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PREPARE PAR:
DOONICK LOUIS
FRADELSON JEAN-BAPTISTE
CAROUNE CASSEUS
JERRY BOB JOSEPH
DECEMBRE 2020
« Approvisionnement en eau potable »
AVANT-PROJET D’HYDRAULIQUE
Une source jaugée en période d’étiage donne une hauteur déversant h=20cm sur un déversoir de
Thompson dont l’angle 𝛼 = 900. Elle est retenue pour alimenter un village qui compte
actuellement 1 000 maisons, 3 écoles : 2 primaires et une professionnelle qui accueillent un
effectif de 2 000 élèves. Dans ce village on dénombre en plus une petite place publique de 1 000
m2 d’espaces bétonnés et 2 000 m2 d’espaces verts localisée au centre du village, un marché
public de 400m2, un complexe administratif pour 100 employés et un dispensaire capable
d’accueillir 90 visiteurs. Les données topographiques sont résumées dans le tableau suivant :
Consignes :
r = 1,8% n = 20 ans
De plus, 40% de la population souhaiteraient avoir un branchement privé avec une dotation de
80l/j/pers. Le reste de la population sera alimenté par kiosques de vente d’eau.
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TRAVAUX À RÉALISER
N.B. : Prendre 6 personnes par maison. Pression minimum sur le réseau : 12m.c.e.
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REMERCIEMENT
Ce travail est l’aboutissement d’un dur labeur et de beaucoup de sacrifices ; nos remerciements
vont d’abord au Grand Architecte de l’univers (GAU) qui nous a doté d’intelligence, et nous a
maintenu en santé pour mener à bien cette année d’étude. Nous tenons aussi à adresser nos
remerciements à nos familles, et plus précisément à nos très chers parents qui nous ont toujours
soutenus et poussés à continuer nos études. Ce présent travail a pu voir le jour grâce à leurs
soutiens.
Nous souhaitons également remercier tous les professionnels et amis travaillant dans le secteur
d’HYDRAULIQUE interrogés dans le cadre de cette étude, qui ont bien voulu répondre à nos
différentes questions sur le domaine dans le but de permettre la facilité de l’élaboration de ce
travail. Un remerciement spécial à notre collègue, Yves Marie SAFÉUS qui nous a conseillé.
Nous exprimons de même notre gratitude envers tous nos enseignants qui, malgré tous les pépins
ont réussi à nous former pendant ces cinq douloureuses et frustrantes années passées à l’UDERS.
En dernier lieu nous remercions toutes personnes ayant contribué de près ou de loin à
l’avancement de notre étude.
Nous ne pourrons nommer ici toutes les personnes qui nous ont aidés et encouragés d’une
manière ou d’une autre. Nous les remercions vivement.
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DEDICACE
Aucune dédicace ne saurait exprimer nos respects, notre amour éternel et notre considération
pour tous les sacrifices que vous avez consenti pour nos instructions et notre bien-être.
Nous vous remercions pour tout le soutient et l’amour que vous nous portez depuis notre enfance
et nous espérons que vos bénédictions nous accompagnent toujours.
Que ce modeste travail soit l’exaucement de vos vœux tant formulés, le fruit de vos
innombrables sacrifices.
AVANT-PROPOS
Au même titre que l’air, l’eau considérant comme un élément primordial à la vie, exige à un
individu une consommation pour minimum vingt (20) litres (l) d’eau par jour pour subvenir à
ses besoins. Il faut dire aussi que c’est l’une des principales problématiques les plus pertinentes
de la vie terrestre présentée sous plusieurs aspects par exemple, l’éloignement des points d’eau
dans les zones rurales qui constitue un problème pour l’approvisionnement en eau potable des
populations. Certaine fois, il est même nécessaire de parcourir plusieurs kilomètres pour avoir
accès à une source d’eau potable. Autant que ce problème résiste, autant que cela entraine
certainement des éloignements répétitifs. De là étant, l’éloignement va inciter à utiliser en
sustentions des eaux plus proches mais de qualités douteuses, ce qui pourra engendrer
l’émergence des maladies d’origine hydrique (Diarrhées, cholera…) mais aussi la scolarisation
des enfants en raison du poids et de la durée de la corvée d’eau dont ils sont souvent chargés.
Mettre en place un accès durable à l’eau potable constitue de ce fait un important facteur
d’amélioration des conditions de vie et de santé, et en tant qu’ingénieurs civils, notre devoir est
d’être toujours capable de trouver une solution à quel que soit la situation en question.
Grâce aux connaissances acquises au cours de notre cycle d’étude en Génie Civil plus
précisément portant sur l’hydraulique, nous croyons fermement que nous sommes en mesure
d’améliorer les conditions de vie de cette population en ramenant l’eau de la source au village.
Tout en approfondissant nos connaissances dans ce domaine, nous espérons que notre travail de
servira de quoi à contribuer à l’augmentation de la quantité d’eau potable dans des différentes
localités de notre pays, en mettant à disposition des instances concernées, une étude bien faite.
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REMERCIEMENT ........................................................................................................................ V
DEDICACE .................................................................................................................................. VI
INTRODUCTION .......................................................................................................................... II
1- Importance de L’EAU........................................................................................................... 10
Objectif principal....................................................................................................................... 11
MÉTHODOLOGIE....................................................................................................................... 12
CHAPITRE I................................................................................................................................. 14
CHAPITRE II ............................................................................................................................... 26
ADDUCTION ............................................................................................................................... 26
TRAITEMENT DE L`EAU.......................................................................................................... 30
CHAPITRE IV .............................................................................................................................. 35
RESERVOIR ................................................................................................................................ 35
CHAPITRE V ............................................................................................................................... 40
DISTRIBUTION........................................................................................................................... 40
7.1.1- Causes.......................................................................................................................... 55
RECOMMANDATIONS ............................................................................................................. 57
CONCLUSION ............................................................................................................................. 58
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................ 71
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ANNEXE ...................................................................................................................................... 72
....................................................................................................................................................... 73
P a g e | III
: Population future
: Population actuelle
r: Taux d ‘accroissement
n: Nombre d’années séparant l’année actuelle à l’année future
: Consommation moyenne journalière
: Coefficient de majoration
: Consommation totale moyenne journalière
: Consommation maximale journalière
: Coefficient maximal journalier
Consommation maximale horaire ou coefficient de pointe horaire
Coefficient maximal horaire
Cu : Capacité utile du Réservoir
Cr : Volume nécessaire pour assurer le fonctionnement de régulation
Ri : Réserve d’incendie
H : Temps de distribution
VU : Volume utile
SU :
HU : Hauteur utile
L : Longueur
l : Largeur
HV : Hauteur du vide
VV : Volume du vide
CT : Capacité totale du réservoir
h : Hauteur
VT : Volume nécessaire pour les réservoirs des kiosques
V : Volume d’un réservoir
TR : Temps de remplissage du réservoir
Q : Débit
v : Vitesse d’écoulement
P a g e | VI
D : Diamètre
Re : Nombre de Reynolds
: Viscosité cinématique
J : Perte de charge totale
j : Perte de charge unitaire
CWH : Coefficient d’ Hazen – Williams
L’ : Longueur équivalente
R : Rendement de l`HTH
Qe : Débit entrant
Qs : Débit sortant
Qc : Débit consommé
Qt : Débit transité
Pc.u.a. : Perte de charge unitaire admissible
Q : Débit correcteur
Q’ : Débit final
F : Poussée hydraulique en kgf;
S : Grande section en
S’ : Petite section en
f : Coefficient de frottement, il est égal à
: Angle de frottement du terrain
: Masse volumique du béton
k : Coefficient de sécurité
m : Mètre
2
m : Mètre carré
m3 : Mètre cube
l : Litre
m.c.e : Mètre colonne d’eau
CD : Charge disponible
M.P : Maille propre
M.V : Maille voisine
SAEP : Système d’Approvisionnement en Eau Potable
P a g e | VII
Cet avant-projet traite l’étude en partie de l’approvisionnement en eau concernant une population
dont on aura à alimenter.
L’eau que nous aurons à utiliser pour desservir le village provient d’une attente ayant 75 m
d’altitude et les conduites utilisées sont les PEHD et leur dimension varient entre 40 à 125 mm.
ABSTRACT
Drinking water systems are set up in such a way that the water needs of the population, both
quantitatively and qualitatively, are not permanent for a specific period of time.
This preliminary draft deals with the study in part of the water supply for a population to be
supplied.
The water we will have to use to serve the village comes from a waiting of 75m of altitude and
the pipes used are the HDPE and their size vary between 40 and 125 mm.
The project consists of supplying the area in question while building a reservoir. The population
will be served for 20 years.
INTRODUCTION
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1- Importance de L’EAU
L’eau, non seulement importante du point de vue de la santé publique, est aussi la condition du
niveau de vie en général c’est-à-dire la production agricole, l’élevage, l’industrie, le commerce et
la vie quotidienne dépendent de l’accès à l’eau. L’eau étant un élément indispensable à la vie et
aussi présent chez tous les êtres humains représente en moyenne de 70% dans le corps de
l’homme. Elle recouvre la majorité de la surface de la terre, soit environ 71%. Nous devons alors
prendre toutes les mesures nécessaires pour pérenniser cette ressource.
La quantité d’eau douce que les hommes peuvent facilement récupérer, à savoir les eaux du sous-
sol, est extrêmement faible. Elle représente 0.63% de l’eau totale du globe (il y a 97.2% d’eau
salée et 2.8% d’eau douce). Notre devoir est donc de protéger cette faible ressource contre la
pollution par les produits chimiques et les déchets industriels issus des activités humaines, qui
peut entrainer une dégradation de la qualité de l’eau, ce qui rendra son utilisation dangereuse
pour la santé.
Ainsi, dans le cadre de notre avant-projet, il nous est demandé d’étudier le système
d’alimentation en eau potable de ce village afin d’y intervenir de façon rapide et soigneuse.
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OBJECTIFS DE L’AVANT-PROJET
Les objectifs de cet avant-projet sont les suivants :
Objectif principal ;
Objectifs spécifiques.
Objectif principal
L’objectif principal de cet avant-projet est de réaliser une étude d’approvisionnement en potable
de la zone en question.
Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de cet avant-projet sont de :
déterminer le besoin en eau potable de la zone;
dimensionner le réseau et le réservoir.
P a g e | 12
MÉTHODOLOGIE
Pour la réalisation de ce travail, nous avons pu utiliser une méthodologie bien précise afin de
pouvoir atteindre l’objectif visé. Qui sont :
1- La méthode d’enquête;
2- La méthode de traitement des données;
3- La méthode documentaire.
La méthode d’enquête par le biais des données déjà disponible nous facilitant, d’avoir une toute
petite meilleure idée non seulement sur la configuration de la zone, mais aussi sur la population à
desservir.
La deuxième méthode qui est celle de traitement des données. Elle nous a aidé de répartir les
personnes qui seront alimentées à l’aide d’un branchement privé et celles qui seront alimentées
au moyen des kiosques.
La méthode documentaire nous a permis de faire une revue des connaissances bibliographiques
afin de collecter des informations relatives à la thématique de l’étude.
P a g e | 13
PLAN DU RAPPORT
L’avant-projet présentera ces types d’activités qui seront définis comme suit :
Activités de bureau:
A l’aide de certaines informations déjà fournies, on utilisera les résultats des travaux pour rédiger
(6) en moyenne s’y trouvant dans chaque maison. Ce qui fait en total une population actuelle de
6000 personnes.
= P0 (1+r)n
Pour chaque tronçon, la population actuelle P0 est égale au produit du nombre de ménages dans
le tronçon multiplié par 6 personnes.
2- Etude de la consommation
Le calcul de la consommation ou demande en eau moyenne journalière (Qm/j) se fait en utilisant
des dotations, c’est-à-dire des volumes d’eau par jour (litre/jour : l/j) par personne pour les
bâtiments (privée, écoles), par lit pour les hôpitaux et hôtels, ou par m2 pour les espaces ouverts,
etc. La population future, le nombre total de personnes dans les écoles, le nombre total de lits
dans les hôpitaux et hôtels, etc. sont multipliés par leur dotation respectif pour trouver leur
consommation ou débit en litre par seconde (l/sec). La somme de toutes les consommations
donne la demande moyenne totale journalière pour la zone du projet. Pour s’assurer que
l’alimentation sera toujours garantie par le forage, on calcule la demande journalière maximum
(QM/j) en affectant la consommation moyenne journalière transformée en débit continu d’un
coefficient k=1,2 appelé maximum journalier, que l’on compare avec le débit d’étiage du forage
qui doit en être supérieur (k peut varier de 1,2 à 1,5).
2.1- Dotations
C'est le volume d’eau utilisé par jour (litre/jour) par catégorie d’utilisateur.
Ici, on a :
Branchements privés = 80l/j/personne ;
Kiosques = 30l/j/personne;
Écoles = 30l/j/élève ;
Dispensaire = 50l/j/lit.
→ = → = 0,25 l/j/personnes.
P a g e | 19
→ → 0,14 l/j/personnes.
RA 0 0
AB 686 0.14
AC 172 0.03
CD 1244 0.25
CE 429 0.08
EF 987 0.20
FG 343 0.07
EH 729 0.15
HI 644 0.13
HJ 129 0.02
JK 583 0.12
JL 215 0.04
LM 275 0.05
LN 704 0.14
NO 669 0.13
NP 772 0.16
Total 8581 1.71
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→ → 0,27 l/j/élève
→ → 0,05l/j/visiteur
→ → = 0,02 l/j/m2
→ → 0,02 l/j/employé
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EH 0.27 0.32
HI 0.23 0.28
HJ 0.04 0.05
JK 0.21 0.25
JL 0.07 0.08
LM 0.10 0.12
LN 0.26 0.31
NO 0.24 0.29
NP 0.28 0.34
Total 3.1 3.71
NO 0.13 0.16
NP 0.16 0.19
Total 1.71 2.33
ADDUCTION
P a g e | 27
Adduction gravitaire (écoulement à surface libre ou en charge) : quand la côte source est
supérieure à la cote du réservoir.
Adduction par refoulement (écoulement en charge seulement) par pompage en utilisant
une station de pompage.
L'adduction gravitaire s'effectue, soit par aqueduc, soit par conduite forcée ou en charge :
Avec des aqueducs (ou des canaux à ciel ouvert), l'écoulement est à surface libre, c'est-à-
dire sans pression, grâce à la pente, il est généralement uniforme sur tout le parcouru.
Avec des conduites en charge, l'écoulement est à section pleine, c'est-à-dire sous
pression.
Pour la réalisation de ce projet, nous avons jugé nécessaire d’utiliser les conduites en PEHD.
Q = 13.70 ⁄ ou Q = 0.0137 ⁄
D = 1.5√
D = 1,5√
D = 0.175 m
P a g e | 28
D = 175 mm
On prend D = 180 mm
Calcul de la vitesse d’écoulement
V=
V=
= 97 200
≥ 4000, il s’agit d’un régime turbulent
Trouvons la perte de charge totale par la formule de Hazen-Williams
J= avec = 150(PEHD)
J=
J = 3,8018 m
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3- Équipements de l’adduction
Généralement l’adduction est constitué de:
Vannes: Les vannes se distinguent par leur nombre de voies, qui permettent à ce que les
écoulements d’eau se fassent dans la ligne d’adduction. Une vanne à 2 voies se raccorde
sur deux tuyaux et une vanne à 3 voies se raccorde sur trois tuyaux. Il existe deux types
de vannes à 3 voies, notamment en L et en T. La vanne T permettra une circulation de
l’eau en trois directions ; la vanne L ne laisse passer l’eau qu’à travers deux issues sur
trois. Il existe plusieurs types de vannes:
1) Les vannes d’isolement: Elles permettent d’isoler la ligne d’adduction ou
certaine partie de la ligne d’adduction en cas des travaux d’inspection, de
réparation ou de maintenance. Pour les conduites ayant de gros diamètres, on
utilise les robinets à papillon et des robinets-vannes pour les conduites de petits
diamètres;
b) Les vannes à clapet de non-retour: Elles permettent d’orienter l’écoulement
dans une seule direction;
c) Les vannes de réduction de pression: Elles permettent de ramener la pression à
une valeur souhaitée;
d) Les vannes de l’altitude: Ce type de vanne est placé à l’entrée d’un réservoir
élevé. Lorsque l’eau arrive à sa hauteur maximale dans le réservoir, la vanne
ferme sous l’action de la pression de l’eau et on évite que le réservoir déborde;
Ventouses: Les ventouses sont actionnées par la simple présence d’air. On les retrouve
dans les points hauts de la ligne d’adduction;
Vidanges: Il est facile d’imaginer que l’eau qui émerge de terre, parfois avec une certaine
vitesse, entraîne dans ses turbulences des corps inertes (poussière, sable ou petits
cailloux) qui vont, à l’occasion d’un écoulement plus régulier et moins agité, venir se
déposer dans les points bas des adductions. On comprend donc aisément l’intérêt qu’il y a
de disposer des vidanges aux points bas qui permettront de temps à autre, de vider
l’adduction en entraînant ainsi l’ensemble des dépôts qui obstrue les tuyaux.
Débitmètre: Installé à l’entrée du réservoir dans l’optique d’enregistrer le volume entrant
dans le réservoir.
CHAPITRE III
TRAITEMENT DE L`EAU
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3.1.2- Oxydation
Si la charge organique est très importante ou s'il y a de l'ammoniaque, du fer ou du manganèse en
solution, l'oxydation facilite leur élimination lors de la phase de clarification. Cette étape
d'oxydation peut se faire avec du chlore ou de l'ozone.
3.1.4- Désinfection
Les bactéries et virus pathogènes qui demeurent dans l'eau sont éliminés lors de l'étape de
désinfection. On utilise pour cela du chlore, de l'ozone ou des ultraviolets. Une petite quantité de
chlore reste dans l'eau produite pour éviter un développement bactérien plus en aval, dans le
réseau d'eau.
Autres traitements :
À la sortie de l'usine de potabilisation, l'eau est acheminée vers des réservoirs (châteaux
d'eau) puis jusqu'aux robinets.
Dans le cadre de notre, l’étude est faite par rapport à un captage (eau souterraine) provenant d’une
attente de 75 m d’altitude. D’après (A.C.F., 2006, page 75), «Les eaux souterraines sont réputées
de bonne qualité pour la consommation humaine» Généralement, elles ont une faible couleur,
une faible turbidité température constante, la présence de calcium et de magnésium, la présence
d’acide sulfhydrique, la présence de fer et de manganèse.
Pour notre étude, on a adopté le procédé de traitement par désinfection (Chloration) qui se définit
comme la destruction des microorganismes pathogènes (bactéries, virus, protozoaires) sans leur
élimination physique. C’est la manière d’éviter que l’eau de boisson ne véhicule des maladies
transmissibles.
MR =
MR =
RESERVOIR
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4.1- Définition
Un réservoir est un récipient, une cuve qui permet de stocker une réserve de liquide
quelconque ;
Un réservoir d’eau est un contenant hermétique de différents volumes possibles dont
l’usage est de stocker de l’eau. Selon la provenance de celle-ci, le réservoir peut être
destiné à différents usages.
Par rapport au réseau d'approvisionnement, ils peuvent aussi être groupés en deux types :
H=6
P a g e | 38
Cr =
Cr = 295,92 m3
Vérification :
Soit un pourcentage de Qmax j = CR
à 50 % de Max j.
Donc, Cu= Cr + Ri
Cu= 300+120
P a g e | 39
Cu= 420 m3
VU = SU HU
Fixons la hauteur utile du réservoir, HU = 3,5 mètres. D`où :
VU = 3,5 m SU
SU =
SU =
SU = 120 m2.
SU = L l’ Avec L = 12m, on a :
l= → l= → l= 10 m D
P a g e | 40
À noter que l’eau ne doit pas atteindre la partie supérieure du réservoir. Pour cela, on envisage
une hauteur appelée hauteur du vide (HV) permettant l’évacuation de l`air plus rapide. Cette
hauteur est comprise entre : 0,2 m HV 0,5 m. On prend HV = 0,5 m. Le volume du vide VV
sera donc :
VV = L l HV
VV = 12 m 10 m 0,50 m
VV = 60 m3
Par conséquent, la capacité totale du réservoir (CT) sera :
CT = VU + VV
CT = 420 m3 + 60 m3
CT = 480 m3
TR =
TR =
P a g e | 41
Pour notre projet, la consommation moyenne des kiosques est de : 2,33 l/s. De ce fait, la
consommation maximale horaire (QM/H) sera donc de :
Qhoraire = K horaire 2,33 Avec Kmax h= 2, on a:
Qmax h = 2 2,33
Qmax h = 4,66 l/s
Le volume nécessaire pour les réservoirs des kiosques est:
VT = Avec:
VT = 100,66 m3
Dans ce projet, les dimensions du réservoir d`un kiosque sont définies de manière arbitraire. On
a une longueur L = 3 mètres, une largeur l’= 2,5 mètres et une hauteur utile h=1,5 mètre. Par
conséquent, le réservoir d`un kiosque a une capacité de :
V=
V = 11,25 m3
D’où, le nombre de kiosques (N) se trouvant sur le réseau est :
N=
N=
Q=
Q=
Q = 0,00052 m3/s
Le diamètre des conduites d`alimentation d’un kiosque sera calculé par la formule de Bress:
D = 1.5 √
D = 1.5 √
D = 0,0342 mètres = 34,20 mm
On adopte un D= 40 mm
En vue de vérifier l`exactitude de ce diamètre, on calcule la vitesse d`écoulement:
V=
V=
V = 0,41 m/s. Cette vitesse est acceptable car 0,25 m/s V 1 m/s.
CHAPITRE V
DISTRIBUTION
P a g e | 44
5.1- Généralités
Le stockage de l’eau dans le réservoir, doit être canalisée et distribuée par le moyen des
branchements qui seront installés en vue de porter une parfaite satisfaction au sein de la
communauté. Pour attribuer un diamètre convenable au branchement, une étude préliminaire doit
être faites afin d’assurer le débit maximal à tous les besoins domestique, industrie ou agricole.
1) Réseau ramifié.
2) Réseau maillé.
3) Réseau étagé.
Les branchements et les pièces spéciaux comme les coudes, les raccordements, les vannes, les
compteurs, les bouches d'incendies sont les principaux éléments d’un réseau de distribution.
Généralement les conduites de distribution peuvent être posées en élévation au-dessus du sol, en
galerie, sur des ouvrages d'arts ou même dans le lit d'une rivière. Pour éviter des fuites sur les
réseaux qui sont généralement causées par les actions anthropiques la pose en terre est le plus
souvent utilisée et pour assurer la fraicheur de l’eau surtout en été.
associées à des résumés ramifiés. Dans le cas d’une fuite dans une conduite on peut la réparer
sans faire couper l’alimentation de la ville. Il a pour avantage :
De manière générale, on utilise un réseau maillé pour alimenter une zone urbaine et un réseau
ramifié pour alimenter une zone rurale.
P a g e | 46
NB : Pour notre projet, nous avons fait usage de: vannes, conduites, compteurs, tés, coudes,
réducteurs et manchons.
P a g e | 48
RA 0 13.7
AB 0.94 0.94
AC 0.22 12.76
CD 2.34 2.34
CE 0.56 10.42
EF 1.34 1.78
FG 0.44 0.44
EH 1.40 8.64
HI 0.88 0.88
HJ 0.14 7.76
JK 0.82 0.82
JL 0.26 6.94
LM 0.70 0.70
LN 1.00 6.24
NO 1.02 1.02
NP 1.64 5.22
P a g e | 49
RA 30 R= 80 A = 76
AB 51 A=76 B = 73
AC 28 A = 76 C = 70
CD 85 C = 70 D = 67
CE 40 C = 70 E = 64
EF 73 E = 64 F = 61
FG 36 F = 61 G = 58
EH 62 E = 64 H = 56
HI 46 H = 56 I = 53
HJ 24 H = 56 J = 50
JK 43 J = 50 K = 48
JL 29 J = 50 L = 46
LM 32 L = 46 M = 43
LN 55 L = 46 N = 40
NO 49 N = 40 O = 36
NP 66 N = 40 P = 32
Tronçon R-A
Cote de sortie en R = 80 m + 3.5 m + 0.5 m
Cote de sortie en R = 84 m
Cote d’arrivée en A = 76 m
Déterminons le diamètre de la conduite par la formule de Bress.
Selon Bress on a: D = 1.5√
Q = 13.7 ⁄ ou Q = 0.0137 ⁄
P a g e | 50
D’où : D = 1.5√
D = 175.57 mm
On prend D = 200 mm
Calculons la vitesse d’écoulement
V=
V=
Re =
Re =
j=
j=
j = 0.00089 ⁄
Calcul de la longueur équivalente
L’= 1.1L avec L = 30 m
L’ = 1.1
L’ = 33 m
Trouvons la perte de charge réelle totale
J=j
J = 0.00089 m
J = 0.0294 m
P a g e | 51
= - 0.12 ⁄
Déterminons la cote piézométrique en A
La cote piézométrique en A, est la différence entre la cote de sortie du réservoir R et la perte de
charge réelle totale sur le tronçon R-A
Cote piézométrique en A = 76 – 0.0294
Cote piézométrique en A = 75.97m
Déterminons la pression au sol
= Hauteur piézométrique Aval – Elévation aval
= 75.97 – 76
= - 0.02 m
CHAPITRE VI
Considéré comme étant le mode de pose le plus souvent utilisé. Pour sa capacité de garder l’eau
suffisamment fraiche et humide surtout dans les saisons ensoleillées. Ce mode de pose consiste à
placer les conduites dans une tranchée de largeur suffisante (minimum 0,60 m) et une distance
variant de 0,60 à 1,20 m qui doit être gardée entre le niveau du sol et la génératrice supérieure du
tuyau.
Si la conduite traverse des terrains marécageux, il faut prévoir, sous le tuyau, une semelle
continue en béton armé ou des pieux atteignant le bon sol.
Cependant, une procédure de mise à l’épreuve des tuyaux d'une conduite primitivement posée
devraient réalisée. Il s'agit d'un essai visant à vérifier la stabilité de la conduite ainsi que
l'étanchéité des joints, sous une pression de service majorée de 50 % de sécurité. Car les
conduites posées en terre sont toujours soumises aux actions de la pression verticale du remblai
et de la terre, la pression des véhicules à moteur tels que les voitures, les motocyclettes et même
ceux qui sont dépourvus de moteur, à l’eau qui circule dans la conduite car il a son poids propre
et subissent des chocs lors de la mise en œuvre.
Les branchements et les pièces coniques qui sont des parties coudées seraient accompagnés des
massifs en béton lors de la mise en place des conduites pour supporter la poussée exercée par
l’eau.
CHAPITRE VII
7.1.1- Causes
La production de ce phénomène se fait par exemple : dans le cas de la fermeture brutale d’une
vanne, lors de démarrage d’une pompe à vanne ouverte, lors modification de la vitesse d’une
pompe et aussi lors de l’arrêt brutal d’une pompe qui alimente la conduite de refoulement.
7.1.2- Conséquences
Dans la mesure où le coup de bélier se produit, il peut accoucher à ses conséquences suivantes.
Tels que :
Les ventouses : assurent l’élimination des poches d’air, placées au niveau de la surface de
la dalle ;
Le Volant d’inertie : servant à réduire le coup de bélier en diminuant la pression de l’eau.
Le réservoir anti-bélier, dans sa partie supérieure, l’air est comprimé et contient de l’eau dans sa
partie inférieure.
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Il y a d’autres moyens et des appareils qui sont capable de réduire l’effet de ce phénomène par
exemple : les soupapes de décharge, installer une dérivation de plomberie comme le (by-pass),
utilisation une vanne automatique de pompage pour les pompes. (MOHAMED TAMMAL)
7.3- Protection des conduites aux points singuliers
Pour éviter la détérioration sous l’effet de la force de poussée du fluide sous pression de certains
accessoires de la conduite comme les coudes, les tés et les cônes, une force appelée force de
butée parait indispensable lors de la mise en place des conduites dans les tranchées afin de
rendre plus étanches et intègres lors des épreuves de pression des canalisations. Cette force
(butée) se réalise avec du béton et sera placée dans les parties les plus sensibles de la conduite
comme les coudes, les cônes et les tés.
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RECOMMANDATIONS
Un renforcement du réseau de distribution permet d’améliorer la qualité de service et de
desservir plus de personnes. Le résultat attendu est une augmentation des consommations, donc
des recettes d’exploitation. L’extension d’un réseau de distribution suppose au préalable la
vérification de la disponibilité en eau : les ressources en eau et les capacités de captage doivent
permettre de fournir les quantités d’eau supplémentaires requises. Par ailleurs, l’extension de
réseau occasionne des contraintes additionnelles (davantage de relevés de compteurs à effectuer,
risques accrus de fuites), qui doivent être prises en compte dans la tarification. Deux moyens de
renforcement sont possibles :
Une infrastructure hydraulique n’est jamais figée une fois pour toutes. Au fur et à mesure du
temps, de nouveaux besoins apparaissent qui rendent nécessaires des mesures d’amélioration ou
de renforcement du service de l’eau. Elles concernent généralement :
Dans les zones rurales, l’éloignement des points d’eau constitue un problème pour
l’approvisionnement en eau potable des populations. Un individu a besoin d’un minimum de 20L
d’eau par jour pour subvenir à ses besoins quotidiens. Or par endroit, il est nécessaire de
parcourir plusieurs kilomètres pour avoir accès à une source d’eau potable.
Ceci a des conséquences néfastes sur la santé car l’éloignement incite à utiliser en substitution
des eaux plus proches mais de qualité douteuse, ce qui favorise l’émergence de maladies
d’origine hydrique (diarrhées, choléra, dysenterie, etc.), mais aussi sur la scolarisation des
enfants en raison du poids et de la durée de la corvée d’eau dont ils sont souvent chargés.
Mettre en place un accès durable à l’eau potable constitue donc un important facteur
d’amélioration des conditions de vie et de santé, mais ceci permet aussi aux enfants d’aller à
l’école et aux femmes d’occuper leur temps à d’autres activités que celle de la corvée d’eau qui
dure parfois plusieurs heures. Ce travail, ne pouvant se suffire pour la mise en place complète
d’un réseau de distribution du village, nous engageons vivement les lecteurs intéressés par ce
type de projet à consulter les documents figurant en annexes ou cités au fil de ce travail.
Par ailleurs, il est important d’impliquer les populations locales dans la mise en place d’un tel
réseau pour que les habitants se sentent concernés par son entretien.
BIBLIOGRAPHIE
DINEPA, (jeudi 4 octobre 2012). Conception des reseaux d adduction et reseaux de
distribution;
DINEPA, (jeudi 11 octobre 2012). Conception des reseaux d adduction et reseaux de
distribution ;
Mohamed Tammal, (2ème Année ) Ecole D’ingenierie. Cours D’alimentation En Eau
Potable ;
AU, (2016/2017) Guide De Projets Hydrauliques. (Première version). Pour les projets de
fin d’études de licence appliquée en Génie Civil ;
LENCASTRE A, Hydraulique générale, Editions Eyrolles (1996) ;
4-etude-des-conduites-d-adduction ;
CARLIER M., Hydraulique générale et appliquée, Editions Eyrolles (1972).
ANNEXE
10.00m
12.00m
1.60m
3.00m
2.50m
4.00m