Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Analyse Le présent document définit les spécifications relatives aux poutrelles préfabriquées,
fabriquées en béton de granulats courants armé ou précontraint, utilisées,
conjointement avec des entrevous et avec ou sans béton coulé en place (dalle
rapportée), pour la construction de systèmes de planchers et toitures de bâtiment et
pour des ouvrages de génie civil. Les conditions de marquage sont incluses.
Modifications
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
—3— NF EN 15037-1:2008
Avant-propos national
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Bibliographie» et les normes françaises identiques est
la suivante :
EN 1365-2 : NF EN 1365-2 (indice de classement : P 92-120-2)
EN 1991-1-1 : NF EN 1991-1-1 (indice de classement : P 06-111-1)
EN 1998 : NF EN 1998 (indice de classement : P 06-030)
EN 12354-2 : NF EN 12354-2 (indice de classement : S 31-004-2)
EN 13225 : NF EN 13225 (indice de classement : P 19-812)
prEN 15037-4 : prNF EN 15037-4 (indice de classement : P 19-810-4)
prEN 15037-5 : prNF EN 15037-5 (indice de classement : P 19-810-5)
Le présent document définit les spécifications relatives aux poutrelles préfabriquées, fabriquées en béton de
granulats courants armé ou précontraint, utilisées, conjointement avec des entrevous et avec ou sans béton coulé
en place (dalle rapportée), pour la construction de systèmes de planchers et toitures de bâtiment et pour des
ouvrages de génie civil.
Des dispositions complémentaires notamment en termes de conception et de réalisation sont fournies dans la norme
NF DTU «Planchers à poutrelles et entrevous» en cours d’élaboration
En France, pour le marquage CE des poutrelles préfabriquées en béton, il est habituellement retenu les méthodes 1
(déclaration des données géométriques et des propriétés des matériaux) et 3 (déclaration de conformité à un dossier
de conception donné) ; de même, pour l’enrobage des armatures tel que défini en 4.3.7 du présent document, il est
appliqué l’EN 1992-1-1 et son annexe nationale NF EN 1992-1-1/NA.
Dans le cas de la méthode 2 de marquage CE (§ ZA.3.3) et pour les performances déterminées par le calcul, le
producteur ou son représentant habilité doit tenir à disposition :
— une déclaration en français que la méthode de calcul est conforme à la présente norme harmonisée,
— un document en français donnant les résultats du calcul et expliquant sur quelles bases les résultats ont été
obtenus pour être en conformité avec les exigences de la présente norme harmonisée.
Le règlement du Comité Européen de Normalisation (CEN) impose que les Normes européennes adoptées par ses
membres soient transformées en normes nationales au plus tard dans les six mois après leur ratification et que les
normes nationales en contradiction soient annulées.
Dans le cadre de cette norme, le CEN a fixé une période transitoire permettant l’adaptation des produits à cette
nouvelle norme, période durant laquelle les membres du CEN ont l’autorisation de maintenir les normes nationales
en vigueur.
En conséquence la norme européenne EN 15037-1 reste en vigueur jusqu’en avril 2011.
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
ICS 91.100.30
Version Française
Betonfertigteile - Balkendecken mit Zwischenbauteilen - Precast concrete products - Beam-and-block floor systems
Teil 1: Balken - Part 1: Beams
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les conditions dans lesquelles
doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme européenne. Les listes mises à jour et les références
bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion du CEN ou auprès des membres
du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans une autre langue faite
par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et notifiée au Centre de Gestion du CEN, a le même
statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants: Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie,
Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte,
Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
© 2008 CEN Tous droits d'exploitation sous quelque forme et de quelque manière que Réf. n° EN 15037-1:2008 F
ce soit réservés dans le monde entier aux membres nationaux du CEN.
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Sommaire Page
La numérotation des articles suit strictement celle de l'EN 13369 : Règles communes pour les produits
préfabriqués en béton, au moins pour les trois premiers chiffres. Si un article de l'EN 13369 n'est pas pertinent
ou est inclus dans une référence plus générale de la présente norme, son numéro est omis et cela peut
provoquer une discontinuité dans la numérotation.
Avant-propos.......................................................................................................................................................4
Introduction .........................................................................................................................................................6
1 Domaine d’application ..........................................................................................................................7
2 Références normatives .........................................................................................................................7
3 Termes et définitions.............................................................................................................................8
4 Prescriptions ....................................................................................................................................... 10
4.1 Matériaux ............................................................................................................................................. 10
4.2 Production ........................................................................................................................................... 11
4.3 Prescriptions relatives aux produits finis ........................................................................................ 16
5 Méthodes d’essai ................................................................................................................................ 24
5.1 Essais sur le béton ............................................................................................................................. 24
5.2 Mesurage des dimensions et des caractéristiques de surface ..................................................... 24
5.3 Poids des éléments ............................................................................................................................ 25
5.4 Mise en précontrainte......................................................................................................................... 25
6 Évaluation de la conformité............................................................................................................... 26
6.1 Généralités .......................................................................................................................................... 26
6.2 Essais de type ..................................................................................................................................... 26
6.3 Contrôle de la production en usine .................................................................................................. 26
7 Marquage ............................................................................................................................................. 26
8 Documentation technique.................................................................................................................. 26
Annexe A (normative) Plans de contrôle des poutrelles .............................................................................. 28
A.1 Généralités .......................................................................................................................................... 28
A.2 Contrôle du procédé........................................................................................................................... 28
A.3 Contrôle des produits finis ................................................................................................................ 28
Annexe B (informative) Typologie des systèmes de planchers à poutrelles et entrevous ....................... 30
B.1 Généralités .......................................................................................................................................... 30
B.2 Systèmes de planchers avec dalle de compression rapportée coulée en place ......................... 30
B.3 Systèmes de planchers avec dalle de compression composite.................................................... 31
B.4 Systèmes de planchers avec dalle de compression partielle........................................................ 32
B.5 Planchers avec poutrelles autoportantes ........................................................................................ 33
Annexe C (informative) Monolithisme des systèmes de planchers composites........................................ 34
C.1 Généralités .......................................................................................................................................... 34
C.2 Résistance de l’armature de couture................................................................................................ 36
C.3 Ancrage de l’armature de couture .................................................................................................... 36
Annexe D (informative) Dispositions constructives pour les appuis appuis et pour l’ancrage des
armatures............................................................................................................................................. 39
D.1 Généralités .......................................................................................................................................... 39
D.2 Construction des appuis.................................................................................................................... 39
D.3 Ancrage des armatures...................................................................................................................... 47
2
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
3
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Avant-propos
Le présent document (EN 15037-1:2008) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 229 “Produits
préfabriqués en béton”, dont le secrétariat est tenu par AFNOR et a été examiné et approuvé par un groupe
de travail conjoint désigné par le Groupe de liaison CEN/TC 229-TC 250, notamment pour ce qui est de sa
compatibilité avec les Eurocodes structuraux..
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique,
soit par entérinement, au plus tard en octobre 2008, et toutes les normes nationales en contradiction devront
être retirées au plus tard en avril 2011.
Le présent document a été élaboré dans le cadre d'un mandat donné au CEN par la Commission Européenne
et l'Association Européenne de Libre Echange et vient à l'appui des exigences essentielles de la (de)
Directive(s) CE.
Pour la relation avec la (les) Directive(s) CE, voir l'Annexe ZA, informative, qui fait partie intégrante du présent
document.
La présente norme relative aux systèmes de planchers à poutrelles et entrevous est constituée de 5 parties :
La présente norme fait partie d'une série de normes de produits destinées aux produits préfabriqués en béton.
Pour les aspects généraux, il est fait référence à l’EN 13369: Règles communes pour les produits
préfabriqués en béton, de laquelle sont également tirées les exigences applicables de l’EN 206-1: Béton —
Partie 1 : Spécification, performances, production et conformité.
Les références à l’EN 13369 par les normes de produits du CEN/TC 229 sont destinées à les rendre
homogènes et à éviter les répétitions d’exigences similaires.
Les Eurocodes servent de référence commune en termes de conception. La mise en œuvre de certains
produits structurels préfabriqués en béton est régie par l’ENV 13670-1: Exécution des ouvrages en béton —
Partie 1 : Tronc commun, qui a pour le moment le statut d'une Prénorme européenne. Dans tous les pays,
elle peut être accompagnée de variantes d'application nationale et il convient de ne pas la considérer comme
une Norme européenne.
1) A élaborer.
4
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Le programme de normes destinées aux produits structurels préfabriqués en béton comprend les normes
suivantes, composées dans certains cas de plusieurs parties :
La présente norme définit, dans l'Annexe ZA, les méthodes d'apposition du marquage CE sur des produits
dimensionnés en utilisant les Eurocodes EN applicables (EN 1992-1-1:2004 et EN 1992-1-2:2004). Lorsque
les ouvrages visés ne remplissent pas les conditions d'applicabilité des Eurocodes EN et que des dispositions
de dimensionnement autres que celles des Eurocodes EN sont utilisées en matière de résistance mécanique
et/ou de résistance au feu, les conditions d'apposition du marquage CE sur le produit sont celles décrites
en ZA.3.4.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants
sont tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie,
Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie,
Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie,
Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
5
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Introduction
L'évaluation de la conformité décrite dans la présente norme s’applique aux éléments préfabriqués finis mis
sur le marché et couvre toutes les opérations de production effectuées à l'usine.
Pour les règles de calcul, il est fait référence à l'EN 1992-1-1:2004. Des règles complémentaires sont fournies
si nécessaire.
Des recommandations concernant les systèmes de planchers à poutrelles et entrevous sont présentées dans
les annexes informatives relatives au monolithisme des systèmes de planchers composites (Annexe C), aux
dispositions constructives pour les appuis et pour l’ancrage des armatures (Annexe D), au calcul des
systèmes de planchers composites (Annexe E), au calcul des poutrelles autoportantes (Annexe F), au
comportement en diaphragme (Annexe G), à la résistance au feu (Annexe K) et à l'isolation acoustique
(Annexe L).
Conformément au 1.2 de l'EN 1992-1-1:2004, les règles complémentaires données dans les annexes
informatives de la présente norme sont conformes aux principes applicables de l'EN 1992-1-1.
La justification expérimentale étant essentiellement basée sur des éléments de hauteur et de largeur limitée,
la présente norme s'applique à des éléments dont les dimensions satisfont ces limites. Cette limitation ne vise
pas à interdire l'utilisation d'éléments de dimensions supérieures, mais l'expérience est encore insuffisante
pour pouvoir établir des règles de calcul normalisées.
Dans les paragraphes 4.2.3, 4.3.2, 4.3.3 et 4.3.4, la présente norme donne des dispositions spécifiques
issues de l’application des règles de l’EN 1992-1-1:2004 et de l’EN 1992-1-2:2004, élaborées de manière
spécifique pour le produit concerné. L’utilisation de ces dispositions est cohérente avec le calcul d’ouvrages
réalisé conformément à l’EN 1992-1-1:2004 et à l’EN 1992-1-2:2004.
6
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
1 Domaine d’application
La présente Norme européenne spécifie les prescriptions, les critères de performance de base et l’évaluation
de la conformité des poutrelles préfabriquées en béton armé ou précontraint de granulats de masse
volumique normale conformément à l’EN 1992-1-1:2004, avec ou sans coque en terre cuite, utilisées
conjointement avec des entrevous conformes au prEN 15037-2, au prEN 15037-3, au prEN 15037-4 ou au
prEN 15037-5, avec ou sans béton coulé en place pour la construction de systèmes de planchers et de
toitures à poutrelles et entrevous. L’Annexe B donne des exemples de la typologie de différents systèmes de
planchers et de toiture correspondants.
Il est essentiel que la hauteur totale de la poutrelle soit comprise entre 60 mm et 500 mm et que l'entraxe des
poutrelles ne dépasse pas 1,00 m.
Pour des hauteurs supérieures, il est essentiel que les poutrelles préfabriquées en béton soient conformes à
l'EN 13225.
Les produits couverts par la présente norme sont destinés à être utilisés comme systèmes structurels de
planchers et de toitures (non soumis à charge de fatigue), y compris pour le stationnement des véhicules
légers avec un trafic de catégorie F selon l’EN 1991-1-1:2002.
Les produits peuvent être utilisés dans des zones sismiques à condition qu’ils répondent aux prescriptions
spécifiques à cette utilisation.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
EN 1992-1-1:2004, Eurocode 2 : Calcul des structures en béton — Partie 1-1 : Règles générales et règles
pour les bâtiments.
EN 1992-1-2:2004, Eurocode 2: Calcul des structures en béton — Partie 1-2 : Règles générales — Calcul du
comportement au feu.
EN 10080:2005, Aciers pour l’armature du béton — Aciers soudables pour béton armé — Généralités.
EN 12390-4:2000, Essais pour béton durci — Partie 4 : Résistance à la compression — Spécifications pour
les machines d'essai.
7
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions donnés dans l’EN 13369:2004 ainsi que les
termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
poutrelle
élément structurel linéaire de petite section transversale, constitué de béton armé ou précontraint,
entièrement ou partiellement préfabriqué
NOTE Il peut comprendre des éléments pouvant contribuer ou non à sa résistance (par exemple talon en terre cuite,
coques en terre cuite) comme l’illustre la Figure 1.
c) poutrelles à treillis
3.2
poutrelle en béton précontraint
poutrelle précontrainte par armatures prétendues constituant le ferraillage principal du système de plancher
8
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
3.3
poutrelle en béton armé
poutrelle dont l’armature longitudinale, en acier pour béton armé, constitue l’armature principale du système
de plancher
3.4
poutrelle autoportante
poutrelle en béton armé ou précontraint qui assure la résistance finale du système de plancher
indépendamment de tout autre élément constitutif du système
3.5
poutrelle non autoportante
poutrelle en béton armé ou précontraint qui assure la résistance finale du plancher conjointement avec du
béton coulé en place, et éventuellement avec les entrevous
3.6
entrevous
élément en béton normal ou léger, en terre cuite, en polystyrène, en plastique alvéolaire ou en bois
reconstitué, placé entre les poutrelles (voir également prEN 15037-2, prEN 15037-3, prEN 15037-4 et
prEN 15037-5)
3.7
armature de couture
armature ancrée des deux côtés de l’interface entre la poutrelle et le béton coulé en place
NOTE Elle peut être constituée des diagonales des raidisseurs à treillis, d’armatures individuelles ou d’armatures
continues en forme de boucles, avec éventuellement une barre longitudinale soudée au sommet et/ou à la base (voir
Figure 2)
3.8
armature d’effort tranchant
armature formant un angle compris généralement entre 45° et 90° par rapport à l’axe longitudinal des
poutrelles
NOTE Elle est dite "interne" si elle ne fournit qu’une résistance à l’effort tranchant de la poutrelle seule. En pratique,
elle est formée de raidisseurs à treillis, d’armatures en boucles, d’étriers, etc.
3.9
raidisseur à treillis
structure métallique bi- ou tri-dimensionnelle comprenant une membrure supérieure, une ou plusieurs
membrures inférieures et des diagonales continues ou discontinues qui sont soudées ou assemblées
mécaniquement aux membrures
9
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
3.10
système de planchers à poutrelles et entrevous
plancher réalisé en combinant des poutrelles parallèles et des entrevous placés entre celles-ci,
éventuellement avec une dalle rapportée coulée en place qui peut servir ou non de dalle de compression
3.11
dalle de compression
membrure supérieure comprimée d'une section de plancher porteur
NOTE Il peut s'agir d'une dalle de répartition liée aux nervures ou de la membrure supérieure des entrevous
résistants et de la partie supérieure de la nervure
3.12
dalle de répartition
dalle en béton armé monolithique coulée en place sur toute la surface du plancher afin de répartir sur les
nervures les charges concentrées ou pour assurer la résistance à la flexion de la dalle entre les nervures
4 Prescriptions
4.1 Matériaux
4.1.1 Généralités
Les armatures de couture autres que les raidisseurs à treillis doivent être en acier à verrous, à empreintes ou
lisse et être conformes aux normes appropriées. Lorsque leur aptitude peut être démontrée, des fils ou des
torons de précontrainte peuvent également être utilisés.
10
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Seules des armatures de précontrainte (fils ou torons) d’un diamètre inférieur à 13 mm doivent être utilisées.
NOTE D'autres aciers pour béton précontraint conformes aux prescriptions nationales peuvent être utilisés tant que
des spécifications européennes ne sont pas disponibles.
4.2 Production
NOTE Pour les poutrelles en béton armé, les valeurs du Tableau 1 de l'EN 13369:2004 peuvent être réduites, avec
une résistance minimale à la compression de 4 MPa (mesurée sur cylindre) à la fin de la cure.
NOTE Dans le cas des poutrelles en béton précontraint pour lesquelles on donne la résistance minimale du béton au
transfert de la précontrainte, il n'est pas nécessaire de vérifier la résistance du béton à la date de la livraison.
La classe du béton ne doit pas être inférieure à C25/30 pour les poutrelles en béton armé et à C30/37 pour
les poutrelles précontraintes.
11
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Lors du transfert de la force de précontrainte, le béton doit avoir une résistance minimale en compression,
fcmin,p, d’au moins (5/3) σcp où σcp est la contrainte de compression développée dans la fibre inférieure de la
poutrelle sous la force de précontrainte finale, ou d'au moins 20 MPa si cette valeur est supérieure.
En complément du paragraphe 4.2.3.2.4 de l’EN 13369:2004, il convient de déduire les valeurs maximales de
rentrée des armatures de précontrainte dépassantes du Tableau 1. Si la contrainte de tension initiale, σ0, est
inférieure à la valeur maximale de la contrainte de tension, σ0max, comme défini en 4.2.3.2.1 de
l’EN 13369:2004, les valeurs du Tableau 1 doivent être réduites dans un rapport σ0 / σ0max.
Fils Torons
diamètre fcmin,p = 20 MPa fcmin,p = 30 MPa diamètre fcmin,p = 20 MPa fcmin,p = 30 MPa
NOTE De "bonnes" conditions d’adhérence sont obtenues dans le cas d'éléments extrudés, filés ou moulés. Pour la
description des "bonnes" et "mauvaises" conditions d’adhérence, la Figure 8.2 de l’EN 1992-1-1:2004 s’applique.
La valeur de la force de précontrainte est limitée par les deux conditions suivantes :
a) Précontrainte minimale
b) Précontrainte maximale
La contrainte de traction maximale dans la fibre supérieure du béton résultant de l’action de la force de
précontrainte et du poids propre de la poutrelle doit être limitée.
NOTE Une valeur de 0,30 fcmin,p2/3 peut être utilisée, où fcmin,p est la résistance du béton au transfert.
12
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
La force de précontrainte finale, Pm,∞, est égale à la force de précontrainte initiale, Po, moins les pertes totales
ΔP après un temps infini.
Pour la détermination des pertes de précontrainte, en l’absence de calcul plus précis, il convient de déduire
les valeurs du Tableau 2 ci-après.
Contrainte initiale dans les Pertes finales au bout d'un temps infini, en
armatures de précontrainte pourcentage de la force de précontrainte initiale
(σ0max) (ΔP/P0 %)
0,80 fpk 21 %
0,75 fpk 20 %
0,70 fpk 19 %
0,65 fpk 17 %
Lorsqu’il existe un talon en terre cuite ou une coque en terre cuite, la distance entre la surface extérieure de
l’armature longitudinale et la face interne de l’élément en terre cuite la plus proche ne doit pas être inférieure
aux valeurs indiquées ci-dessous :
⎯ ∅ mm ou 5 mm, si cette valeur est supérieure, dans le cas d’une armature précontrainte ;
⎯ ∅ mm ou 8 mm, si cette valeur est inférieure, dans le cas d’une armature passive ;
Sauf si cela peut être justifié autrement, l’espacement nominal libre entre les barres ou les paquets de barres
constituant le ferraillage principal doit être au moins égal à ceux illustrés par la Figure 4, où dg est la
dimension du plus gros granulat.
Dans le cas des entrevous à coques en terre cuite, la forme extérieure des poutrelles correspond à la forme
intérieure des coques.
13
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
c ≥ cv si α ≥ 45°
c ≥ ch + 5 mm si α < 45°
Légende
(1) Diamètre de la plus grosse armature
Afin d’assurer un compactage correct du béton coulé en place autour de l’armature de couture, la distance
libre entre la surface supérieure de la poutrelle et la face inférieure des boucles ou des étriers ne doit pas être
inférieure à 35 mm. Dans le cas d’une barre longitudinale soudée au sommet des boucles ou des étriers, il
convient de réduire cette distance à 20 mm (voir Figure 5).
14
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
⎯ les brins ou les diagonales de l'armature de couture doivent être en acier à verrous, à empreintes ou
lisse ;
⎯ le diamètre nominal des brins ou des diagonales de l’armature de couture ou de l'armature d'effort
tranchant doit être compris entre 4 mm et 8 mm, limites incluses ;
⎯ sous réserve de vérification, l’armature de couture ou l'armature d'effort tranchant peuvent également
être fabriquées en fils de précontrainte, en limitant la résistance à la traction à 500 MPa.
Une distance minimale, cmin, doit être maintenue entre la surface extérieure de l’armature de précontrainte par
prétention et la surface de béton la plus proche pour éviter le risque de fissuration longitudinale des
poutrelles.
En l’absence de calculs ou d’essais spécifiques, l’enrobage minimal des armatures, cmin, entre la surface
extérieure de l’armature de précontrainte et la surface de béton la plus proche doit être au moins égal aux
valeurs suivantes (voir Figure 6) :
pour les valeurs intermédiaires de l'entraxe nominal, il convient de déduire cmin par interpolation linéaire entre
les valeurs calculées précédentes.
NOTE 1 Si des armatures de diamètres différents sont utilisées, le diamètre pris en compte pour la condition sur les
entraxes nominaux est le diamètre moyen.
15
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Figure 6 — Dimension minimale pour éviter la fissuration du béton des poutrelles précontraintes
NOTE 2 Lorsqu’il existe un talon en terre cuite ou une coque en terre cuite, et si les joints entre les éléments en terre
cuite sont bien remplis de béton dans leur partie inférieure, on peut considérer qu’une épaisseur de x mm de terre cuite
est équivalente à un enrobage des armatures égal à x mm (pour les armatures actives et passives).
4.3.1 Géométrie
4.3.1.1 Généralités
4.3.1.2.1 Généralités
Les écarts maximaux sur les dimensions nominales spécifiées, mesurés conformément à 5.2, doivent
satisfaire les prescriptions ci-après.
c) largeur du talon ± 5 mm
NOTE Les conditions pour considérer qu'il y a contre-dépouille sont données dans le Tableau 3 (type c2b).
16
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
e) rectitude des poutrelles précontraintes dans le plan horizontal : ≤ 1/250e de la longueur du béton
⎯ position longitudinale : ± 15 mm
NOTE La tolérance sur la position longitudinale peut être augmentée si des dispositions spécifiques garantissent un
niveau de sécurité équivalent.
⎯ position longitudinale : ± 30 mm
En complément du paragraphe 4.3.1.2 de l’EN 13369:2004, les paragraphes suivants s’appliquent. Les
dimensions doivent être vérifiées conformément à 5.2.2.
a) Hauteur
17
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
b) Largeurs
⎯ largeur talon bo ≥ 85 mm
⎯ largeur âme bw ≥ 40 mm
⎯ largeur d'appui bf ≥ 20 mm
⎯ angle αf ≤ 35°
18
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
NOTE La distance de 10 mm entre le becquet de l'entrevous et la diagonale du raidisseur à treillis est une valeur
minimale (enrobage).
Les surfaces des poutrelles sur lesquelles s'appuient les entrevous doivent être planes.
NOTE Si des talons en terre cuite sont placés sur la face inférieure du béton lors de la fabrication, la terre cuite peut
être rainurée pour permettre la liaison.
Pour tenir compte de l’adhérence entre les poutrelles et le béton coulé en place lors du contrôle du
monolithisme du système de plancher composite constitué de poutrelles non autoportantes (voir Annexe C),
les caractéristiques de surface de l’interface des poutrelles avec le béton coulé en place doivent faire l’objet
d’une déclaration et doivent être garanties.
Cette surface doit être propre et exempte de tout corps étranger qui pourrait nuire à l’adhérence. Elle doit être
vérifiée conformément à 5.2.3.
Les poutrelles à coque en terre cuite doivent comporter une partie en béton rugueux et une partie en terre
cuite fortement rainurée.
Le Tableau 3 indique, en fonction des différents états de surface qui sont actuellement obtenus dans la
pratique pour les poutrelles précontraintes, la valeur de calcul de la contrainte de cisaillement à l’interface
correspondant à l’état limite ultime, k1νRdi, et la valeur du coefficient de frottement k2μ, en prenant pour k1 et k2
les valeurs recommandées k1 = k2 = 1,0.
19
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
«à suivre»
20
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Tableau 3 (fin)
NOTE 1 Pour la vérification dans des situations accidentelles, les valeurs de νRdi peuvent être majorées de 25 %.
NOTE 2 Les éléments en terre cuite (poutrelles et entrevous) peuvent être humidifiés juste avant de couler le béton en
place.
4.3.3.1 Généralités
21
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Pour les situations transitoires, le modèle de calcul utilisé pour calculer la résistance des poutrelles en béton
armé ou précontraint doit être au préalable validé par des essais.
Pour la validation d'un modèle de calcul, une méthode d'essai est donnée à l'Annexe H.
Après validation du modèle de calcul, des essais de contrôle doivent être réalisés sur les poutrelles, selon le
même mode opératoire que les essais de type initiaux. Les poutrelles doivent être calculées avec l'hypothèse
donnée en H.2.
Pour les poutrelles d'une hauteur supérieure à 150 mm, les essais de contrôle peuvent être omis si le modèle
de calcul utilisé tient compte des tolérances géométriques.
Sans objet
La résistance et les propriétés de la poutrelle en béton à considérer dans les situations transitoires sont celles
qui sont spécifiées par le fabricant au moment de la livraison.
Les longueurs d'appui effectives, les distances entre appuis définitifs et entre appuis provisoires (étais par
exemple), ainsi que les charges prises en compte pour leur détermination, doivent être déclarées.
Les méthodes de stockage et de transport, ainsi que la position des points d’appui doivent être indiqués dans
la documentation fournie.
La position des points de levage doit être déterminée de manière à limiter la contrainte de traction à des
valeurs appropriées sous l’action du poids propre de la poutrelle multiplié par un coefficient dynamique.
Le fabricant doit indiquer la position des points de levage (des exemples sont donnés sur la Figure 9).
22
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Dimensions en mètres
Légende
1 Points de levage
La résistance au feu, qui concerne la résistance des poutrelles pour systèmes de planchers à poutrelles et
entrevous, exprimée en classes, doit être déclarée conformément aux paragraphes 4.3.4.1 à 4.3.4.3 de
l'EN 13369:2004.
NOTE 1 Pour la vérification par des essais de la résistance au feu normalisé, il convient d'appliquer l'EN 1365-2. La
méthode donnée à l'Annexe K peut être utilisée pour déterminer la résistance au feu du système de plancher.
NOTE 2 Le calcul au feu du système de plancher peut être fourni par le fabricant dans la documentation technique
(voir Article 8).
NOTE Les performances acoustiques dépendent du système de plancher fini (type d'entrevous, éléments rapportés
par-dessus et/ou en sous-face etc.). Pour les besoins du calcul, l’isolation acoustique au bruit aérien et l'isolation
acoustique aux bruits d'impact peuvent, en l’absence de résultats d'essai, être estimées conformément à l'Annexe L.
23
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
NOTE Les performances thermiques dépendent du système de plancher fini (type d’entrevous, éléments rapportés
par-dessus et/ou en sous-face du plancher, etc.).
4.3.7 Durabilité
Selon les classes d'exposition, la distance minimale entre la surface de l'armature et la face exposée de la
poutrelle dans la partie structurale du plancher (face inférieure) peut être satisfaite avec les valeurs données
pour les dalles dans le Tableau A.2 de l'EN 13369:2004.
La distance minimale entre la surface de l'armature et la face non exposée peut être conforme à la classe
d'exposition B selon l'Annexe A de l'EN 13369:2004. Lorsque la poutrelle est utilisée avec des entrevous en
béton ou en terre cuite, l'enrobage minimal peut être réduit de 5 mm.
Les conditions alternatives décrites à l'Annexe A de l'EN 13369:2004 peuvent être appliquées.
Sauf spécification contraire, les salles de bains dans les maisons individuelles ou les appartements ainsi que
les vides sanitaires ventilés peuvent être dimensionnés pour la classe d'exposition B, selon l'Annexe A de
l'EN 13369:2004.
NOTE Lorsqu’il existe un talon en terre cuite ou une coque en terre cuite, et si les joints entre les éléments en terre
cuite sont bien remplis de béton dans leur partie inférieure, on peut considérer qu’une épaisseur de x mm de terre cuite
est équivalente à un enrobage des armatures égal a x mm (pour les armatures de béton actives et passives).
5 Méthodes d’essai
NOTE Si la résistance du béton au transfert de la précontrainte est déterminée par écrasement d’éprouvettes
cubiques ou cylindriques, le mode opératoire décrit dans l’Annexe J peut être appliqué.
a) Mode opératoire
Les mesurages doivent être réalisés soit sur le banc, lorsque le produit atteint la fin du processus de
fabrication, soit sur l'aire de stockage.
24
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Les résultats doivent satisfaire aux prescriptions de 4.2.4 et aux valeurs de tolérance définies en 4.3.1.2.3.
a) Mode opératoire
Les mesurages doivent être réalisés soit lorsque le produit atteint la fin du processus de fabrication, soit sur
l'aire de stockage. Les mesurages suivants doivent être réalisés :
⎯ longueur ;
Les résultats doivent satisfaire aux prescriptions de 4.3.1 et aux valeurs spécifiées par le fabricant, dans la
plage de tolérances donnée en 4.3.1.2.2.
Si des dispositions spéciales (rugosité, formes des poutrelles comme décrit dans le Tableau 3) sont requises
pour démontrer le monolithisme entre les poutrelles et le béton coulé en place, ces dispositions doivent être
soumises à des vérifications appropriées :
Le poids des produits est généralement évalué sur la base de la masse volumique théorique et des
dimensions nominales des poutrelles. Lorsque le contrat exige le pesage, il est réalisé conformément à
l'EN 13369.
a) Mode opératoire
La force de précontrainte est déterminée en mesurant la force ou l’allongement et l'on vérifie l'un par rapport à
l'autre.
La force de traction correspondant à l’allongement mesuré de l’armature de précontrainte doit être déduite du
diagramme allongement-force fourni par le fabricant de l’armature de précontrainte.
25
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
La différence entre la force de précontrainte initiale obtenue par mesurage direct et celle déduite du mesurage
de l’allongement doit être inférieure à 10 %.
a) Mode opératoire
Indépendamment de la méthode de fabrication, la rentrée des armatures de précontrainte doit être mesurée
au moyen d’un appareil de mesurage approprié précis à 0,1 mm près.
La rentrée des armatures de précontrainte doit être limitée aux valeurs indiquées en 4.2.3.2.4.
Pour les torons sciés aux extrémités des poutrelles, la valeur individuelle de rentrée du toron est déterminée
en prenant la moyenne pour trois fils (pris sur une diagonale) du toron.
6 Évaluation de la conformité
6.1 Généralités
Le paragraphe 6.3 de l’EN 13369:2004, sauf 6.3.6.5, s’applique avec les prescriptions supplémentaires de
l’Annexe A.
7 Marquage
L’Article 7 de l’EN 13369:2004 s’applique.
Une poutrelle livrée doit être identifiable et traçable individuellement jusqu’à sa mise en œuvre, pour ce qui
est de son lieu et de ses données de fabrication. À cet effet, le fabricant doit marquer les produits ou les
documents de livraison de manière à pouvoir faire le lien avec les enregistrements qualité correspondants
requis dans la présente norme. Le fabricant doit conserver ces enregistrements pendant la période
d’archivage requise et les mettre à disposition sur demande.
8 Documentation technique
Les dispositions constructives de l’élément, concernant les données géométriques, complétées des propriétés
des matériaux et des inserts, doivent être fournies dans la documentation technique, qui inclut les données de
construction, comme les plans de préconisation de pose recommandés, les dimensions, les tolérances, la
disposition des armatures, l’enrobage des armatures, les conditions d’appui provisoires et finales attendues et
les conditions de levage.
26
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Les poutrelles doivent être utilisées uniquement avec des entrevous pour lesquels la compatibilité dans le
système de plancher final a été démontrée. Les critères de compatibilité sont indiqués dans la documentation
technique.
Les informations nécessaires au concepteur de l'ouvrage pour le calcul dans la situation finale peuvent être
fournies par le fabricant dans la documentation technique.
Le calcul du système de plancher peut également être fourni par le fabricant dans la documentation
technique.
27
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe A
(normative)
A.1 Généralités
Les articles pertinents de l’Annexe D de l’EN 13369:2004 s’appliquent, complétés des plans suivants.
Le fabricant peut opter entre la résistance potentielle, pour laquelle le point 1 du Tableau A.1 remplace le
point 8 du Tableau D.3.1 de l'EN 13369:2004, ou pour la résistance structurale, pour laquelle le point 9 du
Tableau D.3.1 de l’EN 13369:2004 s'applique.
28
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
29
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe B
(informative)
B.1 Généralités
Les poutrelles sont fabriquées en usine par moulage, filage ou extrusion. Elles peuvent être groupées pour
renforcer le plancher.
Les paragraphes ci-après donnent des recommandations quant à la disposition correcte des systèmes de
planchers.
B.2.1 Généralités
Les planchers avec dalle de compression rapportée coulée en place sont composés de poutrelles et
d’entrevous non résistants ou semi-résistants tels que définis dans le prEN 15037-2, le prEN 15037-3, le
prEN 15037-4 ou le prEN 15037-5, et de béton coulé en place constituant la dalle de compression du système
de plancher fini (voir Figure B.1).
Légende
1 Entrevous non résistants ou semi-résistants
Il convient que les épaisseurs nominales de la dalle rapportée en béton coulé en place, e1 au-dessus des
poutrelles et e2 au-dessus des entrevous, soient telles que :
30
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Si la charge d’exploitation appliquée ne dépasse pas 2,5 kN/m2 et si l’entraxe des poutrelles est inférieur
à 700 mm, il convient que le ferraillage de la dalle rapportée soit constitué d’un treillis soudé avec une aire de
section transversale perpendiculaire à la portée des poutrelles de 0,5 cm2/m.
Si l’une des conditions ci-dessus n’est pas remplie, il convient de déterminer l’aire de la section transversale
du treillis soudé à mettre en œuvre dans la dalle rapportée coulée en place en fonction du poinçonnement-
flexion et de la flexion transversale.
Si la charge d'exploitation ne dépasse pas 2,5 kN/m2 et si la portée libre du plancher est inférieure à 6,00 m,
le treillis métallique de la dalle rapportée coulée en place peut, sous réserve qu'il ne soit pas prévu pour les
moments négatifs, être remplacé par des fibres de renfort, par exemple en polypropylène.
Il convient que les épaisseurs nominales de la dalle rapportée coulée en place, e1 au-dessus des poutrelles
et e2 au-dessus des entrevous, soient telles que :
Si la charge d’exploitation ne dépasse pas 2,5 kN/m2 et si la portée libre du plancher est inférieure à 6,00 m,
le treillis de la dalle rapportée coulée en place peut, sous réserve qu’il ne soit pas prévu pour les moments
négatifs, être remplacé par des fibres de renfort, par exemple en polypropylène.
Si l’entraxe des poutrelles est supérieur à 700 mm, ou si la charge d’exploitation est supérieure à 2,5 kN/m2, il
convient que la dalle rapportée coulée en place soit renforcée transversalement par un treillis soudé noyé
dans la dalle rapportée ou par des barres posées à cet effet dans des nervures transversales
perpendiculairement aux poutrelles.
Il convient que l’épaisseur nominale de la dalle de compression au-dessus des poutrelles (béton coulé en
place), e1, soit supérieure à 30 mm.
31
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
1 Entrevous résistants jointoyés
Il convient que la résistance au poinçonnement-flexion des entrevous soit supérieure ou égale à 2,5 kN, et
que le critère de compression longitudinale donné dans le prEN 15037-2 pour les entrevous en béton et dans
le prEN 15037-3 pour les entrevous en terre cuite soit satisfait. Les entrevous sont jointoyés entre eux.
La dalle de compression composite peut être réalisée avec des entrevous avec paroi supérieure
dissymétrique si l'on fait tourner les entrevous de 180°.
Dans certains cas particuliers (fonction diaphragme et distribution transversale des charges non requises),
aucune nervure transversale n’est nécessaire si la charge d’exploitation n’est pas supérieure à 2,5 kN/m2 et
que la portée libre du plancher est inférieure à 6,00 m.
Si des nervures transversales sont nécessaires, il convient qu’elles soient disposées avec des entraxes
inférieurs à 2,50 m.
Il convient que l’épaisseur nominale du béton coulé en place au-dessus des poutrelles, e1, soit supérieure
à 30 mm.
L’utilisation d’entrevous semi-résistants est limitée aux planchers sur vide sanitaire.
32
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
1 Entrevous semi-résistants ou résistants non jointoyés
Dans certains cas particuliers (fonction diaphragme et distribution transversale des charges non requises),
aucune nervure transversale n’est nécessaire si la charge d’exploitation est inférieure à 2,5 kN/m2 et que la
portée du plancher est inférieure à 5,00 m.
Si des nervures transversales sont nécessaires, il convient qu’elles soient disposées avec des entraxes
inférieurs à 2,50 m.
33
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe C
(informative)
C.1 Généralités
Il convient que la valeur de calcul de la contrainte de cisaillement à l’interface soit conforme au 6.2.5 de
l’EN 1992-1-1:2004, avec les valeurs données dans le Tableau 3, pour toutes les charges appliquées au
plancher.
La résistance au cisaillement du système de plancher composite, telle que calculée, ne peut être supérieure à
la résistance au cisaillement de la dalle monolithique ayant les mêmes caractéristiques, et ne peut être
supérieure à 0,03 fck.
Aucune armature de couture n’est requise si les entrevous utilisés sont conformes à la Figure C.1, si la
surface de la poutrelle est telle que définie en 4.3.2.2 et si la poutrelle fait l’objet d’une évaluation de la qualité
telle que définie à l’Article 6.
Lorsque des armatures de couture sont nécessaires, elles sont disposées dans les tiers extrêmes des
poutrelles.
34
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Figure C.1 — Définition du profil efficace de l’interface (le profil efficace, bj, est hachuré)
35
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
La résistance de calcul de l’armature de couture, pour deux brins diagonaux formant des angles α et α' par
rapport à l’interface (voir Figure C.2), est égale à :
où
fywd est la limite d’élasticité de calcul de l’acier avec lequel le brin est fabriqué, en MPa ;
α et α' sont les angles des brins considérés, en radians, avec π/4 ≤ α ≤ π/2 et cos α ≥ 0
π/2 ≤ α' ≤ 3 π/4
⎯ une jonction soudée ou mécanique, dans le cas de diagonales discontinues (voir Figure C.3) :
⎯ l’ancrage est alors considéré comme satisfaisant s’il satisfait aux règles relatives aux armatures
d’effort tranchant (voir 8.5 de l’EN 1992-1-1:2004) et si la résistance de la soudure est conforme
au 7.2.4.2 de l'EN 10080:2005 ;
⎯ pour les poutrelles à treillis, il convient d'appliquer une réduction de 50 % aux valeurs données dans
l’EN 1992-1-1:2004.
36
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
R Résistance de la jonction soudée (garantie par le fabricant)
⎯ une boucle, dans le cas d’une armature de couture avec boucles, sans armature longitudinale soudée. La
résistance d’ancrage peut être déterminée par des essais ou conformément à 8.4 de l’EN 1992-1-1:2004.
A des fins de simplification, il est possible d'utiliser les valeurs données dans le Tableau C.1 pour une
classe de béton C20/25 :
37
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Lorsque l’épaisseur de béton coulé en place au-dessus de la poutrelle n’est pas suffisante pour la longueur de
dépassement minimale de la boucle, il convient d'utiliser des armatures en boucles avec une barre continue
soudée au sommet des boucles (ayant la même nuance d’acier et le même diamètre). Dans ce cas, il
convient de réduire la longueur minimale de dépassement des boucles de la poutrelle en appliquant un
facteur égal à 0,6, les valeurs de la résistance à l'état limite ultime restant inchangées.
Si les boucles inférieures dans la poutrelle sont au niveau des armatures longitudinales les plus basses, les
longueurs d’ancrage données dans le Tableau C.1 ne sont pas requises.
Il est possible d’utiliser des boucles avec un espacement inférieur aux valeurs données dans le Tableau C.1
sous réserve de satisfaire les conditions suivantes :
⎯ prendre pour ces boucles la résistance à l'état limite ultime donnée dans le Tableau C.1 pour une boucle
ayant le même diamètre et la même longueur de dépassement, avec un espacement inférieur ou égal à
l’espacement considéré.
Si la classe de résistance du béton coulé en place est supérieure à C20/25 (c'est-à-dire fck > 20 MPa), il est
possible :
⎯ d'augmenter les résistances à l’état limite ultime par boucle dans un rapport de 1,5/fctk,0,05 sans dépasser
la résistance correspondant à la limite d’élasticité de calcul de l’armature (fctk,0,05 est la résistance
caractéristique à la traction directe du béton coulé en place) ;
La résistance ultime au cisaillement est égale à la résistance à l’état limite ultime par boucle multipliée par le
rapport du bras de levier z à l’espacement entre les sommets des boucles.
38
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe D
(informative)
D.1 Généralités
Il convient d'indiquer les détails de mise en œuvre et d’assemblage dans les spécifications du projet.
NOTE L’armature principale peut être assemblée à des éléments porteurs soit au niveau de la poutrelle soit aux
extrémités de la poutrelle, par la partie en attente de l’armature principale.
Si les poutrelles possèdent une armature dépassant aux extrémités d'une longueur a, il convient que la
longueur d’appui minimale effective des poutrelles pendant la phase temporaire, b, soit égale aux valeurs
ci-après (voir Figure D.1 a) :
classe B : b ≥ 40 mm
⎯ appui en maçonnerie : b ≥ 50 mm
Sauf dans le cas de calculs ou d’essais particuliers, il convient que la longueur d’ancrage sur l’appui, (a + b),
soit au moins égale à 100 mm.
Si les poutrelles n’ont pas d’armature dépassante à leurs extrémités, la longueur d’appui minimale effective
des poutrelles résulte de la vérification de l’ancrage en situations permanentes et accidentelles, avec un
minimum de 60 mm (voir Figure D.1 b).
Dans le cas de poutrelles à treillis, il convient que l’assemblage d’extrémité entre les diagonales et la
membrure inférieure soit situé au dessus de l’appui ou sur l’étai de rive ou encore à une distance du bord
intérieur de l'appui qui soit inférieure ou égale à 10 cm (voir Figure D.1 c).
39
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Dimensions en millimètres
c) poutrelle à treillis
Légende
1 Nœud inférieur
2 ≤ 10 cm ou nœud au-dessus de l’appui
Si, au moment de la mise en œuvre, les longueurs d’appui spécifiées en D.2.1 ne sont pas respectées, il
convient de placer un étai linéaire de rive à une distance inférieure à 650 mm du bord intérieur de l’appui (voir
Figure D.2).
Si la longueur d’ancrage n’est pas suffisante, il convient de retenir une des dispositions suivantes pour ancrer
la poutrelle sur ses appuis (voir Figures D.3, D.4 et D.5).
40
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
1 Suspentes
2 Extrémité rugueuse
3 a ≥ longueur d’ancrage
NOTE Un étrier est nécessaire et il est essentiel que l'appui équilibre le moment résultant du déport de la charge.
41
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
1 Raidisseur à treillis supplémentaire sur la poutrelle
2 Armature supplémentaire sur la poutrelle
Figure D.4 — Appui indirect – cas avec raidisseur à treillis ou armature (principe)
42
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
ls Longueur de recouvrement de calcul selon 8.7.3 de l’EN 1992-1-1:2004
Il convient que la disposition constructive illustrée par la Figure D.5 ne soit envisagée que si toutes les
conditions suivantes sont respectées :
⎯ il convient que le type d'état de surface des poutrelles, comme défini dans le Tableau 3, corresponde au
moins à c3a ou c3b ;
⎯ il convient que les armatures ancrées pour reprendre la force de traction, VEd, soient situées près de la
poutrelle ;
43
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
⎯ la longueur de pénétration de la poutrelle, lb, dans le béton coulé en place est telle que :
VEd
lb ≥
VRdi b j
où
Vrdi est l'effort tranchant résistant de calcul comme spécifié dans le Tableau 3 ;
NOTE Pour les poutrelles rectangulaires précontraintes sans raidisseur à treillis, l’appui indirect n’est possible
qu’avec une armature dépassante.
Les Figures D.6 à D.8 illustrent des exemples de dispositions constructives qui peuvent être retenues dans le
cas de poutrelles supportées par une poutre principale noyée dans l'épaisseur du plancher ou située
au-dessus de celui-ci.
44
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
1 Cadre utilisé comme suspente
2 Extrémité rugueuse
Légende
2 Extrémité rugueuse
Figure D.6 — Appui sur poutres noyées dans l'épaisseur du plancher – poutrelles avec armature
dépassante (principe)
NOTE Si l’espacement entre les étriers est supérieur à 15 cm, il convient d’ajouter des suspentes supplémentaires à
l’intérieur de la poutre noyée.
45
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
a) charges courantes
Légende
1 Poutre principale
2 Suspentes
3 Treillis soudé
4 Poutre avec armatures de précontrainte dépassantes
b) charges lourdes
Légende
1 Poutre principale
2 Suspentes
3 Treillis soudé
4 Poutre avec armatures de précontrainte dépassantes
5 Entrevous ouverts
6 Barres supplémentaires
Figure D.7 — Appui sur poutres principales au-dessus du plancher – poutrelles avec armature
dépassante (principe)
46
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
1 Armature supplémentaire
Figure D.8 — Appui sur poutres noyées dans l'épaisseur du plancher – poutrelles sans armature
dépassante (principe)
Il convient que la disposition constructive illustrée par la Figure D.7 ne soit envisagée que si les conditions de
la Figure D.5 sont respectées.
47
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Ce qui suit s'applique sous réserve d'une validation par des essais. Dans le cas de poutrelles avec armature
dépassante sur appui direct (voir Figure D.1), la vérification est effectuée en considérant un ancrage de
l’armature dans le béton armé sur une distance a, en prenant la valeur suivante comme valeur de calcul de la
contrainte ultime d'adhérence sous l'effet d'une pression transversale :
fbd = k fctk0,05
où
k = 1,30 pour les armatures de béton armé lisses ou à empreintes et pour les armatures de
précontrainte à empreintes ou ondulées
k = 2,6 pour les armatures de béton armé à verrous et pour les armatures de précontrainte (fils ou
torons) torsadés
Pour les appuis indirects, il convient d'évaluer la valeur de calcul de la contrainte ultime d'adhérence
conformément au paragraphe 8.4 de l'EN 1992-1-1:2004.
Les sections d’extrémité dans les systèmes de poutrelles avec continuité sur les appuis sont calculées
conformément à l’EN 1992-1-1:2004, en considérant la section résistante définie en E.2.6.
Afin de limiter la fissuration dans la fibre supérieure des poutrelles du fait de la création éventuelle de
moments indésirables sur les appuis, il convient que l’armature supérieure utilisée soit capable de reprendre
un moment forfaitaire de 0,15 Mo, où Mo est le moment maximal dû à la charge appliquée sur la portée
correspondante considérée comme isostatique. Cette disposition n’est pas obligatoire lorsque la charge
d’exploitation est inférieure à 2,5 kN/m2 et que la portée considérée est inférieure à 4,50 m.
NOTE On rappelle que l’armature supérieure sur appui améliore les conditions d’ancrage sur les appuis.
48
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe E
(informative)
E.1 Généralités
Il convient d’utiliser l’EN 1992-1-1:2004 pour dimensionner les systèmes de planchers à poutrelles et
entrevous, en tenant compte :
⎯ du coefficient partiel de sécurité spécifié par le fabricant pour la poutrelle en béton (voir Annexe C de
l’EN 13369:2004) ;
⎯ des coefficients partiels de sécurité de l’EN 1992-1-1:2004 pour le calcul du système de plancher fini ;
⎯ de la classe de béton coulé en place (il convient qu’elle soit au moins égale à C20/25) ;
⎯ de la portée utile minimale, prise égale à (L + 5 cm), où L est la distance libre entre les faces des appuis.
La résistance du béton de la poutrelle et les caractéristiques dont il faut tenir compte dans les phases
permanentes et accidentelles sont celles qui sont garanties par le fabricant à 28 jours.
NOTE Dans le cas où une partie de la charge pourrait provoquer des chocs ou des phénomènes de fatigue, il
convient de procéder à une justification spécifique, en tenant compte de ces effets. Si une analyse plus rigoureuse n’est
pas requise, ces effets peuvent être pris en compte implicitement en multipliant les actions statiques et/ou les valeurs de
résistance correspondantes par des coefficients appropriés (voir 4.1.5 de l’EN 1990:2002).
E.2.1 Généralités
Sous réserve que le monolithisme soit vérifié comme indiqué en C.2, les sections résistantes du système de
plancher fini à considérer dans le calcul en flexion des systèmes de planchers composites sont indiquées
ci-après.
La largeur participante, beff, à considérer dans les calculs de dimensionnement est l’entraxe des entrevous
situés de part et d’autre de la poutrelle ou des poutrelles (voir Figure E.1).
49
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
1 Membrure comprimée
2 Axe neutre
Figure E.1 — Définition de la largeur participante des systèmes de planchers avec dalle de
compression rapportée coulée en place
a) Entrevous résistants en béton ou en terre cuite non soumis à un essai de compression longitudinale
Si les entrevous résistants en béton ou en terre cuite ne sont pas soumis à un essai de compression
longitudinale et s’ils sont utilisés dans les conditions définies en B.3, il convient que la largeur participante,
beff, de la membrure comprimée du système de plancher à prendre en compte pour la flexion à l’état limite de
service et à l’état limite ultime soit définie comme suit, pour les cas courants (voir Figure E.2) :
1
beff = bo + b1
3
où
bo est la largeur au sommet de la "nervure de raidissement" en béton, coulée en place entre les
entrevous ;
50
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
1 Axe neutre
2 Membrure comprimée
Figure E.2 — Définition de la largeur participante des systèmes de planchers avec dalle de
compression composite (cas a)
Si les entrevous résistants en béton ou en terre cuite sont soumis à un essai de compression longitudinale
comme défini en 5.2.2 du prEN 15037-2 et s’ils sont utilisés dans les conditions définies en B.3, il convient
que la largeur participante, beff, de la membrure comprimée du système de plancher à prendre en compte
pour la flexion à l’état limite de service et à l’état limite ultime soit l'entraxe des entrevous (voir Figure E.3) :
beff = bo + b1
Légende
1 Axe neutre
2 Membrure comprimée
Figure E.3 — Définition de la largeur participante des systèmes de planchers avec dalle de
compression composite (cas b)
51
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
La largeur participante, beff, à prendre en compte pour l'état limite de service et l'état limite ultime est la largeur
au sommet, bo, de la "nervure de raidissement" en béton, coulée en place entre les entrevous (voir
Figure E.4).
Légende
1 Chape monolithique (facultative)
2 Axe neutre
3 Membrure comprimée
Figure E.4 — Définition de la largeur participante des systèmes de planchers avec dalle de
compression partielle
NOTE Si une chape monolithique en béton est coulée en même temps que la nervure de raidissement, elle peut être
prise en compte pour la largeur, bo, de la nervure de raidissement en béton coulée en place entre les entrevous.
Légende
1 Axe neutre
2 Membrure comprimée
Figure E.5 — Définition de la membrure comprimée des planchers avec poutrelles autoportantes
Il convient que la section résistante en cas de moment négatif, dans la zone considérée du système de
plancher, soit comme indiqué à la Figure E.6 (aire hachurée).
52
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Dimensions en millimètres
Légende
1 Axe neutre
2 Membrure comprimée
En cas de rupture due à la défaillance de l’armature principale, la valeur de calcul du moment de flexion à
l’ELU, MRd, peut être déterminée à l’aide de l’équation suivante :
1 ⎛ 1 FA ⎞
M Rd = FA × ⎜⎜ d − ⎟ avec FA = (np Fpk + Frk)
⎟
γR ⎝ 2 b eff f cd ⎠
où
Frk = As fyk pour les armatures pour béton armé, As étant l'aire totale de la section d'armatures,
en N
53
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Frk = n’pApfp0,1k pour les armatures de précontrainte, n’p étant le nombre d'armatures utilisées
comme armatures passives, en N
Il convient de déduire l’état limite de service relatif à la limitation des contraintes et à la maîtrise de la
fissuration des paragraphes 7.2 et 7.3 de l’EN 1992-1-1:2004.
Pour les poutrelles en béton précontraint, les contraintes σc,sup dans la fibre supérieure du système de
plancher et σc,inf dans la fibre inférieure des poutrelles sont déterminées en considérant une section non
fissurée, l'aire de la section des armatures pouvant être remplacée par une aire de béton équivalente
moyennant l'application du coefficient d'équivalence Es/Ec, en prenant la résistance caractéristique en
compression du matériau le plus faible.
E.4.2.1 Principe
La vérification de l’état limite de déformation des systèmes de planchers à poutrelles et entrevous implique la
limitation de la flèche active afin d’éviter des désordres (fissuration, décollement, etc.) dans les ouvrages
supportés par le plancher.
⎯ la partie de la charge permanente appliquée au système de plancher fini avant la construction des
ouvrages supportés - résultant d’un fluage de longue durée et considérée comme une action à long
terme , pour laquelle on effectue la vérification ;
⎯ la charge permanente appliquée après la construction des ouvrages supportés - considérée comme une
action à long terme , pour laquelle on effectue la vérification ;
⎯ les charges variables appliquées après la construction des ouvrages supportés - considérées comme une
action à court terme , pour lesquelles on effectue la vérification ;
⎯ la partie du retrait différentiel entre la poutrelle en béton et le béton coulé en place et considérée comme
une action à long terme, qui intervient après la construction des ouvrages supportés ;
⎯ et, pour les poutrelles précontraintes, l’action différée de la force de précontrainte, considérée comme
une action à long terme.
La valeur limite de la flèche active dépend du type d’ouvrage supporté par le plancher (fragilité des cloisons et
du revêtement de sol, etc.). La flèche active est limitée à :
⎯ pour les cloisons en maçonnerie et/ou les revêtements de sol fragiles : L/500
⎯ pour les autres cloisons et/ou les revêtements de sol non fragiles : L/350
54
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
E.4.2.3.1 Calcul
Lorsqu’une limitation de la flèche du plancher est nécessaire vis-à-vis des éléments supportés, on peut utiliser
les méthodes simplifiées indiquées ci-après pour les charges uniformément réparties.
Les notations suivantes sont utilisées dans les expressions de la flèche active :
g1 est le poids propre de la ou des poutrelles, par mètre linéaire de poutrelle, en kN/m ;
g2 est le poids propre du système de plancher moins le poids propre de la ou des poutrelles, par
mètre linéaire de poutrelle, en kN/m ;
ga est la charge permanente correspondant aux éléments supportés (cloisons, revêtements de sol
etc.) pour lesquels la flèche active est vérifiée, par mètre linéaire de poutrelle, en kN/m ;
gv sont les charges permanentes appliquées au plancher avant la charge ga, par mètre linéaire de
poutrelle, en kN/m ;
gp sont les charges permanentes appliquées sur le plancher après la charge ga, par mètre linéaire
de poutrelle, en kN/m ;
gq est la partie permanente (si elle existe) des charges d’exploitation appliquées au plancher, par
mètre linéaire de poutrelle, en kN/m ;
q est la partie variable des charges d’exploitation appliquées au plancher, par mètre linéaire de
poutrelle, en kN/m ;
ka est un coefficient tenant compte de l’augmentation de rigidité due aux entrevous ; il convient que
sa valeur soit comprise entre 1 (entrevous non résistants) et 1,20 (entrevous en béton ou en
terre cuite, résistants ou semi-résistants) ;
α est le rapport de la charge d’exploitation sur la charge totale (charge d’exploitation et charge
permanente) ;
gq + q
α =
g1 + g 2 + g V + g a + g p + g q + q
m est le moment statique de la section totale Sp de la poutrelle par rapport à l’axe neutre du
système de plancher fini, en mm3 : m = Sp (Vi – vi), où Vi et vi sont respectivement les distances
de l’axe neutre de la section du plancher et de l’axe neutre de la section de la poutrelle à la fibre
inférieure ;
εcs est la déformation totale de retrait du béton coulé en place conformément au 3.1.4 de
l'EN 1992-1-1:2004. A moins d'un calcul plus précis, dans des conditions normales,
εcs = 3,5 10-4 ;
ns est la contrainte de traction due au retrait supposé empêché du béton coulé en place
(ns = 3,0 MPa) ;
55
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
ep est la valeur absolue de l’excentricité de la force de précontrainte par rapport à l’axe neutre de la
section résistante du système de plancher fini, en mm ;
δw, δe sont les rapports des moments au niveau des appuis gauche et droit respectivement (en valeur
absolue) sur le moment à mi-portée de la portée isostatique correspondante (en valeur
absolue) :
Mw Me
δw = et δ e =
M0 M0
⎛δ +δ ⎞
a = 1 – 1,2 ⎜ w e
− 0,3α ⎟ a pour une travée continue et 1 pour une travée indépendante
⎜ 2 ⎟
⎝ ⎠
La méthode ci-après peut être employée pour déterminer la flèche active, en mm, due à des charges
uniformément réparties lorsque le plancher est exécuté en utilisant des étais.
La flèche active fa est la différence entre la flèche totale wt et la flèche wa évaluée immédiatement après la
pose des éléments supportés, selon la déformation vérifiée :
fa = wt - wa
L2 ⎡ (1 − ζ t ) ζ t ⎤ ⎡⎛ 1 ⎞ a L2 ⎤ ε L2
wt = ⎢ + ⎥ ⎢⎜ g1 + g 2 + g v + g a + g p + g q + q ⎟ ⎥ + cs
8 k a E c, eff ⎣ Ι uc Ι fc ⎦ ⎢⎣⎝ 3 ⎠ 9 ,6 ⎥⎦ 8d
où
Ec,eff est le module d’élasticité à long terme du béton, conformément à 7.4.3 de l'EN 1992-1-1:2004 ;
E cm
Ec,eff = , et ϕ(∞,t0) = 2
1 + ϕ (∞,t 0 )
où
Ecm est le module d'élasticité sécant du béton coulé en place conformément au Tableau 3.1 de
l' EN 1992-1-1:2004 ;
56
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
le coefficient d'équivalence effectif béton préfabriqué - béton coulé en place est pris égal à 1
pour le calcul sur la base d'une section non fissurée.
ζt = 0 si M0 ≤ Mcr, et
M cr
ζt = 1 - si M0 > Mcr
M0
L2
M0 = (g1 + g2 + gv + ga + gp + gq + q) ;
8
Mcr est le moment de fissuration correspondant à une contrainte en traction du béton fctm dans la
section homogénéisée ;
⎯ La flèche wa est calculée en fonction de la durée t entre le retrait des étais et la mise en œuvre du
revêtement de sol fragile :
wa = w1 + ψ (w2 – w1)
où
ψ est un coefficient d’interpolation compris entre 0 et 0,5. Sauf pour des calculs plus précis, il
convient de prendre pour ψ :
t
ψ = 0,50 pour t ≤ 90 jours (avec t en jours)
90
⎯ Si la mise en œuvre des ouvrages fragiles supportés se produit immédiatement après le retrait des étais :
L2 ⎡ (1 − ζ ) ζ ⎤ ⎡ a L2 ⎤ 2 ε cs L
2
w1 = ⎢ + ⎥ ⎢( g 1 + g 2 + g v + g a ) ⎥+
8 k a E cm ⎣ Ι uc Ι fc ⎦ ⎢⎣ 9 ,6 ⎥⎦ 5 8d
⎯ Si la mise en œuvre des ouvrages fragiles supportés se produit longtemps après le retrait des étais :
L2 ⎡ (1 − ζ ) ζ ⎤ ⎡⎛ 1 ⎞ aL
2 ⎤ ε L2
w2 = ⎢ + ⎥ ⎢⎜ g 1 + g 2 + g v + g a ⎟ ⎥ + cs
8 k a E c,eff ⎣ Ι uc Ι fc ⎦ ⎢⎣⎝ 3 ⎠ 9 ,6 ⎥⎦ 8d
où
M cr
ζ=1- si MGv+Ga > Mcr
M Gv +Ga
L2
MGv+Ga = (g1 + g2 + gv + ga)
8
57
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Pour les poutrelles à treillis, cette flèche peut être minorée au moyen d'un coefficient (supérieur ou égal
à 0,85) qui peut être établi par des essais. On peut soumettre à essai deux poutrelles identiques (type de
béton, dimensions, etc.), la seule différence étant l’absence d’armature diagonale. La flèche des poutrelles est
comparée afin de démontrer l’influence positive du raidisseur à treillis.
Les déformations sont calculées avec les caractéristiques mécaniques des sections non fissurées et pour une
poutrelle ou un groupe de poutrelles.
NOTE 1 En raison des phénomènes complexes intervenant dans ces planchers, de la mise en œuvre en plusieurs
phases et avec différents composants, la formule simplifiée suivante donne une estimation de la flèche probable en
permettant de choisir ou d’adapter le montage du plancher en fonction des flèches d’exploitation admissibles.
Dans le cas d’une portée chargée uniformément reposant librement sur ses appuis, la flèche active, en mm,
peut être exprimée par l’équation suivante :
L2 ⎡⎛ 1 ⎞ a L2 ⎤
⎢⎜ k1 g1 + g2 + (g v + ga ) + gp + g q + q ⎟ ×
1 2
fa = + ks m ns − kp Pm,0 ep ⎥
8 ka Ec,eff Ι ⎢⎣⎝ 2 3 3 ⎠ 9,6 ⎦⎥
Ec,eff est le module d’élasticité à long terme des bétons considérés pour le montage après un temps
infini, en MPa. En l’absence de calcul plus précis tenant compte de l’homogénéisation des
sections, Ec,eff peut être pris égal à 13 000 MPa ;
I est le moment d'inertie de la section non fissurée du plancher prise en compte pour le calcul en
flexion, dans le cas de planchers à poutrelles non autoportantes, en mm4.
NOTE 2 Dans le cas d'un système de plancher avec poutrelles autoportantes, lorsque la hauteur des entrevous est
supérieure à la hauteur des poutrelles, I est le moment d’inertie de la section de la poutrelle et du béton coulé en place ; I
est le moment d’inertie de la section de la poutrelle seule dans les autres cas.
k1, ks, kp sont des coefficients qui tiennent compte de l’effet différé des différentes actions dont les
valeurs figurent au Tableau E.1.
E.5.1 Généralités
Les systèmes de planchers composites avec dalle de compression rapportée coulée en place (voir
Annexe B), les systèmes de planchers avec dalle de compression composite et les systèmes de planchers
avec dalle de compression partielle et éléments de superstructure suffisamment rigides pour répartir sur
plusieurs poutrelles une charge concentrée ou linéaire ne nécessitent pas d’armature d’effort tranchant.
Pour les planchers continus, l'augmentation de l'effort tranchant peut être négligée sous réserve que la
différence entre les moments par rapport aux appuis n'excède pas 50 % du moment isostatique de la travée
considérée.
58
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Il convient de tenir compte de l’épaisseur, e, des parois des entrevous pour le calcul de la largeur résistante
au niveau de vérification considéré (voir Figure E.7), en prenant les valeurs suivantes :
La résistance à l'effort tranchant des systèmes de planchers composites à poutrelles et entrevous est vérifiée
comme suit (voir Figure E.7) :
⎯ au-dessous du niveau aa' où l’espace libre entre la poutrelle et les entrevous est égal à 20 mm ou
à 1,2 dg si cette valeur est supérieure, la résistance à l'effort tranchant est déterminée en tenant compte
du béton de la poutrelle seule ;
NOTE 1 Le niveau critique est généralement situé au niveau ‘aa'. Pour les poutrelles avec contre-dépouille, le niveau
le plus bas dans la nervure peut être moins favorable.
Dimensions en millimètres
Légende
1 Ligne de moindre résistance
2 Niveau aa''
Figure E.7 — Définition des niveaux de vérification pour les poutrelles en béton armé et en béton
précontraint
59
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Aucune armature d’effort tranchant n’est nécessaire si la valeur de calcul de la contrainte de cisaillement, τsd,
au niveau considéré est telle que :
VSd
τsd = ≤ 0,03 fck
bz
où
z est le bras de levier à l’ELU, z = 0,9 d pour les poutrelles en béton armé, en mm
z = I/S pour les poutrelles en béton précontraint, en mm (S est le
moment statique calculé au niveau considéré)
d est la hauteur utile, en mm
fck est la résistance caractéristique en compression du béton (béton de la poutrelle ou béton coulé en
place) au niveau considéré, en MPa
Si τsd > 0,03 fck, il convient qu’une armature d’effort tranchant soit placée sur la hauteur de la section
résistante et ancrée au-delà de ce point. Le pourcentage d’armature d’effort tranchant est évalué
conformément à 6.2.3 de l’EN 1992-1-1:2004.
Si des armatures d'effort tranchant sont nécessaires dans les poutrelles en béton précontraint, elles sont
disposées :
⎯ sur une longueur de 50 cm ou lpt/2 si cette valeur est supérieure, dès lors que les armatures
transversales sont rendues nécessaires du fait du dépassement de la contrainte admissible du béton de
la poutrelle ; et
⎯ sur la longueur pour laquelle la contrainte admissible du béton coulé sur site est dépassée.
NOTE 2 Seule l’armature traversant la fissure probable due à l'effort tranchant est à prendre en compte.
Il est nécessaire de vérifier les contraintes ultimes de cisaillement du béton à tous les niveaux de la section
ainsi que les résistances que peuvent équilibrer les diagonales du raidisseur à treillis. Ceci entraîne plusieurs
vérifications, correspondant chacune à une résistance à l'effort tranchant.
La Figure E.8 décrit les zones où il convient d’effectuer les différentes vérifications (uniquement pour un
raidisseur à treillis avec armature longitudinale à haute adhérence dans le talon), avec :
Vcu, Vc’u résistance à l'effort tranchant, limitée par la contrainte de cisaillement du béton dans la
nervure ;
Vwu résistance à l'effort tranchant à l’interface, limitée par la résistance des soudures de la
diagonale du raidisseur à treillis ;
Vdu résistance à l'effort tranchant, limitée par la résistance des soudures de la diagonale du
raidisseur à treillis ;
60
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
ycu distance depuis la sous-face de l’armature supérieure assurant l’ancrage des diagonales du
raidisseur à treillis, égale à :
NOTE L’interpolation linéaire peut être admise pour les valeurs intermédiaires.
Légende
1 Axe neutre
Figure E.8 — Définition des niveaux de vérification pour les poutrelles à treillis
Il convient de vérifier la contrainte de cisaillement sur la épaisseur de la feuillure d’appui (notée a sur la
Figure E.8) lorsque la poutrelle comprend une armature de renfort non rattachée aux diagonales du raidisseur
à treillis. La contrainte de cisaillement est limitée à τcu comme défini en E.5.3.2. Si la valeur de calcul est
supérieure à τcu, il convient d’ajouter une armature de couture horizontale.
La vérification de Vc’u n’est pas nécessaire lorsque la barre supérieure de la poutrelle est entièrement située à
au moins ycu cm au-dessus :
⎯ ou du niveau de la sous-face de la paroi supérieure des entrevous alvéolés résistants (Figure E.9b) ;
61
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
a) b)
c)
Légende
1 Axe neutre
où
62
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
b est la plus petite largeur horizontale de la nervure augmentée de l’épaisseur de paroi conventionnelle
des entrevous, en mm
b' est la largeur de la nervure, mesurée à 2 cm sous le diamètre de la barre supérieure, augmentée de
l’épaisseur de paroi conventionnelle des entrevous, en mm
Les poutrelles avec talon préfabriqué en béton requièrent une vérification de la contrainte de cisaillement à
l’interface entre les deux bétons. Ce monolithisme est assuré par les diagonales des raidisseurs à treillis (si
l’angle avec l’interface est supérieur à 45°) et, si nécessaire, par une armature transversale complémentaire.
Cette vérification n’est pas nécessaire lorsque l’armature est noyée directement et entièrement dans le béton
coulé en place (pas de joint de construction).
Les deux diagonales, l’une dans une direction favorable et l’autre dans une direction défavorable, sont prises
en compte.
Il convient que la résistance des soudures des diagonales avec les armatures inférieures soit déterminée
systématiquement par des essais dans le cadre d’un contrôle interne supervisé. En général, il s’agit d’un
essai de traction sur une diagonale, dans sa direction, l’armature inférieure étant immobilisée sans possibilité
de rotation.
La valeur R est déterminée à partir d’un grand nombre d’essais (au moins cent), avec un fractile 95 % (valeur
garantie).
L’effort admissible dans une diagonale, Fd, est la plus petite des deux valeurs :
f yk R
Ad et
γs γs
63
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
z
Vdu = Fd (cos α + sin α) + 0,35 fctk0,05 b z
sd
Dans les Figures E.12 et E.13, les indices 1 et 2 sont associés à Vwu et Vdu selon que les résistances à l'effort
tranchant sont équilibrées par les diagonales du raidisseur à treillis ou par les armatures de renforcement.
Lors du calcul de la résistance à l'effort tranchant totale, Vdu, soit (Vdu1 + Vdu2), il convient que la contribution
du béton ne soit prise en compte qu’une seule fois.
Légende
1 Axe neutre
(A) (calculé avec b’)
(B) (calculé avec b)
64
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Légende
1 Axe neutre
(A) (calculé avec b’)
(B) (calculé avec b)
65
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe F
(informative)
F.1 Généralités
Le calcul des planchers avec poutrelles autoportantes implique de vérifier la résistance de la poutrelle vis-à-
vis des combinaisons de charges considérées dans les conditions d’état limite ultime et d’état limite de service
pour des situations permanentes et des situations accidentelles. Il convient de dimensionner les poutrelles
autoportantes soit par le calcul conformément à l’EN 1992-1-1:2004 et aux dispositions de la présente
annexe, soit par des essais de type, conformément à 4.3.3.3.
Il convient, pour les poutrelles autoportantes précontraintes, d'appliquer la méthode donnée en E.4.1.
Il convient, pour les poutrelles précontraintes autoportantes, d'appliquer le principe énoncé en E.4.2.1 afin de
limiter la flèche active conformément à E.4.2.2. La vérification de la déformation implique de limiter aussi la
flèche totale.
66
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Il convient de limiter la flèche à flim = L/250, voire à L/500 si la flèche peut endommager des parties voisines
de la structure. Il convient d'évaluer la flèche totale, wt, estimée à partir de la mise en œuvre du plancher, au
moyen de l’équation suivante :
L2 ⎡⎛ 1 ⎞ L2 ⎤
wt = ⎢⎜ β g1 + g2 + g v + ga + gp + gq + q ⎟ − β Pm,0 ep ⎥
8 Ec,eff Ι ⎢⎣⎝ 3 ⎠ 9 ,6 ⎦⎥
E cm
Ec,eff est le module d’élasticité à long terme selon 7.4.3 de l’EN 1992-1-1:2004, Ec,eff = = ;
1 + ϕ (∞, t 0 )
β est le coefficient tenant compte de l’action à long terme du poids propre des poutrelles et de la force
de précontrainte (voir 7.4.3 de l’EN 1992-1-1:2004).
67
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe G
(informative)
Comportement en diaphragme
G.1 Généralités
Les systèmes de planchers à poutrelles et entrevous avec une dalle de compression rapportée coulée en
place peuvent agir comme un diaphragme pour la transmission des forces horizontales aux structures
verticales de contreventement.
Pour la prise en compte de l’action de diaphragme dans les conditions normales (contreventement
uniquement), les sections d’armature à utiliser sont les sections minimales utilisées couramment.
⎯ il convient que l’épaisseur minimale de la dalle rapportée soit au moins égale à l’épaisseur définie dans
l’Annexe B ;
⎯ il convient que la dalle rapportée soit armée par un treillis soudé continu, totalement ancré sur les appuis
de rive. Il convient que l’aire de la section transversale des armatures perpendiculaires à la portée des
poutrelles, A1, et l’aire de la section transversale des armatures parallèles à la portée des poutrelles A2
soient au moins telles que :
⎯ dans les régions de sismicité faible ou moyenne selon l’EN 1998 : A1 ≥ 1,0 cm2/m et A2 ≥ 0,5 cm2/m ;
⎯ dans les régions de sismicité forte selon l’EN 1998 : A1 ≥ 1,4 cm2/m et A2 ≥ 0,7 cm2/m.
Pour la détermination de l’épaisseur de la dalle rapportée, h0, et de l’aire de la section transversale des
armatures, As (pour une largeur de plancher de 1 m), il convient de vérifier les règles suivantes :
avec
où
Vsd est l’effort de cisaillement horizontal développé pour 1 m de longueur sous l’effet de l’action
sismique, en kN/m ;
fck est la résistance caractéristique en compression du béton coulé en place, mesurée sur cylindre
à 28 jours, en MPa (en l’absence d’information spécifique, fck = 25 MPa) ;
fctk,0,05 est la résistance caractéristique à la traction directe du béton coulé en place, en MPa ;
68
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
hef = h0 + 10 pour les entrevous en béton et les entrevous en terre cuite ; pour les autres (entrevous non
résistants), hef = h0, en mm.
⎯ les entrevous sont des entrevous résistants en béton ou en terre cuite et sont jointoyés ;
⎯ un système de chaînages horizontaux est prévu, avec des nervures (section minimale de 160 cm2)
disposées perpendiculairement à la portée des poutrelles et espacées au plus de 2 m. L’aire de la section
transversale des armatures de ces nervures est d’au moins 2 cm2 ;
⎯ des armatures sont disposées au-dessus des poutrelles et parallèlement à ces dernières, au niveau des
appuis intermédiaires, avec une section transversale au moins égale à 1 cm2/m (pour une largeur de
plancher de 1 m) et une longueur des deux côtés de l’appui égale à la longueur de recouvrement
augmentée de la hauteur de la poutrelle.
69
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe H
(normative)
H.1 Généralités
L’objectif de ces essais est de déterminer les portées de mise en œuvre en fonction des critères suivants :
Ces essais de type initiaux doivent être réalisés sur chaque type de poutrelle (aire de la section transversale
et disposition des armatures uniques) au moment de la première production ou lorsque les méthodes de
production sont modifiées.
Ces essais de type initiaux sont destinés à vérifier la fiabilité du modèle admis pour le calcul.
NOTE 1 L’interpolation est admise lorsque les configurations des poutrelles et du ferraillage sont similaires.
NOTE 2 La vérification de la flèche est facultative dans le cas des poutrelles précontraintes.
H.2.1 Généralités
La portée de mise en œuvre, ler, doit satisfaire à la fois aux critères de rupture et de flèche, en tenant compte
des systèmes statiques illustrés à la Figure H.1, qui donnent les valeurs maximales de contrainte dans les
portées et sur les appuis.
combinaison 1
70
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
combinaison 2
combinaison 3
Il doit être vérifié, par un calcul initial, que la charge correspondant à l’état limite ultime pour la flexion et
l’effort tranchant est au moins égale à celle due à la combinaison d’actions :
où
NOTE Tant que la réglementation européenne n’a pas fixé la valeur de Qs, on peut retenir une valeur de 1,5 kN,
appliquée au centre de la portée de mise en œuvre.
71
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Dans le cas de poutrelles en béton armé, la flèche à mi-portée entre étais ou entre appuis ne doit pas
dépasser ler/500 par rapport à l’horizontale pour la combinaison d’actions (Gpl + Gb + Qco).
NOTE Cette vérification est effectuée sans prendre en compte la charge Qs, qui est considérée comme une charge
accidentelle.
H.3 Appareillage
La machine d’essai doit être au moins une machine de classe 3 conformément à l’EN 12390-4:2000.
Le dispositif de chargement doit être articulé. Les comparateurs utilisés pour mesurer la flèche doivent avoir
une précision de mesurage de 0,1 mm.
H.4.1 Généralités
Les essais doivent être réalisés par le fabricant, dans un laboratoire d'essais ou en usine.
L’essai doit être réalisé à une température comprise entre 0 °C et 40 °C. La température doit être enregistrée.
Le corps d’épreuve doit être la poutrelle seule. L’âge du corps d’épreuve doit être au plus de 7 jours.
La poutrelle doit être supportée par des rouleaux (au moins l’un d’eux doit tourner librement) avec des
plaques de répartition de 50 mm ± 5 mm de large et de 10 mm ± 3 mm d’épaisseur si la face inférieure de la
poutrelle est irrégulière.
La charge (P) doit être appliquée, comme l’illustrent la Figure H.2 pour les essais de flexion et la Figure H.3
pour les essais de cisaillement, au moyen de deux plaques de répartition de 10 mm ± 3 mm d’épaisseur
capables d’absorber toute irrégularité de surface.
Les portées d’essai doivent être adaptées au type d’essai réalisé de telle sorte que, dans un essai de flexion,
la rupture de la poutrelle se fasse en flexion et dans un essai de cisaillement, la rupture se fasse par
cisaillement.
72
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
NOTE Il convient que les portées, L, soient semblables à celles estimées pour les portées de mise en œuvre.
Dimensions en millimètres
La poutrelle doit être chargée progressivement et par paliers jusqu’à la rupture. La charge de rupture, PR, est
la charge maximale à laquelle la poutrelle peut résister.
1) chargement progressif et par paliers. Après chaque palier de charge (25 %, 50 %, 75 % et 100 % de
Pflim), la flèche à mi-portée du corps d’épreuve doit être mesurée et corrigée pour tenir compte du
tassement des appuis qui doit être mesuré en même temps que la flèche à mi-portée ;
2) lorsque la flèche à mi-portée, corrigée pour tenir compte du tassement des appuis, a atteint L/500, la
charge appliquée à ce moment doit être enregistrée (Pflim). La flèche à mi-portée et le tassement des
appuis correspondants doivent être enregistrés ;
3) dans le cas de raidisseurs à treillis en acier, la charge doit être retirée et la déformation résiduelle
doit être mesurée (le retrait de la charge est facultatif dans les autres cas) ;
73
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
4) après 5 min à 10 min sans charge (le cas échéant), la poutrelle doit être chargée jusqu’à la rupture,
en utilisant la même vitesse de chargement que précédemment. La charge de rupture, PR, est la
charge maximale à laquelle la poutrelle peut résister.
Pendant ces phases de chargement, le chargement doit être interrompu s’il se produit un événement
nécessitant une analyse.
La flèche mesurée pendant l’essai sous la combinaison des actions indiquée en H.2.3 ne doit pas
dépasser ler/500.
Une indication de la résistance à la flexion et de la résistance à l’effort tranchant, pour l’utilisation prévue, peut
être donnée par les conditions suivantes :
⎯ il convient que la résistance à la flexion calculée sous la combinaison des actions indiquée en H.2.2 ne
soit pas supérieure à M(PR)/γE ;
⎯ il convient que l’effort tranchant résistant calculé sous la combinaison des actions indiquée en H.2.2 ne
soit pas supérieur à V(PR)/ γE ;
où
V(PR) est l'effort tranchant à la rupture de la section critique, obtenu au cours de l’essai ;
γE est le coefficient partiel qui tient compte du coefficient de variation relatif à la résistance des
matériaux, au modèle de calcul et à la géométrie.
NOTE γE peut être pris tel que γE = γFγS si la rupture est due à l’acier, γE = γFγC si elle est due au béton. Les valeurs
de γF, γS et γC peuvent être prises des parties concernées des Eurocodes.
Pour la calibration du modèle de calcul (vérification par le calcul assisté par les essais – voir 4.3.3.3), des
essais de type initiaux doivent être réalisés sur trois corps d'épreuve pour chaque dispositif d'essai. Les
résultats doivent être considérés comme positifs si les conditions suivantes sont satisfaites :
Moy{M(PR)/Mcalc} ≥ 1,0 pour la valeur moyenne du rapport pour les trois essais ;
Moy{V(PR)/Vcalc} ≥ 1,0 pour la valeur moyenne du rapport pour les trois essais ;
74
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
où
Mcalc et Vcalc sont respectivement le moment résistant et l’effort tranchant résistant calculés pour la
section critique du corps d'épreuve dans le dispositif d’essai, pour les dimensions et les
propriétés des matériaux réelles, avec γS = γC = 1.
Pour les essais de contrôle, un seul essai doit être réalisé. Le résultat doit être considéré comme positif si la
condition suivante est satisfaite : V(PR) > 0,95 Vcalc.
Le mode de rupture observé dans l’essai doit correspondre au modèle pris comme hypothèse dans les
calculs.
Si l’essai est un essai de flexion, la charge en fonction de la flèche à mi-portée doit être enregistrée, en
appliquant une correction de flèche pour tenir compte du tassement des appuis. Un exemple d’un tel
diagramme est illustré à la Figure H.4.
Les essais doivent être interprétés conformément à l’Article 5 et aux Annexes C et D de l’EN 1990:2002, en
tenant compte des résultats d’essais réalisés préalablement, à la date de première fabrication (ou de
modification du procédé de fabrication) pour le type de poutrelles étudié, et des résultats d’essais réalisés
dans le cadre du programme de contrôle qualité.
Légende
1 Charge appliquée
2 Flèche à mi-portée
3 Pour les poutrelles à treillis
4 Charge d’assise
PR Charge de rupture
fr Flèche résiduelle
75
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
⎯ la méthode d’essai ;
⎯ le type de rupture ;
⎯ une déclaration indiquant que les essais ont été réalisés en conformité avec la présente norme, ainsi que
toute modification ayant été apportée.
76
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe J
(informative)
J.1 Généralités
Il convient de vérifier la résistance minimale à la compression que le béton doit atteindre avant le transfert de
la force de précontrainte (relâchement) en procédant à l'écrasement d’éprouvettes cubiques ou cylindriques.
Si les éprouvettes soumises à essai sont différentes des cylindres normalisés de 150 mm × 300 mm, il
convient d’appliquer des coefficients de corrélation.
Il convient de prélever les éprouvettes pendant la fabrication, de leur faire subir le même traitement thermique
que les poutrelles et de les stocker dans le même environnement jusqu’au moment de l’essai de résistance à
la compression.
NOTE La résistance du béton au moment du transfert de la force de précontrainte peut être déterminée par d’autres
méthodes (scléromètre, vitesse de propagation du son et maturométrie) après corrélation au moyen d’essais de
laboratoire.
Après la période de temps considérée comme nécessaire pour que le béton ait une résistance suffisante pour
commencer la mise en précontrainte, il convient d’appliquer le mode opératoire décrit à la Figure J.1.
D’autres méthodes appropriées peuvent également être appliquées sous réserve que la résistance minimale
en compression requise, fcmin,p, lors du relâchement soit celle indiquée en 4.2.3.2.3 de la présente norme.
77
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
78
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe K
(informative)
Résistance au feu
K.1 Généralités
Il convient que les parties constitutives des systèmes de planchers à poutrelles et entrevous soient telles que
la résistance au feu du système de plancher fini (résistance mécanique et/ou valeur coupe-feu) soit conforme
à la durée requise par la réglementation en matière d’incendie, en tenant compte de l’application prévue du
plancher. En outre, il convient que les parties constitutives ne soient pas à l’origine du feu et qu'elles ne
contribuent pas à sa propagation.
Il convient d’effectuer les vérifications par des essais, par le calcul, ou par une combinaison des deux
méthodes.
Si cela n’est pas possible (systèmes nouveaux ou systèmes dont les caractéristiques sont significativement
différentes de celles des systèmes soumis à essai précédemment), il convient de réaliser deux essais pour
chaque mode de rupture prévu (rupture en flexion, rupture en cisaillement).
Si, pour un type d’essai donné, la plus courte durée de résistance au feu enregistrée est inférieure à 0,8 fois
la durée la plus longue, il convient de réaliser un troisième essai.
Pour un type de système de plancher donné, il convient d’extrapoler les résultats obtenus à différentes
sections résistantes, différentes portées ou différents cas de charge, sous réserve que cette extrapolation soit
corroborée par des méthodes de calcul appropriées.
NOTE Si les résultats du premier essai sont au moins 20 % supérieurs à la durée de résistance au feu requise, un
seul essai par type de rupture sera suffisant.
K.4.1 Généralités
Il convient de déterminer la résistance au feu par le calcul conformément à l’EN 1992-1-2:2004. Pour la
résistance à l'effort tranchant, la vérification n’est pas nécessaire.
79
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Le critère d'étanchéité est considéré comme vérifié si la dalle rapportée est armée avec un treillis.
Pour le degré de stabilité au feu de 15 min, le système de plancher est assimilé à une dalle pleine.
Pour les degrés de stabilité au feu de 30 min et 60 min, le calcul des températures dans la partie inférieure de
la poutrelle (armature) est réalisé en deux étapes en distinguant les entrevous selon leur hauteur :
La cloison inférieure est supposée demeurer intacte pendant 15 min. Les 15 premières min sont calculées en
assimilant les entrevous à une dalle pleine et, après 15 min, le calcul prend en compte le profil résiduel
retenant les cloisons des entrevous en contact avec la dalle rapportée en béton coulé en place (voir
Figure K.1) :
hauteur d’entrevous ≥ 15 cm
La cloison inférieure est supposée demeurer intacte pendant 30 min. Les 30 premières min sont calculées en
assimilant les entrevous à une dalle alvéolée et, après 30 min, le calcul prend en compte le profil résiduel (voir
Figure K.1).
NOTE Il convient de traiter les systèmes de planchers à poutrelles et entrevous comportant un revêtement de
protection d’une épaisseur suffisante, es, en sous-face, comme des dalles pleines d’une épaisseur égale à l’épaisseur
totale du système de plancher (mais en utilisant son poids réel pour le calcul des forces et des moments), y compris
l’épaisseur du revêtement (avec ses propriétés thermiques) ou l’épaisseur de béton équivalente (voir Figure K.2).
Légende
1 Béton
80
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Il convient d’obtenir le degré coupe-feu requis en ajoutant des matériaux de protection appropriés, adhérant
correctement à la structure qu’ils protègent. Il convient que les systèmes de collage ou de fixation soient
couverts par des essais concluants.
NOTE En l’absence d’essais démontrant la protection assurée par ces dispositions, les valeurs équivalentes
suivantes peuvent être adoptées :
Les degrés de résistance au feu considérés sont définis par les critères suivants :
⎯ résistance mécanique ;
⎯ étanchéité au feu et absence d’émanation de gaz inflammables depuis la face exposée au feu.
NOTE Une continuité sur appui peut être utilisée afin d’augmenter le degré de résistance au feu.
81
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Tableau K.1 — Degrés de résistance au feu de différents types de planchers composites pour
habitations, avec poutrelles courantes (sans enduit de plâtre en sous-face)
Degré de
Types de planchers
résistance au feu
(voir Annexe B) (en minutes)
NOTE Un degré de résistance au feu supérieur peut être obtenu en appliquant un enduit de plâtre à la sous-face du
plancher.
82
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe L
(informative)
Isolation acoustique
L.1 Généralités
Les performances acoustiques dépendent du système de plancher fini considéré. En l'absence de plafond fixé
et avec ou sans enduit en sous-face, les systèmes de planchers à poutrelles et entrevous ont des
performances d’isolation acoustique légèrement inférieures (jusqu’à 4 dB, selon les alvéoles des entrevous) à
celles d’une dalle pleine de même masse.
3 ⎛ MR ⎞
Rw = 40 log (MR) – 56 + ⎜ ⎟
⎜ h ⎟
8 ⎝ t ⎠
où
ht est la hauteur du plancher, en cm (sans tenir compte du revêtement de sol ou de la dalle flottante).
⎯ Plancher supportant un revêtement lourd (dallettes en béton, par exemple) ou une dalle flottante :
83
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
où
Mep = MR – Mr avec Mr = 80 (h/H) pour les entrevous en béton et en terre cuite et Mr = 15 pour les
entrevous en polystyrène ;
ΔLw réduction pondérée du niveau sonore de bruit de choc par le revêtement de sol, en dB ;
84
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe Y
(informative)
Y.1 Généralités
Il convient que le fabricant choisisse d’appliquer, pour le marquage CE, une des méthodes décrites en ZA.3,
sur la base des conditions ci-après.
Y.2 Méthode 1
La déclaration des données géométriques et des propriétés des matériaux, comme spécifié en ZA.3.2, peut
être appliquée dans les cas suivants :
Y.3 Méthode 2
Il convient d’appliquer la déclaration des propriétés du produit déterminées selon la présente Norme et les
Eurocodes EN, comme spécifié en ZA.3.3, dans le cas suivant :
Y.4 Méthode 3
La déclaration de conformité avec une spécification donnée comme spécifié en ZA.3.4 peut être appliquée
dans les cas suivants :
85
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Annexe ZA
(informative)
La présente Norme européenne a été élaborée dans le cadre du mandat M/100 2) «Produits préfabriqués en
béton» donné au CEN par la Commission Européenne et l'Association Européenne de Libre Échange.
Les articles de la présente Norme européenne énoncés dans la présente annexe, satisfont aux exigences du
mandat donné dans le cadre de la Directive européenne Produits de Construction (89/106/CEE).
La conformité avec ces articles confère une présomption d'aptitude au service des poutrelles pour systèmes
de planchers à poutrelles et entrevous couverts par la présente annexe pour les applications prévues
indiquées ci-après ; il convient de faire référence aux informations accompagnant le marquage CE.
NOTE 1 Outre les articles spécifiques relatifs à des substances dangereuses contenus dans la présente norme,
d'autres exigences peuvent être applicables aux produits relevant du domaine d'application de cette dernière (par
exemple, transpositions de législations européennes ou de dispositions législatives, réglementaires et administratives
nationales). Afin de satisfaire aux dispositions de la Directive européenne Produits de Construction, ces exigences doivent
également être satisfaites, à condition qu’elles s’appliquent.
NOTE 2 Une base de données informative des dispositions européennes et nationales relatives aux substances
dangereuses est disponible sur le site internet de la Construction EUROPA (accessible par le lien
http://europa.eu.int/comm/enterprise/construction/internal/dangsub/dangmain.htm).
La présente annexe fixe les conditions de marquage CE des poutrelles fabriquées en béton armé ou
précontraint (avec ou sans coque de terre cuite) pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous,
utilisées pour la construction des structures de bâtiments et d’autres ouvrages de génie civil, à l’exception des
ponts, et mentionne les articles applicables y afférant.
La présente annexe a le même domaine d'application que l'Article 1 de la présente norme, comme défini par
le Tableau ZA.1.
2) modifié
86
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Tableau ZA.1 — Articles applicables aux poutrelles préfabriquées en béton utilisées dans les
systèmes de planchers à poutrelles et entrevous
Niveaux
Articles des exigences dans la
Caractéristiques essentielles et/ou Notes et unités
présente norme
classe(s)
Résistance à la 4.2.1 Production du béton
Toutes 2
compression (du Aucun N/mm
méthodes 4.2.2 Béton durci
béton)
Résistance ultime à la 4.1.3 Acier pour béton armé
traction et limite Toutes 2
4.1.4 Acier pour béton Aucun N/mm
d’élasticité en traction méthodes
(de l’acier) précontraint
Géométrie et
Méthode 1 Information indiquée en ZA.3.2 Aucun
matériaux
Résistance mécanique
(par calcul) Méthode 2 4.3.3 Résistance mécanique Aucun kNm, kN, kN/m
Méthode 3 Dossier de conception Aucun
Géométrie et
Méthode 1 Information indiquée en ZA.3.2 R
matériaux
Résistance au feu
(pour la capacité Essais, données
Méthode 2 4.3.4.1 Résistance au feu R
portante) tabulées, calculs
Méthode 3 Dossier de conception R
Isolation acoustique
au bruit aérien et
transmission des
bruits d'impact Toutes
4.3.5 Propriétés acoustiques Aucun dB
(lorsque le produit est méthodes
également destiné à
des applications
acoustiques)
4.3.1 Géométrie mm
Dispositions Toutes
4.3.2 Etat de surface Aucun Types
constructives méthodes
8 Documentation technique /
Toutes Conditions
Durabilité 4.3.7 Durabilité Aucun
méthodes d’environnement
Méthode 1 = déclaration des données géométriques et des propriétés du matériau (voir ZA.3.2) ;
Il convient que le fabricant choisisse quand il applique chaque méthode selon l’Annexe Y.
L’exigence relative à une caractéristique particulière n’est pas applicable dans les États Membres où il
n'existe pas d’exigences réglementaires portant sur cette caractéristique pour l’application prévue du produit.
Dans ce cas, les fabricants des produits mis sur le marché dans ces États Membres ne sont pas tenus de
déterminer ou de déclarer les performances de leurs produits pour cette caractéristique et la mention
«performance non déterminée» (PND) peut figurer dans les informations accompagnant le marquage CE
(voir ZA.3). La mention PND ne peut cependant pas être utilisée si la caractéristique est soumise à un niveau
seuil.
87
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Le système d’attestation de conformité des poutrelles pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous,
pour les caractéristiques essentielles indiquées dans le Tableau ZA.1, conformément à la
décision 1999/94/CE de la Commission du 25 janvier 1999 donnée dans l’Annexe III du Mandat M/100
«Produits préfabriqués en béton», est décrit dans le Tableau ZA.2, pour les applications prévues et les
niveaux ou classes applicables :
Il convient que l’attestation de conformité des poutrelles pour systèmes de planchers à poutrelles et
entrevous, en ce qui concerne les caractéristiques essentielles indiquées dans le Tableau ZA.1, soit basée
sur la procédure d’évaluation de la conformité indiquée dans le Tableau ZA.3, provenant de l’application des
articles de la présente norme ou d’autres Normes européennes indiquées ici.
88
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Tableau ZA.3 — Attribution des tâches d’évaluation de la conformité pour les poutrelles pour
systèmes de planchers à poutrelles et entrevous selon le système 2+
Articles d’évaluation
Tâches Contenu des tâches de la conformité
applicables
Toutes les caractéristiques 6.2 de
Essai initial de type
du Tableau ZA.1 a l’EN 13369:2004
6.3 de
Paramètres relatifs à toutes
Contrôle de la production en l’EN 13369:2004 et
Tâches incombant au les caractéristiques du
usine Annexe A de la
fabricant Tableau ZA.1
présente norme
Essais ultérieurs
Toutes les caractéristiques 6.2.3 de
d'échantillons prélevés à
du Tableau ZA.1 a l’EN 13369:2004
l'usine
− Résistance à la
compression (du béton)
− Résistance ultime à la
traction et limite
d'élasticité en traction 6.1.3.2. a) et 6.3 de
Inspection initiale de l'usine
l’EN 13369:2004 et
et du contrôle de la
− Dispositions constructives Annexe A de la
production en usine
présente norme
− Durabilité
Lorsque la conformité avec les conditions de cette annexe est atteinte, et après délivrance par l’organisme
notifié du certificat ci-dessous mentionné, il convient que le fabricant ou son mandataire établi dans l’EEE
(Espace Économique Européen) produise et conserve une déclaration de conformité, qui donne au fabricant
le droit d’apposer le marquage CE. Cette déclaration doit indiquer :
⎯ le nom et l'adresse du fabricant, ou de son représentant autorisé établi dans l’EEE, et le lieu de
production ;
NOTE 1 Le fabricant peut aussi être la personne responsable de la mise sur le marché dans l'EEE s'il assume la
responsabilité du marquage CE.
⎯ la description du produit (type, identification, application, etc.), et une copie des informations
accompagnant le marquage CE ;
89
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
NOTE 2 Lorsque certaines informations requises pour la déclaration figurent déjà dans l'information accompagnant le
marquage CE, il n'est pas nécessaire de les répéter.
⎯ les dispositions auxquelles répond le produit (par exemple, l’Annexe ZA de la présente Norme
européenne) ;
⎯ les conditions particulières d'utilisation du produit (par exemple, les dispositions quant à l’utilisation sous
certaines conditions, etc.) ;
⎯ le nom et la qualité de la personne habilitée à signer la déclaration pour le compte du fabricant ou de son
représentant autorisé.
La déclaration doit être accompagnée d’un certificat de contrôle de la production en usine, délivré par
l’organisme notifié, qui doit indiquer, outre les informations ci-dessus, les points suivants :
Le certificat et la déclaration de conformité mentionnés ci-dessus doivent être présentés dans la ou les
langues officielles de l'État Membre dans lequel le produit est destiné à être utilisé.
ZA.3.1 Généralités
Le fabricant ou son représentant autorisé établi dans l’EEE est responsable de l’apposition du marquage CE.
Le symbole du marquage CE doit satisfaire aux exigences de la Directive 93/68/CE et doit être apposé sur le
produit (ou, en cas d’impossibilité, il peut être placé sur l’étiquette jointe à celui-ci, sur l’emballage ou sur les
documents commerciaux d'accompagnement, par exemple un bon de livraison).
⎯ des informations sur les caractéristiques essentielles pertinentes figurant dans le Tableau ZA.1 et
indiquées en ZA.3.2, ZA.3.3 ou ZA.3.4 selon le cas ;
90
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
La mention «performance non déterminée» (PND) ne peut pas être utilisée si la caractéristique est soumise à
un niveau seuil. Par ailleurs, la mention PND peut être utilisée à condition que la caractéristique, pour une
application prévue déterminée, ne soit pas soumise à des exigences réglementaires dans l’État Membre de
destination.
Les paragraphes suivants décrivent les conditions pour l’application du marquage CE. La Figure ZA.1 illustre
l’étiquette simplifiée à apposer sur le produit, avec les informations minimales devant y figurer, et renvoie au
document d’accompagnement contenant les autres informations exigées. En ce qui concerne l’information
relative aux caractéristiques essentielles, certaines d’entre elles peuvent être données par une référence non
équivoque :
Les informations minimales à faire figurer directement sur l’étiquette apposée ou dans le document
d’accompagnement sont indiquées dans les Figures ZA.2, ZA.3 et ZA.4.
Dans le cas d’une étiquette simplifiée, les informations suivantes doivent être ajoutées au symbole du
marquage CE :
Le même numéro d’identification doit indiquer, dans les documents d’accompagnement, les informations
relatives à l'élément.
Toutes les autres informations définies par la méthode de marquage CE appropriée dans l’un des
paragraphes ZA.3.2, ZA.3.3 et ZA.3.4 doivent être fournies dans les documents d’accompagnement.
La Figure ZA.1 donne l’étiquette simplifiée à apposer sur le produit, comprenant l'information minimum. Les
autres informations définies en ZA.3.1, non indiquées par l'étiquette simplifiée, doivent être fournies avec les
documents d'accompagnement.
91
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
NOTE Pour les petits éléments ou pour des raisons liées à l’impression sur le produit, la taille peut être réduite en
supprimant la référence à la Norme européenne et/ou au certificat de contrôle de la production en usine.
(Méthode 1 de détermination des propriétés relatives aux exigences essentielles «résistance mécanique et
stabilité» et «résistance au feu».)
La Figure ZA.2 indique, pour un type de poutrelles pour systèmes de planchers à poutrelles et entrevous, le
modèle de marquage CE et les informations nécessaires pour déterminer, selon la réglementation en matière
de conception en vigueur sur le lieu d’utilisation, les propriétés relatives à la résistance mécanique, à la
stabilité et à la résistance au feu, y compris les aspects de durabilité et d’aptitude au service.
En référence au Tableau ZA.1 et aux informations indiquées dans la liste en ZA.3.1, les propriétés suivantes
doivent être déclarées :
92
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
Dimensions en mm
Longueur L = (5 500 ± 25) mm NOTE 2 Le schéma peut être omis si des
informations équivalentes sont disponibles
Torons 3xY2060W3-5,2 dans une information technique clairement
identifiée (catalogue du produit) à laquelle il
Contrainte initiale σpi = 1 750 N/mm
2
est fait référence.
93
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
(Méthode 2 de détermination des propriétés relatives aux exigences essentielles «résistance mécanique et
stabilité» et «résistance au feu».)
Pour toutes les données de dimensionnement, y compris les modèles et les paramètres utilisés lors du calcul,
il peut être fait référence à la documentation technique (dimensionnement).
En référence au Tableau ZA.1 et aux informations indiquées dans la liste en ZA.3.1, les propriétés suivantes
doivent être déclarées :
la résistance mécanique ultime de l’élément (valeurs de calcul pour des situations transitoires) avec le
moment résistant de flexion et l’effort tranchant résistant des sections critiques ;
l’indice d’isolation acoustique au bruit aérien et l’indice de transmission des bruits d'impact (uniquement
lorsque le produit est destiné à des applications acoustiques) ;
une référence éventuelle à la documentation technique pour les données géométriques, les dispositions
constructives, la durabilité, d’autres PDN, les paramètres d’isolation acoustique et la résistance
thermique.
La Figure ZA.3 donne, pour les poutrelles en béton armé ou précontraint pour systèmes de planchers à
poutrelles et entrevous, le modèle de marquage CE dans le cas où les propriétés relatives à la résistance
mécanique, à la stabilité et à la résistance au feu sont déterminées par le fabricant au moyen des
Eurocodes EN.
Les valeurs de calcul de la résistance mécanique ultime de l’élément et de la classe de résistance au feu
doivent être calculées, pour les paramètres déterminés au plan national, à partir des valeurs recommandées
dans l’EN 1992-1-1 et l’EN 1992-1-2 ou des valeurs données dans l’annexe nationale des Eurocodes
applicables aux ouvrages.
94
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
95
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
(Méthode 3 de détermination des propriétés relatives aux exigences essentielles «résistance mécanique et
stabilité» et «résistance au feu».)
a) dans les cas où la poutrelle est fabriquée conformément au dossier de conception (plans, spécifications
des matériaux etc.) établi par le concepteur de l'ouvrage 3) dans le respect des dispositions nationales,
les hEN ou les ATE des composants doivent, le cas échéant, permettre que les informations
accompagnant le marquage CE et concernant les propriétés du produit soient fournies en faisant
référence, sans ambiguïté, aux documents de conception de l’ouvrage ;
b) dans les cas où le fabricant a conçu et fabriqué une poutrelle en respectant les spécifications de la
commande de son client et les dispositions nationales, les hEN ou les ATE des composants doivent, le
cas échéant, permettre que les informations accompagnant le marquage CE et concernant les propriétés
du produit soient fournies en faisant référence, sans ambiguïté, aux plans et aux spécifications des
matériaux associés à la commande du client.
La Figure ZA.4 donne, pour des poutrelles en béton armé ou précontraint pour systèmes de planchers à
poutrelles et entrevous, le modèle de marquage CE dans le cas où le produit est fabriqué selon un dossier de
conception dans lequel les propriétés relatives à la résistance mécanique, à la stabilité et à la résistance au
feu sont déterminées par des dispositions de dimensionnement applicables aux ouvrages. Ceci s’applique à
la fois aux spécifications de calcul élaborées par le concepteur des ouvrages (cas a) et à celles élaborées par
le fabricant (cas b).
En référence au Tableau ZA.1 et aux informations indiquées dans la liste en ZA.3.1, les propriétés suivantes
doivent être déclarées :
Cette méthode s’applique également dans le cas d’un dimensionnement réalisé par des moyens autres que
les Eurocodes EN.
96
INTRANORMES pour : EIFFAGE - 06/11/2008
EN 15037-1:2008 (F)
En plus de toutes les informations spécifiques se rapportant aux substances dangereuses, il convient de
joindre également au produit, lorsque cela est exigé et sous la forme appropriée, la documentation recensant
toute autre législation portant sur les substances dangereuses avec laquelle le produit est réputé conforme,
ainsi que toutes les autres informations requises par la législation en question.
NOTE 1 En l’absence de dérogations nationales, il n’est pas nécessaire de mentionner la législation européenne.
NOTE 2 L'apposition du symbole du marquage CE signifie, si un produit est soumis à plus d'une directive, qu'il est
conforme à toutes les directives applicables.
97