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Junwu Tao
Ecole Nationale Supérieure d’Electrotechnique, d’Electronique, d’Informatique, d’Hydraulique et des Télécommunications
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Junwu TAO
Mars 1999
TABLE DES MATIERES
Introduction ....................................................................................................................... 1
Rkfkrences ...........................................................................................................................
4.1 RCsumC des travaux bases sur 1'Ctude des opCrateurs ...................................
4.1.1 Formulation dlOGUSU .........................................................................................
4.1.2 Formulation en IEEM ...........................................................................................
Rkfkrences ...........................................................................................................................
. . ........................
Conclusion generale . . . .......................................................................... 209
Introduction
Le présent document résume les travaux de recherche auxquels j'ai participé au cours
des dernières années successivement dans deux laboratoires : Laboratoire de Microondes à
l'Institut National Polytechnique de Toulouse d'abord, et Laboratoire d'Hyperfréquence et de
Caractérisation à l'Université de Savoie jusqu'à présent.
Ces travaux concernent le développement des méthodes numériques en électromagnétisme
"haute fréquence" (haute vis à vis des électrotechniciens mais très basse vis à vis des
opticiens). L'objectif affiché est la caractérisation rigoureuse d'un certaine nombre de
dispositifs hyperfréquence passifs constitués des structures guidantes (guides d'ondes
métalliques, diélectriques, lignes de transmissions planaires, etc.) et des discontinuités
formées par ces dernières (jonctions entre guides, obstacles dans les guides, etc.). Dans la
mesure de possible (si les moyens informatiques le permettent), une conception par
optimisation est à envisager.
caractérise toutes les méthodes numériques, car c'est l'action qui converti un problème
physique de nature continue en temps et en espace ou un ensemble discret, l'objet des
traitements numériques à l'aide des ordinateurs plus au moins puissants. Là est l'autre facteur
qui conditionne le choix des méthodes : la puissance des ordinateurs. Plus l'investissement
humain (les pré-traitements effectués à la main, de manière analytique) est important, plus le
programme développé sera efficaces et on sera moins exigeant vis à vis de la puissance
machine. De ce point de vue les méthodes basées sur la discrétisation spectrale sont nettement
plus intéressantes que celles basées sur la discrétisation spatiale qui, quant à elles, couvrent un
domaine d'application beaucoup plus important (avec un même code bien entendu).
Néanmoins certaines méthodes sont à cheval entre les deux "clans", parmi lesquelles on peut
citer la méthodes des éléments finis des frontières (BEM : Boundary element method) qui
réduit la dimension de l'espace de discrétisation de 3 à 2 pour un problème 3D et de 2 à 1 pour
un problème 2D grâce à un pré-traitement analytique, et la méthode de l'opérateur transverse
(TOM) qui dissocie la définition de l'opérateur, discrétisé dans l'espace 2D (car c'est une
méthode 2D), et la définition des fonctions de base définies dans le domaine spectral. Ces
dernières constituent alors des solutions de compromis : la BEM gagne en efficacité et perd
un peu de versatilité (par rapport aux éléments finis) tandis que la TOM s'applique à un plus
grand nombre de problèmes au détriment de la précision (par rapport au raccordement
modal).
Il y a 16 ans (en 1981) est né le premier ordinateur personnel d'IBM (IBM-PC). C'était
une petite merveille de la technologie de l'époque, et le commencement de la démocratisation
de l'informatique. C'était également notre référence au niveau de la capacité de calcul au
moment où nous commencions nos travaux. En comparaison, un Pentium 166 MHz
d'aujourd'hui dispose d'une vitesse de calcul scientifique au moins 200 fois plus rapide. Nous
nous sommes donc naturellement orientés vers les méthodes utilisant la discrétisation
spectrales et des méthodes de compromis (comme la TOM) pour certaines applications.
o Problèmes 3D
1
T. Itoh, Numerical Techniques for Microwave Passive Structures, Wiley-Interscience, N.Y., 1990
2
R. Sorrentino, Numerical Methods forPassive Microwave and Millimeter Wave Structures, IEEE-Press, N.Y.,
1989
3 Introduction
La décomposition des champs électromagnétiques dans chaque guide sur la base des modes
propres ; l'utilisation des équations de continuité (des champs tangentiels) au plan de la
jonction permet alors l'établissement d'un système d'équations linéaires de dimension infinie,
dont les inconnus sont les coefficients de développements. La solution exacte de ce système
infini n'est disponible que pour un très petit nombre de problèmes pour lesquels l'application
de la technique Wiener-Hopt ou du calcul des résidus est détaillée dans un ouvrage de Mittra
et al.1. Pour la plupart des problèmes pratiques, une résolution numérique s'impose
s'accompagnant d'une troncature des séries infinies. De façon générale, l'ordre de la troncature
conditionne la précision de l'approximation ; mais l'ordre des matrices à traiter est également
en proportion. Un compromis est à trouver entre la précision des solutions et la place mémoire
disponible, sans compter le temps d'exécution (on pouvait très bien utiliser les week-ends).
Bien qu'il n'existe pas de différences fondamentales entre ces deux méthodes, leurs
développements divergent à partir du système d'équations linéaires. Autrement dit, la
formulation est très voisine mais la résolution est différente. On peut discerner cette différence
dans leurs appellations : le raccordement modal utilise uniquement les champs
électromagnétiques, tandis que la matrice S généralisée emprunte des concepts de circuiterie
électrique : multipôle et bloc constituant. Cette différence est autant plus remarquable que la
structure est compliquée. Alors que la méthode du raccordement modal établi un seul système
d'équations dont la solution donne accès aux champs dans n'importe quel point de la structure,
la méthode de la matrice S généralisée décompose la structure en blocs élémentaires dont
chacun fera l'objet d'une étude séparée.
Puisqu'une jonction élémentaire est beaucoup plus simple qu'un filtre complet composé de 10
résonateurs et 6 tronçons d'adaptation, son analyse devrait être également beaucoup plus
facile. C'est donc la méthode de la matrice S généralisée qui a été choisie pour la résolution de
nos problèmes, selon les critères développées plus haut.
1
R. Mittra, S. W. Lee, Analytical techniques in the theory of guided waves, Macmillan, N.Y., 1971
2
R. E. Collin, Field theory of guided waves, McGraw-Hill, N.Y., 1960
4 Introduction
de modes de base dans les guides constituants, ce qui, pour un grand nombre de problème,
évite d'avoir des matrices de grande taille à traiter.
La formulation de la MVM (Multimodal Variational Method) et sa programmation
constituait une partie importante de mes travaux de thèse de doctorat1. Des discontinuités ont
été analysées, dans ce cadre dont les résultats ont été comparés aux expériences conçues par
nous et réalisées par la société ALCATEL ESPACE. L'efficacité numérique de cet outil
d'analyse nous a poussé à l'inclure dans un programme d'optimisation, donnant lieu à un
programme de conception par optimisation de filtres basant sur une analyse rigoureuse et
fonctionnant sur PC. Des améliorations ont été portées sur ce programme successivement dans
le cadre de leurs thèses de doctorat par J. C. Nanan qui a réalisé des modules d'analyse des
discontinuités différentes2, et par P. Couffignal dans la précision des modes propres des
guides nervurés3. Une autre amélioration vient de la méthode de calcul des produits scalaires
inter-modes qui transforme des intégrales de surface en intégrales de contour4,5, diminuant
encore plus le temps de calcul.
D'autre structures ont été également analysée avec succès avec cette formulation :
jonctions entre guides conventionnels de sections différentes, cavités circulaires bi-modes
excitées par guide rectangulaires3,6, et un certaine nombre d'autres structures en guide d'onde
métalliques7.
1
J. W. Tao, Contribution à la Caractérisation des Discontinuités en Microondes et Application à la Synthèse des
Filtres, Thèse de doctorat INP de Toulouse, Déc. 1988
2
J. C. Nanan et al, "A two-step synthesis of broadband ridged waveguide bandpass filters with improved
performances," IEEE Trans. on MTT, Vol.39, pp.2192-2197, Dec. 1991
3
P. Couffignal, Contribution à l'Etude de Filtres en Guides d'Ondes Métalliques, Thèse de doctorat INP de
Toulouse, Nov. 1992
4
Ph. Guillot et al, "Improvement in calculation of some surface integrals : application to junction characterization
in cavity filter design," IEEE Trans. on MTT, Vol.41, pp.2156-2160, Dec. 1993
5
H. Baudrand et al, "Modeling of microwave filters and passive components in metallic waveguides," 1995 IEEE-
MTT-Symposium, May 1995
6
Ph. Guillot et al, "Inter-cavity iris design for 5 pole in line elliptic filter," 24th EuMC, pp.1348-1350, Sept. 1994
7
J. W. Tao, H. Baudrand, "Multimodal variational analysis of uniaxial waveguide discontinuities," IEEE Trans.
on MTT, Vol.39, pp.506-516, March 1991
8
R. Andriamanjato, Contribution à l'Etude des Structures Rectangulaires à Ferrite : Applications aux Déphaseurs
et aux Filtres à Commande Magnétique, Thèse de doctorat INP de Toulouse, Nov. 1992
5 Introduction
o Problèmes 2D
Lors qu'on analyse des discontinuités avec une méthode basée sur la discrétisation
spectrale, il est indispensable de connaître parfaitement les modes propres des structures
constituantes. Cette connaissance passe par une étude électromagnétique bidimensionnelle
(problème 2D), puisqu'en imposant un facteur de propagation commun e-γz à toutes les
composantes des champs, on ramène les équations de propagation dans le plan transverse.
Les méthodes les plus répandues sont compilées dans les ouvrages d'Itoh et de
Sorrentino1,2. Parmi les méthodes basées sur la discrétisation spectrale (sur les modes propres
des structures 1D), les plus importantes sont :
Cependant, comme nous avons écarté dès le départ les modes hybrides dans cette
formulation, la caractérisation de ces modes dans des structures hétérogènes est à re-formuler.
Ce travail a été effectué par H. Aubert dans la préparation de sa thèse2 en adaptant la méthode
variationnel multimodale à un environnement 2D : les modes TEx et TMx des guides aux plans
parallèles à la place des modes de structures bidimensionnelles, et une forme variationnnelle
reposant sur une fonction à 1 variable (champ électrique tangentiel aux interfaces des
différentes PPW : Parallel Plates Waveguide) au lieu de 2 (champ électrique tangentiel aux
jonctions entre différents guides). Cette formulation a donc permis le calcul des modes
propres dans des structures planaires telles que lignes coplanaires, lignes microruban, etc. ; les
résultats sont ensuite utilisés dans l'analyse des discontinuités 2.
Dans les cas où les sections constituantes ne sont pas des PPW homogènes, comme dans les
guides images diélectriques, la formulation a été modifiée pour que les modes LSE et LSM
des structures stratifiées puissent être prises en compte. Ceci a permis l'étude des modes
propres dans un déphaseur construit autour d'un guide diélectrique suspendu3.
L'utilisation des modes LSE et LSM a permis également l'analyse des structures planaires de
manière différente de celle utilisée par Aubert4,5. L'étude des structures ouvertes est plus aisée
avec cette version de la MTRM puisque l'introduction d'un boîtier fictif n'est plus nécessaire.
Mise à part les guides nervurés et les guides diélectriques, la MTRM a été
essentiellement appliquée aux structures planaires. Les dispersions de l'ensemble des modes
propagatifs et évanescents ont fait l'objet d'études approfondies, en portant une attention
particulière au mode fondamental de chaque structure pour qui la constante d'atténuations
dues aux pertes matériaux et/ou conductrices a été déterminée aussi bien avec la technique des
perturbations qu'avec l'utilisation des permittivités complexes lors de la formulation, cette
dernière démarche étant plus rigoureuse. Les ondes de fuites dans des structures ouvertes ont
également été étudiées dans le cadre de la conception d'antennes à onde de fuite6,7. D'autres
1
J. W. Tao, H. Baudrand, "Rigorous analysis of triple-ridge waveguide," Elect. Lett., vol.24, pp.820-821, 1989
2
H. Aubert, Etude des discontinuités uniaxiales dans les lignes de transmission planaires, Thèse de doctorat INP
de Toulouse, Jan. 1993
3
J. W. Tao et al., "Novel type of electrically-controlled phase shifter for millimeter-wave use : theory and
experiment," 1991 IEEE MTT-S-Digest., June 1991, pp.671-674
4
A. Gomes Neto et al., "An alternative formulation of the transverse resonance technique," The 2th Ann. Rev. of
Prog. in Appl. Computat. Electromag., Montery (USA), March 1995
5
R. Salik et al., "A rigourous method to evaluate the electrical performances of MCM interconnections in
frequency and time domains," IEEE CPMT Part B: Advanced packaging, pp.74-81, Feb. 1996
6
J. W. Tao, "Etude théorique d'une antenne demi-guide," Rapport Techique, 1991
7
J. W. Tao, "A modified transverse-resonance method for the analysis of multilayered, multiconductor
quasiplanar structures...," IEEE Trans. on MTT, vol.40, pp.1966-1970, Oct.1992
7 Introduction
modes particuliers étudiés avec la MTRM sont les modes complexes dans des structures
fermées sans pertes. Leur importance lors de la caractérisation des discontinuités sera discuté
dans les chapitres 2 et 3 de ce document.
Dans l'objectif d'améliorer à la fois l'efficacité numérique et la précision de la MTRM,
des calculs analytiques préalables ont été effectués sur les éléments du système linéaire final.
Ceci consiste à introduire pour chaque élément une série statique indépendante de la
fréquence de travail et sommable analytiquement dans un grand nombre de cas ; la différence
entre la série initiale et la série statique donne lieu à une série qui converge très rapidement.
Etant donné que la contribution des modes PPW d'ordre très élevé est prise en compte dans la
série statique, on peut considérer que la question de la troncature a été contournée ; la
précision des solutions s'est trouvée améliorée. Un grand nombre de structures planaires a été
ainsi étudié avec la version accélérée de la MTRM, avec une rapidité remarquable1. Ayant un
nombre suffisant de modes propres dans des structures planaires avec un temps de calcul
acceptable, le temps nécessaire à la caractérisation d'une discontinuité est également réduit au
moins d'un ordre de grandeur2.
Les structures anisotropes ont été un autre centre d'intérêt pour nous. Elles sont utilisées
en bandes hyperfréquences dans la réalisation de dispositifs non réciproques : isolateurs,
déphaseurs différentiels, circulateurs, et aussi des dispositifs dont les performances peuvent
être modifiées par l'application d'un champ magnétique (ou électrique) externe. La conception
de ces dispositifs nécessite la connaissance aussi précise que possible de la constante de phase
et la distribution des champs.
A part les solutions ayant une symétrie circulaire dans des structures circulaires et quelques
solutions particulières dans des structures rectangulaires (Ex.: modes TEn0 dans des guides
rectangulaire partiellement chargés de matériaux anisotropes), les solutions générales sont
soumises aux conditions aux limites mixtes de type Cauchy d'où l'impossibilté d'avoir une
solution analytique. On doit souvent recourir à la méthode de perturbation3. Or, la précision
de cette méthode n'est acceptable que si l'échantillon anisotrope est petit et les champs
électrique et magnétique sont très peu perturbés ; ce n'est malheureusement pas toujours le
cas, d'où la nécessité de disposer de solutions plus rigoureuses.
Une piste exploitée dans les années 60-70 est l'utilisation de la théorie des modes
couplés4-6. L'idée est de considérer la structure complète comme un réseau de lignes couplées
1
J. W. Tao et al., "Fullwave description of propagation and losses in quasiplanar transmission lines by quasi-
analytical solution," IEEE Trans. on MTT, vol.40, pp.1246-1253, July 1994
2
J. W. Tao et al., "Multimodal variational analysis of quasiplanar waveguide discontinuities," 23th European
Microwave Conference, Madrid, Sept. 1993, pp.662-664
3
A. J. Baden Fuller, Ferrites at microwave frequencies, Peter Peregrinus Ltd., London, 1987
4
C. R. Boyed, "A network model for transmission lines with gyromagnetic coupling," IEEE Trans. on MTT,
vol.13, pp.652-662, Sept. 1965
5
W. E. Hord et al., "Theory of the suppressed-rotation reciprocal ferrite phase shifter," IEEE Trans. on MTT,
vol.16, pp.902-910, Nov. 1968
6
W. E. Hord, F. J. Rosenbaum, "Coupled-mode analysis of longitudinally magnetized phase shifters," IEEE
Trans. on MTT, vol.22, pp.135-138, Feb. 1974
8 Introduction
dont chaque ligne correspond à un mode propre d'une structure de référence. Celle-ci s'obtient
en remplaçant le milieu anisotrope par un milieu isotrope. Les coefficients de couplage sont
déterminés par les équations des télégraphistes généralisées. L'utilisation de deux modes de
polarisation croisés dans le cas d'un déphaseur a donné des résultats comparables aux
mesures2. Cette approche a été généralisée avec un grand nombre de modes propres, soit ceux
des guides uniformément remplis, soit ceux des guides partiellement chargés1,2.
Le développement de la méthode de l'opérateur transverse (TOM) a pris la même
direction que les travaux précédents, mais avec une démarche systématique. Le problème
original a été décomposé en deux : la définition de l'opérateur transverse réflectant
l'anisotropie et l'hétérogénéité de la structure, et la recherche des modes de base dans une
structure de référence la plus proche possible de la structure originale.
Des travaux ont été effectués successivement sur des structures isotropes3, des structures
partiellement remplies de ferrites4 et des structures remplies de matériaux semiconducteurs5.
Malgré l’insuffisance de la précision des résultats vis à vis des méthodes telles que MTRM ou
MM, surtout quand il s’agit des modes de volume comme on le verra plus tard, cette méthode
a permis l’obtention rapide de la caractéristique de dispersion des structures pour lesquelles
la mise en oeuvre des méthodes rigoureuses reste difficile et parfois impossible. Dans le cas
des structures présentant une anisotropie transverse, les seuls résultats à notre connaissance
issus des méthodes rigoureuses sont ceux obtenus par la méthode des éléments finis.
Le premier chapitre de ce document est consacré aux théories de base des ondes
électromagnétiques guidées ; les relations développées sont ensuite utilisées dans l’exposition
des grandes lignes des deux méthodes : la méthode variationnelle multimodale dans le
deuxième chapitre et la méthode de résonance transverse modifiée dans le troisième chapitre.
Le quatrième chapitre est consacré à la méthode de l’opérateur transverse dans lequel on
donne également un résumé des méthodes développées selon les mêmes principes. Les
exemples d’applications de chacune des méthodes sont donnés dans les chapitres respectifs
ainsi que la reproduction des publications les plus significatives.
1
A. M. Duputz et al., " Modal analysis of ferrite slab loaded rectangular ...," 5ème colloques sur communicat.
microondes, 1974
2
J.L. Amalric et al., "Various aspects of coupled-mode theory for anisotropic partially filled waveguide ..," 7th
European Microwave Conference, Copenhague, 1977
3
R.Ratovondrahanta, Contribution à l'Analyse des Guides Diélectriques rectangulaires par la Méthode de
l'Opérateur Transverse, Thèse de doctorat INP de Toulouse,. 1987
4
R. Andriamanjato, Contribution à l'Etude des Structures Rectangulaires à Ferrite : Applications aux
Déphaseurs et aux Filtres à Commande Magnétique, Thèse de doctorat INP de Toulouse, Nov. 1992
5
J. W. Tao, R. Andriamanjato & H. Baudrand, "General waveguide problems studies by transverse operator,"
IEEE Trans. on Magnetics, Vol.31, pp.1626-1629, May 1995
Chapitre 1
L'étude des discontinuités dans les guides d'ondes par des méthodes classiques passe
d'abord par la connaissance des bases de deux guides constituant la discontinuité étudiée. La
recherche des propriétés de ces bases ont dès l'invention des guides d'ondes creux suscité
l'intérêt des chercheurs et ingénieurs travaillant dans ce domaine [1.1-1.13]. Dans ce qui suit,
nous donnerons d'abord un résumé des relations d'orthogonalité avant le développement des
différentes formes variationnelles. Ces relations constituent une base pour les travaux dans les
chapitres suivants.
Dans une structure guidante uniforme suivant z, en absence des sources libres, les deux
équations en rotationnel de Maxwell en régime harmonique s'écrivent (la variation en temps
étant ejωt) :
∇ × E = − jωµH (1-1a)
∇ × H = jωεE (1-1b)
∇ × E$ = − jωµ t H$ (1-2a)
∇ × H$ = jωε t E$ (1-2b)
Nous appelons les équations (1-1) le problème originale tandis (1-2) est le problème adjoint.
La combinaison des équations (1-1) et (1-2) donne
H$ ⋅ ∇ × E − E ⋅ ∇ × H$ + E$ ⋅ ∇ × H − H ⋅ ∇ × E$
( )
(1-3)
= ∇ ⋅ E × H$ − E$ × H = 0
( ) r
(
∇ t ⋅ En × H$ m − E$m × H n = ( γ n + γ$ m )z ⋅ En × H$ m − E$m × H n ) (1-4)
Quand la structure est bornée dont S représente la section droite et C le contour de cette
dernière, l'intégrale sur S de (1-4) et l'application du théorème de Gauss à deux dimensions
conduisent à la relation suivante
∫ (n × E ) ( )
r r r
n ⋅ H$ m − n × E$m ⋅ H n dl = ( γ n + γ$ m )∫∫ z ⋅ En × H$ m − E$m × H n dS (1-5)
C S
r
n étant la normale du contour pointant vers l'extérieur.
L'intégrale de contour dans (1-5) s'annule dans la plupart des cas, dont les plus courants sont :
a) quand un segment du contour est un conducteur électrique parfait (on parle parfois des
murs électrique), le produit vectoriel entre la normale et les champs électriques sélectionne
la composante tangentielle de ces derniers. Elles sont identiquement nulles ;
b) même raisonnement pour un conducteur magnétique parfait (ou mur magnétique) puisque
le produit scalaire entre les composantes tangentielles des champs électriques et les champs
magnétiques sélectionne la composantes tangentielles de ces derniers ;
r
c) pour un segment du contour équivalant à une impédance de surface, − n × H = Y E , avec
Y un dyadique, l'intégrant s'annule quand la condition aux limites de la structure adjointe
est caractérisé par Y t ;
d) si la structure est partiellement ouverte, C n'est plus fermé. On forme un contour fermé C'
en complétant C d'un segment équivalent à une impédance de surface absorbante. Le
raisonnement est alors comme le précédent.
10
11 Propriété des Ondes EM Guidées
∫∫ z ⋅ ( E )
r
tn × H$ tm − E$tm × H tn dS = 2 N nδ γ n , − γ$ m (1-6b)
S
∇ × E* = jωµ t H * (1-7a)
−∇ × H * = jωε t E * (1-7b)
Ce qui signifie que si Em, Hm et γm est une solution du problème original, ±Em*, m Hm* et γm*
le seront pour le problème adjoint. Dans les discussions suivantes on prendra le signe +. Les
relations (1-6) pourront s'écrire sous forme suivantes pour les structures sans pertes :
r
( γ n + γ m *)∫∫S z ⋅ ( En × Hm * + Em * × Hn )dS = 0 (1-8a)
r
∫∫ z ⋅ ( E
S
tn × H tm * + Etm * × H tn )dS = 2 N nδ γ n , − γ m * (1-8b)
Avant de développer les relations d'orthogonalité pour les autres cas, nous allons
détailler un peu plus les relations (1-1), en séparant notamment les composantes transversales
et celles longitudinales. Les deux tenseurs sont alors écrits sous les formes suivantes :
⎡ε ε tz ⎤ ⎡ µ tt µ tz ⎤
ε = ⎢ tt ⎥, µ = ⎢ ⎥
⎣ε zt ε zz ⎦ ⎣µ zt µ zz ⎦
E( x , y , z ) = e − γz e( x , y ), H ( x , y , z ) = e − γz h( x , y )
11
12 Propriété des Ondes EM Guidées
r
∇ t × et ( x , y ) + zjωµ zz hz ( x , y ) + jωµ zt ht ( x , y ) = 0 (1-9a)
r
∇ t × ht ( x , y ) − zjωε zz ez ( x , y ) − jωε zt et ( x , y ) = 0 (1-9b)
Pour les structures présentant la symétrie suivant z, les deux tenseurs sont donnés par
rr rr
ε = ε tt + zz ε zz et µ = µ tt + zz µ zz . Les relations (1-9) sont donc réduites aux formes suivantes
:
r
∇ t × et ( x , y ) + zjωµ zz hz ( x , y ) = 0 (1-10a)
r
∇ t × ht ( x , y ) − zjωε zz ez ( x , y ) = 0 (1-10b)
r r
∇ t × zez ( x , y ) − γz × et ( x , y ) + jωµtt ht ( x , y ) = 0 (1-10c)
r r
∇ t × zhz ( r ) − γz × ht (r ) − jωεtt et ( r ) = 0 (1-10d)
Il est claire que, si etm, ezm, htm, hzm et γm correspondent à une solution de la structure, etm, -ezm,
-htm, hzm et -γm forment également une solution : celle d'une onde se propageant vers z négatif.
Le même raisonnement s'applique à la structure adjointe, de manière qu'on puisse remplacer
dans (1-6b) E$tm , H$ tm et γ$ m par E$ tm ,− H$ tm et - γ$ m , d'où la nouvelle relation d'orthogonalité :
∫∫ z ⋅ ( E )
r
tn × H$ tm + E$ tm × H tn dS = 2 N nδ γ n , γ$ m (1-11)
S
∫∫ z ⋅ ( E ) ( )
r r
tn × H$ tm dS = ∫∫ z ⋅ E$tm × H tn dS = 0
S S
ou en incluant le cas γ n = γ$ m
∫∫ z ⋅ ( E ) ( )
r r
tn × H$ tm dS = ∫∫ z ⋅ E$ tm × H tn dS = N nδ γ n , γ$ m (1-12)
S S
12
13 Propriété des Ondes EM Guidées
r r
∫∫ z ⋅ ( E
S
tn × H tm *)dS = ∫∫ z ⋅ ( Etm * × H tn )dS = N nδ γ n , γ$ m *
S
(1-13)
L'équation (1-13) est une relation de puissance tandis que (1-12) ne l'est pas. (1-13) pourra
être interprétée ainsi :
Un cas particulier des structures symétriques en z est le cas des guides isotropes qui forment
la majorité des guides d'onde utilisés jusqu'à maintenant et correspondent aux structures
traitées dans ce texte sauf indications contraires. La permittivité et la perméabilité devenant
des scalaires, les guides adjoints se confondent avec les guides originaux. L'équation (1-12)
s'écrit cette fois-ci :
r
∫∫ z ⋅ ( Etn × H tm )dS = N n δ nm
S
(1-14)
Dans le cas des guides isotropes sans pertes, (1-13) reste toujours valable. Néanmoins, nous
utilisons uniquement (1-14) dans la suite des discussions.
Quand les structures sont à la fois isotropes et homogènes, les modes TE et TM sont des
solutions possibles (on peut prendre bien entendu d'autres types de solutions). Dans ce cas, les
champs transversaux sont reliés entre eux à travers leurs impédances (ou admittances) de
r r
modes, H tm = mYem z × Etm dans le cas des modes TM, Etm = ± Z hm z × H tm pour les modes TE,
avec + correspondant aux ondes se propageant vers z négatif. On peut alors écrire la relation
d'orthogonalité en utilisant uniquement les champs électriques ou magnétiques.
Les relations fondamentales des guides creux isotropes et homogènes sont résumées dans
l'annexe I.1. L'annexe I.2 est dédié aux structures stratifiées dont les différentes relations
d'orthogonalité sont indispensables dans l'étude des guides planaires.
13
14 Propriété des Ondes EM Guidées
Nous traitons d'abord l'écriture des champs dans un guides avant de développer des
formes variationnelles concernant les différentes discontinuités uni-axiales - à savoir les
discontinuités dont les guides constituants ont la même axe de propagation.
- Ecriture des champs dans un guide d'onde
Les champs électromagnétiques s'établissant à l'intérieure d'un guide d'onde peuvent être
décomposer sur les éléments d'une base, formées des modes propres de ce guide, sous
hypothèse que celle-ci soit complète. Dans de tels cas, on écrit les champs transversaux
comme suivant :
e t = ∑ An e tn , ht = ∑ An htn (1-15)
Quand le guide débouche sur une discontinuité, un obstacle localisé ou une jonction, le régime
établi s'en suit comporte des ondes (propagative et évanescentes) se propageant à la fois vers z
positif (ondes progressives) et vers z négatif (ondes regressives). Les champs totaux à un plan
z quelconque s'écrivent alors :
in ( z )
( )
H t ( x , y , z ) = ∑ A (np ) e − γ n z − A (nr ) e γ n z htn ( x , y ) = ∑
Nm
htn ( x , y ) (1-17b)
r
( )
En intégrant z ⋅ Et ( x , y , z ) × h$tm ( x , y ) sur la section droite et en utilisant la relation (1-12),
nous avons
∫∫ z ⋅( E ( x, y, z) × h$ ( x, y))dS = v ( z) N
r
t tm m m Nm (1-18)
S
r
Pour simplifier les écritures, nous définissons un vecteur J par J = H t × z . On préfère
de ne pas lui accorder une interprétation physique, même si dans le cas où le guide est fermé
au bout par une plaque de court-circuit considéré parfait, J représentera la densité
superficielle de courant. L'utilisation de ce nouveau vecteur dans (1-18) donne
14
15 Propriété des Ondes EM Guidées
∫∫ E ( x, y, z) ⋅ j$ ( x, y)dS = v ( z) N
S
t tm m m Nm
Maintenant introduisons la définition d'un opérateur admittance modal Y$ n dont l'action sur un
vecteur transversal F est :
j ( x, y) $
jn ( x , y ) ⋅ FdS
N n ∫∫s
Y$n F = n (1-19)
r i ( z)
J ( x, y, z) = H t ( x, y, z) × z = ∑ n jt ( x , y )
Nm
in ( z ) jt ( x , y ) $j ( x , y ) ⋅ E ( x , y , z )dS = ⎛⎜ in ( z ) Y$ ⎞⎟ E ( x , y , z )
=∑ ∑
vn ( z ) N n ∫∫S ⎝ vn ( z ) ⎠
t t n t
J ( x , y , z ) = Y$Et ( x , y , z ) (1-20)
Pour un problème donné, les inconnus recherchées sont les coefficients de décomposition,
An(p) et An(r), dépendant des coefficients in et vn que l'on nomme "courant modal" et "tension
modale" [1-14]. On peut remarquer qu'ils sont contenus dans l'opérateur admittance du guide
et dépendent de la nature de discontinuité au bout du guide, une condition aux limites en
quelques sortes.
Le problème pourra d'être formulé avec M guides d'entrée et N guides de sortie ; mais
ceci correspondrait à très peu de configurations utiles. Le schéma de principe du cas traité est
illustré par la figure ci-après.
J(21)
J(1)
J(2N)
z0
15
16 Propriété des Ondes EM Guidées
J (1) ( x , y , z0 ) = Y$ (1) Et ( ) ( x , y , z0 )
1
(1-21a)
Selon la Fig.1.1, toutes les ondes progressives se dirigent vers le plan de discontinuité, z0, ce
qui modifiera la direction des "courants modaux" dans les guides à droite.
Soit Et0(x,y) le champ électrique transversal au plan z0, l'action des opérateurs
admittance de chaque guide sur Et0(x,y) est la même que celle sur les champs électriques
définis dans leurs domaine de définition respectifs, puisque l'intégration se limite à l'intérieur
des domaines. Nous pouvons former un nouveau vecteur J0
N
⎛ N
⎞
J 0 ( x , y ) = J (1) ( x , y , z0 ) + ∑ J ( 2i ) ( x , y , z0 ) = ⎜ Y$ (1) + ∑ Y$ ( 2i ) ⎟ Et 0 ( x , y ) (1-22)
i =1 ⎝ i =1 ⎠
Ce vecteur est non nul que sur la partie métallique de la section droite totale du fait de la
continuité des champs magnétiques transversaux en dehors de la partie métallique. Un
fonctionnel dépendant du champ au plan de discontinuité Et0 est définie par :
⎛ N
⎞
f ( Et 0 ) = Et 0 ( x , y ) J 0 ( x , y ) = Et 0 ( x , y ) ⎜ Y$ (1) + ∑ Y$ ( 2i ) ⎟ Et 0 ( x , y ) (1-23)
⎝ i =1 ⎠
( )
f ( Et 0 ) = Et 0 ( x , y ) Y$ (1) + Y$ ( 2 ) Et 0 ( x , y ) = Et 0 ( x , y ) Y$d Et 0 ( x , y ) (1-24)
avec
Y$d = ∑ y (n ) ( z 0 )Y$n( ) + ∑ y (m ) ( z 0 )Y$m( )
1 1 2 2
y (n ) ( z 0 ) j n( ) y (m ) ( z0 ) j m( )
1 1 2 2
=∑ ∫∫ $j (1) ⋅ +
∑ N (2) ∫∫ j$m( ) ⋅
2
(1) S ( 1) n S (1)
Nn m
En général, (1-23) et (1-24) ne sont pas stationnaire, les opérateurs admittance modaux
n'étant pas auto-adjoints. Ils le deviennent pour les guides isotropes où le problème original et
16
17 Propriété des Ondes EM Guidées
le problème adjoint ne font plus qu'un. Dans la suite, quand on parle de formes stationnaire,
on sous-entend des structures isotropes.
- Discontinuités en cascade
z1 z2
Fig.1.2 Discontinuité double avec un tronçon de guide au centre
Dans le cas de deux jonctions reliées entre elles par un guide au centre (Fig.1.2), les
équations sur les champs transversaux aux interfaces sont :
J d ( z1 ) = J (1) ( z1 ) + J ( 2 d ) ( z1 )
⎛ i(2d ) ( z ) ⎞ (1-25a)
= ⎜⎜ ∑ yn(1) ( z1 )Y$n(1) + ∑ m( 2 d ) 1 Y$m( 2 ) ⎟⎟ Et ( z1 )
⎝ vm ( z1 ) ⎠
J d ( z2 ) = J ( 2 f ) ( z2 ) + J ( 3) ( z2 )
⎛ i(2 f ) ( z ) ⎞ (1-25b)
= ⎜⎜ ∑ m( 2 f ) 2 Y$m( 2 ) + ∑ yn( 3) ( z2 )Y$n( 3) ⎟⎟ Et ( z2 )
⎝ vm ( z2 ) ⎠
En utilisant les relations entre les coefficients des courants et des tensions à deux bouts du
guide au centre, on peut arriver à l'équation suivante :
17
18 Propriété des Ondes EM Guidées
Cette dernière relation peut être généralisée à une structure avec N discontinuités en cascade,
dont les guides sont notés de 1 à N+1. En formant un vecteur E contenant les champs
électriques transversaux aux N plans de discontinuités, nous aurons
⎡Y$ (11) Y$ (12 ) 0 0 ⎤
⎢ $ ( 21) ⎥
t ⎢Y Y$ ( 22 ) Y$ ( 23) 0 ⎥
f ( E) = E E (1-28)
⎢ 0 Y$ ( 32 ) Y$ ( 33) Y$ ( N −1, N ) ⎥
⎢ ⎥
⎢⎣ 0 0 Y$ ( N , N −1) Y$ ( N , N ) ⎥⎦
( ) ( )
Y$ (11) = ∑ y (n1) ( z1 )Y$ (n1) + ∑ y ( 2md ) l (1) Y$ (m2 ) ; Y$ ( NN ) = ∑ y ( nN +1) ( z N )Y$ ( nN +1) + ∑ y ( mNd ) l (1) Y$ (mN )
Y$ ( ) = ∑ y ( ) (l ( ) )Y$ ( ) + ∑ y ( ) (l ( ) )Y$ (
ii id
m
i
m
i i +1,d
n
i +1 i +1)
n , i = 2,3,..., N − 1
Y$ ( ) = Y$ ( ) = ∑ y ( ) (l ( ) )Y$ ( )
i − 1,i i ,i − 1 io
m
i
m
i
Il est à noter que dans (1-27) et (1-28), les coefficients inconnus concernent seulement
les guides accessibles, le premier et le dernier. Or, c'est précisément ceux-ci qui définissent la
matrice de diffraction de la structure globale et constituent l'objectif final des analyses des
diverses discontinuités.
18
Annexe 1.1 Relations dans les guide creux homogènes
Un guide creux homogène est un guide cylindrique avec une parois de forme
quelconque, rempli de matériau homogène (air par exemple). La permittivité et la
perméabilité sont donc constantes, permettant le remplacement dans les équations (1-1) ε par
ε1=εrε0 et µ par µ1=µrµ0. Soit un système curviligne dont les trois axes sont u, v et z, avec h1,
h2 et h3=1 les facteurs d'échelles. On peut déduire à partir des relations (1-9) les expressions
des champs transversaux en fonction des composantes longitudinales, en notant
r r r r r r
E = e1eu + e2 ev + e3 ez et H = e1hu + e2 hv + e3 hz :
avec Kc2=k02εrµr-γ2.
Les équations régissants les composantes longitudinales sont :
⎧⎪ 1 ⎡ ∂ ⎛ h2 ⎞ ∂ ∂ ⎛ h1 ⎞ ∂ ⎤ ∂ 2 ⎫⎪
⎨ ⎢ ⎜ ⎟ + ⎜ ⎟ ⎥ + 2 + k 0 2 ε r µ r ⎬ez (u, v ) = 0 (A1.1-2a)
⎪⎩ h1h2 ⎣ ∂u ⎝ h1 ⎠ ∂u ∂v ⎝ h2 ⎠ ∂v ⎦ ∂z ⎪⎭
⎪⎧ 1 ⎡ ∂ ⎛ h2 ⎞ ∂ ∂ ⎛ h1 ⎞ ∂ ⎤ ∂ 2 ⎫⎪
⎜ ⎟ + ⎜ ⎟ ⎥ + 2 + k 0 ε r µ r ⎬hz ( u, v ) = 0
2
⎨ ⎢ (A1.1-2b)
⎪⎩ h1h2 ⎣ ∂u ⎝ h1 ⎠ ∂u ∂v ⎝ h2 ⎠ ∂v ⎦ ∂z ⎪⎭
Selon que l'une des deux composantes longitudinales s'annule, nous avons deux familles de
modes :
Zhmω 2 µ 1
2
⎛ ∂ h1 ∂hzm ∂ h2 ∂hzm ⎞
= 2
Kcn Kcm
2 ∫h S
zn ⎜
⎝ ∂v h2 ∂v
+ ⎟ dudv
∂u h1 ∂u ⎠
Zhmω 2 µ 1
( )∫ h
2
= γ m − k0 ε r µ r
2 2
2 2
h h h dudv
zn zm 1 2
Kcn Kcm S
Zhmω 2 µ 1
( )∫ h
2
= γ n − k0 ε r µ r
2 2
2 2
h h h dudv
zn zm 1 2
Kcn Kcm S
∫e
S
tn × htm dS = 0 (A1.1-4)
On peut démontrer également que la relation (A1.1-4) s'applique aux modes TM.
=0
20
21 Propriété des Ondes EM Guidées
Les structures traitées ici sont homogènes suivant z, la direction de propagation, et aussi
suivant y. Par contre, la permittivité varie en fonction de x. En notant Z-O-Y le plan
r r
longitudinal, avec ∇ l = z ∂ z + y∂ y , on peut réécrire les équations rotationnelles comme
suivantes :
r
∇ l × el + jωµ xhx = 0 (A1.2-1a)
r
∇ l × hl − jωε xex = 0 (A1.2-1b)
r r
∇ l × xex + x∂ x × el + jωµ hl = 0 (A1.2-1c)
r r
∇ l × xhx + x∂ x × hl − jωε el = 0 (A1.2-1d)
En observant de près ces équations, on peut également trouver deux familles de solutions
possibles : les solutions LSE ou TEx pour lesquelles le champ électrique est dans le plan
parallèles aux interfaces, et les solutions LSM ou TMx pour lesquelles le champ magnétique
est parallèle aux interfaces.
1 r
hl = − x∂ x × e l
jωµ
r 1 r r 1
x∂ x × hl = − x∂ x × x∂ x × e l = ∂ x el
2
jωµ jωµ
r r ⎛ 1 ⎞
∇ l × xhx = − x ∂ n × hl + jωε e l = −⎜ ∂ x − jωε⎟ e l
2
⎝ jωµ ⎠
r ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
∇ l × ∇ l × xhx = −∇ l × ⎜ ∂ x − jωε⎟ e l = −⎜ ∂ x − jωε⎟ ∇ l × e l
2 2
⎝ jωµ ⎠ ⎝ jωµ ⎠
r 2r
Or, ∇ l × ∇ l × xhx = −∇ l xhx . En considérant (A1.2-1a), nous avons
21
22 Propriété des Ondes EM Guidées
r ⎛ 1 ⎞ r
∇ l 2 xhx + ⎜ ∂ x 2 − jωε⎟ jωµxhx = 0
⎝ jωµ ⎠
(∇ l
2
) ( )
+ ∂ x 2 + ω 2 µε hx = ∂ y 2 + ∂ x 2 + γ 2 + k02 ε r ( x ) hx = 0 (A1.22-2)
d 2 ϕ( x )
dx 2 ( )
+ ω 2 µε − k u2 ϕ( x ) = 0 (A1.2-3a)
d 2 ξ( y )
+ k y2 ξ( y ) = 0 (A1.2-3b)
dy 2
avec k u 2 = k y 2 − γ 2 .
Selon (A1.2-1d)
1 r
el = x∂ x × hl
jωε
r 1 r ⎛1 r ⎞ 1 ⎛1 ⎞
x ∂ x × el = x∂ x × ⎜ x∂ x × hl ⎟ = − ∂ x ⎜ ∂ x hl ⎟
jω ⎝ε ⎠ jω ⎝ ε ⎠
De (A1.2-1c), nous avons
r r ⎛ 1 1 ⎞
∇ l × xex = − x∂ n × el − jωµ hl = ⎜ ∂ x ∂ x − jωµ⎟ hl
⎝ jω ε ⎠
r ⎛ 1 ⎛1 ⎞ ⎞ ⎛ 1 ⎛1 ⎞ ⎞
∇ l × ∇ l × xey = ∇ l × ⎜ ∂ x ⎜ ∂ x ⎟ − jωµ⎟ hl = ⎜ ∂ x ⎜ ∂ x ⎟ − jωµ⎟ ∇ l × hl
⎝ jω ⎝ ε ⎠ ⎠ ⎝ jω ⎝ ε ⎠ ⎠
r 2r
En considérant ∇ l × ∇ l × xex = −∇ l xex et (A1.2-1b), nous avons
22
23 Propriété des Ondes EM Guidées
r ⎛ 1 1 ⎞ r
∇l 2 xex + ⎜ ∂ x ∂ x − jωµ⎟ jωεxex = 0
⎝ jω ε ⎠
⎛ 2 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
⎜ ∇l + ∂ x ∂ x ε + ω µε⎟ ex = ⎜ ∂ x
2
∂ x ε r ( x ) + ∂ y 2 + γ 2 + k02 ε r ( x )⎟ ex = 0 (A1.2-4)
⎝ ε ⎠ ⎝ ε r ( x) ⎠
Soient ex ( x , y ) = φ( x )ζ( y ) , les équations différentielles suivantes à une seule variable seront
obtenues
d ⎛ 1 dε( x )φ( x ) ⎞
⎜
dx ⎝ ε( x ) dx ⎠
( )
⎟ + ω 2 µε( x ) − k u2 φ( x ) = 0 (A1.2-5a)
d 2 ζ( y )
2
+ k y2 ζ( y ) = 0 (A1.2-5b)
dy
Dans les deux premiers cas, les conditions aux limites à y=0 et y=b permettent la
détermination des solutions pour (A1.2-3b) et (A1.2-5b) :
ζ( y ) = K2 sin k yn y (A1.2-6b)
Les autres composantes sont alors déduites des équations (A1.2-1). Dans le cas des modes
LSE :
jγωµ
ey = 2 ϕ( x ) cos k yn y (A1.2-7a)
k un
23
24 Propriété des Ondes EM Guidées
− jωµk yn
ez = 2 ϕ( x ) sin k yn y (A1.2-7b)
k un
− k yn dϕ( x )
hy = sin k yn y (A1.2-7c)
k un 2 dx
−γ dϕ( x )
hz = cos k yn y (A1.2-7d)
k un 2 dx
k yn dφ( x )
ey = cos k yn y (A1.2-8a)
k un 2 dx
γ dφ( x )
ez = − sin k yn y (A1.2-8b)
k un 2 dx
− jγωε( x )
hy = φ( x ) sin k yn y (A1.2-8c)
k un 2
− jωε( x ) k yn
hz = φ( x ) cos k yn y (A1.2-8d)
k un 2
En ce qui concerne le cas c), les équations (A1.2-3a) et (A1.2-5a) autorisent deux ensembles
jk − jk
de solutions de nombre infini : {kun'} et {kum"}, avec n,m=1,2,.... Aussi bien e y que e y font
partie des solutions de (A1.2-3b) et (A1.2-5b). Nous avons donc pour les modes LSE :
jγωµ
ey = ϕ( x )e yn
m jk y
2
(A1.2-9a)
k un
±ωµk yn
ez = ϕ( x )e
m jk yn y
2
(A1.2-9b)
k un
hx = ϕ ( x ) e
m jk yn y
(A1.2-9c)
m jk yn dϕ( x ) m jk yn y
hy = 2
e (A1.2-9d)
k un dx
−γ dϕ( x ) m jk yn y
hz = e (A1.2-9e)
k un 2 dx
24
25 Propriété des Ondes EM Guidées
m jk yn dφ( x ) m jk yn y
ey = 2
e (A1.2-10a)
k un dx
γ dφ( x ) m jk yn y
ez = − e (A1.2-10b)
k un 2 dx
− jγωε( x )
hy = φ( x )e
m jk yn y
2
(A1.2-10c)
k un
mωε( x ) k yn
hz = φ( x )e
m jk yn y
2
(A1.2-10d)
k un
Les solutions générales devront être la combinaison des deux solutions particulières.
• Relations d'orthogonalité
∫e
S
ti × htj dS = − ∫ eyi hxj dxdy
S
jγ i ωµ (A1.2-11)
ϕ i ( x )ϕ j ( x )dx ∫ cos k yn y cos k ym ydy
k ui ∫x
=− 2 y
En utilisant (A1.2-3a) et les conditions aux limites, on déduit ∫ ϕ ( x )ϕ ( x)dx = 0 pour kui≠kuj
x
i j
d'où on conclut que les modes LSE sont orthogonaux entre eux.
∫e
S
ti × htj dS = ∫ exi hyj dxdy
S
− jγ j ωµ (A1.2-12)
= 2 ∫ ε( x )φi ( x )φ j ( x )dx ∫ sin k yn y sin k ym ydy
k uj x y
kui≠kuj d'où on conclut que les modes LSM sont également orthogonaux entre eux.
25
26 Propriété des Ondes EM Guidées
∫e
S
ti
S
(
'× htj " dS = ∫ exi ' hyj "− eyi ' hxj " dxdy = 0 ) (A1.2-13)
∫e
S
ti (
"× htj ' dS = ∫ exi " hyj '− e yi " hxj ' dxdy
S
)
k ym dϕ j ( x ) k yn dφ i ( x )
=
k uj
2 ∫ φ ( x)
x
i
dx
dx ∫ sin k yn y sin k ym ydy +
y k ui
2 ∫
x dx
ϕ j ( x )dx ∫ cos k yn y cos k ym ydy
y
L'utilisation des équations (A1.2-3a) et (A1.2-5a) associée aux conditions aux limites aux x=0
et x=a permet de démontrer la relation suivante :
1 dϕ j ( x ) 1 dφ i ( x )
k uj 2 ∫ φi ( x)
x dx
dx +
k ui 2 ∫
x dx
ϕ j ( x )dx = 0 (A1.2-14)
ce qui confirme l'orthogonalité entre les modes LSE et les modes LSM.
∫ e ( x ) × h ( x )dy = ∫ (e ( γ )h ( − γ ) − e ( γ )h ( − γ ))dy = 0
+
li 0 lj 0 yi zj zi yj (A1.2-15)
y y
La démonstration est évidente entre les modes LSE et entre les modes LSM. Quand l'un est
LSE et l'autre est LSM, avec kyn le nombre d'ondes suivant y, nous avons :
k 0 ε r ( x0 ) k yn
2
= 4
ϕ( x0 )φ( x0 )⎛⎜⎝ γ ∫ cos2 k yn ydy + γ + ∫ sin 2 k yn ydy⎞⎟⎠
k un y y
26
27 Propriété des Ondes EM Guidées
k yn dϕ( x0 ) dφ( x0 ) ⎛
= ⎜ − γ ∫ cos2 k yn ydy − γ + ∫ sin 2 k yn ydy⎞⎟
k un
4
dx dx ⎝ y y ⎠
Pour des structures fermées à x=0 et à x=a mais discontinue en y, on peut prendre comme base
l'ensemble des solutions (A1.2-9) et (A1.2-10). On démontre que à un plan y=y0 donné, le
produit scalaire entre les deux vecteurs [ex(γ) ez(γ)] et [hx(-γ) hz(-γ)] est identiquement nuls
puisque l'on rencontre, pour les différentes combinaisons possibles, les intégrales
proportionnelles aux (A1.2-11), (A1.2-12) ou (A1.2-13). Il existe donc également une relation
d'orthogonalité :
∫ e ( y ) × h ( y )dx = ∫ (e ( γ )h ( − γ ) − e ( γ )h ( − γ ))dx = 0
+
ti 0 tj 0 xi zj zi xj (A1.2-16)
x x
Dans les formulations ultérieures nous aurons besoin des champs dans un guide stratifié en y
et fermé par des parois au-dessus et en dessous. Il s'agit de la simple rotation de la troisième
configuration dont les champs sont transformés comme suivants :
- modes LSE :
jγωµ ±ωµk xn
ex = 2 ϕ ( y )e , ey = 0, ez = ϕ( y )e m jk xn x
m jk xn x
2 (A1.2-17a)
kun kun
± jk xn dϕ( y ) m jk xn x γ dϕ( y ) m jk xn x
hx = 2
e , h y = − ϕ( y )e m jk xn x , hz = 2 e (A1.2-17b)
k un dy kun dy
- modes LSM :
± jk xn dφ( y ) m jk xn x γ dφ( y ) m jk xn x
ex = 2 e , e y = −φ( y )e m jk xn x , ez = 2 e (A1.2-17c)
kun dy kun dy
− jγωε( x ) mωε( x ) k xn
hx = 2 φ( y )e m jk xn x , hy = 0, hz = 2 φ( y )e m jk xn x (A1.2-17d)
kun kun
27
28 Propriété des Ondes EM Guidées
Références du chapitre I
L'objectif final de ce chapitre est la caractérisation des discontinuités dans des structures
guidantes. Les travaux ont été débutés il y a bien longtemps, dont le souci premier des
premiers chercheurs était de trouver des méthodes aboutissant à des solutions presque
analytiques [2.1-2.5]. Nous donnerons la grande de lignes de ceux qui ont été fait avant de
développer des formulations basées sur le même principe, mais plutôt orientées vers les
calculs programmés, donc moins contraignantes et plus générales.
Les travaux sur les méthodes variationnelles classiques ont été reportés dans plusieurs
ouvrages classiques [2.5,2.6]. Pour la clarté des exposés, nous séparons dans la suite des
discussions les discontinuités de type dipôle de celles de type quadripôle. Pour ce qui est de
type multipôle, cela fera l'objet de la section suivante.
On note l'usage de terminologie des circuits électriques dans un contexte gouverné par les
équations de Maxwell, donc la théorie des champs électromagnétiques. Cependant, le
découpage dans une structure complexe les tronçons de guides uniformes des jonctions
servant de connexion permet d'assimiler les guides à des lignes de transmission générales et
les jonctions des multipôles, facilitant l'analyse et la conception de la structure dans son
entier, puisque traitée avec des théories connues et maîtrisées, beaucoup moins lourdes à
manipuler que l'approche rigoureuse développée dans ce texte. C'est donc l'approche utilisée
par les ingénieurs et les techniciens en microondes. L'intérêt de notre étude réside alors dans
l'identification des éléments des modèles.
Les discussions suivantes portent exclusivement sur des structures isotropes. Les
champs des guides adjoints dans les relations du chapitre précédent seront donc remplacés par
ceux du guides originaux.
Les formulations données dans [2.5,2.6] ont comme point de départ des configurations
précises, ce qui permet d'avoir une meilleure compréhension du problème. Pour notre part, on
préfère de traiter une configuration générale (celle de la Fig.1.1). La jonction pourra être
considérée comme un dipôle si aucun mode parmi ceux des guides de sortie n'est propagatif.
Dans de tels cas il n'y aura pas de propagation d'énergie vers la sortie et l'énergie contenue
dans les modes des guides de sorties sont de type réactive et sont emmagasinée aux alentours
de la jonction. On suppose également que seul le mode fondamental du guide d'entrée est
propagatif, ce qui donne, en considérant (1-17) :
On déduit immédiatement (-1) la valeur des admittance de mode sauf celle du mode
fondamental d'entrée. La forme stationnaire (1-23) devient alors :
⎛ ∞ N ∞
⎞
f ( Et 0 ) = y1(1) ( z0 ) Et 0 Y$1(1) Et 0 − Et 0 ⎜ ∑ Y$n(1) + ∑ ∑ Y$m( 2i ) ⎟ Et 0 (2-1)
⎝ n=2 i =1 m =1 ⎠
Pour Et0 la solution exacte du problème, l'admittance équivalent du dipôle est donnée par :
⎛ ∞ N ∞
⎞
Et 0 ⎜ ∑ Y$ (n1) + ∑ ∑ Y$ (m2i ) ⎟ Et 0
⎝ n=2 ⎠
Ye = y1(1) ( z 0 ) =
i = 1 m =1
( )
E Y$ E 1
t0 1 t0
(2-2)
= jN (11)
∫∫ dS ∫∫ dS ' E (r ) ⋅ G( r r ') ⋅ E (r ')
S S
t0 t0
(∫∫ j ( ) (r ) ⋅ E (r )dS )
2
1
1 t0
S
⎪⎧ ∞ j (r ) j n ( r ') N ∞ j m (r ) j m (r ') ⎪⎫
(1) (1) ( 2i ) ( 2i )
avec G( r r ') = − j ⎨∑ n + ∑ ∑ N ( 2i ) ⎬⎪
⎪⎩ n = 2 N (n1) i = 1 m =1 m ⎭
La fonction G(r|r') joue ici le rôle de la fonction de Green. Quand la structure est sans pertes,
G(r|r') est réelle et Ye imaginaire pur puisque toutes les constantes de normation sont
imaginaire. Dans le cas d'un seul guide à la sortie avec uniquement des modes TEn0 de part et
d'autre du plan de discontinuité, (2-2) devient la forme donnée dans [2.6, chap.8] dont la
stationnarité a été démontrée. La même démonstration se fait sans peine pour (2-2) avec des
modes quelconques.
Un résultat très intéressant qui à notre connaissance n'a pas encore fait l'objet de
publication sera exposé ici. Il s'agit une extension de la formulation variationnelle à une
structure aux discontinuités en cascade. Dans ce cas, toujours en considérant le mode
fondamental du guide d'entrée propagatif et sans l'onde incidente vient du guide de sortie,
l'équation (1-26) peut être réécrite comme suivante :
⎛ ⎞
y (11) ( z1 )Y$ (11) Et 1 − ⎜ ∑ Y$ (n1) − ∑ y ( 2md ) ( l )Y$ (m2 ) ⎟ Et 1 + Y$ (12 ) Et 2 = 0 (2-3a)
⎝ n=2 ⎠
Y$ ( 21) Et 1 + Y$ ( 22 ) Et 2 = 0 (2-3b)
La forme stationnaire (1-27), en considérant Et1, Et2 les solutions exactes, donne lieu à la
relation suivante
⎛ ⎞
y (11) ( z1 ) Et 1 Y$ (11) Et 1 = Et 1 ⎜ ∑ Y$ (n1) − ∑ y ( 2md ) ( l )Y$ (m2 ) ⎟ Et 1
⎝ n=2 ⎠ (2-4)
(12 ) ( 21) ( 22 )
− Et 1 Y$ Et 2 − Et 2 Y$ Et 1 − Et 2 Y$ Et 2
Pour une variation d'ordre 1 de la solution Et1, on peut démontrer que la variation de y1(1)(z1)
sera d'ordre 2. En effet, nous avons, en utilisant la propriété des opérateurs auto-adjoint
⎧⎛ ⎞ ⎫
= δEt 1 ⎨⎜ ∑ Y$ (n1) − ∑ y ( 2md ) ( l )Y$ (m2 ) ⎟ Et 1 − Y$ (12 ) Et 2 ⎬ (2-5)
⎩⎝ n = 2 ⎠ ⎭
⎧⎛ ⎞ ⎫
+ ⎨⎜ ∑ Y$ (n1) − ∑ y ( 2md ) ( l )Y$ (m2 ) ⎟ Et 1 − Y$ ( 21) Et 2 ⎬ δEt 1
⎩⎝ n = 2 ⎠ ⎭
L'utilisation des relations (2-3) nous donne δy1(1)(z1)=0, confirmant la nature stationnaire de
(2-4). On peut démontrer de la même manière que la valeur de l'admittance est stationnaire
vis-à-vis de la variation de Et2.
Cependant, quand le mode fondamental du guide de sortie devient propagatif, c'est
d'ailleurs l'intérêt des structures aux discontinuités multiples, l'admittance définie par (2-4)
n'est plus réelle ni imaginaire pure comme dans le cas de (2-2), puisque la structure équivaut à
un quadripôle et doit être déterminée par trois paramètres indépendants. La valeur stationnaire
de (2-4) ne correspond alors ni à un maximum ni à un minimum. Deux solutions sont
proposées dont la première consiste à appliquer la méthode de tangente décrite dans [2.6,
chap.5] ; la deuxième est la méthode directe exposée plus loin.
32 Méthode Variationnelle Multimodale
Bien que la discussion peut se faire avec le cas général de la Fig.1.1, il est préférable,
pour la facilité de compréhension, de discuter le cas d'une jonction entre deux guides dont le
mode fondamental respectif est propagatif. Dans ce cas les relations (1-17) deviennent :
v (11) ∞
v (12 ) ∞
Et 0 = et(11) + ∑ An( r 1) etn(1) ( x, y) = et(12 ) + ∑ Am( r 2 ) etn( 2 ) ( x, y) (2-6a)
(1) n=2 (2) m= 2
N1 N1
i (11) i (12 ) ∞ ∞
J0 = j1(1) + j1( 2 ) − ∑ An( r 1) jn(1) ( x, y) − ∑ Am( r 2 ) jn( 2 ) ( x, y) (2-6b)
(2) (2) n=2 m= 2
N1 N1
Le champ Et0 dépend cette fois des amplitudes des ondes entrantes de chaque côtés de la
discontinuité, donc des coefficients de courant i1(1), i1(2). D'où : Et 0 = i1(1) E1 + i1( 2 ) E2 .
L'utilisation de la relation d'orthogonalité (1-18) nous donne :
N (11) ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
(1)
v1 = (1) ∫∫ j (11) ⋅Et 0 dS = N (11) i (11) ⎜ (1) ∫∫ j (11) ⋅E1dS ⎟ + i (12 ) ⎜ (1) ∫∫ j (11) ⋅E2 dS ⎟ (2-7a)
N1 S
⎝N1 S
⎠ ⎝N1 S
⎠
N (12 ) ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
(2)
v1 = (2) ∫∫ j (12 ) ⋅Et 0 dS = N (12 ) i (11) ⎜ ( 2 ) ∫∫ j (12 ) ⋅E1dS ⎟ + i (12 ) ⎜ ( 2 ) ∫∫ j (12 ) ⋅E2 dS ⎟ (2-7b)
N1 S
⎝N1 S
⎠ ⎝N1 S
⎠
1 ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
A(nr 1) = ∫∫ j (n1) ⋅Et 0dS = i (11) ⎜ (1) ∫∫ j (n1) ⋅E1dS ⎟ + i (12 ) ⎜ (1) ∫∫ j (n1) ⋅E2 dS ⎟ (2-7c)
N n(1) S
⎝Nn S
⎠ ⎝Nn S
⎠
1 ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞
A(mr2 ) = ∫∫ jm( 2 ) ⋅Et 0dS = i (11) ⎜ ( 2 ) ∫∫ jm( 2 ) ⋅E1dS ⎟ + i (12 ) ⎜ ( 2 ) ∫∫ jm( 2 ) ⋅E2 dS ⎟ (2-7d)
N m( 2 ) S
⎝ Nm S ⎠ ⎝ Nm S ⎠
On remarque que v1(1) et v1(2) dépendent linéairement de i1(1) et de i1(2) , ce qui correspond
exactement de la définition d'un quadripôle dont les deux entrées sont normées. Par
identification, les éléments de la matrice d'impédance réduite sont donnés par :
N (11) N (11)
(1)
z11 = (1) ∫∫ j 1 ⋅E1dS , z12 = (1) ∫∫ j (11) ⋅E2 dS
S S
N1 N1
N (12 ) N (12 )
(2)
z21 = (2) ∫∫ j 1 ⋅E1dS , z22 = (2) ∫∫ j (12 ) ⋅E2 dS
S S
N1 N1
∞ ⎡ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 1 ⎞⎤
+ ∑ ⎢i (11) ⎜ ( 2 ) ∫∫ j (m2 ) ⋅E1dS ⎟ + i (12 ) ⎜ ( 2 ) ∫∫ j (m2 ) ⋅E2 dS ⎟ ⎥ j (m2 ) (r )
⎣ ⎝Nm
m= 2 ⎢ ⎠ ⎝Nm S ⎠ ⎥⎦
S
⎡ ∞ 1 (1) ∞
1 ⎤
= ∫∫ i 1 E1 (r ') ⋅ ⎢∑ (1) j n ( r ') j n ( r ) + ∑ ( 2 ) j (m2 ) ( r ') j (m2 ) (r )⎥dS '
(1) (1)
⎣n = 2 N n m= 2 N m ⎦
S
⎡ ∞
1 ∞
1 ⎤
+ ∫∫ i (12 ) E2 (r ') ⋅ ⎢∑ (1) j (n1) ( r ') j (n1) ( r ) + ∑ ( 2 ) j (m2 ) ( r ') j (m2 ) (r )⎥dS '
⎣n = 2 N n m= 2 N m ⎦
S
On peut remarquer que les deux sommes entre crochet jouent le rôle d'une fonction de Green
et peuvent être notées par :
⎧∞ 1 ∞ ⎫
G( r r ') = − j ⎨∑ (1) j (n1) (r ') j (n1) (r ) + ∑ ( 2 ) j (m2 ) (r ') j (m2 ) (r )⎬
1
⎪⎩ n = 2 N n m= 2 N m ⎪⎭
G(r|r') est une fonction réelle puisque tous les modes concernés sont évanescents, par
conséquent les coefficients de normation sont imaginaires purs.
Les choix des coefficients courants étant arbitraires, on peut obtenir de l'équation précédente
deux équations découplées :
En multipliant (2-9a) par E1(r) et en l'intégrant dans la section droite, nous avons
(∫∫ E (r ) ⋅ j (r )dS )
2
en divisant les deux membres par N (11) 1
(1)
1 N (11) , z11 est alors donné par :
S
1
= jN (11)
∫∫ dS ∫∫ E (r ) ⋅ G( r r ') ⋅ E (r ')dS '
S S
1 1
(2-10a)
(∫∫ E (r ) ⋅ j ( ) (r )dS )
2
z11 1
1 1
S
34 Méthode Variationnelle Multimodale
1
= jN (12 )
∫∫ dS ∫∫ E (r ) ⋅ G( r r ') ⋅ E (r ')dS '
S S
2 2
(2-10b)
(∫∫ E (r ) ⋅ j ( ) (r )dS )
2
z22 2
2 1
S
1
=
1
= jN (11) N (12 )
∫∫ dS ∫∫ E (r ) ⋅ G( r r ') ⋅ E (r ')dS '
S S
1 2
(2-10c)
∫∫ E (r ) ⋅ j (r )dS ∫∫ E (r ') ⋅ j (r ')dS '
z12 z21 () 1 ( ) 2
1 1 2 1
S S
Tous les éléments donnés ici sont stationnaires par rapport aux E1 et E2. La démonstration se
trouve dans [2.6, chap.8].
Le cas fréquemment rencontré dans la réalisation des dispositifs est l'introduction des
obstacles dans un guide uniforme. Il s'agit là souvent des discontinuités symétriques par
rapport à la direction de propagation, et caractérisées par des quadripôles symétriques
(Fig.2.1). Selon que leurs épaisseurs puissent être négligées ou non, les formulations
proposées seront différentes.
i1 i2 i1 Zs Zs i2
v1 v2 v1 Zp v2
(a) (b)
Fig.2.1 (a) Quadripôle équivalent d'un obstacles ; (b) son schéma équivalent.
Pour les obstacles dont l'épaisseur est nulle, le champ électrique est identique de deux
côtés de l'obstacles, d'où v1=v2=v pour le quadripôle équivalent. L'obstacle est alors modélisé
par une admittance en parallèle déterminée par (i1+i2)/v.
De l'autre côté, le développement de la forme stationnaire (1-24) donne :
i (11) ( z0 ) + i (12 ) ( z0 ) ∞
f ( Et 0 ) = Et 0 Y$1(1) Et 0 − 2 Et 0 ∑ Y$ ( ) E 1
(2-11)
v 1 ( z0 )
(1) n t0
n =2
ici nous avons utilisé le fait qu'il s'agit du même guide de deux côtés de l'obstacles.
L'admittance réduite est donc définie par la forme variationnelle suivante :
35 Méthode Variationnelle Multimodale
∞
Et 0 ∑ Y$ ( ) E
n
1
t0
∫∫ dS ∫∫ dS ' E (r ) ⋅ G( r r ') ⋅ E (r ')
y p ( z0 ) = 2 = 2 jN (11)
n=2 t0 t0
S S
(2-12)
Et 0 Y$1(1) Et 0
(∫∫ j ( ) (r ) ⋅ E (r )dS )
2
1
1 t0
S
∞
j (n1) (r ) j (n1) (r ')
avec G( r r ') = − j ∑
n =2 N (n1)
v1 2Zp 2Zp v2
Le cas des obstacles épais peut être ramené à deux dipôles équivalents. En effet, les
quadripôles symétriques étant caractérisés par seulement deux paramètres indépendants, leurs
déterminations peuvent être grandement simplifiées. Quand le quadripôle est alimenté par
deux courants i1 et i2 de valeurs égales mais en opposition de phase, le plan de symétrie (en
pointillé dans la figure) est court-circuité ; l'admittance réduite d'entrée est donnée par :
Ycc =
1
= jN (11)
∫∫ dS ∫∫ dS ' E (r ) ⋅ G ( r r ') ⋅ E (r ')
S S
t0 cc t0
(2-13a)
(∫∫ j ( ) (r ) ⋅ E (r )dS )
2
Zs 1
1 t0
S
Yco =
1
= jN (11)
∫∫ dS ∫∫ dS ' E (r ) ⋅ G ( r r ') ⋅ E (r ')
S S
t0 co t0
(2-13b)
Zs + 2 Z p
(∫∫ j ( ) (r ) ⋅ E (r )dS )
2
1
1 t0
S
- Méthodes de résolution
2
Be ⎛ ∞ ⎞ ∞
2
⎛ ∞ ⎞ ∞
b⎜ ∑ u q c q ⎟ − ∑g pq c p cq = 0 (2-15)
⎝ q =1 ⎠ p , q =1
La nature stationnaire de (2-2) veut que la dérivée partielle de (2-15) par rapport à ck soit
nulle, k=1,2,..., ce qui conduit à un système d'équations linéaires :
∑ (bu u
q =1
k q )
− g kq cq = 0 , k=1,2,.... (2-16)
La solution Et(r)=0 n'apporte pas d'information utile, par conséquent les coefficients de
développement ne doivent pas être tous nuls. (2-16) étant homogène, une solution satisfaisant
ces conditions conduit à la nullité du déterminant du système, dépendant à son tour de b.
La résolution d'un système de dimension infinie n'étant pas possible du point de vue
numérique, une troncature s'impose ; d'où l'importance du choix des fonctions d'essai. En
effet, l'ordre de la troncature garantissant une précision suffisante est autant plus grande que
les fonctions d'essai sont mal choisies.
On peut écrire (2-16) sous forme matricielle comme suivante :
Dans le cas où la matrice G n'est pas singulière, la valeur de b sera donnée directement par :
1
= U T G −1U (2-18)
b
Si les modes du premier guide sont utilisés comme fonctions d'essai, nous aurons u1=N1(1),
uk=0, k=2,3,..., selon la relation d'orthogonalité (1-18). Une simple manipulation sur le calcul
du déterminant permet le calcul de b sous la forme du rapport de deux déterminants :
La même procédure s'applique à l'équation (2-4). En supposant la sortie fermée par un court-
circuit, nous avons :
∑( )
∞ ∞
buk uq + g (kq11) cq − ∑ g (kq12 ) d q = 0 , k=1,2,3,... (2-20a)
q =1 q =1
∞ ∞
∑g
p =1
(12 )
pm c p + ∑ g (p22m)d p = 0 , m=1,2,3,...
p =1
(2-20b)
avec
∞ ∞
Et 1 (r ) = ∑ cq ϕ q (r ), Et 2 ( r ) = ∑ dq φ q (r ) , g (pq11) = ∫∫ dS ∫∫ dS ' ϕ p (r ) ⋅ G (11) ( r r ') ⋅ ϕ q (r ')
S S
q =1 q =1
y (11) ( z1 )
uq = ∫∫ j (11) (r ) ⋅ ϕ q ( r )dS , b = − j
S N (11)
∞
j (n1) (r ) j (n1) ( r ') ∞
( 2 d ) j m ( r ) j m ( r ')
(2) (2)
G (11)
( r r ') = j ∑ N (n1)
− j∑ y m
N ( m2 )
n=2 m =1
∞
j (n3) (r ) j (n3) (r ') ∞
j ( m2 ) (r ) j ( m2 ) ( r ')
G ( 22 )
( r r ') = j ∑ y ( z ) ( 3)
+ j∑ y (2d )
N (n1) N ( m2 )
n 2 m
n =1 m =1
∞
j ( m2 ) (r ) j ( m2 ) (r ')
G (12 ) ( r r ') = j ∑ y ( 2mo )
m =1 N ( m2 )
38 Méthode Variationnelle Multimodale
Il faut noter que yn(3) vaut (-1) sauf pour n=1 pour lequel l'admittance ramenée d'un court-
circuit sera considérée.
La résolution de (2-20) sera la même que celle de (2-16). Un calcul similaire nous donne
1
= U T G ' −1 U (2-21)
b
−1
avec G '= G (11) + G (12 )G ( 22 ) G (12 ) T
L'idée de départ de cette étude est la suivante : une discontinuité peut être modélisée par
un dipôle ou un quadripôle, à condition que :
a) la bande de fréquence dans laquelle on utilise ces modèles vérifie l'existence seulement
d'un ou de deux (pour le quadripôle) modes propagatif ;
b) l'excitation et la charge sont rejetées théoriquement à l'infinie par rapport au plan de
discontinuité, en pratique suffisamment loin afin que toutes les ondes évanescentes
générées par la discontinuité soient complètement atténuées avant d'atteindre la source d'un
côté et la charge de l'autre.
⎛ ∞ ∞
⎞
f ( Et 0 ) = Et 0 ⎜ ∑ y (n1) ( z0 )Y$n(1) + ∑ y (m2 ) ( z0 )Y$m( 2 ) ⎟ Et 0
⎝ n =1 m =1 ⎠
39 Méthode Variationnelle Multimodale
⎛ L (1) K
⎞
f ( Et 0 ) = Et 0 ⎜ ∑ y n ( z0 )Y n + ∑ y (m2 ) ( z0 )Y$m( 2 ) ⎟ Et 0
$ (1)
⎝ n=1 m=1 ⎠
(2-22)
⎛ ∞ ∞
⎞
− Et 0 ⎜ ∑ Y$n(1) + ∑ Y$m( 2 ) ⎟ Et 0
⎝ n= L+1 m= K +1 ⎠
(2-22) dépend désormais des coefficients cq. La nature stationnaire de (2-22) conduit alors au
système d'équations linéaires suivant :
∑B
q
c = 0 , p=1,2,3,....
pq q (2-23)
avec
L K ∞ ∞
jBpq = ∑ y (n1) ( z0 ) f p Y$n(1) f q + ∑ y (m2 ) ( z0 ) f p Y$m( 2 ) f q − ∑ f p Y$n(1) f q − ∑ f p Y$m( 2 ) f q
n =1 m=1 n = L +1 m= K +1
Nous voulons séparer dans (2-23) les "inconnus" des "connus". Pour cela on définit les
matrices suivantes :
⎧ ∞ ∞
⎫
Qpq = − j ⎨ ∑ f p Y$n(1) fq + ∑ f p Y$m( 2 ) fq ⎬
⎩n = L + 1 m = K +1 ⎭
(1)
U pn = f p j (n1) , n = 1, 2 ,.., L ;
(2)
U pm = f p j (m2 ) , m = 1, 2,..., K ;
⎡ N ( 1ν ) 0 0 ⎤ ⎡ y ( ν1) ( z0 ) 0 0 ⎤
⎢ ⎥ ( ν) ⎢ ⎥
N ( ν) =⎢ 0 ... 0 ⎥, Y = ⎢ 0 ... 0 ⎥ , ν = 1 ou 2
⎢ 0
⎣
( ν) ⎥
0 N L ou K ⎦ ⎢
⎣ 0 0 y L ou K ( z0 )⎥⎦
( ν)
40 Méthode Variationnelle Multimodale
( −1 −1
B = − j U (1)Y (1) N (1) U (1) T + U ( 2 )Y ( 2 ) N ( 2 ) U ( 2 ) T − Q ) (2-24)
( −1 −1
− j U (1)Y (1) N (1) U (1) T + U ( 2 )Y ( 2 ) N ( 2 ) U ( 2 ) T C = Q C ) (2-25)
Posons maintenant :
[ ]
I = yV , I T = i (11) ... i (L1) i (12 ) ... i (K2 ) , V T = v (11) ... v (L1)[ ]
v (12 ) ... v (K2 ) (2-27)
−1 2
Or, il existe une relation entre les coefficients tension et le vecteur T : T = N N V .
12 −1 2 12 −1 2
jN −1 N Γ. N Y V = jN −1 N ΓN . I = −V (2-28)
12 −1 2
z = − jN −1 N .Γ . N (2-29)
Les autres matrices associées aux multipôles, telles que les matrices de diffraction, peuvent
être facilement déduites de celle d'impédance.
On peut aisément vérifier que, si on pose L=1 et K=0, (2-29) sera identique à (2-18), on
revient bien au cas des formulations variationnelles classiques.
41 Méthode Variationnelle Multimodale
Pour les obstacles minces et épais, les développements sont similaires et les formules sont
données dans l'annexe 2.1.
⎛ ∞ N ∞
⎞
f ( Et 0 ) = Et 0 ⎜ ∑ y (n1) ( z0 )Y$n(1) + ∑ ∑ y (m2 i ) ( z0 )Y$ (m2 i ) ⎟ Et 0
⎝ n=1 i =1 m=1 ⎠
Soit L, K(1),.., K(N) les nombres des modes accessibles dans chaque guide constituant, la
relation précédente devient
⎛ L (1) N K (i ) ⎞
f ( Et 0 ) = Et 0 ⎜⎜ ∑ y n ( z0 )Y n + ∑ ∑ y (m2 i ) ( z0 )Y$ (m2 i ) ⎟⎟ Et 0
$ ( 1)
⎝ n =1 i =1 m =1 ⎠
(2-30)
⎛ ∞ N ∞ ⎞
− Et 0 ⎜ ∑ Y$n(1) + ∑ ∑ Y$ (m2 i ) ⎟ Et 0
⎝ n = L +1 i =1 m = K ( i ) +1 ⎠
La décomposition du champ électrique sur une base associée aux conditions de stationnarité
conduit au même système d'équations que (2-20), avec les éléments de la matrice Bpq définis
par :
L N K (i )
jBpq = ∑ y n ( z0 ) (1)
f p Y$n(1) f q + ∑ ∑ y (m2 i ) ( z0 ) f p Y$m( 2 i ) f q
n =1 i =1 m =1
∞ N ∞
(2-31)
− ∑
n = L +1
f p Y$n(1) f q − ∑ ∑
i =1 m = K ( i ) +1
f p Y$ (m2 i ) f q
Le même raisonnement que dans le cas d'une jonction simple nous donne la matrice
d'impédance réduite associée à la discontinuité N-furquée :
12 −1 2
z = − jN −1 N Γ. N (2-32)
avec Γ = F T Q −1F
⎡ N (1) 0 0 ⎤ ⎡Y (1) 0 0 ⎤
⎢
N = ⎢ 0 ...
⎢ 0
⎥ ⎢
0 ⎥, Y = ⎢ 0 ...
⎥
0 ⎥ , F = U (1) ... U ( 2 N ) [ ]
⎣ 0 N ( 2 N ) ⎥⎦ ⎢ 0
⎣ 0 Y ( 2 N ) ⎥⎦
42 Méthode Variationnelle Multimodale
⎧ ∞ N ∞ ⎫
Qpq = − j ⎨ ∑ f p Y$n(1) fq + ∑ ∑ f p Y$m( 2 i ) fq ⎬
⎩n = L + 1 i =1 m = K ( i ) +1 ⎭
(1)
U pn = f p j (n1) , n = 1, 2,.., L ;
(2i )
U pm = f p j (m2 i ) , m = 1, 2,..., K ( i ) ;
⎡ N ( 1ν ) 0 0 ⎤ ⎡ y ( ν1) ( z 0 ) 0 0 ⎤
⎢ ⎥ ⎢ ⎥
N ( ν) =⎢ 0 ... 0 ⎥, Y ( ν)
=⎢ 0 ... 0 ⎥ , ν=1, 21, ... , 2N.
⎢ 0
⎣ 0 N ( Lν )ou K ⎥⎦ ⎢ 0
⎣ 0 y L ou K ( z 0 )⎥⎦
( ν )
- Discontinuité en cascade
Commençons par une discontinuité double (Fig.1.2) dont la forme stationnaire est donnée
dans (1-27). En décomposant Et1 et Et2 sur deux bases des fonctions d'essai comme suivant :
∑ B(
q
11)
pq
c(q1) + B(12 )c(q2 ) = 0 , p=1,2,3,....
pq
(2-33a)
∑ B(
q
21)
pq
c(q1) + B( 22 )c(q2 ) = 0 , p=1,2,3,....
pq
(2-33b)
∞ ∞
avec : jB (pq11) = ∑ y (n1) ( z1 ) g (1p) Y$ n(1) g (1q) + ∑ y (m2 d ) (l ) g (1p) Y$ m( 2 ) g (1q)
n =1 m =1
∞ ∞
jB (pq22 ) = ∑ y (n3) ( z2 ) g( 2p) Y$n( 3) g( 2q) + ∑ y (m2 d ) ( l ) g( 2p) Y$m( 2 ) g( 2q)
n=1 m=1
∞ ∞
jB (pq12 ) = ∑ y (m2 o ) ( l ) g(1p) Y$m( 2 ) g( 2q) ; jB (pq21) = ∑ y (m2 o ) ( l ) g( 2p) Y$m( 2 ) g(1q) = jB(qp12 )
m=1 m=1
En ce qui concerne une structure formée par N jonctions en cascade, on obtient de la même
manière N équations couplées à la style des (2-33). Les termes inconnus seront dans la
première et la dernière équations (les admittances ramenées y (n1) ( z1 ) et y (nN +1) ( z N ) ).
Pour déduire les matrices d'impédance et d'admittance du multipôle équivalent, on
défini un certain nombre de modes accessibles à l'entrée et à la sortie. En suivant le même
développement que celui d'une discontinuité isolée, on abouti à une équation nous permettant
d'identifier ces deux matrices. Les résultats sont exposés dans l'annexe 2.2.
43 Méthode Variationnelle Multimodale
Les problèmes non traités dans les deux premières sections sont :
a) les discontinuités formées de guides anisotropes mais symétriques en z ;
b) les discontinuités formées de guides anisotropes et non symétriques en z.
Les exemples bien connus des structures anisotropes sont les guides d'ondes
partiellement ou totalement remplis des matériaux gyrotropiques pour lesquels la permittivité
et la perméabilité sont des tenseurs et fonctions de (x,y) - coordonnées dans la section droite.
Une relation telle que (1-20) n'est pas toujours possible dans de tel milieu ; au cas où elle
existe, l'opérateur admittance n'est pas auto-adjoint, par conséquent le fonctionnel
correspondant (1-23) ou (1-27) n'est pas stationnaire. Les méthodes des paramètres S
généralisées sont utilisées dans ces cas. De notre côté, on va essayer de proposer des
formulations dans des cas particuliers dans le même style de ceux présentées plus haut.
( γ n + γ$ m )∫∫S (etn ⋅ $jm − e$tm ⋅ jn )dS = 0 , ( γ n − γ$ m )∫∫S (etn ⋅ j$m + e$tm ⋅ jn )dS = 0
Soit le coefficient de normation défini par : N n = ∫∫ etn ⋅ j$n dS . La relation entre le coefficient
S
du problème original et le problème adjoint sera déterminée par la relation entre les constantes
de propagations. En effet, nous avons :
- N n = − N$ n , si γ n = − γ$ n , puisque ∫∫ (e
S
tn )
⋅ j$n + e$tn ⋅ jn dS = 0 ;
- N n = N$ n , si γ n = γ$ n , puisque ∫∫ (e
S
tn )
⋅ j$n − e$tn ⋅ jn dS = 0 .
Les guides constituants étant sans pertes, les grandeurs du guide adjoint sont liées à celles du
guide original :
Pour un mode propagatif dans un guide sans pertes, γn est imaginaire pure, d'où : γ n = − γ$ n ,
N = − N$ ; par conséquent le coefficient de normation est réel. Pour les modes évanescents,
n n
j jn
Y$n E = n
Nn ∫∫ j$ ⋅ EdS = − N ∫∫ j
s
n
n
s
n * ⋅ EdS (2-34)
j$n
(Y$ E)* = − Nj ** ∫∫ j
n
n
n
s
n ⋅ E * dS = −
N$ n ∫∫ j
s
n ⋅ E * dS = −Y$n + E * (2-35)
Pour une discontinuité simple constituée de deux guides, nous avons la relation (1-22) :
⎛ (2) ⎞
⎜ ∑ y 1 ( z1 )Y$ n + ∑ y m ( z1 )Y$ m ⎟ Et 0 = 0
(1) (1) (2)
⎝ n =1 m =1 ⎠
⎛ ⎞
y (11) ( z1 )Y$ (11) Et 0 − ⎜ ∑ Y$ (n1) + ∑ Y$ (m2 ) ⎟ Et 0 = 0 (2-36)
⎝ n=2 ⎠
Par conséquent, si ye=y1(1)(z) et Et0 constituent la solution du problème original, ye* et Et0* le
sera pour le problème adjoint.
Le nouveau fonctionnel proposé sera le suivant :
δy (11) ( z1 ) Et 0 * Y$ (11) Et 0 + y (11) ( z1 ) δEt 0 * Y$ (11) Et 0 + y (11) ( z1 ) Et 0 * Y$ (11) δEt 0 − δEt 0 * Y$G Et 0 − Et 0 * Y$G δEt 0
( )
= δy (11) ( z1 ) Et 0 * Y$ (11) Et 0 + δEt 0 * y (11) ( z1 )Y$ (11) − Y$G Et 0 + (y (1)
1 ( z1 )Y$ (11)
+
)
+
− Y$G Et 0 * δEt 0 = 0
En tenant compte de (2-36) et de (2-37), nous avons δy1(1)=0. (2-38) est donc stationnaire.
Il n'existe pas de relations simples entre les champs des ondes progressives et ceux des
ondes régressives dans des structures non réciproques. Néanmoins, pour un mode γn dans le
guide original, il y a un mode γ$ n = − γ n dans le guide adjoint, avec les champs notés e$tn et j$n
[2.18]. La relation d'orthogonalité (1-6b) est la seule valable dans ce cas là :
∫∫ (e
S
tn )
⋅ j$m − e$tm ⋅ jn dS = 2 N nδ γ n , − γ$ m
Nous considérons uniquement le cas d'un guide isotrope débouchant sur un guide anisotrope
et non réciproque, comme le montre la Fig.2.3.
A1(p1)
Am(p2)
An(r1)
z0
Fig.2.3 Discontinuité entre un guide isotrope et un guide anisotrope. Un mode incident dans le premier guide.
Supposons que le guide anisotrope est infini, donc sans aucune réflexion, les champs
électriques et magnétiques s'écrivent à l'interface :
Et ( z0 ) = A( 1p1) e (t 1p1) + ∑ A(nr1) e (tnr) = ∑ A(mp2 ) e (tmp2 ) (2-39a)
n =1 m =1
∫∫ {E ( z ) ⋅ j$ }
− e$ (tkp 2 ) ⋅ j ( z0 + ) dS = 2 A(kp 2 ) N (kp 2 )
( p2)
t 0 k (2-40)
S
d'où :
j ( z 0+ ) = ∑
m =1 2
j (mp 2 )
N ( p 2 ) ∫∫S
m
{ }
Et ( z0 ) ⋅ $j (mp 2 ) − e$ (tmp2 ) ⋅ j( z0+ ) dS
(2-41)
= K$ Et ( z 0 ) − K$ ( hh ) j( z0+ )
( he )
j ( p2) j ( p2)
avec K$ ( he ) = ∑ m( p 2 ) ∫∫ dSj$ (mp 2 ) ⋅, K$ ( hh ) = ∑ m( p 2 ) ∫∫ dSe$ (tmp2 ) ⋅
m=1 2 N m m=1 2 N m
S S
De l'autre côté, pour le guide isotrope, j( z0− ) = Y$ (1) Et ( z0 ) . Posons j(z0) = j(z0+)- j(z0-), nous
avons :
46 Méthode Variationnelle Multimodale
Par conséquent
( )
j( z0 ) = K$ ( he ) − Y$ (1) − K$ ( hh )Y$ (1) Et ( z0 ) (2-42)
et (
f ( Et ) = Et K$ ( he ) − Y$ (1) − K$ ( hh )Y$ (1) Et ) (2-43)
L'utilisation d'une méthode classique telle que la méthode de Galerkin permettra l'obtention de
l'admittance équivalente.
47 Méthode Variationnelle Multimodale
Les formulations exposées dans la section précédente ont été utilisées dans l'analyse de
nombreuses discontinuités uni-axiales constituées de jonction entre :
Ces travaux ont permis l'obtention dans le domaine fréquentiel des modèles quadripolaires
ou multipolaires soit d'une discontinuité isolée, soit, pour la plupart des cas, du dispositif dans
son ensemble. Les résultats sont alors utilisés dans l'évaluation des performance et dans la
conception des dispositifs.
L'ensemble des travaux réalisées ainsi que les éléments théoriques (détermination des bases
dans les structures constituantes, calcul des produits scalaires, etc.) ont fait l'objet d'un rapport
[2.19]. Les résultats les plus significatifs sont exposés dans ce qui suit.
Les formulations variationnelles peuvent être simplifiées dans le cas des guides
homogènes, notamment quand les modes TE et TM sont utilisés dans le développement des
champs, comme déjà expliqué dans [2.7]. En effet, les vecteurs Jn sont proportionnels aux
champs électrique transversaux Etn, avec le facteur de proportionnalité les admittances des
modes considérés [2.7,A.I]. En plus, pour les guides sans pertes, on peut définir le champ
électrique indépendant de la fréquence de travail, et réel. Les calculs les plus lourds - les
intégrales de surface dans les produits scalaires (2-23) - (2-24) - seront indépendantes de
fréquence de travail et évalués une fois, accélérant considérablement l'analyse d'une discontinuité
dans une large plage de fréquence.
1) l'abondance des références. En effet, elles ont fait l'objet de la plupart d'ouvrages classiques
dans ce domaine ; les méthodes exposées sont diverses et variées ;
2) la formulation analytique a été poussée à l'extrême, conduisant à des formules dont la
précision est contrôlable par l'utilisateur en choisissant le degré de troncature.
Tout ceci nous permet de confronter notre formulation qui est plutôt générale et orientée vers la
programmation, à des résultats précis.
Dans la suite, nous donnerons des résultats d'analyse des discontinuités contenant des guides
nervurés.
- Fenêtre et bifurcation
On utilise ici le mot "fenêtre" pour désigner le changement de largeur dans un guide
rectangulaire (Fig.2.4a). Les configurations et les côtes sont ceux utilisés dans [2.5].
d a' a'
a a
Section droite d'une fenêtre Section droite d'une bifurcation
(a) (b)
Fig.2.4 Deux types de discontinuités traités.
1) Quand l'équation (2-29) peut se mettre sous une forme entièrement analytique - c'est le cas de
la plupart de configurations exposées dans [2.5] - on peut établir une fonction d'erreur
analytique en fonction d'ordre de troncature ; c'est une solution analytique ;
2) Pour les autres cas, (2-29) dépend des matrices calculées au cours d'exécution. L'évaluation
d'erreur numérique se fait de manière numérique : (2-29) est considérée comme une fonction
des paramètres N1, N2 et M - les indices de troncature dans les deux guides et dans la base des
fonctions d'essai, et on trace l'évolution d'une ou des plusieurs grandeurs les plus
significatives en fonction des trois paramètres. La convergence est estimée atteinte quand des
cassures (changement de pente) sont observées.
C'est la solution numérique que l'on adopte dans toutes les analyses réalisées dans ce chapitre,
même pour les fenêtres et les bifurcations. Dans l'exemple de la discontinuité type fenêtre, nous
avons d'abord tracé l'évolution de la réactance réduite en fonction d'ordres de troncature dans les
deux guides (Fig2.5). Le troisième paramètre - M - prend la même valeur que N2, puisque la base
d'essai choisie est celle du guide de sortie.
0.38 0.6
0.375
0.37
0.5
X 0.365 X
0.36
0.4
0.355
(a) (b)
Fig.2.5 La convergence de la réactance réduite d'une fenêtre en fonction de :
a) le nombre de modes du deuxième guide avec N1=200 ; b) le nombre de modes du premier guide avec N2=50.
14 14
12 12
10 10
8 8
6 6
Ey Ey
norme norme
4 4
2 2
0 0
-2 -2
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25
Variation en axe x (mm) Variation en axe x (mm)
Les mêmes études ont été réalisées dans le cas d'une discontinuité "fenêtre" asymétrique
avec a'/a=0,4 et d=a-a'. Notre programme donne une réactance réduite de 0,393 pour λ/a=1,4
contre 0,39 relevée dans [2.5]. Les variation en fonction des nombres de modes sont donnés ci-
après, montrant la convergence avec plus de 8 modes dans le petit guide et une cinquantaine de
modes dans le grand guide.
0.4 0.7
0.39 0.65
0.6
0.38
0.55
0.37
X X 0.5
0.36
0.45
0.35
0.4
0.34 0.35
0 2 4 6 8 10 0 50 100 150 200
Nombre de modes du deuxième guide Nombre de modes du premier guide
(a) (b)
Fig.2.7 La convergence de la réactance réduite d'une fenêtre asymétrique en fonction de :
a) le nombre de modes du deuxième guide avec N1=200 ; b) le nombre de modes du premier guide avec N2=50.
La variation sur les composantes des champs électriques (Fig.2.8) confirme la conclusion
précédente.
L'étude de la jonction entre un guide rectangulaire en bande X et un guide rectangulaire
bifurqué permet la validation de l'équation (60). Les résultats exposées ici concernent un rapport
a'/a de 0,3 pour a/λ=0,6 ; la réactance réduite est 0,480 selon notre calcul tandis que le relevé
dans [2.5] est 0,485. La figure 2.9 montre le champ Ey reconstitué avec respectivement 10, 30,
50 et 200 modes dans le grand guide. Là aussi, la vérification des conditions aux limites sur la
paroi de séparation montre le bon degré de convergence.
51 Méthode Variationnelle Multimodale
12 1.4
10 1.2
1
8
0.8
6
Ey
Ey
normé 0.6
normé
4
0.4
2
0.2
0
0
-2 -0.2
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25
Variation de axe x (mm) Variation de axe x (mm)
1.2
0.8
0.6
Ey
normé
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25
Variation de axe x (mm)
Fig.2.9 Variation de Ey(x) reconstitué avec 200 (trait plein), 50 (étoile), 30 (+) et 10 (pointillé) modes.
0.45
0.4
0.35
Xp
normée 0.3
0.25
0.2
0.15
0.1
0 5 10 15 20 25 30
nombre de modes N2
Fig.2.10 Réactance d'une obstacle mince en fonction du nombre de modes dans la fenêtre pour plusieurs a/λ :
0,8 (trait plein) ; 1 (- -) ; 1,2 (-.-) et 1,3 (_ _).
Le cas d'une fenêtre infiniment mince insérée dans un guide en bande X a été traité en
appliquant la MVM. La fenêtre est symétrique avec a'/a=0,3. La réactance en parallèle a été
calculée pour des rapports de a/λ respectivement de 0,8 ; 1 ; 1,2 et 1,3. La figure ci-après
52 Méthode Variationnelle Multimodale
montrent la convergence en fonction du nombre de fonctions d'essai dans la fenêtre. Les traits
horizontaux correspondent aux relevés des résultats dans [2.5].
- Discontinuités en cascade
Les discontinuités en cascades sont couramment utilisées dans soient les transitions ou
les déphaseurs à large bande, soient dans les filtres et multiplexeurs. La prise en compte du
couplage entre les modes d'ordre supérieure nécessite l'utilisation des modèles multipolaire,
introduisant ainsi un nouveau paramètre dans notre an-alyse, à savoir le nombre de ports du
multipôle. Pour chaque discontinuité, ce nombre égale à la somme des modes accessibles de
deux côtés de la discontinuité. L'étude de la convergence doit se faire également en fonction de
ce paramètre.
Dans le cas de deux discontinuités couplées de façon symétriques la formulation dédiée aux
obstacles épais est à utiliser. Les résultats nous indiquent vers quelles limites convergent les
modèles multipolaires.
Une étude a été menée sur une discontinuité double dans laquelle un guide bifurqué a été
inséré dans un guide conventionnel, comme montre la Fig.2.11a. Un modèle quadripôlaire est
utilisé (Fig.2.11b ) puisque seul le mode TE10 est propagatif.
jXs jXs
a t
w jXp
b
(a) (b)
0.06
0.14
0.05
0.12
0.04
0.1 0.03
Xp Xs
0.02
0.08
0.01
0.06
0
0 5 10 15 20 25 0 5 10 15 20 25
Nombre de modes accessibles Nombre de modes accessibles
(c) (d)
Fig.2.11 Discontinuité double. (a) structure ; (b) schéma équivalent ; (c-d) convergence des éléments du schéma.
Guide d'onde WR28 ; t=1,25mm ; f0=26GHz. w/a : 0,1 (trait plein) ; 10-3 (pointillé) ; 10-5 (point tiret).
Comme référence, nous avons pris les résultats d'une formulation dérivée de la méthode du
raccordement modal [2.20]. En utilisant le même niveau de troncature dans les deux bases, avec
N1=30 et N2=M=24, la formulation de l'obstacle épais coïncide avec les résultats relevés de
[2.20], pour trois longueurs différentes du guide bifurqué inséré. Nous avons ensuite effectué
53 Méthode Variationnelle Multimodale
une étude de convergence en fonction du nombre de modes accesibles dans le guide bifurqué.
Nous constatons que seul cinq modes sur 24 sont nécessaires pour aboutir à un résultat
convergeant pour un couplage assez fort (w/λ0=0,06), tandis que les deux autres cas tendent vers
le résultat d'un obstacle d'épaisseur zéro pour lequel Xp=0,147 et Xs=0.
Dans leur analyse avec une formulation variationnelle, K. Chang et al. [2.21] a comparé,
pour une discontinuité de même nature dans un guide WR90, connectée à une charge adaptée
standard, le résultat de leur calcul avec les mesures effectuées. Nous avons étudié la même
configuration dont la figure 2.12 montre la comparaison entre les deux résultats théoriques et la
mesure. On remarque que les résultats théoriques de [2.21] sont systématiquement supérieure
aux mesures tandis que les notres systématiquement inférieures. Ceci s'explique par le fait que
notre formulation prenant le champ électrique comme fonction alors que la formulation dans
[2.21] est basée sur le courant. Ceci entraîne inévitablement des résultats stationnaires supérieure
et inférieure.
-1
-1.5
-2
B
-2.5
-3
-3.5
8 9 10 11 12 13
Frequence (GHz)
Fig.2.12 Susceptance d'une longueur de guide bifurqué terminé par une charge adaptée.
Comparaison entre notre théorie (trait plein), la théorie ('+') et les mesures ('x') de [2.21].
Pour clore l'analyse des configurations simples, nous donnons ici les résultats d'analyse
concernant des filtres à multiples résonateurs (Fig.2.13a). Notre formulation a été appliqué aux
deux structures pour lesquels les référénces théoriques et surtout expérimentales existent [2.22-
2.23]. Il s'agit d'un filtre passe-bande à 7 résonateurs réalisé avec des bifurcations en plan E et un
filtre passe-bande à 4 résonateurs réalisé avec des trifurcations en plan E. Les résultats dans
Fig.2.13(b-c) montre une assez bonne concordance, compte tenu de l'imperfection dans la
réalisation.
54 Méthode Variationnelle Multimodale
l1 l2 lN
d1 d2 dN dN+1
(a)
50 70
45
60
40
35 50
30
|1/S12| 40
(dB) 25 |1/S12|
(dB)
30
20
15 20
10
10
5
0 0
30 32 34 36 38 40 42 44 38 38.5 39 39.5 40
Frequence (GHz) Fréquence (GHz)
(b) (c)
Fig.2.13 (a) Structure des filtres à N résonateurs ;
(b) Filtre à 7 résonateur. Résultats relevés de [2.22] (+) ; nos résultats avec avec 2 (__) et 1 (- -) modes accessibles ;
(c) Filtre à 4 résonateurs ; nos résultats (__) comparés aux mesures (+) [2.23].
La MVM a été initialement développée pour le besoin des analyses des discontinuités
comportants des guides nervurés ; cela dans l'objectif de concevoir des modules de filtrages avec
la technologie des guides nervurés dont l'intérêt a été souligné dans de nombreux publications
[2.24-2.30,2.33-2.39]. Les types de guides nervurés fréquemment utilisés sont donnés dans la
figure ci-après. On peut classer les guides nervurés asymétriques et symétriques parmi les guides
homogènes tandis que les guides antipodaux sont plutôt des structures hétérogènes à cause des
remplissages diélectriques voire des matériaux ferromagnétiques.
distribution des champs électriques correspondant à chaque modes [2.33]. Un programme a été
développé et a permis dans un premier temps la définition des côtes du guide nervuré à utilisé,
avec des contraintes sur à la fois la fréquence de coupure du mode fondamental et la largeur de
bande monomode [2.34-2.35].
En ce qui concerne l'analyse des discontinuités, selon la fonction que l'on vaut réaliser, les
discontinuités sont différentes. La plupart de cas que nous avons étudiés concerne les fonctions
de filtrage et les structures de transition dans les bandes X et Ku. Il s'agit des discontinuités entre
des guides nervurés de différentes géométrie, celles entre des guides rectangulaires standards
propagatifs et des guides nervurés et celles entre des guides nervurés et des guides rectangulaires
sous coupures (ces dernières trouvent leur utilisation dans des filtres en modes évanescents
[2.31], [2.9-2.11]). Une autre utilité fort intéressante est la transition entre un guide rectangulaire
standard (ou une fiche coaxiale standard) et des lignes microrubans, via un tronçon de guide
nervuré asymétrique.
Nous avons porté dans un premier temps notre attention sur le problème de convergence
numérique, comme dans les exemples précédentes. Pour chaque type de discontinuité analysée,
l'étude de convergence a été entreprise sur un ou plusieurs paramètres du modèle déduit (Voir
chap.4 [2.7]). Les pertes matériaux étant négligées, les grandeurs des différents modèles sont
tous réelles, facilitant l'étude de convergence.
Les exemples les plus intéressants ont été publiées dont certains sont reproduits à la fin de cette
section. On montre ici le cas d'un résonateur formé d'un guide nervuré inséré dans un guide
rectangulaire sous coupure. Les fréquences de résonance ont été mesurées sur un analyseur de
réseaux vectoriel (HP8510). La configuration et les conditions de mesure sont données dans [2.7].
Les fréquences de résonances mesurées sont comparées aux résultats d'analyse avec différents
nombres de modes dans le tableau suivant :
Longueur du G.N.(mm) fR mesurée(GHz) fR calculée (25 modes) (GHz) fR calculée (1 mode) (GHz)
40 4,77 4,837 4,833
50 4,26 4,326 4,326
60 3,99 3,997 3,998
70 3,82 3,773 3,774
On peut constater que la différence sur les fréquence de résonance est négligeable entre une
analyse avec 25 modes (15 TE et 10 TM) et celle avec le mode fondamental du guide nervuré ;
ces résultats sont assez proches de celles mesurées, vu la précision de mesure et surtout
l'imperfection dans la réalisation (les dimensions ont été mesurées aux pieds à coulisse).
Nous montrons également la longueur effective que représente la position réelle du plan de
circuit ouvert et la position physique du plan de discontinuité. L'allure général est concordante
entre les analyses avec 25, 10, 3 et 1 mode (Fig.2.15).
56 Méthode Variationnelle Multimodale
-1
-2
-3
∆leff
-4
(mm)
-5
-6
-7
-8
3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5
Frequence (GHz)
Les conclusions que l'on peut tiré de nombreux cas traités sont les suivantes :
a) il n'y a pas de méthode générale pour déterminer le nombre de modes nécessaires ; chaque cas
doit faire l'objet d'une étude de convergence ;
b) parmi les facteurs dont dépend la convergence des résultats, on peut citer la géométrie (si la
discontinuité est forte ou pas) mais surtout la fréquence de travail qui modifie fortement le
poids relative des modes ; en plus, on devrait changer de modèles quand la plage de fréquence
change puisque le fonctionnement en monomode est très différent du celui de multimode.
Une fois la convergence atteinte, le nombre de modes nécessaires est introduit dans le
programme d'analyse lors de l'analyse ou de la conception des dispositifs. Nous avons travaillé
notamment sur :
- la conception des transitions entre des guides rectangulaires standards (WR75, WR62, etc.)
et des guides nervurés ([2.7], [2.9]) ;
- la conception des corps de filtre utilisant successivement des guides nervurés et des guides
rectangulaires.
Une méthode d'analyse telle que MVM permet l'analyse d'une structure complète avec une
précision voulue. La prise en compte des imperfections de réalisation est possible. On est donc
en mesure de prédire la performance d'un filtre à réaliser. Mais si l'on veut concevoir des filtres
avec de telle méthode associée à une procédure d'optimisation, les nombres d'inconnus étant
important (une dizaine dans les exemples qui suivent), le temps d'exécution devient vite
prohibitif si l'on choisi au hasard le point de départ.
L'association des deux méthodes se fait de manières suivantes :
a) déterminer les valeurs des éléments du prototype ;
b) déduire les coefficients de couplage des inverseurs d'impédance ou d'admittance ;
c) identifier dans la structure complète les sections de couplages, souvent un tronçon de guide
sous coupure inséré entre deux jonctions. Calculer le coefficient de couplage à la fréquence
centrale (ou de coupure s'il s'agit d'un passe-bas) en fonction du paramètre variable (longueur
du guide central par exemple) ;
d) la comparaison entre les résultats de b) et c) donne les valeurs initiales des paramètres
inconnus;
e) l'optimisation à partir du point initial fixé en d) conduira aux résultats finals, affinés
éventuellement par des analyses de la sensitivité.
VARIATIONAL FORMULATION
This theory is applicable to all discontinuities formed by a
junction between two waveguide structures, while that of
Figure 1 serves as an example.
The continuity of the transverse electric and magnetic
VARIATIONAL ANALYSIS AND fields at a step discontinuity (Figure 1) is written as
SYNTHESIS OF STEPPED RIDGED
WAVEGUIDE TRANSFORMERS
J. W. Tao and H. Baudrand
Laboratoire de Microondes
ENSEEIT r E S, (la)
2 rue Charles Camichel
31 071 Toulouse
France
P. Espes r E S, ( l b )
Alcatel Espace
26 avenue Champollion
31 400 Toulouse where Eliy) and y:’) represent, respectively, the normalized
France
transverse electric field of the z th mode in the v th waveguide
and its admittance, and uzi, /?/+, S,, and S, are specified in
KEY TERMS
Figure 1. By defining y(’),?(’), f,(l), and f,@) representing,
Variutional upproach, ridged waveguide, active and passive modes,
synthesis, optimization
respectively, u: + u ; , b,+ + b; , (u: - a ; ) y,’” and
(6: - b,-) . $’), Equations (la) and (lb) can be rewritten as
ABSTRACT
A multimodul Variational upprouch is presented for the unulysis and
synthesis of stepped ridged waveguide transformers. The introduction of
the notion of active and pussive modes allows reduction of the order of
the matrices handles in the numerical culculations. Measured data are in
good agreement with the predicted performances.
St = si + sc
Figure 1 (a) Step discontinuity between ridged and empty waveguides. (b) Discontinuity cross section
The operator 2 is defined by the relationship The subscripts a and p correspond to active and passive
modes, respectively. The coupling coefficient corresponding to
the passive modes being negligible, they can be considered as
(3) terminated by their characteristic admittances. x:, is then
replaced by y,”. Defining
where @”) is the projection operator defined by
f= El) (5 )
The expansion of the transverse electric field El over an
-
-
appropriate basis G = { g,,} gives XAl”a, is the diagonal characteristic admittance matrix.
By defining the vector T by means of the following rela-
E/ = c.”g, (6) tionship:
n
+ c
r=N+1
x/y(gnlmL) +
j=M+l
c x j ; ) ( g m y g n ) (9)
with
x,’”’ = -
q“)
y(v)
(10)
104 MICROWAVE AND OPTICAL TECHNOLOGY LETTERS / Vol. 2, No. 3, March 1989
60 Méthode Variationelle Multimodale
-
We can identify the admittance matrix r by
the modal-S-matrix method in Figure 4. A good agreement is
observed when the same modes are applied in both methods,
while the convergence is achieved by considering eight sym-
The scattering matrix corresponding to the active modes is metrical TE modes and one TM mode.
then given by The discontinuities between the rectangular waveguide and
the ridged waveguide as shown in Figure 3(b and c) are also
-1 = studied. The convergence test is carried out for each case.
S==(5+Zo)( z - ? o ) While few modes (10 for this case) are needed for assuming
- the resultant convergence for discontinuity between rectangu-
where 2, is the diagonal characteristic impedance matrix. The lar waveguide and ridged waveguide with same housing (Fig-
scattering matrix for two cascaded discontinuities is obtained ure 5), more than 70 modes are necessary for the characteri-
by identifying the eigenmodes as described in [9], as well as zation of the discontinuity between empty waveguide and
the overall scattering matrix. ridged waveguide with different housing (Figure 6).
As can be observed, while the order of matrices to be
DISCUSSION treated in the modal-S-matrix method corresponds to the sum
This novel approach has for its goal the reduction of the of modes in two waveguides, the multimodal variational ap-
computation time by means of reducing the matrix order in proach employs the matrices of order M + N as shown in
the rigorous studies of junction discontinuities. We will show (15). M and N are, respectively, the numbers of active modes
the difference between this approach and the well-known in the first and second waveguides. In practice, the ratio of
modal-S-matrix method through the following examples. passive to active mode number is usually greater than 10,
First, the calculation of the reflection coefficient is carried which is approximately equal to the reduction rate of the
out for the ridged waveguide step shown in Figure 3a. This order of the matrices in the two methods. The computation
structure is used in the design of the Ku-band transformer by time is then considerably reduced. Another advantage of this
Bornemann and Arndt [6]. The results are obtained by varying novel approach is that the numerical treatment is carried out
the number of modes and comparing with those obtained by almost entirely in real operations since F is real. his property
-35.000
-39. oc >
I
-
q',,',,',,',
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' -_-----
-_---
- -----
6 modes case
9 modes case
19modescase
/ / / , 2 . .
-43.000
25 modes case
a = 15.799,b = 7.889,s = 1 * * * * modal-S-matrixmethod
h l = 6.67.U = 5.34
-47.000
-51.000
-55.000 1 1
G H z
-12.000 -?3.200 -14.400 -15. GOO - 16.a 0 0 -18.000
I (in decibels) versus frequency for the discontinuity between ridged waveguides, test of convergcnce,
Figure 4 Reflection coefficient ISl1
and comparison with the modal-S-matrix method
MICROWAVE AND OPTICAL TECHNOLOGY LETTERS / Vol. 2, No. 3, March 1989 105
61 Méthode Variationelle Multimodale
/s1 I / 1 -sk di scon-t - .
-60.000
-63.000
------ 10 modes case
----- 17 modes casc
--- 30 modcs casc
100 modes case
- 6 6 . 000
-69. 000
-72.000
a= 15.799,b= 7.889
s = 1, h = 6.67
-75.000 I I I
Gcl,
-12. coo -13.200 -!4 . 400 -15.GO0 - 1G . a o o - 1 8.000
Figure 5 Reflection coefficient IS,, I (in decibels) versus frequency for the discontinuity empty waveguide-ridged waveguides with the
same housing and test of convergence
0.000
-12.000
- 16. 000.
-----
/ _--- ___---_-
I,
-20.000
106 MICROWAVE AND OPTICAL TECHNOLOGY LETTERS / Vol. 2, No. 3,March 1989
62 Méthode Variationelle Multimodale
5
1
(4 (b)
0.900
- 7 ,0 0 C J
-14.000
- 2 1 ,000
- 2 8 .0 0 0
-3s. 00‘0
Figure 8 Reflection coefficient \,Sill (in decibels) of a one-step transformer versus frequency and comparison between measurements
(-.-. ) and theory
0 000
- 1 0 . 000
-20.000
-30.000
-40.000
-50.000
Figure 9 Reflectlon coefficient IS, L I (in declbels) of an optlmlzed one-step transformer versus frequency
leads not only to the reduction of the computation time, but it because of the inhomogeneous nature of the discontinuities as
allows also saving memory occupation in the computer, which shown in the Appendix.
is usually an important factor when programming on mini- The value of A,/4 is chosen as the initial value of the
and microcomputers. transformer section length, where A, is the wavelength of the
The same concept is found in the works of Rozzi [lo, 111 ith section. The minimization of the object function for a
where the accessible and localized modes are utilized to char- two-step transformer takes -
20 min on an IBM PC operat-
acterize a stepped waveguide junction and cascaded disconti- ing at 8 MHz after the determination of the cutoff frequencies
nuities. and the corresponding field distributions of each waveguide.
In the design procedure to be described below, for evaluat-
ing the S parameters, we have considered 1 active mode and RESULTS
16 passive modes in the ridged waveguide and 5 active modes A rectangular waveguide WR 75 has been matched to a ridged
and 95 passive modes in the empty waveguide. However, the waveguide with a = 8 mm, b = 3.8 mm, h = 0.6 mm, and
numerical convergence is achieved by using 1 active mode and s = 3.6 mm. The number of steps is chosen to give the desired
13 passive modes in the ridged waveguide and 1 active mode bandwidth. Cases of one- and two-step transformers are stud-
and 69 passive modes in the empty waveguide. Only one ied here.
active mode and 18 passive modes in the empty waveguide are Figure 7 represents a one-step transformer with (a) longitu-
considered when no difference of waveguide housing exists. dinal and (b) cross sections. We have first calculated the S
parameters for a nonoptimized structure. The calculated re-
DESIGN PROCEDURE flection coefficient is compared with the measured one in
The following object function is minirnized using the Figure 8 where good agreement is observed. Nevertheless the
Fletcher-Powell method [12]: performance is poor. The measurements are performed on a
HP-8510 network analyzer. We have in Figure 9 an optimized
one-step transformer which gives a 700 MHz bandwidth with
a VSWR of 1.3.
A two-step transformer is equally obtained by the opti-
where mization design procedure. Figure 10 shows its reflection
coefficient. A bandwidth of - 1 GHz is obtained with a
I, I, .-)' VSWR of 1.3. The design data are given in Table I.
A five-step Ku-band transformer described in [6] is also
and f, are the sample frequencies within the bandwidth. The analyzed. Good agreement is obtained as shown in Figure 11.
value of p is chosen so that the linearity of the response is
guaranteed. In our case, a value of p = 2 is sufficient. CONCLUSION
The fact that the cross sections of intermediate waveguides A design procedure of the stepped ridged waveguide trans-
are taken as parameters to be optimized, increases the opti- former has been described by means of a multimodal vana-
mization time, and the performance improvement does not tional approach. It presents the great advantage of handling
always justify the increase in computation time. These param- reduced size matrices compared to the modal-S-matrix method,
eters are then determined according to the design procedure of the latter being, to our knowledge, the most complete analysis
a quarter-weave transformer [13] which is slightly modified for this type of structures. A design example is given in order
-50.000 1
GHz
-10.000 - 1 !-000 -12.000 -3 3.000 -14.000 -15.000
Figure 10 Reflection coefficient IS,, I (in decibels) of an optimized two-step transformer versus frequency
/s11/
000
O “0°
-13 1 1 1
-26 0 0 0 ,
-39 0 0 0
----- reference[6]
t * measuredresults[6]
-65 000 I I
HZ
with [6]
MICROWAVE AND OPTICAL TECHNOLOGY LE-ERS / Vol. 2, No. 3, March 1989 109
65 Méthode Variationelle Multimodale
12. R . Fletcher and M. J. D. Powell. “A Rapidly Convergcnt Descent
Method for Minimization,” Conipiirer J . , Vol. 6, June 1963,
pp. 163-168.
13. Mattaei. Young. and Jones, Microwuoe Filters. /nlper~unce-bfutch-
irig Nrtu,orks und Coupling Structures, McGraw-Hill, New York.
1964.
Receiwd 12-11-88
2 A X Strip
Y
Figure 1 Moving strip illumination, width 2 AX,, infinite semicon-
ductor pancl with thickness c
M. H. Rahnavard
Electrical Engineering Department
Shiraz University Incident
Shiraz
Iran
-Pa-
KEY TERMS
Mdlimeter wave, illuminuted semiconductor punel
Figure 2 Semiconductor panel image converter geometry
ABSTRACT
Moving spot illuminated semiconductor panels are used us millimeter
II. FORMULATION OF THE PROBLEM
wave image converters. To determine the performance of this system,
knowledge of the response of illuminuted semiconductor punels is re- For the case of moving strip illuminated semiconductor panels
quired. In this paper local rejected millimeter power jrom moving strip used in the reflection mode of operation and shown in Figures
illuminated semiconductor panels us u function of scanning velocity, 1 and 2, the single path attenuation can be given by the
width of the strip, time and so forth. is studied. expression
1. INTRODUCTION a‘ = a; + a; (1)
One of the needs of air traffic is to know the environmental
where a‘ is the total attenuation in nepers at normalized
situation under any weather condition. Visible and IR radar
distance X / L from the center of the moving strip illumina-
will fail in adverse weather because of high attenuation [l],
tion, with L being diffusion length of the excess carrier.
but there are several windows in the millimeter wave region
In the absence of illumination, the total attenuation is
with low attenuation in bad weather conditions [2]. One of the
denoted by a:, and with the appropriate assumption previ-
methods for converting millimeter wave to visible light is to
ously discussed [6, 7, 91, a: attenuation due to illumination is
use an illuminated semiconductor panel [3]. Semiconductor
formulated as follows.
panels may be used as image converters in both transmission
As shown in reference 7, for the weak illuminated semicon-
and reflection modes of operation [4].In both cases, the
ductor, a‘ is
response of the illuminated panel is important. Excess carrier
in the semiconductor panel under stationary illumination was
obtained by Levin et al. [S, 61. Using the preceding result,
reflection coefficient and attenuation for this case are also
studied [7, 81. Practically, the response of the semiconductor where a, p , and E are conductivity, permeability, and dielec-
panel to moving illumination is required. In reference 9 excess tric constant of the semiconductor panel, respectively.
carrier in the moving spot illumination semiconductor panel is As the semiconductor panel is illuminated with proper
studied and profiles of excess carrier for the moving strip wavelength, N electron-hole pairs are generated and the
illuminated semiconductor panel versus different parameters change in conductivity due to this electron-hole pair genera-
are obtained. In reference 10, millimeter wave attenuation tion is
through and reflection coefficient from moving strip illumi-
nated semiconductor panels are obtained. In this paper, re-
flected millimeter power from moving strip illuminated panels
as a function of scanning velocity, width of the strip, time, where p c , p,,, and q are electron mobility in the sample, hole
and position is studied. mobility in the sample and electron charge, respectively. By
Absfruct-A unified multimodal variational formulation is described computer-oriented methods propose the modal expansion of
for the characterization of uniaxial waveguide discontinuities. A varia- trial fields on two finite sets of eigenmodes, each correspond-
tional form is obtained by using a self-acijoint susceptance operator
which is defined in terms of two eigenmode sets corresponding to the two ing to a constituent waveguide; the inversion of the resulting
constituent waveguides. By making use of the similarity between the field matrix equation leads to the scattering matrix for the discon-
and network theory, the final admittance matrix will be of small size tinuity considered [6]. This straightforward mode-matching
owing to the use of the “accessible” and “localized” modes. This technique has been applied to a large number of discontinu-
formulation leads to an appreciable reduction in the computation time
and computer memory space and facilitates in this way the use of the
ity problems for which the constituent waveguides are either
optimization process on personal computers and workstations. Exam- homogeneous or inhomogeneous [7]-[17]. Proper conver-
ples are given for both homogeneous and inhoqogeneous waveguide gence is not always ensured with the increasing order of
discontinuity problems, showing good agreement with the experiments. double modal expansions as invoked by Mittra et al. [ 181, and
An evanescent-mode ridge-waveguide filter has been designed on this the matrix treatment generally requires mainframe computer
theoretical basis with success.
power. More analytical methods, such as the modified residue
calculus technique [ 191, do not suffer from the relative con-
I. INTRODUCTION vergence phenomenon and provide accurate results. Unfor-
tunately, only limited applications, often with only x-direc-
S TUDIES of discontinuity problems in waveguides are
particularly important for the design of a number of
microwave components. It is essential to be able to predict
tion discontinuities, are available in the literature [20]-[22].
Some studies have been carried out by an extended spectral-
domain method, as in [231.
witlh accuracy the frequency-dependent behavior of these In his studies of interacting irises and steps in a homoge-
devices, especially concerning the discontinuities involved. neous uniform waveguide [24]-[26], Rozzi has developed the
This necessity derives from the increasing difficulty of post- variational method described by Collin [2] and has extended
manufacture adjustments in the millimeter-wave range, where it to more than one interacting discontinuity. By making use
one can hardly introduce tuning posts or screws in the of the similarity between eigenmodes and transmission lines
merallic waveguide structure, and the modification of many and by examining the behavior of higher order eigenmodes
microwave integrated circuits ( M I 0 structures is simply not in the neighborhood of discontinuities, he has introduced the
possible. notion of “accessible” and “localized” modes. A stationary
A typical discontinuity problem often encountered in the expression for the reactance matrix corresponding to “acces-
design of phase shifters, impedance transformers, and filter sible modes” has been obtained which requires manipula-
structures is the uniaxial discontinuity. The variational na- tions with small-order matrices only. The same process has
ture of the formulation was the main concern of the first been applied to the step discontinuities in planar dielectric
contributors to field and network theory and still attracts waveguides [27]-[28] and in microstrip [291.
attention today. In the early work of Schwinger and his In this paper, we propose a unified multimodal variational
colleagues, which has been reported by Marcuvitz [l] and formulation for uniaxial discontinuity problems. This formu-
also in the standard textbook of Collin [2], stationary solu- lation, already applied to homogeneous discontinuity prob-
tions were proposed for the equivalent circuit elements of lems [301-[33], has been extended to the inhomogeneous
isolated discontinuities, either by simple variational methods case. The discontinuities are assumed lossless and reciprocal,
or by quasi-static methods. The results are fairly accurate so a self-adjoint susceptance operator can be defined at the
below a certain frequency limit. Close-form expressions have transverse discontinuity plane, which relates the arithmetic
even been derived for some discontinuity problems in the sum of the transverse magnetic field to the aperture (non-
quasi-static case. Application of these methods has been metallic part of the cross section) electric field, which will be
extended to the discontinuity problems for which analytical the only unknown in the resultant stationary expression. The
expressions of the propagation characteristics do not exist, aperture field is then expanded in terms of an appropriate
such as discontinuities in finned and ridge waveguides [3]-[51. eigenfunction set which should satisfy the boundary condi-
For the characterization of interacting discontinuities, many tions. The corresponding admittance matrix of the disconti-
nuity is then obtained by applying the nontrivial solution
Manuscript received June 29, 1990; revised October 23, 1990. This condition and by making use of the similarity between field
work was supported by Alcatel-Espace.
The authors are with the Laboratoire de Microondes, ENSEEIHT, 2, theory and network theory.
rue Charles Camichel, 31071 Toulouse, France. If no distinction is made between the accessible and local-
IElEE Log Number 9042339. ized modes as described by Rozzi 1241-[26], [291, the admit-
accessible modes
Fig. 3. Particular cases and their equivalent circuits: (a) isolated junc-
localized modes tion; (b) thin obstacle; (c) thick obstacle.
.~
U
0
g0.14
a
g0.12
U
0.16 *
-
- -
- __ s-3
SZ
-
-
C
L
t
2
0
2.2
-
2-
1.8
-
S*
*
:0 . 1 -
0
- 2
Y
-
1.6
0
20.08 - - :1.4 - SI
e::-
.
.I
0
p0.06 -
r(
- s 1.2 - s3 -
30.04
0
- '
10 20
s3
30 40
a
a
1
0 10 20 30
-
40
!o;- 0.14
U
*2r--7
2
U
a
20.08 -
U
20.06 -
CI
20.04- 7-s3
- .2
s3
30.02 1
0 20 40 80 eo
Nl Nl
(C)
Fig. 4. (a> Double ridged waveguide-empty waveguide discontinuity and its equivalent circuit [l]. (b) Equivalent circuit
elements versus aperture field expansion number N 2 (N1 = 70). (c) Equivalent circuit elements versus empty waveguide
eigenmodes number N1 ( N 2 = 35).
B = l/(jZ22),n = Z22/Z12
---
f0=12 GHz; Ridged waveguide: a=12,b=5.4,~=3.8,h=2.58(m)
Empty w a v e g u i d e : ~ : a = 1 4 , b = 5 . 4 : ~ : a = 1 5 . 9 , b = 7 . 9 : ~ : a = 1 9 . 0 5 , b = 9 . 5 2 ~ ~ ~
(a)
2
m
D
4
53 ‘1
0.15 1.76
10 20 30 40 0 10 20 30 40
N2 N2
(b)
i0
ca1 .1.9
951 -
7 1
* 1.05
E l L
0
i! o.2tLz13
=0.15 0 20 40 60 00 100
1-01
1.75’
/ SI 1J
0 20 40 60 00 100
Nl Nl
(C)
Fig. 5. (a) Ridged waveguide-empty waveguide discontinuity with different housing and its equivalent circuit [l]. (b)
Equivalent circuit elements versus aperture field expansion number N2 (N1= 90). (c) Equivalent circuit elements versus
empty waveguide eigenmodes number N1 (N2= 35).
TABLE I
COMPARISON
OF MATRIXOPERATIONS
REQUIRED
FOR EACHTECHNIQUE
in the one-port isolated case simply by replacing the local- IV. PRACTICAL APPLICATIONS
- ized admittance coefficient ( - 1) with respectively
In this section, the multimodal variational formulation will
and j*tan(&L). According to L21, the
tant two-port network is then characterized by be applied to both homogeneous and inhomogeneous discon-
tinuity problems. The ridged rectangular waveguide disconti-
ixll = jx, = j(xwe,, + xodd)/2 nuities will be characterized by their equivalent circuit and
scattering parameters, as will the dielectric-filled waveguide
jx12 = j ( x w e n - xodd)/2. (22) discontinuities.
81 Méthode Variationnelle Multimodale
T A 0 AND BAUDRAND: MULTIMODAL VARIATIONAL ANALYSIS 511
m
Y
m
Y
P)
0
4 4
Y Y
N H
Fig. 6. Computation time versus empty waveguide eigenmode number N and that of aperture field expansion terms M
with mode-matching techniques and multimodal variational formulation.
-5 I I I 1 I
-20 -
-2% -
-30 -
-3s -
-40 -
I I I I I
-45
10 10.8 11 11.5 12 12.6 13
f (OH21
Fig. 7. Transmission coefficient of a cascaded E-plane ridged guide discontinuity: a = 22.86, b = 10.1h, d = 4.114,
w = 1.524,1 = 12.1192("1.
82 Méthode Variationnelle Multimodale
512 IEEE TRANSACTIONS ON MICROWAVE THEORY AND TECHNIQUES, VOL. 39, NO. 3, MARCH 1991
8*
Y
E
Q
3
U
Q
U-
U
c
E
0
0
B
Fig. 8. Resonant frequencies versus ridge lengths. Comparison between the predicted and measured results: a = 21, b = 9,
s = 4.5, h = 1 (mm).
1 I I 1 I I I
-50
10 10.5 11 11.6 12 12.8 13 13.5 14 14.5 15
f (QHd
(b)
Fig. 10. (a) Evanescent-mode ridged waveguide low-pass filter. (b) Measured and calculated reflection coefficient.
(Continued on next page)
The propagation constants and the corresponding normal- gence. When no better basis is available, the eigenmodes
ized field distribution are determined by applying rigorous corresponding to the waveguide whose cross section coin-
analysis methods, the generalized transverse resonance cides with the aperture are used. For this reason, the aper-
method for the ridged waveguide analysis [351-[371, and a ture field expansion of a ridged waveguide-empty waveguide
transfer matrix formulation for the dielectric-loaded wave- junction is taken over the ridged waveguide eigenmodes
guide [38]. An accurate definition of field components is very basis.
important during the individual discontinuity characteriza- First of all, the convergence test is carried out through the
tion, which depends only on the aperture field expansion, as examples of discontinuities between the rectangular wave-
noted above. Although (9) is stationary in this field, a good guide and the ridged waveguide. When no step of waveguide
choice of basis functions, one which approaches as closely as housing exists, as shown in Fig. 4(a), the equivalent circuit
possible the real field distribution, will ensure faster conver- elements have been evaluated by varying the number of
84 Méthode Variationnelle Multimodale
514 IEEE TRANSACTIONS ON MICROWAVE THEORY AND TECHNIQUES, VOL. 39, NO. 3, MARCH 1991
aperture expansion fields (Fig. 4(b)) and the number of ations required for both the mode-matching technique 1141
empty waveguide eigenmodes (Fig. 4(c)). Different ridge and our formulation are shown in Table I, assuming that the
heights have been used here and one can see the influence aperture field expansion is taken over the basis of the
of the singularity at the metallic wedge. When the spacing eigenmodes of the right-hand waveguide. The ratio N / M , N
between ridges is relatively large, the wedge phenomenon is and M being, respectively, the numbers of eigenmodes taken
less evident and only ten expansion terms of the aperture in the left- and right-hand waveguides, will be greater than 1
field and 40 eigenmodes in the empty waveguide are suffi- if the edge condition is considered [191.
cient; in contrast, when this phenomenon becomes evident Fig. 6 compares the CPU time relative to the scattering
with small spacing, respectively 30 and 60 terms are needed. matrix computation needed for each technique with increas-
In both the small and the large spacing cases, the shunt ing total mode number on an IBM Personal Computer with
capacitance and the transformer ratio vary uniformly with an Intel-8087 arithmetic coprocessor. Three accessible modes
the increase of expansion terms. The discontinuity can then are assumed for each waveguide, which will satisfy most of
be considered “well behaved.” the interacting discontinuity problems. The difference, not
The housing step case is also treated with different step very significant for limited mode number, increases rapidly in
ratios (Fig. 5). We can see the well-known “relative conver- terms of the total number of modes. The same is true of the
gence phenomenon” from parts (b) and (c) of the figure computer memory space, which is another impartant factor
when the difference is great between the housing of the in programming on microcomputers and workstations.
empty waveguide and that of ridged waveguide, by varying The multimodal variational formulation has been applied
either the number of aperture field expansion terms or the to a cascaded E-plane ridged waveguide discontinuity prob-
number of empty waveguide eigenmodes. Generally speak- lem. We have compared our results with those calculated
ing. more eigenmodes are needed for convergence in the and measured by Mansour et al. [17] in Fig. 7. Here 50
double step housing case than in the nonstep case. This is eigenmodes have been used in the rectangular waveguide
why Bornemann et al. 1101 did not judge it necessary for their and 16 in ridged waveguide. By using five accessible modes
study to increase the localized mode number since their in the ridged waveguide and two in the rectangular one, we
discontinuity problem, taken as an example here, is a well- obtain better agreement with the measurement.
behaved one according to Fig. 4. A ridged waveguide resonator is mounted by introducing a
When the same numbers of accessible and localized modes thick ridge in a below-cutoff waveguide. For a given ridge
are used, the multimodal variational formulation and the length, the resonance occurs when the total effective length,
classical mode-matching method provide identical results, as including the frequency-dependent end effect, is equal to a
noted in a previous paper [301. However, by treating these multiple of a half-wavelength. Fig. 8 shows that the three
two groups of modes differently as described above, the first predicted resonant frequencies agree well with the mea-
computation time is considerably reduced. For a lossless surements carried out on an HP8510 vector network ana-
boundary-reduction discontinuity, the details of matrix oper- lyzer. No resonance will be observed above 7.14 GHz, corre-
85 Méthode Variationnelle Multimodale
T A 0 AND BAUDRAND: MULTIMODAL VARIATIONAL ANALYSIS 515
sponding to the cutoff frequency of the first mode in the [6] R. F. Harrington, Field Computation by the Moment Method.
empty waveguide. New York: Macmillan, 1964.
[7] F. Arndt et al., “Theory and design of low-insertion loss
The treatment of inhomogeneous discontinuity problems is fin-line filters,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol.
illustrated by analyzing a finite-length dielectric obstacle in a MlT-30, pp. 155-163, Feb. 1982.
rectangular waveguide. The calculated input reflection coef- [8] E. M. Sich and R. H. MacPhie, “The conservation of complex
ficient is compared with the measured value [39] in Fig. 9. power technique and E-plane step-diaphragm junction discon-
The agreement is very good with ten TE, modes of the tinuities,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. MTT-30,
pp. 198-201, Feb. 1982.
dielectric-loaded waveguide. [9] H. Patzelt and F. Arndt, “Double plane steps in rectangular
A PC-based microwave filter design package has been waveguides and their application for transformers, irises and
developed with the multimodal variational formulation as filters,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. MTT-30,
the main analysis tool, owing to its numerical advantages. An pp. 771-776, May 1982.
optimization design has been taken for an eight-resonator [lo] R. Safavi-Naini and R. H. MacPhie, “Scattering at rectangular-
to-rectangular waveguide junctions,” IEEE Trans. Microwave
evanescent-mode ridged-waveguide low-pass filter with two Theory Tech., vol. M7T-30, pp. 2060-2063, Nov. 1982.
step transformers at the input and output terminals (Fig. [ l l ] R. Vahldieck et al., “Optimized waveguide E-plane metal
lO(a)>. About 6 h are required for the optimization proce- insert filter for millimeter wave application,” IEEE Trans.
dure on an 8 MHz personal computer when using a direct Microwave Theory Tech., vol. MTT-31, pp. 65-69, Jan. 1983.
search method [40]. The required filter performances are of [12] F. Arndt et al., “Design of multisection impedance-matched
dielectric-slab filled waveguide phase shifters,” IEEE Trans.
maximum 1.3 SWR in the 10.7-12.7 GHz frequency range Microwave Theory Tech., vol. MTT-32, pp. 34-39, Jan. 1984.
and more than 60 dB rejection at 14 GHz, which has been [ 131 F. Arndt et al., “Double dielectric-slab-filled waveguide phase
confirmed by the measurements (Fig. 10(b) and (c)). The shifter,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. MlT-33,
predicted filter performances are also given by taking into pp. 373-381, May 1985.
account the influence of the number of accessible modes. [14] A. S. Omar and K. Schunemann, “Transmission matrix repre-
sentation of finline discontinuities,” IEEE Trans. Microwaoe
The convergence of the overall scattering parameters is Theory Tech., vol. MTT-33, pp. 765-770, Sept. 1985.
obtained with only three accessible modes, and five accessi- [15] T. S. Chu et ut., “Comparative study of mode-matching formu-
ble modes are considered in the final analysis. The differ- lations for microstrip discontinuity problems,” IEEE Trans.
ence between the theoretical and measured results is due to Microwave Theory Tech., vol. MTT-33, pp. 1018-1023, Oct.
1985.
the imperfections in the realization, which are not yet taken [16] J. Bornemann and F. Arndt, “Modal-S-matrix design of opti-
into account in our design package. mum stepped ridged and finned waveguide transformers,”
IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. MTT-35, pp.
561-567, June 1987.
V. CONCLUSION [I71 R. R. Mansour et al., “Simplified description of the field
distribution in finlines and ridge waveguides and its application
A unified multimodal variational formulation has been to the analysis of E-plane discontinuities,” IEEE Trans. Mi-
described for uniaxial waveguide discontinuities characteri- crowave Theory Tech., vol. 36, pp. 1825-1832, Dec. 1988.
zation. Both homogeneous and inhomogeneous waveguide [18] R. Mittra et al., “Analytical and numerical studies of the
discontinuity problems have been studied to illustrate the relative convergence phenomenon arising in the solution of an
numerical advantages of this approach, which derive from integral equation by the moment method,” IEEE Trans. Mi-
crowave Theory Tech., vol. MTT-20, pp. 96-104, Feb. 1972.
the well-known “accessible” and ‘‘localized’’ modes. The [19] R. Mittra and S. W. Lee, Analytical Techniques in the Theory of
handling of matrices of reduced size allows the development Guided Waves. New York: Macmillan, 1971.
on the personal computer of such optimized computer- [20] Y. C. Shih et al., “Computer-aided design of millimeter wave
aided-design packages as that used for evanescent-mode E-plane filters,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol.
ridged waveguide filters. MTT-31, pp. 135-141, Feb. 1983.
[21] Y. C. Shih and T. Itoh, “E-plane filters with finite-thickness
septa,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. MTT-31, pp.
ACKNOWLEDGMENT 1009-1012, Dec. 1983.
[22] T. S. Chu and T. Itoh, “Analysis of microstrip step discontinu-
The authors wish to thank the staff of B. Theron at ity by the modified residue calculus technique,” IEEE Trans.
Alcatel-Espace for the filter realization and measurement. Microwace Theory Tech., vol. MTT-33, pp. 1024-1028, Oct.
They would like also to thank J. C. Nanan for preparing 1985.
[23] Q. Zhang and T. Itoh, “Spectral-domain analysis of scattering
parts of the results and M. Ahmadpanah for helpful discus- from E-plane circuit elements,” IEEE Trans. Microwaue The-
sions. ory Tech., vol. MTT-35, pp. 138-150, Feb. 1987.
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86 Méthode Variationnelle Multimodale
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[401 I<. Fletcher and M. J. D. Powell, “ A rapidaly convergent Docteur-es-Science degree in microwaves,
descent method for minimization,” Computer J., vol. 6, no. 2, both from the Institut National Polytech-
pp. 163-168, 1963. nique of Toulouse, France, in 1962 and 1966
respectively.
rfc Since then he has been working on the
modeling of active and passive microwave
circuit devices in the Electronics Laboratory
Jun-Wu Tao (M’91) was born in Hubei, China, in 1962. He received of ENSEEIHT in Toulouse. Currently he is a
the ELSc. degree in electronics from the Radio Engineering Depart- Professor of Microwaves and is in charge of the Microwage Re-
ment, HuaZhong (Central China) University of Science and search Group.
87 Méthode Variationnelle Multimodale
2192 IEEE TRANSACTIONS ON MICROWAVE THEORY AND TECHNIQUES, VOL. 39, NO. 12, DECEMBER 1991
I. INTRODUCTION (C)
T H E DESIGN of evanescent-mode waveguide filters Fig. 1. (a) Symmetrical double discontinuity. (b) Two equivalent net-
1 is now an important topic in the synthesis of passive
works. (c, Corresponding immittance inverters.
0.8 I
Y !
U
0.6‘ I
20 40 60 80 100 0 5 10 15 20
Number o f E i g e n m o d e s Number o f Accessible M o d e s
Fig. 2. Convergence behavior versus: (a) number of eigenmodes in the rectangular (-) and the ridged ( - - ) waveguides;
(b) number of accessible modes in the rectangular guide.
1 2 3 4 5 6
C o u p l i n g L e n g t h (mm)
i
coupling length. Our results (-1 compared with the theoretical ( 0
- j.cot ( 0 . 5 p p ) ~ ) g = even
0)
L being the inserted waveguide length with P k the phase [SI, [lo] is generally much smaller. In a strong coupling
constant of kth mode. E?) and H i ” ) correspond to the case, about ten accessible modes yield convergent results
transverse electric and magnetic fields of the kth eigen- as shown in Fig. 2(b). However, the convergence test will
mode in the vth waveguide. Boldface italic letters are be needed each time a new structure is used.
used for space vectors. This formulation has been applied to the coupling
These relations show clearly how each mode of both between two ridged waveguide resonators through a bi-
waveguides contributes to the value of equivalent network furcated rectangular waveguide, showing more accurate
elements. If all modes in the inserted waveguide are results than those obtained by the classical variational
below cutoff (it is true in the evanescent-mode filter case), method [12] (Fig. 3).
will be a real matrix, then the equivalent network
elements will be reactive. In order to insure a good B. Immittance Incerter Parameters
numerical convergence of each circuit element with the The K- and J-inverter type synthesis is preferred to the
mode number in both waveguides, the coupling coeffi- lumped elements one, because of the dispersive nature of
cient between two ridged waveguide resonators, impor- waveguide modes [1]-[4], [13]. The values of such inverter
tant parameter in the following filter design procedure, parameters can be easily derived from the T- and 7-net-
has been carried out by using different mode numbers. works representations. As we know, both types of invert-
Fig. 2(a) shows that 50 modes (with only one propagating ers are needed for a quarter-wave resonator filter design
in 10-44 GHz frequency range) in the propagating ridged [13], and this means two kinds of waveguide discontinu-
waveguide and about 100 modes in the evanescent one ities, then additional manufacturing and computational
will be sufficient for obtaining convergent values. When efforts will be required. By making use of the two-port
taking the overall scattering matrix computation during network properties, we have shown that in the case of a
the optimization procedure, (131, (141, (181, and (20) of [8] lossless, symmetrical and reciprocal double discontinuity,
are used instead of (1). As the filter structure uses the the following relations hold (see Appendix):
same discontinuity, the individual scattering matrix con-
cerning two semi-infinite waveguides is evaluated only
once at each frequency, and the computation time needed
to characterize the coupling between two successive dis- This means that the same discontinuity can be used for
continuities by considering the notion of accessible modes either K- or J-inverters, leading to simpler filter structure.
89 Méthode Variationnelle Multimodale
21Y4 IEEE TRANSACTIONS O N MICROWAVE THEORY AND TECHNIQUES, VOL. 39, NO. 12, DECEMBER 1991
1
L
0
- __-_
- __.-----
0.8 _-
E _ _ __- _ _ _ _ - - - - - E
@In -
m
k 0.6 -
L
5 0.4 - K
w
(U
.5 0.2 -
Y Y
0 0 -
Fig. 4. K-inverter parameters versus (a) frequency and (b) length of evanescent waveguide section.
f(GHz)
Fig. 6. Predicted scattering parameters in dB for an optimized half- Fig. 7. Predicted scattering parameters in dB for an optimized quar-
wave resonator bandpass filter. ter-wave resonator bandpass filter.
TABLE I
DEVIATION
OF OPTIMIZED
FILTERDATAFROM THE FIRST-ORDER
DES~CN
DATA
E -20
ments vector for an eight-resonator bandpass filter with U
c -20 APPENDIX
Y
BETWEEN J- AND K -INVERTER
RELATIONS
E -30
c PARAMETERS
PI
-40 The S-matrix of a double discontinuity can be derived
-50
from the T- and .rr-equivalent networks (Fig. 1):
13.5 14 14.5 15
1- SI2 + SI1 2Sl2
F r e q u e n c y LGHzl
(a)
z, = 1- SI1 + SI2
7 z2=
(1- S1d2- $2
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716-719, Oct. 1978. Bernard Theron was born on December 18, 1950. He graduated with a
I131 G. L. Matthaei, L. Young, and E. M. T. Jones, Microwave filters, degree in electrical engineering in 1975.
impedance matching networks and coupling structures. New York: From 1977 to 1978 he worked at CNET (French Telecommunications
McGraw-Hill, 1964. Laboratory) on PCM/PSK systems. In 1978 he joined the Thomson-CSF
Microwave Links Division to work on antenna systems. From 1980 to
1984 he was an engineer at Thomson-CSF and then at the Alcatel
Espace Microwave Laboratory. He worked on the design and develop-
Jean-Christophe Nanan was born in Nancy, ment of microwave filters for telecommunications satellites (TELECOM
France, in 1965. He received the DiplBme 1, TDF, TELE-X, INTELSAT VI, EUTELSAT-11) and miscellaneous
d’IngCnieur degree and the DEA degree in elec- R&D programs. From 1985 to 1988 he was Manager of the Passive
tronics from ENSEEIHT, Toulouse, France, in Microwave Laboratory at Alcatel Espace and was in charge of passive
1988. R&D studies. He is now the Manager of the Receivers and Filters
Since then he has been doing research work Laboratory at Alcatel Espace, Toulouse, France.
on waveguide discontinuity problems and mi-
crowave filter design in the Electronics Labora-
tory of ENSEEIHT, where he is pursuing Ph.D.
studies. Actually he is with CERN (European
Organization for Nuclear Research), Genkve,
where he is working on the accelerating cavity
S. Vigneron was born in Limoges, France, in December 1958. He
received the doctor degree in electrical engineering in 1988 from the
University of Limoges.
Jun-Wu Tao (M’91) was born in Hubei, China, in 1962. He received the Since 1988 he has been a Design Engineer in the repeaters product
B.Sc. degree in electronics from the Radio Engineering Department, line of Alcatel Espace, Toulouse, France. He worked on the design and
Hua Zhong (Central China) University of Science and Technology, the development of L-band dielectric resonators power diplexer (CNES
Wuhan, China, in 1982 and the Ph.D. degree from the Institut National contract) and Ku-band filters for active antennas (French Telecommuni-
Polytechnique of Toulouse, France, in 1988. cations contract). His current work is in the study and the design of the
output multiplexers for telecommunications satellite TURKSAT.
93 Méthode Variationnelle Multimodale
Dans cette section nous traitons des discontinuités dans lesquelles sont présents des
guides hétérogènes tels que :
L'étude de la base des modes propres de chaque guide constituants est préalable à une
analyse variationnelle selon (2-29) ou (2-32). Pour les guides partiellement chargés ou des
guides diélectriques, cette base est obtenue en appliquant la méthode de l'opérateur transverse
(TOM) décrite dans le chapitre 4. Pour les structures planaires, la méthode de la résonance
transverse modifiée (Voir chapitre 3) a été utilisée. La variation des constantes de propagation
complexes ainsi que la distribution des champs correspondant en fonction de fréquence sont
données dans les chapitres respectifs.
On étudie ici des jonctions entre soit un guide uniformément rempli et un guide
partiellement chargé, soit deux guides partiellement chargés de dimensions différentes
(Fig.2.16). Dans tous les cas, on considère la hauteur du diélectrique égal à la hauteur (le petit
côté) du guide rectangulaire, ce qui permet une constitution facile et rapide de la base grâce aux
équations caractéristiques analytiques. C'est ailleurs la raison principale pour laquelle on étudie
séparément ces structures et celles des guides multidiélectriques.
Ces jonctions trouvent leur utilisation soit dans la réalisation des déphaseurs, soit dans la
réalisation des filtres, ou encore dans la transition entre guide standard et dispositif en milieu
ouvert (antenne diélectrique par exemple).
Comme dans la section précédente, nous portons notre attention d'abord sur le problème
de convergence numérique. L'exemple qui illustre ce propos est un guide WR90 dans lequel un
bloc de stycast est inséré au milieu. Dans la bande X (entre 8 et 12 GHz), seul le mode TE10 est
propagatif d'où un modèle de quadripôle équivalent pour la double discontinuité guide WR90 -
guide chargé - guide WR90. En plaçant une charge adaptée à la sortie, le coefficient de
94 Méthode Variationnelle Multimodale
réflexion a été mesuré par Chaloupka [2.40]. Fig.2.17(a) montre la comparaison entre trois
analyses avec 10 modes TEx dans le guide chargé mais respectivement 30 (trait plein ), 20 (+)
et 5(o) modes TE dans le guide WR90. On peut considérer une bonne convergence à partir de 5
modes. Dans la Fig.2.17(b) on montre le module du coefficient de réflexion de l'ensemble,
analysé avec 30 (trait plein) et 5 (o) modes, comparé aux mesures de Chaloupka.
-5 1
0.9
-10 0.8
0.7
-15 0.6
X1 0.5
| S11|
-20 0.4
0.3
-25 0.2
0.
-30 0
8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12
Frequence (GHz) Frequence (GHz)
Un autre exemple étudié concerne une double discontinuité dans un guide partiellement chargé.
Sur une longueur donnée, le barreau diélectrique est métallisé de deux côtés parallèles aux
petites parois du guide "hote", comme le montre la Fig.2.18(a). L'analyse d'une configuration
donnée dans [2.41] a été menée avec 10 modes TEx du guide chargé, 5 modes dans le barreau
diélectrique métallisé et 10 modes la partie latérale. Nos résultats sont en assez bon accord avec
ceux relevés dans [2.41].
0.8
Xp
Xs
0.7 40GHz
40GHz
0.6
t a
εr d 0.5
34GHz
l 0.4 34GHz
Xs et Xp
0.3
0.
jXp 26GHz
0
0 2 4 6 8 1
Longueur de couplage (mm)
métallisation et comparé dans la figure suivante les résultats avec et sans cet effet. Si le
coefficient de couplage est très peu modifié, la différence sur la longueur électrique est notable.
0.45 -61
0.4 -62
0.35 -63
-64
0.3
-65
0.25
-66
K 0.2 Φ
(degrée) -67
0.15
-68
0.1 -69
0.05 -70
0 -71
0 2 4 6 8 10 0 2 4 6 8 10
Longueur de couplage (mm) Longueur de couplage (mm)
60
50
40
|1/S21|
(dB) 30
20
10
0
13 13 14 14 15 15 16
Frequence (GHz)
Fig.2.20 Pertes d'insertion d'un filtre à 5 résonateurs. Comparaison entre nos résultats sans (trait plein) et
avec (point-tirêt) épaisseur de métal, théorie ('o') et mesure ('+') dans [2.41].
-15
-20
-25
-30
t |S11|
(dB)
-35
a
wm εr w1 -40
c -45
l1 lm
-50
2.6 2.65 2.7 2.75 2.8 2.85 2.9 2.95 3
Frequence (GHz)
Fig.2.21 Pertes de réflexion d'un déphaseur avec 10 (__), 5 (...) et 3(-.) modes TEx.
Comparaison avec Arndt ('+') [2.41] et Chang ('o') [2.40].
1
+ : Résultats relevés dans [2.44]
0.8
Résultats d'analyse avec 16 modes
0.6
K Résultats d'analyse avec 4 modes
0.4
0.2
0
0 1 2 3 4 5
Longueur du gap (mm)
La MVM offre également des possibilité pour la caractérisation des discontinuités dans
lesquelles une ou deux parties constituantes sont des structures planaires, tels que microrubans,
lignes coplanaires, lignes à ailettes, etc.. Quelques exemples sont donnés ci-dessous.
97 Méthode Variationnelle Multimodale
Il est à noter que toutes les structures planaires ne sont pas ouvertes. Certaines possèdent
un boîtier métallique dont les dimensions peuvent être les mêmes que la largeur du substrat, ou
supérieure. C'est là que l'on fait la distinction entre les structures planaires et quasi-planaires.
Du point de vue théorique, les bases des structures quasi-planaires sont composées
uniquement des composantes discrètes, permettant l'écriture du champ au style de l'équation (1-
15) et par la suite la forme variationnelle (1-24) ; par contre, des spectres continues font leurs
apparitions dans des structures planaires ouvertes. Dans ces dernières cas, les équations (1-15)
et (1-24) sont à réécrire. On trouve une bibliographie assez fournie sur ce sujet, et notamment
les travaux de T. E. Rozzi [2.45-2.49].
Dans notre cas, on se contente de considérer des structures quasi-planaires avec leurs
bases discrètes. Pour des configurations ouvertes, on "discrètise" la base en mettant un boîtier
fictif assez éloigné des lignes proprement dites ; l'utilisation de MVM dans la forme actuelle est
alors possible. La précision reste convenable sauf dans le cas des pertes de rayonnement
importantes.
L
h
w1
w2
b
a
(a) (b)
4 4
2 3
0 2
-2 1
Xs Xp
-4 0
-6 -
-8 -2
2 3 4 5 6 7 8 2 3 4 5 6 7 8
Frequence (GHz) Frequence (GHz)
-5
-10
-15
|S12| -20
(dB)
-25
-30
-35
-40
2 3 4 5 6 7 8
Frequence (G Hz)
(a)
0 0
-5 -5
-10 -10
-20 -20
-25 -25
2 3 4 5 6 7 8 2 3 4 5 6 7 8
Frequence (G Hz) Frequence (G Hz)
(b) (c)
Fig.2.26 Pertes d'insertion d'un double saut d'impédance en structure microruban.
(a) Comparaison entre Giannini ('o') et nos résultats d'un double saut d'impédance en structure microruban.
(b) Influence de la hauteur du boîtier avec 30 (trait plein), 10 (_ _), 4(-.-) et 2(- -) mm;
(c) Influence de la largeur du boîtier avec 30 (trait plein), 20(tiret), 45 (pointillé) mm.
99 Méthode Variationnelle Multimodale
Sur la figure 2.26(a) nous avons comparé nos résultats avec ceux mesurés dans [2.50]. Les
résultats sont très proches en bande basse fréquence pour laquelle on peut considérer une
absence de pertes de rayonnement ; ce qui correspond mieux à notre modèle avec un boîtier.
On compare également sur la Fig.2.26(b) l'influence de la hauteur du boîtier. L'allure est la
même pour toutes les courbes, avec b variant de 2 à 30 mm. On considère les résultats
convergents à b=20 puisque la différence avec b=30, même en haut de bande, reste très faible.
De même, on constate une convergence pour les différentes largeurs du boîtier sur la Fig.
2.26(c).
3 4
2
2
1
0
0
-1
-2 -2
γ/k0 -3 γ/k0
-4
-4
-5
-6
-6
-7 -8
2 3 4 5 6 7 8 2 3 4 5 6 7 8
Frequence (GHz) Frequence (GHz)
(a) (b)
Fig.2.27 Constantes de propagation des dix premiers modes des microrubans (a) d'entrée ; (b) de sortie.
On note sur ces courbes des points particuliers où la courbe s'écarte tout à fait de l'allure
générale pour y revenir les points suivants. Il s'agit là un problème commun à toutes les
méthodes de type raccordement modal. En effet, dans la double troncature réalisée sur les deux
bases, le manque d'un ou de plusieurs premiers modes fausse complètement le résultat final.
Nous avons donné les 10 premiers modes de la ligne d'entrée sur la figure 2.27(a) et ceux de la
sortie sur la figure 2.27(b), obtenus avec un programme de recherche automatique. L'évolution
des 10 premiers modes du microruban d'entrée ne présente pas de singularités ; par contre celle
des modes d'ordre 6 et 7, ainsi que celle d'ordre 9 et 10 dans la section résonateur présente de
sauts. Mise à part l'imperfection dans le programme de recherche, les modes complexes
(probablement le cas de la paire des modes d'ordre 6 et 7) nous posent de sérieuses difficultés
puisqu'une méthode de recherche efficace et fiable reste à trouver, au moins dans notre cas.
On reviendrait sur cette structure dans le chapitre suivant pour un examen plus détaillé de
l'évolution des modes en fonction de la fréquence, notamment les modes "bizarres".
d'analyse sont concordants sauf une ondulation vers 40 GHz avec 6 modes. Nos résultats sont
en bon accord avec ceux de [2.51].
0.9
0.85 |S 12 |
0.8
0.75
h 0.7
s2
w1 w2 0.65
s1 b
0.6
0.55
a
0.5 |S 11 |
0.45
20 25 30 35 40
Fréquence (GHz)
(a) (b)
Fig.2.28 (a) Discontinuités en coplanar ; (b) Variation des paramètres S; comparaison avec [2.51] ('+', 'x')
-5 0
-0.2
-10
-0.4
-15
-0.6
-20
-0.8
-25
-1
-30 -1.2
0 1 2 3 4 5 6 0 1 2 3 4 5 6
Fréquence (GHz) Fréquence (GHz)
(a) (b)
Fig.2.29 Etude de convergence avec 3 (..), 5 (--), 7 (-.) et 10 (trait plein) modes.
(a) coefficient de réflexion ; (b) coefficient de transmission.
Avec la MVM, nous avons calculés les coefficients de réflexion et de transmission dans
la bande 0-5GHz (Fig.2.29). Les dimensions du microruban de référence sont : a=25.4 mm,
w=610 µm, h=635 µm et εr=9,6. L'échantillon rapporté à une longueur de 35 mm, une
épaisseur de 254 µm, et la constante diélectrique estimée est εrx=2,55. La comparaison entre les
101 Méthode Variationnelle Multimodale
résultats obtenus avec respectivement 3, 5, 7, et 10 modes montre une bon convergence avec
peu de modes ; ce qui est très naturel puisque la discontinuité ainsi crée est très faible.
0
-5
-10
-15
-20
|S 11|
-25
(dB) -30
-35
-40
-45
-50
0 1 2 3 4 5
Fréquence (GHz)
(a) (b)
Fig.2.30 Comparaison entre le coefficient de reflexion mesuré (trait plein) et calculé (trait pointillé).
La comparaison entre nos résultats convergeants et les mesures est donnée dans la
Fig.2.30(b). L'allure générale est concordante ainsi que le niveau de réflexion. Néanmoins,
l'important écart existe entre la théorie et les mesures. Les sources d'erreur sont multiples. En
premier lieu, le modèle de calcul comme le montre la Fig.30(a) est différent de la réalité. En
fait, seul échantillon est maintenu par un couvercle tandis que le microruban de référence reste
ouverte. D'autres points de la géométrie de la structure de test ont été négligés, notammment :
- le gap d'air entre le substrat de référence et l'échantillon à mesurer, créé par la ligne
métallique d'épaisseur d'ordre de 10 µm ;
- le problème de la planéité des deux substrats ;
- la rugosité de la surface de la ligne métallique ainsi que l'inconstance de sa largeur.
De côté de la mesure réalisée, le problème majeure est la précision dans la réalisation du kit de
calibration et la répétabilité des mesures. L'amélioration devrait être porté aussi bien dans le
modèle de l'analyse théorique que dans la conception de la monture de mesure pour obtenir des
résultats de précision.
L'ojet de cette section concerne des discontinuités dans des guides rectangulaires
partiellement chargé de ferrites. Selon que le champ magnétique extérieure soit dans l'axe de
propagation ou dans une direction perpendiculaire à ce dernier, le guide chargé de ferrite se
comporte comme une structure réciproque ou non. Les divers résultats d'analyse ainsi que les
dispositifs réalisés avec de telles structures ont fait l'objet de plusieurs ouvrages dont celui
d'Aulock et de Fay [2.54] et celui de Baden Fuller [2.55].
102 Méthode Variationnelle Multimodale
Pour notre part, les formulations utilisées pour des structures réciproques sont déduites de (2-
36) tandis que la méthode de la matrice S généralisée est appliquée au cas non réciproque.
Cette étude a été motivée par la nécessité de réaliser dans des bandes centimétrique et
millimétriques des filtres agiles aux faibles courants de commande [2.56].
La structure est base est la jonction entre un guide chargé et un guide non chargé, de
même largeur ou de largueur élargi ou réduit. L'application de (2-36) nécessite la connaissance
des constantes de propagation et de la distribution des champs correspondante dans les deux
guides constituants. En ce qui concerne le guide chargé de ferrite à polarisation longitudinale,
la méthode de l'opérateur transverse (TOM) a été utlisée (Voir Chap.4). Malheureusement, la
manque de références bibliographiques ne nous a pas permis de réaliser des comparaisons
significatives. En effet, les quelques rares références présentent des résultats expérimentaux
dépourvu des informations pratiques tandis que les théories employées sont plus
qu'approximatives.
L'analyse des discontinités entre guide chargé et guide non chargé ont permis le
dimensionnement des filtres à commande magnétique selon la méthode décrite précédemment.
Les résultats d'analyse sont encourageants [2.57-2.58]. Par contre, la confrontation entre
l'analyse théorique et l'expérimentation n'a pas été possible en absence de réalisation pratique.
l'imprécision dans nos relevés. Les résultats d'analyse d'Uher et al. [2.62] sont également
donnés sur les mêmes figures.
0 0
-2
-5
-4
-6
-10
|S12| |S21| -8
(dB) (dB)
-10
-15
-12
-14
-20
-16
-25 -18
8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12
Fréquence (GHz) Fréquence (GHz)
Fig.2.31 Coefficients de diffraction d'une longueur finie de plaque de ferrite inséré dans un guide WR90.
Comparaison entre nos résultats (trait plein), ceux de [2.61] (-.-) et ceux de [2.62] (--).
Autre structure analysée par notre programme est un déphaseur sans tronçon d'adaptation qu'a
réalisé et mesuré par Uher et al. [2.62]. Nos résultats d'analyse convergent très vite puisque la
différence entre ceux de 4 modes et ceux de 10 modes est très faible (Fig.2.32). On peut
constater l'accord relativement satifaisant entre les résultats de [2.62] et le nôtre, malgré la
question sur le tenseur de la perméabilité. En effet, nous l'avons déterminé avec des formules
théoriques classiques alors qu'Uher lui, disposant des paramètres S mesurés, a la possibilité
d'extraire le tenseur réel.
0 30
-10 25
-20 20
|S11|-30 15
(dB) ∆Φ (°)
-40 10
-50 5
-60 0
12 12.5 13 13.5 14 14.5 15 15.5 16 12 12.5 13 13.5 14 14.5 15 15.5 16
Fréquence (GHz) Fréquence (GHz)
Fig.2.32 Comparaison entre nos analyses avec 12 (--) et 16 modes (trait plein) et les mesures de [2.62] d'un
déphaseur à ferrite. (a) Coefficient de réflexion ; (b) déphasage différentiel ∆φ=φ21-φ12.
104 Méthode Variationnelle Multimodale
105 Méthode Variationnelle Multimodale
106 Méthode Variationnelle Multimodale
107 Méthode Variationnelle Multimodale
108 Méthode Variationnelle Multimodale
109 Méthode Variationnelle Multimodale
110 Méthode Variationnelle Multimodale
111 Méthode Variationnelle Multimodale
112 Méthode Variationnelle Multimodale
Pour les obstacles dont l'épaisseur est nulle, le champ électrique est identique de deux côtés
de l'obstacles, d'où v1=v2=v pour le quadripôle équivalent. L'obstacle est alors modélisé par une
admittance en parallèle déterminée par Yp=(i1+i2)/v.
Le développement du formalisme variationnel donne au système d'équations linéaires suivant :
∑B
q
pq q c = 0 , p=1,2,3,.... (A2.1-1)
∞
avec : jB pq = Yp f p Y$ (11) f q − 2∑ f p Y$ n(1) f q
n=2
∞
Posons : Q pq = −2 j ∑ f p Y$ n(1) f q , U p(1) = f p j (11)
n=2
La matrice B s'écrit:
Yp Yp
B = − j (1) U (1)U (1) T − Q ; − j (1) U (1)U (1) T C = Q C
N1 N1
Yp (1) T −1 (1) N (11)
−j U Q U T1 = T1 ⇒ Yp = j
N (11) U (1) T Q −1U (1)
Dans le cas d'un guide d'onde homogène, N n(1) = y n(1) ,U p(1) = y (11) Pp(1) , nous avons :
1 1
Yp = j et Bp = (1) T
(A2.1-2)
P (1) T −1
Q P y1 (1) (1)
P Q P (1) y (11)
−1
∞
où : Q pq = −2 j ∑ y (n1) Ppn(1) Pqn(1)
n=2
Pour traiter les obstacles épais, on considère un modèle dipolaire avec une jonction entre le
guide d'entrée et le guide au milieu chargé à mi-distance par d'abord un court-circuit et ensuite un
circuit ouvert. Dans les deux cas, la réactance d'entrée est donnée par :
Pour un guide d'onde homogène, N n(1) = yn(1) , U p(1) = y (11) f p e (t11) = y (11) Pp(11)
⎧∞ ∞
⎛ l⎞ (2) (2) ⎫
Q pq = − j ⎨∑ y (n1) Ppn(1) Pqn(1) − ∑ ~ y (me2 ) ⎜ ⎟ y (m2 ) Ppm Pqm ⎬ (A2.1-5)
⎩ n=2 m =1
⎝ 2⎠ ⎭
On reprend ici les équations (2-33) pour une discontinuité à deux jonctions :
∑ B(
q
11)
pq
c (q1) + B (12 ) c (q2 ) = 0 , p=1,2,3,....
pq
(A2.2-1a)
∑ B(
q
21)
pq
c(q1) + B( 22 )c(q2 ) = 0 , p=1,2,3,....
pq
(A2.2-1b)
∞ ∞
avec : jB(pq11) = ∑ y (n1) ( z1 ) g(1p) Y$n(1) g(1q) + ∑ y (m2 d ) ( l ) g(1p) Y$m( 2 ) g(1q)
n =1 m =1
∞ ∞
jB (pq22 ) = ∑ y (n3) ( z2 ) g( 2p) Y$n( 3) g( 2q) + ∑ y (m2 d ) ( l ) g( 2p) Y$m( 2 ) g( 2q)
n=1 m=1
∞ ∞
jB (pq12 ) = ∑ y (m2 o ) ( l ) g(1p) Y$m( 2 ) g( 2q) ; jB(pq21) = ∑ y (m2 o ) ( l ) g( 2p) Y$m( 2 ) g(1q) = jB(qp12 )
m=1 m=1
∞ ∞
jB (pq22 ) = y (13) ( z2 ) g ( 2p) Y$ 1( 3) g ( 2q) − ∑ g ( 2p) Y$ n( 3) g ( 2q) + ∑ y (m2 d ) ( l ) g ( 2p) Y$ m( 2 ) g ( 2q)
n= 2 m=1
∞ ∞
soit : Q pq = − j ∑ g
(11) (1)
p Y$ n(1) g (1q) + j ∑ y (m2 d ) ( l ) g (1p) Y$ m( 2 ) g (1q) , Q (pq11) = − B (pq12 )
n= 2 m=1
∞ ∞
Q (pq22 ) = − j ∑ g ( 2p) Y$ n( 3) g ( 2q) + j ∑ y (m2 d ) (l ) g ( 2p) Y$ m( 2 ) g ( 2q)
n= 2 m=1
114 Méthode Variationnelle Multimodale
(2) Y (13)
− jU ( 3)
U ( 2 ) T C ( 2 ) = Q ( 21) C (1) + Q ( 22 ) C ( 2 ) (A2.2-2b)
N 1
−1 2
Posons : t (11) = U (1) T C (1) , t (12 ) = U ( 2 ) T C ( 2 ) . En plus, T = N N V et I = Y V . D'où :
−1 2
− jU (1) N (11) I (11) = Q (11) C (1) + Q (12 ) C ( 2 )
−1 2
− jU ( 2 ) N (13) I (13) = Q ( 21) C (1) + Q ( 22 ) C ( 2 )
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Chapitre 3
Méthode de résonance transverse modifiée
ZE jB jB Zl=0
(b)
(a) (c)
Fig.3.1 (a) Guide nervuré simple ; (b) Schéma d'étude de Cohn [3.1] ; (c) Schéma présenté par Sorrentino [3.3]
Dans cette version on constate que les modes d'ordre supérieure des guides à deux plans
(PPW pour Parallel Plate Waveguide) ne sont prise en compte qu'à traverse les deux
capacitances de jonctions, calculés par une méthode quasi-statique par Winnery et Jamieson
[3.2] ; l'interaction de ces modes au-delà des jonctions est négligée. La résolution du problème
est grandement simplifiée puisqu'on a une seule équation transcendantale à résoudre : ZE(fc) =0.
Mais la précision du résultat reste à désirée surtout quand la nervure devient étroite puisque
l'interaction des modes d'ordre supérieure est forte. Alors tous les modes des PPW sont à
considérer, aboutissant au schéma de la Fig.3.1(c) présenté dans un article de revue de R.
Sorrentino [3.3]. La méthode de résolution, dérivée de la TRM, est présentée comme la
méthode de résonance transverse généralisée (GTRM).
La dimension du système d'équation dans la GTRM dépend du nombre de modes PPW
prises en compte. Une meilleur précision des résultats nécessite un grand nombre de modes
120 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
Les grandes lignes de différentes versions des MTRM seront brièvement présentées avant
des discussions sur les applications : l'étude des ondes de fuite utilisée en conception d'antenne,
les modes dans des structures diélectriques, et surtout l'investigation de tout type de modes en
configuration planaire.
L'ensemble des structures guidantes pouvant être étudiées par la MTRM est résumé par la
figure 3.2. On peut déduire à partir de là aussi bien les structures quasi-planaire couvertes (la
section droite sont limitées par des parois électriques/magnétiques soit en x, soit en y ou bien
les deux) ou les structures multidiélectriques, que des guides plus conventionnels tels que les
guides à multiples nervures ou les guides antipodals (voir la Fig.2.14 dans Chap.2).
y y
i i+1
i i+1
xi-1 xi x xi-1 xi x
(a) (b)
Fig.3.2 Configuration générale étudiée par la MTRM.
(a) résonance normale aux interfaces ; (b) résonance parallèle aux interfaces.
La section droite est divisée en sous-sections dont chacune dispose d'un ensemble de solutions
(on parle alors d'une base). Pour la sous-section définie entre xi-1 et xi, le n-ième élément de
cette base est la n-ième solution des équations (A.1.2-3) et (A1.2-5), caractérisé par la valeur
propre kun(i) et le vecteur propres correspondant {e (i)tn , h(i)tn } .
La solution globale de la distribution des champs est une combinaison linéaire des
éléments de base dans chaque région. Les champs électriques et magnétiques tangentiels aux
interfaces sont donc donnés, pour la région i :
⎡ H (i)z ⎤ (3-1)
J ( x , y ) = ⎢ (i) ⎥( x , y ) = ∑ ~
(i)
i n(i) ( x ) j (i)n ( y )
⎢⎣ y ⎥⎦
- H n
122 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
r r
Le vecteur J = H t × x a été introduit de la même manière que dans Chap.1 avec x qui
r
remplace z . Contrairement aux résultats présentés dans l'Annexe 1.2, les champs des modes
propres de chaque région sont des produits entre des fonctions variant en x et celles variant en y
dans (3-1). Le passage d'une écriture à l'autre sera donné plus loin. Comme dans les relations
(1-17), les coefficients v~ n(i) ( x ) et ~
i n(i) ( x ) sont donnés par
Ce qui nous rappelle les solutions des équations télégraphistes pour une ligne de transmission
dont l'écriture reliant les grandeurs entre deux points x et xi-1 de la ligne est donnée par
Ayant obtenu ces relations qui sont équivalentes des (1-16) et (1-17) dans l'espace 2D, nous
avons, en suivant le même raisonnement que dans Chap.1.2, les formes variationnelles
suivantes :
{ }
F E (i)t = E (i)t J (i) = E (i)t Y$ (i) E (i)t (3-4)
Y$ (i) = ∑ ~y ( x )Y$
n
(i)
n i
(i)
n +∑~ m ( x i )Y m
y (i+1)
m
$ (i+1)
$ j (i)n +
Y n = (i) j (i)n .
(i)
(3-5)
Nn
Selon les discussions dans l'Annexe 1.2, le mode adjoint est défini par :
{e ( γ ), h ( γ )} = {e ( − γ ), h ( − γ )}
(i) (i) + (i) (i)
tn tn tn tn
+
j (i)m e (i)tn = N (i)n δ mn (3-6)
123 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
n ( x i-1 )Y n m ( t i )Y m ∑ ~y (t )Y$
⎡∑ ~y (i-1) $ (i-1) + ~
∑ y (id) $ (i) (id)
m i
(i)
m
⎤
Y$ = ⎢ n m m ⎥
⎢
⎢⎣ ∑m m i $m(i)
~
y (id)
( t )Y ∑ ~y (i+1)
n ( x )Y$ + ∑ ~y (t )Y$
i
(i+1)
n
(id)
m i
(i) ⎥
m
⎥⎦
n m
Une fois les formes variationnelles (3-4), (3-7) ou une relation pour les cas généraux
établies, l'application de la méthode de Galerkin permet la résolution numérique du problème.
Pour le cas d'une seule jonction, en choisissant une base appropriée, le développement du
champs E (i)t s'écrit :
∑∑c
p q
(i) (i)
c G pq ,
p q G pq = g (i)p Y$ (i) g (i)q (3-9)
Pour une structure sans pertes (γ réelle ou imaginaire pure), la meilleure approximation de la
solution est obtenue quand (3-9) atteint des minimums. Le système d'équations à résoudre sera
le résultats de la minimisation de (3-9) :
∑G
q
pq c (i)q = 0 (3-10)
i i
∑ ∑∑∑c
u = i −1 v =i −1 p q
(u)
p c (v) (uv)
q G pq , G (uv) (u) $ (uv) (v)
pq = g p Y gq (3-11)
124 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
∑∑G
v = i −1 q
(uv)
pq q = 0
c (v) (3-12)
Nous donnons dans les sections suivantes les lignes directrices du développement pour le
cas d'une seule jonction avec les deux choix possibles de la direction de résonance. Les
résultats détaillés se trouvent dans un rapport de synthèse [3.16].
jωµCn ⎡ γ cos k yn y ⎤
e (i)tn ( y ) = ⎢ ⎥ (3-13a)
k un ⎣− k yn sin k yn y ⎦
2
avec y (i)n = k xn( i ) k 0 l'admittance du mode propre normalisée ; k0 est la constante de propagation
dans l'espace libre et Z 0 = µ 0 ε 0 Z0 l'impédance caractéristique de l'espace libre. Cn est le
coefficient de normation.
125 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
di~n(i) ( x ) dφ (i)n ( x )
- modes LSM : i n ( x ) = φ n ( x ),
~ (i) (i)
= = − jk xn( i ) v~ n(i) ( x ) .
dx dx
− jk xn( i ) Cn ⎡ k yn cos k yn y ⎤
e (i)tn ( y ) = 2 ⎢ − γ sin k y ⎥ (3-14a)
k un ⎣ yn ⎦
Quand Cn est choisi de manière à ce que e (i)tm e (i)tn = δ mn , nous avons selon (3-6) :
+
N (i)n = yn( i ) (3-15)
Selon (3-5) et (3-9), l'élément de la matrice {Gpq} est donné par :
⎛ $ (i+1) ⎞ (i)
G pq = g (i)p ⎜ ∑ ~ n ( x i )Y n + ∑ y m ( xi )Y m ⎟ g q
y (i) $ (i) ~ (i+1)
⎝ n m ⎠ (3-16)
=∑~ n ( xi ) y n g p etn etn(i ) g (i)q + ∑ ~ m ( xi ) y m
(i )
y (i) (i) (i)
y (i+1) (i+1)
g (i)p etn(i +1) etn(i +1) g (i)q
n m
Une fois cette matrice obtenue, la solution non nulle du système (3-10) est donnée par les
racines de l'équation caractéristique suivante :
det G ( γ ) = 0 (3-17)
• base naturelle : une interface étant le plus souvent une couche de métallisation d'épaisseur
nulle (cas idéalisé associé souvent au hypothèse d'une conductivité infinie) ou non, on la
considère comme un PPW dont les modes propres constituent une base naturelle ;
126 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
• base naturelle modifiée : chaque composante de la base naturelle est multipliée par un
facteur prenant en compte d'effet d'arête métallique (champ électrique normal tendant vers
l'infini en s'approchant d'arête métallique) [3.4-3.7,3.16-3.20] ;
• base composée des fonctions spéciales telles que les polynômes de Tchebychev, de
Legendre ou de Gegenbauer pour mieux mettre en évidence de la variation rapide près des
points de singularités [3.16-3.20].
Le schéma d'une interface ainsi que quelques fonctions d'essai possibles sont donnés dans
la Fig.3.3. On constate la singularité de la composante ey représentée par les bases modifiées.
q=1
q=0
y
b/2
t0+s
t0
0 q=1 q=2
∆x
(a) (b) (c)
Fig.3.3 (a) une interface typique (∆x→0) ; (b) 2 premières ξq(y) ; (c) 2 premières ζq(y).
⎯⎯: base naturelle ; ....... : base modifiée ; -.-.- : base Tchebychev.
2.51
2.5
Premier mode : f0=10 MHz 1.12 Deuxième mo de : f 0 =20GHz
2.49
Base naturelle
2.48 1.1
Le problème de la convergence des solutions en fonctions des base est illustrée dans la
Fig.3.4 pour une structure microruban dont les références sont les plus nombreuses [3.20].
Avec 200 modes TEx et 200 modes TMx dans les deux PPW constituant, la constante de phase
normalisée des deux premiers modes convergent rapidement avec la base modifiée, mais
127 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
surtout avec une base composée des polynômes de Tchebychev, montrant dans cette exemple la
supériorité de cette base.
Dans tous les cas, on peut exprimer les composantes ey(y) et ez(y) comme suivante :
e y ( y ) = ∑ c yq ξ q ( y ) , ez ( y ) = ∑ czq ζ q ( y ) (3-18)
q q
Les coefficients cyq et czq sont dépendants dans une base naturelle, mais indépendants dans les
autres bases. La matrice G est alors composée de quatre sous-matrices :
⎡G G yz ⎤
G = ⎢ yy ⎥ (3-19)
⎢⎣ Gzy Gzz ⎥⎦
avec :
G yypq = ∑ Y (1)n ( x1 ) Ch τ (1)
n Ch τ n g pny g qny + ∑ Y m ( x1 ) Ch τ m Ch τ m g pmy g qmy
(1)+ ~ (1) ~ (1) (2) ( 2) ( 2 )+ ~ ( 2 ) ~ ( 2 )
(3-20a)
n m
ici, Y n(i) ( xi ) = ~ n ( x i ) y n ; Chτn et Shτn sont les coefficients devant les coskyny et sinkyny après
y (i) (i)
(i )
normation des etn(y). g~pny est le coefficient de Fourier de ξ q ( y ) alors g~pnz
(1)
celui de ζ q ( y ) .
c) Formulation accélérée
On peut constater que chaque élément de la matrice G est la somme de deux séries
infinies selon (3-20). Une troncature s'impose lors du calcul numérique, mais la convergence
est très lente, la variation étant de type 1/n. Plusieurs centaines de termes sont nécessaires afin
d'obtenir une précision suffisante ; le temps de calcul d'un mode demeure important.
Pour contourner ce problème, nous avons introduit, pour chaque série à sommer, une
série quasi-statique sommable analytiquement [3.20]. Il nous reste alors à calculer la différence
des deux séries qui converge très rapidement, puisque celle-ci devient vite négligeable après
une dizaine de termes. Prenons l'exemple de la première série dans (3-20a). Notons :
(1)
G yypq = ∑ Y (1)n ( x1 ) Ch τ (1)
n Ch τ n g pny g qny = ∑ D yyn g pny g qny
(1)+ ~ (1) ~ (1) (1) ~ (1) ~ (1)
(3-21)
n n
128 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
En remplaçant tous les termes par leurs asymptotes quand n→ ∞ et k0=0, nous avons :
(1)
Qyypq = ∑ D (yyn
10 ) ~ (10 ) ~ (10)
g pny gqny (3-22)
n
(1)
G yypq (1)
= Qyypq + ∑ D (yyn
n
(
1) ~ (1) ~ (1) 10 ) ~ (10 ) ~ (10 )
g pny gqny − D (yyn g pny gqny ) (3-23)
Dans le cas où d'une base des polynômes Tchebychev, les coefficients de Fourier sont
des fonctions de Bessel dont l'approximation grand argument fait paraître des fonctions
cisoïdales. (3-22) est la somme des séries de type ∑ sin nx n k et ∑ cosnx n k . L'utilisation de
n n
la méthode des séries géométriques permet l'obtention des solutions analytiques [3.16,3.20,
Collin].
Le principe reste valable même si (3-22) ne disposant pas de solution analytique. Une
solution numérique est toujours possible mais exécutée une seule fois pour toutes les
fréquences et tous les modes. Le gain du temps sera autant plus important que la fénêtre
d'analyse (la bande de fréquence dans laquelle on étudie la dispersion) est large et le nombre de
modes déterminés important.
- i n(i) ( x ) ↔ e m jk xn x , v~ n(i) ( x ) ↔ ± k xn e m jk xn x .
modes LSE : ~
⎡ 0 ⎤ ⎡ γ dϕ( y ) ⎤
etn = Cn ⎢ ωµk
ϕ ( ) ⎥ , jn = Cn ⎢ k un 2 dy ⎥ (3-24)
⎢ ⎥
xn
⎢ k 2 y ⎥
⎣ un ⎦ ⎢⎣ ϕ( y ) ⎥⎦
Ici, kun corresponds aux solutions des guides stratifiés, en fonction de laquelle ϕ(y) et φ(y)
seront développées. Cn est le coefficient de normation ; il est choisi de manière à ce que
+
j (i)m e (i)tn = N n δ mn ; Nn sera égale à 1, j ou -j selon la nature des modes propres.
b) Equation caractéristique
Selon (3-5) et (3-9), l'élément de la matrice {Gpq} est donné par :
⎛ $ (i+1) ⎞ (i)
G pq = g (i)p ⎜ ∑ ~ n ( xi )Y n + ∑ y m ( xi )Y m ⎟ g q
y (i) $ (i) ~ (i+1)
⎝ n m ⎠
(3-26)
y (i) ( x )
~ +
~y (i+1) ( x ) +
= ∑ n (i) i g (i)p jn( i ) jn( i ) g (i)q + ∑ m (i+1) i g (i)p jn(i +1) jn(i +1) g (i)q
n Nn m Nm
La solution non nulle du système (3-10) est donnée par les racines de l'équation caractéristique
suivante :
det G ( γ ) = 0 (3-27)
Il peut exister trois type de pertes dans les guides d'onde : les pertes diélectriques
provenant des substrats, les pertes conductrices dues aux effets Joule et les pertes de
rayonnement si la structure n'est pas complètement fermée. Pour leur détermination, la méthode
des perturbations est utilisée quand les pertes sont très faibles (leur influence sur la distribution
des champ demeure insignifiante et négligeable) [Collin, Davies]. Quand les pertes ne sont plus
négligeables, une formulation rigoureuse est à utiliser.
a) Pertes diélectriques
L'évaluation rigoureuse des pertes diélectriques consiste à inclure les permittivités
complexes dans la formulation des bases des modes propres (3-13), (3-14), (3-24) et (3-25).
Les équations caractéristiques (3-17) et (3-27) sont à résoudre dans le plan complexe.
Une autre méthode de perturbation est présentée ici, en partant des équations (3-17) et (3-
27). On les écrit sous la forme d'une équation transcendantale explicite :
γ=F(εr) (3-28)
Soit γ0=jβ la solution sans pertes. L'introduction de la permittivité complexe εr(1-jtanδ) nous
permet de développer (3-28) en série de Taylor :
dF ( ε r ) ( tan δε r ) d 2 F (ε r )
2
tanδ étant très inférieure à 1 dans les cas pratiques, nous pouvons garder que les deux premiers
termes du développement précédent :
β( ε r + ∆ε r ) − β( ε r ) β( ε r + ∆ε r ) − β( ε r )
α + jβ = jβ − j tan δε r j → α = tan δε r (3-29)
∆ε r ∆ε r
120
0.5
100
80
α
(Neper/m) 0
100∗∆α/ α
60
40
-0.5
20
0 -
-5 -4 -3 -5 -4 -3
10 10 10 0.01 0.1 10 10 10 0.01 0.1
Tan δ Tan δ
(a) (b)
Fig.3.5 (a) Pertes diélectriques : (⎯) calcul rigoureux ; (+) : résultats selon (3-29) ; (b) différences relatives.
b) Pertes conductrices
Les modes métalliques sont utilisés pour déterminer les pertes conductrices fortes. Il
s'agit là d'un concept déjà utilisé pour évaluer les pertes conductrices dans un guide d'onde
rectangulaire [Collin]. Les conducteurs sont considérés comme des diélectriques à très fortes
pertes avec εeff=1-jσ/ωε0 []. On les inclut dans les guides stratifiés dont les solutions ne sont ni
réelles ni imaginaires pures, mais complexes. L'utilisation de ces solutions comme base des
modes propres dans (3-17) ou (3-27) abouti aux constantes de propagation complexe.
Dans la Fig.3.6(a) nous montrons une structure avec une couche de métallisation insérée
entre deux substrats diélectriques, fermée par deux parois parfaitement conductrices. Pour une
configuration donnée, avec une couche de cuivre (σ=57 s/µm) de 10 µm d'épaisseur déposée
sur un substrat d'1 mm, Fig.3.6(b) et (c) montrent le module et la phase de ey(y) pour des
fréquences variant de 1 MHz à 1 GHz, couvrant une variation de 0,15 à 4,74 du rapport entre
l'épaisseur de métal et la profondeur de pénétration.
Une méthode de recherche de ces modes métalliques sera présentée dans le chapitre suivant.
131 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
1
300
-2
10
-4
10 200
-6
10
εr2 -8
100
10
-1 0
10
0
σ1 10
-1 2
εr1 10
-1 4
-2 -1 -100
10 10 1 10 -2 -1
10 10 1 10
y (m m ) y(m m )
c) Pertes de rayonnement
Ces pertes n'existent que dans des structures partiellement ou totalement ouvertes sous
certaines conditions. Strictement parlant, l'étude du rayonnement et l'analyse des modes ne sont
pas compatibles puisque les modes sont des solutions discrètes des équations caractéristiques
alors que le rayonnement est la contribution des spectres continus. Néanmoins, dans certaines
circonstances (notamment pour les ondes de fuite), la contribution principale vient d'une faible
bande spectrale dont la valeur centrale peut être approximée par un pseudo-mode. La partie
réelle de la solution approxime assez bien les pertes de rayonnement, comme on verra dans la
section suivante.
Pour des structures diélectriques ou planaires, l'apparition du rayonnement s'accompagne
de la disparition des modes de surfaces (ces derniers sont caractérisés par β/k0 > 1), pour une
excitation donnée. Une recherche rapide de l'existence du rayonnement se fait par l'étude de la
dispersion en mettant des parois parfaites autour de la structure ; le passage du mode de surface
au mode de volume indique l'apparition probable du pseudo-mode de rayonnement. Une
recherche plus fine se fera avec la structure ouverte.
Au moins l'une des conditions de fermeture dans la Fig.3.2 sera remplacée par une charge
adaptée (il n'y a plus l'onde de retour) ; par la suite les admittances ramenées aux interfaces
d'études ne sont plus ni réelles ni imaginaires pures, mais complexe.
132 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
L'étude des ondes de fuites dans des structures planaires a été suscité par la possibilité de
développement des antennes directives en technologie planaire. Ces structures étant pour la
plupart ouvertes, selon la fréquence de travail et la méthode d'excitation, le mode excité est soit
propagative soit rayonnant [3.31-3.36]. Nous avons examiné, pour quelques structures données,
les conditions d'existence des ondes de fuite, et déterminé de façon approximative le
diagramme de rayonnement.
La première structure étudiée est une antenne à onde de fuite comme la présente la
Fig.3.7(a), avec le substrat diélectrique inséré dans la structure métallique. Pour une excitation
assurant une polarisation horizontale (prédominance de Ex), on peut approximer le corps
rayonnant par la structure de la Fig.3.7(b). Cette dernière est alors analysable avec la MTRM
selon le découpage de la Fig.3.1(a).
z
l(z) z
corps d'antenne
tronçon d'adaptation
h εr
excitation s
h a
A/2
(a) (b)
Fig.3.7 (a) Antenne à onde de fuite selon [3.36] ; (b) Structure approximant l'antenne.
2 5
-2 0
-4
γ/k0
γ/k0
-6 -5
-8
-10 -10
0 1 2 3 ft 4 5 0 1 2 3 4 5
Fréquence (GHz) Fréquence (GHz)
(a) (b)
Fig.3.8 (a) 2 premiers modes du guide fermé ; (b) Mode complexe du guide ouvert.
Dimension : A=17, h=1.45, s=11 (mm), a=0, εr=4.5.
133 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
0.6
β/k0 -5 Calcul selon
0.55 structure approximée
-10
0.5
0.45 -15
0.2 -35
2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 50 100 150 200
Nombre de modes θ(°)
(a) (b)
Fig.3.9 (a) Etude de convergence à f0=3.15GHz. (b) Diagramme de rayonnement à 3.15 GHz.
⎛ π ⎞ 1 − 2e − αL cos( k 0 cos θ − β) L + e −2 αL
F ⎜ θ, ϕ = ⎟ =
⎝ 2⎠ α 2 + ( k 0 cos θ − β)
2
Des études systématiques ont été effectuées sur l'influence de divers paramètres
(constante diélectrique, hauteur du substrat, largeur de recouvrement, etc.), conduisant aux
règles de conception des antennes fonctionnant autour de 10GHz selon l'angle de rayonnement
maximum, l'ouverture du diagramme de rayonnement et la vitesse de balayage (en
degrée/GHz) désirée. Les résultats sont présentés dans un rapport [3.36]. Les démarches
peuvent être suivis pour des conceptions dans d'autres gammes de fréquence.
D'autres structures ouvertes admettent également les ondes de fuites, comme les guides
partiellement chargés de diélectrique [3.34] ou non [3.31], les lignes à aillettes [3.12] et les
modes d'ordre supérieure dans les microrubans [3.32-3.33].
Sur ce dernier, une réalisation a été faite par Menzel [3.35], mais sur une longueur pas
suffisammment longue. La Fig.10(a) montre l'antenne réalisée par Menzel qu'il a baptisée
l'antenne à l'onde progressive. L'antenne proprement dite est excitée de manière disymmétrique
par un microruban étroit via un tronçon d'adaptation ; des petites fente ouvertes au milieu du
ruban métallique suppriment le mode fondamental. Une étude théorique avec MTRM a été
faite sur la partie rayonnante considérée comme une ligne uniforme. Les résultats sont
comparés aux mesures de Menzel sur la Fig.3.10(b), montrant un accord relativement cohérent.
1
0.9
0.8
w1 0.7
w2
0.6
+ : mesures selon [3.35]
P/Pmax0.5
(a)
0.4
0.3
0.2
0
(b) Comparaison entre mesures et notre simulation. 0 50 100 150 200
θ(°)
w2=15, h=0.794, l=100 (mm), εr=2.32. f0=6.7GHz (b)
Les modes complexes sont des solutions discrètes des équations de Maxwell dans des
structures guidantes fermées. Ils sont caractérisés par des constantes de propagation complexes
(parties réelle et imaginaire existent simultanément) alors que ni pertes matériaux ni pertes
conductrices ne sont considérées. En plus, le vecteur de Poynting de tels modes est
identiquement nul ; les modes complexes ne peuvent donc pas véhiculer de l'énergie.
Ces modes ont été d'abord revélés dans des guides circulaire partiellement chargé de
diélectriques [3.37-3.39], ensuite dans des guides images [3.40-3.41] et des différentes
135 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
Nous avons, de notre côté, examiner le spectre d'un microruban suspendu, déjà étudié par
J. Bornemann avec la GTRM [3.44]. La raison qui nous pousse à faire cette analyse est
l'observation des modes "backward" : la constante de phase normée décroit avec la fréquence
(Fig.3.11(a)). Ce comportement est typique des modes succèdant une paire de modes
complexes, selon [3.42]. Nous avons donc étudié les 16 premiers mode de cette structure . Les
4 premiers modes pairs sont donnés dans la Fig. 3.11(b) ; on constate que les modes d'ordre 3
et 3 constituent une paire de modes complexes dans la bande 2,6 GHz - 27,1 GHz, confirmant
ainsi notre intuition.
2.5 2000
1500
2
1000
1.5
β/k0 500
γ(1/m)
1
0
0.5
-500
0 -1000
0 5 10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Fréquence (GHz) Fréquence (GHz)
(a) (b)
Fig.3.11 (a) Modes propagatifs d'un microruban suspendu ; (b) Les premeirs modes complexes.
Il est bien évident que l'existence des modes complexes est influencée par les divers
paramètres de la structure : la constante diélectrique, l'épaisseur du substrat et la largeur de la
ligne. Sur la Fig.3.12 nous avons tracé l'évolution des modes complexes pour la permittivité
variant de 2 à 24 (avec l'épaisseur du substrat fixée à 1mm) et pour l'épaisseur du substrat
variant de 0,1 à 1,3 mm (avec εr=20). L'analyse a été faite pour 15 GHz.
136 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
1.5 1.5
1 1
0.5 0.5
0 0
-0.5 -0.5
-1 -1
γ/k0 γ/k0
-1.5 -1.5
-2 -2
-2.5 -2.5
-3 -3
-3.5 -3.5
0 5 10 15 20 25 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4
εr d(mm)
(a) (b)
Fig.3.12 Modes complexes en fonction de : (a) constante εr (d=1); (b) hauteur d (εr =20)..
L'existence des modes complexes dans la base d'un guide a pour conséquence de
compliquer l'analyse des discontinuités si l'un ou les deux guides constituants procèdent des
modes complexes dans la fenêtre d'analyse fréquentielle. La négligeance des ces modes, s'ils
sont de rang peu élevés, faussent les résultats d'analyse comme indiqué [3.43].
Nous avons également rencontré ce problème lors de l'analyse d'un saut d'impédance en
microruban. Dans les résultats d'analyse présentés au chap.2.3, des écarts importants ont été
observés sur certaines bandes de fréquences (Fig.2.26) ; après l'examen des courbes de
dispersion des modes utilisés, on constate que dans la bande 5.6-5.8 GHz les modes 6 et 7
peuvent être complexes ainsi que les modes 3 et 4 dans la bande 6.4-6.6 GHz. (Fig.3.13).
0 500
-2 400
-4 300
-6 200
-8 100
-14 -200
-16 -300
-18 -400
-20 -500
5 5.5 6 6.5 7 5 5.5 6 6.5 7
Fréquence (GHz) Fréquence (GHz)
(a) (b)
Fig.3.13 (a) Pertes d'insertion d'un saut d'impédance; (b) Les dix premiers modes dans la ligne du millieu selon un
programme de recherche automatiques. Les zones susceptibles d'avoir des modes complexes sont en gris.
Une recherche a donc été menée dans la bande 5.6-5.8 GHz, le résultat (Fig.3.14) montre
l'existence d'une paires de modes complexes (d'ordre 6 et 7). Les valeurs de β est extêment
faibles devant celles de α ; elles ont été multipliées par 100 dans la Fig.3.14 pour être visibles.
La balayage dans le plan complexe est alors très délicat. Un programme d'aide à la recherche
reste à faire.
137 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
100
50 100β
-50
-100
-150
-200
-250
-300
5 5.2 5.4 5.6 5.8 6
Fréquence (GHz)
Fig.3.14 Courbes de dispersion dans un microruban. Les modes 6 et 7 sont complexes entre 5.63 et 5.8 GHz.
En conclusion, l'existence des modes complexes dans des structures hétérogènes présente
un obstacle majeure dans la caractérisation des discontinuités par des méthodes modales
(raccordement modal, méthode variationnelle multimodales, etc.) dans ce genre de structures.
L'effort est à fournir dans la réalisation des programmes de recherches des racines complexes
performants et automatiques.
Les pertes dues aux conductivités finies des lignes métalliques dans des structures
planaires ont fait l'objet d'un grand nombre d'études aussi bien avec des méthodes
approximatives comme la méthode de perturbation [3.46] qu'avec des méthodes plus
rigoureuses mais toujours en considérant un rapport élevé entre l'épaisseur des lignes et la
profondeur de pénétration [3.47-3.49]. Malheureusement, ces hypothèses ne sont plus vérifiées
pour des fréquences inférieures à quelques dizaines de MHz pour des bons conducteurs et à des
centaines de MHz pour des matériaux de conductivités moins élevées. L'étude menée par
Heinrich avec la méthode du raccordment modal reste pour le moment la plus sérieuse, avec la
prise en compte des modes métalliques dans le millieu conducteur [3.50-3.51].
De notre côté, nous avons d'abord réalisé un programme utilisant le principe de la
perturbation basant sur le résultat d'analyse des structures sans pertes ; en même temps, une
formulation visant à inclure les couches métalliques a été préconisée, en considérant ces
couches commes des PPW en série [3.19,3.27]. Les pistes sont considérés comme des PPW
homogènes remplis de "diélectrique" de constante 1-jσ/ωε0. Contrairement aux guides
métalliques, un plan parfaitement conducteur d'épaisseur zéro a été inséré entre le PPW métal
et les PPW diélectriques adjacents, forçant les composantes tangentielles du champ électriques
à zéro. C'est une source d'erreur surtout quand les dimensions des pistes sont comparables à la
profondeur de pénétration ; par contre, le problème de la recherche des racines complexes des
138 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
guides métalliques n'existe plus dans cette approche. La méthode peut alors être considérée
comme une méthode intermédiaire entre la méthode de perturbation et celles utilisant le modèle
des guides métalliques, plus rigoureuses.
Des études ont été menées d'abord sur une structure que l'on trouve dans beaucoup de
références [3.46-3.48]. Il s'agit d'un microruban dans un boîtier de 20mmx10mm, avec un
substrat d'1mm d'épaisseur et une constante de 10. Une étude de convergence a été faite en
faisant varier le nombre des fonctions d'essai (Fig.3.15(a)), en considérant une épaisseur de
métallisation de 10 µm. Avec 16 fonctions d'essai, l'allure générale de la variation des pertes en
fonction du facteur de profil w/h commence à se stabiliser ; mais la convergence est
relativement lente, à cause du modèle approximatif utilisé. La comparaison entre nos résultats
et ceux d'autres méthodes est montrée dans la Fig.3.15(b). Nos pertes sont relativement élevées
pour des faibles largeurs du ruban métallique, montrant la limites du modèle utilisé. Il faut
noter que dans les formulations par perturbation l'épaisseur du métal est considrée comme
largement supérieure à la profondeur de pénétration (elle est 2,76µm pour f0=1GHz et σ=33,3
s/µm)
0.17 0.15
α 0.12 α 0.11
(Neper/m) (Neper/m)
0.11
0.1
0.1
0.09
0.09
0.08
0.08
0.07 0.07
0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
w/h w/h
(a) (b)
Fig.3.15 Pertes conductrices en fonction du facteur de profil w/h. (a) Test de la convergence ;
(b) Compraison entre nous (__) et les méthodes intégrale [3.48] (...),spectrale [3.46] (--) et perturbation (-.-).
L'étude des pertes avec le modèle du guide métallique, plus rigoureux que le précédent,
a été entreprise par R. Salik pendant sa préparation de thèse afin de caractériser des
interconnexions de très faibles dimensions, comparables à la profondeur de pénétration. La
direction de résonance est cette fois ci celle parallèle aux plan de la métallisation, faisant
intervenir aussi bien des modes LSE, LSM des guides stratifiés que des modes métalliques
[3.25]. Avec les modes métalliques comme fonctions d'essai, le développement des produits
scalaires dans l'équation (3-26) se fait de manière analytique puisque les intégrales engagent
que des fonctions cisoïdales et expoentielles ; par contre, la convergence s'est révélée
relativement lente. La test de la convergence a été effectuée sur la même structure que dans la
Fig.3.15. Plus de 60 fonctions d'essai étaient nécessaires pour w/h = 4 ; ce nombre monte à plus
de 100 pour w/h = 1.
139 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
Sur la structure étudiée précédemment, l'écart entre le résultat obtenu et ceux de [3.48]
reste relativement élevé pour les pertes conductrices (Fig.3.16). Nous avons aussi montré sur
cette figure les résultats obtenus avec le modèle précédant. Encore une fois, les deux courbes
se croisent pour des faibles largeur du ruban.
20
18
16
14
12
10
100∆α/α
8
0
1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
w/h
Fig.3.16 Ecart relatif par rapport à [3.48] selon le modèle intermédiaire ('o') et le modèle guide métallique (__).
Une comparaison a été également effectuée entre nos résultats et ceux de la méthode
développée par Heinrich [3.50]. Les résultats sont de même ordre de grandeur et ont fait l'objet
d'une publication avec d'autres résultats [3.19]. L'article est reproduit à la fin de cette section.
2.72
2.7
2.68
2.66
2.64
2.62
2.6
2.58
2.56
0 1 2 3 4 5
Sur la Fig.3.17, nous avons montré les mesures de la constante de phase normée d'une
ligne microruban. On observe bien l'effet d'onde lente jusqu'à 3 GHz. Cet effet est autant plus
pronouncé que la conductivité est mauvaise ( l'encre conductrice utilisée dans la réalisation de
la ligne a une conductivité d'environ 0,8 s/µm). La comparaison entre mesures et analyses se
trouve dans un article reproduit à la fin de cette section.
Une conséquence de l'effet d'onde lente en interconnexion est la déformation des
signaux, problème abondamment étudiée dans la thèse de R. Salik [3.25]. Cette déformation se
manifeste aussi bien en temps de montée qu'en retard au cours de la propagation d'un signal le
long de la ligne, comme la montre la Fig.3.18.
1,2
Amplitude (volts)
1,0
0,8
0,6
L=1 cm
L=3 cm
0,4
L=5 cm
0,2
0,0
0,00 0,13 0,25 0,37 0,50 0,62 0,75 0,87 1,00 1,1 1,25
-0,2
Temps (ns)
Fig.3.18 Propagation d'un échelon le long d'une ligne à fortes pertes conductrices
Des études quantitatives ont également été menées et présentées dans la thèse de R. Salik
[3.25], visant notamment à différencier la contribution des pertes, de la dispersion et du
phénomène d'onde lente dans la déformation des signaux. Une partie de résultats a été publiée
[3.24] dont l'article est reproduit ci-après.
141 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
1966 IEEE TRANSACTIONS ON MICROWAVE THEORY AND TECHNIQUES. VOL. 40. NO. IO. OCTOBER l 9 Y ?
In this example, only 16 triangular second order finite elements are theory, for obtaining the overall transverse equivalent network, while
used to obtain a convergent result. the discontinuity involving finite thickness metal sheet and mounting
groove is carried out by field-theory based multimodal variational for-
mulation. The frequency behavior of propagating, evanescent and
V . CONCLUSIONS complex modes are obtained for several commonly used quasiplanar
lines, showing good agreement with published results. Furthermore.
A generalized coupled finite and boundary element mcthod has the leaky-wave studj is carried out for open structures, since the open
been shown to be applicable to microwave planar circuit problems. condition can be included in this formulation without difficulties.
The planar waveguide model is used in developing the technique.
The technique takes advantage of the strengths of the finite element
I. INTRODUCTION
and boundary element methods. Thus, it can handle complicated
and arbitrarily shaped planar circuits with a small computational Various planar and quasiplanar structures play a determinant role
overhead. The validity of the method was confirmed by comparing in the realization of MIC’s and MMIC’s, which found growing
the CFBM results, either with published results o r with experimen- interest in microwave and millimeter-wave subsystems design [ I ] .
tal results. The performance of a Y-junction circulator with an 121. Many rigorous, full-wave analysis techniques have been de-
equilateral triangular ferrite post was also investigated. For all the veloped for their characterization, among which the most popular
numerical examples, the power conservation condition has becn will be the spectral domain approach [3], [4], the integral equation
found to be satisfied to an accuracy of f to f within the technique [5]-[SI, and various mode-matching techniques [9]-[ 121.
frequency band of the dominant mode. It has bcen shown that the spectral domain approach, as well as the
integral equation technique, are numerically efficient. On the other
hand, the mode-matching techniques are more versatile since the
ACKNOWLEDGMENT
practical parameters of real quasiplanar structures, such as the me-
The authors wish to thank Sharon R. Aspden of Rogers Corpo- tallization thickness and the mounting grooves, can be easily taken
ration for providing the dielectric material used in this research into account; nevertheless, more numerical effort will be paid be-
under the auspices of their university program. cause of relatively large matrix involved.
We present here another modified transverse resonance tech-
REFERENCES nique. Contrary to the existing one in which the problem is for-
T. Okoshi, Planar Circuirs. Berlin: Springer-Verlag. 1985. mulated entirely by the field theory [9], [ l I]. we use both the field
Z. J . Cendes and J . F. Lee, “The transfinite element method for mod- and network theories, as in the classical transverse resonance
eling MMIC devices,” IEEE Trans. Microwave Tkrory T ~ I .vol. , method [ 131. By considering the generalized quasiplanar structure
36, pp. 1639-1649, 1988. as cascaded parallel-plate waveguides, each homogeneous region
K . L. Wu and J. Litva, “Boundary element method for modelling MIC will be characterized by a transmission matrix. instead of the TEM
devices,” Elecrron. Lerr., vol. 26, no. 8, pp. 5 18-520, 1990.
K. L. Wu, G. Y . Delisle, D. G. Fang, and M. Lecours, “Waveguide line in [13], and the junction between two parallel-plate wave-
discontinuity analysis with a coupled finite-boundaryelement method.” guides characterized by a multiport. instead of a shunt admittance.
IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. 31, pp. 993-998, 1989. The characteristic equation can then be easily found by applying
Integrated Antenna Group, User’s Guide of Plunur Microwave Circuit the resonance condition. The solution is obtained only by applying
Simularor, Communications Research Laboratory, McMaster Univer-
the well known and easy to use network theory. except for the re-
sity, Hamilton, ON, Canada, 1991.
K. L. Finch and N.G . Alexopoulos, “Shunt post in microstrip trans- duced impedance matrix of parallel-plate waveguide junctions
mission lines,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. 3 8 , pp. which will be achieved by a rigorous multimodal variational method
1585-1594, 1990. [ 141. Furthermore, as we can choose the size of each impedance
matrix, that is, the number of coupling modes in each parallel-plate
waveguide, without affecting the accuracy of remaining matrix ele-
ments. as explained in [ 141, the resultant matrix size can be much
A Modified Transverse Resonance Method for the smaller than the number of eigenmodes considered. providing a
convenient way to accelerate the numerical computations. The
Analysis of Multilayered, Multiconductor
classical transverse resonance method is then a particular case of
Quasiplanar Structures with Finite this formulation when only the dominant TEM mode is considered.
Conductor Thickness and A quasiplanar structure simulation program has been developed on
Mounting Grooves a personal computer, and applied to several commonly used planar
Jun-Wu Tao and quasiplanar waveguides by considering both the metallization
thickness and the mounting groove. Original results such as the
complex and backward modes in the suspended microstrip are pre-
Abstract-A modified transverse resonance method is presented for sented, as well as the leaky modes in the open quasiplanar structure
analyzing generalized multilayered, multiconductor quasiplanar struc- which is very useful in the novel-type millimeter-wave antenna de-
tures with practical parameters such as finite conductor thickness and sign [IS], [16]. The latter has been compared to the published re-
mounting grooves. Recurrence relations are obtained by using network
sults concerning a leaky-wave microstrip antenna [ 151, showing
good agreement.
Manuscript received April 2, 1992; revised April 14, 1992. This work
was partially supported by TTD, 5 . ave. Reaumur, 92352 Plcsais Robin-
son, France. 11. MODIFIEDTRANSVERSE
RESONANCE
METHOD
The author is with the Laboratoire d’Hyperfrequence et de Caracterisa-
tion UniversitC de Savoie Campus Scientifique, 73376 Lc Bourget-du-Lac, Fig. l(a) shows a multilayered, multiconductor quasiplanar
France. guiding structure, with its equivalent transverse network model in
IEEE Log Number 9202143. Fig. l(b). The reduced impedance matrix of each multiport. which
EW
or
MW
or
oc
&::=;:;& ---_
-_-_ _._
(b)
Fig. I, (a) Cross-section of a generalized quasiplanar structure; the two
tcrminal planes can be either electric wall (EW), magnetic walls (MW) or Fig. 2. (a) Impedance matrix seeing through a section of line; (b) Imped-
open (OC); (b) Equivalent transverse network model. ance matrix seeing through a multiport.
characterizes the junction between two parallel-plate waveguides, reduced impedance matrix depends only on the number of coupling
will be obtained by applying the field theory based multimodal modes which may be very small compared with the total number
variational formulation [ 141. The characteristic equation is yielded of eigenmodes used. Furthermore, the impedance matrix formula-
by using the transverse network resonant condition, in which both tion allows the use of a different number of eigenmodes in the ith
transmission and impedance matrices will be used. and (i t 1) th region, contrary to the transmission matrix formu-
lation. This will be very useful for achieving a faster numerical
A . Reduced Impedance Matrix Associated with a Parallel-Plate convergence.
Waveguide Junction
B. Recurrence Relations for Cascaded Networks
The electric and magnetic fields transverse to the x-direction will
be expanded over the TE, and TM, basis in each region as follows, Two situations exist when cascading multiple transverse net-
by omitting the common factor e-?‘ works as shown in Fig. 2 (a)-(b). When the ith region is terminated
by a known charge at its left end, characterized by a reduced
-
-
impedance matrix Z y1 (Fig. 2(a)), the reduced impedance matrix
looking from the right end will be given by using the ith region
transmission matrix
- -
with ?y), ?$I two diagonal matrices in which the lth diagonal ele-
Boldface italic letters are used here for space vectors. U::’ and i;:’
ment corresponds respectively to cos (k$)L(i)) and j sin (l:)L“’).
correspond to the sum and difference of the x-direction incident and
For the case shown in Fig. 2(b), the reducedjmpedance matrix
reflectcd wave amplitude of the TE, and TM,, eigenmodes in the
ith region, with e:::and y!’’, the electric mode function and the mode looking through a multiport characterized by % I.i) and termi-
admittance, are defined respectively by nated by ?!!Iwill be given by
0 10 20 30 40
finline has also been studied with one of the lateral walls removed, F r e q u e n c y (GHz)
and the results for the first odd-mode are shown in Fig. 6, com-
pared with those of the shielded structure. We can see that no sig-
nificant difference exists in the higher frequency range, but when
the frequency decreases, the odd-mode becomes leaky. Generally
speaking, the design of a leaky-wave guide can be carried out only
Fig. 4. Propagating, evanescent and complex modes of a suspended mi-
according to the shielded structure analysis, since the working fre-
crostrip line; Our results for even (-) and odd ( - - ) modes compared
quency range is defined by 0 < P / k o < 1, with P being the real with those of [ I I ] ( 0 , +); WR28 waveguide with 11' = 1 mm, 11: = 0.635
phase constant. mm, h , = /i3 + t , t = 5 pm, t, = 9.6.
144 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
IEEE TRANSACTIONS ON MICROWAVE THEORY AND TECHNIQUES, VOL 40, NO. IO, OCTOBER 1992 1969
m N m
G [E,.&] (A41
0 20 40 60 80
with
Frequency (GHzI
2d &iT+ 1.4) = ( 1 f 1.9) A
eyll
yv, &i+
n
1.q) = ( i + ‘,@,a
ezn Y-”
ay = ( , , , ( i +1 - 4 )/2)2 - (y - t(i+I.q) - w ( i + l . q )
/ 2)*
v will be for the zero thickness strip case, and f for the finite
thickness strip. By examining (A2)-(A4) and (2), one can see that
Fig. 6. Dispersion behavior of a bilateral finline. Even (-) modes com- all integrals will be analytic and independently of y.
pared with those of [4] ( + +); Odd modes with ( - -) and without ( - . -)
open condition. WR28 waveguide with 2s = 0.5, 2d = 0.125 (mm), t,. =
3. ACKNOWLEDGMENT
The author wishes to thank Prof. H. Baudrand of Institut Na-
IV. CONCLUSION tional Polytechnique de Toulouse for helpful discussions.
This paper presents a modified transverse resonance method for
analyzing generalized quasiplanar structures with practical param- REFERENCES
eters such as finite conductor thickness and mounting grooves. The
computation of the frequency behavior of propagating, evanescent P. J . Meier, “Integrated fin-line millimeter components,” ZEEE
and complex modes have been carried out for several commonly Trans. Microwave Theory Tech., vol. 22, pp. 1209-1216, Dec. 1974.
used quasiplanar lines, and good agreement with published results R. H. Jansen, R. G . Arnold, I. G . Eddison, “A comprehensive CAD
approach to the design of MMIC’s up to mm-wave frequencies,” ZEEE
has been obtained. Furthermore, as the open condition can be eas- Trans. Microwave Theory Tech., vol. 36, pp. 208-219, Feb. 1988.
ily taken into account by using this formulation, the leaky-wave R. Mittra and T. Itoh, “A new technique for the analysis of the dis-
modes for open quasiplanar stmctures have also been studied, giv- persion characteristics of microstrip lines,” ZEEE Trans. Microwave
ing useful design information. Theory Tech., vol. 19, pp. 47-56, Jan. 1971.
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and higher order modes in fin-lines,” ZEEE Trans. Microwave Theory
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The quantities appearing in (2) sion lines by nonuniform discretization of integral equations,” ZEEE
*for TE case: cosh 7;;) = y/Q:i), sinh 7:;) = -k::/Q::) Trans. Microwave Theory Tech., vol. 24, pp. 195-200, Apr. 1976.
(AI) R. H. Jansen, “High-speed computation of single and coupled mi-
*for TM case: cosh 7;;) = k.!:/Q:;),sinh 7;;)= -y/Q;:) crostrip parameters including dispersion, higher-order modes, loss and
145 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
1970 IEEE TRANSACTIONS ON MICROWAVE THEORY AND TECHNIQUES. VOL. 40, NO. I O , OCTOBER 1992
finite strip thickness,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. by a simplified theory based on reciprocity 141, [5]. Leakage to
26, pp. 75-82, Feb. 1978. substrate surface-wave modes was also observed in other structures
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gral equation technique for planar transmission lines, ” IEEE Trans. such as the coplanar stripline [ 6 ] ,the slot line 171, [8], the micro-
Microwave Theory Tech., vol. 33, pp. 1313-1322, Dec. 1985. strip on an anisotropic substrate 191, and the conductor-backed co-
[8] C. J . Railton and T. E. Rozzi, “Complex modes in boxed micro- planar waveguide [ 5 ] . Recent leakage study on coplanar wave-
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May 1988. behaviors such as sharp and deep minima and narrow sharp peaks
191 R. Vahldieck, “Accurate hybride-mode analysis of various finline
configurations including multilayerd dielectrics, finite metallization [ 101. Since power leakage through surface waves may produce un-
thickness, and substrate holding grooves, IEEE Trans. Microwave
” desired cross talk and package effects, there is a need of detail
Theory Tech., vol. 32, pp. 1454-1460, Nov. 1984. leakage analysis for the coplanar waveguide structure.
[IO] R. Sorrentino and T. Itoh, “Transverse resonance analysis of finline In this study, the spectral-domain analysis will be utilized to dis-
discontinuities,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. 32, pp.
cuss the leakage phenomenon in an open coplanar waveguide struc-
1633-1638, Dec. 1984.
[ I I] J. Bomemann, “Rigorous field theory analysis of quasiplanar wave- ture caused by the substrate surface wave. The dispersion and leak-
guide,” Proc. Inst. Elec. Eng., vol. 132, pt.H, pp. 1-6, Feb. 1985. age characteristics of the coplanar waveguide will then be discussed
[I21 C. K . C. Tzuang and J. D. Tseng, “A full-wave mixed potential in detail, which include typical numerical results such as the effec-
mode-matching method for the analysis of planar or quasi planar tive dielectric constant and the attenuation constant due to surface
transmission lines,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. 39,
pp. 1071-1711, Oct. 1991. wave leakage.
[I31 S . B. Cohn, “Properties of ridged wave guide,” Proc. IRE, vol. 35,
pp. 783-788, Aug. 1947. ANALYSIS
11. SPECTRAL-DOMAIN
[I41 J.-W Tao and H. Baudrand, “Multimodal variational analysis of uni-
axial waveguide and discontinuities,” IEEE Trans. Microwave The- Consider the coplanar waveguide structure (insert of Fig. 1 ) with
ory Tech., vol. 39, pp. 506-516, Mar. 1991. strip width w , slot width, s, and a substrate of thickness h and
[IS] A. A. Oliner and K. S . Lee, “Microstrip leaky wave strip antennas,” relative dielectric constant E , . It is assumed that all field quantities
1986 IEEE Int. Anrennas Propagt. Symp.. Philadelphia, June 1986, are of the form exp [ j ( w t - k,z)]. T o conduct the spectral-domain
pp. 443-446.
[I61 A. A. Oliner, “A new class of scannable millimeter-wave antennas,” analysis, the Fourier transformation pair is introduced as
in Proc. of 20th EuMC, Budapest, Sept. 1990, pp. 95-104.
A(kJ = Sm
--m
A(x)e-’““ dx
1 ”
A(x) = - A^(k,)e’“-‘dk,. (1)
2~ --m
Manuscript received June 25, 1991; revised April I , 1992. This work Zy = -m
6; @: dk,, i, j E {x,z } . (5)
was supported by the National Science Council, Taiwan, Republic of China,
under Grant NSC 80-0404-E002-38.
The authors are with the Department of Electrical Engineering, National The propagation constant k, is then obtained by requiring the de-
Taiwan University, Taipei 10671, Taiwan, Republic of China. terminant of the Z-matrix be zero, and the effective dielectric con-
IEEE Log Number 9202144. stant E,ff = (k:/k,$ can be achieved.
Av Boundary Boundary
fonditions mnditiOnS
with
n - k2E(i)- kUn,
k ii)2 2 k:,, = kin - -y2, k,, = n x / A
the continuity equation at the interface between the ith and
+
i lth layers is
TABLE I
AND THEIRFOURIER
TRIALFUNCTIONS TRANSFORM QUASI-PLANAR
SHIELDED
FOR DIFFERENT STRUCTURES
TABLE Jl
CONVERGENCE
BEHAVIOR
VERSUS TRUNCTION NUMBER
N IN (IO)
w - A R 4
TABLE III
CONVERGENCE
BEHAVIOR
VERSUS TERMSA4 IN (6)
EXPANSION
OIL JIL11=u1 J1J
M Z ( 3 1 4 1 5 1 W 1 5 1 3 1 4 1 5 Z ( 3 I R e Q 8 1
I
131.76 131.81 1 131.81 I 131.81 1 131.80 183.02 [ 182.61 I 182.61 598.12 1598.12 1597.6
70.7% 169.412 I 69.286 I 69.285 I 67.97 50.287 I48203 I 48.277 407.78 I 407.91 I
0)
Fig. 4. Convergence behaviour for respectively: (a) ST1, and (b) ST2 with
t = 0. Comparison between this formulation by using Nt sene terms (-)
and MTRM with N sene terms (- - -). finline are evaluated for different number of trial functions,
which determines the size of the Ritz-Galerkin matrix. In
The convergence of series in (10) depends mainly on the both cases, only few expansion terms seem to be sufficient.
aspect ratio T = s / A , as indicated in the results of Table 11. Corresponding phase constant and characteristic impedance
In order to achieve a five digit accuracy for both ~,tf and 20, are also given and compared to available numerical results
15 series terms are sufficient for a MS line with T = 0.45, previously published. Good agreement can be observed.
when 25 terms are needed for SCPW with T < 0.02. This can By using 10 series terms and 4 trial functions in the
be explained by the large argument approximation of Bessel automatic scanning procedure, the computation of 10 modes
functions used in (10). (propagating and evanescent) in a boxed microstrip at 100
To illustrate the superior numerical efficiency of this for- frequencies takes about 5 min on an Intel-486 based PC
mulation over classical full-wave methods such as MTRM, computer.
different convergence behaviors versus truncation numbers are
shown respectively for SCPW [Fig. 4(a)] and boxed microstrip B. Applications
(Fig. 4(b)). The poor convergence of MTRM, especially for In order to characterize the dielectric and ground plane
characteristic impedance calculation, will be noted. conductor losses in a boxed microstrip line, a large range of
In Table 111 is shown the convergence behavior versus dielectric loss tangents and ground plane (considered as bulky)
number of trial functions. Expansion coefficient of (6) for, conductivities have been used. The results of propagation
respectively, supported coplanar waveguide, microstrip, and constant and normalized losses are given in Fig. 5, compared
151 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
TAO e: al.: FULL-WAVE DESCRETION OF PROPAGATION AND LOSSES IN QUASI-PLANAR TRANSMISSION LINES 1251
1.2, I I 91 1
4 -2 0 2 4 6 L&o(a,Jaj
Fig. 5. Ground plane conductor losses (- - -) and dielectric losses (-) of
a boxed microstrip line at 3 GHZ, Comparison with results taken from [5]
( 0 , x ) for an open microstrip line. w = 5 mm, hl = 0, hz = 1.6 mm,
h3 = 20 mm, eri = 1, erg = 2.2, erg = 1, A = 50 mm.
s
\
,
8 0.04 '. 0'
2 4 6
I
Frrsuency (a)
(b)
10'1 100 10' Fig. 7. Comparisonbetween measurement (-), this formulation(- - -), and
Conductor Thiclmsst @m) perturbation theory (--) for a lossy microstrip line. (a) effective dielectric
Fig. 6. Conductor losses of a MMIC microstrip line versus metallization constant; (b) conductors losses. w = 210 pm, hl = 0, hz = 635 pm,
thickness. Comparisonbetween our results (-) and those taken from [18] h3 = 10 mm, er1 = 1, er2 = 9.8,erg = 1, t = d = 10 pm, u = &lo5
(---). w = 580 pm, A = h3 = 6 mm, hl = 0,hz = 200 pm, erl = 1, Slm.
er2 = 12.9,tan62 = 3.10-4, erg = 1, u = 3.333.107 Slm.
perturbation method in lossy transmission line studies. Fig. 8. Slow-wave factor of a metal-insulator-semiconductor coplanar
As explained in preceding section, when studying the strip waveguide versus frequency. Comparison between our results (-),
spectraldomain method (-.-. -) [3], mode-matching technique (-- -) [3],
conductor losses, Chebyshev polynomials may be used as and finite element method (--) [16]. w = 100 pm, s = 450 pm. Three
trial functions only under some assumptions. Nevertheless, the layers SLPPW beneath the metallization: A = 11 mm, hl = 1 mm, hz = 3
computation taken for a Mh4IC microstrip gives comparable pm, h3 = 0.4 pm, cpl = er2 = 13, pz = 5.5.10-2 R.mm, erg = 8.5.
results to those of [18] as shown in Fig. 6.
A lossy microstrip line has been studied by using both compared to those obtained by, respectively, spectral-domain
the proposed formulation and a perturbation formulation. The method [3], mode-matching technique [3], and finite element
thickness of the strip and of the ground plane are the same, method [ 161 (Fig. 8). All methods provide comparable results.
and comparable to the skin depth in the working frequency
range. The theoretical results of effective dielectric constant
and losses are shown in Fig. 7, and compared to measurements IV. CONCLUSION
carried out in our laboratory on a vector network analyzer An accurate and fast analysis formulation has been obtained
(VNA). Better agreement has been obtained by this formu- by introducing analytical preprocessing in the modified trans-
lation than the perturbation analysis, as can be waited in a verse resonance method (MTRM),and applied with success
moderately lossy structure. to some commonly used quasi-planar transmission lines. The
Theoretical analysis has also been carried out for a numerical efficiency of this method allows the computation of
slow-wave MIS coplanar waveguide. Our results have been mode spectra in a quasi-planar structure in very short CPU
152 Méthode deRésonance Transverse Modifiée
1252 IEEE TRANSACTIONS ON MICROWAVE THEORY AND TECHNIQUES, VOL. 42, NO. 7, JULY 1994
time on a PC computer, making this method well suited to with ( D ; Q ) l = E n s , ( D ; Q)2 = Ensin
wpi4p,
zw"
f, = p 2 - 0.25.
1 + sin 2wn
+ (fP + f q )
00 1 - sin2wn
022 = 414(&42y(ih)
A yn n
+ r2y,'i"')/(r2 - /@Z)
4p2 - 1
wn = nw, fp =- 8 '
with Y(Zh)and Y(Ze)the admittance function at x1 for i = 1
or xz for i = 3. The same quantities for PPW can be obtained By using the geometric-series method described in [20],
by replacing A , Y ( i h )and Y ( i e )by s, Y ( p d h ) / Y ( p o h ) and solution for infinite trigonometric series are given, for 0 <
y(pde)/y(poe). x < 27r, by the following relations:
TL x
Calculation of S p q ( s / A ;t o / A ) - - q(27r - x ) l
n
6
Microstrip line with metallization thickness t and w' = .rrt/s:
00 00
sinnx x2x x2
n
= x<(3) + 6
n
4ck
+ (-1)'+'D1 + ((-1)' + (-I)')& (IC + 1)(2k + 1)(2k + 3)
+
-0 2 k=l
153 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
TAO et ai.: FULLWAVE DESCRIPTION OF PROPAGATION AND LOSSES IN QUASI-PLANAR TRANSMISSION LINES 1253
ueney an
Rachid Salik, Jun-Wu Tao, Member, IEEE, Gilbert Angbnieux, Member, IEEE,
and Bernard Fl6chet
Abstract-In this paper, a full-wave modeling method is first approach, which does not take into consideration all geomet-
describedand then applied to calculate the electrical performance ric$ and material parameters such as the thickness and the
of transmission lines used as interconnection in multichip modules resistivity of the conductive layers. Hence, electromagnetic
(MCM’s). lnterest has been focused on the Muence of geo-
metrical and material parameters on the line transfer function. field theory analysis cannot be avoided for high performance
Propagation of fast signals (risetime less than one nanosecond) interconnections.
is also studied in time domain. An additional source of delay, The relationship between electrical performance and geo-
provided by the finite metallization layer and resistivity, is then metrical and material parameters of transmission lines used
evaluated. As expected, degradation of fast signals is attributed as interconnect is therefore analyzed using a full-wave and a
to the ohmic losses, but degradation of relatively low signals
is mainly due to a slow wave mode, taking effect from the rigorous modeling method founded on field theory.
penetration of electromagnetic fields into the conducting strip of
the transmission line.
Index Terms-Interconnection, time domains, risetime, multi- II. THEORETICAL FORMULATION
chip modules. Figure l(a) represents the transmission lines to be analyzed
which are not representative of MCM interconnections.To cal-
I. INTRODUCTION culate the complex propagation constant y of such structures,
a building-block approach is used. This approach consists of
HILE semiconductor circuit performances are in the
breaking the cross-sectional structure into different blocks,
picosecond domain and continue to be improved upon
analyzing each block rigorously, and then combining them
relentlessly, electronic system performances are expected to be
into a modified transverse resonance analysis of the whole
in nanoseconds for the rest of this century. This reduction of
structure [5]-[9].
a factor of 1000 is attributable to the packaging, both on- and
off-chip. Thus packaging, which interconnects all the chips to
realize a particular function, is likely to set the limits on how A. Block Analysis
far electronic systems can evolve. The multichip packaging
Each block of the structure is identified as a partially$lled
solution can partially overcome these limits and is expected paraZle1 plate waveguide [PFF’PW, Fig. l(b)]. The analysis
to be the basis of many advanced electronic systems in the
of the block consists of determining a basis of infinite mode
future. In addition, since this technology allows chips to be functions comprised of both a finite number of surface waves
closer and to occupy less space, it has the added advantages and an infinite number of nonsurface waves. Such a block
of being used in portable consumer electronics, medical,
supports longitudinal section electric [LSE or H(y)] and lon-
aerospace, automotive, and telecommunications.Many articles
gitudinal section magnetic [LSM or E(y)]independent modes.
have described system electrical performance, system size
Each mode is completely determined by the longitudinal
reduction, reliability, and system cost reduction benefits of
propagation wave number IC, and the corresponding mode
multichip modules (MCM’s) [1]-[4].
function cpn(g) [IO].
As a consequence of the increase of packaging density, In the following, we consider that all modes vary as
i.e., reductions of line widths and spacing, and the high clock exp (-72) in the propagation direction z where y is the
frequency, CAD systems used in the design of MCM’s have complex propagation constant. For convenience, the term
to take into account propagation phenomena in a rigorous
exp(-yz) is also omitted.
manner. Approximate formulas are easier to use but they The transverse resonance technique is applied to determine
are often based on a quasi-transverse electromagnetic (TEM)
ICun using the network representation of the PFPPW [Fig. l(c)]
[ll]. The equation obtained is
Manuscript received March 13, 1995; revised August 10, 1995.
The authors are with the Laboratoire d’Hyperfr6quence et Caracttrisation
(LAHC), UniversitC de Savoie Campus Scientifique, 73376 Le Bourget-du-
Lac Cedex, France.
Publisher Item Identifier S 1070-9894(96)00220-4.
I w
Fig. 1. Quasiplanar structures studied by our method (a) cross-section decomposition of the overall structure into partially filled parallel plate waveguide;
(b) cross section of a PFPPW, (c) network representation of the PFPPW.
TABLE I
FIELDCOMPONENTS
ELECTROMAGNETIC OF A PFPPW
hyn= O
+
where us = - ( I C ~ E ~ k ; J , i I= 1,2,or3 ours and the study presented in [12]. The expression of the
mode functions cp,(y) associated to k,, and their properties
for LSE modes are then given in [lo, pp. 4194231.
(2) The z-variation of field components is of the form
for LSM modes. exp (-k,,x), where IC, is defined as
In (I), the conducting strip of resistivity p is taken into account
since it is considered in the PFPPW as a layer of thickness
'if, = k:% +72. (4)
t (hz = t ) and dielectric constant E, that is defined as All electromagnetic field components of the PFPPW studied
are then determined. They are listed in Table I. The whole
E2 =&7n
electromagnetic study of each block is now completely deter-
= 1 - j/(pw.o). (3) mined.
The complex wave number IC, is then determined by seeking
the roots of the complex transcendental (1). A numerical B. Characteristic Equation
effort is needed since the resolution of (1) is achieved in the The different blocks are combined to form the overall
complex plane. This represents the main difference between structure to be analyzed. The transverse electric and magnetic
156 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
76 EEE TRANSACTIONS ON COMPONENTS, PACKAGING, A N D MANOFACTURWG TECHNOLOGY-PART B, VOL. 19, NO. 1, FEBRUARY 1996
field at the interface of adjacent blocks are expanded in each Perfect Electric
block's basis as
?!a
Et =E:
Fig. 2. Cross section of the studied interconnection.
= E;+'. (6)
We define a projector operator Y> as where a i s the total loss exponent and &,if is the effective
permittivity of the structure, which i s directly related to the
propagation velocity up by the relation given hereafter
(7)
5.6
5.2
'.$1
.,2
4.8
4.4
E
4.0
3.6
- f=3GHz
- -$-- h = 2 microns
-
-.
+ h=25microns
- + - f=20GHz
50
2.0
1.o
0.0
0.0
3 6 9 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39 42
Linewidth (microns)
0 10 20 30 40
dielectric height h (microns) (b)
(b) Fig. 4. Propagation constant y as a function of the linewidth w of the studied
interconnection E~ = 3.6, t g S = 0, t = 4pm, and p = 2 p R cm: (a)
Fig. 3. Propagation constant y as a function of dielectric height h: (a)
effective permittivity and (b) attenuation constant.
effective permittivity and (b) attenuation constant w = 20 pm, t = 4 pm,
cr = 3.6, t g b = 0, and p = 2 p R cm.
volt+
electromagnetic fields are expelled from the metal leading to
a decrease of the internal inductance and consequently to a
decrease of the effective permittivity. This effect provides an
important source of signal dispersion: The variation (between
3-20 GHz) of the effective permittivity is about 30% for low
dielectric height (h = 2 pm) and 2% for high dielectric height
(h = 10pm). time
B. Sensitivity of the Propagation Constant to the Linewidth Fig. 5. Signal used as excitation for the studied interconnection.
l2
1
T
08
$!
1 0.4
02
0
0.13 025 037 050 062 0.75 087 la0 1.12 125
ia3
-0.2
Fig. 6. Time propagation of the transmitted signal along the studied interconnection.
+21+ 22
700
*0° -8- Sinal 1 (Tr-so ps)
dr S i a l 2 (Tr-100ps)
++ Sinal 3 (Tr=500 ps)
0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0
h@h(cm)
(a)
+?l+ 22
+signall (TWps)
*Si3(Tr--5oOps)
0.5 1,0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0
length (m)
(b)
Fig. 7. Interconnection delay r as a function of the interconnection length (p = 2 mR.cm, E~ = 3.6, tg6 = 0): (a) Line 1: w = 20pm, h = lOpm,
t = 4 p m and (b) Line 2: w = 4pm, h = 2pm, and t = 4pm.
of the signal along the propagation on the transmission line The second source of delay arises from degradation of the
is clearly observed. At a distance of 5 cm the risetime is signal leading edge which is a due to the reduction of the
multiplied by a factor four. This effect is mainly due to the interconnection bandwidth. This additional delay is sometimes
ohmic losses of the line. evaluated [15] as the distributed RC time constant where R
Let us see what happens for the delay. Table I1 shows the and C are, respectively, the resistance and the capacitance per
calculated delay 7 by our modelization method using three unit length of the line. So this delay can be approximated
generators, for different line lengths, Delay has three distinct given by
sources: The first one is the simple propagation delay related
to the finite propagation speed of electromagnetic signals in
the homogenous dielectric medium surrounding the line. So,
for a line of length I , this component is given by
On the other hand, as we can see in Fig. 6, the delay r J. W. Tao, “A modified transverse resonance method for the analysis of
strongly depends on the risetime. Indeed, for fast signal (T,. = multilayered, multiconductor quasiplanar structures with finite conductor
thickness and mounting grooves,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech.,
50 ps) the main source of delay is attributed to the distributed vol. MTT-32, no. 12, pp. 1633-1638, Dec. 1984.
RC time constant since the corresponding bandwidth of this R. E. Collin, Field Theory of Guided Waves, 2nd ed. New York IEEE
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R. Sorrentino and T. Itoh, “Transverse resonance analysis of finline
is weak. So in this case the difference between the delay r and discontinuities,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. MTT-32,
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R and the capacitance C of the line on frequency, which can of open dielectric waveguides: Part I-Mathematical formulations,”
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effect of the slow wave becomes very important: The delay T McGraw-Hill, 1961.
is twice the sum of 71 and 7-2 for the first line. This can lead T. Okada and Y. Yamaji, “Risc-based multichip modules for
to an underestimation of the interconnection delay which is workstations-performance comparison among types of MCM’s,” Int.
J. Microcircuits Electron. Packag., vol. 17, no. 1, pp. 62-72, first
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plied to calculate the complex propagation constant y and analysis of transmission line parameters in high-speed GaAs digital
circuit interconnects,” IEEE Trans. Microwave Theory Tech., vol. 39,
electromagnetic field distribution of interconnections used in no. 8, pp. 1361-1367, Aug. 1991.
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materials are completely taken into consideration. In the in time-domain metroloav,” Electronics Lett., vol. IM-31, no. 2. DD.
317-318, Dec. 1985.
I_ __
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to the dielectric thickness and the conducting strip width is synthesis of three apparently different methods,”AIEEETrans. Instrum.
studied. It is shown that for given resistivitjr and dielectric Meas., vol. IM-29, no. 1, pp. 36-39, 1980.
constant, (i.e., for a given MCM technology), a reduction of
the dielectric height induces a decrease of the propagation
velocity.
The electrical performances of the interconnection-likerise-
time and delay are well evaluated by this method. These
performances are seriously affected: Penetration of electro- Rachid Salik was born in Ouezzane, Morocco,
in February 1967. He received the B.Sc. degree
magnetic fields into the conducting strip leads to another in physics from the University of Mohamed V,
source of delay. As expected, degradation of fast signals are in Kenitra, Morocco, and the “Diplome #Etudes
Approfondies” (DEA) in Optique-OptoClectronique-
due to the ohmic losses. However, degradation of relatively Microondes from the Institut National Polytech-
low signals are mainly due to a slow wave mode. So, an tuque de Grenoble (INPG) in 1989, and m 1991,
optimization of the geometrical line has to be done to reduce respechvely. He is preparing the Doctorat in Elec-
tncal Engineenng at the university of Savoie, in
this effect taking into account the frequency bandwidth of ChamMry, France.
digital signals propagating in the MCM’s. His current research interests are electromagnetx
modehzation of interconnections used in hgh-speed electronic logic circuits.
REFERENCES
Gilbert Angkniew (M93) was born in France in 1955. He received the Bernard FlCchet was bom in Saint Etienne, France,
“Doctorat de 3eme cycle” degree in electronics and the “Doctorat d‘Etat” de- on May 16, 1962. He received the Doctorat of
gree (Ph.D.) in physics, from the Institut National Polytechnique de Grenoble Optique-Optolectronique-Microondes from INPG
(INPG) in 1982, and 1987, respectively. (the Institut National Polytechnique de Grenoble)
From 1982 to 1989, he was at the INPG as an assistant professor in in 1991.
electrical engineering. He worked on superconductor devices for metrology From 1988 to 1991, he was involved in research
and logic applications, and on interconnections and packaging for high speed on microwave integrated circuits and especially
logic circuits. Since 1989, he has been professor in electrical engineering at the Htc superconductivity technology in the
University of Savoie, Chambkry, where he is in charge of the microwave Laboratoire d’ElectromagnCtisme Microondes et
laboratory. His current research interests include microwave characterization OptoClectronique (LEMO URA CNRS 833). In
of material and passive components of microelectronics applications. He 1991, he joined the Microwave Laboratory (LAHC)
is particularly involved in time-domain measurements in the GHz-THz, by at the University of Savoie. His interests are the improvement of microwave
conventional techniques and optoelectronics generation and sampling. measurement techniques for dielectric, conductive, and superconductive
materials characterization. Currently, he is Maitre de Confkrences at the
University of Savoie, ChambCry, France.
162 Méthode de Résonance Transverse Modifiée
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Chapitre 4
∂Et 1 ⎛1 ⎞
= ∇ t ⎜ ∇ t ⋅ ( H t × a z )⎟ − jωµ( H t × a z ) (4-1a)
∂z jω ⎝ ε ⎠
∂H t 1
= ∇ t ∇ t ⋅ (a z × Et ) − jωε(a z × Et ) (4-1b)
∂z jωµ
∞ ∞
Et = ∑ Vi ' ( z )ei ( x, y) + ∑ V j " ( z )e j ( x, y)
i j
∞ ∞
(4-2)
H t = ∑ I i ' ( z ) hi ( x, y) + ∑ I j " ( z ) hj ( x, y)
i j
Les indices i et j correspondent respectivement aux modes TE et aux modes TM, avec V(z) et
I(z) les tensions et courants modaux. En remplaçant Et et Ht par leurs développement dans les
166 Méthode de l'Opérateur Transverse
équations de Maxwell et en faisant le produit scalaire entre ces dernières et les champs ei(x,y),
hi(x,y), ej(x,y) et hj(x,y), OGUSU obtient les équations télégraphist généralisée :
∂Vn ' ( z ) 1 ∞
∂z
=−
jωε 0
∑ Z (n, i)I ' ( z) − jωµI ' ( z)
i
1 i n (4-3a)
∂Vm " ( z )
= − jωµI m " ( z ) (4-3b)
∂z
∂I n ' ( z ) ⎛ ∞ ∞ ⎞
= − jωε 0 ⎜ ∑ Y1 ( n,i)Vi ' ( z) + ∑ Y2 ( n, j)V j " ( z)⎟ (4-3c)
∂z ⎝ i j ⎠
∂I m " ( z ) ⎛ ∞ ∞ ⎞ k 2
= − jωε 0 ⎜ ∑ Y3 ( m,i)Vi ' ( z ) + ∑ Y4 ( m, j)V j " ( z)⎟ − cm Vm " ( z ) (4-3d)
∂z ⎝ i j ⎠ jωµ
Les Z1(n,i), Y1(n,i) à Y4(m,j) sont des produits scalaires entre les champs modaux avec εr(x,y) -
la permittivité relative de la structure - comme facteur de poids.
Pour une structure guidante, on considère dans le domaine fréquentiel la variation en z
des champs est représenté par le facteur e − jkz z d'où Vi ' ( z ) = vi ' e − jkz z , V j " ( z) = v j " e − jkz z ; kz est la
constante de propagation recherchée. Un système aux valeurs propres est alors obtenu en
remplaçant les tensions et courants modaux par leurs nouvelles expressions, en supprimant des
équations les courants modaux et en faisant une troncature limitée à N modes TE et M modes
TM :
⎡v'⎤ ⎡ v1 ' ⎤
⎡ a11 a12 . . a1N + M ⎤ ⎢ 1 ⎥ ⎢ : ⎥
⎢ a a22 . . . ⎥ ⎢
:
⎥ ⎢ ⎥
⎢ 21 ⎥⎢ vN ' ⎥ ⎢ v N ⎥
'
⎢ . . . . . ⎥⎢ ⎥ = kz ⎢
2
⎥ (4-4)
⎢ ⎥ ⎢ v1 " ⎥ ⎢ v1 " ⎥
⎢ . . . . . ⎥⎢ : ⎥ ⎢ : ⎥
⎢⎣a N + M 1 . . . a N + MN + M ⎥⎦ ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
⎣v M "⎦ ⎣v M "⎦
La matrice {aij} est une fonction de la profile en diélectrique de la section droite du guide, la
résolution du système permet alors la détermination des constantes de propagation et la
distribution du champs.
(T − β )u = 0
2
(4-5)
T =L-F (4-6)
avec L un opérateur dont les fonctions propres discrètes {em} et les valeurs propres {λm} sont
connues.
(L − β )u = Fu
2
(4-8)
(L − β ) ψ
n −1
2
n = Fun−1 (4-9)
∑C e = ∑ Dmnem
−1 −1
un = ψ n ψn = ψn n
m m (4-11)
m m
b) déterminer βn
La fonction un étant normée, nous avons
168 Méthode de l'Opérateur Transverse
2 2
(
β n = Tun , un = β n−1 + F ψ n
−1
)
un−1 − un , un (4-12)
Pour que la procédure itérative puisse démarrer, il est nécessaire que β02 ne fasse pas partie des
valeurs propres de L , et Fu0 ≠ 0.
- identifier l'opérateur T ;
- choisir l'opérateur L et résoudre le problème aux valeurs propres (λm et em) ;
- démarrer la procédure itérative.
L'équation de départ est une réécriture de l'équation de Maxwell donnée par Bresler et al
[4.6], dans laquelle les composantes longitudinales des champs sont éliminées des équations
rotationnelles de Maxwell :
(L − κ α Γ z )Ψ α = 0 (4-13)
où :
L est un opérateur différentiel, fonction de l'hétérogénéité et de l'anisotropie ;
Ψα est un vecteur à 4 éléments comprenant les composantes transversales des champs ;
κα est la constante de propagation recherchée ;
Γz est un opérateur introduisant une rotation du vecteur Ψα.
Une version avec L sous forme matricielle a été introduite dans l'enseignement en DEA
microondes à l'INP de Toulouse [4.7] tandis que son développement dans les coordonnées
cylindriques et sphériques est donné dans [4.8]. Dans son étude de l'effet de déplacement de
champ dans un guide chargé de lames semiconductrices, Amalric a appliqué la TOM pour
déterminer l'effet de dispersion [4.9]. Plus tard, la formulation a été utilisée dans l'étude des
structures multidiélectriques isotropes, conduisant à la caractérisation de l'effet de dispersion
[4.10-4.15]. Le choix dans ce dernier cas d'une base de fonctions propres des guides
partiellement chargés accélère sensiblement la convergence numérique, rendant son utilisation
possible sur des ordinateurs de très faible puissance. L'anisotropie magnétique a été traitée dans
l'étude d'un guide partiellement chargé de ferrite longitudinalement polarisé dont une solution
rigoureuse a été donnée pour une configuration des guides à deux plans parallèles [4.16]. La
solution numérique de la configuration générale a été décrites en détails dans un rapport interne
[4.17] ainsi que dans la mémoire d'une thèse [4.18]. Nous décrivons brièvement ici les
équations de bases à partir desquelles ont été développées les programmes d'analyse.
169 Méthode de l'Opérateur Transverse
a) Equation fondamentale
⎡0 0 0 − j⎤
⎡ E ⎤ ⎢0 0 j 0⎥ ⎡0 η0 ⎤
Φt = ⎢ t ⎥ η= ⎢ ⎥=
⎣ jz0 H t ⎦ ⎢0 − j 0 0 ⎥ ⎢⎣ η 0 0 ⎥⎦
⎢ ⎥
⎣j 0 0 0⎦
Les éléments des tenseurs sont définis pour les coordonnées cartésiennes dans Chap.I.
Soit {φn} la base des fonctions propres correspondant à l'opérateur L$t ( ) , avec {λn}
0
l'ensemble des valeurs propres correspondantes. La résolution du (4-14) se fera par la méthode
des moments classique en prenant comme base {φn} :
∞
Φt = ∑c φ
n =1
n n (4-15)
Pour un mode se propageant vers z positive avec un facteur de propagation e − jk z z , nous avons :
170 Méthode de l'Opérateur Transverse
∞
Φ t ( x, y, z ) = e − jk zΨ t ( x, y) = e − jk z ∑ cn φ n ( x, y)
z z
(4-16)
n =1
Un système d'équations linéaires s'obtient en remplaçant dans (4-14) le vecteur champ par (4-
16) et en faisant le produit scalaire avec les éléments φn(x,y) de la base choisie :
∞
∑L
k =1
c = k z N n cn
nk k (4-17)
Nous avons considéré ici une base orthogonale dont le coefficient de normation est Nn.
Lnk = φ n L$t φ k , N n = φ n ηφ n
La décomposition (4-15) reste valable, mais pour les deux vecteurs Et et Ht'. Deux solutions
sont alors possibles :
Pour plus de généralité, on suppose que les coefficients de développement sont différents
pour le champ magnétique et noté dn. (c'est effectivement le cas quand on introduit une
troncature au moment de la résolution). Comme nous avons (Annexe 1, [4.17]) :
kz
LE C = z0 k z ND , LH D = NC (4-20)
z0
N −1 L H N − 1 L E C = k z C
2
(4-21a)
171 Méthode de l'Opérateur Transverse
N −1 L E N − 1 L H D = k z D
2
(4-21b)
La résolution de l'une d'elles permet le calcul des constantes de propagations et les champs
correspondants.
Une équation similaire sur Ht peut être obtenue de la même façon. Le système aux valeurs
propres associé à (4-22) est donné par :
M . C = λC (4-23)
avec M ij = hti , η0 L$ e tj N i
Le développement en détails des équations (4-17), (4-21) et (4-23) se trouve dans [4.17] et
[4.18].
On considère ici des structures homogènes suivants deux des trois axes d'un système
curviligne. Les deux exemples les plus connus sont les guides à deux plans parallèles stratifiés
en y (axe normal aux plans) et les guides circulaires stratifiés en ρ. En identifiant le plan
transversal celui parallèle aux interfaces, l'opérateur différentiel L$t deviendra une matrice
scalaire si :
r r
− jηLt Φ t ( t , l ) = ∂ l Φ t ( t , l ) (4-24)
172 Méthode de l'Opérateur Transverse
r r
Φ t ( t , l ) = e − j ( l −l ) ηL Φ t ( t , l0 )
0 t
(4-25)
En combinant (4-25) et les conditions aux limites sur le vecteur champ, on obtient des
équations caractéristiques dont la résolution ne pose pas de problèmes sérieux.
Les formules de résolution ainsi que leurs applications sont données dans [4.17,4.21-4.22].
y
ym
ε1m εnm
ym-1
yj
εij
y2
ε12
y1
ε11 ε21 εn1
x
x1 x2 xi xn-1 xn
Les structures multidiélectriques analysées ici sont celles dont la permittivité est
constante par morceaux, c'est-à-dire qu'on peut associer à la permittivité une matrice nxm dont
chaque élément correspond à la valeur de la permittivité pour une région de la section droite
(Fig.4.1). L'analyse d'une structure particulière passe alors à une simple identification de cette
matrice que nous appelons matrice de répartitions des constantes diélectriques. Ce qui permet
l'utilisation d'une seule code pour la plupart des structures envisagées.
173 Méthode de l'Opérateur Transverse
Pour des structures qui ne rentrent pas dans la configuration générale de la Fig.4.1, soit parce
que les diélectriques ne sont pas de forme rectangulaire (barreaux circulaires ou elliptiques),
soit parce que l'indice diélectrique varie progressivement (guide optique diffusé), on est amené
soit à segmenter le contour (ou constante diélectrique) par une fonction 2D constante en
morceaux pour pouvoir utiliser la même code développée pour Fig.4.1, soit à re-développer des
programmes à partir des équations de la section précédente en prenant la permittivité réelle du
problème - εr(x,y).
Les fonctions de base utilisées ici sont les modes TEx et TMx d'un guide de référence stratifié
en x et dont la constante diélectrique de la couche i est déterminée en fonction des εik, k=1,
2, ..., m.
1.36 1.16
1.15
1.34
Réf.[4.26] 1.14 Réf.[4.26]
1.32
+ : TE 1n et TM 1n 1.13
* : TE 1n , TE 2n et TM 1n 1.12
1.3
o : TE 1n, 2n, 3n et TM 1n
β/k 0 β/k 0 1.11
1.28
x : TE 1n, 2n et TM 1n,2n 1.1
1.09
1.26
1.08
1.24 1.07
2 3 4 5 6 7 8 9 10 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Pour un guide image d'une constante diélectrique de 12, les résultats sont donnés dans la
Fig.4.3. On constate également une bonne convergence à partir de 7 harmonies suivant y aussi
bine pour le mode EH11 que pour HE21. Par contre la différence par rapport au [4.26]
concernant le mode HE21 atteint 3%.
2.85 2.08
2.06 Réf.[4.26]
2.8
Réf.[4.26] 2.04
2.02
2.75 + : TE1n et TM1n
x : TE1n, TE2n et TM1n 2
β/k0 o : TE1n, 2n, 3n et TM1n β/k0 x : TE1n, 2n et TM1n
1.98
2.7
* : TE1n, 2n, 3n et TM1n
1.96
o : TE1n, 2n, 3n, 4n et TM1n
2.65 1.94
1.92
2.6 1.9
2 3 4 5 6 7 8 9 10 2 3 4 5 6 7 8 9 10
nombre d'harmonies suivant y nombre d'harmonies suivant y
(a) (b)
Fig.4.3 Test de convergence pour les modes mode (a) EH11 et (b) HE21.
εr=12 ; B = 4 fh ε r − 1 c0 = 2 ; w/h=1
Nous avons également tracé les courbes de dispersion du mode EH11 pour les guides
images. Dans la Fig.4.4a, nos résultats sont en très bon accord avec ceux de Solbach [4.26]. Le
doublement des modes de base améliore légèrement l'accord autour de la fréquence de coupure
(au sens du mode de surface). Pour un guide de constante diélectrique élevée (Fig.4.4b), les
désaccords sont constatés quand la fréquence s'approche de la zone de coupure. Sur la même
figure nous avons reporté des résultats de mesures provenant d'autres sources qui confirme les
résultats théoriques de [4.26]. On peut conclure que la TOM fournie de bons résultats surtout
quand le mode considéré fonctionne en mode de surface.
3.5
1.4
1.3
2.5
1.2 β/k0
β/k0 --- Référence [4.26] 2 --- Référence [4.26]
1.1 o : modes TE1-2n, TM1n o : modes TE1-2n, TM1n
1.5
x : modes TE1-4n, TM1-2n x : modes TE1-4n, TM1-2n
1
+ : résultats mesurés
1
0.5 1 1.5 2 2.5 3 1 1.5 2 2.5
4t
Comparaison entre différentes méthodes
εr=1.5-j0.75, k0=5 rads/mm, t=1mm 2t
ε t
Bien que la précision sur le calcul des champs n'est pas le point fort de la TOM [4.1,
4.13], on peut néanmoins déterminer la grande tendance de variation des champs et par la suite
le type de mode pour une constante de phase donnée. La même notation que Goell [4.29] et
176 Méthode de l'Opérateur Transverse
Solbach [4.26-4.28] - modes EHpq ou HEpq - a été adoptée. Les indices p et q correspondent
pour la composante Ey, le nombre de maxima suivant x et y dans le barreau diélectrique. On
appelle un mode "mode E (ou EH)" si Hx et Ez est très supérieure aux Hz et Ex ; dans le cas
contraire, on dit le mode est de type H ou HE.
La variation des six composantes suivant x et suivant y ont été évaluées et tracées dans les
figures suivante. La variation en y a été calculée au centre du barreau diélectrique (∆x=0)
tandis que celle en x est calculée presque au bord supérieure du diélectrique.
1 1
Ey
0.8
Ey
0.6 Interface diélectrique-air
0.5
0.4
Ex 0.2
0
Ex
0
-0.2
Ez Ez
-0.5
-0.4
10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15
(a) (b)
1
Hx
0.8
Hx
0.5 0.6
0.4
0 Hy
0.2
Hz Hy
0
-0.5
Hz
-0.2
10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15
(c) (d)
Fig.4.5 Variation des champs du mode EH11 . εr=2,22, B = 4 fh ε r − 1 c0 = 2
Selon Fig.4.5, le premier mode du guide image à faible indice (εr = 2,22) est le mode EH11,
puisque que nous avons Hx > Hz, Ez > Ex, et la composante Ey prossède un maximum en x et
un maximum en y dans le barreau.
Avec le même raisonnement on identifie le premier mode d'ordre supérieure dans cette
structure au mode EH21 (Fig.4.6).
Etant donné que la base choisie est l'ensemble des modes TEx et TMx d'un guide stratifié en x,
la continuité de la composante Dx aux interfaces ∆x/w = ± 1 est automatiquement assurée par
les fonctions de base comme le montre la Fig.4.5(a) (aussi Fig.4.6(a) - Fig.4.8(a)) ; par contre,
177 Méthode de l'Opérateur Transverse
Pour la TOM et les méthodes semblables, les fonctions d'essai sont définies dans le
domaine de définition entier ; elles sont par contre définies dans chaque sous-domaines
homogènes pour les raccordements modaux. Les conditions de continuité sont exprimées
explicitement dans ces derniers alors qu'elles ne sont pas prises en comptes dans les
premières.
1 1
0.8 Ey Ey
0.6
0.4
0.5
0.2
Ex
0
-0.2
0 Ez
-0.4
Ez
-0.6
Ex
-0.8
-1 -0.5
10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15
(a) (b)
1 1
Hx
0.8 Hx
0.6
0.4 Hy
0.5
0.2 Hy
0
Hz
-0.2
0
-0.4
-0.6
-0.8 Hz
-1 -0.5
10 15 20 25 30 35 40 0 5 10 15
(c) (d)
Fig.4.6 Variation des champs du mode EH21. εr=2,22, B = 4 fh ε r − 1 c0 = 2
La variation des champs dans le guide image à forte indice (εr = 12) est donnée dans
Fig.4.7 et Fig.4.8. Le mode fondamental est toujours le mode EH11 (Fig.4.7), par contre le
deuxième mode est maintenant le HE21 (Fig.4-8).
178 Méthode de l'Opérateur Transverse
1 1
0.8
Ey
Ey 0.6
0.5 0.4
0.2
Ex
0
Ex
0 -0.2
-0.4
Ez Ez
-0.6
-0.5 -0.8
0 1 2 3 4 5 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
(a) (b)
0.9 1
0.8 Hx
0.8
0.7
Hx
0.6
0.6
0.5
0.4 0.4
0.3
0.2
0.2
0.1
Hy 0
0 Hz Hy
-0.1
Hz -0.2
0 1 2 3 4 5 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
(c) (d)
Fig.4.7 Variation des champs du mode EH11. εr=12, B = 4 fh ε r − 1 c0 = 2
a) Coupleurs diélectriques
Les coupleurs réalisés à l'aide des structures diélectriques ont fait l'objet de nombreuses
études dans le domain millimétrique [4.27,4.31-4.33]. La plupart des auteurs ont centré leurs
efforts dans la détermination des constantes de phase des modes EH11 paires et impaires,
puisque, en considérant la composante Ey prépondérante dans ces structures, l'utilisation de la
théorie des ondes couplées [4.34-4.35] permet une estimation suffisamment précise du
coefficient de couplage, sans qu'une étude 3D, beaucoup plus lourde à mettre en oeuvre, soit
appliquée.
179 Méthode de l'Opérateur Transverse
1.5 1.5
Ex Ez Ez
1 1
Ex
0.5 0.5
0 0
-0.5 -0.5
Ey
Ey
-1 -1
0 1 2 3 4 5 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
(a) (b)
0.8 1
Hx
0.6 Hx
0.4
0.2 0.5
0
Hz
-0.2
Hy
-0.4 0
-0.6
-0.8 Hz Hy
-1 -0.5
0 1 2 3 4 5 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
(c) (d)
Fig.4.8 Variation des champs du mode HE21. εr=12, B = 4 fh ε r − 1 c0 = 2
Etant donnée que la TOM s'adapte parfaitement à ce type de besoin, nous avons analysé
quelques structures dont les résultats expérimentaux sont disponibles dans la bibliographie.
Pour une structure simple constituant de deux guides images couplés, nous avons comparé
dans [4.13] nos résultats théorques aux mesures publiées par Solbach [4.27]. Dans la Fig.4.9
nous avons tracé les lignes équipotentielles pour les modes EH11 paires et impaires.
10 10
8 8
y 6 y 6
(mm) (mm)
4 4
2 2
0 0
5 10 15 20 25 10 15 20 25
x (mm) x (mm)
(a) (b)
Fig.4.9 Courbes équipotentielles des modes (a) EH11e et (b) EH11o. w/h=1 ; c/h=1 ; εr=2,22
180 Méthode de l'Opérateur Transverse
0
|S31|
-2
-4
-6 b
h
|S21|
2c
-8 2a
a=21mm b=6mm
1000 1500
800 1000
600 500
400 0
200 -500
0 -1000
-200 -1500
40 100 40 100
20 50 20 50
0 0 0 0
(a) (b)
Fig.4.11 Répartition dans la section droite de Ey pour les modes (a) EH11e et (b) EH11o.
w/h=1 ; c/h=1 ; εr=2,22
b) Déphaseurs diélectriques
Quant aux structures chargées de ferrite, elles ont fait l'objet du travail de thèse de R.
Andriamanjato [4.18]. Des guides rectangulaires partiellement chargé des ferrites couvrant
toute la hauteur du guide ont été étudiés avec des champs de polarisation verticale et
longitudinale. Dans le cas de la polarisation verticale, l'existence des solutions analytiques
pour les modes TEn0 a permis la détermination d'une sous base, suffisante dans l'analyse d'une
discontinuité ne générant pas de variation dans la direction verticale. Pour une polarisation
longitudinale, l'étude s'est limitée au premier mode.
Les résultats ont ensuite été utlisés dans l'analyse des discontinuités et la conception des filtres
à commande magnétique [4.18].
182 Méthode de l'Opérateur Transverse
Les configurations typiques des structures stratifiées sont montrées dans la Fig.4.12.
Les conditions d'existences des solutions analytiques sont celles énumérées dans la section
4.2. On rappelle que la solution procèdant une symétrie angulaire de la structure circulaire
correspond celle du guide rectangulaire à hauteur infinie.
y
ρ
x
(a) (b)
Nous nous intéressons aux caractéristiques de ces structures à double titre. D'abord il est
nécessaire de connaître leurs caractéristiques de propagation quand ces structures sont
utilisées comme véhicules des signaux (il s'agit alors des guides d'ondes) ; ensuite quand on
étudie les structures hétérogènes par les méthodes telles que MTRM, la connaissance de
l'ensemble des solutions d'une partie constituante est indispensable comme nous avons discuté
dans le chapitre 3.
La structure chargé de ferrite de dimensions infinies à polarisation longitudinale a fait
l'objet d'un article reproduit à la fin du chapitre. On expose ici quelques résultats des
structures comprenants des couches métalliques et aussi supraconductrices.
La structure étudiée ici est un substrat diélectrique (εr=10) inséré entre deux couches
métalliques dont l'une est considérée parfaite. L'autre a une épaisseur de 10 µm, σ=33.3s/µm.
Trois modes seront considérés, TMy0, TMy1 et TEy1. Dans le cas idéal le mode TMy0 devient
le mode TEM de la structure. Les fréquences d'analyse sont choisies de manière à couvrir une
grande échelle de variation du rapport η=t/δ, t étant l'épaisseur du métal et δ la profondeur de
pénétration. Ce rapport va de 1/10 à 20 dans notre étude.
La Fig.4.13 illustre la variation de la constante de propagation complexe normée en
fonction du rapport h. On constate que plus la fréquence baisse, plus le comportement du
mode s'écarte du celui d'un mode TEM et l'effet d'onde lente se manifeste de plus en plus.
183 Méthode de l'Opérateur Transverse
Pour un rapport 20, on peut considérer l'approximation TEM acceptable puisque α devient
négligéable tandis que β s'approche du √εr.
3.23
0.6
0.5 3.22
3.21
0.4
3.2
0.3 β/k0
α/k0 3.19
0.2
3.18
sqrt(εr)
0.1
3.17
0 3.16
-1 0 1 2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10 10 10 10
t/δ t/δ
-4
x 10
3200 7
3100 6
3000 5
α 2900 4
(Neper/m) β/k0
2800 3
2700 2
2600 1
2500 0
-1 0 1 2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10 10 10 10
t/δ t/δ
(a) (b)
3200 300
3100
250
3000
200
α 2900
(Neper/m) β/k0 150
2800
100
2700
2600 50
2500 0
0 1 2 0 1 2
10 10 10 10 10 10
t/δ t/δ
(c) (d)
Fig.4.14 Constante de propagation du mode TMy1 (a) et (b) et du mode TEy1 (c) et (d) en fonction de t/δ.
Pour les modes TMy1 et TEy1, ils sont sous coupure dans le cas idéal, d'où une
prédominance de la constante d'atténuation. Mais le comportement est assez différent entre les
deux modes. On constate que le mode TMy1 s'affiche une évolution correspondant à celle
décrite dans des références classiques [4.39-4.40], que l'on désigne comme un régime
184 Méthode de l'Opérateur Transverse
La distribution des champs du mode TMy0 que nous avons montrée dans le chapitre
précédent laisse voir une fuite de la composante Ey vers le milieu ouvert, fuite d'autant plus
grande que η est faible (elle reste tout de même très inférieure à 1). En ce qui concerne les
autres modes, les figures suivantes illustrent la variation des composante Ey et Ez pour le
mode TMy1 et Hy, Hz pour le mode TEy1. Chaque composante est tracée pour trois rapports de
η : 0.2, 1 et 5. On constate que pour le mode TMy1, le module des champs reste quasiment
inchangé pour les trois rapports (Fig.4.15), vérifiant l'hypothèse du régime perturbatoire. Sur
la Fig.4.16, la variation de la composante Hy, considérée comme composante génératrice,
dépend fortement de ce rapport et tend à s'échapper du PPW. L'onde est de moins en moins
guidée, devant un pseudo-mode rayonnant vers des basses fréquences.
Ont été analysés égalemnt l'effet du plan de masse non parfait d'un PPW et les structures
sandwich symétrique avec ruban métallique au milieu. On peut trouver les résultats détaillés
dans la thèse de R. Salik [4.41].
1 300
η=1/5
1
0.8
200
0.6
100
0.4
5
0
0.2
0 -100
-2 -1 0 1 2 -2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
y (mm) y (mm)
(a) (b)
1 300
0.8
200
0.6
100
0.4
0
0.2
0 -100
-2 -1 0 1 2 -2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
y (mm) y (mm)
(c) (d)
Fig.4.15 Champs du mode TMy1. (a) et (b) module et phase de Ey ; (c) et (d) module et phase de Ez.
185 Méthode de l'Opérateur Transverse
0
10 300
-5
10 200
-10
10 100
-15
10 0
-20
10 -100
-2 -1 0 1 2 -2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
y (mm) y (mm)
(a) (b)
0
10 300
-5
10 200
-10
10 100
-15
10 0
-20
10 -100
-2 -1 0 1 2 -2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
y (mm) y (mm)
(c) (d)
Fig.4.16 Champs du mode TEy1. (a) et (b) module et phase de Hy ; (c) et (d) module et phase de Hz.
La structure étudiée ici est une ligne supraconductrice déposée sur un matériau
anisotrope de forte permittivité. Celle-ci peut être considérée comme un guide stratifié à trois
milieu dont la ligne supraconductrice sera approximée par une permittivité équivalente réelle :
1
ε reff = 1 −
(k 0 λ) 2
avec λ la profondeur de pénétration supraconducteur.
Des dispositifs ont été réalisés au CRTBT (Centre de Recherches sur les Très Basses
Températures) pour mesurer les modes de plasma [4.42]. La première approximation de leur
structure est un guide stratifié comme nous avons décrit. Des analyses ont été effectuées sur
une structure dont l'épaisseur du substrat est 6 mm, avec εrx=εrz=21700, εry=10500.
L'épaisseur de la ligne supraconductrice est de 100 A. La Fig.4.17(a) montre les courbes de
dispersion pour 4 valeurs de profondeurs de pénétration : 2.2, 2.7, 3.1, 3.7 µm, correspondant
aux 4 températures différentes.
186 Méthode de l'Opérateur Transverse
Etant donné que la structure est de longueur finie (3mm dans le cas présent), le dispositif
fonctionne comme un résonateur et les mesures ont été effectuées en réflexion. En considérant
l'interface guide-air comme un circuit ouvert, ce qui est justifié vue la forte permittivité du
substrat, nous avons ajouté sur la Fig.4.17(a) 4 courbes correspondant aux nombres d'onde du
4 premières résonances. L'intersection entre celles-ci et les courbes de dispersion détermine
les fréquences de résonance de la structure. Ces dernières ont été comparées aux résultats de
mesure dans la Fig.4.17(b). Mise à part la première résonance de la ligne à λL=2.2µm, les
autres résultats sont en relativement bon accord. Pourtant, le modèle du guide utilisé est
physiquement assez différent du dispositif réel.
600
1.1
550
λL=3.7µm 1.0
500
.9
450
.8
400
3.1µm fr .7
β/k0 350 (GHz)
.6
300 2.7µm
.5
250
2.2µm
200 .4
150 .3
100 .2
2 4 6 8 10 12 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3 3.2 3.4 3.6
Fréquence (GHz) λL(µm)
(a) (b)
Fig.4.17 (a) Courbes de dispersion ; (b) Fréquences de résonance calculées (+) et mesurées (x).
Sur la Fig.4.18 nous comparons les fréquences de résonances calculées et mesurées d'un autre
échantillon soumis à des températures variant de 1,7869K à 2,0770K. Là aussi, des accords
relativement bons sont à constatés.
1.4
1.2
0.8
fr
(GHz)
0.6
0.4
0.2
0
2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6
λL (µm)
Fig.4.18 Comparaison sur les fréquences de résonance calculées (+) et mesurées (x).
187 Méthode de l'Opérateur Transverse
Transverse operator study of a large class of
multidielectric waveguides
J.-W. Tao
J. Atechian
R. Ratovondrahanta
H. Baudrand
Abstract: The transverse operator method is graphist’s equations were then obtained by expanding the
described for the study of different kinds of dielec- transverse component in terms of the TE and TM modes
tric waveguides. The longitudinal section electric of the empty metallic waveguide. The application of
(LSE) modes and longitudinal section magnetic Galerkin’s method then leads to an eigenvalue problem.
(LSM) modes of a corresponding dielectric strati-
fied waveguide, also known as TE-to-x and
TM-to-x modes, have been chosen as the basis
eigenfunctions, allowing rapid numerical con-
vergence. The dispersion characteristics of some
multidielectric waveguide structures have been
obtained, as well as their attenuation constants.
The results are compared to those previously
published or measured and show good agreement.
This formulation can be applied to other multi- X
dielectric structures with no modification. XI x2 x3 x4 x5 x6 a
1 Introduction
4Y
b 1.96 -
0
.1 % -
x
N
Y
X 1 92 -
a
1.90
0 2 4 6 8 10 12 14
b N
inal structure and two possible corresponding structures: Eqn. 8 can be rewritten in the following form:
the empty metallic waveguide whose eigenmodes have A<H, V o E , )
9 = <HI 'lo
9 (12)
been used in the generalised telegraphist's equations for-
mulation [23], and the dielectric stratified waveguide that If a@ denotes a small variation in @, the following
is used in the present work. It will be shown that the relationship can be obtained by neglecting the second
I E E PROCEEDINGS, Vol. 137, P t . H , No. 5 , OCTOBER 1990 313
190 Méthode de l'Opérateur Transverse
order terms: technique is then more appropriate. The calculation was
carried out with ten eigenmodes. The same characteristics
6 K H t ?o E l ) + w
3 4 ?o E t ) 9
of the even and odd E : , modes for two coupled rib wave-
= w,, ? o ~ E , +
) ? O (m, W + of,,?oi76E,) guides are obtained and compared to those of Crombach
[17] in Fig. 7. The same method was used in both Refer-
- 1(6H,f ?o Et) - 1<H, ?o 6E,)7
ences 15 and 17.
= ( H t 90 L E , )
9 + (6Ht 3 vo(LEt - LE,))
+ <?,+(L+H,- 1K),6EI) (13)
By taking into account eqns. 3, 1 1 and 12 and the non- I 6 Jfr
trivial condition (H, , q0 E,) # 0, the following relation-
ship is obtained :
61 = 0 (14)
This confirms the variational nature of eqn. 8.
4 Numerical results
2.0 1 neglected.
The example of a dielectric image line coupler will
"do:Ec
:,";"d"
I
I
met a I w a veg u ide
RF-source mode launcher
T- short -circuit
termination
26 28 30 32 34 36 38 40
frequency, GHz
$ J F S
b
6 t w / h = l , €,=I2
Fig. 1 1 Dispersion curves
a Strip dielectric waveguide; w / h = 0.5 A F < 7%
b Embedded dielectric waveguide; w/h = 0.566 Ap < 4%
~ theoretical results
h=2 4mm + + + measured data
/ E, = 4
E, = 2.6
2 00
>
1
X , cm
(7 b
8 , degrees
a
Fig. 3 Far field radiation pattern cawed by diffraction from second
order grating output coupler
The absolute angle is approximately lo”, while the relative angle
vanes by 0.4” owing to the different wavelengths from the oscil- a
lators h
References Theoretical studies have been carried out for the fully filled
parallel-plate structure, first by using decoupled propagation
1 s., and S C I F ~ ,D. R.: ‘Y-
WELCH, D. F., S T R E I ~ ,w . , CROS$ P. equations and the corresponding boundary conditions,’.’ then
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J . Quantum Electron., 1987, QE-23,(6). pp. 752-756 by using the coupled-mode t h e ~ r y .We ~ present a rigorous
2 MAWST, L. I., BOTEZ, D., IANSEN, M., ROTH, 1. 1.. and PETERSON, G.: solution for a more general and more useful structure as those
‘High-power, narrow single-lobe operation from 20-element phase- of Fig. lb. For this case the transverse operator formulation,
locked arrays of antiguides’, Appl. Phys. Lett., 55, (20), pp. 2060- already used in the case of a rectangular waveguide partially
2062 filled with transversely magnetised ferrite slabs? is developed.
3 JANSEN, M., YANG, I. J., ou, s. s., BOTEZ, D., WILCOX, J., and MAWST, It will be noted that Gardiol has excluded the longitudinally
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diode laser array and self-imaging (Talbot) cavity’, Appl. Phys. meability t e n ~ o r It. ~is true that this formulation is not applic-
Lett., 55, (19),pp. 1949-1951 able in the general case for which a rigorous solution does not
4 WAARTS, R. G., WELCH, D. F., PARKE,R., HARDY, A., and STRESFFR, w.:
‘Coherent linear arrays of grating coupled surface-emitting lasers’, exists, except for the y-independent case. Good agreement has
Electron. Lett., 19w, 26, (2). pp. 129-130 been obtained with results already published for the TEM-
5 EVANS, G. A., CARLSEN, N. W., HAMMER, I. M., LURIE, M., BUTLER, I. K., phaser and the analysis of the partially filled structure shows
PALFREY, S. L., AMATO, R., CARR, L. A,, HAWRYU), F. 2.. IAMES, E. A., improved performances. A calculation model is obtained for
KAISER, C. I., KRIK, I. B., REICHERT, W . F., CHIN, S. R., SHEALY, I. R., the reduced-height rectangular phaser (Fig. I C ) by making use
and ZORY, P. s.: ‘Coherent monolithic two dimensional (10 x 10) of the above analysis. The behaviour of such a phase shifter
laser arrays using grating coupled surface emission’, Appl. Phys. can be well described by this model. The predicted per-
Lett., 1988,52, pp. 939-941 formances have been confirmed by the measurement^.^
6 SCIFRES, D. R., BURNHAM, R. D., and SIREIFER, w . : ‘Continuous wave
high power, high temperature semiconductor laser phase-locked
T h e o r y : By taking y U z as the transverse plane, the following
arrays’, Appl. Phys. Lett., 1982,41, pp. 103&1032
7 WELCH, D. F., PAR^ R., HARDY, A., WAARTS, R., STREIFER, w., and transverse operator equation is obtained6:
SCIFRES, D. R.: ‘High-power, 4 W pulsed, grating-coupled surface-
emitting laser’, Electron. Lett., 1989, 25, (16). pp. 1038-1039 (1)
with
k, = ko k , = ko E / - B 2 / k o p
-oo35r I I I I I I I I I
7 0 7 5 8 0 8 5 5 0 5 5 1 0 0 1 0 5 1 1 0 115 1 2 0
kp = ko A k,, = ko ~e - B’lko
k, = jK . PIP P. = oC2 - K’MP Fig. 2 Relative diffmential phase shft againstfrequency
~ TEM approximation’
here ko is the propagation constant of free-space. p z , p and K ~ _ _ this
_ theory
are elements of the Polder tensor. Eqn. 1 can be written as 4nM, = 750 Gauss; E , = 11.3; a = 0.5, 5, lO(mm)
layers
(4)
where t ( x , x,) is the transfer matrix relating the vector @ at
two planes x and xo. Since @ will be continuous across the
air-ferrite interface, we have, for a stratified structure of N
--:ip
-7 5
-100
02 03 04
h rnm
,
05
,
06
~~~~
~~
‘ 196
I Méthode de l'Opérateur Transverse
phaser. An approximate model is obtained for the reduced-
height rectangular waveguide phase shifter which can be very
useful for the design of such a phase shifter.
Referenees
VAN TRIER, A. A. M.: ‘Guided electromagnetic wave in anisotropic
media’, Appl. Sci. Res., E , 1953,3, pp. 305-371
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‘Transverse operator study of a large class of multidielectric wave-
guide’, IEE Proc. H, 1990, 137, (5)
-~~
197 Méthode de l'Opérateur Transverse
l O G H z signal. Also, it should be noted that the modulation field. Owing to the small demagnetising factor, which results
can be of any format (frequency, phase, etc.) and, in particular, when ferrite slabs are magnetised along their length, only
single sideband and heterodyne sources would overcome all small biasing field strengths are required to saturate the
dispersion penalties associated with large AT. ferrite. Recently, several papers have been presented [l-31
This approach is well suited to many signal processing which show the performance of phase shifters using ferrite
applications such as controlling wideband phased arrays, waveguide structures. The analysis of a waveguide containing
vector modulation, and tunable transversal filters. For a longitudinally magnetised ferrite is very complex [4]. Theo-
example, a time-delay array could be formed by splitting the retical studies have been carried out using a modification to
modulator output into many fibres each having equal overall the Marcatili approximation [l, 23. Also, an approach based
delays but differing lengths of dispersive fibre (differing net on the quasi-TEM solution has been used [3]. We present a
dispersions). full-wave analysis of dielectric waveguide ferrite phasers (Fig.
1 ) by applying the transverse operator formalism [SI. In this
Conclusions: A true time-delay modulator has been proposed analysis, the coupling between the LSE and LSM basis modes
and demonstrated. The dispersion-based method described of a stratified waveguide is considered. These modes avoid the
provides a novel way to generate a continuously variable true problem of the trivial solution for TE modes (H,= 0) when
time delay (frequencydependent phase shift) for wide band- TE and TM basis modes of the empty guide are considered.
width signals. The extent of the variability of delay is only Good agreement is obtained between our computed and
limited by the fibre length-dispersion product, tunability of the experimental results. The performance of a dielectric wave-
optical source, and fibre attenuation. Because this technique is guide ferrite phase shifter (Fig. l b ) is c o n h e d experimen-
implemented using fibre optics, it is inherently compact and tally, exhibiting a phase shift of 360" at 35GHz with an
provides both a weight and volume reduction over current insertion loss of 0.8 dB.
TTDM and phase shift methods. Lastly, the timedelay is con-
trolled by means of a low-voltage tuning signal which facili-
tates up to -1kHz modulation and minimises interface ferrite
requirements.
-
4nM, = 406kA/m, E, = 15.5, K / p = 0.16; a = 3.1, b = 0.6, w = 2
(mm);f = 70GHz
~ computed results
quasi-TEM method [3] Indexincl terms. Modelliw. Semiconductor lasers. Lasers
0 measured data
A small signal equivalent circuit of two lateral coupled semi-
In general, the electromagnetic fields rotate slightly within the conductor diode lasers is presented. The circuit model is
ferrite, and consequently the waveguide supports the hybrid based on the small signal analysis of the rate equations. New
modes. Therefore, this analysis describes well the behaviour of elements are found for the out-of-phase modulation. Their
the phase shifter. A dielectric waveguide femte phase shifter of values are a function of the coupling coeficient between these
length 76“ was studied. For this structure (Fig. lb), the lasers. Small signal analysis has heen carried out and agrees
well with recently published data.
variation of the phase shift as a function of the average mag-
netisation (4nM) shows that a phase shift of 360” can be
obtained at 3 5 G H z (Fig. 3). We observe good agreement The dynamic behaviour of laterally coupled semiconductor
between the predicted and measured results near the satura- lasers has been analytically studied by several authors, in the
tion of the ferrite sample. small signal regime [l] and in transient response [2, 31. Also
the dynamics of single semiconductor lasers using circuit mod-
Conclusion: By using our approach, the performance of a elling has been extensively studied [4, 51. We propose a circuit
millimetre-wave dielectric waveguide ferrite phase shifter can model of two laterally coupled semiconductor lasers by incor-
he predicted. This model can be considered as a powerful porating new circuit components where their values are a
function of the coupling coefficient between the two lasers.
5001 f .36 G H z The modelling was obtained through the small signal
35 analysis of two coupled semiconductor lasers. This analysis is
34 made by considering each laser supporting one transversal
and longitudinal mode. By linearisation of the resulting rate
equations at the equilibrium point applying the Lyapunov
method [SI, the small signal regime is obtained, which
includes photon and carrier densities of each emitter as well as
the phase difference between them. At this point, considering
the in-phase or the out-of-phase modulation between the two
identical coupled lasers, we reduce the system to three equa-
tions. For the latter case, by substitution of the phase fluctua-
tions in these equations we obtain only two, which
LnM,kA/m characterise the small signal behaviour as [6]
Fig. 3 Phase shift of dielectric waveguide ferrite phase shifter of length
76 mm against average magnetisation (4nM)
4nM, = 398kA/m, E, = 15, E~ = 2.2; a = 3.45, b = 2.15, h = 1.9,
w = 1.54 (mm)
~ computed results
( - w 2 - j4oK; cos Bo + 4K12+ 4 K 3 s
0 measured data = TgoS,Go - 2 K ; cos Bo - 2K:u COS Bo)” (2)
1908 ELECTRONICS LETTERS 24th September 1992 Vol 28 No. 20
I
199 Méthode de l'Opérateur Transverse
200 Méthode de l'Opérateur Transverse
201 Méthode de l'Opérateur Transverse
202 Méthode de l'Opérateur Transverse
203 Méthode de l'Opérateur Transverse
1626 IEEE TRANSACTIONS ON MAGNETICS. VOL. 31, NO. 3. MAY 1995
-
a.v = k : v (8) and the use the continuity conditions for a k-layers
with zy N i =(&9qOeh)
= ( h ~ 7 q o i e ~ ) / N # 9
waveguide gives
direction of a curvilinear co-ordinates: x for Fig.l(a) and p The higher order modes can then be determined by
for Fig.l(b). By choosing the transverse plane that of the
stratification, will no longer be a matrix operator but a
scalar matrix. We can then obtain two differential matrix
equations for which direct solution will be derived. Only
magnetic anisotropy will be discussed in the following, For z-direction magnetised ferrite, all four transverse
which corresponds to magnetised ferrite materials. components are needed and the differential matrix equation
- be given by
will
1) Solution in Cartesian co-ordinates: We will first ZZ, =a,., (15)
consider a y-independent solution. The transverse curl
operator and the longitudinal derivative operator become
with ztr= ( e y jzohy e, jzohz)
,I:-[=
a, a: =p,01, i, =ap +-
When studying z-direction magnetised femte filled
lhl
P
111. NUMERICAL
APPLICATIONS
0.2
Bf;
y 0.0 4
(l'-)-0.2
-0.4
-
21
The transverse operator formulation has been presented for
the study of general guiding structures with arbitrary cross- Ji :[Jo[~P]*Jo[&P]]
section and transverse inhomogeneity and anisotropy. The
results presented here show that not only the transverse 4 = f [yo( A P ] * y o ( &P)]
operator formulation is an elegant theoretical form, but it is
also a powerful and efficient analysis method, useful to solve DJi - $ [ 4 K J b ( F l P ) * A J b [ A P ) ]
a number of the propagation problems in electromagnetics.
V. APPENDIX
REFERENCES
The following variables are defined in the P layer
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207 Méthode de l'Opérateur Transverse
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Conclusion cqenerale