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INTRTODUCTION
Le forage est l'action de creuser un trou (aussi appelé « Puits » dans le domaine de la prospection)
dans la Terre. L'équipement du puits, tel les tubages, et de manière générale les moyens techniques
permettant de creuser, varient en fonction de son dimensionnement et de ses objectifs. On fore pour
prospecter et/ou exploiter le sous-sol. Par exemple, des puits sont forés pour :
Le géologue est l’un des plus grands utilisateurs des forages car étant appelé à investiguer le sous-
sol qui n’est pas directement accessible à lui. De ce fait il est , en ce qui le concerne responsable des
chantiers de sondages depuis le début jusqu’à la fin de telle manière qu’il est indispensable de
comprendre toutes les machinations qui entourent ce genre des travaux du début à la fin .
A l’issue de ce cours, le géologue doit se familiariser avec:
Les techniques de forages d’une manière générale
Les types de machines et d’outils utilisés dans les forages
La planification des forages
L’exécution des forages
Le traitement de l’information recueillie des forages
Cette partie du cours va se concentrer sur les travaux traditionnellement exécutés par les géologues
dans les forages qui partent de la planification au traitement en passant par le suivi des opérations
sur le terrain car la partie technique étant généralement réservée aux foreurs,. En bref il s’agira ici
de se familiariser avec le rôle du géologue dans les forages.
Production de l’énergie
L’énergie est produite pour exécuter le travail de forage, par des moteurs diesel, électriques, par des
efforts physiques,…
Transmission de l’énergie
Par l’intermédiaire des outils de transmission divers (Courroie, chaine, roue dentée,...) vers les
outils de travail.
Consommation de l’énergie
Utilisation de l’énergie par les outils de travail. Le travail consiste à couper la roche, la remonter
vers la surface pour l’analyser.
Alimentation
Dans pratiquement tous les cas, un moteur Diesel fournit la puissance nécessaire aux forages. La
puissance est alors délivrée soit par électricité, soit mécaniquement. Dans le cas de forages
profonds, des générateurs électriques alimentés par un moteur Diesel sont le plus souvent utilisés.
L'option « électrique » a de nombreux avantages dont, entre autres, la réduction du bruit et une
organisation du chantier plus simple.
Transmission mécanique
Les moteurs qui fournissent l'énergie mécanique sont reliés soit à une table de rotation qui transmet
le mouvement à la tige carrée [comme son nom l'indique, elle est carrée ou hexagonale pour
permettre sa rotation ; cette tige est raccordée aux tiges de forage par un raccord d'usure, qui
transmet le mouvement à l'outil de forage (bit en anglais)], soit à une tête de rotation (powered
swivel) qui transmet le mouvement directement aux tiges de forage.
Système Rotary
couronnes qui sont des tiges, améliorées ou non, munies de dents ou de picots renforcés ;
forages au diamant (diamant synthétique polycristallin), qui font appel à des outils de
formes très variées [dont les formes de type tricône (trépan) et trilame] dont l'utilisation se
restreint à l'industrie pétrolière et minière du fait du coût d'exploitation élevé. Les diamants ont
la forme de pastilles noires prises dans la masse métallique de l'outil ;
tricônes, outils montés par trois cônes rotatifs ou molettes (libres) munis de picots pour les
terrains durs (longs picots pour les terrains très compétents tels les quartzites, et picots courts
pour les terrains moins compétents tels les schistes), et de dents pour les terrains durs (calcaires)
à argileux (marnes) - les dents étant plus longues lorsque le terrain est plus argileux. On trouve
également des tricônes à pastilles faites de matériaux ultra-résistants (diamant et carbure de
tungstène par exemple) ;
trilames, outils montés par trois « lames » en chevron pour les terrains les plus argileux et en
gradin ou escalier pour les terrains plus durs (marnes et calcaires) ;
marteaux fond-de-trou (MFT), qui sont des outils à percussion prédestinés aux sols durs et
cassants.
Les aléseurs ne sont pas à proprement parler des outils de tête, puisqu'ils peuvent être montés en
complément de l'outil principal. Le but des aléseurs est d'agrandir un trou, ou simplement d'en
racler les bords et parfois de compacter le fond du forage. On distingue donc les aléseurs
compacteurs, en forme de pointe, ouverts à lames ou cylindriques, étagés, etc.
Tricône
Marteau fond-de-trou
Trilame
Tricône
Tricône
Levage
Mât et
Pour ce faire, le derrick doit avoir une sortie d'air et une entrée de carburant séparées : de
cette manière, les fluides se chassent l’un l’autre, tout en gardant une vitesse optimum,
uniquement grace à la gravité.
Fluide et système de circulation du fluide
Fluide
Le fluide dans un forage est un élément clé, car il évacue les déblais qui s'accumulent au fond
du puits, il stabilise les parois du puits lorsque ce dernier est encore « nu » (sans cuvelage) et
enfin il peut aussi lubrifier et refroidir l'outil en activité. Le choix d'un fluide ne s'arrête pas là :
les eaux souterraines (parfois potables) peuvent être contaminées par certains fluides utilisés.
Pour évacuer les déblais de forage, soit le fluide doit circuler très vite (air comprimé), soit le
fluide, alors liquide, doit être d'une densité et d'une viscosité contrôlées régulièrement par le
foreur. L'ajustement de ces paramètres se fait par ajout de bentonite et de polymères pour la
viscosité, ainsi que de baryte, formiate de césium ou de sels de sodium ou de potassium pour la
densité. Le problème de l'évacuation des cuttings ne dépend pas uniquement des propriétés du
fluide - la pression et le débit qui lui sont imposés, la surface de la colonne d'évacuation et les
pertes sont d'autres facteurs dont il faut tenir compte.
Les divers fluides de forage sont :
si, lors de la circulation du fluide, les parois nues du forage s'éboulent, l'éboulis est repris
directement par la circulation. Dans le cas contraire, l'éboulis pourrait s'accumuler plus
facilement ;
les échantillons de sol et d'eau prélevés pour analyse ne sont pas contaminés par les parois
nues du forage.
Une « perte de fluide » indique habituellement la présence des fractures ou autres vides dans les
terrains traversés. La perte de fluide mène habituellement à une diminution de la pression, ce
qui peut poser des problèmes majeurs au foreur.
Système de chauffage
Sous climat très froid, comme au Québec, les fonctions principales du système de forage ne
doivent pas geler ; pour cela, un système de chauffage est nécessaire. Un système typique
comprend un chauffe-eau au Diesel et un réseau de tuyaux reliant le chauffe-eau aux différentes
unités du forage. Le même système peut être utilisé pour les besoins du personnel du chantier.
Ciments
Le ciment est le complément indispensable à la mise en place et à la bonne tenue de la colonne
métallique. Il a pour but d’étanchéifier le puits par rapport aux formations géologiques
traversées et d’apporter une meilleure résistance mécanique à l’ouvrage. Le cuvelage du puits
présente alors toutes les caractéristiques d’un ouvrage bétonné armé, avec une colonne d’acier
ayant une bonne résistance à la traction et un ciment offrant en complément une bonne
résistance à la compression.
les pertes partielles : petite fissure provoquant la perte du fluide de circulation ; cette perte
peut être maîtrisée en ajoutant des additifs à la bentonite pour l'alourdir ;
les pertes totales : grande fissure qui peut dépasser largement les 500 m horizontalement,
cette perte provoque la perte totale de la boue de forage, ce qui nécessite le forage à l'eau
claire pour limiter les pertes ; on peut aussi envisager une cimentation partielle de la partie
fissurée.
Ce mode de foration consiste à désagréger ou à détruire la roche sous forme de débris appelés
cuttings à l’aide des outils adaptés puis les remonter en surface à l’aide d’un fluide injecté dans le
trou.
Avantage : Ils sont rapides, moins coûteux, faciles à manœuvrer,...
Inconvénient : Ils ne vont pas à des grandes profondeurs, on a difficile à localiser les
contacts géologiques avec précision,…
La percussion fragmente le sol ou la roche sous l'effet de chocs répétés. La rotation qui
lui est associée permet de déplacer l'impact. Les outils sont des taillants présentant des
arêtes ou des boutons équipés de plaquettes en carbure de tungstène. Ce mode de
foration est adapté aux roches fragiles.
Cette technique est adaptée aux roches plastiques insensibles à la percussion. Les
fragments de sol sont arrachés grâce à un outil travaillant en rotation et présentant un
angle de coupe positif.
L'action des mollettes munies des dents ou de picots roulant ou glissant sur le sol permet
de broyer ce dernier. De forme conique, les molettes sont généralement aux nombres de
trois : l'outil s'appelle alors tricône.
Tricônes (rockbits)
Stabilisateurs (Stabilizers)
Les stabilisateurs pour les systèmes de forage en rotation permettent de stabiliser le train de tiges
lors d’un forage destructif notamment quand le diamètre de l’outil est relativement plus grand que
le diamètre des tiges. Ils sont surtout utilisés dans les systèmes de tubage à l’avancement. Ces
stabilisateurs peuvent être nus ou protégés par plaquettes carbure, et de forme droite ou spiralée.
Le terme semi-destructif est utilisé lorsque la nature des sols prélevés est identifiable
sans équivoque, mais leur remaniement est tel que seul des essais d'identification sont
envisageables. Ces sondages ne sont applicables qu'aux sols meubles du fait des modes
de creusement utilisés.
Il existe plusieurs techniques pour réaliser des forages semi-destructifs (tarières, puits à
la pelle). Pour les essais pressiomètriques on utilise dans des rares cas la tarière à main et
le plus souvent la tarière mécanique.
La tarière à main
Cette méthode est rudimentaire mais toujours utile lorsque le site est inaccessible à du
matériel motorisé. Avec injection de boue, la tarière à main produit des trous d'excellente
qualité pour la réalisation des essais pressiomètriques dans les sols mous sous la nappe.
Ce mode d'investigation est limité en profondeur, surtout si le sol renferme des éléments
grossiers.
Elles sont constituées d'une spire métallique enroulée autour d'une tige, l'âme terminée
par un outil d'attaque. L'enfoncement dans le sol se fait par rotation, le forage se faisant
par passes successives afin de recueillir les déblais retenus par les spires. On distingue
les tarières simples
(quelques tours de spire) généralement de gros diamètre et les tarières continues (spires
sur toutes la longueur).
Les outils sont conçus pour éliminer toute “zone morte” au centre de l’outil. Ils forent des trous
propres et droits dans les terrains moyennement consolidés tels que les argiles, les sables et les
graviers.
L’outil 2 doigts comporte deux plaquettes en carbure de tungstène afin de maximiser la vitesse de
pénétration et de minimiser la poussée à la tête de la machine. Cet outil est recommandé pour les
terrains moyennement dures et hétérogènes. Bon outil pour les petits forages horizontaux et les
forages verticaux.
L’outil à doigts est particulièrement robuste et adapté à une large gamme de forage. L’utilisation de
doigts au baryum en carbure de tungstène dépend de la formation rencontrée. Les doigts en acier au
barium sont utilisés dans des terrains modérément faciles tels que les sables, les graviers fins et les
argiles.
L’outil DP est fabriqué dans un acier de haute qualité et a des surfaces fraisées pour la précision de
l’alignement des doigts. Chaque doigt est verrouillé et soudé dans la tête. L’outil à doigt DP est
recommandé pour le forage dans les argiles tendres, calcaires tendres et autres formations de faible
résistance à la compression.
L’outil à picots est extrêmement robuste et il comporte des doigts coniques interchangeables en
carbure de tungstène. Les picots peuvent tourner sur eux-mêmes en cours de forage afin d’obtenir
une usure uniforme de l’outil. Cet outil est recommandé dans les terrains abrasifs et durs.
2. SONDAGES CAROTTANTS
Le système à carrotier simple se limite à un tube carottier muni d’une couronne. Lors du forage, le
fluide de forage passe le long de l’échantillon qui peut également être en contact avec le tube du
carottier en rotation, de telle sorte que la qualité de l’échantillon est limitée et ne permet qu’une
caractérisation de la nature des sols. Cette technique est couramment pratiquée en carottage de
chaussée.
le système à double carottier comporte un tube extérieur entraîné en rotation portant la couronne et
un tube intérieur monté sur pivot en partie haute qui ne tourne pas et emmagasine l’échantillon. Le
fluide de forage circule entre le tube extérieur et le tube intérieur. À l’exception des sols mous, les
prélèvements réalisés par cette méthode permettent de caractériser la nature et partiellement l’état
des sols (à l’exception des caractéristiques mécaniques). Cette méthode est la plus couramment
appliquée en géotechnique.
ce carottier ajoute au carottier double un étui amovible qui recueille l’échantillon et permet
l’extraction d’une carotte directement conditionnée. À l’exception des sols mous et fins, cet
outil assure le meilleur type de prélèvement et autorise la caractérisation de la nature et de l’état
des sols. L'échantillon n'est jamais en contact avec le fluide de forage et directement protégé par
une gaine en PVC. Cette gaine peut être fendue ou non, translucide ou non.
Les outils utilisés en carottages sont généralement regroupés en trois unités qui sont :
La garniture
Les accessoires
a. La machine
Elle comprend : un châssis monté sur pneu avec vérins ou sur chenilles sur lequel se trouve un
moteur, une boite de vitesse pour réguler la rotation, un boitier de commande, des flexibles
conducteur d’huile , un mat avec poulies et câbles pour supporter et manipuler la garniture selon les
angles donnés .
Cette technique est utilisée lorsqu’il s’agit des terrains homogènes de façon à extraire le 100% de la
carotte.
Une couronne diamantée qui assure la destruction de la roche par un mouvement de rotation.
Un tubage : ce sont de tiges métalliques qu’on met pour protéger les trous aux éboulements.
Over shot : c’est un outil qu’on envoie dans les tiges pour retirer le carottier sans que la
garniture ne soit bougée.
Le géologue exerce son rôle dans les sondages à trois niveaux qui sont : avant le forage, pendant le
forage et après le forage.
1. Avant le forage
2. Pendant le forage
3. Après le forage
Le programme de forage est établi sur base des cartes et coupes géologiques, de levé géochimique,
géologique, géophysique de sorte à ce que les sondages recoupent les structures géologiques. Le
programme va comprendre les éléments suivants :
Les coordonnées sont de diverses nature : les Lambert, les locales à l’interne, ou UTM exigées
par les normes internationales (DATUM, WGS84).
DATUM OU ELLIPSOIDE
Après l'abandon de l'idée d'une Terre plate pour une Terre sphérique, la prise en compte de la
rotation de la Terre autour d'un axe a abouti à l'idée d'une Terre ellipsoïdale, c'est-à-dire une sphère
déformée du fait de la rotation autour d'un axe de rotation. Des expéditions de mesure d'arc de
méridien à l'équateur et aux hautes latitudes ont permis de trancher la discussion qui portait sur la
forme de l'ellipsoïde - aplatissement aux pôles ou à l'équateur - en faveur d'un aplatissement aux
pôles.
La forme théorique de la Terre passe donc d'une sphère à un modèle en forme d'ellipsoïde de
révolution aplati selon l'axe de rotation. Pour définir un ellipsoïde de référence, on considère
une Terre formée d'enveloppes homogènes concentriques déformées seulement par la rotation
de la Terre autour de son axe. De cette forme, et de la répartition des masses imposée, découle
alors un modèle gravimétrique avec des équipotentielles ellipsoïdales et concentriques.
L'ellipsoïde de révolution est un modèle mathématique de la Terre utilisé pour exprimer des
coordonnées géographiques et effectuer des calculs (positionnement, distance…).
La valeur de a est tirée de l’analyse des triangulations effectuées notamment en Amérique du Nord,
celle de f ′ provient de mesures gravimétriques et celle de f est obtenue à partir de la première
formule de Clairaut.
La valeur de la pesanteur standard (en cm/s/s ou gal) au niveau 0 est donnée par la formule
g = 978,049 (1 + 0,005 288 4 sin2 φ – 0,000 005 9 sin2 2 φ).
b = 6 356 774,516 m ;
g = 978,031 8 (1 + 0,005 302 4 sin2 φ – 0,000 005 9 sin2 2 φ),
g étant la gravité standard exprimée en gals.
Les projections
Pour représenter la surface de la Terre sur une carte plane, le principe de base est de projeter
les objets à représenter sur un plan, ou sur une surface développable : cylindre ou cône. (une
surface développable est une surface que l'on mettre à plat sans l'étirer).
Sur les schémas ci-dessus, chaque point est projeté suivant une ligne droite partant du centre du
globe. En réalité, pour minimiser les distorsions, les projections employées sont plus complexes, et
elles ne sont pas toujours représentables graphiquement.
La latitude d'un lieu est l'angle entre la verticale en ce lieu et le plan de l'équateur. La longitude est
l'angle entre le plan méridien passant par la verticale et le plan méridien passant par la verticale d'un
lieu de référence (ex : Greenwich). Ces définitions sont simples mais cela se complique quand on se
demande ce qu'est la verticale. Est-ce le rayon terrestre qui passe par le lieu ? On utilise alors un
modèle sphérique pour la terre. Est-ce la perpendiculaire à un ellipsoïde de référence ? On utilise un
modèle ellipsoïdal (lequel, d'ailleurs). Est-ce la verticale observée ? On se base sur le géoïde.
Ces verticales sont -un peu- différentes, et un même lieu a donc des coordonnées géographiques
(latitude et longitude) différentes selon la façon dont on approxime la forme de la Terre. Et les
mêmes coordonnées correspondent à plusieurs lieux différents selon le système dans lequel elles
sont exprimées. A l'échelle de la Terre la différence est minime, mais sur le terrain, plusieurs
centaines de mètres, cela mérite d'être pris en considération.
D'autres différences plus triviales peuvent exister entre systèmes de coordonnées géographiques : le
point de référence (Paris ou Greenwich, par exemple), l'unité d'angle employée (degrés ou grades).
A la base il s'agit du quadrillage régulier d'une carte construite selon un système de projection
donné.
Par exemple :
des coordonnées Lambert sont des X,Y mesurés en mètres, en tenant compte de l'échelle, sur
une carte en projection Lambert (une projection conique),
des coordonnées UTM sont des X,Y mesurés en mètres sur une carte en projection Mercator
Transverse (une projection cylindrique sur un cylindre d'axe perpendiculaire à l'axe de
rotation terrestre).
A noter que sur une carte peuvent figurer d'autres repères de coordonnées que celui qui est dérivé
du système de projection utilisé. Ainsi sur les cartes au 1/25000 de l'IGN, en projection Lambert, on
trouve les repères Lambert, UTM, géographiques international et français. Seul le quadrillage
Lambert est parfaitement régulier, mais les autres repères sont néanmoins utilisables.
De ce qui précède on déduit aisément que pour définir la position d'un lieu il ne suffit pas de donner
ses coordonnées x et y, ni sa latitude et sa longitude, ni de dessiner un point sur une carte
quelconque. Il faut aussi que soient précisés les modèles, les projections, les systèmes de
coordonnée utilisés. Un datum (ou système géodésique) c'est un jeu cohérent de tous ces
paramètres.
Il pourra comprendre :
Un ellipsoïde de référence.
Un géoïde (qui sert souvent seulement de référence pour les altitudes).
Un système de projection pour les cartes.
Un système de coordonnées.
Des principes de calcul, y compris les approximations à faire.
En y ajoute parfois une date ou une triangulation de référence. La précision des levés et des calculs
géodésiques s'accroît d'année en année. Il est utile de savoir à partir de quels points, dont on connaît
maintenant une position plus précise, ont été calculés les points cités. De plus, la dérive des
continents n'est plus négligeable en regard de la précision atteinte.
WGS84 :
ED50 :
NTF :
Toute mesure de position sur la Terre se fait par rapport à des lignes imaginaires : la longitude et la
latitude. Un système géodésique définit l'endroit précis où ces lignes passent sur la Terre.Si la Terre
était homogène et immobile, sa surface serait une équipotentielle de gravité parfaitement sphérique.
Du fait de sa rotation, sa surface est un ellipsoïde aplati aux deux pôles. En faisant abstraction des
irrégularités de la surface terrestre, on définit mathématiquement un éllipsoïde de référence
caractérisé par la valeur de son demi grand axe et le rapport grand axe sur petit axe. Jusqu'à ces
dernières années, chaque pays choisissait son ellipsoïde de référence en fonction de sa facilité
d'emploi sur son territoire. Il existe donc des centaines de systèmes géodésiques utilisés dans le
monde. Avec l'avènement du GPS, un système géodésique valable mondialement a été mis au
point : l'ellipsoïde WGS 84 (World Geodesic System of 1984) .En France depuis 1950, les cartes
marines du SHOM sont dans le système ED 50 (European 1950). Les cartes IGN utilisent les
systèmes ED 50, NTF ( nouvelle triangulation de la France) ou WGS 84. Il est donc important de
vérifier l'adéquation entre le système géodésique du GPS et celui de la carte que l'on utilise.
Les coordonnées
Après avoir défini un système géodésique, comment exprimer les coordonnées d'un point ? La
latitude et la longitude : elles sont communément exprimées en mesures d'angles. La latitude est
exprimée en degrés par rapport à l'équateur. Une minute d'angle de latitude (1/60 ème de degré)
mesure I mille marin à l'équateur soit 1852 m. La longitude est mesurée par rapport à un méridien.
Le méridien de Greenwich sert de référence mais le système NTF utlisé dans les cartes de l'IGN
prend le méridien de Paris comme origine. Au lieu d'utiliser des degrés, minutes et secondes, on
trouve aussi des degrés, minutes et fractions de minutes ou des degrés et fractions de degrés. Enfin,
latitude et longitude peuvent aussi être exprimées en grades.Exemple :
N 48° 58' 21,5" E 3° 00' 30,8" degrés, minutes, secondes
degrés , minutes et fractions de
N 48°58,358" E 3° 00,513"
minute
UTM
31U 0500626 mètres (système UTM)
5424413
Divers modes d'expression des coordonnées en latitude et longitude pour un même lieu
L'inconvénient de ce système est que la distance d'un degré de longitude varie avec la latitude.
Afin d'unifier les représentations, l'armée américaine a mis au point un nouveau système de
coordonnées, le système UTM.Le système UTM : (Universal Transverse Mercator) La projection
se fait à partir du centre de la Terre sur un cylindre tangent à l'équateur. Dans cette projection les
parallèles et les méridiens se coupent à angle droit. La Terre est divisée en 60 bandes de largeur
constante du nord au sud numérotées de 1 à 60, elles mêmes divisées en 20 bandes depuis le
parallèle 80° sud jusqu'au parallèle 84° nord, désignées par un lettre. Il existe donc 600 zones UTM.
La France se trouve dans les zones 30 U, 31 U, 32 U au nord, 30 T, 31 T, 32 T au sud. (IGN).Ce
système nous donne les coordonnées d'un point en mètres. Ce qui permet un repérage rapide et précis sur
une carte " compatible GPS", c'est à dire où le quadrillage UTM a été représenté. La longitude est
déterminée par rapport au méridien central du fuseau dont la valeur est fixée à 500 000 m. La latitude est
mesurée en m par rapport à l'équateur.
longitude 30 U 0660791
latitude UTM 5460104
Signification :
o longitude :
Le fuseau 30 est centré sur le méridien 3 degré ouest.
Le centre du fuseau reçoit le repère 500 000 m, donc 660 791 représente 660
791 - 500 000 = 160 791 m soit 160, 791 km à l'est du méridien -3°.
Bande U entre 48° et 58 ° de latitude nord.
o latitude : 5 460 104 représente la distance en mètres depuis l'équateur soit 5 460, 104
km.
Normalement le géologue qui est sur le site implante sur le terrain avec un GPS de poche. Le point
de forage est indiqué clairement à l’aide d’un piquet le numéro du trou. A l’aide d’un deuxième
piquet, il indique l’azimut pour le sondage incliné. A ce niveau, la GCM utilise le service
topographique qui implante les sondages à l’aide d’un théodolite.
L’accès et le nettoyage des sites de forage sont supervisés par un géologue responsable ou un
technicien de terrain qui doit s’assurer que l’impact sur l’environnement est préservé à un minimum
acceptable.
Exemples
Ex1 : pour l’environnement les arbres ne peuvent pas être coupés au moins en cas de nécessité, le
creusement de puisards et de bourbiers doivent se faire à la main, le terrain tendre doit être stabilisé
par du matériel plus rigide. C’est le ballastage. La supervision de ces travaux est assurée par les
géologues et les techniciens de terrain.
Ex2 : Les dimensions des plates-formes doivent être réduites, et à la GCM on ne dépasse pas 20
x20 m
Il est impératif qu’un géologue soit présent lors de la mise en place de la sondeuse pour s’assurer
que la sondeuse est placée à la place qu’il faut et dans la direction qu’il faut (conformément au
programme de forage). L’azimut est vérifié à l’aide d’une boussole et l’inclinaison à l’aide d’un
clinomètre.
III.6. FORAGE
Le géologue doit donner aux foreurs les informations pour permettre le changement des
paramètres de forage et les prévenir, sur d’éventuels changements lithologiques ou formations
géologiques pour que ce dernier se prépare en conséquence.
Les carottes doivent être correctement nettoyées et placées dans les caisses de
dimensions convenables selon le diamètre de la carotte et un effort doit être fourni pour
tenter d’emboiter en jouant au PUZZLE.
Les carottes sont placées dans les caisses successivement l’une après l’autre de gauche
à droite et de haut en bas.
A la fin de chaque passe on place une étiquette en bois, en plastique ou métallique sur
laquelle on marque les indications suivantes : le numéro du sondage, la profondeur, la
longueur forée, la longueur de la carotte, la perte.
On marque sur la caisse la profondeur atteinte et on trace le sens du forage , on indique
sur la caisse et on numérote par ordre alphabétique croissant tous les fragments de
carottes exceptés les débris de sorte que dans une caisse chaque fragment puisse avoir
un numéro unique.
Mesures de déviation
Avant d’enlever la machine du point de forage les mesures de déviations doivent être prises pour
s’assurer de l’ampleur de la déviation. Les appareils utilisés sont multiples parmi lesquels nous
pouvons citer :
Caméra Sperry-Sun
Ensemble boussole, bulle d’air et caméra
La bulle d’air donne le pendage (pendages prononcés seulement)
La caméra photographie la position de la boussole à intervalle fixe de temps
Souvent utilisé après qu’un trou soit terminé puisque toutes les mesures peuvent être
obtenues en une seule passe
Inutilisable en terrain magnétique
90 Bulle d’air 80
Réhabilitation du site
Le site doit être réhabilité à la mesure du possible
Levé des carottes
Drilling type:
Core recovered
per k r y
From To Run % core rals
Oxid Ore Sulfid on e e eri ata
PQ : 85 mm, HQ : 63,5 mm, NQ : 63 mm de diamètre, BQ : petit 36,40 mm à la GCM on
n’utilise pas le BQ.
Total Length
Recovered
Roughness
Rock Code
Weathering
Depth
Com m ents
PLT Is (MPa)
Solid Core
Alteration
Fractures
Core Size
Length of
Surface
Box N o
Pieces
>10cm
Deg of
No. of
From (m )
Estim ate
(m m )
Strength
Core
Da
Infill
Wall
To (m )
BHID
te
Echantillonnage
L’échantillonnage comprend plusieurs étapes qui répondent aux normes définies selon les
résultats attendus. Actuellement on échantillonne de la manière suivante :
Pour la vérification de la fiabilité des résultats et le calibrage des appareils d’analyses, il est
recommandé d’insérer, après un certain nombre d’échantillons un blanc, un double et
standard.
Echantillon blanc : c’est un échantillon dans lequel il n’y a rien du metal recherché donc
stérile.
Echantillon standard : ce sont des échantillons dont les teneurs sont au préalable connues et
sont standard.
Constitution de la base des données d’une manière manuelle c’est- à- dire remplir les fiches
et d’une manière automatique en saisissant les données dans un logiciel Excel ou Access
suivant le format demandé par le logiciel de modélisation.
1. INTRODUCTION
Le géologue de terrain positionne les trous sur site à l'aide de GPS. Il est
impératif que le GPS est calibré dans le système de coordonnées ‘UTM et le datum WGS84. Le
forage positionne est indiquée clairement par un piquet portant une mention dans le sol. L’azimut
est indiqué par un deuxième piquet suivant l’alignement de l'azimut attribué. Le géologue doit
s'assurer que la position du trou de forage doit être le plus proche possible du point des
coordonnées après avoir tenu compte de la topographie, de l'accès et la végétation de la position
proposée.
4. NETTOYAGE DE L'EMPLACEMENT
6. CONTRÔLE ENVIRONNEMENTAL
7. FORAGE
- Lieu (nom)
- Numéro du sondage ou forage
- Numérode la caisse
- Le "De" et "A" profondeurs sont aussi applicables pour les caisses spécifiques.
Un registre avec les informations ci-dessus doivent être produites et incorporées dans la base
de données.
Il est souhaitable que la carotte soit déplacée du site de forage suivant un programme
journalier (après que la carotte ait été levée) et qu'un carnet ou rapport soit signé
conjointement par le chef foreur et le géologue ou est 'enregistré tous les carottes déplacées
du site de forage.
Des minces mousses (2 cm d'épaisseur et coupées à taille de la caisse des carottes) devraient
être placés entre différentes caisses lors de leur transport. Cette mesure réduira si nécessaire
les cassures inutiles et dérangement de carottes pendant le transport. Un mécanisme de
sécurisation autour d'autres caisses, comme la corde ou cerclage est recommandé afin de
garantir l'efficacité et la sécurité de transport.
Tous les codes de levé doivent être établis sur une liste et décrits en détails
dans une annexe distincte pour le forage levé ou l rapport de projet.
Récupération
De (m): La profondeur du fond trou mesurée de la surface est un l'intervalle à lever c'est-à-dire le
début du trou en cours de forage ou le contact supérieur d'une lithologie mesuré en mètres à partir
de la cote d’élévation de trou de forage.
À (m): La profondeur du fond trou du contact inférieur est l'intervalle à lever c'est-à-dire la fin du
trou en cours de forage ou le contact inferieur de la lithologie mesurée en mètres de la cote
d'élévation du trou de forage.
Nbre de pièces > 2 x diamètre : il suffit de compter les parties de carotte supérieure à deux fois le
diamètre de la carotte. Reportez-vous au tableau 1 pour diamètres des carottes pour les tailles des
carottes plus couramment utilisées..
% RQD : Le pourcentage de "Longueur totale de pièces > 2 x diamètre (cm)" par rapport à
l'intervalle de la carotte sous examen.
13. FPM
Les fractures par mètre sont simplement le nombre des fractures observées
dans un intervalle d’un mètre représentatif de l'unité géologique sous observation. Dans les cas où
un intervalle géologique est inférieur à un mètre, le nombre de fractures devrait être corrigé par un
facteur pour rendre l'intervalle à un mètre de longueur. Les caractéristiques structurelles,
comprenant les failles, fractures, joints de stratification etc. sont mesurées à partir d'une ligne
hypothétique perpendiculaire à l'axe central. Voir la figure 1.
a
Direction of drilling
direction of drilling
bedding
Bedding/ fracture plane
Fig. 1a
Figure 1 Dip angle des caractéristiques structurelles de carottes de forage
bedding
b reference line
No Fractures 0o- 30o : Compter le nombre de fractures à angles entre 0o et 30o à partir d'une
hypothétique ligne perpendiculaire à l'axe central.
Fig 1b
No Fractures 30o - 60o : Compter le nombre de fractures à angles entre 30 et 60o à partir d'une
hypothétique ligne perpendiculaire à l'axe central.
Fractures n° 60o- 90o : Compter le nombre de fractures à angles entre 60o et 90o à partir d'une
hypothétique ligne perpendiculaire à l'axe central.
PMF: le nombre de fractures observée dans l’intervalle représentant un mètre de l'unité géologique
levée.
Discontinuité
Dans cette section la nature des fractures sont décrites.
Le remplissage : C’a fait référence à la nature des remplissages secondaires des fractures. Reportez-
vous à la DS code feuille de diverses options.
Structure de Surface : décrit la nature des surfaces de fracture. Reportez-vous à DS code feuille de
diverses options.
Remarques : Toute autre information relevant de la géotechnique devrait être notée ici. Cela inclut
les caractéristiques telles que l'altération anormale ou altération sévère pouvant avoir un effet sur la
dureté de la roche.
Taille de carotte
La Taille de carotte se réfère au diamètre et est souvent exprimée sous forme de code, liée au
dimensionnement des caisses des carottes. Les plus couramment utilisés tailles des carottes sont
indiquées dans le tableau 1.
Récupération
Longueur (m): La longueur réelle de carotte récupérée à partir du forage en cours mesurée en
mètres et exprimée à deux décimales comme en levé géotechnique.
% de Récupération : Le pourcentage de la longueur de carotte récupérée par rapport à la longueur
du trou en cours de forage comme en levé géotechnique.
Profondeur (m): La profondeur du fond trou du contact inferieur de l'intervalle levé du trou en cours
c'est-à-dire la fin du trou en de forage ou le contact inferieur de la lithologie mesurée en mètres de
la cote d’élévation de l'orifice du trou de forage en cours comme par " A " entrée en levé
géotechnique. Cette profondeur est le point le plus bas du contact sur la carotte dans la situation
couches inclinées.
Couches
Le nom des unités stratigraphiques comme donné par les codes SRK (Appendice B). Une unité va
appartenir soit au Katanga groupe ou le Roan groupe. Il est impératif de s’assurer que tout levé
géologue de carotte est familiarisé avec la stratigraphie de la zone.
Oxydation
Malachite : Indique si l’altération, la minéralisation en malachite, est faible, moyenne ou forte.
BOM : renvoie aux aux oxydes à minéraux noirs, qui pourrait être un oxyde de cobalt ou oxyde de
manganèse. Indiquer si l’altération, la minéralisation en oxydes des minéraux noirs , est faible,
moyenne ou forte.
Autres : nom de tous autres oxydes des minéraux présents. Indiquer si l’altération en minéralisation
est faible, moyenne ou forte.
Structure d'oxydation
Décrit la nature de la minéralisation comme soit omniprésente, contenue dans les veines ou les
fractures ou comme e coloration de surface.
Lithologiques
Lithologie : Nom des types des roches comme prévu par les codes SRK (Annexe 3)
Boulder >256mm
Cobble 64 - 256mm Conglomerate
Gravel
Pebble 4 - 64mm Breccia
Granule 2 - 4mm
Very Coarse Sand 1 - 2mm
Coarse Sand 0.5 - 1mm
Sandstone
Medium Sand 0.25 - 0.5mm Sand
Grit
Fine Sand 0.125 - 0.25mm
Very Fine Sand 0.063 - 0.125mm
Coarse Silt 0.031 - 0.625mm
Medium Silt 0.016 - 0.031mm
Silt Siltstone
Fine Silt 0.008 - 0.016mm
Very Fine Silt 0.004 - 0.008mm
Clay <0.004mm Clay Mudstone, Shale
Tissu : le tissu social se réfère aux qualités sédimentaires primaires de l'unité sous examen .
Texture : La plus répandue caractéristique texturale de l'unité est décrite ici.
Pendage de couches : est mesuré à partir d'un hypothétique ligne perpendiculaire à l'axe central.
Reportez-vous à la Figure 1.
Remarques : Toute supplémentaire et pertinente information géologique qui n'était pas mentionnée
dans les lignes codées est notée ici. Les entrées devraient être concises et au point.
16. DETERMINATION DE LA DR
Il s'agit de la méthode d’Archimède et est probablement la méthode la plus précise pour déterminer
la DR d'un type de roche mais il dépend de la porosité de la carotte. Tout l'air piégé dans les pores
inter-granulaires affectera la précision de la procédure.
Procedure d'échantillonnage
Les échantillons sur carotte sont pris sur des longueurs prédéterminées.
Les échantillons sont pris en tenant compte de contacts lithologiques, comme identifié par le
contact géologique.
Les échantillons sont prélevés sur plus d'un mètre d’intervalles dans les lithologies
minéralisées.
Les longueurs d échantillonnage peuvent être ajustées suivant les contacts lithologiques.
L’échantillonnage ne peut couvrir une longueur inférieure à 30 cm.
L’échantillonnage ne peut pas se faire à cheval entre les contacts lithologiques.
Cinq échantillons sur un mètre de longueur sont pris dans le sommet et le pied de la zone
minéralisée.
La carotte à échantillonner est déplacée de la caisse et emballée de la gauche à droite, d'une
extrémité à l’autre sur une longueur de fer d'angle, et disposée de façon à assurer un bon
ajustement. (50 mm fer d'angle, fixée sur un support, afin que la forme de V, soit ouverte à
la partie supérieure, est idéal à cette fin.)
Les “ellipsoïdes“ décrits par toute caractéristique stratigraphique tels que les plans de
stratification, sont utilisés pour orienter la carotte sur toute sa longueur sur le fer d'angle. La
carotte est tournée, telle que le fond (point le plus bas) de l'ellipsoïde est le plus proche de
l'observateur, et la ligne, en se joignant à la fermeture supérieure et inférieure fermeture,
représentant les caractéristiques stratigraphiques (stratification), est en cours d'exécution du
coin supérieur gauche au coin inférieur droit.
Une ligne droite est tracée à travers les points bas sur la carotte avec un marqueur, utilisant
le bord de la cornière comme guide. Ceci est une ligne de référence qui sert aussi de la ligne
de coupe pour le sciage de la carotte. La coupe par scie diamond servira donc à diviser la
carotte en deux fractions de taille identique, sur un plan qui s'exécute du haut vers le bas aux
extrémités de l'ellipsoïde.
La carotte est tournée de 90° de manière à ce que la moitié inférieure est exposée, puis
marquée d'une couleur différente au marqueur graphique. Après que la carotte ait été
divisée, la moitié supérieure est déplacée pour l'échantillonnage et la moitié inférieure est
Tout écart important entre la ligne de référence et la ligne qui relie les points bas doit être
enregistrée.
Registre d’Échantillon
Les numéros pré- imprimés sur du papier sec dur sont idéal pour les
échantillons des tranchées et des forages. Les numéros imprimés se composent normalement de
deux lettres et de quatre chiffres et la meilleure qualité des lots peuvent être dans l'ordre
chronologique. Les numéros séquentiels servent de mesure de contrôle lorsque les échantillons de
forage sont collectés. Lors numéros pré- imprimés sont utilisés, il est important de garder un
registre complet des échantillons, indiquant : numéro de l'échantillon, le type d'échantillon, le
Préparation de l'échantillon:
Chaque (demi-carotte) 'de l’échantillon est broyé et pulvérisé. Il est suggéré que chaque échantillon
sec est pesé avant et après concassage et broyage. Un bilan massique sur chaque échantillon
détectera la possible contamination des échantillons et inadaptation de disques métalliques dans le
processus de concassage et broyage. La longueur de chaque échantillon (telle que calculée) peut
également être comparée à la masse initiale de l'échantillon pour détecter tout mélange de débris
ferreux du disque du concasseur. (Alors que la variance de < 1,0 % est admise pour 90 % des
échantillons, une variance de >10.0 % ne sera pas acceptable). Se reporter aux procédures Labo de
préparation de l'échantillon et analyse XRF.
QA/QC
Le maintien de la qualité des analyses de laboratoire est fondamental pour garantir le plus haut
degré de confiance dans les analyses des données. Afin de garantir la précision et l'exactitude des
analyses des données, répéter les 'analyse et les analyses des Matériaux de Référence Certifiés est
une opération employée façon régulière dans tous les lots d'échantillons. Les échantillons Blank
certifiés sont analysés pour détecter une éventuelle contamination croisée des échantillons. Pour
chaque lot normal de vingts échantillons, un échantillon de terrain est répété (échantillon double),
un standard certifié et un Blank certifié est soumis pour analyse. En outre, l'un des vingt (5%)
échantillons est soumis à un juge-arbitre laboratoire comme une mesure supplémentaire de contrôle
de la qualité.
Les données sont analysées et contrôlées en permanence dès que les résultats seront disponibles à
partir du laboratoire. Les problèmes et les préoccupations sont communiqués au laboratoire sur une
base régulière.
Idéalement le contrôle de qualité des échantillons devraient être soumis "à l'aveugle" au
laboratoire d'analyse.
Le nombre minimal d'échantillons CQ est 3 (1 standard, 1 Blank et un Duplicate) pour tous
les 20 échantillons de routine (15 % ).
Le QC des échantillons est présenté comme partie du lot, l'utilisation séquentielle des
numéros d’échantillons. Un registre complet, indiquant le numéro de l'échantillon et la
référence correspondante, Blank et le nombre répété doit être gardé.
Les écarts entre les deux écarts- types par rapport à la valeur moyenne
certifiée sont acceptables. Tous les standards variant par plus que deux écarts- types sont marqués
et de faire l'objet d'une enquête. Dans les cas où deux ou plusieurs standards consécutifs varient de
plus de deux écarts types, la caisse soulignée doit être re-analysée. Où plus de 20% des échantillons
standards varient de plus de deux écarts-types l'ensemble du lot est à réanalyser.
Un graphique distinct pour chaque standards doit être produit par le plot des valeurs de chaque essai
de la norme (axe des Y) contre les numéros des échantillons (séquentiellement par date sur l'axe des
X). La valeur de référence est plotée comme ligne centrale, avec limites supérieure et inférieure à 2
écarts-types. Voir Figure 2
Le lot est rejeté lorsque plus de 20 % des échantillons Blanks ont des valeurs au-dessus de deux
écarts types de la moyenne.
Valeurs originales d’analyse (axe des X) sont plotées contre les valeurs répétées (axe des Y). Les
lignes de contrôle sont tracées à ± 10 à partir de ligne 1:1. La réplétion ou doublure des analyses
sera indiquée par la proximité des valeurs plotées à la ligne 1:1. Les valeurs tombant en dehors de
ces limites doivent être réanalysées. (Figure 9)Figure 4
Toutes les données sont capturées dans une base de données Excel.
Il est recommandé que la feuille de calcul Excel soit équipée de menus déroulants.
Les incohérences dans la saisie des données seront fortement diminuées avec l'utilisation de
listes déroulantes.
Toutes les données sont capturées sur une feuille Excel.
Toutes les données capturées doivent être validées et signées par l’opérateur de saisie et un
superviseur.