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LA CROÛTE CONTINENTALE
INTRODUCTION
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DESPREAUX Lucas
INTRODUCTION
Wegener
Avec sa distribution bimodale des altitudes Wegener a affirmé que :
- Les Continents étaient à une altitude d’environ + 100 m ;
- Les Océans étaient à une altitude d’environ -4500 m.
- Couche sédimentaire ( qui augmentent au fur et à mesure qu’elles s’éloigne des dorsales) ;
- Épaisseur de la croute : 5 à 6 km ;
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La différence de densité des croutes terrestre pose alors le problème des relations d’équilibre entre
ces croutes et le manteau sous-jacent (dm=3,3).
NOTION D’ISOSTASIE
Les plaques lithosphériques, mobiles les unes par rapport aux autres, reposent en équilibre sur
l’asthénosphère, moins rigide et ductile. La limite lithosphère-asthénosphère correspond à
l’Isotherme 1300°C.
Doc 1
On définit l’ISOSTASIE (du grec isos = égal, et stasis = arrêt) comme un état d’équilibre réalisé à une
certaine profondeur dite profondeur de compensation, pour laquelle la pression de charge est la
même en tout point.
D’après le modèle d’Airy : une surface de compensation existe au niveau du manteau.
Ainsi, dans le cas où la croûte est de densité constante, une augmentation de son altitude induit par
rééquilibrage la formation d’une racine crustale présente notamment au niveau des chaînes de
montagnes.
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Doc 2
Information Document :
0 m = Altitude des océans
ρ1 = Masse volumique de chaine de montagne (croute continentale) = 2,7
ρ0 = Masse volumique du manteau supérieur = 3,3
= Racine Crustale
L’excédent de masse constitué par les reliefs montagneux est compensé en profondeur par
un déficit de masse qu’est la racine crustale.
D’après le modèle d’Airy, au-dessus de cette surface de compensation, toute colonne de lithosphère
continentale est de même poids.
La croute continentale étant moins dense que la croute océanique, il est logique de penser que celle-
ci peut être à la fois plus épaisse et donc observer une altitude de surface plus élevée.
Les données sismiques permettent de déterminer l’épaisseur de la croute continentale.
Ces données sismiques sont fondées sur l’analyse des sismogrammes localisés dans les régions à
fortes concentrations sismiques.
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On peut estimer la profondeur de croute continentale par l’étude des ondes sismiques :
- P « directe » ;
- P « réfléchit » qui se sont enfoncées dans la croute jusqu’à atteindre une surface de
discontinuité, pour finalement être réfléchit et atteindre les stations d’enregistrement.
Le Moho est l’interface entre la croûte et le manteau lithosphérique. Sa profondeur moyenne est
de 30km et peut atteindre plus de 70km par endroits (sous les chaînes de montagnes par exemple).
Ainsi, au relief que sont les chaînes de montagnes (Alpes, Pyrénées, Himalaya) correspond en
profondeur une importante racine crustale.
Les différences d’altitude moyenne entre les continents et les océans s’expliquent par ces
différences crustales.
Doc 3 :
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INDICES TECHTONIQUES
Les chaines de montagnes sont toujours à l’origine d’une histoire tectonique complexe,
c’est-à-dire qu’elles impliquent toujours un contexte d’affrontement de plaques.
Cet épaississement de la croute continentale est donc lié à des phénomènes de convergence de
plaques.
Les roches composant ces plaques subissent souvent des déformations ou des déplacements très
important.
Exemple
- Les PLIS : Lors d’une convergence de plaques, les séries sédimentaires se plissent. Les PLIS
sont alors définis par des déformations souples caractéristique d’un raccourcissement et
d’une épaississement de la couverture sédimentaire. Les roches se déforment de manière
souple : COMPORTEMENT PLASTIQUE.
La direction générale des contraintes est perpendiculaire à l’axe des plis.
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Doc 4
La grotte d’Harpéa localisé dans les Pyrénées Atlantique présente un bon exemple de plis.
On remarque notamment que la direction des contraintes des deux plaques est
perpendiculaire à l’axe des plis représenter en point tillés.
PLI / PLIS-FAILLE
Épaississement
vertical (relief)
Raccourcissement horizontal
- Les FAILLES INVERSES : Les roches se fracturent au niveau de ces failles inverses et
témoignent alors d’une déformation cassante. Le compartiment supérieur chevauche alors
le compartiment inférieur. Ces failles se traduisent d’un raccourcissement et d’un
épaississement local de la croûte.
FAILLE INVERSE
Schéma type de failles inverse (à savoir reproduire)
Épaississement
vertical (relief)
Raccourcissement horizontal
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Chevauchement
Épaississement
vertical (relief)
Raccourcissement horizontal
Nappe de charriage
Fragment de nappe
(Klippe)
Fenêtre
Unité
chevauchante
Unité
chevauchée
Front de charriage/contact
anomal
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INDICES PÉTROGRAPHIQUES
Lors de leurs enfouissements à des profondeurs de plusieurs kilomètres. Ces dernières sont
soumises à des températures et des pressions parfois très importante et on observe alors une
transformation.
Le METAMORPHISME est une modification de la structure et de la composition d’une roche par une
modification des conditions de pression et de température à l’état solide. Les roches
métamorphiques témoignent alors d’un enfouissement et d’un épaississement de la lithosphère.
Le gneiss est une roche qui peut provenir du granite. Cependant, il peut également provenir
du métamorphisme de sédiments argileux (pélites) qui se transforment d’abord en schistes,
puis en micaschistes et enfin en gneiss.
Doc 5
Lits Claires
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Lentille Claires
Photographie de migmatites
Rappel : La croûte océanique est recyclée en permanence, la croute ancienne devenue trop
dense sombre dans le manteau au niveau des zones de subduction océanique. Par
conséquent, on ne connaît pas de croute océanique d’âge supérieur à 200 Ma.
À contrario, la croute continentale peut être très âgée : l’âge du gneiss d’Acasta au Canada
est l’une des roches les plus vieilles jamais connues, elle est âgée de 4,03 Ga.
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Doc 7
BO chapitre 1:
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