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LA STRATIGRAPHIE SISMIQUE

La stratigraphie sismique est l’une des approches de l’interprétation sismique que l’on peut
reconnaitre et définir les corps sédimentaires, dans leur contexte géologique à travers
sections sismiques.

I- Historique
1- Notion de transgression – régression

En 1897, E. Suess a attribué les mouvements : avancée ou retraits de la mer à des


mouvements eustatiques, ou encore de montée et descente du niveau de la mer. C’est un
mouvement relatif, par rapport à une ligne de référence qui est la ligne de rivage.

Ainsi, en se basant sur la variation du niveau de la mer on peut distinguer entre


transgression marine (montée du niveau marin et/ou diminution du flux sédimentaire) et
régression continentale (baisse du niveau marin et/ou augmentation du flux sédimentaire)
(Fig. 1).

Fig. 1. Effet des variations du taux d’apport sédimentaire en période


d’élévation relative du niveau de la mer.
Ceci se traduit en stratigraphie sismique par les termes « sea level rise , highstand, sea level
fall, lowstand ».

Une nouvelle étape a été franchie avec l’étude des causes de ces variations (montées et
descentes). Certaines comme l’eustatisme étaient depuis longtemps reconnues. La
tectonique des plaques, l’expansion des fonds océaniques, reprise de la théorie de Wegner
(1929) se sont imposées également comme des causes fondamentales ces dernières années.

On parle aussitôt de variations d’épaisseur de la tranche d’eau. Cette notion implique celle
complémentaire de charnière continentale.

La stratigraphie sismique a pour objectif de déterminer ces variations d’épaisseur et leurs


conséquences sur la nature des dépôts sédimentaires.

2- Les objectifs de la stratigraphie sismique

La recherche des hydrocarbures demeure axée sur la trilogie :

- Roche- mère

- Réservoir

- Piège

Cette recherche se fait par des voies différentes, selon plusieurs étapes. Schématiquement,
on peut distinguer :

- Evaluation et intérêt pétrolier du bassin


- Définition d’objectifs de forage
- Développement de gisement.

Ces étapes se déduisent de la notion d’échelle des phénomènes étudiés. Aussi le


géophysicien doit transformer son échelle horizontale en points de tirs en distance métrique
et évaluer verticalement l’épaisseur du phénomène après estimation de la vitesse
d’intervalle. Ainsi, il peut se replacer dans une échelle géologique, sédimentologique.
Il doit y avoir une bonne concordance entre l’échelle d’étude et les données sismiques. Dans
un bassin, les profils seront longs, continus, orientés judicieusement et, si possible,
montreront la bordure continentale « shelf edge ».

D’une façon générale, le calage géologique des profils par des puits est une information
indispensable.

La stratigraphie sismique permet ainsi de :

- Définir les conditions de dépôt


- Décrire les environnements, les facies
- Reconstituer l’histoire géologique
- Prévoir la lithologie d’un forage
- Estimer les changements de faciès
- Approcher les pièges stratigraphiques.

II Méthodologie

1- Généralités

La correspondance entre images sismiques et corps sédimentaires entraîne la connaissance


de modèles géologiques, sortes de cas types aux caractéristiques bien connues ; par
exemple, le modèle deltaïque, le modèle de la marge continentale, etc.

La définition de la ligne de côte, limite entre continent et mer, est de première importance
pour la position des environnements.

Les marges continentales divergentes constituent le modèle géologique le plus complet, le


plus courant. La sédimentation sur ces marges peut être à dominante soit carbonatée, soit
détritique (Fig. 2).
Fig.2. Exemples de quatre principaux types de marges continentales subsidente à remplissage à
dominante : 1) clastique, 2) carbonaté, 3) deltaïque, 4) évaporitique. Dans un bassin donné, on
peut rencontrer une combinaison quelconque de ces quatre types.
2- Procedure

Les études en stratigraphie sismique comportent trois étapes principales, à savoir :

- Définition des séquences sismiques


- Analyse des faciès sismiques
- Evaluation des variations relatives du niveau de la mer.

Ce genre d’étude se termine généralement par une synthèse, une reconstitution de l’histoire
géologique de la région.
Fig.4. Enchainement d’une étude de sismofaciès

2.1. Définition des séquences sismiques

Une séquence sismique est une unité stratigraphique limitée à sa base et son sommet par
des discordances ou leur évolution latérale en concordance (Fig. 5).

Il faut donc en premier lieu repérer toutes les discordances sur les sections sismiques.

Fig.5. représentation schématique d’une séquence sismique


Une section ne peut suffire, il faut disposer d’un maillage, croiser les sections et couvrir la
surface étudiée selon des directions différentes. On peut alors résumer sur quelques
sections, voire une seule dans le meilleur des cas, l’étude à son terme.

Pour mettre en évidence les limites des séquences, il faut souligner et trier les terminaisons
des réflexions selon les images. Il existe quatre grands groupes (Figs. 5 ; 6 et tableau ci-
dessous) :

Abréviation Terminaison Signification


On Onlap Aggradation
Top Toplap Hiatus
sédimentaire
Dow Downlap Progradation
Te Troncature Erosion
d’érosion

Ce premier stade qui consiste à repérer sur la section sismique les terminaisons sont
purement descriptives. La signification géologique vient à un stade ultérieur. L’enveloppe de
ces terminaisons permet ainsi de tracer des limites de séquences.

2.1.1. Relations géométriques au sommet ou encore «toplap »

a- Un toplap est une terminaison originelle d’une strate contre la partie supérieure d’une
séquence de dépôt. Se sont des strates initialement inclinées comme celles de progradation.
Il caractérise un hiatus du à un non dépôt.

b- Une troncature d’érosion correspond à une terminaison latérale d’une strate par érosion.
Elle ne se manifeste qu’au sommet d’une séquence de dépôt (Fig.6).

Fig. 6. Limite supérieure d’une séquence sismique


2.1.1. Relations géométriques à la base ou encore «baselap »

Il s’agit d’une terminaison originelle d’une strate. Elle résulte du dépôt d’une strate contre la
surface inférieure d’une séquence de dépôt (Fig.7).

a- Un ‘onlap’ correspond à la terminaison latérale d’une strate initialement horizontale,


contre une surface initialement inclinée ou d’une strate initialement inclinée, contre
une surface beaucoup plus inclinée.
b- Un ‘downlap’ correspond à la terminaison latérale d’une strate initialement inclinée
contre une surface initialement horizontale ou moins inclinée.

Fig. 7. Limite inférieure d’une séquence sismique

L’attribution des terminaisons sismiques à un certain type n’est pas toujours aisée. Les
confusions sont possibles. Ainsi, la distinction entre troncature d’érosion et « toplap ». Par
effet tectonique, les « downlaps » basculés peuvent être pris pour des «onlaps ».

Les terminaisons doivent être analysées sur des sections parallèles au pendage de dépôt. Les
strates sont généralement parallèles. Sur les sections perpendiculaires au pendage de dépôt,
il est difficile d’observer des terminaisons ayant une valeur significative pour l’analyse
sismostratigraphique. Une section peut montrer un ‘onlap’ apparent alors qu’une section
perpendiculaire peut montrer un ‘downlap’ réel.

L’ambiguïté pourra être levée par le contexte géologique et l’analyse sismique dans son
ensemble après calage par les forages.

2.2. Analyse des faciès


Il s’agit à ce stade d’analyser les limites et le contenu, ou configuration interne, des
séquences. Ce que l’on appelle faciès sismique est l’ensemble des caractéristiques
géophysiques à l’intérieur d’une séquence, à savoir :

- Amplitude : forte à faible


- Fréquence : haute à basse
- Continuité : bonne à faible, discontinue
- Energie : forte à nulle
- Vitesse d’intervalle en mètre par seconde.
- Configuration interne des unités de faciès

C’est une description qualitative, qui dépend de la sismique employée (acquisition,


couverture, etc.), et en particulier de son traitement.

2.2.1. Configuration interne des unités de faciès

C’est la morphologie interne des réflexions à l’intérieur de la séquence.

La géométrie des réflexions est définie par la relation entre les terminaisons des réflexions
internes et la surface qui les enveloppe.

Une séquence pourra être représentée par plusieurs codes en fonction de son évolution
latérale. Le but du codage est donc de tracer des cartes de répartition.

Code :

Limite A Te : Troncature par érosion

C : Concordant.

Limite B C : Concordant

On : Onlap

Dow : Downlap.

Configuration interne (terme C)

P : Réflexions parallèles Ob : Progradations obliques

D : Réflexions divergentes Sig : Réflexions sigmoïdes

Ch : Réflexions chaotiques Rf : Sans réflexions, transparent.


W : Réflexions ondulées M : « Mound », forme en monticule

Faciès sismique

VA : Amplitude variable Ct : Continu

FA : Amplitude forte Dt : Discontinu

MA : Amplitude moyenne P : Parallèle

fA : Amplitude faible CONV : Convergente

L’objectif de l’analyse des faciès sismiques est d’en exprimer la signification géologique, soit :

- Paléobathymétrie
- Energie de dépôt
- Environnement
- Lithologie.

Les réflexions à forte continuité sont caractéristiques de dépôts à faible niveau d’énergie. Les
hautes fréquences indiquent la présence de bancs minces (avec forte impédance
acoustique). Les zones de transition sont soulignées par des basses fréquences.

L’analyse de la variation verticale des réflexions est un bon indicateur des types de dépôts :

*Des basses fréquences continues, sans variations latérales, indiquent des dépôts de faible
énergie : argiles intercalées de silts dans un domaine marin- prodelta – turbidites distales.

*Des basses fréquences intercalées de fréquences plus élevées sont signficatives de dépôts
littoraux avec des alternances argile-sable.

*Des fréquences normales ou élevées, intercalées de zones sourdes, caractérisent des


dépôts de plate-forme stable, sous faible énergie.

*Des variations latérales de fréquences traduisent des variations lithologiques. La constance


latérale des fréquences est associée à des niveaux d’énergie de dépôt faible à moyen.

Les variations des vitesses de tranche dépendent de plusieurs facteurs dont la lithologie, la
fracturation, la porosité, le contenu en fluide. La compaction intervient également.

On trouve ci-après la signification géologique de certaines configurations typiques :


- Configuration parallèle : plate-forme subsidente avec taux de sédimentation constant
(Fig. 8).

Fig.8. Configuration parallèle

- Configuration divergente : subsidence différentielle ou épaississement de séries sur


un substratum incliné (Fig. 9).

Fig.9. Configuration divergente.


- Configuration de progradation : sédimentations se développant plus latéralement
que verticalement :

*Sigmoide :, milieu de dépôt de faible énergie, avec variation du niveau de la mer ; code B :
Downlap (Fig.10).

Fig10. Configuration sigmoïde


*Oblique : dépôt de fort niveau d’énergie, avec un niveau stable de la mer ; code A : toplap,
code B : downlap (Fig.11).

*
Fig.11. Configuration oblique.
*Complexe (sigmoïde + oblique) : alternance des caractères précédents (Fig. 12).

Fig.12. Configuration complexe

- Configuration en bosse et en creux ou ondulée : association de petits lobes


progradants, déposés en eau peu profonde (front de delta) (Fig.13).

Fig.13. Configuration en bosse et en creux


- Configuration chaotique : Les réflexions sont discontinues et discordantes, ce qui
suggère un arrangement désordonné des surfaces de réflexion (Fig. 14). Celles-ci
proviendraient de strates déposées dans un environnement d’énergie variable,
relativement élevée, ou de strates initialement continues qui ont été déformées
ultérieurement; structures de glissement, remplissage de chenaux, de canyons.

Fig.14. Configuration chaotique

- Configuration en lentille : fréquente dans les dépôts de pente.

- Configuration en monticule (mound) : origines diverses : constructions récifales,


dépôts deltaïques (éventails), phénomènes volcaniques, etc., (Fig. 16).

2.2.3. Cartographie du Facies sismique

La configuration interne des séquences et leurs limites peuvent également être décrites, puis
reportées sur cartes à l’aide d’un code à trois termes (Figs. 16 et 17) :

Où :
A représente la géométrie des réflexions sous la limite supérieure

B représente la géométrie des réflexions sur la limite inférieure

C représente la configuration interne des réflexions à l’intérieur de la séquence sismique.

Fig.16. Technique d’application de la méthode (A-B)/C


Fig.17. Exemple de cartographie du faciès sismique en appliquant la méthode (A-B)/C

2.2.3. Configuration externe des unités de faciès

La reconnaissance de la forme externe des unités est nécessaire à leur interprétation (Fig.
18).

• Les formes en feuillet, en coin ou en bancs peuvent être de grande dimension. Ce sont les
formes les plus communes des unités de faciès sismiques de la plateforme. On peut y avoir
des configurations parallèles, divergentes ou de progradation.

• Les formes en drapages de feuillets sont généralement constituées de réflexions


parallèles provenant de strates drapant la topographie sous-jacente. Cette forme suggère
un environnement uniforme, d’assez faible énergie rencontrée le plus souvent, en eau
profonde.

• Les formes en lentille sont fréquentes dans de nombreuses unités de faciès sismique,
elles constituent le plus souvent les formes externes des unités de progradation.

• Les monts proviennent des strates formant des élévations au dessus du niveau général
des strates environnantes. Ils peuvent avoir diverses origines: volcaniques, constructions
récifales, … Leur extension varie de quelques centaines de mètres à quelques dizaines de
kilomètres.

Leurs origines qui sont différentes expliquent la diversité des formes et des configurations
qu’ils peuvent montrer.

Fig.18. Configurations externes des unités de faciès .

• Les formes de remplissage marquent les limites de dépressions topographiques comblées


par des dépôts (Fig. 19). Les réflexions sous-jacentes peuvent être soit en concordance
avec la surface inférieure de l’unité de remplissage, soit en discordance s’il y a eu érosion
avant le dépôt. Ces formes peuvent être classés en fonction de la nature du creux
topographique (canyon, chenal, bassin, bas de pente…), ou d’après la configuration interne
des réflexions.
Fig.18. Configurations en monticule
Fig.19. Les différentes formes de remplissage.

2.2.3. Les variations du niveau de la mer

Les variations d’épaisseur de la tranche d’eau sur les plates formes continentales sont le
facteur essentiel du mode de dépôt des sédiments.

A partir de l’analyse séquentielle, on obtient une sorte de coupe géologique dont on va


déduire les variations relatives du niveau de la mer.

Il est souvent ardu d’évaluer l’intensité exacte des variations de la tranche d’eau. C’est
généralement une notion qualitative. Cependant, dans le cas favorable d’un forage
traversant une série continentale, cette séquence peut servir de référence et caler la courbe
de variation.

Sinon, la courbe est relative, traduisant l’évolution des séquences les unes par rapport aux
autres : passage du plus profond au moins profond, par exemple.
Le tracé de la courbe de variation doit exprimer les amplitudes des phénomènes de
transgression- régression.

Les terminaisons latérales des séquences sont aussi de bons indicateurs de la variation
relative du niveau de la mer. Elles permettent de définir l’aggradation horizontale et
verticale.

Une régression se marque par une migration vers le large de la ligne de rivage et donc de ses
faciès littoraux. Les ‘onlaps’ côtiers se déplacent vers le large refléteront une chute du
niveau de la mer. En effet, la détermination d’onlaps côtiers nécessite des informations
géologiques (forages…) et de ce fait l’image de régression en sismique signale d’une chute
importante du niveau de la mer et une discordance angulaire (limite de séquence).
L’amplitude de cette chute correspond à la différence entre le dernier onlap côtier d’une
séquence et le premier de la suivante. Les phénomènes d’érosion entre séquences
successives compliquent la situation.

Une transgression de ligne de rivage se marque par la migration des faciès littoraux vers le
continent ou encore par la superposition des faciès marins sur des faciès littoraux (Fig. 20).
Des onlaps marins peuvent indiquer la montée du niveau de la mer.

Transgression marine

Fig.20. Elévation relative du niveau de la mer.


Fig.21. Niveau relatif de la mer constant.

Fig.22. Baisse relative du niveau de la mer.

La migration des onlaps côtiers vers le bassin indiquent la chute rapide du niveau
relatif de la mer (Fig. 22).

Les dépôts 1, 2, 3 et 4 sont liés à une montée relative du niveau de la mer ; La surface
d’inconformité et le dépôt 5 indiquent une chute rapide du niveau de la mer ; Les dépôts 6,
7 et 8 sont dus à une montée relative du niveau de la mer.
Fig.23. Caractéristiques des discordances et stratigraphie des dépôts
en fonction du rapport subsidence/sédimentation .
ETABLISSEMENT DE L’ECHELLE GEOCHRONOLOGIQUE DES CHANGEMENTS RELATIFS DU NIVEAU DE LA MER

Fig.24. Etablissement de la courbe de variation régionale du niveau de la mer.


Il est donc possible d’avoir une idée de l’âge des sédiments en comparant la courbe
de variation régionale avec les courbes globales proposées dans la littérature et qui reflètent
ces changements à l’échelle mondiale (Figs 24 et 25).

On trace ainsi la courbe chronostratigraphique (Fig.24)


Les causes des variations du niveau de la mer sont multiples. On peut les grouper selon deux
phénomènes :

 Celui qui induit la variation du volume d’eau « le contenu » : Le mécanisme principal


est celui des glaciations et, en période de réchauffement, la fonte des glaciers. On
estime à 300 mètre la variation possible d’épaisseur de la tranche d’eau par ce
moyen.
 Celui qui cause la variation des formes des océans « le contenant » : On donne une
variation possible de 350 mètre avec pour cause des changements dans les taux
d’expansion océanique.

Le tableau suivant résume l’ensemble des causes possibles et les amplitudes estimées
(d’après Pitman III).
Type 1: modifications du contenu (eau); Type 2: modification du contenant (océan)

Hot spots: Zone hypothétique de formation du magma situé au sein du manteau et à


partir de laquelle la matière s’élève selon une colonne ascendante.

A partir de l’étude séquentielle, on peut établir un schéma stratigraphique relatif à une


section sismique. La procédure est la suivante (Fig.26) :

a- Découper chaque séquence en ligne-temps représentées par une réflexion sismique,


ce qui n’est pas exact dans le cas de passage latéral de faciès. En effet, on ne peut pas
toujours assimiler ligne-temps et réflexion sismique.
b- Placer chaque séquence verticalement en fonction de son étendue et horizontaliser
les lignes –temps. L’échelle verticale est arbitraire, proche de l’échelle-temps de la
section. Le cas échéant, si on possède grâce à un forage des valeurs de datation
absolue, on pourra utiliser ces valeurs.
c- Ne pas oublier de marquer la nature des terminaisons des réflexions.
d- Si les données sont suffisantes, on peut habiller chaque séquence en lithologie.

Un tel schéma montre :

Les hiatus de sédimentation : non dépôt

Les hiatus d’érosion.

Il ne faut pas oublier la possibilité d’existence de séries condensées, mais qui sont
généralement en limite de la résolution sismique.
Fig.26. Etablissement d’une charte chronostratigraphique.

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