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INTRODUCTION

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OBJECTIFS
 Se familiariser avec Surpac Vision et quelques-unes des ses fonctions
fondamentales.
 Se familiariser avec l’interface graphique de Surpac Vision.
 Apprendre à importer et exporter des données à partir d’AutoCAD et vers
AutoCAd.
 Utiliser les outils d’édition de Surpac Vision pour manipuler des données
variables, « String ».
 Utiliser les outils de visualisation de Surpac Vision pour concrétiser le
visionnement des données.
 Apprendre à créer des (DTM) Modèles Digitaux de surfaces deTerrain.

FICHIERS UTILISÉS
Les fichiers utilisés dans ces exercices de laboratoires se trouvent dans le dossier
suivant:

C:\INTRODUCTION.LAB\

DISCUSSION
Surpac Vision est le produit vedette de Surpac Software International. C’est un
programme en trois dimensions de conception minière et géologique utilisé dans
l’industrie minière pour des tâches telles que l’expertise en évaluation, la conception des
mines (à ciel ouvert & mines souterraines), la conceptions de sautage (à ciel ouvert &
mines souterraines) l’exploration et les simulations de rejet des résidus.

Surpac Vision comprend plusieurs modules qui peuvent être activés et utilisés à
l’intérieur de chaque licence. Dans les prochaines semaines, vous prendrez
connaissance des modules de bases à la fois sur les données géologiques, des
modèles de coupe tridimensionnelle de blocs, conception de modèles de mines (pour
mines à ciel ouvert & mines souterraines), des modèles de conception de sautage (pour
mines à ciel ouvert & mines souterraines), et des composants solides. Les
connaissances de base de ce laboratoire vous seront utiles dans les semaines à venir
pour les laboratoires subséquents.

La section suivante décrit brièvement les différents aspects du programme qui sont
couverts dans les exercices de laboratoire.

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L’INTERFACE GRAPHIQUE
« Surpac’s graphical user interface » (GUI) est composée de plusieurs couches
stratifiées comme il est démontré dans la figure ci-dessous.

« Menus »: Vous trouverez 11 menus différents dans Surpac Vision. Les deux menus
principaux apparaissant à l’écran sont « Main Menu & Applications Menu ». « Menu
principal & ses applications »

Les autres menus disponibles sont : « Applets, Blast Design, Block Model, Database,
Mine Design, Ring Design, Solids, Surveying, & Scheduling».
« Applications, Conception de sautage, Modèle bloc, base de données, conception de
mines, conception de sautage sous terrain, solides, exploration & plan d’exécution. »

« Toolbars »: On retrouve 14 Barres d’outils dans Surpac. Les deux barres d’outils
apparaissant à l’écran sont : « Status Items & Main ». « Items symboliques & Menu
principal »

Les autres menus disponibles sont: « Edit, Create, Display/Hide, View, Inquire, File
Tools, Block Model, Database, Mine Design, Blast Design, Ring Design, & Scheduling ».
« Éditer, Créer, Afficher/Cacher, Visionner, Rechercher, outils de classement, modèle de
bloc, base de données, conception de mines, conception de sautage, conception
d’enceinte & plan d’exécution. »
Les menus ou les barres d’outils peuvent être affichés à l’écran ou cachés en cliquant
sur le bouton droit de la souris et en se plaçant dans une région hors menu, on peut
sélectionner ou désactiver le menu/barre outils dans le menu contextuel subséquent. Les
menus sont situés au-dessus de la ligne du séparateur dans le menu contextuel et les
barres d’outils apparaissent au-dessous.

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« Navigator »: On y retrouve la liste d’exploration de tous les lecteurs périphériques
disponibles. Il y a trois façons d’ouvrir un fichier à partir du navigateur soit en cliquant et
en glissant le fichier dans la fenêtre d’affichage « view port » soit en utilisant les
raccourcis sur le clavier pour ouvrir le fichier.

Mode Raccourci du Résultat


clavier
Ouvrir aucun Le fichier s’ouvre dans sa propre section. Le nom
de la section est le même que celui du fichier
ouvert.
Ajout er Crtl Le fichier s’ouvre dans sa section activée et il est
ajouté à toute autre donnée dans cette section.
Remplacer Crtl-Shift Le fichier s’ouvre dans la section activée et
remplace toute autre donnée de cette section.

Une autre façon simple de manipuler les fichiers se fait à partir de navigateur dans le
menu Contexte, en appuyant sur le bouton droit de la souris.

« Status Bar »: La barre d’état fournit l’information essentielle telle que les coordonnées
du curseur, la vue actuelle de pendage et la rotation en déversement, le changement de
distance de l’axe lorsqu’il est bougé ou copié, la relation avec la base de données et les
modèles de bloc.

« Message Window »: Toute l’information que Surpac transmet à l’utilisateur se retrouve


dans la fenêtre Message. Cette dernière peut être réduite et agrandie. Sa position peut
aussi être flottante ou fixe. Le texte dans la fenêtre de message peut être copié et collé.

« Viewport »: Donne accès à la fenêtre d’affichage de l’environnement graphique 3D de


Surpac. Tous les types de données se retrouvent dans la fenêtre
d’affichage« viewport » soit strings, surfaces, base de données, modèles de bloc, etc…)
Il y a trois façons d’utiliser les mouvements dynamiques de visionnement de Viewport en
utilisant la souris.

Mode Bouton de la
souris
Orbite gauche
survol Milieu ou les deux
Zoom Droit

« Command Chooser »: Toutes les commandes sont accessibles en utilisant le menu,


la barre d’outils ou le clavier et se retrouvent dans le menu « command chooser ». Le
nom de la fonction est suivi du raccourci de cette commande entre parenthèse. Lorsque
vous indiquez les commandes au clavier, le « command chooser » va compléter les
commandes automatiquement. La flèche qui pointe vers le haut peut être utilisée pour
faire défiler les fonctions utilisées précédemment.

« Layer Chooser »: Toutes les couches stratifiées disponibles se trouvent dans le


« Layer Chooser ». La couche stratifiée choisie et illustrée qui se trouve dans la boîte est
la section active. Les modifications et la création de nouvelles données se feront
seulement dans la section active. Surpac Vision commence toujours avec la couche
« Main Graphics Layer ». D’autres couches peuvent être ajoutées en cliquant sur « new
layer » à partir du « layer chooser », ou en ouvrant les fichiers du navigateur et en
utilisant le « Open Mode ».

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FICHIERS ET COUCHES STRATIFIÉES
Les deux types de fichiers que vous utiliserez maintenant sont les “string files” (*.str) et
les DTM files (*.dtm).

Les fichiers «String»sont les données premières et fondamentales des coordonnées


utilisées. Ils contiennent des points et des lignes qui sont arrangés et identifiés par des
numéros de « string ». Un « String » est une séquence tridimensionnelle de
coordonnées qui délimite quelques caractéristiques physiques. L’étendue valide des
nombres pour les « String » s’étend de 1 à 32,000. Les « Strings » peuvent contenir
plusieurs segments, lesquels sont des portions discontinues du même numéro de
‘’string’’. De plus, chaque segment peut contenir plusieurs points. Chaque point dans le
segment est formé par les coordonnées 3D (X, Y, Z) auxquelles peuvent s’ajouter jusqu’à
100 descriptions optionnelles. Ces descriptions sont conservées dans les champs de
description nommés D1, D2…D100. Plusieurs fonctions de Surpac enregistrent
automatiquement l’information dans les champs de description selon les besoins.

Les fichiers DTM (modèle digital de terrain) sont des modèles de superficies de terrain.
Ils se créent toujours à partir des données premières et fondamentales des « strings », et
une fois créés, ils doivent toujours se conserver dans le même dossier où se trouve le
fichier original du « string » à partir duquel ils ont été créés.

Lorsque les fichiers String ou DTM sont ouverts, ils sont enregistrés dans deux sections
différentes. Vous avez le contrôle absolu en ce qui concerne l’endroit où vous voulez
sauvegarder les fichiers. La modification de données ou la création de nouvelles
données se fait dans une section à la fois, et toujours dans la section active. Lorsque
vous sauvegarder un fichier, la même règle s’applique. Chaque section est sauvegardée
dans sa totalité dans un seul fichier.

FONCTIONS D’ÉDITION
Les capacités d’édition de Surpac sont similaires à celles du Système CAD et ce, sur
plusieurs aspects. L’édition des données ‘’String’’ se fait avec des ‘’Strings’’ ou lignes,
des segments et des points. Tous les outils d’édition ‘’String’’ se trouvent dans le ‘’Edit
menu’’. Les modifications apportées aux données ‘’Strings’’ peuvent toujours être
annulées en utilisant la fonction ‘’Undo’’. Toutes les fonctions d’édition se font sur les
données dans la section active.

FONCTIONS DE VISUALISATION
Toutes les fonctions de visualisation se trouvent dans le ‘’View menu’’ Les Fonctions de
visualisation ne modifient en aucun cas les données. Elles ne font que changer le point
de vue de l’utilisateur dans ses options de visualisation.

IMPORTER
SURPAC permet à l’utilisateur d’importer et d’exporter des données en se servant de
sources externes. Les formats les plus courants d’échange de données sont ASCII texte
et les fichiers .DXF. Toutes les fonctions pour importer ou exporter des fichiers se
trouvent dans le ‘’File Menu’’ sous la rubrique ‘’Import ou Export’’.

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TRACER UN GRAPHIQUE
Tracer un graphique avec Surpac est simple. Il suffit de sélectionner Autoplot dans
‘’Plotting Menu’’. Toutes les données ‘’String’’ peuvent être utilisées telles qu’elles
apparaissent à l’écran. Plusieurs paramètres peuvent aussi s’ajouter : la grandeur du
papier, l’échelle, le bloc-titre.

Exercice

1. Importer à partir du fichier topo1.dxf dans AutoCad vers un fichier ‘’String’’.


2. À partir du fichier String, tracer un graphique.
a. Inscrire votre nom et le titre du cours dans le bloc-titre.
3. À partir du fichier ‘’String’’ déjà existant, créer un fichier DTM.
4. Corriger le fichier 100.str en changeant toutes les erreurs dans les données ‘’String’’.
Repérer les erreurs telles que :
a. Des segments discontinus le long de la paroi extérieure.
b. Direction ou le sens de tous les segments
c. Fermeture de tous les segments.
Utiliser les fonctions d’édition pour les lignes, segments et points afin de modifier les erreurs dans
le fichier String.

ICÔNES UTILES DE LA BARRE D’OUTILS


Changer le répertoire
Ouvrir le fichier String/DTM
Sauvegarder le fichier String/DTM
Imprimer
Réinitialisation du graphique
Annuler
Rétablir
Approcher la fenêtre
Éloigner la fenêtre
Zoom sur l’objet
Zoom en retrait
Zoom sur l’ensemble
Centre de rotation
Vue de l’ensemble
Vue de profil
Vue longitudinale
Avec éclairage
Sans éclairage
Cacher
Vue en surface

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Coupe tranversale
Rendu
2 Dimensions
3 Dimensions

Numériser la location du curseur


Fermer le segment numérisé
Numériser un point sélectionné
Exécuter Macro
Commencer ou arrêter
l’enregistrement Macro

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PROCÉDURE
1. Importer le fichier topo1.dxf à partir de Autocad vers un fichier ‘’String’’. Assurez-
vous que le répertoire de travail est : C:\INTRODUCTION.LAB\. Vous pouvez vérifier en
utilisant ‘’Navigator’’. Le répertoire de travail apparaît en caractères gras et il est suivi
d’un crochet. Pour sélectionner le répertoire de travail, cliquer sur le bouton droit sur le
dossier (C:\INTRODUCTION.LAB\) Sélectionnner : “Set as working directory” .
a. À partir du ‘’File menu’’ choisir ‘’Import, DXF file to a string/DTM file.
b. Remplir le formulaire à l’écran comme suit :

c. Cliquer sur ‘’Apply’’ pour exécuter la fonction. Quand la fonction est terminée, un
rapport des changements effectués s’affichera. Les résultats de la fonction
apparaîtront également dans la fenêtre de message.

2. À partir du résultat du fichier ‘’String’’ tracer un grahique simple.


a. Ouvrir le fichier résultant de l’étape précédente topo2.str en cliquant et glissant
le lien jusqu’à la fenêtre d’affichage (view port)
b. À partir du menu Plotting, choisir Autoplot.
c. Remplir le formulaire à l’écran comme suit :

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d. Une Nouvelle fenêtre (Plot File Viewer) apparaîtra montrant un aperçu en noir et
blanc du graphique tracé. Veuillez fermer cette fenêtre.
e. Dans la fenêtre de message, on devrait vous indiquer qu’un fichier vient d’être
créé (topo2.sa.pf).
f. Pour ouvrir à nouveau le fichier qui vient d’être créé (*.pf) cliquer et glisser le
fichier à partir du navigateur jusqu’à la fenêtre d’affichage. Il apparaîtra dans sa
propre fenêtre graphique (plotting window).

3. À partir du fichier string constitué, créer un DTM.


a. Ouvrir le fichier créé de l’étape précédente topo2.str Cliquer et glisser le fichier à
partir du navigateur jusqu’à la fenêtre d’affichage.
b. À partir du menu ‘’Surfaces’’ choisir ‘’Create DTM from a layer’’.
c. Choisir ‘’Apply’’ dans le menu suivant.

d. Le DTM devrait être créé. Maintenant sauvegarder le fichier.


e. À partir du ‘’File menu’’ choisir ‘’Save, String/DTM file’’.
f. Remplir le formulaire à l’écran comme suit :

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4. Réaménager le fichier lev100.str en corrigeant toutes les erreurs dans les données
« String ».
a. Ouvrir le fichier lev100.str en cliquant et en le glissant à partir du navigateur
jusqu’à la fenêtre d’affichage.

b. À partir de la barre d’outils, choisir le bouton pour afficher les marqueurs et


appliquer à la forme subséquente.
c. À partir du menu ‘’Display’’ choisir ‘’Strings’’, et utiliser ‘’String’’ et ‘’segment
numbers’’ pour afficher les numéros au bout de chaque segment.
d. Pour A (voir le diagramme) utiliser ‘’Edit, Segment, Join pour joindre la fin du
segment 1.1 au début du segment 1.2. Il est important de consulter les avis qui
apparaissent dans la boîte-dialogue.
e. Pour B utiliser ‘’Edit, Segment, Close’’ pour fermer le segment.
f. Pour C utiliser ‘’Window in’’ en utilisant le bouton
g. Utiliser ‘’Display, Point, Numbers’’ pour voir apparaître les numéros de chaque
point.

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h. Utiliser ‘’Edit, Segment, Break after point’’, et choisir ‘’break’’ après le point
numéro 12. Noter que les numéros des points vont changer lorsque vous
corrigez les points (en effaçant et ou en insérant). Les numéros mentionnés dans
cette procédure appartiennent au diagramme ci-dessus.
i. Utiliser ‘’Edit, Point, Move’’ pour bouger le point 81 hors de la zone, près du point
numéro 12.
j. Utiliser ‘’Edit, Segment, Join’’ Pour unir le point 12 au point 81.
k. Noter que les numéros des points sont disparus. Cela se produit quand l’ordre
des points est changé en unissant des segments.
l. Utiliser ‘’Display, Point, Numbers’’ pour afficher à nouveau les numéros.
m. Utiliser ‘’Segment, Join’’ pour fermer la paroi en unissant le point 98 au point 13.

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“STRINGS & DTM”

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OBJECTIFS
 Étudier les fichiers graphiques (*.str & *.dtm) de Surpac.
 Apprendre à créer des surfaces (DTM).
 Apprendre à numériser les données «Strings».
 Apprendre comment afficher les données à partir des fichiers de style de Surpac.
 Exécuter des calculs de volume de surface à surface.

FICHIERS UTILISÉS
Les fichiers utilisés dans les exercices de ce laboratoire se trouvent dans le dossier
suivant :

C:\ STRINGS_&_DTM'S.LAB\

DISCUSSION

Strings
Les données « String » sont des repères de points et de lignes. Presque toutes les
données que vous transférez vers Surpac vont prendre cette forme. Toutes les données
sont sauvegardées comme « Strings ». Un « String » est une série de coordonnées
tridimensionnelles qui délimite quelques caractéristiques physiques. Comme les lignes
d’un dessin définissent les caractéristiques essentielles, les « strings » fonctionnent de
façon identique. Les crêtes et le pied d’une mine à ciel ouvert sont des « strings »,
comme le sont les contours, les bordures de rue, les limites de zones géologiques, le
pied d’un stockage de réserve etc. Tous les points qui définissent un « string » simple
sont sauvegardés dans une série « string » et un numéro de « string » lui est assigné.
Les numéros “String” sont situés entre 1 et 32000 inclusivement.

Voici un exemple pour démontrer ce que sont les “Strings”:

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Et voici dans un plan les trois Strings que vous utilisez normalement pour générer ces
caractéristiques.

Le numéro de “String” est un identifiant numérique de la caractéristique représentée par


le « string ». Il est possible que la seule raison d’être soit de différencier un “String” d’un
autre, comme c’est le cas dans l’arpentage. Plus fréquemment, cependant ce sera le
code pour identifier la fonction du « String ». Par exemple, le “string” peut être un String
de limite, il peut définir une zone de pente de la mine ou une zone de rebuts.

String Kinds
Trois sortes de “Strings” sont reconnues.

1. “Open strings”, c’est une droite ou une courbe. S’il existe plus d’un “ String” ouvert dans
un fichier avec le même numéro de “String”, ils sont donc appelés segments ouverts de
ce « String » et des numéros leur sont assignés.

2. Les “Closed strings”, forment soit un cercle, un carré ou un polygone irrégulier. Un


“String” fermé possède les mêmes coordonnées au début et à la fin. S’il existe plus d’un
« String » fermé dans un fichier avec le même numéro, ils sont donc appelés segments

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fermés et des numéros de segments leur sont assignés. Il arrive fréquemment que dans
certaines situations, plusieurs caractéristiques représentent quelque chose de similaire,
elles sont alors logiquement groupées dans un seul identifiant « String » On peut prendre
comme exemple, les contours de la même élévation dans une carte topographique
désignées par le même numéro « String».

3. Un “spot height string”, est un ensemble de points aléatoires qui sont reliés ensemble
par un numéro “String”, mais ils n’indiquent aucune caractéristique précise. Les points
peuvent être dans n’importe quel ordre puisque la ligne qui les unit ne représente pas
une caractéristique visible. « Spot height strings” sont souvent utilisés pour enregistrer
l’élévation de points à la surface, ou des coordonnées de trous de forage.

Utilisation de types de « String »


Dans les applications d’arpentage, il est plus fréquent de travailler avec les « Strings »
ouverts pour représenter des caractéristiques discontinues telles qu’on retrouve dans les
mines à ciel ouvert, et avec les « Strings » fermés qui sont utilisés comme des
« Strings » de limite pour délimiter un calcul de volume.

Les ingénieurs et les géologues utilisent davantage les “Strings” fermés pour les bancs,
les crêtes, les pieds et les contours de minerai etc. Ces « Strings fermés » peuvent se

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voir désigner une épaisseur et par conséquent être utilisés dans le calcul de surface et
de volume.

Descriptions “String”
Cette capacité est ajoutée pour pouvoir inscrire d’autres informations “non coordonnées”
à chaque point “String”. Cette donnée se nomme point de description. Lors de
l’arpentage, c’est normalement ce qui arrive, par exemple la description ou le nom d’une
station de contrôle. Lorsqu’on travaille avec des “strings” fermés, il est normal que le
point de description contienne les attributs de la caractéristique inclus dans le “string”,
par exemple la concentration totale de la salinité de l’échantillon de l’eau.

Les points de la description peuvent contenir des sous champs, qui à leur tour, peuvent
être utilisés individuellement pour des fins différentes. Ces dernières peuvent inclurent:

 Emmagasiner les essais de plusieurs éléments, par exemple les calculs de


contaminants totaux.
 Tracer plusieurs sous champs de description pour un point à différentes locations
pour ce point.

Les sous champs de description sont appelés D1, D2, D3 jusqu’au point maximum de
D100. Ils seront généralement désignés champs D.

Les champs D sont délimités par des virgules. Voyez l’exemple suivant.

DESCRIPTION = « TREE, 1.54, HOUSE »


Les sous champs ont les valeurs suivantes:
D1 = ``TREE''
D2 = ``1.54''
D3 = ``HOUSE''

La longueur maximum du champ de description ne peut excéder 512 caractères peu


importe le nombre de sous champs.

La Direction des “Strings”


La façon de faire est de tracer un numéro « String » au premier point d’un string.
Dépendamment de la façon dont on a créé un “String”, l’ordre des points va quelques fois
prendre une direction dans le sens des aiguilles d’une montre aux segments « String » et
quelques fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. La direction des
segments est importante pour les “Strings” fermés pour le calcul de surface et de volume.

Si un “String” fermé est défini comme ayant une direction dans le sens des aiguilles
d’une montre, on convient de dire qu’il représente une aire positive, voire une aire
d’inclusion.

S’il est défini comme ayant une direction inverse aux aiguilles d’une montre, on convient
de dire qu’il représente une aire négative, voire une aire d’exclusion.

Si un segment fermé d’un “string” ayant un mouvement inverse aux aiguilles d’une
montre et qu’il est contenu dans un segment fermé ayant un mouvement dans le sens
des aiguilles d’une montre, la combinaison définit effectivement l’aire entre les segments
fermés.

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Fichiers String
Les “strings” reliés sont sauvegardés ensemble dans un fichier ASCII appelé “String
files”, identifiés pas une extension .str . Un fichier « String » et il peut contenir jusqu’à
32000 “String” différents.

Chaque fichier est identifié par un nom comprenant 2 parties. Les deux parties sont
nommées séparément mais elles sont combinées pour former un nom de fichier
acceptable pour l’ordinateur où le logiciel est utilisé. La première partie représente le
code d’emplacement. C’est un caractère alphanumérique qui est normalement choisi
pour indiquer ce que le “String” dans le fichier représente. À titre d’exemple: contour, trou
de forage, édifices etc.

La deuxième partie est un numéro d’identification définissant le fichier comme étant


membre d’un groupe de fichiers.

Par exemple, un groupe de fichiers qui contient chacun des arpentages pour une mine
souterraine pour les mois de Janvier, Février et Mars 1990 peuvent être nommés :

LEV9001
LEV9002
LEV9003

LEV est le code de location commun à chaque cas et le numéro d’identification est le
code année/mois de chaque fichier contenant les arpentages.

Si vous tapez un numéro décimal dans un numéro d’identification, par exemple 1.65 :

 Le numéro est arrondi à 1 chiffre après la virgule, où 0.05 est arrondi (ce qui veut
dire, 1.65 est arrondi à 1.7);
 Le chiffre décimal sans la virgule (ce qui veut dire 17) sera utilisé pour le numéro
d’identification.

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 Pour rappeler le fichier, référez-vous au chiffre décimal avec ou sans la virgule (ce
qui veut dire soit 1.7 ou 17).

La Structure des fichiers “String”


Chaque ligne dans un fichier “String” s’appelle un enregistrement. Les deux premiers
enregistrements sont appelés respectivement l’enregistrement d’en-tête et
l’enregistrement d’axes. L’enregistrement d’en-tête contient des données relatives à la
totalité du fichier “string” tel que le code d’emplacement, la date de création et le but.

L’enregistrement d’axes contient 2 ensembles de coordonnées identifiés comme étant le


“String” numéro 0, définissant un axe tridimensionnel, qui est utilisé lorsque l’on saisit des
sections. Si aucun axe n’a été identifié, cet enregistrement restera zéro.

Le reste des enregistrements dans un fichier “String” contient des points du “String”, avec
chaque enregistrement ayant la structure suivante.

Numéro “String” Y X Z Descriptions de point

Chaque champ est suivi par une virgule. Les enregistrements qui contiennent des zéros
dans les quatre premiers champs indiquent la fin d’un segment ou d’un “String”.
L’enregistrement final dans le fichier « String » est une ligne avec un numéro de
“String » zéro et fin (END) dans le champ de description.

L’exemple suivant du fichier “String” (pump1.str) a été créé en utilisant le module


“GROUNDWATER MODELLING » et contient la définition de 3 puits de pompage. Le
fichier contient cinq champs de description, (D1-D5) : nom de forage, temps que la
pompe est en marche (jours), temps que la pompe est arrêtée (jours), ratio de pompage
(kl/j) et le rayon de pompage de forage.

pump ,26-Mar-92,pumping wells ,


0, 0.000, 0.000, 0.000, 0.000, 0.000, 0.000
100, 28.275, -47.079, 0.000, recover1 ,0,10000000,500,0.15
100, 117.516, -93.714, 0.000, recover2 ,0,10000000,700,0.2
100, 108.160, -26.973, 0.000, recover3 ,0,10000000,500,0.15
0, 0.000, 0.000, 0.000,
0, 0.000, 0.000, 0.000, END

Le deuxième fichier ci-dessous (blocks98.str) démontre un exemple d’un fichier “String”


qui contient des segments fermés.

Le fichier a été créé en utilisant le module « GEOSTATISTICS » et contient des blocs


réguliers avec une teneur calculée utilisant une distance algorithmique inversée.

blocks , 1-May-92,Grade classifications of


blocks98.str ,
0, 0.000, 0.000, 0.000, 0.000, 0.000, 0.000
1, 285.000, 115.000, 98.000, 0.035,23.035
1, 295.000, 115.000, 98.000, 0.035,23.035
1, 295.000, 125.000, 98.000, 0.035,23.035
1, 285.000, 125.000, 98.000, 0.035,23.035

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1, 285.000, 115.000, 98.000, 0.035,23.035
0, 0.000, 0.000, 0.000,
1, 285.000, 125.000, 98.000, 0.003,47.460
1, 295.000, 125.000, 98.000, 0.003,47.460
1, 295.000, 135.000, 98.000, 0.003,47.460
1, 285.000, 135.000, 98.000, 0.003,47.460
1, 285.000, 125.000, 98.000, 0.003,47.460
0, 0.000, 0.000, 0.000,
2, 35.000, 55.000, 98.000, 4.367,11.462
2, 45.000, 55.000, 98.000, 4.367,11.462
2, 45.000, 65.000, 98.000, 4.367,11.462
2, 35.000, 65.000, 98.000, 4.367,11.462
2, 35.000, 55.000, 98.000, 4.367,11.462
0, 0.000, 0.000, 0.000,
3, 55.000, 55.000, 98.000, 8.941,57.704
3, 65.000, 55.000, 98.000, 8.941,57.704
3, 65.000, 65.000, 98.000, 8.941,57.704
3, 55.000, 65.000, 98.000, 8.941,57.704
3, 55.000, 55.000, 98.000, 8.941,57.704
0, 0.000, 0.000, 0.000,
5, 65.000, 45.000, 98.000, 26.785,36.595
5, 75.000, 45.000, 98.000, 26.785,36.595
5, 75.000, 55.000, 98.000, 26.785,36.595
5, 65.000, 55.000, 98.000, 26.785,36.595
5, 65.000, 45.000, 98.000, 26.785,36.595
0, 0.000, 0.000, 0.000,
0, 0.000, 0.000, 0.000, END

DTM
Les modèles digitaux de terrain ou DTM représentent la façon avec laquelle Surpac
modèle des surfaces. Les surfaces sont utilisées dans Surpac pour les visualisations
tridimensionnelles et pour le calcul des volumes. La plupart des caractéristiques
superficielles peuvent être modelées ou créées comme un DTM : topographie naturelle,
contacts lithologiques, contact de terrain de recouvrement, nappe phréatique en sont
des exemples. Les DTM doivent partir des données “String”. Les fichiers « String »
contiennent des données de base, tandis que les fichiers DTM contiennent une
cartographie d’un trio de points dans le fichier « String » et forment un triangle. Les
DTM sont faits de triangles où chaque point de chaque triangle correspond à un point
dans le fichier « String » original.

Par conséquent, les fichiers DTM ne sont pas valides sans le fichier “String » original. Ce
qui veut dire qu’un fichier DTM ne peut pas être ouvert si le fichier « String » original qui
porte le même nom n’existe pas. Une autre règle concernant les DTM est que les DTM
ne peuvent se replier sur eux-mêmes. Donc, un DTM ne peut avoir de multiples valeurs
Z pour une coordonnée donnée XY.

Fichiers de Style
Les fichiers de style sont utilisés pour dire à Surpac comment afficher les données
« String » et les DTM. Les fichiers de style par défaut sont appelés styles.ssi. les fichiers
de style laissent à l’usager le choix de spécifier les attributs suivants :

 Un titre pour le style dans la légende

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 Méthode de dessin: lignes, marqueurs, valeurs attribuées etc.
 Couleur des lignes
 L’épaisseur des lignes
 Types de lignes
 Couleur des surfaces
 Couleur de la réflexion du minerai - Couleur des points saillants
 Couleur de transmission pour les effets de transparence
 Effet de brillance – grosseur des points saillants
 Types de surfaces
 Couleur des contours
 Épaisseur du contour
 Contour des formes
 Couleur du texte
 Symboles pour marqueurs
 Grosseur du marqueur
 Caractéristiques du texte, police, grosseur, inclinaison et disposition.

Chaque fois qu’un fichier « String » est sauvegardé, le fichier de style choisi est associé
avec ce dernier et à chaque fois que le fichier “String” est ouvert, le fichier de style
s’ouvre automatiquement. Si le fichier de style n’est pas repéré, le fichier styles.ssi est
utilisé par défaut.

Numériser
La façon habituelle d’enregistrer des données dans Surpac est de digitaliser. Vous
pouvez utiliser la souris où la tablette de numérisation pour numériser les données. Vous
devriez avoir appris ces fonctions en vous référant à la barre d’outil principale dans le
laboratoire précédent :

Changer les points attributs numérisés


Numériser à partir de la location du curseur
Numériser à partir du point sélectionné
Segment numérisé fermé
Créer un nouveau segment
Numériser à partir du segment suivant
Numériser au point milieu

Toutes les fonctions de numérisation se trouvent dans le menu “CREATE, DIGITIZE”.


L’élévation de n’importe laquelle numérisation peut être définie dans CREATE, DIGITIZE,
PROPERTIES ou en utilisant le bouton suivant : . Toute numérisation peut être
modifiée en utilisant les fonctions d’édition apprises dans le laboratoire précédent.

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EXERCISE
1. Utiliser les fonctions de numérisation pour terminer la topographie dans le fichier
contours2.str. Plusieurs contours manquent à chaque 3 mètres, de l’élévation 219
jusqu’à l’élévation 243. Le fichier terminé devrait ressembler au diagramme suivant.

Utiliser la fonction suivante pour numériser plusieurs lignes de contour dans le coin
nord-ouest de la topographie. Utiliser la fonction suivante pour sélectionner
l’élévation appropriée des segments numérisés. Sauvegarder et soumettre le fichier.
2. Pour le fichier “topo1.str”, modifier les styles du fichier pour que les lignes et les
élévations soient affichées à chaque 200 mètres. Dessiner et soumettre le fichier.
3. Pour le fichier “topo1.str”, modifier les styles du fichier pour que les données soient
affichées comme marqueurs (points). Dessiner et soumettre le fichier.
4. Utiliser la fonction “CUT AND FILL BETWEEN DTM’S” à partir du menu de “VOLUMES”
pour calculer le volume de surface à surface entre pit1. dtm et topo1.dtm. Soumettre le
rapport de volume résultant (text file).

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PROCÉDURE
1. Utiliser les fonctions de numérisation pour terminer la topographie dans le fichier
contours2.str.
a. Choisir le bouton dans la barre d’outils pour spécifier les propriétés pour la
numérisation. Remplir comme suit :

Ceci va initialiser la numérisation puisque vous créez des points dans le “String #1 à
l’élévation 219.

b. Choisir le bouton dans la barre d’outils pour numériser un point à


l’emplacement du curseur. La fenêtre de message devrait vous demander si
vous numérisez un point en utilisant votre souris. Cliquer pour numériser la
souris à l’emplacement approximatif du diagramme ci-dessous.

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Digitize first point here.

c. Une fois que le premier point est numérisé, continuer de cliquer pour ajouter de
nouveaux points. Utiliser la tendance générale de la ligne de contour la plus
basse (5580). Les données devraient ressembler au diagramme ci-dessous.

New digitized segment.

d. Répéter les étapes ‘a’ à ‘c’, en augmentant l’élévation de la numérisation par 3


mètres jusqu’à ce que vous atteignez un élévation de 243.

2. Pour le fichier “contours2.str”, modifier les styles du fichier pour que les lignes et
les élévations soient affichées à chaque 200m. Dessiner et soumettre le fichier.
a. À partir du menu “CUSTOMIZE” choisir “Display Properties, Strings and points”.

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b. Remplir comme suit:

3. Pour le fichier “contours2.str”, modifier les styles du fichier pour que les données
soient affichées comme marqueur (points). Dessiner et soumettre le fichier.
a. À partir du menu « CUSTOMIZE » choisir «Display Properties, Strings and
points.”
b. Remplir comme suit:

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4. Utiliser la fonction “CUT AND FILL BETWEEN DTM’S” à partir du menu
“VOLUMES” pour calculer le volume de surface à surface entre pit1.dtm &
topo1.dtm. Soumettre le rapport de volume résultant (text file).
a. À Partir du menu “Volumes”, Choisir “Cut and fill between DTM’s ».
b. Remplir comme suit:

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