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R.494
1 R.459
Mise en œuvre de dispositifs de ventilation en travaux souterrains linéaires
R.494
Adoptée par le Comité Technique National des Industries du Bâtiment et des Travaux publics
(CTN B) le 25 octobre 2016.
Cette recommandation annule et remplace la recommandation R.352 adoptée le 27 juin 1990.
Sommaire
1 Préambule 2 5 | 4 - Ventilation et «Bouchons de tir»
5 | 5 - Ventilation et fumées d’incendie
2 Champ d’application 3
5 | 6 - Ventilation et ambiance thermique
3 Objectifs de cette recommandation 3 5 | 7 - Mise en pratique de la ventilation
4 Principes de prévention 3 6 Mesures de prévention lors de travaux
4 | 1 - Supprimer la pollution d’équipements et de rénovation 14
4 | 2 - Assainir l’atmosphère Mesures de prévention connexes 14
7
4 | 3 - Intégrer la ventilation à l’organisation du 7 | 1 - Bruit
chantier 7 | 2 - Études - Vérifications - Contrôles
4 | 4 - P rogrammer la ventilation pour tous postes et
Tableau de seuils réglementaires de polluants
8
phases
(non exhaustif) 17
5 Mesures de prévention lors de travaux de ➜ Bibliographie 18
creusement 4
5 | 1 - Cas des poussières
5 | 2 - Cas des gaz
5 | 3 - Ventilation et fibres
1 Préambule
Les ouvrages souterrains occupent une place importante du fait de l’existence de nombreux projets de
développement de réseaux de communication avec la priorité donnée aux tunnels, et de la nécessité de rénover
ou mettre en sécurité des ouvrages existants.
Ces projets font appel à de nombreuses sociétés et entreprises qui vont contribuer à leurs conceptions et
réalisations. Leurs salariés sont exposés à des risques professionnels qui sont ceux du BTP mais auxquels
s’ajoutent des risques spécifiques (les terrains, les méthodes d’excavation, la logistique d’approvisionnement…),
tout cela en milieu confiné et exigu.
La place de la ventilation de chantier est prépondérante dans la sécurité et la santé au travail dans ce contexte.
Cette recommandation tient compte du retour d’expériences de chantier et de l’évolution de la réglementation.
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2 Champ d’application
En complément des mesures législatives et réglementaires en vigueur et en vue d’assurer une prévention
efficace des accidents du travail et des maladies professionnelles ainsi que de garantir des conditions de travail
satisfaisantes au personnel assujetti au régime général de la Sécurité Sociale, il est recommandé à toutes les
entreprises intervenant lors de travaux souterrains de mettre en œuvre les dispositions ci-après relatives à la
ventilation mécanique de chantier.
Sont également concernés les autres acteurs (maître d’ouvrage, maître d’œuvre, bureau d’études, coordonnateur
SPS...) d’un projet de travaux (construction, rénovation, extension…) en souterrain.
Cette recommandation s’applique aux travaux de souterrains linéaires.
Elle ne s’applique pas aux dispositifs de ventilations mécaniques particuliers tels que ceux des cellules de survie,
cellules de tir et ceux des ouvrages en phase définitive et aux dispositifs de traitement de l’air (réchauffage,
refroidissement).
S’appuyant notamment sur les expériences acquises sur de nombreux chantiers, cette recommandation a pour
objectifs :
➜➜ d’apporter aux entreprises et aux autres acteurs (maitre d’ouvrage, maitre d’œuvre, bureau d’études, coor-
donnateur SPS…) d’un projet de travaux en souterrains, les éléments nécessaires à la conception et à la
réalisation des installations de ventilations mécaniques de chantier ;
➜➜ de permettre de maintenir les concentrations des polluants, cités dans la recommandation, dans les zones
affectées au travail, aussi bas que possible et a minima en dessous des valeurs limites d’exposition profes-
sionnelle (VLEP1 - 8h et VLCT2 ) en vigueur admises en France par le ministère chargé du Travail ou provenant
de réglementations spécifiques.
4 Principes de prévention
Après évaluation des risques, effectuée dès la phase de conception, les principes essentiels de la ventilation
mécanique de chantier communs à toutes les phases de travaux ont pour objectif d’assurer la qualité de l’air
à tous les postes de travail. Ces principes sont à prendre en compte lors du choix et de la conception de
l’installation de ventilation.
Les critères de qualité de l’air respirable sur le chantier doivent être définis dès la conception et intégrés dans les
pièces des marchés de travaux (et notamment le PGC).
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Valeur limite d’exposition professionnelle
2
Valeur limite court terme
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A cet effet, prévoir des techniques appropriées aux travaux à réaliser (excavation, marinage, soutènement,
etc.…) en mettant en place une organisation du travail la mieux appropriée.
L’évacuation des polluants vers l’extérieur doit être privilégiée ; à défaut elle s’effectuera en zone ventilée.
Commentaire
Compte-tenu des contraintes environnementales ou géotechniques notamment, le rejet à l’extérieur est souvent
difficile à mettre en œuvre.
Ces mesures concernent également les travaux de génie civil, notamment soutènements et radiers.
La mise en place de la ventilation sera prévue à l’avancement des travaux et intégrée préalablement dans le
cycle de travail.
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Commentaire
Les moteurs à essence ou GPL restent interdits (notamment vis-à-vis du risque incendie et émission de CO).
3
Dispersion / aspersion d’eau en fines gouttelettes (<50µm)
4
Dispersion / aspersion d’eau en très fines gouttelettes (<2 .5µm)
5
Équivalent à 68 l/s par kW
Gasoil non routier
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Gaz de type NH3 émis par le procédé d’excavation (type émulsion pompée)
L’abaissement des seuils réglementaires de l’ammoniac peut être traité par la ventilation soufflante, complétée
par arrosages/ brumisation (voire nébulisation).
Autres gaz
La présence d’autres gaz peut engendrer la baisse de la teneur en oxygène dans une galerie désaffectée.
ATmosphère EXplosive
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Schéma 1
Nota bene :
une brumisation (voire nébulisation) pourrait compléter la ventilation mécanique afin d’éviter la propagation du
bouchon de tir dans le tunnel.
dans certains cas où les gaz de tir pourraient être évacués par la ventilation soufflante (cf. § Galeries de faible
longueur (de l’ordre de 500m) et/ou de faible diamètre (de l’ordre de 3,50m) du 5.7) en l’absence de tout
personnel en galerie, le temps d’évacuation (T) estimé de ces gaz de tir sera calculé selon la formule10 suivante
: T=2xV/Q.
Le délai de retour au poste de travail sera supérieur à T.
Définition bouchons de tir : mélange dense composé de poussières/gaz/fibres… issu de la déflagration après le tir et pouvant se
9
Creusement à l’explosif :
Le débit d’aspiration Qa est calculé sur la base de 300 l/s par m2 de section de galerie.
Les débits Qm et Qr nécessaires à la dilution des gaz des engins à moteur diesel utilisés respectivement au
marinage et au roulage sont calculés sur la base de 50l/s par CV effectivement développé lors de la phase de
travail la plus émissive.
L e mode dégradé signifie que le réseau de ventilation de chantier détérioré par l’incendie sera utilisé avec ses éléments restés
11
opérationnels.
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Indépendamment de la ventilation soufflante auxiliaire citée à l’article 5.4 et pour respecter les recommandations
des articles 4.2, 5.1 et du chapitre « Gaz d’échappement en provenance d’engins / véhicules / équipements » du
5.2, le système de ventilation choisi correspondra, suivant le cas d’un marinage au front, aux solutions ci-après :
a Lorsque le débit d’aspiration Qa (calculé comme indiqué ci-dessus) est supérieur au débit Qm (dilution
des gaz des engins de marinage) il convient :
soit de souffler un débit Qa + Qr (Qr dilution des gaz des engins de roulage) et aspirer Qa, suivant le
dispositif du schéma 2 ci-dessous :
Schéma 2
Schéma 3
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b Lorsque le débit d’aspiration Qa (calculé comme indiqué ci-dessus) est supérieur à la somme des débits
Qm et Qr (dilution des gaz d’échappement des engins de marinage et de roulage), il convient d’aspirer
Qa conformément au dispositif du schéma 4 ci-dessous:
Schéma 4
c Lorsque le débit d’aspiration Qa, (calculé comme indiqué ci-dessus), est inférieur à Qm, prendre pour
valeur de Qa au moins celle de Qm et procéder comme à l’alinéa a) ci-dessus.
D’autres situations de marinage existent, comme par exemple une zone « tampon » de stockage du
marin avec reprise à l’intérieur du tunnel, qui nécessiteront une étude de ventilation spécifique.
Précisions complémentaires
lors des opérations de marinage et d’excavation, l’extrémité de la canalisation aspirante sera portée
au plus près du front, si possible à une distance optimale de 5logS12 selon schéma 5 et courbe 1 ci-
dessous, tout en prévoyant de la protéger mécaniquement des effets dus au tir ; en cas d’impossibilité
technique ou organisationnelle, le débit aspirant sera majoré en conséquence :
Schéma 5
S = surface de la section d’excavation en m² ; la formule 5logS est destinée à couvrir au mieux la courbe 1 obtenue expérimentalement sur
12
la distance du canar aspirant à la zone non ventilée selon sections des galeries excavées
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Courbe 1
Galeries et puits forés sans explosif : cas du tunnelier et de la foreuse de puits sans tige de traction
Appliquer les dispositions suivantes, notamment en équipant :
➜➜ La machine d’une ventilation aspirante :
installer un captage des polluants à leurs différents points d’émission dans la machine : chambre d’abattage,
locaux et équipements techniques, points de déversement des déblais, etc., en interposant un dispositif
d’épuration et/ou de filtration des poussières et/ou d’épuration des gaz.
rejeter les polluants en assurant en permanence le maintien de l’atmosphère en dessous des valeurs limites
d’exposition :
- à l’extérieur si c’est techniquement possible,
- en galerie à l’arrière de la machine, dans les autres cas.
optimiser le débit aspirant par confinement au mieux des polluants notamment dans les zones recevant le
marin (chambre d’abattage, trémie de chutes, convoyeurs…).
y associer si nécessaire une humidification adaptée (exemple : brumisation / nébulisation, additifs…).
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Commentaire
Tenir compte des autres nuisances du tunnelier (chaleur) pour la détermination des débits.
Si la conception de la machine permet d’éliminer la présence de poussières/fibres (tunnelier à pression de
boue par exemple), un ventilateur auxiliaire de reprise soufflant assurant un courant le long de la machine et/
ou une aspiration au droit des sources de chaleur permettrait d’évacuer les calories.
Schéma 6
Principe de ventilation en tunnelier
Commentaire
Le schéma 6 présente un principe de captage des polluants à la source et de ventilation de l’air chaud, en mode séparé.
Galeries et puits forés sans explosif : cas de machines ponctuelles (fraises, BRH…)
➜➜ privilégier des machines équipées de dispositifs d’aspiration.
➜➜ capter notamment les poussières à leurs différents points d’émission, en particulier au front de taille et aux points
de chute des déblais.
➜➜ rejeter l’air pollué ainsi capté dans la canalisation principale aspirante et donnant à l’extérieur de la galerie ou, après
traitement, le rejeter à l’intérieur moyennant apport d’air neuf par soufflage (afin d’éviter un recyclage de l’air).
➜➜ compléter si besoin (exemple de terrain très émissif en poussières) la ventilation aspirante par brumisation de la
zone d’excavation et par arrosage du marin.
➜➜ si nécessaire prévoir une cabine pressurisée au poste de conduite de la machine afin de protéger cet emplacement
de travail contre la diffusion des poussières. Dans le cas de conducteur accompagnant, lui fournir la protection
individuelle adéquate.
➜➜ si l’utilisation d’un moteur thermique se justifie, tant au chargement qu’au roulage, tenir compte de la puissance
effectivement développée pour le dimensionnement de la ventilation conformément à l’article « Gaz d’échappement
en provenance d’engins / véhicules / équipements » du 5.1.
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Galeries de faible longueur (de l’ordre de 500m) et/ou de faible diamètre (de l’ordre de 3,50m)
Dans ce cas et en particulier pour les galeries forées à l’explosif, pour lesquelles il n’est pas facile de mettre en œuvre
conjointement certaines installations de ventilation dissociées (soufflage et aspiration) pour des raisons d’encombre-
ments notamment, il conviendra de réaliser une étude spécifique aéraulique examinant le principe soufflant/aspirant
depuis une seule gaine ; cette étude définira notamment les caractéristiques des équipements et les procédures afin
d’éviter les sédimentations dans la gaine.
Si il y a impossibilité technique justifiée (et en l’absence d’amiante), une ventilation soufflante, dimensionnée selon
débit mentionné au § « Gaz d’échappement en provenance d’engins / véhicules / équipements » du 5.2, associée à une
brumisation (voire nébulisation) sera installée.
Nota bene :
Ce paragraphe concerne aussi le cas des premières volées (tir d’explosif) pour les ouvrages longs.
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Les travaux d’équipements concernent ceux faisant suite aux travaux de creusement et de génie civil. Les travaux de
rénovation concernent des ouvrages existants nécessitant une extension, une mise en sécurité, des confortements, de
reprise d’étanchéité par exemples.
Assurer l’existence d’un dispositif de ventilation provisoire de chantier pour les travaux d’équipements, prévu et
dimensionné dès la phase de conception, conformément au quatrième principe énoncé au paragraphe 4.4. L’alternative
pourra être aussi la mise en service, de façon anticipée, du réseau de ventilation définitif si ses caractéristiques sont en
adéquation avec les activités réalisées et les polluants émis (selon chapitre 5). Le cas échéant, il y a lieu de compléter
la ventilation prévue, qu’elle soit provisoire ou définitive, par des matériels de captage à la source, adaptés aux travaux
émissifs de polluants spécifiques (soudage de rails, application d’enrobés…) et équipés de dispositifs d’épuration et/
ou de filtration.
Assurer une vitesse d’air minimale de 0.3m/s en tous points de zones de travail et d’accès.
7 | 1 - Bruit
Afin d’assurer les débits d’air nécessaires mécaniquement, sans augmenter notablement le niveau sonore perçu sur les
lieux de travail :
➜➜ munir les ventilateurs de silencieux de bouches en entrée et sortie d’air.
➜➜ disposer si possible les ventilateurs à l’extérieur des tunnels. Ajouter si nécessaire (en particulier en cas de réver-
bérations) des insonorisations de carcasse, des caissons ou des panneaux insonorisant.
➜➜ intercaler une manchette souple entre ventilateur et gaine rigide pour éviter la propagation du bruit. De même,
concevoir correctement tous les dispositifs générateurs de pertes singulières afin qu’ils ne produisent pas de bruit
(bouches, registres…).
➜➜ entretenir les éléments mécaniques correctement afin d’éviter des déséquilibres des systèmes tournants généra-
teurs de vibrations et donc de bruit.
➜➜ décolmater et/ou remplacer les filtres régulièrement afin de ne pas augmenter les pertes de charge, sources de
perte d’efficacité et d’augmentation des niveaux sonores due à la ventilation.
➜➜ privilégier le choix de ventilateurs à basse vitesse de rotation qui génèrent des bruits à des fréquences moins désa-
gréables pour les personnels.
➜➜ définir et intégrer les critères de bruit sur le chantier dès la conception dans les pièces des marchés de travaux (et
notamment le PGC).
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Études à la réalisation
Sur la base des études réalisées à la conception, l’entreprise définit le système de ventilation du chantier. Ces études
seront réalisées également en coopération entre le Maitre d’œuvre, le Coordonnateur SPS, le géologue et bureau d’étude
aéraulique. Les organismes de prévention et services de secours pourront aussi apporter leur contribution.
Vérifications / Contrôles
Les études de ventilation dès la conception et le suivi du bon fonctionnement en cours de travaux feront l’objet de
vérifications et de contrôles, par un organisme externe spécialisé ou un personnel compétent de l’entreprise concernée.
Dans le cadre d’un plan d’autocontrôles de l’entreprise concernée (en application des textes réglementaires), des
mesures d’exposition des polluants seront effectuées périodiquement en vue de déterminer leur concentration dans
l’atmosphère en différents points et en particulier dans les zones et postes de travail. Pour les travaux d’équipements,
les entreprises intervenantes pourront être amenées à réaliser, selon les activités et les risques potentiels d’exposition
à des substances dangereuses (poussières inhalables, alvéolaires, solvants, gaz…), des contrôles atmosphériques au
moyen d’analyses et de prélèvements individuels ou ambiants.
Ces mesures sont à effectuer au moins au début du chantier et chaque fois qu’il y a changement de nature de terrain,
de section, de procédé de creusement, selon la périodicité suivante (à adapter au cas par cas) :
➜➜ gaz : journalière et instantanée,
➜➜ poussières/fibres : mensuelle a minima (dont % silice libre),
➜➜ amiante : hebdomadaire a minima dans des terrains potentiellement amiantifères ou après identification avérée.
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Compétences
Outre les compétences nécessaires à leurs interventions dans les travaux souterrains (compétences métiers et formation
au poste de travail), certains salariés sont concernés par la pose/dépose, la maintenance, la régulation du réseau de
ventilation.
L’employeur s’assurera de leurs compétences en complétant leur formation si nécessaire :
➜➜ aux travaux en hauteur (échafaudages, PEMP...),
➜➜ à la conduite d’engins en sécurité (CACES®),
➜➜ aux risques électriques (habilitation selon NFC 18510),
➜➜ aux modalités d’utilisation et de régulation de la ventilation (Par exemple : incendie, période hivernale…).
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Les valeurs indiquées dans le tableau, sont celles admises à la date de mise à jour de cette recommandation. Il sera
veillé à la validité de ces concentrations à leur date de prise en compte.
Les organismes accrédités tiendront compte également de l’arrêté du 15 décembre 2009 « contrôles techniques des
valeurs limites d'exposition professionnelle sur les lieux de travail » lors de leurs métrologies et analyses. Des seuils
d’alerte et d’alarme seront prévus associés à l’organisation des travaux (exemple : arrêt du creusement, arrêt des
installations électriques non ATEX).
VLEP-8h VLCT LIE Autres remarques
(valeur limite (valeur limite (limite (CIRC : Centre International de Recherche sur le
Substance moyenne d’exposition à inférieure Cancer
d’exposition sur court terme sur d’explosivité)
une période de une période de CLP : Classification Labelling Packaging)
8h) 15 min)
CO 50 ppm Gaz inodore
- 12,5%
Monoxyde de carbone 55 mg/m3 Toxique pour la reproduction (R1A-CLP)
CO2 5000 ppm Gaz inodore
G Dioxyde de carbone 9000 mg/m3
- -
T Poussières alvéolaires
sans effet spécifique
5 mg/m³ - -
E Aérosol de béton
(chromate alcalin) 0,001 mg/m3 0,005 mg/m³
-
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Bibliographie
Normes
➜➜ Norme NF EN 16191 « Tunneliers - Prescriptions de sécurité - Machines pour la construction de tunnels »
Documentation
➜➜ G uide de ventilation n°8 « Ventilation des espaces confinés », ED 703, INRS, 2015
➜➜ Brochure « Valeurs limites d’exposition professionnelle aux agents chimiques en France - Aide-mémoire
technique », ED 984, INRS, 2016
➜➜ Brochure « Espaces confinés - Assurer la sécurité et la protection de la santé des personnels intervenants.»,
ED 6184, INRS, 2014
➜➜ Recommandation AFTES « Tunnels routiers résistance au feu », GT37R1F1, 2008
➜➜ Brochure « Guide pour le choix et l’installation d’un filtre à particules sur les engins de chantier », DTE 222,
CRAMIF, 2011
➜➜ Brochure « Travaux souterrains - Prévention des risques liés au dégagement d’ammoniac lors de l’utilisation
d’émulsions pompées», SP1145, Carsat Rhône-Alpes, 2012
➜➜ Brochure « Fumées de soudage», SP1172, Carsat Rhône-Alpes, 2012
➜➜ Brochure « Nuisances physiques dans les chantiers de creusement de tunnels. Evaluation des risques et
mesures de prévention », SP1183, Carsat Rhône-Alpes, 2014
➜➜ Brochure « Guide de bonnes pratiques pour la sécurité et la protection de la santé lors de travaux en souter-
rain», SP1194, Carsat Rhône-Alpes, 2013
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Mise en œuvre de dispositifs de ventilation en travaux souterrains linéaires
Recommandation R.494 - 1ère édition - Mars 2017 - 3 000 ex. - ISBN 978-2-7389-2290-8