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Chapitre IV : Notions fondamentales sur

les Vertébrés
C’est l’embranchement du règne animal comprenant tous les organismes possédant
une colonne vertébrale constituée de vertèbres osseuses ou cartilagineuses
Embranchement Chordés
A. Caractères généraux

- Les animaux chordés sont des animaux pluricellulaires qui se développent d’un embryon
triploblastique, coelomates à symétrie bilatérale, épineuriens et deutérostomiens;

- Ils sont apparus beaucoup plus tard que les invertébrés, il y a environ 400 M d’années.

- Plus de 45 000 espèces d’animaux chordés qui habitent un milieu aquatique, terrestre ou édaphique
vivent actuellement sur la Terre;

- La structure du corps des divers animaux chordés diffère de la structure des animaux invertébrés;

- Les groupes séparés d’animaux chordés présentent des différences considérables dans le mode de vie, la
structure externe et interne, mais en même temps il y a des traits qui sont caractéristiques pour tous.
I - Caractères généraux :
• Une corde dorsale =
- Tige rigide et élastique,
- Origine cordomésodermique
- S’étend sur toute la longueur
- C’est le premier élément du squelette axial.
• Un tube nerveux dorsal,
- Origine ectodermique,
- Constitue le système nerveux central ou nevraxe.
- Sa région antérieure se dilate généralement pour donner l’encéphale.
I - Caractères généraux :

• Un tube digestif ventral par rapport au tube nerveux et à la corde.

- Sa partie antérieure :

*dilatée en pharynx branchial,

*Communique avec l’extérieur par des fentes

Branchiales paires, à rôle respiratoire.

- Les cordés sont des épineuriens car le tube nerveux est dorsal par rapport au tube digestif.
I - Caractères généraux :
• Un appareil circulatoire clos, présente primitivement:

- Un vaisseau ventral avec une partie renflée en cœur contractile.

- Un vaisseau dorsal.

- Ces deux vaisseaux sont reliés par des vaisseaux pairs, les arcs aortiques, qui irriguent les
parois des fentes branchiales et au niveau desquels est réalisée l’hématose.

- Dans l’aorte ventrale, le sang circule de l’arrière vers l’avant;

- Dans l’aorte dorsale, il circule de l’avant vers l’arrière


B. Classification

Le phylum des Cordés comprend deux embranchements d’importance


inégales , les Procordés et les Vertébrés.

L’embranchement des procordés englobe des animaux du sous


embranchement

❑Tuniciens ou Urocordés,

❑Céphalocordés,

❑Appendiculaires
Sous-embranchement des Tuniciens ou
Urocordés
Les Tuniciens ou Urocordés (1300 espèces)

- Invertébrés marins fixés (Ascidies) ou pélagiques (Thalies), solitaires ou


coloniaux.

- Ce sont des animaux étranges classés d'abord au voisinage des


Mollusques, mais qui doivent être rattachés aux chordés en raison de la
présence de cette corde, disparaissant à l'état adulte.

Les Urocordés se subdivisent en 2 classes, la classe des Ascidiacés et la


classe des Thaliacés.
• Chez la larve :

- Le tube nerveux s’étend sur toute la


longueur du corps,

- La corde n’existe que dans la queue.

• Chez l’adulte :

- Les deux structures disparaissent sauf


chez les appendiculaires.
1- Caractères généraux :

▪ L’organisation de l’adulte les différencie radicalement des


autres cordés.

▪ Généralement fixés

▪ Corps doublé d’une épaisse tunique (tuniciers)

▪ Pharynx bien développé et percé de fentes,

▪ La corde dorsale et le tube nerveux sont présents seulement


chez la larve.
2- Organisation générale de la larve et
de l’adulte
• La larve a l’aspect d’un têtard d’Amphibiens. Elle présente :

▪ Un thorax antérieur, comprimé latéralement. Il contient:

▪ un large pharynx percé de fentes branchiales

▪ deux siphons (buccal et cloacal) ouverts à l’extérieur,

▪ Une queue contenant la corde.

• L’adulte perd sa queue.

- paroi du corps= épithélium unistratifié

- entourée d’une tunique épaisse (cellulose + protéines + sels de Ca++)


1300 espèces réparties en 3 classes :
❖ La classe des Ascidiacées
- La plus importante (nombre)
- La plus représentative du groupe (organisation).
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❖ La classe des Thaliacées
❖ La classe des Appendiculaires.
Ces deux classes sont profondément modifiés par des
adaptations à la vie planctonique.

La Cione (Ciona intestalis)


Sous-embranchement des Céphalocordés
(Acraniens)

• Groupe très important du point de vue


zoologique, car il présente:

- Des caractères qui lui sont propres,

- Des caractères d’invertébrés

- Des caractères qui annoncent les Vertébrés.

Exemple : l’Amphioxus, Branchiostoma


lanceolatum (2 ou 3 genres et ~ 20 espèces).
1- Caractères généraux :
▪ Vit dans les fonds de sable propre, de gravier ou d’algues
rouges claires;

▪ Peut nager ou rester immobile, couché sur le flanc.

▪ Il a l’aspect d’un petit poisson de 5 à 6 cm de longueur,


effilé aux deux extrémités.

▪ La région antérieure de l’animal, porte un rostre avec


dorsalement une fossette olfactive et ventralement une
bouche circulaire, entourée de cirres buccaux.

▪ Tout le long du corps se trouve une carène membranaire


Sous embranchement des vertèbres
= Environ 47000 espèces

- Le corps se divise principalement en 3 parties : la tête portant les principaux organes de sens, le
tronc qui porte des membres antérieurs parfois absents ou transformés et la queue.

- Squelette interne cartilagineux ou osseux s’articulant autour d’un axe médian dorsal (colonne
vertébrale) et prolongé antérieurement par un crâne.

- L’épiderme pluristratifié porte des éléments accessoires différents : phanères, poils, épines,
écailles, plumes,…

- La locomotion est assurée par des membres plurisegmentaires.


Sous embranchement des vertèbres

- Le système nerveux est concentré dans la région dorsale composé d’une ampoule antérieure
(encéphale) et d’un cordon médian (la moelle épinière).

- La vascularisation close est animée par un cœur musculeux compartimenté.

- Appareil circulatoire clos. Le sang contient des globules rouges chargés d’hémoglobine (=
pigment respiratoire). Présence d’un cœur ventral

- Le système excréteur est constitué de néphrons groupés en 2 reins symétriques.

- La reproduction est exclusivement sexuée; Les sexes sont séparés = gonochorisme.


Classification des vertébrés

Les animaux vertébrés sont groupés en :


❑ Superclasse poissons
❑ Superclasse Tétrapodes
1- Super classe des poissons

Les poissons représentent le groupe le plus nombreux de l’embranchement des


vertébrés = Environ la moitié des espèces.

20 000 espèces de poisson dont 60% vivant dans les mers.

L’eau et l’air sont deux niches écologiques très différentes qui a travers la densité ,
la conductance, les variations ioniques, la disponibilité d’ O2 , les nutriments et la
lumière conditionnent la grande hétérogénéité de la super classe des poissons.
• Classification

Selon la nature du squelette, il existe 2 principales classes actuelles :

1. Classe des Chondrichtyens (Chondros = cartilage) : le squelette est cartilagineux et


la fécondation interne (ovovivipares), généralement marins, carnivores ou
microphages. Ex. Requins, Baleines et Raies.
2. Classe des Ostéichtyens : Poissons osseux présente la grande majorité (90%)
a. Sup. OR. Chondrostéens : Espèces de poissons les plus primitives, mi-osseuses mi-cartilagineuses.
Ex. Esturgeon et le Polyodon
b. Sup. OR. Téléostéens : (Téléo = parfait, achevé) Groupe de Vertébrés le plus représenté actuellement,
Poissons totalement ossifiés. Parmi les Ordres les plus rencontrées, on cite :
▪ OR. Cypriniformes (Cyprinus = poisson) : F. Cyprinidés (Carpes, Barbeaux, Poisson chat,…)
▪ OR. Clupéiformes (Clupeus = bouclier) : F. Clupéidés (Sardines, Anchois,…), F.Salmonidés (Truites,
Saumons,…)
▪ OR. Anguilliformes (Anguilles)
Morphologie :
Morphologie :
Forme des poissons :
Les poissons se présentent sous une infinité de formes différentes

Poisson grenouille
Carrelet
Aplati dans Plat
la hauteur

Jeune Ange Empereur


Grenouille

Crocodile
Cheval
Hippocampe
Poisson crocodile
Fusiforme
Loup ou Bar
Poisson coffre jaune

Fusiform Lune Coffre

e
Barracuda

Mola - Mola

Tétrodon ou poisson globe

Ballon Serpentiforme
Murène de Java
Une panoplie d’accessoires divers :
Organes
Rouget volant
Ventouses

"Ailes" lumineux
Rémora

Scalpels
Requin scie
Baudroie
Leurres

Scies
Chirurgien d’Arabie

Rascasse volante
Raie électrique
Barbillons

Venins Mostelle Électricités


Leur corps couvert d’écailles ou non :
Ganoïdes Sans écailles
Cycloïdes
Esturgeon

Truite fario

Blennie papillon

Cténoïdes Requin marteau


Placoïdes

Rouget - barbet
La scalimétrie
Une méthode permettant de déterminer
l'âge des poissons ou des reptiles à partir
de leurs écailles, plus précisément à
partir des stries de croissance qu'elles
affichent.

Les écailles grandissent en effet en


même temps que leur propriétaire par
adjonction de couches concentriques.
La scalimétrie
La quantité de nourriture et l'alternance des saisons se
traduit sur les écailles par une alternance de zones où les
stries :

• Forment des zones sombres où elles sont plus fines et


resserrées correspondant à l'hiver

• Forment des zones claires où elles sont plus épaisses


et espacées correspondant à l'été.
Vessie gazeuse (ou
natatoire) :
C’est une poche qui est présente chez la
plupart des poissons osseux.
✓ En général, elle est absente chez les
poissons qui vivent sur le fond.
✓ Cet organe sert à se stabiliser en pleine
eau, ils peuvent la remplir ou la vider de
gaz.
✓ Elle sert aussi d’organe de production de
sons par contraction de ses parois
musculaires.
La respiration
• Tous les poissons absorbent l’oxygène dissout dans l’eau et rejettent le CO2
par les branchies qui sont des lamelles très vascularisées et en perpétuel
mouvement.
Ce mouvement est actionné différemment selon les groupes de
poissons :

❑ Poissons osseux : par la bouche et les opercules (action musculaire


volontaire).

❑ Poissons cartilagineux : par les fentes branchiales (qui bougent quand les
poissons nagent). Le nombre des fentes est de 5 ou 7.

Requin marteau
Les organes
sensoriels :
La vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher existent chez les poissons. D’autres sens les complètent :

❖ La ligne latérale: organe commun aux poissons osseux et cartilagineux, plus ou moins
visible, des deux côtés du corps, de la queue à la tête. Les poissons s’en servent pour
détecter toutes vibrations et ondes de pression.
➢ Les ampoules de Lorenzini:
- Organe sensoriel propre aux poissons cartilagineux.
- Situées entre le museau et la bouche.
- Permettent de mesurer la salinité de l’eau et la température
- Permettent de détecter et d’analyser le champ magnétique
terrestre et le champ électrique de son environnement
La
▪ locomotion
Ondulation :
: murène, congre…
Poisson lune
▪ Avec la partie postérieure du corps : mulet, barracuda…
▪ Nageoire caudale uniquement : maquereau, thon…
▪ Nageoires pectorales uniquement : girelle…
▪ Deux ailerons uniquement : mola-mola
▪ Tout le corps : sole et autres poissons plats Thon rouge

Mulet doré
Congre Girelle
L’alimentation : Saupe

La plupart des poissons sont carnivores, quelques


centaines d’espèces sont herbivores, comme la
saupe en Méditerranée et en Atlantique, (parfois
petits crustacés et vers).

La détection : de la proie par la vue, l’odorat,


les vibrations, les récepteurs organoleptiques
sur des barbillons ou autres parties du corps
Requin scie
La chasse : par la vitesse (pélagiques), le camouflage (rascasse), le leurre (baudroie),
décharge électrique (raie torpille), le broyage (baliste), l’attaque en escadrille
(barracudas)
Chapon Baudroie

Raie torpille

Espadon voilier Barracudas Baliste bleu


La
Lareproduction
reproduction de tous les:poissons est sexuée, c’est-à-dire : qu’ils
possèdent des organes sexuels.
Exemple : chez les cartilagineux

 
Dans beaucoup d’espèces les mâles sont différents des femelles par la taille
ou les couleurs.

 Exemple : chez les girelles



Chez les poissons osseux, beaucoup d’individus sont hermaphrodites.

Parmi les hermaphrodites, il y a :


• Les simultanés : serran écriture…
• Les successifs : d’abord femelle, puis mâle : girelle,anthias, mérou…
d’abord mâle, puis femelle : sar, daurade, saupe…

Anthias

Serran écriture

Sar commun
Il existe différents modes de reproduction : l’oviparité, l’ovoviviparité, et la
viviparité.

❖ Les poissons ovipares : Après une fécondation généralement externe, la femelle pond
ses œufs, les embryons se développent et éclosent en dehors de son corps.
- Plus de 97% des espèces connues de poissons sont ovipares.

Œuf de roussette
❑ Abandon des œufs au hasard
Apogon
❑ Suspension des œufs à un support
❑ Enfouissage des œufs dans les sédiments
❑ Dépôt des œufs dans un nid construit ou abri naturel
❑ Dépôt puis mise à l’abri des œufs dans la bouche d’un parents
❖ Les poissons ovovivipares : Les œufs restent dans le corps de la mère après fécondation
interne. Chaque embryon se développe dans son œuf, puis sort du corps de la mère lors de
l’éclosion Requin blanc

❖ Les poissons vivipares : La fécondation est aussi interne. Les petits sont mis au monde
par accouchement. Les poissons vivipares ont une structure similaire au placenta.
Super-classe des Tétrapodes
➢ Vertébrés terrestres ou aquatiques
➢ Présence de deux paires de membres chiridiens dont
✓ deux membres antérieurs (ou scapulaires) et
✓ deux membres postérieurs (ou pelviens)

Les Tétrapodes regroupe:


➢ La Classe des Amphibiens Anamniotes

➢ La Classe des Reptiles,


➢ La Classe des Oiseaux Amniotes
➢ La Classe des Mammifères
La Classe des Amphibiens
Tétrapodes : 2 paires de pattes (sauf les Apodes)
➢ Poïkilothermes (température variable) ≠ homéothermes
➢ Peau nue (sans écailles), humide et visqueuse (mucus) , richement vascularisée , contient de
nombreuses glandes cutanées et permet les échanges gazeux
➢ Pattes postérieures longues et fortes (saut)
➢ Cycle de vie :
✓Stade larvaire = aquatique (branchies)
✓ Stade adulte = terrestre (poumons + peau)
➢ Métamorphose chez les grenouilles
➢ Cœur à 3 chambres : 2 oreillettes, 1 ventricule et la circulation est double
➢ Anamniotes,
➢ Reproduction en milieu aquatique (accouplement et fécondation généralement externes)
larve
Trois Ordres d’Amphibiens vivant actuellement

➢ Ordre des Urodèles ou Caudata


✓Dépendants du milieu aquatique,
✓Corps allongé avec longue queue à l’état larvaire et adulte,
✓Quatre petites pattes
Pleurodele

Salamandre

Proteus

Triton
➢ Ordre des Anoures
✓Amphibiens sans queue à l’âge adulte
✓Corps court et trapu
✓Pattes postérieures plus développées que les pattes antérieures
✓Ces Anoures, subissent une spectaculaire métamorphose du stade têtard au stade
adulte . Ils peuvent alors vivre assez éloignés du monde aquatique
✓Certaines espèces sont même vivipares.
✓ Présence de chromatophores

Grenouille Crapaud Rainette


➢ Ordre des Apodes ou Gymnophiones (cécilies)
✓Amphibiens serpentiforme vivant dans la terre humide à la manière des Lombrics
✓Yeux et oreilles sont atrophiés
✓L’animal creuse des galeries souterraines, comme un verre de terre

Cécilies
Le tégument des vertébrés
Le tégument (peau ) constitue le revêtement extérieur isolant l’organisme du milieu ambiant.
Le tégument peut avoir différents rôles :
➢ Thermorégulateur,
➢ Sécréteur,
➢ Sensoriel,
➢ Protecteur,
➢ Respiratoire

Au tégument se rattache deux sortes de productions cutanées :


➢ Les formations creuses ou glandes. Leur type et leur importance varient selon les classes
considérées.
➢ Les formations en relief toujours kératinisées, les phanères
Tégument des Amphibiens

❖ Chez la larve
➢ Peu épais,
➢ Dépourvu de cellules kératinisées ,
➢ Pourvues de cellules glandulaires = sécrétions d’une couche gluante de mucus qui
forme un film protégeant l’organisme contre les parasites et permettant le flux d’eau

Coupe transversale du tégument de larve d’Amphibiens


Tégument des Amphibiens

❖ Chez l’adulte
➢ Composé de plusieurs couches cellulaires
➢ Recouvert d’une couche superficielle kératinisée transparente est mince
➢ Les cellules mortes sont éliminées par lambeaux par le phénomène de mue (L’exuviation).

Chez les Amphibiens adultes, on distingue deux types de glande :

✓Les glandes muqueuses = mucus qui maintient la


peau toujours humide, même hors de l’eau ; permet
également de réguler la température du corps en cas de
forte chaleur.
✓Les glandes granuleuses = substance désagréable ou
venimeuse assurant une protection contre les prédateurs.
✓Cellules pigmentaires (chromatophores)

Coupe au niveau d’un tégument d’un Amphibien adulte


canal évacuateur

canal évacuateur

Chez les amphibiens (en général) peau très peu kératinisée.

tégument perméable, échange d’eau et de gaz possibles.


Les phanères sont sous forme :
✓ De verrucosités de la peau des crapauds,
✓ De gaine cornée des doigts et des orteils des Anoures et des Urodèles
✓ Des coussinets développés sur les doigts du membre antérieur chez le mâle au cours de la période de
reproduction.
Respiration cutanée chez les Amphibiens
La plupart des Amphibiens sont en mesure de réaliser des échanges gazeux dans l’eau
ou dans l’air par l’intermédiaire de leur peau.
Cette respiration cutanée nécessite une peau humide et richement vascularisée à fin
de permettre à l’oxygène de diffuser à un taux suffisamment élevé.

Ci-contre une grenouille est placée dans un récipient rempli


d'air chloroformé.
▪ Sa tête passe à travers une membrane fermant
hermétiquement le bocal.
▪ La grenouille peut donc respirer de l'air pur.
▪ Pourtant, au bout de quelques minutes, elle est anesthésiée.
L'air chloroformé a traversé sa peau.
CLASSE DES REPTILES
➢ Vertébrés amniotes, en majorité tétrapodes, pentadactyles (sauf Ophidiens et quelques sauriens)
➢ Corps recouvert d’écailles de kératine = protection contre la déshydratation
➢ Respiration pulmonaire seulement,
➢ Absence de glandes cutanées peau sèche
➢ Le plus souvent ovipare,
➢ Œufs amniotique = œuf avec liquide amniotique et une coquille (protection)
➢ Animaux "à sang froid" = Poïkilothermes,
➢ Utilisent peu de leur chaleur métabolique pour produire la chaleur corporelle = Ectothermes absorbent la
chaleur externe plutôt que de la générer eux-mêmes
➢ Cœur avec
✓3 loges (reptiles non crocodiliens)
✓ 4 loges reptiles crocodiliens
Classification des reptiles
Les reptiles se divisent en quatre ordres :

1. Ordre des Chéloniens (Tortues)

Présence d’une carapace


2. Ordre des Rhynchocéphale (Sphénodon)

➢ Deux rangées de dents


3. Ordre des Squamates

➢Sous-ordre des Ophidiens (Serpents)


➢ Sous- ordre des Sauriens (Lézards)
4. Ordre des Crocodiliens (Crocodiles)
POÏKILOTHERMIE ET HOMEOTHERMIE
Les différentes méthodes de thermorégulation des animaux sont basées sur la stabilité de
leur température corporelle.

➢ Poïkilothermes : la température corporelle varie dans le même


sens que la température ambiante.
C’est le cas des Poissons, des Amphibiens, et des Reptiles

➢ Homéothermes sont capables de maintenir leur température corporelle


constante (stable), indépendamment du milieu extérieur. Ils régulent leur
température corporelle à une valeur physiologique quasi constante.
Ce groupe rassemble classiquement l’ensemble des Mammifères et des
Oiseaux.
La thermorégulation

Un équilibre entre la thermogenèse (production de chaleur) et la thermolyse (dépense de chaleur ).


La thermorégulation

Pour conserver sa chaleur constante, de nombreuses stratégies ont été développées :


➢ Développer une isolation thermique importante. La pilosité du yack ou les plumes des
oiseaux.
➢ Développer une couche épaisse de graisse (baleine, ours, etc.).
➢ Développer un système sanguin adapté, comme le loup ou les oiseaux dont le sang
descendant vers les pattes réchauffe le sang remontant vers le cœur.
➢ Développer une couleur de peau adéquate. Le noir absorbe l’ensemble du
rayonnement lumineux visible, le blanc le réfléchit.
➢ Développer une vie de groupe, comme les manchots empereurs de l’Antarctique.
➢ Adapter son exposition au soleil : s’y exposer lorsqu’on a froid, se mettre à l’ombre
lorsqu’on a chaud.
La classification basé sur la source de chaleur utilisée

❑ Les animaux endothermes: génèrent leur propre chaleur corporelle grâce à la


production de chaleur par le métabolisme, et conservent ainsi leur température corporelle
bien au dessus de celle du milieu ambiant
❑ Les animaux ectothermes: ont une faible production de chaleur via la voie métabolique
et possèdent une forte conductance thermique. Cela implique une faible isolation. Ainsi la
chaleur produite par le métabolisme est rapidement perdue vers un milieu extracorporel
plus froid.
❑ Les animaux, hétérothermes: sont des animaux capables de faire varier le degré de
production de chaleur endotherme et qui ne régulent pas, leur température corporelle dans
un intervalle de température étroit.
Les mammifères et les oiseaux qui entrent en hibernation (exemple : l’ourse).
Mode de déplacement des reptiles
▪ Reptile vient du latin reptilis, " rampant ", ce qui correspond parfaitement au mode de déplacement
des espèces qui sont dépourvues de pattes.
▪ Même chez les espèces qui possèdent des pattes, le corps n’est pas soulevé en permanence pendant
la marche et le ventre se trouve par moment très près du sol.
▪ Cette démarche est liée à la disposition des membres, qui sont insérés latéralement, et
perpendiculairement à la colonne vertébrale.

La locomotion apode peut se faire de plusieurs


manières :
➢Mouvement rectiligne,
➢Ondulation latérale,
➢Nage par ondulation latérale de gauche à droite
Selon le mode de locomotion chez les reptiles à membres, on a deux types de disposition de ces
membres par rapport au corps :
❖ Le membre horizontal : Les trois parties du membre sont alignées dans un plan horizontal.
Ces membres ne pouvaient donc pas porter le corps mais ils servent à la nage et à la
reptation (Tortue marine).
❖ Le membre transversal : c’est le membre des Amphibiens et la plus part des Reptiles, ce
membre est plié en Z dans le plan transversal c’est à dire que Le stylopode fait un angle de 90
degrés avec la colonne vertébrale.
- Le zeugopode s’est relevé à la verticale. ces membres permettent donc de soulever le corps.
- L’angle zeugo-stylopodique est dirigé vers le bas : il permet la reptation mais avec une
ondulation du corps obligatoire.
LES FOSSES TEMPORALES

Sont des fenêtres latérales du toit dermique (crâne) qui apparaissent par écartement des os
du crâne des Amniotes en créant des ouvertures qui allègent considérablement le crâne, et
permettent aussi l’insertion des muscles qui actionnent la mandibule (la mâchoire
inférieure).
La présence ou l’absence de ces fosses ainsi que leur nombre et leur position permet de
distinguer plusieurs types de crânes :

❑ Crâne anapside : Aucune fenêtre n’est présente


dans la partie postérieure. Ce type de crâne existe
chez les tortues,
❑ Crâne synapside : le crâne est percé d’une fenêtre
temporale inférieure. Cette configuration est présente
chez les Reptiles Mammaliens

❑ Crâne diapside : est caractérisé par la présence de deux


fosses temporales (supérieures et inférieures). Cette
configuration est présente chez les lépidosauriens (dont
le Sphénodon, les iguanes, les lézards, les varans ou les
serpents) et les crocodiliens actuels.

❑ Crâne euryapside : correspond à la présence d’une


fosses temporales supérieures uniquement. Cette
configuration existe chez certain reptiles aquatiques
Classes des oiseaux
Classification générale

Ancêtres crocodiliens du Jurassique : les Dinosauriens Saurischiens théropodes


(200 Ma)
Groupe monophylétique

Poissons

Tétrapodes (Liss)amphibiens
Chéloniens
Sauropsidés Sphénodon
Lépidosauriens
Amniotes Squamates
Diapsides
Crocodiliens

Archosauriens Oiseaux

Mammifères
Cl. des Aves : Sous Classe des Archéornithes (Fossiles)

Ont tous disparus (fossiles)

Le plus connu : Archeopteryx (150 Ma)

Intermédiaires entre les « reptiles » et les


oiseaux :

•Squelette avec une longue queue

• Mâchoires avec des dents


• Présence de plume
Cl. des Aves : Sous Classe des Néornithes

▪ 9700 sp. connues

▪ Apparus entre 90 et 60mA

▪ Ils ont gardé des caractères reptiliens :


▪ Oeuf amniotique
▪ Écailles épidermiques
▪ Cloaque
▪ Urine très concentrée
▪ 4 doigts

▪ Ils ont des caractères nouveaux :


▪ Queue courte : le pygostyle
▪ Bec corné sans dents
▪ Plumes
Morphologie / Anatomie Générale : les plumes
Il existe 2 sortes de plumes :
- Le Duvet
- Les pennes =
▪ Les tectrices sur le corps,
▪ Les rémiges sur les ailes,
▪ Les rectrices forment la
queue.

Différents types de plumes pour différentes fonctions


Différentes plumes pour différentes fonctions:
✓ Protection thermique (duvet): homéothermie
✓ Locomotion (rémiges et rectrices): vol
✓ Alimentation (vibrisses): prise insectes volants
✓ Couverture (tectrices): camouflage, parade nuptiale, protection
La plume est constituée de kératine. Sa formation se fait de la manière suivante:

- La prolifération rapide de cellules germinatives donne un tube entouré d'une gaine.

- Ce tube contient une cavité pulpaire (vaisseaux sanguins et nerfs).

- La rupture de la gaine laisse échapper la plume.


❖ La couleur des plumes à différentes origines :
- Couleur pigmentaire : noir, brun, jaune, rouge: soit synthétisée soit issue de l’alimentation
(cas du flamant rose)
- Couleur structurale : bleu: causée par phénomène optique : diffraction de la lumière sur
des particules
❖ Entretien des plumes :
- Lissage avec le bec pour remplacer les barbules
- Graissage
- Lavage
- Épouillage
Un isolant thermique :
homologues aux écailles de kératine des reptiles

- Régulation de la température = les premiers homéothermes : maintien d’une


température corporelle à 40°C (pas d’hibernation chez les oiseaux)

- Des plumes plus ou moins courtes / plus ou moins denses en fonction du mode de vie Cas
des oiseaux plongeurs
Un rôle de camouflage

Cas des oiseaux mimétiques : Pour vivre vieux, vivons cachés !


Un rôle de communication sociale

- Utilisation de plumes ornementales pour la parade sexuelle

- Dimorphisme sexuel
Le vol

Exige très grosses dépenses métaboliques


Adaptations morpho/anatomiques
Réponses aux contraintes liées au vol

1/ Augmenter l'efficacité du système respiratoire

Trachée Sac
aérien antérieur
Poumons : ne sont pas des sacs aveugles mais conduits
dans lesquels l'air circule à sens unique

• Pas d'alvéoles, mais parabronches


•Ventilation assurée par sacs aériens à l'avant et à l'arrière des
Poumons
poumons
• Agissent à la manière de pompes
•Présence de valves empêche l'air de revenir vers l'arrière :
Sac aérien postérieur
circulation unidirectionnelle

Système respiratoire des oiseaux considéré comme le plus perfectionné et le plus


efficace du règne animal
❑ L’appareil respiratoire : poumon tubulaire
- Les poumons sont petits.
- Il n’y a pas d’alvéole pulmonaire, mais un
développement de ramifications bronchiques:
= les parabronches (petits tubes fins=canaux).
- Les sacs aériens (poche pouvant se remplir
d’air) bien développés, situés dans différentes
parties du corps sont reliés aux parabronches.
- Ces canaux aériens forment un réseau fermé ou
circule l’air et sur la paroi desquels sont
appliqués les vaisseaux sanguins.
Réponses aux contraintes liées au vol

2/ Modification squelettique : un squelette léger

▪ Généralement creux et renforcés par des cloisons (la pneumatisation des os)
▪ Chez certains oiseaux, les sacs aériens se prolongent dans les plus gros os.

Disparition de la moelle : os creux

L’allègement du squelette permet de réduire les dépenses métaboliques inutiles


Réponses aux contraintes liées au vol

3/ Modification squelettique : un squelette rigide : résister aux forces rentrant en jeu lors du vol

➢ Colonne vertébrale renforcée par la fusion de


plusieurs vertèbres, région caudale et ceinture
Vertèbres du cou Fusion des
vertèbres pelvienne.
➢ Ceinture pelvienne fusionnée
- Solidifier les points d'ancrage des muscles de la queue.
➢ Cage thoracique renforcée
Sternum - Eviter d'être écrasée par les muscles alaires.
élargi
➢ Côtes fusionnées et sternum hypertrophié
Cage thoracique Permettre un solide point d'ancrage pour les muscles
robuste
alaires
❖ Les membres Antérieur = aile
- Le stylopode et le zeugopode restent
intacts,
- Réduction et soudure des pièces osseuses
de l’autopode.
❖ Les membres postérieur = membre
marcheur (dressé parasagittal);
- Le stylopode reste intact,
- Le zeugopode et l’autopode sont très
modifiés.
Réponses aux contraintes liées au vol

4/ Augmenter l'efficacité du système cardio-vasculaire


- Maintenir un métabolisme élevé
- Coeur = 4 chambres séparées (comme chez les crocodiliens)
- Empêche le mélange entre le sang veineux (de l’organe au cœur) et artériel (du cœur à
l’organe)
vers les poumons vers le corps

du corps des poumons


L’appareil digestif :
Il diffère de celui des autres Vertébrés.
- L’œsophage long avec un jabot
un jabot = dilatation où sont stockés les
aliments.
➢ L’estomac comprend :
• un ventricule succenturié à paroi
glandulaire (suc digestif);
• un gésier à parois musculaire épaisse =
estomac mécanique.
Des régimes alimentaires variés

• Phytophages
- Folivores
- Granivores
- Nectarivores
- Suceurs de sève

• Insectivores/invertivores
• Carnivores
• Charognards
• Piscivores
Les phytophages folivores

Exemple des Ansérines : d’infatigables brouteurs

Doivent se nourrir très fréquemment et se débarrasser


rapidement des déchets
Les phytophages granivores

Les graines = des aliments très nutritifs mais souvent protégées


par de véritables armures

Chez les oiseaux, seul le bec corné pourra être utilisé pour faire
face aux protections mises en place par les plantes

Bec corné fait de kératine se laisse facilement façonner par les


pressions évolutives
Les phytophages nectarivores

Un bec adapté à la morphologie de la fleur hôte illustrant un


mutualisme plante - oiseau
Les insectivores

Les insectes : ressource très importante pour les oiseaux


Insectivore = régime rencontré dans de très nombreuses familles

Le bec long et fin des Sylviidés typique des insectivores


Les invertivores

Taille et forme du bec: accessibilité ou non à


différentes espèces de proies (Charadriiformes)
Les carnivores

Les armes du crimes

Des serres pour tuer et un bec crochu pour dépecer


Les Charognards

Chacun son tour !


Les Piscivores

Le cas des oiseaux plongeurs


Les Piscivores
L’appareil génital :
❖ Mâle :
- 2 testicules,
- Épididyme suivie d’un canal
déférent (= canal de wolff) qui
débouche dans le cloaque.
❖ Femelle :
- Seuls l’ovaire et l’oviducte gauche
persistent.
Classe des Mammifères

- Ce sont des amniotes


- Leur corps est couvert entièrement ou partiellement de poils
- Ils possèdent des mamelles
- Ce sont tous homéothermes
- Leur reproduction est généralement vivipare.
Ils regroupent deux sous-classes
- Sous-classe des Prototheria : Ce sont des mammifères primitifs, ovipares, mais la nourriture des petits est
lactée après éclosion. Ils comprennent l’ordre des Monotremata (Monotrèmes) ex : Échidné
- Sous-classe des Theria : Elle comprend deux infra-classes :
➢ Infra-classe des Metatheria : Ce sont des vivipares, mais le développement des petits s’achève dans une
poche marsupiale. Ce sont les Marsupiaux ex : Kangourou
➢ Infra-classe des Eutheria : Ce sont des vivipares, possédant un placenta. Ce sont les Placentaires. Ils
regroupent tous les autres Mammifères ex : Baleine, Chauve-souris, Singe, Homme.
Classification générale
✓ Apparaissent au milieu du secondaire (200 Ma)
✓ Diversification surtout au tertiaire
✓ Environ 4 600 espèces et près de 5% d’espèces inconnues
✓ Groupe monophylétique
Poissons
(Liss)amphibiens
Tétrapodes Chéloniens
Sauropsidés Sphénodon
Lépidosauriens
Squamates
Amniotes Diapsides
Crocodiliens

Archosauriens Oiseaux

Mammifères
Les Monotrèmes

➢ Caractères de reptiliens :
• Cloaque ano-génito-urinaire
• Oeufs reptiliens avec peu de réserves

➢ Caractères primitifs de mammifères :


• Présence de poils
• Homéothermie imparfaite (proche de 32°C)
• Mamelles très rudimentaires
• Pas de dents
Les Marsupiaux

Vivipares: Implantation de l’embryon dans


l’utérus
Particularités :

- 2 vagins avec ouverture commune non


fusionnées

- Placenta très peu développé

- État de dvpt très incomplet à la naissance (2 à


5 sem)

- Migration vers le marsupium


Euthériens (Placentalia)

- 94 % des Mammifères actuels (4221 sp.)


Les nouveautés :

• Développement complet de l’embryon dans


l’utérus : nourrit via le placenta

• Utérus commun + vagin médian et permanent

• Disparition du cloaque : voies digestives et


urogénitales séparées
❖ Caractéristiques générales : modifications à l’architecture reptilienne

• Poils

• Mamelles produisant du lait

• Position des membres sous le corps :


+ efficace mais requiert plus de coordination

• Dentition complexe

• Palais osseux

• Glandes sudoripares

• Homéothermie
❖ Caractéristiques générales :

Très grande homogénéité physiologique

Mais très grande hétérogénéité en taille et en poids :


• Le plus petit : une musaraigne de 2 g
• Le plus grand : une baleine de plus de 130 tonnes
▪ Très grande homogénéité fonctionnelle

▪ Mais très grande hétérogénéité morphologiquement en fonction des niches


écologiques (ils occupent toutes les niches écologiques et tous les biotopes)

Air
(Chauve
souris)
Désert chaud (Hyène)
Désert froid (Ours polaire)

Mer (Baleine) Sol (Taupe)


Morphologie / Anatomie générale : Le tégument

Pore Permet la
transpiration

Glande sébacée lubrifie le


poil avec le sébum

Glande sudoripare Produit Follicule pileux produit le poil


la sueur thermorégulation en assemblant des cellules
+ phéromones produites dans le follicule par
kératinisation
Morphologie / Anatomie générale : Les poils

• Cellule mortes couvertes de kératine (homologues des


écailles et des plumes)
• Muscles provoquant la pilo-érection
• Neurones sensoriels (vibrisses)
• Pelage formé de deux couches
- poils courts fin et dense
- poils longs et rigides
• Rôles : protection, coloration, imperméabilisation,
mécanoréception, thermorégulation
Morphologie / Anatomie générale : Les dents

- Dents d’un type nouveau par rapport aux


reptiles
- Prennent naissances dans une alvéole de la
mâchoire ou racine
L’origine est double :
• Ectodermique : émail en surface
• Dermique : dentine ou ivoire en
profondeur
La troisième partie est le cément qui permet
de maintenir les dents
Morphologie / Anatomie générale : Les dents

Il existe deux types de dents chez les euthériens :


1. Les dents à croissance définies avec une taille
limite = brachyodontes
- La racine est pointue (O. carnivores, O. omnivores)

2. Les dents à croissance continues = hypsodontes


- La racine est ouverte et tubulaire
- La pousse continuelle correspond à la vitesse
d’usure
Morphologie / Anatomie générale : Les dents
I
C

PM
Différentes dents selon leur utilisation
(hétérodontes) : M

1. A l’avant, incisives coupantes (I)


2. Sur les côtés, canines pointues (C)
3. Sur les côtés, prémolaires
coupantes et broyeuses (PM)
4. A l’arrière, molaires broyeuses (M)
Morphologie / Anatomie générale : Les dents

Chez les euthériens, il y a au maximum 44 dents

Formule dentaire maximale :

3 1 4 3
I -- + C -- + PM --+ M --
3 1 4 3

Exceptions : certains édentés et certains cétacés (homodontie)


Morphologie / Anatomie générale : Les dents

Différences selon les régimes alimentaires:

- Omnivores : formule dentaire presque complète

-Insectivores : formule dentaire pratiquement complète, mais dents toutes pointues (une à 3
pointes par dents)
Morphologie / Anatomie générale : App. Respiratoire

• Peau peu perméable

• Action du diaphragme

•Alvéoles augmentent la surface


d’échange
Morphologie / Anatomie
générale : App. Circulatoire

▪ Coeur à 4 chambres
(cf oiseaux, crocodiles)

▪ Sang passe d'abord par les


poumons (oxygénation) puis
repompé dans le reste du corps
Morphologie / Anatomie générale : Locomotion

Grande variété de formes dans les membres locomoteurs


Chapitre V : Introduction à l’Anatomie
Comparée
• Le tégument,
• Le squelette (céphalique et axial),
• Le système nerveux,
• L’appareil circulatoire,
• L’appareil respiratoire
• L’appareil digestif.
Le tégument
La peau constitue le revêtement extérieur isolant l’organisme du milieu ambiant. C’est une
formation ininterrompue.

La peau peut avoir différents rôles :


• Thermo-régulateur,
• Sécréteur,
• Sensoriel,
• Protecteur,
• Respiratoire.
Le tégument
La peau (ou tégument) est formée par deux couches essentielles, l’épiderme et le derme qui

peut se différencier à sa partie profonde en hypoderme.

Au tégument se rattache deux sortes de productions cutanées :

➢ Les formations creuses : les glandes.

Leur type et leur importance varient selon les classes considérées.

➢ Les formations en relief toujours kératinisées : les phanères


❖ Les phanères
Les phanères sont des productions essentiellement épidermiques.

• Les écailles des poissons


• Les écailles cornées des reptiles
• Les plumes et le bec corné des oiseaux
• Les cornes, les griffes, les ongles, les sabots et les poils de
mammifères
Griffes, ongles et sabots de mammifères

Poils de mammifères Plumes des oiseaux


Écaille placoïde de sélacien
Écailles élasmoïdes de téléostéens

Écailles cornées des reptiles


❖ Les glandes
Les glandes sont des productions creuses.

Il y’a deux principaux types de glandes :


• Glandes exocrines :déversent leur produit de sécrétion dans le milieu extérieur.
• Glandes endocrines : le produit de sécrétion (hormone) passe dans la
circulation sanguine.

(Glandes amphicrines sont des glandes mixtes : endocrine et exocrine)


1. Bourgeonnement de l'épithélium de revêtement

2. Prolifération et invagination dans le mésenchyme


3. Différentiation en glande endocrine

4. Différentiation en glande exocrine


Le squelette des vertèbres
Les fonctions du squelette

❑ Donne au corps sa forme

❑ Supporte le poids

❑ Point d’ancrage aux muscles

❑ L’ensemble muscle-squelette forment un système de leviers permettant le

mouvement

❑ Protège les parties plus fragiles des organisems ( poumons, encéphale, moelle

épinière)
/ pectorale
Le squelette des vertébrés est formé par :
• Le squelette céphalique
• Le squelette axial
• Le squelette zonal (ceinture)
• Le squelette appendiculaire
(memebre)
Le squelette céphalique
(partie orange et rouge)

Le squelette céphalique se subdivise


en 2 parties:
❑ Le neurocrâne: qui entoure et
protège l’encéphale et les organes
sensoriels pairs.
❑ Le splanchnocrâne entourant les
cavités buccales et pharyngiènne.
Le squelette céphalique de sélacien (Poisson au squelette cartilagineux)

a: Neurocrâne
bcdfghi:Splanchnocrâne avec
cdih: Arc mandibulaire
dg: Arc hyoïdien
f: Arcs branchiaux
Articulation de la
mandibule
Le squelette axial

Le squelette axial ou colonne vertébrale qui prolonge le neurocrâne, jusqu’à la queue. Elle a
pour rôle d’entourer et protéger la moelle épinière.

A partir des chondrichtyens les vertèbres sont constituées fondamentalement de trois parties
:
• Centrum, ou centre, qui entoure la corde
• Arc neural qui entoure la moelle épinière
• Arc hémal qui entoure l’artère et la veine caudale.

• Chez les amphibiens le squelette axial est formé par la colonne vertébrale et les cotes

• Chez les reptiles les cotes se ferment ventralement par un sternum et forme la cage thoracique
La régionalisation du squelette
axial
Le squelette zonal
La ceinture pectorale et pelvienne des oiseaux

Ceinture pelvienne

Ceinture pectorale
Evolution de la ceinture pelvienne chez les
reptiles

Région crâniale Région caudale Ilion

Pubis

Ischion

Position bipède Position quadrupède


Bassin aviens ou Bassin saurichien ou
avipelvien sauripelvien
Le squelette appendiculaire des tétrapodes
Comparaison du squelette appendiculaire des poissons (Dipneuste)
et du premier amphibien (Ichtyostéga)
Position du squelette appendiculaire des tétrapodes
Le Système nerveux
12 nerfs crâniens
Système
nerveux
central

Système nerveux
périphérique
Différenciations régionales du tube neural
En haut : cerveau humain (1300 g/75 Kg)
En bas : cerveau de lamproie (1 g/75 Kg)
Des poissons aux mammifères on
note:
- Développement des hémisphères
cérébraux (HC) qui cachent
dorsalement les autres vésicules
- Réduction des bulbes olfactifs
(BO)
- Développement du cervelet (C)
- Flexion de la moelle épinière
L’appareil circulatoire
L’appareil circulatoire est formé à partir du mésoderme.
A l’état embryonnaire, cet un appareil d’abord lacunaire puis se ferme après
la formation des vaisseaux.

Il y a trois type de vaisseaux


1.Les artères
2.Les veines
3.Les capillaires
http://www.medisite.fr/medisite/L-appareil-cardio-circulatoire,1930.html

Les capillaires sont les plus fins vaisseaux. Ils assurent l’échange avec les autres tissus.

Pour des vaisseaux de même diamètre, la paroi des artères est plus épaisse que celle des
veines.
Branchies

❖ La circulation chez les poissons


• La circulation est simple
• Le cœur n’est traversé que par du
sang veineux

Cœur des poissons en S

Organes
Branchies

Ventricule
Bulbe
cardiaque
Sinus
veineux
Atrium ou
oreillette
❖ Circulation chez les tétrapodes

• La circulation est double (la petite


et la grande circulation)

• Le cœur est traversé à la fois par


du sang veineux et du sang
oxygéné
La respiration chez les
vertébrés
Généralement soit branchiale soit pulmonaire
Dans certains cas :

• Les deux types coexistent

• Quand les organes principaux ne sont pas efficace, d’autres organes


participent à la respiration telle la peau ou la vessie gazeuse
L’appareil respiratoire est formé par des branchies

- Les branchies primitives sont des branchies filamenteuses de deux types :


• Les branchies filamenteuses septales (Agnathes et chondrichtyens)
• Les branchies filamenteuses operculées (ostéichtyens)
- Les branchies évoluées sont des branchies lamellaires (Sarcoptérygiens
et amphibiens).
Ce type de branchies est toujours accompagné de formation
pulmonaire au moins pendant une période de la vie de l’animal.
La respiration pulmonaire chez les
tétrapodes Les poumons
alvéolaires chez
l’Homme avec les
Poumons conduits aériens
plurisacculaire
à l’extérieur et à
ou
plurialvéolaire l’intérieur des
poumons
évolution

Poumons unisacculaire ou unialvéolaire

Evolution des poumons alvéolaires

•Les poumons alvéolaires primitifs sont des poumons unicavitaires avec des conduits aériens externes.

•Les poumons alvéolaires évolués sont des poumons pluricavitaires avec des conduits aériens externes et
internes.
La respiration pulmonaire

L’appareil respiratoire est formé par les conduits aériens et l’organe


d’échange gazeux : poumons

Les poumons des vertébrés sont de deux types :


• Les poumons alvéolaires (amphibiens, reptiles et mammifères)
• les poumons tubulaires (spécifiques aux oiseaux).
Appareil digestif

Chez les mammifères (Homme)


Appareil digestif est constitué d'un tube digestif
(bouche, œsophage, estomac, intestin, anus)
et de glandes annexes (glandes salivaires, foie et pancréas)

L'origine embryonnaire du TD est double :

• Ectodermique pour la partie buccale et anale,

• Endodermique pour le reste de l’appareil.


❖ Les glandes annexes à l’appareil digestive chez les vertébrés

Glandes parotides
Canal
cholédoque
Foie

Glandes sous Glandes sub-


Pancréas mandibulaire (sous linguales
maxillaires)
Duodénum
Vésicule biliaire

Autres glandes digestives des Les glandes salivaires des


vertébrés Foie et pancréas mammifères (Homme)
❖ La cavité buccale

La digestion buccale est essentiellement


mécanique
Les lèvres, les dents et la langue permettent la
.
préhension des aliments, leur écrasement et
brassage en présence du mucus buccal

Chez les mammifères s’ajoute les glandes


salivaires qui assurent en plus une digestion
chimique par les enzymes salivaires.
❖ L’œsophage

Ce n’est qu’un lieu de passage. Il est très riche en glande à mucus. Il est dépourvue de glandes
sécrétant les enzymes.

L’œsophage d’oiseau est particulier. Il développe une poche, ou jabot, servant de réservoir et de
lieu d’humidification des graines avalées lors de l’alimentation.

Œsophage Œsophage des


d’oiseau autres vertébrés

jabot
❖ La cavité gastrique

La digestion gastrique est :


❑ Mécanique par un brassage important du chyme stomacal
(aliments liquides et diverses sécrétions)
❑ Chimique par le suc gastrique (mucus, HCl, protéase, lipase et
d'uréase)
L'estomac assure également un rôle endocrinien.
Avec le système nerveux, elle régule la sécrétion du suc et le transit
intestinal.
❖ La cavité gastrique (Estomac)
Œsophage

Fundus

Pylore

Téléostéen Amphibien Reptile

Œsophage
Estomc Rumen
Réticulum
glandulaire (panse)
(bonnet)
Omassum
(feuillet)

Omassum
(caillette) Intestin
Gésier Estomac
mécanique Rumen

Oiseaux Mammifère (ruminant)


L’évolution de
l’estomac
La différenciation de l’estomac commence par sa partie postérieure chez
les poissons puis sapartie antérieure chez les amphibiens.
L’estomac est d’abord:
- Unilobé chez les poissons, chez les batraciens, et les reptiles.
- Plurilobé chez les oiseaux et les mammifères.
La régionalisation la. plus poussée est trouvée chez les mammifères
ruminants
Intestins de vertébrés

Sélacien Amphibien Reptile


Téléostéen
intestin large et court intestin en spirale avec
intestins
cloaque
pyloriques

Oiseau
Mammifère
intestin avec 2 cœcum
intestin avec 1 cœcum
et un cloaque

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