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Institut : IAT
Niveau : BTS2
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E-mail : sandamoustapha@yahoo.fr
Programme
I. Quelques définitions
1. Géologie de subsurface
La géologie de subsurface est une branche de la géologie de l’ingénieur qui permet, grâce aux
échantillons issus de forage, déterminer la nature lithologique des formations traversées par le
forage ainsi que l’indice d’hydrocarbures et certains paramètres d’ingénierie de forage.
2. Géologue de subsurface
C’est un géologue de chantier sur un site de forage qui assure le suivi de l’exécution de
forage, la récupération, la préparation, le traitement et la description des échantillons issus de
forage. Il établit progressivement un Masterlog.
Les roches sédimentaires sont des roches exogènes (c’est-à-dire formées à la surface de la
Terre) qui représentent 5 % en volume de la croûte terrestre. Elles sont très répandues à la
surface (elles couvrent 75 % de la surface) sous forme de couches recouvrant les roches
métamorphiques et magmatiques. Elles proviennent généralement de l'accumulation de
sédiments qui se déposent en couches, appelées strates.
Les roches sédimentaires sont très importantes du point de vue économique car les régions
sédimentaires sont riches en ressources minérales, en particulier en charbon, pétrole et fer. Le
charbon formé par décomposition de forêts au fond des marécages et le pétrole formé de vies
marines ensevelies au fond des mers, et certains minerais de fer formés par précipitation en
présence d’oxygène, sont généralement piégés entre des couches d'argiles ou de calcaires.
Selon leurs origines les roches sédimentaires peuvent être classées en trois catégories : les
roches détritiques, les roches chimiques et les roches biochimiques.
Ces roches sont classées en trois groupes selon la taille de leurs débris (tableau ci-dessous):
Les rudites qui sont les roches détritiques dont le diamètre est supérieur à 2mm,
Les arénites dont les éléments ont une taille comprise entre 1/256 mm et 2 mm;
Et les lutites dont les éléments ont un diamètre inférieur à 1/256 mm.
2<D<4 granulés
1/16 < D < 1/8 Sables très fins Grès rès fin
mille. Dans les milieux marins confinés, où l’évaporation est supérieure au rapport en eau
douce, les sels précipitent en fonction de leur solubilité :
Les roches biochimiques sont liées à l'activité des organismes vivants mais proviennent de
l'accumulation de certains des éléments minéraux qu'ils synthétisent (coquilles, tests, os). Ces
squelettes minéralisés peuvent être fragmentés pour former des bioclastes (débris de squelette
d'organisme).
Il peut y avoir transport mais il existe aussi des organismes constructeurs qui construisent
eux-mêmes la roche, comme les récifs coralliens ou des micro-organismes qui contribuent à la
précipitation de certains minéraux. Il est souvent difficile de faire la part du vivant et du
chimique dans l'élaboration de ces roches sédimentaires, d'où l'appellation de roches
biochimiques. Exemples : le calcaire, la craie
Remarque : les grains des arénites sont essentiellement composés de quartz, phosphate. Les
arénites consolidés froment des grès, poreux et perméables susceptibles d’emmagasiner des
hydrocarbures. Elles peuvent être donc des roches réservoirs contrairement aux lutites qui ont
des grains très fins, susceptibles donc d’être des roches imperméables.
III.1 Définition
L'échelle des temps géologiques débute généralement avec l'âge estimé de la Terre, soit plus
de 4,5 milliards d'années.
III.2 Principe
Les divisions chrnostratigraphiques sont caractérisées par des ensembles de couches
auxquelles on fait correspondre des intervalles de temps (qui sont des divisions
géochronologiques). La division de base est l’étage défini par rapport à un affleurement type,
qui sert en quelque sorte d’étalon, et que l’on nomme stratotype. Le nom de l’étage est le
plus souvent dérivé de celui d’un lieu géographique (actuel ou antique) auquel on ajoute le
suffixe –ien (ex. le Lutétien, l’Aquitanien). Ce lieu est généralement, mais pas
obligatoirement, celui où se trouve le stratotype. L’équivalent géochronologique de l’étage est
l’âge dont la durée, en moyenne, est de 5 ou 6millions d’années. Plusieurs étages forment une
série (équivalent géochronologique : époque), plusieurs séries un système (équivalent :
période), plusieurs systèmes, un érathème (équivalent : ère), plusieurs érathèmes, un
éonothème (équivalent : éon). Les divisions plus petites que l’étage peuvent être utilisées : ce
sont des chronozones (équivalent : chrone). Le terme de zone en est parfois employé comme
synonyme, mais désigne aussi une biozone.
III.3 Le Précambrien
Le Précambrien est l’ERE géologique qui, précédant l'ère Paléozoïque, s'étend depuis
l'origine de la Terre, y a 4600Ma (4.6Ga) jusqu'à 542 Ma (0.42 Ga), soit environ les 8/9 de
l'histoire de la Terre. La limite avec le Primaire (début du Paléozoïque) correspond à
l'assyntique ou phase cadomienne de l'orogenèse calédonienne (542Ma).
L’Archéen se subdivise à son tour en Eoarchéen (> 3600 à 3600Ma), Paléoarchéen (3600 à
3200Ma), Mésoarchéen (3200 à 2800Ma) et Néoarchéen (2800 à 2500Ma).
IV.1 Définition
Une coupe lithologique est une représentation schématique des formations traversées par un
forage en fonction de la profondeur en utilisant des figurés conventionnels de représentation
des formations géologiques.
Une coupe lithologique peut-être composée des colonnes donnant les informations suivantes :
- Colonne des âges des formations (en fonction l’échelle des temps géologiques) ;
- Colonne des noms donnés aux formations dans la zone en question ;
- Colonne de représentation des différentes formations en fonction des figurés lithologiques
(éventuellement en couleur) ;
Exercice d’Application
V.1 Généralités
a) Forage
Un forage est une cavité, approximativement tubulaire, ayant un diamètre nominal défini par
l'outil de forage. Le diamètre peut varier énormément, on parle de forage petit diamètre pour
des diamètres allant jusqu'à 250 mm puis de forages à gros diamètres. Alors les conditions
d’existence d’un forage sont :
b) Forage/Sondage
Les termes sondage et forage, souvent confondus. Mais ils sont différenciés par le degré de
précision apporté dans la détermination des sols traversés. Le sondage englobe l’investigation,
quel que soit son mode, ainsi que l’ensemble des informations recueillies. Le forage désigne
le trou proprement-dit exécuté.
c) Puits
C’est un trou de diamètre considérable réalisé dans le but d’atteindre et d’exploiter une nappe
phréatique.
c) Puits pétrolier
Forage équipé des matériels nécessaires, érigé dans le but d’atteindre et d’exploiter un
gisement pétrolier.
a) En fonction de la technique
- Forage destructif : Il s’agit de faire sortir les copeaux (cuttings) de la roche traversée
par destruction sous l’action de l’outil (forage par battage, forage rotary, forage par
percussion, forage à la pelle mécanique, forage à la tarière, etc.).
- Forage non-destructif : Il consiste à prélever la roche saine sous forme de carotte
avec un outil n’attaquant pas les roches appelé carottier. Cette technique est très
utilisée dans la recherche pétrolière.
b) En fonction de l’objectif
c) En fonction du domaine
- Forage pétrolier :
Forage effectué dans le cadre de la mise en évidence d’un gisement pétrolier ou permettant
d’atteindre et d’exploiter un gisement de pétrole (puits pétrolier). Pour ce type de forage, les
équipements sont de grands gabarits et la profondeur est considérable (de l’ordre des Km).
- Forage minier :
Forage réalisé dans le cadre de la mise en évidence ou de l’exploitation d’un gisement minier.
Ici les équipements sont relativement de grands gabarits (foreuse) et la profondeur est de
l’ordre de centaines de mètres.
- Forage hydraulique :
Forage réalisé dans le but de mettre en évidence une nappe souterraine ou permettant
d’atteindre et d’exploiter une nappe souterraine. Les équipements de base suffisent pour ce
type de forage dont généralement la profondeur est de l’ordre de quelques dizaines de mètres.
- Forage géotechnique :
Forage effectué dans le but de réaliser des études géotechniques sur un terrain. Il nécessite
souvent des équipements spéciaux (carottage). Il beaucoup plus utilisé dans les domaines du
génie-civil et des mines.
Il existe plusieurs techniques de forage dont l’utilisation d’une ou de l’autres dépend toujours
du contexte géologique dans lequel on se trouve. Néanmoins, le bon choix de l’appareil et de
méthode de forage influe beaucoup.
a) Forage à la tarière
Ce type de procédé n’est applicable qu’aux sols meubles du fait des modes de creusement
utilisés. En effet, il s’agit d’une tarière mécanique ou manuelle. Ici, la boue de forage n’est
tout simplement pas utilisée, le forage se fait à sec.
Le fluide est injecté entre le tube externe et le tube interne et remonte les fragments ou la
carotte par le centre de la tige. La circulation est donc à l’inverse de celle du wire line ou le
liquide pénètre par le centre et remonte entre les parois externes de la tige et les parois du
trou.
C’est la plus ancienne méthode employée, ce procédé était utilisé par les chinois il y’a plus de
4000 ans. La méthode consiste à soulever un outil lourd et laisser tomber sur le terrain à
traverser. La hauteur et la fréquence de chute varient selon la dureté des formations. Il y’a
Il est plus connu sous le nom de procédé Benoto : dans ce type de forage par curage ou
havage, les tubages pénètrent dans la formation sous l’effet de leur propre poids ou sous
l’action de vérins. Une benne preneuse vide progressivement l’intérieur du tubage. En
présence d’élément grossier l’utilisation d’un trépan tombant chute libre permet de briser
l’obstacle.
g) Forage carotté
Ce type de sondage permet d’obtenir un échantillon continu de sol peu ou pas remanié,
prélevé grâce à un outil appelé carottier. Le mode d’enfoncement du carottier dans le sol peut
se faire, soit par poinçonnement, soit par rotation avec un fluide de forage pouvant être de
l’air, de l’eau ou de la boue. Les échantillons de sol, appelé carottes, sont présentés dans des
caisses précisant leur identité.
L’appareil de forage est monté sur une (ou plusieurs) barge qui est remorquée sur site, puis
coulée de façon à reposer sur le fond. Appareil utilisé uniquement sur rivières ou en zones
marécageuses.
Les bateaux, comme les submersibles sont positionnés soit par ancrage fixe, soit par
ancrage dynamique, soit par positionnement dynamique (pas de liaison avec le fond).
Les appareils sur supports flottants sont généralement utilisés dans des grandes
profondeurs d’eau, pour des puits d’exploration, ou des puits de production à tête
sous-marine.
a) Les outils à lames : Ils peuvent avoir plusieurs formes selon l’objectif souhaité. Les plus
connus sont les trilâmes. Le trilâme est couramment utilisé dans des formations très tendres à
moyennement dures c'est-à-dire lorsque le marteau fond de trou comme le tricône, perdent de
leurs efficacités.
b) Les outils à molettes : ils sont généralement utilisés dans les terrains durs. Les plus utilisés
sont les tricônes à molettes. Ils ont 3 molettes portant une denture dont la géométrie varie
suivant la fonction à laquelle elles sont destinées. Les dents sont plus longues et nombreuses
selon que l’outil est destiné à des terrains plus tendres.
c) Les outils à pastilles ou carbure de tungstène ou à insert : Ils ont à la place des dents des
bâtonnés en carbure de tungstène fixé et la partie extérieure de ces bâtonnés est sphérique ou
conique suivant le fabriquant.
d) Les outils diamant : Pendant longtemps l’outil diamant a vu ses applications limitées
d’une part aux forages de formation très dures et très profondes dans lesquelles les outils
classiques à dents ou à pastilles ne donnent que des résultats médiocres. D’autre part, au
carottage, dans la mesure où ils permettraient une récupération quasi totale de la longueur
carottée à la grande satisfaction des géologues et des géotechniciens.
Dans la panoplie des méthodes de forage, la méthode rotary avec boue forage reste la seule
utilisée dans le domaine du pétrole
Un outil appelé tricône ou trilâme est mis en rotation depuis la surface du sol par
l’intermédiaire d’un train de tiges. L’avancement de l’outil s’effectue par abrasion du terrain,
sans choc, uniquement par rotation et poussée. Celle-ci est fournie par la puissance de la
machine mais surtout par le poids des tiges au-dessus de l’outil. L’outil détache dans le fond
du trou des copeaux de terrain (appelés cuttings). La circulation d’un liquide, la boue de
forage, permet de les remonter à la surface. La boue de forage est injectée à l’intérieur des
tiges, ressort au niveau de l’outil et remonte à la surface par l’espace annulaire entre le train
de tiges et les parois du trou foré.
Le Top Drive Service remplace la table de rotation sur les rigs pétroliers de dernière
génération (Comme sur le bloc d’Agadem). Il permet la transmission de la rotation à l’outil
à partir du haut en utilisant une tête d’injection plutôt que la tige d’entrainement (Kelly) et la
table de rotation. La tête d’injection, la composante essentielle du TDS, est entrainée par un
puissant moteur électrique. Elle est accrochée au mouflon mobile et les deux voyagent au
travers d’un chariot de guidage vertical fixe disposé à partir du mouflon fixe jusqu’à environ
3m avant le plancher du rig.
Le TDS est contrôlé à partir du poste de contrôle du foreur mais dispose également d’une
unité de puissance hydraulique spécifique (TDS unit) abritant les commandes hydrauliques
ainsi que les câblages électroniques de mémoire.
Elle dépend des caractéristiques de la boue de forage qu’il est nécessaire de contrôler
régulièrement (densité, viscosité, débit, pression de refoulement, thixotropie, filtration, vitesse
ascensionnelle, chimie).
Le rôle de la boue dans un forage est d’évacuer les déblais du fond du trou. Mais aujourd’hui
on s’accorde à reconnaitre à la boue au moins une une 10ène e fonctions importantes.
Une boue est composée d’une phase continue (de l’eau, qui peut contenir de l’huile en
émulsion pour les boues à eau et de l’eau pour les boues à huile), de viscosifiants (en générale
de l’argile, souvent de la bentonite), d’alourdissant (en générale de sulfate de baryum appelé
baryte), d’additifs.
Il existe une gamme très étendue d’additifs, dont les rôles sont très variés. La plupart servent à
ajuster les caractéristiques physico-chimiques de la boue. On peut aussi citer les colmatants,
utilisés en cas de perte de boue et les lubrifiants qui servent lors des forages fortement déviés
ou lors de coincement de la garniture.
Un puits pétrolier est un ouvrage couteux qui doit être étudié et planifié avant sa réalisation.
Cette étude se fait par la collecte de données techniques (géologique, géographique,
Ses données sont compilées a l’intérieur d’un document appelé proposition de forage.
La proposition de forage est un document de base établi dés qu’il y’a possibilité de forer un
puits.
• puits de corrélation (éventuellement)
Le rapport d’implantation qui est un document établi lorsque la décision de forer est prise.
• puits de corrélation (éventuellement)
Un bon programme de forage doit garantir un choix optimal de la trajectoire du puits, un bon
dimensionnement de l’installation de forage et aussi de la garniture de forage.
Dans le passé, tous les puits forés étaient verticaux. Mais, le forage directionnel est devenu de
nos jours très courant et incontournable pour atteindre des cibles de plus en plus rares et de
moins en moins accessibles
a) Programme géologique
Il regroupe les éléments permettant aux ingénieurs de forages d’avoir une idée claire sur les
formations géologiques que le forage aura à traverser.
Une coupe lithologique est une représentation schématique des formations traversées par un
forage. Elle doit comporter:
Etc.
Coupe lithologique
• la position du tubage,
• la cimentation
b) Programme de boue
Il définit le type et les caractéristiques des fluides utilisées par phase. Les conversions
possibles ainsi que les alourdissements qui pourraient être nécessaires.
c) Programme de la garniture
Le programme de garniture de forage est une prévision de l’assemblage des tiges de forage,
de masse-tiges et des outils en fonction de l’objectif et des formations traversées.
Le programme de garniture n’est pas exhaustif, il peut changer en fonction des surprises
réservées par le terrain.
• outils de forage,
d) Programme de tubage
On appelle tubage, l’opération qui consiste à l’introduction d’une section tubulaire (en acier
ou en PVC) à l’intérieur d’un forage.
Un tubage est défini par le diamètre extérieur et le diamètre intérieur qui donnent l’épaisseur
de la garde en acier ou en PVC.
On parle de programme de tubage dans le cas du forage pétrolier par l’assemblage d’une suite
de section de tube de diamètres (le plus souvent décroissant) et de longueurs différentes
donnant ainsi l’appellation de phase de forage après chaque étape de trou réalisé et de tube
introduit.
• Assurer une bonne traversée des eaux de nappes aquifères évitant ainsi leur
contamination par la boue de forage.
• NB : Dans le cas d’un forage pétrolier, le tube possède un élément fermant sa partie
inférieure. Cet élément s’appelle sabot
e) Programme de cimentation
Ainsi, une mauvaise cimentation du puits peut avoir des conséquences très préjudiciables au
cours de l’exploitation :
• L’introduction des hydrocarbures dans les formations de surfaces à travers les trous de
corrosion,
f) Programme de Diagraphie
Doit spécificité toutes les diagraphies qui seront réalisées pendant et après le forage
a) Procédure
La conception d’un puits se fait du bas vers le haut alors que sa réalisation se fait du haut vers
le bas.
Un puits présente une architecture décroissante vers le bas selon des diamètres de plus en plus
réduit. Ce schéma est dit schéma en escalier et donne au puits toute son originalité.
b) Représentation schématique
Il s’agit de la coupe technique d’un puits c’est-à-dire une représentation schématique du puits
avec les caractéristiques techniques des éléments utilisés lors de sa réalisation.
Exercice d’application
• Phase 2 ou colonne technique, trou foré de 200m à 1000m avec un outil de diamètre
21’’3/4, cimenté et tubé avec un tube de diamètre 18’’1/4.
• Colonne de production, trou foré de 1000m à 2000m de diamètre 17’’, cimenté et tubé
avec un tube de diamètre 15’’.
• Prévoir le creusage des fosses à boue et son emplacement au cas où c’est nécessaire,
• Installer toutes les unités de pompage, de pression hydraulique et les moteurs sur un
plan horizontal.
Introduction
L’échantillonnage lors de l’exécution de forage fait partie intégrante de surveillance
géologique. La surveillance des opérations du forage est l’ensemble des techniques qui
permettent de suivre et de contrôler l’avancement du puits à travers les paramètres du forage
et les caractéristiques des formations géologiques traversées pendant sa réalisation.
Elle a pour but la collecte des données géologiques pour la description lithologique, identifier
les zones qui contiennent les réserves d'hydrocarbures et aussi pour la bonne marche du
forage. Pour atteindre ces objectifs cette surveillance doit passer par:
- La surveillance et l’enregistrement des paramètres du forage (vitesse de pénétration,
poids sur l’outil, vitesse d’avancement, débits et pression de boue, etc.),
- L'examen et l'analyse des déblais et carottes remontés à la surface afin de tirer
l'information géologique contenue dans les formations traversées,
- L’identification de la présence de gaz et son ampleur à travers l’analyse de la boue.
• Demi-fûts rempli d’eau douce pour laver les déblais directement pris du tamis,
• Cribles ou tamis qui sert à tamiser les déblais,
• Enveloppes kraft avec fermeture en papier (pour échantillons lavé, sèche et contenant
des indices d’hydrocarbures pour les analyses géochimiques),
• Boite de conserve (pour les échantillons de boue ou de géochimie,
• Ecran d’affichage sur lequel est affiché le ROP (Rate Of Pénétration), le rythme ou la
vitesse d’avancement de forage,
• Excel pour la saisie des numéros d’échantillons
V. Traitement d’échantillons
Les échantillons doivent être répartis uniformément et en plusieurs catégories selon l’objectif
visé.
Ainsi on effectue les opérations suivantes:
- Homogénéisation (quartage par ex) : Il s’agit de mélanger l’échantillon issu d’un
même intervalle d’échantillonnage pour avoir des échantillons uniformes pour tous
catégories et pour toutes les analyses.
- Lavage : les échantillons sortis du forage sont noyés dans la boue de forage, ils
doivent être imbibés suffisamment d’eau pour éliminer totalement la boue.
- Séchage,
- Répartition,
- Emballage,
- Etiquetage,
VI. Répartition
Selon les objectifs fixés au départ de forage, après avoir été lavés, les échantillons seront
répartis comme suit :
• Lavé non séché envoyé à l’unité mud logging pour la détection d’huile, la description
lithologique et le master log;
• Lavé et séché qui est classé en quatre types :
- Echantillons sèche (dry) : envoyé à la compagnie (CNPCNP par exemple);
- Echantillon fiole (vial) : dans un tube en trois exemplaires (Deux pour la CNPCNP et
un pour le MEP par exemple);
- Classeur d’échantillon (files) : classé dans un petit carton de 100 cases (En trois
exemplaires dont deux à la CNPCNP et un au MEP par exemple) ;
- Echantillon géochimique : [prélevé uniquement dans les couches contenant des
hydrocarbures et envoyé à la compagnie (CNPCNP)].
b. Composition minéralogique
Il s’agit de déterminer les différents minéraux constituant la roche : mica, phosphate, quartz,
feldspath, etc.
c. Couleur
Pour déterminer la couleur d’un échantillon, il est utile de l’examiner lorsqu’il est humide, les
couleurs apparaissent plus clairement. Si on a plusieurs couleurs dans l’échantillon, on décrit
d’abord les plus dominantes. La couleur peut permettre de distinguer l’environnement de
dépôt aérobie ou anaérobie.
Dans certains cas, elle peut aussi donner des informations sur milieux reducteurs ou oxydant
de la formation argileuse.
d. Dureté
C’est un paramètre physique basé sur la résistance à l’écrasement de la roche.
La procédure employée da manière générale afin d’obtenir une estimation précise est la
suivante :
h. Cimentation
C’est le résultat d’une cristallisation due à la précipitation de la silice, carbonate et autres
minéraux solubles dans la roche.
i. Porosité
Elle est constituée par l’espace vide entre les grains. La géométrie d’emballage issue de la
compaction de grains influence sur les résultats de porosité.
k. Indices d’hydrocarbures
L’observation directe ou grossière des cuttings permet à un premier stade de détecter les
indices d’hydrocarbures par les méthodes suivantes :
L. Autres
D’autres paramètres aussi être déterminés au besoin : Arrangement, matrice, etc.
Etc.
→ déposer puis écraser sur un papier filtre en mettant quelques gouttes de CCl4,
→ mettre le papier dans le fluoroscope. En cas de présence d’hydrocarbure on remarque des
taches sur le papier.
4. Détection des gaz
Pour détecter et connaitre le type de gaz, on utilise les équipements suivants :
Un dégazeur qui, sans interruption prélève la boue de forage et simultanément sépare les
gaz solubles dans la boue. A ce stade les deux fluides sont séparés. Le gaz extrait est prélevé
par l’unité de mud logging où il sera mesuré par une variété de détecteurs de gaz :
généralement un détecteur total de gaz, un chromatogramme, un détecteur de CO2 et un
détecteur de H2S.
Les détecteurs de surveillance d'azote, divers sulfures et d'hydrogène peuvent également
être utilisés.
Les lectures de gaz sont alors affichées graphiquement sur l’écran de la cabine de surveillance
(voir figure). Cela permet une évaluation facile de la quantité relative de gaz enregistrée. Les
gaz sont enregistrés en pourcentage ou en ppm.
• De caving,
• Débris recyclés,
• Ciment de la roche,
• Divers contaminants.
Il s’agit des effondrements ou détachements des parois du trou se mélangeant aux débris
provenant des profondeurs supérieures.
b) Débris recyclés
Lés débris de forage qui n’ont pas été retirer du fluide de forage à partir de schaker,
dessableur et dessilteur, seront recyclés dans le système de circulation de la boue.
Ces débris recyclés peuvent être sources de pollution des débris provenant des profondeurs
supérieures. Les débris recyclés sont reconnus par leur petite taille ou leur forme arrondit.
Exemples:
d) Perte de circulation
- La perte de circulation intervient lors de la traversée des zones fracturées (dans ce cas
on constate une diminution du volume de la boue), lorsque de la pression d’injection
n’est pas suffisante.
e) Ciment de la roche
- Lors de l’interprétation des déblais, le ciment de la roche peut être confondu à l’argile.
- Pour faire la différence entre un débris du ciment et une argile, on fait le test d’acide
phenolphtamique.
Exercice d’application
2) Quelle opération doit-on au préalable effectuer pour que les échantillons des 3 labo soient
uniformement?
5) Quel type de solvant doit-on utilisé pour faire la différence entre un débris de ciment et une
argile?
III. Le MASTERLOG
1. Définition et objectif du mater log
C’est un document qui présente le bilan des informations géologiques obtenues pendant la
surveillance du puits foré.
L’objectif du master log est de fournir toutes les informations géologiques des formations
traversées de la surface jusqu'à la profondeur finale et quelques caractéristiques du puits. Son
interprétation permet de situer la position probable des réservoirs.
2. Données nécessaires à l’établissement du Masterlog
a) Interprétation des cuttings ou déblais
- description macroscopique
- Analyse microscopique
- Indice d’huile
- Tests de flurescence directe
- Tests de flurescence indirectes
- Detection des gaz
b) Analyse de la boue de forage
- Détection d’indice d’huile
- Détection de gaz
- Changement des paramètres de forage
c) Diagraphies
- DLL
- MSFL
- ZDL
- CNL
- BHC
- SP
- CAL
- BDS-GR, RD, RS
Et plusieurs tests comme :
• Le test SLAM qui est effectué pour mesurer la variation des paramètres physiques
(température, pression, la résistivité, conductivité, …) des formations à travers ces
sondes spécialisées.
• Le test RFT qui permet de prélever des échantillons de fluides à des profondeurs bien
précises.
• test SWC ou carottage.
d) paramètres de forage
Au cours du forage d’un puits, le suivi des paramètres de forage est nécessaire pour l'analyse
et l’amélioration des processus mais aussi pour sécuriser les installations et les personnels
opérant sur le site.
Le suivi des paramètres de forage en temps réel est assuré par la cabine de surveillance
géologique à l’aide des capteurs installés dans les différents endroits sur le rig.
Les paramètres à surveiller sont les suivants:
Le ROP : Ce paramètre est en relation avec d’autres paramètres de forage tels que: WOB,
RPM, Torque. Le ROP varie dans le même sens que ces trois paramètres en fonction de la
nature des formations géologiques traversées. Ce paramètre indique la vitesse d'avancement.
Pression équivalente dans les tiges de forage (SPP)
Elle permet de remonter les déblais du fond du trou jusqu'à la surface.
C'est la pression de circulation de la boue du forage qui est nécessaire pour maintenir le
rythme de forage efficace. Elle est mesurée dans la colonne d’alimentation à l'aide d'un
manomètre. En
outre, des changements établis dans la pompe de pression indiqueraient généralement des
problèmes sur l’outil de forage ou dans le trou du forage.
Charge accroché ou « WOH » et charge du bit ou « WOB »
La charge totale accrochée représente le poids suspendu au derrick. La surveillance de ce
paramètre permet de connaitre la charge accrochée à la grue et le poids sur le bit.
Coup de la pompe ou « Pump strokes » (SPM)
La surveillance des mouvements d'une pompe à piston avec précision offre un moyen simple
de compter et de calculer les coups. Les coups de la pompe sont enregistrés et affichés sur
l’écran.
Niveau du liquide ou « Pit level » dans le bac à boue.
Le capteur est utilisé pour surveiller la quantité de la boue de forage. Le niveau du fluide est
enregistré et affiché sur l’écran.
L’Intérêt de la mesure est le contrôle de disponibilité de la boue dans chaque bassin, perte de
boue en surface, pertes partielles pouvant mettre en évidence des formations fracturées,
manipulations sur le volume en circulation (ajout de boue, mise en service de bassins
différents)
Vitesse de la table de rotation (RPM)
La vitesse de rotation est définie comme le rythme avec lequel le trépan tourne au cours des
opérations de forage.
La relation entre la vitesse de rotation et le rythme de forage est que plus la vitesse augmente,
plus le rythme de rotation du trépan est élevé.
Sa surveillance à pour intérêt la recherche des paramètres d’avancement optimum, corrélation
de vitesse d’avancement entre différents puits, interprétation de lithologie.
Le master log est ainsi réalisé à l’aide des logiciels. Par exemple GWM, Logplot, etc.
Le Masterlog se présente sous forme de Panels avec des entêtes et des légendes.
• - Entêtes: elles donnent entre autres des informations générales sur le puits, présentent
les paramètres représentés sur le Masterlog.
- Panel3: courbes de gaz et de résistivités (TG, C1, C2…) et (RD, RS, MSFL)
• Interpréter les paramètres un à un (GR, ROP, Lithologie, tests au fluor, courbes de gaz
et de résistivités)
MASTERLOG
Etude de cas : Description des cuttings, cas du puits Koulélé CE-2 sur le
bloc d’Agadem
Le prélèvement des échantillons a commencé à partir de 7.50m de profondeur.
Les formations suivantes ont été ainsi décrites à partir de la même profondeur: la formation
récente, la formation de schiste de Sokor, la formation de schiste à faible vitesse, la formation
sableuse de l’alternance de Sokor, la formation de Madama et la formation de Yogou.
• Argilites 63,94%,
les suivantes : argilites 66.03%, les grès 29,99%, les schistes charbonneux 2,40%, les silts
1,58% de cette formation.
Il y avait 15 couches de 51.00m, des faibles émissions fluorescentes observées dans cette
formation
La taille de grain allant de 2 - 4mm,des graviers noirs et grisâtres, et des schistes charbonneux
occasionnellement noirs avec les proportions suivantes (figure 15) : grès forment 84,01%, les
argilites forment 12,17%, les graviers forment 2,39% et les schistes charbonneux forment
1,43%.
Les argiles forment 76,53 %, les grès de 17,24%, les silts forment 3,06%, les schistes
charbonneux forment 2,08%, les schistes de 0,37 %, et les marnes forment 0,72 % comme le
montre la figure 16.
ANNEXES
Echelle granulométrique
Microscope binoculaire
Fluoroscope
Exercice
Calculer le nombre total d’échantillons fioles, humides, archives, carottes murales et carottes
conventionnelles prêts à être expédié au laboratoire si :