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Promotion :2001
E.S.PA - BTP
REMERCIEMENTS
Mes profondes reconnaissances et vifs remerciements sont adressés à :
- Monsieur RANDRIANOELINA Benjamin , directeur de l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo
- Monsieur RAJOELINANTENAINA Solofo, chef de département Bâtiment et
travaux Publics au sein de l’ Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo , qui a fait
de son mieux afin que nous soyons parmi les meilleurs et digne de notre école d’où nous
provenons ;
- Monsieur RABENATOANDRO Martin, Enseignant au sein du département BTP ,qui
a bien voulu dirigé notre mémoire ;
- Monsieur RAZAFINDRABE Jacquy, Chef de département Ouvrages et Bâtiments
au sein du laboratoire National des Tavaux Publics et du Bâtiment ; qui a bien voulu
accepté comme
comme notre encadreur professionnel malgré son occupation.
Mais également :
- Atout les enseignants du département BTP au sein de l’ESPA ;
- A tout le personnel Enseignant et administratif de l’ESPA qui m’ont inculqué toutes les
connaissances toutes les attitudes
attitudes nécessaires pour ma future vie professionnelel ;
- A toute ma famille, notamment mes parents qui m’ont appuyé moralement et
matériellement au cours de mes études.
A vous tous ,Merci !
Maminiaina A RAKOTONDRAMANITRA
SOMMAIRE
REMERCIEMENT
INTRODUCTION
PARTIE1 GENERALITES SUR LA GEOTECHNIQUE
INTRODUCTION
La géotechnique est une discipline très vaste que tout projet de génie-civil ne peut
jamais nier. Elle constitue même un réel problème au stade de la conception de l’ouvrage
qui devrait, en quelques sortes, tenir compte les caractéristiques géotechniques du sol.
En outre, chez nous à Madagascar , nombreux sont les ingénieurs qui s’intéressent
particulièrement aux conceptions des ouvrages de superstructure et beaucoup moins sont
ceux qui oeuvrent dans le problème de la géotechnique, une discipline qui conditionne la
stabilité de tout ouvrage.
De plus, face au progrès technologique de l’informatique qui a son ampleur
considérable dans les arts de l’ingénierie, en particulier dans le domaine de la
géotechnique.
Ainsi dans la plus part des cas, ce sont les expériences qui en font l’essentiels sur le
chantier rendant ainsi de plus en plus difficile les approches à suivre d’un projet à un autre,
tout simplement par faute de règles précises que tout praticien devrait avoir accès.
C’est l’objet même de cette étude qui s’est surtout articulée sur le thème « contribution
une démarche qualité d’une étude géotechnique ». Nous voulons donc nous intéresser à
ce qui fonde les valeurs et les attitudes que l’ingénieur civil doit mettre en œuvre dans sa vie
professionnelle devant les problèmes géotechniques et les remèdes à y apporter.
La première partie est la généralité sur la géotechnique . dans cette partie nous
évoquons la particularité d’une étude géotechnique par rapport aux autres discipline, nous
citerons ensuite les élément de base pour une bonne gestion de qualité d’une prestation
d’étude géotechnique sans oublier de donner un petit rappel sur la mécanique des sols.
Et comme tout projet d’étude , la géotechnique possède une méthodologie assez
particulière qui est un peut diversifiée aussi bien pour un projet routier que pour un projet de
fondation d’ouvrage. Les praticiens s’accordes à dire que ce sont les expériences qui
déterminent l’adéquation parfaite entre la méthodologie et l’environnement du projet. Mais
quel que soit le cas , il doit exister des principes généraux sur lesquelles se reposent chaque
méthodologie, c’est l’objet de la deuxième partie.
La quatrième partie ; après un rappel des modes opératoires des essais permettant
de classer le sol, est l’informatisation de la classification LPC des sols, étant donné qu’il est
toujours nécessaire de procéder à l’identification des sols que soit l’ ouvrage à projeter.
Cet ouvrage est un peu théorique mais, axé vers la pratique , il servira de base pour
cerner le problème d’étude géotectonique, pour apprécier la fiabilité des résultats de
reconnaissance et pour maîtriser les limites des hypothèses de calcul à retenir.
Nous nous sommes efforcées de rédiger un ouvrage aussi simple et aussi clair que
possible. Des nombreuses formules pratiques et des abaques ou tableau y sont rassemblés
dans une optique d’une consultation facile.
Si grâce à ce livre se développe une meilleure compréhension des sols qui conduise,
d’abord pour le maître d’ ouvrage , à une mutation dans les investissements à y consacrer ?
puis pour le maître d’œuvre à un esprit critique et une bonne réflexion devant les résultats
des investigations qui leur sont parvenus , là notre but est atteint . il restera également un
document pour notre école qui s’est doté de ses propres matériels de laboratoire
géotechnique.
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I-1 LA GEOTECHNIQUE
La géotechnique est une adaptation d’un ensemble de théories de la mécanique rationnelle plasticité,
rhéologie, hydraulique, pour ne citer que les principales dont le but est d’essayer de prévoir de façon
rationnelle le comportement du sol sous ce que l’on pourrait appeler « les agressions » de l’homme :
application des charges importantes, ouvertures des fouilles, percement des grandes tranchées ou de tunnels
etc.
L’étude géotechnique englobe tous les travaux d’investigation tant en bureau que sur le terrain en vue
de rassembler tous les renseignements relatifs aux propriétés géotechniques du site d’un projet. Elle débute
dès la phase la plus préliminaire et prend fin quelque fois par un suivi continuel du comportement de
l’ouvrage construit. La densification de l’investigation dépendra logiquement de l’état d’hétérogénéité du
terrain, de la dimension de l’ouvrage, de l’intensité des charges transmises en surface, du délai de mise en
service.
Les étude géotechniques constituent une spécialité pour lesquelles le maître d’œuvre n'a généralement
pas (mais pas toujours) de compétence, il les sous traitera donc le plus souvent. Par contre il doit en exploiter
les résultats et les intégrer à ses propres études. Il sera d’ailleurs amené souvent à les adopter au fait que son
projet évolue constamment durant les différentes phases d’études y compris pendant la reconnaissance
géotechnique.
II – 2 POSITION DU LABORATOIRE
• Elle laisse au projeteur une grande liberté quant à sa pratique, elle diffère en
cela d’autre domaines comme le calcul des structure ou un système de
modélisation unique est utilisé partout.
III - 1 LA QUALITE
La qualité se définit brièvement comme l’ensemble des propriétés et caractéristiques d’un produit ou
d’un service qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites.
GEOTECHNIQUE
Une bonne structure administrative doit respecter les deux règles suivantes ; la
délégation et la coordination des taches et des responsabilités, et la séparation des fonctions
incompatibles ;le respect de la première règle contribue au fonctionnement harmonieux de
l’entreprise(laboratoire) et facilitera la juxtaposition et l’orientation des différentes activités en
fonction des objectifs et contraintes de temps. La seconde règle signifie qu’on ne doit pas
confier à une personne ou à un service les étapes d’une opération dans toutes ses phases.
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La participation de plusieurs personnes à une même opération favorise la détection des
erreurs tout en diminuant les risques de fraude
3. Un personnel qualifié
Un personnel qualifié diminue les risques d’erreur et contribue à l’efficience et à l’efficacité des
opération. Pour s’assurer les services d’un personnel qualifié l’entreprise doit tout d’abord mettre en place la
structure nécessaire à la sélection de son personnel et choisir un personnel approprié aux taches à combler. Les
critères de sélection du personnel doivent habituellement être établis par les responsables des services
concernés avec le concours du service du personnel ou des responsables de l’embauche. Pour s’assurer les
services d’un personnel qualifié il ne suffit pas d’être exigent au moment de l’embauche, il faut aussi permettre
à son personnel de se développer et de se perfectionner pour être en mesure de s’adapter plus facilement aux
changements et ainsi de mieux répondre à l’évolution des technologies. Le laboratoire doit donc mettre en place
les mécanismes nécessaires pour favoriser et faciliter le perfectionnement du personnel.
GEOTECHNIQUE
que la concertation entre maître d’œuvre et son bureau d’étude géotechnique est un
maillon important dans la chaîne de qualité pour l’adéquation du rapport géotechnique aux
besoins du maître d’œuvre. Cette collaboration est essentielle dans la mesure où elle
Le maître d’œuvre ne doit pas se contenter de demander une étude géotechnique mais :
Un premier facteur des pratiques de caractérisation des sols et de calcul géotechnique est la
conformité de la méthodologie de reconnaissance qui interagit avec le budgets disponible et le délais
imposés par le client ou leur délégués. L’idéal c’est que le système ne soit pas trop simple ou insuffisant par
rapport aux besoins ; dans le cas contraire l’entreprise pourrait subir des pertes importantes dues aux
conséquences d’une sous estimation des risques ou plutôt à des solutions trop précautionneuses. Par ailleurs
si le système est beaucoup trop élaboré l’entreprise engagerai inutilement des coûts. L'adoption d'une
méthodologie d’étude tient compte plusieurs facteurs tels que :
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par le client influe directement le choix d’essais en place ou d’essais de laboratoire. Les essais
en places ont la réputation justifiée d’être plus rapides et moins chers mais demandent
beaucoup de précaution quant à leur mode d’interprétation suivant la nature des sols
de laboratoire par contre nécessite de prélèvement des matériaux intacts pas toujours
faciles et un peut longs(par exemple les essais de fluages)mais offre un accès direct aux
b) La géologie du site
Les conditions géologiques locales sont à l’origine des différences qui existent
entre les pratiques de la géotechnique dans différent pays. Elles permettent de comprendre
pourquoi certaines méthodes d’études ont été particulièrement développées dans certains
pays, sols mous et organiques du Pays bas argiles sensibles des pays scandinaves. La
possibilité des essais de laboratoires est étroitement liée à la nature des sols(texture et
dimensions des grains etc.)enfin l’histoire géologique détermine les conditions géométriques
c) L’importance de l’ouvrage
d’une centrale nucléaire ne peut se faire avec le même technique ;l’essentiel c’est
l’ouvrage voir de le détruire, pour ne pas laisser construire des ouvrages dangereux.
de l’étude demandée.
Ils devront en particulier bien mettre en évidence les résultats principaux des opérations
entreprises et les anomalies relevées.
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Les fond et la forme des rapports géotechnique peuvent être définis au départ selon la
convention mais l’essentielle c’est que le contenu et la représentation des documents
faciliteront la détection des erreurs et permettront d’avoir rapidement une idée de fiabilité
des résultats des études.
IV – 1 – 1 DEFINITION
IV – 1 – 2 FORMATION
1. L'eau de constitution :
elle est contenue dans le réseau cristallin du minéral présente dans la phase solide du sol
2. L'eau de rétention :
c'est l'eau qui est maintenue à la surface des grains par des forces d'attraction moléculaire
qui sont fonction de la diamètre des particules du sol
3. L'eau capillaire :
elle est retenue dans les pores du sol par les forces de capillarité dues à la tension
superficielle qui se développe à l'interface eau-aire
Le sol est dit saturé lorsque tous les vides entre particules solides sont remplies par l'eau.
Dans le cas contraire l'eau libre est concentrée aux points de contacts et retenue à ces
endroits sous forme de ménisques par les forces de capillarité
Les interstices restants sont remplis d'un mélange d'air, de vapeur d'eau et éventuellement
de gaz divers provenant de la décomposition des matières organiques.
La complexité du phénomène par lequel le sol naturel était formé est à l'origine de la
différenciation de dimensions des particules constitutifs et ses propriété.
Les propriétés d’un sol donné dépendront donc de la proportion des ses éléments constitutifs
ainsi que de la répartition des dimensions des particules solides.
Avant d’étudier les propriétés mécaniques des sols il est nécessaire par conséquent de
les classer. Actuellement il existe plusieurs types de classification, parmi elle ; nous referons
celle mise au point par le LABORATOIRE CENTRALE DE PONTS ET CHAUSSEES (LCPC) et qui est
largement utilisée en mécanique des sols.
Elle est basée sur l’analyse de la courbe granulométrique et les limites d’ATTERBERGUE
1- L’analyse granulometrique
Elle consiste à déterminer la répartition en poids des grains du sol suivant leur dimension
en fractionnant au moyen d’une série de tamis à mailles carrés l’échantillon du sol. Les
ouvertures des mailles et le nombre des tamis sont choisis en fonction des dimensions des
grains.
On notera : -gros éléments les éléments de diamètre supérieure à 0.08mm
-fines les éléments les éléments de diamètre supérieure à 0.08mm
2- Limite d’Atterberg
Cet essais est pratiqué sur la fraction granulométrique dont les particules ont une
dimension inférieure à 0.42mm et qu’on appelle le « mortier ». si sur un échantillon de mortier
d’un sol préalablement desséché et pulvérisé on fait croître la teneur en eau de façon
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homogène (par malaxage) il passe progressivement de l’état solide à l’état plastique puis à
l’état liquide.
plastique du sol.
Wl : teneur en eau dite « LIMITE DE LIQUIDITE » qui sépare l’état plastique à l’état
liquide du sol
Ip = Wp - Wl Indice de plasticité qui mesure l’étendue du domaine de plasticité du
sol.
3- Subdivision préliminaire
On distingue d'abord les sols grenus des sols fins
-Sol grenu plus de 50% des éléments ont un diamètre supérieure à80µm
-Sol fin plus de 50% des éléments ont un diamètre inférieure à 80µm
Symboles
Définitions Conditions Appellations
L.P.C.
CU = (D60 /D10)< 4
et
Grave propre
Gb
Moins de 5% bien graduée
1 < CC =((D30)²) /(D10 . D60)< 3
d’éléments <
Plus de 50% 80µm
CU = D60 > 6
D10
et Sable propre
Sb
Moins de 5% bien gradué
d’éléments < 1 < CC =((D30)²) /(D10 . D60)< 3
Plus de 50% 80µm
Une des conditions de Sb
Sables des éléments > 80µm Sable propre
Sm
ont un diamètre > mal gradué
non satisfaite
2mm
Limites d’Atterberg au-dessous de Sable
Plus de 12% SL
A limoneux
d’éléments <
80µm Sable
SA Limites d’Atterberg au-dessus de A
argileux
Volume Poids
Va GAZ
Vv Pa = 0
Vw EAU Pw P
V
Vs SOLIDE Ps
Figure 2 : Volume-poids
Toutes ces quantités sont déterminées par mesure de volumes de poids avant et après
étuvage à 105°C ou 60°C pour le sol organique ; jusqu'à poids constant.
Les paramètres qu'on va définir sont tous des rapports entre deux des quantités de base
désignés ci-dessus. Les relations entre ces paramètres sont donc indépendantes de la
quantité de sol considéré et l'une des quantités élémentaires pourra, dans la recherche de
ces relations, être prise égale à l'unité.
Teneur en eau : w = Pw / Ps
Indice des vides : e = Vv / Vs
Porosité : n = Vv / V
Degré de saturation : Sr = Vw / Vv
Il arrive fréquemment que pour un sol donné on connaisse certains paramètre et dont
on ait besoin de paramètre inconnu. Il faut pouvoir retrouver rapidement par l’utilisation du
schémas poids-volumes la relation entre le paramètre inconnu recherché et les paramètres
connus.
Pour γs, généralement elle est prise égale à 2.7 t / m3 pour les grains non-
organiques.
1- Résistance au cisaillement
Le tableau suivant résume tous les caractéristiques d’un sol vis-à- vis de sa résistance au
cisaillement.
Mais si l’homme demeure maître de matériau qu’il utilise pour élever une
superstructure il doit par contre appuyer sa construction sur un élément naturel auquel il ne
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peut rien : Le sol, et s’accommoder de ce que lui offre une nature souvent agressive et
trompeuse.
En effet nul ne peut construire sans avoir une idée sur les caractéristiques physiques ou
mécanique des couches du sous sol qui vont conditionner par la suite l’aptitude de ce
dernier à supporter les charges qui lui sont transmises ainsi que le types de fondation à
adopter.
La principe générale d’une fondation est la nécessité qu’ elle repose sur un sol ayant
une résistance suffisante. Mais la poussée de l’urbanisation, la croissance des villes et le
développement des agglomérations ne permettent plus ce choix. Les constructeurs sont
obligés de bâtir sur un sol de résistance médiocre. Une étude géotechnique conforme
adoptée au site permettra d’atteindre raisonnablement le niveau de qualité souhaité sans
engager utilement trop de budget.
Le sol fût parmi le premier matériau de construction que les hommes ont mis en œuvre.
Avec la terre on a pu construire différent ouvrage tel que habitats mur de clôture...
A l’heure actuelle le sol garde encore une vaste occupation dans le domaine du génie civil.
Seule une étude soigneuse des sols du site en tenant compte des considérations
environnantes conduise à une décision proche de l’idéale.
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De plus les méthodes de calcul de la mécanique des sols obéissent aux hypothèses de
la continuité de milieu qui ignorent les caractères hétérogènes des sols naturels. Par
conséquent il est nécessaire pour ces théories d’être guidés puis interprétés avec un robuste
bon sens qui dans chaque cas particulier suggèrent les marges de sécurité à adopter et les li
mites des hypothèses à envisager.
La série de photographie suivante montre des exemple des désastres survenus à des
ouvrages dus à des études imparfaites de la condition géotechnique du projet.
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Nous concevons le présent paragraphe dans une optique résolument pratique malgré les
nombreux facteurs influençant à ce pratique.
Les principes sur lesquels une étude géotechnique routière est fondée sont généralement
les suivants :
Pour assurer une bonne démarche qualité, trois conditions impératives sont à respecter au
cours de l’organisation de l’étude :
La géotechnique routière traite des nombreux problèmes que l’on peut classer comme suit.
- L’extraction des matériaux : les coûts au mètre cube extrait dépendent des
difficultés d’extraction qui nécessite suivant le cas l’emploi : d’engins à lame ; de
défonceuse ; d’explosifs.
Le mouvement de terre ne doit pas se limiter à l’aspect quantitatif : volume des déblais
égale volume des remblais ; il doit tenir compte des différents réemplois possibles pour les
matériaux tel que ; corps de remblais, matériaux drainant, couche de forme, matériaux de
chaussée.
Pour cela il est nécessaire de connaître la nature et l’état des sols en place ainsi que les
conditions météorologiques probable au moment de l’exécution du chantier car elles
conditionnent l’évolution de l’état des sols. Elle doit donc conduire à l’établissement d’un
mouvement des terres.
• Le second types de problème est le problème de stabilité des ouvrages(point dur) ;il
comprend :
• Le dernier genre de problème qu’on aura dû prévoir lors d’une reconnaissance est
l’étude d’impact environnementale. Le problème d’impact environnementale constitue un
cadre très spécifique lorsqu’il s’agit d’un projet routier ; il ne fera pas l’objet de notre étude.
Ces différents problèmes que nous venons de citer ci-dessus ne sont pas limitatifs
certains peuvent ne pas être subsister par contre il peut y avoir d’autre difficulté qui est
spécifique au site du projet.
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Dans chacun de ce phase, il est important que les deux conditions suivantes sont
satisfaites
I-3-1 LA PROGRESSIVITE
Les tracés, à priori possibles, sont souvent très nombreux et concernent ainsi une
surface de terrain trop vaste pour être étudier à fond systématiquement dans des conditions
de coût et de délais raisonnables.
I- 3-2 LA GLOBALITE
Un tracé routier est linéaire, c’est une ligne que l’on doit choisir sur la surface
topographique. Il ne peut être question d’envisager sa détermination en partant d’une
extrémité construisant ainsi un tracé à l’avancement, car la reconnaissance ne se réduit pas
à une succession d’une étude particulière : déblais, remblais, ouvrage d’art…
• Phase 0 : dite d’Etude préliminaire : Elle consiste à apporter les éléments géologique
et géotechnique nécessaire au choix de fuseau présentant les moindres contraintes, c’est
une approche sur la faisabilité du projet.
• La phase 1 : dite d’Avant projet Sommaire : elle doit fixer les grandes lignes du projet
(emprise, tracé définitif, matériaux)
• La phase 2 : qui est l’Etude du projet, elle comprend l’étude de détail et des
solutions géotechniques éventuelles du tracé.
Construction
Dans certains cas cette phase se prolonge par des chantiers expérimentaux lorsque
ceux-ci se révèlent être le seul moyen de prévoir les conditions suivant lesquelles se feront les
travaux.
Pour chaque classe problème cité ci-avant (§ I-2) il est possible de définir les contenus
des études spécifiques en trois niveaux :
L’expérience montre que le terrassement représentent environ le quart du coût du projet. Par
conséquent, il est fondamental de tenir compte la nature du terrain pour caler le fuseau du passage du tracé.
terrain traversé. Nous signalons que généralement on travaille sur carte d’échelle 1/80.000 à
1/25.000 avec son support topographique. Une hypothèse d’homogénéité de zone dans
La visite sur le terrain permet de préciser et de confirmer la nature des sols constituants les zones
jugées homogènes précédemment. Cette reconnaissance préliminaire comprend une densité de sondage peu
faible ; un sondage par puits ou à la tarière et moins par zone homogène, prélèvement d’échantillons pour
identification et essai de portance. On peut utiliser également des sondages par pénétromètre dynamique
légère.
• une nature le plus souvent argileuse avec une teneur en matières organiques plus
ou moins importante
• une teneur en eau très forte
• un poids spécifique apparent faible
• une résistance au cisaillement très faible
Le choix des fuseaux, après avoir répertorier les zones compressibles, dans la
mesure du possible, doit effectuer en évitant les zones. Ne subsisteront alors que quelques
zones qui seront donc des « passages obligés ».
L’étape basée sur l’étude en bureau aura pour but d’estimer une ordre de
grandeur de l’épaisseur des couches compressibles, sa nature et éventuellement l’existence
d’un substratum sous-jacent. Une première supposition des contraintes géotechniques du site
étudié sera faite.
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Remarques : Les sondages peuvent être multipliés si deux variantes importantes sont encore
à comparer dans ce passage (traitement des sols et ouvrage d’art par exemple)
L’étude sur terrain permet de vérifier les contours géologique, fournis par
l’étude documentaire. Il consiste également de recueillir tous renseignement d’ordre
hydrologique ou autres pouvant influencer le contexte du projet.
L’idéal c’est que cet endroit à haut risque ne se présente pas dans les fuseaux.
quelle disposition doit on prendre pendant et après l’exécution pour minimiser la répercussion
A partir des documents existants, on situe dans le ou les fuseaux étudiés les zones
géologique des contours intéressés pour fixer l’idée sur la classe d’instabilité (par fluage ; par
La descente sur terrain consiste à vérifier et préciser les contours généraux des
versants. Pendant cette étape, on doit relever tous les indices d’instabilité telle que perte
moutonnée, bourrelets, fissures, arbres penchés.
31
Cette phase s’achève par l’établissement d’une carte de zone à haut risque.
3- Le problème d’emprunt
La reconnaissance du tracé proprement dit doit s’accompagner d’une recherche assez extensive
des sources des matériaux , meubles et rocheux.
Nous trouvons dans l’ANNEXE 1 les critères géotechniques exigés pour chaque
usage cité ci-dessus.
Les caractéristiques des roches pour chaque utilisation sont cités dans l’ANNEXE 2.
Une première approche consiste à situer les indices rocheux intéressants et les
carrières en cours d’exploitation ou ancienne. De préférence on choisi les sources dans les
limites des fuseaux sauf dans le cas où la nature n’en offre pas là, on doit accepter des
distances de transport relativement importantes.
On établira, une carte à l’échelle 1: 50.000 à 1: 25.000 sur laquelle doit figurer.
• Les zones de morphologie caractéristique à une roche
• Les escarpements rocheux décelés
• Les carrières existantes ou ancienne.
A la stade préliminaire donc la qualité des études dépend beaucoup des données existantes,
alors il est avantageux de requérir une forte qualification quand au personnel qui en charge. Ce sont les
géologues qui en sont les plus capables mais ils sont toujours assistés par les ingénieurs routiers et le
géotechnicien. Une bonne communication entre ces personnes responsables peut aboutir à la qualité voulu.
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Les résultats et conclusion de la reconnaissance géotechnique préliminaire qui était basées sur
un ou plusieurs fuseaux de largeur d’environ 1 à 2 km vont permettre l’orientation de l’étude d’avant projet
sommaire.
A son tour, l’étude d’avant projet Sommaire sera concentrée dans une bande de largeur
d’environ 500m centré sur le tracé provisoire. Ce bande, pour que l’étude soit de bonne qualité, doit-être
matérialisée topographiquement sur terrain et on établira un plan réel au 1: 5.000 pour support de toute autre
études ultérieures.
Les échantillons prélevés seront soumis aux essais de laboratoire tel que
Granulométrie, Limite d’Atterberg ; Equivalent de sable ; Essai de compactage et de
portance ; etc.
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Le documents de Rapport
A la fin de la phase APS pour le problème de terrassement, un rapport sera
rédigé dans lequel devrait figurer les implantations des sondages, leurs analyses possible et
les programmes à entreprendre ultérieurement.
Il comprend :
• Un linéaire géotechnique établi à l’échelle 1: 5.000 comprenant :
- les limites des zones homogènes par nature géologique
- les coupes synthétiques des sondages effectués sur le sol du tracé
- les éléments géotechniques essentiels (degré de Mipabilité, consistance, qualification
pour réutilisation … )
- les limites des zones de portance homogènes et profil en travers types.
• Un annexe comportant tous les résultats des essais effectués ; on note que pour
chaque zone étudiée, deux cas sont possible : le premier c’est que ce stade
suffit pour résoudre le problème, le deuxième est qu’il faut compléter les sondages
dont le programme et les recommandations doivent être bien claires.
• Un tableau dit de correspondance et du mouvement des terres sommaires.
4L
50 m
T O T
50 m
L L L L L
Indice d’intervention
: Scissomètre de chantier
: Pénétromètre dynamique ou statique
O : Sondage carotté
Figure 9: Maillage type des sondages en APS d’un passage sur sol compressible
Le document de Rapport
Pour ce secteur, la phase APS s’achève par la rédaction d’un rapport comportant, en général
quatre parties :
• Synthèse géotechnique des sols rencontrés sur le site sous forme de coupe en long
et en travers sur lesquelles sont portés le sondage et leur interprétation ; le synthèse
de la phase antérieur plus la modification apportée.
• Les solutions techniques sont simples et ne nécessite pas une étude détaillée.
• Les solutions techniques sont plus difficiles à mettre en œuvre et il est nécessaire de
réaliser une étude détaillée afin de préciser les problèmes d’exécution et les choix à
envisager (option Remblai ou Ouvrage d’art, condition d’exécution, amélioration ou
renforcement du sol de fondation etc.)
• Le tracé est à modifier soit pour des raisons techniques soit pour des raisons
économiques (solution trop onéreuse, délais de construction trop importants … )
4L
≤50 m
L L L L L
↓ Pénétromètre dynamique (éventuellement statique)
Indice d’intervention
Figure 8 : Maillage type des sondages en APS d’un secteur de grand Remblai
à prévoir :
- fosses latéraux
- fosses de crête et de pieds
- descente d’eau
- drainage…
• Les possibilités de réutilisation des matériaux.
Les moyens sont par conséquent conditionnés selon qu’il s’agit d’un déblai
meuble ou d’un déblai Rocheux.
• Tarière mécanique qui permet l’investigation à forte profondeur dans des sols à forte
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• Pénétromètre dynamique ou statique, qui ont l’avantage d’être rapide pour évaluer
les
différentes couches.
• Prospection géophysique par résistivité ou par la sismique réfraction qui permet de
Le comportement d’un déblai est dû non pas au sol qui est dans l’axe du tracé et
qui sera terrassé mais au sol qui restera en amont du pieds de talus voir en amont de la crête
elle-même.
Les reconnaissances dans l’axe sont généralement indispensables vis-à-vis des
problèmes de terrassement.
Par conséquent, la reconnaissance doit être répartie aux mieux les différents types
Un sondage tous les 100 mètres paraît un minimal pour apprécier la coupe du
terrain.
La pose de piézomètre sera faite sur le profil parallèle au sens présumé de
l’écoulement avec un espacement de 50 mètres environ. la figure9suivante montre un
exemple
41
Figure 9 : Exemple d’implantation des sondages pour Une étude d’un secteur de déblai
Les moyens de Reconnaissance sont les mêmes que ceux utilisés pour le déblai meuble sauf
que les sondages à la tarière ne peuvent plus être utilisés. On complète l’étude géophysique
(sismique réfraction) par quelque sondage destructif pour permettre le connaissance exacte
de la nature du roche. Une étude de fracturation du massif sera également entreprise par
l’intermédiaire des paramètres :
• Intervalle entre Discontinuité ID qui est une indice globale décrivant la fracturation
du
massif
• Le Rock Quality Designation RQD utilisant les données obtenues grâce au sondage
carotté dont il ne retient que les longueurs des carottes supérieures à 10 cm. RQD
est
calculé sur la longueur de la passe de sondage qui peut varier de 1 à 3 m voir 5 m.
Somme des longueurs de carottes de longueur ≥10 cm
RQD = 100 x ( )
Longueur de la passe de Sondage
éclats.
Consistance de la reconnaissance
Ce teneur est un peu difficile à estimer car elle dépend plusieurs facteurs : l’étendue
du site, la contexte géomorphologique,…
Toutefois, Deux sondages carottes paraissent un minimal
Le Document de Rapport
Outre les fiches géotechniques des essais entreprises ; le rapport doit mentionner
particulièrement :
• La localisation du site
• Les aperçus géologiques et topographiques
• Toutes les interprétations et résultats des investigations qui sont traduises par un
dimensionnement de l’ouvrage et par une décision quant à la destination possible
des
matériaux extraits.
• La description des problèmes spécifiques et les dispositions en remèdes (fossé de
crête,
drainage, ouvrage confortatif…)
• La conclusion de tous les résultats des investigations (suivant le profil en long et le
profil
en travers)
43
secteur.
surtout)
instable.
interpréter qualitativement.
Les sondages de reconnaissance sont implantés le plus souvent suivant la ligne de grande pente
ou dans le sens supposé du glissement. On peut procéder également à une reconnaissance suivant la
perpendiculaire de la ligne de la plus grande pente.
Mais quel que soit le cas il est très important de se référer aux études préliminaires car elles
permettent de choisir les zones représentatives du secteur.
• de la topographie
• de la géologie
Pour les essais de laboratoire les règles ce sont que pour chaque couche
rencontrées on entreprend :
- limite d’Atterberg
- Granulométrie
- Poids volumiques
- Résistance au cisaillement
- Perméabilité
- Mesure volumiques
Le document de Rapport
• Les listes des travaux effectués sur terrain avec le plan d’implantation
- les fiches géotechnique des sols types (phases préliminaire complétée de celle de la
45
phase sommaire)
synthèse générale,
3- Le problème d’Emprunt :
La sélection des emprunts des matériaux pour un projet routier est assujettie sous multiples
conditions pour la sélection des sources possibles des matériaux.
de
Comme valeur référentielle que k’on souhaite à ne pas dépasser pour différents
matériaux, on peut prendre généralement :
• La quantité exploitable
Cm = Cr x Cs x Cp
Tableau 4 : Valeur de Cr ; Cf ; Ct
Coefficient de
Nature des Coefficient de Coefficient de
Tassement Ct (95%
matériaux foisonnement Cf rendement Cr = Cf x Ct
OPM)
Tableau 5 : Valeur de Cs
• La troisième critère pour la sélection des emprunts des matériaux est l’incidence sur
l’environnement. Son importance est généralement liée à sa localisation :
47
- zone forestière
- zone à haut risque d’instabilité
- zone cultivée
- zone d’habitation
Le fait d’extraire un tel matériau en un tel site peut avoir comme effet :
- La stérilisation de ressources utiles, eau souterraine
- Des modifications de l’état mécanique des terrains
- Perturbation des circulations d’eau souterraine et de surface
- Pollution des nappes
Il est alors très important de prêter une grande attention à ce fait pour
sélectionner rationnellement les emprunts des matériaux pour un projet routier.
- Granularité
- Plasticité
- Activité des éléments fins
- Teneur en matériau organique
- Propriétés mécanique
Dans un premier temps, il faut que les indices reconnues après conclusion de la
phase préliminaire soient repérés sur terrain.
Date
- profondeur > 3m 3,6 x 1m avec deux ou trois paliers intermédiaires avec éventuellement
un système de blindage.
• les tarières : elles sont utilisées pour prolonger les puits voir, dans certains cas, de la
50
On pourra être amené à avoir recours à un tel moyen dans certains cas pour
illustrer la reconnaissance de la découverte en jouant sur la longueur de ligne.
Quant au échantillons prélevés, ils feront l’objet des essais de laboratoire (de
chantier ou centrale)
- limite d’Atterberg
- équivalent de sable
- essais de compactage
- essais de portance
Bande ou fuseau
De passage du tracé
Délimitation
de la découverte
Figure 11 : Exemple d’implantation des mailles de sondage avec les systèmes de repérage.
Remarques :
Le document de Rapport
elle
Elle comprend :
52
• une fiche de synthèse des résultats des essais de laboratoire par gisement, elle doit
contenir la classification, la portance, les paramètres d’état
• un cahier annexe qui regroupe le détail de tous les résultats des essais réaliser sur le
gisement à savoir : les courbes granulométrique, les limites d’Atterberg, les essais
Proctor, les essais CBR …
Elle comprend :
• une carte géologique du projet sur laquelle sont reportées tous les gisements qu’ils
soient retenus ou non
En effet, lors de cette phase 1, on veille à obtenir une meilleur connaissance des
caractéristiques géométriques et géotechniques du massif étudié afin de permettre une nouvelle sélection.
• La cartographie
Le géologue établira un plan détaillé du gisement en y reportant les affleurements rocheux et les
limites de contact entre les différents faciès. Pour cela il s’aidera d’observations des puits de tranchés ou de
talutages dont l’implantation dépendra de la configuration du gisement. Ces travaux de reconnaissance devront
avoir des sections suffisantes, par exemple 1 m x 1 m pour un puits.
• L’étude structurale
Si les conditions le permettent, l’affleurement rocheux, falaise, front de taille, l’on étudiera les
discontinuité affectant le massif. Elles renseigneront sur les possibilités de débitage et sur la pollution éventuelle
du gisement. Les discontinuité comprennent : les contacts géologiques, les failles, les plans de stratification, les
plans de litage, les plans de foliation…
- La densité de discontinuités par la mesure de leur intervalle le long d’une ligne tracée
sur les affleurements ou les parois des ouvrages de reconnaissance.
• La sismique réfraction
Cette méthode est basée sur la mesure des temps de propagation d’ondes sismiques émises par
un choc ou une explosion et se propageant dans les couches constituants le sous-sol à des vitesses différentes
suivant leur nature et leur degré de compacité.
Argile 700-2000
Marne 800-3000
Sables fins propres 350-1000
Schistes 3000-4500
Gneiss 3500-5000
Arène granitique 1000-1650
Granite 4000-6000
Basalte 2500-4000
• La résistivité électrique
55
Cette méthode est basée sur l’étude des conductibilités électriques dans le sol, elle consiste à
calculer la résistivité du sous-sol à partir des mesures de différences de potentiel aux bornes d’un dispositif
géométrique, constitué d’un résistivimètre d’un générateur électrique et de quatre électrodes (Figure II-6).
A M N B
En jouant sur la distance entre les quatre électrodes on peut avoir soit la
détermination des contacts géologiques soit les épaisseurs des masses de terrain de
même résistivité.
Le tableau 7 suivant donne l’ordre de grandeur de résistivité en fonction de la
Limon 30-100
Argiles 2-20
Argiles caillouteuses 10-50
Marnes 5-50
Calcaires 100-5.000
On fait appel :
• Les sondages ou forages légers tels que marteau perforateur, sondeuse portative…
Les sondages carottés nécessitent une grande précaution alors son implantation
doit être étudiée avec soin.
Le forage est moins coûteux et des matériels légers s’avèrent suffisants quelquefois.
Dans tous le cas, il pourra être fait des diagraphies d’avancement pour caler la
variation en profondeur des paramètres physiques.
- essai de traction
Le document de rapport
A la fin de l’étude d’Avant projet Sommaire, une sélection de carrière sera faite celles ci
feront l’objet d’une étude détaillée si c’est nécessaire. Pour la sélection il sera naturellement
tenu compte de situation et de la répartition des gisements par rapport au tracé.
• une carte sur fond géologique à l’échelle 1: 50.000ème positionnant les différents
sites étudiés.
- Le plan de gisement à une échelle 1: 2.000 à 1: 500 sur quoi figurent les points
d’implantation des reconnaissances et les renseignements géologiques et structuraux,
57
- Les fiches techniques des travaux et les coupes des puits de forage ou de sondages
de la géophysique et leur interprétation.
L’étude d’avant projet détaillée est constituée par les études du détail des solutions
géotechniques du tracé, des gisements des matériaux en vue de l’établissement du document d’appel d’offre.
Autre que le tracé en plan et le profil en long définitif, les mouvements des terrés définitifs, et les
données sur le trafic futur qui son tous des points de départ de l’APD, les conclusion et synthèse de l’APS,
pour les différents problèmes doivent constituer une référence pour l’orientation de l’étude de phase 2.
géologie, hydrologie … )
Le document de Rapport
L’étude d’avant projet détaillé s’achève par la rédaction d’un rapport qui
comprend :
• un mémoire qui précise le but et la consistance de l’étude
• un compte rendu des travaux effectués des interprétations ; et définitions des
solutions apportées aux problèmes spécifique
• un linéaire géotechnique comprenant :
• la géologie détaillée
• les subdivisions en zone de portance homogène
• le dimensionnement
• les recommandations d’exécution des terrassement
• un tableau de correspondance et de mouvement des terres définitif avec la
modification ou correction éventuelle.
Dans le cas contraire l’étude détaillée peut être entreprise et elle a pour but :
Par conséquent, la campagne fera appel aux moyens des sondages identiques à
ceux de la phase antérieure. La différence se situe sur la façon de les répartir suivant un ordre
d’intervention un peu spécial.
4L
50 m
T O T
⊕ ⊕ ⊕ ⊕ ⊕
O O
O
50 m
L L L L L
APS APD
T Tarière manuelle ou mécanique avec ⊕
Scissomètre de chantier
Ordre d’intervention
P.E.R
Pénétromètre
⊗ Scissomètre de chantier O Sondage carotté (P.E.I)
↓ Pénétromètre dynamique ou statique
O Sondage carotté continue
Remarque :
• Concernant les échantillons intacts (P.E.I) des essais d’identification seront exécutés
systématiquement par mettre de profondeur ; et un essai mécanique au moins par
nature de sols.
- Analyse granulométrique
- Limite d’Atterberg
Essai mécanique : - Essai triaxial
- Essai de compressibilité
- Essai de perméabilité
Le document de Rapport
Le dossier de rapport peut comprendre trois parties :
• Un mémoire géotechnique, qui lui aussi, composé de
- Un rappel de l’ensemble des études effectuées ; implantations des essais in-situ,
qui consiste ceux en APS*
- Une synthèse géotechnique qui contient :
une copie géotechnique suivant le profil en long et en travers sur lesquelles seront
portées la géométrie des couches rencontrées, les caractéristiques géotechniques
correspondantes ;
des fiches géotechniques des sols types
un tableau récapitulatif des caractéristiques géotechniques moyens de chaque
famille, les valeurs numériques servant aux différents calculs de stabilité et de
déformation.
Les fiches des essais
• La deuxième partie est une étude de stabilité. Cette partie vise à définir la stabilité
du remblai à long ou à court terme en tenant compte de l’influence de la densité
de sondage et la variabilité des paramètres afin de proposer le mode d’exécution
le plus adopté.
• La troisième est l’étude de déformation (Tassements)
• L’étude est étroitement en liaison avec celle de la stabilité pourtant on la traite à
part vue l’étendu de son influence sur le projet (Délai d’exécution ; calendrier de
confection du remblai … )
L’étude est décomposée en deux :
- Calcul des tassements de consolidation
- Calcul de tassements secondaires ;
En fonction des résultats des calculs, on mentionne dans le rapport toues les
dispositions particulières conformément aux hypothèses. On définit également le programme
de contrôle du travaux ainsi que la nécessité de procédure par site expérimental si ce
61
dernière est le seul moyen pour avoir les garanties indispensables contre les aléas et
les incidents dont les conséquences financières sont sans commune mesure avec coût.
Ces sondages seront implantés d’une manière analogue que l’APS, seul la teneur
est commandée par l’hétérogénéité des sols et leur géométrie et également de la précision
à atteindre pour les calculs. La figure 16 ci-après montre un cas de répartition des sondages
pour la phase APD relative à l’étude d’un secteur de grand remblai.
62
4L
⊕ ⊕
50 m
⊕ ⊕
APS APD
d’intervention
Pénétromètre
↓ Pénétromètre
ordre
Puits ou tarière
⊕ ⊕ Scissomètre de chantier
Scissomètre de chantier ou
⊗ O Sondage carotté
pressiomètre
• Echantillon remanié
- Granulométrie
- Teneur en eau
- Equivalent de sable
- Limite d’Atterberg
- Mesure de perméabilité
- Mesure de gonflement
• Echantillon intact :
- essai triaxial
- essai de compressibilité.
Le document de Rapport
Normalement le document de rapport comprend trois parties :
• Un mémoire rendant compte tous les travaux entrepris ainsi les données de départ
de l’étude. Cette partie comporte :
-un plan au 1: 200ème du site sur lequel figure les points d’implantation des sondages.
63
- La mode de construction
Les sondages seront implantés en vue d’une meilleur définition géométrique de la coupe en travers
géotechnique des déblai ; ainsi que d’une meilleure appréciation des caractéristiques mécaniques des
matériaux. Certains sondages particuliers peuvent être à prévoir dans l’optique d’une bonne définition du
régime hydrologue leur type dépendra du but recherché.
Le document de Rapport
Le document de rapport pour chaque étude détaillée de déblai doit indiquer :
• d’abord le dossier antérieur servant de référence
• les plans d’implantation des reconnaissances
• l’interprétation des résultats et leur traduction en terme de chantier
• seront précisés :
- les travaux confortatifs à envisager
- les moyens d’extraction des matériaux et ses destination
- les dispositifs particuliers pour maîtriser l’action des eaux.
Le document de Rapport
Le rapport comprend deux parties :
• La première est le rapport des opérations entreprises ; parmi ses contenus on note :
- l’implantation des sondages sur un plan à fond topographique
- les coupes synthétiques transversales ou longitudinales sur lesquelles figure la
succession des couches avec leurs caractéristiques moyens.
- Les synthèses de tous les travaux effectués avec les fiches ou procès verbal
des essais,
- Un chapitre récapitulant les caractéristiques des familles des sols rencontrés.
• La deuxième partie est l’analyse de la stabilité par les calculs tels que :
65
calcul de déformation
calcul de stabilité proprement dit suivant la modélisation mécanique supposée du
site,
3- Le problème d’emprunt
a. Emprunt des matériaux meubles
La phase APS a permis de sélectionner définitivement les sources des matériaux meubles.
Chacun de ces gytes possède une fiche géotechnique sur laquelle figure les propriétés des matériaux et leur
quantités.
Pour certains autres, l’objectif à viser est la possibilité d’extension de la source tant
en profondeur que surfacique. Il arrive même quelque fois, d’entreprendre une étude de
nouveau gisement que l’on aurait écartés en phase sommaire.
Pour ce faire, on fait appel aux mêmes moyens que la phase précédente. Ainsi la phase détaillée
consiste à multiplier les points de reconnaissance.
Quant à l’implantation de ces points l’on adoptera une longueur de maille sous-
multiple de celle de l’APS par exemple 30m x 30m pour une maille originelle de 60 m x 60 m
en profitant du layonnage existant et en réalisant ceux nécessaire à la circulation.
P200
P201
P203
Pour les prélèvements d’échantillons la quantité sera la même que celle de la phase APS ; il en est de même
pour le nombres nécessaires des essais en Laboratoire.
Le document de rapport
Normalement il y a même consistance que le rapport des études APS mais
complète et actualisé en fonction des opérations complémentaires.
A part, un document de synthèse sera rédigé par gyte. Ces documents traduisent en terme
de chantier tous les investigations effectuées, il comprend :
• Un tableau récapitulatif sur lequel doit porter :
- Le numéro du gisement et sa localisation
- Les caractéristiques géotechniques et la description visuelle des matériaux
- La classification des sols
- Le volume de la découverte (Surface et Profondeur exploitable)
- La condition d’accès
- L’utilisation possible des matériaux
- Et éventuellement des observations et recommandation diverses
• Un plan du gisement
• Des synthèses des résultats principaux
67
roche.
Les objectifs visés sont :
Le document de Rapport
Le document de rapport comprend pour chaque gisement étudié.
• Un mémoire géotechnique qui montre sur un plan les points d’implantations des
68
sondages
• Le résultat de ces sondages sous forme d’une coupe synthétique
• L’interprétation des résultats des sondages et des essais de laboratoire avec les fiches
d’essais respectives
• Des plans et coupes de gisement à l’échelle 1: 2.000 au 1: 500, avec report des
reconnaissance réalisées, avec délimitation de zone exploitable et leur plan d’attaque
respectif.
• Ces plans doivent avoir un fond topographique afin que les contraintes géographiques
soient mises en évidence convenablement.
• Des éventuelles observations et recommandations concernant la technique
d’exploitation et de transformation.
II-1-1 GENERALITES
L’étude des fondations présente pour le projeteur, les particularités suivantes :
• Le sol est un matériau auquel il ne peut rien. Il ne peut même pas de le choisir comme il
le faut avec la maçonnerie le bois, le béton ou l’acier. Il doit se contenter de ce que lui
offre le sol et ne tenir compte.
• La conception des fondations dépend autant de l’ouvrage qu’elles doivent supporter,
et donc des efforts auxquelles elles seront soumises que de la qualité ou de
l’homogénéité du terrain sur lequel elles devront déposer.
• Il y a interaction entre le sol de fondation, la fondation et la superstructure.
d’une étude des sols faites sans idées directrices et parfois même sans avoir fait l’étude
préalable.
• Comment faire le choix du type de fondation ? (semelles, pieux battus, pieux forés, puits,
caissons …)
• Dimensionnement de la fondation qui doit être résolu en fonction des deux exigences :
- Détermination des contraintes admissibles (coefficient de sécurité vis-à-vis de la
rupture du sol)
L’étude peut débuter également lorsque le projet de superstructure est déjà arrêté et
d’autre exigences ne permettent plus le choix d’implantation avant l’élaboration de l’étude
de fondation. L’objectif est donc de chercher une fondation compatible à la supers structure
en fonction de la qualité que le sol offre. Ce cas est très fréquent, pour le projet de bâtiment
surtout.
Pour avoir un résultat fiable, nous pensons qu’il est avantageux de confier toutes
interprétations possibles des reconnaissances entreprises au laboratoire d’étude étant donné
que le laboratoire il connaît beaucoup mieux la réalité que les sols cachent.
Alors quelque soit le cas, la collaboration entre ces divers intervenants est essentielle pour
construire le mieux possible au meilleur coût.
Il est indispensable pour cela que la transmission des informations puisse se faire
afin d’éviter entre autres des études ou des essais « pour rien ». Ainsi, par exemple, il s’agit
d’éviter :
70
En se référant aux paragraphes précédents, on constate que cette étude n’est pas une opération
isolée, on peut schématiquement la décomposer en trois étapes :
• L’enquête préalable
• La reconnaissance normale
• La reconnaissance spécifique
1- L’enquête préalable
Elle vise à regrouper toutes les renseignements disponibles sur le site ou
susceptibles d’être recueillies après examen du site
• Etude géologique
Elle peut être entreprise à partir des études sur carte géologique disponible avec
un fond topographique en courbe de niveau ou à partir des mémoires géologiques locaux
et archives diverses. Un examen des affleurements ou des fouilles complète cette étude.
Dans des cas qui paraissent délicats, on fait appel à l’intervention des géologue
qualifié.
Ces renseignements peuvent être obtenus également par consultation des
fiches de sondages et essais de sols déjà réalisés sur le site ou du voisinage ou dans le cadre
d’une antérieure plus large.
- par examen des ouvrages voisins
- par enquête orale auprès des habitants …
Cette partie d’étude par des renseignements d’ordre qualitatif et quantitatif doit
permettre de préciser :
- L’implantation la plus judicieuse de l’ouvrage, dans la mesure où elle n’a pas
été imposée par d’autres considération.
- La nature probable de la fondation
- La consistance du programme de reconnaissance.
Ce première phase d’étude est commune tant pour un projet de bâtiment que pour le pont
à part que pour ce dernier l’enquête est beaucoup plus étendue vue la diversité des
paramètres qui en régit.
72
2- La reconnaissance normale
Objectif : La reconnaissance normale doit mettre en évidence :
• La structure du site au voisinage de l’ouvrage à construire
- succession des couches
- nature des sols
- contrôle de l’homogénéité
- niveau de la nappe phréatique et régime hydraulique
- cavités souterraines, versant instable …
• Les propriétés mécaniques des sols pour le dimensionnement complète de
fondation
• Certains principes d’exécution.
Si le choix de la superstructure est déjà fait ou si elle n’est pas définitivement
arrêtée, les variantes possibles devront être fournies par le maître d’œuvre et les descentes
de charge en service (en différenciant éventuellement poids propre et surcharges) devront
être définies.
En fait, les résultats de l’enquête préalable conduisent à trois cas possibles.
1er cas : La fondation superficielle est possible sous réserve de vérification de
tassement.
2ème cas : La fondation profonde est indispensable
3ème cas : La solution n’est pas évidente soit que l’enquête n’ait fourni que très peu
des renseignements utilisables, soit que la formation superficielle semble techniquement
possible mais les informations sont insuffisantes pur faire une comparaison économique avec
la fondation profonde.
Par conséquent, le programme d’investigation normale dépend alors des cas
mentionnés ci-dessus.
l > 25 m
↓ Pd4 Pd3 ↓ Pdi : Pénétromètre dynamique n° i
↓ Pd2 L > 25 m
↓ Pd1 Pd5 ↓
L > 25 m
O P4
Pi prélèvement n° i
O P2
L > 25 m
O P1
Remarque
• L’intervalle de dispersion des valeurs des caractéristiques du sol- issus des essais
réalisés (1 essai triaxial par sondage de prélèvement du moins), détermine s’il est
possible de représenter le terrain par une seule valeur pour chaque paramètre ou
non.
• Pour confirmer l’homogénéité d’un site de surface ne dépassant pas 25 x 25 m ; il
faut au moins 3 essais (triaxial et identification et oeudomètre) pour chaque
échantillon issus des 3 prélèvements différents.
Les deux autres problèmes cités ci-avant, ils seront traités plus tard, nous étudierons aussi
l’influence des différents paramètres sur la sécurité voulue.
La campagne se déroule par étapes et il n’y a pas non plus des règlements
impératifs quant aux points d’implantation des essais et sa densité. Tout dépend de la
géologie présumée du site. Mais on peut quand même admettre les principes selon lesquels
l’endroit où l’on effectue les sondages sont les extrémités et/ou le centre de la zone chargée.
Mais il est très pratique de répartir 3 sondages pénétrométiques suivant un diagonal de la base
du bâtiment. Si le résultat de ces sondages aboutissent à une homogénéité du sol, alors on procède
directement aux essais permettant le dimensionnement de la fondation. Dans le cas contraire, la
multiplication des essais pénétrométriques s’avère nécessaire avant d’entamer aux sondages de
dimensionnement.
76
Exemple, un processus d’une reconnaissance normale basée sur l’interprétation des essais en
place.
1er étape
2ème étape
⊕ Pr2
⊕ Pr
Figure 19 : d’une reconnaissance basée sur l’interprétation des essais en place pour une fondation
superficielle
Remarque
Nombreux sont les cas qui utilise la combinaison des essais in-situ avec la
méthode basée sur les essais de laboratoire. Dans ce cas la méthode de dimensionnement
utilise le formalisme de la mécanique de milieu contenu mais les paramètres sont déduits par
corrélation des essais en place.
Les fondations profondes sont dimensionnées sur la base d’essais en place avec parfois des
tables des valeurs de portance en fonction de la nature de la fondation et de leur méthode
d’exécution.
L’avenir des approches fondées sur la description des sols en contrainte et déformation est peu
favorable car la modélisation de l’exécution du pieu qui a un effet majeur sur son comportement est très
complexe.
Les essais les plus élaborés pour ce pratique sont la pressiomètre et le pénétromètre statique.
D’après ce qu’on vient de dire ci-dessus, le programme de reconnaissance est étroitement en
relation avec son mode d’exécution. Pour orienter notre étude nous supposons toujours que l’implantation du
bâtiment est déjà arrêté. Par ailleurs quelle que soit la technologie de l’exécution les principes de la
reconnaissance sont les suivants :
Par conséquent, pour rassembler ces renseignements qui sont d’ordres qualitatifs, une densité de
reconnaissance évolutive s’avère très intéressante et très pratique.
Un maillage lâche (5 points de reconnaissance) débute la phase. L’évolution du maille des essais
pénétrométriques dépendra des résultats issus d’un maille lâche selon qu’on cherche le profil du toit du
substratum s’il en existe, ou que l’on cherche l’étendue d’une anomalie.
78
Pd3
Pd3 Pd5 Pd9 Pd5
Pd10
Pd1 Pd4 Pd4
Pd1
L ≤ 25m
On peut conclure que pour la façon avec laquelle le maillage des sondages, il est impossible
d’adapter un règle adaptable aux différents cas, c’est toujours la première investigation qui oriente la suivante.
Dans certains cas la campagne est accompagnée d’un ou plusieurs prélèvements issus d’un forage profond.
Les plans de la structure du bâtiment font partie des données pour orienter le programme de la
reconnaissance.
b-2-1 1er cas : Les pieux forés semblent les plus adaptés au site du
projet
Pour dimensionner un pieu foré et autre type assimilable, il convient d’entreprendre la
reconnaissance en utilisant le pressiomètre. La pénétromètre a été utilisé pour avoir l’ordre de grandeur des
frottements mobilisables au sein des différentes couches. Pour le pressiomètre que nous verrons plus tard le
mode de fonctionnement, il permet d’évaluer les pressions limites horizontales en différent niveau et par
l’intermédiaire d’une formule qui est basée sur des corrélations directes sans qu’on ait besoin de passer par
l’intermédiaire des caractéristiques mécaniques traditionnelles à la rupture du sol (ϕ et C) ; on peut connaître très
rapidement la capacité portante du pieu.
L’article montre que les essais doivent, de préférence, être pratiqués sur 1 pieu
par 20. L’essai sera réalisé à proximité de point de reconnaissance de sol de manière à
pouvoir effectuer des éventuelles corrélations.
On établit ainsi un paragraphe de battage en portant en ordonnées les
profondeurs et les abscisses la résistance dynamique Rd calculée par la formule des
Hollandais sans coefficient de réduction. On rappelle que ce procès verbal d’essais doit
contenir les différents paramètres qui régissent les résultats ; à savoir :
• Le type de mouton utilisé
• Le poids de la masse frappante et de la masse frappée (pieu, faux pieu, casque …)
• Le nombre de coups nécessaire pour enfoncer le pieu d’une longueur donnée (30
cm en général). Ce comptage est effectué sur toute la longueur de pénétration
dans le sol en précisant la ou les hauteurs de chute du mouton.
• Le refus élastique en fin battage
• Les refus sont les trois dernières volées de 10 coups de mouton.
• Les incidents qui peuvent survenir en court de battage (Obstacles s’opposant à la
pénétration du fût, déplacements des têtes des pieux voisins, interruption de
battage…)
80
3- La reconnaissance spécifique
Ce supplément de reconnaissance a pour objet l’étude de problèmes bien déterminés intéressant
l’élaboration du projet de fondation et la mise au point de certaines dispositions constructives. Elle n’est
nécessaire que si les études prévues normalement lors de l’enquête préalable et de la reconnaissance normale
sont insuffisantes ou mal adaptées.
beaucoup plus longues que la reconnaissance normale. Elles seront prescrites, quelque fois
géotechnique.
Pour avoir ces données sur chaque variante d’emplacement de pont, on fait :
• Etudes et confrontation de toutes les publications et documentations d’archives
précédentes
• Lever géologique et topographique de l’échelle de 1 : 10.000 à 1 : 5.000 limité à
une bande de largeur de 200 à 400 m.
• Travaux d’exploration (géophysique, forage…) pour composer les coupes et les
cartes géologiques caractérisant chaque éléments du relief.
Sur la base d’analyse de ces données on choisit la meilleure variante
d’emplacement du pont.
Fleuve
≥5m
La profondeur des forages est déterminée de la zone d’influence de chaque pile et culée et est
égale en moyenne de 25 à 30 m. sous la couche d’ancrage (rocher ou sol très compact) la reconnaissance doit
descendre au moins 5 m.
Les observations et les mesures hydrologiques (régime, vitesses, débits) ont une
importance majeure parmi les méthodes de contrôle et de surveillance.
O Sr1
⊕ Pr2 ⊕ Pr2
⊕ Pr2 ⊕ Pr2
⊕ ⊕ PR2 ⊕ PR2
O S R1
⊕ ⊕ PR2
⊕ O S2I O S2I
86
⊕ PR2
⊕
O SI O SI
⊕ ⊕ PR2 O SI ⊕ PR2
Légendes
Essai pénétromètrique
⊕ Essai pressiométrique
Figure 22 : Exemple type des implantations des sondages pour la variante principale pour un
projet de Pont
Tous les essais sont à exécuter lors de la reconnaissance détaillée de la variante principale,
sauf les pénétromètres et les sondages avec prélèvement d’échantillon remanié.
⊕
2
O S R1
⊕1
2
⊕
⊕2 ⊕1
87
Large et long
2 2B ⊕2 2B 2
O S R1
2A 2A
2
⊕
2
⊕ 2B 2 2B
Légende
⊕
Essais pressiométriques
Essais pénétrométriques (de préférence type SPT)
⊕ Essais pénétrométriques ou pressiométriques
On souligne toujours que les opérations de reconnaissance ne constituent pas des travaux de
routine, il y faut de jugement, l’esprit critique, l’esprit d’observation et de synthèse.
88
Dans le cadre de cette troisième partie, il sera essentiellement traité les procédures
qu’on doit respecter durant les interventions sur terrain.
La pratique de la géotechnique comprend deux approches protagonistes et
exclusives de la caractérisation des sols :
- L’exécution des essais en place ;
- L’exécution des essais de laboratoire
Pour le second cas ,l’opération sur terrain consiste aux prélèvement d’échantillons. La
stratégie d’étude a été déjà définie, la question maintenant c’est de savoir quels sont les
facteurs pratiques fondamentaux qui conditionnent la bonne réalisation d’un essai et qui ont
une grande importance sur la fiabilité des résultats.
Nous limitons nos études sur les essais en place les plus couramment utilisés (du moins à
Madagascar) et qui constituent d’ ailleurs les principales opérations lorsqu’on parle de la
caractérisation in-situ d’un sol.
Ce sont : - Le pressiomètre
- Le scissomètre
- Le pénétrometre Dynamique
- Le pénétrometre Statique.
q = q0 + k (Ple – P0)
où P0 et q0 sont des pressions horizontales et verticales totales des terres au niveau considéré,
termes qui peuvent le plus souvent être négligés.
Ple : pression limite équivalente qui est une pression limite pondérée ; et qui tient compte de
la distribution des pressions limites mesurées de part et d’autre de la pointe du pieu.
Ple = Pl1xPl2xPl3
Les trois valeurs sous le radical représentent respectivement les pressions limites
mesurées un mètre au dessus de la pointe du pieu, au niveau de cette pointe et un mètre au
dessous.
k : facteur de portance. Il dépend de la nature et du compacité du terrain, du type de pieu,
de sa mise en œuvre, ainsi que de son encastrement.
89
Tableau 18 : Classification des sols pour le choix du facteur de portance kP (Fascicule 62,
1993)
Nous portons sur les figures 35,36, 37 pour les diverses méthodes du détermination
du frottement latéral unitaire
92
(E)* (C)*
Marne et marno- 1,5 à 4 B E*** E*** E F
C B
calcaire
* : les valeurs entre parenthèse ( ) correspondent, pour les pieux forés, à une exécution
soignée du pieu et un technologie de mise en œuvre susceptible de remanier au minimum le
sol au contact du fût. Pour les pieux battus, par contre, à un resserrement du sol sur le pieu
après battage.
** : préconisé pour des sols dont P1 ≥ 1,5 Mpa
*** : seulement pour les cas où le battage est possible.
A B C A B C A B C A B
Puits (5) Q1 Q2 Q3 Q1 Q2 Q3 Q4 Q5
(4)
Métal battu fermé Q1 Q2 Q2 Q3 Q3 Q4
Battu moulé Q1 Q2 Q2 Q3 Q1 Q2 Q3 Q3 Q4
(4)
Battu enrobé Q1 Q2 Q3 Q4 Q3 Q4
(4) Dans le cas des craies, le frottement latéral peut être très faible pour
certains types de pieux. Il convient d’effectuer une étude spécifique dans
chaque cas.
(5) Sans tubage ni virole foncé perdu (parois rugueuses).
Remarque :
• En parte courante du fût du pieu, on voit que le frottement latéral unitaire est limité a
0,8 bar
• Dans le cas des pieux métalliques, ou à chemisage métallique perdu, il est
raisonnable de réduire les valeurs du frottement données par l’abaque. La réduction à
prendre dans le cas des sables et graviers immergés est de 30 % environ et de 20 % dans le
terrain argileux
• Il est conseillé également de réduire le frottement lorsque le pieu devient important.
Le coefficient de réduction sont les suivantes :
- 0,9 pour un pieu de 0,80 m de diamètre
- 0,7 pour un pieu de 0,80 m de diamètre
sinϕ
(1+sinψ)
E(1+sinϕ) 1+sinϕ
Pl - u = (qo – u)
2(1+ν)(qo−u)sinϕ(1+sinψ)
sinϕ
(1+sinψ)
Pl −u E ] 1+sinϕ
= 1,25 [1 - 1 sinϕ] [1 - 2 sinϕ sinψ] [
qo − u 3 3 2(qo−u)
sinϕ
(1+sinψ)
= f (ϕ ; ψ)
E 1+sinϕ
2(qo−u)
96
la perméabilité de la fonction f (ϕ ; ψ) et qu’elle varie peu elle aussi avec ϕ de telle
sorte qu’on peut écrire
f (ϕ ; ψ) = a avec approximativement
a = 1,1 pour ϕ ≤ 32°
a=1 pour 32° < ϕ ≤ 37°
a = 0,9 pour ϕ > 37°
Nombreuses sont les méthodes de calcul issues de cette formule, chaque formule
correspondant un type d’essai.
Nous retiendrons celle correspondant à l’essai classique où Pl est effectivement mesuré ; en
tout cas c’est l’expression la plus pratique.
ln Pl −u
qo−u
Sin ϕ = 9 1 +
8 8
qo−u 2
()
3
ln Pl −u + 3
Cette formule montre bien que l’angle de frottement est faible en surface et plus
élevé en profondeur.
Dans toutes les formules que nous venons d’exprimer ci-dessus, la signification de
chaque terme est la suivante.
Pl : pression limite pressiométrique
U : pression intertitielle régnant au niveau considéré
qo : pression due au poids de terre
ϕ : angle de frottement interne
ψ : angle de dilatance tel que ψ = ϕ - ϕi où ϕi est l’angle de frottement intergranulaire
qui paraissent généralement comprises entre 30° et 37°
ν : coefficient de Poisson
E : module de déformation pressiométrique
97
Le résultat d’un essai en un profondeur donné est obtenue à partir d’une courbe
dite »courbe scissométrique » dont l’allure est la suivante.
Partie I Partie II
Tmax ζmax ou Su
Tr ζr ou Sr
ζ= T
K
T : est le moment de tension lu au couplemètre
K : caractéristique géométrique conventionnelle du moulinet
ζmax = T max
K
ζr = Tr
K
2- PRESENTATION DES RESULTATS D’ESSAIS
Les valeurs corrigées de la cohésion maximale Su et de la cohésion remaniée Sr,
obtenues au cours des sondages scisométrique sont représentées sur des tableaux
synoptiques en fonction de la profondeur. On n’omet pas de reporter la valeur de la
sensibilité St = Su / Sr pour chaque côte auscultée.
Par contre, son intérêt est incontestable dans l’étude de comportement des
remblais sur sols mous et dans celui de la stabilité des pentes naturelles argileuses comme
nous le verrons plus loin.
a-1 Semelle fondée sur couche argileuse de grande épaisseur
La contrainte limite sous un fondation superficielle continue s’obtient
immédiatement à partir de la relation de Prandtl Caquot pour ϕu = 0
q = CU x NC + σ.D
σ : poids spécifique du sol
D : encastrement de la fondation
Cu : cohésion non drainée (Su) corrigée
Nc : terme de cohésion
99
Pour une semelle carrée ou circulaire, il suffira de multiplier les résultats ci-dessus
par 1,3
L’expérience montre que pour Nc l’expression la plus proche de la réalité est celle
proposée par Skempton.
5,4+6 D
Nc = B pour une semelle continue
1+0,75 D
B
6,2+7,5 D
Nc = B pour une semelle carrée ou circulaire
1+0,75 D
B
♦Semelle rigueuse
B
h ≤ 2 2 3 4 >4
π +1 + B
Fc 1 1,02 1,11 1,21
π + 2 2(π +2)h
100
♦Semelle lisse
B
h ≤ 2 2 >2
C1
H
C2
♦ C1 < C2
h ≤ 1- 2 ≤ 2
B 2 4
♦ C1 > C2
h ≤ 1 ≤ 2
B 2 4
Fc 1+ (1−CC ) (1−1,261Bh )
2
1
1
6,2+7,5 D
Nc = B
1+0,75 D
B
Au-delà de la profondeur critique, qui dans une argile est relativement peu importante
(
2 xB à 4 B environ) ; Nc = 10
2
β=
1+Cu 2
1+7Cu
2
B
2
ϕr Cr γr
H
ϕ0
D
Cu
Stabilité au poinçonnement :
Cette étude se fait en assimilant le remblai à une fondation superficielle filante
dont les bords seraient limités par le milieu de chacun des talus de remblai.
Dans ce condition, le coefficient de sécurité est le rapport de la capacité portante à la
contrainte transmise.
• Pour D ≥ B F = (π + 2)Cu
2 γrH
•
1+π + 1 Cu
Couche compressible de faible épaisseur F = H Dtgβ γr
Stabilité en rupture circulaire :
Le calcul se fait par la méthode des tranches de Bishop laquelle se prête bien à la
prise en compte de matériaux différents et de caractéristiques variées.
Le calcul de coefficient de sécurité pour cette méthode ne peut être traité qu’à
l’ordinateur et plusieurs programmes sont actuellement bien au point.
103
Mais fort heureusement, G. Pilot et M. Moreau ont établit à partir de cette
théorie des abaques qui donnent le coefficient de sécurité minimum en fonction des
paramètres adimensionnels suivants :
tg β : pente du talus de remblai
N: Cu
γnH
Cr : rapport des cohésions du remblai et du sol compressible.
Cu
γHc
= π - 2β + 2 (β en radian)
Cu
On peut alors définir le coefficient de sécurité d’un talus de hauteur H par la relation
F= Hc
H
Remarque :
La valeur de Cu que l’on introduit dans toutes les formules ci-vant doit-être
corrigée par un coefficient lié à l’indice de plasticité IP. Ce coefficient noté µ (Ip) (coefficient
de Bjerrum) est donné par la courbe suivante.
Cette conception implique pour le calcul des fondations l’utilisation des règles
et des formulations nouvelles certainement plus empiriques que théoriques.
Nous indiquerons néanmoins quelques méthodes résultant directement de l’interprétation
en théorie classique et faisant intervenir l’angle de frottement interne, en insistant sur le fait
que ces méthodes sont très rapprochées donc elles servent tous simplement pour apercevoir
la valeur de la capacité portante.
q= 1 γBNσ1+ 2Nq . D
2 Nσ B
108
q = qo (1+ DB )
où 1γBNσ contrainte limite de rupture pour une fondation rigoureusement superficielle.
2
Cet auteur a par ailleurs montré que l’on pouvait admettre approximativement
qc
qo = B (B base de la fondation exprimée en mettre)
12
On obtient alors q =
qc
12
( )
B 1+ D
B
Meyerhof a proposé pour avoir le taux de travail admissible, un coefficient de sécurité 3. Il
faut toutefois remarquer que lorsque B est supérieur à 4 pieds soit 1,20 m environ ; si l’on veut
être à l’abri de tout risque de tassement différentiel, il faudra limiter la capacité portante
qB
admissible à ce qui est très différent de la règle de l’Herminier.
40
∆h = h .∆p
PoC
C : désigne la constante de compressibilité et c’est ici que l’essai de pénétration statique
que intervient.
qc
C = 1,5
Po
∆p : augmentation de la contrainte due à la surcharge artificielle
h : épaisseur de la couche intéressée.
Des expérimentations diversifiées ont permis aux nombreux chercheurs de définir la valeur
d’un coefficient α tel que :
qc
C=α
Po
• Kérisiel indique que l’on peut admettre
- Sables moyennement compacts α = 1
- Sables peu compacts α = 1,5
• Sanglerat propose
- sables α = 1,5
- sable argileux et argile compacte 2 < α < 5 (1,5 < qc < 3MPa)
- argile molle 5 < α < 10 (qc < 1 MPa)
• Bachelier et Parez à la suite d’une étude statique portant sur 200 essais
comparatifs ont obtenus les résultats suivants.
- Tourbes α = 0,7 à 0,8
- Sable 1<α<2
- Sable argileux 2<α<4
- Limon argileux 2,5 < α < 4
- Argiles compactes et marnes 3<α<5
110
La méthode la plus répandue et la plus pratique est celle proposée par Van Der
Ween. Autre que la prise en considération de la valeur moyenne de la résistance de pointe, il
a également fait intervenir un coefficient k ≤ 1 pour tenir compte la nature du sol.
Qp = k.qc moyen
aφ
1
où qc moyen = ∫
(a+b)φ bφ qc(Z)dZ (Z = 0 à la côte de la base du pieu)
−
a = 3,5 ; b=1
k = 1 pour les argiles (qc < 1,5 bars)
k = 0,9 pour le limon ; argile sableux, sable lâche (15 < qc < 50)
k = 0,8 pour le sable moyennement compact (50 < qc < 150 bars)
k = 0,7 pour le sable compact (150 < qc < 200 bars)
qc
• Milieu moyennement compact f =
100
qc
• Milieu argileux f =
50
qc
• Milieu intermédiaire f =
60
Pratiquement, on transpose ce résultat aux pieux étudiés avec un coefficient de
sécurité de 3 sur la résistance de pointe et de 2 sur le frottement latéral.
e: h refus pénétrométrique
Nd
h : étant l’hauteur de l’enfoncement (m)
Nd : nombre de coups nécessaire à l’enfoncement h
112
2.Présentation des résultats d’essais
Les graphiques de pénétration dynamique représentent, en général, en fonction
de la profondeur atteinte par la pointe, soit le nombre de coups donnant un enfoncement h
(0,20 m en général) en coordonnées normales ou en coordonnées semi-logarithmiques, soit
la résistance dynamique évaluée en bar ou MPa déduite de la formule de battage.
Dans ce dernier cas, il faudra évidemment que la formule soit spécifiée.
3-Interprétation des résultats des sondages au pénétromètre dynamique
dans le problème géotechnique.
a-Interprétation qualitative
A partir du diagramme de pénétration, on peut obtenir les informations suivantes :
q= 1 qd
20
à condition que le rapport entre la profondeur d’encastrement et la largeur de la semelle
soit supérieur à 1 (qd évaluée à partir de la formule des hollandais)
M. CASSAN quant à cette estimation a donné »
113
qd
• Pour le sable et Argile sableuse q=
20
qd
• Sable grossier compact : q=
15
Mais il ne faut pas perdre de vue que les estimations sont des armes dangereuses
qui peuvent être mise entre toutes les mains. Son utilisation exige une expérience largement
étendue du géotechnicien, avec toutes les réserves que la méthode implique.
approximation, pour les projets de fondation profondes prévoir que la pression admissible q
des pieux battus sera donnée par la fourchette suivante :
qd qd
< q<
12 6
c’est une corrélation quelque peu arbitraire qui traduit l’ignorance des phénomènes et qui
confirme l’intérêt essentiellement qualitatif de essais de pénétration dynamique.
114
CONCLUSION
Notre souci, tout au long de ce travail de mémoire, est d’essayer de présenter avec le plus
d’objectivité possible , d’abord les principes de l’ étude géotechnique, ensuite les lignes
directrices des opérations des investigations afin que les résultats soient fiables.
Mais arrivé au terme de cette étude , il nous paraît souhaitable de dégager quelques
idées générales et de tirer quelques conclusions.
Nous attirons d’abord l’attention sur le fait que l’étude géotechnique est
conditionnée par des nombreux facteurs dont les principaux sont : la géologie du site, sa
géographie, l’importance de l’ouvrage et le délai de l’étude. Elle a un aspect progressif,
l’investigation débute par l’utilisation des moyens simples moins coûteux à densité peu
importante . ce sont les résultats de ces derniers qui déterminent les opérations ultérieures.
Pour un projet routier , la méthodologie est plus ou moins claire, elle est subdivisée en
trois phases : phase préliminaire, phase sommaire et phase détaillée. Dans certains cas , le
suivi du comportement des ouvrages finis s’avère obligatoire.
Pour un projet de fondation, la méthodologie est subjective, mais on accepte qu’elle
est subdivisée en générale en deux étapes : Etude préliminaire et étude normale. Il se peut
qu’ une étude dite « spécifique » est nécessaire lorsque le projet présente une grande
particularité. Pour un bâtiment, trois sondages paraissent un minimum pour apprécier
l’homogénéité du sol de fondation si la surface d’assise ne dépasse pas 25m x 25m : au delà ,
deux sondages ne doivent pas excéder de 15m dans deux directions perpendiculaires.
Pour un pont, tout dépend de l’état d’homogénéité et de la qualité supposée du
terrain. l’investigation est progressive et est débutée par un maillage lâche.
En second lieu, durant les nombreuses opérations constituant la stratégie d’étude, les
ingénieurs ne doivent pas perdre de vue sur la validité des résultats de ces moyens.
Parmi les opérations les plus courantes, on cite les essais in-situ, les opérations de
prélèvement des échantillons, les essais de laboratoire et éventuellement les essais de
chargement.
Concernant les essais in-situ, nous avons limité l’étude sur le sondage scissométrique,
sondage préssiométrique et essai de pénétration dynamique et statique, qui sont les plus
couramment rencontrés dans un programme d’étude géotechnique.
BIBLIOGRAPHIE
1. CAQUOT – KERSEL : Table de buté de poussée et des forces portantes des fondations.
2. Centre d’étude géotechnique : Règles d’utilisation des techniques pressiométriques
et d’exploitation des résultats obtenus pour le calcul des fondations.
3. COSTET – SANGLERAT : Cours pratique de mécanique des sols -Tome 1.
Plasticité et calcul de tassements 1981
4. COSTET SANGLERAT : Cours pratique de mécanique des sols -Tome 2
Calcul des ouvrages. Déc 1982
5. DUNOD : Comptes rendus du 5ème congrès international de mécanique des sols et des
travaux de fondation.
6. F.SCHLOSSER : Développement récent dans le domaine des essais en place. Bulletin
de liaison des laboratoires des Ponts et chaussées. Déc 1977
7. Georges PILOT : Foundation engineering ; Presse de l’ENPC . 1er trimestre 1983
8. Georges PILOT – Daniel CHAPUT- Daniel QUEYROL : Remblais routiers sur les sols
compressibles ; étude et construction. 1988
9. Gérard BIGOT- Moulay I. ZERHOUNI : Retrait, gonflement et tassements des sols fins.
Bulletin des laboratoires des ponts et chaussées n° 229 Nov- Dec 2000.
10. Henri CAMBEFORT : Géotechnique de l’ingénieur. Reconnaissance des sols et
fondation spéciale. 1983
11. Henri CAMBEFORT : Forages et sondages, leurs emplois dans les travaux publics. 1984.
12. INSA Lyon. Département Génie civil ; géotechnique ; mécanique des sols ; les
fondations (force portante, reconnaissance géotechnique) juillet 1973.
13. JEZEQUEL ::Les pénétromètres statiques ; influence du mode d’ emploi sur la résistance
de pointe .Bulletin de liaison des laboratoires des ponts et chaussée janv-fév1969
14. J.PMAGNAN-Shorab BCHERY : Statistique et probabilités en mécanique des sols :Etat
de reconnaissance Rapport de recherche L.P.C n°109.1982
15. J.PMAGNAN Corrélation entre les propriété des sols .Technique de l’ingénieur
.ArticleC.218
16. J.PMAGNAN Remblai et fondation sur sol compressible. Presse de l’ENPC 1986
17. J.PMAGNAN : Réflexion sur la place des essais de laboratoire dans la pratique de la
géotechnique. Bulletin des Laboratoire des ponts et chaussées .Nov-Déc.2000
ANNEXE I
CARACTERISTIQUES OPTIMALES DES MATERIAUX ROUTIERS MEUBLES
1- Matériaux pour chaussées revêtues
a- Spécification générale
Teneur en matériaux organique < 5%
Limite de liquidité WL < 65%
γdmaxOPM > 16KN/m3
CBR > 10 à 90% OPM (96h d’immersion)
Gonflement relatif < 2%
b- Pour différentes utilisations
- Couche de forme
Ip < 20
γdams à l’OPM>16KN/m3
CBR >15 à 95% de l’OPM (96h d’immersion)
- Couche anti-contaminante
Condition sur la granularité (condition des filtres)
o D15 filtre < 5D85 du sol à protéger
D15 filtre
o 4< < 20
D15
o D50 filtre < 25D50 du sol à protéger
- Couche drainante et anti-capillaire
ES > 85
Degré de perméabilité K > 5.10-4 cm/s
- Couche de fondation
Ip < 17
Pourcentage de fine comprise entre 10 et 35%
CBR ≥ 30 après 96h d’immersion à 95% OPM
Gonflement relatif < 2%
- Couche de base
Ip < 12
Pourcentage de fine comprise entre 10 et 25%
CBR ≥ 80 après 96h d’immersion à 95% OPM
Gonflement relatif < 2%
c- Matériaux pour route en terre
Les matériaux ont les même spécifications que ceux d’une chaussée
revêtue mais doivent avoir les particularités suivantes :
Une bonne résistance à l’érosion
Une bonne résistance à l’usure
Non formation des tôles ondulées
Insensibilité au phénomène de glissement.
ANNEXE 2
RESUME