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LISTE DES FIGURES
Tableau 1: Comparaison des différents paramètres pour déterminer le cas de stabilité. ............ 15
Tableau 2: Type de soutènement en fonction du cas de stabilité. ................................................... 15
Tableau 3: Type de soutènement selon un autre critère de choix. .................................................. 16
Tableau 4: Tab : Forme de la section transversale en fonction de la durée de vie et du coefficient
de dureté f. ........................................................................................................................................... 17
Tableau 5: coefficient de saturation par l’eau des roches Kh........................................................... 26
Tableau 6: coefficient des pertes d’air dans une conduite P............................................................ 27
Tableau 7: Organisation des travaux par poste................................................................................ 34
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Résumé :
L’exploitation d’une mine souterraine consiste à exploiter le minerai depuis une excavation
créée sous la surface du sol, en souterrain, sans avoir à enlever l’intégralité des matériaux
stériles qui le surmontent. Ce mini projet est intitulé « Creusement et Soutènement d’une
excavation Souterraine de forme trapézoïdale ».
Fait le choix d’un type de soutènement selon deux critères et aussi choisis la forme de
notre excavation sur la base de la dureté et la durée de vie de notre excavation puis
déterminer ces dimensions ;
Déterminer Les paramètres du plan de tir pour la réalisation des travaux de creusement
à l’explosif ;
Choisis le type de ventilateur sur la base de la quantité d’air nécessaire et aussi la
dépression ;
Etablis une organisation des travaux de manière optimale sur la base du volume de
travail de chaque type d’opération minière réaliser et aussi sur leur durée d’exécution.
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INTRODUCTION
L’évolution du creusement des ouvrages souterrains a été constatée depuis le rayonnement de
la science. Les anciens miniers utilisaient des versions basics des équipements utilisés de nos
jours. Auparavant les roches étaient brisées par des marteaux en fer, des cales des grumeaux et
des coins. Après avoir brisée, on utilisait des pelles en fer et du bois pour ramasser la roche.
Lorsque la roche était très dure on chauffait et s’en suit un refroidissement provoqué avec de
l’eau froide ce qui briserait ou fragilisait la roche. Les outils étaient en fer, bronze, cuivre mais
parfois des romains utilisaient des pierres et les mineurs travaillaient dans des endroits étroits
et exigus ; en Afrique les pioches, des bois durs, et d’autres matériaux durs étaient utilisé. Au
début du 19 siècle avec la révolution scientifique, nous avons assisté à l’apparition de nouveaux
équipements et de nouvelles techniques d’exploitation.
La conduite des travaux miniers est caractérisée par la création, dans l’écorce terrestre, de
diverses cavités de dimensions et de dispositions dans l’espace suivant un large diapason. Ces
excavations minières nous permettent d’explorer, d’étudier et d’extraire la matière minéralisée
du sein de la terre.
Une excavation minière, est une construction technique réalisée dans l’écorce terrestre, ou bien
à sa surface, crée par suite de la conduite des travaux miniers. Dans le but de remplir sa fonction
technique suivant la durée déterminée, l’excavation minière doit être renforcé par une
construction spéciale appelée soutènement, et par divers procédés de transport et techniques
ingénieurs.
Les excavations minières réalisées au fond de l’écorce, sont appelés excavations minières
souterraines, et celles réalisées à la surface de l’écorce terrestre sont appelés excavations à ciel
ouvert.
En fonction de la tache arrêter par projet, nous distinguons des excavations minières destinées
pour l’exploration et la recherche des gisements des minéraux utiles, et celles destinées pour
les travaux d’extraction de ces derniers. En fonction de leurs destinations dans le processus
technologique, les excavations minières peuvent être d’ouverture, de préparation et de dépilage.
Suivant leurs dispositions dans l’espace, les excavions minières peuvent être horizontales,
verticales où inclinées. La forme de la section transversale des excavations minières peut être
circulaire, rectangulaire, en voûte, en arc, trapézoïdale, elliptique et d’autres. Les excavations
minières peuvent posséder deux sorties au jour – tunnels ; une seule sortie au jour, les puits de
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mines, galeries au jour, fouilles, descenderies ; aucune sortie au jour, les travers – bancs, les
galeries d’exploitation, les bures, les plans inclinés, les menteries.
Les roches minières limitant l’excavation minière à sa partie supérieure s’appellent toit de
l’excavation, celles-là limitant à sa partie inférieure s’appellent semelle (sol, pied), de
l’excavation, et celles latérales s’appellent les parois de l’excavation. Par front de taille d’une
excavation minière, nous comprenons le déplacement dans l’espace des roches affleurent lors
de la conduite des travaux de creusement. Le début d’une excavation minière est appelé
embouchèrent, et l’intersection de deux excavations minières est appelée jonction.
Suivant leurs dispositions dans l’espace, les excavations minières souterraines peuvent être
horizontales, verticales ou suivant des inclinaisons bien déterminées [1].
Galerie au jour : excavation minière, possédant une sortie immédiate au jour (surface
terrestre), construite suivant un léger pendage (0,02 %) vers le jour, afin de faciliter
l’écoulement des eaux et le mouvement des engins à chargés. Par rapport aux gisements des
minéraux utiles, les galeries au jour peuvent être creusées suivant la direction ou suivant un
certain pendage à ces derniers.
Travers – banc : excavation minière horizontale, creusée dans les roches stériles suivant un
certain angle par rapport à la direction des gisements, ne possédant pas de sortie immédiate au
jour, et servant à la réalisation des processus technologiques.
Salle : excavation minière horizontale, ne possédant pas de sortie immédiate au jour, dont les
surfaces des sections transversales sont beaucoup plus importantes aux portées, et servant pour
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l’emmagasinage des engins miniers et leurs accessoires ainsi qu’au dépôt des matières
explosives. L’ensemble des excavations minières disposées dans un seul niveau et servant la
conduites des travaux miniers, est appelé horizon.
Puits de mine : excavation minière verticale, possédant une sortie immédiate au jour (puits
capital ou secondaire) ou sans sortie immédiate au jour (puits aveugle (bure), servant
l’ouverture des horizons du gisement des minéraux utiles (puits capital, bure) ou les travaux
auxiliaires (puits d’aérage, descente et montée des mineurs et d’autres travaux.)
Fouille : excavation minière verticale de faible profondeur servant les travaux miniers
auxiliaires (aérage, descente et montée des mineurs, issue de secours etc.). A l’exception des
descenderies, aux excavations inclinées nous rapportons les mêmes excavations verticales.
Descenderie : excavation minière creusée suivant une certaine inclinaison, possédant une sortie
immédiate au jour, et servant les travaux d’ouverture des horizons des gisements des minéraux
utiles. L’ouverture des gisements des minéraux utiles, consiste à creuser et construire, à partir
de la surface terrestre, des excavations minières qui vont donner un accès à cette dernière.
Les puits de mines, et les galeries au jour sont les principales excavations minières d’ouverture
des gisements des minéraux utiles. Parallèlement à ces excavations minières, on distingue les
puits de mines secondaire, qui servent pour l’aérage, et sortie secondaire à la surface ; les travers
banc liant le puits capitale, et celui (ceux) secondaire (s) au gisement. Pour l’ouverture des
horizons inférieurs d’un gisement donné, ainsi que des portions de ce dernier, on creuse et on
construit des puits aveugles, des montages, des plans inclinés, et d’autres excavations minières.
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I. CREUSEMENT DES OUVRAGES SOUTERRAINS
I.1. METHODES DE CREUSEMENT
Quatre principales méthodes d’excavation des tunnels peuvent être utilisées. Le choix de la
technique à employer résulte d’un compromis entre les exigences liées à la géométrie de
l’ouvrage à réaliser, les caractéristiques du terrain à creuser, les spécificités du site et de son
environnement et les contraintes géologiques et hydrologiques (présence ou non de la nappe
phréatique). Et ces méthodes sont les suivantes [2].
L’usage des explosifs serait nécessaire si le terrain rencontré est dur et compact. Cette méthode
est adaptée à une roche saine et homogène aux caractéristiques géotechniques élevées. Sa mise
en œuvre est faite selon les étapes suivantes :
Le plan de tir :
C’est une étape obligatoire du cycle de creusement. Il permet de bien distribuer l’explosif dans
la roche à travers les trous afin de faciliter l’obtention d’une bonne distribution
granulométrique. Le creusement d’une galerie (tunneling or Driving) se distingue de l’abattage
en surface par le fait que le front d’abattage se caractérise par une seule surface libre, d’où la
nécessité de créer une deuxième surface libre (trou de bouchon). Celle-ci joue le rôle
d’orientation des trous adjacents les poussant à suivre la direction (formant la ligne de
déformation) des trous de bouchon pendant l’explosion [3].
La foration :
Après l’élaboration du plan de tir, on creuse les emplacements de charges ainsi que le bouchon
à l’aide d’un Jumbo ou autres engins de foration.
La ventilation :
Après chaque tir, d’importantes quantités de gaz ou de poussières toxiques créées par
l’explosion s’amassent dans le tunnel. La ventilation permet d’évacuer tous ces gaz avant de
reprendre les travaux. Elle se fait soit par ventilation soufflante, soit par ventilation aspirante
ou par les deux à la fois. Le temps d’évacuation de ces gaz dépend du type des explosifs utilisés
ainsi que de la nature de la roche.
La purge :
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Après la ventilation, une machine spéciale appelée « pince à purger » est utilisée pour faire
tomber les blocs de roche non stable. Elle est suivie du boulonnage, opération qui consiste à
solidifier la voute de la galerie fragilisée par le tir.
Le marinage :
Consiste à l’évacuation de tous les déblais occasionnés par le tir. Il se fait à l’aide de pelles
mécanisées et de camions de remorquage.
Le gunitage :
Après avoir évacué les déblais, on projette du béton sur la voûte afin de la rendre plus solide et
de permettre aux travaux de continuer en sécurité.
Si la roche est friable, l’excavation est exécutée par une machine qui attaque ponctuellement et
progressivement le sol (machine à attaque ponctuelle).
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Figure 2: MACHINE A ATTAQUE PONCTUELLE
Le creusement mécanisé des excavations a connu des développements importants durant les
vingt dernières années, en particulier grâce à l’apparition et aux évolutions technologiques des
tunneliers. . Chaque tunnelier est adapté à l’ouvrage qu’il doit réaliser. Un tunnelier assure
plusieurs fonctions simultanément.
Le front sera ouvert et l’évacuation des déblais sera réalisée, après concassage, par un
convoyeur à bande (tapis roulant) ;
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Roches tendres : on utilisera un tunnelier équipé de molettes et de dents.
Sols fins : on utilisera un tunnelier équipé de dents.
Elle est adoptée aux terrains homogènes, de bonne ou assez bonne tenue, ne nécessitant pas
l’utilisation d’un soutènement provisoire. Dans ce cas, si le rocher présente des fissures
tolérables (fissuration à la suite d’utilisation d’explosifs ou fissures propres au massif),
l’utilisation d’un soutènement provisoire est conseillée.
Il consiste à excaver, dans une première phase, la demi-section supérieure, dite « calotte » du
tunnel, suivant sa forme définitive (la hauteur pouvant atteindre 5 ou 6 m). Dans une deuxième
phase, on procède à l’excavation de la demi-section inférieure appelée « Stross ». Cette méthode
est conseillée pour les tunnels de grandes dimensions (plus de 40 à 50 m2) car elle permet de
maîtriser les problèmes de stabilité, vue la dimension réduite du front de taille.
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Par contre, cette technique nécessite un soutènement plus important (par cintre et/ou blindage),
dont la mise en place du soutènement s’effectue en principe à l’avancement de chaque phase
d’excavation.
Ce type de creusement a surtout été utilisé alors que les procédés de pré- soutènement et de
renforcement du front de taille n’étaient pas encore bien développés. Il consiste en l’ouverture
préalable d’une ou de plusieurs galeries de petite section dont une partie du soutènement
participe au soutènement final.
L’examen des divers éléments systèmes de soutènement minier montre qu’on a trois types :
Le soutènement est très capital pour la réussite d’un projet. Selon le mode d’action (ou
fonctionnement du soutènement) nous avons deux modes de soutènement qui sont [5]:
L’action de supportage est caractérisée par la résistance des matériaux de soutènement ; celui-
ci doit être conçu dans le but de soutenir absolument tout le poids du terrain donc on privilégie
la résistivité des matériaux utilisés et leur combinaison pour qu’il soit très solide. Les cintres
métalliques, voussoirs, bouclier sont quelques matériaux utilisés.
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Selon ce mode de soutènement, on met en avant les propriétés du terrain, l’objectif est d’aider
le terrain à se supporter lui-même contrairement au mode de soutènement précèdent. Le béton
projeté, ancrage, béton projeté associé à l’ancrage ou au cintre.
Divers outils et méthodes sont nécessaires, notamment la reconnaissance des sols et l’analyse
des propriétés des roches, les mesures destinées à réduire les dommages causés à la masse
rocheuse par le tir de mines, sans oublier les techniques de conception, de suivi et d’appui au
sol au stade de la mise en œuvre. Les dernières années ont connu une évolution importante dans
le domaine de la mécanique des sols et du soutènement: élaboration de techniques empiriques
de conception et d’analyse informatisée pour les exploitations minières, utilisation de plus en
plus répandue d’une grande diversité d’instruments de surveillance du sol et développement de
techniques et d’outils spécialisés en matière de soutènement.
La stabilité des roches dépend de plusieurs facteurs tel que : la dureté, l’état des contraintes, le
taux d’affaiblissement des roches dans le massif, la force et les dimensions de l’ouvrage ainsi
que la profondeur de creusement de ce dernier.
𝑚×𝛿→𝑘𝑐×𝛾×𝐻
H : Profondeur de l’excavation ;
K1c : coefficient de variation des contraintes dans les parois de l’excavation, 0,2÷1,00.
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Premier cas de la stabilité :
𝒎×𝜹𝒕>𝒌1c×𝜸×𝑯
𝒎×𝜹𝒄>𝒌1c×𝜸×𝑯
Les contraintes dans le toit de l’exécution sont supérieures à la résistance des roches du toit.
𝑚×𝛿𝑡<𝑘1c×𝛾×𝐻
Et les contraintes dans les parois de l’excavation sont inferieur à la résistance des roches.
𝑚×𝛿𝑐>𝑘1c×𝛾×𝐻
Dans le toit se formes la voute naturelle des roches ayant perdues la liaison avec le massif, dans
les parois les roches sont stables.
Les contraintes dans le toit et dans les parois de l’excavation sont supérieures à la résistance de
roche.
𝒎×𝜹𝒕<𝑘1c×𝜸×𝑯
𝒎×𝜹𝒄<𝑘1c×𝜸×𝑯
Dans le toit, la formation de la voute naturelle plus importante que dans le second cas de
stabilité, dans les parois il y a les prismes de ruptures.
Dans ce cas, la résistance des roches est inférieure aux contraintes de l’excavation (au toit, aux
parois, et au sol).
𝑲𝒇𝟏×𝜹𝒕×𝒎
Hlt= 𝜸×𝒏
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Profondeur limite pour les parois de l’excavation :
𝑲𝒇𝟐×𝜹𝒄×𝒎
Hlp= 𝟑.𝟑𝜸×𝒏
𝑲𝒆×𝜹𝒄×𝒎
Be= 𝜸×𝑯
Avec :
H : Profondeur de l’excavation ;
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Boulonnage du toit de l’excavation
Boulonnage du toit de l’excavation
Béton injecté
II.
Béton injecté avec boulonnage
Soutènement en bois
Soutènement en bois avec boulonnage du toit et des parois
III. Soutènement en bois avec tamponnage des roches autour de l’excavation
Soutènement métallique élastique
Soutènement métallique élastique de 3 ou de 5 éléments
IV. Soutènement métallique élastique de 3 ou de 5 éléments avec les
tamponnages des roches
𝜸×𝑯
II.1.2. Types du soutènement recommandés en fonction du critère 𝝈𝒄×𝒎
Lors de ce mini projet, le choix du type de soutènement a été effectué sur la base des
recommandations plus concrètes en partant de la valeur du critère [6]:
𝜸×𝑯
𝝈𝒄 × 𝒎
- Sans soutènement
< 0,1
- Béton injecté
- Boulonnage
0,1 - 0,3 - Boulonnage avec Béton injecté
- Béton injecté
0,3 – 0,45
- Soutènement en bois
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- Soutènement métallique élastique
- Tamponnage avec Soutènement en bois ou
métallique
- Le type de pression exercée par les roches avoisinantes sur l’excavation, exprimé par le cas
de stabilité ;
Pour le choix de la forme de la section de notre excavation dans ce mini projet, nous avons fait
le choix en fonction de la durée de vie et du coefficient de dureté f.
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- Trapézoïdale avec
- Trapézoïdale avec
soutènement en
soutènement en
bois ; - En voûte sans
< 5 ans bois ;
- Rectangulaire avec soutènement.
- Rectangulaire avec
soutènement en bois
soutènement en bois
(rarement)
- En arc avec
- En arc avec soutènement
soutènement métallique ;
métallique ; - Trapézoïdale avec
- Circulaire avec soutènement mixte
- En voûte sans
5 à 10 ans soutènement (parois en béton, et
soutènement.
métallique (pression toit avec poutres
des terrains métalliques ;
considérable et - Trapézoïdale avec
variée). soutènement
métallique.
- En voûte avec
soutènement en
- En voûte avec
béton ;
- En voûte avec soutènement par
- Rectangulaire avec
>10 ans soutènement en boulonnage ;
soutènement mixte
béton. - En voûte sans
(parois en béton et
soutènement.
toit en poutres
métalliques.
𝜸×𝑯 𝟐. 𝟓 × 𝟏𝟎𝟎
= = 𝟎. 𝟑𝟗
𝝈𝒄 × 𝒎 𝟕𝟎𝟎 × 𝟎. 𝟗
Remarque : 0.3<0.39>0.45 alors dans ce cas on aura le choix entre : Soutènement en bois ;
Soutènement métallique élastique ; Tamponnage avec soutènement en bois ou métallique.
- Le type de pression exercée par les roches avoisinantes sur l’excavation, exprimé par le cas
de stabilité ;
Dans le tableau ci-dessous 8ans se situe entre [5 à 10ans], par conséquent la forme de la section
se situe dans la partie du tableau 5 à 10 ans avec f=7 : en arc avec soutènement métallique ;
Trapézoïdale avec soutènement mixte (parois en béton, et toit avec poutres métalliques) ;
Trapézoïdale avec soutènement métallique.
Pour le choix du type de soutènement et la forme de sa section, des études sur la qualité de
sécurité et économique seront menées afin de faire un choix rationnel.
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Dans notre cas on suppose que la forme de la galerie sera : trapézoïdale.
n = n1 + (1 ,8 – h – h0) ctgα
α : angle d’inclinaison des montants du cadre de soutènement par rapport au plan horizontal α=
80° ;
n=0.72 m
Alors Bn = m + A + n=0.25+1.3+0.72
Bn=2.27 m
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-Largeur au niveau de la partie supérieure du soutènement (chapeau du soutènement)
B’n=2.02 m
B’’n=2.32 m
𝐁’’𝐧+𝐁’𝐧
Sn= × 𝐡𝐧
𝟐
𝟐.𝟎𝟐+𝟐.𝟑𝟐
Alors Sn= × 𝟐. 𝟓𝟗
𝟐
Sn=5.62m
𝐁’𝐭+𝐁’’𝐭
St = ×ht
𝟐
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d : Diamètre d’un montant en bois ou en acier (il peut être déterminé ou pris en fonction de la
portée de l’excavation et du coefficient de dureté des roches f) Prenons d = 22mm=0.22 m
B’t= 2.16 m
ht = h’n + d + c= 2.59+0.022+0.05
ht= 2.66 m.
2.16+2.43
St= × 2.66
2
St=6.10 m
Scr= 1.12St=1.12×6.10
Scr=6.83 m2
L'abattage avec emploi des explosifs est généralement utilisé pour l'exécution de tunnels situés
dans les roches pour lesquels un abattage manuel (marteaux piqueurs, pelle hydraulique) ou un
terrassement mécanique (machine foreuse pleine section ou à attaque ponctuelle, brise roche)
n'est plus envisageable du point de vue technique ou économique.
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L'abattage à l'explosif s'effectue pour chaque volée d'avancement de manière cyclique selon les
opérations élémentaires suivantes :
Longueur d’avancement
Effectuer un tir dans une galerie c’est abattre la roche sur une certaine longueur, appelée
longueur d’avancement (lav).
Lav = ltr × ƞ
Qex = q × V ; kg
V = Scr × Lav
q=q1×f1×v×e
f1 : coefficient qui tient compte de la structure des roches f1=1.4 roches fissurés
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v : coefficient qui tient compte du nombre de surfaces libres et de la section de l’excavation
𝟔.𝟓
Si le nombre de surfaces libres est égale à 1, v = √𝑺𝒕𝒏
Nombre de trous
Le nombre de trous de mine nécessaires par volée, dépend de plusieurs facteurs dont les plus
importants sont :
𝑺𝒄𝒓×𝒒
Ntr=𝟎.𝟕𝟖𝟓×𝑫𝟐 𝒄×∆×𝑲𝒓
𝟔.𝟖𝟑×𝟑.𝟓𝟏
Ntr=𝟎.𝟕𝟖𝟓×𝟎.𝟎𝟑𝟐 ×𝟏𝟒𝟓𝟎×𝟎.𝟕 ; Ntr=34 trous
𝑁.06 34×0.6
- Le nombre de trous de bouchon Nb = = = 6 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑠
3,2 3.2
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𝑁.1 34×1
- Le nombre de trous d’abattage Nab = = 11 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑠
3,2 3.2
𝑁.1,6 34×1.6
- Le nombre de trous de contour Ncont = = = 17 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑠
3,2 3.2
𝑸𝒆𝒙 𝟒𝟎.𝟒𝟔
qm= = = 𝟏. 𝟏𝟗𝒌𝒈/𝒕𝒓𝒐𝒖 qm=1.19 kg/trou
𝑵 𝟑𝟒
En cas d’explosif en cartouche, le nombre de cartouches dans chaque type de trous est :
qc : Poids d’une cartouche = 250 g =0.25 kg
𝑞𝑏 1.31
- Trous de bouchon nb = 𝑞𝑐 =0.25 nb=5 cartouches
𝑞𝑎𝑏 1.19
- Trous d’abattage nab = nab= 5 cartouches
𝑞𝑐 0.25
𝑞𝑐𝑜𝑛𝑡 1.07
- Trous de contour ncont = = 0.25 ncont= 4 cartouches
𝑞𝑐
38.25
q=11.61
q=3.29 kg/m3.
25
V. CHOIX DU VENTILATEUR
V.1. QUANTITE D’AIR Q :
La quantité d’air en m3/min peut être calculé par :
2,3 3
𝑄= √𝑄𝑒𝑥𝑝 × 𝑆𝑛2 × 𝐿𝑒𝑥𝑝 × 𝐾ℎ × 𝑏
𝑡𝑣
Avec :
Qexp : quantité d’explosif réelle par volée, dans notre cas sa valeur est de 38,25Kg ;
Kh : coefficient de saturation par l’eau des roches entourées, sa valeur est de Kh=1 dans notre
cas sa valeur est de :
Tv : durée de ventilation après le tir, sa valeur varie de 15 à 30 min, dans notre cas on prend Tv=
30min ;
Q= 119,74 m3/min
Avec Q= 119,74 m3/min est la quantité d’air et Sn= 5,62m2 est la section nette, on aura après
application numérique :
26
Vc = 0,35 ; notre valeur est bien comprise dans l’intervalle donnée ci-dessus. C’est-à-dire que
la vitesse de notre courant d’air est plus que la vitesse minimale admissible (0,25m/s) et est
moins que la vitesse maximale (8m/s).
𝑄𝑣 = 𝑃 × 𝑄
Avec :
P : coefficient des pertes d’air dans une conduite P= 1,19 d’après la longueur de notre
excavation qui est de 300m (voir tableau ci-dessous).
Avec :
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Avec Q= 119,74 m3/min ; hv= 56,17 Kgf/m2 ; on choisit le ventilateur de type BM-5 de
puissance Pm= 13KW.
Puissance du moteur en KW : 13 ;
Rendement : 0,71 ;
NOMBRE DE BERLINE
𝑺𝒄𝒓 × 𝑳𝒂𝒗 × 𝑲𝒇
𝑵𝒃𝒆𝒓 =
𝑽𝒃𝒆𝒓 × 𝑲𝒓
Avec :
Pour concrétiser et pour faciliter la conduite des travaux, l’organisation adoptée est représenté
sur un graphe.
L’utilisation du graphe permet une organisation plus poussée, assure une plus grande précision
d’exécution des opérations individuelles, augmente la qualité de travail, facilite la réalisation
du volume déterminé des travaux et crée des conditions favorables pour le développement de
l’initiative personnelle des nombres de l’équipe.
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VI.1. VOLUMES DES TRAVAUX
Forage :
𝑊𝑓 = 𝑁𝑡𝑟 × 𝐿𝑡𝑟
Avec :
Ntr : le nombre de trous en taille, dans notre cas il est égal à 34trous ;
Chargement :
Avec :
Soutènement
𝐿𝑎𝑣
𝑊𝑠 =
𝐿
Avec :
L : distance entre les cadres de soutènement. Dans notre cas on prend L= 0,7m.
𝑊𝑝 = 𝐿𝐴𝑣 × 𝑛
Avec :
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Wp : Volumes des travaux de la pose des rails ;
n : est le nombre de voies dans l’excavation dans notre cas, l’excavation est à une voie
alors n= 1 ;
Rigole :
𝑊𝑟 = 𝐿𝐴𝑣 = 𝟏, 𝟕𝒎
Pour déterminer le nombre d’homme-poste de chaque procédé il faut diviser le volume des
travaux de ce procédé sur sa norme de rendement.
𝑾𝒇
𝑮𝒇 =
𝑬𝒇
Avec :
Chargement :
𝑊𝑐ℎ
𝐺𝑐ℎ =
𝐸𝑐ℎ
Avec :
Soutènement :
30
𝑊𝑠
𝐺𝑠 =
𝐸𝑠
Avec :
Pose Rails :
𝑊𝑝
𝐺𝑝 =
𝐸𝑝
Avec :
Rigole :
𝑊𝑟
𝐺𝑟 =
𝐸𝑟
Avec :
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VI.3. NOMBRE D’OUVRIER PAR POSTE
𝑮
𝑵𝒐𝒖𝒗 =
𝒎𝒄
Avec :
𝑮
𝑲𝒅 =
𝑵𝒐𝒖𝒗 × 𝒎𝒄
Avec :
Nouv :
𝑇𝑐 − 𝑇𝑛.𝑟
𝛼=
𝑇𝑐
Avec :
Tn.r : temps mort lors des opérations de la mine, dans notre cas il est de 1heure.
Durée forage :
𝐺𝑓 × 𝑇𝑝 × 𝛼
𝑡𝑓 =
𝑛𝑓 × 𝐾𝑑
Avec :
Gf : Nombre d’homme poste pour le forage des trous, il est égal 4,12 ;
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Tp : est la durée d’un poste, dans notre cas il est de 7heures ;
Durée de chargement :
𝐺𝑐ℎ × 𝑇𝑝 × 𝛼
𝑡𝑐ℎ =
𝑛𝑐ℎ × 𝐾𝑑
Avec :
Gch : Nombre d’homme poste pour l’opération de chargement, il est égal 1,78 ;
Durée Soutènement :
𝐺𝑠 × 𝑇𝑝 × 𝛼
𝑡𝑠 =
𝑛𝑠 × 𝐾𝑑
Avec :
ns : on prend ns=4 ;
Durée Rigole :
𝐺𝑟 × 𝑇𝑝 × 𝛼
𝑡𝑟 =
𝑛𝑟 × 𝐾𝑑
Avec :
33
Gr : Nombre d’homme poste pour l’opération de soutènement, il est égal 0,32 ;
nr : on prend nr=4 ;
∑ 𝑻𝒊
𝑻𝒄 = + 𝑻𝒏.𝒓
𝑵𝒐𝒖𝒗
Avec :
VI.4. CYCLOGRAMME :
Opération 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Forage
34
Chargement
Aérage
Soutènement
Rigole
CONCLUSION
La réalisation des ouvrages souterrains a connu un essor important dans les dernières
décennies. Et grâce au développement de l’industrie, la réalisation des ouvrages souterrains a
beaucoup évolué.
Il existe plusieurs méthodes et techniques de creusement des ouvrages souterrain, le choix
repose sur plusieurs paramètres, liés à la qualité du massif dans lequel le percement est
effectué. Ainsi, assurer la stabilité de l’ouvrage à long terme exige un bon choix de système
de soutènement. A la fin de ce projet, nous avons appris à faire le choix du type de
soutènement selon différents critères, aussi faire le choix de la section de notre excavation,
travaux de réalisation de l’excavation et l’organisation de ces travaux de manière rationnelle.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] SAADOUN., Cours Creusement des Ouvrages souterrains, Université de Bégaia ;
[2] BOUSBIA Nawel « interaction entre ouvrages souterrains », thèse doctorat en géotechnique,
université de 20 août 1955 Skikda faculté de technologie département de génie civil
[7/03/2016] ;
[3] Traoré A., Mémoire de fin de cycle Master « OPTIMISATION DES PARAMETRES DE
FORAGE ET DE TIR DANS UNE MINE SOUTERRAINE : CAS DE CHAABET EL-
HAMRA (AIN AZEL-SETIF) », Université Badji Mokhtar Annaba.
[4] Etude de comportement d’un tronçon du tunnel d’Ait Yahia Moussa.
[5] BAMBA C.K., Mémoire de fin de cycle Master « Creusement d’une excavation horizontale
par approche numérique (Cas de la mine de CHAABET EL-HAMRA) », Université Badji
Mokhtar Annaba.
[6] Pr Djouama M., Cours Creusement des excavations minières, Université Badji Mokhtar
Annaba.
[7] B. LYSSIKOV., Creusement et Soutènement des ouvrages miniers, Université Badji
mokhtar d’Annaba.
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