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Les courbes de niveau, c’est une suite des points ayant la même altitude par
rapport au niveau zéro de la mer
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Une échelle, c’est le rapport entre la distance sur le plan ou sur la carte et la
vraie distance, dont le numérateur est l’unité. Ex1 : 10cm sur la carte
représente 50m sur le terrain, représenter ce rapport
Prospection, c’est l’ensemble des méthodes et des moyens permettant la recherche
et la découverte de quelque chose d’intérêt géologique ;
Le sondage, est un moyen d’investigation utilisé pour des recherches en
profondeur, en outre c’est une coupe verticale permettant d’avoir
différentes informations de profondeur ;
Echantillonnage, c’est la technique utiliser en géologie pour obtenir un échantillon
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INTRODUCTION
5. Facteurs paléogéographiques
La répartition des minerais d'origine sédimentaire dépend de la forme de bord.et
de fond du bassin de sédimentation, de la profondeur (dont dépendent le pH et Eh)
et du courant qui prévalait dans le paléo-bassin de sédimentation. C'est ainsi qu'on
distingue :
■ Les dépôts de plate-formes continentales ;
■ Les dépôts en eaux agitées ;
■ Les dépôts en lagunes ;
■ Les dépôts de fonds océaniques ou abyssaux.
Pour plus de détails à ce propos, se référer au sous-paragraphe II.2.2.
Le tonnage (T), qui représente la quantité totale de minerais dans un
gisement.
En pratique, ces deux facteurs ne sont pas indépendants. En effet, pour une
accumulation de substances minérales utiles donnée, on définit une teneur
inférieure ou teneur-limite en dessous de laquelle l'exploitation cesse d'être
rémunératrice. Cette teneur-limite dépend elle-même de :
Prix du métal sur le marché mondial ;
Coût de l'exploitation ;
Localisation géographique du gisement.
Nous citerons à titre d'exemple les teneurs limites suivantes :
2% pour le Cu à la Gécamines (RDC) ; 0,65% pour
le Cu en Roumanie.
Cette différence de valeur de teneur limite entre ces deux pays est fonction du
tonnage disponible. En effet, lorsque le tonnage est important, la teneur limite est
faible et vice-versa.
1 . 1 . 1 . NATURE DU MINERAI
Certains caractères de la composition chimique des minerais interviennent pour
beaucoup dans son exploitabilité. C'est ici qu'interviennent par exemple les
éléments pénalisants, c'est-à-dire les éléments qui gênent l'extraction d'un métal
du minerai (i.e. Ti pour Fe, Si pour Mn). La texture ou la structure du minerai et
la dureté de ses minéraux constitutifs entrent aussi en ligne de compte car un
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minerai dans lequel les minéraux utiles et ceux de la gangue sont très fins et
imbriqués de sorte que pour les séparer, il faut un broyage fin. Peut, même s'il est
très riche, être inexploitable à cause du coût élevé qu'il entraînerait lors du
broyage.
1.1.2. LES FORMES DE GISEMENTS
Un corps minéralisé est rarement une masse homogène présentant des contacts bien
tranchés avec l'encaissant. Les formes des corps minéralisés sont fort variables, et il
faut leur accorder une importance particulière ; ceci non seulement du point de vue
pratique, c'est-à-dire sur le plan strictement de la prospection et exploitation, mais aussi
sur le plan théorique. Car, bien que n'ayant pas de relations impératives avec la genèse,
les formes des gîtes minéraux renseignent souvent sur la genèse de ces gisements. Les
grands types morphologiques sont :
1.1.2.1. Les disséminations ou les imprégnations
Certains volumes au sein de certaines roches exceptionnelles peuvent présenter
une teneur moyenne intéressante en un élément donné. Tel est le cas de péridotites
et de serpentinites qui peuvent contenir de nombreux grains de spinelles
chromifères et de chromites ; il s'agit là d'inclusions isolées, et on dit que les grains
de chromites sont
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b. Les lentilles
Il s'agit des gîtes de forme lenticulaire (se terminant en biseaux), de dimension
très variées, très fréquentes dans les formations sédimentaires, métamorphiques
voire magmatiques. c. Les amas
Les volumes minéralisés au sein de la roche sont plus tranchés. Les limites des
amas avec la roche encaissante sont brusques. Il s'agit donc de gîtes minéraux à
contours capricieux ne pouvant se réduire à un modèle géométrique simple. C'est
un terme qui s'applique à toutes sorte de corps minéralisés ; par exemple à un
remplissage des anfractuosités telles que les cavités karstiques.
d. Les filons
Ce sont des corps minéralisés en principe à faces parallèles, de faible épaisseur
par rapport aux autres dimensions. Il s'agit souvent des failles ou diaclases
remplies postérieurement par la minéralisation de sorte que les filons recoupent
généralement les assises géologiques. Mais, il existe une variante dite filoncouche
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qui se forme à la suite de la poussée des solutions minéralisées qui vont faire
bailler les couches suivant So- Elle s'installe donc dans les ouvertures ainsi créées
pour former des filons-couches.
1.2. RESERVES
1.2.1. Définitions
Après la mise en évidence par les travaux de prospection et l'étude détaillée par
l'exploration d'un gisement, il faut préparer le projet d'exploitation. Le géologue,
ayant étudié le gisement et le connaissant partiellement doit donc transmettre tous
les renseignements en sa possession aux mineurs, métallurgistes et financier pour
l'établissement du projet d'exploitation. Pour ce, il procède à l'estimation des
réserves (quantités des substances minérales utiles se trouvant dans le gisement
exploré). Toutefois, l'existence des réserves n'est pas une condition suffisante pour
ouvrir une exploitation ; certaines autres conditions (exemple conditions
hydrogéologiques, qualité industrielle et importance des réserves) devant être
remplies. En d'autres termes, l'exploitation d'un gisement dépend entre autres de
conditions géologiques (forme, position, puissance, structure, variation de la
teneur en composants utiles, la genèse, c'est-à-dire les rapports minerais-
encaissant) et des conditions techniques d'exploitation (conditions
hydrogéologiques et géotechniques) pendant l'exploration d'extension, Les
réserves seront constamment tenues à jour en faisant intervenir dans leur calcul
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Comme on l'a précisé précédemment, un minerai est un minéral (ou des minéraux)
qui peut être extrait de la terre avec profit. Le terme minerai sousentend
économique. Que l'on veuille ou non, un volume de roche ne devient minerai que
si les coûts d'extraction et les coûts de concentration ne dépassent pas la valeur
des substances utiles contenues dans ce volume. Ces coûts varient mais les teneurs
ne varient pas, celles-ci sont cependant mal connues et doivent être estimées.
La façon d'estimer les réserves d'un gisement n'est pas simple. Mis à part quelques
cas de gisements stratiformes, l'estimation des réserves est difficile car le gisement
lui-même ne possède pas de limite bien définie entre roche stérile et minerai.
Comme la distribution des teneurs n'est jamais connue avec précision mais est
simplement estimée à partir d'échantillons pris à des distances variables, le vrai
problème de l'estimation des réserves devient clair.
Lorsque le gisement n'est pas bien défini structurellement (veine, stratbound) mais
est plutôt du type "porphyry copper" (gisement à faible teneur), la minéralisation
diminue progressivement de zones à fortes teneurs aux zones stériles (définies
comme étant en dessous du "cut-off-grade") sur des grandes distances. Dans ces
cas, le minerai est dit avoir des teneurs limites au lieu de limite structurelles parce
que l'extraction minière cesse là où les teneurs descendent en-dessous d'un seuil
économique bien que les minéralisations continuent au-delà de ce seuil. Ces
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teneurs limites sont variables et dépendent du prix du métal, des coûts opératoires.
C'est ainsi que si le prix du métal augmente de 10%, les réserves du gisement
peuvent doubler (augmenter de 100%).
1.2.2.2. Ancienne classification des ressources et réserves
1. Les Ressources
Les ressources peuvent être classées en deux catégories : les ressources reconnues
et les ressources non reconnues. a. Les ressources reconnues
Sont des volumes de substances utiles dont la présence, la localisation et la qualité
ont été établies. La partie des ressources reconnues qui est récupérable
économiquement à un moment donné (par exemple aujourd'hui) rentre dans la
catégorie des réserves.
b. Les ressources non connues
Ces réserves englobent les ressources hypothétiques et les ressources spéculatives.
Les ressources hypothétiques sont celles qui peuvent être raisonnablement
déduites dans un district minier en production. Les ressources spéculatives
impliquent un plus haut degré de risque ; elles englobent des concentrations non
reconnues mais qui pourraient exister dans des nouveaux districts.
2. Les Réserves
Parmi les réserves, on a souvent voulu distinguer entre les réserves géologiques et
les réserves minières. On entend par réserves géologiques, les parties du gisement
(reconnues par sondages, galeries, puits) contenant la minéralisation mais
auxquelles on n'a. Pas tenu compte des contraintes économiques (seuil limite,
profondeur, dilution, récupération minière et au traitement). Les réserves
géologiques, dans cette définition, se rapprochent des ressources reconnues. Les
réserves minières concernent les parties du gisement auxquelles on a appliqué les
contraintes économiques. Les réserves minières sont généralement classées en
trois catégories
1. Les Réserves prouvées (mesurées ou préparée).
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EXEMPLE 1
Tonnage : 9.500t
Teneur, in-situ : 7,7 0z/t.ag
Teneur moyenne des roches stériles 2,90z/t.ag
Dilution 20%
Tonnage total extrait 9.500x1,2=11.400t
:
3. Réserves exploitables
Elles représentent l'objectif même de l'exploitation. A cause du projet
d'exploitation et de la méthode d'exploitation utilisée, les réserves exploitables
seront toujours inférieures aux réserves géologiques, une bonne partie de ces
derniers restants dans les piliers de soutènement et dans les zones ayant des
conditions géologiques très difficiles d'exploitation.
Re = (Rg - Rp) x Ce, avec :
Re : réserves exploitables ;
Rg : réserves géologiques ; Rp
: réserves dans les piliers :
Ce : coefficient d'exploitation.
ce
Pour les gisements alluvionnaires :
avec:
tg : teneurs graviers ; n :
nombres des pans/m3 ; P :
poids du minéral recherché :
N : nombre des pans lavés ayant donné P
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Lorsque le gisement est très riche et présente de fortes teneurs, il est nécessaire,
pour la concentration à l'usine, de diminuer cette teneur par le processus dit de
dilution, c'est-à-dire au minerai riche, on ajoute du minerai pauvre ou du stérile
pour avoir une teneur constante à la station de concentration.
DT avec:
D : dilution ;
Tg : teneur du gisement dans la partie exploitée ; Te : teneur
d'exploitabilité ;
Ta : teneur moyenne du minerai ou du stérile qui s'ajoute pour
réaliser la dilution.
Ce qui, en pratique signifie qu'il faudra ajouter 680kg du stérile dans une tonne de
minerai ayant une teneur de 15% de Cuivre. 4. Réserves Industrielles Biles
représentent les réserves obtenues à la surface après l'exploitation. Elles sont
inférieures ou égales aux réserves exploitables.
1.2.2.4. Nouvelles classifications
Les pays suivants : Australie, USA, Afrique du sud, Grande Bretagne et le
Canada ont également proposé récemment des adaptations sur les définitions des
réserves et ressources. Une comparaison entre ces nouvelles propositions a été
effectuée par Miskelly (1994).
1.2.2.4.1. Ressources
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a. AUSTRALIE
Une ressource est définie comme une occurrence in situ identifiée à partir de
laquelle des minerais utilisables peuvent être extraits. Les ressources sont
subdivisées en :
■ Ressources déduites ;
■ Ressources indiquées ; ■
Ressources mesurées.
En définissant des ressources, on prend uniquement en considération les données
géoscientifiques. En introduisant des ressources, il est sous-entendu qu'il y a une
possibilité raisonnable qu'elles soient exploitées économiquement,
b. USA
Une ressource est une concentration naturelle de matériel solide, liquide ou
gazeux dans ou sur la croûte terrestre sous la forme et en quantité suffisante pour
qu'une exploitation économique soit envisageable. La localisation, la teneur, la
qualité et la quantité sont connues ou estimées à partir d'évidence géologique. Afin
de répondre à des degrés variés de certitude, les ressources peuvent être
subdivisées en mesurées, indiquées et déduites.
c. AFRIQUE DU SUD
Idem pour les USA.
d. GRANDE BRETAGNE
Une ressource minérale est un tonnage ou un volume de roche ou d'une
minéralisation ou d'autres minéraux d'intérêt économique pour laquelle les
teneurs, les dimensions et autres caractéristiques appropriées sont connues avec
un degré spécifique de connaissance. Alors que la faisabilité économique est
requise pour les réserves, elle ne s'applique pas nécessairement aux ressources.
Les portions du gisement qui, cependant, seront les plus vraisemblablement non
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économiques dans un futur pas trop éloigné ne devraient pas faire partie des
ressources. Elles pourraient faire partie du potentiel.
e. CANADA
Les ressources sont des quantités et des teneurs estimées de minéralisation qui
sont potentiellement économiques. L'estimation d'une ressource ne demande pas
des données spécifiques d'exploitation minière, de concentration,
d'environnement, de prix ou de coût mais la nature et la continuité de la
minéralisation doivent être connue.
1.2.4.2. Réserves
1. AUSTRALIE
Les réserves sont les parties des ressources mesurées ou indiquées qui peuvent
être exploitées (en tenant compte de la dilution) et à partir desquelles des minerais
utiles et de valeur peuvent être économiquement récupérées sous des conditions
drastiquement prévisibles au moment de l'estimation. Les réserves sont
subdivisées en : Réserves probables ; Réserves prouvées.
Les estimations des réserves proviennent de ressources modifiées par les facteurs
économiques, miniers, de marché, légaux, environnementaux, sociaux et
gouvernementaux.
2. USA
Les réserves sont des parties des ressources qui répondent à des critères physiques
et chimiques minimums satisfaisant une méthode spécifique d'exploitation et de
production en tenant compte des teneurs, de la qualité et de la profondeur. Elles
peuvent être raisonnablement supposées d'être économiquement et légalement
extraites ou produites au moment de l'estimation. La faisabilité de la méthode
minière et la technique de production doivent avoir été démontrée ou peuvent être
raisonnablement supposés sur base des tests et mesures. L'utilisation du terme
réserve n'implique pas que les engins d'extraction sont en place et en opération.
Le terme économique signifie que l'exploitation sera profitable avec un
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5. CANADA
Les réserves sont des qualités et les teneurs estimées pour tout gisement ou une
partie de celui-ci connu dans une mine ou dans gisement en développement pour
lequel la minéralisation est suffisamment connue. La connaissance du gisement
est telle qu'elle peut servir pour établir un programme de production
économiquement viable avec des prix pour les métaux estimés à long terme.
Le comité canadien pense que le degré de certitude des gisements en exploitation
ou considéré pour l'exploitation permet de classer ces réserves dans la catégorie
des probables et que ce degré de certitude est suffisant pour envisager la
production.
Il sera toujours difficile d'estimer et de classer les réserves et les ressources. Au
point 1.2.2.3, on distingue les réserves minières des réserves géologiques. Dans
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la littérature anglophone, les réserves ("ore réserve ") correspondent à nos réserves
minières (" minerable reserve ;' : réserves qui peuvent être considérées pour
l'exploitation) et les ressources à nos réserves géologiques (celles qui ne sont pas
définies avec les contraintes technico-économiques, comme le cut-offgrade, la
perte en cours d'exploitation et de concentration, etc.).
Dans un gisement en exploitation, les seules données sur le gisement sont souvent
uniquement obtenues qu'à partir de sondages. Dans le cas des gisements
souterrains, des réserves minières ne pourront être estimées qu'après y avoir foncé
un puits ou y être entré par un incliné. Surtout quand le gisement est sous forme
de veines, il n'est pas raisonnable d'établir des réserves minières prouvées avec les
seules données obtenues par sondage. Dans ce cas, seuls des travaux souterrains
de préparation pourront établir des réserves minières prouvées comme le propose
la classification russe et comme le proposaient les anciens auteurs tels que Me
Kinstry aux USA.
Dans le cas d'exploitation à ciel ouvert, il n'y aura que des sondages pour estimer
le gisement. La mise en valeur de tels gisements va dépendre de la continuité de
la minéralisation (et surtout des teneurs) d'un sondage à l'autre. Il s'agit de
gisements de fers bien lités ou de charbon la continuité de la minéralisation peut
être définie avec des sections de sondages éloignés de 100m ou plus. Il s'agit de
gisements disséminés de cuivre (porphyry copper) ou d'or où il sera beaucoup
plus difficile d'établir une continuité. Un vrai gisement disséminé devrait avoir
une distribution régulière des teneurs et donc ressembler aux gisements de fer ou
de charbon. Il est cependant exceptionnel de rencontrer un vrai gisement
disséminé de distribution régulière des teneurs. La plupart des cas montrent une
distribution irrégulière. Les hautes teneurs sont soit concentrées dans des fissures
(pièges), soit dans les horizons lithologiques favorables. Si ces pièges sont
régulièrement distribués (comme dans le cas des stockworks) on peut alors les
assimiler aux gisements disséminés. Mais si ces fissures, fractures sont le produit
d'une tectonique particulière, elles deviennent orientées et ne sont plus
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Dans le système russe, les réserves minières sont appelées réserves explorées.
Elles sont subdivisées en trois catégories : A, B et Ci (Diatchkov, 1994). Il
n'empêche que c'est Amstrutz (1971) qui donne la meilleure description de la
classification russe.
1. Catégorie A
C'est la classe contenant les réserves les mieux connues. Le gisement doit être
bien connu surtout sa position, sa forme (géométrie) et sa structure. La
minéralogie du gisement doit avoir été étudiée pour bien connaître sa composition
et ses propriétés ainsi que la distribution du minerai et de ses éléments pénalisants.
Il est également nécessaire de bien délimiter les roches stériles et le minerai non-
économique et de bien définir la teneur et les propriétés physico-chimiques du
minerai, la tectonique et le régime hydrogéologique, et les autres caractéristiques
qui peuvent affecter l'exploitation.
La technologie du traitement de la matière première est connue par des études de
laboratoire industriel. Les connaissances de la catégorie A sont à un tel point de
précision que pratiquement on peut s'attendre à ce qu'il n'y ait pas de différence
entre les réserves calculées
À l'avance et les résultats effectivement obtenus lors de l'exploitation. Les réserves
minières de cette catégorie impliquent que les conditions hydrogéologiques et les
conditions géologiques pour l'exploitation sont connues.
Les points d'observation pour déterminer les teneurs, les sections stériles, etc.
doivent être rapprochés d'une façon telle qu'ils peuvent d'une manière certaine être
extrapolés à l'ensemble du corps délimité. Cela suppose que dans une mine
souterraine le bloc soit reconnu et échantillonné au moins sur les quatre faces.
2. Catégorie B
Cette catégorie de réserves est moins précise que la catégorie A et ne peut être
reconnue, par exemple que sur deux faces du bloc, soit par des travaux miniers,
soit par des sondages. Les conditions de gisement et les grands traits de la
tectonique sont élucidés. Les qualités et les variétés de la matière première sont
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1.Définition.
Le forage d'exploration est une procédure dans laquelle des trous sont forés dans
le but d'évaluer le potentiel d’une zone. Elle est menée pour déterminer : -si oui
ou non des matières de valeur sont présents,
-d'évaluer la qualité de ces matériaux,
-d’estimer la quantité de ces matériaux,
Dans les premiers stades de forage d'exploration, plusieurs trous d'essai peuvent
être forés pour les échantillons de base qui couvrent une large zone. Une fois
que la valeur du site est confirmée, des trous supplémentaires seront
programmés afin de déterminer davantage le potentiel du site.
1. Définition – Exemple
À l'étape de définition du gisement, il est presque essentiel de forer des trous sur
un quadrillage pour qu'une certaine évaluation significative de réserves puisse
être faite.
L'espacement de ce quadrillage dépendra : -de
la nature de la roche,
-du type de minéralisation – particulière où -de
sa continuité spatiale.
2. Type de Forage
A. Forage a Tarière : est utilisée pour le forage de l'environnement, forage
géotechnique, ingénierie des sols et de la géochimie des travaux de
reconnaissance dans l'exploration de gisements de minéraux. Il est utilisé réservé
aux matériaux non consolidés généralement doux ou faible roche altérée. Il n'est
pas cher et rapide
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forage sont retournés à la surface à l'intérieur des tiges D’autres roches Atteint
des profondeurs allant jusqu’à 500 mètres
III. L’ECHANTILLONAGE
1. Définition.
Lorsque l’on a repéré une zone potentiellement riche en métaux, on procède à la
vérification en profondeur de la teneur en métaux.
De ce fait on doit procéder au prélèvement d’échantillons sur cette zone terrain
afin d’effectuer les analyses. D’où l’échantillonnage c’est la technique utilisée
en géologie pour un échantillon.
2. Objectifs.
L'objectif de l'échantillonnage est de prélever une partie représentative d'un
ensemble ou d'un lot de minerai pour déterminer avec la plus grande précision
possible la teneur moyenne en divers éléments de cet ensemble.
Les qualités d’un échantillon : le souci majeur qu’un géologue a, tout au long de
l’échantillonnage, c’est la détermination d’des teneurs dont l’intégrité doit être
conservée au sein d’un échantillon. Suite à l’hétérogénéité des minerais
l’échantillonnage n’a jamais été exacte, il est par contre aléatoire.
C’est ainsi que les qualités d’un échantillonnage s’articule autour de la précision
de la teneur du minerai.
Les différentes qualités d’un échantillonnage sont :
Un échantillonnage est juste lorsque diverses valeurs des teneurs obtenues
des divers échantillons d’un même minerai ont comme valeur zéro
Un échantillonnage est dit fidèle lorsque chaque valeur des teneurs
obtenues des divers échantillons d’un même minerai reste peu dispersée
autour de la moyenne
Un échantillonnage est dit précis, lorsqu’il est à la fois juste et fidèle
Un échantillon est dit biaisé lorsqu’il existe une erreur systématique
d’échantillonnage entrainant un écart constant entre la teneur réelle du
minerai et celle de l’échantillon.
Partant de ces différentes qualités ; un échantillon est représentatif lorsque sa
composition est presque différente de celle du minerai.
3. Méthodes.
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3. 2. Echantillonnages Miniers
a. Échantillonnage par écaille (chip sample))
Prélèvement d'une série d'écailles, le long d'une ligne, sur une surface, à
l'intérieur d'un quadrillage, etc. L'échantillonnage par écaille est généralement
destiné à une première évaluation préliminaire à une étude plus détaillée.
L'échantillonnage par écaille peut s'imposer là où un minerai dur et uniforme
rend le prélèvement par rainurage ou cannelure impossible ou difficile. Dans ce
cas, il faut briser des écailles de même grosseur sur des points uniformément
distribués, horizontalement et verticalement.
3. 2. Echantillonnages Miniers
b. Échantillonnage par Cannelures (Channel Samples)
Prélèvement d'une cannelure à travers une veine, un lit minéralisé, le long d'une
tranchée, Le géologue utilise généralement un marteau et un ciseau et dans
certains cas un marteau pneumatique pour faire un rainurage d'environ 1 1/2" à
4" de largeur par 1" de profondeur. L'ampleur de l'échantillon peut varier selon
la difficulté du rainurage (dureté des matériaux), mais la largeur et la profondeur
doivent être constantes. Dans certaines mines, les bords de la cannelure sont
coupés avec une scie à diamant pour assurer une largeur uniforme.
Méthode : Nettoyer la surface à échantillonner. Étendre par terre un canevas très
propre pour recueillir les fragments
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3. 2. Echantillonnages Miniers
b. Échantillonnage par Cannelures (Channel Samples) Dans
du minerai homogène : cannelures espacées.
Dans du minerai riche mais irrégulier : cannelures rapprochées.
Un intervalle régulier entre les cannelures permet d'éliminer un facteur (variation
spatiale) dans les calculs
3. 2. Echantillonnages Miniers
Échantillonnage par Cannelures (Channel Samples) b)
cannelure dans des couches rubanées
Dans des couches rubanées larges, la limite des échantillons de cannelure peut
coïncider à la limite des bancs de roches différentes pour éviter la cause d'erreur
reliée aux variations de dureté ou de friabilité des roches. ex. 5 types de roches
= 5 éch. Dans la cannelure.
La méthode par cannelure est plus précise que la méthode par écaille.
3. 2. Echantillonnages Miniers
Échantillonnage par Cannelures (Channel Samples
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4. Types d’erreurs.
On reconnaît 2 grands types d’erreur :
i. L’erreur d’échantillonnage : Lorsque le volume de l’échantillon prélevé
est trop grand, on se doit de le
Sous-échantillonner pour n’analyser qu’une portion infime de l’échantillon
(quelques grammes). Chaque
Étape de sous-échantillonnage implique une erreur. Ces erreurs se cumulent. La
teneur obtenue à l’analyse est donc nécessairement différente de la vraie teneur
de l’échantillon. La théorie de Pierre Gy permet de tenir compte de ces facteurs.
5. La théorie d’Echantillonnage de P. Gy
P. Gy est un ingénieur des mines qui s'est penché sur le problème de
l'échantillonnage en adoptant un point de vue statistique. Il a développé une
formule permettant de prédire la précision relative d’un échantillon pour
représenter la teneur d’un lot donné en fonction de la taille des fragments, de la
masse de l’échantillon et du lot, et de différents paramètres minéralogiques et
granulométriques. Cette formule cependant est valide à la condition que
l’échantillon soit un échantillon probabiliste.
Prémisses essentielles :
L’échantillon est probabiliste et sans biais
Selon P. Gy, un échantillon probabiliste d’un lot donné est un échantillon tel
que chaque fragment du lot a une probabilité non-nulle d’être sélectionné. Il est
sans-biais si chaque fragment a une probabilité égale d’être sélectionné.
La Formule de P. Gy
Technique d’Echantillonnage
La carotte de forage sert d'échantillon pour déterminer la teneur du minerai, mais
aussi apporte des informations géologiques importantes au géologue. Les carottes
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TENEURDECOUPURE
Définition : En général, une teneur de coupure doit permettre de sélectionner du
minerai générant assez des revenus pour couvrir tous les coûts jugés pertinents.
Les coûts jugés pertinents varient en fonction de la situation particulière de
chaque mine Importance :
Avant de calculer les ressources, il est important de décider quelle sera la teneur
de coupure des sections évaluées. Lorsqu’on applique la teneur de coupure, il
faut aussi tenir compte de contraintes d’exploitation comme la largeur minimum
exploitable.
Méthodes habituelles de noter la teneur :
Pourcentages : 0.8% Zn, 0.4% CuS, 0.3% CuO
Once par tonne : 0.08 oz d'or/Tonne
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Estimation de la Teneur
Avant d'aborder le calcul de ressources, il est important de décider quelle sera la
teneur de coupure des sections évaluées. Lorsqu’on applique la teneur de
coupure, il faut aussi tenir compte de contraintes d’exploitation comme la
largeur minimum exploitable.
Les teneurs de coupure sont utilisées pour définir la portion du matériel qui sera
considérée au niveau de la mine, au niveau du concasseur et parfois au niveau de
la fonderie
Estimation de la Teneur
Mesure de la densité
Tout échantillonnage, même le plus simple est sujet à plusieurs causes d'erreur
reliées à la structure, la texture, la distribution du minerai ; à la technique
d'échantillonnage, à la façon d'appliquer cette technique particulière, ou à
l'instrument d'échantillonnage utilisé.
Dans le calcul conventionnel des ressources, les résultats d'analyse reçoivent
d'abord une pondération linéaire (ex. trous de forage), de surface(sections), et
enfin de volumes. Ces volumes sont traduits en tonnes de minerai en utilisant
un estimé de la densité. Cependant, la densité peut varier d'un bloc de minerai à
l'autre et d'un type de gangue à l'autre. Par exemple,1% de cuivre représente une
masse de cuivre plus importante dans 1m3 de sulfures massifs(densité4-5) que
dans 1m3 de gangue siliceuse(densité2.7-3). Exemple
Soit un bloc de minerai de 1 m3 renfermant 100 kg de cuivre. Si
la densité du bloc est 3.5, la teneur est : 100kg/3.5t=2.9%.
Si la densité du bloc est de 3.2 la teneur est : 100kg/3.2t=3.1%
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Méthodes conventionnelles
On entend par méthodes conventionnelles, toutes les méthodes autres que la
géostatistique. L’objectif est
De fournir une estimation de la teneur pour tout élément de volume ou de
surface à partir d’un échantillonnage limité. On applique ensuite les teneurs de
coupure désirées à ces estimations. Toutes les méthodes conventionnelles (et
même les méthodes géostatistiques) sont basées sur un calcul de moyenne
pondérée qui attribue des poids aux observations en fonction de la position
spatiale des observations par rapport à l’élément de volume ou de surface que
l’on veut estimer.
1. déterminer les zones minéralisées sur chaque forage pour une teneur de
coupure donnée.
2. à partir des intersections minéralisées des forages définir sur chaque section
la surface minéralisée ;
3. joindre les surfaces minéralisées entre les sections (par des triangles) pour
construire des volumes.
Travaux Pratique.
A partir de la BD
1. déterminer les zones minéralisées sur chaque forage pour une teneur de
coupure de 0.3/1.0/1.5/2.5
2. à partir des intersections minéralisées des forages définir sur chaque section
la teneur moyenne et le tonnage ;
3. joindre les surfaces minéralisées entre les sections (par des triangles) pour
construire des volumes.
46
IV.I.2. Classification
Présumée : niveau de confiance faible, minéralisation identifiée dans quelques
échantillons mais la continuité géologique et la continuité des teneurs ne peut
être démontrée. Typiquement, sont disponibles des données d'affleurements,
tranchées, développements et forages. La confiance dans les estimations n'est
pas suffisante pour permettre une analyse économique. (Il n'y a donc jamais de
réserves correspondant à ce niveau de ressources).
P = e X S X S ’ X T X K , avec :
P : poids du minéral en kg ou en T ; e : épaisseur moyenne du
gisement dans les limites du bloc de calcul ; s : surface du bloc de
calcul ;
S’: poids volumique moyen du minéral (T/km3) ; t : teneur moyenne en
composants utiles dans le bloc ou gisement (%,g/t de minerais, kg/m3)
; k coefficient de correction pouvant revêtir plusieurs significations :
Coefficient des vides, d'humidité, de compensation d'une erreur
Systématique d'analyses chimiques.
Dans tous les cas, k sera toujours explicité ;
Le produit ex. : volume du bloc de calcul ou de gisement.
b. Mesure de surface
On utilise soit le planimètre, soit le calcul géométrique si la surface a une forme
géométrique. 11.2.2. L'épaisseur
Elle se déduit en faisant les mesures des affleurements, des travaux de surface et
les forages. Dans le calcul des teneurs, c'est l'épaisseur normale qui est utilisée, et
elle se calcule à partir des épaisseurs horizontale et verticale. Dans l'estimation
des réserves, on utilise l'épaisseur moyenne du gisement qui est soit une moyenne
arithmétique, soit une moyenne pondérée.
em
le matériel extrait est pesé et on fait le rapport entre le poids et le volume excavé.
Si le gisement a été exploré par forage, le rapport sera entre le poids de la carotte
et son volume ; on utilise le poids moyen. Parallèlement au poids volumique, il
faut déterminer aussi le degré d'humidité du minerai.
11.2.4. Densité
La conversion des volumes en tonnages se réalise après avoir calculé la teneur
d'un bloc (cubique, polygonal, triangulaire...), et en lui assignant une densité. Ceci
est souvent un simple exercice mathématique mais il y a parfois des difficultés
pour déterminer la densité exacte à utiliser. La densité devrait être calculée pour
chaque type de minerai. Pendant l'étape
EXERCICES
1. Sur un projet d’exploitation du cuivre lancé en 2015 par l’entreprise Boss mining sur
son gisement de Kakanda, après étude de dix puis de sondage, on obtient le résultat
suivant :
HOLE ID X Y Tcu %
RC1 428833.688 881453.53 2.019
RC2 428825.562 881439.65 1.5633
RC8 428815.404 881454.57 2.0727
RC9 428815.620 881452.24 4.6
RC10 428840.500 881453.36 T10?
RC3 428820515 881430.01 1
a) Calculer la teneur au point de sondage 10 par la méthode de l’inverse distance
(2pts)
b) Considérant que la teneur trouvée au point de sondage 10 est celle de
l’exploitabilité du gisement, la hauteur des grandis entre H1 et H2 est de 5m. On
tombe dans une couche de dolomie stratifiée de teneur 32% en cuivre et la
teneur des stériles est de 0.5%. On nous demande de calculer le taux de dilution
et d’évaluer la quantité de stériles qui sera prise compte pour dilution un camion
Howo de 40T des minerais de 32% pour ramener à la teneur
d’exploitabilité(T10). (2pts)
c) Au laboratoire, l’échantillon de covelline(CuS) a été mis dans une éprouvette
graduée en ml et donne comme volumes : V1= 56ml et V2= 32ml. Considérant
que le gisement a la forme pentagonale avec le point de sondage RC10 comme
milieu du gisement, en appliquant la méthode de triangulation on obtient trois
triangles d’intérêts des côtés : RC1, RC10, RC3 pour le triangle A, RC1, RC8,
RC10 pour le triangle B et RC5, RC9, RC10. (4pts)
d) Calculer la durée de vie de ces réserves exploitables selon l’approche de Taylor.
(2pts)
Avec : ɣcus = Mcus X g/Vcus
CuS : Covelline
M : masse de la covelline
Vg : volume des réserves exploitables
Vcus : volume après essais de la covelline au laboratoire, Vcus = V1-V2
55
RESOLUTION
A) ∆𝑥𝑦 = (𝑅𝑐𝑥0 − 𝑅𝑐𝑥𝑖 ) + (𝑅𝑐𝑦0 − 𝑅𝑐𝑦𝑖 )
= √(𝑅𝑐𝑥0 + 1 − 𝑅𝑐𝑥𝑖 )2 + (𝑅𝑐𝑦0 + 1 − 𝑅𝑐𝑦𝑖 )2
T = V.d
𝑎
𝑏 2 = ( )2 + 𝑏 2
2
𝑎
ℎ2 =𝑏 2 − ( )2
2
𝑎
h = √𝑏 2 − ( )2
2
𝑎 𝑎2
S = √𝑏 2 −
2 4
15.04 15.04 2
S= √(15.4)2 − ( )
2 4
S = 101.06𝑚2
Vg = S.(h1-h2)
1010.6(1250-1240) = 1010.6𝑚2
C)
𝑇𝑚𝑔
D) Dr = 6.5 ( )*0.25 Or Tmg = Vg*d et d = 2.3
106
PHASES DE L’EXPLORATION
Détermination de l’enveloppe minéralisée et Evaluation
FORAGE CAROTTE
MODELISATION 3D ESTIMATION
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EXERCICE D’APPLICATION
59