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Liste des membres du groupe

1. François Tshiyaze Sonyi


2. Rumang Nduu Juvenal
3. Lwimbo Nkulu Fanny
4. Banza Ilunga Marc
5. Muyange Safi Elsa
6. Mujinga Kaji Priscille
7. Mumba Ngembele Carmel
8. Mbuyi Kumesa Mechack
9. Mukanya Kalabay Ivan
10.Lundundjila Yambenu Boaz
11.Ngoie Innocent Inno
12.Kasongo Kishiko Betty
13.Maloba Mulunde Tricia
14.Kawanga Elene Shekinah
15.Lukza Njeka Sharone
16.Zainabo Amurani Elisabelle
17.Makozo Keyenu Daniel
18.Mulunda Wa Ngoie Thethe
19.Numbi Ilunga Merveille
20.Tshisola Imina Jonathan
21.Kapinga Mitshabu Miriam
22.Kangunge Mwamini Naomi
23.Mwemena Wa Mumba
24.Kapumba Miji Caleb
25.Tshimanga Kalenda Obed

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I. INTRODUCTION
La prospection minière l’un des travaux quotidiens d’un géologue, il nous a été contraint
d’effectuer une descente sur terrain du cours portant le même nom.

L’importance des matières premières minérales et plus particulièrement des minerais, que ce
soit pour les pays consommateurs ou producteurs, n’est plus à démontrer. La mise en évidence de
nouveaux gisements métalliques est ainsi devenue primordiale et a motivé la mise en œuvre de
techniques diverses : levé géologique, géophysique, géochimie, télédétection,
thermoluminescence,etc. Mais, si ces techniques sont importantes et si leur développement
harmonieux est essentiel, un stade de recherche s’impose : c’est celui du prospecteur de terrain dont
dépend en grande partie le succès des recherches.

La recherche minière progresse par phases qui se distinguent parles sur !aces concernées et
les techniques mises en œuvre et, par conséquent, par les moyens humains, matériels et financiers
qu’elles nécessitent.

Chaque méthode de prospection doit être mise en œuvre avec un soin extrême depuis le
simple examen d’affleurements ou la moindre batée en lit vif jusqu’au recueil de cuttings de
sondages percutants, ou à l’échantillonnage de travaux miniers.

I.1. DEFINITION

La prospection minière est l’ensemble des travaux géologiques, géophysiques,


géochimiques, géobotaniques, de photogéologie et de télédétection dont la finalité est de :

• Localiser les substances utiles dans l’écorce terrestre&


• Préciser la position exacte, la !orme et la concentration des corps minéralisés
(ore bodies) ou gisements
• Estimer (évaluer) la quantité des substances utiles extractibles que
contiennent ces corps minéralisés, étant donné que ceux)ci peuvent contenir, et c’est
souvent le cas, d’autres matières premières non extractibles.

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I.2 NOTIONS GENERALES

1.2.1. Gisement

Un gisement est une accumulation naturelle de minéraux utiles, matières premières


industrielles. +l doit #tre économiquement et techniquement rentable. « e qui !ait qu’un gisement
exploitable dans un pays peut ne pas l’être ailleurs : ex : en République Démocratique du Congo, on
exploite le cuivre à partir d’une teneur de 0,1% alors qu’aux USA, on descend jusqu’à 0.01%.

L’ensemble des minéraux utiles, exception faite pour les matériaux de construction, forme le
minerai. Celui-ci est associé à des minéraux non utiles qui constituent la gangue. Succinctement on
distingue des gisements ci-après :

A. Gisements magmatiques:
B. Gisements sédimentaires
C. Gisements métamorphiques

1.2.2. Catégories des minerais extractibles


• Les combustibles : charbon, pétrole, gaz
• •Les minerais métalliques : ferreux (Fe, Mn, Co, Ni, W), non ferreux (Cu, Pb, Zn. Sn), légers
(Al, Mg, Ti) utiles dans l’aéronautique, précieux ( Au, Ag, Pt), rares ( Be, Ba)
• Les minerais non métalliques : matériaux de construction, chimiques (sel, soufre, soude,
gypse), engrais (nitrate, phosphate, sulfate), réfractaires (silice, bauxite, argiles, chromite),
pierres précieuses et semi-précieuses (diamant de joaillerie, saphir, émeraude), matériaux
abrasifs (diamant industriel, quartz), isolants (magnésie, asbeste), peinture (argile, barytine).

1.2.3. Facteurs influant sur l’exploitabilité d’un gisement


❖ La teneur et le tonnage : la teneur limite d’exploitabilité (mutable et fonction du coût
d’exploitation) est la teneur minimale supportable en deçà de laquelle l’exploitation d’un
gisement cesse d’être rentable. Elle dépend du cours du métal sur le marché économique
mondial. Elle est à distinguer de la teneur marchande qui est la teneur atteinte après
valorisation.

Les bons gisements sont ceux qui présentent un bon tonnage de façon à récupérer le coût
d’investissement et à faire du profit.

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❖ La nature du minerai : comportement chimique lors de la flottation : les carbonates
réagissent mieux que les silicates.
❖ La position géographique du gisement : le coût du transport vers les usines de traitement et
vers les centres de consommation. De plus la main-d’œuvre qualifiée coûte de

II. LES TECHNIQUES SPECIFIQUES DE LA PROSPECTION


MINIERE:

II.1. LA PROTECTION AU MARTEAU ET ECHANTILLONNAGE

La prospection au marteau consiste à rechercher des indices de minéralisation par


l'observation des affleurements et des éboulis ou " pierres volantes". Elle requiert un petit matériel
pour la recherche (boussole, clinomètre , topo fil, planchette topographique Chaix, réactifs HCI 10%
et HNO), et, ultérieurement, un matériel plus important (moto tarières, sondeuses légères, engins de
terrassement) pour l'étude des indices ou des anomalies découverts.

A leurs affleurements, les gisements présentent presque toujours une minéralisation


différente de celle qui constitue leur masse principale en profondeur. Cette différence résulte d'une
oxydation accompagnée de la disparition + complète de certains éléments (lessivage) et de la
concentration d'autres (rétention). Cette masse oxydée ou "chapeau de fer" ou "gossan" est
caractérisée par des cavités appelées "boxworks" laissées par le lessivage des minéraux utiles et
tapissées par endroits des minéraux secondaires provenant de l'altération du minéral primaire.

L'auréole d'altération des minerais amène souvent un changement dans la couleur des
roches encaissantes, ce qui constitue un traceur des minéralisations primaires et secondaires.

II.2. PROSPECTION ALLUVIONNAIRE

La prospection alluvionnaire est très performante si elle est bien exécutée, c’est-à-dire si les
graviers échantillonnés le sont avec grand soin. Elle consiste à prélever et laver des échantillons
d’alluvions ou d’éluvions pour en extraire les minéraux utiles et évaluer leur degré de concentration
ou teneur, exprimée le plus souvent en grammes par mètre-cube.

La prospection alluvionnaire a pour objectif la mise en évidence de l’existence des placers,


qui sont des dépôts de terres et de sables sans cohésion, constitués d’éléments arrachés à des roches

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ou à des gisements primaires par des agents d’érosion mécanique. C’est le cas notamment du
ruissellement, de la marée marine, du vent.

Le placer a donc un caractère détritique. On doit étudier les minéraux utiles qui s’y trouvent,
leur teneur, leur répartition, leur exploitabilité, leur rentabilité.

III. LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE DU TERRAIN

Cette descente sur terrain s’est effectué dans le quartier BEL AIR, le long d’un petit cours
e(rivière Dilala) ; ce terrain se situe géologique dans LE SYSTÈME KATANGUIEN, dans le supergroupe
de Roan et précisément dans la série des Mines.

IV. LA GÉOLOGIE DE LA VIEILLE DE KOLWEZI


La région de Kolwezi, située à l'extrémité ouest de l'Arc Cuprifère du Shaba, est
géologiquement bien connue. On y trouve le Système katanguien (Protérozoïque Supérieur), divisé
en 3 supergroupes: le Roan (R), le Kundelungu Inférieur (Ki) et le Kundelungu Supérieur (Ks). Cet
ensemble est en contact avec un socle kibarien (Protérozoïque Moyen). Il se présente sous plusieurs
faciès, avec des structures tectoniques diverses et complexes. Pour expliquer les faits observés,
l'auteur a supposé que du Katanguien, situé à l'origine loin au Sud de Kolwezi, a glissé par gravité vers
le Nord et s'est superposé à du Katanguien autochtone septentrional resté immobile sur le socle. Une
vaste nappe de couverture s'est ainsi formée. Le tout a ensuite été plissé au cours d'une nouvelle
phase de la tectonique.
Un sondage récent, foré dans l'anticlinal de Mamfwe, réputé jusqu'alors autochtone, a
montré que cette unité est certainement allochtone. Pour expliquer ce fait, J. Cailteux suppose que,
dans la région, seul le socle est autochtone. Toute la couverture katanguienne serait charriée. Elle
serait tronçonnée en immenses blocs de Ki et de Ks, disposés d'une façon apparemment erratique, et
séparés par des failles le long desquelles du Roan, avec les gisements cupro-cobaltifères qu'il
contient, aurait giclé de la profondeur. Ces hypothèses n'expliquent pas de nombreuses
observations, ou sont incompatibles avec elles. Afin de rendre compte de tous les faits connus, il
suffit de modifier le tracé de la faille qui sépare l'autochtone du massif charrié, lequel engloberait
ainsi l'anticlinal de Mamfwe. L'auteur adopte cette solution, en attendant des recherches nouvelles
sur le terrain.

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V. LEVER GÉOLOGIQUE DU TERRAIN

CORDONNEES
N° GEOGRAPHIQUES DESCRIPTION
334 041 roches massives, rosâtre à violacée, présence
1 8815948 d'argiles, talcs.
1471
334043 RAT LILAS, présence des oxydes
8815939
2 1469
334044 IDEM station 2
8815933
3 1470
333999 IDEM station 3
8815947
4 1470
333986 IDEM
8815963
5 1471
333985 IDEM
8815975
6 1468
333987 IDEM
8815985
7 1467
333966 Micro grès altéré argileux
8816021
8 1466
333923 IDEM station 8
8816065
9 1467
333843 IDEM station 8
8816303
10 1450
333881 RAT - latérite graveleuse
6616347
11 1467
333872 IDEM station 11
8816348
12 1465
333813 Colluvion - RAT ( rivière )
13 8816352

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1460
111800 IDEM station 13
8816331
14 1451
333765 RAT lilas altérée
8816338
15 1459
333792 IDEM station 15
8816381
16 1456
333801 Latérite graveleuse
8816408
17 1466
333751 IDEM station 17
8816392
18 1466
333838 D. Strate
8816452
19 1452 N260°E/80°SE
333816 D. Strate
8816461
20 1447
333891 RAT lilas
8816528
21 1459
333822 Brèche tectonique
8816533
22 1446
333803 Micros grès
8816583
23 1457
333818 Contact RAT Grise et D.strat
8816601
24 1461
333616 D.strat
8816599
25 1462

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VI. CONCLUSION
En somme, cette descente à été tellement bénéfique pour tout étudiant de Bac 2 géologie en
termes de pratique, ce que le système LMD poursuit comme but. Il serait donc important de conclure
en disant que tout géologue est obligé de toujours descendre sur terrain pour recueillir des
informations d’un gisements ou parfois ça peut se faire par télédétection…

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