Slides Introduction A L'exploitation Des Mines 2022 2023

UNIVERSITE MAPON
FACULTE POLYTECHNIQUE
BAC 2 GENIE DES MINES ET GEOLOGIE
Année académique 2022-2023
INTRODUCTION A
L’EXPLOITATION DES MINES
Jimmy KALENGA KAUNDE KASONGO
DOCTEUR EN SCIENCES DE L’INGENIEUR / UMONS
PROFESSEUR (Full)
RECTEUR UNIVERSITE MAPON
23/03/2023 1
PRESENTATION DU COURS
➢ INTRODUCTION A L’EXPLOITATION DES MINES

➢ THEORIE OU CMI: 45 heures
➢ TD : 22 heures
➢ TPE : 33 heures
➢ TOTAL : 100 heures
➢ CREDIT : 4
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Objectifs généraux du cours

➢ Ce cours est destiné aux étudiants de deuxième bachelier du département de
Génie des mines et de géologie.
➢ Il présente aux apprenants les notions rudimentaires de l’exploitation des
mines.
➢ Il donne une vue d’ensemble sur l’exploitation d’une mine ou mieux les
différentes phases de la vie d’une mine ainsi que les différentes opérations
minières réalisées pour l’extraction des matériaux.
➢ Ce cours intègre sommairement quelques aspects de l’économie minière, de
l’environnement ainsi que de la législation minière.
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Prérequis :
➢ Mathématiques ( Trigonométrie, Géométrie );
➢ Géologie;
➢ Environnement .
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Objectifs spécifiques du cours :
A l’issue de ce cours, l’étudiant sera capable de :
➢ Enumérer les différentes étapes de la vie de la mine ou Life of Mine ;
➢ Décrire la morphologie et les caractéristiques des gisements;
➢ Enumérer les éléments fondamentaux des exploitations à ciel ouvert et souterraine;
➢ Maitriser les opérations technologiques et connexes des exploitations à ciel ouvert
et souterraines;
➢ Identifier les paramètres de l’estimation des coûts opératoires de la mine;
➢ Identifier les impacts environnementaux liés aux exploitations à ciel ouvert et
souterraines;
➢ Maitriser la législation minière en vigueur.
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Méthodes d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation :

➢ Le cours théorique est exposé ex-cathedra en utilisant un vidéo projecteur;
➢ Les notes et les diapositives sont mises à la disposition des étudiants;
➢ Le cours théorique est accompagné des exercices d’application (dans
l’auditoire). Des visites peuvent être organisées aussi.
➢ Les Travaux Pratiques Encadrés comprennent : exercices d’application,
l’ensemble des connaissances acquises seuls par l’étudiant pour constituer son
savoir (bibliothèque, centres de recherches et laboratoires, sur terrain).
➢ Parmi les méthodes d’évaluation, nous avons les épreuves écrites avec
questions théoriques et/ou des exercices numériques avec ou sans notes.
➢ Pondération des évaluations : T.D et T.P : 50 %; Interrogation et exposés :
50%.
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CONTENU DU COURS
➢ Généralités sur l’exploitation des mines
➢ Exploitation des mines à ciel ouvert
➢ Exploitation des mines souterraines
➢ Eléments de l’analyse économico - financière des
projets miniers
➢ Environnement et législation minière
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Généralités sur l’exploitation des mines
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I. Généralités sur l’exploitation minière
Terminologie minière :
➢ Mine (à ciel ouvert ou souterraine) : excavation faite dans le sous-sol en vue de
l’extraction des substances concessibles c.-à-d. des substances stratégiques (métaux
tels cuivre, cobalt, fer, uranium ; combustibles tels le charbon, pétrole, gaz naturel ;
sels tels gemme ou potasse).
Substances Concessibles: substances dont l'exploitation ne revient pas de droit au

propriétaire du sol, mais au gouvernement
➢ Carrière (à ciel ouvert ou souterraine) : : excavation faite dans le sous-sol en vue de

l’extraction des substances non concessibles telles que les matériaux de construction
(craie, sable, gravier, gypse, etc.) et des matériaux dits industriels tels que la silice,
calcaire, etc.
Ces définitions ne doivent pas être prises d’une manière absolue car il est
courant d’entendre des exploitants des mines métalliques à ciel ouvert désigner
leur exploitation par carrière.
Prof Jimmy KALENGA 9

GENERALITES
Terminologie minière :
➢ Exploitation minière : processus d’extraction de matériau ou minerai (sol,

roche, sable, etc.) afin de produire un produit utile.
➢ Minéral : corps pur naturel ayant une structure cristalline ordonnée, de
composition chimique définie pouvant comporter un ou plusieurs éléments
utiles et ayant de propriétés physiques.
➢ Roche : association naturelle de plusieurs minéraux
➢ Minerai : mélange de plusieurs minéraux parmi lesquels au moins un a une
utilité potentielle, c.-à-d. qu’il a une valeur économique.

GENERALITES
➢ Minerai = Minéraux utiles + Minéraux non utiles
➢ Minerai = Substance qui peut être exploitée d’une manière économiquement
rentable en fonction des techniques d’extraction disponibles, dans le temps et dans
l’espace.
➢ Minerai brut ou tout venant : désigne l’association minérale telle qu’on l’extrait de la
mine ou de la carrière ;
➢ Minéralisation : existence de minéraux anormaux par rapport aux roches banales
encaissantes
➢ Gangue : ensemble des minéraux non utiles associés aux minéraux utiles dans les
matériaux utiles ou dans le minerai.
➢ Stérile : roche contient une teneur en métal utile inférieure à la teneur de coupure
➢ Rejet : partie rejetée après concentration et contenant une partie du métal valorisable
par phénomène de contamination, et la partie majeure des minéraux de gangue.

PROCESSUS D’EXTRACTION DES MINERAIS ET DE PRODUCTION DES METAUX
Croute terrestre (roche)
PROSPECTION
Gisement
EXPLOITATION Stérile
Minerai
Préparation Rejet
MINERALURGIE
mécanique
Concentré
Concentration
METALLURGIE Scorie
Eaux résiduaires
PYRO HYDRO
Métal (cathode, carbonate, hydroxyde, etc. ) , alliage 12

ETAPES DE LA MINERALURGIE
Minerai tout-venant
Préparation Concassage Tamisage

mécanique
Broyage Classification
Concentration
Epaississage Liquide: surverse
Mélange solide-liquide épaissi

Enlèvement de l’eau
ou séparation Filtration Liquide: filtrat
solide-liquide
Gâteau-filtre
Séchage Vapeur d’eau
Concentré séché
Vers la métallurgie
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GENERALITES
➢ Morts-terrains : terrain de recouvrement, ne contenant aucune ou presque pas de
quantité en métal valorisable.
➢ Gisement : masse de substance minérale susceptible d’être exploitée.
➢ Gite minéral ou amas minéralisé ou indice minéralisé : masse de substance
minérale n’ayant aucune valeur commerciale, qui pourra devenir un gisement au gré
des évolutions techniques, économiques ou stratégiques.
➢ Teneur (%) : elle exprime la qualité d’un minerai, se traduisant par le rapport entre
masse de substance utile contenue/ masse de minerai.
➢ Teneur de coupure : teneur en dessous de laquelle toute exploitation devient non
rentable.
• Elle évolue dans le temps et dans l’espace. En RDC, elle est de 2% pour le cuivre et
de 1% pour le cobalt. Mais pour le Chili, l’Australie, les USA et le Canada, elle est
inférieure à 1% pour le cuivre et 0,5% pour le cobalt.
PROF Jimmy KALENGA 14

Minerais riches Minerais pauvres
Cours du cuivre ou cobalt
DEFAVORABLE FAVORABLE

GENERALITES
Les étapes de la vie de la mine ( Life of Mine)

Les activités d’une mine moderne peuvent être subdivisés en 5 étapes dans la vie de la
mine :
➢ Prospection ;
➢ Exploration ;
➢ Développement ou aménagement de la mine;
➢ Exploitation ;
➢ Fermeture et Réhabilitation.
La Prospection et l’exploration (précurseurs de l’exploitation minière) sont souvent liées
et de fois combinées.
PROSPECTION
Elle est la première étape dans les activités des mines, elle consiste à la recherche des
gisements ou d’autres minéraux valorisables.
La prospection se base sur :
➢ Méthodes de prospection :
▪ Directes
▪ Indirectes (géophysiques)

GENERALITES
➢ Informations : Littérature, Cartes, vieilles mines ;

➢ Indices de minéralisation : Echantillonnage.
Les travaux de prospections peuvent aller de 1à 3 ans et coûter 0.2 – 3 MUSD
EXPLORATION
Elle peut être menée sur une propriété minière en exploitation pour augmenter les
réserves minérales déjà découvertes et exploitées ou sur des propriétés déjà explorées,
mais en utilisant de nouvelles approches et technologies.
Pendant l’exploration, l’étude de faisabilité du projet est réalisée et peut comprendre les
éléments suivants : Caractéristiques de la géologie et des ressources ,planification de
l’exploitation minière ,essais de traitement et conception de l’usine de
traitement ,planification des infrastructures, etc.
Les travaux d’exploration peuvent durer de 2 à 5 ans pour 1 – 15 MUSD

GENERALITES
Phases de la prospection et exploration Carottes d’exploration
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GENERALITES
DÉVELOPPEMENT OU AMÉNAGEMENT DE LA MINE
Si la phase d’exploration prouve l’existence d’un dépôt de minerai assez important et
d’une teneur suffisante, le promoteur du projet peut alors commencer de planifier le
développement d’une mine.
Cette phase du projet minier comprend plusieurs composantes distinctes :
➢ Construction des routes d’accès au site minier ;
➢ Systèmes de transport ;
➢ Infrastructures de base : camps du personnel, aires de stockage d’équipement, …
➢ Emplacement de l’usine en surface ;
➢ Accès au gisement, etc.
Les travaux de
développement peuvent
aller de 1 à 3 ans.
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GENERALITES
EXPLOITATION MINIERE ACTIVE
L’exploitation proprement dite comprend deux grandes étapes à

savoir l’extraction et la concentration ou enrichissement :
➢ Extraction : après le déplacement des morts-terrains, l’extraction
du minerai commence par l’abattage de la roche dans son
environnement naturel, puis son chargement et son transport
à l’aide d’équipements lourds et d’une machinerie spécialisés
(tels que les chargeuses, les wagons de mine, les camions-
bennes, …) qui transportent le minerai vers les installations de
traitement à travers des routes de transport des matériaux.
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GENERALITES
21
GENERALITES
➢ Concentration ou minéralurgie : les procédés minéralurgiques ont pour fonction
d’effectuer la séparation physique du minerai dans le but de produire une
portion enrichie contenant la majeure fraction des minéraux visés (le concentré)
et une portion pauvre constituée presque exclusivement de la gangue (le rejet).
Le concentré obtenu fera l’objet d’un traitement métallurgique ultérieur en vue
de l’obtention du métal recherché.
La durée de vie de l’exploitation d’une mine peut varier entre 10 à 30 ans.
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GENERALITES
FERMETURE DE LA MINE ET RÉHABILITATION DU SITE

Lorsque l’exploitation minière active cesse, les installations minières et le site sont
réhabilités et fermés. L’objectif du plan de réhabilitation et de fermeture d’un site minier
doit toujours viser à retourner le site à une condition qui ressemble le plus possible à la
condition d’avant exploitation.
La réhabilitation consiste essentiellement :
➢ au démontage des usines ;
➢ au traitement des rejets ;
➢ à la gestion du terril ;
➢ au suivi environnemental, etc.
La réhabilitation peut
durer de 1 à 10 ans.
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GENERALITES
Morphologie des gisements ou corps minéralisés

En fonction de la forme des gisements, on distingue des gisements en :
➢ amas
➢ filon
➢ couche
En fonction du pendage, on distingue des gisements

➢ plateure : pendage compris entre 0- 30° ;
➢ semi-dressants : pendage compris entre 30-60° ;
➢ dressants : pendage supérieur à 60°.
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GENERALITES
Caractéristiques des gisements

➢ Direction
➢ Pendage
➢ Angle de pendage
➢ Puissance
Types des ressources minérales
Les types des ressources minérales exploitables sont les suivants :

➢ métaux de base : cuivre, cobalt, fer, zinc, aluminium, …... ;
➢ minéraux industriels : argile, barytine, micas, calcaire, … ;
➢ sources d’énergie ou combustibles : pétrole, charbon, schistes bitumineux, … ;
➢ matériaux de construction : ciment, chaux, granulats, sable, ….
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Exploitation des mines à ciel ouvert
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EXPLOITATION DES MINES A CIEL OUVERT
Les exploitations à ciel ouvert comprennent l’ensemble des travaux miniers qui sont
réalisés pour extraire des substances utiles du sol et du sous-sol par des creusements
complètement ouverts sur l’atmosphère. D’une manière générale, ces exploitations
s’adressent à des gisements peu profonds recouverts d’une couche de stérile qu’il faut
donc enlever avant d’accéder à la substance recherchée. On parle alors de découverture
ou décapage.
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Eléments fondamentaux d’une exploitation à ciel ouvert
➢ Gradins
▪ Gradins en exploitation : ceux reculent en cours d’exploitation

▪ Plate-forme de travail : surface horizontale du gradin servant à
l’emplacement des engins d’exploitation et de transport
▪ Banquettes de sécurité : gradins autres que ceux en exploitation et sont
destinées à améliorer la stabilité des talus
▪ Enlevures : zones de travail 28
➢ Bords de la mine
▪ Bords de travail : ensemble de gradins sur lesquels les travaux principaux
d’exploitation sont exécutés progressivement
▪ Bords inexploités : bords où l’on n’effectue pas les travaux d’exploitation et sont
utilisés pour l’évacuation des produits et la sécurité des travaux.
▪ Fond de la mine ou le sol de la carrière: plate forme inférieure du dernier gradin
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➢ Bords de la mine
▪ Bords de travail : ensemble de gradins sur lesquels les travaux principaux
d’exploitation sont exécutés progressivement
▪ Bords inexploités : bords où l’on n’effectue pas les travaux d’exploitation et sont
utilisés pour l’évacuation des produits et la sécurité des travaux.
▪ Fond de la mine ou le sol de la carrière: plate forme inférieure du dernier gradin
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➢ Talus de la mine
▪ Talus de gradin
▪ Talus de liquidation : pente générale du bord de la mine dans sa phase finale de son
activité. Il est choisi sur base des calculs spéciaux de manière à assurer la stabilité des
bords de la carrière et la diminution des stériles à excaver.
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➢ Talus de la mine
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➢ Rampe d’accès
C’est une piste inclinée qui permet de passer de la surface au fond de la mine à ciel
ouvert au moyen d’engins roulants (camions, voitures, etc.). Les rampes ont couramment
des pentes de 8 à 12 %.
Mine de Lupoto
Somika
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➢ Notions de rapport de découverture et de tempérament

▪ Découverture : enlèvement des morts terrains recouvrant le gisement.
▪ Rapport de découverture : rapport de découverture est le rapport entre la quantité de
stérile et la quantité du minerai extraite simultanément dans un projet ou phase
d’exploitation.
Lorsque le gisement est stratiforme ou subhorizontal et ayant un recouvrement superficiel
(ou mort-terrain), on parle de taux de recouvrement ou de découverture.
Qs 𝒎𝟑
Rd = En 𝒕
Qm
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➢ Notions de rapport de découverture et de tempérament

▪ Tempérament : rapport entre la quantité totale des matériaux excavés (stérile et
minerai) exprimée en m3 et la quantité des minerais valorisables en tonnes sèches (T.S)
réalisée à un stade d’exploitation.
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➢ Méthodes d’exploitation à ciel ouvert

Dans les MCO, il existe fondamentalement trois méthodes d’exploitation : la méthode des
tranches simultanées, la méthode des tranches successives et la méthode des fosses
emboîtées.
Choix de la méthode
Les paramètres fondamentaux conditionnant le choix d’une méthode :
▪ la morphologie du gisement : plateure, dressant, amas, couche, filon,… ;
▪ l’épaisseur du recouvrement ;
▪ la topographie : montagne ou surface horizontale ;
▪ les teneurs en substances utiles ;
▪ la cadence de production imposée par l’entreprise ;
▪ la hauteur de talus compte tenu de la sélectivité ;
▪ les pentes de la mine à ciel ouvert ;
▪ les pentes des pistes ;
▪ les coûts ; etc. 36
MÉTHODE DES TRANCHES HORIZONTALES SIMULTANÉES (STRIP MINING)
▪ Appliquée aux gisements subhorizontaux de grande extension
▪ la progression de l’excavation se fait par tranches horizontales conduites
simultanément pour enlever en un seul passage la totalité de l’épaisseur verticale
à exploiter.
▪ Engins d’abattage: dragline (souple, MAD élevé, faible coût en découverture
▪ Stériles, deux cas possibles :
- Remblayage immédiate de l’excavation, réhabilitation simultanée.
- Stockage en dehors de l’excavation, valorisation.
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MÉTHODE DES TRANCHES HORIZONTALES SUCCESSIVES (BENCHING)
▪ Méthode fréquemment utilisée pour les gisements à flanc de coteau
▪ Progression globalement verticale de l’excavation par tranches horizontales conduites

successivement jusqu’au contour final
▪ La tranche inférieure ne démarre que peu avant la fin de la tranche précédente
▪ L’enlèvement d’une tranche qui peut comporter plusieurs gradins est assimilable à une
exploitation par tranches simultanées
- Le remblayage est interdit jusque vers la fin de l’exploitation
- Réhabilitation du site sur le plan environnemental n’est donc possible qu’à la fin de
l’exploitation
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MÉTHODE DES FOSSES EMBOITEES (NESTED PITS, PUSH-BACK)
▪ Typique des couches puissantes, filons redressés ou amas, l’exploitation se
développe verticalement de haut en bas par fosse successive comportant du
minerai et du stérile que l’on est obligé d’excaver et de déplacer au fur et à
mesure de l’approfondissement des travaux d’exploitation.
▪ Toute mise en place de remblai dans l’emprise de la fosse finale interdite
▪ Réhabilitation est souvent retardée jusqu’à la fin de la vie du projet.
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➢ Principales opérations technologiques ou unitaires
De l’ensemble de travaux miniers d’une mine, on distingue quatre opérations
technologiques ou minières principales :
▪ abattage ;
▪ chargement des produits ;
▪ transport ;
▪ constitution des terrils et des remblais en minerais.
Outre ces quatre opérations technologiques principales, il existe également des
opérations connexes telles que :
▪ exhaure (pompage) ;
▪ stabilité des talus ;
▪ travaux de terrassement.
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1. ABATTAGE
L’abattage est l’opération qui consiste à détacher la roche à extraire du massif et à la
réduire en éléments plus petits pour la manutentionner et la transporter. Cette opération
est directement liée aux qualités de la roche notamment la dureté qui est une
caractéristique importante intervenant en premier lieu.
On distingue quatre types d’abattage à savoir : abattage manuel, mécanique, à l’explosif et
hydraulique ou en milieu aqueux.
Différentes techniques d’abattage suivant les types des roches :
Dureté/procédé
Roche
d’abattage Roche tendre Roche très dure
dure
xx : domaine privilégié
Marteau piqueur xx 0 0
x : domaine possible
0 : domaine impossible.
Machines d’abattage x xx 0
Rabot xx 0 0
Explosif x x xx
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1.A Abattage manuel ou par outils-individuels

Les mineurs utilisent des burins, des coins en fer, des marteaux, des pointerolles, des
pioches, c'est-à-dire des outils de petite taille lorsque ils procèdent à un abattage sélectif
et travaillent dans des boyaux étroits.
Ils utilisent des pics (appelé aussi piqueurs), des pelles, des marteaux-piqueurs, des sapes
lorsqu'ils ont plus de place, que le front de taille est plus large.
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1.B Abattage mécanique

L’abattage est réalisé grâce à l’utilisation des machines de type haveuse, rabot, surfaces
miners. On emploie beaucoup aujourd'hui dans les mines ou dans le génie civil des
machines qui effectuent avec plus d'énergie et de rapidité les travaux d’abattage de la
roche. Tunnelier Machine d’abattage
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1.C Abattage à l’explosif

Pour l’abattage des roches dures, on recourt aux travaux de tir. Ceci exige au préalable le
forage des trous sur un fond d’abattage ; dans ces derniers, on charge les explosifs
(charge) qu’on met à feu (minage) pour l’exécution de l’abattage : c’est le tir à l’explosif ou
fragmentation de la roche (forage et minage).
1. Forage
Opération qui consiste à forer des trous cylindriques devant servir de schéma de minage.
Modes de forage : Carottant et destructif
Paramètres de forage : Sondeuse SWDE 120 dans la mine de Somika Lupoto
▪ la banquette ( B) ;
▪ le diamètre des trous (d) ;
▪ la profondeur des trous ;
▪ la maille de forage (V×E).
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2. Minage : opération qui consiste à loger des explosifs dans les trous forés puis tirer,
en vue d’ébranler ou d’abattre la roche en place.
Paramètres de minage :
▪ charge spécifique d’explosif ;
▪ hauteur de bourrage ;
▪ mode de raccordement ; Géométrie de tir
▪ mode d’initiation.
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Explosif
Un explosif est une substance ou un mélange de substances qui se décompose en
entraînant la libération brutale d’une grande quantité d’énergie pendant un temps très
court. Le mode de décomposition est fonction de la nature du produit, mais aussi de la
nature et de la puissance de l’amorçage de la réaction.
On distingue six grandes familles des explosifs :
▪ Les dynamites Explosifs encartouchés
▪ Les explosifs nitratés
▪ Les nitrates-fiouls (ANFO)
▪ Les gels ou les bouillies
▪ Les émulsions
▪ Les nitrates-fiouls alourdis
Accessoires de minage :
▪ Détonateurs
▪ Cordeaux détonants
▪ Fils électriques,etc. 46
1.D Abattage hydraulique

Cette technique consiste à utiliser l’eau sous pression pour éroder des roches ou remuer
des sédiments. L’eau à haute pression est dirigée vers une face de matériau tendre ou
fine.
Le matériau est lavé vers le bas et dirigé vers l’usine de traitement. C’est une technique
longtemps utilisée pour le traitement de l’or. L’abattage hydraulique est également
employé pour retraiter de vieux produits de résidus miniers ou pour leur transport vers un
endroit plus approprié.
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2. CHARGEMENT DES PRODUITS

Cette opération consiste à charger les roches abattues. Elle peut se faire au moyen de
chargeuses (loader) sur chenilles ou sur pneumatiques, ou au moyen d’excavateurs.
2.A Chargeuses
Chargeuse sur chenilles Chargeuses sur pneus
48
Chargeuses sur pneus
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2.B Excavateurs
Ce sont des engins qui immobiles pendant le chargement et sont à giration complète ou
partielle. On distingue plusieurs types d’excavateurs à savoir : pelles, draglines, excavateurs à
godets multiples, roue-pelle et mineurs continus.
1. Pelles : Ce sont des engins d’excavation et de chargement les plus répandus en mines à
ciel ouvert et qui sont destinés à travailler dans tout type de terrain.
Mode d’extraction de pelles
Mode retro ou fouille Mode butte Mode mixte
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Types de pelles
Pelle à câbles ou mécanique Pelle hydraulique
Dragline ou excavateur à benne traînante Mineurs continus ou surfaces miners
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3. TRANSPORT
Le transport établit la liaison entre le fond de la mine et le point de
déchargement des produits (stérile et minerai). Il a pour objet non
seulement de déplacer des minerais mais aussi des stériles qui
représentent souvent la principale partie de la circulation des produits dans
une exploitation à ciel ouvert. Les frais de transport dans les mines à ciel
ouvert atteignent 30 à 40 % des dépenses totales d’exploitation.
Dans les exploitations à ciel ouvert, on distingue deux modes de transport
des matériaux à savoir :
▪ Transport discontinu cyclique
▪ Transport continu
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3.1 Transport discontinu cyclique : Transport par camions-bennes

Camion Tombereau rigide
Tombereau articulé Camion-benne avec système Trolley
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Le tombereau sur chenilles
Le tombereau est un matériel réalisant aussi le transport sur une distance inferieur à 200m.
Beaucoup plus utilisé en Europe, pour des applications sur une distance avec une forte pente.
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3.1 Transport discontinu cyclique : Transport par Locomotives et wagons

Wagonnet sur rails de 3 m3
3.2 Transport continu

Convoyeurs à courroie : ils permettent le transport des matières premières sur des
pentes allant jusqu’à 30 % en ascendant et 25 % en descendant. La vitesse de
transport va de 5 à 7,5 m/s et la capacité de transport va jusqu’à 3000 t/h.
55
4. CONSTITUTION DES TERRILS ET DES REMBLAIS

Les terrils et les remblais à minerais sont des entassements des déblais (stériles ou
minerai) issus de l’extraction d’une mine.
on distingue :
▪ Les terrils intérieurs : constitués à l’intérieur même de la mine
▪ Les terrils extérieurs : constitués hors mine
Terrils de Lubumbashi Remblai
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5. OPERATIONS CONNEXES
5.1 EXHAURE
L’exhaure (dewatering) regroupe toutes les opérations consistant à évacuer
l’eau dans les chantiers d’exploitation. On utilise pour ce fait, des puisards,
des pompes , des conduites et d’autres accessoires.
5.2 STABILITÉ DES TALUS

Elle consiste au contrôle des talus de mines pendant l’exploitation dans le
but de faire face aux instabilités (glissement des terrains, éboulements, …)
et aussi d’assurer la sécurité du personnel et des équipements.
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5.3 TRAVAUX DE TERRASSEMENT ET ENTRETIEN DES PISTES
C’est l’ensemble des travaux destinés à modifier la forme d’un terrain. On utilise
généralement quelques équipements tels que : les bulldozer (bouteurs), les niveleuses
(graders), les décapeuses (scrapers) et les arroseuses.
Scraper Niveleuse
Bulldozer
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EXPLOITATION DES MINES SOUTERRAINES
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Une mine souterraine est en quelque sorte un grand chantier aménagé au sein de la terre
en vue d’extraire de la roche en place les minéraux utiles qu’elle renferme. L’accès au
gisement et l’abattage du minerai, c’est-à-dire de la roche qui renferme un mélange de
minéraux dont au moins un peut être traité pour obtenir un produit commercialisable,
s’effectuent par foration et tir à l’explosif. Le minerai est remonté à la surface, où il est traité
pour obtenir un concentré riche en valeur marchande. La figure ci-dessous illustre le
schéma général d’une mine souterraine.
60
61
➢ Accès au gisement
Deux grands types d’accès au gisement :
▪ accès primaires
▪ accès secondaires
1.ACCES PRIMAIRES
Ce sont des ouvrages qui donnent accès à la mine et qui communiquent avec la
surface. Parmi eux, on distingue :
1.A PUITS VERTICAL OU SHAFT
Excavation verticale, partant généralement de la surface, donnant accès à
différents étages de la mine et permettant de les desservir. Ce sont des ouvrages
de forme généralement circulaire.
62
Chevalement du shaft (puits de Chevalement du shaft (puits de
production) de la mine service) de la mine souterraine
souterraine de Kibali Gold de Kinsenda
Diamètre : 8 m Diamètre : 5 m
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Le puits 2 (6,5m de diamètre) assure la translation du personnel par cage à

un étage de la recette Quant au puits 3 (6,5m de diamètre), équipé d’une
cage de deux étages donne accès aux niveaux 207, 357, 411 et 465
PUITS 2 à KAMOTO COPPER COMPANY

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Selon l’utilité du puits, on distingue :

▪ Puits de production : puits où le déplacement des minerais et des stériles dans
la mine se fait dans des récipients des puits appelés skips ;
▪ Puits de service : où le transport du personnel, du matériel et de l’équipement
dans la mine se fait à l’aide des récipients des puits appelés cages ;
▪ Puits de ventilation : où se fait la circulation du flux d’air vers le haut ou vers le
bas dans la mine ;
▪ Puits d’exploration : permettant de définir les caractéristiques des gisements
de minerai ;
▪ Puits d’urgence : utilisé pour l’évacuation du personnel en cas d’urgence.
65
1.B RAMPE ou INCLINÉS D’ACCES :
Ce sont des voies inclinées par lesquelles, on accède en descendant directement dans la
mine.
Incliné d’accès par camions de la mine Incliné d’accès par camions de la mine
souterraine de Kibali Gold ( Section : souterraine de Kamoto (Section :6.5m x
5.0m×5.5m) 5.0m)
66
1.B RAMPE ou INCLINÉS D’ACCES :
67
1.C PUITS INCLINÉ SUR RAILS
Ce sont des voies inclinées avec rails équipés de wagonnets (berlines) pour le transport du
personnel, des matériaux et des équipements.
Incliné sur rails LOZ

de la mine
souterraine de
Kinsenda
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2.ACCÈS SECONDAIRES ET CONNEXES
Ce sont des ouvrages ou galeries ne communiquant pas avec le jour ou la surface. Ils sont
reliés aux différents niveaux d’exploitation dans la mine. On distingue :
▪ les travers-bancs,
▪ les puits aveugles,
▪ les cheminées,
▪ les drifts,
▪ les recoupes, etc.
69
70
71
Coupe schématique de kamoto
72
Choix de la méthode d’exploitation
Les paramètres fondamentaux conditionnant le choix d’une méthode d’exploitation sont :
▪ les dimensions et la configuration du nouveau gisement ;
▪ la valeur des minéraux que renferme ce gisement ;
▪ la composition, la stabilité et la résistance du massif rocheux ;
▪ les impératifs de production et de sécurité (parfois conflictuels).
Les méthodes d’exploitation peuvent se différencier suivant :
a. L’angle du pendage du gisement :
▪ les plateures: pendage inférieur à 30° ;
▪ les semi-dressants : pendage compris entre 30 et 60° ;
▪ les dressants : pendage supérieur à 60°.
b. La forme du gisement :
▪ les gisements en amas ;
▪ les gisements en filon ;
▪ les gisements en couche. 73
c. La puissance ou l’épaisseur du gisement :

▪ les couches minces ou moyennes : épaisseur comprise entre 0,5 à 10 m ;
▪ les couches épaisses : épaisseur supérieure à 10 m ;
▪ les couches très épaisses : épaisseur supérieure à 50 m .
d. La direction :
▪ méthodes chassantes ou avançantes : ce sont les méthodes pour
lesquelles le front d’abattage progresse en même temps que les voies
d’accès ;
▪ méthodes rabattantes : ce sont des méthodes dont les voies d’accès ont
été creusées à l’avance jusqu’à l’extrémité du panneau à exploiter. La
méthode démarre en bout du panneau et rabat vers le point de départ
des voies.
74
➢ Méthodes d’exploitation souterraine

Dans les MS, il existe plusieurs types de méthodes d’exploitation
Types et classification des méthodes d’exploitation
On distingue plusieurs méthodes d’exploitation à savoir :

▪ Chambres et Piliers ou RAP ;
▪ Tranches montantes remblayées ou Cut and Fill (CAF) ;
▪ Longues tailles ou Longwall Mining ;
▪ Sous-niveaux abattus ou Sublevel stoping ;
▪ Blocs foudroyés ou Block caving ;
▪ Sous-niveaux foudroyés ou Sublevel caving ;
▪ Chambres magasins ;
▪ Traçage et dépilage ; etc.
75
❖ EN MINES SOUTERRAINES
✓ CES OPERATIONS SONT GEREES PAR UNE METHODE D’EXPLOITATION:
❑ Gisement de faible pendage ou plateures:
✓ Chambres et piliers, Longue taille
❑ Gisements dressants:
✓ Méthodes des tranches descendantes (sous-niveaux
abattus ou foudroyés – Sublevel stoping ou sublevel
caving)
✓ Méthodes des tranches montantes avec remblayage
(tranches remblayées par du stérile – cut and fill;
maintien de minerai en place – shrinkage)
❑ Gisements en amas: bloc caving
Méthodes d’exploitation en souterrain
Plateure Dressant Amas
Chambres et Tranches Tranches
descendantes montantes Block caving
piliers
Sublevel stoping Cut-and-fill
Longue taille Sublevel caving Shrinkage stoping
+ Long hole + Vertical Crater

stoping Retreat
77
❖ Chambres et piliers
Tranches Sublevel stoping
descendantes
Tranches Sublevel caving
descendantes
❖ le sub-level caving
(méthode des tranches descendantes foudroyées)
Tranches
Cut-and-fill montantes
Shrinkage stoping Tranches
montantes
➢ Principales opérations technologiques ou unitaires

Comme pour les exploitations des mines à ciel ouvert, on distingue également
quatre opérations technologiques ou minières principales en mine souterraine :
▪ abattage ;
▪ chargement des produits ;
▪ transport ;
▪ constitution des terrils et des remblais en minerais.
Outre ces quatre opérations technologiques principales, il existe également des

opérations connexes telles que :
▪ exhaure ;
▪ aérage ou ventilation ;
▪ soutènement ;
▪ fonçage (accès au gisement) ;
▪ creusement divers (galeries, cheminées, etc.) ;
▪ traitement des vides ;
▪ électrification des mines.
84
1. ABATTAGE
Les types et les paramètres d’abattage sont les mêmes qu’en mine ciel ouvert sauf qu’en
souterrain le forage est réalisé sur des petites surfaces (sections de galeries de petites
dimensions qu’en MCO), la forme et les dimensions des trous sont différentes que celles de
MCO (trous horizontaux, inclinés de diamètre et longueur faibles).
Schéma de tir des

galeries 5m×5m
(Mine de Kibali
Gold)
85
1. ABATTAGE
Technique de pénétration dans la roche
Forme d’application Méthode

d’énergie
Mécanique (foration) Percussion: - Outil à chute (mouton)
- Marteau
Rotation, outil à coupe: - Lames
- Pierres serties
- Discage
Rotation, outils à tricônes
Roto-percussion: - Marteau
- Outils à rotation
Thermique Flamme
Plasma
Fluide chaud
Fusion
Congélation 86
1. ABATTAGE
Technique de pénétration dans la roche
Forme d’application Méthode

d’énergie
Fluide Jet
Érosion
Éclatement
Cavitation
Sonique Vibration
Chimique Explosion
Réaction
Électrique Arc électrique ou courant
Faisceau d’électrons
Induction électromagnétique
Lumière Laser
Nucléaire Fission
Fusion 87
1. ABATTAGE
Bases de la pénétration mécanique
Pt Pt
Pt
Pc Pc
Pc
Outil Outil
Outil
Roche Roche Roche

(a) (b) (c)
Principes de destructibilité:
(a) Coupe (b) cisaillement (c) fragmentation
Trois types de forage
➢ Le forage par percussion ;

➢ Le forage rotatif (rotary) ;
➢ Le forage roto-percutant 88
1. ABATTAGE
Composantes d’un système de forage
• La machine (source d’énergie) : transforme l’énergie de sa forme

originelle en énergie mécanique.
• Les tiges (transmettent l’énergie) : en général creuses pour permettre
le passage d’un fluide et, éventuellement des tuyauteries
hydrauliques.
• L’outil (applicateur d’énergie): il attaque la roche mécaniquement
pour accomplir le travail.
• Le fluide de circulation: nettoie le trou, contrôle les poussières,
refroidit l’outil et stabilise le trou. D’une manière générale, on injecte
de l’air comprimé, mais dans certains cas de l’eau, de la boue ou de la
mousse peuvent être utilisés.
89
1. ABATTAGE
Foration roto-percutante
Marteau perforateur - principe
▪ Les marteaux perforateurs sont des cylindres dans lesquels

coulisse un piston en mouvement alternatif grâce à un
système de distribution.
▪ Dans son mouvement de recul le piston tourne d’un certain
angle pour permettre le battage complet du fond du trou.
Les caractéristiques :
•La fréquence de frappe : 1000 à 4000 coups/min. ;
•L’énergie par coup
90
1. ABATTAGE
91
1. ABATTAGE
92
1. ABATTAGE Foration roto-percutante
Les taillants
93
Technique de foration hors trou
▪ Le marteau frappe en tête du train de tiges.

▪ Le poids de ces tiges maintient constamment l’outil
en contact avec la surface de la roche.
▪ Dans cette technique une partie de l’énergie est
perdue dans les raccords entre tiges, et
l’augmentation de la longueur du train de tiges
entraîne des risques de rupture et de flambement.
▪ Utilisé généralement pour le travail à faible

profondeur (actuellement surtout pour la foration en
souterrain)
94
Technique de foration fond de trou
▪ Le dispositif de percussion est placé au fond du

trou, ce qui remédie aux inconvénients du
système à marteau en surface, et présente
l’avantage d’avoir une vitesse d’avancement
constante quelle que soit la profondeur du
trou, et réduit les bruits en surface.
▪ Avantageux pour le travail à grande profondeur
95
1. ABATTAGE Le marteau fond de trou
Diamètres de trou usuels:

65 à 150 mm (2 ½ à 6")
96
1. ABATTAGE Évacuation et captage de la poussière
97
ABATTAGE
• Exemple de machines : le
Wagon drill
98
ABATTAGE
10
0
ABATTAGE
Foration rotary
Les outils : tricône ou outil à molettes
Diamètre usuels en forage rotary
(mm) : 200 (6 7/8), 250 (7
7/8), 311 12 (1/4), 381 (15).
Mais peut aller jusque 445.
101
Foration rotary
102
Foration rotary
103
Foration rotary
✓ Le forage Rotary est une technique sans carottage

incomparable pour forer dans les roches tendres ou de dureté
moyenne comme le calcaire, la craie et le mudstone (limon
compact).
✓ Le forage au rotary permet d’atteindre de grandes
profondeurs dépassant parfois les 5 000 m.
✓ Le forage au rotary nécessite l’utilisation d’un fluide
composé d’eau et d’argile, actuellement de la bentonite
formant une « boue » afin de remonter les déblais en surface
Cette méthode peut être utilisée pour des forages obliques et
même horizontaux
✓ La technique rotary est exclusivement utilisé dans les terrains
sédimentaires y compris les terrains durs pour les machines
de fortes puissances.
104
Foration rotary
✓ La boue joue un rôle essentiel dans la mise en oeuvre du

forage : remontée des cuttings, stabilisation des parois,
lubrification de l’outil.
✓ Les caractéristiques intrinsèques de cette boue (densité,
viscosité) sont contrôlées régulièrement et modifiées si
besoin (allégement ou épaississement de la boue par
exemple) en cours de forage :
✓ La densité de la boue, influe sur la remontée des cuttings et la
stabilisation des parois. Une boue lourde a une meilleure
portance et les cuttings flotteront mieux.
✓ La température de la boue permet de refroidir l’outil de
forage
✓ La viscosité influe sur la lubrification de l’outil
105
Foration rotary
✓ Les paramètres hydrodynamiques de ce fluide (débit,

pression) jouent aussi un rôle fondamental :
✓ Le débit de la pompe influe sur la vitesse de circulation de la
boue (vitesse ascensionnelle) et directement sur la remontée
des cuttings.
✓ La pression de la boue permet de faire face aux pertes de
charges dans le train de tige
✓ Le forage rotary peut être réalisé à l’air seul, sans boue de
forage. Cette technique est surtout appliquée en début de
forage pour les premiers mètres (10-20 mètres) et évite de
préparer une boue de forage, dans l’optique de forer au
Marteau Fond de Trou.
106
1.A Forage
Jumbo de foration
107
Exemples de machines: petite taille
108
Sondeuse Drill Pantera 1500 i dimension

109
Grosse sondeuse Marion de forage

minier pour grandes productions:
utilisation à la mine de charbon de
Kleinkopje
110
Modes de forage
Les différents modes de forage :
❖ Carottant
❖ Destructif
En dépit du fait qu’il existe deux modes d’abattage, toutes les

machines se révèlent être identiques du point de vue construction.
Les différents sous-ensembles qui les composent jouent le même
rôle et le même but.
❑ Forage carottant
✓ Le carottage (en anglais diamond drilling, ou core drilling) est un

type de forage d'exploration, visant à prélever un échantillon du
sous-sol terrestre ou marin obtenu à l'aide d'un tube appelé carottier
que l'on fait pénétrer dans le sous-sol.
111
Modes de forage
✓ Le but du sondage carottant est de découper en continuité sur toute la
longueur forée, mais par passes successives, une colonne de terrain
ou roche puis de la remonter à la surface du sol pour un examen
géologique ou essai de laboratoire.
✓ Dans le sondage carottant, la roche est attaquée au moyen du tube
carottier portant à son extrémité une couronne diamantée à
laquelle on imprime un mouvement de rotation accompagné d’une
poussée.
✓ De cette façon, on réalise une saignée circulaire de la roche en
conservant la carotte. Celle-ci qui constitue un échantillon fidèle
de la formation traversée doit être ensuite ramenée à la surface.
✓ L’extraction et la fixation de la carotte se produisent à la
manoeuvre ascendante du tube carottier grâce à la présence, dans
la base, de la couronne (pour simple carottier) ou dans la boîte à
ressort (pour double carottier) d’un ressort unique qui sert autour
de la carotte. 112
Modes de forage
❑ Forage destructif
➢ Il s'agit d'un mode de forage rapide consistant à déstructurer

le sol à l'aide d'un outil adapté, à enregistrer les paramètres de
forage et à remonter vers la surface les débris appelés «
cuttings » à l'aide d'un fluide (air, eau, boue).
➢ Le forage destructif par roto-percussion hors trou (taillant en

croix, à boutons).
➢ L’outil de forage arrache des fragments de roche par abrasion

ou percussion.Il est réalisé surtout dans la mine pour abattre
la roche par explosif.
113
Modes de forage
❑ Forage destructif
Le forage destructif sert dans les domaines suivants :
✓ Sélectivité de la surface (sondages géologiques destructifs)
✓ Forage d’exhaure (piézomètres, puits filtrants, puits d’eau

potable ou industrielle)
✓ Sondages horizontaux de décompression des aquifères en

carrière
✓ Sondages initiaux dans les creusements des galeries, puits,

chambres…
✓ Exécution des canalisations pour câbles électriques, conduites

d’eau, conduites d’air… 114
Modes de forage
115
Minage (tir des mines)
L’explosion et les réactions qui l’engendre
Explosion = la transformation rapide d’un système

matériel accompagnée de la production de quantités
de gaz importantes.
Initiation: il faut fournir une énergie mécanique par

friction ou par choc. Cette énergie mécanique se
transforme en énergie thermique avec formation d’un
point chaud.
L’initiation de l’explosif est engendrée par ce point
chaud.
116
Minage (tir des mines) L ’explosif: cas de l ’ANFO
C10 H 22 + 31 NH 4 NO 3 → 10 CO 2 + 73 H 2 O + 31 N 2
117
Déflagration et détonation
La déflagration est une combustion dont la vitesse

est relativement faible (quelques centimètres à
quelques centaines de cm par seconde).
La détonation est le régime de décomposition le plus

rapide (quelques km/s en réaction linéaire).
Onde de choc
118
Caractéristiques pratiques d’un explosif
- Densité
- Diamètre critique de détonation
- Sensibilité à l’amorce
- Vitesse de détonation
- Énergie des explosifs
- Brisance et pression de détonation
- Aptitude à transmettre la détonations entre cartouches
jointives
- Fumées de tir et bilan en oxygène
- Sensibilité aux chocs et à la friction
- Résistance aux sollicitations climatiques
- Facilité et sécurité de chargement
119
120
121
122
123
124
125
126
1.B Minage
Explosif Accessoires : Détonateur Nonel, Cordeau dét et Fil électrique
127
2. CHARGEMENT ET TRANSPORT DES PRODUITS

2.A Chargement des produits : Engins LHD
128
2. CHARGEMENT ET TRANSPORT DES PRODUITS
2.A Chargement des produits :
Chargeuse-navette LH517i SANDVIK
129
2.B Transport des produits :

Le transport des produits abattus du chantier peut se faire par :
▪ gravité : des cheminées à minerai (ore passes) d’un niveau supérieur à un niveau
inférieur selon la méthode d’exploitation utilisée ;
▪ des wagonnets (berlines) sur rails ;
▪ des skips au niveau du puits de production ;
▪ des convoyeurs blindés ou bandes transporteuses ;
▪ des engins miniers (camions-bennes de grande capacité).
130
Chargement en mine souterraine
131
Camion TH551i SANDVIK
132
133
134
135
3.CONSTITUTION DES TERRILS ET DES REMBLAIS EN MINERAIS
Dans une exploitation souterraine, la constitution des terrils et des remblais
en minerais se fait généralement à la surface (road pad) suite aux espaces
confinés sous terre. Ces remblais en minerais sont le plus souvent à proximité
des usines de concentration pour faciliter les opérations de réduction
granulométrique.
136
4. OPERATIONS CONNEXES
4.1 Exhaure
Evacuation des eaux des chantiers d’exploitation dans la mine
Installations : Salle des pompes, puisards, pompes, tuyauteries, etc.
Circuit
d’exhaure
Mine de
Kinsenda
137
4.2 Ventilation ou aérage
Opération ayant pour but d’envoyer de l’air frais dans la mine, en vue de maintenir
dans l’atmosphère des travaux souterrains une composition, une température et un
degré d’humidité compatibles avec la sécurité et la santé du personnel.
Cette opération est subdivisée en deux parties :
▪ La ventilation principale ou naturelle : qui achemine l’air frais de la surface via les
accès principaux (puits et inclinés) jusqu’au fond de la mine ;
▪ La ventilation secondaire ou artificielle : qui étant donné que l’air entrant par les
accès principaux n’arrive plus à desservir la plupart des chantiers suite à
l’approfondissement de la mine, on va placer des ventilateurs à proximité des fronts
pour chasser l’air vicié vers les ouvrages de sortie d’air.
138
Sorties d’air vicieux
Ventilateur Zitron Mine Kibali Gold Sortie d’air Big Man 10 Mine Kinsenda
139
4.3 SOUTÈNEMENT
Cette opération consiste au contrôle des mouvements des massifs rocheux en
vue de fournir un environnement de travail sûr et sécurisé pour le personnel
de la mine et les équipements. Il consiste à prévenir et à lutter contre les
effondrements de la mine et la chute des blocs.
On distingue plusieurs types de soutènement :
▪ les cintres et les cadres métalliques ;
▪ le treillissage ;
▪ le gunitage (projection du béton des mines) ;
▪ le boisage ;
▪ le boulonnage : boulons à friction (split-set), à ancrage ponctuel,etc.
140
Split set Mesh ( Treillis)
Cadres métalliques
Boulons à ancrage ponctuel
141
1. Forage des 1 2
trous du
bouchon
2. Chargement
des trous 3
3. Abattage
Le déroulement
de différentes
8
opérations est
cyclique.
4
4. Aération du
front
7 5. Purgeage du
toit
7. Forage au toit 6. Chargement
8. Pose des 6 des produits
5
boulons abattus 142
ELEMENTS DE L’ANALYSE ECONOMICO-FINANCIERE
➢ Economie minière
▪ L’économie de l’industrie minérale est unique : toute l’exploitation est sujette aux
incertitudes qui ne se retrouvent pas dans d’autres industries.
▪ Chaque mine est un cas particulier, l’évaluation économique est difficile à
quantifier et à catégoriser.
▪ L'évaluation économique d'un projet minier est en réalité l'évaluation du
fonctionnement de l'entreprise qui va réaliser le projet puis exploiter la mine
pendant toute sa durée de vie.
La valeur Temps de l’argent : il est donc nécessaire de se projeter dans le futur pour
analyser le fonctionnement de l’entreprise qui existera dès que la décision
d’investissement aura été prise.
143
144
Notions importantes en économie minière
❑Caractéristiques de l’industrie minière
✓Importance du capital mis en jeu

✓Envergure des coûts fixes
✓Durée de la période de production
✓Exploitation des ressources non renouvelables
✓Marchés des produits recyclables
✓Exposition au système inflatoire et aux risques de
tout genre
23/03/2023 INTRODUCTION EXPLOITATION DES MINES Dr Ir JKK3 145

➢ Caractéristiques de l’industrie minière

Les principales caractéristiques de l’industrie minière sont les suivantes :
▪ importance des investissements : voir le cout lié aux différentes étapes de la vie de la
mine ;
▪ amortissement des frais sur des durées très longues ;
▪ délais très longs pour arriver à créer une mine ;
▪ main d’œuvre très importante même si les machines gagnent du terrain ;
▪ l’évaluation de la rentabilité suppose la connaissance de certains paramètres : marché
(stock, prix de vente), capitaux à investir, intérêts à fournir au capital, coûts de
production, etc. ;
▪ le marché et le prix de vente ;
▪ l’exploitation des mines entrainent des risques économiques dont il faut tenir compte
pour dans l’exécution du projet minier. Ces risques sont :
o la longue période de pré-production; prospection, exploration, études de
faisabilité, études d’impact environnementales etc.
o les risques miniers : variations de teneurs dans le gisement , les éboulements, les
glissements des terrains, les explosions des gaz (grisou), les inondations (
ennoyage), etc.
o les risques financiers : faillite des banques, guerres, rebellions, épidémies, etc.
146
➢ Nature des investissements miniers

En finance, on considère comme investissement, toute dépense présente faite dans
l’espoir de recevoir des recettes futures qui peuvent être échelonnées dans le temps.
1.Investissements généraux communs à toutes les mines :
▪ préparation et accès au site ;
▪ approvisionnement en énergie, en eau ;
▪ études de faisabilité ;
▪ supervision du projet et constructions provisoires ;
▪ encadrement de la phase de démarrage ;
▪ fonds de roulement ;
▪ équipements de l’usine de traitement : concassage, broyage, séparation, filtrage,
décantation ;
▪ installations de surface : services auxiliaires, cité minière, infrastructure de
transport ;
▪ les usines d’extraction. 147
Qu’il s’agisse des méthodes d’évaluation des projets

d’investissements, de la meilleure structure
souhaitée en matière de financement, de la
budgétisation des investissements ou de
l’appréciation financière d’une campagne
publicitaire: la direction financière d’une entreprise
doit faire des prévisions, procéder à des
anticipations, essayer de deviner la rentabilité
souhaitée par les actionnaires et assurer la meilleure
rentabilité possible des capitaux investis

8
➢ Coûts opératoires de la mine

Ce sont les dépenses normalement liées au fonctionnement de l’exploitation, à
l’exclusion des charges de capital (liées à l’investissement). On les classe
généralement en :
▪ Coûts directs, liés à la quantité produite (ou coûts variables) : main d’œuvre
(personnel.,), fournitures, royalties ;
▪ Coûts indirects, indépendants de la production réalisée : main d’œuvre,
assurances, intérêts, taxes, frais de bureaux, travaux préparatoires,
généraux et recherche, amortissements courants ;
▪ Coûts généraux, pouvant concerner plusieurs exploitations : frais de
commercialisation, services administratifs, services financiers, bureau
d’études, recherche et développement.
149
➢ Estimation de coûts opératoires

Ces coûts sont estimés par :
▪ analogie avec d’autres mines (équipements en service), au moins pour
certaines opérations ;
▪ modélisation des certains postes en fonction des paramètres pertinents et
application aux autres postes de coefficients admis ;
▪ analyse détaillée du projet, ce qui n’est complètement possible qu’au stade
d’ingénierie de détail, donc après la décision de réaliser la mine.
N° ITEM USD/t_cuivre
Coûts opératoires à la mine et Coûts d’extraction minière (abattage, chargement,

1 transport, etc.) 308.65
à l’usine SX-EW (AMCK, 2009)
2 Coûts fixes service technique 22.05
Coûts de traitement MILL-LEACH,
3 HEAP-LEACH et d’extraction SX-EW 749.57
4 Coûts fixes service de maintenance 154.32

5 Coûts administratifs 242.51
TOTAL 1477.10 150
Coûts opératoires dans une mine
Ce sont les dépenses normalement liées au fonctionnement de

l’exploitation, à l’exclusion des charges de capital (liées à
l’investissement). On les classe généralement en :
Coûts directs, liés à la quantité produite (ou coûts variables)

-main d’oeuvre: personnel.., fournitures, royalties
Coûts indirects, indépendants de la production réalisée

-main d’œuvre, assurances, intérêts, taxes, frais de bureaux, travaux
préparatoires, généraux et recherche, amortissements courants
Coûts généraux, pouvant concerner plusieurs exploitations

- frais de commercialisation, services administratifs, services
financiers, bureau d’études, recherche et développement



❑ Amortissement
Les éléments d’actifs (bâtiments, véhicules, matériels
informatiques, etc.) peuvent se déprécier soit de façon
visible et normale en raison de leur usage, soit de manière
imprévisible ou exceptionnelle en raison d’éléments
techniques ou économiques particuliers.
D’une façon générale, l’amortissement est la constatation
comptable de la dépréciation subie par les immobilisations
dont la durée est limitée dans le temps.
Types: linéaire ou constant, progressif, dégressif et
proportionnel

➢ Amortissement
L’amortissement est la constatation comptable de la diminution de la valeur d’un actif
immobilisé, soit par une usure normale suite à l’utilisation, soit par l’évolution
technologique et technique, soit par l’évolution du marché de bien et de service. Il s’agit
d’une provision mise de côté pour rembourser les investissements.
1. Amortissement linéaire
▪ 𝐴 : Amortissement linéaire ($) ;
▪ 𝐼 : Investissement en capital fixe ($) ;
▪ n : la durée de vie du bien amorti (heures).

155
2.Amortissement dégressif
Le taux d'amortissement dégressif s'obtient en multipliant le taux de l'amortissement
linéaire qui serait applicable par un coefficient qui varie suivant la durée d'amortissement
retenue.
Le taux dégressif est égal au taux linéaire multiplié par l’un des coefficients suivants :
▪ 1.25 si la durée normale d’utilisation du bien est de 3 à 4 ans;
▪ 1.75 si la durée normale d’utilisation du bien est de 5 à 6 ans;
▪ 2.25 si la durée normale d’utilisation du bien est plus de 6 ans.
Amortissement = Taux linéaire x Coefficient d'amortissement dégressif
Ainsi, si un bien est amorti sur quatre ans, les taux linéaire et dégressif sont :
▪ Taux linéaire: 25 %;
▪ Taux dégressif: 0,25 x 1.25 = 31.25 %
Pour 5 ans:
▪ Taux linéaire: 20 %
▪ Taux dégressif: 1.75 x 0.2 = 35 % 156
❑ Intérêt simple
Gain obtenu à partir d’un investissement fait avec
une institution financière comme une banque. Cet
intérêt est obtenu sur la valeur initiale investie et ne
tient pas compte des gains précédents
VF = Co (1+n.i)
VF = Valeur future
Co= Capital investi
n = Nombre d’années
i = Taux d’intérêt (%)
❑ Intérêt composé
Quand cet intérêt est payé, le gain obtenu de
l’investissement est ajouté à la valeur initiale et le gain à
venir est calculé sur base de ce montant combiné.
VF = Co (1+i)n
VF = Valeur future
Co= Capital investi
n = Nombre d’années

❑ Intérêt composé multiple

Pour beaucoup d’investissements, les intérêts sont
payés à intervalle régulier qui peut être inférieur à
une année.
VF = Co (1+i/m)nm
VF = Valeur future
Co= Capital investi Si 3 mois, m = 4
n = Nombre d’années Si 4 mois, m = 3
Si 6 mois, m= 2
m= nombre de payement par an
❑ Valeur actuelle ou présente

Pour avoir une valeur future (VF) disponible dans un temps
(n) ans et au taux d’intérêt (i) souhaité durant cette période,
le capital (Co) doit être investi aujourd’hui. Ce capital est la
valeur actuelle ou présente (VA ou VP) de la valeur future
(VF).
VA=VF/(1+i)n
Coefficient d’actualisation = 1/(1+i)n
VA=VF/(1+i/m)nm

❑ Actualisation
L’actualisation permet dans les études d’investissement
d’établir ou définir des équivalences entre le sommes
d’argent disponibles à des époques différentes. C’est un fait
d’expérience que nous préférons tous recevoir une somme
d’argent immédiatement plutôt que de la recevoir plus tard
même après élimination de l’inflation.
❑ Taux d’actualisation
Inclut le taux d’intérêt ou « cout du capital », l’inflation, le
taux de risque etc.
Sa valeur minimum dans beaucoup des projets miniers en
RDC est de 15%
➢ Analyse de la rentabilité
Plusieurs critères de rentabilité sont largement utilisés dans l'industrie minière, les
institutions financières et les organismes gouvernementaux pour évaluer les projets
individuels ou pour comparer leur importance économique et sociale avec d’autres.
1.Valeur actuelle nette (V.A.N)
La valeur actuelle d’un actif est obtenue en cherchant à savoir combien il faudrait investir
d’argent aujourd’hui, au taux d’intérêt actuel, pour donner naissance aux flux futurs de
recettes de l’actif.
Avec :
▪ VAN : valeur actuelle Nette (USD) ;
▪ FNt : Flux Net ;
Si la VAN est positive, cela veut dire
▪ i : Taux d’actualisation (%) ;
que le projet est rentable
▪ I : Investissement à la nième année ;
▪ VR : Valeur résiduelle en T année ;
▪ T : Durée du projet (ans) ;
▪ t : Temps.
162
2.Taux de rentabilité interne (TRI)
Le taux de rentabilité interne (TRI) est le taux calculé qui rend la valeur actuelle des flux
de trésorerie égal à celui des dépenses de trésorerie. Il s’agit du taux pour lequel recettes
et dépenses actualisées s’équilibrent, c’est-à-dire le taux d’actualisation i qui annule la
valeur actualisée nette du projet d’investissement.
Avec :
➢ Fnt : Flux net en USD ;
➢ I : Investissement total ;
➢ ϴ : Taux de rentabilité interne ;
➢ n : Nombre d’années.
163
3. Indice de profitabilité (IP)
L’Indice de profitabilité ou de rentabilité (IP) est défini comme la valeur actualisée des flux
de trésorerie futurs divisé par l'investissement initial. Ce critère est aussi appelé le rapport
bénéfice-coût et est utilisé dans la situation de rationnement du capital. Il s'agit de la
situation où une contrainte budgétaire est imposée, et l'entreprise ne peut investir dans
tous les projets acceptables.
Avec :
▪ VAN : Valeur actuelle nette actualisée en USD ;
▪ I : Investissement total en USD ;
▪ Ip : Indice de profitabilité.
164
4. Période de Pay-back ou Délai de retour
La période de récupération représente le nombre d'années nécessaires pour que les flux
de trésorerie cumulés soient égaux aux investissements. Ceci est mesuré soit à partir de
l'ouverture du projet ou du début des opérations.
Ce critère est particulièrement utile pour les entreprises minières à haut risque ou courte
durée de vie. Normalement, la période de récupération devrait être un à trois ans pour
des projets à haut risque, et de six à dix ans pour les projets à faible risque.
165
ENVIRONNEMENT ET LEGISLATION MINIERE
166
➢ Environnement
Chaque étape de la vie de la mine s’accompagne des dégâts sur l’environnement
immédiat et à long terme. Lors de la prospection minière par exemple, le sol et le
sous-sol sont directement attaqués par le géologue, cela par les méthodes de
prospection ou d’échantillonnage utilisées qui endommagent déjà l’environnement
même si les dégâts peuvent être minimisés (sondages, creusements des tranchées).
1.Evaluation des impacts environnementaux pendant l’aménagement de la
mine (MCO et MS)
Pendant l’aménagement de la mine, les impacts environnementaux communs aux
deux modes d’exploitation sont :
▪ déboisement, débroussaillement avec pertes de la flore et de la faune ;
▪ déplacement des villages et de la population avec comme conséquences : de
graves perturbations de modes de vie ;
▪ suppression des terres arables pour l’agriculture et l’élevage ;
▪ bruits énormes (engins, machines, etc.) 167
2. Evaluation des impacts environnementaux pendant et après la vie de la

mine
2.1 En mines à ciel ouvert
▪ bruits énormes (engins, machines, minage, etc.) ;
▪ projection de blocs (minage) ;
▪ dégagement des gaz toxiques (minage) ;
▪ dégagement des poussières (minage, engins, machines) ;
▪ vibrations énormes ;
▪ glissement des terrains (talus des mines) ;
▪ création des rivières artificielles polluées ;
▪ épuisement en eau de certaines nappes (pompage) ;
▪ assèchement du champ minier par puits filtrants et/ou par détournement des
rivières avec comme conséquences : l’assèchement des nappes phréatiques et
des rivières et la mort de la faune aquatique, etc. 168
2.2 En mines souterraines
▪ création de plusieurs grands trous (cratères) ;
▪ effondrement en surface (subsidence) ;
▪ bruits énormes (engins, machines, minage, etc.) ;
▪ dégagement des gaz toxiques (minage) ;
▪ dégagement des poussières (minage, engins, machines) ;
▪ effondrement des galeries ;
▪ création des rivières artificielles, etc.
169
➢ Législation minière
1. Définitions
▪ La législation : ensemble des règles établies par l’autorité publique, lesquelles peuvent
contenir des pratiques obligatoires.
▪ La législation minière : ensemble des règles juridiques applicables à l’activité minière.
▪ Droit minier : tout privilège d’effectuer la recherche et/ou l’exploitation des ressources
minières. Le Permis de Recherche (PR), le Permis d’Exploitation (PE), le Permis
d’Exploitation des Rejets (PER) et le Permis d’Exploitation de Petite Mine (PEPM) sont
des droits miniers.
▪ Droit de carrière : est cependant toute prérogative d’effectuer la recherche et/ou
l’exploitation des ressources minières classées en carrières. L’Autorisation de
Recherches des Produits de Carrières, l’Autorisation d’Exploitation de Carrière
Temporaire et l’Autorisation d’Exploitation de Carrière Permanente sont des droits de
carrières. 170
2. Documents de référence sur la législation minière
En R. D .C, les documents de référence sur la législation minière sont :
2.1 La loi : toutes formes de loi :
▪ La Constitution de la République : elle pose le principe fondamental sur la propriété
minière : le sol et le sous-sol appartiennent à l’Etat. Cette propriété est inaliénable et
exclusive ;
▪ La Loi Ordinaire : actuellement, il s’agit de la Loi n° 18/001 du 09/03/2018 modifiant et
complétant la Loi n°007/2002 du 11/7/2002 portant Code minier. Le nouveau Code
Minier congolais comprend 344 articles sommés en 16 titres.
▪ Les actes réglementaires, tel que le Règlement minier (Décret n° 18/024 du 08/06/2018
modifiant et complétant le Décret n° 038/2003 du 26/3/2003 portant Règlement
minier).
2.2 Les arrêtés ministériels et interministériels ;
2.3 Les arrêtés du Gouverneur, et ce conformément à la loi.
171
3. Administration minière
3.1 La Présidence de la République (Chef de l’Etat)
Outre sa compétence de promulguer le Règlement minier et faire exécuter le Code Minier,
la Présidence (Chef de l’Etat) a la mission de classer, déclasser ou reclasser les substances
minières en produits de carrières et d’exploitation et en «substances réservées »; déclarer,
classer ou reclasser une zone interdite à l’activité minière ; éditer le règlement minier pour
l’application du Code Minier ; et confirmer la réservation du Ministère des Mines sur des
gisements à soumettre à l’appel d’offres.
3.2 Le Ministre des Mines
Il a la tâche d’établir des zones d’exploitation artisanale et l’agrément des comptoirs
d’achats. Il lui revient d’accorder et déterminer les droits de carrières (pour les minerais
autres que ceux d’usage courant), la réservation des gisements à soumettre sous appel
d’offres, l’approbation des hypothèques minières, l’agrément des mandataires en mines et
carrières, la délivrance des autorisations de transformation des produits d’exploitation
artisanale et les autorisations d’exploitation des minerais à l’état brut. 172
3.3 Le Gouverneur de Province
Il intervient comme autorité compétente (du Ministère des Mines) dans l’octroi des
cartes de négociant des produits d’exploitation artisanale et l’ouverture des carrières
pour les travaux d’utilité publique sur les terrains domaniaux.
3.4 Le Chef de Division Provincial des Mines
Il a la mission et la compétence d’accorder les cartes de creuseur, des droits d’exploitation des
carrières pour les matériaux de construction à usage courant.
3.5 Les Services techniques
A. Le Cadastre Minier (CAMI)
Il est un organe qui est sous tutelle des Ministères ayant les Mines et les Finances dans leurs
attributions, chacun y intervenant dans la sphère de ses attributions. Il est doté de la
personnalité juridique et de l’autonomie financière qui lui donnent le crédit de percevoir et de
gérer (au profit du Ministère des Finances) les frais de dépôt des dossiers et les droits
superficiaires annuels. 173
Le cadastre minier est chargé de l’inscription des demandes, de l’administration et d’octroi
des droits miniers et/ou de carrières, y compris leurs renouvellements, suretés,
extensions, mutations et amodiation.
B. La Direction de la Géologie
La Direction de la Géologie est un organe du Ministère des Mines qui s’occupe de la
recherche géologique à grande échelle, du maintien et du dépouillement des informations
fournies dans les divers rapports.
C. La Direction des Mines
Elle est un organe du Ministère des Mines qui s’occupe de l’instruction technique des
dossiers de demande des droits miniers et de carrières, de l’agrément au titre de
mandataire en mines et carrières, de comptoirs d’achat des produits miniers ; de donner
avis sur l’ouverture d’une zone d’exploitation minière artisanale, de l’Inspection et du
contrôle des activités minières en cours et de la certitude du respect des conditions de
sécurité et d’hygiène sur les lieux de travail; de la déterminer l’assiette de la redevance
174
minière, etc.
D. Le Service de la Protection de l’Environnement Minier
Le service de protection de l’environnent minier est un organe qui est sous-tutelle du
Ministère de l’environnement et il intervient dans l’instruction technique du Plan
d’Atténuation et de Réhabilitation de l’environnement (PAR) dans l’Etude d’Impact
Environnemental et Social (EIES), ainsi que dans le Plan de Gestion Environnementale du
Projet minier (PGEP).
E. Autres services techniques spécialisés
▪ La Cellule Technique de Coordination et de Planification Minière (C.T.C.P.M) ;
▪ Le Centre d’Evaluation, d’Expertise et de Certification des Substances Minérales
Précieuses (C.E.E.C) ;
▪ Le Service d’Assistance et d’Encadrement de l’Exploitation Minière Artisanale à Petite
Echelle (SAEMAPE) ;
▪ Le Service Géologique National du Congo (SGNC) ;
▪ Le Fonds Minier pour les Générations Futures (FOMIN).
175
FIN DU COURS
176
ANNEXES
177
178
179
180
181
182
183
(en minutes)
184
Coefficient d’afflux d’eau : Cas de la mine de Kinsenda
185
Qualité d’un sondage carrotant : Notion de RQD
186
Classification des roches selon le RQD
187

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UNIVERSITE MAPON

➢ INTRODUCTION A L’EXPLOITATION DES MINES

Objectifs généraux du cours

➢ Mathématiques ( Trigonométrie, Géométrie );

Méthodes d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation :

➢ Généralités sur l’exploitation des mines

➢ Exploitation des mines à ciel ouvert

➢ Exploitation des mines souterraines

➢ Eléments de l’analyse économico - financière des

➢ Environnement et législation minière

Substances Concessibles: substances dont l'exploitation ne revient pas de droit au

➢ Carrière (à ciel ouvert ou souterraine) : : excavation faite dans le sous-sol en vue de

Prof Jimmy KALENGA 9

➢ Exploitation minière : processus d’extraction de matériau ou minerai (sol,

➢ Roche : association naturelle de plusieurs minéraux

➢ Minerai : mélange de plusieurs minéraux parmi lesquels au moins un a une

utilité potentielle, c.-à-d. qu’il a une valeur économique.

Prof Jimmy KALENGA 10

Prof Jimmy KALENGA 11

Croute terrestre (roche)

Métal (cathode, carbonate, hydroxyde, etc. ) , alliage 12

Préparation Concassage Tamisage

Epaississage Liquide: surverse

Mélange solide-liquide épaissi

Séchage Vapeur d’eau

PROF Jimmy KALENGA 14

Cours du cuivre ou cobalt

PROF Jimmy KALENGA 15

Les étapes de la vie de la mine ( Life of Mine)

PROF Jimmy KALENGA 16

➢ Informations : Littérature, Cartes, vieilles mines ;

PROF Jimmy KALENGA 17

L’exploitation proprement dite comprend deux grandes étapes à

La durée de vie de l’exploitation d’une mine peut varier entre 10 à 30 ans.

FERMETURE DE LA MINE ET RÉHABILITATION DU SITE

Morphologie des gisements ou corps minéralisés

En fonction du pendage, on distingue des gisements

Caractéristiques des gisements

Types des ressources minérales

Les types des ressources minérales exploitables sont les suivants :

➢ matériaux de construction : ciment, chaux, granulats, sable, ….

Eléments fondamentaux d’une exploitation à ciel ouvert

▪ Gradins en exploitation : ceux reculent en cours d’exploitation

➢ Notions de rapport de découverture et de tempérament

➢ Notions de rapport de découverture et de tempérament

➢ Méthodes d’exploitation à ciel ouvert

▪ Progression globalement verticale de l’excavation par tranches horizontales conduites

▪ La tranche inférieure ne démarre que peu avant la fin de la tranche précédente

1.A Abattage manuel ou par outils-individuels

1.B Abattage mécanique

1.C Abattage à l’explosif

1.D Abattage hydraulique

2. CHARGEMENT DES PRODUITS

Chargeuses sur pneus

Dragline ou excavateur à benne traînante Mineurs continus ou surfaces miners

3.1 Transport discontinu cyclique : Transport par camions-bennes

Tombereau articulé Camion-benne avec système Trolley

3.1 Transport discontinu cyclique : Transport par Locomotives et wagons

3.2 Transport continu

4. CONSTITUTION DES TERRILS ET DES REMBLAIS

5.2 STABILITÉ DES TALUS

Le puits 2 (6,5m de diamètre) assure la translation du personnel par cage à

PUITS 2 à KAMOTO COPPER COMPANY