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Thèmes spéciaux:
Transports dans la mine.
Exhaure.
Aérage.
Sécurité et incendies.
L'activité minière au Maroc est dominée par les phosphates dont l'extraction, la
valorisation et la commercialisation sont confiées au groupe OCP (Office
Chérifien de phosphates).
Les autres organismes qui interviennent dans le secteur minier sont:
-ONHYM:office national des hydrocarbures et des mines (fusion de l'ONAREP
et du BRPM): participe à la recherche des hydrocarbures et des minerais.
-MANAGEM:filiale du groupe ONA:met en valeur et exploite des gisements
miniers.
-divers partenaires étrangers ont conclu des conventions avec l'état marocain
pour la mise en valeur et l'exploitation de plusieurs gîtes. Voir ci-joint:
-carte des principales mines des exploitations des sites miniers.
-carte de répartition géographique des titres miniers (fin octobre 2005)
-tableau donnant la place de l'industrie minière marocaine à l'échelle
mondiale (2000) pour les phosphates et les autres principaux minerais.
utilisés pendant le traitement des minerais et représentent dans ce cas la roche stérile
ou la gangue.
-l'ensemble de plusieurs filons s'appelle un faisceau de filons. Le filon le plus
puissant s'appelle le filon principal.
les formes irrégulières de gisements: amas, nids et lentilles sont des cavités de
l'écorce terrestre remplies de matières minérales; elles diffèrent par leur dimension.
B1- les méthodes géophysique de prospection sont basées sur les diverses
propriétés des roches dont l'effet se manifeste non seulement au voisinage direct de
ces roches mais à une distance plus au moins importante.
Par ces méthodes, on étudie les phénomènes provoqués par la présence du minéral
qui sont enregistrés au moyen d'appareils de précision spéciaux.
Les méthodes géophysique les plus connues sont:
- la prospection électrique : basée sur la différence conductibilité
électrique des minéraux utiles qui est le plus souvent supérieur à celle des
épontes (roches encaissantes).
- La prospection magnétométrique : dans la région d'un gîte
minéral, dont la perméabilité magnétique est plus grande que celle des
roches encaissantes (minerai de fer) ou, aussi dont la perméabilité est plus
faible (gel gemme), le champ magnétique est perturbé.
- La prospection gravimétrique : le champ de force normal est
perturbé par la présence d'un corps dense gisant parmi des roches moins
denses (fig.8), enregistré par des appareils tels que le variomètre ou
balance de torsion.
- La prospection séismique : basée sur l'enregistrement à la surface
de la terre des ondes réfléchies ou réfractées des ondes séismique (ondes
élastiques) naissant à la suite de tremblements de terre, d'explosions, de
chocs. Cet enregistrement peut établir la forme et la profondeur de
surfaces réfléchissantes et dans certain cas, la nature des roches
composant la coupe géologique.
B2- la prospection préalable :
Le but de la prospection préalable est la mise en évidence de la qualité (réserves)
d'un minerai. Dans ce but on doit mettre en évidence :
1) la forme du gîte de minerai et sa surface d'expansion.
2) la profondeur et les éléments principaux du gisement (angle de pendage et
orientation de direction …).
3) la puissance du gîte et sa variation suivant la direction et le pendage.
4) les caractéristiques des roches encaissantes et recouvrants le gîte
5) le taux d'homogénéité de répartition du corps minéralisé dans le gîte, sa
quantité et répartition dans l'épaisseur des roches encaissantes.
6) la composition chimique et minéralogique du minéral utile.
7) la variation de la qualité d'un minéral utile suivant la surface et la profondeur.
Pour la prospection préliminaire, on peut faire des tranchées, des puits de recherches,
des travers-bancs, des galeries et trous de sondage.
B3- la prospection détaillée :
Le but de la prospection détaillée est l'étude définitive des réserves d'un minerai et
de sa répartition suivant les parcelles isolées. Ainsi, on précise les caractéristiques du
gisement de minerai, on détermine avec une précision suffisante, sa puissance sur
l'ensemble de gîte et par parcelles isolées, on effectue l'échantillonnage détaillé et une
subdivision du minerai suivant la qualité. A partir de ces données, on détermine les
conditions minières techniques de l'exploitation de gîte
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PARTIE II :
EXCAVATION ET TRAVAUX MINIERES
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Comme il a été indique plus haut, chaque puits peut remplir plusieurs
fonctions ; pour cette raison, sa section de passage est separee en
plusieurs compartiments :
1. Remontee des charges.
2. Descente du personnel.
3. Echelle.
Par exemple, sur (la fig.11,b), on voit un puits circulaire ayant trois
compartiments :
1. Pour les deux skips destines à la remonte des charges.
2. Pour la cage à contrepoids destinée à la descente du personnel.
3. Pour l’echelle.
B-Excavation horizontales :
D-Salle et recettes :
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E-FORAGES :
On appelle forage une excavation de section circulaire
ayant un très faible diamètre devant la longueur et
creusée à l’aide d’un matériel de forage pour la
prospection et l’exploitation
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Partie II
Excavation et travaux miniers
CHAPITRE 2 : abattage et machines minières
A- Abattage
A-1 : considérations générales
Remarque :
En général, les gros blocs doivent être cassés soit pour faciliter le
chargement soit pour permettre de ne pas dépasser la capacité de
trémie d'accumulation.
- L'abattage lié au chargement car du fait que les produits abattus
encombrent le front, il faut les évacuer avant de poursuivre
l'abattage.
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2a et 2b X XX
3 X XX
4 X X XX
X=domaine possible
XX=domaine privilégié
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A=ct
P= pression de l'air comprimé
I=cours du piston
M= masse du piston
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Ces conditions appellent à la nécessité de prescrire pour les machines minières une
série d’exigences spéciales, qui en principe se résument dans ce qui suit :
Longue durée d’usage des pièces principales et nécessité de l’existence de dispositifs
mécaniques et électriques spéciaux pour prévenir les casses lors des surcharges dues
aux variations de dureté et de texture de la couche.
Grande solidité du corps de la machine et étanchéité du carter du moteur .Partie
électrique antidéflagrante (supporte les conditions des mines grisouteuses)
C- Le havage
C-1) Généralités
Les haveuses mécaniques, (fig.21), effectuent une saignée généralement parallèle à
la stratification de 0.10m à 0.20m d’ouverture sur toute la longueur du front sur une
profondeur de 0.75m à 2.7m (en moyenne 1.60m à 1.80m) .Les pressions de terrain
agissant sur la partie sous _ cavée le font se disloquer.
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4)Influence de la pente :
4-1) Gisement plat ou faiblement penté (pente inférieur à
5°): on peut haver en montant ou en descendant ou même dans
les deux sens. Le havage exige alors le retournement de la haveuse
(opération longue et délicate) qui est plus long qu'un retour à vide.
La descente de la machine se fait avec bras dirigé suivant le
pendage de la couche et calé dans cette position le long de l'axe à
l'aide du mandrin (fig28a).
La butte d'arrêt est installée devant la machine et la descente est
effectuée à l'aide de mécanisme de halage. Un collier 2 (fig 28a) est
fixé sur l'extrémité du bras et l'on fait passer le câble de halage par
ce collier.
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PARTIE II
Chapitre 2 : Le chargement
A l’abattage est lie le chargement car les produits abattus encombrent le front. Il va
falloir les dégager pour poursuivre l’abattage. Les deux opérations se font donc
ensemble, sauf dans le cas de l’abattage à l’explosif.
A-Chargement manuel (ou pelletage) :
Se fait à la pelle ; peut se faire en berlines (cas des galeries) ou sur convoyeur (taille).
De multiples facteurs interviennent dans les possibilités de chargement d’un
pelleteur :
1) Les caractéristiques propres du produit à charger (nature, densité)
2) La distance et la hauteur de chargement
3) Les conditions du chantier (ouverture de la couche, pente, position de l’ouvrier, front
dégagé ou non).
4) Choix adéquat de la pelle
La meilleure pelle est la pelle en cœur, avec une pointe qui facilite l’introduction
en tas, les bords relevés vers l’arrière (fig 30aet b). La meilleure pelle est celle
qui contient 8 kg en poids
5) Influence de la pente :
5-1) La pente favorable permet d’éliminer le pelletage
5-2) A partir de 25° , le charbon glisse sur les tôles
5-3) A partir de 30° , le charbon glisse sur le mur (lisse et sec).
L’installation se compose d’un bac (B) qui se déplace sur le mur et qui est tiré par un
treuil (T) à l’aide du câble. Des roulettes de renvoi (M) guident le câble. Dans la
course descendante le bac se remplit de minerai et l’amène au bas de la taille, ensuite,
il remonte à vide vers le haut.(fig32)
Le bac se compose de deux rails en fer disposés en double ogive formant carcasse et
de deux plaques latérales portant un volet.(fig33)
Quand le bac remonte, le volet peut se soulever et n’entraine pas de minerai. Quand le
bac descend, le volet se cale contre des tocs d’arrêt et le produit reste dans le bac.
Celui-ci se remplit selon sa capacité et écarte les morceaux qu’il rencontre. Si le bac
circule dans les couloirs, il pousse devant lui tout ce qu’il rencontre.
-Une variante d’engin de scrapage est ‘la houe du scrapage’. Il remplit la même
fonction que le bac cité en haut avec la différence qu’il n’a pas de volet mobile
(fig34).
2) chargement à godet (fig35)
Machine destinée au travail dans les ouvrages de grandes dimension ( section
supérieure à 7.5 m2, hauteur supérieure à 2.30m et le front de balayage peut atteindre
4m).
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Est du type léger, et est destinée principalement au chargement des stériles après
le tir, dans les galeries à voie unique de mine ou l’on emploie l’air comprimé.
Pour le chargement dans une galerie à deux voies, la machine doit travailler
successivement sur les deux voies afin d’assurer le balayage des stériles sur toute
la largeur du front.
La machine est montée sur un chariot à deux axes ayant une plate forme
tournante qui porte un dispositif à coulisse (1) (fig37c) pour le levage du godet
(2)(fig37) et possède deux commandes pneumatiques : l’une sur le chariot qui met
en marche ce dernier et l’autre sur plate forme, destinée au levage et à la descente
du godet.
Le godet se décharge directement dans la berline à l’aide du dispositif à coulisse
(berceau).
Dimensions : hauteur : 2.4m (godet relevé)
Longueur : 2.30m
Largeur : 1m à 1.30m
Poids : 2.7t à 3.5 t
Capacité du godet : 0.2m3 à0.3 m3
Rendement théorique : 1 à 1.5 m3/mn
Capacité de chargement : 300 à 400t/poste pour les shutl-car
150 à 200t/poste pour chargement en
berline
Avantages :
-machine souple et robuste intéressante dans les galeries en creusement (peu
penté : inférieure à 1% et largeur inférieure à 3m)
-utilisable avec un bon rendement en traçages dans la méthode « chambres et
piliers »
Inconvénients :
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Le scraper a la forme d’une houe. Il doit être suffisamment lourd par son propre
poids pour pénétrer dans la matière à charger. Il porte des dents pour faciliter son
introduction. Le scraper est fixé à 2 câbles aboutissants à deux tambours de treuil.
C’est un système pour une galerie de 3m de longueur maximum.
Les produits raclés sont reçus par une estacade portant une chaine à raclette qui les
déverse soit en berlines soit sur le convoyeur, soit sur le shuttle-car (camion navette,
surbaissé, à quatre roues à pneus). Ce type de chargeuse peut être sur rails, sur pneus
ou sur chenilles. Utilisables en chambres et piliers et les galeries inclinées jusqu’à
20°.
Puissance de la chargeuse : 40à75 cv
Inconvénients : encombrante, coups de fouets de câble, ne convient pas en mur tendre.
Avantages :-économique à l’achat
-utilisé pour le creusement des galeries inclinées (jusqu’à 20)
-convient en chambres et piliers
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PARTIE II
Excavation et travaux miniers
Chapitre 3 : la foration
Généralités
Les roches nécessitant l’utilisation de l’explosif exigent la foration des trous
de mine de 30mm à 50mm de diamètre.
Les procédés de foration utilisent tous :
1- Un outil de foration (taillant) amovible ou non porté par une longue tige ( fleuret).
2- Un dispositif d’entrainement de l’outil.
3- Un dispositif de poussée qui applique l’outil contre le massif.
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Remarque :
Dans le choix d’un matériel de foration, il faudra en plus de la vitesse de foration tenir
compte de la maniabilité de l’appareil.
C- Foration percutante : (fig40)
Dans la foration percutante, on utilise un marteau perforateur avec fleuret terminé par
un taillant.
C-1) Le marteau perforateur : (fig41)
C’est un marteau piqueur dont le piston frappe un fleuret terminé par un taillant, en
même temps qu’il lui imprime un mouvement de rotation afin d’éviter le calage de
l’outil et de lui permettre de balayer toute la surface du fond du trou.
La rotation se fait lors de la course de retour, au moment ou l’outil (le taillant)
rebondit il n’est plus en contact avec la roche. L’angle de rotation « £ » pour chaque
trou de piston est égale à 360°/n où « n » est un nombre impair assez grand afin que
le taillant ne revienne pas trop rapidement à la même position. En général 7<n<9 et
40°<£<52°
Etant donné la puissance de frappe, l’usure et l’échauffement provoqués dans le
mouvement du piston deviennent importants si on néglige le graissage. Celui-ci se fait
en introduisant un peu d’huile par le porte fleuret. Il existe des graisseurs atomiseurs
qu’on place dans l’arrivée d’air comprimé et qui répandent l’huile à l’intérieur du
marteau. Leur action est très efficace.
Le poids du marteau augmente avec l’alésage et la course du piston (puissance de
frappe).
La tendance est la réalisation des marteaux de grande cadence de frappe à course
faible et à alésage plus grand.
Quelques indications sur les poids, alésages et courses des marteaux perforateurs :
consom
Poids Poids du N de d'air en
Modèle (kg) Alésage(mm) Course(mm) piston(kg) coups/mn l/mn Observations
Atlas BBD 42 27 75 65 1,55 3000 240 Silencieux
Montabert 247 24 65 84 1,83 1150 8000
Montabert 820 21 76 60 1,75 3000 2400 Silencieux
Atlas boulonneur BB Permet le serrage des écrous de
diamètre46WR6 35 75 45 1,55 3000 2200 boulons contre le toit
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On utilise des fleurets lisses à sections hexagonales et creux. Les barres portent du
coté du marteau une colorette qui sert de butées pour sortir le fleuret du trou en fin de
foration.5
Le diamètre du fleuret dépend de la puissance du marteau. Il faut éviter les vibrations
et le fouettement du fleuret par le trou ce qui, par contact avec les parois, provoque un
freinage et l’usure. Il faudra donc une section résistante minimum ( en général
diamètre=22mm) mais sans exagération car l’énergie disponible après l’impact
diminue avec le poids du fleuret. L’emmanchement est en général hexagonal.
-les longueurs les plus courantes sont 1.6m et 2.4m.
-l’injection d’eau peut être centrale (piston et fleuret creux) ce qui alourdit le
marteau,ou bien latérale(piston plein et fleuret creux).
L’injection d’eau a quelques inconvénients :
-Création de boue et d’humidité dans le chantier
-Dans les schistes, il se forme une boue argileuse qui cale facilement les fleurets.
-L’humidité des trous peut être à l’origine des ratés lors du tir.
-L’usure des taillants est plus rapide, surtout avec les roches abrasives.
C3) Les taillants :
Les taillants des fleurets ont différentes formes : simple (fig44a), ou en croix (fig44b),
la forme en T (fig44c) et les taillants amovibles (fig44d)
Caractéristiques des taillants :
-pour assurer l’évacuation rapide des débris et pour réduire le freinage sur le fleuret,
le diamètre du taillant doit être au moins égal à celui du fleuret augmenté de 10mm.
Pour des raisons de résistance des ailes des taillants, il arrive qu’on utilise des taillants
de diamètre égal à 2.5 fois celui du fleuret.
-il faut éviter de forcer avec un taillant émoussé car son action est limitée et une partie
importante de l’énergie est dissipée en chaleur.
Pour des taillants amovibles fabriqués en acier spécial et qui sont traités
thermiquement, on devrait :
-exiger un traitement thermique lors du réaffutage
-soigner les filets d’assemblage, éviter le jeu et les disposer de façon que le contact
du fond de taillant et du fleuret se fasse suivant une surface parfaitement plane.
C4) Dispositifs d’avancement :
Pour la foration des trous horizontaux, inclinés ou montants, il est recommandé
d’utiliser des dispositifs spéciaux pour soutenir le marteau pendant le travail, sinon la
fatigue de l’ouvrier augmente et le rendement de travail baisse. Parmi ces dispositifs
on distingue : les avanceurs, la béquille on poussoir, les jumbos
C4-1) Les avanceurs :
Agissant par vis, par crémaillère ou par chaine qui absorbe la réaction du marteau sur
le terrain et subit l’usure (commande manuelle ou par moteur à air comprimé) :
Exemple du système voir (fig45)
C4-2) Béquille on poussoir : (fig46)
C’est un cylindre pneumatique dont la tige supporte le marteau par son centre de
gravité. Celui-ci peut se déplacer autour d’un axe perpendiculaire à la tige qui le
soutient.
La béquille permet ainsi de forer aisément dans toutes les direction. A son autre
extrémité, il se termine par une pointe qui s’encastre dans le sol.
Les dimensions de la béquille sont en rapport avec le poids et la puissance des
perforateurs.
C4-3) les jumbos ou chariots perforateurs (fig47)
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Les marteaux sont montés sur des plates-formes mobiles, éventuellement à plusieurs
étages. Ils reposent sur des glissières fixées à l’extrémité du bras articulé, permettant
de les placer dans toutes les positions voulues. La glissière peut avoir 2.5m à 3.0m de
longueur et l’avancement du marteau se fait soit par vis, soit par chaine « YALL »
sans fin au moyen d’un petit moteur auxiliaire à air comprimé ou électrique.
L’ensemble est monté sur chenilles, sur pneus ou sur rails. Ils sont fréquemment auto-
moteurs.
Conditions exigées des jumbos :
1) Pouvoir placer les marteaux dans toutes les directions voulues
2) Etre porteur de bras pliants ou télescopiques de manière à pouvoir croiser dans les
galeries d’autres engins (shuttl-car, berlines,etc…)
3) Comporter des dispositifs de calage afin d’être stable et d’éviter toutes les trépidations
(agitations) pendant la formation.
4) Posséder des plates-formes et chaines ou appuis permettant au personnel de travailler
sans difficulté.
5) Disposer d’un éclairage suffisamment puissant (projecteurs)
Les jumbos sont encombrants, aussi, on conseille de ne les utiliser qu’en section >13
m2
Du point de vue avantages, ils permettent de concentrer les commandes des marteaux
et leur positionnement en un même point ce qui permet d’obtenir une foration total,
plus grande, avec moins de personnel.
Leur domaine d’emploi, se situe essentiellement en galerie ( à section suffisante) et
en traçages dans les mines métalliques.
Ils sont indispensables avec les marteaux lourds vu que l’ensemble glissière et
marteau peut peser 250 kg.
D) Foration rotative :
Dans les roches tendres et certaines roches de dureté moyenne, la percussion ne
donne pas de bons résultats : on utilise alors des foreuses rotatives avec mèches
hélicoïdales. Le taillant travaille comme une fraise (outil sous forme conique).
L’avantage que présente les perforatrices par rapport aux marteaux perforateurs est
qu’elles peuvent être mues par l’air comprimé, soit électriquement, soit
hydrauliquement.
Leur domaine d’emploi s’étend aux roches dures. L’outil, dans sa rotation, détruit un
certain volume de roche, mais il est nécessaire de l’avancer pour enlever le coupeau
suivant. Ce qui exige une poussée qui provoque la pénétration. Celle-ci est fonction
de la résistance de la roche. Elle ne se fait pas de façon instantanée mais
progressivement.
En pratique, il faut trouver une vitesse de rotation optimale (entre 100 et 300tr/mn) et
une poussée maximum à ne pas dépasser (P de l’ordre de 2500kg f).pour éviter
l’usure excessive de l’outil.
D-1) Perforatrices à air comprimé :
Ces appareils sont capables d’un couple élevé, doivent être munis d’un régulateur de
pression d’air comprimé, pour maintenir la vitesse de rotation et de pénétration
constante malgré les variations du couple résistant lors de l’avancement. Les
perforatrices ont :
-une puissance de 0.5 cv à 3 cv
-un poids de l’ordre de 16 kg
D-2-1) Comparaison entre perforatrices à air comprimé et perforatrices électriques
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Inconvénients de la perforatrice :
1) Coute plus cher que le marteau perforateur (durée vie moindre, cout des taillants)
2) Maniement plus délicat : exige personnel spécialisé
3) Temps mort pour la mise en place plus grand
4) Emploi non indiqué pour les terrains très durs
5) Exige généralement un jumbo
E) Foration vibro-rotative :
L’outil animé d’un mouvement de rotation et recevant une poussée reçoit en outre des
percussions (3000 à 6000coups/mn). Le taillant porté par un fleuret rond doit être
capable de résister à la fois à la poussée et aux percussions.
Avantages :
Le grand avantage du système réside dans la poussée moindre qu’il demande : par
exemple pour les roches très dures qui exigeaient 4000kgf avec une perforatrice
rotative, il ne faut plus que 1500kgf pour la foration vibro-rotative ce qui justifie son
utilisation pour les roches très dures.
-avancement obtenu nettement supérieur à celui de la foration rotative
Inconvénients :
-forte usure des taillants
-rupture fréquente des taillants
-exige un important jumbo
F) Choix d’un procédé de foration
3 facteurs régissent ce choix :
1) Dureté des terrains
2) Vitesse instantanée de foration
3) Vitesse d’avancement
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