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Un mur est, par définition, une structure verticale et solide, généralement constitué d'un
assemblage de matériaux tels que des pierres, des briques, ou du plâtras et est destiné à
séparer ou délimiter des espaces.
Au niveau architectural, un mur peut délimiter la structure d'un bâtiment mais aussi faire
partie d'un édifice où il contribue à former les pièces. Il permet aussi de soutenir les étages et
le toit. À l'extérieur, un mur délimite une zone précise et est utilisé comme frontière ou
protection contre les intrusions ou la nature. Aussi, certains murs servent pour des pratiques
sportives, artistiques et même symboliques.
On peut distinguer diffèrent types de murs tel que les murs de soutènement, les murs légers
et les murs lourds dont chacun peut être subdiviser en d’autre types de murs.
Murs de Soutènement :
Comme l’indique son nom, un mur de soutènement est utilisé pour soutenir. En d’autre
termes, il sert à contenir et à résister aux fortes pressions d’un terrain dans un espace réduit
et permet de lutter contre les glissements de terre dans le cas où le sol est en pente.
Ce type de mur peut être appliquer dans la préservation des routes et des chemins, dans la
structuration et l’établissement de fondations, et dans la création d’obstacles et de protection.
Ils peuvent être construits d’acier, de béton armé, de briques, de pierre et même parfois de
bois ou de polymère.
Les Cloisons :
Une cloison designe toute parois verticales non porteuses de faible épaisseur, servant à établir
des séparations entre les volumes intérieurs d’un bâtiment. Ainsi, la cloison se distingue d’un
mur puisque ce dernier est un élément structurel porteur destiné à soutenir et à stabiliser la
structure. Elles peuvent être fabriquées en parpaing, en brique, en plâtre, en bois, en métal,
en verre, etc.
Les cloisons ont plusieurs rôles :
Cloisons Lourdes :
Des cloisons lourdes participent au confort thermique et acoustique des espaces intérieurs.
Elles isolent des bruits aériens, mais ne permettent pas la flexibilité des espaces. Béton,
briques, plâtre... Selon le matériau utilisé, elles peuvent avoir des caractéristiques très
différentes en terme de poids et de facilité de mise en œuvre, mais aussi de résistance à la
compression et à l'humidité.
Cloisons Légères :
Les avantages des cloisons légères sont la flexibilité et la rapidité de réalisation. Ces cloisons
sont disponibles en divers parachèvements : bois, plâtre, verre … et quel que soit le choix de
matériaux pour cette ossature, le faible poids de la cloison légère permet une mise en œuvre
sans renforcement de la structure des planchers.
LES MURS POIDS
1. Définition :
Un mur poids est par définition, un mur de
soutènement dont la stabilité est assurée
par son propre poids. C’est aussi un ouvrage
avec une structure apparente dont le rôle
est de former une masse afin de s’opposer
à une forte poussée (poussée de terre).
2. Les règles de
prédimensionnement des murs
de soutènements :
L’objectif principale du
prédimensionnement : La
prédimensionnement du mur de
soutènement est impérative. En effet, des
accidents peuvent survenir dès lors que les calculs et le dimensionnement sont erronés.
Les causes d’accident les plus fréquentes sont généralement dues aux :
1- Renversement du mur (Le renversement du mur est défini comme une rotation par rapport
à l’axe vertical du mur pouvant provoquer une fissuration au niveau du patin et du paroi, ainsi
que l’effondrement du mur et l’éboulement du remblai.)
2- Glissement du mur (Le glissement du mur est un déplacement horizontal du mur. Il est
observé généralement dans les terrains en pente.)
Contraintes trop
élevées conduisant à la
rupture du sol
T= la poussée de terre
P= le poids du mur
S= la réaction du sol d’assise.
B=H/3
B= 20 à 30 cm
4. Principe de fonctionnement :
La stabilité de l'ouvrage est assurée par le frottement entre le sol d'assise et l'ouvrage. La
mobilisation du frottement est assurée par le poids de l'ouvrage. Le principe du mur poids est
d'opposer le poids de la maçonnerie du soutènement à la poussée des terres qui tendent à le
renverser. La poussée des terres est minimale au sommet du mur et croît avec la profondeur
en arrière du mur : c'est pourquoi les murs poids s'épaississent vers la base (le fruit). Les murs
de soutènement de type ouvrage poids sont connus depuis l'Antiquité. Ils sont constitués en
pierres taillées, moellons ou en brique. Pour stabiliser, donc, un massif de sol, on peut
s’opposer à la poussée des terres, par la construction d’une paroi ou d’un mur.
5. Stabilité d’un mur :
Les ouvrages de soutènements sont soumis à des risques de rupture, sous l’effet des forces
exercées par le massif. Il existe différents types de rupture, et donc différents types de
stabilité, qui doivent toujours être pris en compte lors de l’élaboration de l’ouvrage. On
distingue donc stabilité interne et stabilité externe.
A-Stabilité interne :
Un mur doit avoir une stabilité interne, qui passe par la résistance à la rupture des
constituants du mur sous l’action des forces exercées par le massif.
B-stabilite externe :
Il existe trois types de stabilité externe : la stabilité au renversement, la stabilité au
glissement, la stabilité au poinçonnement
a-Stabilité au renversement
Un mur de soutènement est soumis à des moments qui sont de nature à le faire tourner par
rapport à sa base et le faire renverser. La conception du soutènement doit tenir compte de la
valeur du moment moteur produit par les poussées des terres et des surcharges pour
l’équilibrer à l’aide d’un moment résistant apporté par le poids du soutènement et celui des
terres qu’il déplacerait dès qu’il se met à tourner.
b-Stabilité au glissement
Le mur peut glisser sur sa base. La poussée des terres et celles des surcharges doit être
reprise par le frottement mobilisé à la sous-face de la semelle du mur. A défaut la semelle est
munie d’une bêche permettant d’améliorer la résistance au glissement
c-Stabilité au poinçonnement
Le mur peut poinçonner par un excès de charges verticales. La conception de la semelle du
mur doit tenir compte de ce risque d’instabilité.
Pour y remédier, il faut éviter que le mur de soutènement forme un barrage à la circulation
des eaux pour éviter l’accumulation des eaux. Vous pouvez alors concevoir :
a- Cordeau
b- Machette
c- Pelle et bèche
d- Niveau
e- Planches et bois rond ou carre pour la chaise d’implantation
f- Gant de manutention
g- Lunette
1- Socle :
La préparation du lit de pose est importante du fait qu’elle doit former un angle 90° avec le
fruit du mur. Le fruit du mur varie de 0% à 25% selon la hauteur du mur et selon la poussée de
terre que va supporter le mur.
Le socle ou la première assise du mur doit suivre l’inclinaison du lit de pose afin de respecter le
fruit du mur.
Pour ce type de mur, vous devez faire en sorte que le socle ne soit pas placé sur le sol en
remblai pour éviter les tassements.
2- Appareillage de pierres
sèches :
o Choix des pierres à mettre en place : chaque pierre a sa place dans le mur, la
détermination de cette place est en fonction de la taille, de la forme et en fonction du
besoin de l’ouvrier.
o Présentation de la pierre : cette étape consiste à poser provisoirement la pierre dans le
mur afin de déterminer si elle a besoin d’être calée ou non.
o Calage : vous devriez poser des cales en petite pierre entre les pierres afin d’assurer la
stabilisation du mur et la position isostatique des pierres.
o Bourrage : les vides doivent être remplis par des pierres de toute dimension.
La stabilité du mur est assurée par la cohésion et le frottement entre les pierres, en effet,
un appareillage parfait contribue à cette stabilisation. L’appareillage parfait consiste à
placer successivement une boutisse et une panneresse dans le mur.
3- Alignement du mur :
Lorsque les assises du mur prennent de la hauteur, il sera difficile de respecter le fruit du mur.
Ainsi, il vous sera utile d’utiliser un cordeau d’alignement du fruit et une chaise d’implantation.
4- Principe de drainage :
L'absence de joint entre les éléments constitutifs du mur conduit à l'absence d'exigences
particulières.
Il est recommandé :
L’usage des murs en pierres sèches présente bien des avantages que des inconvénients : en
effet, ils limitent la pression hydrostatique à l’arrière et assurent la stabilité de l’ouvrage en cas
de forte pluie. Ce sont des ouvrages écologiques, en effet, ils peuvent être édifiés avec des
pierres et des cailloux se trouvant à pied d’œuvre. Ils sont également avantageux du fait de
leurs longévités et leurs esthétismes. Par contre, leurs mises en œuvre sont très pénibles.
Entretien :
Ce type de mur ne nécessite pas beaucoup d’entretien ; mais des fois des végétations parasite
peuvent survenir et nécessite une dé-végétalisation. Aussi, il arrive que des pierres se
détériorent d’où la réparation du parement doit être faite.
II- les murs en maçonnerie jointoyée :
Ces ouvrages sont constitués de blocs de pierres
ou de briques liées entre eux par un mortier. La
mise en œuvre du mur en Maçonnerie jointoyé
est la même que celle du mur en pierre sèche
sauf que celle-ci nécessite l’utilisation de liant
hydraulique ou du mortier de maçonnerie pour
consolider les matériaux de construction. Les
éléments constitutifs du mur dépendent de la
forme ou de l’esthétique voulue. Pour cela, on
vous invite à consulter l’article sur les éléments
de la maçonnerie.
1. Principe de prédimensionnement :
1. Principe de prédimensionnement :
Au même titre que les murs en pierres sèches, ces ouvrages ne nécessitent pas d'exigences
particulières.
Il est recommandé :
VII-Le talus :
Dans un ouvrage de soutènement, le talus est principalement mis en œuvre pour
l'aménagement d'un bassin de rétention, ou un aménagement routier, ferroviaire et urbain.
o Sa mise en œuvre ne nécessite pas de machine de levage
o L'ouvrage s'intègre parfaitement à l'environnement puisqu'il
nécessite seulement des matériaux naturels pour sa mise en
œuvre, Son coût d'installation est faible par rapport à d'autres
ouvrages de soutènement.
I. Définition:
On appelle béton armé un béton dans lequel on a introduit une armature en acier. C'est donc un bloc de
béton dont la structure est métallique.
L'armature enrobée par le béton peut soit être verticale, soit horizontale, soit les deux.
Le but de cette armature est simple : Rendre le béton encore plus solide ! Et oui : avec le béton armé, on
associe la résistance à la compression du béton à la résistance à la traction de l'acier. Un matériau
composite deux en un, deux fois plus résistant.
Avec le béton armé, on réduit au minimum les risques que le béton se fissure, et on est sûr d'avoir un
bâtiment solide et stable dans le temps.
Le béton armé est donc souvent utilisé pour réaliser des constructions importantes et de grande envergure,
notamment dans le génie civil (murs d'aéroports, murs de gares, murs de barrages...).
Mais il est aussi très fréquemment utilisé pour des constructions particulières : pour assurer des fondations
ultra-stables à sa maison et pour en renforcer la structure, on peut tout à fait commencer les premiers
mètres des murs de sa maison en béton armé. C'est pourquoi il est souvent placé aux endroits les plus
sensibles, qui résistent le moins à la traction.
II. Les différents types de murs de soutènement
Il existe 2 catégories de murs de soutènement, elles-mêmes divisées en plusieurs types
de murs exerçant une forte poussée contre lesterres retenues :
préfabriqués simplifient
la mise en œuvre, ce type de mur est cependant plus complexe à construire. Il
nécessite un moyen de
parfaitement conçu.
mètres et peut
être érigé sur un sol de qualités mécaniques peuélevées. Par rapport au mur-
poids de même hauteur, à largeur
Les murs de soutènement auto-stables, aussi appelés murs souplesen béton armé,
peuvent avoir plusieurs configurations selon les caractéristiques du terrain à
équiper.
Les murs poids
Autres types
Pour limiter les poussées des terres sur le voile des murs, on peut
encore adopter les solutions indiquées ci-dessous, mais d’emploi
peu fréquent. Ces solutions, certes astucieuses et séduisantes, ont
l’inconvénient d’être d’exécution difficile et de grever le coût du
mur, même si l’on peut économiser par ailleurs sur la matière.
Les murs en contrefort
La tige et la base ainsi que la dalle de base sont attachées ensemble par des
contreforts à intervalles appropriés dans le mur de soutènement du contrefort et la
tige verticale, ainsi que la dalle de l’enfer, agit comme une dalle continue en raison
de la fourniturede contreforts.
Pour les contreforts, les dalles de tige et de talon sont effectivementfixées de sorte
qu’en raison de la pression latérale de la terre, la tigese plie horizontalement entre les
contreforts. Ainsi, en raison de la réduction du moment, l’épaisseur de la tige et de
la dalle de talon est considérablement réduite.
Ces murs peuvent être préfabriqués ou formés sur place et pour des hauteurs
supérieures à 25 pieds plus économiques que les murs en porte-à-faux.
Parties Du Mur De Soutènement Contrefort :
1. Tige
2. Dalle d’ateil
3. Dalle de talon et
4. Contreforts
1- Ces murs sont plus économiques pour attacher le mur verticalavec la dalle de
talon par des contreforts.
2- Pour soutenir les murs verticaux, ce mur agit comme un membrede tension.
3- Ce mur réduit le moment de flexion et soutient la dalle de l’enfer.
4- Par le poids de la terre et par la stabilité d’auto-poids estmaintenue.
5- De 6m à 8m cette hauteur de mur s’aille.
6- Ces murs sont plus largement utilisés parce qu’ils sont cachés sous
les matériaux conservés.
7- Pour un espace plus efficace devant le mur, ces murs ont unvisage propre et
épuré.
III. Stabilité des murs de soutènement
La construction de murs de soutènement bas est réalisée dans une plus grande
mesure à des fins décoratives, ils n'ont pas besoin d'un calcul approfondi de la
stabilité. L'augmentation de cette propriété est indicative pour retenir les structures
d'ingénierie.
- RENVERSEMENT
- GLISSEMENT
Les murs auto-stables
En général :
Pour un mur de ~50 cm à 1m50 on n’a pas forcément besoind’une étude
béton armé ;
Au-delà des 1m50 et en fonction
des remblais(bouchages) que l’on a derrière, c’est bien de
faire une étude en béton armé
Une
barbacane se présente sous la forme
d’un tube ou d’une
* Types de cloisons :
1. Mur de cloisons en brique.
2. Mur de briques renforcé.
3. Cloison de séparation en brique creuse et en argile.
4. Mur de séparation en béton.
5. Mur de cloisons en verre.
6. Partitions de panneau de paille.
7. Cloison de séparation en dalle de plâtre.
8. Cloison de séparation en lattes métalliques.
9. Feuille A.C. ou G.I. Mur de partitions en feuille.
10. Cloison en bois.
11. Cloisons en amiante-ciment.
12.. Fenêtre à double vitrage.
* Une description de ces types de cloisons est présentée ci-dessous en les classant
en deux types : les cloisons lourdes et les cloisons légères.
LES CLOISONS LOURDES
* Définition :
Des cloisons lourdes participent au
confort thermique et acoustique
des espaces intérieurs. Elles isolent
des bruits aériens, mais ne
permettent pas la flexibilité des
espaces. Béton, briques, terre
cuite, plâtre... Selon le matériau
utilisé, elles peuvent avoir des
caractéristiques très différentes en
termes de poids et de facilité de
mise en œuvre, mais aussi de
résistance à la compression et à l'humidité.
* Matière Première :
1. Ciment :
• Ciment Portland ordinaire / Ciments
spéciaux.
2. Agrégat :
• Sable ou gravier / Max. la taille des particules
d'agrégats grossiers est de 10 MM.
• Les agrégats appropriés sont généralement
obtenus à partir de sources naturelles (lits de
rivières, gravières, dépôts volcaniques) ou de
sous-procédés industriels (laitier granulé de
haut fourneau, cendres volantes frittées).
Rapport ciment-agrégat :
• Une proportion appropriée d'agrégat par
rapport au ciment doit être trouvé en testant.
• Les rapports courants sont
1 :6, 1 : 8 / Testez la qualité
des blocs produits.
Rapport eau-ciment :
• Seule de l'eau potable doit
être utilisée pour mélanger
béton.
• Le rapport eau-ciment
recommandé est de 0,5 5.
* Equipment.
• Outils de maçonnerie
• Mélangeurs : Mélangeurs /Pan ; Mélangeurs à auge.
• Machine de fabrication de blocs « à commande manuelle » /Un mo-machines à
bile ; machines stationnaires entièrement mécanisés.
* Processus De Production :
1. Mise en lots et mélange :
• Agrégats de lots et ciment en poids.
• Mélanger le ciment et les granulats à l'aide d'une pelle, d'une pelle ou d'un
malaxeur jusqu'à ce qu'il atteigne un état homogène.
• Ajoutez de l'eau.
• Dans les climats chauds, le mélange frais doit être à l'abri du soleil.
2. Moulage :
• Mettez le mélange dans des boîtes de moules en bois ou en acier ou une
machine de moulage.
• Démouler les blocs immédiatement après le compactage.
3-Durcissement :
• Couvrir les blocs démoulés avec des feuilles de plastique pendant 24 heures.
• Gardez les blocs de béton humides en les conservant sous l'eau dans des
réservoirs ou en pulvérisant régulièrement de l'eau pendant 7 jours.
4-Stockage :
• Ne pas exposer à la lumière directe du soleil ; garder les blocs dans un endroit sec
et couvert.
• Conserver pendant 2 semaines avant utilisation.
* Réalisation D’un Mur De Blocs De Béton :
1- Déterminez la largeur du mur.
Pour ce faire, vous devez choisir le nombre de blocs de béton que vous désirez
utiliser. Ensuite, calculez la largeur en utilisant les mesures des blocs. Si par
exemple ils mesurent 20 x 20 cm et que vous souhaitez en utiliser deux pour
compenser la largeur du mur, la largeur totale sera de 40 cm.
4- Attachez une corde le long de chaque pieu. Cela vous permettra de délimiter
le périmètre de la base. La corde créera une barrière et vous permettra de
rester dans les limites des lignes marquées lors du coulage de la base. Vous
devez attacher la corde d’un pieu à un autre autour du périmètre de la zone. De
cette façon, vous créerez quatre lignes droites, une pour chaque côté du mur.
5- Excavez le sol de l’espace qu’il y a entre les lignes. Faites usage d’une pelle
pour débarrasser les déchets de la zone. Creuser aussi profondément que la
longueur des blocs de béton avec un surplus de 8 cm.
6- Placez des barres d’acier dans la tranchée. Vous pouvez utiliser une machine
à cintrer pour former un L avec les barres d’acier. Vous devez en placer une
dans chaque coin et celles-ci doivent avoir environ la moitié de la largeur de la
tranchée de chaque côté. Une fois que ces machines sont en place, vous devez
appliquer une pression jusqu’à obtenir une courbe de 90 degrés. De plus, la
barre doit être placée verticalement dans tout autre noyau de maçonnerie
stabilisé avec un coulis de remplissage grossier.
9- Lissez la surface de béton avec une taloche. Après avoir coulé le béton
humide, il ne sera probablement pas parfaitement plat ou lisse. Vous pouvez
utiliser une taloche pour lisser les zones rugueuses ou inégales de la surface du
béton. Laissez le matériau durcir toute la nuit avant de continuer.
L'utilisation d'une truelle dentelée appliquera un peu de texture sur le béton.
Les rainures permettront à la première rangée de blocs de mieux adhérer à la
base qu'un béton lisse.
* Construire la base :
4- Placez le premier bloc de béton sur le mortier. Alignez le bloc sur la zone
préparée, puis posez-le doucement sur le mortier. Poussez-le très doucement
dans le mortier jusqu’à ce qu’il soit à 9 mm au-dessus de la base.
5- Appliquez le mortier sur les extrémités du deuxième bloc.
6- Posez le nouveau bloc dans la base. Vous devez faire glisser le bloc dans le
précédent jusqu’à ce que les mortiers se rejoignent. Continuez à appuyer
3- Vérifiez souvent l'alignement des blocs avec un niveau. De cette façon, vous
éviterez de construire un mur tordu. Vous devez fréquemment faire usage d'un
niveau (toutes les dix minutes environ) afin que le mortier ne durcisse pas avant
que vous ne puissiez détecter et résoudre tout problème. Assurez-vous de
vérifier la construction à la fois verticalement et horizontalement.
https://docplayer.fr/8417933-Reussir-l-elevation-d-un-mur-de-cloture-en-
parpaings.html
https://www.travaux-maconnerie.fr/mur-parpaing-avantages-cout-etapes-
construire
https://www.slideserve.com/ping/ma-onnerie
https://slideplayer.fr/slide/1137503/
https://btp-cours.com/pose-des-parpaings-en-beton/
https://fr.wikihow.com/construire-un-mur-de-blocs-de-b%C3%A9ton
A. La brique :
La brique est un matériau de construction qui est fabriqué en portant une
petite quantité d’argile, préalablement mise en forme, à une température
appropriée - la température de frittage. Les particules d’argile commencent
alors à fondre et s’agglomèrent pour former une masse à caractère
pierreux. Après la cuisson, la brique conserve une certaine porosité, qui lui
confère d’ailleurs de ses qualités thermiques et hydrométriques et la
distingue des autres matériaux de construction.
La brique s'adapte à toute sorte de style architectural grâce à la pluralité de
couleurs et de formes disponibles. Un mur en brique peut être construit
grâce à différents types de briques.
B. Types de brique :
a) Brique pleine :
La brique rouge, également appelé brique pleine, est très utilisée
pour la construction de maison. Ce matériau en terre cuite est à base
d'argile mélangé avec un peu de sable et cuit au four à 1200°C après
séchage. Grâce à ses propriétés isolantes, ce type de brique restitue
la chaleur accumulée durant la journée, et - étant poreuse - laisse
respirer le mur.
Ce matériau naturel et recyclable est également
apprécié pour sa résistance, et sa durabilité.
b) Brique creuse :
La brique creuse est aussi fabriquée en terre cuite, mais elle diffère
des briques traditionnelles en étant plus légère mais aussi solide.
S’adaptant à tous les types de travaux, elle permet de monter des
murs intérieurs et extérieurs, porteurs ou non. La brique creuse à
alvéoles offre notamment de bonnes performances en matière
d'isolation thermique et elle est souvent privilégiée
au détriment de la brique pleine qui impose, quant
à elle, de solides fondations en raison de son poids.
c) Brique de parement :
La brique de parement, communément appelée brique de façade, est
davantage utilisée en extérieur pour sa touche décorative. Fabriquée
en terre cuite ou en matériaux reconstitués, la brique de
parement est assez épaisse. Il est possible de
distinguer deux grandes catégories pour ce
type de brique : moulée ou pressée.
C. Processus de production :
a) Extraction des matières premières :
La matière première naturelle de la brique de terre cuite est l’argile.
L’argile est extraite dans des argilières situées en zone d’extraction.
L’argile est omniprésente dans le sous-sol et ses propriétés diffèrent
en fonction de l’origine géologique.
b) Préparation de l’argile :
La préparation comprend deux opérations principales : le broyage et
le malaxage d’une part, le dosage et le mélange des matières
premières d’autre part. Le but est d’obtenir une masse argileuse bien
homogène et plastique qui sera facilement transformée en produit
fini.
Broyage et malaxage :
Ces opérations ont pour but de rendre la masse d’argile homogène et
de lui conférer la plasticité nécessaire au moulage des briques. Cette
opération a également pour but de réduire les inclusions solides
éventuellement présentes dans l’argile. Cette étape très importante
s’effectue dans des broyeurs mécaniques à meules verticales ou à
cylindres horizontaux.
Dosage et mélange :
Pour obtenir une qualité optimale de la matière première, divers
types d’argile sont mélangés. Les adjuvants peuvent influencer les
propriétés des produits finis. Ainsi, l’ajout de pigments peut en
modifier la couleur ; l’ajout de sciure de bois a une influence sur la
porosité, …
La préparation de la matière première s’accompagne également
d’ajout d’eau ou de vapeur. L’ajout d’eau permet de garantir une
mise en forme facile de l’argile, tandis que la vapeur augmente la
plasticité de l’argile.
c) Façonnage :
On distingue divers types de briques, en fonction de la manière dont
elles sont mises en forme :
Briques moulées à main :
La méthode de moulage la plus ancienne est le façonnage à la main
des briques. Le mouleur prend une certaine quantité d’argile, la jette
dans un moule en bois préalablement sablé pour éviter que la pâte
n’adhère aux parois, presse convenablement la terre pour remplir le
moule, arase l’excédent et retourne l’appareil pour démouler la
brique crue.
Briques pressées :
On introduit dans les moules de l’argile relativement sèche que l’on
comprime vigoureusement pour lui donner la cohésion voulue. Ces
produits présentent une surface grenue et une forme géométrique
bien marquée.
Briques étirées :
Les briques pour maçonnerie ordinaire sont presque exclusivement
fabriquées par extrusion. Dans cette machine, la masse d’argile est
extrudée sous forme d’une carotte continue à section rectangulaire.
Ce «boudin» d’argile est alors coupé à intervalles réguliers. Chaque
élément forme une brique qui présente quatre faces assez lisses
suite au coulissement dans la filière, et deux faces de sectionnement
plus grossières. L’étireuse permet une production beaucoup plus
rapide que n’importe quel autre procédé, et de plus, elle est
parfaitement adaptée au façonnage de briques perforées.
d) Séchage :
Avant d’être cuites, les briques crues doivent encore perdre une
grande partie de leur teneur en eau. Le séchage se poursuit jusqu’à
ce que les briques ne contiennent plus qu’environ 2% d’eau. Le
séchage s’opère dans des chambres ou des tunnels où il se poursuit
de manière régulière et rapide (généralement de 2 à 4 jours). On
utilise l’air chaud de la zone de refroidissement du four pour le
séchage des briques.
e) Cuisson :
C’est la dernière étape que doit subir la brique d’argile façonnée et
séchée, avant de pouvoir devenir une brique de terre cuite à
proprement parler. On augmente graduellement la température
jusqu’à l’obtention de la température de cuisson (comprise entre 850
et 1200°C, en fonction du type d’argile) ; on diminue ensuite
progressivement la température jusqu’au refroidissement complet.
Chaque mélange d’argile se caractérise par sa propre « courbe de
cuisson ». La cuisson des briques à proprement parler se fait environ
à mi-parcours du four, à une température allant de 1000°C à 1200°C.
Le frittage de l’argile se fait à cette température et se forme alors la
structure définitive de la brique. Enfin, une dernière phase consiste à
refroidir les briques. Cette opération doit s’effectuer de façon très
contrôlée pour éviter tout risque de fissuration.
D. Comment construire un mur en brique :
a) Matériaux utilises :
Seau Truelle
Pioche Bêche
Balayette à poils
Fer à béton torsades
souples
2. Implantation du mur
Déterminez le positionnement du mur par rapport à la fondation
en plaçant un cordeau le long du parement des briques (belle
face). À chaque extrémité de ce cordeau, positionnez un profil
aluminium et assurez sa stabilité en y fixant deux voliges
perpendiculaires, vissées avec un serre-joint. Enfoncez des
tasseaux de bois (taillés à la base) de chaque côté des voliges, puis
clouez de part en part.
3. Pose
Étalez une couche de mortier de 15 à 20 mm d'épaisseur, de
façon à y poser 3 ou 4 briques de suite. Donnez de petits coups
avec la tranche de la truelle pour homogénéiser le mortier, puis
déposez-y la première brique. Tapez la brique avec le tranchant
de la truelle pour bien l'installer dans le mortier. Appliquez une
couche de mortier sur l'extrémité de la brique posée, de manière
à créer un joint horizontal, puis posez la brique suivante sur le
joint, pour écraser le mortier, et ainsi de suite.
4. Elévation :
Débutez votre deuxième rangée de briques avec une demi-brique
pour décaler les briques et les joints verticaux. Posez les briques
en procédant de la même façon que pour la première rangée, en
vérifiant toujours l'alignement et la planéité avec le cordeau que
vous monterez avant de débuter chaque nouvelle rangée. Pour
vérifier l'alignement des deux faces perpendiculaires, utilisez le
niveau et la règle d'aluminium.
5. Finition
Lorsque le mur est achevé, comblez les joints creux avec du
mortier. Réalisez une finition brute en lissant les joints de mortier
avec un fer à joint ½ rond ou un fer à joint plat, afin d'éviter les
rétentions d'eau. Vous obtiendrez des joints creux ou obliques.
Cloisons en Bois
Avantages :
Généré par le soleil, l'eau et naturellement biodégradable, le bois est
sain pour l'environnement intérieur de l'habitat.
Inconvénients :
Nécessite un traitement hydrofuge en cas de risque de contact avec
de l'eau.
Pose :
Fixation mécanique : La structure à montants et traverses en bois est
construite comme suit :
- Fixation des traverses en bois au sol et au plafond. Prévoir un
entraxe maximum des points de fixation de 800 mm. Si la structure
est soumise à des exigences quant au bruit, une bande d’étanchéité
souple PE/.. garantit une finition étanche à l'air entre le gros œuvre
et les traverses en bois.
- Mise en place des montants en bois entre les traverses du plafond
et celles du sol. L’entraxe des montants est de maximum 600 mm et
ceux-ci sont fixés aux traverses selon les méthodes usuelles.
On a Deux Types du Cloison en Bois :
Pour poser l’électricité vers une cloison tout d’abord disposer d’un point a partir
duquel vous pouvez travailler, partons du principe qu’il existe une prise murale
avec misse a la terre latérale sur le mur perpendiculaire et que nous voulons
aménager un interrupteur avec points d’éclairage sur le mur.
Etape 2 : créer une fente
-Insérez le tuyau par les trous des montants jusqu’a ce que l’extrémité
rejoignent la nouvelle prise murale , Courbet le tuyau flexible de 90 degrés au
niveau du mur et insérez dans la fente vers la prise murale existantes installées
également un tuyau verticale entre les deux Nouvelles prises mural contenant un
fil noir et en fil bleu, en les coupant a une longueur généreuse
-tirer tous les fils dans la prise murale
-poser maintenant les plaques de platre et utilizer une meche pour les champs
crurent destines a la prise murale
Etape 4 : connecter les cables
Il existe deux types de cloisons en plaques de plâtre : les cloisons alvéolaires et les
cloisons en plaques de plâtre montées sur ossatures.
Sur le marché les dimensions de ces cloisons sont : Hauteur : 2,50 et 2,70 m,
largeur : 0,60 et 1,20 m, épaisseur : 50, 60 et 72 mm.
• Ces cloisons sont légères donc idéales pour la rénovation. Cette technique
évite de surcharger des planchers, comme dans l'aménagement de
combles.
• Ces cloisons sont relativement bon marché.
• La mise en œuvre est rapide.
Les cloisons en plaques de plâtre sur ossatures sont réalisées à l'aide de plaques
de plâtre et de profils, rails et montants, en acier galvanisé :
En fonction des qualités attendues sur ces cloisons, il est possible de disposer une
ou deux plaques de chaque coté. Dans ce dernier cas on parle de cloison à
parement double, lors de la pose, les joints des plaques superposées sont croisés
en disposant une série de plaques horizontalement et l’autre verticalement.
Ce type de cloisons est utilisé en séparation des logements par exemple pour des
raisons acoustiques et mécaniques. Il faut prévoir pour les locaux EB et EB + des U
plastiques de protection en pied de cloisons.
Suivant l'usage, les plaques ont une couleur spécifique : le gris pour les plaques
standard, le vert ou le bleu pour les plaques hydrofugées. D'autres types de
plaques existent les plaques coupe feu de couleur rose, les plaques à forte densité
pour une meilleure acoustique, les plaques perforées etc.
Les cloisons en plaques de plâtre sur ossature sont faciles et rapides à mettre en
œuvre et sont économiques. De plus, l'espace entre les deux parements permet
le passage des réseaux électriques et la mise en place d'isolant.
Toutefois :
• La mise en œuvre d’isolant ou l'utilisation de plaques spéciales est
indispensable afin d'améliorer les performances thermiques ou
acoustiques. Comme pour les cloisons alvéolaires, elles sont fragiles, on ne
peut pas fixer d'objets lourds sans avoir pris de précautions.
• Ainsi, un catalogue d'accessoires et supports d'équipements permettant de
renforcer ces cloisons est disponible chez les détaillants.
Matériaux et outils
Matériaux :
Outils :
• Mètre
• Niveau à bulle
• Équerre
• Crayon
• Règle de maçon
• Cordeau à poudre
• Cisaille
• Foret à béton
• Perforateur
• Marteau
• Lève-plaque
• Visseuse
• Embout de vissage pour plaque de plâtre
• Pince à sertir
• Calle en bois
• Scie cloche
• Scie poignard pour plaque
• Cutter
• Couteau
• Râpe
• Couteau à enduire
• Platoir inox
• Pistolet extrudeur
PRODUITS ET ACCESSOIRES
PLAQUES DE PLÂTRE
• Plaque de plâtre BA 13 mm
• Utilisez les plaques de plâtre Planodis hydrofuges pour les pièces
humides.
OSSATURE MÉTALLIQUE
VIS
• Vis 25 mm, à tête trompette pour fixer les plaques de plâtre Planodis sur
l’ossature métallique.
• Vis 9,5 mm, à tête ronde et pointe perceuse pour assembler les rails et
montants entre eux.
CORNIÈRE MÉTALLIQUE
Les angles saillants sont protégés par une cornière métallique ou une bande de
renfort d’angle.
FINITION
Les joints entre panneaux et en périphérie sont réalisés avec une bande à joint
collée à l’enduit Planodis.
• Bande pour joint en papier micro-perforé.
• Enduits à joint Planodis :
•
o
Enduit prêt à l’emploi Planodis.
•
o
Enduit séchage Normal Planodis.
•
o
Enduit séchage Rapide Planodis.
ÉTAPES DE RÉALISATION
ÉTAPE 1
Tracez au sol et au plafond l’emplacement des rails : placez les montants tous les
60 cm (sans les fixer).
ÉTAPE 2
**Découpez les plaques **à la hauteur de la pièce, moins 1cm.
ÉTAPE 3
Mettez les plaques en place sur 2 chutes de plaque.
ÉTAPE 4
Vissez les plaques sur l’ossature avec des vis pour plaques de plâtre de 35 mm
tous les 30 cm.
ÉTAPE 5
Vissez directement les montants métalliques sur les huisseries.
ÉTAPE 6
• Placez sur la traverse haute de l’huisserie un rail avec 2 remontées
d’équerre.
• Doublez les montants sur la hauteur huisserie / plafond.