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DE
GEOLOGIE GENERALE
KABAMBA BALUDIKAY
Professeur
Objectifs du cours
Chapitre I: LA MINERALOGIE
Chapitre VI : LA STRATIGRAPHIE
Stratégies d’évaluation
Total/20 pt.
Interrogation: 5 pt.
TP et TD: 5 pt.
Examen: 10 pt.
PLAN DE LA PRESENTATION
La géologie
• Définition
Les minéraux
• Définition
• Caractéristiques des minéraux
• Dureté, composition chimique et structure cristalline
Les roches
• Définition
• Classification des roches
• Cycle des roches
• Propriétés descriptives des roches
PLAN DE LA PRESENTATION
La Terre et l'Univers
• Notion des galaxies
• Différenciation et évolution de la planète Terre
La géologie structurale
●Les structures de déformation
La Stratigraphie
●La chronologie
●La paléogéographie
I. Définition de la géologie
La géologie = une des sciences de la Terre s’intéressant à
l’étude et à l’identification des roches et des minéraux.
I. Définition de la géologie
La géologie = une des sciences de la Terre s’intéressant à
l’étude et à l’identification des roches et des minéraux.
1. Définitions
Une roche
Définitions et intérêt de la roche
1. Définitions
Une roche est un agrégat naturel de minéraux, de verre
et/ou de matière organique qui compose l’écorce terrestre.
Définitions et intérêt de la roche
1. Définitions
La pétrographie (du grec petra, pierre, et graphein,
écrire) est une discipline de la géologie qui s’intéresse à la
description (pétrographie au sens strict) et à la
classification des roches.
1. Définitions
La pétrologie (du grec logos, discours, parole) est donc
une discipline de la géologie qui s’intéresse à la
description, la classification et l’interprétation de la genèse
des roches.
Définitions et intérêt de la roche
1. Définitions
La pétrologie (du grec logos, discours, parole) est donc
une discipline de la géologie qui s’intéresse à la
description, la classification et l’interprétation de la genèse
des roches.
Minéralogie
Lithologie
Stratigraphie
Pétrographie
Géodésie
Paléontologie
Définitions et intérêt de la roche
2. Intérêt de la roche
Scientifique :
Economique :
Technologique :
Définitions et intérêt de la roche
2. Intérêt de la roche
Scientifique : les roches sont pour les géologues ce que
2. Intérêt de la roche
Technologique : la construction des ouvrages d’art ne
c)La couleur
d)l’indice de coloration
e)La texture
f)La structure
g)Le gisement
Propriétés descriptives des roches
La composition minéralogique
a)
c) La couleur
La couleur des minéraux, et à plus forte raison des roches,
dépend fortement de la présence de certains éléments
chimiques, même en faible proportion. Les feldspaths et le
quartz sont de teinte claire tandis que les pyroxènes ou
ferromagnésiens ou encore, la plupart des minéraux
argileux (roches sédimentaires), sont de couleur sombre en
raison de la présence de magnésium et/ou de fer.
Propriétés descriptives des roches
d) Indice de coloration
On définit l’indice de coloration d’une roche comme étant
le pourcentage de minéraux sombres qu’une roche
contient. Pour rappel, le quartz et les feldspaths sont des
minéraux clairs tandis que les ferro-magnésiens sont
foncés.
Propriétés descriptives des roches
e) La texture
La texture est fonction de la forme, de la disposition et de
la répartition des minéraux dans la roche. La notion de
texture recouvre les caractères microscopiques.
Propriétés descriptives des roches
f) La structure
La structure est l’ensemble des caractères extérieurs des
roches en masse tels que la stratification, la structure en
couches ou en bandes. Il s’agit d’une propriété importante
permettant de commencer par rattacher une roche à l’un
des trois groupes principaux. La notion de structure
recouvre généralement les caractères macroscopiques.
Propriétés descriptives des roches
g) Le gisement
Le caractère du gisement est définit par la nature de la
formation géologique d’où est issue la roche à décrire.
Cette notion est vaste et comprend également
implicitement l’explication succincte de la genèse de la
formation géologique encaissante.
Les minéraux des roches
magma hyposiliceux :
fait
Roches magmatiques
La cristallisation fractionnée
1. Le métamorphisme régional
Métamorphisme d’enfouissement;
Métamorphisme régional classique.
2. Le métamorphisme local:
Métamorphisme de contact;
Métamorphisme hydrothermal;
Métamorphisme d’impact.
Roches métamorphiques
Facteurs du métamorphisme
1. La température
2. La pression
Roches métamorphiques
Roches métamorphiques les plus courantes
Cependant :
Evaporites, par évaporation de l’eau d’une solution saline
(halite, gypse,…) ;
Calcaires construits par processus purement biochimique
(barrière de corail) ;
« Roches » carbonées (charbon, pétrole, ...) par
enfouissement de végétaux et leur dégradation par des
bactéries anaérobies.
Roches sédimentaires
La formation et le cycle des roches sédimentaires
1. L’altération des roches
a) Altération mécanique
b) Altération chimique
Roches sédimentaires
La formation et le cycle des roches sédimentaires
1. L’altération des roches
a) Altération mécanique = provoque une désagrégation
du massif sans modification minéralogique.
A B
Roches sédimentaires
La formation et le cycle des roches sédimentaires
2. Erosion, transport et dépôt des sédiments
Principalement dus à l’action de l’eau et dans l’eau, même
si le vent et le mouvement des glaciers participent
également à la formation de roches sédimentaires.
Roches sédimentaires
La formation et le cycle des roches sédimentaires
3. La diagenèse
Ensemble des processus physico-chimiques qui affectent
un dépôt sédimentaire et le transforment progressivement
en roche solide.
Brèches et poudingues
Roches sédimentaires
Roches sédimentaires les plus courantes
1. Roches terrigènes
c) Famille des arénites non consolidés
Sables
Roches sédimentaires
Roches sédimentaires les plus courantes
1. Roches terrigènes
d) Famille des arénites consolidés
Grès
Arkose
Quartzite
Roches sédimentaires
Roches sédimentaires les plus courantes
1. Roches terrigènes
e) Famille des lutites (ou pélites) non consolidés
Argiles
Loess
Marne argileuse
Dolomies
Roches sédimentaires
Roches sédimentaires les plus courantes
2. Roches biochimiques
b) Famille des évaporites
Roches salines formées par précipitation à partir de l’eau
de mer lorsque l’apport en eau est inférieur à la quantité
évaporée.
Halite
Gypse
Anhydrite
Roches sédimentaires
Roches sédimentaires les plus courantes
2. Roches biochimiques
c) Famille des roches résiduelles
Elles se forment à partir d’éléments résiduels produits par
l’altération chimique des roches préexistantes:
Kaolin
Roches sédimentaires
Roches sédimentaires les plus courantes
2. Roches biochimiques
c) Famille des roches résiduelles
Elles se forment à partir d’éléments résiduels produits par
l’altération chimique des roches préexistantes:
Kaolin
Roches sédimentaires
Roches sédimentaires les plus courantes
2. Roches biochimiques
d) Famille des roches carbonés
Tourbe
Lignite
Houille
Charbons
Anthracite
Pétrole
Le dynamisme interne de la Terre
Structure du Globe terrestre
Structure du Globe terrestre
La dérive des continents
Les arguments:
1. Arguments morphologiques
2. Arguments géologiques et paléontologiques
3. Arguments magnétiques
La dérive des continents
1. Les failles
Les failles sont des fractures macroscopiques des
matériaux de l’écorce terrestre, fractures accompagnées de
glissements les uns par rapport aux autres des blocs que
ceux-ci séparent. Il existe des failles de l’échelle de la
centaine de Km à l’échelle de l’affleurement ou de
l’échantillon (microfailles).
Les types de déformations
A. LES STRUCTURES DE DEFORMATION
CASSANTE
1. Les failles
Les types de déformations
A. LES STRUCTURES DE DEFORMATION
CASSANTE
1. Les failles
Les éléments d’une faille sont :
● Le plan de faille : c’est la surface de rupture nommée
parfois miroir de faille à cause du coulissement qui a pu
l’affecter pendant le mouvement des blocs.
● Le rejet : c’est la mesure du déplacement relatif des
blocs. Il se décompose de la façon suivante :
Les types de déformations
A. LES STRUCTURES DE DEFORMATION
CASSANTE
1. Les failles
Une composante verticale ou rejet vertical, qui
exprime le mouvement relatif vertical et qui définit un
compartiment soulevé avec sa lèvre soulevée, un
compartiment affaissé avec sa lèvre affaissée.
Une composante horizontale dans le plan de faille ou
rejet horizontal latéral qui exprime le déplacement
relatif horizontal ou décrochement.
Une composante horizontale perpendiculaire au plan
de faille, ou rejet horizontal transversal, qui exprime
l’écartement ou le rapprochement des compartiments.
Les types de déformations
A. LES STRUCTURES DE DEFORMATION
CASSANTE
1. Les failles
• Le pendage d’une faille est mesuré par l’angle α que
fait le plan de la faille avec l’horizontale de référence
dans un plan perpendiculaire à sa direction.
• Les stries des plans de failles : lorsque deux blocs se
déplacent l’un par rapport à l’autre il y a frottements.
Le plan de faille peut de ce fait arriver à être « poli » ; on
a alors un miroir de faille. En général le poli est irrégulier.
Le frottement s’accompagne d’une striation qui donne la
direction de déplacement des deux blocs.
Les types de déformations
A. LES STRUCTURES DE DEFORMATION
CASSANTE
1. Les failles
Les failles superficielles repérables ou visibles
directement sur les affleurements sont classées selon
différents critères simples :
a. D’après le type de rejet
Si le rejet vertical prédomine, la faille est dite normale.
Quand le compartiment affaissé semble avoir glissé tout
naturellement par la gravité du plan de faille. La faille est
dite inverse quand le mouvement est compressif, dans ce
cas le compartiment soulevé surplomb le compartiment
affaissé.
Les types de déformations
A. LES STRUCTURES DE DEFORMATION
CASSANTE
1. Les failles
Les types de déformations
A. LES STRUCTURES DE DEFORMATION
CASSANTE
1. Les failles
Les failles superficielles repérables ou visibles
directement sur les affleurements sont classées selon
différents critères simples :
a. D’après le type de rejet
Si le rejet horizontal prédomine, la faille est coulissante
ou décrochante : c’est un décrochement. Si l’observateur
placé sur l’un des compartiments voit l’autre
compartiment se déplacer vers sa droite, le décrochement
est dextre, s’il se déplace vers sa gauche, il est dit
senestre.
Les types de déformations
A. LES STRUCTURES DE DEFORMATION
CASSANTE
1. Les failles
b. D’après le rapport avec les strates décalées
Si la faille et les strates sont inclinées de la même façon, la
faille est dite conforme ;
Fig. 1 Fig. 2
I. STRATIGRAPHIE ET CHRONOLOGIE
2. La chronologie absolue
La datation relative permet de chiffrer un évènement par
rapport à un autre (plus jeune, plus récent…), par contre la
datation absolue chiffre en nombre d’année.
Exemples :
42Ti : T = 0,2 s
131I : T = 8,04 jours
14C : T = 5730 ans
238U : T = 4,46.109 ans
I. STRATIGRAPHIE ET CHRONOLOGIE
3. Utilisation et choix des isotopes
L'essentiel
La datation absolue permet de dater de façon plus précise
des événements géologiques. Elle est basée sur la mesure
de la variation du rapport isotopique entre le moment de la
fermeture de l'échantillon daté et le présent. Sa fiabilité
repose sur la qualité des échantillons ainsi que sur le choix
de l'isotope.
TD 2
1. Qu’est-ce que la période d’un couple d’isotope
radioactif?
• Le temps mis pour que l’élément radioactif soit
entièrement désintégré
• Le temps mis pour que le premier élément radioactif
soit désintégré.
• Le temps mis pour que la moitié de l’élément radioactif
soit désintégré.
• Le temps mis pour qu’un tiers de l’élément radioactif
soit désintégré.
TD 2
2. Sur quoi la radioactivité repose-t-elle?
• Transformation d’un élément radioactif stable en
élément radiogénique instable.
• Transformation d’un élément radioactif instable en
élément radiogénique stable.
• Transformation d’un élément radiogénique instable en
élément radioactif stable.
• Transformation d’un élément radiogénique stable en
élément radioactif instable.
LA PALEOGEOGRAPHIE
LA PALEOGEOGRAPHIE
La paléogéographie
Evaporites
LA PALEOGEOGRAPHIE
1. Notion de faciès
On distingue :
Une discordance d’érosion
Une discordance angulaire
LA PALEOGEOGRAPHIE
2. La notion de continuité et de discontinuité de la
stratigraphie
La discordance d’érosion
LA PALEOGEOGRAPHIE
2. La notion de continuité et de discontinuité de la
stratigraphie
La discordance angulaire
LA PALEOGEOGRAPHIE
3. Transgression et régression
L’analyse des transgressions et régressions permet
d’apprécier les variations des limites au cours du temps
entre les continents et les océans. Le changement
d’ensemble du niveau de la mer est appelé eustatisme.
LA PALEOGEOGRAPHIE
3. Transgression et régression
LA PALEOGEOGRAPHIE
3. Transgression et régression
L’analyse des transgressions et régressions permet
d’apprécier les variations des limites au cours du temps
entre les continents et les océans. Le changement
d’ensemble du niveau de la mer est appelé eustatisme.
a. La régression
Mouvement de recule de la mer par rapport au continent.
Les périodes de régression correspondent à des périodes
où des aires continentales sont plus développées. Ce qui
favorise l’érosion et l’arrivée des éléments grossiers dans
le bassin.
LA PALEOGEOGRAPHIE
3. Transgression et régression
a. La régression
Les causes de la régression sont : les périodes de
glaciations, élévation épirogénique des continents. On
observe un granoclassement croissant et on parle de
séquence négative (les grains grossiers en haut et les fins
en bas).
LA PALEOGEOGRAPHIE
3. Transgression et régression
b. La transgression
Lorsque la mer envahie une région précédemment
émergée, on dit qu’il y a transgression sur cette région et
que les dépôts amenés par cette nouvelle mer sont
transgressifs.