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Murs :

Un mur est, par définition, une structure verticale et solide, généralement constitué d'un
assemblage de matériaux tels que des pierres, des briques, ou du plâtras et est destiné à
séparer ou délimiter des espaces.
Au niveau architectural, un mur peut délimiter la structure d'un bâtiment mais aussi faire
partie d'un édifice où il contribue à former les pièces. Il permet aussi de soutenir les étages et
le toit. À l'extérieur, un mur délimite une zone précise et est utilisé comme frontière ou
protection contre les intrusions ou la nature. Aussi, certains murs servent pour des pratiques
sportives, artistiques et même symboliques.
On peut distinguer diffèrent types de murs tel que les murs de soutènement, les murs légers
et les murs lourds dont chacun peut être subdiviser en d’autre types de murs.

Murs de Soutènement :
Comme l’indique son nom, un mur de soutènement est utilisé pour soutenir. En d’autre
termes, il sert à contenir et à résister aux fortes pressions d’un terrain dans un espace réduit
et permet de lutter contre les glissements de terre dans le cas où le sol est en pente.
Ce type de mur peut être appliquer dans la préservation des routes et des chemins, dans la
structuration et l’établissement de fondations, et dans la création d’obstacles et de protection.
Ils peuvent être construits d’acier, de béton armé, de briques, de pierre et même parfois de
bois ou de polymère.

Les Cloisons :
Une cloison designe toute parois verticales non porteuses de faible épaisseur, servant à établir
des séparations entre les volumes intérieurs d’un bâtiment. Ainsi, la cloison se distingue d’un
mur puisque ce dernier est un élément structurel porteur destiné à soutenir et à stabiliser la
structure. Elles peuvent être fabriquées en parpaing, en brique, en plâtre, en bois, en métal,
en verre, etc.
Les cloisons ont plusieurs rôles :

 Distribuer les pièces du logement par espaces de fonctionnalité


 Protéger des odeurs et de la lumière
 Assurer l’intimité
 Protéger contre le feu,
 Permettre une protection acoustique et/ou thermique

On peut distinguer différents types de cloisonnement :


1. Cloison séparative 7. Cloison mobile monodirectionnelle
2. Cloison de distribution 8. Cloison coulissante
3. Cloison de redressement 9. Cloison repliable
4. Cloison de doublage 10.Cloison accordéon
5. Cloisonette 11.Claustra
6. Placard cloison

Cloisons Lourdes :
Des cloisons lourdes participent au confort thermique et acoustique des espaces intérieurs.
Elles isolent des bruits aériens, mais ne permettent pas la flexibilité des espaces. Béton,
briques, plâtre... Selon le matériau utilisé, elles peuvent avoir des caractéristiques très
différentes en terme de poids et de facilité de mise en œuvre, mais aussi de résistance à la
compression et à l'humidité.
Cloisons Légères :
Les avantages des cloisons légères sont la flexibilité et la rapidité de réalisation. Ces cloisons
sont disponibles en divers parachèvements : bois, plâtre, verre … et quel que soit le choix de
matériaux pour cette ossature, le faible poids de la cloison légère permet une mise en œuvre
sans renforcement de la structure des planchers.
LES MURS POIDS
1. Définition :
Un mur poids est par définition, un mur de
soutènement dont la stabilité est assurée
par son propre poids. C’est aussi un ouvrage
avec une structure apparente dont le rôle
est de former une masse afin de s’opposer
à une forte poussée (poussée de terre).

2. Les règles de
prédimensionnement des murs
de soutènements :
L’objectif principale du
prédimensionnement : La
prédimensionnement du mur de
soutènement est impérative. En effet, des
accidents peuvent survenir dès lors que les calculs et le dimensionnement sont erronés.
Les causes d’accident les plus fréquentes sont généralement dues aux :
1- Renversement du mur (Le renversement du mur est défini comme une rotation par rapport
à l’axe vertical du mur pouvant provoquer une fissuration au niveau du patin et du paroi, ainsi
que l’effondrement du mur et l’éboulement du remblai.)
2- Glissement du mur (Le glissement du mur est un déplacement horizontal du mur. Il est
observé généralement dans les terrains en pente.)

3- Tassement du sol de fondation (Le tassement du sol de fondation provoque un


déplacement vertical du mur. On retrouve souvent ce phénomène dans le cas où le sol de
fondation ne supporte pas le poids du mur et la poussée de terre.)

Contraintes trop
élevées conduisant à la
rupture du sol

3. La prévention des accidents :


La prévention des accidents peut s’opérer selon 3 principes :
1- La conception du mur en fonction caractéristiques du sol, du talus et du remblais ou terre à
soutenir.
2- Les entretiens.
3- Le dimensionnement.
Le dimensionnement : Le dimensionnement du mur en poids est simple, ceci dépend de la
hauteur du mur.

La stabilité des murs de


soutènement est assurée lorsque les
résultantes des forces en présence
sont concourantes et répondent à la
relation :
T+P+S=0

 T= la poussée de terre
 P= le poids du mur
 S= la réaction du sol d’assise.

La résultante doit se situer dans le tiers central de la fondation.

Prédimensionnement mur poids :

Le dimensionnement d’un mur poids dépend de sa hauteur.


Si on pose H= hauteur du mur ; B= la base du mur ; et b= tête du mur ou couronne.

 B=H/3
 B= 20 à 30 cm
4. Principe de fonctionnement :
La stabilité de l'ouvrage est assurée par le frottement entre le sol d'assise et l'ouvrage. La
mobilisation du frottement est assurée par le poids de l'ouvrage. Le principe du mur poids est
d'opposer le poids de la maçonnerie du soutènement à la poussée des terres qui tendent à le
renverser. La poussée des terres est minimale au sommet du mur et croît avec la profondeur
en arrière du mur : c'est pourquoi les murs poids s'épaississent vers la base (le fruit). Les murs
de soutènement de type ouvrage poids sont connus depuis l'Antiquité. Ils sont constitués en
pierres taillées, moellons ou en brique. Pour stabiliser, donc, un massif de sol, on peut
s’opposer à la poussée des terres, par la construction d’une paroi ou d’un mur.
5. Stabilité d’un mur :
Les ouvrages de soutènements sont soumis à des risques de rupture, sous l’effet des forces
exercées par le massif. Il existe différents types de rupture, et donc différents types de
stabilité, qui doivent toujours être pris en compte lors de l’élaboration de l’ouvrage. On
distingue donc stabilité interne et stabilité externe.

A-Stabilité interne :
Un mur doit avoir une stabilité interne, qui passe par la résistance à la rupture des
constituants du mur sous l’action des forces exercées par le massif.

B-stabilite externe :
Il existe trois types de stabilité externe : la stabilité au renversement, la stabilité au
glissement, la stabilité au poinçonnement
a-Stabilité au renversement
Un mur de soutènement est soumis à des moments qui sont de nature à le faire tourner par
rapport à sa base et le faire renverser. La conception du soutènement doit tenir compte de la
valeur du moment moteur produit par les poussées des terres et des surcharges pour
l’équilibrer à l’aide d’un moment résistant apporté par le poids du soutènement et celui des
terres qu’il déplacerait dès qu’il se met à tourner.
b-Stabilité au glissement
Le mur peut glisser sur sa base. La poussée des terres et celles des surcharges doit être
reprise par le frottement mobilisé à la sous-face de la semelle du mur. A défaut la semelle est
munie d’une bêche permettant d’améliorer la résistance au glissement

c-Stabilité au poinçonnement
Le mur peut poinçonner par un excès de charges verticales. La conception de la semelle du
mur doit tenir compte de ce risque d’instabilité.

 Morphologie des murs poids :


Afin de limiter les effets de poussée, il est nécessaire de permettre une évacuation des eaux
pluviales par un drainage.
 Le système de drainage :

La présence d’eau, en amont du mur de soutènement, modifie de manière fondamentale les


caractéristiques des sols ainsi que l’action des terres de celui-ci. Une faible quantité d’eau
produit des tensions capillaires et améliore l’attraction des grains, c’est-à-dire la tenue du
terrain. A l’inverse, une quantité d’eau plus importante dégrade ces tensions capillaires et
aggrave la poussée de terre.
Il en est de même au niveau du sol d’assise, la dégradation de la cohésion entraîne une
réduction de la résistance du sol par rapport au poids du mur et à la poussée de terre, pouvant
compromettre la stabilité et l’équilibre du mur.

Pour y remédier, il faut éviter que le mur de soutènement forme un barrage à la circulation
des eaux pour éviter l’accumulation des eaux. Vous pouvez alors concevoir :

o Le drainage efficace des terrains en amont du mur de soutènement, complété par la


mise en place d’un géotextile avant le remblayage ;
o La pose en partie inférieure du mur d’un drain horizontal reliée à un exutoire visitable ;
o La mise en place de barbacanes, régulièrement réparties, dans la paroi, qui permettent
l’écoulement vers l’extérieur des eaux retenues accidentellement en amont (tous les 2
m avec un diamètre de 10 cm minimal ou de 10/20 cm) ;
o Le rejet de tout remblai de type argileux.
6. Les travaux préparatoires :
Préparation du sol support :
La mise en œuvre de tous ces types de murs commence toujours par la préparation du sol
d’assise. Cette étape consiste à implanter le sol de fondation, à terrasser la plateforme et à
niveler le sol d’assise.

7. Les différents types de mur poids :


I- Les murs en pierre sèches :
Il s'agit d'une des techniques de construction les plus anciennes. Elle remonterait à la
préhistoire. La maçonnerie à pierres sèches est une technique de construction consistant à
assembler, sans aucun mortier à liant, des moellons, des plaquettes, des blocs, des dalles,
bruts ou ébauchés, pour monter un mur, une voûte.
 Principe de prédimensionnement :
La Largeur du mur à la base ne doit pas être
inférieure au tiers de la hauteur de ce mur.

La mise en œuvre des murs en pierre sèches


nécessite les outillages suivants :

a- Cordeau
b- Machette
c- Pelle et bèche
d- Niveau
e- Planches et bois rond ou carre pour la chaise d’implantation
f- Gant de manutention
g- Lunette

1- Socle :

La préparation du lit de pose est importante du fait qu’elle doit former un angle 90° avec le
fruit du mur. Le fruit du mur varie de 0% à 25% selon la hauteur du mur et selon la poussée de
terre que va supporter le mur.
Le socle ou la première assise du mur doit suivre l’inclinaison du lit de pose afin de respecter le
fruit du mur.
Pour ce type de mur, vous devez faire en sorte que le socle ne soit pas placé sur le sol en
remblai pour éviter les tassements.
2- Appareillage de pierres
sèches :

La technique est simple à réaliser, mais il


faut l’exécuter selon les règles de l’art c’est-
à-dire avec le savoir-faire d’un ouvrier
spécialisé ou d’un maçon. En effet, chaque
pierre doit être posée en 4 étapes :

o Choix des pierres à mettre en place : chaque pierre a sa place dans le mur, la
détermination de cette place est en fonction de la taille, de la forme et en fonction du
besoin de l’ouvrier.
o Présentation de la pierre : cette étape consiste à poser provisoirement la pierre dans le
mur afin de déterminer si elle a besoin d’être calée ou non.
o Calage : vous devriez poser des cales en petite pierre entre les pierres afin d’assurer la
stabilisation du mur et la position isostatique des pierres.
o Bourrage : les vides doivent être remplis par des pierres de toute dimension.
La stabilité du mur est assurée par la cohésion et le frottement entre les pierres, en effet,
un appareillage parfait contribue à cette stabilisation. L’appareillage parfait consiste à
placer successivement une boutisse et une panneresse dans le mur.

3- Alignement du mur :
Lorsque les assises du mur prennent de la hauteur, il sera difficile de respecter le fruit du mur.
Ainsi, il vous sera utile d’utiliser un cordeau d’alignement du fruit et une chaise d’implantation.
4- Principe de drainage :

L'absence de joint entre les éléments constitutifs du mur conduit à l'absence d'exigences
particulières.

Il est recommandé :

o De s'assurer que les dispositifs de récupération des eaux de ruissellement en partie


supérieure de l'ouvrage ont été prévus et suffisamment dimensionnés pour ne pas
provoquer de désordre sur l'ouvrage.
o En cas de venues d'eau en provenance des terrains retenus, de réaliser, à la base des
remblais, un dispositif de drainage longitudinal à l'ouvrage en gabions, pour collecter
et acheminer ces venues d'eau vers un exutoire.
o En cas d'importantes venues d'eau, de réaliser un tapis drainant d'épaisseur
suffisante sous l'ouvrage en gabions et sous le remblai de façon à renvoyer les eaux
au-delà du pied du parement.

La terminologie d’un appareillage de pierres sèches :

L’usage des murs en pierres sèches présente bien des avantages que des inconvénients : en
effet, ils limitent la pression hydrostatique à l’arrière et assurent la stabilité de l’ouvrage en cas
de forte pluie. Ce sont des ouvrages écologiques, en effet, ils peuvent être édifiés avec des
pierres et des cailloux se trouvant à pied d’œuvre. Ils sont également avantageux du fait de
leurs longévités et leurs esthétismes. Par contre, leurs mises en œuvre sont très pénibles.

Entretien :
Ce type de mur ne nécessite pas beaucoup d’entretien ; mais des fois des végétations parasite
peuvent survenir et nécessite une dé-végétalisation. Aussi, il arrive que des pierres se
détériorent d’où la réparation du parement doit être faite.
II- les murs en maçonnerie jointoyée :
Ces ouvrages sont constitués de blocs de pierres
ou de briques liées entre eux par un mortier. La
mise en œuvre du mur en Maçonnerie jointoyé
est la même que celle du mur en pierre sèche
sauf que celle-ci nécessite l’utilisation de liant
hydraulique ou du mortier de maçonnerie pour
consolider les matériaux de construction. Les
éléments constitutifs du mur dépendent de la
forme ou de l’esthétique voulue. Pour cela, on
vous invite à consulter l’article sur les éléments
de la maçonnerie.
1. Principe de prédimensionnement :

2. Principe de mise en œuvre :


La mise en œuvre du mur en Maçonnerie jointoyé est la même que celle du mur en pierre
sèche sauf que celle-ci nécessite l’utilisation de liant hydraulique ou du mortier de
maçonnerie pour consolider les matériaux de construction. Les éléments constitutifs du
mur dépendent de la forme ou de l’esthétique voulue. Pour cela, on vous invite à consulter
l’article sur les éléments de la maçonnerie.
L’erreur à éviter dans la mise en œuvre pour les murs en maçonnerie jointoyé ou non est
les coups de sabres. Les coups de sabres sont les alignements des joints verticaux qui
fragilisent le mur.
3. Principe de drainage :
Les principes de drainage de ces murs
sont applicables à la grande majorité des
murs
III- murs poids en béton :
1. Principe de pré dimensionnement

2. Principe de mise en œuvre :


La mise en œuvre de ces murs se fait à l'aide de coffrage industriels
ou forains.
3. Principe de drainage :
Les principes de drainage de ces murs sont le même des murs
maçonnés :
IV- murs poids en gabions :

Les murs en gabions sont constitués de cages en treillis,


cloisonnées, de taille variable, comportant éventuellement
des compartiments et remplies de pierres afin de former des
structures monolithiques, perméables et souples.

Les structures gabions sont donc des structures déformables.

La largeur de l'assise et la flexibilité des gabions ne nécessite


pas de fondation béton (sauf pour les habillages de façades).

1. Principe de prédimensionnement :

Il est conseillé d'incliner l'ouvrage de 6° (ou


10%) et de réaliser un profil en gradins.

B=1/2 * (1+H) pour un ouvrage de


soutènement en gabions ;

B = 0,6 à 0,7H pour les remblais renforcés.

A partir de la base, la section de chaque


nouveau niveau est diminuée de 0 à 50 cm. De
manière générale prévoir des gradins (même
petits) en aval du mur.
2. Principe de mode opératoire :
3. Principe de drainage :

Au même titre que les murs en pierres sèches, ces ouvrages ne nécessitent pas d'exigences
particulières.

Il est recommandé :

o De s'assurer que les dispositifs de récupération des eaux de ruissellement en partie


supérieure de l'ouvrage ont été prévus et suffisamment dimensionnés pour ne pas
provoquer de désordre sur l'ouvrage.
o En cas de venues d'eau en provenance des terrains retenus, de réaliser, à la base des
remblais, un dispositif de drainage longitudinal à l'ouvrage en gabions, pour collecter et
acheminer ces venues d'eau vers un exutoire.
o En cas d'importantes venues d'eau, de réaliser un tapis drainant d'épaisseur suffisante
sous l'ouvrage en gabions et sous le remblai de façon à renvoyer les eaux au-delà du
pied du parement.

V- Les caissons végétalisée :


Ils sont souvent utilisés comme soutènement routier ou piéton,
soutènement de talus, comme mur anti-bruit ou encore mur
parasismique
o Il s'intègre facilement à l'environnement naturel,
o On peut réaliser de grandes structures,
o Les caissons permettent une personnalisation totale de l’ouvrage.
o On peut y intégrer toute sorte de végétaux ou autres éléments de décoration,
o L'ouvrage en caisson est très stable,
o Le drainage est efficace
o Le mur s'adapte parfaitement aux caractéristiques du terrain et du sol.
Vi- La terre armée :
Les murs en terre armée sont généralement conçus pour des soutènements routiers ou
piétons, des soutènements de talus ou participent à la protection de bassins. Cet ouvrage
relativement fragile donne de la place à la végétalisation et ne nécessite aucun entretien
particulier. Il a cependant besoin d'une large emprise sur le sol pour sa réalisation.

VII-Le talus :
Dans un ouvrage de soutènement, le talus est principalement mis en œuvre pour
l'aménagement d'un bassin de rétention, ou un aménagement routier, ferroviaire et urbain.
o Sa mise en œuvre ne nécessite pas de machine de levage
o L'ouvrage s'intègre parfaitement à l'environnement puisqu'il
nécessite seulement des matériaux naturels pour sa mise en
œuvre, Son coût d'installation est faible par rapport à d'autres
ouvrages de soutènement.
I. Définition:

On appelle béton armé un béton dans lequel on a introduit une armature en acier. C'est donc un bloc de
béton dont la structure est métallique.
L'armature enrobée par le béton peut soit être verticale, soit horizontale, soit les deux.

Le but de cette armature est simple : Rendre le béton encore plus solide ! Et oui : avec le béton armé, on
associe la résistance à la compression du béton à la résistance à la traction de l'acier. Un matériau
composite deux en un, deux fois plus résistant.
Avec le béton armé, on réduit au minimum les risques que le béton se fissure, et on est sûr d'avoir un
bâtiment solide et stable dans le temps.

Le béton armé est donc souvent utilisé pour réaliser des constructions importantes et de grande envergure,
notamment dans le génie civil (murs d'aéroports, murs de gares, murs de barrages...).
Mais il est aussi très fréquemment utilisé pour des constructions particulières : pour assurer des fondations
ultra-stables à sa maison et pour en renforcer la structure, on peut tout à fait commencer les premiers
mètres des murs de sa maison en béton armé. C'est pourquoi il est souvent placé aux endroits les plus
sensibles, qui résistent le moins à la traction.
II. Les différents types de murs de soutènement
Il existe 2 catégories de murs de soutènement, elles-mêmes divisées en plusieurs types
de murs exerçant une forte poussée contre lesterres retenues :

préfabriqués simplifient
la mise en œuvre, ce type de mur est cependant plus complexe à construire. Il
nécessite un moyen de
parfaitement conçu.
mètres et peut
être érigé sur un sol de qualités mécaniques peuélevées. Par rapport au mur-
poids de même hauteur, à largeur

Les murs de soutènement auto-stables, aussi appelés murs souplesen béton armé,
peuvent avoir plusieurs configurations selon les caractéristiques du terrain à
équiper.
Les murs poids

Autres types

Pour limiter les poussées des terres sur le voile des murs, on peut
encore adopter les solutions indiquées ci-dessous, mais d’emploi
peu fréquent. Ces solutions, certes astucieuses et séduisantes, ont
l’inconvénient d’être d’exécution difficile et de grever le coût du
mur, même si l’on peut économiser par ailleurs sur la matière.
Les murs en contrefort

Le mur de contrefort est un type de mur de soutènement avec des contreforts


attachés à la face intérieure du mur pour résister davantage à la poussée latérale
et les matériaux utilisés pour retenirles murs sont traités bois, systèmes de blocs de
béton, pierre, brique, et le béton coulé.

La tige et la base ainsi que la dalle de base sont attachées ensemble par des
contreforts à intervalles appropriés dans le mur de soutènement du contrefort et la
tige verticale, ainsi que la dalle de l’enfer, agit comme une dalle continue en raison
de la fourniturede contreforts.

Pour les contreforts, les dalles de tige et de talon sont effectivementfixées de sorte
qu’en raison de la pression latérale de la terre, la tigese plie horizontalement entre les
contreforts. Ainsi, en raison de la réduction du moment, l’épaisseur de la tige et de
la dalle de talon est considérablement réduite.

Pour réduire les forces de cisaillement et les moments de flexionimposés au mur


par le sol, les contreforts attachent la dalle et labase ensemble. Pour la hauteur sur
environ 6m contrefort mur de soutènement est économique et est adopté pour de
plus grandeshauteurs.

Ces murs peuvent être préfabriqués ou formés sur place et pour des hauteurs
supérieures à 25 pieds plus économiques que les murs en porte-à-faux.
Parties Du Mur De Soutènement Contrefort :

Il y a les parties suivantes du mur de


soutènement de contrefort comme donné ci-
dessous ;

1. Tige
2. Dalle d’ateil
3. Dalle de talon et
4. Contreforts

Avantages Du Mur De Soutènement Contrefort :

Il y a les avantages suivants de ces murs tels que ;

1- Ces murs sont plus économiques pour attacher le mur verticalavec la dalle de
talon par des contreforts.
2- Pour soutenir les murs verticaux, ce mur agit comme un membrede tension.
3- Ce mur réduit le moment de flexion et soutient la dalle de l’enfer.
4- Par le poids de la terre et par la stabilité d’auto-poids estmaintenue.
5- De 6m à 8m cette hauteur de mur s’aille.
6- Ces murs sont plus largement utilisés parce qu’ils sont cachés sous
les matériaux conservés.
7- Pour un espace plus efficace devant le mur, ces murs ont unvisage propre et
épuré.
III. Stabilité des murs de soutènement
La construction de murs de soutènement bas est réalisée dans une plus grande
mesure à des fins décoratives, ils n'ont pas besoin d'un calcul approfondi de la
stabilité. L'augmentation de cette propriété est indicative pour retenir les structures
d'ingénierie.

Prévenir le cisaillement ou le renversement des murs en appliquant les mesures


suivantes :

o Réduit considérablement la pression au sol sur le bord arrière d'une petite


pente, projetée vers la colline ;
o Le côté face au sol est rendu rugueux. Dans la pierre, la brique, la
maçonnerie en blocs font des protubérances, et les murs de soutènement
monolithiques - effectuent des ébréchures ; un système de drainage bien
organisé empêche l'érosion de la structure ;
o La présence d'une console à l'avant du mur offre une stabilité supplémentaire,
car il distribue une partie de la charge de sol ;
o la pression latérale (verticale) est réduite en remplissant les matériaux creux
(argile expansée) entre la paroi arrière et le sol existant;
o pour les murs de la capitale de matériaux lourds nécessite unefondation. Pour
les sols argileux, il est conseillé d'utiliser une base de type ceinture, faible
sol (sable, sable-sable) et fondation de pieux.

Le calcule de stabilité prend en compte 2 modes de l’ouvrage :

- RENVERSEMENT

- GLISSEMENT
Les murs auto-stables

Cette vérification se fait par rapport à l'axe de rotation du mur (généralement


l'arrête inferieur de l'aval de la fondation). On compare la somme des moments
des forces qui tendent à renverser le mur et la somme des moments des forces
stabilisantes. Le rapport de ces deux sommes est le coefficient de stabilisé au
renversement. Le mur est stable vis-à-vis du renversement, si ce coefficient de
stabilité (sécurité) est supérieur ou égal à 1.

Les murs auto-stables

La vérification de la stabilité du mur vis-à-vis du glissement consisteà comparer la


composante T de la résultante R de toutes les actionsdans le plan de la fondation,
et de résistance que le terrain est capable d'opposer au glissement.
IV. Stabilité des murs de soutènement
La construction d’un mur de
soutènement peut s’effectuer de diverses
façons :

1- Le bloc à bancher : il s’agit du


procédé constructif le plus
accessible.
2- Le panneau préfabriqué : il présente
une forme de « L ». Ce mur est adapté
aux parois de grandes hauteurs. Il est
misen place par levage.
3- Le moellon : il relève de la maçonnerie courante. On veilleraà ce que sa
largeur soit suffisante pour retenir les terres.
4- Les autres techniques : on peut assembler un mur de soutènement avec
d’autres procédés constructifs comme lebois, le gabion ou encore le béton
banché.

Murs de soutènement préfabriqués


La construction d’un mur de soutènement est réalisée selon lesétapes
suivantes :

1. Etude béton armé :


Selon la hauteur du mur, une « étude béton armé » peut êtrerequise.

En général :
 Pour un mur de ~50 cm à 1m50 on n’a pas forcément besoind’une étude
béton armé ;
 Au-delà des 1m50 et en fonction
des remblais(bouchages) que l’on a derrière, c’est bien de
faire une étude en béton armé

L’étude en béton armé évalue les contraintes s’appliquant surl’ouvrage, et


définit les renforts en acier à appliquer.
2. La fondation :
En deuxième lieu, on réalise les fondations du mur.

a) Pour le mur banché :


On réalise une fondation un peu plus large qu’un mur traditionnel
(ex : au lieu de mettre ~50 cm, on va mettre 60 à 70 cm).
Le mur est légèrement déporté sur la fondation, pour faire un effet
« bras de levier ››
On prendra soin de bien faire ressortir les attentes pourle
ferraillage vertical.

b) Pour le béton préfabriqué :


Les fondations d’un mur de soutènementen L sont
réalisées avec une couche debéton ferraillé
relativement épaisse.
La couche de béton est surfacée pour obtenir une
bonne planéité. Si elle n’est pas parfaitement droite,
on peut ajouterune couche de mortier de
scellement.
Pour fixer le mur en L, on utilise un système de fixationpar vissage (ou
équivalent), bien que ce ne soit pas toujours obligatoire.

3. Assemblage du mur de soutènement :


Une fois les fondations terminées, il ne reste qu’à poser le mur desoutènement, puis à
remblayer(fermer).
Comment?

 Utilisation d’un hydrofuge : pour la partie du mur qui va être enterrée, on


applique un mortier hydrofuge pour éviter quel’humidité ne traverse le mur.
En effet, si vous mettez un enduit extérieur, l’humidité traversant risque
d’endommager l’état de surface.
 Pour éviter les accumulations d’eau en pied de mur, vous pouvez mettre
en place un système de « drain » le long du mur.
 Pour le mur en bloc à bancher, attendez le temps réglementaire (~3
semaines-1 mois) avant de remblayer.
V.Drainage des murs de soutènement

Un système de drainage peut être effectué de différente manière avec des


composantes différentes.
La présence d’eau, en amont du mur de soutènement, modifie de manière
fondamentale les caractéristiques des sols ainsi que l’action des terres sur celui-
ci. Une faible quantité d’eau produit destensions capillaires et améliore l’attraction
des grains, c’est-à-dire la tenue du terrain. À l’inverse, une quantité d’eau plus
importantedégrade ces tensions capillaires et aggrave la poussée de terre.
Il en est de même au niveau du sol d’assise, la dégradation de lacohésion entraîne
une réduction de la résistance du sol par rapportau poids du mur et à la poussée de
terre, pouvant compromettrela stabilité et l’équilibre du mur.
Pour y remédier, il faut éviter autant que possible que le mur desoutènement ne
forme un barrage à la circulation des eaux dansle but d’éviter l’accumulation des
eaux.
L'organisation du drainage nécessite une attention particulière. Le système assure la
collecte et l'élimination des eaux souterraines, décongelées et pluviales, empêchant
ainsi l'inondation et l'érosion de la structure. Il peut être longitudinal, transversal ou
combiné.
mètre du mur.

en céramique ou en amiante-ciment, qui ont dans la partie


supérieure du trou.

Une
barbacane se présente sous la forme
d’un tube ou d’une

1. Mise en œuvre des barbacanes


Une quantité d’eau importante, en amont du mur de soutènement, modifie les
caractéristiques du sol et aggrave la poussée de la terre.Les barbacanes servent donc à
réguler la présence d’eau dans le mur pour maintenir les tensions capillaires et
améliorer la tenue duterrain. Il convient de les répartir régulièrement dans la paroi, tous
les 2 mètres environ.

2. L’importance des barbacanes


Un mur de soutènement est un ouvrage délicat à réaliser. Destiné à soutenir les terres
situées en amont, il doit être particulièrement résistant. Une mauvaise conception a
pour conséquence des risques de fissuration, de basculement, de glissement voire
d’effondrement. L’action de l’eau dans le sol en est bien souventla cause
principale. Le mur doit donc la laisser s’écouler. En effet,une accumulation trop
importante exercerait une poussée dangereuse. La mise en place de barbacanes
permet de remédierà ce problème, complétée s’il le faut par un drainage vertical.
LES CLOISONS LOURDES :
* Définition :
Les cloisons de séparation sont un
élément important de la conception
des bâtiments. Sans cloisons, vous ne
pouvez pas décorer ou structurer le
plan d'étage du bâtiment. Les
cloisons de séparation sont définies
comme des murs ou des cloisons en
brique, en poteaux, en verre ou en
d'autres matériaux et sont conçues
pour séparer une pièce d'une autre.
Les murs mitoyens peuvent être
conçus comme murs porteurs ou non
porteurs. Les séparateurs de pièce
sont le meilleur choix pour assurer
l'intimité et le service d'une pièce et
peuvent être construits en différents
types et formes à des fins différentes.
La fonction principale des cloisons est de diviser, séparer et redistribuer l'espace
sur les lieux.

* Ces partitions ont plusieurs rôles :


1. Séparer les différentes fonctions d'une maison (chambres, cuisine, salle de
bains…).
2. Isolez phonétiquement.
3. Protégez et préservez la vie privée.
4.Évitez les courants d'air froid (entrée, etc.) ou pollué (toilettes, cuisine, etc.).
5. Empêchez la lumière de passer à travers.

* Types de cloisons :
1. Mur de cloisons en brique.
2. Mur de briques renforcé.
3. Cloison de séparation en brique creuse et en argile.
4. Mur de séparation en béton.
5. Mur de cloisons en verre.
6. Partitions de panneau de paille.
7. Cloison de séparation en dalle de plâtre.
8. Cloison de séparation en lattes métalliques.
9. Feuille A.C. ou G.I. Mur de partitions en feuille.
10. Cloison en bois.
11. Cloisons en amiante-ciment.
12.. Fenêtre à double vitrage.

* Une description de ces types de cloisons est présentée ci-dessous en les classant
en deux types : les cloisons lourdes et les cloisons légères.
LES CLOISONS LOURDES
* Définition :
Des cloisons lourdes participent au
confort thermique et acoustique
des espaces intérieurs. Elles isolent
des bruits aériens, mais ne
permettent pas la flexibilité des
espaces. Béton, briques, terre
cuite, plâtre... Selon le matériau
utilisé, elles peuvent avoir des
caractéristiques très différentes en
termes de poids et de facilité de
mise en œuvre, mais aussi de
résistance à la compression et à l'humidité.

Les blocs en béton :


Blocs de béton Blocs de béton Briques de terre cuite
cellulaire lourd creuses ou pleines

La brique de terre Le béton Le béton cellulaire


cuite possède une traditionnel est un est constitué de
grande masse et une matériau massif ciment de sable,
Description excellente durée de composé de sable, d'eau et d'air qui
vie. Les cavités des d'eau et d'un forment un produit
briques creuses réactif, le ciment minéral solide aux
contribuent à sa (7 à 15% du caractéristiques
légèreté et ses contenu. isolantes.
performances
thermiques.
Du fait de sa masse Bonne résistance à Du fait de sa
supérieure, bonne la compression. légèreté, de sa
isolation acoustique facilité de découpe et
Avantages pour les bruits des emboîtements,
aériens. ce matériau est très
facile à mettre en
œuvre à l'aide de
mortier colle.
Le principal impact Les nuisances Le procédé de
environnemental environnementales fabrication demande
des briques du béton beaucoup d'énergie
provient de leur proviennent lors de la cuisson des
Inconvénients cuisson à haute essentiellement du blocs.
température. procédé de
fabrication des
cendres
pouzzolaniques
utile à sa
fabrication.

Les blocs de béton les plus couramment utilisés sont dimensionnés :


• Longueur : 40 cm (demi-blocs : 20 cm)
• Hauteur : 20cm
• Largeur : 8/10/15/20 cm.
Les blocs creux sont le type de béton le plus
courant, ayant un ou plusieurs trous ouverts
aux deux côtés. La surface totale des vides peut
représenter 50% du brut surface en coupe.
* Avantages Techniques :
1. Blocs solides :
• Haute résistance à la compression, résistance aux intempéries, impact et
abrasion.
• Capacité d'être moulé en composants de tout forme et taille.
• Bonne résistance au feu jusqu'à environ 400 ° C.
• Construction rapide.
• Très bonne stabilité.
2. Blocs creux :
• Peut être plus grand que des blocs solides.
• sont plus légers.
• La construction des murs est simple et rapide.
• Les vides peuvent être remplis de barres d'acier et béton, Peuvent atteindre un
tremblement de terre élevé.
• L'espace aérien fournit bonne isolation thermique.
• Les cavités peuvent être utilisées pour installation électrique et plomberie.
3. Limites d'application :
• Les matières premières doivent être disponibles localement, de bonne qualité et
économiquement viables.
• Une quantité relativement importante de ciment est nécessaire, ce qui peut être
coûteux et difficile à obtenir.
• Connaissance et expérience particulières de la production est nécessaire.

* Matière Première :
1. Ciment :
• Ciment Portland ordinaire / Ciments
spéciaux.
2. Agrégat :
• Sable ou gravier / Max. la taille des particules
d'agrégats grossiers est de 10 MM.
• Les agrégats appropriés sont généralement
obtenus à partir de sources naturelles (lits de
rivières, gravières, dépôts volcaniques) ou de
sous-procédés industriels (laitier granulé de
haut fourneau, cendres volantes frittées).
Rapport ciment-agrégat :
• Une proportion appropriée d'agrégat par
rapport au ciment doit être trouvé en testant.
• Les rapports courants sont
1 :6, 1 : 8 / Testez la qualité
des blocs produits.
Rapport eau-ciment :
• Seule de l'eau potable doit
être utilisée pour mélanger
béton.
• Le rapport eau-ciment
recommandé est de 0,5 5.

* Equipment.
• Outils de maçonnerie
• Mélangeurs : Mélangeurs /Pan ; Mélangeurs à auge.
• Machine de fabrication de blocs « à commande manuelle » /Un mo-machines à
bile ; machines stationnaires entièrement mécanisés.

* Processus De Production :
1. Mise en lots et mélange :
• Agrégats de lots et ciment en poids.
• Mélanger le ciment et les granulats à l'aide d'une pelle, d'une pelle ou d'un
malaxeur jusqu'à ce qu'il atteigne un état homogène.
• Ajoutez de l'eau.
• Dans les climats chauds, le mélange frais doit être à l'abri du soleil.
2. Moulage :
• Mettez le mélange dans des boîtes de moules en bois ou en acier ou une
machine de moulage.
• Démouler les blocs immédiatement après le compactage.
3-Durcissement :

• Couvrir les blocs démoulés avec des feuilles de plastique pendant 24 heures.
• Gardez les blocs de béton humides en les conservant sous l'eau dans des
réservoirs ou en pulvérisant régulièrement de l'eau pendant 7 jours.

4-Stockage :

• Ne pas exposer à la lumière directe du soleil ; garder les blocs dans un endroit sec
et couvert.
• Conserver pendant 2 semaines avant utilisation.
* Réalisation D’un Mur De Blocs De Béton :
1- Déterminez la largeur du mur.
Pour ce faire, vous devez choisir le nombre de blocs de béton que vous désirez
utiliser. Ensuite, calculez la largeur en utilisant les mesures des blocs. Si par
exemple ils mesurent 20 x 20 cm et que vous souhaitez en utiliser deux pour
compenser la largeur du mur, la largeur totale sera de 40 cm.

2- Mesurez la surface de la base. Il s’agit de la base fondamentale du mur de blocs


de béton. Celle-ci doit être au moins deux fois plus large que la largeur des blocs.
Commencez par mesurer la largeur du futur mur, puis calculez l’aire de la base.
Servez-vous d’un mètre ruban pour mesurer les dimensions de la base sur le sol.
 Si par exemple vous souhaitez que le mur mesure 90 cm de large, la base
doit avoir une largeur comprise entre 180 cm et 270 cm.
 La base permet de répartir le poids d'un mur porteur sur une zone du sol.
Plus le mur est haut et lourd, plus la base devrait être large.
 Les bases doivent être exemptes d'éventuelles fuites ou d'accumulations
d'eau. Assurez-vous que les zones de la base sont aménagées pour drainer
l'eau de cet endroit.
 N'oubliez pas de vérifier les codes du bâtiment locaux pour vous assurer de
respecter les règlementations.
3- Marquez la zone de la base avec quatre piquets. Placez-en un dans chaque
coin de la zone réservée pour la base. Cette procédure vous permettra de
contenir la base coulée dans l’espace clos.

4- Attachez une corde le long de chaque pieu. Cela vous permettra de délimiter
le périmètre de la base. La corde créera une barrière et vous permettra de
rester dans les limites des lignes marquées lors du coulage de la base. Vous
devez attacher la corde d’un pieu à un autre autour du périmètre de la zone. De
cette façon, vous créerez quatre lignes droites, une pour chaque côté du mur.

5- Excavez le sol de l’espace qu’il y a entre les lignes. Faites usage d’une pelle
pour débarrasser les déchets de la zone. Creuser aussi profondément que la
longueur des blocs de béton avec un surplus de 8 cm.
6- Placez des barres d’acier dans la tranchée. Vous pouvez utiliser une machine
à cintrer pour former un L avec les barres d’acier. Vous devez en placer une
dans chaque coin et celles-ci doivent avoir environ la moitié de la largeur de la
tranchée de chaque côté. Une fois que ces machines sont en place, vous devez
appliquer une pression jusqu’à obtenir une courbe de 90 degrés. De plus, la
barre doit être placée verticalement dans tout autre noyau de maçonnerie
stabilisé avec un coulis de remplissage grossier.

7- Préparez du béton dans une brouette. Assurez-vous de vérifier les


instructions spécifiques pour le béton avant de procéder au mélange. Suivez les
instructions pour mélanger les proportions et remuez jusqu’à ce qu’elles soient
complètement combinées.
8- Versez le mélange de béton humide dans la tranchée de la base. Vous devez
commencer par un coin, incliner la brouette par les poignées et laisser le béton
humide s'écouler. Déplacez-vous lentement vers l'extrémité opposée et
continuez à couler le béton. Répétez cette procédure de l'autre côté. Continuez
à couler le béton jusqu'à ce que la tranchée soit complètement remplie.
Faites usage d'une pelle à bout plat ou d'une houe si le béton colle à la
brouette. Vous devez couler le béton avec beaucoup de soin. Si vous ramassez
la saleté ou des débris, vous pourriez contaminer le mélange et l'amener à
s'effriter ou à devenir non collant.

9- Lissez la surface de béton avec une taloche. Après avoir coulé le béton
humide, il ne sera probablement pas parfaitement plat ou lisse. Vous pouvez
utiliser une taloche pour lisser les zones rugueuses ou inégales de la surface du
béton. Laissez le matériau durcir toute la nuit avant de continuer.
L'utilisation d'une truelle dentelée appliquera un peu de texture sur le béton.
Les rainures permettront à la première rangée de blocs de mieux adhérer à la
base qu'un béton lisse.
* Construire la base :

1- Placez la première couche de blocs de béton. Commencez par une extrémité


du mur tout en posant les blocs de béton d’un bout à l’autre, jusqu’à atteindre
le premier coin du mur. Si celui-ci est droit, vous devez aligner la première
couche de blocs de béton d’un bout à l’autre. Placez une entretoise de
contreplaqué de 9 mm entre les blocs. Vous devez utiliser ces séparateurs lors
de la construction de murs droits et d’angle.

2- Tracez les bords des briques d’un bout à l’autre.

3- Appliquez le mortier sur la base, dans la zone marquée du premier bloc. Le


mortier doit couvrir complètement la zone dans laquelle le premier bloc sera
placé. Servez-vous d’une truelle pour appliquer le mortier sur la zone située
entre les lignes tracées. Vous devez étaler le matériau de manière à ce qu’il ait
une épaisseur d’environ 25 MM.

4- Placez le premier bloc de béton sur le mortier. Alignez le bloc sur la zone
préparée, puis posez-le doucement sur le mortier. Poussez-le très doucement
dans le mortier jusqu’à ce qu’il soit à 9 mm au-dessus de la base.
5- Appliquez le mortier sur les extrémités du deuxième bloc.

6- Posez le nouveau bloc dans la base. Vous devez faire glisser le bloc dans le
précédent jusqu’à ce que les mortiers se rejoignent. Continuez à appuyer

jusqu’à ce qu’il y ait environ 9 mm de


mortier entre chaque bloc.

7- Répétez la même procédure.


8- Nettoyez de temps en temps les excès de mortier.
* Construire le mur et les angles :
1- Prenez un demi-bloc. L’ensemble de briques devrait inclure des moitiés de
bloc pour vous aider à décaler la disposition des briques et à rendre le mur plus
solide. De plus, vous devez terminer chaque rangée par un demi-bloc. Les demi-
blocs sont également appelés blocs d’angle.

2- Étalez le mortier sur la base et l’arête du demi-bloc.

3- Vérifiez souvent l'alignement des blocs avec un niveau. De cette façon, vous
éviterez de construire un mur tordu. Vous devez fréquemment faire usage d'un
niveau (toutes les dix minutes environ) afin que le mortier ne durcisse pas avant
que vous ne puissiez détecter et résoudre tout problème. Assurez-vous de
vérifier la construction à la fois verticalement et horizontalement.

4- Utilisez la même technique lors de la construction du mur. Répétez la technique


d'application du mortier et de pose de blocs pour construire la deuxième couche
du mur. Commencez la troisième couche avec un bloc de béton ordinaire. Ensuite,
commencez la quatrième rangée par un demi-bloc et continuez à en placer toutes
les deux couches jusqu'à ce que le mur atteigne la hauteur souhaitée.
5- Frappez les jointures avec une masse ou un maillet en caoutchouc. Cette
procédure permettra de maintenir les briques en place. Vous devez faire cela peu
de temps après avoir vérifié le mortier pour vous assurer qu'il a durci un peu, mais
pas complètement.
 Si vous choisissez d'utiliser une masse, veillez à en choisir un qui pèse au plus
1 kg. Les maillets en caoutchouc ont tendance à produire des résultats plus
cohérents avec moins de risque de dégâts.
 Frappez d'abord les joints horizontaux en appliquant une légère pression.
Ensuite, tapez doucement les jointures verticales. Grattez l'excès de mortier
et frappez une fois de plus sur les deux joints.
6- Construisez l'angle avec des blocs de béton. Une fois que le mur présente une
hauteur de trois à quatre blocs de béton, vous serez prêt à vous occuper du coin du
mur. Vous devez suivre la même procédure que celle décrite ci-dessus, mais
n'oubliez pas d'utiliser les demi-blocs alternés dans n'importe quelle direction pour
vous assurer que le mur reste ferme. Utilisez fréquemment un grand niveau pour
vous assurer que les coins sont carrés et d'aplomb.
Assurez-vous que la ligne de jonction est décalée d'un bloc à l'autre.

https://docplayer.fr/8417933-Reussir-l-elevation-d-un-mur-de-cloture-en-
parpaings.html
https://www.travaux-maconnerie.fr/mur-parpaing-avantages-cout-etapes-
construire
https://www.slideserve.com/ping/ma-onnerie
https://slideplayer.fr/slide/1137503/
https://btp-cours.com/pose-des-parpaings-en-beton/
https://fr.wikihow.com/construire-un-mur-de-blocs-de-b%C3%A9ton
A. La brique :
La brique est un matériau de construction qui est fabriqué en portant une
petite quantité d’argile, préalablement mise en forme, à une température
appropriée - la température de frittage. Les particules d’argile commencent
alors à fondre et s’agglomèrent pour former une masse à caractère
pierreux. Après la cuisson, la brique conserve une certaine porosité, qui lui
confère d’ailleurs de ses qualités thermiques et hydrométriques et la
distingue des autres matériaux de construction.
La brique s'adapte à toute sorte de style architectural grâce à la pluralité de
couleurs et de formes disponibles. Un mur en brique peut être construit
grâce à différents types de briques.

B. Types de brique :
a) Brique pleine :
La brique rouge, également appelé brique pleine, est très utilisée
pour la construction de maison. Ce matériau en terre cuite est à base
d'argile mélangé avec un peu de sable et cuit au four à 1200°C après
séchage. Grâce à ses propriétés isolantes, ce type de brique restitue
la chaleur accumulée durant la journée, et - étant poreuse - laisse
respirer le mur.
Ce matériau naturel et recyclable est également
apprécié pour sa résistance, et sa durabilité.

b) Brique creuse :
La brique creuse est aussi fabriquée en terre cuite, mais elle diffère
des briques traditionnelles en étant plus légère mais aussi solide.
S’adaptant à tous les types de travaux, elle permet de monter des
murs intérieurs et extérieurs, porteurs ou non. La brique creuse à
alvéoles offre notamment de bonnes performances en matière
d'isolation thermique et elle est souvent privilégiée
au détriment de la brique pleine qui impose, quant
à elle, de solides fondations en raison de son poids.
c) Brique de parement :
La brique de parement, communément appelée brique de façade, est
davantage utilisée en extérieur pour sa touche décorative. Fabriquée
en terre cuite ou en matériaux reconstitués, la brique de
parement est assez épaisse. Il est possible de
distinguer deux grandes catégories pour ce
type de brique : moulée ou pressée.

C. Processus de production :
a) Extraction des matières premières :
La matière première naturelle de la brique de terre cuite est l’argile.
L’argile est extraite dans des argilières situées en zone d’extraction.
L’argile est omniprésente dans le sous-sol et ses propriétés diffèrent
en fonction de l’origine géologique.
b) Préparation de l’argile :
La préparation comprend deux opérations principales : le broyage et
le malaxage d’une part, le dosage et le mélange des matières
premières d’autre part. Le but est d’obtenir une masse argileuse bien
homogène et plastique qui sera facilement transformée en produit
fini.
 Broyage et malaxage :
Ces opérations ont pour but de rendre la masse d’argile homogène et
de lui conférer la plasticité nécessaire au moulage des briques. Cette
opération a également pour but de réduire les inclusions solides
éventuellement présentes dans l’argile. Cette étape très importante
s’effectue dans des broyeurs mécaniques à meules verticales ou à
cylindres horizontaux.
 Dosage et mélange :
Pour obtenir une qualité optimale de la matière première, divers
types d’argile sont mélangés. Les adjuvants peuvent influencer les
propriétés des produits finis. Ainsi, l’ajout de pigments peut en
modifier la couleur ; l’ajout de sciure de bois a une influence sur la
porosité, …
La préparation de la matière première s’accompagne également
d’ajout d’eau ou de vapeur. L’ajout d’eau permet de garantir une
mise en forme facile de l’argile, tandis que la vapeur augmente la
plasticité de l’argile.
c) Façonnage :
On distingue divers types de briques, en fonction de la manière dont
elles sont mises en forme :
 Briques moulées à main :
La méthode de moulage la plus ancienne est le façonnage à la main
des briques. Le mouleur prend une certaine quantité d’argile, la jette
dans un moule en bois préalablement sablé pour éviter que la pâte
n’adhère aux parois, presse convenablement la terre pour remplir le
moule, arase l’excédent et retourne l’appareil pour démouler la
brique crue.
 Briques pressées :
On introduit dans les moules de l’argile relativement sèche que l’on
comprime vigoureusement pour lui donner la cohésion voulue. Ces
produits présentent une surface grenue et une forme géométrique
bien marquée.
 Briques étirées :
Les briques pour maçonnerie ordinaire sont presque exclusivement
fabriquées par extrusion. Dans cette machine, la masse d’argile est
extrudée sous forme d’une carotte continue à section rectangulaire.
Ce «boudin» d’argile est alors coupé à intervalles réguliers. Chaque
élément forme une brique qui présente quatre faces assez lisses
suite au coulissement dans la filière, et deux faces de sectionnement
plus grossières. L’étireuse permet une production beaucoup plus
rapide que n’importe quel autre procédé, et de plus, elle est
parfaitement adaptée au façonnage de briques perforées.
d) Séchage :
Avant d’être cuites, les briques crues doivent encore perdre une
grande partie de leur teneur en eau. Le séchage se poursuit jusqu’à
ce que les briques ne contiennent plus qu’environ 2% d’eau. Le
séchage s’opère dans des chambres ou des tunnels où il se poursuit
de manière régulière et rapide (généralement de 2 à 4 jours). On
utilise l’air chaud de la zone de refroidissement du four pour le
séchage des briques.
e) Cuisson :
C’est la dernière étape que doit subir la brique d’argile façonnée et
séchée, avant de pouvoir devenir une brique de terre cuite à
proprement parler. On augmente graduellement la température
jusqu’à l’obtention de la température de cuisson (comprise entre 850
et 1200°C, en fonction du type d’argile) ; on diminue ensuite
progressivement la température jusqu’au refroidissement complet.
Chaque mélange d’argile se caractérise par sa propre « courbe de
cuisson ». La cuisson des briques à proprement parler se fait environ
à mi-parcours du four, à une température allant de 1000°C à 1200°C.
Le frittage de l’argile se fait à cette température et se forme alors la
structure définitive de la brique. Enfin, une dernière phase consiste à
refroidir les briques. Cette opération doit s’effectuer de façon très
contrôlée pour éviter tout risque de fissuration.
D. Comment construire un mur en brique :
a) Matériaux utilises :

Fil à plomb Niveau a bulle

Cordeau à tracer Serre joint

Seau Truelle

Fer a joint Massette

Ciseau a brique Pelle

Pioche Bêche

Balayette à poils
Fer à béton torsades
souples

Cordeau de nylon Profils aluminium


b) Etapes de construction :
1. Préparation et fondation :
Tout d'abord, délimitez l'emplacement de la fondation en
plantant quatre tasseaux de bois dans le sol, et en y disposant
deux cordeaux en parallèle. Creusez la fondation de manière que
Les fouilles doivent être creusées en évasant, de façon à ce que le
fond soit plus large que la partie supérieure. Préparez des fers
torsadés de 8 à 10 mm de diamètre et d'une hauteur supérieure
de 20 à 25 cm à l'épaisseur de béton prévue. À l'aide d'une
massette, enfoncez le premier fer à l'extrémité de la fondation, à
20-25 cm dans le sol. Enfoncez le deuxième à 1 m du premier, et
ainsi de suite. Contrôlez le niveau de la fouille en posant une règle
d'aluminium sur les fers et en utilisant le niveau à bulle, puis,
remplissez la fondation de béton.

2. Implantation du mur
Déterminez le positionnement du mur par rapport à la fondation
en plaçant un cordeau le long du parement des briques (belle
face). À chaque extrémité de ce cordeau, positionnez un profil
aluminium et assurez sa stabilité en y fixant deux voliges
perpendiculaires, vissées avec un serre-joint. Enfoncez des
tasseaux de bois (taillés à la base) de chaque côté des voliges, puis
clouez de part en part.

3. Pose
Étalez une couche de mortier de 15 à 20 mm d'épaisseur, de
façon à y poser 3 ou 4 briques de suite. Donnez de petits coups
avec la tranche de la truelle pour homogénéiser le mortier, puis
déposez-y la première brique. Tapez la brique avec le tranchant
de la truelle pour bien l'installer dans le mortier. Appliquez une
couche de mortier sur l'extrémité de la brique posée, de manière
à créer un joint horizontal, puis posez la brique suivante sur le
joint, pour écraser le mortier, et ainsi de suite.
4. Elévation :
Débutez votre deuxième rangée de briques avec une demi-brique
pour décaler les briques et les joints verticaux. Posez les briques
en procédant de la même façon que pour la première rangée, en
vérifiant toujours l'alignement et la planéité avec le cordeau que
vous monterez avant de débuter chaque nouvelle rangée. Pour
vérifier l'alignement des deux faces perpendiculaires, utilisez le
niveau et la règle d'aluminium.

5. Finition
Lorsque le mur est achevé, comblez les joints creux avec du
mortier. Réalisez une finition brute en lissant les joints de mortier
avec un fer à joint ½ rond ou un fer à joint plat, afin d'éviter les
rétentions d'eau. Vous obtiendrez des joints creux ou obliques.
Cloisons en Bois

Ses qualités environnementales


multiples ont fait du bois un matériau
de premier plan en écoconstruction. Il
faut cependant porter attention à trois
aspects pouvant nuire à sa valeur
environnementale : son origine, son
traitement et la gestion des forêts d'où
il est issu.

Avantages :
Généré par le soleil, l'eau et naturellement biodégradable, le bois est
sain pour l'environnement intérieur de l'habitat.

Inconvénients :
Nécessite un traitement hydrofuge en cas de risque de contact avec
de l'eau.

Pose :
Fixation mécanique : La structure à montants et traverses en bois est
construite comme suit :
- Fixation des traverses en bois au sol et au plafond. Prévoir un
entraxe maximum des points de fixation de 800 mm. Si la structure
est soumise à des exigences quant au bruit, une bande d’étanchéité
souple PE/.. garantit une finition étanche à l'air entre le gros œuvre
et les traverses en bois.
- Mise en place des montants en bois entre les traverses du plafond
et celles du sol. L’entraxe des montants est de maximum 600 mm et
ceux-ci sont fixés aux traverses selon les méthodes usuelles.
On a Deux Types du Cloison en Bois :

1. Cloison en Bois Simple : Dans des cloisons sur ossature en bois


simple, les plaques de plâtre des deux faces de la cloison sont
accouplées par le biais de montants. On obtient ainsi une
construction plus rigide.

2- Cloison en Bois Double : Il est toutefois possible d’améliorer l’isolation


acoustique des cloisons sur ossature en bois en fixant sur un des côtés
de l’ossature des profilés à ressort ou en réalisant une ossature double
découplée.
Pour faire une cloison en bois, vous aurez besoin de :
a. Lambourdes en bois,
b. Mètre à mesurer,
c. Règle de maçon
d. Niveau à bulle,
e. Crayon,
f. Marteau,
g. Tournevis électrique,
h. Vis et clous.
i. Si vous souhaitez isoler la cloison intérieure en bois,
prévoyez également de l’isolant en panneau (de type laine
de verre).

Monter une cloison en bois


Étape 1 : Choisissez le type de bois pour votre cloison
Étape 2 : Déterminez l'emplacement et les mesures de la cloison
Étape 3 : Installez l'ossature basse et haute de votre cloison
Étape 4 : Fixez les montants verticaux
Étape 5 : Posez la cloison en bois

1.Choisissez le type de bois:


 le lambris, pour une cloison légère et esthétique ;
 des panneaux de bois, faciles et rapides à monter ;
 des planches de sapins rabotées, pour un aspect brut et chaleureux.

2.Déterminez l'emplacement et les mesures de la cloison


 Faites un plan à l’échelle de la pièce pour choisir le meilleur
emplacement pour votre cloison en bois.
 Visualisez in situ l'emplacement de la cloison sur les murs et le sol, avec
un cordeau à tracer, une règle et un crayon..
 Déterminez les points d’ancrage : sol, plafond et murs adjacents.
 Prenez les mesures et calculez la quantité de matériaux nécessaires pour
monter votre cloison.

3.Installez l'ossature basse et haute de votre cloison :

Coupez les matériaux


 Coupez les lambourdes qui seront fixées au sol et au plafond aux bonnes
dimensions avec un scie sauteuse.
Vissez les lambourdes au sol et au plafond
 Positionnez-vous sur le tracé et posez les lambourdes sur le sol.
 Vérifiez l'horizontalité avec un niveau à bulle.
 Au besoin, rectifiez le niveau avec des cales en bois.
 Percez et vissez tous les 30 cm en utilisant une visserie adaptée. .
 Fixez ensuite les lambourdes dans le plafond en utilisant une visserie
adaptée au matériau.

4.Fixez les montants verticaux

Posez le premier montant vertical


 Mesurez l'espace entre les lisses haute et basse.
 Coupez les montants verticaux à cette mesure.
 Insérez un premier montant contre le mur d'appui, en vous aidant d'un
marteau si nécessaire.
 Vissez-le ensuite dans le mur, tous les 30 cm.
Fixez les montants suivants
 Tracez des repères sur les lisses haute et basse tous les 40 cm.
 Insérez les montants en les plaçant sur les repères.
 Fixez-les ensuite dans les deux lisses avec une vis à 45 ° de chaque côté.
5.Posez la cloison en bois

Option 1 : installez du lambris bois


La pose du lambris n'est pas très compliquée car il existe aujourd'hui des
modèles à clipser. Toutefois, pour que le résultat soit esthétique, il est
indispensable de procéder avec méthode.
Option 2 : posez des panneaux de bois
 Coupez des panneaux de bois aux dimensions du mur.
 Placez-les contre l'ossature et clouez-les aux montants en les espaçant de
2 mm pour permettre au bois de se dilater.
Option 3 : posez des planches de sapin
Posez les planches de sapin les unes après les autres en les vissant dans
l'ossature :
 Commencez par le bas et décalez les joints d'un rang sur l'autre.
 Laissez un espace de 2 mm entre les rangs et les planches qui se suivent
pour permettre au bois de se dilater.
Comment poser de l’électricité dans les cloisons :
Etape 1 : preparation

Pour poser l’électricité vers une cloison tout d’abord disposer d’un point a partir
duquel vous pouvez travailler, partons du principe qu’il existe une prise murale
avec misse a la terre latérale sur le mur perpendiculaire et que nous voulons
aménager un interrupteur avec points d’éclairage sur le mur.
Etape 2 : créer une fente

Dans le placard a compteur désactiver le groupe de la prise murale en question ou


éteignez l’interrupteur principal.
supprimer la plaque de protection est déconnecte la temporairement a l’aide
d’un ciseau et dans Marteau perforateur ou d’une fraiseuse règne heureuse créer
une forme de la prise murale a la cloison ciller ou percer une échancrure dans le
monte en longeant le m Ur afin que la fente s’étendent jusqu’a la cloison . a l’aide
d’une perceuse a Vitesse variable versée a la bonne hauteur des trous dans les
poutres de la cloison, les trous doivent être suffisamment grand pour accueillir le
tuyau flexible

Etape 3 : travaux d’électricité


Vie c’est maintenant la nouvelle prise murale au mur faites en sorte que la prise
murale ne dépasse pas la surface de la plaque de plâtre , mais elle peut aussi être
intègre en partie.

-Mesurer la longueur nécessaire du tuyau a poser de la prise murale actuelle a la


nouvelle prise , couper un tuyau a sept longueur
-A l’aide du ressort de traction qui réenfile marron et en fil bleu par le tuyau . s’il
faut une mise a la terre latéral tirait également un fil jaune vert par le tuyau

-couper les fils a une longueur généreuse

-Insérez le tuyau par les trous des montants jusqu’a ce que l’extrémité
rejoignent la nouvelle prise murale , Courbet le tuyau flexible de 90 degrés au
niveau du mur et insérez dans la fente vers la prise murale existantes installées
également un tuyau verticale entre les deux Nouvelles prises mural contenant un
fil noir et en fil bleu, en les coupant a une longueur généreuse
-tirer tous les fils dans la prise murale

-poser maintenant les plaques de platre et utilizer une meche pour les champs
crurent destines a la prise murale
Etape 4 : connecter les cables

Pour installer uniquement un interrupteur destine aux points d’éclairage sans


prise procéder comme suis connecte le fil marron au contact paix de
l’interrupteur en général ces points sont marques en rouge connecter le fil noir de
l’autre cote de l’interrupteur , connectes entre eux les deux fils bleus a l’aide
d’une borne de couplage . poser également sur le fil de terre une borne de
couplage celle ci n’est pas utilisé maintenant.
Pour connecter un interrupteur combine donc dote d’une prise supplémentaire
procéder comme suis: connecte le fil marron sur le cote de la prise murale
comportant une connexion avec le contact paix de l’interrupteur .
Connecter le fil noir du cote commutation de l’interrupteur , connecter les fil bleu
de l’autre cote libre de la prise murale

Connecter maintenant les fils au boitier d’encastrement existant dans le mur a


l’aide de bornes de couplage . connecter le fil marron au fil marron , le bleu aux
bleus et la terre a la terre veiller a ce que les fils soit dénudées uniquement sur le
segment insère dans une connexion les parties métalliques des fils doivent rester
entièrement recouverte de la gaine en plastique pour éviter les chocs électriques .

Montez la plaque de protection remettait le courant en marche et vérifier si tout


fonctionne
Réaliser une ouverture dans un mur
Créer une ouverture dans un mur en plâtre :
Avant de créer une ouverture, vérifiez que le mur le permet. S’il est porteur et/ou
en brique ou parpaing, il faudra impérativement le faire renforcer par un
professionnel. S’il s’agit d’une cloison en plaque de plâtre (voire en carreaux de
plâtre), l’opération est simple.
Les etapes:
1-Analyse votre cloison
les cloison est constituée de Plaques de plâtre vissées de part et d’autre sur des
rails et des montants en acier galvanisé…et très souvent d’une couche d’isolant
thermique ou phonique
2- Prenez les mesure
 •Tracez sur le mur les dimensions de votre ouverture à l’aide d’une règle et
d’un niveau.
 Pour une verrière, prévoyez 1 cm de plus en hauteur et en largeur et
positionnez votre ouverture entre 0,90 m et 1,10 m par rapport au sol. Si
vous créez un passe-plat, la position idéale de l’ouverture est à 1,20 m du
sol (dimensions : haut 40 cm, largeur 50 cm minimum).
 •Faites le même traçage de l’autre côté du mur. Si le revêtement de sol est
différent (plus ou moins épais), tenez-en compte dans votre calcul de
hauteur !
 •Des 2 côtés du mur, repérez et marquez l’emplacement des montants et
des éventuels canalisations et câbles à l’aide d’un détecteur de matériaux :
vous éviterez d’abîmer votre scie… ou de sectionner par erreur un câble
électrique !
3- Creez votre ouverture
 Découpez la plaque de plâtre avec une scie à plâtre ou une scie sauteuse
équipée d’une lame pour métaux.
 Lorsque vous rencontrez un montant, n’insistez pas : reprenez la coupe
juste après.
 Retirez intégralement la plaque de plâtre (et l’isolant). Au niveaudes
montants, coupez la plaque au cutter pour la libérer. Renouvelez ces
opérations de l’autre côté de la cloison pour retirer l’autre plaque.
 Découpez le(s) montant(s) acier à la scie sauteuse, au ras de la plaque.
 Retirez-les sans les abîmer : vous pourrez les réutiliser pour renforcer votre
encadrement.
 Effectuez les éventuels déplacements d’interrupteur et si nécessaire,
refaites le câblage électrique pour qu’il contourne l’ouverture dans la
cloison.
4- Renforcez l’encadrement
Pour consolider l’ouverture dans la cloison, récréez un encadrement vissé
entre les plaques de plâtre.
• Découpez les 2 rails qui renforceront la partie basse et haute de votre
ouverture : coupez-les 10 cm plus long que la largeur de votre
ouverture.
• Posez le rail du bas (base vers le haut) au ras de la plaque de plâtre et
vissez-le de chaque côté du mur.
• Faites de même pour le rail du haut (base vers le bas).
• Découpez les 2 montants latéraux, de même hauteur que votre
ouverture.
• Posez-les verticalement, base apparente au ras de la plaque de plâtre, et
vissez-les.
Agrandir une ouverture dans une cloison
1- Reperez l’agrandissement de l’ouverture
Tracez sur la cloison les traits de repère de la future ouverture. Tracez un premier
repère pour prolonger le haut de l’ouverture. À l’aide d’une règle de maçon et
d’un niveau à bulle tracez un second repère perpendiculaire au premier. Selon la
nature de la cloison prévoyez une petite marge afin de ne pas réduire le passage
lors de la phase de finitions (enduits…)
2- Deposez l’encadrement de porte
L’huisserie en place, qu’elle soit métallique ou en bois, peut avoir été fixée au mur
à l’aide de différents systèmes de fixations : vis, chevilles, pattes de scellement…
Quelle que soit la configuration, déposez en premier l’ensemble des moulures
(bois), plinthes et habillages susceptibles de gêner la dépose. Dégagez la
périphérie de l’huisserie, pour repérer les zones de scellement ou de fixation

3- Repérez le réseau électrique


Avant de découper la maçonnerie repérez les circuits électriques et les
canalisations susceptibles de se situer dans la zone à supprimer. Pour retrouver
facilement un circuit électrique (prise ou interrupteur) utilisez un détecteur de
matériaux. Repérez l’emplacement de la gaine puis coupez l’alimentation depuis
le tableau électrique. Ouvrez la cloison pour dégager et sortir la gaine. Déplacer
la prise électrique ou décaler
l’interrupteur dans le respect de la norme nfc-15 100.
4- Découpez la cloison
Découpez les cloisons en carreaux de plâtre, béton cellulaire, carreaux de
mâchefer… à l’aide d’une scie sabre. Si la cloison est constituée de briques
plâtrières, ou d’une ossature métallique et de plaques de plâtre, préférez une
meuleuse une main. En revanche cette dernière solution génère beaucoup de
poussière. Si le logement est habitée couvrez meubles et équipements.
Les cloisons en plâtre
Les cloisons en plâtre sont aujourd'hui la solution de séparation des pièces la plus
utilisée. Elles disposent d'une mise en œuvre simple, d'une solidité et de
performances isolantes importantes. Des performances qui varient cependant
d'un modèle à l'autre et qui ne les destinent pas toutes aux mêmes pièces.

Une polyvalence qui s'explique par les performances acoustiques et


thermiques et la bonne résistance mécanique dont la cloison dispose. La nature
des plaques, le type d’ossature et l’épaisseur de l’isolant peuvent être modulés en
fonction des besoins de la pièce à laquelle la cloison sera dévolue.

Il existe deux types de cloisons en plaques de plâtre : les cloisons alvéolaires et les
cloisons en plaques de plâtre montées sur ossatures.

Tout de suite, le point sur ces deux types de mur en placo.

Mur en placo : les cloisons alvéolaires

Les cloisons alvéolaires sont composées de parements en plaques de plâtre


cartonnées qui sont assemblées en usine par une âme alvéolaire en carton :

• Le montage se fait à l'aide de lisses en bois ou en métal disposées en pied


et en tête de cloisons et fixées dans la structure.
• Les panneaux sont reliés entre eux par des tasseaux, appelés clavettes, il
faut en disposer au minimum trois sur une hauteur de 2,50 m.

Sur le marché les dimensions de ces cloisons sont : Hauteur : 2,50 et 2,70 m,
largeur : 0,60 et 1,20 m, épaisseur : 50, 60 et 72 mm.

Ces cloisons alvéolaires ont plusieurs avantages :

• Ces cloisons sont légères donc idéales pour la rénovation. Cette technique
évite de surcharger des planchers, comme dans l'aménagement de
combles.
• Ces cloisons sont relativement bon marché.
• La mise en œuvre est rapide.

Quelques inconvénients sont toutefois à noter :


• Ces cloisons sont fragiles, il est impossible d'y fixer des objets lourds
(radiateurs) à moins d'avoir prévu un renforcement à l'endroit où doit être
fixé cet élément et d'utiliser des vis et chevilles spéciales. Ces cloisons, de
part leur constitution, n'apportent aucune isolation acoustique.
• Ces cloisons sont peu adaptées aux locaux humides, il faut prévoir pour les
locaux EB et EB + des U plastiques de protection en pied de cloisons.

Autre type de mur en placo : cloisons en plaques de plâtre sur ossature


Avantages et inconvénients

Les cloisons en plaques de plâtre sur ossatures sont réalisées à l'aide de plaques
de plâtre et de profils, rails et montants, en acier galvanisé :

• Les rails sont disposés en tête et en pied de la cloison et fixés dans la


structure.
• Les montants sont disposés verticalement en les emboîtant dans les rails
tous les 60 centimètres, le montant de départ contre la maçonnerie est fixé
dans celle-ci. Les plaques sont ensuite vissées sur ces rails.

En fonction des qualités attendues sur ces cloisons, il est possible de disposer une
ou deux plaques de chaque coté. Dans ce dernier cas on parle de cloison à
parement double, lors de la pose, les joints des plaques superposées sont croisés
en disposant une série de plaques horizontalement et l’autre verticalement.

Ce type de cloisons est utilisé en séparation des logements par exemple pour des
raisons acoustiques et mécaniques. Il faut prévoir pour les locaux EB et EB + des U
plastiques de protection en pied de cloisons.

Suivant l'usage, les plaques ont une couleur spécifique : le gris pour les plaques
standard, le vert ou le bleu pour les plaques hydrofugées. D'autres types de
plaques existent les plaques coupe feu de couleur rose, les plaques à forte densité
pour une meilleure acoustique, les plaques perforées etc.

Les cloisons en plaques de plâtre sur ossature sont faciles et rapides à mettre en
œuvre et sont économiques. De plus, l'espace entre les deux parements permet
le passage des réseaux électriques et la mise en place d'isolant.

Toutefois :
• La mise en œuvre d’isolant ou l'utilisation de plaques spéciales est
indispensable afin d'améliorer les performances thermiques ou
acoustiques. Comme pour les cloisons alvéolaires, elles sont fragiles, on ne
peut pas fixer d'objets lourds sans avoir pris de précautions.
• Ainsi, un catalogue d'accessoires et supports d'équipements permettant de
renforcer ces cloisons est disponible chez les détaillants.

Matériaux et outils
Matériaux :

• Rails et des montants d’ossature métallique


• Bande périphérique de sol
• Chevilles à frapper
• Isolant
• Plaques de plâtre
• Vis pour plaques de plâtre
• Bande à joint papier
• Enduit joints plaques de plâtre
• Boite d'encastrement
• Cartouche de mastic acrylique

Outils :

• Mètre
• Niveau à bulle
• Équerre
• Crayon
• Règle de maçon
• Cordeau à poudre
• Cisaille
• Foret à béton
• Perforateur
• Marteau
• Lève-plaque
• Visseuse
• Embout de vissage pour plaque de plâtre
• Pince à sertir
• Calle en bois
• Scie cloche
• Scie poignard pour plaque
• Cutter
• Couteau
• Râpe
• Couteau à enduire
• Platoir inox
• Pistolet extrudeur

PRODUITS ET ACCESSOIRES

PLAQUES DE PLÂTRE
• Plaque de plâtre BA 13 mm
• Utilisez les plaques de plâtre Planodis hydrofuges pour les pièces
humides.

OSSATURE MÉTALLIQUE

• Rail 48 au sol et au plafond.


• Montant 48 pour l’ossature verticale.

VIS

• Vis 25 mm, à tête trompette pour fixer les plaques de plâtre Planodis sur
l’ossature métallique.
• Vis 9,5 mm, à tête ronde et pointe perceuse pour assembler les rails et
montants entre eux.

CORNIÈRE MÉTALLIQUE
Les angles saillants sont protégés par une cornière métallique ou une bande de
renfort d’angle.

FINITION
Les joints entre panneaux et en périphérie sont réalisés avec une bande à joint
collée à l’enduit Planodis.
• Bande pour joint en papier micro-perforé.
• Enduits à joint Planodis :

o
Enduit prêt à l’emploi Planodis.

o
Enduit séchage Normal Planodis.

o
Enduit séchage Rapide Planodis.

ÉTAPES DE RÉALISATION

ÉTAPE 1
Tracez au sol et au plafond l’emplacement des rails : placez les montants tous les
60 cm (sans les fixer).
ÉTAPE 2
**Découpez les plaques **à la hauteur de la pièce, moins 1cm.

ÉTAPE 3
Mettez les plaques en place sur 2 chutes de plaque.
ÉTAPE 4
Vissez les plaques sur l’ossature avec des vis pour plaques de plâtre de 35 mm
tous les 30 cm.

Alternez les joints de part et d’autre de la cloison. Au départ du mur, un côté


recevra une 1/2 plaque.
RÉALISEZ VOS JONCTIONS

ÉTAPE 5
Vissez directement les montants métalliques sur les huisseries.
ÉTAPE 6
• Placez sur la traverse haute de l’huisserie un rail avec 2 remontées
d’équerre.
• Doublez les montants sur la hauteur huisserie / plafond.

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