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CHAP.

1 : INTRODUCTION ET GENERALITES SUR LA


METALLOGENIE
1.1 HISTORIQUE
La métallogénie est l’étude scientifique des gites minéraux. La recherche des
substances minérales est une très vieille activité. Ainsi l'âge de pierre définit l'utilisation
de silex, chert, argiles, etc., comme arme, ustensile, sculpture, pigments. L'usage de
ces substances minérales implique que l'Homme savait comment les découvrir et les
extraire. Les premiers métaux, eux, étaient recueillis à l'état natif.
L'origine des concentrations de minéraux et métaux natifs d'où les Anciens avaient
appris à extraire des métaux, est demeurée longtemps du domaine de la philosophie
et de la magie.
1.2 DEFINITIONS
Les notions de gîte minéral et de gisement ont une composante double, à la fois
scientifique et économique. L’approche scientifique développe l’étude de leurs
caractéristiques, de leur genèse, de leur place dans l’histoire géologique régionale.
L’approche économique évalue leurs potentialités économiques et leur exploitation;
c’est le domaine de l’économie minière qui fait intervenir des termes spécifiques :
minerai, gisement, teneur, réserve.
La teneur est la proportion d’un métal (plomb, or, etc.) ou d’un minéral industriel
(kaolinite, diamant, talc, etc.) contenue dans un minerai (au sens large) ou un
gisement, mesurée par analyse chimique sur un fragment représentatif de minerai.
Elle s’exprime en pourcentage lorsque cette proportion est élevée (plomb, cuivre, fer),
en ppm (partie par million), équivalent des g/t (gramme par tonne de minerai),
lorsqu’elle est basse (or, platine, argent).
Le tout-venant désigne le matériau abattu en mine, contenant le minerai au sens du
mineur et les roches encaissantes. Le stérile désigne les matériaux non
commercialisables qui seront rejetés au cours du traitement; il comporte non
seulement la roche encaissante, la gangue, mais aussi et très souvent du minerai
pauvre, non traité

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La gangue désigne les minéraux associes au minerai, souvent non valorisables,
comme le quartz, les carbonates et la barytine, et qui seront rejetés. Cette définition
est cependant à nuancer : la fluorine et la barytine qui accompagnent communément
les métaux de base sont parfois récupérées et vendues dans certaines exploitations.
Un indice est une indication de la présence de minéralisation sans indication de valeur
économique ; les Anglo-Saxons utilisent le terme d’occurrence, impropre en français.
Un gîte est une concentration naturelle significative d’une ou de plusieurs substances.
Ce terme n’a pas de connotation économique. Un gite devient un gisement lorsqu’il
est exploitable, c’est-à-dire quand on peut en extraire le minerai dans des conditions
économiquement rentables.

Il y a plusieurs types de minéralisation :


Syngénétique : se dit d'une minéralisation qui s'est formé en même temps que la
roche encaissante. Exemples : SEDEX et sulfures massifs volcanogènes.
Épigénétique : se dit d'une minéralisation qui s'est formé après la roche encaissante.
Exemples : filons de quartz aurifères, Cu de type lits rouges.
Stratabound: se dit d'une minéralisation qui est encaissée uniquement par une unité
de roche encaissante.
Stratiforme : corps minéralisé ayant la forme d'une strate, soit une forme tabulaire, et
qui est concordant avec la stratigraphie encaissante. Observés dans des gîtes
syngénétiques.
1.3 CLASSIFICATIONS
Il existe plusieurs systèmes de classifications, mais nous allons utiliser une
classification basée en premier lieu sur l'association génétique du gisement

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avec un processus magmatique, hydrothermal, ou sédimentaire. Dans le cas
des gîtes d'affiliation hydrothermale, on envisage la contribution des fluides
hydrothermaux d'origine magmatique, métamorphique, sédimentaire, marin, ou
météoritique.

On regroupe aussi les gîtes selon leur association avec des bassins sédimentaires,
des intrusions ignées, ou des édifices volcaniques puis par assemblages métalliques.

PGE :
Platine
Groupe
Elément
ou
Métaux
REE :
Terres
Rares

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1.4 MODELES DESCRIPTIFS ET GENETIQUES

Les modèles de types de gîtes constituent l'étape subséquente à la


classification. Leur but ultime est d'améliorer nos chances de succès lors de
l'exploration pour de nouvelles ressources minérales. Deux types principaux sont
employés : descriptifs et génétiques.

Les modèles descriptifs contiennent la somme des observations


communes ou les plus fréquentes à une classe de gîtes. On pourrait les
dénommer empiriques car ils assemblent des observations géologiques,
géochimiques, ou géophysiques. Ils ne sont pas basés sur des concepts ou
interprétations sur la formation du type de gîte.

Les modèles génétiques sont basés sur l'interprétation que l'on se fait du mode de
formation d'un type de gisement. Ces modèles ont le potentiel d'être très efficaces car
ils présupposent une compréhension complète du mode de formation du type de gîte.
En principe, ils offrent le meilleur outil possible pour concevoir une stratégie
d'exploration.

Finalement, les modèles génétiques changent au gré des nouvelles découvertes et


des modes scientifiques. Il reste que leur utilisation avec discernement s'avère très
utile.

1.5 CLASSIFICATION ET QUELQUES USAGES DES SUBSTANCES MINERALES


: LES SUBSTANCES MINERALES SE CLASSENT EN :

Ressources énergétiques : pétrole, gaz, charbon, uranium…

Les roches et minéraux industriels : talc, vermiculite, amiante, bentonite, diamant,


corindon, feldspath, fluorine, pierres précieuses, quartz, mica, dolomite, kaolin, sable
siliceux, sel gemme…

Matériaux de construction : ardoise, granite, calcaire à ciment, marbre, argiles, gypse,


granulats…

Les métaux ; or, argent, cuivre, zinc, aluminium, tungstène, plomb, terres rares…

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CHAP II : PROCESSUS DE GENESE DE LA MINERALISATION
I- Les mécanismes de mise en place de la minéralisation La formation des gîtes
minéraux se décompose en trois étapes (figure 2.9) :
1- la collecte des éléments et des fluides au sein de la source ;

2- le transport des éléments dans un fluide à travers un réseau de failles, fractures,


roches poreuses, c’est-à-dire de toute discontinuité perméable, ou en surface ;
3- le dépôt situé dans un volume très restreint par rapport à la zone de source.

Chaque étape peut s’accompagner d’un enrichissement.


Alors que la formation d’un gisement débute par la source et s’achève par le dépôt, la
compréhension des processus fonctionne généralement à rebours, en déchiffrant
d’abord les conditions de dépôt et en remontant vers la source.
1- LA SOURCE

La recherche des sources des éléments compte parmi les problèmes les plus difficiles
de la métallogénie. L’un des acquis est sans doute la certitude qu’il n’y a pas une
source, mais des sources, parfois même pour un seul gisement. Les méthodes
géochimiques et, en particulier, isotopiques ont joué un rôle essentiel. Les analyses
litho géochimiques ont permis de disposer de banques d’analyses considérables. Ces
analysent ont permis à certains chercheurs de démontrer qu’il existe une rigoureuse
association entre la nature des laves et celle des minerais.

Mais la fertilité de la source magmatique peut être expliquée par des processus de
mélange ou de cristallisation. Aujourd’hui on reconnait que les fluides qui transportent

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les substances économiques sont d’origine superficielle, océanique, magmatique,
voire mantellique. Cependant les sources de métaux sont plus difficiles à cerner. Mais
avec l’utilisation des techniques des isotopes de l’oxygène, de l’hydrogène, du soufre
et du carbone on sait maintenant que le soufre des gisements de nickel-cuivre est
crustal, tandis que celui des gisements de zinc dans les shales est sans doute
océanique.

Aussi le baryum des plus grands gisements de barytine dans le monde était
vraisemblablement de source biogénique. L’un des paramètres essentiels d’une
source est sa capacité à libérer des éléments d’une manière spécifique.

Pour bien comprendre la formation des gisements, il faudra également être capable
de mieux s’imaginer la nature des sources, situées parfois dans des environnements
inaccessibles. Comment se font les partages entre les minéraux et les fluides, parfois
à des échelles nanométriques ?

Faut-il une source concentrée pour produire ces gisements, ou la simple combinaison
de seuils géochimiques et hydrologiques permet-elle des concentrations économiques
? Il n’y a vraisemblablement pas de réponse universelle. Après la signature de l’eau et
des fluides, la nouvelle géochimie isotopique des éléments calco-alcalins pourrait nous
aider à dévoiler le mystère toujours épais des sources des éléments.
2- TRANSPORT

Le transport des éléments peut se faire sur de courtes ou de longues distances, depuis
des systèmes clos, semi-ouvert à ouvert.
Si le système est clos, la mobilité des éléments est réduite dans un contexte de très
faible perméabilité. Les systèmes clos ne sont pas générateurs de nouvelles
concentrations minérales ; cependant, ils conduisent à des gisements à la suite de
l’apparition de nouveaux minéraux d’intérêt économique (wollastonite, andalousite,
cordiérite, etc.). Ils peuvent aussi permettre à un élément de se déplacer d’un minéral
insoluble à un minéral soluble.

Si le système est semi-ouvert, le transport s’effectue d’une manière épisodique. Ainsi,


dans la croûte moyenne, au voisinage de la transition ductile-cassant, les filons
aurifères montrent des structures crack-and-seal qui indiquent des ouvertures
rythmiques des fractures.

Enfin, le système peut être ouvert, soit du fait d’une grande porosité lithologique (karst,
contact lithologique), soit du fait de fractures ouvertes. Les transports sont alors
canalisés dans les zones de plus fortes perméabilités. Ces systèmes se rencontrent
dans la croûte superficielle, envahie par des eaux de surface, des eaux qui participent
également à l’évolution rétrograde du métamorphisme autour des intrusions.

Les fluides se déplacent sous l’influence de la pression et/ou de la température. Dans


la lithosphère, on passe progressivement d’une pression hydrostatique à une pression

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lithostatique, c’est-à-dire d’une pression reliée au poids des fluides dans un milieu
perméable à une pression reliée au poids des roches dans un milieu imperméable.

On distingue deux grands modes de circulation des fluides : l’advection et la


convection.

L’advection correspond à la circulation des fluides dans un sens. La déshydratation


d’une plaque océanique produit ainsi des fluides qui ne transitent qu’une seule fois au
travers de la marge active (single pass).

L’advection des fluides peut résulter principalement du métamorphisme régional, d’une


collision continentale, de la subduction, ou de processus de rifting, la déshydratation
d’une plaque produisant des volumes considérables de fluides qui circulent en
advection. Les fluides froids sont plus denses et s’enfoncent ; en se réchauffant, ils
deviennent moins denses et remontent

Le transport des éléments peut s’effectuer dans des magmas généralement silicatés,
ou dans des fluides hydrothermaux, généralement liquides, mais parfois gazeux. Les
fluides hydrothermaux sont principalement composés d’eau, de sels et de gaz
carbonique.
3- DEPOT

La précipitation et le piégeage des substances dissoutes dans un fluide hydrothermal


est déclenchée par des variations des conditions, qui déstabilisent les complexes
métalliques. Il peut s’agir d’un changement de température, de pression, une
interaction entre le fluide et la roche, ou un mélange de fluides. La précipitation en
masse résulte souvent d’une combinaison complexe où plusieurs de ces causes
interagissent.

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En outre, l’action bactérienne peut jouer un rôle au voisinage de la surface, jusqu’à
des températures pouvant atteindre 110 °C : les bactéries sulfo-réductrices peuvent
ainsi réduire les sulfates en sulfures (pyrite) avec dégagement de H2S.

Un changement de température a plusieurs effets comme une augmentation ou une


diminution du produit de solubilité des minéraux ; Ainsi, une baisse de température
réduit généralement la solubilité des complexes : la solution atteint la saturation, ce qui
amorce la précipitation.
Un changement de pression a généralement un effet mineur sur la solubilité des
éléments. Une forte chute, de l’ordre de 1 kbar, provoque néanmoins une précipitation
significative, mais seuls les fluides minéralisés d’origine très profonde peuvent chuter
d’une telle amplitude. Cependant, la pression contrôle également l’ébullition, un
phénomène isotherme majeur qui augmente la concentration de la solution et évacue
des constituants volatils, deux effets qui provoquent la précipitation.
II- MORPHOLOGIE DES CORPS MINERALISES
Certaines ressources minérales sont constituées par une formatio confond alors avec
la formation géologique. C’est le cas pour les gisements de matériaux de carrière, de
certains minéraux industriels (sel, gypse, calcite, etc.), ou du charbon. Cependant, la
majorité des ressources minérales, principalement les minerais occupent des volumes
de petite taille au sein ou au contact de formations géologiques.

La forme des concentrations minérales n’est jamais quelconque. Deux paramètres les
conditionnent : d’une part, la nature et la disposition des terrains encaissants et leurs
propriétés en matière de porosité-perméabilité ; d’autre part, la nature et l’ampleur des
phénomènes qui ont donné naissance à la minéralisation.

On distingue cinq grands types morphologiques de concentrations minérales. Les


frontières entre ces types sont parfois floues : une minéralisation stratiforme passe,
sur ses bordures, à une minéralisation disséminée, et un filon diffuse fréquemment
dans certains niveaux lithologiques horizontaux créant une minéralisation stratiforme
adjacente.
1- FILONS

Définition : Le terme filon n’est pas un terme spécifique des ressources minérales; il
désigne une fissure ou une faille, le plus souvent verticale ou fortement inclinée,
colmatée par une roche magmatique, ou des minéraux hydrothermaux. En
métallogénie, les filons sont de plus en plus fréquemment appelés veines, par
assimilation de l’anglais vein.

Les filons se rencontrent dans tous les types de formation géologique et à toutes les
époques. Ils sont généralement sécants sur les formations géologiques encaissantes,
donc tardifs par rapport à celles-ci.

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Géométrie : Les filons sont des structures étroites, bien développées dans deux
dimensions et d’une largeur (la puissance) nettement plus restreinte, allant de
quelques millimètres (les filonnets ou veinules) à 50 m pour les plus puissants ; leurs
proportions peuvent être comparées à celles d’une feuille de papier. La longueur d’un
filon peut atteindre plusieurs kilomètres, mais rarement d’un seul tenant : on observe
plutôt plusieurs filons qui se relayent de manière plus ou moins continue ; on utilise
alors le terme faisceaux filoniens ou champs filoniens (lode en anglais).

Structure : Les filons sont définis par leur direction, leur pendage, leur pitch,
plongement des colonnes minéralisées dans le plan du filon et, pour ceux dont le
pendage n’est pas vertical par un toit et un mur. Le contexte structural (extension,
cisaillement, transpréssion) conditionne la taille, la morphologie et le
remplissage du filon, paramètres qui nous renseignent sur le régime tectonique
régnant au moment de la formation du filon. La géologie structurale est indissociable
de l’étude des filons.

La morphologie des filons varie selon la profondeur, passant d’une rupture en domaine
cassant à une déformation ductile. Les zones de cisaillement (shear-zones) qui portent
nombre de minéralisations aurifères sont des filons formés à cette profondeur. En
passant de cassant à ductile, la porosité des failles qui portent les filons se modifie,
depuis des structures secondaires de zone de cisaillement (cataclasites) à des tubes
allongés le long de la linéation d’étirement, marquant une structure mylonitique.

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2- GITES STRATIFORMES

Les gîtes stratiformes ont en commun d’être contrôlés par la stratigraphie, soit parce
qu’ils appartiennent à la séquence lithostratigraphique, comme les gisements de type
VMS (Volcanogenic Massive Sulfide = amas sulfuré volcanogène), soit parce que les
corps de minerais suivent plus ou moins régulièrement certains bancs de roches
appelés horizons porteurs ou horizons minéralisés.

Ces horizons porteurs sont de nature généralement sédimentaire ou volcanique et ils


peuvent être minéralisés sur des distances atteignant plusieurs kilomètres de long et
de large, pour une épaisseur (ou puissance) plus limitée, variant de quelques
centimètres à quelques dizaines de mètres.

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Amas sulfuré volcanogénique: VHM

Les minéralisations adoptent des formes variées : masses allant de continues à


discontinues, renflées, d’allure lenticulaire (gisements stratiformes de sulfures
massifs), bancs plus ou moins puissants et massifs, ou zones irrégulières imprégnées
de minerais, toujours contrôlés par l’horizon porteur. Dans les lentilles de sulfures
massifs, souvent appelées de manière ambiguë « amas » de sulfures massifs, la
minéralisation présente fréquemment un rubanement interne parallèle ou légèrement
oblique sur la stratification.

Les roches hôtes de ces gîtes stratiformes sont variées : argiles, grès, carbonates
et roches volcaniques étant les plus importantes sur le plan économique. Les placers
sont des gîtes stratiformes actuels en cours de formation, et les gisements de granulats
alluvionnaires, de gypse, de sel, de fer appartiennent aussi à cette catégorie
stratiforme. On peut également y ranger les autres formations sédimentaires comme
les calcaires, le charbon, voire le pétrole.

3-AMAS

Les amas constituent une catégorie très polymorphe qui rassemble les gîtes
n’affichant pas de caractère stratiforme ou de caractère filonien clairement marqué.
Leur taille varie de quelques dizaines à plusieurs centaines de mètres. Ils se
rencontrent surtout dans les roches carbonatées, parfois au contact d’intrusions
formant les skarns. Les chapeaux de fer, zone superficielle soumise à l’action de l’eau

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et de l’air des concentrations minérales, sont habituellement rangés dans ce type
morphologique.

Amas ZN-Pb
4- DISSEMINATIONS ET STOCKWERKS

Comme leur nom l’indique, les minéralisations de ce type voient leur minéral utile
disséminé dans la roche qui constitue alors le minerai sans qu’un contrôle structural
ou stratigraphique n’influe sur leur répartition. La kaolinite ou la muscovite dans le
granite altéré, la chromite dans les roches ultramafiques, en sont des exemples.

Stockwerk, terme d’origine allemande (stockwork en anglais), désigne de petits filons,


d’une puissance variant de quelques millimètres à quelques décimètres au maximum,
s’entrecroisant en un réseau relativement dense. Ils donnent l’impression d’être un
minerai disséminé. Ils sont habituellement liés aux intrusions felsiques à intermédiaires
et recoupent fréquemment le contact roche intrusive-encaissant. Disséminations et
stockwerks sont fréquemment associés dans les minéralisations porphyriques.
5- CHEMINEES

Les cheminées (pipes ou breccia pipes en anglais) sont des volumes en forme de
cylindre vertical ou sub-vertical, donc relativement peu développés dans deux
dimensions, d’un diamètre allant de quelques centimètres à plusieurs centaines de
mètres. Elles sont parfois remplies de brèches minéralisées en étain, tungstène,
molybdène, uranium ou or, et de roches plus ou moins transformées. L’origine de ces
structures est, pour l’essentiel, volcanique, mais d’autres sont magmatiques
(tungstène, étain). Les kimberlites à diamants sont des cheminées volcaniques.

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