDMA. Celle sur laquelle s’appuie la norme UMTS est appelée W-
CDMA.
W-CDMA (Wideband-Code Division Multiple Access) est une technique d’accès dérivant
de la technique CDMA, utilisant des canaux large de 5 Mhz en UMTS. Le protocole WCDMA
est basé principalement sur le processus d’étalement du spectre à séquence directe DS-CDMA
(Direct Sequence-CDMA). Dans ce type d’étalement de spectre, le signal d’information est
directement modulé par une séquence ou code appelé « code d’étalement ». La figure 2.5
illustre le fonctionnement de cette technique. La figure 2.5 a) montre les principaux éléments
d’un émetteur DS-CDMA. Parmi ces éléments, on trouve principalement un générateur de codes
d’étalement et un « multiplicateur ». Le code généré constitue une séquence de longueur fixe
dont chaque élément constitue un « chip ».
Le processus d’étalement est illustré dans la figure 2.5 b), qui montre le code d’étalement
(p)
du k-ième utilisateur qui est représenté par la séquence de chips ck , où p = 1, 2, 3, ..., M et M
20
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
Chaque chip a une durée Tc et une amplitude égale à +1 ou −1. Le débit avec lequel varie
l’information étalée est appelé débit chip (ou chip rate) que l’on notera Bspr . Ce débit est égal
à 1/Tc , exprimé en chips par seconde (cps) [15].
Remarque : La relation ci-dessus nous permet de dire que plus le facteur d’étalement
SF est élevé, plus le Débit Chips sera élevé. Cela implique que le débit de données du canal sera
élevé. Les canaux à débits variables peuvent être libérés en fonction des besoins de l’utilisateur
[7].
Les spécifications de l’UMTS ont défini deux modes d’exploitation qui permettent l’échange
de l’information entre le mobile et la station de base pour séparer la transmission que ce soit
21
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
sur le lien montant ou le lien descendant (en mode FDD ou TDD) (voir Figure 2.6).
• Mode TDD (Time Division Duplex) : C’est un mode de duplexage temporel, consis-
tant à alouer le canal, à des intervalles de temps égaux, un nombre d’utlisateur connu
pour leur communication. L’organisation temporelle de l’UMTS est basée sur une super
trame de 720 ms, comportant elle-même 72 trames de 10 ms. Chaque trame de 10 ms est
divisée en 15 slots de 667 µs, cette organisation est présentée par la figure 2.7.
En TDD, une seule fréquence est utilisée alternativement pour le transfert des données
depuis l’appareil mobile vers la station de base, et inversement avec une séparation des
séquences uplink et downlink dans le temps, en divisant la bande en time slots qui sont
repartis entre les deux transferts.
22
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
NB : Le mode FDD se trouve dans un état de grande maturité par rapport au TDD
grâce au soutien des différents groupes de 3GPP. C’est la raison pour laquelle il a été
retenu par la norme UMTS.
Les réseaux 3G utilisent deux types de codes pour sécuriser et faciliter les communications
entre ses abonnés : les codes de canalisation (channelization codes) et les codes d’embrouillage
(scrambling codes).
1. Code de canalisation
Pour éviter toute interférence avec les codes des différents utilisateurs et différencier des
canaux distincts, on se sert de codes orthogonaux appelés OVSF (Orthogonal Variable Sprea-
ding Factor Code). L’utilisation de ces codes permet de modifier le facteur d’étalement et de
maintenir l’orthogonalité des différents codes d’étalement même si ces derniers sont de lon-
gueurs différentes. Ils viennent d’une famille de codes orthogonaux au sens de la corrélation.
Ils peuvent être définis par un arbre générateur tel qu’une racine engendre deux branches. Les
codes portés par ces deux branches sont issus du code de la racine. En effet, le code d’une
branche est composé par le code de la racine et de son complémentaire. Ce principe permet
ainsi de générer l’arbre des codes OVSF utilisés pour l’UTRAN [6].
Le SF est de la forme 2K et varie d’une façon générale de 4 à 256 pour les canaux montants
et de 4 à 512 pour les canaux descendants. Les codes OVSF présentent certaines limites, au sein
d’une même cellule ces codes ne peuvent pas être tous utilisés simultanément car ils ne sont
23
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
pas tous orthogonaux entre eux. Le code d’une branche est fortement lié à celui de sa racine et
de ses fils, ce qui empêche de les utiliser simultanément. Donc lorsqu’un code est alloué, tous
les codes issus de ces branches ne peuvent pas être utilisés.
L’arbre ci-dessus montre la relation entre le facteur d’étalement et le nombre de codes
disponibles pour un étalement donné. Il est important de savoir que le facteur d’étalement SF
détermine la longueur du code. Le nombre de bits dans les trames des canaux dédiés pour le
transfert des données se trouve par l’intermédiaire de la relation suivante :
256
SF = k
2
Comme k est compris entre 0 et 6, les valeurs du facteur d’étalement SF peut être égal à
7 valeurs.
K 0 1 2 3 4 5 6
SK 256 128 64 32 16 8 4
Dans un tel arbre, il n’est pas possible d’utiliser tous les codes OVSF simultanément.
Comme nous l’avons vu, le code de chaque nœud est déterminé en fonction du code du nœud
père. Cela implique donc que pour une branche, les codes ont une relation entre eux, ce qui
empêche l’utilisation d’autres codes lorsque l’un d’entre eux est utilisé.
1. Code de brouillage
Le codes de brouillage (scrambling code) est une opération effectuée par l’émetteur et
permet de séparer les différents signaux d’un même terminal ou d’un même NodeB. Elle est
réalisée juste après l’étalement et elle ne modifie pas la bande passante ni le débit, elle se
24
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
limite à séparer les différents signaux les uns des autres. Ainsi, l’étalement peut être effectué
par plusieurs émetteurs avec le même code de canalisation sans compromettre la détection des
signaux par le récepteur [7].
25
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
Dans les spécifications du 3GPP, on a défini pour l’UTRAN plusieurs canaux physiques,
dont certains ne sont employés que par la couche physique de l’interface radio. Ces canaux
physiques sont caractérisés par les codes de canalisation et de brouillage qui les caratérisent.
On trouve plusieurs types de canaux physiques [16] :
• P-CCPCH (Primary Common Control Physical Channel) : Canal physique primaire qui
transporte le canal BCH.
• PRACH (Physical Random Access Channel) : C’est un canal unidirectionnel dans le sens
descendant. Il permet à l’UE de transmettre les bursts d’accès aléatoire pour l’accès au
réseau.
• PICH : c’est un canal qui fournit les informations pour l’équipement mobile afin d’activer
le mode sleep (ou mode veille) et de conserver la batterie pendant l’écoute du canal PCH.
• CPICH : c’est un canal qui est transmis par le Node B qui donnera à l’équipement mobile
la possibilité d’estimer le temps de démodulation du signal.
26
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
• DPCCH (Dedicated Physical Data Channel) : Véhicule toutes les données en provenance
des couches de protocoles supérieures. Il se charge de transporter les informations de
contrôle de ou vers l’équipement mobile.
• AICH : Canal en charge d’informer l’équipement mobile sur le canal DCH. Il peut être
utilisé pour communiquer avec le NodeB.
Le canal de transport est représentatif de la qualité de service fournie par le réseau. Les
canaux de transport se subdivisent en deux catégories : les canaux dédiés (dedicated channels)
et les canaux communs (Common Channels) [16] :
• BCH (Broadcast Channel) : Canal utilisé dans la voie descendante pour le transport
des informations système dans une cellule.
• PCH (Paging Channel) : Canal utilisé dans la voie descendante pour le transport
des messages de paging dans une ou plusieurs cellules.
• RACH (Random Access Channel) : Canal à accès aléatoire utilisé uniquement dans
la voie montante.
• FACH (Forward Access Channel) : Canal utilisé dans la voie descendante pour le
transport de messages de signalisation et de paquets de données usager de taille
réduite.
27
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
Ils désignent les différents typiques d’informations véhiculés par les protocoles radio de
l’UTRAN. Ces peuvent être unidirectionnels ou bidirectionnels.
• PCCH (Paging Control Channel) : Canal utilisé pour le paging vers les mobiles dans
le réseau.
• CTCH (Common Traffic Channel) : Canal de trafique commun, utilisé en voie des-
cendante pour la diffusion de l’information de la station de base vers un groupe
d’utilisateurs.
La figure ci-dessous met en évidence la relation existante entre les canaux logiques, les
canaux de transport et les canaux physiques voir (figure 2.11) [8].
28
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
L’architecture des liens radios de l’UTRAN est structurée en couches ( voir figure 2.12),
dont les protocoles se basent sur les trois (3) couches basses du modèle OSI (physique, liaison
de données et réseau).
Couche 1 :
Elle représente la couche physique de l’interface radio qui réalise les fonctions de codage, déco-
dage, modulation et d’entrelacement.
Couche 2 :
• La sous-couche MAC (Medium Access Control) a pour rôle de multiplexer les données
sur les canaux de transport radio.
• La sous-couche RLC (Radio Link Control) permet la fiabilité du transport des données
entre deux équipements du réseau.
29
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
de rendre indépendant les protocoles radio du réseau d’accès UTRAN (sous-couches MAC
et RLC) par rapport aux couches de transport réseau. Ce type d’architecture permettra
l’évolution future des protocoles réseaux sans modifier les protocoles radio de l’UTRAN.
Couche 3 :
30
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
Cette couche RRC (Radio Resource Control) gère la connexion de signalisation établie
entre le réseau d’accès UTRAN et l’équipement usager, utilisée lors de l’établissement ou de la
libération de la communication [2].
La version Release 4 de la norme UMTS, definie en 2000 par le 3GPP, prévoit une évolution
optionnelle du domaine circuit, sous la forme d’une restructuration fonctionnelle des MSC
pour introduire une séparation des couches transport (Media Gateway) et contrôle d’appel
(MSC server). En effet, la station mobile reste inchangée. Elle offre les mêmes services et les
mêmes capacités que dans la Release 99. La Release 4 présente des avantages pour le réseau
de base en termes de réduction des coûts, de flexibilité et d’évolution. La figure 2.13 présente
l’architecture NGN du release 4. L’acronyme NGN (Next Generation Network) est un terme
générique qui englobe différentes technologies visant à mettre en place un concept, celui d’un
réseau convergent multiservices.
Malgré tous les atouts que présente le réseau UMTS à travers la faciliter de se connecter
à Internet, les appels vidéos, etc, il présente plusieurs limites, principalement :
31
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
• Les difficultés technologiques : Dans la norme UMTS comme tout autre réseau, les per-
formances du système sont inversement proportionnelles au nombre d’abonnés connectés
sur un relais.
• Les abonnées vont investir dans cette technologie des frais nouveaux pour avoir le nouveau
haut débit.
Initialement, les nouveaux services devaient concerner surtout les applications vidéo :
visiophonie, MMS Vidéo, vidéo à la demande, télévision. Mais, la 3G a, en fait, été d’abord
colonisée par les usages de type accès à Internet, principalement depuis l’explosion du marché
des smartphones et des réseaux sociaux, les applications vidéo (YouTube, replayTV...) se sont
développées dans un deuxième temps avec l’augmentation du volume de données inclus dans
les abonnements [7].
• HSDPA (High Speed Downlink Packet Access), pour augmenter le débit de la voie des-
cendante ;
• HSUPA (High Speed Uplink Packet Access), afin d’augmenter le débit de la voie montante.
L’innovation principale du HSPA concerne le passage d’une commutation circuit sur l’in-
terface radio, où des ressources radio sont réservées à chaque UE pendant la durée de l’appel, à
une commutation par paquets, où la station de base décide dynamiquement du partage de ses
ressources entre les UE actifs.
La technologie HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) représente la première étape
de l’évolution de la méthode d’accès du réseau mobile de troisième génération. Cette évolution
32
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
a été définie par le 3GPP en 2002 (Release 5), avec une amélioration dans l’architecture du
réseau UMTS R’99 (voir figure 2.14), afin d’accroître les débits possibles et de réduire la latence
du système.
Cette technologie permet d’obtenir des débits théoriques supérieurs à 10 Mbps sur le
lien descendant et de supporter des services à valeur ajoutée, tels que l’accès internet à haute
vitesse, le téléchargement de fichiers audio et vidéo, la réception de programmes télévisés et la
visiophonie.
Les débits 3G actuels en flux descendant (environ 384 Kbps, et jusqu’à 2 Mbps selon les
normes) seront portés à 14 Mbps (débit maximal selon les normes) sur les systèmes HSDPA
[9].
Les opérateurs peuvent ainsi prendre en charge un nombre beaucoup plus important
d’abonnés haut débit sur la même porteuse, et garantir à ces derniers une utilisation opti-
male des services multimédias. Le HSDPA se caractérise par des performances dix fois plus
avantageuses que la 3G Standard (UMTS en version R’99) [7].
33
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
Un nouveau domaine fut introduit, l’IP Multimédia (IM) Subsystem, s’appuyant sur les
services du domaine paquet pour fournir des services de communications convergents (VoIP,
données, multimédia, etc.) en IP natif. Ainsi, les communications multimédias ne sont plus sup-
portées de manière transparente mais deviennent le mode de communication cible de l’UMTS.
Ce n’est que pour des raisons de compatibilité avec les réseaux GSM/GPRS et UMTS Release
99 et avec les terminaux non IP multimédia que le domaine circuit (MSC servers et MGW
associées) est maintenu. Ces évolutions offrent aux utilisateurs des débits maximaux de 14,4
Mbit/s en voie descendante et de 5,8 Mbit/s en voie montante, ainsi qu’une latence réduite, en
utilisant les propriétés suivantes :
• AMC (Adaptative Modulation and Coding) : qui consiste à adapter le débit selon la
qualité de la transmission du lien radio et apporte une capacité beaucoup plus élevée
pour les systèmes radio à transmission de paquets. La commutation par paquets optimise
ainsi l’usage des ressources radio pour les services de données. La modulation et le codage
sont rendus adaptatifs afin de s’adapter aux conditions radio de l’UE au moment où il
est servi, les débits instantanés étant accrus via l’utilisation de modulations à plus grand
nombre d’états qu’en Release 99. La modulation 16QAM (16 Quadrature Amplitude
Modulation), est introduite pour la voie descendante en complément de la modulation
QPSK (Quadrature Phase Shift Keying), utilisée en Release 99. De même, la modulation
QPSK est introduite pour la voie montante en complément de la modulation BPSK
(Binary Phase Shift Keying) utilisée en Release 99 (figure 2.16).
34
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
• FCSS (Fast Cell Site Selection) : L’allocation dynamique des ressources est effectuée
par la fonction d’ordonnancement ou scheduling, en fonction notamment de la qualité
instantanée du canal radio de chaque UE, de ses contraintes de qualité de service, ainsi
que de l’efficacité globale du système. Il permet à l’utilisateur de choisir le NodeB ayant les
meilleures caractéristiques pour une transmission de données. Cette technique est encore
appelée Fast Scheduling. L’avantage de cette technique est qu’elle permet à l’utilisateur
d’obtenir un débit plus élevé, figure 2.17.
Avec l’augmentation de la charge des réseaux, la qualité de service fournie aux clients se
dégrade, ce qui pose un véritable problème aux opérateurs de réseaux mobiles. Deux évolutions
35
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
Le HSPA+ a été normalisé en 2007 par le 3GPP au cours de la Releases 7 (voir figure ??).
L’amélioration des débits et de la capacité est rendue possible par l’introduction de nouvelles
techniques complètement IP.
• En voie descendante, la modulation 64QAM est désormais prise en charge, de même que
la modulation 16QAM en voie montante.
• L’état CELL_FACH étendu : cette fonctionnalité permet d’associer les canaux logiques
communs avec les canaux de transport HSDPA et HSUPA ;
• En complément, une cellule peut transmettre des données à un utilisateur sur deux por-
teuses simultanément en voie descendante, à l’aide de la fonctionnalité DC-HSDPA (Dual
Carrier – HSDPA).
• Le spectre supportant la transmission n’est donc plus limité à 5 MHz mais à 10 MHz.
• Les débits fournis à l’utilisateur sont potentiellement doublés. De plus, la largeur de bande
plus élevée permet au système une gestion plus efficace des ressources spectrales [11].
L’arrivée des Releases 5, 6 et 7 ont permis d’introduire des nouveaux canaux, tels que :
36
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
• Le canal de transport HS-DSCH (High Speed Downlink Shared Channel), est une évo-
lution du canal de transport DSCH de l’UMTS. Ce canal transporte les données des
utilisateurs à un très haut débit.
• Le canal HS-SCCH est utilisé pour transporter les informations de signalisations du nœud
au mobile. Ces informations de signalisation sont nécessaires pour que le mobile puisse dé-
coder les données transportées par les canaux physiques HS-PDSCH alloués pour chaque
utilisateur.
37
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
• Minimiser le niveau d’interférence global et d’allouer un autre canal dédié à une MS déjà
en mode dédié, c’est-à-dire dans l’état CELL-DCH ;
• Le délai maximum toléré pour le transfert de toutes les SDU d’un point à un autre (en
ms).
Un soft handover survient entre deux cellules ou deux secteurs qui sont supportés par
différents NodeBs. Pendant la procédure de handover, le mobile doit interrompre la communi-
cation avec une station de base avant d’en établir une autre avec une station de base différente.
C’est du moins le cas dans la plupart des systèmes fondés sur le F/TDMA. Alors que dans un
système CDMA où les cellules voisines utilisent généralement la même fréquence porteuse, le
mobile peut conserver une liaison radio avec plusieurs stations de base simultanément (figure
2.20). L’état où un mobile est en liaison avec deux stations de base ou plus est appelé « macro
diversité ».
38
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
signal reçu et récupère l’information binaire, qui est ensuite envoyée au RNC qui va sélectionner
l’information avec la meilleure qualité.
Le softer handover se produit quand les stations de base sont sectorisées. Ainsi, quand le
terminal mobile se trouve dans une zone de couverture à deux secteurs adjacents d’une station
de base, les communications avec la station de base empruntent simultanément deux canaux
radio (figure 2.21), un pour chaque secteur. Deux codes d’étalement doivent alors être utilisés
dans le sens DL afin que le terminal mobile puisse distinguer les deux signaux issus des deux
secteurs et on a deux connexions simultanées pour cet usager. Dans le sens UL, les signaux
provenant du terminal sont reçus par les deux secteurs de la station de base et routés vers le
même récepteur de Rake (Râteau). Les signaux sont ainsi combinés au niveau de la station de
base. Une seule procédure de contrôle de puissance est activée et le même signal est envoyé par
les deux secteurs au mobile [4].
Remarque : Le rôle premier du soft-handover et du softer-handover n’est pas d’apporter
une forme supplémentaire de diversité à un système fondé sur le CDMA, mais plutôt de réduire
le niveau d’interférence provoqué par le terminal mobile qui pénètre dans une zone couverte
par des stations de base ou secteurs qui n’ont pas connaissance du niveau de puissance avec
lequel le terminal transmet. Aussi pendant le soft et le softer-handover, le niveau de puissance
d’émission du terminal mobile est contrôlé simultanément par les stations de base qui y sont
impliquées [4].
39
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
La strate d’accès regroupe les fonctions propres au réseau d’accès, c’est-à-dire à l’UTRAN.
Elle comprend les protocoles qui gèrent les services supports. Ces derniers convoient l’informa-
tion entre l’équipement usager et l’infrastructure, sachant que cette tâche est effectuée en deux
étapes par le biais des interfaces «Uu» et «Iu» [10].
40
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
41
CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉS SUR LES RÉSEAUX 3G
Conclusion
En somme, nous avons présenté dans ce chapitre, l’historique des réseaux mobiles, l’ar-
chitecture globale du réseau UMTS, ses élément constitutifs (les équipements) et les différentes
interfaces qui assurent la liaison entre ces équipements. Nous avons aussi présenté les différentes
techniques d’accès multiple et particulièrement la technique WCDMA, les modes d’accès au ca-
nal les limites et évolutions de l’UMTS (Release 99) notamment le HSPA et HSPA+. Nous
avons terminé par la notion de handover plus précisément le soft-handover, le softer handover
et le hard handover.
42
Chapitre 3
Introduction
L’optimisation est l’une des principales étapes d’amélioration des performances des ré-
seaux des télécommunications, elle consiste en plusieurs types d’analyses et d’actions à entre-
prendre afin d’avoir des améliorations au niveau des réseaux : la couverture, de la qualité du
lien radio ou voire les paramètres des équipements. Dans ce chapitre, nous verrons la notion
de qualité de service, les processus d’optimisations d’un réseau 3G, les notions sur l’OMC, les
compteurs et les KPIs. Nous présenterons quelques KPIs utilisés pour améliorer la QoS dans
un réseau 3G. enfin nous terminerons par la méthode cruciale pour l’amélioration de la QoS,
c’est-à-dire celle qui émule un utilisateur réel ou QoE (Quality of Experience) : le Drive Test.
La qualité de service définit la méthode d’évaluation des services alloués par les opérateurs
de téléphonie au détriment de leur client. Elle permet de valoriser l’état d’un réseau en fonction
de service demandé.
La qualité de service dépend directement de la qualité du canal radio associée au mobile
et varie selon son état (bon ou mauvais). Cette qualité de service devient trop compliquée à
43
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
garantir et varie selon le niveau de la mobilité, faible ou forte, et ainsi, selon le type de mobilité
intra ou inter cellule de l’utilisateur. Selon le domaine utilisé, on a :
• Domaine circuit : avec un délai de transfert et débits constants, et garantis mais limités
à 64kb/s maximum.
• Domaine paquet : ici, le temps de transfert et le débit allant jusqu’à 42Mb/s (en download)
et 2Mb/s (en upload), ne sont pas garanti, néanmoins assure un bon respect du contenu
d’un paquet avec un faible taux d’erreur possible [10].
L’UMTS propose quatre (4) classes de qualité de services selon les applications :
44
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
En mesurant continuellement la QoS par contrôle des KPI, l’opérateur devrait être capable
de :
• Identifier les cellules qui sont rentables « money makers » en examinant le trafic porté.
C’est important dans la détermination de la sévérité du cas d’une cellule étant hors service
[12].
Le tableau 3.1 ci-dessous rassemble les caractéristiques des classes de service de l’UMTS
ainsi que quelques applications.
45
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
continuité et de son intégrité. La qualité de service offerte par un service support UMTS ou
paquet est quantifiée en fonction d’un nombre limité de paramètres :
• Le taux d’erreur des SDU reçus et la taille maximale des SDU (en octets) ;
• La livraison ordonnée ou non des SDU et le débit que l’on peut garantir (en kbps) ;
• Le délai dans le transfert d’une SDU d’un point à une autre (en ms) ;
Le finalité de l’évaluation de la QoS dans les réseaux mobiles est de satisfaire les utilisa-
teurs en leur offrant la meilleure QoS possible tout en maintenant une balance Qualité-Coût
équilibrée. Ces critères peuvent être classés en deux grandes catégories selon le point de vue
adopté : opérateur ou utilisateur. Ils sont directement en rapport avec les attentes des abonnés
et affectent profondément leur degré de satisfaction [10].
Du côté opérateur, ces attentes sont principalement liées à :
46
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
Du côté utilisateur, les critères les plus courants pour lesquels un utilisateur peut juger
la QoS sont :
• L’augmentation du volume du trafic transmis par le réseau avec les équipements existants ;
La recherche de ces objectifs est basée sur le respect d’un ensemble de procedures ordon-
nées et structurées suivant les critéres d’optimisation definis par la figure ci-dessous (voir figure
3.1 ) [13].
47
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
Un compteur peut être défini comme une valeur incrémental d’un événement spécifique
répétitif liées à la performance des éléments du réseau (NE : Network Elements) sous forme
de statistiques de gestions de performance (PM : Performance Managment) qui sont continuel-
lement collectés à partir des NE et stockés au niveau de l’Operations Support System Radio
and Core (OSS-RC). Ces statistiques sont souvent utilisées pour la détection des problèmes de
performances du réseau.
Ces rapports de statistiques sont collectés par l’OSS (Operations Support System) puis
écrits sous format XML à chaque période de mesure (période de granularité). Dans la norme
UMTS, un événement peut correspondre à un message de signalisation. Par exemple lors d’un
appel téléphonique, des milliers de messages de signalisations sont échangés entre le UE et
le MSC. La mise à jour des compteurs à un certain point se fait via les messages échangés.
Ce point est appelé le « point de déclenchement ». Et comme des milliers de messages de
signalisation existent, de nombreux compteurs peuvent également exister.
Cependant, le nombre de compteurs utilisables dépend de la stratégie des fournisseurs des
équipements. Les noms de tous les compteurs sont créés dans le NE et commencent par « pm
». Il existe deux types de compteurs statistiques : Les compteurs RNC et les compteurs RBS.
On en énumére cinq (5) type de compteurs basiques :
• ACC : Un accumulateur est augmenté par la valeur d’un échantillon. Il indique la somme
totale de valeurs d’échantillons prit durant un certain temps, le nom des accumulateurs
commence souvent par pmSum ou pmSumOfSamp ;
48
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
• PEG : S’incrémente d’une valeur égale à « 1 » à chaque fois qu’un événement spécifique
apparait ;
• PDF (Probability Density Function) : Est un compteur ayant une gamme de valeurs,
où chaque valeur est périodiquement lue, si cette valeur descend en dessous d’un certain
seuil, le compteur de cette valeur s’incrémente, les valeurs de tous les compteurs sont
collectées et sauvegarder dans un fichier ROP (Result Output Period) ;
La période granulaire est définie par le TS 52.402 du 3GPP, comme le laps de temps
qui s’écoule entre deux commencements consécutifs de collecte de données. En effet, à la fin
de chaque période de granularité, les différents compteurs envoient les données enregistrées à
la base de données de l’OMC. Les valeurs normalisées de cette période sont de 5 minutes, 15
minutes, 30 minutes ou 1 heure. La période de granularité minimum est de 5 minutes dans la
plupart des cas, mais pour quelques mesures, elle peut être juste le temps de nécessaire pour
rassembler des données utiles [10].
3.2.3 Formules
Une formule signifie une combinaison mathématique des compteurs qui a comme consé-
quence un indicateur significatif.
Définir une formule en utilisant plusieurs PIs (Performance Indicators), aide l’opérateur
dans l’interprétation du comportement du réseau. Les formules, une fois choisies, devraient
rester sans changement afin d’observer l’évolution des performances du réseau dans le temps.
49
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
Les indicateurs clés de performance (KPI : Key Indicator Performance) représente l’en-
semble de résultats qui comptent les performances durant les heures chargées ou les heures
normales sur le réseau mobile entier.
Il existe plusieurs types de KPIs, qui peuvent se différencier en fonction de performance
à améliorer. Ils emploient des compteurs d’une ou plusieurs mesures et peuvent être calculés à
partir d’un compteur ou d’une formule de plusieurs compteurs. La période de l’observation se
rapporte à la durée des échantillons rassemblés : heure, jour, semaine, mois, etc.
La définition de la qualité de service sert à mesurer le degré de satisfaction de l’utilisateur
de la globalité du service offert. Le concept de la QoS consiste en 6 exigences [4] :
50
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
L’accessibilité au service est la possibilité pour l’utilisateur d’établir un appel, donc d’ac-
céder au réseau, quand il le désire. Elle se calcule dans le réseau UTRAN suivant deux étapes :
RRC et RAB, et par rapport à différents services.
• Grade of Service : constitué de plusieurs indicateurs qui reflète ce taux d’admission pour
chaque type de service.
51
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
• Taux de coupure : on peut tirer des informations sur le taux de coupure d’appels sur
l’interface radio et le taux total de coupure d’appels détectés par UTRAN.
• Minutes per Drop : il permet de calculer le temps moyen entre deux coupures consécutives.
Cette méthode est appliquée seulement dans le cas du PS et elle n’est pas valable dans le
cas du CS.
• Trafic par RNC : définie les indicateurs de trafic sur tout le RNC pour les deux types de
services : PS R99 et HS (Higth Speed).
• Trafic par Ucell : Le trafic par cellule se calcule en Kbit pour tous les services mais aussi
en Erlang pour la voix.
• Trafic par RBS : Le trafic HS est calculé par RBS en se basant sur l’indicateur HsDsch
Resources mesuré en bit.
52
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
• Throughput moyen par RNC : permet de déterminer le débit moyen par RNC pour les
deux types de services PS R99 et HS.
• Throughput moyen par cellule : permet de déterminer le débit moyen par cellule et utili-
sateur.
3.3.5 La disponibilité
3.3.6 La mobilité
• Hard Handover : Les indicateurs du taux de succès du hard Handover se calculent soit au
niveau de la cellule où bien au niveau d’Utran Relation.
• I-RAT Handover : Les indicateurs de l’IRAT HO (l’Inter radio Access Technology han-
dover) se calculent en se basant sur I-Rat Handover par cellule et I-RAT Handover par
service.
53
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
• HS Cell Change ou softer handover : désigne le changement d’une cellule lors d’un service
HS.
Avec :
• Io : la densité du bruit.
Si ce critère est vérifié, on peut alors établir une communication avec le mobile par l’in-
termédiaire des deux cellules courantes et candidates reçues correctement par le mobile.
Malgré la consommation supérieure de liens radio, on estime que le gain en termes de
diminution de puissance transmise dans chacune des cellules et de combinaison optimale dans
le mobile se traduit par un gain de capacité dans le réseau tout entier [13].
54
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
pmSuccesRabEstablishCsspch
CSRABV OIX = 100 ∗ (3.1)
pmAttempRabEstablishCsspch + pmDirRetryAttemp
Avec :
pmRABSuccesRabEstablishCs64
CSRAB64 = 100 ∗ (3.2)
pmAttempRabEstablishCs64
Avec :
pmSuccesRabpsrr99N oHS
P SRABR99 = 100 ∗ (3.3)
pmAttempRabsr99 + pmAttempRabpsr99Hs
Avec :
55
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
pmSuccesRabEstablispsInterHs
P SRABR99 = 100 ∗ (3.4)
pmAttempRabEstablishP sInterHs
Avec :
pmRRCSuccConnEstabCS
CSRRC = 100 ∗ (3.5)
pmRRCAttConnEstab − pmLoadSharingRRCconnectCs
Avec :
pmRRCSuccConnEstabP S
P SRRC = 100 ∗ (3.6)
pmRRCAttConnEstabP S − pmLoadSharingRRCconnectP S
Avec :
56
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
pmSuccesRRCconnectEstab
CSSR = 100 ∗ (RABEstabSR ∗ ) (3.9)
pmAttRRCconnectEstab
Avec :
Ces sont :
57
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
pmRabSystemCsDrpSpch
CSRABDRV OIX = 100 ∗
pmRabN ormalCsDrpSpch + RabSystemCsDrpSpch
(3.10)
pmRabSystemCsDrp64
CSRABDR64 = 100 ∗ (3.11)
pmRabN ormalCsDrp64 + pmRabSystemCsDrp64
pmRabSystemCsDrpR99
P SRABDRR99 = 100 ∗ (3.12)
pmRabN ormalCsDrpR99 + pmRabSystemCsDrpR99
pmRabSystemCsDrpHS
P SRABDRHS = 100 ∗ (3.13)
pmRabN ormalCsDrpHS + pmRabSystemCsDrpHS
Avec :
3.4.3 La congestion
Ces sont :
Taux de congestion dans une cellule :
Ce KPI détermine s’il y a congestion, c’est-à-dire s’il y a augmentation du trafic provoquant
soit un ralentissement global du réseau ou soit la dégradation de la QoS.
pmCongestSpeechDess
Congest = 100 ∗ (3.14)
pmRabN ormalSpeechRel + pmRabSystemSpeechRel
Avec :
58
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
pmSHOSuccRLAddU ESide
SHOSR = 100 ∗ (3.16)
pmSHOAttRLAddU ESide
Avec :
pmIRAT HOSuccOut
IRAT HOSR = 100 ∗ (3.17)
pmIRAT HAttRelocP repOut
Avec :
59
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
Le tableau 3.2 montre les valeurs de quelques KPIs ainsi que leurs valeurs respectives avec
les équipements Ericsson, Huawei et Nokia.
En plus de ces mesures standardisées, des KPI spécifiques au fournisseur sont nécessaires
pour surveiller les performances du RRM (Rapid Response Mechanism) et son impact sur le
réseau et qualité de service.
60
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
Ces types de tests permettent d’effectuer des SSV (Single Site Verification) sur des stations
de bases en évaluant les élements suivants [14] :
• Les mesures de taux des access-failures, le taux des Dropped-calls et temps du Call-Setup
pour s’assuré du bon fonctionnement de la station de base ;
• les PSC affectés à chaque secteur afin de s’assurer qu’il n’y a pas eu d’erreur lors de
l’installation ou de la configuration du site ;
61
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
Dans l’optique d’améliorer la performance de leur réseau mobile, NEXTTEL emploi les
techniques basées sur l’évaluation des données statistiques.
En cas de problème sur le réseau ou d’une variation anormale des données KPIs (au niveau
du service central en charge de l’optimisation : Head quater), ou via les plaintes des clients dans
les régions. Les équipes d’optimisation dans les régions où la zone de couverture présente les
problèmes en question sont interpelées sur l’état du réseau.
Les techniciens du service radio et optimisation de VIETTEL CAMEROON utilisent le
logiciel TEMS Investigation de Ericsson pour les acquisitions de données sur l’état global du
réseau pour des analyses ultérieures.
La figure 3.3 représente la carte de couverture 3G de NEXTTEL dans la ville de Maroua.
Afin de soutenir notre travail, nous avons eu à effectuer des drives tests plus précisément
dans la ville de Maroua notamment sur les axes longeant le marché central de Maroua, une
partie du quartier Dougoî, les quartiers Doualaré et Barmaré. Lors de nos tests, nous nous
sommes focalisé sur la classe de service conversationnelle avec une mobilité lente. La figure 3.4
permet de visualiser le parcours que nous avons empreintés pour effectuer les tests.
Ces TEMS permettront aux ingénieurs du Head quater d’effectuer l’optimisation grâce
aux fichiers logs enregistrés lors de drive test.
62
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
Pour analyser et interpréter les fichiers logs obtenus, le personnel compétent au sein de
NEXTTEL utilise l’outil Map Info.
Map Info est un outil SIG (Système d’Information Géographique), permettant de réaliser
des cartes en format numérique, utilisé dans le domaine de télécommunications pour analyser
les données TEMS (fichier log).
La figure 3.5 représente la puissance en deux dimension de notre zone d’étude. La puissance
du signal varie entre vert (très bon) et rouge (très mauvais). Cette figure montre le niveau de
couverture des sites UEX144, UEX146 et UEX009 dans leurs différents secteurs.
63
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
64
CHAPITRE 3. OPTIMISATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE DANS UN RÉSEAU 3G
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons défini la notion de QoS et ses paramètres, en insistant sur
les indicateurs clés de performances (KPIs) permettant de prendre une décision sur l’état du
réseau. Nous avons aussi introduit les notions de compteur et formules. Par la suite nous avons
présentés les classes de KPIs ainsi que les indicateurs associés et quelques exemples des KPIs
utilisés en 3G et leur seuil de tolérance. Par la suite, nous avons parlé du drive test, qui est un
processus permettant de sonder les services et la performance du réseau grâce aux indicateurs
renvoyés par un logiciel de test : TEMS Investigation. Pour finir, nous nous sommes intéressés
aux données des quelques sites où nous avons eu à effectuer des drives tests, pour effectuer des
analyses et prédire d’éventuels cas de problèmes et solutions.
65
Chapitre 4
Introduction
Les opérateurs de téléphonie mobile, les services optimisations des réseaux, utilisent des
outils statistiques pour assurer la collecte et le traiment des mesures sous formes des indicateurs
de performance du réseau. La combinaison de ces PIs facilite l’élaboration d’une formule clé
(KPI : Indicateur Clé de Performance) permettant d’évaluer la qualité de service.
Dans ce chapitre, nous allons modéliser et implémenter une solution dénommé Opti-
pro, qui assure l’analyse et l’interprétation des différentes classes des KPIs afin d’en produire
d’éventuelles solutions pour améliorer la QoS perçu par les clients.
A cet effect , nous allons procéder :
• Aux analyses du réseau via notre outil à partir des données des KPIs ;
L’objectif principal de notre outil est de faciliter l’optimisation de la QoS du réseau UMTS.
Il est basé sur l’analyse des plusieurs KPIs du réseau d’accès UTRAN pour évaluer et detecter
d’éventuelles anomalies et proposer une solution pour y remédier. Son atout majeur est de
66
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
faciliter la tâche aux ingénieurs d’optimisation en évaluant et interpretant les graphes de ces
KPIs en se basant sur les valeurs seuils prédéfies.
Cet outil est essentiellent basé sur l’analyse et l’interpretation des KPIs : KPIs d’accessi-
bilité, de mobilité,de continuité, de disponibilité et de la charge du réseau (UTRAN).
Pour le fonctionnement de cet outil, nous aurons besoin du fichier excel contenant les
données sur les compteurs afin d’évaluer les KPIs des différentes classes d’indicateurs, émis par
les équipements tels que les mobiles, les NodeBs, les RNC et les équipement du réseau coeur,
et enregistré dans les bases de données de l’opérateur ou via les drives tests.
67
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
Star UML est un logiciel de modélisation UML, qui à été cédé comme open-source par son
éditeur à la fin de son exploitation commercial (qui visiblement continue ...), sous une licence
modifiée de GNU GPL. Aujourd’hui, la version StarUML V3 n’existe qu’en licence propriétaire.
Il gére la plupart des diagrammes spécifiés dans la norme UML 2.0. Il est écrit en Delphi, et
dépend de composants Delphi propriétaires (non open-source) [18].
UML permet de construire plusieurs modèles d’un système tels que : ses utilisateurs, sa
structure interne, une vision globale ou détaillée. Pour réaliser nos modèles, nous utiliserons le :
• Diagramme de séquence.
68
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
Le diagramme de séquence décrit les interactions entre les objets. En effet, il décrit la
dynamique du système. Il permet de visualiser les interactions entre les objets, les envois des
messages en ordre chronologique. La figure 4.4 suivante montre le séquencement de l’éxecution
de la commande pour visualiser les KPIs d’une NodeB.
69
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
avec d’autres langages comme le C, C++, Java, et Fortran. MATLAB trouve son application
dans presque tout les domaines : l’ingénierie, les mathématiques, les sciences et l’économie dans
un contexte aussi bien industriel que pour la recherche [19]. Nous utiliserons la version 2019a
de MATLAB pour la réalisation de notre travail (figure 4.5) .
70
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
4.3.2 Interface
La figure 4.7 illustre l’interface d’importation des KPIs en fonction de sa classe ainsi que
le calcul des valeurs moyennes pour chaque KPI. En effet, l’utilisateur est appelé a choisir le
type de KPI qu’il veut visualiser et analyser.
71
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
• Après avoir lancer l’application (voir figure 4.8), cliquer sur Continuer pour démarrer
les analyses ;
72
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
Remarque : S’il y a besoin pour un guide d’utilisation de l’outil, cliquer sur le bouton
Infos.
La figure 4.9 renseigne sur le taux d’établissement RAB. Elle permet de visualiser les
établissements RAB voix, visiophonie ou sur le support haut débit.
Nous pouvons observer que le taux d’établissement RAB est supérieur au seuil, que nous
soyons dans le domaines CS ou le domaine PS en utilisant les services voix, visiophonie, ou
appels HD.
La figure 4.10 représente le taux de connexion RRC. La valeur seuil définie pour la
connexion RRC est de 98%.
Nous observons un taux de connexion RRC avec une valeur moyenne supérieure au seuil,
dans le domaines CS ou le domaine PS.
La figure 4.11 représente le taux de connexion NAS avec une valeur seuil définie à 98%.
73
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
Nous observons ainsi un taux de connexion NAS, pas conluant en terme de QoS. Car la
connexion NAS dans le domaine CS reste dégradée.
74
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
La figure 4.12 représente le taux de libération anormale du RAB. Ce taux a une valeur
seuil définie à 2%.
Nous observons un taux abordable quel que soit le type de service.
Le taux de congestion représenté par la figure 4.13 renseigne sur la possibilité d’accéder
à un canal de communication de l’une des cellules la NodeB.
75
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
Nous observons un taux supérieur à la moyenne (2%). Ce ci mmontre que les utilisateurs
ont du mal à accéder à la ressource radio pour initier une communication.
La figure 4.14 renseigne sur les appels configurés, c’est-à-dire le pourcentage d’appel établis
et qui sont restés maintenu jusqu’à la libération du canal par l’utilisateur. Nous observons un
D’après la figure 4.15, nous observons un taux de coupure d’appel très élevé et pouvant
être justifié par la congestion constatée plus haut.
76
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
La figure 4.16 permet de visualiser le taux de disponibilité d’une NodeB. Ce taux peut
changer en cas d’absence d’une source d’alimentation du site. D’après la figure 4.16, le site est
prèsque en Up (fonctionne normalement) tout le temps.
Pour visualiser les prolèmes et les solutions à adopter, cliquer sur le bouton Analyser
dans la fenêtre Evaluation des KPIs.
La figure 4.17 nous permet de constater qu’il y a un taux de congestion trés élevé, problème
de coupure d’appel et que l’établissement des appels demeure faible. Pour y remédier, augmenter
le nombre de TRX (Emetteur-Recepteur) pour faciliter l’accès au support radio.
Etant donnée que le nombre de TRX pour les NodeBs de NEXTTEL peuvent aller jusqu’à
18, l’ajout des nouveaux TRX s’avere important. Par ailleurs, leur réseau de transmission est
assuré par un connexion fibre optique, ce qui montre que la mise en place des nouveaux TRX
n’aura pas d’impacte sur les interfaces Iub (NobeB-RNC), Iur (RNC-RNC) ou Iu (RNC-CN).
77
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
Nous notons aussi que l’outil est basé spécifiquement pour les équipements Nokia et en
partie pour les équipements Huawei, tels que les classes de KPIs telles que la disponibilité et le
taux de congestion.
Conclusion
En somme, nous avons initialement présenté le cahier de charges de l’outil d’aide. Pour
définir ces différents modéles de notre outil, ensuite nous avons utilisé STAR UML selon la
définition du cahier de charges, en suite nous avons présenté les diagrammes de séquence et de
cas d’utilisation. Pour la section implémentation, nous avons présenté l’éditeur App Designer de
l’outil de calculs scientifiques MATLAB, qui a été efficace pour la réalisation de notre projet.
Nous avons par la suite, procédé à la présentation de l’outil, la réalisation des tests et la
visualisation des résultats, accompagnés des commentaires. Les résultats obtenus demeurent
concluants pour les différents tests.
78
Conclusion générale et perspectives
79
CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET IMPLÉMENTATION DE L’OUTIL D’AIDE,
RÉSULTATS ET COMMENTAIRES
80
Bibliographie
I
Bibliographie
[13] Key Performance Indicators (KPI) for UMTS and GSM (Release 13). Disponible :
http ://www.3gpp.org. Consulté le 12/06/2021.
[14] H. TOUNSI, Optimisation de la couverture radio du réseau 4G de Tunisie Telecom,
Evolution de la 1G à la 3 G, Mémoire de Master, Université virtuelle de Tunis, 2016.
[15] https ://fr.slideshare.net/georgiosgiannakopoulos/huawei-ran-
kpiforperformancemanagemen, 22/06/2021 à 17h37.
[16] B.Y. AIT, Etude d’un réseau UMTS, et possibilité de migration vers un réseau 3G,
Mémoire de Master, Université Mouloud MAMMERI, 2013.
[17] K. HACINI, R. KHELIFI, Transition 2G/3G/4G en communication mobile : cas
site université d’ATM Mobilis, Université Mohammed Seddik BENYAHIA, Faculté des
Sciences et de la Technologie, 2019.
[18] https ://fr.wikipedia.org/wiki/StarUML, 8/07/2021.
[19] http ://www.mathworks.com/products/matlab.html, 2/07/2021.
II
Bibliographie
Annexe
III