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ISSU DE L’OFFRE

Mécanique des sols et géotechnique

Forages et sondages

par Jean-Paul ROBERT

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Document téléchargé le : 28/03/2024 | © Techniques de l'Ingénieur | Tous droits réservés


Forages et sondages
par Jean-Paul ROBERT
Consultant
Cette édition est une mise à jour de l’article de Jean-François MAILLARD intitulé « Forages
et sondages » paru en février 1985, et actuellement en archives.

1. Processus et matériels du forage ................................................ C 228v2 –2


1.1 Méthodes de foration et leurs matériels ........................................... — 2
1.1.1 Forage à percussion ou battage .............................................. — 2
1.1.2 Forage à rotation ..................................................................... — 2
1.1.3 Forage à roto-percussion ........................................................ — 6
1.2 Fluides et boues de forage ................................................................ — 9
1.2.1 Données du problème ............................................................. — 9
1.2.2 Types de produits .................................................................... — 10
1.2.3 Caractéristiques physico-chimiques des boues. Contrôles .... — 10
1.2.4 Mise en œuvre de la boue ...................................................... — 12
1.3 Composition d’un atelier de forages et sondages ............................ — 12
1.3.1 Évolution du matériel .............................................................. — 12
1.3.2 Choix du matériel .................................................................... — 13
1.3.3 Accessibilité aux véhicules porteurs et d’accompagnement . — 13
2. Valorisation des forages et sondages ......................................... — 13
2.1 Feuille de sondage ............................................................................. — 13
2.2 Valorisation du forage ........................................................................ — 14
2.2.1 Diagraphies instantanées et différées ..................................... — 14
2.2.2 Pose de piézomètres................................................................ — 14
2.2.3 Essais d’eau ............................................................................. — 14
2.2.4 Pose d’appareillages................................................................ — 14
2.2.5 Essais en place ........................................................................ — 15
2.3 Valorisation des échantillons extraits du sondage ........................... — 15
2.3.1 Échantillon intact ..................................................................... — 15
2.3.2 Échantillon intégral, plus ou moins remanié.......................... — 16
2.3.3 Échantillon incomplet plus ou moins remanié ....................... — 16
3. Coût des forages et sondages ...................................................... — 17
3.1 Coût du sondage ................................................................................ — 17
3.2 Exemple d’un cadre de marché de sondage ..................................... — 17
Pour en savoir plus.................................................................................. Doc. C 228v2

armi les méthodes de reconnaissance géologique et géotechnique, les fora-


P ges et sondages tiennent une place importante du fait des renseignements
qu’ils peuvent fournir par eux-mêmes, ou grâce à l’adjonction de systèmes
complémentaires d’information.
Les principaux domaines d’intervention du forage peuvent être groupés sous
les rubriques suivantes :
– recherche et exploitation de matières utiles : minerais, charbon, eau, pétrole,
matériaux de carrières ;
– reconnaissance des sols dans le cadre d’études géologiques, géotechniques,
hydrogéologiques, pédologiques ;
– préparation de sols en vue de la réalisation d’ouvrages de génie civil : pieux
forés, injections.
Le présent article s’intéresse plus particulièrement à la deuxième et à la troi-
sième rubrique, en y incluant la reconnaissance de carrières qui s’y relie par la
fourniture de matériaux pour la construction et l’empierrement.

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est strictement interdite. – © Editions T.I. C 228v2 – 1
FORAGES ET SONDAGES ––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Bien qu’étant une technique très ancienne, le forage s’est beaucoup déve-
loppé avec les recherches minières et pétrolières, et il a mis à profit de nom-
breuses innovations techniques déterminantes comme l’utilisation de maté-
riaux très durs et d’aciers spéciaux, l’air comprimé, la transmission hydraulique.
Le sondage de génie civil utilise des matériels qui sont en quelque sorte des
modèles réduits des machines pétrolières.
Les matériels existants sont très nombreux et variés, et l’on trouve sur le mar-
ché des machines et outillages plus ou moins spécialisés, aptes à répondre aux
différents types de problèmes posés. Nous passerons en revue les diverses
méthodes de forage et sondage et les principaux types de matériels en regard
des problèmes qu’ils sont appelés à traiter. Nous nous intéresserons également
à certains appareillages et techniques destinés à valoriser des opérations tou-
jours coûteuses en investissement et en fonctionnement.

& On notera enfin l’échantillonnage par carottier battu : un tube


1. Processus et matériels carottier à paroi mince muni d’une trousse coupante est raccordé
du forage à un train de tiges. Il peut être foncé par battage, vibro-fonçage,
ou simplement par pression continue. Ce dispositif permet de pré-
lever ainsi, en terrains cohérents de type sols, des échantillons
intacts qui pourront être étudiés en laboratoire de mécanique des
sols.
L’appellation « forage » s’applique plus particulièrement, à
l’exécution d’un trou sans récupération d’échantillons. Son exé- Le carottier battu peut être équipé, à l’intérieur, d’un tube plas-
cution peut servir de base pour la récupération d’informations tique transparent. Par ce moyen, il est possible de retirer l’échantil-
(diagraphies), et la mise en place d’appareillages spécifiques lon sans manipulation excessive, et de le protéger aux deux extré-
(pose de piézomètres, inclinomètres, tassomètres). mités par des obturateurs, avant envoi au laboratoire. Il permet
Le « sondage » est l’exécution d’un trou avec récupération aussi de faire une identification visuelle.
d’échantillons, ou la prise de mesures in situ.
1.1.2 Forage à rotation
1.1 Méthodes de foration Le forage à rotation consiste à transmettre à l’outil un couple,
et leurs matériels pour assurer le découpage du terrain, et une poussée pour en assu-
rer la pénétration. L’outil est relié à la machine par un système de
1.1.1 Forage à percussion ou battage tiges, ou de tubages.
C’est la méthode de forage la plus anciennement connue et les
Chinois, notamment, l’utilisaient depuis des temps très reculés Tête à couronne
pour la recherche d’eau.
& Dans l’appareillage le plus simple, la destruction de la roche et Cloche avec mouflage supérieur
l’avancement du trou qui en résulte sont obtenus à l’aide d’un tré-
pan suspendu à un câble, auquel un balancier ou un treuil à chute
libre imprime un mouvement alternatif de haut en bas. C’est le
« sondage au câble » ou « pennsylvanien ». Collier de jonction

Le trou est curé périodiquement au moyen d’une soupape qui


remonte les débris de roche, tandis que, dans les terrains non cohé-
rents et ébouleux, un tubage poussé à l’avancement (havage) Corps cylindrique
assure la tenue des parois du forage et évite le coincement de
l’outil, tout en permettant de connaı̂tre les cotes de prélèvement
avec une meilleure précision. Piston et moufflage
& Dans les terrains non cohérents noyés, comme les alluvions
sablo-graveleuses, le forage peut être exécuté uniquement à la
soupape avec tubage à l’avancement, s’il n’y a pas d’éléments ou Bielles de commande des coquilles
de bancs durs importants dans le terrain.
Une variante du système consiste à effectuer le forage à l’aide
d’un trépan-benne ou hammergrab : celui-ci comporte à sa partie
inférieure deux coquilles articulées jouant le rôle de trépan en posi- Coquilles
tion ouverte, et assurant la remontée des déblais en position refer-
mée. Ce sont les systèmes Benoto et Casagrande, utilisés pour les
forages d’eau et le rabattement de nappe, ainsi que pour les fora-
ges de pieux (figure 1). Figure 1 – Trépan-benne Benoto

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–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––– FORAGES ET SONDAGES

Selon le type d’outil employé, nous envisagerons le forage : par des moteurs de 60 à 120 ch et peuvent délivrer des couples de
– à la tarière (simple ou continue) ; 700 à 3 000 daN.m. L’enfoncement et la remontée sont assurés par
– au tricône ; une crémaillère constituant une des faces du kelly (Highway), ou
– au tri-lame ; par un vérin hydraulique (Hughes-Hydra Digger, Texoma).
– le carottage.  Les tarières destinées au forage de pieux, susceptibles d’étein-
dre des profondeurs, de plus de 30 m. Ces machines, animées par
1.1.2.1 Tarière simple des moteurs de 100 à 240 ch, délivrent des couples de 3 000 à
Le terme de tarière simple concerne des matériels de taille et de 30 000 daN.m (Hughes, Calweld, Mac Alpine, etc.). Les profondeurs
performances très diverses. importantes peuvent être atteintes grâce à des tiges kelly télescopi-
ques en deux, trois, ou quatre éléments. Les diamètres des forages
Nous y trouvons du matériel léger, portatif (tarière à main et peti- peuvent dépasser 2 m, les outils étant souvent des tarières-godets.
tes moto-tarières) et du matériel lourd (tarières mécaniques
lourdes).
Remarques
& Matériel léger
 Dans la plupart des cas, la profondeur d’investigation est
Il correspond aux tarières à main et petites moto-tarières. Il limitée par la rencontre de la nappe aquifère et/ou celle de
existe en effet, sur le marché, des matériels très simples et robus- blocs durs dont la taille dépasse le pas de la spire. Toutefois,
tes, permettant d’exécuter des forages de diamètres 60 à 350 mm il existe des possibilités de tubage en utilisant un outil rudi-
en terrains meubles et ne comportant pas de blocs, jusqu’à des mentaire perdu (employé pour la pose de piézomètres) et,
profondeurs évidemment limitées : quelques décimètres à quel- pour les roches de dureté moyenne, des mèches coniques à
ques mètres. Le type en est la tarière Hélix de la société Bonne pointe d’attaque allongée et munies de doigts en carbure de
Espérance (figure 2), qui peut être utilisée avantageusement pour tungstène (type Alaskaug).
la reconnaissance superficielle dans des zones inaccessibles aux
machines. On peut citer, en anecdote, que le pressiomètre Ménard  Les tarières simples destinées à la reconnaissance permet-
a commencé à être mis en œuvre à l’aide d’une tarière à main. tent l’établissement de coupes géologiques dont la précision
est fonction de la nature du terrain et de l’adresse du sondeur :
Un peu plus performantes, les petites moto-tarières permettent la cote de prélèvement est connue de 10 à 30 cm près ou
d’effectuer le même type de travaux plus rapidement et à moindre davantage selon la profondeur, et les échantillons sont rema-
fatigue. Ces engins sont animés par des moteurs de 5 à 7 ch niés, la teneur en eau étant le plus souvent conservée. Il est
(Bonne Espérance). possible toutefois de prélever des échantillons intacts à l’aide
& Tarières mécaniques lourdes d’un carottier simple à hélice travaillant à sec (type Laboratoi-
res des Ponts et Chaussées ou Bonne Espérance).
Ces machines, généralement montées sur camions, chenilles,
etc., permettent d’effectuer des sondages et forages en terrains
meubles ou en roches tendres ou altérées, les modèles les plus 1.1.2.2 Tarière continue
lourds pouvant utiliser un trépan en cas de rencontre de bancs Les tarières continues sont des vis sans fin assemblées bout à
durs. L’outil est fixé au bas d’une tige Kelly (tige à section polygo- bout, travaillant généralement à sec. Les diamètres vont de 40 à
nale permettant son entraı̂nement en rotation) simple ou 450 mm et les éléments sont assemblés par emboı̂tement mâle/
télescopique. femelle avec clavetage. L’élément d’attaque est muni d’un outil de
On peut distinguer ici deux générations de machines. forme et constitution variables en fonction des terrains à forer (outil
à argile, dents de carbure, etc.) (figure 3).
 Les tarières destinées à la reconnaissance superficielle : études
de tracés routiers, de gı̂tes alluvionnaires, etc.. Les profondeurs Les sédiments sont remontés en continu le long des spires. Les
atteintes vont de 2,50 à 12 m (6 à 7,50 m pour les modèles les plus échantillons sont, bien sûr, remaniés et la tarière continue rencon-
utilisés en France dans les laboratoires de l’Équipement) pour des tre les mêmes limites que la tarière simple : dureté du terrain et,
diamètres d’outils de 200 à 900 mm. Ces machines sont animées quoique dans une moindre mesure, présence de la nappe aquifère
en terrain boulant.
La précision des cotes s’altère de façon croissance avec la pro-
fondeur, mais l’expérience du sondeur et sa sensibilité peuvent pal-
lier en partie cet inconvénient dans certains cas (existence de
bancs-repères, contrastes de dureté).

& Pour la traversée des zones à éboulement, les fabricants propo-


sent des tarières creuses. Ces dernières, raccordées entre elles par
filetage mâle/femelle, ménagent un espace dans la partie centrale.
Cet espace laisse le passage pour une injection de boue bentoni-
tique ou de boue à base de polymère. Ce qui facilite une meilleure
tenue des parois du forage.
Pour les plus petites sections (diamètre 63 mm), ces tarières
creuses sont très utilisées lors de la mise en place des sondes
pour essais pressiométriques. En ce qui concerne les plus grands
diamètres, jusqu’à 225 mm et plus suivant les fabricants, leur
mise en place nécessite des machines dotées de couple élevé.
Très employées pour les injections de coulis de ciment ou la pose
d’appareillages spéciaux (piézomètres, etc.).

& Un autre système de tarière creuse est proposé sur le marché.


Surtout utilisées dans les pays anglo-saxons, les tarières de type
« Hollow Stem Auger », ont été conçues pour forer et tuber en
même temps, en particulier dans les horizons difficiles (sables, gra-
Figure 2 – Tarière à main Bonne Espérance type Hélix viers, galets etc…).

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Le principe est le suivant : – une adaptation spécifique (tête double) entraine à la fois la
– le passage intérieur de la tarière est suffisant pour y introduire tarière et les tiges ;
– la tarière inférieure est munie à son extrémité de plaquettes
un train de tiges, équipé à son extrémité d’un outil de forage pilote
supportant des outils à doigts.
(trilame) ;
Ainsi, le fonçage en rotation de l’ensemble tarières/tiges peut se
dérouler sans introduction de matériau dans la partie centrale des
tarières. Ces dernières sont verrouillées entre elles par des vis et les
tiges par vissage.
La profondeur atteinte, les tiges sont retirées, libérant ainsi la
partie centrale. Il est ainsi possible de procéder, soit à des essais
in-situ (carottage, SPT, etc.), soit descendre des micropieux, pièzo-
mètres ou système de monitoring de puits. Précisons que ces tariè-
res ne peuvent être mises en place que par des machines de forage
puissantes.

1.1.2.3 Forage au tricône


En comparaison avec le système percussion/battage, le forage au
tricône donne des vitesses d’avancement nettement supérieures.
Issu de la recherche pétrolière, le forage au tricône est largement
appliqué en reconnaissance géotechnique, minière, recherche
d’eau, et pour les travaux de génie civil.
a tarière b outil pour argiles b outil à taillants
Exemple
continue et terrains tendres multiples pour
En géotechnique, les diamètres des tricônes ont été réduits pour
terrains assez
durs (marne raide, permettre la réalisation de forage dans les diamètres correspondant
craie ou gypse très au diamètre maximal autorisé pour un essai donné : 63,5 mm pour un
altérés, etc.) essai avec le pressiomètre (tableau 1).

Entraı̂né en rotation et poussé par les tiges, le tricône détruit le


Figure 3 – Tarière continue et outils terrain par répétition de chocs. Les molettes, en tournant sur elles-

Tableau 1 – Dimensions des trous normalisés, en normes métriques et DCDMA (1)


Norme métrique Pour dimensions du trou DCDMA
Tubes de revêtement Diamètre du trou Tubes de revêtement
Tige j ext/jint j ext/j int Tige
(en mm) (en mm) (en mm) (en mm)
NW
143/134 146
140 mm
NW 128/119 131
HX
NW 113/104 116 116,7 HW
114,3/100,0

NW 98/89 101 NX NW
99,2 88,9/76,2 HSK
50 mm
50 mm 84/77 86
82 mm
50 mm
BX NW
50 mm 74/67 76
73,0/60,3 NSK
72 mm 75,8
50 mm
50 mm 64/57 66
63 mm 60 AX BW
50 mm 57,1/48,4 BST
53 mm 54/47 56
53 mm
42 mm 48
EX AW
43 mm 44/37 46
46,0/38,1 AST
43 mm
(1) D’après doc. Atlas Copco
DCDMA : Diamond Core Drill Mining Association

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