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TECHNIQUES DE L’INGÉNIEUR
Techniques L’expertise technique et scientifique de référence
de l'Ingénieur
p2645
c5201
Spectrométrie
Eaux de -masse
de distribution - Principe
Traitements spécifiques
et appareillage
Guy BOUCHOUX
Professeur à l’université Paris XI (Orsay), École Polytechnique, DCMR, Palaiseau
Michel SABLIER
Chargé de recherches au CNRS, École Polytechnique, DCMR, Palaiseau
Copyright
Copyright ©
© 2014
2015 | Techniques
Techniques de
de l’Ingénieur | tous droits réservés
l'Ingénieur
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Eaux de distribution
Traitements spécifiques
par Hugues GODART
Ingénieur civil des Mines
Ingénieur en chef à la Générale des Eaux
Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
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1. Mise à l’équilibre et le carbonate formé (peu soluble) se dépose ; les eaux sont
entartrantes.
calco-carbonique Il faut noter que, à l’état initial, les eaux souterraines sont équi-
librées ou agressives ; c’est essentiellement l’élévation de tempé-
rature qui abaisse la droite d’équilibre et les rend incrustantes.
1.1 Caractéristiques carboniques Toute eau se situant au-dessous de la droite d’équilibre CO3Ca
souffre d’un excès de dioxyde de carbone CO2 qui, dès qu’il est au
contact d’un matériau contenant du calcaire, a tendance à le
Le dioxyde de carbone CO2 peut exister dans l’eau sous trois dissoudre suivant la même réaction, mais en sens inverse ; les
formes : eaux sont dites agressives envers le calcaire (et notamment envers
— gazeuse dissoute et non dissociée : H2CO3 ou (CO2 , H2O) ; les mortiers ou bétons à base de ciment ordinaire Portland). Le
– problème de rééquilibrage consiste à traiter les eaux de façon que
— ion hydrogénocarbonate (bicarbonate) : HCO 3 ;
leur point de rencontre pH-alcalinité s’établisse sur la droite d’équi-
2–
— ion carbonate : CO 3 . libre CO3Ca.
Les quantités relatives de ces trois formes sont dépendantes En fonction des sels présents dans l’eau, on définit le titre
entre elles et sont fonction du pH de l’eau (teneur en ion H+), l’équi- alcalimétrique complet (TAC), le titre hydrotimétrique (TH), le titre
libre final étant une résultante des trois équilibres ci-après : calcique (TCa) et le titre magnésien (TMg), comme indiqué au
tableau 1.
+ –
[ H ] [ HCO 3 ] ⁄ [ CO 2 ] = K 1
+ 2– – Tableau 1 – Définition des titres
[ H ] [ CO 3 ] ⁄ [ HCO 3 ] = K 2
en fonction des sels présents dans l’eau
[H+] [OH–] = K3
Sels d’acides faibles Sels d’acides forts
Ces équilibres ont été longuement étudiés et l’on connaît les
valeurs des constantes d’équilibre pour différentes configurations Carbonates
de température et d’environnement. Ce système de trois équations Titres Sulfates et chlorures
et hydrogénocarbonates
pour cinq variables permet de calculer trois variables si on s’en
donne deux. Pour des commodités de mesure, on introduit une Ca Mg Na Ca Mg Na
sixième variable, l’alcalinité, ainsi qu’une équation supplémentaire :
TAC + + +
[Alc+] = 2 [ CO 2– – – +
3 ] + [ HCO 3 ] + [OH ] – [H ] TH + + + + +
L’alcalinité peut se définir et se mesurer aisément comme la TCa + +
quantité d’ions [H+] qu’il faut ajouter à ceux existant déjà dans TMg + +
l’eau pour équilibrer les trois ions carbonate, bicarbonate et
hydroxyle. Cela a permis de bâtir des abaques, tels que ceux de la
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figure 1 et des annexes [C 5 202] et [C 5 203] (en pochette fin de On classe notamment les eaux en fonction de leur dureté. Les
reliure) qui permettent de déterminer, à partir de deux mesures eaux douces ont un TH < 14 oF et les eaux très « dures » un
simples, celle du pH et celle de l’alcalinité, les autres caractéris- TH > 30 oF.
tiques carboniques, et surtout de savoir si une eau contient un
excès de CO2 dissous (eau agressive) ou au contraire si la teneur
en CO2 est déficitaire (eau entartrante) ainsi que le manque (ou Degré français (oF) : unité de concentration valant 1/5 de
l’excès) d’alcalinité dans l’eau et, par conséquent, permettent de milliéquivalent par litre et utilisée pour exprimer la valeur des
déterminer et de quantifier les traitements de correction. Cette différents titres d’une eau, dont les principaux sont le TAC et
représentation graphique de Hallopeau et Dubin tient compte de le TH.
simplifications du second ordre, mais elle est suffisamment précise
pour la quasi-totalité des cas pratiques. Elle présente l’avantage On dispose pour équilibrer une eau de l’aération, de la percola-
d’être très visuelle : on peut donc l’utiliser pour faire comprendre tion au travers des lits de calcaires minéraux ou marins (Litho-
les phénomènes selon les traitements et l’employer sans ordina- tamme), de Magno (nom commercial de la dolomie semi-calcinée),
teur dans les petites exploitations. Elle peut également se prêter à de Magnédolite (nom commercial de la dolomie surfrittée), d’injec-
une implantation sur ordinateur, voire sur calculette. Elle est alors tions de bases fortes (chaux, soude, carbonate de sodium), d’injec-
concurrencée par d’autres méthodes parfois plus détaillées, tions de bicarbonate de soude soit seul, soit accompagné d’un sel
comme celle de Legrand et Poirier. calcaire (chlorure ou sulfate de calcium), d’injections de dioxyde de
Dans la méthode graphique de Hallopeau et Dubin, la droite carbone CO2 , voire d’injections d’acides.
d’équilibre CO3Ca et la droite d’équilibre CO2 vis-à-vis du CO2 de Le seul composé dont on peut modifier la teneur sans modifier
l’air partagent le graphique en quatre zones. Il faut également immédiatement celle des autres est le dioxyde de carbone. Si l’on
noter que la droite horizontale pH = 8,35 qui passe par le point extrait CO2 par dégazage, le point figuratif de l’eau P se déplace
d’intersection des deux premières partage le graphique en deux. Il verticalement vers le haut ; réciproquement, si l’on dissout du CO2
n’existe pas, pratiquement, d’eaux naturelles utilisées pour la par injection directe, le déplacement aura lieu vers le bas.
distribution dont le pH soit supérieur à 8,35. Il ne reste donc à
Par contre, si l’on modifie simultanément le pH et l’alcalinité, la
considérer que trois zones : I, II et III. Par ailleurs, les caractéris-
courbe de déplacement peut être déterminée. Il s’agit en fait d’un
tiques pH et alcalinité des eaux rencontrées le plus fréquemment
faisceau de courbes déduites par translation horizontale de la
se situent à l’intérieur de quatre ovoïdes : 1, 2, 3, 4.
courbe apparaissant sur la figure 1 et dénommée « neutralisation
Toute eau se situant au-dessus de la droite d’équilibre CO3Ca par chaux » si la modification s’obtient par action de la chaux, de
souffre d’un excès de bicarbonate et d’un défaut de CO2. la soude ou de la Magnédolite, soit par translation horizontale de
Le bicarbonate se décompose : la courbe dénommée « neutralisation par calcaire » s’il s’agit de
carbonate de soude, de dissolution de calcaire, de l’action du
(HCO3)2 Ca ⇒ CO2 + CO3Ca + H2O Magna ou de l’effet de coagulants fortement acides.
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)
re (°C
ératu
Temp
0
10
15
Saturation Mg (OH)2
20
25 °C Ca ou MgO (mg/L)
25
40 40 10
–1
pH
45
Sa 2
50
9,5 50 tu 25
55 ra
60
tio 3 Saturation
n Mg (OH)2
65 60 CO 4
70 3 C 5
75 a 6
2
70 15 40
°C
80 1,6
1,2 1,8 2,2 9 8
0,8 1,4
0,6 1 Alc
0,7
0,4
0,5 CaO CO2 des bicarbonates (valable pour pH < 8,7) 1
80
10 mg/L 20 30 40 50 60 70 80 90 100 150 200 250 300 350 50
pH 2
60
8,5 3
P
4
8,35
70
5
6
3 80
8
I
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à l’ 10
O
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6
0 °C
8
7 10
2
II
4
2
6,5 3
4
1 5
6
8
6 3
10 CO2 libre
aire (mg/L)
calc
par
at ion
alis
utr ux
5,5 Ne cha
par
ion
ali sat
utr
10 Ne 20 30 40 50 60 70 80 90100 150 200 250 300 350 400
Alcalinité CO3Ca
5
4 5 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 150 200 250
Alcalinité en mg/L de CaO (Alc)
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Dans le cas du Magno et de la Magnédolite, les eaux entartran- Le plomb au robinet du consommateur provient essentiellement
tes déposeront leur Co3Ca en excès et la neutralisation de CO2 se de la dissolution des canalisations intérieures des habitations et de
fera suivant les réactions : certains branchements.
— Magno : La dissolution du plomb est notamment fonction de l’alcalinité,
du pH et de la température de l’eau (figure 2).
CaCO3MgO + 3CO2 + 2H2O ! Ca ( HCO 3 ) 2 + Mg ( HCO 3 ) 2
À la température de 25 oC, un diagramme de la solubilité maxi-
— Magnédolite : male du plomb en fonction de l’alcalinité et du pH a été établi par
CaOMgO + 4CO2 + 2H2O ! Ca ( HCO 3 ) 2 + Mg ( HCO 3 ) 2 Schock (figure 3).
On peut voir sur le graphique de la figure 2, que la concentration
Le point figuratif P suivra la ligne calcaire pour le Magno chaux maximale en plomb peut être plus importante pour une eau incrus-
pour la Magnédolite. tante de type très courant que pour une eau initialement agressive,
mais bien entendu plus ou moins corrigée dans son équilibre
calco-carbonique.
1.4 Injection de réactif Les valeurs indiquées sont des maximums théoriques. Les
valeurs rencontrées en pratique sont plus faibles, d’autant que la
Pour les eaux agressives, on peut augmenter l’alcalinité par une température de l’eau est plus basse. Il est à noter que, même à
injection de bicarbonate de sodium jusqu’à ce que le point température normale, une eau correctement mise à l’équilibre
représentatif P atteigne la droite d’équilibre CO3Ca, la teneur en entraînera des concentrations en plomb supérieures à celles fixées
CO2 dissous restant inchangée. Le point figuratif suivra une ligne par les directives européennes en vigueur dans les prochaines
CO2 constante. années.
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— la teneur en sodium doit être inférieure à 150 mg/L : il n’y a mentation. Il existe quelques cas où cette technique a été délibéré-
en revanche pas de limite pour le calcium ; ment adoptée comme prétraitement naturel lorsque les eaux
— l’eau ne doit pas contenir de germes tests : les adoucisseurs brutes étaient d’une qualité particulièrement dégradée. Dans les
peuvent faciliter la prolifération des bactéries (matériau support grandes plaines alluviales, notamment allemandes, elle a été assez
pour les fixer ; succession de phases marche-arrêt pour les systématiquement utilisée sous forme de captages souterrains
développer). dans les berges des cours d’eau, l’eau obtenue étant ainsi amélio-
rée en qualité, plus particulièrement sa turbidité et son pouvoir col-
Il faut donc éviter de boire une eau ainsi adoucie, mais elle peut
matant, ce qui facilite les traitements ultérieurs.
être utilisée pour les chaudières, les cumulus...
Par une évolution naturelle, lorsque le débit naturel entre le
cours d’eau et les captages à travers les alluvions des berges est
devenu insuffisant, on s’est tourné vers une réalimentation artifi-
cielle par tranchée ou par forage inverse d’injection.
2. Prétraitements naturels Dans tous les cas (avec des degrés divers selon la qualité initiale,
extensifs la nature des terrains, les vitesses et les durées de percolation), on
constate une nette amélioration vis-à-vis de la turbidité et du pou-
voir colmatant, de la teneur en matières organiques et de
Lorsque les circonstances s’y prêtent, on a toujours intérêt à l’ammoniaque, dans les limites de la teneur initiale en oxygène dis-
utiliser les processus naturels d’épuration. Ils comprennent le sous. Vis-à-vis du fer et du manganèse, les résultats obtenus sont
stockage d’une certaine durée et la percolation à travers le sol. variables.
Ces techniques sont à envisager quand les conditions écono-
miques sont favorables : terrains peu onéreux ou domaine foncier
2.1 Stockage inaliénable, service d’eau constitué depuis très longtemps, et bien
sûr dans les cas où la nature du terrain s’y prête : dunes, alluvions.
Le stockage peut avoir deux objectifs : constitution d’une réserve
assurant au distributeur un degré de liberté supplémentaire dans la
gestion hydraulique de la ressource, ou modification de la qualité
de l’eau brute ; dans le cas le plus général, les deux aspects doi-
vent être pris en considération. 3. Sous-produits
Avec une réserve de 24 à 48 h, on vise essentiellement la de traitement
possibilité de diluer ou même de passer outre à une vague de pol-
lution accidentelle. C’est un objectif important lorsque des zones
industrielles se trouvent en amont du point de prise. L’intérêt d’une
réserve de cet ordre apparaît déjà dans l’abaissement de la 3.1 Réglementation des sous-produits
turbidité de l’eau, à condition de concevoir le bassin et surtout les de traitement
ouvrages d’entrée et de sortie de façon à éviter les courts-circuits.
Une modification de la qualité peut être perçue, même avec des
L’identification des sous-produits de traitement est donnée dans
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eaux n’ayant pas traversé les membranes et où les impure- leurs qualités, sont susceptibles d’améliorer les performances de la
tés se sont concentrées. déshydratation des boues d’eau résiduaire urbaine.
Parmi les diverses destinations des sous-produits après traite-
ment, on peut citer :
La circulaire du 5 novembre 1980 s’applique aux rejets d’une — la mise en remblais routiers ;
unité de production d’eau potable. — l’incinération ;
Les paramètres à suivre sont : — les briques ou tuiles enrobées, les bétons colloïdaux ;
— les matières en suspension (MES) ; — les réactifs de stabilisation de déchets ;
— les matières oxydables ; — la couverture de décharge.
— les substances azotées ;
— les substances phosphorées.
Les niveaux de rejets acceptables sont fixés par la Direction de
l’industrie et de la recherche (DRIRE) selon les objectifs de qualité 4. Automatisation
de la rivière ou de la portion de rivière concernée.
des mesures analytiques
Les teneurs en métaux de ces rejets (aluminium et fer entre
autres) ne sont pas prises en compte car ils sont considérés
comme déjà présents à de fortes concentrations dans le milieu En laboratoire, elle n’a d’intérêt que pour des organismes
naturel. centraux de contrôle ou de surveillance où affluent de très
nombreux échantillons. Pour un nombre réduit de mesures quoti-
diennes, l’intérêt en décroît rapidement en raison de l’inertie de
démarrage nécessité par le réétalonnage précis auquel il faut se
3.1.4 Rejets dans le réseau d’eaux usées plier chaque fois.
L’analyse automatique couvre un champ d’application privilégié
C’est la solution la plus simple à mettre en œuvre. Ce système dans la surveillance de la ressource ou dans le contrôle semi-
d’évacuation des boues d’eau potable peut toutefois entraîner continu des résultats obtenus aux différentes étapes d’une usine
quelques inconvénients sur le bon fonctionnement de la station de traitement.
d’eau résiduaire urbaine.
Initialement, les électrodes spécifiques fabriquées en petite série
En revanche, le rejet des éléments de dénitratation a un impact ont donné beaucoup d’espoir mais ont conduit à des déboires
favorable : il permet de réduire l’oxygénation des boues par voie constants en raison de leur dérive de mesure et de leur encrasse-
mécanique (apport de l’oxygène des nitrates). ment rapide dans l’exploitation de terrain. C’est pourquoi on a été
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a usine de Rouen-La-Chapelle
Poly(chlorure d’aluminium)
Ozone
Dioxyde de chlore Hypochlorite de sodium
,,
,,,
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Filtre
Préozo- Stockage Filtre Post- charbon Chloration
nation d’effacement Coagulation Floculation-décantation sable ozonation actif Ozonation finale
b usine de Méry-sur-Oise
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Interface
de mesure
Capteurs
Cellule de mesure
Vidange
Microprocesseur
Exploitation
des résultats
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Ingénieur civil des Mines
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king water distribution systems. AWWA Water industry. Atelier NSF « Approval of membrane BARON (J.), CALBA (F.), LAGRANGE (P.), MOULENE
Quality Technology Conference, Denver, systems for drinking water treatment », Bruxel- (P.) et DELATTRE (J.M.). – Results of a one-year
9-12 novembre 1997, 14 p. les, 1-2 octobre 1997, 15 p. survey on the UV disinfection unit of Dieppe (W.
WIESNER (M.R.). – Effects of natural organic consommateur », Paris, 3-4 décembre 1998, adapté à la problématique des eaux bretonnes. Le
matter and the raw water matrix on the rejec- p. 241-252. traitement combiné des pesticides, des nitrates et
tion of atrazine by pressure-driven membranes.
de la matière organique. TSM, 2002, no 3, p. 60.
S Water research,
pp. 2563-2568.
1998, vol. 32,
Cette directive a été transcrite en droit Français. tion d’eau alimentaire. Toutefois, l’emploi d’une eau
Couleur 15 mg/L de platine
d’une telle qualité peut être exceptionnellement
Remplacée par la Directive suivante de 1998, ce
qui en découle sera dépassé au 25 décembre 2003.
Directive relative à la qualité des eaux destinées
autorisé par le préfet en application des articles 5 et
7, s’il est employé un traitement approprié, y com-
pris le mélange, permettant de ramener toutes les
Conductivité 180 , 1 000 µ /S/cm à 20 ˚C
Concentration
9 unités pH
en ions hydrogènes 6 ,5 , S
à la consommation humaine. Directive 98/93/CE du caractéristiques de qualité de l’eau à un niveau con-
forme aux limites de qualité fixées à l’annexe I-1 ou Carbone organique total 2 mg/L
3 novembre 1998, et ses annexes :
aux valeurs limites fixées par dérogation en applica- Équilibre calcocarbonique Pas d’agressivité
— annexe I : paramètres (microbiologiques, tion de l’article 24. Une telle exception doit être fon-
chimiques) et valeurs paramétriques ; dée sur un plan de gestion des ressources en eau à Fer total 200 µg/L
— annexe II : contrôle (paramètres à analyser, l’intérieur de la zone intéressée. Manganèse 50 µg/L
fréquence des analyses et des échantillonages) ;
— annexe III : spécifications pour l’analyse des Annexe I. Limites et références de qualité Germes aérobies revivifiables à 22 ˚C et à 37 ˚C
paramètres ; I.1. Limites de qualité des eaux destinées à la ± 10 fois la valeur habituelle
— annexe IV : délais de transposition dans le consommation humaine Oxydabilité au permanganate de potassium
droit national et détails d’application ; Partie A : Paramètres microbiologiques 5 mg/L O2
— annexe V : tableau des correspondances Odeur Acceptable
entre la directive 80/778/CE et la directive 98/93/CE. Escherichia coli et entrocoques 0/100 mL
Cette directive remplace celle de 1980 ; sa trans- Partie B : Paramètres chimiques Saveur Acceptable
cription en droit français en matière de qualité
Acrylamide 0,10 µg/L Sodium 200 mg/L
d’eau est l’objet du décret 2001-1220 du
20 décembre 2001. Antimoine 5 µg/L Sulfates 250 mg/L
Décret n 2001-1220 du o
20 décembre 2001 Arsenic 10 µg/L Température (sauf dans les DOM) 25 ˚C
(Articles 26, 28, Annexe I). Baryum 1 µg/L Turbidité 0,5 NFU
Eaux superficielles Benzène 1 µg/L 2NFU au robinet
Art. 26. - I. – Les eaux douces superficielles sont Benzo(a)pyrène 0,01 µg/L Radioactivité : DTI 0,1 mSv/an
classées selon leur qualité dans les groupes A1, A2 Bore 1 mg/L Tritium100 Bq/L
et A3 en fonction des critères définis à l’annexe I-3.
Leur utilisation pour la consommation humaine est Bromates 10 µg/L ■ Eaux de surface
subordonnée pour les eaux classées en : Cadmium 5 µg/L Directive concernant la qualité requise des eaux
— groupe A1 : à un traitement physique simple Chrome 50 µg/L superficielles destinées à la production d’eau ali-
et à une désinfection ; mentaire dans les États membres.
— groupe A2 : à un traitement normal phy- Chlorure de vinyle 0,5 µg/L Directive 75/440/CEE 16 juin 1975 JOCE L 194
sique, chimique et à une désinfection ; Cuivre 2 mg/L 25 juill. 1975.
A Organismes
V Allemagne (République Fédérale d’) Conseil supérieur d’hygiène publique de France CSHPF
P États-Unis
American Water Works Association AWWA Web : http://www.awwa.org
Institution of Water Engineers and Scientists IWE
Institution of Water Officers
Water Companies Association
National Association of Water Companies NAWC Web : http://www.nawc.org
L New England Water Works Association NEWWA Web : http://www.newwa.org
US Environmental Protection Agency EPA Web : http://www.epa.gov
Water Research Center
Italie
U France Federgasacqua
Parution : mai 2000 - Ce document a été délivré pour le compte de 7200092269 - cerist // 193.194.76.5
Revues
France Annales de limnologie
Adour Garonne (Gauthier-Villars)
(Agence de l’eau Adour Garonne) Annales des mines, réalités industrielles, gérer et comprendre
S États-Unis
AWWA Main Stream
Ozone Science & Engineering
(CRC Press)
I NF T 90-008
Agents de surface
2.01 Qualité de l’eau. Détermination du pH.
NF EN 25663 1.94
par spectrométrie d’absorption moléculaire.
Indice de classement : T90-013.
Qualité de l’eau. Dosage de l’azote Kjeldahl.
NF EN ISO 9963-1 2.96 Qualité de l’eau. Détermination de l’alcalinité. NF EN ISO 9308-1 9.00 Qualité de l’eau. Recherche et dénombrement des
Partie 1 : détermination de l’alcalinité totale et Escherichia coli et des bactéries coliformes.
S Ammonium
composite. Indice de classement : T90-036. Partie 1 : méthode par filtration sur membrane.
Indice de classement : T90-414.
NF T 90-015-1 1.00 Qualité de l’eau. Dosage de l’ammonium. NF V 08-600 10.00 Microbiologie des aliments. Dénombrement des
Partie 1 : méthode par titrimétrie après entraî- Escherichia coli présumés dans les coquillages
nement à la vapeur. vivants. Technique du nombre le plus probable.
Indice de classement : V08-600 (Remplace :
NF T 90-015-2 1.00 Qualité de l’eau. Dosage de l’ammonium. NF V 45-110, 6.1981).
Partie 2 : méthode spectrophotométrique au bleu
XP T 90-318 4.95 Essais des eaux. Évaluation en milieu aqueux du
d’indophénol.
carbone organique dissous biodégradable.
Argent Méthode par bactéries en suspension.
FD T 90-112 7.98 Qualité de l’eau. Dosage de huit éléments métal- XP T 90-319 4.95 Essais des eaux. Évaluation en milieu aqueux du
liques (Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Ag, Pb) par spectro- carbone organique dissous biodégradable.
métrie d’absorption atomique dans la flamme. Méthode par bactéries fixées.
Arsenic Baryum
NF EN 26595 3.93 Qualité de l’eau. Dosage de l’arsenic total. T 90-118 8.85 Essais des eaux. Dosage du baryum par spectro-
Méthode spectrophotométrique au diéthyldithio- métrie d’absorption atomique. Méthodes avec et
carbamate d’argent. Indice de classement : sans flamme.
T90-026. Biodégradabilité
Azote T 90-302 8.77 Essais des eaux. Méthode d’évaluation en milieu
aqueux de la biodégradabilité dite « totale » des
NF T 90-015-1 1.00 Qualité de l’eau. Dosage de l’ammonium.
produits organiques.
Partie 1 : méthode par titrimétrie après entraî-
nement à la vapeur. NF T 73-260 6.81 Agents de surface. Détergents. Agents de surface
anioniques. Détermination de la biodégradabilité.
NF T 90-015-2 1.00 Qualité de l’eau. Dosage de l’ammonium.
Partie 2 : méthode spectrophotométrique au bleu NF T 73-270 5.83 Agents de surface non-ioniques. Détermination
d’indophénol. de la biodégradabilité.
NF EN ISO 13395 10.96 Qualité de l’eau. Détermination de l’azote nitreux Bore
et de l’azote nitrique et de la somme des deux par T 90-041 8.85 Essais des eaux. Dosage du bore par spectromé-
analyse en flux (CFA et FIA) et détection spectro- trie d’absorption moléculaire. Méthode à l’azo-
métrique. Indice de classement : T90-012. méthine H.
Carbone
titrimétrique à l’EDTA.
Cyanures
liques (Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Ag, Pb) par spectro-
métrie d’absorption atomique dans la flamme. N
NF EN 1484 7.97 Analyse de l’eau. Lignes directrices pour le NF T 90-107 8.02 Qualité de l’eau. Détermination de l’indice cya-
dosage du carbone organique total (TOC) et car- nure.
bone organique dissous (COD). Indice de
Carbonate
classement : T90-102. Daphnie
NF EN ISO 6341 5.96 Qualité de l’eau. Détermination de l’inhibition de
la mobilité de {Daphnia} magna straus (clado-
S
NF EN ISO 9963-1 2.96 Qualité de l’eau. Détermination de l’alcalinité.
Partie 1 : détermination de l’alcalinité totale et
composite. Indice de classement : T90-036.
cera, crustacea). Essai de toxicité aiguë. Indice de
classement : T90-301. A
NF T 90-003 8.84 Essais des eaux. Détermination de la concentra-
tion totale en calcium et magnésium. Méthode
Demande en oxygène
NF EN ISO 8467 7.95 Qualité de l’eau. Détermination de l’indice per-
manganate. Indice de classement : T90-050.
V
titrimétrique à l’EDTA.
Chlore
NF T 90-101 2.01 Qualité de l’eau. Détermination de la demande
chimique en oxygène (DCO).
O
NF ISO 9297 2.00 Qualité de l’eau. Dosage des chlorures. Titrage au
nitrate d’argent avec du chromate comme indica-
teur (méthode de Mohr). Indice de classement :
NF EN 1899-1 5.98 Qualité de l’eau. Détermination de la demande
biochimique en oxygène après n jours (DBON).
Indice de classement : T90-103-1.
I
T90-014.
NF EN ISO 7393-1 3.00 Qualité de l’eau. Dosage du chlore libre et du
chlore total. Partie 1 : méthode titrimétrique à la
NF EN 1899-2 5.98 Qualité de l’eau. Détermination de la demande
biochimique en oxygène après n jours (DBON).
R
N, N-diéthylphénylène-1,4 diamine. Indice de Partie 2 : méthode pour les échantillons non
classement : T90-037-1. dilués. Indice de classement : T90-103-2.
iodométrique pour le dosage du chlore total. NF EN ISO 6887-2 1.04 Microbiologie des aliments. Préparation des échan-
Indice de classement : T90-037-3. tillons, de la suspension mère et des dilutions
Chlorophylle
T 90-116 12.84 Essais des eaux. Dosage des chlorophylles a et b
décimales en vue de l’examen microbiologique.
Partie 2 : règles spécifiques pour la préparation
des viandes et produits à base de viande. Indice
S
par chromatographie liquide haute performance de classement : V08-010-2.
(CLHP). Méthode de référence.
NF EN ISO 6887-3 1.04 Microbiologie des aliments. Préparation des échan-
NF T 90-117 12.99 Qualité de l’eau. Dosage de la chlorophylle a et tillons, de la suspension mère et des dilutions
d’un indice phéopigments. Méthode par spectro- décimales en vue de l’examen microbiologique.
métrie d’absorption moléculaire. Partie 3 : règles spécifiques pour la préparation
des produits de la pêche. Indice de classement :
Chrome V08-010-3.
FD T 90-112 7.98 Qualité de l’eau. Dosage de huit éléments métal-
liques (Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Ag, Pb) par spectro- NF EN ISO 6887-4 1.04 Microbiologie des aliments. Préparation des échan-
métrie d’absorption atomique dans la flamme. tillons, de la suspension mère et des dilutions
décimales en vue de l’examen microbiologique.
Cobalt Partie 4 : règles spécifiques pour la préparation
FD T 90-112 7.98 Qualité de l’eau. Dosage de huit éléments métal- de produits autres que les produits laitiers, les
liques (Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Ag, Pb) par spectro- produits carnés et les produits de la pêche. Indice
métrie d’absorption atomique dans la flamme. de classement : V08-010-4.
Coliformes Dioxyde de carbone
NF T 90-413 10.85 Essais des eaux. Recherche et dénombrement NF T 90-011 2.01 Qualité de l’eau. Dosage du dioxyde de carbone
des coliformes et des coliformes thermotolé- dissous.
rants. Méthode générale par ensemencement en
milieu liquide (NPP). Dureté
NF T 90-003 8.84 Essais des eaux. Détermination de la concentra-
NF EN ISO 9308-1 9.00 Qualité de l’eau. Recherche et dénombrement des tion totale en calcium et magnésium. Méthode
Escherichia coli et des bactéries coliformes. titrimétrique à l’EDTA.
Partie 1 : méthode par filtration sur membrane.
Indice de classement : T90-414. Échantillonnage
NF T 90-201 2.79 Essais des eaux. Effluents aqueux des raffineries
NF V 08-600 10.00 Microbiologie des aliments. Dénombrement des
de pétrole. Échantillonnage.
Escherichia coli présumés dans les coquillages
vivants. Technique du nombre le plus probable. NF EN 25667-1 12.93 Qualité de l’eau. Échantillonnage. Partie 1 : guide
Indice de classement : V08-600 (Remplace : général pour l’établissement des programmes
NF V 45-110, 6.1981). d’échantillonnage. Indice de classement : T90-511.
E Fer
NF T 90-017 6.82 Essais des eaux. Dosage du fer. Méthode spectro-
métrique à la phénantroline-1,10.
Métaux
FD T 90-112 7.98 Qualité de l’eau. Dosage de huit éléments métal-
liques (Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Ag, Pb) par spectro-
N FD T 90-112 7.98 Qualité de l’eau. Dosage de huit éléments métal-
liques (Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Ag, Pb) par spectro- Microbiologie
métrie d’absorption atomique dans la flamme.
métrie d’absorption atomique dans la flamme. NF T 90-204 2.79 Essais des eaux. Effluents aqueux des raffineries
Fluor de pétrole. Dosage des phénols.
NF T 90-004 8.02 Qualité de l’eau. Dosage de l’ion fluorure.
S Goût
Méthode potentiométrique.
XP T 90-210 12.99 Qualité de l’eau. Protocole d’évaluation d’une
méthode alternative d’analyse physico-chimique
quantitative par rapport à une méthode de réfé-
O Hydrocarbures
T 90-114 10.79 Essais des eaux. Dosage des hydrocarbures
NF EN ISO 7346-2 3.98 Qualité de l’eau. Détermination de la toxicité
aiguë létale de substances vis-à-vis d’un poisson
totaux (méthode par spectrophotométrie
I NF T 90-115 9.88
infra-rouge).
Essais des eaux. Dosage de 6 hydrocarbures aro-
d’eau douce (brachydanio rerio hamilton-bucha-
nan (teleostei, cyprinidae)).
classement : T90-303-2.
Indice de
Méthode par concentration sur laine de verre et NF T 90-030 2.73 Essais des eaux. Détermination du pouvoir col-
détection par culture cellulaire. matant.
Nickel
FD T 90-112 7.98 Qualité de l’eau. Dosage de huit éléments métal-
liques (Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn, Ag, Pb) par spectro-
Résidus
NF T 90-029 8.02 Qualité de l’eau. Détermination des résidus secs
S
à 105 ˚C et 180 ˚C.
métrie d’absorption atomique dans la flamme.
Nitrates Toxicité
NF EN ISO 13395 10.96 Qualité de l’eau. Détermination de l’azote nitreux NF T 90-305 6.85 Essais des eaux. Détermination de la toxicité
et de l’azote nitrique et de la somme des deux par aiguë d’une substance vis-à-vis de {Salmo}
analyse en flux (CFA et FIA) et détection spectro- {gairdneri}. Méthodes sans renouvellement et
métrique. Indice de classement : T90-012. avec renouvellement continu du milieu.
Nitrites
T 90-307 6.85 Essais des eaux. Détermination de la toxicité
NF EN 26777 5.93 Qualité de l’eau. Dosage des nitrites. Méthode aiguë d’une substance vis-à-vis de {Dicentrar-
par spectrométrie d’absorption moléculaire. chus} labrax. Méthode sans renouvellement du
Indice de classement : T90-013. milieu.
Oxygène
NF EN 25814 3.93 Qualité de l’eau. Dosage de l’oxygène dissous. NF T 90-415 10.85 Essais des eaux. Recherche et dénombrement
Méthode électrochimique à la sonde. Indice de des spores de bactéries anaérobies sul-
classement : T90-106. fito-réductrices et de {Clostridium} sulfito-réduc-
teurs. Méthode générale par incorporation en
Orthophosphates gélose en tubes profonds.
NF EN 1189 1.97 Qualité de l’eau. Dosage du phosphore. Dosage
spectrométrique à l’aide du molybdate d’ammo- NF EN ISO 7899-2 8.00 Qualité de l’eau. Recherche et dénombrement des
nium. Indice de classement : T90-023. entérocoques intestinaux. Partie 2 : méthode par
filtration sur membrane. Indice de classement :
Pesticides T90-416.
NF EN ISO 6468 2.97 Qualité de l’eau. Dosage de certains insecticides
organochlorés, des polychlorobiphényles et des NF T 90-420 2.87 Essais des eaux. Examens bactériologiques des
chlorobenzènes. Méthode par chromatographie eaux destinées à la consommation humaine.
en phase gazeuse après extraction
liquide-liquide. Indice de classement : T90-120. Turbidité
NF EN ISO 10695 6.00 Qualité de l’eau. Dosage de certains composés NF EN ISO 7027 3.00 Qualité de l’eau. Détermination de la turbidité.
organiques azotés et phosphorés sélectionnés. Indice de classement : T90-033.
Laboratoires
S Laboratoires officiels du Ministère de la Santé agréés au titre du contrôle sanitaire des eaux (arrêté du 31 octobre 2001)
A (0)
V Laboratoires de référence
Nom du laboratoire Ville
R Laboratoires régionaux
• Alsace : Laboratoire d’hydrologie, faculté de pharmacie ............................................................................................. Illkirch-Graffenstaden
• Aquitaine : Institut européen de l’environnement de Bordeaux. Laboratoire d’hygiène et de santé....................... Bordeaux
• Auvergne : Laboratoire d’hydrologie, environnement et santé publique.
Faculté de médecine et de pharmacie.............................................................................................................................. Clermont-Ferrand
U
Parution : mai 2000 - Ce document a été délivré pour le compte de 7200092269 - cerist // 193.194.76.5
• Corse : Laboratoire départemental d’analyses vétérinaires, agricoles et de contrôle des eaux............................... Ajaccio
• Franche-Comté : Laboratoire de bactériologie, virologie, parasitologie, hôpital Jean-Minjoz,
Nota : Cette liste est la dernière officielle. Toutefois certaines dénominations ou adresses ont pu changer à ce jour, et on se reportera utilement à la liste des laboratoires agréés au titre de
2003 par le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable publiée dans les pages suivantes.
(0)
R
E CEA Le Ripault
Laboratoire de Touraine
37 Monts
37 Tours
S LDA 41
Laboratoire municipal
41 Blois
42 Saint-Étienne
A LDAVB 43
IDAC
43 Le Puy-en-Velay
44 Nantes
V Laboratoire Calydra
Laboratoire départemental d’analyses
44 Paimbœuf
45 Orléans
O BRGM 45 Orléans
DIREN Centre 45 Orléans
I Groupe Emeraude-AGREN Centre D 45 Vennecy
Laboratoire d’hydrologie de CHC 46 Cahors
R LVD 47 47 Agen
CAE Sud-Ouest – Laboratoire d’Agen 47 Agen
LDA 48 48 Mende
L LDA 50
DIREN Champagne – Ardenne – SEMA
50 Saint-Lô
51 Châlons-en-Champagne
LVD 53 53 Laval
S LHRSP
IRH
54 Vandœuvre
54 Vandœuvre
CGI – Laboratoire d’hygiène publique industrielle 56 Guidel
LDA 56 56 Vannes
SAUR Direction régionale Ouest 56 Vannes
ASPECT 57 Ennery
Laboratoire ATEST 57 Forbach
LCDI 57 Marange-Silvange
Laboratoire central d’analyses de la Moselle 57 Metz
Haganis 57 Metz
Micropolluants Technologie SA 57 Thionville
Laboratoire départemental 58 Nevers
CERBIA – IRIS 59 Douai
SOCOR 59 Douai
Flandres Analyses 59 Dunkerque
Institut Pasteur de Lille 59 Lille
Société des eaux du Nord 59 Lille
CERECO 59 Saint-Amand
LDA 60 60 Beauvais
INERIS 60 Verneuil-en-Halatte
Laboratoire départemental de l’Orne 61 Alençon
LDA 62 62 Arras
RVX 74 Bonneville
Laboratoire central de la Préfecture de Police
Laboratoire Bio Goujard
75 Paris
75 Paris
S
RATP – SEC/DEE 75 Paris
CRECEP 75 Paris
Laboratoire d’études et d’analyses 76 Le Havre
ETSA 76 Mont-Saint-Aignan
SGS Multilab 76 Rouen
Laboratoire de Rouen 76 Rouen
DIREN Haute-Normandie 76 Rouen
LVD 76 76 Rouen
LDA 77 77 Dammarrie-les-Lys
CTG SPA 78 Guerville
SAUR Laboratoire central 78 Maurepas
LROP Ouest Parisien 78 Trappes
Laboratoire départemental d’analyses 78 Versailles
DIREN Picardie 80 Amiens
AMP 80 Chaulnes
Laboratoire départemental d’hygiène du Tarn 81 Albi
LVD 82 82 Montauban
Laboratoire municipal de Toulon 83 Toulon
LDA 84 84 Avignon
LDA 85 85 La Roche-sur-Yon
E IRH Épinal
Nestlé Waters Management & Technology
88 Épinal
88 Vittel
N IDEA
SERMA Technologies – CERM
89 Auxerre
90 Belfort
SGS Multilab 91 Évry
TRAPIL 92 Gennevilliers
S ANALY-CO
Guigues SA
92 Nanterre
92 Rueil-Malmaison
A APAVE Saint-Ouen
Laboratoire départemental des eaux du Val-de-Marne
93 Saint-Ouen
94 Bonneuil-sur-Marne
V INDERA
DIREN Île-de-France
94 Bonneuil-sur-Marne
94 Cachan
O Vivendi Water 94 Saint-Maurice
SNCF – Agence d’essai ferroviaire 94 Vitry
I Laboratoire départemental d’analyses de l’eau 95 Cergy
SETUDE 95 Saint-Ouen-l’Aumône
R CITET Tunis (Tunisie)
Institut Pasteur de la Guadeloupe Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)
LPEE CEREP Casablanca (Maroc)
P LCAE
REMINEX Centre de recherche
Tunis (Tunisie)
Marrakech (Maroc)
L (0)
U
Parution : mai 2000 - Ce document a été délivré pour le compte de 7200092269 - cerist // 193.194.76.5
E Savoie Labo
ALPA sarl
73 Le Bourget-du-Lac
73 Montmélian
S LDA 77
Laboratoire départemental d’analyses
77 Dammarie-les-Lys
78 Versailles
A AMP
Laboratoire départemental d’hygiène du Tarn
80 Chaulnes
81 Albi
V Laboratoire municipal de Toulon
LDA 84
83 Toulon
84 Avignon
O LAEASE 84 Sorgues
LDA 85 85 La Roche-sur-Yon
I IANESCO Chimie 86 Poitiers
LDAR 87 87 Limoges
R Laboratoire régional de contrôle des eaux 87 Limoges
IRH Épinal 88 Épinal
Nestlé Waters Management Technology 88 Vittel
P IDEA
SGS Multilab
89 Auxerre
91 Évry
L CAPSIS
Laboratoire BIO-CLIN
91 Les Ulis
92 Fontenay-aux-Roses
U ANALY-CO 92 Nanterre
Parution : mai 2000 - Ce document a été délivré pour le compte de 7200092269 - cerist // 193.194.76.5
EUROFINS 94 Alfortville
Laboratoires agréés par le Ministère de l’Écologie et du Agrément 3. Eaux naturelles et résiduaires : composés minéraux et traces
Développement Durable pour 2003 (arrêté du 19 novembre Aluminium. Argent. Arsenic. Baryum. Bore. Cadmium. Chrome. Cuivre.
2002) conformément aux dispositions du 12 novembre 1998 Indice cyanures totaux. Étain. Fer. Magnésium. Manganèse. Mercure. Nickel.
ci-après (extraits) Plomb. Sélénium. Zinc. Paramètre en option (cyanures aisément libérables).
ANNEXE I Agrément 4. Eaux naturelles et résiduaires : micropolluants organiques
Nota. – Sous le terme « eaux naturelles » on entend les eaux douces, sou- Matières actives phytosanitaires (organochlorés, organophosphorés, triazi-
terraines ou de surface. nes, urées substituées). PCB (quantification par rapport aux congénères,
Agrément 1. Eaux naturelles notamment : 28, 52, 101, 118, 138, 153, 180). HPAs : hydrocarbures polycycli-
ques aromatiques dont (anthracène, benzo(a)anthracène, benzo(a)pyrène,
Alcalinité. Azote ammoniacal. Azote Kjeldahl. Calcium. Chlorure. Conducti- benzo(b)fluoranthène, benzo(ghi)pérylène, benzo(k)fluoranthène,
vité électrique à 25 ˚C. Demande biochimique en oxygène après n jours. dibenzo(ah)anthracène, fluoranthène, indeno(1,2,3cd)pyrène,
Demande chimique en oxygène. Dureté. Matières en suspension totales. méthyl(2)fluoranthène, méthyl(2)naphtalène). BTX : benzène, toluène, xylène.
Nitrate. Nitrite. Orthophosphate. Oxydabilité au KMnO[[!]]4 à chaud. Oxygène Organo-halogénés volatils. Paramètres en option (carbamates, phénoxyaci-
dissous. Phosphore total. Potassium. pH. Silice. Sodium. Sulfate. Paramètres des (dont 2.4D), thiocarbamates, autres matières actives phytosanitaires et
en option (carbone organique dissous, carbone organique total, chlorophylle métabolites, AOX, organostanniques, phénols, chlorophénols).
a et indice phéopigments, couleur, fluorure).
Agrément 5. Eaux naturelles et résiduaires
Agrément 2. Eaux résiduaires
Agents de surface anioniques. Indice phénol. Hydrocarbures totaux. Para-
Azote ammoniacal. Azote Kjeldahl. Chlorure. Conductivité électrique à mètres en option (alkylbenzènes sulfonates linéaires (ASL), EDTA, NTA,
25 ˚C. Demande biochimique en oxygène après n jours. Demande chimique en nonyl4phénol).
oxygène. Matières en suspension totales. Nitrate. Nitrite. Orthophosphate.
Agrément 6. Eaux salines et saumâtres
Oxygène dissous. Phosphore total. Potassium. pH. Sodium. Sulfate. Paramè-
tres en option (carbone organique dissous, carbone organique total, couleur, Azote ammoniacal. Carbone organique total. Carbone organique dissous.
fluorures). Chlorure. Couleur. Matières en suspension. Nitrate. Nitrite. Orthophosphates.
Les locaux doivent être suffisamment spacieux pour permettre aux tech-
5. Matériel :
niciens d’opérer avec aisance ainsi que pour limiter les risques d’accident ou
d’incident. Le laboratoire doit posséder au moment du dépôt de dossier de demande
Un emplacement réservé et adapté au lavage de la verrerie est nécessaire.
Lorsque la nature des activités est multiple (par exemple, eaux résiduaires
d’agrément et pour la période d’agrément l’ensemble du matériel requis en
bon état de fonctionnement pour l’exécution de l’analyse de tous les paramè-
tres du ou des types d’agréments sollicités.
S
et eaux peu chargées), l’agencement du laboratoire doit être tel que le risque
Il doit avoir mis en place :
des intercontaminations soit maîtrisé.
— des procédures de vérification et/ou d’étalonnage des appareils ;
Les locaux doivent être correctement aérés et ventilés (hottes aspirantes en — des fiches de vie par appareil ou chaîne analytique ;
état de fonctionnement, climatisation si besoin...). — des procédures de gestion des consommables (date de péremption,
Le laboratoire doit être pourvu de l’équipement et des sources d’énergie date de préparation des réactifs...).
nécessaires aux essais.
6. Contrôle qualité :
Les conditions d’admission de personnes extérieures au laboratoire doi-
Le laboratoire doit avoir mis en œuvre :
vent être formalisées.
— des procédures de contrôle de qualité interne, notamment suivi de la
2. Personnel : justesse et de la fidélité (par exemple carte de contrôle...) ;
Le responsable du laboratoire doit posséder une formation minimale adap- — des procédures de contrôle externe (participation à des essais interlabo-
tée au type d’agrément, se traduisant par un des niveaux suivants : ratoires).
— un diplôme au minimum de BAC + 2 (IUT ou équivalent) pour les types 7. Sécurité : environnement :
d’agrément 1, 2, 6, 11, 12, 13 ;
Les équipements de sécurité doivent être présents et opérationnels en per-
— un diplôme d’ingénieur ou de niveau équivalent pour tous les autres
manence.
types d’agrément ;
— une expérience d’au moins deux ans dans le domaine pour lequel les Le stockage des réactifs doit être conforme aux règlements de sécurité en
agréments sont délivrés. vigueur.
Le personnel doit être en nombre suffisant pour assurer les analyses toute Le recueil des réactifs et déchets nocifs pour l’environnement, leur évacua-
l’année. tion et leur élimination respectueuse de l’environnement doivent être réalisés.
Le personnel doit posséder la formation, les aptitudes, les connaissances 8. Exigences spécifiques :
ainsi que l’expérience nécessaires à l’exécution des fonctions dont il est — Agrément 13 :
chargé. Ces fonctions doivent être clairement définies. Le laboratoire doit posséder son propre élevage de daphnies, les locaux doi-
3. Réception des échantillons : vent être isolés et les conditions environnementales doivent être particuliè-
rement contrôlées (éclairage, aération, température).
Les échantillons, dès leur arrivée au laboratoire, doivent être clairement Un cahier de suivi de l’élevage est indispensable.
identifiés et stockés dans un emplacement prévu à cet effet. — Agréments 3, 7, 9 :
Le laboratoire doit vérifier que le flaconnage et les conditions de transport Les mesures polarographiques utilisant les électrodes à goutte de mercure et
sont en adéquation avec les analyses demandées. En cas d’anomalies consta- la détermination du mercure doivent être effectuées dans des locaux séparés.
R Nom du laboratoire
BASSIN ADOUR-GARONNE
Lagor x x x x x x
I nées-Atlantiques (EPLD 64). – Centre de Lagor
Laboratoire départemental de l’eau de la Haute-Garonne Launaguet x x x x x x x x x
U
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(0)
BASSIN ARTOIS-PICARDIE
Nom du laboratoire Ville Agréments retenus pour 2003
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Direction régionale de l’environnement Picardie, service régional de Amiens x x x x
l’eau et des milieux aquatiques, laboratoire
Laboratoire départemental d’analyses du Pas-de-Calais Arras x x x x
AMP (analyses mesures pollution) Chaulnes x
Société SOCOR Douai x
CERBIA-IRIS, laboratoire d’analyses Douai x
Flandres analyses Dunkerque x x x x
IRH, génie de l’environnement, agence du Nord Fresnes-lès-Montauban x
Laboratoire littoral du département eaux-environnement, Institut Pas-
Gravelines x x x
teur de Lille
Société mesures contrôles conseils SMC2 Hénin-Beaumont x x x x x x
CERECO, laboratoire Lieu-Saint-Amand x x x x x
Institut Pasteur de Lille, département eaux-environnement, laboratoire
de Lille Lille x x x x x x x x x x x x x
Guidel
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
S
Laboratoire départemental d’analyses de la Vendée La Roche-sur-Yon x x x x x x x A
Laboratoire départemental d’analyses de la Charente-Maritime La Rochelle x x x x x x x x
Laboratoire central Coopagri Bretagne, recherche et développement Landerneau x x x V
Laboratoire vétérinaire départemental de la Mayenne Laval x x
Laboratoire municipal du Mans Le Mans x x x O
Laboratoire départemental d’analyses vétérinaires et biologiques de la
Haute-Loire
Laboratoire d’analyses vétérinaires et biologiques du département du
Le Puy-en-Velay x x
I
Lempdes x
Puy-de-Dôme
Laboratoire régional de contrôle des eaux de la ville de Limoges Limoges x x x
R
Direction régionale de l’environnement du Limousin, service de l’eau et Limoges x
des milieux aquatiques, laboratoire
Laboratoire départemental d’analyses de l’Allier Moulins x x x
Institut départemental d’analyses et de conseil (IDAC) Nantes x x x x x x x P
Direction régionale de l’environnement des Pays de la Loire, service de
l’eau et des milieux aquatiques, laboratoire
Laboratoire vétérinaire départemental de la Nièvre
Nantes
Nevers x x x x
x
L
U
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(0)
BASSIN RHIN-MEUSE
Nom du laboratoire Ville Agréments retenus pour 2003
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
ASPECT, service environnement Ennery x x x x x
IRH environnement, laboratoire d’Épinal Épinal x x
Laboratoire ATEST Forbach x x x x x
Centre d’analyses et de recherches, département hydrologie-environne- Illkirch-Graffenstaden x x x x x x x x x
ment, laboratoire régional d’analyse des eaux
Laboratoire central d’analyses industrielles (LCDI) Marange-Silvange x x
Direction régionale de l’environnement de Lorraine, service de l’eau et Metz x
des milieux aquatiques, laboratoire d’hydrobiologie
S
A
(0)
BASSIN RHÔNE-MÉDITERRANÉE-CORSE
O Société Guigues
Laboratoire des terres et des eaux, société du canal de Provence et
Aix-en-Provence x x x x
Aix-en-Provence x x
I d’aménagement de la région provençale
Direction régionale de l’environnement Provence-Alpes-Côte d’Azur,
service de l’eau et des milieux aquatiques, laboratoire d’hydrobiologie Aix-en-Provence x
Bonneville x x x x
x
CARSO Lyon x x x x
GREBE (groupe de recherche et d’étude biologie et environnement) Lyon x
Laboratoire d’hydrologie du centre hospitalier de Mâcon Mâcon x x x x
Société des eaux de Marseille, laboratoire des eaux et protection de
l’environnement Marseille x x x x
BASSIN SEINE-NORMANDIE
S
Nom du laboratoire Ville Agréments retenus pour 2003
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 A
Institut départemental de l’environnement et d’analyses de l’Yonne
Laboratoire départemental d’analyses de l’Oise
Auxerre
Beauvais
x
x
x
x
x
x x x V
Laboratoires départementaux de l’Aisne, laboratoire d’hydrologie
INDERA. – LEM, laboratoire
Belleu-par-Soissons
Bonneuil-sur-Marne
x
x
x
x
x
x O
Laboratoire départemental des eaux du Val-de-Marne, direction des ser-
vices de l’eau et de l’assainissement, service EAOA
Direction régionale de l’environnement Île-de-France, division planifica-
Bonneuil-sur-Marne
Cachan
x
x
x
x
x x
x
I
tion et milieux aquatiques, laboratoire
Direction régionale de l’environnement Champagne-Ardenne, service
eau et milieux naturels, laboratoire
Châlons-en-Champagne x x x R
Laboratoire départemental d’analyses d’Eure-et-Loir Chartres x x x x
Wolff-Environnement, laboratoire de l’Essonne Courcouronnes-Evry x x x x x x x x x x
Direction de l’eau et de l’environnement, laboratoire départemental
d’analyses de Seine-et-Marne (LDA 77)
Laboratoire départemental d’analyse de l’Eure
Dammarie-les-Lys
Évreux
x
x
x
x
x
x
x
x
P
Laboratoire d’études et d’analyses de la ville du Havre
SYPAC
Le Havre
Luce
x x
x
x
x x
x x x L
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