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COURS DE
PROSPECTION
MINIERE
ARDJOUMA K. SORO
Ingénieur des Mines
Enseignant – Chercheur / DFR STeRMi
78 17 41 60 --- 77 44 94 62 --- 56 44 29 68
La recherche minière est donc une activité économique qui consiste à localiser des dépôts de
substances utiles dans l’écorce terrestre pour les mettre à la disposition de l’industrie de
transformation (sidérurgie, joaillerie, métallurgie,…) ou du génie civil.
Il faudrait creuser pour remonter les fragments de roches dans lesquelles sont disséminées ces
substances utiles, ce qui fait de cette activité une industrie extractive. La nature très variée de
chacune de ces étapes en fait une activité multiforme où intervient une grande diversité de
disciplines ; ce qui en fait également un domaine pluridisciplinaire :
les géosciences ou sciences de la terre dans leurs complexités et leurs variétés : la
géologie, la pétrographie, la minéralogie, la géochimie, la hydrogéologie, la pédologie, la
géophysique, la cristallographie, la géomorphologie, … ;
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La recherche minière est donc un processus long qui peut durer plus de dix ans depuis les
premières investigations jusqu’à l’exploitation proprement dite qui constitue l’ultime étape. Les
investissements, très élevés, se chiffrent en dizaines de millions de dollar US.
Par ailleurs, les revenus ne sont générés qu’en bout de chaîne après commercialisation de la
substance utile, donc bien des années après le début des premiers investissements. Ils doivent
être susceptibles de couvrir toutes les dépenses engagées depuis le début des opérations et
dégager un profit.
La plupart des métaux sont soumis à la loi du marché, source d’un risque financier. L’on peut
donc exploiter à perte. Des risques tels que les risques géologiques, liés à une mauvaise
évaluation du gîte, ou les risques politiques, liés à l’instabilité politique ou institutionnelle, à la
nationalisation des exploitations privées, à la justice aux ordres, … font de la Recherche Minière
une activité à risques.
Cette recherche minière se subdivise en différentes étapes. Ces étapes se succèdent de façon
très logique.
Elles sont caractérisées par une augmentation et une diversification du personnel au cours de
ces diverses phases accompagnées généralement d’une évolution du matériel qui devient de
plus en plus abondant, lourd et complexe, d’investissements de plus en plus importants et enfin
d’une diminution progressive des surfaces en jeu.
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Une Substance utile est une substance minérale utile à l’homme. Elle peut être aussi
un métal utile à l’homme.
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Le Clarke est la teneur moyenne d’un élément chimique dans l’écorce terrestre ;
Le Background encore appelé fond géochimique est la teneur moyenne d’un élément
dans un matériau de l’écorce terrestre.
Remarque : le clarke regroupe toute la terre alors que le background ne tient compte que d’une
zone, d’une région, d’un endroit, … de la terre.
Une Teneur anomale ou une anomalie géochimique est une Teneur (une valeur)
qui s’écarte du background. Cette teneur peut être plus élevée (anomalie positive) ou moins
élevée (anomalie négative) que le background.
Une Zone anomale est une zone géographique (zone géochimique) ou un zone
structurale (zone géophysique) définie par l’ensemble des teneurs ou des valeurs
géophysiques anomales. Généralement appelée par abus Anomalie, c’est ainsi qu’elle sera
désignée dans le cours.
Un Prospect est une zone d’intérêt qui, lorsqu’elle présente des indices intéressants
pour la poursuite des travaux, connaît des investissements sélectifs et importants.
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4. Gite - Gisement
On a les définitions suivantes :
Un Gîte est une Concentration de substances utiles à une quantité suffisante et à une
teneur appréciable.
Un Gisement est une concentration minérale ou un gite dont l’exploitation dans les
conditions économiques du moment ou dans les conditions prévisibles à moyen ou court terme
peut générer un profit. En pétrole, gisement = champ.
Remarque : Un gisement est donc un gîte alors qu’un gîte n’est pas forcément un gisement. Un
gisement peut devenir un gîte tout comme un gîte peut devenir un gisement.
Un Minerai est un ensemble rocheux plus ou moins complexe contenant des minéraux
et/ou des métaux utiles à l’homme, à des teneurs économiques, que l’on peut extraire dans
l’immédiat ou dans un proche avenir avec profit dans les conditions économiques du moment.
Remarque : Un stérile peut devenir un minerai tout comme un minerai peut devenir un stérile.
Ainsi définit, la notion de minerai tout comme celle de gisement est d’ordre :
Chimique : c’est la nature des minéraux, leurs compositions chimiques ; le
minerai est – il constitué d’un ou de plusieurs minéraux ?
Une Occurrence minérale est une Preuve tangible et visible de l’existence d’une
minéralisation.
Une Concentration minérale est un Volume de roche dont la teneur en une substance
utile donnée (minérale ou métal) est supérieure à la teneur de cet élément dans les roches
encaissantes situées à l’extérieur du volume (roches voisines). Si la teneur, tout en étant
inférieure à la teneur minimale des mines en activité dans un environnement semblable, n’est
pas trop éloignée, la concentration sera appelée occurrence ou gite.
les Réserves expriment le tonnage d’un gisement. Elles peuvent être qualifiées de
réserves possibles, de réserves probables ou de réserves prouvées.
Remarque : Les réserves sont donc inclues dans les ressources puisqu’un gisement est d’abord
un gîte, mais un gîte n’est pas forcément un gisement.
Un Concentré est un Produit semi – fini issu de l’unité de traitement, qui contient outre
la substance utile recherchée, d’autres substances sous forme d’impuretés. Généralement
destiné à l’affinage dans les fonderies, il se présente sous forme de lingot.
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La Teneur géologique ;
La Teneur minière ;
La Réserve possible ;
La Réserve probable ;
La Réserve prouvée ;
L’Indice géochimique ;
L’Indice géomorphologique ;
L’Indice minéralogique ;
L’Indice stratigraphique ;
L’Indice lithologique ;
L’Indice structural ;
Le Gite exogène ;
Le Gite endogène ;
Le Gite supergène ;
Le Gite hypogène ;
Le Gite pneumatolitique ;
Le Gite orthomagmatique ;
Le Gite pegmatitique.
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Le Piège : Les obstacles qui empêchent cette substance de continuer son chemin.
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Chaque gisement possède ainsi une physionomie propre mais sa genèse obéit à des lois
générales. On est donc conduit à préciser un grand nombre de paramètres de natures
différentes afin de mieux cerner le gisement. Il s’agit :
Des facteurs de la géologie générale : Nous avons la Pétrographie, la Minéralogie, la
Géomorphologie, la Métallogénie, la Gitologie, la Paléontologie, …
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La Prospection géophysique : cette méthode est utilisée pour la mise en évidence des
discontinuités par la mesure des paramètres physiques des formations.
Les Puits et les tranchées : l’on fonce des puits ou l’on ouvre des tranchées dans le but
d’étudier la continuité d’un indice (vu en surface ou en subsurface) en mi – profondeur.
Les sondages carottés (DD) et destructifs (RC, RAB) : l’on effectue ces sondage dans le
but d’étudier la continuité d’un indice (vu en surface, en subsurface ou à mi – profondeur) en
profondeur. Ces sondages la permettent aussi de définir la géométrie d’un gîte ou d’un gisement,
de modéliser ce gîte ou gisement et de l’évaluer.
En effet, face aux risques financiers importants et à la variation des cours des substances due à
la loi du marché, c’est – à – dire, à la loi de l’offre et de la demande, la recherche minière peut
connaître une stagnation ou une intensification ou encore un arrêt définitif.
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En dehors des décisions dictées par la conjecture économique, il y a des décisions qui relèvent
du domaine technique. Ainsi, l’activité de recherche sera un processus structuré en plusieurs
phases. A la fin de chacune de ses phases, la probabilité de découverte doit être évaluée et une
décision prise : abandonner le projet partiellement ou totalement ou encore continuer.
En effet, l’importance des matières premières et plus particulièrement des minerais que ce soit
pour les pays consommateurs ou producteurs n’est plus à démontrer. La mise en évidence de
nouveaux gisements est ainsi devenue primordiale et a motivé la mise en œuvre de techniques
sophistiquées.
Mais si ces techniques sont importantes et si leur développement harmonieux est essentiel, un
stade de recherche s’impose tout aussi indispensable : c’est celui du prospecteur de terrain,
dont dépend en grande partie le succès des recherches.
Une bonne recherche minière doit tendre sans cesse vers un rapport raisonnable entre le risque
encouru et le projet espéré. Il est clair qu’au terme de chaque phase un examen critique des
données techniques, économiques et financières s’impose. On doit s’attacher à la lumière des
résultats obtenus, on doit apprécier le risque et préciser l’espoir. Une décision en découlera de
poursuivre ou non les recherches, et dans le premier cas un nouvel objectif sera définit ainsi que
seront évalués les moyens de l’atteindre.
Au fur et à mesure que l’on progresse vers l’aval, ces décisions sont de plus en plus lourdes de
conséquences et l’on ne saurait trop insister sur le danger qu’il y’aurait de passer à la phase
suivante sans avoir pleinement répondu aux questions de la précédente : La décision de
considérer une anomalie comme cible est moins critique que celle de considérer comme
gisement une cible mal étudiées.
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A tous les stades de la recherche minière, la décision de continuer ou d’arrêter dépend avant
toutes les autres considérations des données géologiques, gîtologiques, minéralogiques
qualitatives et quantitatives (dimension – teneur) recueillies sur l’indice étudié.
Les programmes d’études prévoient l’emploi de telle ou telle méthode pour rechercher les
points d’accrochages, les contrôler, reconnaître les corps minéralisés découverts et évaluer les
gisements mis en évidences. Chaque méthode de prospection doit être mise en œuvre avec un
soin extrême depuis le plus simple examen d’affleurement ou la moindre batée en lit vif jusqu’au
recueil de cuttings (carotte) de sondage percutant.
Le prospecteur doit être à même de compléter les informations recueillies sur le terrain de
prospection par l’emploi des différentes techniques. Son rôle essentiel ne sera cependant pas
de se substituer aux spécialistes que sont : les sondeurs et les mineurs mais bien, d’orienter
et de contrôler leur travail ainsi que de prélever les échantillons nécessaires à la connaissance
géologique et minière du gisement concerné par ces travaux.
Au cours de celle – ci, il faut non seulement conforter les notions de base (en évitant de se
focaliser uniquement sur les notions géologiques), mais également recenser un ensemble
d’informations techniques, économiques, politiques et sociologiques.
L’objectif est d’apprécier l’intérêt de la région, d’identifier le ou les sujets, de contrôler le cadre
géologique et de choisir la méthode de Prospection Stratégique la mieux adaptée.
Cependant vis – à – vis de toutes ses informations, il est sage d’observer un esprit critique de
discernement en se posant des questions puisqu’une information n’est pas une donnée.
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En effet, une donnée est une information débarrassée de sa partie subjective. Aussi la qualité
des données sera – t – elle le reflet de notre pertinence et donc de la décision que nous aurons
prise d’accorder de l’importance à telle ou telle information.
Elle commence par l’examen des cartes régionales de petites échelles qui ne présentent certes
pas les mines individuelles, ni les provinces métallogéniques, mais elles exposent les grands
traits de la géologie et de la métallogénie, permettant ainsi de se forger une bonne idée
d’ensemble (vision synoptique).
Elle se poursuit par le report des observations et des données diverses (les travaux miniers
antérieurs ou actuels signalés par les archives ou la tradition orale : les puits, les tranchées, les
galeries, l’artisanat minier, les mines, …) sur cette base topo.
Mieux qu’un long rapport descriptif et subjectif, la carte constitue un document synthétique
fondamental qui résume les données, présente les hypothèses et soutient les prises de
décision. Il faudra donc toujours privilégier cet indispensable outil d’aide à la décision.
Au final, la sélection d’une zone de projet fait suite à l’acquisition de données générales sur les
facteurs de production des zones potentielles (les conditions générales de production
susceptibles d’avoir une influence sur la rentabilité du projet). Ces facteurs de production sont :
le climat et la végétation ;
les caractéristiques sociologiques des populations ;
la main – d’œuvre existante : une main – d’œuvre diversifiée, qualifiée, abondante,
onéreuse, jeune,… ;
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La zone du projet ayant été positionnée dans un contexte donné, des études de bureau
permettront de préparer des visites de terrain.
Les objectifs sont la réduction importante de la surface initiale, la localisation des secteurs à
indices et anomalies pour y concentrer les moyens, éventuellement l’approche typologique et le
choix de la méthode de prospection tactique.
Lors de cette phase nous essayerons d’estimer la qualité du minerai et d’évaluer les
critères économiques minimas.
i. Etudes de bureau
Les études de bureau s’inscrivent dans la droite ligne de la cartographie de la phase précédente.
Ces études orienteront les investissements à partir de supports de base établis par la
compilation des données préexistantes. Une carte de compilation à l’échelle de 1/200 000,
enrichie des données topographiques et géologiques sera établie à partir d’images satellitales
ou de photos aériennes.
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Les photographies aériennes, les photos radar bien que de faible résolution, permettent d’éviter
des photos déformées dans les zones de relief et passent à travers le couvert nuageux et végétal.
Exemple : Sur les photographies aériennes présentées en noir & blanc, les quartzites, les
calcaires et les roches ignées feldsiques ou acides apparaissent dans des tons clairs
puisque réfléchissant un fort taux de la lumière incidente. Les schistes et les ardoises sont
en tons sombres. Les coulées basaltiques et les dykes amphibolitiques sont presqu’en noir.
Cependant, tant que ces informations n’ont pas été vérifiées sur le terrain, il faut les
considérer comme des linéaments de photo ; une structure qui recoupe plusieurs zones
structurales peut aussi bien être un filon, un dyke, une faille, une clôture, une route, un cours
d’eau, une fracture, … De même une structure linéaire inexpliquée peut s’avérer l’expression
floue d’une faille recouverte par des sols ou des alluvions.
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Les géotraverses : elles concernent les zones sommairement ou non encore couvertes
par la cartographie, s’étendant entre deux (2) zones géologiques connues. Le long d’un parcours
traversant la zone à étudier (géotraverse), le vide géologique peut être rapidement comblé.
Toute la chaîne de la prospection consiste alors en une série d’opérations destinées à tester, à
réviser et à tester encore et encore le modèle original jusqu’à ce que l’on puisse vérifier
l’existence du gisement ou abandonner le projet.
Les données recueillies sont transférées sur des cartes thématiques (la tectonique,
l’occupation des sols, le développement industriel, les indices, …) qui illustrent un rapport de
synthèse comprenant l’exposé des facteurs d’appréciation (facteurs géologiques, facteurs
gîtologiques, facteurs régionaux, …).
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Si l’on décide de poursuivre les investigations, un titre minier doit être sollicité. En Côte d’Ivoire,
c’est le permis de recherche qui est accordé par décret sur proposition de la COMINE. Il
accorde à son détenteur le droit exclusif de rechercher une ou plusieurs substances utiles
indiquées dans les limites du périmètre du permis.
L’objectif de cette phase est de définir les cibles, de les classer par ordre d’intérêt
hiérarchique, de déterminer les premières teneurs et de sélectionner des cibles pour une
reconnaissance approfondie.
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L’échelle de travail varie de 1/200 000 à 1/50 000 ; les travaux durent quelques semaines à
quelques mois. Les moyens humains sont beaucoup plus importants qu’en reconnaissance.
Le programme de recherche est mis en œuvre par tranches représentant des campagnes. La
durée d’une campagne varie entre un mois et 45 jours.
La phase stratégique est donc une phase de cartographie au cours de laquelle le prospecteur
recherche des points d’accrochage. Elle aboutit à un rapport illustré (cartes) délimitant des
zones idoines à la poursuite des travaux par des méthodes identifiées. C’est à la fin de cette
phase, si l’on désire poursuivre les travaux, que l’entreprise recherche ses premiers partenaires.
Les Puits et les tranchées : l’on effectue les puits et les tranchées pour étudier l’indice ou
pour rechercher le minerai ;
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Les objectifs de cette phase sont de définir l’enveloppe (la maille de reconnaissance définie en
liaison avec le géostatisticien), de définir la forme, le volume, la profondeur, le pendage. C’est la
phase des premières fourchettes pour le couple Tonnage – Teneur. C’est aussi la phase de
première approche économique chiffrée, de pré – étude économique de faisabilité. Les
méthodes utilisées sont le levé topographique et topogéologique, les sondages destructifs et
carottés (l’échantillonnage pour l’adaptation et le contrôle géostatistique).
L’échelle de travail varie de 1/20 000 à 1/5 000. Les moyens humains, matériels et financiers
sont beaucoup plus importants qu’en stratégique. Le personnel est de plus en plus diversifié au
cours de cette phase et les investissements de plus en plus élevés.
A ce stade, il importe de s’assurer que l’on sait récupérer la substance utile du minerai. Les
premiers tests de valorisation sont donc réalisés de même qu’une pré – étude économique
d’orientation. Les cibles sont classées par ordre d’intérêt et celles qui sont peu propices à la
poursuite des travaux seront mises en portefeuilles. Les cibles qui doivent faire l’objet d’une
reconnaissance approfondie et d’une évaluation plus précise sont appelés prospects. La
poursuite de leur investigation nécessite des partenaires financiers parce que très coûteuse.
La phase tactique est une phase de cartographie de détail au cours de laquelle le prospecteur
étudie l’extension du point d’accrochage. A la fin de cette phase, si l’on désire poursuivre les
travaux, l’entreprise peut recherches d’autres partenaires.
C’est aussi la phase de resserrement des fourchettes pour le couple Tonnage – Teneur. Les
méthodes utilisées sont les sondages carottés (l’échantillonnage pour une estimation
géostatistique), les essais semi – industriels de traitement et l’étude de faisabilité. Elle peut
être scindée en deux parties.
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A ce stade, les tests de valorisation sont réalisés pour choisir la méthode de traitement
garantissant une récupération optimale. Les études géotechniques sont également réalisées sur
des échantillons provenant de sondages carottés grands diamètres (PQ…) puisqu’il faut déjà
penser à la mine.
Est – il rentable de construire la mine ? Si oui, l’on a alors un gisement. On réalise donc une étude
de marché et la recherche de financement pour la mise en exploitation du gisement. Si non, le
projet est mis en portefeuille et l’on a affaire à un gite.
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En Côte d’Ivoire, le document de l’étude de faisabilité servira de base à l’obtention d’un permis
d’exploitation qui autorise le promoteur à exploiter le gisement.
La cadence de production est la quantité de production de minerai traité par unité de temps.
L’on atteint la phase de production lorsque la cadence de production est atteinte. Tous les
paramètres sont réglés comme une horloge.
Au total, la recherche minière est un long processus qui peut durer plus
de 10 ans depuis les premières investigations jusqu’à la
commercialisation du premier lingot. C’est une activité très ordonnée à
cause des risques auxquels elle est soumise.
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Un ordre de mission accompagné d’une fiche technique (voir II) concernant le programme est
remis au chef de mission. Cet ordre de mission résume les objectifs et les moyens de la mission
en même temps qu’il résume les données disponibles. Les diverses tâches seront réparties entre
les différents agents. L’on fera aussi :
La base de données bibliographiques qui est interrogée pour fournir des
bibliographies mensuelles ou pour obtenir des listes des références portant sur place.
2. Administration
Il est indispensable de s’informer du cadre administratif de son employeur et de passer un
certain temps avec un agent administratif qui fournira tous les documents nécessaire à
l’administration de la mission et initiera à leur utilisation parfois rébarbative.
Il faut aussi étudier le contexte local relatif au pays où se déroule la mission en fonction de la
législation nationale du travail (l’embauche du personnel mensuel ou horaire, la visite médicale
d’embauche, la législation du travail).
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1. Généralités
Les Données géographiques :
Pour une zone à prospecter : définition du périmètre, surface, croquis de situation,
etc. ; préciser les voies d’accès et de pénétration ; données climatiques (périodes optimales
de travail, possibles, impossibles).
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La Bibliographie :
Aussi complète que possible, y compris les rapports internes. Signaler s’il existe une couverture
photographique.
Résumer les éléments (positifs, négatifs ou d’incertitude) qui ont conduit à définir
cet ou cet(ces) objectif(s) possible(s).
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3. Interventions proposées
L’Objet (cocher les cases correspondantes) :
1. Il n’existe pas encore d’indices ou d’anomalies :
Gitologie prévisionnelle (essentiellement bibliographique).
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Contacts pris avec les services fonctionnels (choix des méthodes, des mailles de
prélèvements, etc. ; résultats à attendre des techniques utilisées, etc.)
La Date à laquelle un bilan des résultats de cette phase pourra être fait.
Date : ……………………………………………
Rédacteur(s) : …………………………………………...
…………………………………………...
…………………………………………...
…………………………………………...
…………………………………………...
…………………………………………...
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En effet, un gisement résulte d’un évènement particulier dans la croûte terrestre qui aboutit à
la concentration des minéraux qu’on ne trouve pas dans les roches environnantes. La mise en
place d’une minéralisation découle donc d’un accident géologique. Ainsi, le géologue ou le
minier cherche à mettre en évidence ces accidents.
I. OUTILS, INSTRUMENTS
Cette prospection nécessite l’emploi d’un certain nombre d’outils et d’instruments. Elle requiert
un petit matériel pour la recherche et, ultérieurement un matériel plus important (les
mototarières, les sondeuses légères, les engins de terrassement) pour l’étude des indices
ou des anomalies découvertes.
1. La boussole et le clinomètre
Il est préférable de prendre une boussole qui est utilisée à la fois pour les levés géologiques et
topographiques.
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Dans le cas d’un levé géologique, les mesures comprennent les directions et les pendages des
filons, de plans de stratifications, de schistosité et de fractures, ainsi que la direction et le
plongement d’axes de plis, de linéations, de colonnes minéralisées, etc.
Dans le cas d’un levé topographique, l’observateur est un point fixe d’où part la visée qui a donc
une direction et un sens bien définis. Le clinomètre peut servir à la mesure approximative des
angles de pentes en faisant une visée sur un objet de même hauteur que l’opérateur.
N (0° ou 360°)
Pour noter une direction, on mesure toujours l’angle vers la
droite, c’est – à – dire du Nord vers l’Est. Ainsi, une direction
E (90°)
de 30° Ouest (30° W) se lira N 150° ou N 330° ; on a donc pas W (270°)
besoin de préciser N 30° W ou N 30° E car lors des traitements
des données les lettres E et W introduisent une cause d’erreur. S (180°)
Toutes les mesures faites à la boussole sont rapportées au Nord magnétique qui varie dans
l’espace et dans le temps. En effet on distingue deux directions ; le Nord magnétique (NM) et le
Nord géographique (NG) appelé Nord vrai.
La déclinaison magnétique est l’angle formé par le NG et le NM. Elle peut être Est ou Ouest et sa
valeur est de : d = 6’/an.
Il est donc essentiel pour les cartes levées à la boussole d’indiquer les coordonnées
géographiques et la date (le mois et l’année) où ont été effectués les levés. Le Nord magnétique
doit figurer sur ces cartes même si la déclinaison est connue ou a pu être déterminée.
Le pendage est défini comme l’angle entre la ligne de plus grande pente du plan de stratification
(perpendiculaire à la direction des couches) et l’horizontale.
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2. Le clisimètre
C’est une masse pesante suspendue qui permet de mesurer
les pentes d’un terrain.
𝐷
Cos 𝑖 = ↔ 𝐷 = 𝐿 . cos 𝑖
𝐿
D : distance réduite à l’horizontale
L : longueur de la pente
i : pente mesurée en pourcentage par le clisimètre
NB : L’on peut aussi mesurer les distances avec un topo – dromomètre, constitué d’une roue
reliée à un compteur kilométrique.
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L’on peut déterminer qualitativement le Plomb à l’aide du réactif « Jérôme » qui est le
mélange en parts égales d’une solution d’acide acétique à 5 % ou d’acide chlorhydrique à 10 %
et d’une solution d’iodure de Potassium à 5 %. Utilisé en aspergeant l’affleurement ou un
échantillon, la coloration jaune est observée.
Les plans de contacts entre la minéralisation et les roches encaissantes sont appelés
épontes ; l’éponte supérieure est appelée toit et l’éponte inférieure mur.
Toit
2
Minéralisation Mur
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Un filon recoupant le filon principal est appelé filon croiseur. Dans les filons, la
minéralisation n’est pratiquement jamais continue. Elle y forme des sortes de lentilles qu’on
appelle des colonnes minéralisées.
La prospection d’une région déterminée est donc décidée en fonction des résultats obtenus lors
de l’exploration. Deux cas de figure se présentent à nous :
Premier cas : Il n’a pas été trouvé d’indices lors de la phase d’exploration mais, par analogie
avec des régions voisines, les conditions géologiques et structurales sont
favorables à la présence de minéralisations intéressantes. Dans ce cas le but
premier de la prospection générale est la recherche d’indices dont l’importance
sera vérifiée au fur et à mesure de leur découverte. L’échelle adoptée est
généralement de 1/100.000 ou de 1/50.000.
Deuxième cas : Des indices ont été trouvés lors de la phase d’exploration ou au cours de la
recherche d’indices. Le programme de prospection générale est alors fixé en
fonction de la situation de ces indices par rapport aux formations géologiques et à
la tectonique de cette région. Les buts de cette prospection sont de vérifier la
valeur des indices, d’en rechercher leur extension et, en fonction des données
obtenues, d’en rechercher d’autres. Cette phase de recherches se fait à des
échelles qui vont de 1/20.000 à 1/1000.
Pour chaque cas, la conduite des travaux sera différente, mais toutes les observations seront
soigneusement notées sur le carnet de terrain et visualisées sur des cartes d’itinéraires,
d’affleurements, d’échantillonnage et d’indices.
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1. Recherche d’indices
Le but de la recherche d’indices est de conduire à la sélection des zones qui seront étudiées plus
en détail dans une phase ultérieure ou à la décision d’abandon de toute recherche dans la région
prospectée. Les différentes étapes de la recherche d’indices sont les suivantes :
Le Levé topographique des itinéraires : Le report des itinéraires peut se faire
directement sur une carte topographique, sur une photographie aérienne ou sur une carte du
réseau hydrographique dressée à partir des photographies aériennes. Dans le cas où ces
documents n’existent pas, ou si les photographies aériennes ne sont pas directement utilisables
à cause d’une couverture forestière dense, l’on fera un levé topographique de l’itinéraire en
procédant de la manière suivante :
Les Visées à la boussole : par longueurs de 20 m ou plus mesurées au topofil ;
Le Piquetage tous les 100 m : mettre sur les piquets, l’indicatif de l’itinéraire
(exemple : A, B, C, …) et la distance par centaines de mètres à partir du point de départ ;
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Vert : la Malachite ;
Les deux autres tranchées : à une dizaine de mètres de part et d’autre sur des
prolongements supposés et perpendiculairement à sa direction. Elles devront autant que
possible, atteindre le substratum rocheux. Elles sont destinées à démontrer que le gisement
se poursuit longitudinalement et à voir si l’indice trouvé souvent pauvre parce que lessivé
dans sa partie affleurante n’est pas riche dans la partie recouverte.
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Dans le cas d’une roche pyriteuse à sulfure disséminé, d’une roche ayant subi une
altération hydrothermale et d’une roche contenant des produits d’oxydation disséminés, l’on
recommande d’effectuer un prélèvement d’esquilles de roches au marteau, en évitant de
choisir des points minéralisés visibles.
Remarque : Les échantillons sont placés dans des sacs en toile ou en plastique. Le numéro de
l’échantillon est inscrit directement sur le sac et également sur une étiquette en
plastique glissée dans le sac. Un témoin est toujours conservé pour parer aux pertes
éventuelles pendant le transport.
Une carte d’affleurement : avec une indication à l’aide d’un symbole de la nature
des roches, de la direction et du pendage de la stratification et de la schistosité ; cette carte
sera utile pour connaître le contexte des indices et sera reprise par la suite lors d’un lever
géologique régulier ; elle indiquera également par un signe, les pierres volantes si la région
est pauvre en affleurement ;
Une carte d’échantillonnage : qui pourra comporter un tableau avec les résultats
d’analyse ;
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La découverte d’indices donnera lieu à la rédaction d’une fiche appelée fiche d’indice.
Par : …………………………………………………………………………………….
Numéro : …………………………………………………………………………….
Nom : ………………………………………………………………………………….
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Bibliographie : …………………………………………………………………………………………………………………….
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Le premier travail consiste à faire un layonnage régulier à partir d’une ligne (layon) de base. Par
exemple, pour un levé à 1/2000, les layons sont espacés de 40 m et sur chaque layon un repère
est placé tous les 20 m.
La conduite du levé n’est pas différente de celle du levé de recherche d’indices : observation des
pierres volantes, observation des affleurements, mesures relatives à la stratification, à la
schistosité et aux fractures, détermination des minéralisations et de leur pourcentage, ….
La tenue du carnet de terrain sera également la même que pour la recherche d’indices, mais les
croquis et coupes prendront une place prépondérante ; de même, une fiche d’indice sera établie.
L’échantillon final est envoyé au laboratoire d’analyse muni d’une étiquette portant tous les
renseignements nécessaires. Chaque prospecteur ouvrira un carnet d’échantillonnage sur
lequel il notera les échantillons qu’il aura prélevés selon un ordre numérique croissant à quatre
(4) chiffres maximum que ces échantillons donnent lieu à analyse ou non.
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Exemple : le numéro de l’échantillon est composé des initiales du prospecteur suivit de l’année
de prélèvement (les deux derniers chiffres) et enfin séparé par un tiret du numéro
d’ordre de l’échantillon : SAK – 17 – 0010
Pour tous les échantillons, les indications suivantes devront être reportées sur le carnet :
Le Numéro de l’échantillon : …...…………………………………………………………………………………. ;
En ce qui concerne les échantillons destinés à l’analyse et donnant lieu à un quartage on ajoutera
les indications suivantes :
Le mode de prélèvement (sur tas ? par rainure ? …) : …………………………………………..….. ;
V. LA CARTOGRAPHIE REGIONALE
But : sélection d’une zone d’intérêt (celle qui regroupe le plus d’indices) ;
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Des Aides géologues : soient des Techniciens Supérieurs expérimentés, soient des
Ingénieurs des techniques ;
Quatre à cinq ouvriers par équipe dont un ou deux spécialisés pour les visées et les
mesures de distances. Les ouvriers ouvrent, lèvent les itinéraires et transportent les
échantillons. Les géologues font les observations géologiques.
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Ce levé se fait par segmentation de l’itinéraire en portion rectiligne dont on mesure la direction
(visée à la boussole) et la distance (ruban-mètre, topo-fil). L’utilisation d’un GPS simplifie le levé
et le rend rapide en le traçant directement. Il constitue donc un investissement prioritaire.
Remarque : En cas de minéralisation, il faut observer la végétation associée car c’est un guide
potentiel. En l’absence d’affleurements, les éboulis feront l’objet d’une attention
particulière (nature pétrographique, présence de minéralisation).
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Quelques réactifs : ils permettent de mettre en exergue des occurrences sans les voir.
Les Résultats
Une Carte de cheminements ou d’itinéraires (échelle : 1/50.000) ;
Une Esquisse géologique : C’est une carte de synthèse établie par corrélation des données
géologiques (carte d’affleurements, pendage, structurale) superposées à la carte topo. Elle
suggère les zones de contact en intégrant les informations structurales et minières observées.
Pour son élaboration, on se sert des points symboles comme le granite, la rhyolite, le gabbro, le
trachyte, la dolorite, le basalte, le Quartz, le filon, les tranchées, le puits, les éboulis, le
micaschiste, le calcaire, le grès, le sable, le pendage, les cours d’eau, les failles. Elle permet
l’interprétation pour comprendre la relation entre le corps minéralisé et son environnement, en
particulier son encaissant. Elle permet ainsi de mieux appréhender la métallotecte.
REMARQUE : Les cours d’eau représentent des zones de faiblesse. Ils peuvent être interprétés
comme des zones de contact (limites de formations). La zone qui présente le plus d’indices
interprétés comme significatifs sera retenue comme zone d’intérêt.
Dans les régions à couvert végétal inexistant ou peu abondant, on peut recourir à la prospection
géologique héliportée. Celle – ci offre une vue synoptique et permet le repérage aisé des points
marquants (filons, zones d’altération hydrothermale, chapeau de fer ou cuirasse, zone de
contact,…). On peut ainsi se faire descendre à un endroit et être récupéré à un autre. Ce gain de
temps est cependant très coûteux ; il vaut mieux la coupler à des méthodes géophysiques
aéroportées (méthode radiométrique par exemple). En plus du pilote et du géologue (qui fait
les observations), une troisième personne est utile au repérage.
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Objectif spécifique : établir une carte géologique de détail par un échantillonnage soigné.
Les Moyens Humains : Un géologue, des aides géologues. Pour une équipe : un ouvrier
spécialisé (visées), un ouvrier pour tailler des piquets, deux ouvriers au chaînage, un à deux
ouvriers pour ouvrir le layon. Selon la taille des travaux, on peut avoir plus de cinq équipes.
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Remarque : Une place prépondérante est accordée aux croquis dans le carnet de terrain. Avec
l’apparition des photos numériques, cela permet un gain de temps. Mais un objet
doit pouvoir indiquer la taille des objets.
3. Les Résultats
Une carte d’affleurements ;
Une carte géologique de détail intégrant des informations minières précisant les
contacts de formation et autres structures. Elle est généralement affinée par les résultats issus
de l’échantillonnage. La carte géologique servira de support à l’interprétation des résultats
fournis par la (ou les) méthode(s) de vérification de l’indice ;
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En effet, les eaux de ruissellement percolent les formations géologiques, arrachent et entraînent
des éléments qui s’accumulent sur le flanc des collines après un faible transport (éluvions) ou
dans le lit des cours d’eau après un transport important (alluvions). Ces accumulations
comprennent généralement des minéraux détritiques ou résiduels (subi ou pas un transport).
Ainsi, l’on prélèvera et lavera à l’aide de pans ou de batées des échantillons d’alluvions et/ou
d’éluvions pour en extraire les minéraux denses dits lourds comme l’or, le Coltan (tantale
ou colombo tantalite), le diamant, … et à évaluer leur degré de concentration (teneur).
A. PROSPECTION ALLUVIONNAIRE
La prospection alluvionnaire, qui passe parfois pour une méthode archaïque, est en fait très
performante si elle est correctement exécutée, c’est – à – dire si les graviers échantillonnés le
sont avec un grand soin et par quelqu’un ayant une bonne connaissance des phénomènes
généraux d’alluvionnement. C’est donc sans doute l’une des méthodes de prospection où
l’expérience joue un rôle déterminant dans les résultats.
Selon l’objectif qui est assigné, sa mise en œuvre et ses moyens varient.
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Elle est donc appelée phase de grande reconnaissance car son but est la recherche de points
d’accrochages (indices ou anomalies) qu’il conviendra de contrôler dans une phase ultérieure.
Généralement la prospection géochimique et la prospection alluvionnaire sont effectuées
simultanément dans le réseau hydrographique. Elles conduisent à la mise en évidence de deux
types de points d’accrochages :
Des zones regroupant des anomalies et des points minéralisés dans lesquels sera effectuée
la prospection géochimique tactique ;
Dans les parties suivantes de ce chapitre, il ne sera question que des méthodes de contrôle et
d’étude des points d’accrochage de ce deuxième type de prospection. Au cours de la Prospection
Alluvionnaire stratégique, l’objectif demeure qualitatif.
1. Règles générales
La densité des prélèvements doit être régulière, la grande majorité d’entre eux se situant dans
les affluents ou les sous – affluents (confluents) des grands collecteurs, mais toujours en amont
du confluent sauf si l’on est obligé de réduire, par manque de temps le nombre de prélèvements
auquel cas on ne fait qu’une seule prise collective en aval.
Les prélèvements doivent être effectués aux points de concentration optimale des minéraux
lourds : les seuils rocheux, les marmites d’érosion, les dépôts à gros galets, les zones
d’étranglement du lit, les méandres, ...
Les volumes d’alluvions prélevés doivent être mesurés et numérotés. La mention du volume et
le numéro sont inscrits sur l’étiquette accompagnant le concentré de batée ou du pan
correspondant. Une carte de prélèvement est établie pour être complétée ultérieurement par
des figures représentant les teneurs en minéraux économiques ou des minéraux « traceurs »
utiles à la réalisation de la carte géologique.
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Le Matériel par équipe : deux (2) pelles, deux (2) tamis de 5 mm de maille, deux (2)
pans en acier inoxydable, des bassines métalliques, des machettes, une boussole, des étiquettes,
des markers, une carte topographique de prélèvement (échelle : 1/50.000). Il faudrait
éventuellement des pioches pour le fonçage, des seaux pour vider l’eau et faire remonter le
gravier, si les prélèvements se font par puits.
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Les points de prélèvement sont indiqués sur la carte qui est remise au chef d’équipe pour
exécution. La densité de prélèvement devant être régulière autant que possible (x
échantillons/km2), une grille kilométrique superposée à la carte permet de positionner les
points de prélèvements.
La méthode est de tracer des itinéraires de 20 jours maximum, soit 160 Km environ, car
l’expérience a prouvé que l’avancement moyen en forêt est de 8 Km linéaires par jour sur carte.
Le kilométrage de l’itinéraire doit être évalué à l’aide d’un curvimètre. Chaque chef
d’équipe reproduit son itinéraire pour exécution en plaçant les prises alluvionnaires suivant la
maille demandée par l’ordre de mission du programme général des travaux ;
Chaque bassin versant doit être couvert au moins par le collecteur principal et le
confluent avec ses affluents ;
Lorsque l’itinéraire général à 1/100000 ou à 1/200000 est bien tracé on le reporte sur
les cartes à 1/50000 pour exécution.
On ne doit pas laisser de crête non récupérée, c’est – à – dire dont les ruisseaux qui en
proviennent ne sont pas l’objet d’un prélèvement.
Etablir une maille des travaux en fonction du but : par exemple, en zone équatoriale, une
prise alluvionnaire tous les 2 Km en terrain sédimentaire, contre une tous les 3 Km sur les
zones de socle.
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iv. L’Echantillonnage
Les différentes étapes de l’échantillonnage sont :
La Localisation des échantillons : Les prélèvements sont réalisés aux points de
concentrations optimales des minéraux lourds. Ces prélèvements se feront donc dans les zones
d’obstacles, c’est – à – dire les accidents topographiques, dans le cours d’eau, c’est – à – dire les
seuils rocheux, dans les zones d’étranglement du lit, dans les rives concaves des méandres, dans
les marmites d’érosion, dans les confluences, ...
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En Côte d’Ivoire, la section rectangulaire la plus utilisée est 1,20 m x 0,80 m. Dans le cas
spécifique du diamant, l’on utilise des sections rectangulaires de 4 m x 2 m ou 6 m x 4 m ainsi
que des sections carrées de 5 m de côté parce qu’il est nécessaire de lavé 2 à 3 m3 de gravier.
Ou directement sur le tas de gravier extrait du puits, après l’avoir bien mélangé
et homogénéisé en surface grâce à une pelle : 3 à 4 pans. Notons que la capacité d’un
pan est d’environ 8 dm3 (7,8 dm3).
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Concentré
Languette interne : Topaze, Grenats, Olivine, Diamant,
Disthène, …
Le Soufflage : le concentré sec est soufflé afin d’éliminer les déchets. Il s‘agit des
poussières et des minéraux blancs légers.
Le Pesée au labo avec une balance de bonne précision : Si le concentré contient des
pépites, celles – ci sont pesées et emballées séparément, leur poids étant indiqué sur l’étiquette
du reste du concentré.
Le Quartage : le concentré (sans pépite) est divisé en quatre (4) parties. La première
partie fait l’objet d’investigation. Les trois quarts (trois parties) sont stockés pour servir
d’archives ou de témoins avec toutes les données précédentes.
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Les Grains : Ce sont des particules (parcelles) présentant trois dimensions bien
définies. Ils sont nommés « petits grains » quand leurs dimensions ne dépassent pas 1 mm et
« gros grains » quand leurs dimensions sont comprises entre 1 mm et 2 mm : (petits grains si
Ø < 1 mm et gros grains si 1 mm < Ø < 2 mm) ;
Les Paillettes : Ce sont des particules (parcelles) ayant une surface apparente mais
sans épaisseur reconnaissable à la loupe et que l’on peut compter à la loupe binoculaire ;
Les Points (zone pauvre) : Ce sont des particules un peu plus grandes mais toujours
sans dimensions déterminables à la loupe binoculaire.
Les Couleurs : Ce sont des particules tellement fines qu’elles ne sont reconnaissables
qu’à la loupe binoculaire ou par l’ensemble de leur couleur s’il y en a beaucoup.
3. Résultats
Une carte de prélèvement à l’échelle 1/50.000 ;
Une carte de minéralisation, après lavage du gravier, par des couleurs, figurés ou
symboles, représentant les minéraux économes (et/ou traceurs utiles à la cartographie).
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Les points d’accrochage identifiés feront l’objet d’un contrôle par la prospection
alluvionnaire dite volante.
L’Etude sommaire des dépôts secondaires : les largeurs des flats, les épaisseurs du
stérile et du gravier, la nature du bed – rock, les dimensions du dépôt et le type de dépôt.
Les tas doivent être bien disposés et les couches ne doivent pas être mélangées ;
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Prélèvement généralement
négatif, nécessité de faire des puits
dans le gravier sous – jacent
Prélèvement correct
Zone de gravier
Bed – rock
Lit mineur (chenal de concentration)
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Remarque : ne pas oublier que lorsqu’on fait un prélèvement alluvionnaire au bord d’une piste,
de faire les prélèvements au moins à 50 m en amont du pont ou du radier et jamais
en aval, la construction de l’ouvrage ayant modifié le rapport naturel des minéraux
par rapport aux matériaux étrangers.
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La prospection débute par des puits isolés : Un puits de section rectangulaire sur chaque berge
du cours d’eau rencontré de préférence dans la partie convexe de deux méandres successives.
Le grand axe du puits doit être perpendiculaire au lit de la rivière.
Lorsque la largeur du cours d’eau ne dépasse pas quelques mètres et si l’épaisseur du gravier
est suffisante, on peut creuser un seul puits dans le lit même de la rivière (partie du lit à sec).
Les lignes de puits sont espacées de 400 m environ, 200 m pour les cours d’eau peu importants,
1000 m si la minéralisation est bien repartie dans tout le gravier.
Sur chaque ligne, les puits sont espacés de 10 à 30 m. Les puits isolés sont espacés tous les 400
ou 500 m environ, cette distance pouvant être réduite de moitié pour les cours d’eau peu
importants.
/ Saprolite
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Remarque : Le stérile est rejeté d’un côté et à une certaine distance du bord du puits (danger
de retombée des terres dans le puits), le gravier de l’autre côté. En plus du gravier,
les 10 à 15 cm supérieurs du bed – rock sont à recueillir également et à ajouter au
gravier. Les boulders doivent être lavés dans le puits même ou sur le gravier à panner
avant d’être mis en tas séparés.
Prélever 2 à 4 pans sur toute l’épaisseur du gravier en place, dans les puits, au moyen de
rainures verticales creusées sur deux parements opposés ou sur les quatre parements du puits,
soient 2 à 4 rainures au total.
Le lavage des échantillons de gravier prélevés en lit vif ou dans un puits s’effectue à la batée ou
au pan, ou encore au jig à main ou au sluice soit sur le lieu même des prélèvements soit à une
station de lavage établie au centre de la zone prospectée, au bord d’un plan d’eau facile d’accès
ou à défaut, dans les touques ou bassins artificiels lorsqu’on est en zone aride.
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Après concentration, on examine le liseré du concentré et les fonds de batée pour une première
détermination rapide avant séchage et empaquetage (voit tableau : Classement dans la batée
des Minéraux des alluvions les plus habituels).
Tableau : Classement dans la batée des Minéraux des alluvions les plus habituels
Minéral Couleur Caractéristique Forme Observation
1 – Minéraux Flottant à la surface et pouvant former des pellicules
Restent
Graphite ; Gris, Lustré ;
Paillettes ; facilement à la
Micas ; Blanc, Jaune, Noir, Brillant ;
surface
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Le concentré sec est alors divisé en deux fractions égales qui sont versées dans deux emballages
(ou deux tubes plastiques) portant le même numéro et les lettres A et B. le premier (A) est
envoyé au laboratoire (sachant qu’il représente la moitié du poids total prélevé) tandis que
le second est archivé pour vérification en cas de contestation ou de destruction de l’original ou
encore de perte de l’original (B est donc divisé en 2). Si le concentré contient des pépites, ces
dernières sont pesées, emballées à part et leur poids noté sur l’étiquette du concentré A et B.
Dans tous les cas de prospection stratégique et même dans une prospection tactique on
emploiera la numérotation séquentielle du type suivant : YA / 91 0257 ou YA 91 – 0257, avec :
YA : Prospection Stratégique à Yamoussoukro ;
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L’identification est limitée à quatre chiffres afin de ne pas alourdir le traitement par la
manipulation de fichiers trop importants. Au cours d’une même prospection où travaillent
différentes équipes, on interdira le système de numérotation avec initiales, mais on attribuera
à chaque équipe un groupe de numéros.
L’on disposera de plaques prévues chacune pour un nombre de 80 ou 120 emballages ou tubes
plastiques. L’on confectionnera des caisses spéciales où l’on pourra empiler un nombre exact de
plaques. Chaque plaque portera comme inscription le numéro de la mission et les échantillons.
Exemple :
La plaque portera l’indication YA 19 – 0001 à 0080 (80 échantillons) ;
La caisse portera l’indication YA 19 – 0001 à 0400 (5 plaques de 80 échantillons chacune).
NB : Joindre dans la caisse un bordereau d’expédition et une demande d’analyse qui seront
d’autre part expédiés séparément par courrier.
1. Méthode d’exécution
Le secteur à étudier est d’une superficie restreinte et doit être étudié en détail à une maille
beaucoup plus petite que lors de la phase précédente.
Les moyens humains et matériels dans cette étape de la recherche minière sont identiques à la
prospection alluvionnaire volante mais plus importants en nombre d’ouvriers (jusqu’à 80
personnes).
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NB : les lignes de puits et les puits sont numérotés. En Prospection alluvionnaire systématique.
Les travaux sont exécutés de l’aval vers l’amont du cours d’eau. Le flat peut être divisé en
zone ou en secteur et la numérotation pourra en tenir compte.
Exemple : L1G1 signifie premier puits à partir du LB sur la ligne de puits L1 du côté gauche du
layon de base quand on se place à contre-courant.
On ouvre d’abord une ligne de base qui servira ensuite de sentier de prospection. Elle suivra
l’axe général de la vallée en restant parallèle aux directions principales et sera précisée par un
lever topographique précis. A partir de ce layon de base, on trace perpendiculairement de
chaque côté les lignes de prospection ou lignes de puits (layons transversaux). Le point de
départ de chaque ligne est marqué par un piquet pris comme origine de mesure des distances
sur la ligne ; ces lignes sont généralement parallèles.
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: Puits
La distance de 400 m entres les lignes de puits sera maintenue dans les zones stériles ou des
zones de minéralisation irrégulière ; elle sera réduite à 200 m dès que l’on rencontrera, par
exemple, des teneurs supérieures ou égales à la teneur limite.
L’échantillonnage se fait par saignées verticales creusées sur toute l’épaisseur du gravier, soient
sur deux parements parallèles, soient sur les quatre parements du puits, ou bien en prélevant
un échantillon moyen sur le tas de tout le gravier extrait du puits après mélange.
Les galets plus gros qu’un poing (boulders) sont mis de côté au fur et à mesure de l’extraction
du gravier. Leur volume doit être mesuré et comparé à celui du gravier sans boulders. Par ce
calcul, on établit le pourcentage des boulders qui sera plus tard pris en considération lors du
calcul des réserves du minerai à la vue. L’opération est conduite de la manière suivante : On
sépare d’abord tous les boulders contenus dans un tas de graviers donné et on fait un gâteau
avec le reste du gravier.
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Après le mélange du gravier, on procède au prélèvement de l’échantillon. Les pans sont pris de
la manière suivante :
4 pans pour les tas de graviers qui ont des épaisseurs inférieures à 2 m ;
8 pans pour les tas de graviers qui ont des épaisseurs supérieures à 2 m.
2. Les résultats
La Carte de prospection : Cette carte sera confectionnée à l’échelle 1/2000 indiquant
pour chaque puits l’épaisseur du stérile et l’épaisseur du gravier de même que la masse de
substance utile obtenue, puis l’exploitation des résultats du calcul des réserves.
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La teneur à l’excavé (tex) : Elle permet de réaliser des calculs économiques dans
la mesure où elle permettra de tenir suite des opérations sur le stérile.
𝒈 = épaisseur du gravier ;
Ss : surface du puits à la partie supérieure (le toit) du gravier ;
Si = surface du puits à la partie inférieure (le mur) du gravier ;
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En fin de prospection, le prospecteur, d’après ses cartes et fiches de prospections, doit être
capable d’estimer la valeur globale approximative du gisement qu’il a prospecté. Les éléments
qu’il peut obtenir de sa documentation sont les suivants :
La Longueur du gisement ;
L’Epaisseur moyenne du gravier qui est également la moyenne des hauteurs du gravier
dans les puits de prospection ;
L’Epaisseur moyenne du stérile qui est également la moyenne des hauteurs du stérile
dans les puits de prospection.
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En principe, la distance entre les lignes doit être de 5 à 10 fois la distance entre les trous de
prospection. Lorsque les vallées sont étroites (moins de 30 m), l’équidistance des lignes sera de
25 m et l’intervalle entre les puits de 5 m. Pour les flats dont la largeur varie de 30 à 100 m,
l’intervalle entre les lignes sera de 50 m et entre les trous de 10 m.
L’équipe de cubage comprend 70 à 80 personnes. La carte de cubage (une par gisement) sera
faite à l’échelle 1/1000. On fera figurer sur les cartes :
L’emplacement des affleurements de roches ;
On a ainsi :
Pendant la délimitation de la surface exploitable, il est recommandé d’utiliser un
coefficient de sécurité inférieur à 1 pour tenir compte des difficultés de récupération. Ce
coefficient peut varier de 0,64 à 0,90 suivant le cas.
Aux extrémités du flat, on fera passer la limite à égale distance entre la 1ère ligne non
payante et la dernière ligne payante et les limites seront tracées perpendiculairement à la
dernière ligne de puits payants.
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Pour deux (2) puits voisins dont l’un est payant et l’autre non, on fera passer la ligne
par le milieu de l’intervalle qui les sépare.
Pour deux (2) puits voisins mi – payant, on fera passer la ligne par le milieu de
l’intervalle qui les sépare.
Pour deux (2) puits voisins payant, on fera passer la ligne par le milieu de l’intervalle
qui les sépare.
Pour deux (2) puits voisins dont l’un est mi – payant et l’autre non, on fera passer la
ligne par le puits mi – payant.
Pour deux (2) puits voisins dont l’un est payant et l’autre mi – payant, on fera passer la
ligne par le milieu de l’intervalle qui les sépare.
Si au milieu d’une zone payante on rencontre un groupe de puits à faible teneur, il sera
toujours bon de les entourer d’une limite.
Lorsqu’on trouve des teneurs exceptionnellement élevées isolées (cas d’une pépite)
situées au voisinage de teneurs payantes normales, il faut réduire ces teneurs pour éviter de
fausser les résultats en utilisant la formule empirique de réduction : T = (0,4 × t) + 0,15(t1 + t2)
T = teneur admise, teneur réduite, recherchée ;
t = teneur au gravier du puits concerné ;
0,4 et 0,15 = coefficients ;
t1, t2 = teneurs au gravier trouvées dans les puits voisins.
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Seuls les trous 2 et 3 de la ligne 2 sont payants. La zone des puits 2 et 3 de la ligne 2 est donc
représentée sur le croquis par le rectangle (voir schémas ci – dessous).
L1 L2 L3
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On procède de même pour chacune des lignes qui contiennent des puits à teneur payante. Les
totaux de tous les puits payants représentent les réserves du gisement considéré.
Dans les courbes les lignes ne sont plus parallèles. On décompose alors le quadrilatère obtenue
en trapèzes et en triangle (Voir ci – dessous le quadrilatère AEFB qui a été décomposé en un
trapèze GEFB et un triangle AEG dans l’Exercice de calcul par la méthode des trapèzes sur
les lignes 1 et 2).
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La teneur moyenne des surfaces ainsi délimitées et obtenue en faisant la moyenne des teneurs
payantes de la surface, la teneur limite étant connue (par exemple : 0,5 g Or / m3).
Les épaisseurs ainsi obtenues, multipliées par la surface du trapèze, donnent les cubes
totaux de gravier et de stérile par la surface considérée.
Mais un certain nombre de puits étant stériles, il faudra retrancher du cube total les
cubes correspondant aux trous non payants.
Pour un trou au bord du flat, la zone d’influence est équivalente à celle d’un
rectangle ayant pour base la moitié de la distance entre les trous de la ligne et pour hauteur
la moitié de la distance entre les lignes qui l’encadrent.
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L’Epaisseur moyenne du stérile (𝐬𝐦 ) est la somme des puissances du stérile (𝐬𝐢 )
des puits payant des deux lignes divisée par le nombre ( n) de puits correspondants. On a
∑ 𝐬𝐢
donc : 𝐬𝐦 =
𝐧
;
La Teneur moyenne (tm) est la somme des produits (teneur au gravier par la
puissance du gravier) des puits payants des deux lignes considérées divisée par la somme
∑ 𝐭𝐠𝐢 × 𝐠𝐢
des puissances du gravier des mêmes puits : 𝐭 𝐦 =
∑ 𝐠𝐢
où t gi et gi sont
La Surface totale du trapèze est formule de la surface du trapèze ayant pour base
les deux lignes si elles sont parallèles, sinon on prend les deux autres cotés.
La Surface des puits stériles est la surface rectangulaire déduite des zones
d’influence de tous les puits non payants des deux lignes.
Remarque : on peut aussi utiliser la méthode modifiée des trapèzes : afin de mieux tenir compte
des circonstances qui peuvent apparaitre lors de l’exploitation, on délimite parfois
la surface exploitable en y comprenant les puits payants à la périphérie. On obtient
ainsi un ensemble formant un gisement à teneur rationnellement exploitable.
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A G B
D
C
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La Surface totale du trapèze des puits payants ayant pour base les lignes 1 et 2 car
elles sont parallèles : Nous déterminerons les longueurs de la grande base (LGB) et de la petite
base (LPB) ainsi que la hauteur (H) du trapèze avant de calculer sa surface totale (ST) :
LGB = 10 + 10 + 10 + 10 + 10 = 50 m LPB = 10 + 10 + 10 + 10 = 40 m H = 50 m
ST = (50 + 40) × 50 / 2 = 2250 m2
La Surface des puits stériles des lignes 1 et 2 : comme puits non – payants :
La ligne 1 : on a 1 ; 5 et 6 ; donc la longueur est de : L1 = 5 + 10 + 5 = 20 m ;
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Remarque :
Sur la ligne 2, le puits 3 a une teneur exceptionnellement élevée isolée située au voisinage
d’une teneur payante et d’une teneur non payante. On peut donc décider de la réduire comme
de la laisser car elle ne se situe pas au voisinage de deux teneurs payantes normales ou de deux
teneurs non - payantes.
On agira de même pour les lignes suivantes. On totalisera les résultats obtenus pour
chaque ligne du gisement pour obtenir le nombre total de kg contenu dans le gisement
prospecté.
Les deux autres méthodes ne seront pas vues. La méthode des courbes
d’isoteneurs sera étudiée dans le chapitre suivant (Voir fig. 3-13)
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désignation Epaisseur
Teneurs Observations
de l’ouvrage (m)
Volume du Au m3 Nature du Bed
Volume du Volume du Poids de la Au m2 Au m3
– Rock
Ligne numéro et
de
Puits numéro et
gravier en
Total : x = s + g
espacement
Gravier (g)
gravier
Stérile (s)
place
foisonné lavé recueillie (g/m2) (g/m3) Bed – Rock non
Vf = R (m3) VL = r (m3) P (g) (g/m3)
Vg (m3) atteint, etc…
𝑃𝑥𝑅 tc
𝑡=
𝑉×𝑟
tc = t x g tex = Croquis
𝑋
éventuellement
Fait à : …………………………………………………
Le :……………………………………………………..
Signature : ……………..................................................
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Surface
t3 : Teneur au m3 excavé
Azimut de la ligne
Nature du gravier
t2 : Teneur au m2
Nature du stérile
Numéro du puits
Observation
correction
Par le puits
Par la ligne
Gravier
Gravier
Excavé
stérile
stérile
Fait à : …………………………………………………
Le :……………………………………………………..
Signature : ……………..................................................
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B. PROSPECTION ELLUVIONNAIRE
La prospection des éluvions est, dans son ensemble, identique à celle des alluvions. Toutefois,
les méthodes de prospection peuvent varier avec le type de champ éluvionnaire et avec les buts
que l’on se propose d’atteindre, c'est-à-dire :
La Découverte d’un gisement alluvionnaire exploitable ;
La Recherche d’un gite minéralisé primaire, recouvert par des éluvions (filons, amas, …).
L’Approche d’un gîte primaire (recouvert par les éluvions) : la localisation est alors
fonction de :
La distribution croissante des teneurs éluvionnaires ;
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L’approche du gisement primaire est beaucoup plus facile avec la prospection géochimique
(prochain chapitre) qui est généralement la prospection la plus utilisée ou la plus adéquate pour
la découverte d’un gisement primaire.
La présence de la minéralisation sur les deux flancs d’un relief ou d’une colline indique que
le gîte primaire occupe ou recoupe la crête du relief ou de la colline ;
Dans le cas d’éluvions anciens (latérite remaniée) formant une carapace sur une zone bien
nivelée, seules les parties payantes du gîte éluvionnaire sont cubées. Le gîte ou le gisement
primaire est alors découvert pendant l’exploitation du gîte éluvionnaire ou du placer.
2. La Minéralisation éluvionnaire
Un minerai éluvionnaire peut se présenter sous trois aspects :
A l’état libre dans la masse de l’éluvion comme résultat ou produit de la désagrégation de
la roche mère et de son transport sur une courte distance (placer) : la méthode est identique
aux opérations alluvionnaires. Les puits sont foncés jusqu’à la roche mère qu’on entame sur 15
à 25 cm. La totalité du gravier extrait de chaque puits est lavée. La fraction fine est concentrée
comme en prospection alluvionnaire et le gravier propre restant sur le tamis dans le bac d’un
sluice ou d’un jig est récupéré, examiné et stocké pour des études ultérieures.
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A l’état d’inclusion dans les fragments de gangue du gite primaire, les terres éluvionnaires
(ciments) étant stériles (éboulis de pente, chaos) : l’analyse est alors analogue à la recherche
des gîtes primaires. La masse terreuse est éliminée, seuls les fragments de gangue sont
échantillonnés, broyés et concentrés. Le broyage se fait à sec ou sous une eau dans un mortier
en fer ou en acier inoxydable jusqu'à obtention d’une poudre (Φ < 1 mm). C’est cette poudre
qui est par la suite concentrée par vannage ou panage éventuellement.
Dans une combinaison de ces deux états (gites mixtes ou gisement éluvionnaire mixte) :
on recherche la teneur du gravier éluvionnaire en substances utiles libres et celle des fragments
minéralisés (par sluicing et broyage). Ici le gravier sera concassé, puis broyé et lavé au sluice.
Le concentré obtenue est mis dans un petit pan (batée) ensuite séché, nettoyé à l’aide d’un
aimant et soufflé. La somme des deux teneurs représentera la teneur totale. Si la minéralisation
est contenue uniquement dans les fragments de roche on procédera à des analyses analogues à
l’évaluation des gites primaires.
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Cas d’un gisement mixte : Ce gisement est composé de la minéralisation contenue dans
la terre et de celle contenue dans les éléments rocheux. On établit une estimation des réserves
contenues dans la terre conformément aux principes adopté en prospection alluvionnaire suivit
d’un calcul du poids de minéral utile en roche (on utilise les deux cas précédents).
Remarque : Dans le cas du diamant, la prospection alluvionnaire peut être envisagée comme
une méthode soit directe, soit indirecte, pour découvrir des gisements diamantifères.
Dans le premier cas (méthode directe), on recherchera directement le
diamant dans les alluvions, l’objectif final étant la mise en évidence d’un gisement
alluvionnaire.
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Le but de la Prospection Géochimique est la mise en évidence d’une anomalie géochimique. Une
anomalie géochimique peut être définie comme toute teneur plus élevé (anomalie positive) ou
plus basse (anomalie négative) que le fond géochimique ou le background. Autrement dit les
anomalies sont constituées par les populations dont les teneurs contrastent fortement avec
l’environnement qui forme le fond géochimique.
Son origine n’est pas exclusivement métallogénique mais peut provenir de pollutions
étrangères (effluent d’usine, produits phytosanitaires, engrais, …), de contaminations par les
déblais d’une exploitation minière ancienne ou récente ou encore par des déblais de routes. Il
existe aussi des anomalies dites formationnelles provoquées par un élément lié de façon
préférentielle à une formation géologique déterminée (le Cu des roches basiques, le Pb – Zn des
dolomies) mais sous une forme minéralogique, c’est – à – dire sous forme minérale (cas du Cuivre
qui est sous la forme de silicates dans les roches basiques : les Silicates à Cu) ou sous une forme
gîtologique (la dispersion fine) qui ne le rend pas économiquement récupérable.
Le prospecteur ou le géochimiste doit donc être capable de distinguer une ‘’anomalie
vraie’’ d’une ‘’anomalie formationnelle’’ ou de pollution d’une fausse.
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L’étude des auréoles primaires ainsi formées est utile dans la reconnaissance des gisements et
se fait au moyen des prélèvements de roche (carottes de sondage, cuttings). Des éléments
caractéristiques dits couramment « Traceurs » sont choisis soient parmi les éléments majeurs
de la roche encaissante, soient parmi les éléments métalliques de la minéralisation et
permettent de tracer des auréoles et de déterminer des gradients et des polarités dans
l’environnement d’un gite.
Une auréole secondaire ou dispersion secondaire Une dispersion secondaire liée aux
phénomènes d’altération superficielle et de géomorphologie. Cette dispersion, à la fois
mécanique et chimique, à partir du stock métal déstabilisé dans la zone d’oxydation provoque
des auréoles et trainés secondaires qui couvrent une surface plus grande que l’intersection par
la surface d’érosion d’une concentration minérale cachée par des recouvrements divers. Dans
tous les cas de prospection stratégiques ou tactique, se sont ces auréoles secondaires que les
géochimistes recherchent à mettre en évidence par l’analyse chimique des prélèvements de sol,
des sédiments de ruisseau ou de roche plus ou moins désagrégée. Elle contient des fantômes de
la minéralisation suite à des phénomènes d’altération superficielle et de géomorphologie
(dispersion secondaire à la fois mécanique et chimique). L’auréole secondaire peut donc
s’étendre jusqu’à plusieurs kilomètres (plus de 10 Km) de la source. Comme exemple, nous
pouvons citer le gisement nickélifère de Biankouman qui présente des anomalies de Nickel
perceptibles dans les sédiments de ruisseau jusqu’à 2,5 Km du gisement minéralisé. Dans
certaines conditions, les éléments associés dans un même gîte ou gisement donneront des
anomalies non superposables à cause de leurs mobilités qui peuvent être totalement
différentes. Ainsi, dans les conditions d’altération superficielle, le Zinc est beaucoup plus mobile
que le Plomb bien qu’ils soient fréquemment associés dans les gîtes ou gisements. Le Zinc sera
donc beaucoup plus facilement lessivé tandis que le Plomb donnera une anomalie à l’aplomb de
la minéralisation.
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La Prospection Géochimique ne localise pas directement le corps minéralisé. Elle vise à capter,
dans un premier temps, des signes que le prospecteur interprète comme des attributs de
gisement caché ou comme des critères géologiques favorables à la mise en place d’un gisement.
Ainsi l’enveloppe formée par le gîte primaire, l’auréole primaire et le halo de dispersion
secondaire constitue un guide vers la minéralisation primaire.
La géochimie reste à ce jour la méthode de prospection la plus utilisée dans le monde et les pays
tropicaux où les roches dans leur majorité couvertes par un épais profil d’altération ne font pas
exception. On évalue à plus de 100 millions le nombre d’échantillons collectés chaque année à
travers le monde et à plus 50.000 le nombre d’échantillons collectés en Côte d’Ivoire. C’est
l’auréole secondaire que la prospection géochimique cherche à mettre en évidence à travers
l’échantillonnage de matériaux de l’écorce terrestre (sols, sédiments, eau, …).
Dans certains cas, la géochimie tactique pourra être complétée par des opérations plus
ponctuelles de reconnaissance en surface : géochimie en tarière, analyse en tranchées.
Selon le matériau prélevé (sol, eau, gaz, roches, …), on distingue plusieurs techniques. Ce sont :
La Lithogéochimie : Elle concerne la prospection géochimique lorsque le matériau
prélevé est une roche ;
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Lors de la géochimie sol et du stream sediment, l’on analyse les concentrés de batée dans le cas
de prospection plus spécialement orientée pour certains métaux.
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Ces choix sont faits sur la base des coûts, des caractéristiques géologiques, du type de labo
disponible et de l’expérience en régions similaires.
Cette approche régionale est orientée vers la mise en évidence des principales unités
géochimiques. Elle permet la sélection des zones à prospecter en géochimie stratégique et le
choix des méthodes à employer sur ces zones sélectionnées.
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Il faut bien noter qu’à ces trois stades on obtient par des renseignements de surface, que l’image
plus ou moins déformée de l’intersection du gîte avec la surface d’altération : anomalies
secondaires. Dans certains cas, la géochimie tactique pourra être complétée par des opérations
plus ponctuelles de reconnaissance en subsurface : géochimie en tarière, analyses en tranchées.
1. Le Type de prélèvements
Les prélèvements porteront sur des sédiments de ruisseau, des sols ou des roches.
Au cours de la reconnaissance générale, pour ses trois types de prélèvements, on fait une étude
pour déterminer la meilleur tranche granulométrique à analyser ou pour voir s’il existe une
phase porteuse privilégiée de métaux (hydroxydes, oxydes) qui pourrait être isolée et dont
l’analyse permettrait d’obtenir des niveaux de teneurs et de contrastes géochimiques (teneur
anomale / teneur de fond) plus élevées.
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On peut aussi prélever des échantillons de sols. Il faudra alors augmenter les densités
d’échantillonnage et prélever les sols en zones basses plutôt qu’en zones de crête.
Quant – à la prospection tactique, elle est basée sur l’échantillonnage en sol, normalement à la
base de l’horizon A (voir figure ci - dessous). La présence d’une altération particulière, cuirasse
latéritique ou d’un recouvrement plus ou moins allochtone, il faudrait faire le prélèvement dans
l’horizon C.
2. La Densité de prélèvement
En prospection stratégique, on travaille généralement à une échelle variant de 1/200000 à
1/50000. L’échantillonnage se fait à large maille avec une densité de 1 à quelques prélèvements
au km2 s’il s’agit de sédiments de ruisseau. Ici, la notion d’espacement des prélèvements suivant
le réseau doit céder le pas à la notion de densité moyenne. Dans le cas de prélèvements mixtes
sols et sédiments de ruisseau, la densité devra être augmentée.
Au stade tactique, les prélèvements étant faits selon une grille régulière, on ne parlera plus de
densité au km2, mais de maille qui sera variable en fonction du métal recherché. Une maille
carrée de 200 m de côté est suffisante pour une première localisation d’anomalies Pb, Zn ou Cu.
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3. Les Analyses
La technique utilisée doit être à la fois sensible, reproductible et coûteuse. Deux grandes
stratégies se dégagent. Il s’agit :
D’Adopter des méthodes simples permettant une utilisation sur le terrain, par exemple en
camion laboratoire ;
L’application des techniques d’analyse multiéléments est de plus en plus fréquente au stade de
la prospections stratégique.
Au stade de la prospection tactique, seul un petit groupe d’éléments sera analysé. Cependant,
certains éléments autres que ceux que l’on recherche directement sont très utiles pour juger
du caractère métallogénique ou non des anomalies.
Exemple : Ni sera systématiquement analyse dans une prospection tactique pour Cu.
As, Ag, Mo, Cd sont des indicateurs intéressants pour les prospections du Pb – Zn.
Sn, Bi, Sb, Ag, Mo permettent de faire un diagnostic d’un chapeau (gossan) de Fer.
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Au BRGM, deux techniques d’analyse multi – éléments sont actuellement utilisées. Il s’agit de :
La spectrométrie d’émission à partir d’une source plasma :
12 éléments prioritaires : Cu, Pb, Zn, Ag, W, Sb, Ba, Ni, Mn, Fe, Cr, Sn ;
10 éléments utiles, soit en tant qu’éléments accompagnateurs, soit pour la
cartographie géologique : V, P, As, Mo, B, Be, Cd, Co, Ni,
Pour les analyses mono – élémentaires, la technique la plus employée est l’adsorption atomique.
Les résultats des analyses sont généralement donnés en ppm (partie par million, c’est – à – dire
en g/T), parfois en ppb (partie par milliard). Pour les éléments majeurs ils sont donnés en
pourcentage.
Une campagne stratégique devra être exécutée entièrement avec la même technique analytique
(identique pour les autres campagnes). En effet, les différentes techniques d’analyse ayant des
sensibilités distinctes selon les métaux analysés, il est absolument impossible de comparer des
résultats provenant des techniques différentes.
Enfin, comme nous l’avons dit plus haut, pour s’assurer de la reproductibilité et de la précision
des analyses l’on intercalera des échantillons doubles et / ou témoins à raison d’environ un (1)
échantillon toutes les 100 analyses.
Les échantillons doubles de contrôle seront obtenus soit par des doubles prélèvements, soit par
quartage d’un échantillon abondant.
Il conviendra de prévoir des numéros sans échantillons pour y placer ces échantillons doubles
et témoins.
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Les échantillons doubles : Les échantillons doubles sont des échantillons de même
nature que certains échantillons prélevés au même métrage. Ils ont pour but de tester la
capacité des labos à analyser des échantillons identiques. Pour le test de contrôle de qualité, une
droite de corrélation des résultats des échantillons doubles est tracée sur le logiciel Excel.
Lorsque la corrélation est supérieure ou égale 95 %, les résultats sont jugés acceptables. Dans
le cas contraire, d’autres échantillons sont envoyés ailleurs.
NB : Dans tous les cas de prospection stratégique et même pour une prospection tactique, nous
préconisons la numérotation séquentielle proposée au chapitre précédent.
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i. Le Séchage
Dans les pays humides et quand il s’agit de sédiments de ruisseau, l’échantillon doit être
obligatoirement séché avant tamisage.
Dans certains cas où le soleil n’est pas suffisant pour assurer le séchage, on devra recourir au
séchage au feu dans des batées ou pans. il faut éviter le chauffage rapide et brutal car il y’a risque
de cuisson des argiles, de destruction de la matière organique, de perte des volatils Hg, As, etc.
Si l’on dispose au camp de base d’une maison avec de l’électricité, une armoire avec de la
ventilation et une lampe infra – rouge fera une très bonne étuve.
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iii. Le Tamisage
C’est la séparation granulométrique (dans des tamis en acier inoxydable ou bien en acier pour
la monture et en nylon pour la toile) de la fraction grossière (quartz, débris végétaux) pour
obtenir la fraction fine homogène (ϕ < 125 μm) généralement analysée. L’échantillon démotté
est donc tamisé à la maille de 0,125 mm. Cependant cette limite peut varier selon le climat. Ainsi
une fraction plus grossière peut être souhaitée.
Diverses méthodes sont applicables cas par cas pour tenter de diminuer ces parties stériles et,
par conséquent, de concentrer les phases utiles :
La séparation granulométrique appropriée : bien souvent une phase un peu plus
grossière ;
La séparation magnétique : cette méthode libère les échantillons de leur partie
quartzo – argileuse non altérable et non attirable à l’aimant ;
La séparation densimétrique : cette méthode permet d’isoler les minéraux denses
(Au, Cu, …). La quantité nécessaire à l’analyse est fixée par le labo. Elle tourne autour de 400 g.
C’est une combinaison de ces différentes méthodes que le géochimiste devra mettre au point
dans chaque cas et qui entrainera des modifications au schéma classique de prélèvement et de
préparation des échantillons.
Dans le cas de la géochimie en roche ou même des prélèvements au bed – rock (horizon C) avec
une tarière, c’est la localisation exacte de la minéralisation ou de son auréole primaire qui est
recherchée. L'effet de pépite n’est plus à craindre : prendre donc suffisamment d’échantillons
pour avoir quelque chose de représentatif, quarter et broyer totalement à moins de 0,125 mm
(poudre directement analysable). Le broyage avant analyse géochimique doit être fait dans un
broyeur non polluant. Ce broyage se faisant rarement sur place, bien le signaler sur le bordereau
d’expédition et la demande d’analyse.
b. L’Expédition
L’on effectuera un quartage après l’étape de tamisage de l’échantillon. Seule une moitié est
expédiée au labo. L’autre servira de témoins pours les vérifications ultérieures si besoin est.
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Après avoir procédé à la codification des échantillons (si la numérotation choisie n’est pas
séquentielle), les échantillons numérotés sont alors expédiés au labo. L’expédition s’effectue
donc comme pour les échantillons alluvionnaires.
2. Analyse au laboratoire
Les analyses sont pratiquées dans les laboratoires afin de déterminer les teneurs des
échantillons en une substance donnée (analyse mono – élément) ou en plusieurs substances
données (analyse multi – éléments).
En tactique, seul un petit groupe d’éléments est dosé. L’analyse peut être mono – élément de
l’élément recherché ou multi – éléments (élément recherché plus d’autres utiles pour juger du
caractère métallogénique de l’anomalie : Par exemple, dosage de Ni en recherche de Cu).
Au labo, l’échantillon subit d’abord une série d’attaques par des complexes pour libérer les
éléments avant de passer à l’analyse proprement dit.
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Ces différents documents permettent l’établissement d’une carte de synthèse sur laquelle
seront définies les zones anomales méritant un complément d’étude. Trois traits caractérisent
les données géochimiques. Il s’agit :
Du grand nombre de données à compiler : Pour une seule campagne on aura 10.000 à
200.000 données à compiler ;
Du manque de précision des données, puisque bien souvent la précision est sacrifiée au
profit de la vitesse dans la chaîne ‘Echantillonnage – Préparation – Analyse’ : la chaine EPA ;
Du caractère aléatoire des résultats isolés liés aux deux (2) premiers traits.
Pour toutes ces raisons, on a recours à un traitement statistique dont l’objectif demeure
l’établissement de la carte géochimique. Celle – ci est obtenue à partir du report des teneurs sur
un support transparent (papier calque) posé sur un fond géologique et topographique.
L’analyse peut être mono – élément, bivariée ou multi – éléments :
a. En reconnaissance
La mise en évidence des variations du fond géochimique et des principales unités géochimiques
pour la sélection des zones à prospecter en stratégique et le choix de la (des) méthode(s) à
employer (matériau à prélever, meilleure tranche granulométrique à analyser, …).
b. En stratégique
La continuité de l’information sur toute l’étendue de la surface à prospecter permet la mise en
évidence des zones anomales en relation probable avec la minéralisation. Pour se faire, on
définit pour chaque unité géologique, un seuil d’anomalie (coupure à partir de laquelle toutes
les valeurs supérieures sont considérées comme anomales). La zone anomale est la surface
circonscrite par l’ensemble des valeurs anomales.
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c. En tactique
On vise à la délimitation exacte de l’anomalie en précisant son extension superficielle et
l’évolution des teneurs. La détermination des paramètres de distribution (la moyenne
arithmétique et la moyenne géométrique) et les caractéristiques de dispersion (l’intervalle de
variation, l’écart-type, le coefficient de variation, la déviation géométrique) permettent
l’estimation du seuil d’anomalie. La présentation des résultats se fait alors par des cartes
d’isoteneurs (isogrades). L’emploi de couleurs présentant une gradation continue des faibles
aux fortes teneurs permet de mieux faire ressortir les contrastes.
Les paramètres de distributions sont utilisés d’une manière habituelle pour l’estimation des
seuils d’anomalie pour les éléments étudiés. Elles sont de deux types :
Les caractéristiques de tendance centrale : Elles représentent l’ordre de grandeur
des teneurs d’un élément sur l’ensemble des échantillons. Ce sont :
La moyenne arithmétique : elle représente le quotient de la somme des teneurs
d’un élément par le nombre d’échantillons :
1
𝑥̅ = ∑𝑛𝑖=1 𝑥𝑖 où 𝑥𝑖 : teneur de l’échantillon i ;
𝑛
La moyenne géométrique (G) : elle est obtenue en faisant la moyenne des
teneurs transformées en valeurs logarithmiques :
1
log 𝐺 = ∑𝑛𝑖=1 log 𝑥𝑖 ;
𝑛
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Les caractéristiques de dispersion : Elles ont pour but d’apprécier dans quelle
mesure les diverses observations d’une série s’écartent les unes des autres et par conséquent
de la valeur centrale adoptée.
L’intervalle de variation (I) : C’est la différence entre les valeurs extrêmes de la
variable étudiée :
𝐼 = 𝑥𝑚𝑎𝑥 − 𝑥𝑚𝑖𝑛 ;
𝑛
1 2
𝜎= √ ∑ 𝑥𝑖 − 𝑥̅
𝑛−1
𝑖=1
𝑛
1 2
log 𝜀 = √ ∑ log 𝑥𝑖 − log 𝐺
𝑛−1
𝑖=1
Les couleurs employées pour la détermination des cartes d’isoteneurs doivent si possible
présenter une gradation continue des faibles teneurs aux fortes teneurs.
Exemple : Pour les faibles teneurs : blanc – brun pâle – brun – brun foncé
Pour les teneurs élevées : orange vif
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b. En tactique
La maille sera plus serrée pour la confirmation sur le terrain des anomalies pour affiner les
contours de l’anomalie, déterminer le top de l’anomalie et rechercher son enracinement. L’on
procédera à l’étude d’anomalie par des informations de subsurface et pour voir si le top de
l’anomalie définie en surface est le reflet en profondeur d’un bed – rock minéralisé.
On recoupe alors le top anomal par une série de profils de tranchées et/ou de sondages à la
tarière. Par la suite, des sondages destructifs puis carottées fourniront des informations
profondes sur le gîte.
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a. Nature de l’échantillon
Généralement l’échantillon est une prise composite d’environ 200 à 500 g d’alluvions sableuses
fines prélevées dans le lit vif à l’écart du courant ou de colluvions dans la partie argileuse des
berge au contact de l’eau. Les argiles silteuses sont prélevées pour leur remarquable capacité
d’absorption de particules en suspension (les colloïdes).
b. Guide d’échantillonnage
Sur une carte topo la plus précise possible, l’on positionnera les itinéraires et les points de
prélèvement. Les échantillons doivent être représentatifs du ruisseau (accident topo, obstacles
rocheux, …). Ils doivent être prélevés au centre du ruisseau autant que possible. Ensuite, l’on les
localisera et associera à chaque échantillon un numéro unique qui figurera également sur le
sachet de conditionnement et sur une étiquette plastique glissée à l’intérieur du sachet.
La numérotation est à surveiller étroitement car une erreur de numérotation peut rendre
inutilisable tous ou une partie des échantillons collectés. Elle peut être relative en se référant à
la localisation. Elle peut être également séquentielle. Par exemple, un unique numéro pourrait
être attribué à l’échantillon au moment de sa collecte, puis repris lors du stockage, de l’analyse
et de l’interprétation du résultat. Dans ces conditions, un carnet de prélèvement pré – numéroté
permet d’éliminer les erreurs dues à la double numérotation. L’on devra donc :
Décrire l’échantillon et noter tous les renseignements qualitatifs (couleur, nature, remblai,
débit du cours d’eau, usines, travaux, …) dans le carnet d’échantillonnage ;
Eviter d’échantillonner la matière organique qui peut engendrer des effets de pépites ;
Eviter d’échantillonner le sable blanc et le gravier qui s’accumule le long des méandres ;
Eviter d’échantillonner près de la confluence et remonter suffisamment le cours d’eau ;
Eviter le port des bijoux qui peuvent contaminer les échantillons ;
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Conditionner les échantillons dans des sacs spéciaux résistants et étanches comme les sacs
en plastiques ou en papier kraft pour les échantillons non humides ;
Se laver les mains après chaque prise.
a. Nature de l’échantillon
L’on réalise l’échantillonnage de 30 à 50 g à la base de l’horizon A, plus précisément, dans la
zone de transition entre les horizons A et B en évitant la couche humifère superficielle.
Le prélèvement peut être réalisé directement en creusant dans le sol un trou de petit diamètre
(environ 10 cm) ou par rainures horizontales ou verticales dans les puits et tranchées à l’aide
d’un moule.
NB : L’horizon à prélever est fonction des conditions morpho – climatiques. Il varie donc
nécessairement selon qu’on soit en zone tempérée, équatoriale et tropicale. En Afrique
occidentale, la profondeur adoptée est environ 40 cm. En présence de recouvrement allochtone,
il faudrait recourir à d’autres possibilités : c’est-à-dire prélever les fractions grossières des sols
lorsque nous sommes dans un pays désertique à recouvrements éoliens ou prélever dans
l’horizon C à l’aide d’une tarière lorsque nous sommes dans une zone de glissement de terrain.
b. Guide d’échantillonnage
Le guide de l’échantillonnage est :
D’Eviter d’échantillonner les sols fortement évolués (cuirasses latéritiques, …) ;
D’Eviter de prélever les sols déplacés (recouvrements allochtones) ;
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2. Nature de l’échantillon
L’échantillon doit être sain ou altéré et doit être prélevé dans l’horizon C. Trois types
d’échantillonnages peuvent être effectués sur la roche en place. Il s’agit des esquilles
d’affleurement, des rainures de tranchée, des carottes ou des cuttings de sondages.
3. Guide d’échantillonnage
Le guide de l’échantillonnage est :
D’Eviter d’échantillonner les sols fortement évolués ;
D’Eviter de prélever les sols déplacés ;
4. L’Hydrogéochimie
L’échantillonnage des eaux reste l’une des plus anciennes méthodes en prospection
géochimique bien qu’actuellement elle ne soit pas assez largement utilisée. Elle concerne :
Les eaux de surface : le collectage est aisé, mais il y a un handicap lié à leur instabilité à
brève échéance. Les facteurs qui contrôlent la quantité de métal dissoute dans ces eaux sont le
pH, la Température et les complexes organiques qui sont difficiles à évaluer. Le contenu métal
est relativement faible comparé à celui des sols et des sédiments de ruisseau. De plus, les saisons
ont un impact important sur la teneur en sels minéraux. Ces sels augmentent grandement
pendant les saisons de pluies. Malgré ces handicaps, elle est utilisée comme guide (en recherche
d’uranium par exemple) dans les pays du nord (USA, ex URSS, CANADA, France).
Les eaux souterraines : à cause de leur faible pH, elles renferment plus de métaux que les
eaux de surface. L’échantillonnage se fait à la sortie de la source en évitant toute contamination.
5. La Phytogéochimie
L’échantillonnage des végétaux revient de fait à une investigation des sols et des eaux
souterraines. Dans les zones désertiques, les racines des plantes et des arbustes atteignent des
profondeurs de l’ordre de 20 à 25 m. L’échantillonnage des végétaux permet donc
d’échantillonner les conditions chimiques totalement masquées par les sédiments de surface
notamment dans les zones où les sols sont déplacés.
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L’idée repose sur le fait que les plantes extraient les éléments métalliques qui remontent dans
les branches et feuilles. Dans l’absolu, les espèces d’arbre à racines pivotantes qui s’enfoncent
profondément jusqu’à atteindre la nappe phréatique se sont révélées les plus utiles à l’opposé
des plantes à racines radiaires et superficielles. L’échantillonnage consiste à recueillir 100 g
prélevés sur le même organe (feuilles, jeunes brindilles…). Au labo, l’échantillon est grillé, réduit
en cendre et analysé. L’interprétation reste cependant beaucoup plus complexe que pour les
autres techniques.
6. L’Atmogéochimie
Des gaz s’échappent du sol. Ils proviennent d’horizons profonds, notamment à travers les
fractures. Ils rendent comptent des horizons traversés et des phénomènes insoupçonnables en
surface. Son intérêt majeur se trouve donc dans la recherche de gisements profonds.
La première étape concerne l’acquisition, à partir des échantillons récoltés sur le terrain, de
l’information géochimique. Celle – ci est obtenue, en regroupant dans un même fichier :
Les résultats analytiques fournis par le laboratoire sous forme de bandes perforées ;
Les coordonnées des prélèvements, relevées automatiquement sur les plans
d’échantillonnage à l’aide du coordinatographe ;
Les observations de terrain (géologie, type de prélèvement) transcrites, après
codages, à l’aide de cartes perforées ;
Le fichier ainsi constitué est enregistré et stocké sur un support magnétique (bande ou disque).
Les résultats sont donc disponibles pour tout traitement informatique ultérieur : éditions,
calculs statistiques, reports cartographiques, etc.
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Le traitement des données est lié au grand nombre de résultats analytiques recueillis. L’on
utilise ainsi l’ordinateur pour le traitement et pour la présentation des résultats (cartographie).
L’analyse statistique est une méthode de mesure objective des proximités entre les échantillons
ou entre les éléments. Elle s’appuie essentiellement sur l’étude de la variabilité. Trois grands
groupes de méthodes statistiques sont utilisés : le premier concerne le traitement des variables
(éléments) prises une à une (analyse univariée), le deuxième concerne les techniques d’étude
des variations concomitantes de deux caractères (analyse bivariée) et enfin le troisième traite
toutes les données simultanément (analyse multivariée).
L’analyse univariée ou élémentaire permet de résumer par le calcul ou graphiquement
les caractéristiques essentielles de la distribution d’un élément. Tous les paramètres
statistiques sont calculés à l’ordinateur et regroupés dans un tableau. La représentation
graphique des distributions d’un élément donné permet de déterminer la loi (normale, log
normale, …) à laquelle s’ajuste le mieux la loi de distribution des teneurs ;
Elle a pour but la mise en évidence et l’élimination des contenus métalliques élevés d’origine
formationnelle. Ainsi, par exemple, les fortes teneurs en Cuivre liées à la présence de roches
basiques peuvent être atténuées voire supprimées par l’étude de la répartition de Ni, Co, V, …
Par contre, les valeurs anomales réellement significatives persisteront et apparaitront mieux
contrastées.
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Les puits sont des fosses dont la profondeur est généralement la dimension la plus importante,
la section étant relativement plus faible.
Tous les deux (tranchées et puits) permettent de préciser l’extension d’une minéralisation à
partir d’un ou de plusieurs indices ponctuels en interceptant l’horizon minéralisé. Ils
représentent donc des méthodes d’investigation utilisées lors d’opérations tactiques d’étude de
l’évolution verticale de la minéralisation le long d’un profil d’altération en étude d’indice ou en
recherche d’indices sur l’anomalie. Ils sont ainsi destinés à étudier la continuité d’un indice en
subsurface. Ils peuvent être réalisés dans deux cas que sont :
L’étude d’indice : pour étudier la continuité d’une minéralisation et son prolongement en
subsurface ;
La recherche d’indice sur anomalie : il s’agit d’anomalie géochimique ou géophysique dans
le but de trouver l’enracinement de l’indice pour vérifier si cette anomalie est vraie.
L’étude d’indices permet de juger l’intérêt d’une découverte et la recherche d’indice sur
l’anomalie à circonscrire l’horizon minéralisé en subsurface (rechercher du minerai).
I. GENERALITES
1. Etude d’indice
La prospection au marteau a mis en évidence un indice sur un affleurement, par exemple une
occurrence minérale. L’affleurement ayant une étendue limitée dans l’espace, il est important
de déterminer son prolongement et son pendage, en particulier pour les corps minéralisés dont
la largeur est la dimension la plus faible et qui sont recouverts de plusieurs mètres de terres.
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Il est alors commode de procéder rapidement à une étude d’indice en creusant un puits. Une
telle fosse de petite dimension (1,5 à 2 m de long) peut être creusée manuellement (pelle,
pioches) jusqu’à intercepter le bed-rock. Lorsqu’on ignore la direction à donner aux tranchées,
on commence par creuser deux (2) puits à section rectangulaire.
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NB : En étude d’indices, quand le terrain est peu accidenté et à couvert végétal clairsemé,
l’échantillonnage peut se faire par prélèvement de cuttings de trou de foration grâce à un
marteau perforateur. On échantillonne alors sans avoir besoin de décaper l’affleurement
sauf pour des échantillons plus précis où il faut au préalable creuser des tranchées. Pour
les formations tendres, on peut procéder par des sondages à la tarière.
L’implantation des tranchées peut être envisagée pour localiser ou recouper le corps minéralisé
à partir de l’étude de l’évolution de l’horizon minéralisé.
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C’est la recherche d’indices sur l’anomalie. Pour ce faire, une tranchée doit être implantée au
niveau du top anomal et éventuellement d’autres au niveau des points de forte valeur
géochimique (forte anomalie) de façon à recouper les structures ou l’allongement de l’anomalie.
Ces tranchées sont donc à ce stade rarement menées jusqu’au bed-rock et l’échantillonnage se
fait pareillement qu’en étude d’indice par rainurage vertical et/ou horizontal sur leurs parois
par passes généralement métriques à l’aide d’un moule.
Pour une ancienne tranchée reprofilée lors de récents travaux, il peut être préférable
d’échantillonner sur le fond de la tranchée.
220 m NE
B
NW O
405 m
120 m
A
250 m
SW
SE
Tranchée 1 ou AB : 02 + 50 NW – 01 + 20 SW / 02 + 20 SE – 04 + 05 NE
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Sur un regard de la tranchée, une horizontale de référence est choisie et graduée mètre par
mètre. A chaque mètre, la corde à niveau permet de mesurer la distance verticale entre le bord
de la tranchée et l’horizontale (cette distance est notée H1) et la distance entre l’horizontale et
le fond de la tranchée (cette distance est notée H2).
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Exemple 1 :
La première horizontale longue de 4m touche le bord de la tranchée. La seconde horizontale
touche la fin de la tranchée à 2 m du fond. Les mesures H1 et H2 sont consignées dans le tableau
ci-dessous. La profondeur de la tranchée est uniforme.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
H1 (m) 1 1,3 1,5 0,8 1,1 1,3 1,7 2 2,1 1,8 1,5 1,3 1,4
H2 (m) 2,4 2,1 1,9 2,6 2,3 2,1 1,7 1,4 1,3 1,6 1,9 2,1 2
Représenter à l’échelle 1/100, la tranchée levée en sachant que le levé est celui de son regard
NE.
Exemple 2 :
Le levé d’une tranchée a fourni les résultats suivants :
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
H1 (m) 0 1 1,5 0,8 0,25 0,5 1 1,6 2,1 1,8 1,2
H2 (m) 2,1 1,1 0,6 1,3 1,85 1,6 1,1 0,5 0 0,3 0,9
La première horizontale a une longueur de 3,5 m. La deuxième horizontale longue de 4,5 m
touche le fond de la tranchée à 8 m et la troisième horizontale a 2 m de long.
Réaliser la coupe longitudinale du parement à l’échelle 1/100 sachant que le regard est NE et
que le NW se trouve à gauche.
Exemple 3 :
La première horizontale longue de 4m touche le sommet de la tranchée. La seconde horizontale
touche la fin de la tranchée. On suppose que la tranchée a une profondeur uniforme de 3 m.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
H1 (m) 1,2 1 0,5 0,2 1,5 1,3 1,5 1,8 2 2,5
H2 (m) 1,8 2 2,5 2,8 1,5 1,7 1,5 1,2 1 0,5
Représenter à l’échelle 1/100 la tranchée en sachant que le levé est celui de son regard NW.
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Le sondage minier est un trou de faible diamètre (5 à 15 cm) creusé dans le sol jusqu’à une
profondeur plus ou moins importante afin d’en ressortir des échantillons de roches ou de
formations sous – jacentes qui seront analysés afin d’avoir une estimation de la teneur en
substances minérales se trouvant dans la zone sondée ou une estimation des caractéristiques
géotechniques, structurales, lithologiques des structures en place.
A de faibles profondeurs, les engins légers utilisés sont souvent mis en œuvre par le prospecteur
lui – même. A des profondeurs plus importantes, le travail est effectué par des sondeurs
spécialisés. Le rôle du prospecteur consiste donc à contrôler la récupération des échantillons, à
les ranger, à les examiner, à faire analyser ceux qu’il juge intéressants et à établir la coupe de
sondage.
Les paramètres de sondages que sont l’inclinaison et la direction de sondage sont choisis de
sorte à recouper de façon perpendiculaire les structures géologiques en place et des objectifs.
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Mais elle se fait aussi à l’eau. Quand les sédiments sont humides et qu’ils collent aux parois, les
marteaux sont prévus pour laisser passer ou pour injecter de l’eau qui lessive les parois et
remonte les sédiments.
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Les machines les plus couramment utilisées sont des sondeuses à couronne diamantée, outil
qui, par rotation et percussion, découpe la carotte. Ainsi, ces sondeuses sont composées
essentiellement :
d’outils diamantés : soit des pierres d’environ 1 mm de diamètre, serties à la
superficie d’une matière résistant à l’abrasion ; soit des pierres beaucoup plus fines
uniformément réparties dans une matrice qui s’use lors du travail de la couronne et dégage des
diamants neufs, ces dernières sont utilisées surtout dans des terrains abrasifs.
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Les sondeuses carottières comprennent essentiellement une tête de rotation, munie d’une
broche creuse dans laquelle passent les tiges, qui entraine celle – ci en rotation. La poussée sur
l’outil est donnée dans la majorité des cas par des vérins hydrauliques. Ces sondeuses sont
munies d’un treuil de manœuvre pour la remontée et la descente des tiges.
Le sondage de type AC (Air Core) : comme taillant, l’on utilise une lame et le sondage
s’arrête lorsque l’on rencontre la roche saine puisque la lame ne peut pas la traverser. Ce
sondage est utilisé la plupart du temps dans le cadre d’études de vérifications d’informations.
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L’examen des cuttings récupérés permettra d’évaluer la nature du minerai et très grossièrement
sa teneur. Il est donc important que la récupération soit bonne et que l’origine des cuttings
recueillis soit connue le plus exactement possible. Les cuttings entrainés par l’air comprimé
remontent à la surface entre le train de tiges et les bords du trou et sont récupérés à la sortie
par un système adéquat. Si les terrains traversés sont aquifères, l’eau est entrainée par l’air
comprimé en même temps que les cuttings.
La foration est sous la responsabilité du chef sondeur qui doit cependant rendre compte au
prospecteur des problèmes qui se présentent. La nécessité de prises d’échantillons correctes
imposera au sondeur des contraintes qu’il appartiendra au prospecteur d’expliquer et, le cas
échéant d’imposer. Les points suivants sont primordiaux pour la bonne exécution du sondage :
S’assurer que la machine est techniquement adaptée au programme ;
Contrôler l’implantation du sondage ;
Vérifier que le système d’échantillonnage est bien en place avant le début du sondage ;
Faire respecter les passes d’échantillonnage ;
S’assurer que le trou est parfaitement nettoyé entre deux prises d’échantillons et insister
pour obtenir ce résultat du sondeur ; demander, même si l’opération est longue (5 min
quelquefois) que le trou soit nettoyé par soufflage tout en faisant monter et descendre le train
de tiges d’une hauteur au moins égale à la longueur de la passe, jusqu’à ce que l’air qui sort du
trou soit pratiquement exempt de cuttings.
Le modèle de fiche de sondage (tableau ci – dessous) précise tous les renseignements que doit
fournir le sondeur (temps de foration, précision sur l’outil, usure du matériel, etc.)
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Récupération
Observations
Pression air
Longueur
Taillants
(kg/m2)
Tubage
Roche
Durée
Foré
(%)
Eau
b. Le personnel
A chaque poste et durant toute la foration, un aide – géologue devra suivre le forage et
échantillonner. Il sera aidé par trois ou quatre manœuvres dont un à la batée. Cet aide –
géologue aura la charge du matériel nécessaire à la récupération des échantillons et appliquera,
sous contrôle du prospecteur, les techniques d’échantillonnage, suivant le schéma ci – dessous :
1) Un ouvrier au cyclone ;
2) Un panneur très confirmé (identification des minéraux, aide – géologue) ;
3) Un ouvrier aux opérations de quartage ;
4) Un ouvrier à l’étiquetage, la fermeture et le rangement des différents sacs ;
5) Un prospecteur ancien et confirmé coordonnant le tout et prenant les notes
Pendant la foration, l’aide – géologue fait des observations qu’il inscrit dans les colonnes d’un
bordereau du modèle joint (voir tableau ci – dessous). Il notera en particulier la couleur de de
qui sort du trou, la côte exacte du changement de couleur et plus généralement tout incident ou
observation pouvant présenter quelque utilité telle le degré d’humidité de l’échantillon.
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Sondage N° : ………
Chantier : …………… Géologue :……………………………………………………
Date : …………………
Descriptions cuttings
Descriptions minerai
Tests
Récupération (%)
Longueur Passe
Oui / Non
Foré
Couleur
Divers
Batée
et %
Eau
HCl Mag
- ou + - ou +
de à ou ++
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Ses opérations sont effectuées en totalité pour chaque sondage avant de passer au suivant.
Ce qui reste des différents quartages est déposé en tas alignés par dix en rangées toujours
disposées de la même manière (par exemple, première passe en haut à gauche et premier tas de
chaque dizaine en haut) sur un terrain préparé à cet effet, à l’aide du râteau et de la pelle.
Remarque :
Le sondage destructif aboutit à des observations qualitatives mais l’estimation
quantitative de la minéralisation est beaucoup moins sûre que les sondages carottés. Les
erreurs et approximations sont causées par :
La perte d’échantillon, surtout les fractions fines, dans le forage, quand la roche est
fracturée par exemple ;
La perte d’une part importante des fines de l’échantillon au récupérateur ;
La dilution ou la concentration du minerai dans les échantillons ;
L’incorporation de matériaux arrachés aux parois.
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Tamisage : ϕ 1,2 ou 3 mm
– Refus détermination pétrographique sur gros cuttings, test HCl,
Mag, dureté Lithologie
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La carotte est l’image fidèle du terrain traversé : sa récupération intégrale revêt donc une
grande importance. Des consignes précises doivent être données :
Les sondages doivent démarrer en terrain de mauvaise tenue. Plus le diamètre de la carotte
est important, plus les chances de bonne récupération sont grandes. Il y a d’autres facteurs qui
interviennent également pour la recherche d’une récupération maximale en terrain difficile : le
poids sur l’outil, la vitesse de rotation, le débit et la nature du fluide d’injection.
Il faut demander si nécessaire la réduction de la longueur des passes (1 m ou 0,5 m) à
l’approche de la zone minéralisée et dans celle – ci. Ceci a pour effet de réduire les risques de
perte par usure de la carotte ou par disparition des éléments plus petits et plus fragiles réduits
en poussière par les plus gros.
Les sédiments sont remontés en surface par un fluide d’injection qui peut être de l’eau (en
terrain sain) ou de la boue (eau + argile ou bentonite en terrain de mauvaise tenue), suivant la
nature du terrain à carotter. Les carottes ainsi récupérées passent directement du carottier à la
caisse de rangement où elles sont disposées de gauche à droite en commençant par la tête de la
carotte (début de passe).
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La ôte de fin de passe sera également indiquée sur la tranche de la latte de séparation au niveau
du pied de la carotte. Il est conseillé de faire frapper ces indications sur du feuillard qui sera
cloué sur le taquet et la latte de séparation. Avant de fermer la caisse, l’on doit inscrire sur une
face de côté, qui restera visible après le stockage :
Le nom du chantier, le numéro du sondage et le numéro de la caisse ;
Les côtes de début et de fin de la distance carottée (par exemple : de 55,10 m à 61,35 m).
Deux appareils sont à la disposition du prospecteur pour couper la carotte. L’un est le brise –
carotte, procédé archaïque et lourd qui éclate la carotte de façon irrégulière ; l’autre est la scie
à carotte qui est équipée d’un disque pouvant couper proprement les morceaux de carotte. Le
disque refroidi à l’eau pendant la coupe, est entrainé par un moteur électrique ou thermique.
Le modèle de log de sondage ci – dessous se veut le plus complet possible, mais on y ajouter
d’autres colonnes selon les besoins, par exemple pour calculer les teneurs pondérées en
regroupant différentes passes minéralisées du sondage.
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L’inclinaison du sondage sera toujours donnée par rapport à l’horizontale : dans les sondages
en galeries, on fera précéder le nombre de l’inclinaison par le signe + pour les sondages
montants et par le signe – pour les sondages descendants.
Dans la colonne déviation, on marquera un trait horizontal à l’endroit où a été faite la mesure et
on notera au – dessus de ce trait la direction mesurée et en – dessous l’inclinaison mesurée. On
inscrira « non mesurée » dans la colonne si aucune mesure n’a été faite.
Les deux figures ci – dessous présentent respectivement la classification des carottes dans une
caisse conçue à cet effet et le conditionnement ainsi que la numérotation des sacs d’échantillons.
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INTITULE DU SECTEUR
N° du sondage : ………………………………. Légende de la COUPE GEOLOGIQUE
PAYS – MISSION
CARACTERISTIQUES DU SONDAGE
INTITULE DU SONDAGE
Type de sondage
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127
Stockage N° ……. caisse …...
Diamètre
Pourcentage
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Carottage
Récupération
Côte réelle
Longueur
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Profondeur
Déviation
Coupe
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(Sp. axe de sondage)
PETROGRAPHIE
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Examen
MINERALOGIE
macroscopique
Section polie
Lame mince
Coupures
Analyses
minerai
ppm
Minerai
128
g/T
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Des échantillons standards : Ce sont des échantillons de référence dont les teneurs
connues d’avance, sont fixées par le laboratoire fabriquant et qui délivre un certificat. Ils
permettent de contrôler l’exactitude des résultats d’analyses communiqués par le ou les
laboratoire(s) en charge d’analyser les échantillons. Des codes d’échantillonnage se terminent
aussi par des nombres bien connus par l’Entreprise :
Exemple : A ETRUSCAN, les codes d’échantillonnage des standards se terminent par les
nombres suivants : 02 ; 22 ; 42 ; 62 ; 82. Un échantillon standard portera donc par exemple le
numéro suivant : 351022.
Les échantillons doublons : Les échantillons doubles sont des échantillons de même
métrage divisés en deux échantillons auxquels sont attribués des numéros différents pour
vérifier la précision de l’analyse. Des codes d’échantillonnage se terminent aussi par des
nombres bien connus par l’Entreprise :
Exemple : A ETRUSCAN, les codes d’échantillonnage des standards se terminent par les
nombres suivants : 30 / 31 ; 50 / 51 ; 70 / 71 ; 90 / 91. Les deux échantillons duplicates
porteront donc par exemple les numéros suivants : 351050 / 351051.
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